Pages de exposé général des résultats du patronage des esclaves evasions a saint martin

Page 1

CHAPITRE lX.

351 .

Marie.Galànte rédigeait le rapport où sont consignés lee laits mentionnés ci-dessus, un nouYeau complot d'évasion venait de lui être dévoilé; mais on avait pu en prévenir à temps l'exécution. » ( &pport du procar,11I' da Roi de Marie-Galante, d'cwdt 18/11.)

*V4SIO~S KT IIAIIIIOIMAQU.

GuaMlflllpt'.

«6 habitations, sur 64 visitées, ont .5 esclaves réfugiés il la Dominique, tandis habitations souffrent de l'absence de .8 marrons. . u Ce dernier chüFre me semble peu élevé, comparativement à celui de la population esclave de Ja commune; mais il peut varier tous les jours. J'ajouterai toutefois, comme une vérité irrévocable, que le dommage résultant de l'absence des ''8.gabonds est peu sensible, car ceux qui se livrent trop souvent à cette déplorable habitude ne sont pas toujours les plus laborieux de l'atelier." (Rapport da procurear Roi de Matie· que

12

Galtmte, rIa 23 septembre 1841.) • Sur b habitations ''Îsitées, le nombre des esclaves marron. s'élevait à .8 seulement. n est Il remarquer que cette commune est celle du fort Saint-Louis, la plus éloignée du chef-lieu de l'arrondissement; qu'elle est en grande partie couverte de bois, d'un accès difficile, échappant ainsi à une active surveillance, et pouvanl ofFt'ir aux malfaiteurs marrons un refuge contre les poursuites de l'autorité locale. «On ne compte que 5 évadés à la Dominique. » (Rapport da procarear da Roi de Marie-

Galante, da 20 notcmbre

18~1.)

Saint-Martin.- cc Les esclaves travaillent assez bien; ils paraissent contents, - du moins nul ne se plaint.-Rarementdes panitions.-Cepcndant, vous le dirai-je , monsieur le gouverneur, cette tranquillité, «?e zèle pour le travail, me semblent cacher quelques projets. Serait-ce pal'ce que j'ai été prévenu que, denouvean ,les rassemblements d'esclaves (d'un certain nombre appartenant à plusieurs riches babitations) conti- . nuaient?-Que, de nouveau, deux esclaves influents parmi leurs canu.rades ct appartenant à une habitation dont l'atelier ne fait pas grand chose; que ces deux esclaves, déjà signalés par moi dans IDes précédsnts rapports, s'étaient de nouveau mis à la tête de leurs camarades, ct, la nuit, se rcndaient dans un lieu désert des anses Marcelle. à une demi-heure du canal de l'Anguille, et Il discouraient sur les moyens nouveaux à employer pour s'évader?- Serait-ce aussi parce qu'ilœ'a été rapporté que les esclaves de certaines habitations n'attendaient que l'arrivée de M. Dormoy. le représentant de cette dépendance au conseil colonial, pour être libres, et que. s'ils ne l'étaient pa" ru savaient ce qui leur restait à faire?-Serait ce, dis-je, tous ces propos, vrais ou mensongers. qui n'en circulent pas moins, qui me font voir de nouveaux désordres, de Douvelles évasions dans ce qui. au contraire. devrait colltenter tout le monde, la IraDquillité, le travail et l'obéissance Il leur maître de la part des eaclaves? Le fait est que plusieurs propriétaires m'ont assuré qu'il régnait dans quelques ateliers de sourdes l'UlDeUn; que le nom de M. Dormoy, Iea mots liberté et ntour de M. Dormoy, cil'·

Digitized

byGoogle


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.