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partir à l’aventure
from #LaClasse B2
La peau de son visage est brûlée, et ses doigts encore gelés, mais Matthieu Tordeur a le sourire. Il peut. À 27 ans, il vient de faire plus de 1 000 kilomètres en 50 jours dans un congélateur à ciel ouvert, en tirant un traîneau de 115 kilos à skis.
Un aventurier des temps modernes
1 Regardez la vidéo 2
« 51 jours en Antarctique ». a. À quoi correspondent ces différents nombres ?
1150 – 1er – 51 – 7 – 115
b. En vous aidant du texte en haut de la page, présentez rapidement Matthieu Tordeur. Pourquoi est-il célèbre ?
c. Regardez à nouveau la vidéo et répondez aux questions.
a. Pourquoi Matthieu Tordeur se définit-il comme un aventurier ? b. Pourquoi est-ce que l’Antarctique est le continent le plus extrême ? c. Quel matériel Matthieu Tordeur a-t-il emporté ? d. Dans les moments difficiles, comment Matthieu
Tordeur se motive-t-il ? e. Quels sentiments ressent-il à la fin de son expédition ?

Décrire un lieu
• L’immensité • Des conditions extrêmes • Le brouillard • La neige poudreuse, molle • Une chute de neige • La calotte polaire • Froid(e) • Sec/Sèche • Venteux/Venteuse • Monotone
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Lisez.
Olivier Archambeau est géographe, président de la société des explorateurs. Il parle des explorateurs d’aujourd’hui.
a. Qu’est-ce qui pousse les explorateurs d’aujourd’hui à partir ? b. D’après le texte, comment est le monde d’aujourd’hui ? c. Du point de vue idéologique, quel est le problème du monde d’aujourd’hui ?
D’où vient le besoin de partir qui anime les explorateurs ? Il naît du besoin de réinventer la surface de la Terre pour la faire revivre. En vérité, la plupart des explorateurs de notre société partent parce que c’est leur métier, bien sûr, mais aussi parce qu’ils en ressentent la nécessité. Le monde dans lequel nous vivons devient aseptisé, dépourvu de sens, de passion et de but en dehors de la consommation. Idéologiquement, rien de passionnant ne se dégage non plus et l’on peut avoir l’impression de tourner en rond dans une vie qui n’offre pas d’aventures spectaculaires.
L’Éléphant, n° 15, juin 2016, par Mélody Mourey.
L’expédition
• En solitaire, en autonomie • Sans assistance • Explorer / l’exploration • Un explorateur /
Une exploratrice • Un aventurier /
Une aventurière • Une aventure • Un exploit • Un périple • Une péripétie • Une motivation • Le réchaud • La boussole • La tente • Le téléphone satellite • Le traîneau • Fixer un objectif • Ne pas lâcher prise
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Parlez.
Vous voulez participer à une expédition. Vous parlez de votre projet à un(e) ami(e). Il/Elle ne comprend pas votre choix. Vous discutez avec lui/elle.

Ils ont marqué l’histoire
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Lisez.
Lorsque nous fûmes amarrés, je descendis à terre avec plusieurs officiers, afin de reconnaître un lieu propre à faire de l’eau. Nous fûmes reçus par une foule d’hommes et de femmes qui ne se lassaient point de nous considérer1 ; les plus hardis2 venaient nous toucher, ils écartaient même nos vêtements, comme pour vérifier si nous étions absolument faits comme eux : aucun ne portait d’armes, pas même de bâtons. Ils ne savaient comment exprimer leur joie de nous recevoir. Le chef de ce canton3 nous conduisit dans sa maison et nous y introduisit. Il y avait dedans cinq ou six femmes et un vieillard vénérable4. Les femmes nous saluèrent en portant la main sur la poitrine, et criant plusieurs fois tayo. [...] On nous laissa la liberté de considérer l’intérieur de la maison. Elle n’avait aucun meuble, aucun ornement qui la distinguât des cases ordinaires, que sa grandeur. Elle pouvait avoir quatrevingts pieds de long sur vingt pieds de large [...]. Le chef nous proposa ensuite de nous asseoir sur l’herbe au-dehors de sa maison, où il fit apporter des fruits, du poisson grillé et de l’eau ; pendant le repas, il envoya chercher quelques pièces d’étoffes et deux grands colliers faits d’osier et recouverts de plumes noires et de dents de requins. [...] Le chef et tout le peuple nous accompagnèrent jusqu’à nos bateaux. [...] Quatre insulaires5 vinrent avec confiance souper et coucher à bord. Nous leur fîmes entendre flûte, basse, violon, et nous leur donnâmes un feu d’artifice composé de fusées et de serpentaux. Ce spectacle leur causa une surprise mêlée d’effroi.

Bougainville, Voyage autour du monde, chapitre IX, 1766-1769.
1. Regarder 2. Courageux 3. Village 4. Que l’on respecte. 5. Les habitants de l‘île
a. Qui accueille Bougainville et son équipage ? b. Comment réagissent les habitants ?
Que font-ils ? Pourquoi à votre avis ? c. Racontez avec vos propres mots la rencontre entre le chef et Bougainville. d. Qu’est-ce qui a fait peur aux habitants ?
Pourquoi ?
Le passé simple
Lorsque nous fûmes amarrés je descendis à terre … Relevez dans le texte les verbes conjugués au passé simple. Donnez leur infinitif. À votre avis, à quoi sert le passé simple ?
Rappel

Le plus-que-parfait
Se faisant passer pour le valet du célèbre botaniste qu’elle avait rencontré quelques années auparavant, elle est passée inaperçue pendant une bonne partie du voyage. À quels temps sont conjugués les verbes en bleu ? Situez les deux actions dans le passé. À quoi sert le plus-que-parfait ?
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Écoutez. 02
Qui est Jeanne Barret ? Découvrez son portrait et répondez aux questions.
a. Jeanne Barret a réalisé quel exploit ? b. Comment Jeanne a-t-elle fait pour voyager ? c. Qu’a permis l’expédition à Jeanne Barret ?