WaWa Magazine n°5

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Magazine

wawa Le magazine du Brabant wallon

Septembre 2013 Numéro 05

© Olivier Donnet

Girls in Hawaï au sommet de l’Everest


© Paul Mercier

Edito LE MILLION ! C’est la rentrée… Et pour WaWa la rentrée c’est dans la continuité ! Nous voici déjà au 5ème numéro et vous êtes de plus en plus nombreux à nous lire et nous suivre sur le web, j’en veux pour preuve nous venons de passer le MILLION de pages vues sur www.wawamagazine.com ! De plus en plus de lecteurs et lectrices réagissent aux articles et c’est tant mieux ! Grâce à vos réactions nous pouvons chaque jour qui passe nous améliorer et répondre à vos attentes de plus en plus nombreuses. Le Brabant wallon regorge de talents et vous n’êtes pas au bout de vos surprises… Découvrez vite ceux qui se cachent dans nos pages… Pour le futur ? Wawa continue sur sa lancée et vous prépare de belles surprises pour la suite que ce soit via le magazine papier ou son site web… Suivez-nous, lisez-nous, likez-nous, téléchargeznous, écrivez-vous, nous sommes là pour vous ! Jean-François de Lavareille info@wawamagazine.com www.wawamagazine.com 0479 96 60 91



Sommaire

6 Girls in Hawaï au sommet de l’Everest

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Jonathan Bradfer : Over the top

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Maxence Van Crombrugge : L’homme qui restaure Genappe Wawa Magazine

28 44

Le Cercle du Lac emménage

Editeur responsable Jean-François de Lavareille Rue du Collège 114 - 1050 Bruxelles Rédaction Coralie Denis Pierre Chaudoir Alexandre Béhier Photographe Jean-François de Lavareille Infographie Pica Mundo sprl

Carlos Vaquera : Vos il usions sont réalités

Contacts magazine, rédaction et publicité Jean-François de Lavareille : 0479 96 60 91 Avertissement: • Nous déclinons toute responsabilité pour le contenu des publicités. • Le contenu des articles n’engage que les personnes interrogées. • Aucun article ne peut être reproduit même partiellement sans l’autorisation expresse de la rédaction. • Ne pas jeter le magazine sur la voie publique



Gir au

Š Simon Vanrie


rls in Ha u sommet de l’waï Everest Le rédac’chef ne tient plu s en place à l’idée de les rencontrer. On va dialog bres du groupe belge qui uer avec deux des memmonte, qui monte, qui mo nte, qui monte, … Les Gir ls in Hawaï.

Tout le monde a cru que le 30 mai 2010, le groupe s’arrêterait à la suite du décès accidentel de son batteur et le frère du chanteur : Antoine Wielemans.

C’est dans les bacs depuis la rentrée. C’est smooth. C’est un son qui sort de nulle part. Nous à la rédac’, on écoute en boucle Head On. Beau à pleurer.

Deux ans plus tard, laconiquement via un statut Facebook, le groupe annonçait leur retour et c’est directement l’hystérie. Les fans surgissent de partout. Stakhanovistes mais patients, ils construisent leur album comme on grimpe une montagne. Lentement mais avec énormément d’envie. L’album Everest fait déjà un carton sur iTunes et les dates s’enchaînent. Misses ouvre la voie en guise d’apéritif.

Nous sommes chez Pias Belgium. Amandine nous fait patienter. Le duo porte-parole du groupe nous attend très cool. Les interviews s’enchaînent mais ils restent zens. Sans doute, vous ne saviez pas que tous ces jeunes sortent majoritairement du Collège Cardinal Mercier. Ils en ont gardé un bon souvenir et pour Antoine Wielemans, c’est une petite


pensée pour Monsieur Daloze : « Il nous a emmené dans des voyages de dingue à Venise et à Barcelone. Ce mec est un poète. J’ai gardé un très bon souvenir de lui ». Quand a Lionel Vancauwenberge, « C’est Monsieur Franck et Madame Danisse qui m’ont appris à lire vraiment. Je leur dois beaucoup ». Les deux musicos se sont rencontrés sur un banc d’école en cinquième. « Il restait une place libre et je me suis assis à côté de lui, nous nous sommes trouvés pleins de points communs. C’est aussi bête que cela » nous dit Antoine. Le groupe issu de Braine-l’Alleud fait un premier concert qui fait date. Leur patte est installée. C’est le carton. Ils avaient conquis l’Ihecs. Pas question de star system dans le groupe. C’est d’abord un groupe où tout est partagé. « Nous ne provoquons pas l’hystérie dans la rue et c’est très bien comme cela » clame les deux musiciens. « C’est en jouant aux cartes avec des membres du groupe Radiohead et Pixies en back stage à Werchter que nous avons pris conscience de ce que nous vivions » se souvient Lionel. « Finalement, le Brabant Wallon, c’est notre camp de base. Nos familles y vivent encore. On adore y revenir ».

devant le Sinatra sans y entrer et qu’ils n’ont jamais pu entrer à la Doudingue par faute de tenue adéquate. Antoine a passé un temps important de sa vie dans les mouvements de jeunesse, Souslik, son totem, adore cette école de vie mais il a toujours détesté les veillées et le chansonnier d’Hugues Auffray. Déjà rebelle et plutôt Nirvana, Pearl Jam, Noir Désir,… Lionel quant à lui s’inquiète déjà un peu pour sa pension et il se dit que ses enfants devraient faire autre chose que de la musique. « C’est galère la musique même quand cela marche ». Le groupe continue à chercher ses inspirations sur Grooveshark pour créer un nouveau son. Antoine déclare : « J’adore le groupe Fauve, Brains (c’est du belge en plus), Balthazar, … » Leur tournée les emmène partout. C’est la gloire. Ils sont demandés partout et finalement, on les voit trop peu en Belgique. Les concerts sont sold-out. Il est vrai qu’avec une maison de disques comme Pias, c’est une garantie de succès dans ce monde de la musique. Ruez-vous sur l’album dans les bacs ou sur iTunes, c’est une tuerie. Pierre Chaudoir

Contact : www.girlsinhawai.be

© Olivier Donnet

Les deux musiciens nous narrent le temps où ils allaient écouter les groupes dont Mudflow dans le Festival à 20 balles, qu’ils passaient

Extraits de l’interview en vidéo sur www.wawamagazine.com





OVER THE Longtemps surnommés les faux frères, les jumeaux et consorts, Benjamin deceuninck et Jonathan Bradfer sont issus de la même génération. Pourtant leurs caractères bien trempés ne se ressemblent pas, Wawa s’intéresse ce mois-ci à Jonathan.

Longtemps surnommés les faux frères, les jumeaux et consorts, Benjamin deceuninck et Jonathan Bradfer sont issus de la même génération. Pourtant leurs caractères bien trempés ne se ressemblent pas, Wawa s’intéresse ce mois-ci à Jonathan, issu de cette charmante contrée de Bousval (en wallon Bouzva) , village rural comportant de vastes étendues agricoles et possédant un intéressant patrimoine historique. Pour votre information, lorsqu’on demande aux interviewés des photos pour agrémenter les articles, il faut parfois attendre quelques jours pour les recevoir, et c’est tout à fait normal au regard de leurs activités.

Avec Jonathan, ça a pris un jour ouvrable, juste pour souligner sa rigueur et son professionnalisme, au cas où certains en douteraient encore. Jonathan est quelqu’un qui tient à cœur ses engagements tout comme son métier. Né le 26 mai 1979, il suit des études en communication sociale à l’IHECS et commence déjà à travailler en tant que pigiste à Radio Nostalgie Arlon et TV Lux. C’est en 2000 qu’il effectue ses premiers pas au sein de la RTBF, à la rédaction du JT, il y avait déjà effectué un stage un an auparavant. En 2001, il est engagé en télé, au sein de l’équi-


© photo RTBF

BRAFER

TOP


© photo RTBF


pe sport de la chaîne et en 2003, il devient le présentateur du week-end sportif, chose qui ne lui était pas spécialement prédestinée. De 2006 à 2008, il présente l’émission génie en herbe dont on se souviendra des quelques perles passées lors des bêtisiers de fin d’années, toujours agréable de voir des pros commettre des erreurs car c’est humain, une fois de plus bien entouré de Maureen Louys. Pour cela certainement que son capital sympathie est apprécié. Tiré à 4 épingles, Jonathan est toujours impec, pas un cheveu ne dépasse, peut être pour cela que ses journaux ne sont jamais brouillons, comme si on aimait le fait de savoir que le journal qu’on visionne allait se dérouler sans couac. Et c’est le cas. Passionné par la politique belge et internationale ainsi que par les talk- shows à la française où le présentateur est d’une importance capitale, c’est tout naturellement qu’il s’est dirigé dans cette voie après ses études. Il confie ouvertement qu’il fut bien sage lors de ses deux premières années d’études, un peu le genre d’élève modèle, en même temps, pour afficher des scores sur son bulletin, mieux vaut ne pas trop avoir de gommettes rouges ni de retenues. Mais quand même, l’année d’après, il est tombé dans une classe de « sorteurs » et l’ambiance s’est un peu débridée. Faut bien que jeunesse se fasse. On est pas ici pour faire l’apologie de L’IHECS mais l’ambiance y est excellente, il n’y a pas de baptêmes et les soirées organisées n’ont pas la vocation de picoler jusqu’à outrance mais plutôt de proposer des thèmes comme des stages d’impro, des soirées concert avec bien sûr uniquement des élèves de l’école et également la nuit des médias. Ecole bien faite pour remplir une tête bien pleine. Officiant maintenant aux côtés d’Ophélie Fontana sur la RTBF pour la présentation du 15 minutes, Jonathan a une fois de plus l’occasion de bien s’entourer. Du côté de ses temps libres, ses préférences vont, comme la plupart d’entre nous, se dérouler auprès des siens, tout simplement en famille ou entre amis. Ensuite vient la pratique du sport puis le bricolage et le jardinage. Jonathan est un homme actif aimant la nature avant tout, source de repos et de maîtrise de soi, histoire d’encore mieux se focaliser sur son travail. On l’aime bien, nous, raison pour laquelle il fait partie de ce numéro. Bon vent, Jonathan ! Et au plaisir de te croiser dans le BW ! Alexandre Béhier


La Biosphère


le grand marché bio ouvert sept jours sur sept et situé à Dion Valmont Dans un espace de plus de 1000m2 aux allures de marché couvert, LA BIOSPHERE présente la particularité d’offrir, dans une ambiance unique, un choix exceptionnel de produits 100% bio ainsi que le service de conseillers spécialisés toujours à l’écoute des besoins et exigences.

C’était le pari d’Anne Lemineur et son équipe. Réunir des produits de qualité dans une atmosphère conviviale basée sur l’échange et la confiance. En effet, tous les produits proposés à LA BIOSPHERE sont issus d’une véritable réflexion. De la crèmerie à la boulangerie pâtisserie, en passant par l’étal coloré des fruits et légumes, l’épicerie, le magnifique rayon de vins, sans oublier le boucher présent trois fois par semaine, La Biosphère n’a de cesse de proposer un service respectant les producteurs, les clients, les employés, les saisons, la nature… Par exemple, les fruits et légumes sont exclusivement saisonniers et proviennent prioritaire-

ment de maraîchers locaux. Néanmoins, pour dénicher le meilleur, LA BIOSPHERE n’hésite pas à passer les frontières et soutenir ainsi des projets Nord-Sud selon une démarche commerciale consciente et équitable. Parce que chaque client est sensibilisé, à des degrés divers, par sa santé et son environnement, le service engagé de LA BIOSPHERE est clairement orienté vers l’accompagnement dans cette approche. Qu’il s’agisse d’une jeune maman, d’un homme, d’une femme par exemple confrontés aux problématiques d’allergies, ou tout simplement désireux de prendre soin d’eux et des


autres, l’équipe de LA BIOSPHERE est là pour conseiller, sensibiliser et rassurer. « J’avais vraiment envie de respecter une philosophie de partage. Le principe est que les clients et notre équipe peuvent échanger des idées, des conseils, des astuces, des livres ‘’un pris = un déposé’’,… Chaque hiver, nous offrons une soupe chaude aux clients, cela représente bien notre état d’esprit. Cette soupe nous permet de passer de bons moments ensemble, de marquer un arrêt dans le quotidien et de partager un peu de chaleur humaine», nous confie Anne Lemineur. NOUVEAU : Vous n’avez pas le temps de préparer un repas digne de vos envies ? Ne stressez plus, Le prêt à manger 100% bio vous attend à LA BIOSPHERE.

La première boulangerie, pâtisserie sans gluten ! Merci « So’ bake it » ! Egalement élaborée sur place, la gamme de pains et autres pâtisseries sans gluten vous raviront par ses saveurs nouvelles. La première boulangerie pâtisserie garantie 100% sans gluten a été mise au point au sein même de LA BIOSPHERE. Imprégnée d’une optique bio et saine, la marque s’est portée vers les différents produits du quotidien qui posent problème lorsqu’on est intolérant au gluten. Ces nouvelles recettes sont à la fois fidèles à l’original et adaptées aux ingrédients qui diffèrent. Pain, cakes, cookies, madeleines et autres gâteaux d’anniversaires ! Un véritable délice ! Lisez les ingrédients et constatez l’absence du gluten, celui-ci visiblement remplacé par un ingrédient spécial « Love » ! Merci So’ bake it ! Ces produits sont disponibles à LA BIOSPHERE et dans d’autres points de vente de la région. Une brique (Terre) dans le ventre : En perpétuelle évolution, l’espace de LA BIOSPHERE se voit doté d’un nouvel espace central. Conçue dans un premier temps pour les employés, cette construction fabriquée en terre et paille, est comme « née sur place », entièrement écologique et vaut assurément le coup d’œil ! Bientôt tous les produits de LA BIOSPHERE seront également disponibles en ligne ainsi qu’un service de livraison ! www.labiosphere.be

Passionnée de gastronomie saine, l’équipe en cuisine a élaboré de délicieuses recettes 100% bio prêtes à emporter. Tous les jours, une multitude de plats frais sont ainsi concoctés artisanalement, selon les règles d’hygiène les plus pointues, dans de toutes nouvelles installations. Prochainement, les délices du prêt à manger seront également proposés au poids.

Heures d’ouverture : Lundi de 13h à 19h Du mardi au vendredi de 9h30 à 19h Samedi de 9h30 à 18h Dimanche de 9h à 13h La boucherie est présente le mardi, vendredi et samedi de 9h30 à 14h

Le Plus : Partagez et appréciez des moments dans les coulisses de LA BIOSPHERE avec Anne Lemineur lors des cours qu’elle propose pour apprendre à cuisiner de façon saine et adaptée au plaisir de tous!

Boulevard du Centenaire, 8 1325 Chaumont Gistoux (Dion Valmont) Tél. : 010/24.34.41 Fax : 010/22.66.24 info@labiosphere.be


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Arrivé à Glabais à 13 ans, Maxence Van Crombrugge devient sur les conseils du centre PMS expert-comptable. Malin aussi de dessiner magnifiquement 6 pommes à gauche et 6 pommes à droite. Le psychologue n’avait pas perçu le créatif qui sommeillait en lui.

L’homme qui restaure Genappe

Après dix ans, Maxence revend son affaire de fiscaliste et prend du bon temps mais très vite, il s’ennuie. Des réminiscences de son grand-père qui était, avec son restaurant « Au père Emile » considéré comme le meilleur saucier de Belgique, le pousse vers la restauration. Au milieu de nulle part existait un magasin à louer, tellement au milieu de nulle part qu’il en porte le nom. Nous sommes en 2005. A Genappe situé sur la frontière entre Lasne et Nivelles. D’abord conçu comme un restaurant festif dans la conception de sa carte et de sa décoration, il est rapidement poussé par sa clientèle. Le niveau monte. Les serviettes en



Photos Š Luc Viatour


papier se transforment en tissu. Les boulettes deviennent du homard. Un très beau 14/20 est offert par Gault & Millau. C’est le premier succès avec Au milieu de Nulle Part. Maxence aime créer. Donc, il créé et il souhaite un endroit où les coudes des gens se touchent. Il a envie de faire marcher l’imaginaire pour un retour en enfance. Madame Oleson, nom choisi en référence du feuilleton « La petite maison dans la prairie » voit le jour. Cela fristouille autour de vous. On se raconte une histoire en wallon. C’est l’endroit du village pour manger un morceau, prendre un café et aussi ramener un en-cas pour la maison. Des produits de qualité dans un endroit extrêmement convivial. En 2008, Madame Oleson prend possession du Café du Coin. En tombant amoureux de l’ancien café colombophile d’Houtain-le-Val, Maxence veut faire renaître un endroit. Une atmosphère. Un lieu où l’on s’encanaille avec une carte type brasserie. Les boulettes et autres américains maisons disparus de son premier établissement renaissent autour d’un poêle chaleureux et entouré de lambris ressuscités. Ginette est portée sur les fonds baptismaux en 2010. La brasserie bat son plein en drainant le public de Nivelles situé à quelques encablûres. Puis en 2012 avec sa partenaire Ylehem Kabir, il joue la touche marocaine avec L’Alchimiste. Bien entendu, on y sert le célèbre couscous mais surtout on parcourt les saveurs du Maghreb avec une cuisine tout en finesse et un décor typique qui donne envie de se poser. Ce que font d’ailleurs les clients car ils y restent pratiquement 40 minutes en plus que dans les autres établissements. L’ambiance permet de voyager pour pas cher. Maxence Van Crombrugge n’est visiblement pas rassasié puisque le Bar de la Place est en cours de finition. Il devrait ouvrir les portes dans le courant du prochain automne. Le café sera l’agora entre l’œnothèque, les bières et les

tapas. Une terrasse magnifique dans un esprit plus jeune. Au milieu du village. Au milieu de la vie. Il a promis d’arrêter de créer mais il reste un amoureux de sa région. Genappe a tout l’avenir devant lui. « J’adore voir des lieux renaître par l’arrivée de nouvelles énergies, j’invite tout le monde à s’arrêter une fois à Genappe pour respirer l’énergie » clame le restaurateur. « Certes la sucrerie de Loupoigne a disparu mais cela va laisser la place à +/- 600 habitations, c’est une région où il fait très bon vivre. Dans mes restaurants, j’ai une clientèle composée à 50 % des clients qui tournent dans mes établissements et les habitués de l’endroit » répète Maxence. Avec le Tof Théâtre situé aussi à Genappe, Maxence rêve de faire revivre le Monty. Un vieux cinéma de quartier et de monter un festival de marionnettes. « Je ne revendique aucun mandat politique mais je rêve de pouvoir m’impliquer avec des locaux dans des activités culturelles qui font vivre Genappe » dit en souriant Maxence. Il est vrai que plus de 30 personnes travaillent pour lui et ils sont tous des locaux ou ils ont choisi de venir vivre dans la région. « Entre Bruxelles et Charleroi, il ne se passait rien. Maintenant, les gens de Nivelles, Waterloo, Lasne, Court-Saint-Etienne et tout le nord de Charleroi ont l’occasion de venir s’amuser, manger, boire et se détendre. Ils ont le choix ». Et vu le succès de tous ces endroits, visiblement, ils ne s’en privent pas… Contacts : www.aumilieudenullepart.be www.madameoleson.be www.chezginette.be www.l-alchimiste.be




Insolite, vous avez dit ?

La Belgique a l’une des plus faibles proportions de restaurants McDonald’s par habitant du monde développé.

L’aéroport de Zaventem est l’endroit où il se vend le plus de chocolat dans le monde.

Audrey Hepburn est née à Bruxelles.

La Belgique compte environ 178 brasseries qui produisent ensemble plus de 800 bières différentes.

La Belgique produit plus de 220.000 tonnes de chocolat par an.

La Belgique détient le record du monde de la plus longue période sans gouvernement.

La peinture à l’huile est une invention des frères belges Van Eyck.


Tomorrowland est le plus grand festival techno du monde.

L’asphalte moderne pour les routes a été inventé par le professeur belge Edward J. De Smedt.

L’indice de masse corporelle (IMC) est une invention du mathématicien belge Lambert Adolphe Quetelet.

Le Festival de Gand est le plus grand festival culturel d’Europe.

© Franck Boston - Fotolia.com

Robert Caillau, le co-inventeur du World Wide Web, est un Belge.

Le plastique est une invention du Belge Leo Hendrik Baekelan


© Gauthier Fabri

Le Cercle du Lac emménage

Rencontrer Eric van der Schueren, c’est voir le guide du monde associatif belge. L’homme s’approche de la soixantaine. Il est alerte, son propos est vif, sa tenue est un mélange de mode et de traditionnel et son charisme est notoire. Après une licence en Sciences Economiques Appliquées à Louvain-la-Neuve et quelques boulots divers, il s’est lancé activement depuis 20 ans dans les cercles d’affaires que sont le Cercle Gaulois, le Cercle de Lorraine, Cercle Ste Anne et aussi le Golf du Mont Garni à Baudour dont il est propriétaire. C’est dire si l’homme connaît bien la vie de club.


Quand en 2005, il décide avec des patrons d’entreprise de créer le Cercle du Lac à Louvain-la-Neuve, cela semble une évidence. Pas de hard-selling pour rameuter du monde. 31 coopérateurs réseautent autour d’eux pour rapidement créer un groupe suffisant. Les gens y viennent pour des raisons professionnelles mais sans bling-bling. C’est sympathique et très convivial. Le nombre impressionnant de leaders d’entreprises du Brabant Wallon ne tarde pas à rallier le Cercle. La Wallifornie est, il est vrai, un excellent creuset pour ce type d’activités. Le lieu choisi est le dernier étage de l’Aula Magna mais à la création du Cercle, la volonté d’être dans leurs propres murs existe. « Si on m’avait dit que nous y serions déjà 8 ans après, j’aurais été ravi et comme c’est le cas. Je suis donc comblé » proclame Eric van der Schueren. Il est clair que la crise freine un tout petit peu l’évolution du Cercle. « Nous perdons pour des raisons économiques (perte d’emploi, difficultés, changements,) +/- 10 % de nos membres mais nous les renouvelons en recrutant des nouveaux membres » nous informe le Directeur des lieux. « Avec nos 800 membres, nous sommes déjà contents. Avec l’outil mis en place, nous devrions gagner la confiance de nouveaux membres tant les services que nous proposons sont importants « souligne Sophie Verhaegen en charge des relations extérieures. « Economiquement, nous devons être prudents. Mais dans notre nouveau bâtiment et avec dans le business center, un locataire et un membre possède tout pour travailler. Je crois dans la proximité. Rentrer dans Bruxelles est devenu un cauchemar. Nous sommes idéalement situés pour les réunions de travail » confirme Eric van der Schueren. La spécificité du club fait que de nombreux jeunes entrepreneurs de moins de 27 ans sont membres. Ils ont à portée de mains les

meilleurs conseillers du marché pour peaufiner leur stratégie. « Nous avons permis des tas de « matchings » entre des membres pour leur business. Nos membres nous disent souvent que le Cercle du Lac leur a permis d’étoffer leur carnet d’adresses mais aussi et surtout de se faire des amis « aime préciser Eric van der Schueren. Les réseaux sociaux sont-ils les nouveaux cercles d’affaires ? A cette question, Eric van der Schueren affirme : « Même si je suis probablement vieux jeu, je pense que la discussion les yeux dans les yeux pour construire, réparer ou rectifier une affaire reste à l’heure actuelle notre meilleur atout. La proximité et la facilité d’accès sont des atouts énormes ». L’équipe formée par Sophie Verhaegen pour la partie Relations Extérieures, Joëlle Dufour pour la communication ainsi que Manuela du Monceau de Bergendal et Emilie de Rochelée se coupent en quatre pour le bien-être des membres. Le nouveau bâtiment, idéalement situé au Bd Baudouin 1er à quelques centaines de mètres du Biéreau, a fière allure. Simple et efficace. Pas ostentatoire. Pratique et efficace. Si l’énergie et l’enthousiasme transmis par toute cette belle équipe du Cercle du Lac sont à l’image de notre monde entrepreneurial du Brabant Wallon, nous avons toutes les raisons d’être apaisés dans nos craintes de l’économie difficile. Longue vie au Cercle du Lac qui a quitté le lac de Louvain-la-Neuve. Mais WaWaMag a le sentiment que le rond-point non encore baptisé portera le nom du cercle ou du lac. Voire les deux. C’est le rêve secret de tous ces entrepreneurs qui réseautent les yeux dans les yeux. Contact : www.cercledulac.be


Partagez un moment privilĂŠgiĂŠ avec votre enfant dans les centres The Little Gym Wavre et Waterloo


Né en 1976 aux Etats Unis, The Little Gym est aujourd’hui présent en Europe et dans le monde avec plus de 300 centres, preuve que le sourire d’un enfant est universel. Le concept The Little Gym développe le bien-être des enfants de 4 mois à 12 ans afin de leur permettre de se sentir bien dans leur corps, dans leur esprit et donc dans leur vie. Les séances à la fois ludiques et structurées favorisent la confiance, l’épanouissement moteur, social et physique. Les enfants ont besoin de bouger, de rire et d’être encouragés dans leur évolution. Les séances proposées par The Little Gym contribuent largement à remplir les différentes attentes des enfants dans un esprit totalement non compétitif. Ici, chaque enfant évolue à son rythme et chacun de ses pas est une réussite.

« Bien dans sa tête, bien dans son corps, bien dans sa vie » « Le concept The Little Gym » Le premier centre The Little Gym en Belgique a ouvert ses portes en 2000 à Waterloo suivi par le centre de Wavre. Ils sont dédiés à l’émerveillement des enfants : ils pourront évoluer sans risque dans un espace sécurisé, coloré, idéal pour l’apprentissage quotidien. The Little Gym utilise également ses propres musiques pendant ses activités. Tous ces éléments permettent à tous de décrocher de la vie extérieure le temps d’une heure. Les petits en ont besoin et les parents aussi ! « Explorer, découvrir, s’amuser et bien grandir » Les deux sessions The Little Gym suivent les périodes scolaires de septembre à juin, à raison d’une fois par semaine. Le nombre d’instructeur varie en fonction de l’âge. La salle adaptée participe à l’évolution de l’enfant avec tous les autres outils utilisés tout au long des séances : foulards, cerceaux, petits bâtons, sacs de riz,… « Les séances sérieusement fun » L’enfant va marcher, courir, grimper, sauter galoper. On lui proposera par exemple de faire « le coup de pied de l’âne » ou encore « le saut du singe ». Des mouvements amusants qui vont l’aider dans son éveil psychomoteur. Mais détrompez-vous, la salle n’est pas une plaine de jeux. Les activités font partie d’une unité d’apprentissage qui sera partagée pendant 3 à 4 semaines à travers des thèmes différents afin d’encourager l’imaginaire. Par exemple, le

thème de la première semaine de la rentrée est « 3, 2, 1 attachez vos ceintures ! ».

À chaque âge ses besoins Enfant entre 4 et 36 mois : Séances ParentEnfant Une séance d’une durée de 45 minutes destinée à partager un moment harmonieux entre l’enfant et son parent. Suivant les âges, différents groupes ont été établis. Les « Petit Bouts » de 4 à 10 mois, les « Loupiots » de 10 à 19 mois,... La distinction des ces groupes permet de cibler davantage les exercices à accomplir. C’est lors de ces séances que l’expression « apprendre en s’amusant » prend tout son sens. L ‘instructeur qualifié indique aux parents comment aider et tenir son enfant ainsi que les bienfaits de l’exercice proposé. Beaucoup de


parents et de grands parents sont conquis par ce moment de partage privilégié. Enfant entre 3 et 6 ans : Scéances Maternelles A partir de 3 ans, les enfants entrent dans une nouvelle ère, l’école ! The Little Gym les accompagne dans ce changement grâce à des séances favorisant la coopération de l’enfant avec ses amis et les instructeurs. L’énergie des enfants est utilisée pour améliorer ses capacités physiques. Grâce à une salle vitrées, les parents peuvent, durant cette heure, rester pour encourager et applaudir leur enfant. Enfant entre 6 et 12 ans : Scéances primaires A cet âge, c’est le défi et la réussite qui guident les enfants, c’est pourquoi The Little Gym propose des séances de gymnastique basées sur les challenges et l’amélioration des mouvements de base tout en conservant une ambiance chaleureuse et dynamique. Les séances mettent en avant un environnement où l’enfant goûte à la réussite et n’a pas peur de commettre des erreurs. Kim Gevaert : maman de trois enfants et membre depuis plusieurs années est aujourd’hui l’ambassadrice de The Little Gym! « Durant toute ma carrière sportive, j’ai évolué dans un milieu hyper compétitif. Je sais donc combien il est essentiel pour les enfants de 0 à 12 ans, de se développer loin de cet esprit de compétition. Ils ont besoin d’échapper à toute forme de pression et de bénéficier d’un programme ludique et structuré… quand je vois l’impact positif que le programme a sur mes enfants, je ne peux qu’y adhérer. Je suis très fière d’être l’ambassadrice de The Little Gym » Kim Gevaert Le plus : The Little Gym organise diverses activités comme les stages, les « soirées sans parent » et les anniversaires. Elles sont accessibles à tous les enfants membres ou non, de deux ans et demi à douze ans. Toujours dans le respect de l’enfant et de son rythme individuel. Venez vite découvrir ces lieux magiques pour vos enfants lors d’une séance de découverte.

The Little Gym Wavre Avenue Lavoisier 16a – 1300 Wavre 010/68.19.69 www.facebook.com/thelittlegymwavre?fref=ts http://www.thelittlegym.eu/wavre The Little Gym Waterloo Chaussée de Bruxelles 78B – 1410 Waterloo 02/387.55.05 waterloo@thelittlegym.be www.facebook.com/littlegymwaterloo?fref=ts www.thelittlegym.eu/be-fr/waterloo/bienvenue-au-de-waterloo


© Paul Mercier

L’art équestre Nous adorons tous bien sûr faire de sympathiques rencontres et ce fut encore la cas cette fois-ci en Brabant wallon. Pourtant, ces personnes n’ont rien à vendre, juste peut-être la reconnaissance du fait qu’un magazine s’intéresse à leur domaine d’activité. C’est dans les écuries de Braine-l’Alleud que WaWa se rend donc pour découvrir une pro. Larissa Pauluis, ce nom ne vous dit peut être pas grand-chose mais je vous garantis que dans son domaine, qui est l’équitation sous toutes ses formes, tout le monde la connaît et cela également en dehors de nos frontières. Globalement, comme pour la majorité des gens le cheval n’est pas spécialement mon dada, parce que je n’y fais guère attention et zappe peut-être un peu vite quand ça passe à la télé. J’avoue cependant apprécier d’écouter Jean Rochefort (dont le grand-père fut éleveur de chevaux) commenter certaines épreuves équestres notamment aux Jeux Olympiques. Préparer une interview, c’est se documenter avant, et le moins que je puisse dire est que j’ai été surpris ! Quel monde à part et si gracieux, quel respect pour les animaux et la nature… Larissa et son mari, Grégoire, vivent plus qu’une passion, ils vivent un rêve. Mais un rêve qui demande énormément de travail, de patience, de sacrifices, et de joie. Lors-

que un poulain vient à naître par exemple. Et de peines, quand d’autres viennent à partir. C’est la vie. Née en 1980, cette jeune cavalière au tempérament bien trempé sautait déjà de joie en entendant le bruit de sabots au loin alors qu’elle n’avait que quelques années. Sa maman lui inculqua sa passion et très logiquement, elle débuta sa carrière à 12 ans, avec excusez du peu, une première victoire au championnat « obstacles » du Brabant avec Polisson. Depuis lors, si je devais vous parler de son palmarès, l’encre et le papier me viendraient rapidement à manquer. Je vous en détaillerai bien sûr les grandes lignes ainsi que ses meilleurs moments. En 1994, elle change de discipline pour s’adonner au « dressage » et remporte illico son premier concours dans la foulée. Deux ans plus tard, c’est au championnat de Belgique qu’elle s’attaque en dressage poney et devinez quoi ? Elle le remporte. Petite pause de 2 ans pour suivre une formation chez l’entraîneur olympique Norbert van Laak, elle revient encore plus affûtée. C’est là que commencent à s’enchaîner les concours et surtout les victoires. A l’heure actuelle, elle peut se targuer d’être


© Paul Mercier

cavalière professionnelle, entraîneur international ( poney, junior, young rider ), cavalière internationale petit tour et cavalière « Grand prix ». S’il lui reste quelques trous dans son agenda, elle donne également des cours particuliers sur rendez-vous. Je lui ai demandé si son site internet était à jour car je ne voyais rien en 2013, oui oui, il l’est, leur fille Capucine est née, un peu moins de concours du coup. Au fil du temps, Larissa et Grégoire, également cavalier ont décidé d’agrandir leur patrimoine, de mettre une corde en plus à leur arc, pas n’importe laquelle. Les voilà créant une nouvelle société nommée First Step Horses qui s’occupe notamment d’achat et vente de chevaux de dressage, de sorties en concours, de la valorisation de jeunes chevaux, pensions et travail plus cours de dressage donnés par Larissa ainsi qu’un centre d’insémination et de collecte. Enorme et magnifique centre équestre, photos à l’appui sur son site internet que je mentionnerai en fin d’article. Lully, IPS Dorelja,Dustin, Wiardo et First-Step Extasy font partie des nombreuses montures qui lui ont permis de gagner tant de titres au niveau national qu’international, les premières places, on ne les compte même plus, prenez une journée de congé et allez faire un tour sur son site. Le plus beau souvenir de sa carrière fut en 2011 sur IPS Don Massimo avec lequel, sans y croire du tout, elle atteint la finale du championnat du monde (tout de même !), le tout devant une quarantaine de ses amis présents sur place, en ébullition, ça peut se comprendre, beau travail.

Jeune maman et tenancière d’un si bel endroit, figurez-vous qu’avec son mari, ils ont en plus trois franchises GB Express, quelle santé de fer (à cheval). Grégoire fut d’ailleurs le plus jeune franchisé de Belgique mais quelqu’un lui a enlevé sa médaille d’or depuis lors, ça va être difficile de la reprendre, leur fille Capucine peut être ? Les 2 tourtereaux aiment de temps en temps aller prendre un verre au Knokke Out de Waterloo et raffolent du restaurant « Chez Ginette » à Houtain-Le-Val. Wawa magazine leur souhaite beaucoup de bonheur et ne manquera pas de revenir les visiter régulièrement dans cette magnifique commune qu’est Braine l’alleud. Anecdote que j’ai fort appréciée, lorsque je demande d’habitude à mes interviewés quel est leur actualité future plus ou moins proche, ils me parlent de l’évolution de leurs projets, sports, créations, etc. Ici non. C’est le plus naturellement du monde que Larissa m’a répondu : éduquer ma fille le mieux possible. A la rédaction, on a adoré. Knokke Out : Chaussée de Bruxelles, 389 - 1410 Waterloo 02 354 07 50 Chez Ginette : 19A rue de Nivelles - 1476 Houtain-Le-Val 067 21 09 00 Ecuries : 92, rue d’Odeghien 1420 Braine-l’Alleud Email : firststephorses@hotmail.com Alexandre Béhier



Conseil Déco Comment conférer du cachet à un appartement ? Un appartement à la mer, c’est un havre de paix, d’iode et de détente. On veut s’y sentir chez soi, profiter de ces moments de vacances. C’est pour que l’ambiance de leur appartement exprime tout cela que les propriétaires ont fait appel à David Bianchini pour relooker leur appartement.


Optimiser l’espace Car c’est souvent cela qui fait défaut dans un appartement, chaque pièce de mobilier doit trouver sa juste place et faire écho aux autres meubles présents dans la pièce. Le coach en décoration sait comment rétablir l’équilibre dans une pièce, il a proposé un nouvel agencement du mobilier, une nouvelle charte de couleurs et surtout une redistribution de la lumière dans les pièces. L’espace de vie Le mobilier du living a été intégralement remplacé par du mobilier plus sobre et plus moderne. Une console a habilement été construite, sur mesure afin de servir de cache-radiateur tout en présentant d’astucieux espaces de rangement. Imaginée dans le même esprit que le meuble TV ultra-contemporain, elle est surmontée de deux lampes et d’un miroir pour agrandir l’espace et lui conférer une élégance singulière. Au sol, un tapis taupe clair vient se poser comme un joli ton sur ton grège avec le carrelage imitation plancher sur le sol de l’appartement. Ce carrelage est une belle astuce déco, car il qui imite parfaitement la chaleur du bois clair, tout en permettant une facilité d’entretien incomparable, ce qui n’est pas négligeable quand on rentre de la plage, les pieds pleins de sable… Les murs ont été peint en couleur ‘Vison’ de chez Flamant et un papier peint de chez Élitis, de ton taupé, deux couleurs qui recréent une harmonie dans le living et structurent l’espace. Pour rehausser ce camaïeu, le tissu des canapés et des coussins en velours dans les mê-

mes tons que la tapisserie, sont relevés d’une touche de parme, une couleur à la fois chaude et vitaminée. Le hall et les espaces communs ont aussi été repensés dans un beau gris qui tranche avec les portes et les chambranles peints en blanc immaculé ; une ambiance un peu américaine, un brin marine, idéale pour un appartement à la mer. Enfin, dans la salle a manger, un store à lamelles verticales a été posé afin de moduler la lumière à souhait et d’apporter une touche de verticalité dans l’espace, ce qui a pour effet d’optique d’allonger la hauteur des pièces et donc le confort visuel. La cuisine C’est un espace convivial, surtout lors des vacances, on veut une cuisine élégante, mais également pratique. David Bianchini a proposé une solution somme toute peu onéreuse mais qui a la particularité de modifier en profondeur l’apparence d’une pièce ; à savoir les panneaux en MDF, ici teinté dans la masse et ciré pour un usage pratique. C’est un matériau extrêmement modulable que l’on peut peindre, patiner ou laquer selon ses envies. Grâce au plan de travail et à l’armoire frigo entièrement revêtus de noir, la cuisine autrefois un peu vieillotte est transformée en un espace hautement design. Ici également, le store américain en tissu a été remplacé par un store vénitien en bois blanc et galon pour éviter les aléas d’un vis-à-vis tout en maintenant une belle luminosité, nécessaire dans une cuisine ; c’est donc une solution qui à la fois vient optimiser les apports de lumière et donner une allure bien plus moderne à cet espace. Le tapis en coco a, lui, fait place à un tapis en laine lavable qui rappelle les tons du salon et


rehausse le carrelage en couleur et en chaleur. Un jeu de mise en scène qui, sans grever le budget, permet de radicalement moderniser un espace sans avoir à effectuer de gros travaux de transformations. Les chambres Ce sont des espaces de confort. On veut s’y sentir bien et garder une harmonie avec le reste de l’appartement. Dans la chambre des parents, le gris se marie au blanc pour un espace frais. Un papier peint gris et blanc à fleurs apporte une touche nature, et néanmoins hautement décorative. Ses couleurs se marient aux tons gris et blanc des stores en tissu et des rideaux foncés, dont on retrouve un rappel dans l’abat-jour central et dans les appliques qui encadrent le lit. Dans la chambres des enfants, le sens des lits a été inversé, libérant davantage de passage ; les gris et les rouges structurent l’espace, que ce soit au niveau des rideaux occultants ou des appliques qui viennent, comme une touche peps, jouer les contrastes avec les murs de couleur ‘bain de boue’ un peux plus foncés,

pour rehausser l’intimité de la pièce, car elle reste un lieu de repos. Au final, au-delà du mobilier haut de gamme, c’est un jeu de couleurs et d’harmonies qui confère à cet appartement un cachet exceptionnel. David Bianchini a voulu concentrer ses efforts sur une élégante sobriété et un épurement des espaces et des volumes.

David Bianchini coach en décoration Sur rendez vous au 0478171115 . Nouveau concept store 60 chaussée de Louvain 1300 Wavre 010/840610 www.decobianchini.com David@decobianchini.com Ouvert du mercredi au samedi de 10h a 19h .




Châssis Marien. Le service avant tout depuis 1979. Spécialisée dans la pose de châssis, portes, vérandas, volets et protections solaires, la société dispose actuellement d’une équipe d’une trentaine de personnes. Formée dans une optique tournée vers le client, l’entreprise Marien vous garantit un service complet et sans surprise.

Travaillant avec les mêmes partenaires depuis plus de vingt ans, tout est bien rôdé! Les placeurs connaissent leur produit sur le bout des doigts et font preuve d’une expérience sans conteste. De plus, l’équipe qui commence le travail chez vous sera l’équipe qui le termine afin de vous permettre un chantier bien tenu et suivi. Tous les placeurs sont soumis à signer une charte leur indiquant les différents modes de fonctionnement qu’ils doivent suivre pour vous garantir un service de qualité.

vous confiez votre maison, vous n’aurez pas à vous tracasser du suivi. L’objectif de la société Marien est d’anticiper vos demandes ou questions pour éviter un éventuel embarras. Ici, on considère qu’un client satisfait est un client qui a eu en tout et pour tout trois contacts avec la société : 1. La rencontre pour la commande 2. La confirmation des dates 3. La réception du chantier. C’est pour cette raison qu’ils mettent un point d’honneur à tenir des plannings clairs et soignés. Service, écoute, délai respecté et organisation adaptée aux besoins du client.

L’objectif de l’équipe interne est de permettre à la clientèle de s’engager en toute sérénité. Si

Les Châssis Les châssis en PVC offre la livraison la plus rapide. Il s’agit d’un produit tourné vers l’avenir et en constante évolution. La société Marien travaille avec le numéro 1 mondial de la fabrication des profilés en PVC. Gardant toujours à l’œil les tendances décoratives et proposant des formes contemporaines, classiques ou encore colorées.


Le châssis en bois correspond résolument à la continuité, à la tradition et au respect de la nature. Grâce à un procédé de fabrication exclusif et particulier, les châssis en bois proposés par Marien présentent une technicité de la plus haute qualité s’adaptant à tous les styles et à toutes les formes. Ils possèdent notamment des propriétés supérieures à celles des châssis en bois classique. L’aluminium représente le matériau des réalisations contemporaines par excellence. Fin, élégant, rigide, il est le 1er choix des architectes en bâtiments neufs ou en rénovation. Quasiment sans entretien, permettant une grande palette de couleurs, acceptant tous les types de vitrage, le châssis aluminium est un choix de cœur et de raison. La société Marien est également à votre dispo-

sition pour des vérandas, volets et protections solaires. Tous nos produits sont placés pour garantir votre sécurité et votre intimité, une isolation et un confort en accord avec son temps, le tout avec élégance et qualité. A la recherche de plus d’informations sur des châssis, vérandas, volets et protections solaires ? N’hésitez pas à nous contacter ou de consulter notre site internet www.chassismarien.be Châssis Marien Rue Marguerite Bervoets 1-5 1190 Forest Tél. : 02/344.71.94 Fax : 02/346.35.55 info@chassismarien.be



© Christian D’hoir


Vos il usions sont ses réalités Une fin de matinée au Pain Quotidien de Waterloo, WawaMagazine rencontre le seul magicien pro que la Belgique connaisse, il exerce depuis 1984. Carlos Vaquera est installé en face de nous. Taillé comme un athlète car l’homme est ceinture noire de karaté. Il prépare d’ailleurs sa 5ème dan. Petit message intéressant pour les critiques de télévision qui pensent que l’ami Carlos n’est qu’un animateur de téloche ringard.

C’est le regretté metteur en scène Bernard de Coster, qui a besoin pour le théâtre du Rideau de Bruxelles d’un comédien sachant exercer de la magie dans un Fantômas revisité, qui l’engage. Cela dure deux saisons. Son premier métier, c’est donc être comédien. Carlos Vaquera fréquente le bar Greenwich où il côtoie des magiciens avec qui il s’initie. Ensuite, il excelle dans la magie de proximité durant les somptueux événements de Patrice Etienne où se pavane le gotha européen. Il explose à cette période avec Didier Odieu entre autre. Outre le fait qu’il soit d’une beauté ibérique indéniable, ce qui frappe le plus chez Carlos, ce sont ses mains. Outils de travail bien entendu mais d’une finesse quasi féminine. Il est même mannequin mains et celles-ci ont fait une petite carrière cinématographique de doublure de mains en gros plans. Il adore les femmes qui le lui rendent bien. Elles constituent pour lui une très grande source d’inspiration dans l’élaboration de ses spectacles. Carlos revendique une forme de féminité. « Elles sont capables de passer d’un hémisphère

à l’autre dans un éclair, cela me fascine. Leur regard est posé à 360° » souligne le magicien. Il a trusté les prix en étant champion d’Europe en 1987, remporté un prix à Las Vegas la même année lors de sa première apparition aux Etats Unis et un Mandrague d’Or figure aussi à son palmarès en 2004. C’est un des monstres de la magie dans le monde et une partie de la Belgique l’ignore. C’est en 1993 sous l’instigation de Claude Delacroix qu’il se lance en télévision avec un talk-show monté avec des bouts de ficelles : La Bande à Carlos. La critique a la dent dure sur Carlos Vaquera et avec raison car l’émission n’est pas au top. C’est de l’impro totale et pour Carlos, tout doit être minuté. Et puis, c’est durant 7 années, l’émission qui fut le déclencheur des autres émissions de téléréalité : Pour la Gloire. Frank Villano aux commandes. Jean-Michel Germys à la production. Carlos à la présentation. C’est un gros carton. Carlos entre dans le paysage audiovisuel francophone. L’émission est le signe avant-coureur des jeux de téléréalité qui envahissent nos écrans.


© Christian D’hoir

l’excellent Eric Marquis qui va l’emmener dans les grandes salles belges, Carlos passe son temps à donner des stages de self-défense pour les femmes entre autre, il prépare une livre avec un DVD sur la magie : « Le passeur d’Illusion » aux CC Editions et il écrit un roman édité par Eric Lamiroy. Cela évoque la maladie. C’est une brique de 600 pages qui est en cours de construction. « C’est très excitant de pouvoir faire fonctionner l’imaginaire des lecteurs. Je lis énormément. J’ai toujours deux ou trois livres avec moi. Je prends beaucoup de notes. J’adore apprendre » s’exclame Carlos.

Curieusement alors qu’il est sur les antennes de la RTBF, c’est RTL Tvi qui soutient son spectacle Seul en Scène. On lui propose Belgium Got Talent avec deux autres monstres de la scène belge internationale. Maureen Dor cartonne à Paris et Paul Umbach avec son groupe, Boogy Boy, est aussi celui qui a organisé les plus beaux concerts en Belgique (James Brown, Rolling Stones, …). La critique est dure mais tout le monde finit bluffé au final. Lors de notre rencontre, une partie des émissions était dans la boîte et Carlos nous promet du lourd, de l’émotion, du talent et des surprises. « Le principe de l’émission, c’est un casting télévisé, les téléspectateurs ont du mal à l’oublier » nous dit avec un grand sourire Carlos. Outre la magie et une tournée organisée par

Son stakhanovisme ne l’empêche pas de passer du temps avec sa chérie dans un esprit de « Living appart together » et de s’occuper de sa fille Shana Luna âgée de 9 ans. « Elle vit son univers de jeune fille avec les chevaux entre autre. Elle navigue beaucoup dans l’univers musical de NRJ » souligne Carlos Vaquera. Il finit par nous avouer qu’il ne sait pas ce que c’est Tomorrowland. « Je n’ai pas la télévision chez moi à Braine L’Alleud. J’ai un écran pour regarder les DVD. Mes écrans sur le monde, ce sont les livres » revendique Carlos. L’entrevue se termine par quelques tours de magie bluffant qui nous laissent pantois. Carlos Vaquera, c’est un homme qui gagne à être connu. C’est une très belle personne. On peut facilement conclure que Carlos Vaquera, ce n’est pas un « cas raté ». Contact : www.carlosvaquera.com


Le Café de la Poste Cuisine belge et française - Ambiance familiale Institution au sein de Chaumont-Gistoux

lunch 3 services 17 euros et plat du jour 11euros Chaussée de Huy 243 - 1325 Chaumont-Gistoux Tél: 010.68.82.42 Fermeture : Samedi et dimanche



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