197
Tableau 3.2: Les projets d’investissement par secteur (hors mines et secteur financier) de 2005 à 2009 Secteurs
2005
2006
2007
2008
2009
Agriculture
8
8
8
5
9
Industries manufacturières
41
41
45
47
34
Construction et travaux publics 7
19
11
22
12
Transports et télécom. Commerce
13 10
11 1
13 2
20 4
13 1
Services
24
16
20
13
24
Source: Estimations des auteurs basées sur les données de l’ANAPI, 2010
La grande majorité des intentions d’investissement (55 %) est concentrée à Kinshasa. Le Katanga suit avec près de 15,5 % (hors projets miniers ce qui est donc très largement sous-estimé, l’attractivité réelle de la province étant fortement liée à ce secteur). Le BasCongo représente 5 % du total, suivi par le Kivu avec 4,8 %. La même tendance se confirme pour les investissements réalisés. Pour Kinshasa, les données disponibles fournissent les informations suivantes : (i) le secteur industriel est l’activité dominante, avec près de 60 % des projets réalisés ou en cours de réalisation pour la période 2005-2009. Les données disponibles sur les engagement d’investissement indiquent que le secteur industriel et de transformation arrive à la deuxième place; (ii) le commerce et les services arrivent en deuxième place avec 40 projets, mais à la première place en terme d’investissement réalisés; (iii) le secteur de la construction arrive en troisième place, avec 30 projets, et en terme de volume d’investissement; (iv) finalement, le transport et les télécommunications arrivent en quatrième place avec 4 projets. Les données sur les investissements indiquent que les volumes moyens investissements dans ce secteur sont élevés. Les données ci-dessus peuvent être considérées comme représentatives des tendances générales de la croissance urbaine à l’échelle nationale, à l’exception faite du secteur industriel et de transformation, concentré principalement à Kinshasa, à Lubumbashi et dans le Bas-Congo.