新加园第377期

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FRANCOFÊTE

Vol.9 No.27

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Je me souviens

L

es québécois ont toujo u r s é t é u n p e u pl e distinct et différent de leu r s voisi n s a ng lo phone s. I ls t rouve nt d’orgueil et de l’unité dans leur identité et dans leur culture, tant qu’ils préservent la distance entre euxmêmes et les habitants du pays qui les encercle. « Je me souviens, » la devise du Canada français résume l’état d’esprit de ses habitants : elle est une promesse, aux premiers français qui sont venus à la Nouvelle-France, de n’oublier jamais leur héritage. Malgré la mondialisation rapide qu’on exprime de nos jours et l’empiétement d’anglais dans chaque côté du monde, les québécois conservent leur passé, leur langue et leur culture distinctes. L’origine de la ph rase « je me souviens » se trouve dans le XIXe siècle, imaginer par un père et son fils qui étaient fièrement québécois. Elle est entrée dans la culture québécoise à travers du bâtiment du parlement du

Québec. Son architecte, EugèneÉtienne Taché, a conçu l’emblème et la devise du Québec, mais c’est son père, Étienne-Paschal Taché, médecin, homme politique, québécois pure laine et un des pères de la Confédération et lui qui est attribué de l’invention de la phrase. Le parlement était bâti avec vingt-quatre statues qui représentent les personnalités les plus importantes dans l’histoire de la province et il y a même des endroits libres pour ceux qui les générations suivants choisiraient comme remarquable. Le fils a fini sa grande oeuvre en montant le blason du Québec en pierre et la nouvelle phrase en dessous. Ceci se trouve encore au-dessus de la porte d’entrée l’Hôtel du Parlement du Québec comme un emblème qui déclare le pouvoir de la province. Malgré sa popularité initiale et même l’approbation par le gouvernement, la phrase le sujet du débat dans les années suivirent son positionnement sur la façade

vendredi 13 juillet 2018

Nom: Leonore STAHL catégorie adulte

parlementaire. Puisque l’architecte n’a pas laissé une explication de sa phrase, elle a été soumet aux divergences d’interprétation. La province adopte la phrase comme sa devise provinciale officiellement en 1939 et il y a des liens profonds entre elle et des mouvements de l’indépendance du Québec. En 1978, sous la direction du Parti Québécois fédéraliste, la devise a remplacé l’ancien sur les plaques d’immatriculations. Il est l’action la plus efficace d’attraction l’attention des Québécois sur leur devise. Une petite-fille d’Eugène-Étienne Taché raconte que la phrase entière, comme écrit par son grandpère est, « Je me souviens // Que né sous le lys // Je croîs sous la rose. » Cependant, en 1992, historien Gaston Deschênes elle pose des questions et elle n’arrive pas démontrer l’origine de son histoire. Aujourd’hui même la signification vraie est encore contesté. En dépit de la vérité ou la Partenaires d’activité et financiers:

fausseté de l’histoire de la petitefille d’Eugène-Étienne Taché cette idée, d’une culture menacé par l’intrusion de l’anglais, a été entré dans la structure culturelle des québécois. En fin de compte, il n’en demeure pas moins qu’aucune explication sur la signification de la phrase a survécu, en apparence le sens a été assez clair pour tous ceux qui l’a conçu et approuvé de ne pas mériter une définition bien établi. Par conséquent les indépendantistes québécoises s’approprient la phrase pour leur cause. Elles renforcent la division entre les anglo-canadiens et les francocanadiens. Néanmoins, son créateur travaillait pour le roi britannique et a même été initié dans l’Ordre du service impérial de Édouard VII en 1903. L’usage de la phrase reflète son patrimoine plus tolérant : elle est aussi la devise du Royal 22e Régiment du Canada et l’équivalent pour les services de commémoration anglaise.

L’histoire de la devise célèbre du Québec est complexe. Malgré son début simple et apparemment clair, comme cri de ralliement aux québécois de ne pas oublier leur héritage et de garder fortement leur culture. Il s’est transformé en un point de mire pour les fédéralistes et les séparatistes bien que son créateur ait été au service et qui ait eu la cote du roi de Grand-Bretagne. À l’époque actuelle elle se transforme encore dans l’imagination de chacun qui la lit, c’est peut-être justement le manque de précision qui garde la phrase si vivant dans la conscience québécoise.


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