Terre-net Magazine 63 édition sima 2017

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Février 2017

N°63

Vous souhaitez économiser du temps et de l’argent sur vos2017 achats ? SIMA

rendez-vous à Paris ! Tribune de Pascal Cochelin p. 14 L’intelligence artificielle arrive en agriculture

Meilleurs éleveurs Voir au dos Prim’holstein p. 20

Productivité s’accorde avec longévité au Gaec de la Cour de la Roe

Avenir de l’agriculture p. 12 L’appel à une stratégie claire

Cahier d’occasions p. 47 Mensuel - 3,50 € HT - ISSN 2112-6690 - n°63


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Février 2017

N°63

SIMA 2017

rendez-vous à Paris ! Tribune de Pascal Cochelin p. 14 L’intelligence artificielle arrive en agriculture

Meilleurs éleveurs Prim’holstein p. 20

Productivité s’accorde avec longévité au Gaec de la Cour de la Roe

Avenir de l’agriculture p. 12 L’appel à une stratégie claire

Cahier d’occasions p. 47 Mensuel - 3,50 € HT - ISSN 2112-6690 - n°63



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sommaire Points de vue

24

« Le lupin blanc réduit les besoins d’azote du blé suivant »

© Terre-net Média

Diversifier sa rotation :

4

[Édito]

6

[Instantanés]

11 12

Le Sima, ça sert à quoi ?

[Terre’momètre]

Paroles de lecteurs spécial productivité laitière et véganisme [Tri angles]

Avenir de l’agriculture : l’appel à une stratégie claire

14

[Tribune]

16

[Champ planet’terre]

Pascal Cochelin, consultant en environnement numérique des entreprises : « L’intelligence artificielle arrive en agriculture » Marché du matériel agricole en Chine : l’incontournable essor de la mécanisation

Stratégies

Valtra N174

Un tracteur surprenant

© Terre-net Média

26

18 19

[En avant marge]

Céréales : les amidonniers peinent à valoriser des blés de mauvaise qualité Le lait bio, victime de son succès, plongera-t-il aussi dans la crise ?

20

[Performance productions animales]

22

[Incontournables]

24

[Performance productions végétales]

Meilleurs éleveurs Prim’holstein : productivité s’accorde avec longévité au Gaec de la Cour de la Roe

Diversifier sa rotation : « Le lupin blanc réduit les besoins d’azote du blé suivant »

Machinisme

26

[Essai]

Valtra N174 : un tracteur surprenant en termes de puissance, adhérence et confort

Le dossier

30

[Grand angle]

Sima 2017 : rendez-vous à Paris !

Cahier d’occasions

30

Sima 2017 : rendez-vous à Paris !

© Fotolia, Terre-net Média // Création Terre-net Média

47 [Terre-net Occasions]

La sélection professionnelle agricole

60

[Cote matériel]

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Points de vue

Édito Vous voulez réagir ? Contactez-nous par mail à redaction@terre-net.fr

Terre-net Magazine - NGPA Avenue des Censives – TILLE BP 50333 60026 BEAUVAIS cedex – Tél. 03 44 06 84 84 NGPA - SAS au capital de 22.432.600 € 529 106 544 RCS Beauvais terre-net@terre-net.fr

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Le Sima, ça sert à quoi ? © Terre-net Média

Jean-Marie SAVALLE, directeur de la publication. Gérard JULIEN, directeur général NGPA, directeur Terre-net Média. Pierre BOITEAU, directeur des rédactions. Xavier DUFAY, directeur technique.

A

près une année 2016 très difficile pour bon nombre d’agriculteurs, quel est l’intérêt d’aller se promener à Paris pour voir des machines, pour la plupart, inaccessibles ? En temps de crise, plus que d'habitude, il faut savoir remettre en question ses pratiques. Cela peut parfois aider à franchir le cap, plus en tout cas que l’immobilisme. 2017 sera peut-être, pour beaucoup d’entre vous, l’année de la réflexion pour changer vos habitudes ou vos façons de faire. Mais encore faut-il trouver la bonne idée. Alors n'hésitez pas à chercher l’inspira-tion chez des voisins, mais aussi partout en France, en Europe et dans le monde. Un salon comme le Sima doit faciliter la mise en place d’un nouveau modèle économique. il diffuse à la fois des initiatives nouvelles à travers ses conférences et sur les stands des différentes marques, et expose une vitrine de solutions en génétique ou machinisme pour les mettre en place. Ce type d'événement professionnel est en général un lieu de rencontres privilégié pour les agriculteurs, et favorise les échanges et le partage d’expériences. En cela, le Sima remplace peu à peu le Salon de l’agriculture où les exposants sont de plus en plus des multinationales de la restauration ou de la distribution, en quête d’un "agriwashing"(1) pour redorer leur image auprès du grand public, voire du secteur agricole. Les salons offrent également des instants de convivialité entre producteurs mais aussi entre fournisseurs et clients. Et des moments de plaisir où le rêve prend le pas sur la réalité. Certains exposants l’ont bien compris et montrent des concepts afin de tester les réactions des visiteurs, avant de pousser plus loin leur développement industriel. De plus, vous pouvez leur faire part de vos satisfactions, de vos souhaits d’amélioration ou de votre mécontentement vis-à-vis des produits proposés. Et si leur réponse ne vous plaît pas, les concurrents sont là pour vous écouter. Quoi qu’il en soit, pour ceux qui viendraient avec un objectif d’achat, il faut toujours garder à l’esprit qu’un investissement doit permettre de s’adapter aux évolutions de l’agriculture à moyen terme. Cet équipement me servira-t-il dans 10 ans ? Améliorera-t-il mon revenu ? Si vous ne parvenez pas à répondre à ces questions, c’est que certainement les sirènes du marketing et de l’achat d’impulsion sont passées par là. Le Sima, parce qu’il se déroule à Paris, est aussi une excellente opportunité pour ceux qui viennent de loin de découvrir ou redécouvrir la capitale, et de profiter le soir de ses distractions. En temps de crise, il est important de sortir la tête du guidon et de se distraire. ●

N°63 - Février 2017.

Benoît Egon, chef de rubrique machinisme

Tirage : 102 000 / ISSN 2112-6690. Crédits photos de la couverture : Fotolia, Terre-net Média // Création Terre-net Média Soucieux de la préservation de l’environnement, la société Terre-net Média sélectionne des fournisseurs engagés dans une démarche environnementale. Ce magazine est imprimé sur du papier certifié PEFC issu de forêts gérées durablement. Les encres utilisées sont végétales. Tous les produits qui ont servi à la réalisation de ce magazine ont été recyclés ou retraités conformément à la certification IMPRIM’VERT.

(1) Par analogie avec le greenwashing (éco-blanchiment en français), qui concerne le plus souvent les multinationales polluant l’environnement et qui, pour "blanchir" ou redorer leur image de marque, donnent une orientation écologique à leur communication.

Pratique

Encarts Ce numéro comprend 4 encarts nationaux « DURAPLAS », « LA MAISON DE L’ELEVEUR », « LA RECOLTE » et « AGRILEAD » ainsi qu’un encart ciblé : « CER ». Il comprend également un encart broché « CREDIT MUTUEL » broché central

Éthique1

Éthique2

Annonceurs & Agences Remise des certificats d'envois postaux

Lecteurs

4

Pas de publi-information dissimulée

Terre-net Magazine I Février 2017

Terre-net Magazine en ligne Vous pouvez retrouver Terre-net Magazine sur internet, avec des liens directs vers des infos complémentaires, des témoignages, des machines en action… Rendez-vous sur

www.terre-net.fr/magazine


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Points de vue

Instantanés

Les exportations de blé tendre ont chuté de 47 % au second semestre 2016

Recherche L'Institut de l'élevage se prépare à la crise annoncée en 2017

La mauvaise récolte 2016 de blé tendre engendre des difficultés de commercialisation et un bilan à mi-parcours plutôt catastrophique à l’export. Sur les six premiers mois de la campagne 2016-2017, la filière française n’a exporté que 2,44 Mt vers les pays tiers, alors qu’elle en avait expédié 4,59 Mt sur la même période en 2015-2016. Autrement dit, les exportations de blé tendre ont baissé de 47 % ! Vers l’Algérie, notre principal client du Maghreb, elles ont chuté de 53 %, et s’établissent à 1,086 Mt, contre 2,308 Mt l’an dernier à cette époque. « La qualité médiocre des blés français ne permet pas de satisfaire ce marché en volume, explique FranceAgriMer. Espérons que la moisson 2017 sera meilleure en quantité et qualité. » © Terre-net Média

L’établissement de recherche sur l’élevage a établi un plan de bataille, baptisé "Idele 2025", pour faire face à la baisse drastique de son budget. Sa première ressource financière provient, en effet, de la taxe sur le chiffre d’affaires des exploitations agricoles. Or, avec des résultats économiques très mauvais en 2016 dans les filières bovines, la dotation attribuée à l’Idele sera sérieusement amputée en 2017. Pour les années à venir, l’institut compte se focaliser sur 29 projets de recherche couvrant tous les domaines, de la sélection génomique au calcul affiné des coûts de production, en passant par la gestion des prairies et le suivi de la production d’herbe par images satellitaires. « Notre objectif principal reste de contribuer à améliorer le revenu des éleveurs », rappelle son président Martial Marguet.

Les cours des produits laitiers reprennent de manière bien plus réactive chez nos voisins européens que chez nous. Aux Pays-Bas, la remontée du prix du lait payé aux producteurs est impressionnante. Selon l’observatoire européen des marchés laitiers, sur le quatrième trimestre 2016, il a bondi de plus de 100 €/t, passant de 262,5 €/t en septembre à 375 €/t en décembre ! En Allemagne, il a aussi augmenté de 100 €/t depuis juin 2016, s’établissant à 331,4 €/t en décembre 2016, soit 12 €/t de plus qu’en France. Pour le premier trimestre 2017, les différents tarifs fixés par les laiteries confirment la très relative embellie des prix du lait dans notre pays. Savencia a annoncé 320 €/1 000 l pour février et 310 €/1 000 l pour mars, flexibilité additionnelle comprise. En Normandie, Agrial paierait 305,7 € en février et 300,7 € en mars. Lactalis Grand Est serait encore plus bas, à 298,29€/1 000 l.

Foncier agricole Deux lois pour le prix d’une ! Après la censure du Conseil constitutionnel sur le volet foncier de la loi Sapin 2, ce sont finalement deux projets de loi qui sont entrés dans le processus parlementaire. L’un défendu par le député socialiste Dominique Potier, l’autre par le sénateur LR Daniel Gremillet. Le texte, débattu en janvier 2017 à l’Assemblée nationale, prévoit que l’acquisition de foncier agricole passe par l’intermédiaire d’une société dont l’objet principal est la propriété agricole. « Cette obligation est proportionnée puisqu’elle ne s’impose qu’aux achats futurs et aux propriétés de surface supérieure aux seuils prévus par le schéma directeur régional des exploitations agricoles. Elle ne s’applique pas aux sociétés ou associations dont l’objet est par nature la propriété agricole, ni aux Gaec ou aux EARL », détaille Dominique Potier. Les Safer pourront par ailleurs exercer leur droit de préemption en cas de cession partielle de parts ou actions d’une société, dont l’objet principal est la propriété agricole, « lorsque l’acquisition confère au cessionnaire la majorité des parts ou actions, ou une minorité de blocage ». Le projet de loi déposé au Sénat, quant à lui, n’a pas encore trouvé de place dans le calendrier des sénateurs, mais affiche le même esprit d’encadrement.

Légère extension du suramortissement Macron La loi de finances rectificative pour 2016 a étendu le dispositif Macron pour ses derniers mois d’application. Ce suramortissement exceptionnel est désormais applicable aux biens ayant fait l’objet, avant le 15 avril 2017, d’une commande assortie d’un versement d’acomptes au moins égal à 10 % du montant total, avec un achat dans les 24 mois qui suivent. Auparavant, il fallait que la livraison ait lieu avant le 15 avril 2017. Par ailleurs, les véhicules de plus de 3,5 t, utilisant le gaz naturel et le biométhane carburant, sont éligibles s’ils sont acquis ou fabriqués avant le 31 décembre 2017.

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Terre-net Magazine I Février 2017

© Watier-Visuel

© Terre-net Média

Prix du lait Une reprise plus timide en France qu’ailleurs en Europe


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Terre'momètre

Points de vue

Paroles de lecteurs Spécial ière productivité lait

Spécial véganisme

Tomy : « Eh oui, les vaches laitières sont des herbivores ! » Xavier : « On ne doit pas obliger à l’autonomie alimentaire mais on peut l’encourager. » Philippe via Facebook : « Moi, je suis revenu à 6 800 kg/vache. Je ne suis pas plus riche mais mon cheptel est plus facile à gérer et les TB/TP sont bons. J’ai moins de problèmes sanitaires et les fourrages de base sont bien valorisés. » Steph72 : « Ce ne sont pas ceux qui produisent le plus qui s’en sortent le mieux. Diluer les charges de structures a ses limites surtout avec un prix du lait faible. » Bon sens : « L’extensification n’est pas possible partout en France mais l’intensification non plus. À quoi bon être productif si c’est pour finir comme les Danois avec 20 000 € de dettes/VL, ou pour nourrir les Chinois tout en allant aux Restos du cœur, l’Union européenne bradant nos surplus sur le marché mondial. »

Marie : « Ces systèmes ne sont pas "tout noir" ou "tout blanc". L’important est d’agir de façon rationnelle et économique. Ceux qui ont choisi la productivité sont-ils pour autant des bons à rien, des aveugles, des irresponsables ? il n’existe pas de recette miracle... sauf une : investir en cohérence avec ses capacités de production. » Michael via Facebook : « Cet article est utopiste et dénué de pragmatisme. Le système proposé fonctionne avec 5 milliards d’êtres humains mais pas à bientôt 10 ! » Papom : « Les plus grands écarts de revenu se situent à l’intérieur d’un même système, l’homme faisant la différence. L’essentiel, c’est la cohérence. » Xavier : « Le productivisme n’est pas une volonté, mais une réalité économique pour toute région d’élevage où le foncier est cher et la surface limitante. il n’est pas responsable de la crise laitière, c’est la fin des quotas qu’il faut incriminer. Tout chef d’entreprise doit raisonner ses investissements. Certains ont peut-être trop investi mais surtout, ils n’ont pas anticipé cette crise sans précédent. il va falloir apprendre à travailler avec le risque de prix bas. Espérons que nous tirerons des leçons, en veillant au taux d’endettement et en optimisant la marge lait. il n’est pas toujours rentable d’investir pour produire plus, mais une fois que l’outil est là, il faut l’exploiter. C’est la base de toute production, agricole ou non. Une usine tournant à mi-régime ou un hôtel avec des chambres vides seraient des inepties. »

L’outil : « Qui accepterait d’être autant tributaire des exigences et utopies de la société ? Alors que nous sommes en train de crever, une minorité use de tout et surtout du mensonge dans le seul but de nous détruire. » YP42 : « Comment peut-on juger une personne par rapport à son travail ou à ce qu’elle mange, et la traiter d’assassin ? Les éleveurs ont un cœur, un esprit et une âme. Je respecte vos choix, ne dépréciez pas mon métier ! » Pagrat : « Nous essayons sans cesse d’améliorer nos pratiques et sommes les premiers à souhaiter que le personnel des abattoirs fasse de même. » Quentin19 : « Vous défendez la cause animale, et ce combat est légitime, mais n’oubliez pas qu’il y a des hommes derrière les élevages, et que vos propos sont profondément dénigrants et méprisables pour une profession en grande difficulté (entre 300 et 400 suicides d’agriculteurs par an). »

Pinf : « Il existe des végans tolérants mais on ne les entend pas. Eux aussi souffrent du tort causé par les extrémistes. » Piou : « Je voudrais juste qu’on accepte ma façon de vivre sans la discréditer, ni la réduire à un "régime à la mode". C’est ma vision et je ne l’imposerai à personne. »

TZ : « Les végans violents sont rares. La plupart préfère expliquer la démarche, sans forcer à l’adopter. Et c’est très difficile quand, en face, on n’a qu’injures et rejet. » Alice : « Dommage de voir les végans comme une espèce à part. Je suis la seule végane de mon entreprise et je me fais constamment titiller, alors que je ne fais aucun commentaire sur mes collègues. J’ai déjà travaillé dans une société commercialisant de la nourriture végétarienne et les "omnivores" n’étaient pas montrés du doigt. »

Ladytramp : « Si votre charcutier kidnappait des chiens pour les transformer en saucisses, affirmeriez-vous que chacun est libre de ses décisions ? Si quelqu’un tentait d’interférer, le taxeriez-vous d’intégriste ? » Degun : « Nous ne sommes pas carno-dépendants, cessons de massacrer des bêtes, qui n’ont été mises au monde que pour servir d’aliment et pour un plaisir gustatif dispensable. »

Terre-net Média : Terre-net.fr - Web-agri.fr - Terre-net-Occasions.fr I Février 2017

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Points de vue

Tri angles

Avenir de l’agriculture

L’appel à une stratégie claire Les importantes difficultés subies par les producteurs depuis bientôt deux ans sont la conséquence des errements politiques à l’égard du secteur agricole. Économistes et représentants professionnels tirent la sonnette d’alarme et appellent à une vision stratégique claire portée par tous les acteurs, à commencer par la classe politique. Propos recueillis par Arnaud Carpon // acarpon@terre-net.media.fr

Claude Cochonneau

« Ne pas avoir de vision stratégique est une faute grave » Président de l’Assemblée permanente des Chambres d’agriculture (APCA)

n France comme dans l’UE, il n’y a plus de stratégie agricole. Le plus grave : notre pays ne pèse pas suffisamment dans le débat européen. Les grands pays producteurs manquent de perspectives à long terme.

D’ailleurs, nous comptons tous les rencontrer pour leur exposer les réformes prioritaires à mener afin d’améliorer le quotidien des agriculteurs. Il y a beaucoup de règles fiscales, sociales ou en-

vironnementales, franco-françaises, qui représentent des contraintes supplémentaires pour les producteurs. Les assouplir est bien du ressort des politiques. Ceci dit, avant cela, je leur suggère de parler un peu plus de la filière agricole. Pour les Chambres d’agriculture, la feuille de route ne change pas. Nous allons continuer à étudier sur le terrain les systèmes d’exploitation et leur capacité à supporter les crises économiques et climatiques. Un chantier d’autant plus important que 2016 a malheureusement révélé la fragilité de nos fermes. Après une année aussi difficile, nous sommes encore plus convaincus que c’est un axe de travail majeur. » ●

Christian Harbulot

« L'agriculture, considérée comme un poids » Directeur de l’école de guerre économique à Paris

« L’

agriculture est bien plus que la loi du marché. Les États-Unis, principal concurrent de l’Europe, mais aussi la Chine, le Brésil et les autres grands pays producteurs, ont défini une vision politique ambitieuse dans ce domaine. Les États-membres de l’Union européenne, eux, sont divisés. L’agriculture y est considérée comme un poids plutôt qu’une source de richesse. Le monde agricole, en France particulièrement, ne s’est pas suffisamment mobilisé pour faire comprendre l’enjeu alimentaire aux citoyens. La plupart d’entre eux considèrent l’agriculture et leur alimenta-

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tion comme des acquis. Et, petit à petit, la société a oublié cette évidence, tout comme les évolutions du monde : l’augmentation de la population, les besoins croissants pour la nourrir, le durcissement de la compétition entre pays, etc. Malheureusement, la sécurité alimentaire, fondement même de l’Europe, est devenue davantage un principe humanitaire, dont les missions ont été transférées aux ONG. Elle n’est plus perçue comme stratégique. La question de savoir comment nourrir la population française dans 20 ans est pourtant cruciale. Les États-Unis, eux, l’ont compris. Contrairement à ce qui est souvent dit, en particulier par les instances européennes, les farmers américains sont beaucoup plus aidés que leurs homolo-

Terre-net Magazine I Février 2017

gues européens. L’urgence est de former les élus, incapables actuellement de soutenir convenablement les agriculteurs par une vision claire de leur secteur. Et c’est au monde agricole de le faire. Tant que les représentants professionnels ne feront pas cet effort, la classe politique sera à la traîne et gérera la filière comme un fardeau et non comme un moyen de dégager des bénéfices. Dans les organisations et les syndicats agricoles, il n’y a pas forcément d’unité. Il faut dépasser ces divisions pour n’avoir qu’un seul pilote dans l’avion, qui fixe une stratégie claire pour l’agriculture française. Aujourd’hui, on en est encore loin. » ●

© Christian Harbulot

© APCA

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Et cela se traduit par une absence d’ambition au niveau de l’Europe. Celle-ci a pourtant des atouts incontestables, notamment des sols et un climat propices au développement d’une agriculture productive. Ne pas avoir de vision stratégique est une faute grave. En France, l’année 2017 va être ponctuée par l’élection présidentielle. Au sein des Chambres d’agriculture, nous demandons aux candidats de rebâtir cette ambition européenne.


Points de vue

Trois avis par m

ois

Divers acteurs du monde agricole sont sollicités, à tour de rôle, afin de favoriser le dé bat d’idées.

Michel Prugue

« Nous ne pouvons pas attendre la prochaine réforme de la Pac »

«I

l y a une sorte de désespérance des éleveurs laitiers, qui ne trouvent pas dans le prix payé pour leur production, les chiffres d’affaires nécessaires pour régler leurs charges et dégager un revenu. Pourquoi cette situation ? Nous sommes habitués à travailler avec les aléas climatiques, moins avec ceux liés à l'économie et la politique. Sur le plan économique, la Chine a joué un grand rôle dans la conjoncture actuelle. De même que l’embargo russe a fermé un débouché pour plusieurs milliards de litres de lait.

Face à ces difficultés, certains éleveurs souhaiteraient que leurs coopératives se concentrent sur le marché intérieur pour tenir de meilleurs prix. Mais il faudrait accepter de réduire de 30 ou 40 % la production laitière française, ce qui n’est évidemment pas tenable, et donc accepter d’aller sur les marchés d’exportation. Ceci dit, je continue de croire en la politique au sens littéral du terme : celle qui bâtit le projet de société dans laquelle on veut vivre. Les producteurs français et leurs coopératives ont besoin d’un cadre pour s’exprimer. L’avenir des agriculteurs passe par la capacité de leurs entreprises à satisfaire des marchés solvables, qu’ils soient proches ou très lointains.

© CooP de FranCe

Président de Coop de France

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Sur Le WeB

Nos dirigeants doivent être très lucides sur la prochaine réforme de la Pac. Nous savons que les politiques publiques auront moins d’impact sur le revenu des exploitants. Par conséquent, il faudra que ces dernières, et la Pac en particulier, donnent des orientations qui permettent d’accroître la compétitivité et aussi d’investir. il faut mettre en place très rapidement des outils de gestion des risques pour lisser davantage cette forte volatilité. Nous ne pouvons pas attendre la prochaine réforme de la Pac. il faut lancer des expérimentations dès 2018 pour une application à plus grande échelle en 2020. » ●

Lire d’autres tribunes sur le même thème sur www.terre-net.fr/mag/63tribunes

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Points de vue

Tribune

Pascal Cochelin, consultant

L’intelligence artificielle arrive en agriculture l’agriculture, comme l’industrie et les services, vit la révolution du numérique. drones, tracteurs autonomes, caméras, machines de traite connectées... sont autant de technologies optimisant le travail à la ferme et en plaine. il ne manque plus qu’un peu d’intelligence à toutes ces machines pour pouvoir leur confier des tâches non totalement prévisibles. Par pAsCAl CoChelin // p.cochelin@3cm-digital.fr

« Q

La différence tient à un "détail" : l’apprentissage par la machine. Programmée de manière classique, elle peut traiter des données préétablies. Le même matériel doté d’une intelligence artificielle pourra choisir entre ces solutions et d’autres qu’il aura "apprises" au cours de son "existence". Le parallèle avec les êtres humains est frappant : le programmeur va donner les principes de base (que l’on peut assimiler à "l’inné" chez l’homme) et la machine va apprendre à faire les meilleurs choix tout au long de sa vie (comparable à "l’acquis").

Capter plus de données qu’un humain

© Photomontage Freshidea, Fotolia // Terre-net Média

u’apporte réellement l’intelligence artificielle, alors que des appareils équipés de simples programmes informatiques semblent déjà très polyvalents ? C’est la première interrogation qui vient à l’esprit.

L’agriculteur pourra-t-il compter sur les machines dotées d’une intelligence artificielle ?

Google, Microsoft, Amazon... pour ne citer que les plus connus. Ainsi, Google annonce que son programme "Deep Mind", qui fait déjà des miracles, n’exprimera tout son potentiel que d’ici une vingtaine d’années.

Toutefois, cela pose une question cruciale comment définit-on le "meilleur choix" ? Et en agriculture ? Si l’intelligence arExemple concret : une voiture autonome tificielle est encore loin de remplacer se retrouve dans une situation où l’accident l’expérience humaine, elle va avoir un est inévitable. Elle a alors deux alternatives : impact sensible sur l’efficience des prase diriger vers un mur, au risque de blesser tiques culturales, c’est-à-dire sur leur gravement ou tuer ses occupants, ou vers efficacité technique et économique. Les le trottoir, au risque de blesser recherches se concentrent autour d’une gravement ou tuer les thématique qui met en piétons. Comme un difficulté les outils de “ Et l’agriculteur programme n’est pas prévision actuels : les émotif et capte beauinterventions demandans tout ça ? „ coup plus de renseidant une surveillance gnements sur ce qu’il quotidienne pour être s’est passé qu’un humain en pareil cas, optimales. La lutte contre les maladies nous pouvons nous attendre à ce que le véet parasites ou l’éradication des plantes hicule réagisse mieux que l’homme. concurrentes en font partie. Le secteur agricole exige des équipeÉtablir les règles fondamentales pour ments aptes à travailler dans des condipermettre ce type d’arbitrage est l’un des tions difficiles (pluie, vent, boue, etc.). principaux enjeux auxquels font face les Des exemples comme le NH Drive, développé par le groupe CNH Industrial, ou leaders de l’intelligence artificielle : IBM, 14

Terre-net Magazine I Février 2017

le Bonirob, conçu par Bosh, prouvent que les constructeurs réfléchissent d'ores et déjà à cette problématique.

Beaucoup de progrès restent à faire De son côté, l’intelligence artificielle nécessite de collecter des données, donc d’installer des capteurs dans les champs, à la ferme et sur les animaux : sondes permettant d’anticiper la météo sur des points précis, colliers informant sur le comportement du bétail, caméras identifiant les maladies des plantes... Tous les paramètres importants pour les agriculteurs sont désormais captables. Enfin, il faut des logiciels d’intelligence artificielle, à même de traiter tous ces éléments et de piloter les machines qui appliqueront les décisions. Dans ce domaine, beaucoup de progrès restent à faire. De nombreux programmes , à l’image de celui de l’UCM (Universidad Complutense of Madrid), sont déjà capables de "décider", mais pas d’analyser des informations en


Points de vue

Capteurs de données, machines et logiciels En associant les briques que constituent les machines, capteurs et logiciels, il est facile de voir comment l’intelligence artificielle sera utile à l’agriculture. Pour commencer, les capteurs remontent en temps réel les informations essentielles sur les cultures et les troupeaux. Ensuite, un logiciel d’intelligence artificielle analyse ces éléments en continu, en les recoupant avec des variables externes (coût et disponibilité des intrants, prévisions météo à moyen terme, statistiques sur les périodes propices aux maladies, etc.) et détermine les opérations à mener.

Enfin, les machines "missionnées" par ce programme vont exécuter les traitements nécessaires, et uniquement ceux qui le sont. Au final, nous sommes encore loin des applications de l’intelligence artificielle que montrent les films de science-fiction. Cependant, tout ce dont nous avons besoin est déjà présent : des machines autonomes, mais aussi des capteurs et des logiciels d’analyse et d’interprétation des données. Avec des équipements munis d’une intelligence artificielle, que devient l’agriculteur ? En réalité, le cœur de son métier demeure inchangé. il continue d’orchestrer et planifier à moyen et long terme, d’assurer le semis et la récolte, de garantir des conditions d’élevage optimales, etc. Car si l’intelligence artificielle est surprenante dans ses capacités d’adaptation et ses perspectives d’amélioration, une qualité très humaine lui fait encore défaut : le bon sens. » ●

© 3CM digital

temps réel. Et quand il s’agit de mettre en œuvre des moyens d’action, ils manquent d’autonomie. Deux points qui devraient se résoudre dans les années à venir.

Pascal Cochelin est consultant en environnement numérique auprès des dirigeants d’entreprises. Ses missions s’articulent autour de deux axes : • le système d'information (opérationnel, organisation, pilotage de projets, audits...), • la transition numérique de l’entreprise « avec la conviction profonde que la réussite d’un projet numérique dépend autant de la maîtrise technologique que de la volonté des équipes à le mettre en œuvre ».

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Points de vue

Champ planet’terre

Marché du matériel agricole en Chine SUR LE WEB

L’incontournable essor de la mécanisation

D’autres articles concernant la Chine sur : www.terre-net.fr/mag/63chine

Face aux conséquences de l’exode rural et pour assurer l’autosuffisance alimentaire de la population, les autorités chinoises souhaitent moderniser l’agriculture, ce qui implique, entre autres, d’augmenter la productivité et de mécaniser davantage les campagnes. Le secteur du machinisme agricole se développe donc fortement et gagne en professionnalisme. Par Benoît Egon // begon@terre-net-media.fr

1,88 million de tracteurs vendus en 2014

L’

agriculture représente encore aujourd’hui, en Chine, 15 % du produit intérieur brut et 40 % des emplois. Elle occupe la majorité de la population active, soit 307 millions de personnes. La volonté actuelle de moderniser le secteur, impulsée par l’État, ouvre de belles perspectives à sa mécanisation. Le pays est ainsi devenu le plus grand producteur mondial de matériels agricoles et comptait, en 2014, près de 2 310 constructeurs. La même année, le pays a produit 1,88 million de tracteurs, dont 50 000 de plus de 100 ch et 570 000 de 25 à 100 ch, et 740 000 engins de récolte, dont 307 000 moissonneuses. Près de 10 000 distributeurs et 100 000 points services se partagent le territoire et la distribution de machines agricoles regroupe plus de 290 000 employés.

N

icolas Cavoleau, chef produit Kuhn en Chine, travaille le marché chinois depuis quatre ans, ces deux dernières années sur place. « Chaque province choisit son système de production. En Mongolie intérieure, la taille moyenne des fermes s’élève à 2 000 ha, dédiés à la culture d’alfalfa (luzerne). Kuhn est présent en Chine depuis une dizaine d'années. Mais le marché décolle vraiment depuis cinq ans.

Les matériels les plus demandés sont légers, robustes, bon marché et nécessitent peu d’entretien. Le plus souvent, ils sont portés. Depuis quelque temps, les nouvelles technologies font leur apparition, notamment les terminaux Isobus en cabine. Visuellement, les tracteurs ressemblent à ceux que l’on peut trouver en Europe, les différences se situant sous le capot. Ainsi, on voit couramment des modèles de 250 ch équipés d’un relevage arrière de 5 t seulement ! En fait, les machines sont quasi identiques en Chine et en France : 100 % des pièces sont communes, ce sont les options qui diffèrent. » ●

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« L'entreprise est présente en Chine depuis une dizaine d'années. Mais le marché décolle vraiment depuis cinq ans », précise Nicolas Cavoleau, chef produits Kuhn dans ce pays.

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92 % de la récolte de blé était mécanisée en 2014. Toutefois, ce chiffre tombe à 56 % concernant le maïs. Ici une moissonneuse Lovol, qui bat jusqu'à 7 kg de matière par seconde.

© Terre-net Média

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Selon Chen Tao, vice-président de l’association des distributeurs chinois, « la demande intérieure est telle que les industriels ne peuvent plus y répondre. Il existe cependant un "gap" énorme entre les produits "made in China", où l’innovation reste modérée, et la production internationale tournée vers les technologies de pointe ». Le chemin vers la mécanisation est encore long. En 2014, 92 % de la récolte de blé était mécanisée. Toutefois, ce chiffre tombe à 56 % en ce qui concerne le maïs ! L’essor rapide de l’industrie chinoise des agroéquipements est étroitement lié à la politique de subvention des machines agricoles, mise en œuvre par l’État à partir de 2004. Le gouvernement central y avait affecté un budget de 10 millions d’euros, qui a augmenté d’année en année pour atteindre 3,392 milliards 10 ans plus tard. Le marché chinois du machinisme agricole a longtemps progressé tous azimuts. Néanmoins en 2015, pour la première fois, cette longue période de croissance a subi une inflexion. En effet, sur les huit premiers mois, les ventes de tracteurs de moins de 25 ch ont reculé de 18 % par rapport à la même période en 2014. Dans le même temps, celles des modèles de plus de 100 ch ont augmenté de 37 % et s’élevaient à 49 700 unités, signe de la mutation de l’agriculture vers plus de professionnalisme. ●

Quels produits Kuhn pour la Chine ?


Points de vue

Portrait chinois du tractoriste Lovol

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S « Nous avons encore beaucoup à apprendre sur le marché européen », reconnaît Liang Quirong, président de Lovol.

i je réalisais la plus grande part de marché tracteur en Chine, produisais 90 000 tracteurs par an, détenais 66 % de parts de marché en moissonneuses, et si mon nom était la contraction de LOVe Of Land, je serais... Lovol, la plus grande marque chinoise de machines agricoles. Foton Lovol international Heavy industry Co. LTD fabrique également des engins de TP et d’autres véhicules. Fondée en 1998, cette société de 16 000 employés a dégagé un chiffre d'affaires de 3,14 milliards d’euros en 2014.

Foton Lovol est leader, depuis 14 ans, du marché des moissonneuses en Chine et, depuis 10 ans, de celui des tracteurs. Le groupe est également actif dans plus de 120 pays, grâce à 380 distributeurs étrangers. Avec la création juridique de l’entreprise Lovol Arbos Group SPA il y a un peu plus d’un an, le tractoriste affiche clairement son ambition d’accroître ses ventes en Europe. Le rachat du fabricant de semoirs MaterMacc s’inscrit dans la même logique, tout comme la reprise de l’ancienne marque italienne Arbos-Bubba, avec la présentation d’un premier tracteur à l’Agri-technica en 2015. « Développer nos produits en Europe est un pari risqué et une formidable opportunité. Nous connaissons très bien la Chine, mais nous avons encore beaucoup à apprendre sur le marché européen », a confié Liang Qirong, président de Lovol, pendant une interview. Avec des modèles de 260 ch à 71 500 € (prix culture en Chine), le constructeur pourrait prendre rapidement des parts de marché sur le Vieux Continent. ●

Berthoud s’attaque au marché chinois de la pulvérisation

© Terre-net Média

E

n juin dernier, Berthoud a reçu l’agrément CCC (équivalent du CE européen) pour 32 pulvérisateurs de sa gamme. Un sésame pour commercialiser des produits occidentaux en Chine et une obligation pour figurer sur la liste des matériels agricoles éligibles aux subventions gouvernementales (jusqu’à 40 % du prix d’achat). Sébastien Tremblais, directeur général de Berthoud, évoque l’incroyable potentiel du marché chinois des agroéquipements. « Je crois beaucoup en la Chine. Les salaires grimpent et nous avons atteint le seuil où mécaniser devient plus intéressant financièrement que d’employer de la main-d’œuvre. Pour distribuer nos matériels, nous travaillons principalement avec trois importateurs chinois.

Sébastien Tremblais, le directeur général de Berthoud, lors du Ciame, salon du machinisme agricole organisé en Chine.

Bien souvent, les concessionnaires possèdent aussi une usine agroalimentaire et l’entreprise qui commercialise le produit fini. Une illustration parfaite de la structure du marché chinois. Les prochaines années seront passionnantes. Le marché

chinois connaît des phases intermédiaires relativement courtes, comme en Ukraine où l’on est passé en cinq ans des modèles portés aux automoteurs. Mais les marches à gravir sont encore hautes. L’un de nos clients, par exemple, préfère laisser son pulvérisateur au hangar de peur de faire des erreurs. Cependant, le potentiel de développement est si important que nous avons un projet d’installation de containers pour profiter du "made in China" et des subventions qui vont avec. Nous envisageons même, dans un avenir proche, une supply chain locale. Néanmoins, beaucoup d’étapes intermédiaires doivent encore être franchies. S’ils veulent investir sur ce marché, je conseille aux constructeurs français de le faire tout de suite. » ●

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Beaucoup d’exploitations chinoises sont encore peu mécanisées.


Stratégies

En avant marge

Marché des grains

Les amidonniers peinent à valoriser des blés de mauvaise qualité L’hétérogénéité de la récolte 2016 de blé tendre rend particulièrement difficile la valorisation des grains dans l’amidonnerie. Selon la filière, cette moisson de mauvaise qualité engendre une baisse importante des rendements en amidon. Pour tout savoir sur la baisse des exportations de blé : www.terre-net.fr/mag/63ble

© Terre-net Média

SUR LE WEB

Par Arnaud Carpon // acarpon@terre-net-media.fr

En 2017, l’amidonnerie utilisera plus de blé que les années précédentes pour compenser le recul des rendements en amidon.

L’

année 2016, extrêmement décetion les plus durement impactées par la vante pour les producteurs de blé qualité médiocre de la moisson 2016. tendre, est aussi particulièrement difficile pour les transformateurs. Les 8 à 10 % des lots rejetés amidonniers, qui en consomment environ 2,85 Mt, peinent à valoriser des « Lors de la phase de nettoyage, une prograins de qualité très irrégulière voire, le portion significative de petits grains est replus souvent, mauvaise. jetée et peut parfois représenter 8 à 10 % « Le taux de protéines, généralement éledes lots. En effet, comme ils contiennent vé, est très variable et peu ou pas d’amande, leur qualité très inhails donnent une farine “ La filière consomme bituelle (peu de fracatypique et ne peuvent tions de gluténines). 2,85 Mt/an de blé tendre „ pas être transformés en Le poids spécifique est amidon. » bas, d’où une proporRésultat : le secteur va voir ses rendements tion importante de petits grains non utilidiminuer sérieusement avec, en parallèle, sables », explique l’Union des syndicats un accroissement des coûts de production. des industries des produits amylacés et de leurs dérivés (Usipa). « Le constat est confirmé : la récolte est très hétérogène. Dans ces conditions, il reste difficile à l’heure actuelle de calibrer les machines de manière définitive et de stabiliser le procédé de fabrication, car il faut s’adapter à cette variabilité permanente. » Le nettoyage des grains en particulier, de même que le séchage du gluten et son extraction, sont les étapes de transforma-

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Taux de protéines hétérogènes

Le taux de protéines et le poids spécifique, deux paramètres essentiels pour la qualité du grain en amidonnerie, évoluent cette année de façon très contrastée par rapport à la campagne précédente. Le taux de protéines augmente, mais cette progression n’est pas un atout pour la filière tant les

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taux sont disparates. Pour des grains de lots différents, les teneurs en protéines varient entre 11 et 13,5 % et peuvent donc facilement fluctuer à la hausse ou à la baisse, de 15 à 25 %, ce qui modifie le débit et sature les outils de production. La nature des protéines complique également la situation, avec des fractions de gluténines quelquefois très faibles, alors que les grosses masses moléculaires sont indispensables à une bonne panification. Pour être travaillés de façon optimale par les amidonniers, les grains doivent aussi présenter un poids spécifique suffisant, ce qui n’a pas été le cas lors de cette moisson 2016. En effet, dans le nord et l’est de la France, bassins traditionnels de cette industrie, il est toujours resté en dessous de 72 kg/hl, alors que les moyennes quinquennales 2011-2015 se situent autour de 78 kg/hl. Dans ce contexte, pour compenser le recul annoncé des rendements en amidon, l’amidonnerie devrait utiliser 2,9 Mt de blé en 2016-2017 selon les estimations de FranceAgriMer, soit une augmentation de 5 % par rapport à 2015-2016. ●

N

GA

Système d Mécanism


Stratégies

Marchés laitiers

Le lait bio, victime de son succès, plongera-t-il aussi dans la crise ? L’engouement croissant pour le lait bio, tant chez les consommateurs que les producteurs, va-t-il entraîner la filière dans la crise ? Éclairage de Christophe Baron, producteur dans le Morbihan et président de la coopérative Biolait. Par Arnaud Carpon // acarpon@terre-net-media.fr

A

vec un prix payé aux producteurs qui dépasse 450 € et une hausse de la consommation de plus de 15 % en 2015, encore supérieure en 2016, la croissance de la filière laitière biologique est « à faire pâlir d’envie », reconnaît Christophe Baron, producteur de lait bio dans le Morbihan et président depuis six ans de la coopérative Biolait, leader de la collecte de lait bio. En outre, la crise dans le secteur laitier conventionnel a renforcé l’attrait pour la production bio. Entre novembre 2015 et mai 2016, « 600 conversions » ont été en-

registrées, pour 2 200 producteurs déjà installés, soit une progression de plus de 25 % en seulement six mois. Cela va donc provoquer un afflux de lait biologique au printemps 2018 que la filière devra anticiper au mieux. Mais « tant que la société se dit prête à en consommer davantage, il n’y a pas de crainte majeure à avoir. » Christophe Baron évoque aussi la structuration particulière de Biolait qui, en plus de ramasser le lait, s’occupe de sa commercialisation auprès des transformateurs, industriels privés et coopératives. Les éleveurs sont propriétaires de leur tank, donc du lait qui est dedans, jusqu’à la livrai-

Biolait en chiffres - 175 Ml collectés en 2016 chez plus de 1 250 producteurs, dans 70 départements. - Plus de 100 transformateurs livrés. - Plus de 250 marques et produits laitiers bio fabriqués avec du lait de la coopérative.

Lancement au Lancement hall au SIMA 2 - allée C stand n° hall 2 - allée C - stand n° 16 16

Une construction de qualité

NOUVELLES

son dans l’usine cliente. « Une réelle force en termes d’organisation de producteurs, conclut Christophe Baron. D’ailleurs, ce modèle intéresse d’autres laiteries. » ●

visionner les vidéos de démo sur la chaîne

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Stratégies

Performance productions animales

Meilleurs éleveurs Prim’holstein

Productivité s’accorde avec longévité au Gaec de la Cour de la Roe au concours de la vache de l’année 2016, organisé sur internet par Prim’holstein France, Jean-Bernard girard dans le Doubs a remporté un superbe doublé avec almacombe eX-93 et le titre de "meilleur éleveur" pour la seconde année consécutive. la rédaction a choisi de vous présenter l’élevage ayant obtenu la médaille d’argent : le gaec de la Cour de la roe en Mayenne, où daniel et Fabien gendry élèvent 75 Prim’holsteins à fort potentiel génétique. Par roBin VergonjeAnne // rvergonjeanne@terre-net-media.fr

A

vec cinq vaches en lice, le Gaec de la Cour de la Roe arrive deuxième au concours du meilleur éleveur de la vache de l’année 2016, organisé par Prim’holstein France sur son site internet. Un concours où les internautes élisent les vaches les plus rentables.

© terre-net media

Daniel Gendry a transmis la passion de la génétique holstein à son fils Fabien, 28 ans. S’ils participent aux comices mayennais et au concours départemental, tous deux apprécient surtout les vaches productives qui parviennent à produire longtemps. Parmi les 75 Prim’holsteins du Gaec, trois passent la barre des 100 000 kg de lait sur une carrière.

Taureaux américains Les preuves de leur bonne longévité : le rang moyen du troupeau s’établit à 2,6 lactations, près d’un quart des femelles sont en quatrième lactation ou plus, et le taux de réforme avoisine 25 %. Depuis une quinzaine d’années, la production moyenne dépasse les 10 000 kg de lait par vache (660 000 l par an). Les éleveurs l’ont stabilisée autour de 10 300 kg/VL/an pour ne pas faire flamber le coût alimentaire. Daniel et Fabien ont recours depuis près de 20 ans à des taureaux américains. Aujourd’hui, 90 % de la génétique de l’élevage vient d’outre-Atlantique. Pour le choix des reproducteurs, ce dernier est passé d’un extrême à l’autre. « Avant, nous réalisions des accouplements très individualisés avec plus de 70 mâles différents par an, explique Daniel Gendry. Depuis 2012, grâce au programme informatique d’accouplement GMS (Genetic management système) de l’importateur de semences Bovec, nous n’en choisissons plus que cinq ou six pour l’ensemble des inséminations. 20

Daniel et Fabien cherchent des vaches capables de produire pendant au moins quatre lactations.

souvent plus de 420 jours. « J’attends au Ainsi, notre troupeau est plus homogène. La moitié environ de nos reproducteurs moins trois mois en général avant la presont de jeunes taureaux génomiques, mais mière IA, le temps que le TP remonte », toujours dans le haut précise Fabien. L’exploidu panier en GTPI (intation utilise de la sedex de synthèse améri- “ 10 300 kg de lait/VL/an mence sexée, essentiellecain). Généralement, ils ment sur les génisses et les en moyenne „ se retrouvent dans les meilleures vaches. Toutes confirmés quelques années plus tard. » les génisses vêlent au Gaec de la Cour de la Roe et les producteurs vendent une diDans la cuve d’azote liquide en ce moment, zaine de vaches en lait par an. des doses de taureaux comme Supersire (Robust x Planet, leader en TPI avec 2 657 Bien préparer points), Defender (Mogul x Man-o-man, TPI les vaches taries de 2 338 points), McCutchen (Bookem x Shottle, TPI de 2 468 points) et ses fils, ou Les éleveurs s’attachent aujourd’hui à encore ABSsilver (Mogul x Snowman, TPI améliorer la morphologie fonctionnelle des de 2 633 points). Après une formation chez animaux, notamment les pattes puisqu’ils France Bovia, Fabien insémine lui-même et prévoient de transformer un jour l’aire est satisfait de ses résultats. paillée en logettes. La bonne longévité des femelles est liée pour partie à la génétique Comme dans la plupart des cheptels très productifs, les lactations sont longues, mais Fabien l’explique également par les

Terre-net Magazine I Février 2017


Stratégies

vêlages précoces et l’attention accordée à la préparation des taries. Celles-ci sont nourries toute l’année avec un tiers de la ration des laitières, 5 kg de paille, du minéral spécial "taries" et du chlorure de magnésium pour faciliter le vêlage. Les génisses prêtes à vêler sont au même régime pendant deux mois, ce qui limite les œdèmes mammaires, les fièvres de lait et l’acétonémie en début de lactation. Les vaches de réforme sont systématiquement engraissées. Pour couper le lait, elles ont droit à la ration des taries durant une dizaine de jours, puis reviennent à celle des laitières avec un complément de céréales. Elles sont vendues finies à 385 kg de carcasse de moyenne, voire davantage pour certaines à la "morphologie américaine" très marquée.

« Les vaches consomment autour de 21 kg de matière sèche par jour pour 31 kg de lait, et en ingèrent même jusqu’à 36 kg au printemps. Actuellement, l’efficacité alimentaire est de l’ordre de 1,45 kg de lait/kg de MS. Aller au-delà nous coûterait plus cher », constate Fabien. Afin de diminuer les apports de correcteurs azotés, les éle-

veurs ont semé cet automne 9 ha de méteil riche en protéagineux, qu’ils ensileront au début du mois de mai avant d’implanter le maïs. Une génétique holstein, avec du gabarit et de fortes capacités d’ingestion, trouve tout son intérêt pour valoriser efficacement ce type de ration riche en fourrages volumineux. ●

Palmarès du concours du meilleur éleveur 2016 (classement de cinq vaches) 1er : Jean-Bernard Girard du Doubs (94 points). 2e : le Gaec de la Cour de la Roe en Mayenne (78 points). 3e : le Gaec P2MN dans l’Ain (68 points). 4e : l’EARL PJP Pasquet Jean-Pierre en Ille-et-Vilaine (64 points). 5e : l’EARL Sauvage Michel en Ille-et-Vilaine (50 points).

Les génisses vêlent en moyenne à 25 mois, grâce aux fortes croissances obtenues avant l’âge de 6 mois pour un objectif de poids de 220 kg. Dès 10 jours, les veaux ne sont nourris qu’une seule fois quotidiennement au lait entier supplémenté en poudre pour équilibrer la digestion sur la journée. « Ce repas unique simplifie le travail et les pousse à consommer des aliments floconnés dès le début », observe Daniel Gendry. Entre un et six mois, les veaux disposent à volonté d’un mash fibreux, réalisé à la mélangeuse. Pour les éleveurs, le vêlage précoce est gage d’une bonne longévité par la suite et réduit le coût du renouvellement.

SUR LE WEB

Du printemps au début de l’hiver, les vaches laitières sont dans les prairies jour et nuit. Elles "pâturent" même les betteraves fourragères à l’automne (la journée uniquement et avec deux fils électriques à l’avant), une racine riche et très appétente qui booste l’ingestion du maïs et augmente les taux (42 de TB et 33 de TP). La ration des laitières, à base d’ensilages de maïs (12 kg MS) et d’herbe jeune (4 kg), de betterave (3 kg) et de paille (0,8 kg), complétés avec 2,5 kg de soja et 2 kg de coproduits amidonnés, est bien valorisée.

Web -agri

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Des vêlages précoces

Almacombe allie de hautes performances laitières et reproductrices à une morphologie impressionnante.

100 t de lait pour Almacombe EX-93, vache de l’année 2016 Après une place de réserve au concours de la vache de l’année 2015, Almacombe (James x Jesther) de l’éleveur Jean-Bernard Girard (lire le reportage qui lui est consacré sur www.terre-net.fr/mag/63girard) s’empare cette année du titre tant convoité. Son succès, elle le doit à ses performances laitières : 101 975 kg produits en neuf lactations, un TB moyen de 43,7 g/kg et un TP de 33,5 g/kg, avec seulement 61 000 cellules de moyenne ! À ces très bons résultats s’ajoutent d’excellentes aptitudes de reproductrice (intervalle vêlage-vêlage, ajusté à deux ans, de 357 jours). C’est donc avec une grande régularité qu’Almacombe a produit six filles. À noter également, une morphologie impressionnante puisque Almacombe est pointée Excellente 93 points, grâce à ses membres et à sa solidité laitière, tous deux à 96 points !

Retrouvez le Gaec de la Cour de la Roe, en vidéo, et les meilleurs éleveurs 2015, 2014 et 2013 sur www.web-agri.fr

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Stratégies

Incontournables

La salle de traite sortie rapide SmartWay 90 augmente la cadence BouMatic lance la SmartWay 90, un système de traite par l’arrière (TPA) parallèle à 90°, doté d’une sortie rapide combinant les performances et les technologies de la "lice rotative" (stalle

Xpressway) et de la "lice relevante" (stalle Xcalibur 90LX). Principal avantage : l’amélioration significative de la cadence grâce à la diminution du temps de sortie des vaches.

© terre-net media

Il suffit d’appuyer sur un bouton et toute la barre avant se relève. Les bêtes peuvent alors sortir rapidement, sans être gênées par des poteaux intermédiaires, et sans stress ni bruit. D’après le constructeur américain, chaque animal est placé dans une position confortable durant la traite grâce aux butoirs d’épaules. Et dans la fosse, l’opérateur bénéficie d’une bonne vue d’ensemble et d’un accès facilité à la mamelle.

Polyversum de De Sangosse, pour le biocontrôle des maladies du blé et du colza Polyversum, premier fongicide d’origine naturelle pour la protection des blés à la floraison, est également la première solution naturelle polyvalente sur blé et colza. Ce produit est composé de 100 g/kg de Pythium oligandrum, un oomycète mycoparasite. Il protège le blé contre fusariose, rouilles et septoriose, et le colza contre sclerotinia, oïdium et alternaria. Aurélie Morin, chef produits grandes cultures chez De Sangosse, préconise « de l’associer à une demi-dose de triazoles, pour un traitement visant le stade BBCH 61-65 du colza (chute des premiers pétales et/ou 10 premières siliques visibles supérieures à 2 cm) ou du blé (tout début floraison dès la sortie des premières étamines), ce afin de protéger les épis ».

Qualix de Timac Agro fait ses gammes sur le marché des rumino-stimulants

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Avec les compléments nutritionnels Qualix, l’entreprise basée à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) crée un nouveau segment de marché dans l’alimentation animale : le rumino-stimulant. « La technologie Mix 3.0 stimule les processus naturels de digestion dans le rumen pour une meilleure valorisation de la ration, explique Timac Agro. Elle augmente la digestibilité de la matière sèche et des fibres, améliore le rendement des fermentations et accroît l’efficacité protéique globale. » La gamme se compose de cinq préparations (Qualix Green, Indigo, Ruby, Yellow et Alto), adaptées aux besoins des ruminants selon leur stade physiologique, la période de l’année et la ration distribuée.

Roundup 720, version granulée de l’herbicide majeur de Monsanto « Le Roundup 720 est un herbicide foliaire systémique, non sélectif et non rémanent dans le sol. Son très large spectre d’action permet de détruire l’ensemble des mauvaises herbes annuelles, bisannuelles et vivaces. La taille des grains (1,5 mm de diamètre) a été étudiée pour un versement fluide du produit depuis le sac vers la cuve, sans production de poussière, et pour une dissolution optimale. Le sachet souple supprime l’étape du rinçage et diminue l’encombrement lié aux déchets. » Roundup 720 contient 720 g/kg de glyphosate acide, équivalant à 832 g/kg de sel d’ammonium de glyphosate. Ainsi, il limite la quantité de matière active apportée.

Pourquoi les USA lèvent-ils l’embargo sur le bœuf français ? 19 ans après la crise de la vache folle en Europe, les États-Unis décident d’ouvrir leurs portes aux importations de viande bovine française. Néanmoins, la Fédération nationale bovine ne s’attend à aucun appel d'air pour l’élevage national. En effet, l’Irlande, qui a reçu le même feu vert il y

a deux ans, est très déçue de n’avoir pu exporter que 1 000 t de bœuf outreAtlantique, en raison de contrôles ultratatillons, alors qu’elle tablait sur 20 000 t.

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« Il y a de la stratégie politique là-dessous. Une réunion doit en effet avoir lieu pour définir une position européenne commune suite à la dénonciation, par les Américains, du moratoire sur la vente de bœuf aux hormones en Europe. »

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Mais cette décision surprise pourrait avoir une signification politique : un observateur des négociations transatlantiques sur la viande bovine trouve « curieuse » la concordance de cette annonce avec la relance, fin décembre devant l’Organisation mondiale du commerce (OMC), de la bataille UE/USA sur le bœuf américain aux hormones de croissance.


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Stratégies

Performance productions végétales

Diversifier sa rotation

Le lupin blanc réduit les besoins d’azote du blé suivant élisabeth Bouchet consacre près d’un tiers de son assolement au lupin d’hiver, au mélange lupin-triticale et au lupin de printemps. en plus d’allonger la rotation, la légumineuse améliore la fertilité et la structure du sol pour les cultures suivantes. Par FAnny CollArd // redaction@terre-net.fr

Élisabeth a semé son lupin d’hiver en septembre et celui de printemps début avril, aux densités respectives de 25 grains/m² et 50 grains/m², le premier produisant beaucoup plus de ramifications et de végétation que le second. « La culture de printemps est davantage soumise aux aléas climatiques. Le lupin d’hiver, lui, dispose d’une réserve en eau alors que celui de printemps est sensible aux coups de chaud et à la période orageuse de mai-juin. Et il craint plus l’anthracnose », indique Bernard Duverger.

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Un rang sur deux pour limiter les maladies

Sur ses 18 ha de lupin d’hiver, Élisabeth Bouchet a remplacé le labour par un simple décompactage du sol.

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ncouragées par la Pac et de plus en rotation type : colza, blé, orge, lupin d’hiplus appréciées pour leurs atouts ver ou de printemps précédé d’un Cipan. agronomiques, les légumineuses sont souvent choisies pour allonger les rota5 q/ha de plus en blé tions. La coopérative Terrena Poitou accompagne ses adhérents depuis plusieurs Comme le pois protéagineux et la féverole, années dans la culture du lupin d’hiver et le lupin ne nécessite aucun apport de fertide printemps, mais aussi en association lisation azotée. Grâce à la bactérie Rhizoavec le triticale. À Rouillé près de Poibium, il fixe au niveau de ses racines l’azote tiers, Élisabeth Bouchet, de l’EARL de la de l’air dont il a besoin pour sa croissance. Grée, cultive 150 ha de céréales, de colza En plus, l’azote organique qui reste dans et de lupin et élève 1 800 oies pondeuses. ses pailles et ses racines après récolte pro« Nous avons commencé le lupin d’hiver il fite à la culture suivante. y a une quinzaine d’an« L’économie de fertilinées et les rendements se sont améliorés au fil du “ Réduire le salissement sation azotée sur un blé après lupin est de l’ordre temps. Il y a quatre ans, de mes parcelles „ de 30 u/ha, pour un gain je me suis lancée dans le de rendement estimé à mélange lupin-triticale 5 q/ha. On peut aussi se passer du traitement pour réduire le salissement de mes parde semences contre le piétin échaudage », celles. Puis en 2015, j’ai décidé de rempladétaille Bernard Duverger, technicien spécer mon traditionnel tournesol par un lupin cialisé chez Terrena Poitou. Un apport en de printemps », explique l’agricultrice. phosphore et potasse reste nécessaire, à hauAujourd’hui, le lupin représente près d’un teur de 40 à 45 uP/ha et de 50 à 55 uK/ha. tiers de la sole, avec en 2016, 18 ha de luLe lupin a également un effet structurant pin d’hiver, 13 ha de lupin de printemps et 10 ha de mélange lupin d’hiver-triticale. La grâce à sa racine pivot qui ameublit la terre.

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Le lupin est sensible à la nature et au travail du sol. Il accepte mal les substrats calcaires, humides ou trop tassés. L’exploitation d’Élisabeth comporte essentiellement des terres rouges à châtaigniers, semi-profondes et limono-sableuses avec silex. Au printemps, l’agricultrice passe un cover-crop et laboure avant le passage du semoir à disques. À l’automne, un simple décompactage suffit. « Malgré sa racine pivot, le lupin a besoin d’un sol aéré pour que les nodosités se mettent correctement en place », explique Bernard Duverger. L’exploitante ne sème qu’un rang sur deux, tous les 26 cm, un choix qui limite la pression des maladies. L’autre difficulté du lupin est la gestion des adventices (géranium, brome, gaillet, matricaire) car cette plante est peu concurrentielle. Les parcelles d’Élisabeth, riches en silex, ne sont pas propices au binage. Elle a donc recours aux quelques produits homologués, « trop peu nombreux ». L’agricultrice protège ses cultures contre les limaces, la rouille, le botrytis et l’anthracnose dès l’apparition des premières feuilles. L’arrivée récente du lupin de printemps dans la rotation d’Élisabeth lui permet de mieux répartir l’activité sur l’année. « Cette culture est moins difficile que le tournesol.


StratégieS Je devais surveiller la levée et effrayer les oiseaux avec des pétards. Et j’ai souvent dû ressemer », se souvient-elle. Lupins d’hiver et de printemps se récoltent entre fin juillet et mi-septembre. Sur la campagne précédente, Élisabeth a obtenu un rendement de 15 q/ha en lupin de printemps et de 22 q/ha en lupin d’hiver (35 q/ha en 2014). Malgré des résultats fluctuants, elle compte bien garder les deux espèces dans son assolement. ●

Associer lupin et triticale pour une meilleure couverture du sol Élisabeth Bouchet travaille depuis quatre ans la culture du lupin d’hiver associée au triticale. La céréale permet de mieux couvrir le sol pour lutter contre les adventices. Triticale et lupin ne se concurrencent pas : le premier a un système racinaire fasciculé qui reste en surface ; le deuxième une racine pivot qui explore le sol en profondeur.

Élisabeth sème les deux cultures l’une après l’autre, avec une densité de semis de 70 grains/m² pour le triticale et de 25 grains/m² pour le lupin. À la récolte, la coopérative Terrena Poitou trie les graines selon leur taille. L’association de ces deux espèces limite le recours aux herbicides et permet à l’agricultrice de livrer « une récolte plus propre » à sa coopérative. ●

Association lupin/céréales : voir une technique originale de semis, en vidéo, sur www.terre-net.fr/mag/63lupin

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Sur Le WeB

Robuste, le lupin de printemps arrive à percer la croûte de battance à la levée.

L'agricultrice sème les deux cultures l’une après l’autre, avec une densité de semis de 70 grains/m² pour le triticale et de 25 grains/m² pour le lupin.

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Machinisme

Essai

Valtra N174

Un tracteur surprenant en termes de puissance, adhérence et confort C’est le début de l’été dans le Calvados. stéphane alleaume, agriculteur à ouilly-du-houley, vient de mettre à l’épreuve le dernier-né des tracteurs Valtra, le n174. une semaine durant laquelle il a pressé, chargé de la paille et déchaumé. adhérence, puissance, confort et technologie : l’homme est conquis. Ça tombe bien, il est à la recherche d’un nouveau compagnon pour les travaux de la ferme. alors, bientôt un Valtra dans la cour ?

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Par séBAstien duqueF // sduquef@terre-net-media.fr

Devant la presse ou le déchaumeur, les 170 ch expriment toute leur puissance.

L’

C’est pourquoi il s’est porté volontaire été dernier, la rédaction s’est rendue sur l’exploitation de Stéphane pour essayer le N174, le tout nouveau moAlleaume, à Ouilly-du-Houley dans dèle de chez Valtra. « Lorsque je l’ai vu le Calvados. Le trentenaire cultive sur arriver sur le camion, j’ai d’abord été sur165 ha du blé tendre, de pris. Je ne m’attenl’orge, du colza, des pas à ce qu’il “ Même le look est séduisant. dais pommes de terre, soit si compact, surFeux à Led, capot plongeant, tout avec ce niveau de la féverole et du pois. Une quaranpuissance ! », toit ouvrant… Tout y est ! „ de taine d’hectares sont s’exclame Stéphane réservés à la prairie Alleaume. Précipour les 30 vaches allaitantes. À cette pésons que le jeune homme a quelques riode, l’agriculteur cherchait un nouveau a priori sur la marque finlandaise. Sous le capot, un moteur quatre cylindres dont la tracteur, d’une puissance de 180 ch environ.

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puissance varie de 105 à 185 ch. « L’un des engins les plus puissants de son segment de marché », fait remarquer Pierre-Yves Noblesse, chef produits tracteurs chez Valtra. Six modèles composent la gamme. Les trois premiers, les N104, N114 et N124, reçoivent un moteur Agco Power de 4,4 l de cylindrée. Sur les autres, les N134, N154 et N174, celle-ci passe à 4,9 l. Résultat : un couple de 730 Nm dès 1 500 tr/min. En outre, une surpuissance de 20 ch est disponible, à la prise de force ou au transport, en fonction des besoins de la machine.


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Machinisme

L’opérateur pilote la prise de force, le relevage et un distributeur hydraulique depuis les ailes du tracteur.

Des ressorts suspendent mécaniquement la cabine.

La première matinée, Pierre-Yves passe en revue tous les points importants de l’engin. Ainsi, Stéphane peut profiter pleinement de toutes les fonctionnalités de son nouveau jouet. Et il y en a ! Le premier constat de l’agriculteur : « La transmission à variation continue est souple et le Valtra est très économe en carburant. Un système régule automatiquement le régime moteur selon la vitesse d’avancement, ce qui réduit la consommation de gasoil. »

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Un dispositif écarte les radiateurs pour simplifier le nettoyage au quotidien.

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À l’arrière de l’engin, l’agriculteur dispose de cinq distributeurs électrohydrauliques.

Le filtre à air Donaldson facilite l’entretien.

Ce compartiment permet de stocker une petite caisse à outils. Et la batterie est plus accessible.

Au cours de l’essai cependant, aucune mesure de consommation n’a été faite car trop de paramètres peuvent agir sur cette valeur. « À 14 km/h, avec le déchaumeur Joker de 5 m de large, le moteur tourne à 1 400 tr/min. À ce régime, la consommation est plus faible qu’avec mon tracteur », ajoute-t-il. Côté normes, ce modèle répond aux exigences du Tier 4 final, avec la technologie SCR uniquement. « Ni filtre à particules, (Fap) ni vanne EGR, que de l’AdBlue ! », insiste Pierre-Yves. De quoi diminuer le coût d’entretien. La capacité du réservoir de carburant est de 265 l (300 l en option). Celui d’AdBlue, lui, contient 45 l. « Fini la soufflette, il suffit de taper légèrement le filtre à air (de type Donaldson) et les poussières tombent », détaille le spécialiste.

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Très économe en carburant

Le N174 a un look trapu, avec son nez court et plongeant, et son empattement de 2,66 m.

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Essai

Pour choisir la vitesse de rotation de la prise de force, il suffit de placer le sélecteur rotatif sur la position voulue.

Point de vue confort, le pont avant et la cabine suspendus absorbent les chocs, sur route comme au champ. « C’est agréable, surtout pendant les longues heures de travail. En revanche, la finition du tracteur est perfectible. Par exemple, pour commander les fonctions hydrauliques et de bout de champ, un écran tactile plus grand simplifierait la navigation », déclare l’agriessayeur.

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Jusqu’à 200 l/min de débit hydraulique

Pour les outils animés par une prise de force, le conducteur peut choisir entre trois vitesses : 540, 540 Éco et 1 000 tr/min. Pas de 1 000 Éco en effet sur la série N. Par ailleurs, à l’arrière, une prise Isobus pilote les matériels attelés depuis le terminal. À l’autre bout de l’engin, le relevage soulève 3,5 t et dispose de deux valves hydrauliques à l’avant. Pour certaines applications, le constructeur installe jusqu’à quatre prises hydrauliques. Aucun doute, la puissance annoncée correspond à ce qu’il y a sous le capot. « Les 170 chevaux sont bien présents ! », appuie l’agriculteur. La transmission à variation

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Le siège en cuir, qui possède une suspension pneumatique, s’avère très confortable.

Grâce à la climatisation et à l’insonorisation, les journées de travail passent vite et même sous 35°C, le travail au champ reste possible. Quant à la couleur ? Valtra en propose sept. Et si certains n’arrivent pas à trouver leur bonheur, ils peuvent personnaliser leur tracteur. « Un modèle or vient d’être livré. Mais, un exemplaire unique coûte un peu plus cher », explique le chef produits en souriant. À l’arrière, la capacité de relevage est de 7,9 t. Une pompe Load Sensing débite 160 l d’huile par minute en standard vers

cinq distributeurs électrohydrauliques. En option, une deuxième pompe augmente le débit de 40 l/min pour atteindre 200 l/min. À noter sur cette machine, l’huile du circuit hydraulique est différente de celle de la transmission. Impossible donc de la remplacer soi-même. Il faut aller chez le concessionnaire, qui possède une pompe spécifique. L’agriculteur peut toutefois faire les appoints seul si nécessaire.

Toutes les fonctions du tracteur se paramètrent depuis l’écran du terminal en cabine.

La de 15 à 20 cm,I simplifie les manœuvres en bout de champ et évite les recoupements. 28 précision de l'autoguidage, Terre-net Magazine Février 2017

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Machinisme


MachinisMe

Précis au centimètre près grâce au signal RTK

STAND B14 HALL 6

Autre argument en faveur du N174 : l’autoguidage. « C’est un confort supplémentaire. Les manœuvres de bout de champ deviennent inutiles », déclare le producteur. La version Direct testée est équipée d’un système intégré en qualité Egnos. Sa précision oscille entre 20 et 25 cm, ce qui s’avère suffisant pour éviter les recoupements. Pour les applications plus précises, le dispositif est capable de recevoir un signal RTK de précision centimétrique. Une fois les fonctions paramétrées et activées via l’écran couleur tactile C3000, la tech-

nologie pilote le tracteur jusqu’à 25 km/h. Au-delà, elle se désactive automatiquement. Sécurité oblige. « Les automatismes de bout de champ gèrent même l’autoguidage. Je peux me concentrer sur le travail de l’outil et je fatigue nettement moins ! », observe Stéphane. Par ailleurs, le N174 possède des mensurations de rêve : un rayon de braquage de 4,5 m, grâce à une taille de guêpe et aux garde-boues pivotants, qui facilitent également l’accès aux organes pour l’entretien quotidien. Sans parler de l’empattement de 2,66 m. Ainsi, manipuler ce tracteur est un jeu d’enfant ! Dernier point fort : la fonction Quicksteer accroît la réactivité de la direction. Trois niveaux de réactivité modifient la vitesse de braquage des roues. Pratique avec un chargeur frontal ! ●

Sur Le WeB

continue est souple et nerveuse à la fois. Une fonction modifie même son agressivité. « Au chargeur, les manœuvres sont délicates et au transport, ça déchire ! » L’adhérence aussi est au rendez-vous et n’est pas entravée par la compacité de la machine. « Maniabilité, confort, performance. Même le look est séduisant : feux à Led, capot plongeant, toit ouvrant… Tout y est ! »

Profil de l' agriessayeur Stéphane Alleaume, agriculteur à Ouillydu-Houley, exploite 165 ha. Il cultive du blé, de l’orge, du colza, des pommes de terre, de la féverole et des pois. Des productions destinées à la vente et à l’alimentation de son troupeau de vaches allaitantes charolaises, en complément de la quarantaine d’hectares de prairies.

L’essai du Valtra N174, en vidéo, sur www.terre-net.fr/mag/63valtra

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Le dossier

Grand angle

Sima 2017

Rendez-vous à Paris ! le sima ouvre ses portes dans moins d'un mois et de nombreux constructeurs ont présenté leurs nouveautés à la rédaction en avant-première. Vous trouverez, dans les pages qui suivent, une sélection de quelques produits. Certaines marques réservent des surprises qu’elles ne dévoileront que sur le salon. des compléments et d’autres informations seront disponibles dans les jours à venir sur terre-net et Web-agri.

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Par BENOÎT EGON et séBAstien duqueF // begon@terre-net-media.fr // sduquef@terre-net-media.fr

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tracteurS

JCB : première rencontre avec les Fastrac série 8000 Les Fastrac 8290 et 8330 développent respectivement 280 et 340 ch. Sous le capot, un Agco Power six cylindres de 8,4 l de cylindrée répond aux exigences de la norme Tier 4 final. Grâce à un double turbo, le chauffeur en a sous le pied ! Le couple maximal, 1 440 Nm, est atteint à 1 500 tr/min. La transmission à variation continue transfère en souplesse la puissance vers les roues. Pour adapter sa réactivité selon les travaux en cours, plusieurs modes de conduite sont

programmables. L’engin est homologué en catégorie T1B, c’est-à-dire qu’il peut circuler jusqu’à 65 km/h. En France, compte tenu de la législation, la vitesse du bolide est malgré tout limitée à 40 km/h. Pour assurer l’adhérence en toute circonstance, l’option Activ Traction prend en compte la vitesse calculée par un radar et les informations fournies par le contrôle de position hydraulique et le régulateur de vitesse.

Toutes les données sont analysées pour gérer le couple du moteur et maintenir la traction. Côté design, le capot donne une allure imposante à cette série 8000. Un nez plongeant et des feux à Led sur la calandre augmentent la visibilité vers l’avant. Autre avantage : le confort. Grâce à la cabine Command Plus, le chauffeur bénéficie de plus d’espace et d’ergonomie. Le siège pivote de 50° vers la droite et 20° vers la gauche. Pratique pour garder un œil sur l’outil. ●

John Deere obtient son Sesam électrique pour grosses puissances. La récupération d’énergie au freinage ou en descente, ainsi que le confort et l’ergonomie de son dispositif de suivi et de pilotage, sont proches de ceux des véhicules électriques routiers les plus aboutis avec, en complément, la gestion des usages multiples de la puissance (traction, levage, transmission de puissance aux outils attelés…). L’innovation réside essentiellement dans l’extension de l’entraînement électrique des groupes auxiliaires au véhicule entier, en particulier au système de propulsion, et dans la répartition de la puissance délivrée par les deux moteurs électriques de

150 kW, respectivement à la traction et aux autres éléments (prise de force, pompe hydraulique) ou en totalité au plus gros consommateur des deux. ●

© John deere

Après le moteur Multifuel, et plus récemment le Battery-Boost, John Deere poursuit son engagement pour une agriculture neutre en carbone, fondée sur l’électro-mobilité, avec le tracteur Sesam (Sustainable Energy Supply for Agricultural Machines) de forte puissance et tout électrique (jusqu’à 300 kW). L’énergie électrique est fournie par un ensemble de batteries Li-ion 130 kWh/670 V. Toutefois, ce tracteur conserve les avantages de la transmission mécanique (sécurité de conduite et répartition du couple au niveau des roues), sans les coûts et l’encombrement d’une transmission électrique

graissez là où il y en a vraiment besoin Le Smart AutoLube de John Deere, médaille d’argent aux Sima Innovation Awards 2017, assure la lubrification des points de graissage du tracteur et des outils avec une centrale pour quatre sections indépendantes. Les intérêts sont multiples : optimisation du graissage, réduction des risques d’accident et des temps morts... La sélection du mode de fonctionnement (manuel, automatique, personnalisé), ainsi que les réglages et le suivi, sont assurés depuis la cabine. En mode automatique ou personnalisé, la graisse est distribuée en fonction de l’utilisation de l’équipement. Les consignes sont envoyées à partir de données et de règles de décision préenregistrées, et de variables mesurées en continu. Lorsqu’elles existent, les informations provenant du

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Avec le John Deere AutoLube,

BusCan du tracteur et/ou des matériels "isobus ready" sont privilégiées. Sinon, les données sont collectées via des capteurs complémentaires.

Le mode manuel permet à l’utilisateur d’effectuer le graissage dans des circonstances particulières (par exemple après lavage de l’équipement et avant son stockage). ●

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Le dossier

Grand angle

Same ActiveDrive, le pont avant suspendu à roues indépendantes Le pont avant à suspension indépendante Same ActiveDrive consiste en un dispositif à double triangle. L’ensemble est géré par un système électrohydraulique qui travaille en synergie avec le système DTC (Differential Traction Control). Jusqu’à aujourd’hui, toutes les solutions simi-

laires ont seulement été développées pour les tracteurs de fortes puissances. Le tour de force du constructeur italien : offrir ce confort de conduite sans pour autant rogner sur la compacité et la maniabilité que l’on exige de ce type d’engin. Grâce à la gestion de l’amortissement, du nivel-

lement automatique et du contrôle de la traction, le système ActiveDrive améliore la stabilité, l’adhérence, la traction, le confort et la sécurité, sur tous les terrains et dans toutes les conditions, sur route comme dans les champs. ●

John Deere 6230R et 6250R, Grâce à un moteur de 6,8 litres de cylindrée, doté de l’IPM (Intelligent Power Management), ces deux tracteurs disposent de 50 ch supplémentaires. Les moteurs de 230 et 250 ch avec double turbo, DPF et SCR, montent à la puissance maximum de 280 et 300 ch respectivement pour le 6230R et le 6250R. Pour diminuer la consommation de carburant, à une vitesse de croisière de 40 km/h, le régime moteur s’établit à seulement 1 300 tr/min. Avec un "faible" poids à vide (9,3 t), le rapport poids puissance se situe autour de 31 kg/ch. Avec un PTAC de 15 t, la charge utile de 5,7 t permet de circuler dans le cadre légal. L’attelage arrière a subi de nombreuses améliorations. Un changement

rapide de catégorie, 3 à 3N, a en effet été implémenté et la capacité du relevage a été augmentée à 10,4 t. De nouveaux stabilisateurs à réglage hybride mécanique et hydraulique, brevetés par John Deere, ont aussi été installés. La suspension de cabine, hydropneumatique, est très confortable. Le joystick du CommandPro met à portée de doigts les fonctions que le chauffeur utilise le plus. C’est également un outil de conduite. En le poussant en avant, on augmente la vitesse d’avancement, en cliquant à gauche, on inverse le sens de marche. Le circuit hydraulique débite 160 l/min à 1 500 tr/min et est réparti sur six distributeurs.

© John deere

deux modèles légers de forte puissance

Le design du capot a subi des modifications majeures. En effet, pour répondre à la future norme d’homologation, il faut maintenant un outil pour l’ouvrir. Pour faciliter la vérification manuelle des niveaux d’huile, une trappe a été aménagée sur le côté. Et pour pouvoir loger l’imposant bloc de refroidissement, le capot a été rehaussé de presque 10 cm. ●

Anatis de Carré, le retour de la force

© carré

Le robot de désherbage Anatis peut soit travailler au champ, avec une herse étrille par exemple, soit simplement collecter des données. Deux technologies assurent son guidage. En effet, grâce à l’intégration d’un GPS Trimble, la machine s’affranchit des limites imposées par le seul usage des caméras. Une caméra arrière

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aide à positionner les outils. De plus, les fonctions GPS peuvent créer des zones d’évitement dans la parcelle, à l’intérieur desquelles Anatis ne doit pas travailler. Un accent particulier a été mis sur la sécurité. Des capteurs surveillent les alentours, sous l’œil attentif d’autres capteurs pour une double sécurité. En version automatique, en cas d’incident, le robot s’immobilise et envoie un SMS. En version semi-automatique avec télécommande, une fonction "homme mort" a été implémentée. Si vous relâchez un bouton, le robot s’arrête. Anatis est capable d’effectuer des demi-tours sur place grâce à ses quatre roues directrices et motrices même en bordure de serres avec ses ailes verticales et lisses. Parmi les caractéristiques techniques, la vitesse de travail est limitée à 4 km/h (5 km/h en déplacement), l’engin pèse 800 kg et mesure 1,5 m de haut pour 1,45 m de long. L’alimentation électrique est fournie par trois batteries au plomb à décharge lente qui offrent 4 h d’autonomie. À partir du Sima, Carré mettra en vente cinq machines de pré-série. Mais pour acquérir Anatis, il faudra débourser 70 000 € minimum. ●


traVail du sol

Alpego dévoile sa trémie frontale ASmaX

© alPego

Cette trémie frontale à double doseurs indépendants « à haute performance » est munie d’une double distribution électrique, qui distribue « de très grandes quantités de produits rapidement et sur une largeur de travail importante ». Équipée de série du système isobus, elle peut être commandée directement par la console du tracteur. En inox et d’une capacité 2 400 l, son volume variable jusqu’à 1/3 – 2/3 permet de semer et fertiliser en même temps sur le rang. ASmaX peut être associée à un combiné de semis de céréales classique/herse jusqu’à 8 m, à un semoir monograine grande largeur pour la fertilisation, ou à un combiné de semis et une herse rotative jusqu’à 6 m pour fertiliser sur le rang. « Sur cette dernière combinaison, la gestion de chaque doseur est indépendante et permet de moduler la dose de semence ou d’engrais en fonction des besoins. » ●

NOUVEAU TREMPAGE APRÈS TRAITE POUR PROTÉGER LES TRAYONS

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www.hypred.com - Tél. : 02 99 16 50 03 Les produits de désinfection sont réglementairement des BIOCIDES : ils présentent des garanties d’efficacité et de protection pour l’homme, l’animal et l’environnement. 33 Utilisez les Biocides avec précaution. Avant toute utilisation, lisez les étiquettes et les informations concernant le produit. Produits dangereux : respecter les précautions d'emploi.


Le dossier

Grand angle

La grande fraise rotative signée par l’Italien

Maschio

© maschio

La nouvelle fraise G à châssis fixe, seconde génération des fraises fixes Maschio, est conçue pour préparer le lit de semence en conditions difficiles même sur sols lourds avec des tracteurs de fortes puissances, allant jusqu’à 270 ch. Pour s’adapter aux utilisations intensives, le modèle G est doté d’un refroidisseur à huile pour la boîte de vitesse, fonctionnant en permanence. Un système hydraulique indépendant refroidit l’ensemble de la machine par le biais du ventilateur. La fraise est équipée de joints Duo-Cône, qui empêchent l’eau, la poussière et la boue de pénétrer dans les roulements. ils sont ainsi protégés et les intervalles de maintenance sont alors augmentés. ●

Kuhn lance Performer 3000, un nouveau cultivateur profond à dents et à disques

pour des travaux d’automne. Ce nouveau modèle bénéficie de la dent à sécurité non-stop hydraulique ajustable, qui évite le pianotage. Enfin, deux types de rouleaux peuvent être fixés sur le Performer 3000 : le rouleau HD-Liner 700, qui consolide fortement le sol en profondeur, et le nouveau

double rouleau U, qui assure un rappui plus superficiel et une qualité excellente d’émiettement. ●

© kuhn

D’une largeur de travail de 3 m, le Kuhn Performer 3000 enrichit la gamme de cultivateurs profonds à dents et à disques Performer 4/5/6 et 7 m. Répondant aux attentes des exploitations européennes, équipées de tracteurs de 200 à 350 ch, il réalise quatre actions en une seule : découpe, mélange ou fissuration, nivellement et rappui. En outre, il optimise les passages et prépare les terres en profondeur. L’utilisation sans rouleau est possible

Le déchaumeur Cultipass est déjà bien connu des agriculteurs avec ses trois rangées de dents Bellota, munies de sécurités non-stop mécaniques et réglables en tension jusqu’à 900 kg à la pointe. La nouveauté : le procédé de changement rapide du rouleau Declic. Désormais, moins de 2 min suffisent, puisqu’il n’y a aucune manipulation (broches, chevilles). Le chauffeur n’a même plus à descendre de cabine. Le choix du rouleau, indépendant de celui de l’outil, permet de réaliser des finitions différentes en fonction des sols. Par ailleurs, le réglage hydraulique de profondeur garantit une précision de travail importante. Et comme il existe plusieurs possibilités d’équipement (un seul ou plusieurs rouleaux, sans rouleau), le système est flexible et évolutif. Ainsi, il est possible d’optimiser les outils grâce à une fenêtre d’utilisation plus étendue. ● 34

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© Perrein

Perrein Cultipass, le déchaumeur à dents qui a le Declic


Crossland, le poids lourd de Grégoire-Besson Grégoire-Besson lève le voile sur le dernier- né de sa gamme de cultivateurs lourds Crossland. Trois modèles (3600, 4000 et 4600) sont disponibles pour les tracteurs de 150 à 350 ch et sont équipés de dents Eurochisel de 700 ou 800 mm de hauteur. Un boulon précisaillé assure la sécurité. Autrement dit, il casse si la

pression sur la dent excède 2 200 kg. L’écartement entre les dents est de 230 mm contre 306 mm sur les autres cultivateurs du marché. Résultat : la consommation de carburant diminue, l’outil demande moins de puissance de traction et les pointes, qui remuent moins de terre, s’usent moins vite. Côté largeur de

travail, le 3600 est disponible en 5,3 ou 5,75 m de large (23 ou 25 dents réparties sur trois rangées), le 4000 en 4,4/4,85 ou 5,3 m (19, 21 ou 23 dents) et le 4600 en 6,2/7,15 et 8,05 m (27, 31 ou 35 dents). Pour améliorer la portance et le suivi du terrain, la marque a installé des essieux tandem et des roues simples sur les extrémités. ●

seMis

double avec le Duplex Seed

Pöttinger se lance dans le semis en quinconce grâce à son nouveau semoir Aérosem PCS Duplex Seed. Disposées sur deux rangées, les semences occupent mieux l’espace. De plus, l’écartement entre plantes augmente de 30 % et chaque pied bénéficie de 70 % d’espace supplémentaire pour s’implanter. Ainsi, la culture se développe mieux et il y a moins de concurrence pour la lumière, l’eau et les éléments nutritifs. Et la croissance des adventices ralentit. Résultat : 10 % de rendement supplémentaire par rapport aux techniques classiques selon les essais menés par le constructeur. Même lancé à 10 km/h, l’outil fait preuve d’une grande précision, grâce à la vitesse de rotation des systèmes de distribution, divisée par deux. À cette vitesse, le débit de chantier progresse alorsde 25 %, par rapport à un semoir ordinaire. Toujours selon la marque, un outil à quatre rangs doubles permet de travailler jusqu’à 2 ha/h. Sans oublier que dans ce cas, sa largeur est inférieure à 3 m, ce qui facilite aussi les déplacements sur route, en toute sécurité. Autre point fort de l’Aérosem Duplex Seed : il sème des couverts végétaux entre les rangs ou incorpore de l’engrais. L’utilisateur règle la densité de semis directement via le terminal en saisissant le nombre souhaité de grains au mètre carré ou à l’hectare. ●

FH 2200 de Väderstad : la trémie d’engrais frontale adaptée au Tempo

Väderstad crée la FH 2200, une trémie d’engrais frontale permettant un semis avec fertilisation localisée. D’une capacité de 2 200 l, elle dispose du système de comptage électrique Fenix iii et peut apporter de l’engrais jusqu'à 250 kg/ha à une vitesse de 15 km/h. « Le ventilateur hydraulique garantit une répartition uniforme même à grande vitesse », déclare Jörgen Dahl, responsable produit. Lorsque la FH 2200 est utilisée avec un Tempo, elle se connecte à la passerelle sur le semoir. Ainsi, les deux matériels sont exploités avec le dispositif de contrôle iPad Väderstad E-Control ou le terminal isobus du tracteur. En option, elle peut être commandée via un ControlStation et un radar au sol séparé. ●

© VÄderstadt

Chez Pöttinger, on voit

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Le dossier

Grand angle

Cataya,

le combiné compact d’Amazone Le dernier-né de la gamme de semis mécanique d’Amazone peut être associé avec, au choix, une herse rotative KE3001 ou un cultivateur rotatif KG ou KX 3001. Pour accroître le débit de chantier, la trémie peut contenir jusqu’à 830 l de semences et 1 270 l en option grâce à une rehausse. Côté technologies, un capteur indique en permanence à l’opérateur le niveau de semences restant dans la trémie. Grâce à la distribution à entraînement électrique, les réglages sont simples et peuvent même être modifiés en cours d’utilisation, et sans bouger du siège ! Un capteur radar permet de connaître la vitesse d’avancement de l’outil et, avec une cartographie, l’appareil module la dose de semis à l’intérieur de la parcelle et prédose dans les coins de champ. Enfin, l’étalonnage devient un jeu d’enfant grâce au SmartCenter. Un levier règle le clapet de fond en fonction de la semence et du débit recherché. Un autre passe du mode étalonnage au mode semis en un clin d’œil. Pour vérifier que la dose correspond à celle souhaitée, il suffit de récupérer les graines des augets dans le seau pliant et de le peser à l’aide de la balance fournie. ●

Spirit 600-900S :

plus précis et plus simple à utiliser Väderstadt sort la version S du semoir Spirit, dotée de deux têtes de répartition, qui améliorent les performances de 50 % selon la marque. Pour des levées homogènes en toutes circonstances, des capteurs contrôlent en permanence la pression hydraulique du circuit de terrage. La machine réagit instantanément et régule la pression pour maintenir une profondeur de semis régulière. Les roues larges, installées en décalage devant la rampe de semis, stabilisent le sol et limitent sa compaction. Le placement précis des graines homogénéise la levée.

Grâce à sa position haute, la turbine aspire moins de poussière et fait moins de bruit. La trémie est facile à remplir grâce à une large ouverture. Deux trappes simplifient la vidange de l’excès de semences, en cas de changement de variété par exemple. La flèche d’attelage, plus longue de 20 cm, rend le semoir plus maniable. Et au niveau technologies, fini les problèmes de compatibilité entre le tracteur et l’outil : le système E-Control pilote l’engin via un réseau Wi-Fi et une tablette i-Pad gère toutes ses fonctionnalités. ●

Espro 6000 RC, le Combiseeder de Kuhn Kuhn étoffe sa gamme de semoirs Espro avec la version C, comme "Combiseeder". De quoi satisfaire les agriculteurs à la recherche d’outils polyvalents. L’Espro 6000 RC est muni d’une double distribution permettant de semer deux espèces différentes en un seul passage, à des profondeurs distinctes ou bien de fertiliser dès le semis pour ne pas risquer de brûler les plantules. Les autres caractéristiques des semoirs Espro ont été conservées comme par exemple les roues de 900 mm de diamètre, décalées et équipées de crampons qui affinent le lit de semence et réduisent

la puissance nécessaire. Grâce à la barre de semis Crossflex, les éléments suivent mieux le terrain, quelles que soient les irrégularités, et la levée est plus homogène. Des réglages simplifiés, une gestion automatisée des demi-tours, des terminaux compatibles Isobus… avec toutes ces options, l’outil est confortable à utiliser et implante rapidement de nombreuses espèces. Et il s’adapte à tous les itinéraires techniques : pour ceux qui sèment sur labour ou en terres légères, des roues de rappui frontales sont proposées en option et leur pression s’ajuste directement en cabine. ●

Le Claydon Hybrid T3 dispose de neuf dents fissuratrices réglables en profondeur, qui ameublissent les zones compactées, aèrent le sol, favorisent le drainage et créent de la terre fine pour les semences. Les dents semeuses produisent aussi de la terre fine et déposent les graines à la profondeur idéale. Le semoir comprend une trémie de 2 455 l et des roues de jauge à pneumatiques 10.00/75-15.3, qui assurent une profondeur de semis régulière. Un "kit semi-porté" peut être associé au semoir Claydon Hybrid T3 (3 m), ce qui renforce la polyvalence du nouvel ensemble. « De plus en plus de clients, au Royaume-Uni ou ailleurs, ont demandé une version semi- portée de notre produit vedette, l’Hybrid porté, déclare Spencer Claydon, directeur commercial. Cet outil pourra faire face, en souplesse, à n’importe quelles conditions de semis. » ● 36

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© CLAYDON

Claydon lance un semoir semi-porté de 3 m


Isotronic, l’entraînement électrique de l’élément semeur de Gaspardo

Avec l’isotronic de Maschio, disponible sur les semoirs monograines Gaspardo MTE, Monica, Magica, Maga, Manta, Mirka et Renata, les éléments semeurs sont désormais entraînés par un moteur électrique, qui gère également la fertilisation. L’entraînement et la maintenance sont donc simplifiés. ●

Xeos Pro 3 m Évo,

pour semer encore plus vite Le tout nouveau semoir Sulky, le Xeos Pro 3 m Évo, adopte la ligne de semis Cultidisc. 80 kg de pression au sol, installés sur un parallélogramme, lui permettent de travailler dans toutes les situations, du semis simplifié au semis direct sur labour. De plus, l’absence d’articulation autorise des vitesses de travail élevées. Cette version est plus légère de 400 kg par rapport à la précédente, ce qui profite à la capacité de la trémie, qui atteint 1 000 l. La nouvelle passerelle facilite

l’accès aux réglages de débit tout en laissant le champ libre aux éléments semeurs. La distribution électrique (de série) se pilote directement depuis la cabine via le terminal Pilot. Côté attelage, l’agriculteur a le choix entre une herse rotative Cultiline HR ou un outil à disques de la gamme XR, qui autorise de semer entre 12 et 14 km/h lorsque les conditions sont optimales. Ceux qui sont équipés des deux outils peuvent bien sûr permuter en quelques minutes. ●

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Le dossier

Grand angle

fertilisation

My Fertitest, plateforme collaborative pour régler les épandeurs

Les tonnes à lisier Joskin touchent le fond Pour répondre aux nouvelles exigences en matière de pompage, Joskin a mis au point une nouvelle flèche dont le point de pivot est fixé à l’avant du tonneau. Résultat : la profondeur accessible augmente mais pas l’encombrement. Les ingénieurs de la marque ont planché pour accroître les capacités de pompage de l’engin en toutes circonstances. Ainsi, il est facile de transférer du lisier d’une fosse hors-sol ou enterrée, d’un container ou d’un cône de remplissage. Les angles de levée et de plongée ont été maximisés pour simplifier les manœuvres, et les rendre plus sûres et plus flexibles. Par exemple, la flèche pivote à 320° autour de la cuve. ●

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© SULKY

Grâce à la plateforme My Fertitest, l’agriculteur peut ouvrir et administrer un compte utilisateur en ligne afin de personnaliser et d’enregistrer les réglages de ses machines. Il se constitue ainsi une base de données à partir de ses épandages, qu’il pourra utiliser comme référence pour les apports suivants. Pour chaque engrais et réglage, un bloc-notes permet d’inscrire des annotations et d’assurer la traçabilité des opérations. My Fertitest évite ainsi de multiplier les saisies et simplifie la recherche des réglages. L’exploitant peut aussi enregistrer les ajustements qu’il a effectués dans les champs. Cette information, remontée au constructeur, crée un lien direct entre le centre de tests et le terrain et améliore la précision du service. ●

Viewspread :

une plateforme de régulation d’épandage Avec l’application Viewspread, l’agriculteur paramètre facilement et à distance son épandeur d’engrais sur le site internet dédié. Ce système est le fruit de la collaboration entre Agrotronix, spécialiste français des solutions logicielles et de l’électronique embarquée et Samsys, jeune pousse lilloise développant des outils connectés pour le

secteur agricole. Il exploite toutes les capacités techniques de la machine en limitant les erreurs de paramétrage. Viewspread permet, d’une part, d’optimiser les réglages de l’épandeur en fonction du produit à épandre et, d’autre part, de partager les techniques écologiques d’agro-épandage entre les utilisateurs. ●

Chez Joskin, les pompes Vacu-Storm ne manquent pas d’aspiration !

Joskin lance Vacu-Storm, son nouveau dispositif de pompage sur tonnes à lisier. Le principe est simple mais pas nouveau. Une pompe centrifuge aspire le lisier et une pompe à vide alimente l’organe d’épandage. Ce qui change, c’est le boîtier de transmission monobloc. Le dispositif est animé par un cardan, ce qui réduit le coût de l’installation. Autre avantage, les pompes, placées sur le timon de l’appareil, sont protégées contre les chocs. Selon le constructeur, l’ou-

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til est idéal pour ceux qui pompent du lisier épais ou l’épandent sur de grandes largeurs. Le système Vacu-Storm crée une différence de pression atmosphérique pour remplir ou vider le tonneau. Grâce à la dépression, le lisier peut être aspiré. Pour augmenter le débit de chantier, la pompe Storm utilise la force centrifuge qui propulse la matière hors de la pompe. Cette technique d’aspiration, capable d’absorber jusqu’à 10 000 l/min, est l’une des plus performantes du marché. ●


électronique

Nir on Board analyse la valeur nutritionnelle des ensilages New Holland installe des systèmes d’analyse Nir (Near Infra Red) sur sa gamme d’ensileuses Forage Cruiser. Objectif : connaître instantanément la qualité nutritionnelle des ensilages. Un analyseur infrarouge mesure la quantité de lumière renvoyée par la matière à travers la vitre installée sur la goulotte de la machine. Même propulsé à plus de 200 km/h, l’ensilage est analysé directement dans la goulotte de l’ensileuse et les résultats sont précis à ± 2 %. L’installation quantifie la teneur en matière sèche, protéines,

amidon, matière grasse, cendres et fibres insolubles dans les détergents neutres (FDN) et acides (FDA). Autre avantage : si l’ensileuse est munie d’un GPS, Nir on Board cartographie les résultats sur le terminal de l’engin. Ensuite, l’exploitant transfère les données sur son ordinateur via une clé USB, un réseau Wi-Fi ou une connexion GPS. Le tarif n’est pas encore définitif mais le constructeur annonce un surcoût de 10 000 € environ pour bénéficier de cette technologie. ●

Dynamic Top-Link Control : le 3e point correcteur d’assiette parallèle ou à angle constant par rapport au terrain. Contrôlée électroniquement, la longueur du troisième point est constamment ajustée, favorisant un report de charge optimal. Les réglages effectués avec le Massey-Ferguson Dynamic TopLink Control sont plus précis que ceux réalisés manuellement, et l’utilisateur peut se concentrer sur son travail. ●

Le système Massey Ferguson Dynamic Top-Link Control (DTLC) ajuste automatiquement la longueur du 3e point afin de conserver, par la géométrie de l’attelage, la position de l’outil par rapport au sol. Cette fonction améliore l’efficacité des matériels, contrariée par les variations d’assiette du tracteur, dues à la pente ou à la charge variable des équipements d’épandage. Ces fluctuations modifient en

effet la position des machines et donc leur qualité de travail. Des capteurs d’inclinaison, placés sur l’outil et le tracteur, maintiennent l’outil parallèle au sol de manière dynamique. La référence sol est donnée par le tracteur. Celui-ci pouvant aborder une déclivité, l’indication de la vitesse et le paramétrage de l’empattement tracteur-outil donnent la correction à apporter pour que l’épandeur reste

Amazone HeightSelect :

Claas optimise le guidage grâce à Turn In

des buses toujours à la bonne hauteur HeightSelect est une interface entre le système de porte-jets à commande électrique AmaSelect et le contrôle automatique de la hauteur de la rampe Distance Control. Elle programme la hauteur de pulvérisation pour chaque buse intégrée sur le porte-jet AmaSelect. Cet automatisme maintient la qualité de répartition des matières actives pulvérisées même lorsqu’un changement de buse est nécessaire. Ainsi, à la moindre modification manuelle ou automatique de la buse de travail, la hauteur de la rampe change automatiquement pour préserver la qualité de pulvérisation. Pour lutter contre la dérive, le système AmaSelect diminue l’espacement entre les buses de 50 cm à 25 cm suite à une simple impulsion sur le terminal Isobus. ●

Le système Turn In de Claas prend en compte quatre informations pour proposer la meilleure reprise de ligne après les manœuvres de bout de champ : la vitesse d’avancement, l’angle de braquage des roues, la position et le cap actuels du véhicule. Turn In fonctionne selon deux modes afin de s’adapter au mieux à l’opérateur : direction opposée ou direction de la machine. La qualité de reprise de ligne est optimale et régulière sur toute la parcelle, et la plus courte possible en fourrière.

Cette nouvelle fonction est également un gage de confort supplémentaire et supprime les changements brusques de direction lors de l’activation de l’autoguidage. Pour répondre aux attentes des utilisateurs, elle supprime les chevauchements ou les manques, généralement observés sur les premiers mètres de la ligne. Elle est facile à utiliser et ne requiert aucun paramétrage hormis le choix du mode de fonctionnement mentionné ci-dessus. ●

Horsch Leeb LT AutoSelect

adapte la hauteur de rampe au profil de buse Avec le pulvérisateur Leeb LT Autoselect, la hauteur de rampe s’ajuste automatiquement au profil des buses en cours d’utilisation. Coupler l’adaptation automatique de la hauteur de rampe avec la fonction de changement automatique des buses

permet de traiter à une hauteur idéale par rapport à la cible, quels que soient le nombre de buses en fonctionnement et la distance entre elles. Ainsi, on obtient des gouttelettes de taille optimale sur une large plage de vitesse. ●

Terre-net Média : Terre-net.fr - Web-agri.fr - Terre-net-Occasions.fr I Février 2017

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Le dossier

Grand angle

John Deere ExactApply, le porte-buses intelligent Le principe de pulsation à modulation de fréquence (Pulse Width Modulation ou PWM) permet de s’affranchir de la relation entre pression et débit pour un meilleur contrôle de la qualité de pulvérisation. Avec le système PWM, la pompe maintient une pression constante (choisie par l’opérateur) et le débit est contrôlé par les porte-buses via des micro-coupures. Débit, vitesse et pression peuvent ainsi

être ajustés indépendamment. Les coupures ultra rapides et le fonctionnement alterné des porte-buses assurent une pulvérisation sans aucun manque et avec une taille de gouttelettes qui ne varie pas. Le système John Deere ExactApply utilise cette technologie pour offrir des plages de travail inédites aujourd’hui. L’opérateur peut ainsi pulvériser à pression constante sur une plage de vitesse/débit de 1 à 3 :

de 10 à 30 km/h à dose constante, ou bien de 100 à 300 l/ha à vitesse constante. La coupure automatique par GPS se fait au niveau de chaque buse (2 à 4 % de recouvrement en moins), et en courbe (jusqu’à 25 % d’écart), le système ajustant le débit de chacune pour garder une dose constante sur toute la largeur. ●

Agrotonix commercialise un système de pesée trois points Flex

© AGROTONIX

Pour intégrer, à sa gamme de produits, la pesée trois points Flex développé par PTM, Agrotronix renforce son partenariat avec le spécialiste italien de l’ingénierie et de la fabrication de capteurs de pesage pour les bennes agricoles, épandeurs d’engrais, chargeurs frontaux, etc. Cette technologie permet de connaître le poids chargé sur l’outil porté, de contrôler la quantité épandue et de réaliser des pesées en série. Ce kit polyvalent et universel se fixe sur le tracteur de la même manière que l’outil porté. il est réglable en largeur grâce à des vis de serrage, et peut être monté sur les épandeurs d’engrais, désileuses, pailleuses, pique-balles ou encore semoirs. ●

élevage

L’Auto Feed Control,

High Speed Pack,

Sur les machines équipées de l’Auto Feed Control (AFC), Kverneland remplace la flèche standard par un timon spécifique, équipé de deux bras télescopiques animés hydrauliquement. L’allongement indépendant des vérins gauche ou droit modifie la forme du timon et permet de décaler la presse d’un côté ou de l’autre, ce qui permet d’alimenter le pick-up d’un côté ou de l’autre sans dévier le tracteur sur l’andain. L’électronique utilise les informations provenant des capteurs de chargement et ajuste en permanence la position de la presse. Le dispositif déporte la machine à gauche ou à droite et le tracteur maintient sa position au centre de l’andain. Pour être plus précise, la flèche est équipée de capteurs angulaires, qui indiquent à tout instant la position exacte de la presse par rapport au tracteur. L’utilisateur n’a plus à rouler sur l’andain, et évite ainsi de l’écraser et de le polluer avec de la terre. ●

Grâce au procédé breveté Optispeed (système d’auto-régulation de la vitesse de la table d’enrubannage), combiné au système DuoWrap à double extenseur, Kverneland met fin au risque de chute inopinée de balles et augmente le débit de chantier. Le double mât de pré-étirage supporte deux bobines de film et réduit le nombre de tours de balle pour un même nombre de couches.

pour des balles bien roulées

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l’enrubannage à toute vitesse

Un accéléromètre mesure en permanence les oscillations de la machine. Le dispositif régule automatiquement le débit d’huile pour maximiser la vitesse d’enfilmage tout en évitant l’éjection de la balle. La vitesse optimale de rotation de la table est en permanence calculée, régulée et affichée grâce à l’électronique embarquée, et n’est plus estimée par le chauffeur. Généralement, si les balles sont bien formées et que le champ est plat, la vitesse de rotation de la table augmente de 15 à 25 %. ●

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Le dossier

Grand angle

I-ron mix system, le robot d’alimentation signé Lucas G Le robot d’alimentation I-ron mix est utilisable uniquement pour la distribution d’aliment. Guidé par un fil, il ne risque pas de se perdre dans la nature. Le mélange est effectué préalablement dans la "cuisine". Le système est programmé par l’éleveur pour assurer une préparation de la ration à la carte en fonction des besoins, tout en ga-

rantissant fraîcheur et appétence. Aucune limite dans le nombre de recettes ou de lots d’animaux, le logiciel de gestion communique en direct avec l’installation qui applique automatiquement les consignes données. L’éleveur récupère par la suite l’ensemble des données de distribution et de préparation afin d’optimiser tous les

paramètres. Pour la partie stockage de 10 à 60 m3, Lucas G reprend le savoir-faire des démêleurs de sa gamme de pailleuses. Pour la partie mélangeuse, il est possible de choisir entre une machine à vis verticale de type Spirmix ou un engin à pales horizontales de type Qualimix. ●

Telecover : le bâchage hydraulique vu par Joskin Joskin étoffe sa gamme d’accessoires pour remorques agricoles et propose le dispositif de bâchage hydraulique Telecover. Dans la caisse, aucun arceau pour conserver tout l’espace de chargement. Un axe longitudinal, animé par un moteur hydraulique, enroule la bâche de 690 g/m². Deux bras articulés assurent le déplacement de l’enrouleur, de la gauche à la droite de la benne et inversement à la fermeture.

Même bâchée, la porte arrière peut s’ouvrir. Pas de prise au vent donc grâce au mouvement des bras, qui ne se soulèvent pas contrairement à d’autres dispositifs. Plus besoin de grimper, de dérouler ou de sangler, le mécanisme hydraulique est piloté directement depuis la cabine. Un gain de sécurité, de temps et donc d’argent pour les utilisateurs. ●

Kuhn SPV Power,

une machine automotrice pour toutes les exploitations

© KUHN

D’une capacité de 12 à 17 m3, la Kuhn SPV Power est une automotrice d’alimentation conçue pour des élevages laitiers de 50 à 120 vaches. C’est une machine d’entrée de gamme compacte et maniable. La cuve située entre les essieux abaisse la machine de 20 cm par rapport aux anciennes gammes. Elle dispose même en option d’une version surbaissée pour accéder à tous les bâtiments et d’une version 4 roues directrices pour un rayon de braquage de 5 m seulement (5,7 m habituellement). ●

L’ensileuse Claas Jaguar série 900, toujours plus performante Les quatre premiers modèles, 930 à 960, sont dotés d’un moteur Mercedes Benz R6. Des blocs six cylindres de 12,8 ou 15,6 l de cylindrée développent une puissance de 462 à 626 ch. À partir de la Jaguar 970, le constructeur a opté pour le moteur Man. Un V8 de 16,16 l et 775 ch sur la 970 et un V12 de 24,24 l et 884 ch pour la plus puissante, la 980. La nouveauté, c’est la transmission. L’objectif des ingénieurs de la marque : améliorer la traction, ainsi que la souplesse et le confort de l’utilisateur. Ils ont conçu un moteur hydrostatique fonctionnant comme deux blocs à cylindrée variable. D’où une plage de régime élevée qui permet à l’engin de dépasser les 22 km/h en vi42

tesse champ. L’autre avantage indéniable concerne la consommation de carburant. Sur route, elle diminue grâce au faible régime moteur : 1 290 tr/min seulement. Pendant les manœuvres aussi, ou les changements de bennes, le moteur ralentit automatiquement et économise du carburant. De plus, la nouvelle version de la Jaguar 900 dispose d’une force de traction stable et réactive. Le différentiel se bloque automatiquement dès que la machine patine. À l’inverse, il se désactive, de façon automatique également, dès que l’angle de braquage défini est atteint ou que la vitesse dépasse 15 km/h. Claas a simplifié le réglage de l’espace entre les couteaux et les

Terre-net Magazine I Février 2017

contre-couteaux, pour qu’ils s’usent moins vite et ne dégrade pas la qualité du fourrage. Comparé aux précédentes Jaguar, le système d’entraînement des outils frontaux a été modifié et combine deux énergies : mécanique et hydrostatique. Au démarrage, l’hydrostatique apporte la puissance, puis elle est relayée par la mécanique, qui amène de la constance au régime. La technologie aussi évolue ! La fonction AutoFill détecte les contours de la remorque et gère automatiquement son remplissage sur les côtés de l’ensileuse et également vers l’arrière, une nouveauté. L’opérateur peut se concentrer uniquement sur l’alimentation de l’engin, la machine suivant la benne même dans les virages. ●


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Le dossier

Grand angle

Lucas G connecte

L’Extreme 365 Black edition,

ses désileuses automotrices

une presse Maschio à géométrie variable

Autre avantage : le suivi des stocks au jour le jour via le cloud. L'éleveur peut suivre la quantité chargée et visualiser ses stocks de produits directement sur l’écran. Fini les transferts de données par clé USB et les coups de téléphone quotidiens, la mise à jour s’effectue en temps réel via une connexion GPRS. ●

© LUCAS G

Lucas G lance une automotrice connectée. Objectif : modifier la composition ou le nombre de têtes du troupeau en temps réel. Ainsi, l’opérateur se concentre sur les animaux et ne calcule plus les rations. Le tableau de bord tactile (XPA Display) s’ajuste automatiquement selon les consignes données.

Le nouveau modèle Black edition de presse à balles rondes Maschio Extreme 365 présente un système d’alimentation à ameneur alternatif (HTi) ainsi qu’un dispositif de liage double ficelle. Cette presse à chambre et géométrie variables permet de maîtriser la pression et le diamètre des balles. La gamme Extreme possède, en outre, un double balancier exerçant une importante pression sur le serrage hydraulique. Le balancier principal détermine la dimension effective de la pré-chambre de formation de la balle. Le second compense automatiquement la tension des courroies. Cette presse dispose d’un fond ouvrant et de courroies sans fin qui confèrent à la balle la densité, la compaction et le poids requis. Enfin, la machine est équipée d’un pick-up de 2 200 mm à cinq barres porte-dents en acier haute limite d’élasticité (HLE) qui garantissent un flux ordonné et constant de matière pour une récolte délicate et optimale. ●

manutention

Les chargeurs frontaux se connectent chez

Ålö Quicke Ålö Quicke lance la nouvelle série de chargeurs frontaux Q-Series. L’assistance intégré Q-Companion simplifie leur utilisation. Plus précisément, ces modèles sont équipés d’une pesée embarquée, d’un contrôle de position des accessoires ainsi que de rappels d’entretien adaptatifs. Cette technologie servira de plateforme de développement pour les futures machines de la marque. Par ailleurs, le constructeur met à disposition de ses clients un nouveau configurateur de produits en ligne. Les agriculteurs pourront choisir l’outil le plus adapté à leurs besoins, et même l’acheter sur le site. ● 44

Terre-net Magazine I Février 2017

Télescopique Claas :

le Scorpion ne recule devant rien ! Huit machines sont disponibles du Scorpion 6030 au 9055, d’une capacité de levage de 3 à 5,5 t et d’une hauteur de levée de 6 à 9 m. Le nouveau moteur quatre cylindres Deutz de 3,6 l de cylindrée équipe les plus petits modèles. Sur les deux plus puissants, la cylindrée passe à 4,1 l. Les deux versions répondent aux exigences de la norme Tier 4 final en utilisant la technologie SCR, l’AdBlue, ainsi qu’un catalyseur d’oxydation diesel (Doc). La marque annonce 11 % de puissance en plus par rapport à la précédente version. Côté transmission, c’est de la variation continue ! Grâce à elle, le Scorpion atteint une vitesse maximale de 40 km/h. Trois plages de vitesse existent pour modifier la réactivité de la machine en fonction des

travaux à effectuer : escargot (0 à 7 km/h), tortue (à 15 km/h) et lièvre (0 à 40 km/h). Tous les modèles sont disponibles en version 20 km/h, 30 km/h et 40 km/h. Pour les applications nécessitant une vitesse et un régime moteur constants, l’engin est équipé d’un régulateur de vitesse et d’un accélérateur à main électronique. Le poste de conduite est ergonomique et la visibilité optimale grâce aux larges surfaces vitrées. Une fonction secoue automatiquement le godet et réduit le nombre de manœuvres à effectuer par le conducteur, notamment en présence de produit collant, comme du fumier, du compost ou de la terre. Autre automatisme : le retour de l’accessoire à la position enregistrée. ●


NewAg, la gamme MLT de Manitou entre dans une nouvelle ère La nouvelle gamme NewAg MLT (Manitou Loader Telescopic) fait entrer le télescopique dans une nouvelle phase. Cabine, confort, performance, efficacité… tout est revu à la hausse, sauf le prix. L’agriculteur a le choix entre neuf modèles et quatre transmissions. Côté moteur, c’est un bloc quatre cylindres Deutz TCD de 3,6 l de cylindrée qui apporte entre 101 et 136 ch de puissance, avec une consommation réduite de 5 % par rapport à la précédente version.

Côté hydraulique, la pompe débite 170 l/ min et assure la fluidité des mouvements. Trois concepts font leur apparition : • le Quicklift permet à l’opérateur de lever la flèche et de télescoper le mât simultanément. • le Bucket Shake secoue le godet automatiquement lorsque la matière chargée colle, comme avec du fumier par exemple.

• le Return to Load mémorise l’angle de la position du godet et sa hauteur. Ce dernier retrouve sa position initiale en appuyant simplement sur un interrupteur. Le vrai changement, c’est le look de la machine. Tout d’abord, le bras télescopique peint en noir avec l’inscription "Manitou" en rouge, puis la forme incurvée de la cabine qui donne une allure agressive et futuriste à l’engin. Le capot moteur s’affine pour améliorer encore plus la visibilité. ●

Avec Geo DTX-18, la terre reste au champ ! Downs propose un nouveau transchargeur, le Geo DTX-18, qui permet de répondre aux problématiques liées aux chantiers éloignés, de réduire les frais de transport, de laisser la terre dans les parcelles ou encore de livrer la marchandise directement au champ.

Deux configurations sont disponibles : - le mode "transborder" : attelé à un tracteur, l’appareil suit l’arracheuse comme une benne. Lorsque la trémie est pleine, l’opérateur peut soit charger le camion directement, soit déterrer la récolte avant de la transférer vers la remorque ;

- le mode "fieldloader" : les remorques traditionnelles alimentent le Geo DTX-18, installé en bout de champ. L’engin déterre les pommes de terre ou les légumes puis charge les camions (ou palox) directement dans la parcelle. ●

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45


Le dossier

pneumatique

Médaille d’or : Michelin

© MICHELIN

Selon le fabricant, « les agriculteurs en recherche de productivité veulent préserver les sols et conserver de bonnes performances lors des déplacements sur route.

Evobib, pneumatique 2 en 1 !

Avec le pneumatique Michelin Evobib 2 en 1, ils peuvent passer sans compromis d’un usage champ à une utilisation routière. » À la pression route, seule la partie centrale de la sculpture de la bande de roulement est en contact avec le sol. Sa structure et son dessin procure une faible résistance au roulement, qui est continu et sans vibration, et un bon comportement routier, semblable à celui d’un pneu radial.

La pression "champ" est l’une des plus basses du marché. Selon l’équipementier, elle peut descendre à 0,6 bar. À basse pression, la partie extérieure des crampons se déploie au sol et l’aire de contact est augmentée par rapport à une conception radiale classique. Au travail, le glissement est limité. La surface de sol soumise au cisaillement est répartie sous l’ensemble des crampons pour un meilleur respect du terrain. ●

Médaille d’or : Trelleborg VIP, pression de gonflage automatique

© FENDT

Cette technologie régule la pression du pneumatique en fonction de la charge réelle d’une moissonneuse-batteuse en pleine moisson. Sans aucune intervention du chauffeur, la pression de gonflage s’ajuste automatiquement pour réduire le tassement du sol. Lors de la vidange de la trémie, la pression chute jusqu’à atteindre la nouvelle consigne

charge-pression. En cours de récolte, pendant son remplissage progressif, le compresseur remonte cette valeur à la consigne d’origine. Ainsi, la pression à vide peut être égale à la moitié de la pression de service en charge, ce qui réduit la compaction des sols. L’adoption d’un tel automatisme peut représenter, en conditions délicates, une alternative au train chenillé. ●

Les épandeurs Dangreville ne manquent pas d’air ! Dangreville a conçu l’épandeur à table d’épandage intelligent afin de répondre à la fois à des problématiques agronomiques, environnementales et sécuritaires. Il combine cinq paramètres (télégonflage, volume de caisse évolutif, pesée dynamique, cartographie parcellaire, indicateur de chargement) qui, selon la charge du véhicule, vont gérer de manière automatique l’épandage et la pression des pneumatiques. En outre, le système de télégonflage adapte automatiquement cette dernière en fonction de la charge et de la vitesse d’avancement. En

effet, le type de pneus de l’épandeur et le rapport entre vitesse/ poids/pression sont paramétrés dans un logiciel à l’usine. Ainsi un épandeur chargé roulant à 40 km/h aura des pneumatiques gonflés à 1,9 bar, alors que la pression sera tombée à 0,8 bar pour la même machine en fin de vidange. La surface de contact, plus importante, réduit la pression au sol et les tassements, minimise les ornières et respecte mieux la structure du terrain. Les pneus s’usent moins et la consommation de carburant diminue, pour une capacité de charge optimale. ●

Espaces verts

Rousseau e-Kastor,

l'épareuse électrique récompensée d'une médaille d’argent

Sur la base des débroussailleuses Kastor, la machine E-Kastor combine un système électrique de transmission de puissance, pour la partie tête de broyage, et une commande hydraulique des vérins de mouvement. La prise de force du tracteur entraîne une génératrice électrique qui alimente le rotor du groupe de broyage. Un avantage au niveau du rendement énergétique. Le refroi46

dissement des composants électriques de puissance (génératrice, armoire de commande et moteur du rotor en bout de bras) est assuré par un mélange à 50 % d’eau et 50 % de glycol. Cela permet de se passer du réservoir d’huile, indispensable avec un rotor à moteur hydraulique. Le dispositif est composé de deux machines synchrones identiques : l’une utilisée comme générateur électrique animé

Terre-net Magazine I Février 2017

par la prise de force du tracteur, et l’autre comme moteur pour entraîner le rotor du groupe de broyage ; chacune étant associée à un variateur de puissance. Le générateur électrique permet d’avoir une tension continue au niveau de la génératrice, en adaptant l’intensité aux besoins de puissance, et le moteur gère la vitesse du rotor dans une plage de fonctionnement de 0 à 4 000 tr/min. ●


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MF MF 9407

Le nouveau site matériel d’occasion de La France Agricole et de Terre-net

BOBCAT TL470

2014 - 100 CV - 1562 H 3.5 T - 7 M 53 900 € HT

NH LM 5030

2012 - 100 CV - 2400 H 3.5 T - 7 M 39 000 € HT

2013 - 100 CV - 2.5 T 2700 H - 5.50 M 30 000 € HT

CLAAS Arès 557

DTZ-FAHR Agrotr.

NH T7.200 AC

NH TD95D

2009 - 102 CV 2588 H 29 900 € HT

2013 - 155 CV - 1755 H Rel AV 64 900 € HT

M625 PL - 2013 - 160 CV 2400 H - Rel AV 49 900 € HT

2007 - 2700 H 95 CV 27 000 € HT

NH LM 7.42 Elite 2015 - 140 CV - 4.2 T 7 M - 981 H 59 900 € HT

JD 6330

CASE IH Puma

CVX 130 - 2011 - 130 CV 3200 H - Rel AV 54 900 € HT

MF MF 7619

2008 - 100 CV 5170 H 29 900 € HT

2012 - 190 CV - 3200 H Rel AV 57 500 € HT

CLAAS Lexion

LAVERDA 296LCS

2008 - 1020 HM - 220 CV 5.40 M - Broyeur 119 900 € HT

2009 - 275 CV - 6.60 M 827 HM - Broyeur 85 000 € HT


www.cheval-sa.com Jérôme Goeuriot rue du 150 R.I. 55 300 Chauvoncourt 03 29 89 05 88 - 06 13 13 19 18 jerome-goeuriot@cheval-sa.com

KUHN FC 303 GC

KUHN FC 313 F

2012

DANGREVILLE EV 10 - 2011 - 15.3 T Porte hydraulique

2006 Frontale

2007 - 175 CV - 36 M 4100 L - DPAE

EVRARD 4100

FENDT 312 VARIO

CASE Puma CVX 230

ROLLAND

CLAAS Axion 820

RENAULT 950

JOHN DEERE 678

NH TC 5070

KUHN 5M HR5003

V 2-170 - 2010 - 17 T Porte hydraulique

NH T 7.220

NH CX 5080

2013 - 1500 H 167 CV

2015 - 300 HM - 258 CV 5.50 M - Broyeur

2013 - 190 CV 2100 H

2012 - 227 CV - 575 HM Broyeur

2007 - 3100 H Complet avec guidage

1993 - 9500 H avec épareuse 7 M ROUSSEAU

Combiné de semis + trémie TF 702

2015 - 900 H Complet avec guidage

Presse enrubanneuse 2007 - Essieu tandem

AMAZONE

Déchaumeur CATROS + 4001 2015 - Repliable

CREIS-OBET - 29380 BANNALEC Port. : 06 86 15 83 12 Tél. : 02 98 71 81 58

mikael@sdma-agri.com

www.sdma-agri.com

VALTRA T172 Direct - 2011 - 2300 H Pont & cabine suspendus - Relevage avant

JD 6430 - 2010 - 2360 H - Powerquad - Pt susp. Rel. AV - PdF AV - Chargeur JD 653 MSL

MF 6612 - 2013 - 3800 H - Cab. & pont suspendus Rel. AV - Chargeur MX T412

VALTRA S353 - 2013 - 3810 H - Cab. & pt susp Relevage AV - PdF AV - Poste inversé

VALTRA S293 - 2015 - 1000 H Cab. & pont suspendus - Relevage AV

VALTRA T213 VERSU - 2014 - 1500 H Cab. & pont suspendus - Relevage AV

VALTRA N101 HITECH - 2014 - 1500 H Pont & cabine suspendus - Chargeur ALO Q56

VALTRA T153 VERSU - 2013 - 2450 H Cab. & pont suspendus - Relevage AV

VALTRA T153 HITECH - 2013 - 1030 H Pont suspendu - Relevage AV

JD 6150R - 2014 - 1500 H - Autopower Cab. & pont suspendus - Relevage AV - Charg. Emily

JOHN DEERE 6320 - 2005 - 4600 H - Autoquad Cab. & pont suspendus - Relevage AV - PDF AV

JOHN DEERE 6170R - 2013 - 1100 H Autoquad - Pont suspendu - Relevage AV

VALTRA N101 HITECH 2009 - 5150 H - Pont suspendu

Percé

CLAAS AXION 810 CIS - 2010 - 3650 H Cab. & pont suspendus - Relevage AV

51


5

CONC E POUR LE M

Bernard KALLENKOOT - occasions@cornet.fr Tél. : 02 38 30 87 40 - Port. : 06 03 53 57 47

Fendt 722 - 2012 - 3100 H JD 6125R - 2013 - 1950 H JD 6150R - 2014 - 1750 H JD 6190R - 2014 - 2200 H JD 7530 - 2009 - 3750 H MF 7616 - 2014 - 2500 H NH TVT170 - 2005 - 5600 H

JD 8260R - 2012 - 2950 H 600/70R30 - 710/70R42 - AP - 5 DE Rel. AV - AutoTrac Ready

Massey Ferguson 7624 2014 - 2450 H 540/65R30 - 650/65R42 Dyna 6 - 4 DE - Rel. AV

MB JD T660HM - 2013 - 672 H

New Holland T7.260 MB JD STS 9560 i - 2007 - 985 H 2011 - 3000 H MB J DEERE S690 - 2011 - 656 H 600/70R30 - 650/75R42 Autocommand - SWII - 4 DE - Rel. AV

Clément CHEVALIER - occasion@agricentre36.fr Port. : 06 23 02 52 99

JD 6140R - 2015 - 1800 H - Charg JD JD 6140R - 2014 - 1800 H JD 6150R - 2012 - 3400 H JD 6150R - 2015 - 1800 H JD 6820 - 2006 - 6400 H JD 6830 - 2011 - 6900 H - Charg JD 8320R - 2009 - 2900 H JD 8335R - 2012 - 3400 H MB CASE 2366 - 2004 - 1900 H

52

N O U V E L L E G É N É R AT I O N

Le nouveau site matériel d’occasion de La France Agricole et de Terre-net

Percé

Terre-net

Pulvé TECNOMA Tecnis - 2012 - 36m

JD 6190R 2012 - 4500 H - AP - TLS 650/85r38 & 600/70r28

JD 6190R 2012 - PQ - TLS - 3 DE 620/70R42 et 540/65R30

JD 8295R - ILS 2011 - Autopower - 4 DE 650/85R38 et 600/70R30

JD 8360 RT 2012 - Autopower Chenilles neuves Garantie JOHN DEERE

ZONE NORD Vivien HERMANN vivien.hermann@terrea-sas.fr Port. : 06 84 45 47 88 CASE Puma 195 - 2009 - 3500 H DF Agrotron 150 - 1999 - 4900 H MF 6480 - 2009 - 3500 H Pulvé JD 832 - 28M - 2003 Déchaumeur JD 410A - 1997 Vibro KÖCKERLING Allrounder 6M - 2015 RB JD 990 - 2013 - 7500 balles

FENDT 818 Vario - TMS 2004 - 6600 H - Pont & cab susp. Freins pneum. - Roues 620/70r42 &480/70r28 neufs

Télescop. MERLO 42.7CS 2015 - 1100 H - Cab suspendue Suspension de flèche Fourches palettes

Herse KUHN HR 6004 DR - 2010 Comb. de semis KUHN HR 303 D Intégra - 2004 Benne JEANTIL GM 180 GV - 2013


CE ESSIONS MEILLEUR DE L’OCCASION

www.agriteam.fr

Benoit BILLY - occasions@agri86.com Tél. : 05 49 90 31 43 - Port. : 06 87 59 39 33

JD 6130R - 2012 - 3000 H NH TVT 155 - 2007 - 4600 H JD 6170R - 2013 - 2000 H DF 6190 TVT - 2014 - 2000 H JD 6190R - 2013 - 4500 H Mc CORM. XTX215 - 2006 - 4600 H VALT. T213 - 2013 - 3500 H - Rel +Pdf AV MB MF 7260 Beta - 1600 HM - 1200 HB

JD 7215R 2013 - 2400 H - TLS - Autopower 4DE - ITEC - Rel Av. 600/70R30 et 650/85R38

JD 8360R - 2010 - 3900 H 2012 - 3800 H - TLS - Autopower Rel Av + 2DE - 4DE Ar. 600/70R30 et 710/70R42

CHALLENGER MT 765C 2013 - 1570 H - Chenilles 762mm Guidage TOP CON - Rel. AV avec masses et prises Hydrauliques

MB Claas Lexion 540 - 2005 Coupe V660 - 2400 HM - 1700 HB Presse HD KRONE 1290 - Big Pack 2011 - 42000 Bottes

Clément CHEVALIER - occasion@centragri.fr Port. : 06 23 02 52 99

JD 6150R - 2012 - 1900 H JD 6210R - 2014 - 1600 H JD 7230R - 2012 - 2400 H JD 8335R - 2013 - 3300 H CASE Puma 165 CVX - 2011 - 2800 H MB LAVERDA L523 MCS - 99 - 2800 H MB NH TX 66 - 2001 - 2400 H MB NH CR 8070 - 2012 - 900 H Télescop. NH LM 430 - 2001 - 7900 H Déchaum. HORSCH Tiger 5 AS - 2010

JD 7430 Premium 2011 - 3600 H - Powerquad TLS - Rel AV 650/65R42 et 540/65R30

JD 7230R 2013 - 1500 H - Autoquad Rel AV - TLS - 4 DE 650/85R38 et 600/70R30

CLAAS Axion 840 Cébis 2014 - 1900 H - Exashift Pont & cab suspendus - 4 DE 710/70R42 et 600/70R30

ZONE SUD Stéphane BRETON stephane.breton@terrea-sas.fr Tél. : 03 25 92 31 87 - Port. :06 07 74 26 86 JD 7215R - 2011 - 4600 H NH T7030 - 2008 4500 H JD 7530 AQ - 2008 - 4000 H MB DF 5695 - HTS Balance – 2008 Andaineur Kuhn GA 8121 - 2010 Andaineur Kuhn GA 6002 - 2006 Andaineur Kuhn GA 4521GM – 2007

MB J DEERE JD W540HM Coupe 618R - 2011- 990 H

KUBOTA M135 GXS Chargeur - 2014 - 1700 H

Percé

Andaineur Kvern. 9469 S EVO – 2014

JD 7230R CQ - 2012 - 2700 H

Faneur Kuhn GF 6401 MH – 2007 Faneur DF 902.1 – 2008

53


GEOFFROY

SOFIMA 193 Av. Winston Churchill 62000 ARRAS

ROUTE NATIONALE 10200 LIGNOL LE CHATEAU 03 25 92 31 75 - 06 89 15 65 12

Dimitri VIART : 06 26 47 83 86 dimitri.viart@sofima.fr

hubert.geoffroy@wanadoo.fr

MANITOU

MANITOU 735 120 PS 2012 1800 H

JOHN DEERE 7830 2009 - 4015 H Autopower

CLAAS

JOHN DEERE 6930 P 2010 4850 H

JD STS 9880 HM 2007 - 2200 HM 1500 HB - Cpe 9.2M

MANITOU

Caruelle OLYMPIA 320 S - Rampes 30M 2011 - 3000 Hectares

Le nouveau site matériel d’occasion de La France Agricole et de Terre-net

N O U V E L L E G É N É R AT I O N

Terre-net

Percé

Faneuse POTTINGER HIT 6,69 - Matériel d’exposition Prix HT : 7 900 €

MANITOU

SHERPA 1130

MANITOU 735 120 PS 2009 5500 H

2012 1200 H

www.savagri.fr JOEL BONNEFOY La Cosne - 41360 Savigny sur Braye Tél : +33 (0)2 54 23 70 36 sarl-savagri@wanadoo.fr

AMAZONE

Faneuse KRONE KW 7,92 Matériel d’exposition

MANITOU

MANITOU 634 120 2014 2000 H

GERINGHOFF Variostar 9.20M + Chariot cpe PERARD + 2 Scies à colza

147 Route de Vienne 38150 ROUSSILLON Tél. 04 74 29 75 07 Mail : contact@mecagri38.com

NEW HOLLAND TD 4030 2013 - 75 CV - Arceau Prix HT : 24 000 €

MANITOU

MANITOU 629 2015 1500 H

Ensileuse JD 7750 1500 HB - 2200 HM 2011 - Bec 10 rangs

MANITOU 634 TLSU 2010 4200 H

54

MANITOU

MANITOU 634 120 2012 2000 H

JOHN DEERE 6920 S JOHN DEERE 7430 P 2008 - 4595 H 2003 - 6215 H Autoquad écoshift Autopower

Scorpion 6030 CP 2013 1800 H

BERTHOUD Elyte 1600 Rampe 30M 2015 - 2200 Hectares

MANITOU

MANITOU 634 120 2012 4500 H

PRESSE KUHN FB 2130 - 2013 Power track - Chb. fixe 120 x 120 Liage filet - Pick up large 2,30M Prix HT : 15 000 €

andaineur POTTINGER TOP 422 - Matériel d’exposition Prix HT : 5 450 €

HRB 303 + Venta 303 2007 - 3M - Socs 12 000 € HT

SOUCHU

DTZ-FAHR 6095

Torrix 40 - 2013 4.50M - 40 disques 14 900 € HT

MF 6465

2009 - 4500 H Chargeur - Rel AV 44 000 € HT

Épandeur RAFFAL1200 2019 - SODIMAC Prix HT : 14 500 €

KUHN

AD402 + KG402 - 2002 4M - Méca. à disques 12 500 € HT

SULKY XEOS HD 2015 - 32 rangs 4M - Pneumatique 27 600 € HT

BERTHOUD

HTS - 2014 -400 CV 6.50M biso - 700 HM Broy - 140 000 € HT

Tenor 35/37 - 2009 33M - 3700 l - DPE 27 000 € HT

NH 8160

NH TL 100

1997 - 110 CV 6200 H 18 000 € HT

2002 - 100 CV 4400 H 18 500 € HT


LAMOUREUX GUILLAUME

sarl BOURGOIN MOTOCULTURE depuis 1969 ZI route de Joigny- 45320 Courtenay

Thierry GUILLAUME 31, route nationale 43 08 110 BLAGNY 03 24 22 27 51 - 06 09 67 15 75 contact@lamoureux-guillaume.com

A 1 HEURE DE PARIS A6 SORTIE 17

Tél. : 02 38 97 40 29 Mr Régis BAUDON : 06 82 22 31 33 email : wwbourgoin-motoculture@wanadoo.fr

Tracteur DEUTZ 6180 180CV - 2014 - 680 h Pont AV susp - Rel. AV. Cab. susp mécanique

150CV - 2010 - 1850 h Pont AV susp - Rel. AV. Cab. susp mécanique

150CV - 2010 - 3400 h Pont AV susp - Rel. AV. Cab. susp pneumatique

Pulvérisateur BLANCHARD

Charrue GREGOIRE BESSON RWY7

Vibro KVERNELAND FUTURA

Trainé 3200 L Atlantique 1998 - Rampe TR4 28M 5 tronçons

5 corps non stop hydraulique entre corp 1m hauteur 1.70m Roue terrage 10.0/75-15.3

Largeur 6.10m double roto herse 310/280

12 000 € HT

3 000 € HT

Semoir AMAZONE AD403

Semoir AMAZONE ADP402

Déch. GREGOIRE BESSON

4M 2008 - 32D - Trémie 1300L Boîtier amalog - Roul.Matrix 580 Disq. de pré-levés

2004 - Trémie 1500L - Turbine hyd. - 32 disq. 320 - Flexidoigts disques pré-levés

CSXL - 50 disq. pas 195mm Roul. barre 600 - 12 paliers, Prote paliers roues 15R22.5

9 000 € HT

11 000 € HT

9 000 € HT

70 000 € HT

15 000 € HT

FENDT 716 S4

Tracteur DEUTZ M620

Tracteur DEUTZ M620

56 000 € HT

Année 2015 790 Heures

FENDT 514 SCR Année 2015 1600 Heures

FENDT 312 SCR Année 2011 7500 Heures

42 000 € HT

MF 7624

Année 2012 5500 Heures

SILOKING

Mélangeuse Compact 12 Année 2015

MF 5445

Année 2012 1500 Heures

SODIMAC

Épandeur Rafal 1100 Année 2010

MF 5612

Année 2016 450 Heures

HORSCH

Déchaumeur Joker 3.50 ct Année 2012

ARTOIS MOTOCULTURE SAS Bertrand Dufour 79 route Béthune 62223 Sainte Catherine Les Arras 03 21 71 12 02 bdufour@artoismotoculture.fr

SEGUIP APX 4240

CLAAS Axion 820

DTZ-FAHR M 650

2013 - 140 CV - 2287 H 30M - 3000 l - DPAE 78 000 € HT

2013 - 232 CV - 2400 H Rel AV 62 500 € HT

MF 6490

2008 - 180 CV - 2600 H Rel AV 57 500 € HT

2011 - 2250 H - 33M 4200 l - DPAE 80 000 € HT

2011 - 180 CV - 2900 H Rel AV 59 000 € HT

MF 6495

2008 - 200 CV - 2350 H Relevage AV 70 000 € HT

EVRARD Meteor 2011 - 36M - 4200 l DPAE 55 000 € HT

DF TTV 620

2010 - 180 CV - 6224 H PdF AV - Rel AV 49 000 € HT

MF 7495

2012 - 1100 H - 195 CV Rel AV 85 500 € HT

MF 7370 Beta

2013 - 360 CV - 450 HM 6.10 m - Broyeur 131 000 € HT

JD 7730

2008 - 185 CV - 3687 H Relevage AV 67 000 € HT

MF 7615

2013 - 1200 H - 170 CV Rel AV 83 000 € HT

CLAAS Arion 650 2012 - 150 CV - 2200 H Rel AV 62 000 € HT

MF 5609

2013 - 1300 H 95 CV 40 000 € HT

MF 7619

Percé

MATROT Hellios

2013 - 200 CV - 2200 H Rel AV 75 000 € HT

55


SERVICE OCCASION « Lanauze » 47200 VIRAZEIL

TMC BEJENNE François Grassin RN 10 86530 NAINTRE 05.49.90.04.42 info@tmc-bejenne.com

Contact : François MANAUT Tél. : 05 53 200 400 Mail : service.occasion@tonon.fr

CASE IH Axia-Fl CASE JXU 95 2010 - 3750 H

JD 6100 MC PQ+ 2014 - 700 H

JD 6115M PQ+ 2014 - 900 H

JD 6210R AP 2014 - 2800 H

JD 7260R AP 2012 - 2520 H

RENAULT Temis 550X

MB JD T550HM - 4RM

MB JD T670HM - 4RM

MF 8650 Dyna VT 2011 - 3060 H

2014 - 580 HB

2013 - 1450 HB

1996 - 6700 H

7088 - 2009 - 1500 HM 7.32M - AFS - Broyeur

NH CR9080 Elev. 2008 - 1620 H - 9.15M 4RM - Broyeur

CLAAS Axion 2012 - 170 CV 2012 BV Cmatic

CASE IH Axia-Fl

JD T550

7120 - 2012 - 1180 H 7.60M - Broyeur

2009 - 1116 HB 6.10M - Broyeur

NH CX8050

CASE IH Puma

MF 7620

NH T4030V

2013 - 6.70M Broyeur - 500 HB

215 - 2011 - 215 CV 2620 H - Rel AV 63 500 € HT

2013 - 1555 H 200 CV - Rel AV

2012 - 3690 H 80 CV 23 000 € HT

Nombreuses autres machines disponibles : tracteurs de plus de 150cv, matériels de travail du sol, MB JD T5 et T6, visitez notre lien : www.tonon.concession-jd.com/used_equipment/list et n’hésitez pas à nous contacter !

DURET

DURET

SA

Michel ETIENNE 25 rue Paul Deschanel 28 150 VOVES Tél : 06 09 36 11 32 / 02 37 99 98 83 etienne.michel@duret.fr

DUBS SAS

DUBS thomas tél : 03.29.05.20.20 port : 06.73.84.32.83

dubs-sa@wanadoo.fr

Le nouveau site matériel d’occasion de La France Agricole et de Terre-net

N O U V E L L E G É N É R AT I O N

CASE IH Axial-Flow 6088 2008 - 1450 H Coupe 2050 en 7.30m

Terre-net

CASE IH Axial-Flow 7230 2014 - 250 H Coupe 7.60m - AFS 700

Percé

Cueilleur CASE IH MFX 880 2013 -150 ha - 8 rangs à 80 cm broyeurs

CASE IH Axial-Flow 7230 2012 - 635 H Coupe 9.20m - AFS 700

CASE IH Axial-Flow 7230 2012 - 725 H Coupe 7.60m - AFS 700

Pailleuse GYRAX 2700 1996 - 2.70M3 - État moyen 2 500 € HT

CASE IH Axial-Flow 7230 2014 - 350 H Coupe 7.60m - AFS 700

KUHN Primor 2060 M BELAIR Galiotte 26128 2014 - 12M 3 Pailleuse-Distributrice 2007 - Porté - En cours de Commande électrique révision 6 000 € HT 21 000 € HT

Pulvé METEOR 4100L 2011 - 32m 8 Tronçons coupures GPS

Pailleuse JEULIN Océane 1997 - 2M 3 - Porté 4 000 € HT

CASE IH Axial-Flow 8230 2014 - 420 H Coupe 9.20m - AFS 700

SULKY Prima 1800 l Distributrice d’engrais 24M - Porté Centrifuge 2 500 € HT

Pulvé METEOR 3400L 2005 - 28m 4 Tronçons coupures GPS

Tracteur MF 6480 2004 - 3313 H -145 CV 4RM Semi-powershift 36 000 € HT

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SUPERTINO SD6E Pailleuse-Distributrice 2007 - Semi-Porté - 6M 3 5 200 € HT

Tracteur NH TSA 100 Tracteur SAME Tiger 70 2007 - 5542 H - 101 CV 2009 - 2586 H - 70 CV 4RM - Semi-powershift 4RM - Mécanique 31 000 € HT 23 000 € HT


Centre Occasions - Machinisme Agricole - Fresnay le Comte (28)

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2003 - 285 CV 4350 H - Rel AV

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2009 - 210 CV - 2132 H 36M - 5000 l - DPAE

FENDT Vario 820 TMS 2009 - 200 CV - 6200 H PdF AV - Rel AV

NH T 7.200 SWII

2015 - 155 CV - 694 H Chargeur - Rel AV

LAVERDA

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MF 5460 2009 - 4RM 1800 H

BERTHOUD Ténor 43.46 30m - 2008

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BERTHOUD Mack 1200L 1999 - 18m

HARDI LZ1200 2008 - 20m

AMAZONE Packsem Illico 303 2006 - 3m

Utilitaire CUB CADET 2014

Distributeur Engrais ROGER 1500 L

Semoir SULKY GC - 4m

4000 L - 1998 14m

MF 7260 Beta

M 306 SP - 2009 1462 HM - 6.60M - Broy.

2011 - 1300 H - 235CV 36M - 5200 l - DPAE

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Futuragri

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78 000 € NH T7.250 AC 2014 - 2300 H Pont & Cab susp - Rel AV - BV Vario

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45 000 € CASE IH Puma 130 CVX EP 2011 - 4682 H Pont & Cab susp

40 000 € NH T6.140 EC 2013 - 2253 H - Pont std Cab Fixe - 10 Masses AV BV 16x16

35 000 € CLAAS Arion 620 CIS 2008 4738 H - Pont std Cab susp - Clim auto BV 24x24 AV

60 000 € CASE IH Puma 160 EP 2013 - 1779 H - Pont susp BV Semi Power - Rel Av

80 000 € CASE IH Puma 170 CVX EP 2014 - 1200 H - Pont & Cab susp - Rel AV - BV Vario

65 000 €

65 000 €

NH T7.210 APC 2012 - 1840 H - Pt supersteer Cab susp - SWII Rel AV

NH T7.210 AC SWII 2013 - 2344 H - Pont susp Cab susp - BV Vario - Rel AV

60 000 € CLAAS Axion 820 CMATIC 2012 - 1470 H - Rel AV Pont std - Cab susp BV Vario

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CASE IH Puma 140 MC 2010 - 3500 H Pont & Cab susp - Rel AV BV Semi Power

JD 7200 R TLS - Autopower 2012 - 1674 H - Autotrack Ready Clim auto - Rel AV

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Occasions

Cote matériel

Case IH Puma 160 CVX Par sébastien duquef // sduquef@terre-net-media.fr

© Case IH

Marque : Case IH Modèle : Puma 160 CVX Puissance annoncée (ch) : 160 Moteur : 6 cylindres FPT Efficient Power Cylindrée (l) : 6,7 Boîte de vitesses : variation continue CVX Couple (N.m) : 866 à 1 450 tr/min Effort de relevage annoncé (t) : 8,4 PV 4RM (t) : 7,4

Avis utilisateurs et réseau de distribution

Case IH sort ses griffes

P

Cabine spacieuse et silencieuse. Moteur puissant. Écrans de contrôle clairs et visibles sur le montant droit de la cabine.

résente sur tous les modèles de la marque, la technologie Efficient Power garantit une économie de carburant, en plus de gérer la puissance. Sous le capot, un moteur FPT de 6,7 l de cylindrée. Six cylindres, couplés à une rampe d’injection commune régulée électroniquement, développent 160 ch. Pour respecter la norme Stage III B, le constructeur utilise la technologie SCR et l’AdBlue. Résultat : plus de performances et moins d’entretien.

La prise de force est directement reliée au volant moteur. Ainsi, aucune perte de transmission lorsque celle-ci est enclenchée. La variation continue CVX, fabriquée en Autriche, délivre efficacement la puissance. En mode éco, l’engin atteint 40 km/h à 1 450 tr/min. En matière de relevage, ce tracteur soulève jusqu’à 8 250 kg. À l’arrière, l’agriculteur a le choix entre quatre distributeurs mécaniques ou cinq électriques. À l’avant, Case en a fixé trois et la capacité de relevage (en option) atteint 3 560 kg. Enfin, le terminal tactile AFS Pro 700 est interactif. Grâce à lui, le chauffeur contrôle tout depuis la cabine : le rendement, la consommation de carburant, les caméras externes, la gestion de l’outil via l’Isobus… Le guidage est également proposé et pour les plus exigeants, la précision augmente à 2,5 cm avec le système RTK. En termes de confort, la cabine du Puma 160 est la mieux insonorisée du marché (69 dBa seulement). En option, la suspension du pont avant absorbe les chocs, sur route comme au champ. Unités commercialisées en France depuis 2011 : 1 100. Options les plus vendues : stabilisateurs et climatisation automatiques, prédisposition pour l’autoguidage et siège à suspension basse fréquence. Rappels : aucun.

Absence de gestion du relevage avant sur la première version HMC. Manque d’ergonomie du joystick Multicontroller. Surpuissance peu ressentie au champ.

Notation Fiabilité : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Finition : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Budget : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Cote à la revente : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Cote moyenne des Case IH Puma 160 CVX 84 000 €

81 170 €

82 000 € 80 000 € 78 000 € 76 000 € 74 000 € 72 000 €

69 786 € 72 975 €

70 000 € 68 000 € 66 000 € 64 000 €

65 820 €

62 000 €

61 000 €

60 000 €

2015

2014

2013

2012

2011

Années dʼimmatriculation

Cote établie pour un tracteur en équipement standard et une utilisation moyenne annuelle de 500 h.

Retrouvez ce modèle sur Terre-net-occasions.fr

Pour accéder aux détails de ces annonces, utilisez le numéro de référence (ex : N°200 198)

N° 1 002 892

Case IH Puma 160 CVX 1 000 h – 2013 – 160 ch Prix HT : non communiqué 60

N° 1 073 949

Case IH Puma 160 1 730 h – 2014 – 160 ch Prix HT : 62 900 e

Terre-net Magazine I Février 2017

N° 938 086

Case IH Puma 160 1 160 h – 2012 – 160 ch Prix HT : 59 900 e

N° 1 054 996

Case IH Puma 160 900 h – 2015 – 160 ch Prix HT : non communiqué


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