Terre-net Magazine 64 Machine of the year

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Mars 2017

N°64

Machine de l’année

L’heure du choix Spécial TCS et semis direct Marc Bouquet apprend à observer et adopte progressivement les TCS p. 24

Affouragement hivernal des bovins p. 16 Les Canadiens misent sur le pâturage en andain pour faire des économies

François Peaucellier : « Même en betteraves, ça marche ! » p. 26

Cahier d’occasions p. 42 Mensuel - 3,50 € HT - ISSN 2112-6690 - n°64


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sommaire Points de vue

8 Gestion parcellaire : un quart © Infographie Terre-net Média

des agriculteurs tentés par l’échangisme

4

[Édito]

6

[Instantanés]

8

[Terre’momètre]

9

Paroles de lecteurs : nettoyage des routes, les lecteurs s’embourbent !

Éloge de la lenteur

Gestion parcellaire : un quart des agriculteurs tentés par l’échangisme

10

[Tri angles]

12

[Tribune]

16

[Champ planet’terre]

Bien-être animal : « opération vérité » des éleveurs face aux abolitionnistes Miss et Mister agri 2017 : l’occasion, pour Caroline Joguet et Nelson Dance, de défendre le monde agricole Affouragement hivernal des bovins : les Canadiens misent sur le pâturage en andain pour faire des économies

12

Miss et Mister agri 2017 :

l’occasion de défendre le monde agricole

© Miss et Mister agri 2017

Stratégies

18

[En avant marge]

19

Huiles et protéines végétales : quatre scénarios à l’horizon 2030

20

[Performance productions animales]

22

[Incontournables]

24

[Performance productions végétales]

Biocarburants : le "Paquet énergie propre" européen menace la culture du colza

Robot de traite : objectif un million de litres avec le MR-D1 double box de BouMatic

Conservation des sols : Marc Bouquet apprend à observer et adopte progressivement les TCS

Machinisme

26

[Pleins phares]

28

[Essai]

Semis direct : « Même en betteraves, ça marche ! » Tracteur Deutz-Fahr : pour Thierry Chatelin, « cette série 6, c’est vraiment du beau travail ! »

Le dossier

32

Machine de l’année 2017 : l’heure du choix

© Fotolia, VALTRA, Terre-net Média // Création Terre-net Média

32

[Grand angle]

Machine de l’année 2017 : l’heure du choix

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Points de vue

Édito Vous voulez réagir ? Contactez-nous par mail à redaction@terre-net.fr

Terre-net Magazine - NGPA Avenue des Censives – TILLE BP 50333 60026 BEAUVAIS cedex – Tél. 03 44 06 84 84 NGPA - SAS au capital de 22.432.600 € 529 106 544 RCS Beauvais terre-net@terre-net.fr Jean-Marie SAVALLE, directeur de la publication. Gérard JULIEN, directeur général NGPA, directeur Terre-net Média. Pierre BOITEAU, directeur des rédactions. Xavier DUFAY, directeur technique.

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Éloge de la lenteur © Terre-net Média

REDACTION redaction@terre-net.fr Rédactrice en chef : Mathilde CARPENTIER. Politique agricole, économie, gestion, société : Arnaud CARPON, chef de rubrique. Productions végétales : Mathilde CARPENTIER, chef de rubrique. Productions animales : Robin VERGONJEANNE, chef de rubrique. Machinisme, agroéquipements : Benoît EGON, chef de rubrique, Sébastien DUQUEF. Secrétariat de rédaction : Céline CLEMENT, Amélie BACHELET.

P

our certains, il est malheureusement trop tard mais j’aimerais inviter les autres à prendre le temps. Dans un monde où tout s’accélère, je voudrais vous encourager à vous rapprocher du rythme de votre premier outil de travail, la nature. Les témoignages présents dans nos colonnes ont souvent en commun de mettre en exergue le temps nécessaire à la maîtrise d’une nouvelle technique. Et encore plus, l’attente à supporter avant de pouvoir récolter les fruits de son intégration dans le système d’exploitation. Dans votre métier, le retour sur investissement n'est pas immédiat et c’est votre principale contrainte. Même à l’échelle d’une campagne, cela paraît difficile. Sans parler des variations des prix de vente ou des coûts, rien qu’en tenant compte de l’agronomie, la marge d’une culture peut-elle se chiffrer indépendamment dans la rotation ? Quand vous pensez aux effets bénéfiques ou délétères de l’une sur l’autre, des actions menées dans l’une qui peuvent profiter à la suivante... Introduction d’une nouvelle espèce, semis direct, couverture du sol, méthanisation, pâturage tournant, vente directe… Chaque évolution implique de modifier ses habitudes de travail et ne devrait pas être mise en œuvre sans une profonde motivation et une solide réflexion en amont. Tous les agriculteurs qui se lancent tiennent le même discours. Et prendre le temps de réfléchir, c’est commencer par définir son idéal, son but. Après seulement, en découlent les moyens pour l’atteindre et les objectifs à fixer. L’agriculture biologique, par exemple, n’est pas une finalité. Celui qui veut s’orienter vers ce modèle doit d'abord se demander ce qui le motive. Parce qu’il n’est qu'une façon de répondre à des aspirations plus profondes. Prendre le temps de définir son projet, gros ou petit, selon ses valeurs, ses idéaux de vie. Cela aide à saisir les opportunités quand elles se présentent, à prioriser les investissements, décider. « Il n’est pas de vent favorable pour celui qui ne sait où il va », disait Sénèque. ●

N°64 - Mars 2017. Tirage : 100 000 / ISSN 2112-6690. Crédits photos de la couverture : Fotolia, Terre-net Média // Création Terre-net Média

Mathilde Carpentier, rédactrice en chef

Soucieux de la préservation de l’environnement, la société Terre-net Média sélectionne des fournisseurs engagés dans une démarche environnementale. Ce magazine est imprimé sur du papier certifié PEFC issu de forêts gérées durablement. Les encres utilisées sont végétales. Tous les produits qui ont servi à la réalisation de ce magazine ont été recyclés ou retraités conformément à la certification IMPRIM’VERT.

Pratique

Encarts Ce numéro comprend deux encarts nationaux « VITAL CONCEPT » et « LA RECOLTE », ainsi qu’un encart « BIORET AGRI » broché en page centrale.

Éthique1

Éthique2

Annonceurs & Agences Remise des certificats d'envois postaux

Lecteurs

4

Pas de publi-information dissimulée

Terre-net Magazine I Mars 2017

Terre-net Magazine en ligne Vous pouvez retrouver Terre-net Magazine sur internet, avec des liens directs vers des infos complémentaires, des témoignages, des machines en action… Rendez-vous sur

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Points de vue

TRANSMISSION VARIABLE POWERSHIFT & HYDROSTATIQUE COMBINÉS

Terre-net Média : Terre-net.fr - Web-agri.fr - Terre-net-Occasions.fr I Mars 2017

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Points de vue

Instantanés

Plan Écophyto : pour la première fois depuis 2008, les ventes de phytosanitaires reculent en France

Vers la fusion des Chambres départementales d’agriculture ?

Les agriculteurs français ont diminué leurs achats de phytos de 2,7 % entre 2014 et 2015. Il s’agit de la première baisse depuis le lancement, il y a neuf ans, du plan gouvernemental Écophyto. Mais ce recul est encore loin d’inverser la tendance de fond puisque les ventes de produits phytosanitaires agricoles continuent de progresser en moyenne triennale sur la période 2013-2015 par rapport à 20122014. Pour baisser de 20 % le recours aux pesticides d’ici 2021 comme le prévoit Écophyto, Stéphane Le Foll insiste sur la nécessaire mise en place des certificats d’économie de produits phytopharmaceutiques (CEPP), qui ont pour but d’inciter financièrement les vendeurs à encourager des modes de production alternatifs.

« La question de l’opportunité de maintenir ces établissements doit être posée au cas par cas : ceux engagés dans la mise en œuvre des programmes de massif montagneux disposent par exemple d’une forte légitimité puisqu’ils interviennent sur des territoires spécifiques », indique pour sa part le ministère de l’agriculture.

© Terre-net Média

Dans son rapport annuel publié en février, la Cour des comptes recommande de fusionner les Chambres départementales d’agriculture, jugeant « insuffisantes » la restructuration du réseau et la maîtrise des charges, au niveau de la masse salariale en particulier. Ces organismes n’ont effectivement pas été astreints à la règle de non-remplacement d’un départ en retraite sur deux et selon le document, le nombre d'agents a augmenté de 5 % entre 2009 et 2014, et les frais de personnel de 13 %. La Cour des comptes suggère notamment de « réduire le nombre d’élus en supprimant les collèges 4 (anciens exploitants) et 5 (groupements professionnels agricoles) ».

La France reste le leader mondial des exportations de semences de grandes cultures Après une pause en 2014-2015, le commerce extérieur semences et plants repart à la hausse, affichant un solde historique de 901 M€, soit 43 % du solde commercial des produits agricoles. Ainsi, notre pays conserve sa première place sur la scène internationale devant les États-Unis et les PaysBas. 647 M€ proviennent des échanges avec les partenaires de l’Union européenne, principal acheteur de graines potagères fines (62 % des exportations françaises). Ces performances sont liées à l’augmentation des prix à l’international, en oléagineux, maïs et pomme de terre particulièrement. Le maïs reste la principale espèce contribuant à la balance commerciale française des semences avec un solde positif de 423 M€. Les exportations de graines oléagineuses, elles, bondissent de 31 %, portées par le tournesol (+ 48 %). Quant à la filière pomme de terre, les ventes sont dynamiques (+ 34 %) à l’intérieur de l’UE.

Méthanisation : les contrats d’achat d’électricité sont prolongés de cinq ans La durée des contrats d’achat d’électricité, dont bénéficient les méthaniseurs existants, a été allongée de 15 à 20 ans. Une mesure qui s’ajoute à celles prises précédemment dans le plan Énergie méthanisation autonomie azote (EMAA) : la revalorisation des tarifs d’environ 10 % pour l’ensemble des unités, les exonérations de taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) et de cotisation foncière des entreprises (CFE), la possibilité d’approvisionner les installations grâce aux cultures intermédiaires à vocation énergétique.

© Agribiométhane

© Parlement européen

La Commission européenne a lancé début février 2017 une vaste consultation publique de trois mois sur la politique agricole commune (Pac) après 2020. L’objectif : proposer un système qui protège mieux des crises et participe à la lutte contre le changement climatique. « Les contributions reçues viendront étayer nos travaux visant à définir les priorités pour l’avenir de l’agriculture », explique la DG Agri. Les résultats seront communiqués en juillet. Ils devraient permettre, à la Commission, de faire le bilan du fonctionnement actuel de la Pac et d’envisager différentes évolutions pour la prochaine réforme.

© Terre-net Média

Consultation sur la Pac 2020 Exprimez-vous, Bruxelles vous donne la parole pendant trois mois

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Terre-net Magazine I Mars 2017


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Terre-net Média : Terre-net.fr - Web-agri.fr - Terre-net-Occasions.fr I Mars 2017

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Points de vue

Terre’momètre

Gestion parcellaire

Un quart des agriculteurs tentés par l’échangisme(1) Selon un sondage en ligne sur Terre-net et Web-agri, un quart des producteurs souhaiteraient échanger des parcelles avec des voisins agriculteurs. Plusieurs démarches sont possibles. La plus simple : l’échange en jouissance. Par Arnaud Carpon // acarpon@terre-net-media.fr

Entre 25 % et 30 % des agriculteurs prêts à échanger leurs parcelles

© Infographie Terre-net Média

Source : sondage réalisé du 29 novembre au 6 décembre 2016 sur Terre-net.fr

De plus, elle a un caractère temporaire, puisqu’elle est liée à la durée la plus restrictive des deux baux en cours, et ne porte que sur l’usage des terres : chacun des deux fermiers reste titulaire de son bail et conserve les obligations qui y sont rattachées.

L’échange en jouissance est temporaire

Le code rural restreint tout de même ce En pratique, il existe plusieurs types mode d’échange. D’après l’article L411d’échange parcellaire : l’échange en pro39, celui-ci n’est possible sur la totalité du priété, de fermier ou en jouissance. Cette bien loué que si la sudernière solution, celle perficie concernée par “ Pas de changement qui intéresse un quart le bail est inférieure à des agriculteurs, est la de propriétaire, 1/5e de la surface miniplus simple à mettre en mum d’installation. œuvre. Appelée égani de fermier „ lement "échange de Les formalités de cet échange en jouiscultures", elle n’entraîne aucun changement de propriétaire, ni de fermier. sance sont relativement simples : chaque 8

Terre-net Magazine I Mars 2017

exploitant doit prévenir au préalable le propriétaire des terres à échanger par lettre recommandée avec accusé de réception. « S’il veut s’opposer à la demande, celui-ci doit saisir le tribunal paritaire dans un délai de deux mois à compter de la réception de l’avis du preneur. À défaut, l’opération est acceptée tacitement. » ●

(1) Selon le Larousse, l’échangisme n’est pas seulement une pratique sexuelle, il s’agit aussi d’une "théorie qui privilégie l’échange dans l’analyse économique". (2) Sondage en ligne réalisé sur Terre-net et Web-agri du 29 novembre au 6 décembre 2016 (2 018 répondants).

SUR LE WEB

C

ombien d’agriculteurs sont satisfaits du parcellaire de leur exploitation ? Très peu à en croire un récent sondage en ligne sur Terre-net et Web-agri(2). Ainsi, 26,4 % des exploitants désireraient échanger une ou plusieurs parcelles avec l’un de leur voisin. Selon ce même sondage, près de 4 producteurs sur 10 ont déjà eu recours à cette pratique. Et seulement 22,1 % ne sont pas enclins à l’essayer.

Comment échanger facilement vos parcelles ? www.terre-net.fr/mag/64echange


Points de vue

Paroles de lecteurs s routes

ge de Spécial nettoya

Les lecteurs s’embourbent sur le sujet ! Voici leurs commentaires.

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Sarldelavallee : « Bravo ! Un grand média comme Terrenet nous rappelle nos devoirs alors que dans certaines circonstances, ce n’est pas tenable. En fait, les journalistes ne connaissent rien aux réalités du métier ! »

sur

Supertom : « C’est toujours tenable ! Une question de volonté et de respect d’autrui. Moi, je ne sors jamais de terre sur la chaussée, et si je le fais, je nettoie. » Jean-Chris : « Parce que tu trouves qu’il vaudrait mieux ne rien dire ! Je préfère que Terre-net nous informe sur la législation. Ainsi, chacun agit en connaissance de cause. »

ComparateurAgricole .com Agrionline : « Merci Terre-net de nous avertir des mises à jour concernant les règles de circulation. Si vous aviez un minimum de civisme, vous ne réagiriez pas comme cela. Je suis d’accord avec Supertom, il est toujours possible de respecter la loi et les autres usagers par la même occasion. Sinon, les routes ressembleront bientôt à des chemins de terre défoncés. Nous devons donner une bonne image de l’agriculture et ça passe par là aussi. Certes, il faut que les automobilistes adaptent leur vitesse à la situation, mais lorsqu’ils arrivent dans un virage plein de boue, il est trop tard ! La moindre des choses : un panneau pour prévenir. »

Pffff : « Vous êtes des gros malins ! Vous avez un parcellaire groupé avec un karcher en réseau ? Ah non, vous vous baladez avec un groupe de nettoyage mobile et 5 000 l de flotte. C’est tellement pratique, à chaque benne, de laver les roues ! Selon moi, une simple pancarte "boue" suffit. Nos concitoyens n’ont qu’à être vigilants. Beaucoup semblent ignorer cette obligation du code de la route. » Tlecomte : « Celui-ci précise que tout conducteur doit rester maître de son véhicule. Un jour, j’ai mis des panneaux "Attention betteraves" au bord d’une voie communale et le lendemain, ils avaient disparu. Que faire ? Inutile d’appeler les gendarmes : deux écriteaux volés ne les intéressent pas du tout. »

Source : commentaires de l'article "Circulation routière − Nettoyer la chaussée pour ne pas s’embourber en justice".

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Points de vue

Tri angles

Trois avis par mois

Bien-être animal

Divers acteurs du monde agricole sont sollicités, à tour de rôle, afin de favoriser le débat d’idées.

« Opération vérité » des éleveurs face aux abolitionnistes

Les producteurs commencent à riposter suite aux vidéos que l’association L214 a tournées dans plusieurs abattoirs, en montrant fièrement comment ils prennent soin de leurs bêtes. Plus largement, ils ont compris qu’ils devaient communiquer davantage sur le sujet polémique du bien-être animal en élevage. Propos recueillis par Arnaud Carpon // acarpon@terre-net-media.fr

Bruno Dufayet

« Il faut privilégier l’échange pour comprendre les attentes sociétales » Éleveur de Salers dans le Cantal, nouveau président de la FNB et membre d’Interbev

u niveau de la filière viande bovine, nous avons choisi de privilégier l’échange, plutôt que de répondre frontalement à la controverse. Pas seulement sur le bien-être animal, mais sur toutes les thématiques sur lesquelles la société nous interpelle. Sur les questions environnementales par

Cette stratégie, notre secteur l’a adoptée pour prévenir ce que certains appellent des controverses sur l’élevage. Nous allons l’appliquer aussi au bien-être animal. Nous

avons reçu des réponses positives de la part d’associations dites "welfaristes" qui, à l’inverse des "abolitionnistes", militent pour une amélioration de la condition des animaux en élevage. Un travail de concertation devrait donc s’engager avec elles dans les prochaines semaines. En parallèle, nous participons activement au projet Accept. Le but de cette étude est de comprendre les mobilisations collectives qui entretiennent les polémiques autour des activités d’élevage. Nous devons à la fois réaliser des enquêtes pour mieux connaître les attentes de la société dans ce domaine, et conduire de manière proactive des actions qui y répondent. Les programmes de réduction des gaz à effet de serre dans les fermes d’élevage, Carbon Dairy et Beef Carbon, sont de bons exemples. »

Christiane Lambert

« Nous devons montrer ce qui se passe dans 99 % des élevages »

« D

epuis que l’association L214 a diffusé ses vidéos, les réponses législatives se sont focalisées sur un renforcement des règles dans les abattoirs, ces établissements étant ciblés. La vidéosurveillance expérimentée prochainement ne sera utile que si elle permet d’améliorer les gestes. D’autres films ont épinglé les conditions de transport des animaux. Or cette étape est périphérique à l’activité d’élevage, tout comme l’abattage. Devions-nous commu-

10

Terre-net Magazine I Mars 2017

niquer directement alors que seuls l’abattage et la consommation de viande étaient visés ? Les éleveurs sont fiers de leur métier et sont prêts à mieux expliquer leur travail et leur vie au quotidien, à faire progresser leurs pratiques, et même à débattre quand on les y invite sans les stigmatiser. Ces derniers mois, de nombreux producteurs ont posté des vidéos sur Youtube ou les réseaux sociaux pour que le grand public voie qu’ils élèvent leurs animaux dans de bonnes conditions. Évidemment, il ne s’agit pas de convaincre les 2 % d’abolitionnistes, mais bien de montrer la réalité aux 98 % restants : les citoyens qui

mangent de la viande. Les éleveurs doivent être capables de témoigner de manière très simple sur leurs façons de faire. C’est essentiel. Comme pour les abattoirs et les transporteurs. De même, les vétérinaires ont, je pense, leur rôle à jouer pour aider les producteurs à améliorer encore le bienêtre de leurs bêtes. »

Média

Éleveuse de porcs dans le Maine-et-Loire Vice-présidente de la FNSEA

© Terre-net

© Terre-net Média

«A

exemple, nous menons depuis plusieurs années un travail de concertation avec des ONG comme le WWF, la fondation Nicolas Hulot ou France Nature Environnement. Avec ces organismes, il est plus constructif de se parler que de s’invectiver par voie de presse. Il faut être capable d’échanger pour essayer de trouver des points de convergence, même s’il reste toujours des désaccords. L’objectif de cette démarche : anticiper les sujets qui pourraient être mis sur la scène médiatique, mais aussi faire évoluer la position de chacun : celle de ces organisations mais aussi la nôtre !


Points de vue

Francis Wolff

« Notre société ne supporte plus les images sur la mort »

«I

ia © Terre-net Méd

l faut remercier les associations de défense des animaux car elles contribuent à la prise de conscience du grand public : ce que nous mangeons dépend des conditions d’élevage et d’abattage des bêtes. Ceci étant dit, la cause animale est devenue une cause politique. Ce serait une grave erreur

de vouloir considérer les animaux comme les hommes, qu’ils soient domestiques, de compagnie ou sauvages. Ils doivent seulement l’être à la juste proportion de ce qu’ils représentent pour nous, ou de ce qu’ils nous donnent. Nous devons évidemment veiller à leur bien-être dans les élevages, en leur évitant les souffrances liées à la faim, la soif, le stress, la douleur et la maladie, et en leur laissant la possibilité d’exprimer les comportements normaux de leur espèce. D’une part, la population s’est fortement urbanisée au fil des décennies. Et pour la plupart des habitants des villes, les animaux ont disparu du paysage. Le seul contact qu’ils ont gardé avec eux est celui qu’ils ont avec leurs chiens et leurs chats. Ils ne

voient désormais les élevages que via les photos ou films destinés à révéler les maltraitances et les infractions à la loi. En parallèle, nos sociétés modernes ont fait de la mort un tabou, tant pour les bêtes que pour les humains. De manière générale, nous ne supportons plus les images de mort, quelles qu’elles soient. L’abattage des animaux est un sujet d’autant plus sensible qu’il est effectué à la chaîne. Dans ce contexte, c’est une très bonne chose que les éleveurs s’expriment à nouveau. Les associations de consommateurs ont aussi leur mot à dire. Elles pourraient défendre les aspects qualitatifs et dénoncer la pression des prix, facteur de risques indirect sur les pratiques d’élevage. »

SUR LE WEB

Philosophe

Voir la vidéo d’Agriskippy

Web -agri

montrant le bien-être

de ses vaches laitières sur www.terre-net.fr/mag/64bienetre

Terre-net Média : Terre-net.fr - Web-agri.fr - Terre-net-Occasions.fr I Mars 2017

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Points de vue

Tribune

Caroline Joguet, Miss agri 2017

« Défendre la féminité et le monde agricole » Miss France est agricultrice ! Le même soir que la vraie Miss France, Caroline Joguet a été élue Miss agri 2017, lors d’une élection organisée pour la quatrième année consécutive sur Facebook. L’occasion pour elle de défendre l’image des femmes en agriculture et plus largement le monde agricole qui va mal. Par Pierre Boiteau // pboiteau@terre-net-media.fr

P

T

© Caroline Joguet via Facebook

ropulsée comme l’une des représentantes du monde agricole, Caroline Joguet reste avant tout une paysanne de 25 ans qui a les pieds sur terre. En Gaec avec ses parents en Savoie, elle mène un élevage de 90 chèvres avec transformation fromagère et un troupeau de 30 vaches laitières. Élue Miss agri 2017 (appelée aussi Miss France agricole), Caroline est sous le coup d’une double surprise. Celle d’avoir été choisie d’abord, et ensuite celle de l’impact de cette élection vu la quantité de messages reçus et les nombreuses sollicitations des médias. Qui est cette jeune éleveuse, que fait-elle sur la ferme, pourquoi s’est-elle présentée, quelles valeurs veut-elle défendre ? erre-net Média (TNM) : Caroline, pourquoi vous êtes-vous présentée au concours Miss agri 2017 ?

Caroline Joguet (CJ) : Je suis ce concours depuis quelque temps et je trouve génial que les agricultrices osent dévoiler leur féminité. Je n’avais jamais osé m’inscrire. Cette année, mon stagiaire m’a convaincue de participer. Mon objectif était juste d’essayer d’être sélectionnée parmi les 20 finalistes. TNM : Pensez-vous qu’il faut changer l’image des agricultrices ? CJ : Oui, j’en suis sûre. J’ai beaucoup d’amis hors du monde agricole et ils croient qu’on reconnaît les agriculteurs dans la rue. Par exemple, ils imaginent les agricultrices avec un fichu sur la tête et un tablier. Un cliché que j’essaie de casser. TNM : Votre titre de Miss agri peut-il vous aider à y parvenir ? CJ : Certainement. J’espère pouvoir montrer que nous sommes des femmes comme les autres. Même quand on élève des animaux ou qu’on est dans les champs, on

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Terre-net Magazine I Mars 2017

Caroline Joguet, l’été dernier, emmenant ses chèvres en alpages : « En route vers notre terrain de jeu favori ! »

aime aller chez le coiffeur, se faire belles... L’image de la femme commence à évoluer en agriculture car de plus en plus sont chefs d’exploitation. Mais cela avance encore bien timidement.

présidentielle arrive, l’occasion de se faire entendre des hommes politiques, des journalistes et de l’ensemble de la société.

TNM : Les organisatrices de cette édition (les trois précédentes gagnantes) ont insisté sur le rôle de représentantes du monde agricole qu’elles ont eu à tenir. Par exemple, en répondant aux demandes des médias et en allant au Salon de l’agriculture à Paris. Et vous, qu’envisagez-vous de faire ?

CJ : Nous vivons du tourisme. L’appellation laitière AOP Beaufort nous permet de mieux valoriser notre lait grâce aux coopératives soudées autour d’un seul produit. Tout n’est pas rose cependant : les charges sont plus élevées en haute montagne. Mais pour les "agriculteurs d’en bas" (comme on les appelle chez nous), c’est une catastrophe ! Et leur prix du lait, une honte ! Je veux être leur porte-parole.

CJ : Je ne sais pas encore (NDLR : l’interview avait été réalisée le lendemain de l’élection), mais je veux défendre le monde agricole, en train de mourir. Avec les autres miss, nous profiterons du Salon de l’agriculture pour alerter les élus et le grand public. Il faut qu’ils prennent conscience que ça ne peut pas durer ainsi. L’élection

TNM : Votre région semble pourtant épargnée par la crise ?

TNM : Pouvez-vous nous parler de vous et de votre exploitation ? CJ : J’ai 25 ans et j’habite à ArêcheBeaufort, une petite station de ski. Il y a deux ans, je me suis associée en Gaec


Points de vue avec mes parents, qui ont une trentaine de vaches laitières (Adondance et Tarine, les deux races autorisées pour l’AOP Beaufort), et j’ai créé un élevage de 90 chèvres. Tout le lait est transformé en fromages au lait cru.

tribution pour le prix des produits et les valeurs humaines. Je reçois ses clients et grossistes. Beaucoup sont étrangers et cela m’ouvre sur le monde. TNM : Comment avez-vous été amenée à travailler avec Hervé Mons ?

TNM : Comment et où commercialisezvous vos fromages ?

CJ : Je l’ai rencontré aux États-Unis, où j’ai fait un stage après mon bac agricole. Passionnée depuis longtemps par le froCJ : Via la coopérative et un affineur, mage, je le considère chacun écoulant enun peu comme "mon viron la moitié de ma production. Géné- “ Nous sommes des femmes idole". Dès mon installation, il m’a fait ralement, il y a une comme les autres „ confiance et m’a aimeilleure valorisation dée, notamment quand en vente directe. Touil a fallu aménager une fromagerie aux tefois, il faut de la main-d’œuvre et être normes européennes. présent, en permanence, sur l’exploitation. Notre coop valorise très bien nos TNM : Les Américains savent-ils faire fromages, qui sont vendus dans les magadu bon fromage ? sins des stations de ski. Je travaille aussi avec Hervé Mons, un affineur auvergnat CJ : Oui, du très bon. Nous avons une vitrès connu. Un excellent circuit de dission erronée de l’agriculture américaine.

Dans le Vermont, l’état le plus rural, les structures sont petites, comme dans la zone Beaufort, avec une trentaine de vaches laitières, des étables entravées et peu de stabulations. Les éleveurs ont monté une coopérative qui ramasse le lait cru pour le transformer en fromages, avec d’immenses caves d’affinage à l’américaine ! TNM : S’installer, est-ce facile ? CJ : Ha non ! C’est un parcours du combattant qui a duré plus d’un an. Les démarches, la préparation de la CDOA en particulier, sont très lourdes. Au début du stage à l’installation, on a l’impression qu’on nous parle chinois ! Et il faut tout construire : le montage juridique, le dossier bancaire, le projet de bâtiment, le plan économique sur cinq ans... Des sommes énormes sont en jeu ! Il faut être bien entouré. J’ai la chance que mes parents soient agriculteurs. Sans eux, je n’aurais pas réussi. ●

Nelson Dance, mister agri 2017

« Je ne veux pas d’intermédiaires ! » Nelson Dance, maraîcher en Auvergne, a remporté le titre de Mister agri 2017. L’opportunité, pour lui, de mettre en avant cette production et surtout la vente directe, l’un des moyens pour s’en sortir en agriculture. Par Pierre Boiteau // pboiteau@terre-net-media.fr

Â

gé de 29 ans, Nelson Dance est installé avec ses parents Paula et John Peter sur une exploitation de 7 ha de fruits et légumes. Chacun a un rôle bien défini : le jeune agriculteur cherche à développer l’activité, en travaillant notamment avec les restaurateurs, son père s’occupe des cultures, et sa mère de la vente sur les marchés.

Pour la commercialisation, ils misent sur la vente directe. L’objectif : n’avoir aucun intermédiaire pour ne pas perdre trop de marge sur les produits. « Nous fournissons une soixantaine de restaurants, quelques supermarchés et des collectivités. Nous faisons aussi des marchés », détaille Nelson. Ses parents cultivent des légumes de saison depuis 1986. Plombier de profession, il les a rejoints il y a quatre ans, revenant ainsi à son « métier de base : le maraîchage », et a lancé un nouveau produit : des jus mélangeant pommes et légumes, pasteurisés et sans conservateurs. De nouvelles saveurs pour satisfaire les clients et trouver d’autres marchés. En bon communicant et à force de rencontrer des restaurateurs, Nelson présente régulièrement des recettes de cuisine dans une émission radio sur France Bleu Pays d’Auvergne. Le concours Mister agri, le jeune homme l’a connu par Facebook. « Une copine m’a convaincu. Au début, c’était pour rigo-

© Le Petit Bonneval

« Au début, c’était pour rigoler »

Les fruits et légumes de Nelson (à gauche sur la photo) ont conquis plusieurs restaurateurs comme Didier Gigot, chef cuisinier au restaurant Le Petit Bonneval à Pérignatlès-Sarliève (Puy-de-Dôme).

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Points de vue

Tribune

Miss et Mister agri : un jeu mais aussi un engagement Le but de ce concours est d’élire des agriculteurs, des agricultrices, des futures installé(e)s ou des salarié(e)s agricoles, qui se présentent comme ils sont, dans le cadre de leur métier. « Une animation purement amicale sur Facebook, destinée à mettre en valeur l’agriculture à travers les femmes et les hommes qui l’exercent au quotidien », expliquent Alexia Courtejoie, Émilie Marin et Laura Schmidhauser, les trois Miss agri des années précédentes, co-organisatrices de cette 4e édition et de celles qui suivront. Chaque année, les candidat(e)s fournissent une photo avec quelques lignes de présentation. Ceux ou celles qui obtiennent le plus de voix ("likes" sur Facebook) sont qualifié(e)s pour la finale : sélection des gagnant(e)s par un jury. L’idée de cette élection est née fin 2013 sur Facebook, en clin d’œil à Miss France. Lancée par la page Facebook VIP "Very important paysans", reprise par Patricia Freyssac, éleveuse de Salers dans le Cantal, puis par Fabien Renou, étudiant agricole créateur de la page Facebook "Agriculture de l’Ouest", elle est désormais menée par les anciennes miss.

© Miss et Mister agri 2017

« Être miss agricole n’est pas une chose à prendre à la légère... Certes cela reste un jeu mais derrière, il y a un engagement, des responsabilités, etc., précise Émilie, miss agri 2015. Il faut être à l’écoute de celles et ceux que l’on représente, assumer une certaine médiatisation, et en profiter pour faire passer des messages. »

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Terre-net Magazine I Mars 2017

ler, puis ça a pris de l’ampleur. » Une occasion également, pour lui, de « montrer que le maraîchage fait partie de l’agriculture ». L’événement a des retombées. Avant-même qu’il devienne Mister agri 2017, « ça a fait le buzz dans la région », sur Facebook et dans les médias. Et depuis, « ça n’arrête pas » entre les messages de félicitations et les demandes des journalistes. Nelson voit son élection comme une tribune pour faire

passer des messages : « Donner des arguments pour défendre le monde agricole, parler du maraîchage que j’aime beaucoup, sensibiliser les politiques en cette période électorale. » Et surtout pour dire « qu’on peut s’en sortir ». Par exemple, « en vente directe, sans intermédiaires ». C’est dans cet esprit qu’il accompagnera les Miss agri au Salon de l’agriculture. ●

Sur les réseaux sociaux

Les lauréats de Miss et Mister agri 2017 Elles (et ils) ont été élu(e)s sur Facebook pour la quatrième édition de ce concours. Voici, en photo, Miss agri et ses dauphines, Mister agri et ses dauphins, catégorie adulte et junior. Les records sont encore battus cette année : les 446 candidates et candidats ont reçu un total cumulé de près de 75 000 likes(1) ! Par Pierre Boiteau // pboiteau@terre-net-media.fr

(1) Nombre de votes obtenus par les candidats sur Facebook

Caroline Joguet, Miss agri 2017 (son interview p. 12).

Nelson Dance, Mister agri 2017 (son témoignage p. 13).

Marina Estrade, première dauphine de Miss agri 2017 : « J’ai 20 ans et je suis en cours d’installation en race allaitante limousine sur l'exploitation de mon oncle en Corrèze. »

Inès Garrier, deuxième dauphine de Miss agri 2017 : « Je viens du Puy-de-Dôme et j’ai 18 ans. Fille d’éleveur laitier, je suis actuellement en première année de BTS Acse. »


Sophie Berly, troisième dauphine de Miss agri 2017 et prix d’honneur pour ses actions de communication avec les médias : « J’ai 31 ans et je suis fille d’agriculteur. Je rêve de m’installer. »

Louise Magne, quatrième dauphine de Miss agri 2017. Âgée de 20 ans, elle projette de s’associer en Gaec avec sa tante en Corrèze. « Nous produisons des veaux de lait sous la mère "tradition". »

Fabien, premier dauphin de Mister agri 2017 : « J’ai 23 ans et je suis salarié agricole en Basse-Normandie, dans un élevage laitier de 50 Prim’holsteins avec un atelier bœufs et des céréales. »

Marc Cruz Mermy, deuxième dauphin de Mister agri 2017 : « J’ai 19 ans et je suis de Haute-Savoie. J’ai passé un bac pro agricole et je suis actuellement en BTS produits laitiers pour devenir agriculteur. »

Arthur Nadeau, troisième dauphin de Mister agri 2017 : « J’habite en Gironde et j’ai 19 ans. Je suis en train de monter un projet de maraîchage avec un atelier de poules pondeuses bio. »

Baptiste Soulat, quatrième dauphin de Mister agri 2017 : « J’ai 19 ans et je vis en Haute-Vienne. En 2e année de BTS Acse et fils d’exploitant, je souhaite reprendre la ferme familiale. »

Louise Berchet, Miss agri junior 2017 : « J’ai 17 ans et je viens de Haute-Savoie. Je suis fille d'éleveur laitier et future éleveuse. »

Clara Lasternas, première dauphine de Miss agri junior 2017 : « Je vis en Dordogne, j’ai 17 ans et je suis en 1ère STAV production animale. »

Léa Boudouard, deuxième dauphine de Miss agri junior 2017 : « J’ai 15 ans et j’habite dans les HautesAlpes. J’aimerais beaucoup être agricultrice. »

Tom Estampe, Mister agri junior 2017: « Je suis haut-savoyard et j’ai 13 ans. J’aimerais m’installer même si je ne suis pas du milieu agricole. »

Clément Vlaminck, premier dauphin de Mister agri junior 2017 : « J’ai 17 ans et je prépare un bac STAV dans le Pas-de-Calais. »

Cyprien Petit, deuxième dauphin de Mister agri junior 2017 : « Fils d’éleveur et rêvant de le devenir, je suis élève en 1ère CGEA SDE en Haute-Saône. »

© Miss et Mister agri 2017

Points de vue

Performance Table d’épandage TCEI

Terre-net Média : Terre-net.fr - Web-agri.fr - Terre-net-Occasions.fr I Mars 2017

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Points de vue

Champ planet’terre

Affouragement hivernal des bovins

Les Canadiens misent sur le pâturage en andain pour faire des économies Les chercheurs canadiens de l’Alberta expérimentent une technique d’affouragement hivernal des bovins viande très économe en temps et en gasoil : le pâturage en andain de cultures fauchées à l’automne. D’autres éleveurs nord-américains pratiquent le bale grazing : les animaux ont accès aux rounds de foin et d’enrubannage directement au champ. Par Robin Vergonjeanne // rvergonjeanne@terre-net-media.fr

« L

e pâturage en andain revient en quelque sorte à servir, à l’extérieur, des repas congelés aux bovins. Manger dehors l’hiver ne les dérange pas », constate le docteur Vern Baron, qui travaille sur les méthodes d’affouragement simplifiées au Centre de recherche et de développement d’agriculture et agroalimentaire de Lacombe au Canada.

Une fois fauchées, les céréales restent au sol et les bovins peuvent les manger pendant tout l’hiver.

quotidiennement en foin ou en ensilage. Des modes de conservation exigeants en main-d’œuvre et coûteux. « Les bovins creusent dans la neige sans difficulté pour atteindre les aliments congelés qui s’y trouvent. Ces derniers répondent à leurs besoins nutritionnels et permettent aux agriculteurs d’économiser du temps et de l’argent », fait remarquer le chercheur. En prime, les animaux fertilisent le sol en broutant et répartissent mieux leurs déjections dans les champs que lorsqu’ils sont affouragés à un endroit fixe.

© Agriculture Canada

Les céréales fourragères, comme l’orge ou le triticale, sont semées au printemps et coupées à maturité à l’automne. Une fois fauchées, elles restent au sol et les bovins peuvent les manger pendant tout l’hiver, de novembre à mars. Le maïs fourrage, lui, peut être soit consommé sur pied, soit broyé lorsqu’il est encore vert et laissé en andain sur la parcelle, avant d'être brouté en pâturage rationné. Au Canada, l’hiver succède rapidement à l’automne. La neige et les températures négatives permettent de congeler le fourrage, qui se conserve bien sous cette forme. En Amérique du Nord, les vaches allaitantes et les bovins en croissance passent habituellement l’hiver en plein air intégral, sous la neige, et sont en général affouragés

© Agriculture Canada

Creuser dans la neige

Les céréales fourragères, comme l’orge ou encore le triticale, sont semées au printemps et coupées à maturité à l’automne.

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Terre-net Magazine I Mars 2017

Les Canadiens poursuivent leurs recherches sur le coût, le rendement et la valeur nutritive des fourrages qui donneront les meilleurs résultats pour le pâturage

en andain. Ils essaient de mettre au point de nouvelles espèces fourragères alliant de bons rendements, une période de croissance courte et une teneur en protéines plus importante. « En améliorant le rendement, nous réduisons de moitié la surface exploitée par rapport aux méthodes courantes. Les producteurs peuvent alors utiliser la terre pour d’autres cultures. »

Économiser des millions de dollars Les chercheurs misent beaucoup sur cette technique économe, qui aurait déjà conquis plus d’un tiers des exploitants de la région. « Sur le plan économique, l’industrie du bœuf pourrait gagner des millions de dollars chaque année grâce au pâturage en andain. Il s’agit d’une nouvelle pratique très efficace que les éleveurs peuvent facilement tester », résume Vern Baron. Pour faire encore des économies, on pourrait même ne plus faucher les céréales. Une étude, réalisée par Legesse et al. du Centre de recherche d’agriculture et agroalimen-


En général, dans l'ouest du Canada, les éleveurs préfèrent le bale grazing à l’utilisation de râteliers.

© Alberta agriculture

taire de Brandon au Canada, a permis de comparer sur cinq ans différents systèmes d’alimentation de vaches allaitantes vêlant au printemps, avec : • pâturage de fourrages vivaces stockés (avoine, millet japonais, triticale en andain, ou maïs sur pied ou en balle) ; • pâturage d’espèces annuelles en andain ; • parc d’hivernage avec foin ; • parc d’hivernage avec un mélange d’ensilage d’orge et de paille d’avoine ; • parc d’hivernage avec un mélange d’orge roulé et de paille d’avoine.

progressivement les bovins à brouter les Ces travaux concluent que la productivirounds (au fil électrique ou en découpant té globale du troupeau est similaire si les le film d’enrubannage), tels quels gévaches sont gardées en parc d’élevage dunéralement ou déroulés au champ. Ces rant l’hiver ou si elles pâturent plus longballes peuvent être temps. Les poids des disposées en ligne veaux au sevrage sont “ Le fourrage congelé (toujours sur la face semblables, comme l’intervalle entre les se conserve très bien „ cylindrique pour empêcher l’humidité de vêlages et les pourpénétrer à l’intérieur) centages de naissances et consommées les unes après les autres. totales et assistées. Bien que le poids des Il suffit de fixer un fil électrique sur la vaches laissées l’hiver en pâture soit lébotte. Quelques agriculteurs ont adopté gèrement inférieur au vêlage à celui des le bale processing : ils hachent les balles autres, ni leur rendement ni celui de leurs de fourrage à l’aide d’une pailleuse et les veaux n’en pâtissent. Autre observation : distribuent en ligne directement au sol. le nombre de réformes diminue et le taux L’inconvénient cependant : il faut allumer de survie des veaux augmente au sevrage. le tracteur plusieurs fois par semaine. ● Plutôt que d’utiliser des râteliers, les producteurs de l’ouest canadien pratiquent souvent en hiver le bale grazing, c’est-àWeb -agri Le pâturage en andain dire le pâturage de balles rondes : avant et le bale grazing, en vidéo, les premières neiges, les bottes de foin ou sur www.terre-net.fr/mag/64andain d’enrubannage sont dispersées dans les Le pâturage hivernal des bovins en France prairies ou les cultures. sur www.terre-net.fr/mag/64paturage À partir de janvier, l’éleveur autorise SUR LE WEB

© Cattlestarter

Points de vue

Avec la technique du bale grazing, les balles sont disposées en ligne et consommées l’une après l’autre.

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: Patrick Della -Chiara Terre-net MédiaContact : Terre-net.fr - Web-agri.fr Terre-net-Occasions.fr I Mars 2017

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Tél. : 07 85 62 84 85 - pdellachiara@moteurope.fr www.moteurope.fr


Stratégies

En avant marge

Biocarburants

Le "Paquet énergie propre" européen menace la culture du colza Le "Paquet énergie propre" de la Commission européenne inquiète fortement les agriculteurs. Selon la Fédération française des producteurs d’oléagineux et de protéagineux (Fop), réduire le taux d’incorporation de biocarburants de première génération dans les carburants de 7 à 3,8 % à l’horizon 2030 ébranlera toute la filière, à commencer par l’équilibre économique et agronomique des exploitations. Par Arnaud Carpon // acarpon@terre-net-media.fr

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Ne pas voir que l’aspect environnemental

SUR LE WEB

Selon le syndicat, « une absence d’incorporation obligatoire de biocarburants pourrait La révision de la politique européenne en matière de biocarburants pourrait faire baisser le prix du colza. réduire la sole nationale de colza de 30 %, soit 500 000 ha ». Certes, la réduction du biodiesel. Loin devant l’huile de palme, taux en s’appuyant sur les études de plutaux d’incorporation de 7 % à 3,8 % n’enimportée pour satisfaire un quart de la desieurs ONG. Lesquelles dénoncent les gendrerait pas une telle chute des surfaces. mande des fabricants européens. effets négatifs des biocarburants sur la En revanche, la décision européenne inproduction alimentaire et surtout sur la fluencerait à la baisse le prix des huiles déforestation en Asie. Impact supérieur de colza. La culture serait alors moins « Sur ce sujet, il ne faut pas voir que l’asen France rentable pour les producteurs. « Le marpect environnemental, s’offusque Sébastien ché de l’huile de colWindsor, exploitant en Le biodiesel offre ainsi un débouché à za est assez équilibré, Seine-Maritime et vice6 Mt de colza. « Le marché européen ne constate Arnaud Rous- “ Le biodiesel, un débouché président de la fédépourra en absorber qu’une part minime. Ce seau, nouveau présipour 6 Mt de l’oléagineux „ ration. Bruxelles veut volume ne serait d’ailleurs pas utilisable dent de la Fop et pronous faire payer la défoen alimentation humaine. » La consommaducteur en Seine-etrestation en Malaisie ! » tion européenne d’huile est assez stable, Marne. Si, à partir de 2020, il faut trouver L’impact du "Paquet énergie propre" est aux alentours de 11 Mt dont 3 Mt de colza. un autre débouché, ce sera avec un prix plus important en France qu’ailleurs. Quid de l’export hors d’Europe ? Le Camondial moindre et des coûts logistiques Dans notre pays, la filière oléagineuse nada, grand producteur de canola, fournit bien supérieurs encore. » 85 % des importations chinoises et japos’est développée grâce aux politiques eunaises de graines, et 55 % de celles d’huile. ropéennes en faveur des biocarburants. Par ailleurs, le prix mondial pourrait lui Sur ce marché bien établi, « le potentiel « Il y aura un vrai problème de débouché aussi baisser de 30 % selon l’organisme d’exportation de l’huile européenne vers pour les agriculteurs. Un paradoxe vu les pour atteindre 240 €/t environ, « alors l’Asie s’avère très faible ». ● intérêts agronomiques du colza, en partiqu’avec les coûts de production de cette culier pour diversifier les assolements et année, le prix de la graine commencerait Lire aussi "un coup allonger les rotations. » Aujourd’hui, suite à être rémunérateur à partir de 335 €/t », de poignard selon les à l’impulsion donnée aux biocarburants de explique-t-on à la Fop. agriculteurs européens" première génération, la filière couvre 53 % De son côté, la Commission européenne sur www.terre-net.fr/mag/64colza brandit des arguments environnemendes besoins en huile pour la fabrication de 18

Terre-net Magazine I Mars 2017

© Terre-net Média

n novembre 2016, la Commission européenne adoptait le "Paquet énergie propre", prévoyant notamment, entre 2020 et 2030, une diminution progressive de 7 à 3,8 % du taux d’incorporation de biocarburants de première génération dans les carburants. « Un véritable coup de massue pour les agriculteurs français », s’est indignée une nouvelle fois la Fédération française des producteurs d’oléagineux et de protéagineux (Fop).


Stratégies

Huiles et protéines végétales

Quatre scénarios à l’horizon 2030 L’étude Prospective huiles et protéines végétales 2030 de Terres Inovia propose quatre scénarios pour la filière d’ici quinze ans. Par Marine Ottevaere // redaction@terre-net.fr

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ix-huit experts issus de plusieurs entreprises, organisations interprofessionnelles et instituts de recherche et de développement se sont réunis, à quatorze reprises, afin d’élaborer une vision prospective pour le secteur des huiles et protéines végétales. Quatre scénarios émergent de cette réflexion. Allant d’une désorganisation totale, à une vraie collaboration internationale, ils envisagent pour 2030 des situations très diverses avec des impacts variés sur le secteur.

STAND B14 HALL 6

Un premier scénario, intitulé "vers le chaos", prévoit une crise économique et politique mondiale et des bouleversements liés au changement climatique. D’où de fortes tensions alimentaires et des inégalités croissantes entre les populations. Les

protéines animales, très chères, seraient remplacées en alimentation humaine par celles d’origine végétale. Le deuxième scénario, "la raison des blocs", laisse une grande place aux politiques régionales et au bilatéralisme. La demande en huiles et protéines végétales est dynamique et diversifiée avec le développement des énergies renouvelables, la consommation accrue de protéines animales dans les pays émergents et l’essor en Europe du végétalisme et des aliments sans OGM. Quant au troisième scénario ("confiance"), il décrit un monde avec une faible croissance démographique et dans lequel les nations coopèrent pour lutter contre le réchauffement climatique. La chimie des huiles et les biocarburants progressent. Le quatrième scénario enfin, de "rupture clima-

tique", promet des mesures d’économie et une coopération forcée entre états en raison des contraintes climatiques et environnementales. La consommation de protéines animales stagnerait, voire diminuerait dans certaines régions, et celle de protéines végétales serait privilégiée en Europe. Quel que soit ce vers quoi on se dirige, le changement climatique aura des conséquences déterminantes sur les productions agricoles. Par ailleurs, l’émergence de tensions au niveau des protéines est une quasicertitude. Si l’importance des protéines végétales et la valorisation économique des huiles varient en fonction des scénarios, le bilan protéique de l’Europe, aujourd’hui très déficitaire, pourrait s’équilibrer à l’horizon 2030. ●

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Stratégies

Performance productions animales

Robot de traite

Objectif un million de litres avec le MR-D1 double box de BouMatic En Alsace, la famille Debes a confié, depuis un an, la traite de ses 85 Prim’holsteins au robot MR-D1 de BouMatic, qui a la particularité de traire par l’arrière deux vaches simultanément. Par Robin Vergonjeanne // rvergonjeanne@terre-net-media.fr

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Le seul robot qui trait par l’arrière Le troupeau dispose d’un bon potentiel génétique et les éleveurs visent une production de 42 l/VL/j. Certaines bêtes sont même à plus de 60 l ! Pour le moment, le robot BouMatic est loin d’être à saturation avec 80 animaux dans une étable de 80 logettes, qu’il faudra agrandir de 20 places si les producteurs obtiennent l’augmentation de référence laitière souhaitée.

© terre-net media

vant j’avoue, les vaches ne m’intéressaient pas trop, c’était le domaine de mes parents. Mais depuis que le robot est arrivé, je les connais toutes ! », s'amuse Marc Debes. À 29 ans, ce jeune agriculteur a rejoint Robert et Michel Debes sur l’exploitation familiale de Jetterswiller dans le Bas-Rhin. Grâce à un lait jusqu’ici correctement rémunéré par la coopérative Alsace Lait, l’EARL du Calvaire entend maximiser les capacités du nouveau robot de traite MR-D1 double box pour produire plus d’un million de litres par an. « Notre objectif à terme est de saturer l’installation avec le minimum de femelles traites, soit environ 95 à 12 500 l de moyenne », projette Marc Debes.

« L’objectif : saturer l’installation avec le minimum de vaches, soit environ 95 à 12 500 l », notent Marc et son père.

sont celles qu’on ne voit pas, fait remarquer Marc. Chaque jour, nous allons chercher dans le bâtiment entre deux et cinq bêtes en retard à la traite. Toutefois, je préfère vendre celles qui ne vont pas seules au robot pendant plus d’un mois. »

Les animaux sont traits 2,5 à 3 fois par jour selon leur productivité individuelle. Ils passent indifféremment dans les boxes gauches et droits et la fréquentation se réLes Prim’holsteins de l’EARL du Calvaire partit uniformément entre le jour et la nuit. sont conduites en un seul lot, sans pâtuLa radio est constamrage. Elles ont librement ment allumée et, pour les accès au robot, des deux “ Plus rentable traites nocturnes, un spot côtés. Ainsi, les domià Led éclaire la zone. En nantes ne jouent pas les qu’un tracteur „ complément du robot, les gardes-barrières à l’enéleveurs ont installé deux grands brasseurs trée de la stalle, empêchant les autres de d’air de marque APM ainsi qu’un robot pénétrer à l’intérieur. pousse-fourrage Moov, de l’entreprise hol« Nous dressons les primipares pour landaise Joz. Ils ont recouvert de béton la qu’elles entrent à droite et à gauche. Elles fosse de l’ancienne salle de traite afin de la s’habituent généralement en deux ou trois transformer en box de vêlage. jours mais parfois, il leur faut une semaine. Avec un bras de branchement pour deux Cela dépend beaucoup de leur caractère. vaches, le MR-D1 s’adresse au gros marEn traite robotisée, les meilleures vaches 20

Terre-net Magazine I Mars 2017

ché des élevages de 70 à 100 laitières. Selon le constructeur, qui annonce un prix aux alentours de 185 000 €, une centaine de fermes françaises sont déjà équipées de ce robot de traite par l’arrière (TPA), le seul disponible actuellement. L’unique bras robotisé branche les gobelets laveurs et trayeurs, puis effectue le trempage des trayons, toujours en passant entre les deux pattes arrière. « Avant d’acheter le robot, nous avions conservé beaucoup de vaches pour faire du tri si nécessaire. Finalement, nous n’en avons réformé qu’une seule, car deux de ses trayons se touchaient. »

Mamelle stimulée Fabriqué en Hollande, l’équipement comporte un bras articulé hydrauliquement, suspendu sur un pont roulant qui se déplace d’une vache à l’autre. Un seul gobelet, placé entre les deux stalles, prépare et stimule la mamelle : il lave le trayon à l’eau froide, et une fois celle-ci aspirée, tire les pre-


L’accès est libre des deux côtés. Ainsi, les femelles dominantes n’empêchent pas les autres d’entrer.

miers jets de lait. Ensuite, le bras branche les quatre gobelets trayeurs un à un. La traite s’effectue quartier par quartier, avec mesure de la conductivité du lait (un indicateur de la présence de cellules somatiques) et colorimétrie (détection de traces de sang). Par ailleurs, en cas de besoin, il est possible de brancher les gobelets manuellement. Prochainement, le fabricant devrait proposer un dispositif de double accrochage par paire pour gagner 30 secondes à une minute par vache. La TPA facilite l’installation du bloc traite au-dessus d’une fosse. L’idéal pour être à hauteur lorsqu’il faut intervenir sur la mamelle. Cela évite de s’accroupir ou de prendre des coups de patte. Question entretien, rien à signaler. « Nous n’avons pas encore rencontré de pannes gênantes, mis

à part quelques coupures de courant dues à l’orage, précise Marc Debes. Mais mieux on connaît la machine, moins on a de problèmes. Il ne faut pas avoir peur de l’ouvrir et d’y mettre les mains. Nous faisons la maintenance trois fois par an avec notre installateur Agri-Service, qui peut aussi intervenir à distance. De même, nous avons gardé le contrôle laitier et l’étalonnage du robot via Opti’traite. »

Il y a deux ans, nous envisagions de renouveler notre tracteur de tête. Mais lorsqu’on compare le nombre d’heures passées et la rentabilité d’un modèle neuf par rapport à un robot de traite… le choix a été vite fait ! Après, peu importe la marque, ce qui compte c’est que le système soit cohérent et bien calé. Chez nous, pour rentabiliser l’investissement, il faut au moins 80 femelles hautes productrices. »

« Je privilégie le smartphone »

Si le robot double stalle peut supporter jusqu’à 100 bêtes, la famille Debes prévoit plutôt de limiter le nombre de laitières (90 à 95) en visant le maximum de lait par vache pour dépasser le million de litres par an. Il paraîtrait même que la plus productive des fermes possédant un MR-D1 produit plus de 1,3 million de litres chaque année. ●

Les producteurs utilisent le logiciel de gestion de troupeau Herd Metrix de BouMatic, relié à l’EDE pour les notifications d’animaux. « Je regarde l’ordinateur une fois par jour, c’est suffisant. Je privilégie le smartphone, très pratique pour savoir quelles vaches sont restées dans la stabulation. » Le robot a bien entendu apporté davantage de souplesse dans l’organisation du travail de l’exploitation qui compte 170 ha et autant de bovins. « La question d’investir dans un robot s’est surtout posée quand mes parents ont commencé à souffrir de troubles musculo-squelettiques (TMS).

SUR LE WEB

© terre-net media

Stratégies

Le robot de traite MR-D1 de BouMatic, en fonctionnement, sur www.terre-net.fr/mag/64robot

Web -agri

Terre-net lance L’APPLI MÉTÉO 2017

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Stratégies

Incontournables

Un insecticide naturel contre les ravageurs du sol

Oligovet Flash corrige rapidement les carences

© Vé

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Vétalis Technologies vient d’obtenir un brevet pour Oligovet Flash, un bolus multi-oligoéléments (Cu, Se, Mn, I, Co) qui fait remonter significativement les valeurs plasmatiques au bout de 21 jours (x 4 en cobalt, x 3 en sélénium, etc.), sur des animaux en carence avérée. Le délitement dans le rumen dure 28 jours. Ce produit contient de la sélométhionine, une forme organique de sélénium assimilable dans l’intestin grâce à une protéine transporteuse. Son action rapide permet aussi de l’utiliser avant une période critique : reproduction, lactation, vêlage…

Dow AgroSciences présente DAS 051, un insecticide à base de spinosad efficace contre les taupins. D’origine naturelle et utilisable en agriculture biologique, c’est une alternative aux néonicotinoïdes, actuellement sur la sellette en France, pour lutter contre les ravageurs du sol. Cette contrainte pesant uniquement au niveau national, Dow a développé sa solution sur ce même périmètre en se rapprochant de SBM. Spécialiste français de la formulation et du conditionnement des produits de protection des plantes, l’entreprise est connue en agriculture pour le Belem 0.8 MG, microgranulé insecticide dont Dow assure la distribution exclusive, et pour son diffuseur queue de carpe DXP.

Des granulés pour gérer le risque parasitaire en élevage

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La solution nutritionnelle de Neolait, Neolysa Univers, cible le paramphistome, un ver plat qui prolifère parfois dans le rumen des bovins. Ces granulés appétents réduisent l’excrétion d’œufs de ce parasite dans les fèces. Utilisables en agriculture bio, ils peuvent être distribués, à raison de 500 g par adulte pendant deux jours, au cours des huit semaines suivant la rentrée en bâtiment ou durant la lactation.

Grâce à la formulation identique de DAS 051, il sera possible d'utiliser les équipements déjà installés sur 40 000 semoirs. L’homologation a été demandée pour le maïs et la pomme de terre, la première étant attendue pour la fin d’année et la seconde pour début 2018. En tournesol en revanche, celleci devrait arriver plus tard. Les deux partenaires vantent la persistance d’action de leur matière active, à défaut d’un effet choc, avec un niveau d’efficacité identique aux références du marché en maïs, et comparable voire supérieur en pomme de terre. Autre atout : le caractère naturel de cette substance.

Double ii : deux SDHI dans un seul produit

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Bayer lance pour ce printemps ses solutions fongicides Double ii, sous cinq marques : Kardix, Keynote, Macfare, Veldig et Yoneero. « Elles combinent trois molécules très efficaces pour protéger les céréales : le prothioconazole, qui fait ses preuves depuis 2007, et deux SDHI, le bixafen et le fluopyram. » Ce dernier encadre l’activité de la triazole dès les premiers jours, un gage de souplesse pour l’utilisateur. Au contraire, la systémie lente du bixafen assure la persistance d’action. En plus de prévenir les résistances, cette association se révèle polyvalente contre de nombreuses maladies des céréales et renforce l’efficacité sur celles du feuillage, notamment la septoriose. La firme recommande une application préventive à la dose d’1 l/ha.

GoActiv d’Arysta LifeScience vient d’être homologué en tant "qu’additif agronomique à base de filtrat d’algues de type stimulateur de croissance et/ou de développement des plantes". Cette autorisation s’applique par extension à l’ensemble des produits contenant du GoActiv, soit toute la gamme Physio Activateur de Goëmar qu’Arysta LifeScience France met en marché : par exemple, pour les grandes cultures, Appetizer, Multoléo SP, Forthial, Multisuc, Multipro, Tonilin, Maïster, Exponan... Selon le groupe phytopharmaceutique, cet additif « améliore la valorisation des engrais et la qualité des récoltes, déplafonne les potentiels de rendement et réduit l’impact du climat ». Par ailleurs, GoActiv est dispensé de classement et bénéficie du système SC-Trace (traçabilité phytosanitaire et semences). 22

Terre-net Magazine I Mars 2017

© Terre-net Média

Biostimulants Homologation de GoActiv d’Arysta LifeScience comme additif agronomique


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Stratégies

Performance productions végétales

Conservation des sols

Marc Bouquet apprend à observer et adopte progressivement les TCS Face au risque d’érosion de ses sols, Marc Bouquet, agriculteur dans le Pays de Caux, essaie et applique certaines méthodes d’agriculture de conservation. La quasi-totalité de son système est aujourd’hui en semis direct, excepté la betterave et le lin. Il économise ainsi du carburant et des intrants, tout en préservant les rendements. Par Fanny Collard // redaction@terre-net.fr

M

arc Bouquet exploite des terres de limon profond dans le Pays de Caux, en Seine-Maritime, depuis 1992. « Dans ces sols sensibles à l’érosion, des ravines se formaient en sortie d’hiver, et sur la hauteur travaillée, la terre s’en allait. Les sols, déstructurés, se fissuraient. Charrié par l’eau, le meilleur de notre terre se retrouvait dans la mer. Le taux de matière organique n’était que de 1,5 à 1,6 », se souvient l’agriculteur.

Des couverts au semis direct © Terre-net Média

Son exploitation, située à Biville-laBaignarde, couvre 128 ha cultivés en blé (40 ha), colza (15 ha), betterave sucrière (5 ha), escourgeon (18 ha), orge de printemps (7 ha), lin (21 ha) et protéagineux (20 ha). En août 2015, Marc a semé, avec son semoir à dents, un mélange colza/luzerne dans des pailles d’escourgeon.

En 2002, Marc teste des techniques de travail du sol simplifiées pour limiter ses interventions. Il opte pour un système alliant combiné de semis/ameublisseur et déchaumage superficiel, en continuant à labourer quelques parcelles. « Je voyais mon sol changer de couleur. J’enfouissais la matière organique et il se refermait. J’ai appris à observer : c’est la clé de voûte des TCS », explique-t-il. En 2005, il arrête définitivement le labour et vend sa charrue. Puis, il troque l’ameublisseur contre un markstig, qui travaille le sol sur 3 à 5 cm seulement. Marc implante ses premières intercultures en 2011. Un mélange de vesce, avoine, féverole, phacélie et moutarde qu’il sème à la volée et recouvre d’un passage de déchaumeur. « L’automne 2011 a été très doux et le couvert s’est bien développé. Quand il est monté très haut en hiver, j’ai constaté qu’aux pieds le sol était propre, tandis que dans les passages de roues de traitement, il y avait plein de mauvaises herbes. J’ai vu des trous de vers de terre, 24

Terre-net Magazine I Mars 2017

le tissu racinaire était très dense. Les diffémême année, j’ai semé sur couvert broyé, rents ports, pivotants ou fasciculés, mainen SD à 2 500 graines/m² et en TCS à tenaient la structure du sol », précise Marc. 2 100 graines/m². J’ai obtenu 1 500 pieds Pour aller plus loin, le producteur passe levés dans le premier cas contre 1 700 au semis direct. En dans le second. Le lin 2012, il investit dans a grandi plus vite et a “ Mes parcelles un semoir à disques un peu versé en SD. En sont plus propres „ avec deux trémies et TCS, il a poussé plus une cuve pour la ferlentement et plus haut, tilisation localisée. Deux ans plus tard, il mais n’a pas versé, et son poids de paille achète un semoir à dents d’occasion, qui au teillage était supérieur. Par contre, le lui permet d’écarter plus efficacement les poids de filasse par hectare était équivalent pailles des précédents. Pour commencer, avec les deux techniques. Mon but désoril sème de la féverole dans le couvert non mais est de maîtriser le semis direct pour broyé. Résultat : le rendement, de 60 q/ha, avoir moins de pertes à la levée. » est dans la moyenne de la ferme. Mais pour la très petite graine de lin, c’est une autre histoire. « Je me suis tout de suite demandé si la technique marcherait avec une semence aussi délicate. J’ai alors fait des tests pour comparer les techniques culturales simplifiées (TCS) et le semis direct (SD). La

Des pratiques à adapter aux graines délicates Aujourd’hui, l’ensemble du système de Marc est en semis direct, sauf le lin et la betterave qui restent en TCS. Au menu : pour le lin, un outil "maison" de type com-


Stratégies

Bilan : le taux de matière organique moyen des sols de l’exploitation est aujourd’hui compris entre 2,2 et 2,4. Et les rendements sont presque les mêmes qu’en conventionnel. Lorsque le producteur

livre le lin à sa coopérative, il se situe souvent dans le quart supérieur du groupe. En 2015, ses rendements en blé et escourgeon ont été respectivement de 107 et 105 q/ha. L’exploitant économise aussi du carburant. « Alors que mon triptyque labour/combiné de semis/chisel représentait 35 l/ha, j’ai ramené ma consommation à 20 l/ha en TCS et à 7 l/ha en SD. » Sans oublier les économies d’intrants grâce au bas volume et à la fertilisation localisée. ●

© Terre-net Média

pil composé de trois bêches roulantes, un markstig à 5 cm et une herse rotative combinée au semoir. Et pour la betterave, la même chose mais avec deux passages de markstig à 24 h d’intervalle, un de herse

© Marc Bouquet

L’agriculteur a fabriqué un outil "maison" de type Compil, qui mulche la surface du sol.

rotative et un dernier avec le semoir monograine emprunté à la Cuma. Toujours à la recherche d’alternatives, l’agriculteur a, en 2015, semé son colza dans un couvert de luzerne. Côté produits phytosanitaires, il traite en bas volume à 50 l/ha. « En SD, j’ai beaucoup moins de graines d’adventices prêtes à germer. Les insectes, qui se nourrissent des semences au sol, ne sont pas détruits. Mes parcelles ont donc tendance à être plus propres qu’avant. »

Sol en Caux : les producteurs s’impliquent dans un projet Casdar Cette année, le colza a été semé en association avec une luzerne, très tôt, au 10 août, pour que le couvert se développe bien.

SUR LE WEB

Marc Bouquet fait partie du collectif Sol en Caux, une association d’agriculteurs souhaitant réduire l’impact de leurs pratiques sur les sols sensibles à l’érosion. Créé en 2013, le groupe s’est engagé auprès du CerFrance Normandie Maine, en partenariat avec, entre autres, Terre de lin, Germicopa, Cap Seine et des collectivités territoriales, sur un projet Casdar financé à hauteur de 100 000 € sur trois ans. Dans ce cadre, ils ont mis en place des essais en TCS et semis direct sur pomme de terre, betterave et lin dans plusieurs exploitations membres et diffusent régulièrement les résultats lors de journées portes ouvertes. L'association est désormais labellisée GIEE.

D’autres infos sur l’agriculture de conservation et les TCS sur www.terre-net.fr/mag/64tcs

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Machinisme

Pleins phares

Semis direct

« Même en betteraves, ça marche ! » François Peaucellier, exploitant agricole dans l’Oise, a testé le semis direct de betteraves sous couvert. Par Sébastien Duquef // sduquef@terre-net-media.fr

L

© Terre-net Média

a ferme de François Peaucellier, dans l’Oise, regroupe deux sites dont un de 70 ha à Herchies, au nord de Beauvais. Cette année, sur 24 ha de betteraves, l’entreprise de travaux agricoles a semé 20 ha avec un semoir conventionnel Planter Kuhn et 4 ha avec le nouveau Väderstad Tempo R. Et sans travail du sol ! Bien que la technique paraisse périlleuse en betteraves, le résultat parle de lui-même. Il faut dire que François ne se lance pas dans cette expérience par hasard. Il est président de l’Apad de Picardie (Association pour la promotion d’une agriculture durable), qui vise à promouvoir l’agriculture de conservation des sols auprès des agriculteurs et de leurs techniciens.

« Le Tempo R, l’outil idéal »

Quelques semaines après le semis, la qualité de levée est aussi bonne pour les betteraves semées en direct que pour celles implantées via des techniques traditionnelles.

Lors d’un tour de plaine avec des collègues, quelques semaines à peine après le semis, l’agriculteur est satisfait de ce qu’il observe. « J’ai déchaumé à l’automne avec un outil à disques. Au printemps, je suis repassé pour aérer, réchauffer et affiner la terre. Ensuite, l’entrepreneur a pris le relais avec un semoir Planter Kuhn », détaille le jeune producteur.

L’autre parcelle, celle de 4 ha, a été conduite différemment. À l’automne, François a semé un couvert végétal (un mélange de trèfle d’Alexandrie et de moutarde) avec son Semeato, qu’il a détruit chimiquement au printemps, sans toucher au sol. Le 21 mars, pour les betteraves, il a utilisé le 26

Terre-net Magazine I Mars 2017

Finalement, les betteraves lèveront sans difficultés. Mais attention aux limaces ! Dans l’Oise, les pluies d’avril ont favorisé leur apparition. Et les jeunes betteraves sont très appétentes. « Il faut être vigilant. Le mieux est d’épandre l’antilimace tout de suite après le semis. La suppression du couvert affame ces rava-

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Le poids des éléments facilite leur pénétration, même dans les sols durs.

geurs, qui se jettent sur les betteraves dès Väderstad Tempo R. « L’outil idéal pour la levée », prévient l’agriculteur. semer en direct ! À 10 km/h, il ne m’a pas fallu longtemps », s’exclame-t-il. « La force de pénétration des socs permet Attention aux limaces de travailler dans des conditions difficiles. Le réglage est simple, il suffit de lever le Mi-mai, les betteraves sont aussi dévesemoir pour modifier la pression des éléloppées dans chacune des parcelles. Pour ments. J’agis sur le ressort, je repose et François, le test est concluant. « Mon oble tour est joué », explique le betteravier. jectif : semer en direct Après le passage du sur 100 % de l’exploisemoir, il constate que “ Objectif : tation. C’est d’ailleurs là où il y avait du raypour cette raison que 100 % de l’exploitation „ grass, la terre ne s’est j’ai acheté le Tempo R. pas bien refermée. « Le La qualité du semis et sol était trop compact et les racines trop des levées confirme que cette technique nombreuses. Heureusement, la pluie a termarche, même en betteraves ! » ● miné le travail du semoir. »

L’Apad organise des tours de plaine pour que les producteurs partagent leur expérience sur l’agriculture de conservation et les TCS.


Machinisme

Techniques culturales simplifiées

Christian Fourdraine passe au semoir hybride Également producteur dans l’Oise, Christian Fourdraine travaille en techniques culturales simplifiées avec un semoir Claydon.

C

hristian Fourdraine, agriculteur à Allonne dans l’Oise, a laissé progressivement de côté ses itinéraires classiques avec labour pour les techniques culturales simplifiées (TCS). En 1998, il étend ces nouvelles pratiques aux 108 ha de STL (surface toujours labourable) de l’exploitation. L’ultime étape, en 2001 : il vend sa charrue et se lance dans le semis sous couvert. Après avoir essayé plusieurs matériels d’implantation, il opte en 2015 pour un semoir Claydon qu’il associe à une herse à paille de la même marque.

© Terre-net Média

Ultime étape en 2001 : l’agriculteur vend sa charrue.

« Le semoir Claydon est un hydride entre un outil de strip-till et de semis direct. L’avantage : on sème dans une bande travaillée, c’est rassurant. Il ne respecte pas tout à fait les valeurs prônées par l’Apad (Association pour la promotion d’une agriculture durable), mais il assure une bonne transition en refaisant la structure du sol », insiste Paul Robert, un autre agriculteur membre de cette organisation, comme Christian Fourdraine. Pour son premier semis, l’exploitant a atteint une vitesse de 8,5 km/h. « J’aurais pu aller plus vite, mais j’aurais alors brassé trop de terre. » La herse, elle, a été passée à 16 km/h. « Avec ses cinq rangées de dents, elle éclate la paille sur le sol et son grand dégagement évite les bourrages. » ●

Malgré sa masse à l’avant, le tracteur 6830 est un peu léger pour ce type d’outil.

La structure du sol sur le rang est bonne, favorisant le développement racinaire.

SUR LE WEB

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Présentation du semoir hybride Claydon devant plusieurs agriculteurs membres de l’Apad Picardie.

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Par Benoît Egon // begon@terre-net-media.fr

Des conseils techniques pour utiliser un semoir Claydon sur www.terre-net.fr/mag/64claydon

Avec ce nouveau matériel, Christian veut créer un milieu de développement idéal pour la plante, c’est-à-dire : • é carter les résidus de récolte pour ne pas gêner la levée, • o btenir une terre oxygénée et grumeleuse autour de la graine pour favoriser sa germination, tout en la déposant sur un sol ferme,

• l imiter les problèmes de ray-grass, vulpin et mulots.

© Terre-net Média

• p ouvoir implanter la culture en un seul passage pour préserver la vie du sol et réduire les coûts d’implantation, sans mettre en péril le rendement, Un blé précédent colza, semé au 20 octobre à 280 g/m2, avec le semoir Claydon de 3 m.

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Machinisme

Essai

Tracteur Deutz-Fahr

Pour Thierry Chatelain, « cette série 6, c’est vraiment du beau travail ! » Dévoilée à Dresden (Allemagne) en juillet dernier devant la presse européenne, puis aux agriculteurs français à InnovAgri, la nouvelle série 6 de Deutz-Fahr illustre la volonté du constructeur de concurrencer les tracteurs haut de gamme du marché. À peine l’unique modèle 6185 TTV disponible débarqué en France, il est mis à l’épreuve sur l’exploitation de Thierry Chatelain dans le Loiret. La charrue cinq corps Varilarge Kverneland n’a pas réussi à faire transpirer les 188 ch de l’engin. Puissance, polyvalence, confort… Pendant les quelques jours où il est aux commandes, Thierry passe tout en revue. Le design italien et la technologie allemande auront-ils séduit l’agriculteur ?

© Terre-net Média

Par Sébastien Duquef // sduquef@terre-net-media.fr

Pour Thierry Chatelain, cette nouvelle série 6 est une réussite, même si des points d’amélioration subsistent.

A

près une première présentation à l’occasion des salons, la rédaction enfile les bottes, direction le Loiret pour tester les derniers tracteurs lancés sur le marché. En ligne de mire, la nouvelle série 6 de Deutz-Fahr. Pour l’essayer, rendez-vous sur l’exploita-

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Terre-net Magazine I Mars 2017

tion de Thierry Chatelain, agriculteur à Dampierre-en-Burly. Le seul exemplaire disponible du 6185 TTV nous y attend. Pour le présenter, Nicolas Bedrune, chef produit de la marque, nous rejoint. D’abord, soulevons le capot. Le 6185 est équipé d’un moteur Deutz six cylindres

de 6,1 l de cylindrée, développant 188 ch. Il répond évidemment aux exigences de la norme Tier 4 final, ce via la technologie SCR, une vanne EGR et un filtre à particules (Fap) passif sans aucune injection de carburant. Grâce à ce dispositif, le moteur est déjà prêt pour la future


Machinisme satisfaction concernant l’adhérence. « Attelé à une charrue Kverneland 2500 i-Plough en version cinq corps Varilarge et ouverte au maximum (24 pouces), le tracteur se promène. Pourtant, les conditions de terrain sont défavorables à cause d'une pluie fine incessante depuis deux jours. »

norme Stage V ! En plus, il est économe en carburant et ne consomme que 4 % d’AdBlue. L’absence de régénération active du Fap est également un atout.

« Côté transmission, le modèle à l’essai est muni d’une variation continue Eccom 1.5 HD à haut rendement, sobre, simple d’utilisation et performante à tous les niveaux », détaille Nicolas. Le confort n’est pas en reste. Le nouveau pont avant Dana a été entièrement intégré au berceau de la machine. Il est aussi doté d’un système adaptatif d’amortissement et d’un levier plus long. Résultat, moins d’effet ressort. Autre avantage : la commande électronique adapte automatiquement la suspension selon l’intensité de freinage et la vitesse d’avancement. En cas de fort coup de frein, le tracteur ne plonge pas. Inversement, si le chauffeur accélère brusquement, il se cabre moins. Les adeptes du passage de vitesses n’ont pas à s’en faire. Deutz-Fahr propose également une boîte

© Terre-net Média

Moins d’effet ressort

Sur l’aile gauche, l’agriculteur contrôle le relevage, la prise de force et un distributeur hydraulique.

manuelle à cinq rapports mécaniques et six gammes Powershift en marche avant, soit au total 30 vitesses avant et 15 arrière (54 et 27 avec un réducteur). Autre possibilité : la boîte RC Shift, entièrement automatique. Autrement dit, une Powershift mais avec passage robotisé des rapports. Ainsi, de 0 à 40 km/h, les changements de vitesse sont confortables et le conducteur a le choix entre différents modes de conduite. Pour Thierry , « aucun doute, la puissance annoncée est bien là ! » Même

Prise de force 540, 540 Éco, 1 000 et 1 000 Éco L’essai a permis de tester la capacité du relevage arrière. Là encore, l’engin n’a pas de quoi rougir. Même devant le poids de certains outils stockés dans la cour de ferme. Question capacités, comptez 5,4 t à l’avant et 9,7 t à l’arrière. La pompe hydraulique Load Sensing débite 170 l d’huile par minute et alimente jusqu’à sept distributeurs électrohydrauliques (cinq à l’avant et deux à l’arrière), dont le débit est temporisable individuellement via l’écran du terminal i-Monitor 2. Enfin, au niveau de la prise de force, le tracteur dispose, à l’avant, des régimes 1 000 et 1 000 Éco et, à l’arrière, des tradi-

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Machinisme

Essai le conducteur quitte le siège. Un système que Thierry a déjà utilisé par le passé sur les anciennes séries et auquel il faudrait, selon lui, apporter quelques évolutions. « Le levier de désactivation s’était cassé à plusieurs reprises. »

tionnels 540, 540 Éco, 1 000 et 1 000 Éco. Avec le Light Kit, les éleveurs peuvent monter les interfaces pour installer un chargeur frontal, directement à l’usine.

© Terre-net Média

Outre ses mensurations de rêve, le tracteur n’excède pas 8 t sur la balance. « Pour qu’il soit maniable, économe et polyvalent, la marque a choisi un modèle léger pour ce niveau de puissance, fait remarquer le chef produit. Pour des travaux nécessitant plus d’adhérence, comme le labour, il suffit de le lester en ajoutant du poids, à l’avant et dans les roues arrière. »

Deutz-Fahr équipe les nouveaux tracteurs série 6 d’un dispositif de freinage pneumatique.

En cabine, les matériaux haut de gamme assurent un excellent confort et une très bonne insonorisation. D’où moins de bruit, mais aussi moins de vibrations et de chaleur. Et pour cause, la cabine est complètement indépendante de la partie « Mon seul regret : la touche, qui valide moteur. Extérieurement, le designer ital’inversion du sens de marche, est un peu lien Guigaro signe ce look moderne et éloignée. Difficile agressif. « Quand la qualité allel’atteindre quand “ Quand la qualité allemande de mande rencontre le on a des doigts design italien, ça rencontre le design italien, courts, précise le fait des étincelles. producteur. Hormis ça fait des étincelles „ Regardez ce capot ce détail, les lonmagnifique !, sougues journées de ligne le représentant, sous le charme de travail à bord de cette berline ne sont pas sa machine. Avec ce modèle, Deutz-Fahr du tout fatigantes ! » affirme sa volonté de conquérir le marL’éclairage, lui aussi, est éblouissant. Les ché du tracteur haut de gamme. » 40 000 lumens, fournis par 16 phares à Des arguments que Thierry, l’agriLed de dernière génération, éclairent à essayeur, partage visiblement : « À bord, 360°. Une fois la nuit tombée, vous n’êtes on se sent bien. La suspension est effipas plongé dans l’obscurité : des dispocace, sur route comme au champ, quelles sitifs de courtoisie à Led restent allumés que soient les imperfections du terrain. pendant quelques secondes, le temps de Et celle du siège rend la conduite encore retrouver votre chemin. ● plus confortable. Avec la version cuir,

© Terre-net Média

Pour améliorer la sécurité, l’essieu avant possède à partir du 6205 des freins à disques secs et à commande pneumatique. Idéal pour ceux qui souhaitent remorquer jusqu’à 40 km/h. Le frein de parking s’active automatiquement dès que

on se croirait presque dans son canapé. » L’accoudoir a été revisité pour une utilisation plus intuitive et efficace. Les fonctionnalités les plus employées sont automatisables. Par ailleurs, le joystick MaxCom de l’accoudoir gère la transmission, le régulateur de vitesse, les relevages avant et arrière ainsi que deux distributeurs hydrauliques. « Toutes les fonctions de la machine, ou presque, se pilotent du bout des doigts. C’est vraiment pratique. »

Le remplissage du réservoir à carburant est simple. À noter : il est muni d’une trappe à droite et à gauche ; par contre, pour l’AdBlue, il faut remplir obligatoirement à droite.

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Terre-net Magazine I Mars 2017

© Terre-net Média

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Les rétroviseurs grand angle augmentent d’un cran la sécurité. Et pour le travail de nuit, l’accès en cabine dispose d’un éclairage de courtoisie.

Une petite caisse à outils en plastique est installée à gauche au-dessus du réservoir de carburant.


Machinisme

Le pont avant suspendu Dana et le relevage avant ont été intégrés au châssis.

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Jusqu’à 16 phares à Led éclairent à 360° pour travailler la nuit comme en plein jour !

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La présentation technique du tracteur sur www.terre-net.fr/mag/64deutz

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SUR LE WEB

SUR LE WEB

L’essai, en vidéo, du Deutz-Fahr 6185 TTV, sur www.terre-net.fr/mag/64essai

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Le bâti de fourche et les interfaces nécessaires à l’installation d’un chargeur frontal peuvent être montés directement à l’usine.

Sur route, ce tracteur peut rouler à 50 km/h dans les pays où cette vitesse est autorisée. En France, ce sera 40 km/h maximum !

© Terre-net Média

© Terre-net Média

Le designer italien Guigaro signe le look trapu et agressif de la nouvelle série 6.

La transmission TTV garantit une capacité de traction importante, même en conditions difficiles.

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Le dossier

Grand angle

Machine de l’année 2017

L’heure du choix Cette année, comme tous les deux ans, Terre-net organise en France le concours Machine de l’année, qui récompense les matériels agricoles les plus innovants. 23 journalistes européens de 10 pays différents, représentant 18 magazines spécialisés dans le machinisme agricole, ont participé au vote, qui se déroule en trois phases. Tout d’abord, le jury sélectionne les nouveautés qu’il juge les plus intéressantes, dans 18 catégories : faucheuses, ensileuses, outils de travail du sol, semoirs, moissonneuses-batteuses, tracteurs XXL, de forte puissance, etc. Puis, pour chacune, les membres élisent leur modèle préféré pour établir un classement final le premier jour du Sima. Découvrez, dès à présent, les 74 finalistes. Pour connaître la Machine de l’année 2017, rendez-vous sur Terre-net après la remise des prix qui a eu lieu au Sima le lundi 27 février.

© Fotolia, VALTRA, Terre-net Média // Création Terre-net Média

Par Benoît Egon et Sébastien Duquef // begon@terre-net-media.fr // sduquef@terre-net-media.fr

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Terre-net Magazine I Mars 2017


SUR LE WEB

Le dossier

Découvrez le palmarès de Machine de l’année 2017 sur www.terre-net.fr

Les critères de jugement

Les machines sont jugées, dans chaque catégorie, selon deux angles principaux : leur caractère innovant et la valeur ajoutée apportée à l’utilisateur final. Le premier critère est évalué à travers : • la présence de nouvelles technologies, • la conception du produit, • les matériaux utilisés, • la performance technique obtenue. Le second via : • les gains de productivité observés, • les bénéfices économiques (financiers, de temps, etc.), • l’impact sur le confort de travail, • la simplicité d’utilisation.

Tracteurs XXL

© JOHN DEERE

Dans cette catégorie, celle des modèles de plus de 400 ch, trois matériels sont nominés : le Challenger MT700, le Fendt 1050 Vario et le John Deere 9RX. Certes, ils ont déjà été aperçus sur plusieurs salons, mais les constructeurs ne sortent pas tous les ans de tels colosses.

Challenger MT700.

© FENDT

© CHALLENGER

John Deere 9RX.

Fendt 1050 Vario.

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Le dossier

Tracteurs XL

© John Deere

Pas moins de six candidats dans cette plage de puissance de 280 à 400 ch : quatre nouveaux tracteurs, les John Deere 8400, Massey Ferguson 8700, Valtra S 394 et Claas Axion 870, et deux autres un peu plus connus, le Fendt 900 Vario S4 et le JCB Fastrac série 8000.

© VAlTRA

© Fendt

John Deere 8400.

JCB Fastrac 8000.

Massey Ferguson 8700.

© Claas

© JCB

© Massey Ferguson

Fendt 900 Vario S4.

Valtra S 394.

Claas Axion 870.

Deutz-Fahr série 7.

© Deutz-fahr

Fendt 700 Vario S4.

John Deere 6250 R.

Case IH Puma.

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Terre-net Magazine I Mars 2017

© John Deere

© Case IH

De 180 à 280 ch, quatre finalistes en lice : le Deutz-Fahr série 7, les John Deere 6230 et 6250 R, le Case IH Puma et le Fendt 700 Vario S4. Le vote sera difficile tant les évolutions sont nombreuses, au niveau de la transmission comme de l’ergonomie des commandes.

© Fendt

Tracteurs L


SUR LE WEB

Le dossier

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Tracteurs M

© Massey Ferguson

Massey Ferguson 6700 S.

© Case IH

Deutz-Fahr série 6.

Case IH Maxxum.

© Fendt

© Deutz-Fahr

Quatre engins, d’une puissance de 120 à 180 ch, se disputent le titre de Machine de l’année 2017 : le Case IH Maxxum, le Deutz-Fahr série 6, le Fendt 500 Vario dans sa déclinaison S4 et le Massey Ferguson 6700 S. Ici, le compromis entre puissance et compacité est primordial.

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Le dossier

Grand angle

Tracteurs S

© New holland

© Valtra

Norme moteur oblige, le groupe des moins de 150 ch compte cinq nouvelles gammes : les Case IH Luxxum, John Deere 5R, New Holland T5, Kubota M5 et Valtra A.

Kubota M5.

© Case IH

© John Deere

John Deere 5R.

© Kubota

New Holland T5.

Valtra A.

Case IH Luxxum.

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Terre-net Magazine I Mars 2017

Case IH Quantum.

© New Holland

New Holland T4.

Same Frutteto Active Drive.

© SAME

Claas Nexos.

© Claas

Suite à l’embellie des ventes sur ce segment de marché, les fabricants proposent de nombreuses nouveautés, parmi lesquelles le Case IH Quantum, le Claas Nexos, le New Holland T4 et le Same Frutteto Active Drive.

© CASE

Tracteurs spécialisés


SUR LE WEB

Le dossier

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© FENDT

Moissonneuses-batteuses

Fendt 5275 C PLI.

New Holland Everest.

© Case IH

© New Holland

© CLAas

Claas Lexion.

© CLaAs

Sont nominées pour la finale, les Claas Lexion et Tucano, les Case IH Axial Flow, les Fendt 5275 C PLI et les New Holland Everest.

Case IH Axial Flow.

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Le dossier

Grand angle

Ensileuses

Faucheuses

Arracheuses de pommes de terre et betteraves

Quatre mastodontes concourent cette année : la Claas Jaguar avec éclateur Shredlage, la Fendt Katana, la Krone Big X et la New Holland Forage Cruiser.

La Vicon Extra 736 T, la Pöttinger Novacat A10, la Claas Disco 1100 et la Krone Easy Cut R400 ont attiré l’attention les journalistes européens.

© Claas

© Claas

Le jury a retenu trois machines : deux automotrices, la Ropa Tiger 6 et la Grimme Rexor 930, et, pour la première fois, une arracheuse non automotrice, la Franquet X-Beet, présentée en démonstration au champ à Innov-Agri en septembre dernier.

Claas Disco 1100.

© Franquet

Claas Jaguar avec éclateur Shredlage.

© Krone

© New Holland

Franquet X-Beet.

Krone Easy Cut R400.

© Grimme

New Holland Forage Cruiser.

© Krone

© Pöttinger

Grimme Rexor 930.

Pöttinger Novacat A10.

© ROPA

Krone Big X.

Vicon Extra 736 T.

© Vicon

Fendt Katana.

© Fendt

Ropa Tiger 6.

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SUR LE WEB

Le dossier

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Presses

Krone Big Pack VariCut.

Kverneland Auto Feed Control.

Semoirs

© Berthoud © Kuhn

© Lemken © Carré

Pöttinger Aerosem Duplex Seed.

Berthoud Vantage.

Kuhn Océanis 2.

39 John Deere R4050i.

© John Deere

© Amazone © Horsch

Carré Penterra.

© Pöttinger

Claydon Hybrid T3.

Trois modèles tentent d’obtenir le premier prix : un automoteur, le John Deere R4050i, et deux pulvérisateurs traînés, les Kuhn Océanis 2 et Berthoud Vantage.

Lemken Azurit.

© Claydon

Horsch Pronto KR.

John Deere 441.

Pulvérisateurs

Au moins six nouveaux semoirs sont exposés cette année sur le Sima. Tous participent au concours : l’Amazone Cataya, le Carré Penterra, le Claydon Hybrid T3, le Horsch Pronto KR, le Lemken Azurit et le Pöttinger Aerosem Duplex Seed.

Amazone Cataya.

© Claas

Claas Quadrant 5300.

© John Deere

© Krone

Maschio Extreme 365.

© Kverneland

© Maschio

Toujours dans le domaine de l’élevage, cinq presses se distinguent : la Claas Quadrant 5300, la John Deere 441, la Krone Big Pack et son système VariCut, la Kverneland et son dispositif Auto Feed Control et enfin la Maschio Extreme 365.


Le dossier

Grand angle

Travail du sol

Transport

Cinq engins sont en compétition. D’un côté, la gamme de chargeurs frontaux Ålö-Quicke Q-Series et de l’autre, quatre télescopiques : le Kubota KTH, le Manitou New Ag, le Massey Ferguson TH et le JCB à transmission DualTech.

Cinq géants des plaines aimeraient bien devenir la Machine de l’année 2017 : le transchargeur Downs Geo DTX 18, le porteur haute capacité Holmer Exxact Terra Variant 585, l’épandeur de lisier Joskin Volumetra 2, la benne Jeantil BR et la remorque autochargeuse Krone.

© Kuhn

Une catégorie très éclectique avec la fraise Kuhn HR 8040, le cultivateur Kuhn Perfomer 3000, les déchaumeurs à dents Crossland de Grégoire et Besson et Cultipass de Perrein/Laforge et, pour finir, le cultivateur intensif Lemken Karat 12.

Manutention

Ålö-Quicke Q-Series.

© Downs

© Ålö-Quicke

Kuhn Perfomer 3000.

© PERReIN/Laforge

Downs Geo DTX 18.

© JCB

© Holmer Exxact

Perrein/Laforge Cultipass.

Holmer Exxact Terra Variant 585.

© Lemken

JCB DualTech.

Kubota KTH.

© Jeantil

© Kubota

Lemken Karat 12.

© Kuhn

Benne Jeantil BR.

Manitou New Ag.

© Krone

© Manitou

© Grégoire et Besson

Kuhn HR 8040.

Krone remorque autochargeuse.

Carre Penterra.

40

Massey Ferguson TH.

Terre-net Magazine I Mars 2017

© Joskin

© carre

© Massey Ferguson

Crossland Grégoire et Besson.

Joskin Volumetra 2.


SUR LE WEB

Le dossier

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Électronique

Le prix du public

© Bogballe

Un secteur riche en nouveautés diverses. En route vers la victoire : deux terminaux de tracteurs, le Massey Ferguson Datatronic 5 et le nouveau Fendt Variotronic, le Rolland RollControl X30 pour piloter les épandeurs à fumier, le Kverneland Furrowcontrol qui permet de réaliser des raies de labour rectilignes et le Bogballe Calibrator Free pour moduler des doses d’engrais.

© Fendt

Bogballe Calibrator Free.

© Massey Ferguson

Fendt Variotronic.

© Rolland

© Kverneland

Massey Ferguson Datatronic 5.

En 2017, le jury du concours Machine de l’année lance une nouvelle catégorie : le prix du public, qui récompense le matériel préféré des lecteurs de Terre-net. Un vote sur internet a eu lieu du 25 janvier au 17 février 2017, en partenariat avec Agriconomie. Tous les internautes pouvaient participer, même plusieurs fois, de manière à illustrer la notoriété de la marque et sa capacité à mobiliser les passionnés en ligne.

Rolland Roll Control X30.

Kverneland Furrowcontrol.

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Tracteur JD 7280R 2014 - 1600 H Autopower TLS HCS Rel + PDF AV

Tracteur JD 6210R 2013 - 1300 H Direct Drive TLS Rel + PDF AV

Tracteur NH 7.210 2013 - 2100 H Powercommand Rel + PDF AV Distri élec

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Tél. : 03 80 95 46 95 - Tél. : 03 81 55 73 73

JOHN DEERE 6150R 2013 - 1300 H Autopower - TLS HCS Rel avant

JOHN DEERE 7215R 2011 - 1500 H Command Quad TLS HCS - Rel avant

CLAAS Arès 816 2005 - 6350 H Hexashift Rel avant

Tél. : 06 42 72 00 34 - mathieu@km-groupe.fr

56 500 € HT

76 000 € HT

124 000 € HT

CASE IH Puma DTZ-FAHR AGROTRON CVX130 6130.4 TTV - 2015 - 130 CH 2012 - 1560 H - 130CV 400 H - Charg. - Rel AV

DTZ-FAHR 6090 HTS Balance - 2012 - 7.2 M Broyeur

CLAAS Axion 850 CIS MB T660 HM MB T670 HM 4X4 Pont & cab suspendu Lève arrière - 2011 - 1000 2014 - 500 H Batteur Rel avant H Batteur coupe 6.7 M PRODRIVE Chariot Coupe 9.2 M - Chariot

129 000 € HT DTZ-FAHR 6095 HTS Balance - 2012 - 366 CV 7.20 M - Broyeur

143 000 € HT DTZ-FAHR 6095 HTS Balance - 2013 - 366 CV 6.30 M - Broyeur

44 500 € HT CASE IH LB 433 2011 - 710/40/22.5 Dim. 90 x 120

MB 9780 CTS 2001 - 2200 H Coupe 7.6 M - Chariot

49 000 € HT

27 000 € HT

34 000 € HT

MF 5430 Semoir KVERNELAND 2009 - 1850 H - 36M TS 6M - 2004 - 39 rangs Boomtrack 1500 L Voie Variable Traceur prelevée

NH BB 9080 2010 - 500/50 -17 Dim. 90 x 120

SUPERTINO 712 SR 2008 - 600/50R22.5 Dim. 70 x 120

SEGUIP SVX 400 S 2010 - 32 M - 4000 L DPAE

Matériels agricoles

www.groupe-methivier.com

en tout genre visible sur parc, des prix, des financements, des conditions

N O U V E L L E G É N É R AT I O N

Terre-net

DTZ-FAHR 5690 2009 - 1400 HM 320 CV - 7.2 M Prix HT : 80 000 €

Percé

CASE IH Puma 145 2013 - 914 HM Prix HT : 63 000 €

NH TD3.50 2015 - 50 CV - 69 H Prix HT : 19 000 €

46

Le nouveau site matériel d’occasion de La France Agricole et de Terre-net

FRÉDÉRIC - Tél. 02.38.35.20.90 - Fax : 02.38.35.20.99

DTZ-FAHR 6095 HTS - 2010 - 1152 HM - 6 M Broyeur - Prolonge colza Prix HT : 85 000 €

JD 9780CTSI 2005 - 1659 HM 7.3 M - Broyeur Prix HT : 65 000 €

NH CSX7050 2011 - 742 HM - Broyeur Prix HT : 105 000 €

NH CSX7080 2007 - 1974 HM - Broyeur Prix HT : 85 000 €

CASE IH Puma CVX 200 2013 - 200 CV - 2247 H Prix HT : 66 000 €

CLAAS Axion 820 2012 - 4199 H Prix HT : 47 000 €

NH T7.210 APC 2012 - 1800 H Prix HT : 65 000 €

NH T7.250 AC 2012 - 3300 H Prix HT : 65 000 €

NH BB9080 560/45-R22,5 - 152D 90 x 120 - 2012 Prix HT : 62 000 €

NH 658 2001 - Ficelle - Filet Prix HT : 5 000 €

VICON RV187 1999 - 2 M - Ficelle Prix HT : 4 500 €

KUHN Venta AL302 2008 - 20 rgs sur 3 rangées Prix HT : 12 000 €


Centre Occasions Deux Sèvres ZA Le Poirier - 79200 LE TALLUD

Responsable occasion

Port. : 06 08 57 22 36 centreoccasion@goichon.fr

Tél. : 05 49 64 09 52 - www.goichon.com

ACHAT - VENTE - LOCATION DE MATERIELS BTP CURTY MATERIELS - 40, rue Roger Salengro - 69740 GENAS Tél. : 04 78 90 57 00 Fax : 04 78 40 69 28

MF 6480 Dyna 6 2012 - 2250 H Pont et cab. suspendus

McCORMICK X60-40 2012 - 112 CV 3350 H

JD 6125R 2012 - TLS - 4000 H Auto Quad Plus

CLAAS Arion 640 CIS T4 2009 - 170CV 3800 H

Tracteur JD 6330 TLS Premium 2007 - 110CV - 4600 H - PQ + 24/24 Pulvé HARDI Naviguator 3000 2008 - 24m - traîné

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JD 6330 TLS Premium 2007 - 110CV - 4950 H PQ +

HYUNDAI R25Z-9A 2014 - 1500 H 20 500 € HT

HYUNDAI R140LC-7A 2008 - 100 H 35 000 € HT

HYUNDAI R180LC-7A

HYUNDAI R160LCD-3 1999 - 17.7T Lame 21 000 € HT

BOBCAT 428 2008 - 4500 H 12 800 € HT

KOBELCO SK135SR 2004 - 10700 H 26 500 € HT

JCB JZ70 2001 - 7500 H 16 200 € HT

KOMATSU PC88MR-6 2007 - 6300 H 29 000 € HT

JCB 416 2008 - 8200 H 24 500 € HT

2008 - 9600 H 32 000 € HT

Télesc. TH 337 Agripac 2012 - 126 CV - 2250 H Multi-benne RIMAN 2.45m

Désileuse pailleuse JEULIN Calisto - 2010 - Traînée Faneuse LELY 675 AWS 2001 - 6 toupies

MB JD 2066 Hydro 1995 - 3500 H - Coupe JD 818

Tracteur JD 2030 1978 - 9000 H - 2RM

Pulvé. Caruel Olympia 1200 L 2004 - 21 m - Porté

Tracteur JD 1640 JD 1981 - 12000 H - 2RM

Tracteur IH MXM 175 - 2003 6495 H - Pont et cab. susp.

Remorque ROLLAND Turbovrac 20-29 - 2003 - 2 essieux

Route de Béthune 62223 Ste CATHERINE LES ARRAS Tél. : 03 21 71 12 02 - Fax : 03 21 24 21 58 Mail : ddegrand@artoismotoculture.fr

Port. : 06 75 38 22 55 (Didier Degrand)

MB MF 7370 BETA 2013 - 450 HM - 395 HB 6,10M - 131 000 €

MATROT Hellios M24D 2013 - 140 CV - 2287 H 30M - 3000 l - DPAE 78 000 €

SEGUIP APX4240 2011 - 2250 H - 33M 4200L - DPAE 80 000 €

Pulvé MATROT TE24D 2008 - 3282 H - 30M 3000L DPAE 47 500 €

MF 7380 Centora 2016 - 110 HM - 34 HB 6M 199 000 €

CLAAS AXION 820 2013 - 232 CV - 2400 H Rel AV - 62 500 €

DEUTZ-FAHR TTV 620 2010 - 180 CV - 6224 H PdF AV - Rel AV 49 000 €

Pulvé EVRARD Meteor 2011 - 40M - 5400L DPAE 61 000 €

CLAAS Arion 650 2012 - 150CV - 2200H Rel AV 62 000 €

MF 5609 2013 - 1300 H - 95 CV 40 000 €

MF 6490

MF 7495 2012 - 1100 H 195 CV - Rel AV 85 500 €

Dist. d’engrais KUHN Axis 40.1 2011 - 18-36M - 3000L Pesée - 9 700 €

MF 7615 2013 - 1200 H 170 CV - Rel AV 83 000 €

MF 7619 2013 - 200 CV 2200 H - Rel AV 75 000 €

2008 - 180 CV 2600 H - Rel AV 57 500 €

47


RUAUX AGRICOLE

Jean-Marc BRASY RN 13 - MAROLLES 14 100 LISIEUX Tél: +33 (0)2 31 48 32 36 Port : 06 88 20 81 11 occasion@ruaux-sa.fr

info@tmc-bejenne.com RN10 86530 Naintré (Chatellerault) Tél. : 05 49 90 04 42 - Fax : 05 49 90 08 32

MF 7620 Dyna 6

2013 - 200 CV -1555 H Cab. + pont susp.

MB NH CR 9080

Elév. - 2008 - 1620 H 9.15m vari - GPS - Auto

MB CASE IH 6088 2010 870 H 6.10m vari

www.tmc-bejenne.com

JD 7430 AP

2007 - 170 CV - 4405 H Cab + pont susp.

MB NH CX 8050 SLHD 2013 - 500 H 6.70m vari - Auto

MB JD C670I HM 2010 - 1040 H 7.50m 725r GREEN STAR

CASE IH Puma 215 AFS T4

J DEERE 7480

DTZ-F 6040 HTS

MATROT Xenon

BERTHOUD

2013 - 740 H 560 CV - 8 rangs

215 CV - 2620 H Cab. + pont susp.

MB CASE IH 7120 AFX 2012 - 1185 H 7.60m vari - Auto

2011 - 1103 H - 210 CV 36m - 4300 l - DPAE 132 000 € HT

Major 32 - 2005 27m - 3200 l - DPAE 19 000 € HT

BLANCHARD

Océanis 7700 2008 - 48m - 7700 l DPAE - 35 000 € HT

JD 6110 MC

JD 6170 M

J DEERE 6210 R

JD 6430 Premium

2014 - 1276 H 170 CV 75 000 € HT

MB JD T550

2014 - 250 CV 254 HM - 5.40m Broyeur - 95 000 € HT

2013 - 210 CV - 3004 H PdF AV - Rel AV 92 000 € HT

2014 - 110 CV 1138 H 42 000 € HT

2011 - 125 CV - 4118 H Chargeur

2009 - 1120 H 6.10m 620r GREEN STAR

Responsable Occasions

Christian DELPLANQUE christian.delplanque@centroc.fr Port. : 06 72 21 89 95

CASE IH PUMA 165 2011 - 4174 H 39 900 € HT

CASE IH PUMA CVX 160 2014 - 1400 H 64 900 € HT

CASE IH PUMA 185 2014 - 1002 H 74 900 € HT

CLAAS ARION 640 CEBIS 2008 - 3950 H 36 900 € HT

DEUTZ M625 2013 - 2400 H 44 900 € HT

JD 6.170R 2012 - 4300 H 52 900 € HT

KUBOTA M8540 DTHQ 2009 - 3300 H 19 900 € HT

MF 6465 2007 - 4100 H 29 900 € HT

MF 7619 2012 - 3200 H 53 900 € HT

NH TD95D 2007 - 2700 H 24 900 € HT

NH TVT 170 2005 - 6300 H 27 900 € HT

NH T6.140 AC 2014 - 965 H 52 900 € HT

NH T7.200 AC 2013 - 1755 H 61 900 € HT

NH T7.235 PC 2015 - 960 H 74 900 € HT

VALTRA T190 2005 - 6100 H 34 900 € HT

Percé

48

Route de Frévent 62130 Herlin le sec 03 21 03 12 55

Le nouveau site matériel d’occasion de La France Agricole et de Terre-net

CASE IH PUMA 160 2014 - 1730 H 59 900 € HT

N O U V E L L E G É N É R AT I O N

CASE IH PUMA 140 2011 - 4165 H 39 900 € HT

Terre-net

CASE IH PUMA CVX 130 2011 - 3600 H 49 900 € HT

Z.A du Haut Mont 62650 Maninghem 03 21 47 79 87

www.centroc.fr


Vente de matériel agricole aux enchères Pontfaverger Moronvilliers 51490 & Lérouville 55200 Plus de 100 lots, Tracteurs et Equipements Jérome GOEURIOT - Mail : jerome-goeuriot@cheval-sa.com - www.cheval-sa.com

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Présent au SIMA

Claas ARION 620

Journées d’exposition le vendredi et le samedi

24 & 25 Mars 2017

STAND 6 H 025 HALL 6

Enchères sur internet du 25 au 28 Mars

New Holland T8.360

New Holland FR 9040

Claas VARIANT

Evrard Alpha 4100

Fendt 927 CASE IH Puma CVX 230 2015 - 228 CV 900 H - Rel AV

FENDT 312 Vario 2007 - 125 CV 3100 H - Rel AV

MB NEW HOLLAND X 5080 2015 - 258 CV 421 HM 5.5 m - Broyeur

MB NEW HOLLAND TC 5070 2012 - 227 CV 575 HM - Broyeur

Epandeur DANGREVILLE EV10 - 2011 15.3 T Porte hydraulique

Faneur CLAAS Volto 77 2009 - 7.70M

POTTINGER Novacat Alpha Motion - 2012 - 3 M Disq. - Frontale

JD 678 2007 - 2.20 m presse enrubanneuse

Amazone CATROS 4001-2 2015 - 32 disques 4m

Contact: Bart Boonman enregistrement gratuit Tél: +33 (0)6 09 85 41 61 Mail: bartboonman1@hotmail.com www.m4a-auctions.com

* 61700 LONLAY L’ABBAYE www.lebaudy.com

(

Laurent Pellerin Port. 06 87 32 38 74 Tél. 02 33 30 68 77 Fax 02 33 30 68 71

(

Emmanuel Larcher Port. 06 16 01 43 81

JD FC 630

NH BB960

BERTHOUD Racer

KUHN Maxima 2

CASE IH CVX 130

2015 - 3 M - Fléaux métallique - Volet élect. Prix HT : 19 900 €

2001 - 33 CTX - 60000 B Grosse révision faite Prix HT : 30 000 €

EX 25 - 2014 - 2500 L 27 M - 7 Tronçons - DP tronic Prix HT : 32 000 €

2015 - 4R - Traceurs Micro - Ferti - TBE Prix HT : 15 500 €

2013 - 130 CV - 1980 H PdF AV - Rel AV Prix HT : 51 500 €

CLAAS Axos 310

FENDT 512 SCR

JD 5090 M

JD 6100MC Surb.

JD 6175 R

2011 - 2050 H - 75 CV Rl AV - Inv hyd & Twinshift Prix HT : 22 500 €

2015 - 1100 H - 125 CV Model Power - Adap. Quicke Prix HT : 79 900 €

2012 - 2900 H - 90 CV Chargeur Q48 - Révisé Prix HT : 33 500 €

2015 - 100 CV - 900 H Chargeur JD H310 Prix HT : 52 000 €

2015 - 1500 H - 175 CV Direct Drive - 4 DE élect Prix HT : 85 000 €

Mc CORMICK

Mc CORMICK

SAME Explorer 95

KRONE Big X 700

JEANTIL Evr 16/12

MTX 135 - 2013 - 135 CV 1650 H - Susp. pont AV Prix HT : 42 000 €

X 7.460 - 2014 - 160 CV 1900 H - Susp. pont AT & cab Prix HT : 59 000 €

2006 - 4750 H - 95 CV Chargeur MXT10 - Révisé Prix HT : 18 500 €

2012 - 1570 HM - 1100 H Bec 10R Easycollect Prix HT : 149 000 €

2010 - Trappe AR centrale hyd - 24.5R26 Prix HT : 11 500 €

49


Occasions

Cote matériel

Fendt 824 Vario Par sébastien duquef // sduquef@terre-net-media.fr

© Fendt

Marque : Fendt Modèle : 824 Vario Puissance annoncée (ch) : 240 Moteur : 6 cylindres Deutz TCD - Tier 4 interim Cylindrée (l) : 6,1 Boîte de vitesses : variation continue Vario Couple (N.m) : 1 040 à 1 450 tr/min Effort de relevage annoncé (t) : 11,1 Poids à vide 4RM (t) : 9,45

Royal, le niveau de confort !

Avis utilisateurs et réseau de distribution

L

Cabine et siège confortables. Relevage arrière puissant pour cette catégorie de tracteur. Débit hydraulique important. Qualité des matériaux utilisés.

a deuxième génération de la série 800, dévoilée en 2009 à l’Agritechnica, regroupe cinq tracteurs de 200 à 280 ch, concentrant le meilleur du 820 Vario et la technologie de son grand frère, le 900. Sous le capot : un moteur six cylindres Deutz de 6,1 l de cylindrée, conforme aux exigences de la norme Tier 4 interim, grâce à la technologie SCR et à l’AdBlue. Côté transmission, c’est évidemment la fameuse variation continue Vario de la marque. De 20 m/h à 60 km/h (dans les pays où cette vitesse est autorisée), la plage de réglage de la vitesse d’avancement est infinie. Résultat : la machine est plus productive et l’opérateur se fatigue moins. Le 824 est capable de soulever 11,1 t à l’arrière et jusqu’à 5 t à l’avant. Selon le modèle, la pompe hydraulique débite entre 109 et 193 l/min via quatre à huit distributeurs électrohydrauliques.

Et au niveau du confort, c’est royal ! À l'intérieur de la nouvelle cabine X5, celui-ci monte crescendo entre les versions Power, Profi et Profi Plus. Le chauffeur pilote toutes les fonctions de l’engin sur l’écran 7 pouces du terminal. Les vitres teintées à l’avant et sur les côtés assurent une vision panoramique. La climatisation automatique maintient la température programmée au degré près et la suspension pneumatique trois points absorbe les chocs, sur route comme au champ.

Consommation de carburant un peu élevée. Cher à l’achat. Absence de compartiment réfrigéré.

Notation Fiabilité : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Finition : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Budget : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Cote à la revente : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Cote moyenne des Fendt 824 Vario 145 000 €

136 000 €

140 000 € 135 000 €

140 620 €

130 000 € 125 000 € 120 000 € 115 000 €

116 000 €

110 000 €

106 050 €

105 000 € 100 000 € 95 000 €

Unités commercialisées en France depuis juillet 2010 : 535. Options les plus vendues : autoguidage VarioGuide, relevage avant avec contrôle de position, suspension pneumatique de la cabine, 3e point hydraulique. Rappels : aucun.

99 338 €

90 000 €

80 600 €

85 000 € 80 000 € 75 000 €

2015

2014

2013

2012

2011

2010

Années dʼimmatriculation

Cote établie pour un tracteur en équipement standard et une utilisation moyenne annuelle de 500 h.

Retrouvez ce modèle sur Terre-net-occasions.fr

Pour accéder aux détails de ces annonces, utilisez le numéro de référence (ex : N° 200 198)

N° 662 960

Fendt 824 Vario Profi Plus 3 470 h – 2011 – 240 ch Prix HT : 94 000 e 50

N° 883 436

Fendt 824 Vario Profi Plus 1 500 h – 2013 – 240 ch Prix HT : non communiqué

Terre-net Magazine I Mars 2017

N° 982 955

Fendt 824 Vario 1 470 h – 2013 – 240 ch Prix HT : 129 000 e

N° 1 076 009

Fendt 824 Vario Profi Plus 2 046 h – 2012 – 240 ch Prix HT : 115 000 e


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