SOMMAIRE
S9 - Studio F. MARTINEZ
Revalorisation d’un îlot urbain - Logements / Bibliothque / Ateliers (1 semestre) + S10 PFE (en cours)
S8 - Studio M. BEKKOUCHA
Projet de bergerie autour d’une « Pensée Constructive » (1 semestre)
S7 - Studio L. GAUDU - O. PRAX
Centre pédagogique de la « Matière au Matériau» (1 semestre)
S6 - Studio O. PRAX - M. LOLAGNE - F. BRUNNER
Réhabilitation d’un Tiers Lieux (1 semestre)
S5 - Studio L. TOURNIÉ
Des maisons groupées (1 semestre)
REVALORISATION D’UN ÎLOT URBAIN STUDIO F. MARTINEZ
Beaulieu-sur-Dordogne
L’objectif de l’exercice se situe dans un contexte de validation de projet de fin d’étude. Celui-ci se déroule en 2 semestres liés dont un travail d’analyse et de recherche concernant le site vient marquer cette première partie. L’objectif est de définir les grands axes du projet, d’en saisir les caractéristiques, le potentiel mais surtout d’en tirer des problématiques en vue de l’énonciation d’un programme. Le but est de construire une culture de projet, afin de nourrir la conception à différentes échelles. Le premier de ces deux semestres est un temps d’exploration concernant la sémantique de notre projet et sa définition.
PRÉSENTATION
Ce projet s’inscrit dans le tissu urbain d’un petit village de Corrèze. Se tenant sur un plateau surplombant la Dordogne, le sujet architectural cherche par la réponse aux différents besoins de la ville, à densifier cet îlot afin de réduire le développement incontrôlé de la ville sur ses coteaux. Dans un contexte de réhabilitation, ce lieu nous offre 2 halles déjà présentes ainsi qu’un ancien bâtiment industriel ; un ensemble singulier avec lequel il a été intéressant de composer. Ainsi, pour répondre au mieux au programme, le projet fonctionne sous plusieurs temporalités. Une première partie de logements permanents s’adossant au Nord-Ouest se dresse par l’intermédiaire de petites venelles et coursives, particularités constatées du village. À l’Est, offrant divers cadrages au parc et se prolongeant dans cette géométrie, des maisons d’un caractère plus généreux sont destinées à faire redescendre « les cadres des coteaux ». Une seconde partie de logements cette fois ci ponctuels par la présence d’une auberge vient en continuité avec la reconversion en atelier des bâtiments existants. Enfin, une salle polyvalente et sa bibliothèque viennent fermer le système qui s’inscrit dans une géométrie liée à l’axe Nord/Sud de la ville mais aussi guidée par l’écoulement de la Dordogne. Une des deux halles est conservée au profit d’une halle de marché et prend sa valeur au sein d’un vide créé par son positionnement géométrique opposé. Un travail de motif dans le plan, vient établir une première disposition du projet et des ressources.
ARCHITECTURE RURALE EXPÉRIMENTALE
Montjoie-en-Couserans
Il était question dans cet exercice, réalisé en binôme, de proposer un équipement agricole, dont le projet est initié par le développement d’une pensée constructive et sur sa matérialité au regard des enjeux territoriaux. Notre réflexion n’a pas seulement tendu vers un projet «constructible», nous avons également essayé d’engendrer un processus de conception, où sont pensées simultanément, les trois notions que sont le territoire, l’usage et la matière en alliant l’esthétique, l’éthique et la technique. Ce projet nous a donné l’opportunité d’utiliser la ressource du bois «in situ» présente sur ce territoire rural agricole.
PRÉSENTATION
La parcelle se situe à l’aplomb d’une petite colline, dont les deux versants bordent la parcelle d’Est et Ouest. La parcelle est légèrement inclinée vers le hameau à l’Est, tandis que des points hauts se dressent au Nord et au Sud. Une masse végétale y est présente tout autour et définit une limite ne laissant entrer la lumière latéralement que par vagues. Nous nous sommes implantés au Nord de la parcelle afin de profiter du meilleur apport en lumière venant du Sud pour les zones de séchages, ainsi que pour la question du bien être animal. Un calcul de déblais/remblais a été nécessaire pour une meilleure insertion dans le paysage, cela divisant le programme en deux parties distinctes, chacune s’appuyant sur un mur de soutènement, renforçant en plus du talus au Nord la protection au vent.
Cette particularité offre une circulation extérieure ainsi qu’une meilleure gestion du stockage, tout cela dans une optimisation des franchissements et la matière utilisée. De plus, une meilleure coïncidence entre espace de couchage et espace d’alimentation est créée. Les deux bâtiment minces permettent un apport constant en lumière sans contrejour. Les blocs servants, qui partitionnent et organisent nos bâtiments agissent de même dans l’aspect structurel, faisant office de contreventement. Un ensemble moisé/ moisant avec double montant permet une diminution des sections et une bonne optimisation de la matière ; il en est de même pour les fondations dont nous avons tenté de limiter l’utilisation de matière. Enfin une stratégie de récupération d’eau a été mise en place afin d’alimenter les abreuvoirs ainsi qu’un bassin pour le surplus.
STUDIO L. GAUDU - O. PRAX
CENTRE PÉDAGOGIQUE DE LA MATIÈRE AU MATÉRIAU
Laprade Basse
L’ exercice du projet à cette fois-ci été scindé en deux parties, avec une première phase d’analyse et d’étude d’un matériau donné puis une seconde phase de conception. L’objectif était de tirer toutes les possibilités constructives d’un matériau dont nous avions préalablement étudié par groupe la matière en question. Ainsi ce travail a permis de construire une véritable base de données sur le travail de la matière (le bois et fibres, la pierre et la terre), afin de comprendre sa genèse, ses modes d’extraction et de distribution mais aussi sa localisation sur le territoire et les acteurs qui y sont liés (carrière, scierie, briqueterie...).
PRÉSENTATION
Nous avons tenté d’aborder ce projet sous le prisme de « l’idée à la matière... de la matière à l’idée » avec pour objectif final le projet d’un matériau et le matériau d’un seul projet. Après avoir travaillé sur la matière associée, j’ai travaillé sur la pierre à moellon que j’ai abordé sous plusieurs thématiques. En premier temps il s’agissait des structures induites du matériau choisi et d’en explorer les typologies et leur portée optimale. Pour ce faire, un travail de coupe était nécessaire afin de pouvoir comparer la quantité de matière. Sur la base de cette exploration typologique, il a été nécessaire de passer en revue les différentes organisations spatiales possibles, conduisant à un projet prototype démonstrateur du matériau retenu.
Par la suite, il a question d’explorer les enveloppes induites par le matériau (typologie de façade, d’ouvertures...) et d’en comprendre les modénatures produites, leur incidences sur l’expression formelle d’un projet, leur rapport au sol et au ciel. Il a été intéressant d’explorer les principes de mise en œuvre induits qu’ils soient manuels ou mécanisés ou que cela donne lieu à une préfabrication en atelier ou sur site (moyen, unités mobilisées, transport, temps...) Enfin une étude à été menée sur les effets produits du matériau, sa texture, sa réaction à la lumière, son contact au touché. D’une manière générale, au-delà des caractéristiques constructives, comment est-ce que le matériau forme un langage susceptible de solliciter les sens et l’imaginaire ; et donc à travers cela tenter d’imaginer des scénarios d’occupation.
Le projet induit est un centre pédagogique de démonstration et de revalorisation du matériau. Situé dans un petit village de l’Aude, le site de projet prend place sur le point culminant de ce dernier en lisière d’un bois planté et surplombant une chapelle. Le projet vient s’établir sur un petit promontoir à la manière d’un karavan sérial, où l’objet central du lieu vient s’établir par la vie en communauté qui s’organise en son centre . Un travail de coursives intérieures souligne la démarche du lieu et permet également une bonne gestion des vibrations de la lumière qui s’estompent sur les masses des voûtes en berceau. Un travail dans la masse permet une lecture du rythme depuis l’extérieur avec un travail d’ouverture propre à chaque aile. Par une étude de gabarit, l’ensemble vient se régler selon le type d’espace qu’il accueille. Le fonctionnement du projet se décompose en plusieurs temporalités qui se traduisent en plusieurs ailes bâties, dont les ateliers situés à l’Est ainsi que la grande salle polyvalente qui sont tournés vers l’intérieur de la place formée, justifiant ainsi de la bonne mise à distance du lieu de culte. Une enfilade de volumes plus domestiques viennent composer les chambres qui font dos à la sphère publique mais qui s’ouvrent sur un cadre plus intime. Pour terminer, un dortoir et une annexe pour le gardien viennent terminer la forme générale. L’ensemble architectural est bordé d’un parc retenu par un mur de soutènement à la démarche libre laissant divaguer le spectateur et s’opposant à l’allure plus rigide du soutènement sud qui maintient la forme et agit comme un fond de scène au projet.
RÉHABILITATION D’UN TIERS LIEU
Carcassonne
L’objet de ce projet portait sur la réhabilitation d’un ancien bâtiment industriel reconverti en atelier mécanique dans les années 1980. Situé à l’entrée Ouest de la Bastide de Carcassonne, l’ensemble bâti traverse un îlot urbain d’Est en Ouest faisant l’angle d’un grand boulevard. Un complexe de trois bâtiments est présent : le premier côté rue dont la structure poteaupoutre est en bon état, et surmonté d’une charpente en moyen état ayant été renforcée, un second bâtiment en fond de parcelle, en moins bon état, sa charpente n’est plus d’origine et semble avoir été modifiée et enfin au centre, un ensemble couvert métallique faisant le lien entre les deux précédents.
PRÉSENTATION
L’objectif de l’exercice a été de concevoir un tiers Lieu suite à un état des lieux historique, culturel et structurel effectué en amont. Tout d’abord, j’ai cherché à retrouver une géométrie simple de l’ensemble bâti en offrant la possibilité de traverser de part et d’autre l’îlot. Cette travée extérieure permet une mise à distance avec le voisinage et une lecture plus simple des volumes qui se dessinent à l’intérieur. Chacun des trois bâtiments, bien que fonctionnant comme un ensemble, sont destinés à des qualifications de publics différents. Côté rue, nous retrouvons un espace d’accueil desservant une partie technique avec un atelier maquette et un fab lab. À l’étage un grand espace de travail ainsi que des bureaux indépendants s’ouvrent sur le jardin en contrebas. L’organisation des bâtiments reprend à chaque fois la même composition à savoir une trame de circulation en fond desservant chaque espace en son centre puis une circulation en façade mettant en relation les espaces mutualisés. Des blocs servant viennent établir un rythme dans la composition générale. Le deuxième bâtiment quant à lui vient accueillir une salle de sport pouvant être convertie en salle de spectacle attenante à une régie dédiée, ainsi que des salles de cours annexes pour les écoles présentes dans le même îlot. Au centre un espace de restauration vient établir un lien entre les deux parties. L’élévation est rythmée par les dispositifs intérieurs mais aussi par un jeu de creux et d’épaisseurs qui permet le réglage des apports en lumières. L’attention portée sur le réglage des ouvertures en façade ou en charpente établit un continuum de la lumière dans l’espace.
STUDIO L. TOURNIÉ
MAISONS GROUPÉES
Rieux-Volvestre
Nous devions dans cet atelier, travailler en binôme sur un projet de maisons groupées dans le village de Rieux -Volvestre au Sud de Toulouse. Au Sud, la parcelle fait face depuis un promontoir à un fleuve, l’Arize, puis au relief plus loin. Au nord, elle s’ouvre sur un parc. L’objectif était de proposer une série de maisons ainsi qu’un aménagement public composant avec le site. Une double géométrie imposée par les deux îlots fait naître une certaine tension naturelle au lieu. La question était donc de proposer une solution pour intégrer ses maisons dans le tissu existant.
PRÉSENTATION
Le projet prenant place dans le village de Rieux-Volvestre, se compose de cinq maisons groupées, faisant face au Sud à un petit cours d’eau et ses reliefs plus lointain ; et se lie au parc du Nord. Afin de structurer et de s’intégrer au site, celuici est adossé aux îlots existants de part et d’autre tout en conservant la morphologie de la rue. L’ajout d’une petite cour/ jardin au Nord ainsi qu’un parking au NordEst des maisons, permet un alignement général qui découle du cheminement et de la limite du parc. Nous avons souhaité conserver son aspect libre et sauvage. Son accès depuis la rue a été conservé et intégré à l’Est du projet par un passage couvert desservant le parking et ce dernier. Ainsi la montée vers le parc que pratiquent visiteurs et habitants offre un cadrage sur la cathédrale et lorsque l’on descend nous apercevons les berges. Un arbre annonce d’ailleurs cette entrée au Sud et habille le pignon de la maison que l’on perçoit depuis l’Est. Nous avons choisi un revêtement minéral sur la partie de la rue, axé au projet jusqu’au petit passage au Sud-Ouest qui longe les berges pour faire de cet espace une petite place, soulignant le lien entre les berges et le parc. Ces maisons groupées reposent sur un socle qui établit le lien avec le sol et participe à l’alignement des façades.
À l’Ouest, ce socle accueille la partie technique et à l’Est le passage couvert. L’unité se fait par des pleins et vides qui annoncent les entrées sous forme de seuils. La voiture prend place au sein même de la maison ; nous avons souhaité un garage modulable selon les besoins de chacun. Au rez de chaussée, se dessine ainsi la circulation de la maison du Sud au Nord. La chambre au RDC prend place au Nord, agrémentée d’une terrasse semi enterrée qui permet un accès au parc. Cette cour vient créer un seuil entre public et privé. Sur le piano nobile, l’escalier donne le ton, la cuisine qui s’y adosse crée un véritable noyau. Ce dispositif met en place une transparence Nord/Sud. Le séjour au Nord surplombe le parc mais reste protégé des visibilités extérieures. La salle à manger au Sud se prolonge en une loggia double hauteur qui permet d’admirer les coteaux. Ce grand cadre dissocié de la façade chauffée vient établir un lien avec la vue et le ciel. Enfin, à l’étage, la chambre au Nord donne sur le parc et l’ancienne école ; quant à la chambre parentale s’ouvre sur la double hauteur au Sud. Pour finir, nous avons souhaité des maisons équilibrées et simples qui offrent une transparence entre deux tableaux, les Pyrénées au Sud et le cœur de village au Nord.
-27 novembre 1998-
Contact :
4, Boulevard Gabriel Koenigs A25
31300 TOULOUSE pierre.vorobieff@gmail.com -06.03.39.30.38-
Compétences : photoshop indesign archicad autocad revit sketchup
FORMATION
École Nationale Supérieure d’Architecture de Toulouse
LICENCE D’ARCHITECTURE
École Nationale Supérieure d’Architecture de Toulouse MASTER D’ARCHITECTURE
BTS DESIGN D’ESPACE
École Sainte Geneviève - Rennes
MISE À NIVEAU EN ARTS APPLIQUÉS (MANAA)
École Le Paraclet - Quimper
2022-2024
2019-2021
2017-2019
2016-2017
ÉXPÉRIENCES PROFESSIONELLES
STAGE À LA DIRECTION RÉGIONALE DES AFFAIRES CULTURELLES
Région Occitanie
PARTICIPATION À UN CONCOURS DE LOGEMENTS COLLECTIFS
PRAX Architecte & Stereo Architectes
STAGE EN AGENCE - Année de Césure
ICI Architectes - Toulouse (31)
EMPLOI SAISONNIER - Assistant Architecte / Dessinateur Sarzeau (56)
2023 2 mois
2022 1 mois
2021-2022 10 mois
2018-2020 3 x 2 mois