Rien n’est prévisible dans ces temps parait que tout redevient à sa condition. Nous sommes dépourvue de possessions même de l’air faut se rendre méfiant du moins nos corps sont encore nôtres, d’autant que les décisions qu’on prends encore un peu. Ce qui s’impose à l’autre, s’applique aussi à soi, ces affections, ces infections, ces effets qui effacent toute possibilité d’indépendance.
Je
ne
me
suis
jamais
sentie
aussi
unie
à
vous
que
maintenant.
Désormais, on ne peut pas être prévoyant à longue durée dans ces temps de crise mais je pense que c'est
le
meilleur
moment
pour
consolider
ce
qui
existe
déjà,
l’amour
et
l'amitié.
(comme on l’entend, comme un présent)
Pourtant le seule courage qu’il faudrait serais de se faire face, se rendre des comptes sur les choix de nos vies. On a du temps pour étudier les attitudes que notre corps prends, ses postures sur un lit, par terre, dans un chambre et pourtant on spécule l’idylle de la fuite (pour ne pas dire la suite) la fantaisie d’une apothéose d’enclin apocalyptique, le caprice de la mort comme si s’emparer de sa vie ferait preuve d’acte brave. Mais on ne se rends pas compte à quel point on cède à la peur de s’affronter Se
ou
bien
remplir
la
pire vie
à
l’ordre de
étatique quoi,
qui
la
cautionne
si
n’est
ce
ville. d’air.
(pour ne pas dire r)
Le silence n’as jamais été si lointain que maintenant que j’essaye de remplir ma tête de réel signification. Aurais-je cherché des égards aux choses qui ne l’ont? Peut être la vie à l’air d'être beaucoup plus simple qu’elle est. Sortir des prédispositions qui nous ont et se rendre à la survivre
autre
que
d'être
(pour
ne
pas
dire
naître).
Les lettres se composent pour devenir des mots et en eux lieux dans lesquels on puisse se retrouver comme terre de culte. De tout façon si j'écris c’est pour ne pas me sentir seule ou au contraire
sentir
que
j’appartiens
au
geste
de
l’existence.
(pour ne pas dire culture)
Les échos me remontent à la surface pour vous atteindre de clair esprit. Je consiste mon destin et cela me réconforte comme si je devenais matière. Je me sens excité par le fait que vous me lisiez, y a une
sorte
d'érotisme,
de
domination,
je
subit
vos
yeux,
je
me
sens
touché.
Tout ce que j'énonce compose ma vie et en vous écrivant je vous aliène de la vôtre; pour
ne
pas
être
seules
on
s’a
les
uns
aux
autres.
J'écris pour ne pas être seule et vous me lisez malgré l'ennui qui vous rend capable de tout.