Cover Stories 2022 fr

Walki

LA PAILLE EN PAPIER IDÉALE

Siroter son cocktail avec une paille durable.

UN TERRAIN D'ENTENTE

Rollpack et Walki unissent leurs forces.

FOCUS SUR LES BARRIÈRES DE HAUTE PROTECTION

Placer la barre haute pour des barrières de haute protection.

DES SACS POUBELLE TRÈS PRATIQUES

Combiner le côté pratique au côté durable.

SOMMAIRE

4 À propos du pacte vert

5 Repenser l'efficacité énergétique à Valkeakoski

6 Attirer de nouveaux clients dans le secteur de l'emballage avec Rollpack

7 Walki investit dans un avenir durable

8 Lancer les hostilités

9 S'associer à des équipes de rêve

9 Un sifflet à proximité

S'adapter à une réalité complexe

Après un nouvel été sous des vagues de cha leur suffocantes dans diverses régions du monde, on pourrait croire que le changement climatique est une catastrophe inévitable.

Ce discours aura certes permis d'insuffler un sentiment d'urgence, mais attention à ne pas confondre changement climatique et ultime catastrophe. Le discours doit changer : il doit pouvoir saisir toute la gravité de la situation tout en donnant de l'espoir et en incitant les popu lations à œuvrer pour de meilleurs lendemains.

Après tout, ce n'est pas la première fois que le monde doit faire face à un changement cli matique.

Au cours de l'histoire, des changements cli matiques se sont généralement produits suite à des événements radicaux, comme une érup tion volcanique, qui laissèrent peu de temps aux espèces de s'adapter. Bien qu'il ne fasse aucun doute que ce changement climatique soit de notre propre fait, cette fois-ci, nous avons plus de temps et d'argent pour atténuer les dommages causés, changer nos comporte ments et nous adapter à une nouvelle réalité.

Fort heureusement, l'humanité a des capaci tés d'adaptation phénoménales. Pensez à tous les changements que l'on a faits pratiquement du jour au lendemain en raison de la pandémie.

On peut s'adapter à cela aussi. L'ingéniosité et la capacité des êtres humains à collaborer pour ré soudre des problèmes seront plus que nécessaires.

C'est précisément le but de notre nouvelle initiative : Walki Ventures. Walki dispose des in frastructures pour piloter l'innovation et les rela tions clients à long terme. Les start-ups font preuve d'ingéniosité et d'une propension à échouer ra pidement. Avec notre excellente communauté R&D, nous pouvons créer des innovations. Nous sommes très fiers de notre premier partenariat avec la start-up finlandaise Dolea, qui a créé une paille en papier recyclable à base de fibres.

Le monde a toujours compté sur des entre preneurs pour faire avancer les choses. Les in

COVER STORIES

Éditeur

Leif Frilund

Rédactrice en chef Marina Kurula

Comité de rédaction

Annika Sundell, Kari Salminen, Marko Siltala, Andres Rothschink, Nikolaus Wolfram Contenu éditorial et mise en page Oddly Oy

Photo de couverture

iStock Impression Grano 2022 Modifier l'adresse www.walki.com/coverstories/contacts

vestisseurs jouent un rôle tout aussi important. Lorsque nous faisions partie de One Equity, nous avons énormément progressé dans notre mis sion pour diriger le monde vers un avenir zéro dé chets. Dans ce magazine, vous pourrez découvrir comment One Equity favorise le changement en investissant dans des entreprises durables.

Les responsables politiques jouent également un rôle essentiel en fournissant une réglementa tion qui oriente le monde dans la bonne direction.

Notre rôle est d'aider nos clients à favoriser le changement et à s'adapter dans cet environne ment complexe. Pour ce faire, nous devons pro poser un large éventail d'options concrètes et durables. Cette année, nous avons élargi notre portefeuille de matériaux d'emballage durables pour le marché croissant des aliments surgelés, des articles non alimentaires et des membranes durables pour le secteur de la construction, pour ne nommer que quelques exemples.

Nous cherchons en permanence à étendre notre portefeuille grâce à nos propres activités d'innovation, nos acquisitions et nos investis sements dans nos usines.

Cette année, nous avons accueilli dans la famille Walki Rollpack, un producteur de pro duits d'emballage industriel utilisant des ma tériaux recyclés et renouvelables.

Nos acquisitions les plus récentes sont Westpak et Flexipack, deux entreprises fin landaises qui ont formé une chaîne de valeur intégrée, fournissant des solutions d'embal lage flexibles de grande qualité aux princi pales marques agroalimentaires nordiques. (L'approbation des autorités en matière de concurrence est toujours en attente.)

En nous fiant à notre ingéniosité et en nous tournant vers les autres pour collaborer, je suis convaincu que le monde peut trouver la voie vers un avenir durable. Suivez-nous !!

Leif Frilund CEO

À PROPOS DU PACTE VERT

pour gérer le changement climatique ne compromettent pas la biodiversité. »

Le troisième objectif vise à améliorer l'économie circulaire.

« Si nous recyclions plus et que le circularité fonctionnait réellement, nous utiliserions les ressources rares avec plus de parcimonie, ce qui générerait moins d'émissions. »

Le recyclage est essentiel Il est indispensable de traiter nos ressources rares avec parci monie. Si nous continuons d'exploiter les ressources comme nous le faisions jusqu'à présent, nous aurions besoin de trois fois les ressources actuelles présentes sur Terre d'ici à 2050. Dès lors, nous devons abandonner la société du « jetable » et nous atteler à devenir entièrement circulaire.

L'été 2021 a été le plus chaud de l'histoire et certains records de chaleur ont également été battus cet été en Europe.

La température mondiale moyenne est aujourd'hui 0,95 à 1,20 degré supérieure à celle de la fin du XIXe siècle. Selon la majorité des scientifiques, une augmentation de 2 degrés par rapport à des niveaux préindustriels peut être considérée comme un seuil qui, s'il est franchi, aura des conséquences redoutables à long terme pour le changement climatique et la perte de biodiversité.

L'Europe est un gros émetteur de gaz à effet de serre (seuls la Chine et les États-Unis en engendrent davantage) et l'UE a pris le problème à bras le corps. Ainsi, en décembre 2019, la Commission Von Der Leyen a présenté le pacte vert pour l'Europe, un plan ambitieux pour rendre l'économie euro péenne « juste, durable et prospère ».

« L'idée fondamentale du pacte vert est de définir les moyens pour l'UE d'atteindre la croissance économique tout en minimisant le préjudice pour l'environnement », résume Juha Vanhanen, Directeur de l'Énergie et des Écosystèmes industriels chez Gaia Consulting Ltd, un cabinet de conseil basé à Helsinki qui aide les entreprises dans leur transition vers le développement durable.

Le pacte vert n'a toutefois pas été simple à accomplir. Bien qu'il ait été annoncé en décembre 2019, il est en pro jet depuis 2011 et a connu de nombreux développements politiques dans différents domaines. Il présente de nom breuses branches ayant leurs propres directives. En effet, l'UE annonce en permanence de nouveaux paquets au sein du pacte vert, comme l'Ajustement à l'objectif 55 introduit en juillet 2021, qui compte moderniser la législation existante et introduire de nouvelles mesures politiques permettant d'amener l'UE à la neutralité climatique d'ici à 2050 et de ré duire les émissions nettes d'au moins 55 % d'ici à 2030 par rapport aux niveaux de 1990.

Selon M. Vanhanen, le pacte vert peut être considéré comme ayant trois principaux objectifs.

« L'objectif le plus important est bien entendu de limiter le changement climatique et de s'y adapter. »

Juste derrière le changement climatique se trouve la perte de biodiversité.

« Il est important que les solutions que nous trouvons

Il s'agit précisément des objectifs de l'UE pour son pre mier paquet de mesures proposé en mars 2022 pour accé lérer la transition vers une économie circulaire. Ce que l'on appelle le plan d'action pour une économie circulaire prévoit d'accroître les produits durables, de donner les moyens aux consommateurs de se lancer dans une transition écologique et de revoir la réglementation sur les produits de construc tion ainsi que la stratégie sur les textiles durables.

Au sein du plan d'action pour une économie circulaire, la circularité et le développement durable doivent être intégrés à toutes les étapes de la chaîne de valeur : dès la conception jusqu'au consommateur, en passant par la phase de produc tion. Le plan d'action a identifié six domaines clés pour at teindre une économie circulaire (voir l'encadré séparé).

Tout cela semble assez simple d'un point de vue straté gique. Mais quand il s'agit de prendre des mesures concrètes, on peut vite se retrouver dans une situation désespérée.

« Au niveau opérationnel, quand on doit réfléchir à la ma nière de remplacer des solutions qui ne sont pas durables par des solutions plus durables, on se rend compte que ce n'est pas si simple », explique Annika Sundell, Vice-Prési dente exécutive, Innovation et Développement commercial chez Walki.

Pour aider les investisseurs et les entreprises à s'y retrouver, l'UE a créé un système de classification pour évaluer dans quelle mesure les entreprises étaient durables. C'est ce qu'on appelle la taxonomie de l'UE, où six objectifs environnemen taux ont été identifiés. La taxonomie précise la manière dont chaque activité contribue à chaque objectif.

Le pacte vert est très complet, et donc très complexe éga lement. Peut-être trop ?

« Je pense que tout le monde espère avoir des lois, des règles et des directives simples et claires. Mais en vérité, nous vivons dans un monde extrêmement complexe avec des en jeux immenses. La réglementation n'est que le reflet de cette réalité », explique Juha Vanhanen de chez Gaia.

Cela fait plus de trois ans que l'UE a présenté le pacte vert. Quel est l'objectif le plus important à avoir été réalisé à ce jour ?

« Il est difficile de mettre quelque chose en pratique sans d'abord mettre en place la théorie. Le pacte vert a été un outil puissant pour introduire le changement climatique dans les salles de réunion des entreprises. Il est désormais au pro gramme de toutes les entreprises et une priorité pour tous les PDG.

»

Avec ses nombreux paquets et directives, le pacte vert est un véritable mastodonte réglementaire. Pourtant, il favorise le changement pour un meilleur avenir.

Annika Sundell ne peut que confirmer.

« Tous nos clients sont désireux de passer à un avenir circulaire, que ce soit avec des matériaux recyclables ou compostables. Nous constatons également un vif intérêt pour l'utilisation de matériaux recyclés. Nous accompagnons nos clients dans l'élaboration de leurs feuilles de route afin qu'ils trouvent des solutions durables dans ce contexte difficile en leur offrant un large éventail de matériaux différents. Quel que soit le matériau, il est prévu de le fabriquer dans un avenir zéro déchets, quelle que soit la réglemen tation à appliquer pour y parvenir. »

Six domaines clés pour atteindre une économie circulaire

Alimentation, eau et nutriments

La stratégie agricole de l'UE « De la ferme à la table » a pour but d'améliorer la sécurité alimentaire, de diminuer le gaspillage alimentaire et de réduire l'impact environnemental de la production agroalimentaire.

Emballage

L'objectif de l'UE est de faire en sorte que tous les emballages en Europe soient réutilisables économi quement et recyclables d'ici à 2030. La révision de la directive relative aux emballages et aux déchets d'emballages est au cœur de cette stratégie.

Matières plastiques

Le but de la stratégie de l'UE sur les matières plastiques est de protéger notre environnement et de réduire les déchets marins, les émissions de gaz à effet de serre et la dépendance de l'UE à l'égard des importations de carburants fossiles.

Textiles

La stratégie de l'UE pour des textiles durables et circulaires a pour but de rendre tous les produits textiles sur le marché européen durables et recyclables d'ici à 2030.

Construction et bâtiment

Dans le monde, le secteur de la construction est un gros émetteur d'émissions de carbone. L'ini tiative « Vague de rénovations » espère rénover 35 millions de bâtiments inefficaces sur le plan énergétique d'ici à 2030 en améliorant l'isolation des bâtiments européens.

Composants électroniques et TIC

Les composants électroniques et les déchets électriques constituent le flux de déchets à la croissance la plus rapide dans l'UE. Cette der nière vise à améliorer la collecte et le traitement des déchets, des batteries et des véhicules.

REPENSER L’EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE SUR LE SITE DE VALKEAKOSKI

L'économie d’énergie est l'un des su jets les plus brûlants de l’actualité. En effet, c’est un enjeu environnemental pour atteindre la neutralité carbone et freiner le changement climatique. C’est pour cela que l’usine Walki de Valkea koski a décidé de lancer un projet visant à repérer les éléments énergivores sur site et à rendre les processus plus efficaces sur le plan énergétique.

« Nous savions déjà que certaines étapes du processus étaient particulièrement éner givores, explique Janne Ahonen, directeur de l’usine. Par exemple, nos systèmes de climatisation étaient obsolètes et n’étaient pas automatisés, ils fonctionnaient donc au même rythme toute la journée et quelles que soient les conditions météorologiques. »

Dans un premier temps, une entreprise partenaire a dressé le bilan de l’usine et de ses processus en matière d’efficacité énergé tique. Un plan d’action a ensuite été élaboré sur la base de ce rapport et a débouché sur diverses propositions d’investissement.

« Le rapport ne contenait rien de vrai ment surprenant, car nous étions déjà bien conscients de la situation, explique M. Ahonen. Mais maintenant, nous avons toutes les cartes en main pour y remédier. »

L’usine Walki de Valkeakoski est spécialisée dans les complexes multicouches destinés aux secteurs du bâtiment et de l'emballage. Sa ca pacité de production est de 60 000 tonnes par

Les projets de moderni sation de l’usine de Valkea koski permettent de réaliser d’importantes économies d’énergie.

an, l’impact environnemental des investisse ments est donc conséquent.

Se préparer à l’avenir M. Ahonen précise que les nouvelles me sures comprennent une modernisation du système de ventilation de l’usine et l’ajout d’un dispositif de circulation d’air. Aupara vant, la chaleur produite durant la produc tion était gaspillée, mais désormais, elle sera conservée et réutilisée. Une pompe à cha leur industrielle sera également installée. En outre, l’ensemble du système d’éclairage sera remplacé par un éclairage LED et équipé de détecteurs de mouvement, afin de réduire la consommation d’énergie.

Un système d’automatisation sera installé pour la surveillance du bâtiment et des ma chines. Selon M. Ahonen, l’automatisation permet de repérer d’éventuelles pannes, car le personnel sera informé, par exemple, en cas de surchauffe d’une machine ou de consommation énergétique excessive.

Concernant l’empreinte carbone, l’économie réalisée sera de l'ordre de 1 000 tonnes d’équi valents de CO 2 par an. La maintenance sera également simplifiée, car davantage de pièces de rechange seront disponibles et les appa reils de pointe ont généralement des cycles de vie plus longs que les générations précédentes.

« Grâce à toutes ces mesures, nous sommes beaucoup mieux parés pour l’ave nir » conclut M. Ahonen.

Les investissements dans la modernisation et l’automati-sation sont destinés à réduire la consommation d’énergie. L’usine de Valkeakoski est un exemple en la matière.

texte Anne Salomäki photo Walki

L’EMBALLAGE DE BOBINES DANS LE CONDITIONNEMENT INDUSTRIEL AVEC ROLLPACK

sommes ravis d’unir nos forces pour offrir une couverture géo graphique encore plus vaste au groupe Walki et à ses clients. »

L’emballage de bobines sert deux objectifs principaux. D’une part, les bobines de papier sont mieux protégées du rant leur transport de l’usine à l’imprimerie et, d’autre part, cette solution maintient un taux d’humidité optimal. Parallè lement à cela, les complexes barrières offrent une excellente protection contre la vapeur d’eau, l’humidité et les graisses, principalement dans le segment du carton ondulé.

Rollpack, l’un des principaux producteurs français de solutions d’emballage de bobines, a été racheté par Walki en octobre 2021. Fondée en 1999, Rollpack est spécialisée dans la production de complexes pa pier barrières pour l'emballage industriel, qui sont issus de matériaux recyclés et renouvelables. L’entreprise ex ploite deux sites de production dans le Nord-Est de la France et a une capacité de production annuelle de 65 000 tonnes.

« À l’heure actuelle, les solutions d’emballage de bobines représentent environ 70 % de l’activité de Rollpack, les 30 % restants étant consacrés aux complexes barrières », explique Jean Goulet, directeur de l’usine et Vice-président des ventes de solutions d’emballage de bobines chez Walki.

M. Goulet faisait partie de l’équipe de six personnes qui a initialement créé l’entreprise, laquelle compte aujourd'hui 73 employés.

Un service client de très haute qualité « Rollpack est principalement connue pour ses produits du rables de haute qualité et par-dessus tout, pour son service clients d’exception, explique-t-il. Nous sommes présents de puis longtemps en Europe continentale, tandis que Walki est mieux établi dans les pays nordiques, par conséquent nous

M. Goulet explique que Rollpack a récemment lancé deux nouvelles technologies qui ont renforcé davantage sa posi tion de leader sur le marché des emballages. La première solution est une technologie anti-friction, qui empêche la bobine de glisser pendant le transport, tandis que la seconde est une technologie de dispersion, qui permet d'appliquer un spray base aqueux sur une base papier pour le rendre barrière à l'humidité tout en restant recyclable.

Échange de technologies

« J’anticipe déjà de belles opportunités d’échanges de tech nologies entre nos deux entreprises, affirme-t-il. Walki est un leader dans le domaine du complexe papier barrière et je suis convaincu que notre expertise et notre niveau de service n’auront de cesse de renforcer nos relations clients. »

Walki et Rollpack ont pour point commun leur engage ment de longue date dans la réduction de leur impact envi ronnemental.

« La durabilité fait partie de notre ADN depuis toujours, affirme M. Goulet. Notre entreprise est installée dans une belle région de France, entourée de forêts et d’une nature in croyable, qui font partie de notre identité et définissent tout ce que nous entreprenons. »

Rollpack a reçu la certification du Forest Stewardship Council (FSC) et celle du Programme de reconnaissance des certifications forestières, et son système de gestion environ nementale (SGE) est conforme à la norme ISO 14001. Avant son rachat par Walki, Rollpack appartenait à Cascades, un producteur canadien de produits d’emballage et de papiers, qui est également le premier recycleur de papier usagé au Canada.

En outre, Rollpack a été un pionnier dans le domaine des revêtements aqueux, bien avant qu’il n’y ait même une forte demande en la matière, et aujourd'hui, ses solutions d’em ballage sont presque exclusivement recyclables et d’origine biologique.

« Entre les hautes compétences techniques de Walki, notre présence géographique et notre réputation d’excellence grâce à la qualité de notre service, je pense que nous avons toutes les raisons de penser que nous allons continuer à nous épa nouir ensemble. »

Walki et Rollpack disposent tous deux d’un service client d’une excellente qualité et défendent des valeurs communes sur le plan du développement durable. Tout cela laisse à penser que la collaboration entre les deux entreprises sera une réussite.

Isabelle Kliger photo Rollpack

Rollpack pro duit des emballages pour bobine et des complexes barrières.

Jean Goulet faisait partie des membres fondateurs de Rollpack.

L’usine de Pietar saari dispose d’une nouvelle machine d’impression à la pointe de la technologie.

WALKI INVESTIT DANS UN AVENIR DURABLE

Au cours des dernières années, les entreprises de tous les segments et de toutes les industries se sont efforcées de s’adapter pour construire un avenir durable. Walki a réalisé plusieurs investissements importants pour soutenir ses clients dans cette transition.

texte Lena Barner-Rasmussen photo Walki

Au printemps 2022, Walki a réalisé l’un des plus gros investissements en équipements de production de l’histoire de l’entreprise, avec l’annonce d’une ligne de production nouvelle génération dans l’usine de Valkeakoski. L’in vestissement de plus de 10 millions d’euros permettra de répondre à la demande de matériaux recyclables dans le seg ment en pleine croissance des emballages de consommation et de matériaux ignifuges.

La ligne de production nouvelle génération a été préparée en interne pendant plus de deux ans, et elle sera construite sur le site de Valkeakoski.

« Nous l’avons conçue nous-mêmes et nous avons effec tué des tests poussés pour la mettre au point. Il s’agira d’une ligne de production véritablement unique, la plus moderne au monde » affirme Kari Salminen, directeur général adjoint et vice président général, Matériaux d’ingénierie.

La nouvelle ligne de production fera appel à une technolo gie innovante de revêtement qui n’a jamais été utilisée aupa ravant chez Walki. Cette technologie combinée de dispersion et d’imprégnation est cruciale pour protéger efficacement les emballages recyclables à base de fibres.

« La technologie de dispersion est un moyen durable d’ob tenir une barrière pour les emballages à base de fibres qui ne compromet pas la recyclabilité des flux de fibres », dé clare Nikolaus Wolfram, vice-président général Emballages consommateurs, qui ajoute que la nouvelle ligne de produc tion répond également à la demande accrue de solutions

d’emballage thermoscellables et de matériaux ignifuges. Elle sera également utilisée pour piloter de toutes nouvelles in novations biosourcées.

Capacités d’impression sur le site de Pietarsaari

La demande d’emballages de consommation à base de fibres a motivé l’investissement dans une machine d’impression ultramoderne à Pietarsaari, en Finlande. La presse flexogra phique à 10 couleurs fournira des impressions de haute qua lité pour les solutions d’emballage à base de fibres.

« La nouvelle presse permet une impression plus précise et de meilleure qualité, ce qui est particulièrement important dans le secteur très concurrentiel de l’agroalimentaire », ex plique Petteri Pihajoki, directeur de la production de l’usine de Pietarsaari.

La machine d’impression répondra également aux exi gences rigoureuses du segment des aliments surgelés, où l’emballage doit être résistant aux perforations et aux impor tantes variations de température.

Investissements à Steinfurt

L’usine de Walki à Steinfurt, en Allemagne, spécialisée dans les panneaux et revêtements de protection, a investi dans une technologie de dispersion plus poussée. En ajoutant à l’extru deuse existante de l’usine plusieurs unités d’application et de séchage afin d’offrir de nouvelles possibilités en termes de collage et de dispersion, l’investissement de Steinfurt répond au besoin croissant des clients de remplacer les revêtements plastiques par des laminés de colle et des revêtements de dis persion à base de fibres.

« De cette façon, les clients bénéficient d’une solution riche en fibres tout en conservant les propriétés de protection né cessaires pour augmenter la durée de conservation des pro duits alimentaires », explique Bernd Schröer, directeur du développement technologique à Steinfurt.

Il s’agira d’une ligne de production véritablement unique, la plus moderne au monde.

QUE LA FÊTE COMMENCE

texte Lena Barner-Rasmussen photo Walki

Une paille toute ramollie offre un spectacle as sez désolant. Depuis l’adoption de la Directive Européenne contre le plastique à usage unique, également adoptée par d’autres pays, les pailles en plastique ont été remplacées par des pailles en papier, et nous nous étions peu à peu habitués à cette sensa tion de ramollissement lorsque la paille en papier a trempé trop longtemps dans une boisson.

Pour dire les choses simplement, les pailles en papier qui ont remplacé les pailles en plastique n'etaient tout à fait à la hauteur. Lorsque les pailles restent un peu trop longtemps dans la boisson, elles ont tendance à se ramollir. Cela est non seulement désagréable, mais peut aussi être dangereux pour les enfants, car il existe alors un risque d’étouffement.

« Les pailles en papier traditionnelles sont généralement composées de trois ou quatre couches de papier enroulées ensemble avec une grande quantité de colle, laquelle pénètre toutes les couches de papier et confère des propriétés de bar rière à l’eau lorsqu’elles sèchent », explique Michael Taylor, responsable des ventes de Walki Royaume-Uni.

C’est pour cette raison que les pailles ont tendance à se ramollir lorsqu’elles trempent dans un liquide, en particulier dans les boissons chaudes. En outre, la colle peut donner aux pailles une odeur ou un goût désagréable.

Recyclables et sûres

La start-up finlandaise Dolea s’est penchée sur la question et a mis au point des pailles qui sont non seulement recyclables, mais aussi sûres et agréables à utiliser. Les pailles en papier ne comportent qu’une seule couche, qui utilise 25 % de ma tériaux en moins par rapport aux autres pailles en papier. La paille étant certifiée comme du papier selon la norme PAP21, celle-ci ne nécessite pas de manipulation spécifique dans le processus de recyclage.

« Cela rend les pailles entièrement recyclables », explique Dudley Jones, directeur des ventes consommateurs chez Walki Royaume-Uni.

Le Royaume-Uni représente le plus grand marché européen pour les pailles, avec environ 9 milliards de pailles actuellement utilisées chaque année.

La nouvelle unité d’investissement de Walki, Walki Ven tures, a investi dans Dolea ; dans le cadre de cet accord, les machines de Dolea seront installées dans l’usine de Walki à Ylöjärvi et à Garstang, au Royaume-Uni, où Walki vendra les pailles sous la marque Walki®Straw.

« Le Royaume-Uni représente le plus grand marché eu ropéen pour les pailles, avec environ 9 milliards de pailles actuellement utilisées chaque année, explique M. Jones.

Nous observons une croissance des solutions à base de fibres sur tous les segments. Les consommateurs re cherchent des solutions utilisant des matériaux alternatifs et les marques leur emboîtent le pas, déclare M. Jones.

La solution de paille à couche unique est également im primable.

« Nous pouvons imprimer sur la paille des motifs qui ré sonnent auprès des clients, et les marques peuvent comman der des pailles personnalisées, imprimées avec leur logo », explique M. Jones.

La planète est gagnante, elle aussi.

« Afin de parvenir à nous éloigner du modèle des pailles en plastique, nous devons trouver des alternatives recyclables à base de fibres, agréables à utiliser pour les consommateurs et pratiques pour les propriétaires de marques. »

Que la fête commence, avec des pailles respectueuses de l’environnement et agréables à utiliser !

Des logos et des images peuvent être imprimés sur les pailles.

Trouver des alternatives durables aux pailles en plastique n’a pas été une mince affaire. C’est désormais chose faite, car Walki a fait équipe avec Dolea.

COLLABORER AVEC DES ÉQUIPES DE CHOC

texte Lena Barner-Rasmussen photo Walki

Les start-ups sont connues pour leur approche agile et leur ouverture d’esprit via-à-vis de l’innovation. Des acteurs plus établis comme Walki disposent de capitaux, de lignes de production pour le pilotage et de chaînes d’approvisionnement en place. Ensemble, les start-ups et Walki peuvent lancer des innovations sur le marché plus rapidement ; c’est pour cette raison que Walki a mis en place une nouvelle initiative, appelée Walki Ventures.

« Seule une collaboration à grande échelle nous aidera à re lever les défis mondiaux auxquels nous sommes confron tés. Walki Ventures est une nouvelle initiative dont l’objectif est d’élargir notre communauté de R&D, avec des start-ups qui cherchent des réponses à différents défis de l’économie circulaire », explique Miika Järvinen, directeur Stratégie et Développement commercial chez Walki.

Walki Ventures prendra une participation minoritaire dans des start-ups intéressantes qui ont besoin de capitaux pour se développer. Walki dispose de plusieurs lignes de production pilotes, qui sont souvent hors de portée des start-ups, et qui permettent à ces dernières de tester différentes innovations.

Mais les avantages vont au-delà de l’aspect matériel. « Pour réussir dans l’économie circulaire, il faut vraiment comprendre la situation dans son ensemble. Nous pouvons aider les start-ups à s’y retrouver parmi les nombreux clients et organisations. Parallèlement à cela, les innovations déve loppées par ces start-ups complètent nos propres activités de R&D. Nous créons une situation gagnant-gagnant », déclare M. Järvinen.

Une situation gagnant-gagnant

Bien que Walki ne cesse d'examiner un vaste éventail de startups qui correspondent à sa feuille de route en matière de R&D, la société s’intéresse principalement à celles qui innovent dans les matériaux et les traitements barrières, ainsi qu’aux solu tions totalement innovantes en matière de fabrication.

Les produits finis élaborés à partir de matériaux durables intéressent également l’entreprise. Walki a investi dans une entreprise appelée Dolea, qui fabrique des pailles recyclables. (Pour en savoir plus, rendez-vous en page 8.) Les investisse ments précédents comprennent également l’antenne 4E qui permet de fabriquer des étiquettes RFID durables à base de papier.

« Les start-ups jouent un rôle essentiel dans l’écosystème de l’innovation. Grâce à Walki Ventures, nous sommes en mesure d’intégrer plus systématiquement des solutions in téressantes à notre R&D, tout en aidant les start-ups à lan cer leurs solutions sur le marché », conclut Annika Sundell, vice-présidente générale, Innovation et développement com mercial.

Sifflement d’alerte à proximité

L’expression « whistle blower » (littéralement, celui qui siffle, en français « lanceur d’alerte ») a été utilisée pour la première fois par les forces de l’ordre au XIXe siècle, pour alerter le public ou leurs collègues policiers. C’est également un terme que nous connaissons grâce aux arbitres sportifs, qui utilisent un sifflet en cas de non-respect des règles du jeu.

Au cours des dernières années, le terme a été associé à des per sonnes qui dénoncent des actes répréhensibles. Walki a instauré un Code de conduite depuis des années, la gouvernance d’entreprise étant un élément clé de l’activité de la société.

Walki a désormais mis en place un canal de signalement officiel, où les parties prenantes et les employés peuvent faire part de leurs

inquiétudes concernant des manquements réels ou présumés qui pourraient nuire à Walki ou au bien-être des individus.

Les rapports peuvent concerner des actes répréhensibles liés à des activités illégales, des pots-de-vin, la corruption, le blanchiment d’argent, des violations des droits de l’homme, la discrimination, des questions de sécurité ou des négligences environnementales, entre autres.

Les parties prenantes et les employés sont encouragés à laisser leurs coordonnées pour faciliter l’enquête, mais chacun a le droit de rester anonyme tout au long du processus.

Le canal de signalement est conforme à la directive européenne sur la protection des lanceurs d’alerte.

Miika Jär vinen est particulière-ment favorable à la collabora tion avec les start ups.

Seule une collaboration à grande échelle nous aidera à relever les défis mondiaux auxquels nous sommes confrontés.

COLLABORER POUR CRÉER UN AVENIR DURABLE POUR L'ÉLECTRICITÉ

texte Lena Barner-Rasmussen photo iStock

L’électrification de l’industrie automobile est essen tielle pour réduire les émissions de carbone. Le rôle de Walki dans un avenir électrique consiste à fournir des matériaux recyclables qui contribuent également à l’efficacité énergétique. L’autonomie d’un véhicule électrique moyen est inférieure à 300 km. Si les recherches visant à rendre les batteries plus efficaces sont nombreuses, il y a également beaucoup à gagner en réduisant le poids du véhicule. Pour ce faire, il est important de choisir des maté riaux légers.

« Chez Walki, nous travaillons depuis longtemps avec les ac teurs de l’industrie automobile. Nous avons fait nos preuves en matière de remplacement des matériaux à base de polymères standard par des composants plus durables. Ceux-ci sont non seulement plus légers, mais également plus recyclables, explique Bart Vansteenkiste, responsable du développement commercial, Matériaux d’ingénierie chez Walki.

Production locale

Bien que les incendies de voitures électriques restent rares, il est important de garder à l’esprit que, lorsqu'une batterie lithium-ion prend feu, la situation devient rapidement incon trôlable que sur les voitures conventionnelles. Les batteries brûlent plus rapidement et avec plus d’intensité, ce qui laisse moins de temps pour éteindre le feu. C’est pour cette raison qu’il est très important de tenir compte de la sécurité incen die lors du choix des matériaux tels que les protections de bas de caisse et les garnitures.

« Nous travaillons depuis des dizaines d’années sur des matériaux ignifuges durables pour le secteur de la construc tion et nous avons donc acquis de solides compétences pour rendre les matériaux des véhicules plus résistants aux incen dies » explique M. Vansteenkiste.

Actuellement, les voitures électriques sont généralement plus chères que les voitures à moteur à combustion interne, et de nombreux conducteurs n’ont pas les moyens de les acheter. Il est essentiel de parvenir à baisser le prix de ces vé hicules pour que ceux-ci soient plus largement démocratisés. Cela signifie que les fabricants de voitures électriques doivent dès à présent s’efforcer de parvenir à des économies d’échelle.

« La production locale de pièces et l’assemblage de voitures électriques jouent un rôle essentiel. Walki compte plusieurs unités de production locales en Europe et en Asie, par consé quent nous pouvons apporter un soutien local là où cela est

Garantir la recyclabilité d’un véhicule électrique est crucial pour assurer une durabilité à l’échelle mondiale.

nécessaire. Le fait de se tourner vers des fournisseurs locaux a également un impact positif sur l’empreinte carbone totale du véhicule », affirme Peter van Ginderen, TSD responsable - Produits techniques chez Walki.

La recyclabilité est cruciale L’attention portée à la recyclabilité des différentes pièces du véhicule électrique est également importante pour minimiser l’empreinte carbone totale. Bien que les véhicules électriques ne consomment pas de combustibles fossiles, la production des batteries et des autres matériaux utilisés dans la voiture nécessite beaucoup d’énergie et de minéraux précieux.

« Garantir la recyclabilité d’un véhicule électrique est cru cial pour assurer une durabilité à l’échelle mondiale. Cela né cessitera une collaboration à grande échelle de l’ensemble des acteurs de l’industrie automobile. Il est essentiel d’inclure les fournisseurs de l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement, car donner une nouvelle vie aux batteries et aux autres pièces d’un véhicule électrique ne peut réussir que si ces besoins sont pris en compte dès le début de la phase de conception », explique M. Vansteenkiste.

« Une étroite coopération tout au long de la chaîne d’ap provisionnement permettra de concevoir des véhicules élec triques plus durables, ce qui est essentiel pour garantir un avenir électrifié et une planète plus saine », conclut M. van Ginderen.

Les connaissances appro fondies de Walki sur les différents matériaux sont très utiles pour garantir la recyclabilité et la sécurité incendie des véhicules électriques.

Une collaboration précoce est cruciale pour assurer un avenir durable dans l’industrie automobile.

DES MEMBRANES DURABLES POUR LE SECTEUR DU BÂTIMENT

lables telles que l’huile de tall issue de la pâte de bois ou l’huile de cuisson usagée recyclée (RUCO) qui est composée à plus de 90 % d’huile végétale », explique Pierrick Girard, directeur des ventes chez Walki, Membranes pour la construction.

Approche du bilan massique

texte Isabelle Kliger photo Walki

Selon l’Agence internationale de l’énergie, les bâtiments et le secteur de la construction représentent ensemble près d’un tiers de la consommation finale d’énergie dans le monde et quasiment 15 % des émissions directes de CO2. Le secteur du bâtiment cherche à rattraper son retard face à d’autres industries plus écologiques et, pour ce faire, les matériaux et méthodes de construction durables joueront un rôle essentiel. C’est là que Walki entre en scène.

Qu’est-ce qu’une membrane pour la construction ? Walki fabrique des membranes pour la construction, no tamment des écrans de sous-toiture, des pare-pluies, des pare-vapeurs et des barrières de protection du sol. Ils amé liorent l’efficacité énergétique des bâtiments grâce à leurs propriétés d’étanchéité à l’air, tout en les gardant sains et exempts de moisissures grâce à une maîtrise de l'humidité.

M. Girard précise qu’étant donné que la demande de membranes durables reste encore limitée, celles-ci ne peuvent pas encore être classées comme des produits vérita blement exempts de matériaux d’origine fossile, mais plutôt comme des produits fabriqués selon l’approche du bilan mas sique. Cette méthode traçable et transparente, validée par la certification internationale de durabilité du carbone (ISCC), permet d’intégrer progressivement les matériaux biosour cés dans les systèmes de production existants. La quantité de matériaux non fossiles par rapport aux matériaux fossiles dépend de la demande des clients.

« À mesure que la demande des clients pour des produits exempts de substances fossiles augmentera, le volume des matériaux biosourcés augmentera progressivement jusqu’à ce que nous ayons enfin un produit entièrement issu de ma tériaux renouvelables », poursuit M. Girard.

L’entreprise de construction suédoise Tecca souhaite apporter sa contribution pour rendre l’industrie plus durable.

Si les membranes pour la construction contribuent à ré duire l’impact climatique à long terme d’un bâtiment, ce n’est pas le cas du matériau de la membrane elle-même, qui est traditionnellement composé d’une couche de polymère et d’un non-tissé fabriqué à partir de ressources fossiles.

Cette année, Walki sera la première entreprise à piloter un nouveau type de membrane durable pour la construction.

« Nous avons découvert que le non-tissé conventionnel en polypropylène d’origine fossile peut être remplacé par des polymères vierges fabriqués à partir de ressources renouve

TECCA ouvre la voie vers la construction durable TECCA est le premier client pilote du nouveau produit de membrane durable de Walki. Il s’agit d’un fournisseur sué dois de solutions pour le secteur du bâtiment, axé sur le dévelop pement de processus de construction durables qui répondent aux exigences et aux besoins des générations actuelles et futures.

« Au lieu de nous adapter à l’adoption d’une nouvelle légis lation, nous travaillons de manière proactive afin de conserver une longueur d’avance », explique la directrice du développe ment durable chez TECCA, Marilyn Lindh, qui est convaincue que certaines composantes du secteur seront contraintes de rattraper leur retard, car la législation nationale et internatio nale exige des pratiques de construction plus durables.

Quant à l’approche du bilan massique, son message est clair : « Il s’agit d’une étape importante et d’une solution provisoire, tandis que nous continuons à promouvoir la demande de solu tions durables dans notre secteur », déclare Mme Lindh.

« Si cela ne tenait qu’à nous, nous ne travaillerions qu’avec des produits non fossiles, admet le directeur des achats de TECCA, Malin Ekeflo. Toutefois, nous sommes bien conscients du fait que, pour instaurer un véritable change ment à long terme, nous devons commencer par offrir un produit qui rend possible ce changement. »

Grâce à sa nature incombustible, la membrane Walki®Wall Tight ignifuge G A2 et la bande Walki®WallTight ignifuge B 215 sont idéales dans des bâtiments tels que les écoles, les hô pitaux, les centres commerciaux et les immeubles de grande hauteur, où l’évacuation peut prendre du temps et où chaque seconde compte.

Le secteur du bâtiment est l’un des plus grands émetteurs de CO2 dans le monde.

Si le secteur a mis du temps à adopter des mesures favorables au développement durable, le changement est en marche.

PLACER LA BARRE PLUS HAUT POUR OFFRIR DESPRODUITS BARRIÈRES

PLUS PERFORMANTS

Le but principal de l’emballage alimentaire est de protéger les aliments. Certains aliments sont plus sensibles que d’autres. Ces produits nécessitent une plus grande protection, qui soit tout de même respectueuse de l’environnement.

Sans emballage alimentaire, la quantité de déchets alimentaires augmenterait de manière exponen tielle. L’emballage alimentaire protège les aliments des éléments extérieurs susceptibles d'affecter leur qualité, et préserve leur saveur.

Les aliments sensibles, tels que les épices et ceux nécessi tant une longue durée de conservation, requièrent des em ballages à haute barrière pour préserver leur qualité.

Certains produits alimentaires peuvent être conservés à température ambiante pendant une longue période. Pre nons l’exemple des pâtes sèches. Même si elles entrent en contact avec l’air, elles ne se détériorent pas. Dans le cas des pâtes fraîches, c’est différent.

« Si vous laissez l’emballage ouvert, les pâtes vont sécher. Il s’agit typiquement d’un produit qui requiert une barrière élevée pour éviter que sa teneur en eau ne s’évapore. « Il est important de conserver un certain taux d’humidité à l’inté rieur de l’emballage, explique Jaroslaw Kaczanowski, direc teur du développement produit stratégique chez Walki.

Les aliments déshydratés, comme les soupes où l’on a to talement éliminé l’eau, sont très sensibles à l’humidité. Si la soupe en poudre entre en contact avec de l’eau, non seule ment son goût se détériore, mais le produit peut aussi moisir. Les produits gras peuvent également devenir rances en cas de contact avec de l’oxygène. »

Plus la barrière est efficace, plus la durée de conservation est longue L’emballage doit donc protéger le produit alimentaire de l’oxygène et de l’eau.

Mais il y a aussi les aliments qui ont un arôme fort, comme les épices ou le café.

« Les épices ont un arôme intense, qui doit être conser vé à l’intérieur de l’emballage. De plus, ces arômes forts ne doivent pas embaumer les autres produits qui se trouvent dans le placard de notre cuisine. Nous devons protéger les aliments des éléments extérieurs et nous assurer que leur arôme sera préservé dans l’emballage. »

Plus la barrière est efficace, plus la durée de conservation est longue.

« La barrière garantit que les propriétés du produit restent intactes lors de la production, du stockage et de la distribution,

Certains emballages alimentaires, comme les épices, nécessitent une barrière élevée pour conserver toute leur saveur.

photo iStock et Walki

PRODUITS

Le taux de rejet du matériau fibreux est vraiment faible, ce qui signifie que l’on obtient un rendement élevé en fibres à partir de l’emballage.

ainsi que dans les rayons du supermarché et enfin dans le pla card des consommateurs, jusqu’à ce qu’ils soient consommés. »

Traditionnellement, dans le domaine de l’emballage flexible, les feuilles d’aluminium ou les films plastiques à haute barrière offrent des caractéristiques de haute barrière grâce à un complexe multicouches. Si cette solution permet de protéger efficacement les aliments, la structure multi couche pose des problèmes au moment du tri et du recyclage de l’emballage. Il n’est donc pas étonnant qu’au cours des der nières années, les efforts se soient intensifiés pour trouver des alternatives plus durables.

« Tous les complexes multicouches finissent dans des in cinérateurs pour la récupération d’énergie dans le meilleur des cas, ou dans des décharges dans le pire des cas. Le défi consiste à développer des propriétés de barrière élevées, mais en utilisant un seul matériau. Ces matériaux dits "mono-ma tériaux" sont beaucoup plus faciles à recycler. »

Transition continue

La transition des emballages en plastique vers des solutions en fibres a bien commencé. Toutefois, pour les produits ali mentaires nécessitant une barrière élevée, les fibres seules ne suffiront pas.

« Le papier en tant que tel ne constitue pas une barrière. Il s’agit d’un matériau fragile et sensible à l’humidité. Vous devez ajouter un autre matériau au papier pour garantir une barrière élevée. »

Comment faire ?

« Chez Walki, nous enduisons le papier d’un une enduction à base d’eau qui constitue une barrière suffisante contre l’oxy

gène et la vapeur d’eau et qui permet de conserver l’arôme des aliments. Les produits ne requièrent pas tous les mêmes solutions, c’est pourquoi nous appliquons nous-mêmes l’en duction dans nos usines, car nous pouvons alors combiner plusieurs barrières afin d’obtenir les propriétés requises pour chaque produit. Les produits n’ont pas tous besoin d’une bar rière contre l’oxygène et l’eau, certains n’en ont besoin que d’une seule d'entre elles. Tout l’enjeu consiste à trouver une solution adaptée à chaque situation. »

Il existe plusieurs façons de fournir cette barrière tout en conservant la structure monomatériau. L’une d’entre elles fait appel à la technologie de couchage par dispersion, qui consiste à appliquer une fine couche de matériau barrière, générale ment associée à des composants thermoscellables, sur la sur face du papier. Lors du recyclage, les revêtements à base d’eau passent facilement le processus de repulpage avec les fibres.

« Le taux de rejet du matériau fibreux est vraiment faible, ce qui signifie que l’on obtient un rendement élevé en fibres à partir de l’emballage. »

Une autre façon de fournir un emballage monomatériau à haute barrière consiste à utiliser un film de polyéthylène (PE), également revêtu de matériaux spéciaux de barrière. La technologie MDO, qui consiste à étirer le film plastique très fin, facilite l’enduction ultérieure et améliore les propriétés mécaniques et thermiques du film par rapport aux films PE soufflés ordinaires. Ce film MDO peut ensuite être laminé avec une autre couche de PE thermosoudable, choisie en fonction des besoins du produit.

« Bien qu’il s’agisse d’une structure multicouche, comme les deux couches sont en PE, elle peut être recyclée et réuti lisée dans d’autres produits. »

Le choix de l’une ou l’autre de ces options pour les produits à haute barrière dépend des infrastructures de recyclage, des chaînes de production des producteurs et des transfor mateurs de denrées alimentaires ainsi que des préférences des consommateurs.

« Pour l’instant, nous ne pouvons pas dire qu’il existe une solution gagnante : la technologie de dispersion ou le film barrière MDO avec couche PE. Les deux ont des avantages, et nous voulons offrir à tous les clients l’emballage qui répon dra le mieux aux exigences de leurs produits. »

Une chose est cependant bien claire.

« À l’avenir, tous les emballages que nous utiliserons de vront être recyclables ou compostables et, idéalement, fabri qués à partir de matériaux renouvelables », conclut Jaroslaw Kaczanowski.

Un embal lage alimentaire adapté protège les aliments, ce qui permet de réduire les déchets alimen taires.

PRODUITS

UN MATÉRIAUNOUVEAU D’EMBALLAGE, EN PAPIER THERMOSCELLABLE

Le tout nouveau Walki®Fibre Wrap de Walki est la solution durable idéale pour l’emballage de produits non alimentaires et de produits d’e-commerce qui ne nécessitent pas de propriétés barrières exigeantes.

texte Isabelle Kliger photo Walki

Àl’heure où notre planète cherche à délaisser le plastique au profit d’alternatives plus respec tueuses de l’environnement, les innovations en matière d’emballage durable font l’objet d’une forte demande.

Conscient de sa mission qui consiste à accélérer la tran sition du monde vers un avenir sans déchets, Walki est tou jours à l’affût des nouvelles technologies qui favoriseront une économie circulaire pour les emballages. C’est pourquoi la société a lancé Walki®Fibre Wrap, un matériau d’emballage thermoscellable, recyclable et à base de papier.

Une hausse de la demande des clients

« Nous constatons une hausse de la demande de la part des consommateurs, des détaillants, des propriétaires de marques et des fournisseurs de services e-commerce, pour des solutions d’emballage recyclables, remarque Bernd Gelder, responsable du développement commercial Walki, Emballages industriels. Les technologies de revêtement in novantes joueront un rôle majeur en nous aidant à dévelop per des solutions d’emballage durables, à base de fibres et entièrement recyclables. »

Actuellement, la plupart des solutions d’emballage à base de papier sont recouvertes de polyéthylène (PE). Si la couche

de PE est très fine (dans certains pays, elle représente moins de 5 % de la teneur totale en plastique) l’emballage est recy clable conformément aux réglementations en vigueur.

« Nous voulions aller plus loin », explique M. Gelder, qui ajoute que Walki®Fibre est recyclable sans séparation préa lable du revêtement.

Résistance et étanchéité Lorsqu’on passe du plastique au papier dans le domaine de l’e-commerce ou des biens non alimentaires telles que les articles ménagers, les jouets ou les jeux, la résistance et l’étanchéité constituent des exigences majeures. Walki®Fibre

La résistance et les proprié tés de scelle ment sont des caractéristiques importantes pour les produits non alimentaires comme les jouets.

Wrap offre les propriétés nécessaires de résistance et il est également thermoscellable, contrairement à de nombreuses autres solutions d’emballage à base de papier, qui sont collées.

« Le principal avantage des solutions papier thermos cellables est qu’elles permettent au producteur d’utiliser le même équipement que celui utilisé pour sceller le plastique », poursuit M. Gelder, qui explique que tous les grades de Walk i®Fibre Wrap sont également imprimables.

Impression flexographique de haute qualité « Nous pouvons proposer un matériau de base avec des pro priétés de thermoscellage au verso et une impression flexo graphique de haute qualité au recto, explique-t-il. « Il n’est pas nécessaire de faire appel à un prestataire d’impression distinct puisque nous pouvons livrer le matériel d’emballage final en bobines. »

Walki®Fibre Wrap est disponible sur des papiers d’artisa nat blanchis ou non blanchis, de 50 à 90 g/m², ainsi que sur Paptic®, un matériau d’emballage haut de gamme, biosourcé, recyclable et réutilisable, doté d’une haptique exceptionnelle et particulièrement adapté aux applications de luxe.

Même si aucune réglementation officielle n’interdit l’usage du plastique dans les emballages, M. Gelder estime que ce n’est qu’une question de temps.

« La plupart des entreprises ont déjà établi un programme clair pour réduire l’utilisation du plastique dans les années à venir », affirme-t-il, avant de conclure : « La demande du marché est déjà là et ne cesse d’augmenter. »

Il n’est pas nécessaire de faire appel à un prestataire d’impression distinct puisque nous pouvons livrer le matériel d’emballage final en bobines.

PERSONNES

Quoi de neuf chez Rollpack ?

Depuis qu’il a rejoint Rollpack en 2002, Jacques Habig a aidé la société à passer du statut de start‑up à celui de fournisseur de solutions diversifiées vendues dans toute l’Europe. Il est convaincu que Rollpack et Walki ont le potentiel de devenir, ensemble, l’un des principaux acteurs du marché de l’emballage, grâce à des solutions pérennes destinées à une clientèle internationale.

? Pouvez vous nous décrire votre parcours jusqu’à aujourd'hui ?

J’ai rejoint Rollpack après avoir travaillé dans le secteur du carton ondulé. J’ai d’abord été engagé pour développer le marché germanophone, puis je suis devenu responsable des ventes dans toute l’Europe. Depuis 2017, je suis responsable des achats et des ventes de Rollpack. Je deviendrai bientôt directeur des ventes de Walki en charge de l’emballage des bobines en Europe et responsable des grands comptes dans le secteur des doublures industrielles.

? Rollpack est également un fournisseur de solutions d’emballage biosourcé. Comment voyez vous le rôle de votre division dans la contribution à un avenir sans déchets ?

Le marché de l’emballage va faire l’objet de profondes mutations, car toujours plus de mesures sont adoptées pour réduire l’usage du plastique. Rollpack a été un pionnier dans le domaine des revêtements à base d’eau, et nous améliorons en permanence nos produits afin d’offrir une gamme toujours plus complète de solutions d’emballage exemptes de plastiques conventionnels.

? Qu’est ce qui vous rend enthousiastes, vous et vos collègues, à l’idée de rejoindre la famille Walki ?

Ensemble, nous proposerons aux clients une offre fantastique à l’échelle européenne. Nos entreprises aspirent toutes deux à développer des produits tournés vers l’avenir et notre couverture géographique conjointe nous offrira une vaste présence pour garantir notre offre. Nous sommes également ravis d’accueillir nos nouveaux collègues sur notre site des Vosges, avec ses forêts, ses montagnes et ses lacs. C’est un endroit idéal pour faire du VTT, du ski et se promener dans la nature.

FAIRE DES RÉSERVES DANS NOS CONGÉLATEURS

texte Lena Barner-Rasmussen Photo Walki

L’emballage des aliments surgelés doit répondre à plu sieurs critères.

Dans le cadre d’une étude de marché réalisée par le cabinet Deloitte, 30 % des personnes interrogées ont déclaré avoir investi dans une plus grande capacité de congélation en 2020. La raison de cette enthousiasme pour la congélation s’ex pliquait bien entendu par la nécessité de faire des réserves de nourriture pour éviter de faire les courses plusieurs fois par semaine durant les confinements. En conséquence, les consommateurs recherchaient des aliments à longue durée de conservation, et se sont tournés vers les produits surgelés.

Les aliments à longue durée de conservation se déclinent en plusieurs options, mais ce sont les aliments surgelés qui ont la préférence. Selon la Fédération britannique des ali ments surgelés, les ventes d’aliments surgelés au détail au Royaume-Uni ont augmenté de 872 millions de livres pour atteindre plus de 7 milliards de livres en 2020, soit une aug mentation de plus de 14 %. En 2020, l’Allemagne représentait le premier marché des aliments surgelés en Europe, avec une part de marché estimée à 19 %, soit une valeur de marché de 12 milliards d’euros, suivie par le Royaume-Uni dont la part de marché s’élevait à 17 %. La France quant à elle enregistre une part de marché de 13 %, et représente ainsi le troisième marché de produits surgelés en Europe.

La même tendance peut être observée aux États-Unis, où en 2020, première année de la pandémie, les ventes de pro duits surgelés ont augmenté de plus de 20 %.

Cette tendance de consommation a commencé à prendre de l’ampleur bien avant la pandémie, en raison de nos modes de vie de plus en plus effrénés, qui nous poussent à consom

mer des repas rapides et faciles à préparer.

La pandémie est venue renforcer cette tendance, qui devrait perdurer, selon les statistiques. Au total, le marché européen des aliments surgelés devrait atteindre 108 milliards d’euros d’ici 2027, ce qui implique que l’industrie connaîtra un taux de croissance annuel composé de 5,15 % de 2020 à 2027.

Des avantages multiples

La réputation de cette industrie dans son ensemble a for tement évolué au cours de la dernière décennie, en grande partie grâce aux Millennials. Alors que les générations précé dentes considéraient les aliments surgelés comme de la « res tauration rapide », les Millennials considèrent que remplir le congélateur est un moyen pratique et sain de conserver les aliments.

En effet, les aliments surgelés sont une option judicieuse à bien des égards. Tout d’abord, les aliments surgelés ont l’avan tage de réduire le gaspillage alimentaire. Selon une étude pu bliée dans le British Food Journal, les aliments surgelés en traînent jusqu’à 47 % de déchets alimentaires en moins dans les foyers par rapport aux aliments conservés à température ambiante. Après tout, le gaspillage alimentaire représente jusqu’à 9 % des émissions mondiales de carbone, et provient principalement d’aliments qui se gâtent avant même d’avoir été consommés. La plus grande part de gaspillage alimentaire provient des fruits et légumes frais non consommés.

Les marques alimentaires ont pris en compte les préfé rences des consommateurs et ont développé en conséquence leur offre pour satisfaire les papilles des Millennials. Ainsi

La demande de produits surgelés connaît une croissance rapide. Il en va de même pour la demande de solutions d’emballage durables.

désormais, quasiment tous les aliments sont disponibles congelés : depuis des légumes conditionnés dans des sachets refermables à des sushis et des repas végan.

Une forte demande pour des solutions d’emballage L’emballage des aliments surgelés doit remplir plusieurs condi tions pour ne pas perdre les avantages qu’il procure. Tout d’abord, l’emballage doit être suffisamment solide et résistant aux perforations pour supporter tout dommage physique, par exemple un bord tranchant qui percerait l’emballage.

L’emballage doit être capable de faire face à diverses situations telles que les pressions exercées par le scellement, la congélation et le transport, et être flexible car les aliments surgelés peuvent se dilater pendant la congélation. La résistance aux variations de température est également nécessaire, car certains aliments surgelés sont décongelés dans leur emballage.

Les emballages à base de fibres recyclables constituent un excellent choix durable pour les aliments surgelés, car ils sont à la fois recyclables et fabriqués à partir d’une res source renouvelable. Les nouveaux emballages à base de fibres peuvent être dotés des barrières et des propriétés de scellement nécessaires pour que l’emballage soit performant, tant sur les lignes d’emballage que sur les étagères et dans les congélateurs, tout en étant classé comme recyclable jusqu’à 15 fois dans le flux de papier. Les recherches démontrent également que les consommateurs préfèrent les emballages à base de fibres.

Certains aliments surgelés comportent des bords tranchants et nécessitent une attention particulière quant à la résistance à la perforation de l’emballage. Les monomatériaux tels que

le MDO-PE sont utilisés car ils répondent à des normes de durabilité rigoureuses, et prolongent la durée de conservation. En plus d’offrir d’excellentes propriétés de barrière et de scel lement, le MDO-PE maintient également les propriétés fonc tionnelles de l’emballage, même lorsqu’il est surgelé. La résis tance mécanique est élevée et offre une excellente résistance à la perforation, même à très basse température.

À l’heure où le monde s’oriente vers la durabilité, la réduc tion des émissions de CO 2 devrait être la priorité absolue. Pro duire des aliments qui ne seront au final pas consommés est une pratique à la fois contraire à la durabilité et à l’éthique. Les aliments surgelés, avec leur longue durée de conservation, nous permettent de ne décongeler que ce que nous mangeons et se sont avérés être un excellent moyen de minimiser les dé chets alimentaires. Si l’on fait attention aux matériaux utilisés pour protéger les aliments, on évite le gaspillage. S’il est bien fait, l’emballage peut être entièrement recyclé.

Walki dispose d’un vaste portefeuille de produits pour répondre à diffé rents besoins.

Walki®EVO Seal et Walki®Opti Seal sont des emballages recyclables à base de papier destinés notamment aux sachets pour aliments surgelés. Walki®EVO est doté d’un complexe avec une enduction base aqueuse servant de barrière contre la vapeur d’eau et les graisses, tandis que Walki®Opti Seal est doté d’un revêtement d’extrusion PE optimisé.

Les deux conviennent à tous les types d’aliments surgelés : légumes, fruits de mer, produits de boulangerie, pour n’en citer que quelques-uns. Ce matériau offre une bonne machinabilité et une vitesse élevée sur les lignes de conditionnement. Les sachets peuvent également être thermo soudés avec des soudures étanches.

Le revêtement de dispersion rend Walki®EVO Seal recyclable dans le  lux de vieux papiers sans aucun processus de séparation, tandis que le revêtement PE minimisé sur Walki®Opti Seal permet de le recycler avec du papier ayant un rendement en fibres acceptable.

Lamibel®MDO-PE est un matériau à base de film destiné aux sachets pour aliments surgelés, fabriqué à partir d’un film MDO imprimé à l’envers et laminé sans solvant avec du LDPE scellable à faible tempé rature. Grâce à la technologie MDO, l’épaisseur du film est réduite au minimum et les performances sont maximisées en remplaçant d’autres types de matériaux, tels que les films en PP ou en PET. La combinaison

de deux films PE rend l’emballage entièrement recyclable dans le flux des matières plastiques. Le film étiré présente une excellente transparence et des propriétés mécaniques et de rigidité élevées par rapport au PE standard. Le film peut également être transparent, pour permettre au consommateur de voir le produit.

Lamibel®MDO-PE a une grande résistance à la perforation, à la déchi rure ou à la rupture, ce qui évite les pertes et les déversements dans les emballages. C’est un matériau idéal pour tout type d’emballage (doypack, flowpack, sachets, etc.) et pour tout type d’aliments surgelés comme les légumes, les poissons à arêtes vives et les produits boulangers.

Walki®Pack Tray est une barquette en carton pour plats cuisinés sur gelés, conçue pour remplacer les barquettes en aluminium, en plastique ou plastifiées. Elle offre de nombreux avantages : elle est non seulement facile à remplir, à transporter et à stocker, mais elle rend également les repas plus pratiques à consommer. La barquette à base de fibres peut être utilisée en toute sécurité dans les micro-ondes et dans les fours conven tionnels jusqu’à 220 degrés pendant 60 minutes. La barquette peut être fabriquée sur mesure. Elle est disponible avec une surface blanche ou brune en contact avec les aliments. Elle ne contient aucun PET et elle est recyclable avec le reste du papier.

Sources : Statista, Deloitte, British Food Journal, International Association of Refrigerated Warehouses.

Une vaste gamme de solutions pour les aliments surgelés

PRODUITS

PAS DE DOUTE QUAND IL S’AGIT DES SACS POUBELLE DURABLES

« Nous avions remarqué que la plupart des sacs présents dans les rayons des supermarchés étaient loin d’être infail libles », explique Richard Olinius, cofondateur de Ninjaplast.

Walki Plasbel est alors entré en scène.

« Chez Walki Plasbel, nous sommes fermement engagés dans l’économie circulaire. Nous développons les solutions d’emballage et de traitement des déchets de demain, élabo rées à partir de matériaux recyclés et recyclables », déclare Juan Pedro Hernández Cánovas, directeur des ventes de films et de sacs chez Walki.

Le sac à déchets durable de Walki Plasbel a reçu l’écolabel Blue Angel, qui certifie qu’il contient au moins 80 % de maté riaux recyclés post-consommation (PCR).

« L’utilisation de matériaux recyclés de première qualité nous a permis de réduire l’épaisseur du sac sans compro mettre sa qualité ni ses performances. Moins d’épaisseur signifie moins de matériaux utilisés et un poids plus léger, ce qui limite l’empreinte carbone du produit lors du transport », explique M. Hernández, ajoutant que l’impact climatique est encore minimisé par l’utilisation d’une énergie éolienne 100 % renouvelable dans le processus de fabrication.

« Notre sac poubelle est fabriqué à partir de plastique post-consommation 100 % recyclé, il est suffisamment grand pour remplir les conteneurs sans problème et il est refer mable grâce à une simple ficelle », poursuit-il.

Le risque majeur lors de la transition vers des produits plus respectueux de l’environnement est que la qualité ne soit pas supérieure, voire équivalente, aux produits moins écologiques.

« Dans ce cas, notre nouveau sac poubelle est d’excellente qualité, et il constitue également un très bon choix d'un point de vue environnemental », ajoute M. Hernández.

Des consommateurs satisfaits

Le nouveau sac de Walki Plasbel et Ninjaplast répond à toutes ces attentes et les consommateurs semblent pour l’instant très satisfaits. Qu’est-ce qui rend un sac poubelle durable ?

texte Isabelle Kliger photo Walki

Les sacs

Ninjaplast ne sont pas seulement durables, ils ont un style pop et coloré.

Plus de 100 millions de sacs poubelle sont utilisés chaque année en Europe. Parallèlement à cela, des millions de tonnes de déchets plastiques post-consommation sont générés. Et si ces deux éléments pouvaient être combinés pour former une équation circulaire ?

C’est exactement ce que fait le fabricant suédois de sacs poubelles sans déchets Ninjaplast en collaboration avec Walki Plasbel.

Ninjaplast est né de la frustration des fondateurs, Daniel Kaplun et Richard Olinius, face à l’absence de sacs en plas tique solides. Depuis 2015, date de création de l’entreprise, l’offre de produits s’est élargie pour inclure des sacs poubelle, du papier sulfurisé certifié FSC, des sacs de congélation et des sacs à fermeture éclair fabriqués à partir de bioplastiques.

Des sacs pour un avenir circulaire En 2021, Ninjaplast était à la recherche d’un nouveau ma tériau pour fabriquer des sacs poubelle pour le plus grand distributeur alimentaire de Suède, ICA.

« Il n’y a pas de définition officielle, admet M. Hernández. Toutefois nous sommes convaincus que ce sac poubelle de qualité, qui contient une grande quantité de matériaux recy clés post-consommation, a été fabriqué à l’aide d’une source d’énergie renouvelable, qu'il est recyclé et recyclable, et que c'est l’un des produits les plus durables dans son genre. »

Un modèle coloré

M. Hernández explique que, alors que la plupart des sacs poubelle durables ne sont disponibles que dans des couleurs sombres et ternes, Walki Plasbel propose une gamme arbo rant des couleurs plus gaies, comme le bleu clair et le violet. Ninjaplast a opté pour le violet.

« En tant qu’entreprise, nous nous efforçons de nous dis tinguer sur tous les plans, de la conception à l’expérience utili sateur, en passant par la production et les aspects environne mentaux. D’ici 2030, tous les emballages plastiques présents sur le marché de l’UE devront être réutilisables, compostables ou recyclables. Pour nous, c’est un avantage évident de pouvoir montrer que nous sommes prêts à nous conformer aux ré glementations actuelles et futures », explique Richard Olinius.

Ça l’est également pour de plus en plus de consomma teurs.

Ninjaplast s’est associé à Walki Plasbel pour fabriquer un sac poubellea durable et résistant pour la chaîne de supermarchés suédoise ICA.

GARANTIR LA SÉCURITÉ INCENDIE

dos de réfrigérateurs, ce qui est tout à fait dans les cordes de Walki, qui a une grande expérience des stratifiés multi couches nécessaires pour l'arrière des réfrigérateurs. Pour répondre aux demandes des clients, Walki a commencé à développer un support de réfrigérateur ignifugé qui est non seulement conforme aux nouvelles normes de sécurité mais qui répond également aux exigences d’efficacité énergétique.

Plusieurs couches

La paroi arrière du réfrigérateur est le matériau qui assure la stabilité de la température à l’intérieur du réfrigérateur. Elle est généralement compilée sous la forme d’un stratifié mul ticouche composé d’un matériau d’enveloppe interne, d’un isolant thermique et d’un matériau d’enveloppe externe.

Il est important d’ignifuger les réfrigérateurs.

Un réfrigérateur est un appareil ménager que vous ne devriez jamais acheter sans effectuer de re cherches appropriées au préalable. Opter pour un réfrigérateur économe en énergie vous per met de faire des économies et constitue un choix durable. Il convient également de prêter attention à la sécu rité incendie du réfrigérateur. Le réfrigérateur fonctionne 24 heures sur 24, tous les jours, et en cas d’incendie, il y a de fortes chances que vous soyez en train de dormir ou que vous ne soyez pas chez vous.

La réglementation en matière d’incendie devient plus stricte, avec la mise à jour des normes de sécurité pour les réfrigérateurs par l’organisme de réglementation, la Commis sion électrotechnique internationale (CEI). Les fournisseurs doivent prendre des mesures d’ici 2023 pour s’assurer que leurs réfrigérateurs sont conformes aux nouvelles normes de sécurité et d’efficacité énergétique.

Cela alimente la demande de matériaux ignifuges pour les

Pour maintenir une température stable, une bonne isola tion est nécessaire. On utilise généralement une couche de mousse pour celle-ci. Facilement inflammable, elle doit être protégée par des couches ignifuges. Cette couche protectrice est généralement un stratifié multicouche composé d’alumi nium et de carton lié par des polymères.

« Si l’on considère également la paroi arrière des réfrigé rateurs ignifuge du point de vue de la durabilité, une bonne combinaison où les couches d’aluminium sont minimisées et où le carton est maximisé est nécessaire. Vous devez éga lement rendre les composants placés entre les couches d’alu minium ignifuges, car le stratifié protège la mousse contre l’incendie », explique Heikki Viitanen, Ingénieur Service technique et développement pour le groupe Walki.

Le stratifié de Walki se distingue par son carton traité non feu sur mesure, produit dans l’usine de Valkeakoski en Finlande.

« Le traitement non feu sur mesure offre au revêtement les propriétés nécessaires. Les parements en stratifié mul ticouche ignifuges se comportent comme un pare-feu pour protéger la mousse. Notre usine de Valkeakoski a développé ces produits depuis plusieurs années et ce qui les caractérise, c’est l’efficacité de leur traitement », explique M. Viitanen.

Pour toutes les tailles

Les réfrigérateurs existent en différents modèles et tailles. Walki peut produire une gamme très larges de feuilles de parement dans son usine, offrant ainsi une grande flexibilité aux clients.

Les premières parois arrière de réfrigérateurs ignifugés ont été envoyées aux clients pour des tests d’incendie. Les supports sont soumis à un test normalisé au cours duquel une flamme est mise en contact avec le support à plusieurs reprises. Pour que les revêtements réussissent le test, il ne doit pas y avoir de dommages visibles dans la mousse ou de trous dans les revêtements.

« Nous avons eu des retours très positifs de la part de nos clients, qui ont approuvé le matériau Walki dès les premières étapes de test. Nous attendons avec impatience de nouveaux essais réussis », affirme Fiona Gellermann-Schaper, direc trice des ventes chez Walki.

Les réfrigérateurs ignifuges et économes en énergie figurent en bonne place sur la liste des souhaits des consommateurs.

Les retours de nos clients sont très positifs.

« Rien qu’en Allemagne, nous prévoyons que 4 millions de ménages moderniseront leur réfrigérateur d’ici 2025. Pour l’ensemble de l’Europe, ce chiffre s’élève à 25 millions », affirme Mme Gellermann-Schaper.

texte Lena Barner-Rasmussen illustration Envato

L’arrière d’un réfrigérateur est tout aussi important que ce qui est stocké à l’intérieur. Walki a mis au point un support ignifuge pour réfrigérateur qui améliore à la fois la sécurité incendie et l’efficacité énergétique.

BANNIÈRES

Le Walki®Billboard Stretch 110 résistant au feu a réussi les tests de réaction au feu de l’Euroclasse B-s1, d0, ce qui signifie qu’un produit contribue à un incendie dans une mesure très limitée, que sa production de fumée est très restreinte et qu’il ne produit pas de gouttelettes enflammées.

sation à l’intérieur et à l’extérieur. Alors que Walki®Billboard Pro 125 et Walki®Billboard Pro 150 sont tous deux sans PVC et recyclables, Walki®Billboard Pro L 125 a en outre reçu un certificat HP pour l’imprimabilité du latex.

Le Walki®Billboard Stretch 110 résistant au feu a passé avec succès les tests d’incendie de l’euroclasse B-s1, d0, ce qui si gnifie que le risque de contribution au feu du produit est très limité.

Sûr et durable

La durabilité et la sécurité vont de pair, c’est pourquoi la prochaine étape du développement de la gamme Walki®Bill board Pro est axée sur la sécurité incendie.

« L’ignifugation devient une exigence obligatoire pour les panneaux d’affichage utilisés en intérieur dans un nombre croissant de pays », explique Luk Meys directeur de catégo ries Monde chez Walki, Imagerie.

Les retardateurs de flamme sont des produits chimiques ajoutés à des matériaux tels que les plastiques ou les textiles, et visent à arrêter, ralentir ou éteindre l’inflammation en cas d’incendie.

Matériaux ignifuges

Walki a une longue expérience dans le développement de matériaux ignifuges, principalement pour l’industrie du bâ timent et de la construction. Pour répondre aux exigences de l’industrie, M. Meys explique que Walki a travaillé en étroite collaboration avec son équipe d'experts et de fournisseurs internes et externes dans le domaine du retardement des flammes afin de s’assurer que les matériaux sont non seu lement sûrs d’un point de vue sanitaire, mais aussi en ce qui concerne le processus de recyclage post-consommation.

« Nous nous assurons que tous les composants ignifuges utilisés sont sans halogène et conformes aux réglementations internationales actuelles en matière de santé et de sécurité », précise-t-il.

Sécurité incendie et recyclabilité

Walki produit des bannières grand format, généralement utilisées pour la signalisa tion et la publicité à l’extérieur, ainsi qu’à l’intérieur dans des lieux publics tels que les écoles, les hôpitaux, les foires com merciales, les centres commerciaux, etc.

La gamme Walki®Print Media XXL comprend une série de solutions d’affichage écologiques, sans PVC, pour une utili

Pour rendre un produit standard à base de polymère ignifuge, des substances étrangères doivent être ajoutées au mélange de matériaux. Étant donné que ces substances pourraient potentiellement affecter la pureté des matériaux de Walki, un équilibre doit être trouvé entre le contrôle du niveau des produits chimiques ignifuges utilisés pour maintenir les pro priétés de recyclabilité, tout en se conformant à toutes les exigences de sécurité incendie pertinentes.

« La sécurité et la durabilité sont les deux faces d’une même médaille et, chez Walki, nous pensons que l’une ne doit jamais être privilégiée au détriment de l’autre. Notre gamme Walki®Print Media XXL est la preuve de cet engage ment », conclut M. Meys.

Walki propose déjà l’une des solutions de bannières les plus durables du marché. Désormais, elle ajoute une sécurité incendie de pointe à la longue liste d’avantages offerts par la gamme Walki®Print Media XXL.

ANIMATEUR INVITÉ

INVESTIR POUR UN MEILLEUR AVENIR

texte Lena Barner-Rasmussen photo One Equity Partners

One Equity Partners est une société de capi tal-investissement qui se concentre sur les secteurs de l’industrie, des soins de santé et de la technologie en Amérique du Nord et en Europe. En 2018, les fonds conseillés par One Equity Partners ont été investis dans Walki, et au cours des quatre dernières années, Walki a connu une forte croissance à la fois organique et externe, grâce à plusieurs acquisitions stratégiques.

Marc Lindhorst, directeur de One Equity Partners, a suivi de près le parcours de Walki en tant que membre du conseil d’administration. Nous avons discuté avec lui de la manière dont la dimension ESG (environnement, social et gouvernance) fait partie intégrante de chaque décision d’investissement chez One Equity Partners, et de la place de Walki dans cette équation.

Quelle importance accordez-vous à l’ESG lorsque vous réfléchissez à des décisions d’investissement et comment examinez-vous les objets d’investissement ?

C’est une partie inhérente de notre processus, car nous éva luons les considérations ESG tout au long du cycle de vie des investissements. Nous pensons que cette approche nous met en position de rechercher une augmentation de la rentabili té et de réduire le risque de perte dans nos investissements. Nous souhaitons que l’ESG fasse partie de la stratégie de l’en treprise et s’inscrive à part entière dans son ADN, comme c’est le cas pour Walki. Avant de réaliser un investissement, nous effectuons un contrôle préalable ESG approfondi avec l’aide d’un acteur indépendant.

Vous passez en revue des centaines d’entreprises poten tielles dans lesquelles investir. Pourquoi Walki a-t-elle attiré votre attention ?

J’ai travaillé dans plusieurs entreprises de solutions d’emballage au cours de ma carrière, et je connaissais assez bien Walki. Nous nous intéressons vivement aux entreprises qui ont des frais com merciaux, généraux et administratifs élevés, lesquels incluent également la R&D. Dans le cas de Walki, l’entreprise possède un solide bagage scientifique dans le domaine des matériaux haute performance, qui aide le monde à s’engager sur la voie du déve loppement durable. C’est cette infrastructure de connaissances qui nous a principalement poussé à investir dans Walki.

Comment vous assurez-vous que les sociétés de votre portefeuille respectent vos normes ESG ?

Idéalement, l’ESG est déjà intégrée dans la stratégie commer ciale, pour laquelle Walki est un bon exemple. Walki a développé

d’excellentes capacités afin d’intégrer très tôt la durabilité, ce qui confère de la valeur à l’entreprise, en plus de ses autres atouts. D’une manière générale, nous effectuons un contrôle préalable à toutes les acquisitions et, dans le cadre de ce processus, nous identifions les domaines à améliorer et les abordons réguliè rement avec les équipes de direction des entreprises. Pour ce faire, nous réalisons des examens de suivi annuels afin d’éva luer l’atténuation des risques ESG existants par les entreprises, d’examiner les risques émergents et de mettre en évidence les opportunités sur lesquelles les entreprises ont capitalisé.

L’ESG est une équation assez complexe où l’optimisation d’un élément peut entraîner une augmentation des émissions de carbone au total. Comment pensez-vous que les plastiques s’intègrent dans le débat plus large sur l’ESG ? Pour nous, le plastique n’est pas un problème en soi, tant que nous comprenons d’où il vient et où il va. Nous devons faire en sorte qu’il ne finisse pas dans la nature ou les océans. J’en trevois de solides opportunités dans le domaine du recyclage, comme l’a montré Walki. Le problème, entre autres, est que certains pays de l’UE sont mieux préparés que d’autres à la recyclabilité. Mais le bon côté des choses, c’est que les pays peuvent apprendre les uns des autres. Vous pouvez suivre les pays qui réussissent dans cette voie et anticiper ce qui peut se passer dans les pays moins avancés.

Quel suivi faites-vous de vos investissements ? Nous surveillons en permanence les entreprises de notre portefeuille en procédant à des vérifications annuelles, au cours desquelles nous examinons certains paramètres que les entreprises doivent développer. Des membres du conseil d’administration, qui ne font pas partie de la di rection ou même de l’entreprise, examinent ces résultats, de concours avec des experts du secteur. Walki a développé très tôt de solides capacités internes en matière d’ESG et l’exa men annuel de l’entreprise a toujours un peu d’avance. De nombreuses entreprises se concentrent sur les affaires courantes. Walki se focalise sur l’avenir.

Vous avez une très grande expérience de l’in dustrie de l’emballage. Que lui réserve l’avenir ?

Les consommateurs sont de plus en plus dispo sés à payer un supplément pour un emballage durable, et cette tendance devrait se poursuivre malgré les difficultés qui s’annoncent. Nous sommes convaincus que l’évolution vers des solutions durables se poursuivra.

Les vérifications de diligence raisonnable en matière d’ESG font partie intégrante de chaque décision d’investissement chez One Equity. Walki a réussi ces tests haut la main.

Marc Lindhorst souhaite que les questions ESG fassent par tie de la stratégie d’une société de portefeuille.

SOUS L’OCÉAN

Chaque coin du globe a son charme.

Juan aime documenter la vie sous-marine. Cette image provient de Ras Muhammad National Park, Egypt.

Juan Agüera travaille pour Walki Plasbel depuis 2003, et il est aujourd'hui directeur des technologies de l’in formation et de la communication. Lorsqu’il n’est pas à l’usine de Murcie, en Espagne, il consacre son temps libre à la documentation de la vie sous-marine.

Juan pratique la photographie depuis le plus jeune âge. Il a acheté son premier appareil photo reflex d’occasion à 18 ans et, à 24 ans, il est devenu instructeur de plongée sous-marine. Il a travaillé dans des centres de plongée pour financer sa passion naissante pour la photographie sous-marine.

« Mes deux meilleurs compagnons de plongée étaient des photographes sous-marins », se souvient-il, ajoutant qu’il a fini par passer d’un équipement compact à un équipement reflex semi-professionnel.

Épave de bateau en vue !

Juan aime particulièrement plonger à la découverte d’épaves, notamment parce qu’elles sont difficiles à photographier, étant donné qu’elles se trouvent rarement dans des eaux propres et peu profondes, et en raison de leur histoire.

« Chaque épave de navire naufragé est un comme un arrêt sur image fascinant de l’époque à laquelle il a sombré », s’exclame-til avec enthousiasme, ajoutant : « Lorsque vous êtes à une grande profondeur et que vous voyez apparaître devant vous une sil houette sombre de plusieurs centaines de mètres et de plusieurs ponts de hauteur, la montée d’adrénaline est incroyable ! »

Lorsqu’il n’explore pas des épaves, Juan photographie principalement des poissons ou des macro-invertébrés. Il est confortablement installé à Murcie, en bordure de Médi terranée, mais son hobby l’a mené plus loin.

FAITS

Nom : Juan Agüera

Âge : 45

Titre : Directeur ICT, Walki Plasbel

Devise : En latin : Si vis pacem, para bellum, qui se traduit par « Si vous voulez la paix, préparez la guerre », et signifie que si vous voulez surmonter un défi, préparez-vous à cette épreuve.

pour ses nudibranches (un type de macro-invertébrés), Bali pour ses poissons-grenouilles, les îles Maluku en Indoné sie pour ses requins-marteaux, les Maldives pour ses re quins-baleines, la Polynésie française pour ses récifs. » « Chaque coin du globe a son charme », ajoute Juan, qui a hâte de faire découvrir le monde sous-marin à son fils de 12 ans, Álvaro, qui s’est récemment mis à la plongée. Pour l’heure, il est le moniteur de plongée sous-marine d’Álvaro.

Planète bleue Cependant, la vie d’un photographe sous-marin n’est pas faite que de jeux et de plaisir. Invité régulier sous les vagues, Juan affirme que la détérioration de nos mers est visible de toutes parts, qu’il s’agisse du déclin de la vie marine, de la perte de couleur et de la réduction des zones coralliennes qu’il a constatées en mer Rouge, ou des kilomètres de corail mort qu’il a vus au large des Maldives depuis le séisme et le tsunami de 2004 dans l’océan Indien. « N’oublions pas que la Terre est composée à 70 % d’eau, c’est pourquoi nous sommes la Planète bleue », explique Juan. Les scientifiques estiment qu’entre 50 et 80 % de l’oxygène de la Terre provient de l’océan, principalement du plancton océanique, des plantes dérivantes, des algues et de certaines bactéries capables de photosynthétiser. »

« La situation est déprimante, poursuit-il. « La surpêche et la pollution font des ravages et il ne tient qu’à nous d’y remédier. Actuellement, l’espèce humaine est le pire ennemi de l’océan, mais elle peut encore devenir son meilleur allié. »

Juan Agüera est un passionné de photographie sous-marine.

Aux quatre coins du globe « Mes endroits préférés sont la mer Rouge, où je me rendrai cette année pour la quatrième fois, ainsi que les Philippines

3 conseils si vous envisagez de vous lancer dans la photographie sous-marine

Dans ce contexte, Juan se dit fier de travailler pour une en treprise comme Walki qui s’engage en faveur du développe ment durable et de l’économie circulaire, concluant : « Notre entreprise est la preuve que la durabilité et la technologie peuvent aller de pair et œuvrer pour le bien de la planète. »

3 questions à Juan Agüera

1

Plonger, plonger, plonger. Tant que vous n’avez pas la maîtrise de vous-même, vous ne maîtriserez pas votre appareil photo.

Comment vous sentez-vous quand vous êtes sous l’eau ? Maintenant, je me sens en paix. Au début, je recherchais l’adrénaline mais, après 23 ans de pratique, la plongée est devenue une nécessité pour moi, je cherche la tranquillité et le silence pour me retrouver.

Quel est l’endroit le plus étonnant que vous ayez visité ?

2

Acquérir des connaissances de base en photographie, ainsi que le comportement des différentes espèces sous-marines.

3 Commencer avec un équipement de base compact et évoluer vers un équipement plus professionnel.

Le voyage le plus surprenant auquel j’ai participé était un voyage de 13 jours dans l’archipel des îles oubliées en Indonésie. Le voyage s’est déroulé hors des sentiers battus.

Où pouvons-nous suivre vos aventures ? Consultez mon blog https://seaphoto.blogspot.com ou suivez-moi sur: @juanagueralopez

Lorsqu’il n’est pas en train de s’occuper des différents serveurs, logiciels, programmes et systèmes de Walki Plasbel, on peut trouver Juan Agüera sous les vagues, avec son appareil photo.

texte Isabelle Kliger photo Juan Agüera