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aime faire du ski en hiver et du VTT en été. Avec trois compatriotes, il a créé un groupe de covoiturage. Les hommes se relayent pour rentrer au pays en voiture et retrouver pendant quatre jours leurs familles et amis, après dix jours de travail sous terre. Ekrem Islami habite plus près. Arrivé il y a 20 ans de Macédoine, il s’est installé à Fribourg où il vit toujours avec sa femme et ses trois enfants. Comme Ferdinand Eibel, c’est par hasard qu’il s’est retrouvé dans la construction de tunnels. A l’époque de la réalisation du tunnel routier Les Vignes, on cherchait des «électrotechniciens polyvalents». Ingénieur-électricien formé et diplômé dans son pays d’origine, il a donc fait acte de candidature. Dans son pays d’accueil, il a recommencé tout en bas de l’échelle, suivant de nombreuses formations jusqu’à ce que son diplôme soit reconnu en Suisse.

«Depuis l’éclairage jusqu’au concasseur, rien ne marche sans courant.» Ekrem Islami, responsable de l’atelier d’électricité

plenia dispose de son propre bureau, installé dans un conteneur. Les murs sont constellés de plans techniques. «Sans courant, rien ne marche dans la construction de tunnels», souligne-t-il. Éclairage, équipement de forage, installations de transport telles que convoyeurs à bande, concasseurs destinés à broyer la roche, ventilation et réfrigération:

Photo en haut à gauche: Le prochain tir est préparé dans le

L’électricité comme élixir de vie — Depuis 1998, Ekrem Islami travaille à Sedrun. En tant que chef de l’atelier d’électricité, ce collaborateur d’Im-

tube Ouest, sur le lieu du percement. A droite: A force de travail, Ekrem Islami, originaire de Macédoine, est monté jusqu’au poste de responsable de l’atelier d’électricité.


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