VOROBIEFF-pierre-RAPPORT FIN DE LICENCE 2021-2022

RAPPORT DE LICENCE

ÉTUDIANT : Pierre VOROBIEFF ENSEIGNANT RÉFÉRENT : Olivier PRAX

SOMMAIRE

Introduction

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Souvenirs d’enfance

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La nuit

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L’Architecture un apprentissage quotidien

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Mémoire du site

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Découverte d’une passion

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L’île

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Ballade en ville

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Introduction A travers ce mémoire, je viens avec une prise de recul, essayer de comprendre et d’évaluer les différentes étapes de ma formation.

Que cela soit au travers de souvenirs, de rencontres, de lectures, des enseignements et des paysages, je tente d’analyser ici ceux qui a façonné ma vision de l’architecture et mes prises de positions.

Afin de tirer le maximum de cette expérience d’écriture, et de questionnement, je suis parfois retourné sur d’anciens lieux qui ont marqué mon enfance ou d’autres à travers lesquels j’ai développé cette passion pour l’architecture.

Enfin par la même occasion ce mémoire m’a permis de faire une parenthèse dans mes études, afin de découvrir de nouvelles expériences en architecture mais également de les relier entre elles pour analyser et comprendre les différentes phases d’apprentissage.

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Souvenirs d’enfance

La traversée Un petit village, atteignable par la traversée d’un territoire vallonné, les chemins et les silhouettes des bâtisses au loin disparaissent puis réapparaissent. , la maison de campagne approche.

Au loin, les ruines d’un château se distinguent, venant façonner l’horizon, comme les cloches qui retentissent à midi, il fait signal tel un phare en mer. Le paysage nous joue des tours, des hauts et des bas, ce château semble imprenable. On s’imagine alors une histoire, en redessinant ce mirage, en l’imaginant par sa ligne et sa posture sèche face à la cime des arbres alentours.

C’est une architecture de l’illusion ou plutôt un idéal quand on imagine sa vue dégagée sur le territoire, son caractère qui traverse les siècles.

On s’enfonce alors dans une forêt, le village en contrebas apparaît, surplombé par ce château qui veille toujours sur les habitants du village.

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Le jardin Un premier souvenir d’architecture, la conscience d’un intérêt particulier, qui a traversé cet été normand.

C’est ce contexte et ce paysage tranchant avec les habitudes, qui vient mettre en avant les lumières, les couleurs, le territoire et sa population mais surtout un silence différent.

Cet endroit est caractérisé par son calme, un silence rassurant, ce ne sont pas les vagues de la mer s’abattant sur le rivage qui berce le quotidien des habitants, mais le balancement des arbres qui s’entrechoquent de par leurs branches provoqué par cette brise de vent continue. Cependant chacun vit le silence à sa manière ; rassurant pour les locaux mais pesant pour les moins initiés.

Habitué au souffle des vagues, c’est une autre forme de silence et un bruit de fond qui diffère aux habitude s qui se traduisait par une certaine solitude dans ce village, un certain ennui à l’extérieur de ce jardin.

Mais cette expérience est la résultante d’une volonté de découvrir, des premières petites explorations hors des sentiers dans lesquelles sont nées les premières cabanes, la découverte de ruines abandonnées que je re-dessinais plus tard, la découverte d’une passion.

Plusieurs jardins dans cet écrin de verdure, des passages, des recoins, des petits endroits de souvenirs dominés par ce grand sapin faisait centre, du village.

Un souvenir heureux à ses pieds mais un danger pour d’autres lors de vent fort. L’identité de ce lieu arraché quelques années après quand on découvre qu’il nous a été retiré par l’homme.

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Le village Chaque village à une image symbole, une boîte à souvenirs après ce château abandonné, et ce sapin coupé, ce petit village fonce vers la neutralité, on détruit, on abandonne ou on construit des lieux sans émotions dépourvus des souvenirs d’antan.

Seule l’église demeure comme un ovni au milieu du contexte qui s’efface peu à peu au détriment d’un village défiguré par les besoins des hommes.

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Habiter a grande bâtisse C’est cette grande maison au centre du village, une attraction pour les passants tant celle-ci est embellie par sa taille, son côté rassurant, une grande bâtisse toujours bien entretenue, conviviale accueillante.

Seulement la nuit elle pourrait prendre une autre image, par son allure et les feuilles grimpant sur sa façade, il fait parfois sombre. Le très grand sapin vient assombrir le grand jardin dont les bordures sont floues, la forêt en font qui laisse apercevoir la nuit les petites lumières d’autres fermées au loin.

Une Grande maison aux 2 visages, marquée le matin par l’éblouissement du soleil qui entre dans la maison à travers les persiennes et rompu la nuit par les bruits alentours et un silence continu et pesant.

Les pièces en enfilade, le parcours de cette maison est un souvenir plus que travaillé. Petit à refaire les plans cette maison marquée par ces grands volumes, son grand escalier au centre et ces tomettes mal fixées au sol qui nous avertissent de la venue de quelque depuis le salon. Les grandes pièces démesurées de cette ancienne ferme, tenues par de multiples accès, offrent des chemins variés selon chacun.

Au dernier étage, l’escalier dont les dernières marches souffrent du déséquilibre et dont la main courante peu pratiquée et entretenue s’effrite ; nous accompagne jusqu’à un grand grenier. Comme une grande cabane, ce grenier était comme hors du temps, et ne demandait qu’à être redessiné et imaginé pour faire à nouveau partie de la maison.

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L’atelier La grande cour côté rue et la grille marquée par ce grincement, les bruits des portes des petites boutiques voisines, c’est une cour toujours visible par les passants. Bien dessiné et défini d’un caractère très strict fait office d’entrée d’un jardin plus sauvage et envahissant en fond. Cette cour offre un accès à quatre ateliers qui font face à la maison, chacun à sa tâche. Dans l’un l’on bricole, dans l’autre on y stocke le bois, puis plus au fond les fruits de ce jardin adossé au dernier vivant au rythme des migrations. Ces ateliers sont une parenthèse rassurante dans ce village,source de création et d’inspiration des premiers prémices de maquettes.

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La nuit

La nuit, lieu d’initiation et de construction La nuit est pleine de ressources évoluant au fil des expériences et des années.

La nervosité des questions sans cesse dans la tête comme si la journée continuait, tout un tas de rêves éveillés source d’inspiration à l’origine des prémices du projet.

Les histoires créées évoluent pour devenir des projets fictifs puis des cabanes, de lieux de vie sortis de l’imaginaire.

Au début ce sont des cabanes imprenables, celles que l’on construit en journée, un imaginaire dans lequel on se réfugie, comme pour échapper à la réalité, et prendre du recul sur la dynamique de la journée passée.

Outre le fait de se projeter dans un lieu, c’est tout un univers qui se crée autour, le confort au milieu du silence et du vide, un moyen de se rapprocher de ses objectifs de création, toucher du doigt une solution à un espace ou une atmosphère pensée en journée.

C’est toute la création de la cabane au fil de la nuit, qui construit ce rêve éveillé.

Finalement, dans ce contexte, la nuit permet d’aller au-delà de ce que l’on a accès au moment présent, et de surpasser les limites que l’on franchira sans en avoir conscience quelques années plus tard.

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Insomnie Lors de la nuit, le contexte autour de nous prend plus de sens, les habitudes d’être au calme, de se sentir en sécurité quand l’on est enfant, aux mouvements des arbres la nuit, au feuillage, aux quelques vélos du matin qui peuvent passer, aux oiseaux qui nous réveille ou encore à tous ces bruits parasites de la nuit.

Ceci est alors bouleversé lorsque les déménagements s’enchaînent, car il faut se réadapter, on joue alors à se faire peur car parfois le passage d’un contexte familier, à un autre plus atypique, ou étrangé se révèle brutal. La crainte du vide, de la ville et de ses bruits ; du caractère tumultueux des voitures, des passants, des trains.

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Carnet de nuit Un amas d’idées accumulées sur le papier nuit après nuit et réétudiées quelques années plus tard, témoignant de l’évolution de la pensée et la personnalité ; aujourd’hui définies par une prise de position dans l’architecture.

Voilà près de plusieurs années que ces carnets de croquis, griffonnés et raturés de petites idées sculptant les nuits. Ils témoignent de toutes les idées, et problèmes d’espace non résolus de la journée mais qui trouvent solution la nuit. A chaque carnet il y avait des idées concernant un point de vue de ce qu’était la maison « parfaite » à mon goût, ou du moins qui traduisait mes volontés de bâtir. On se projette et imagine la nuit, pour transposer la journée en quelque chose de plus concret.

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Le carnet : Lâcher prise, se préparer et s’organiser J’avais donc pris l’habitude d’avoir ce petit carnet dans lequel je dessinais chacune des idées qui me passait par la tête, que je pourrais re-dessiner puis imaginer plus tard.

Bien souvent des morceaux de parcours, d’espace, de petits détails qui façonneront les projets une fois éveillés ; c’est comme cela que la nuit est devenue une grande source de réflexion et d’inspiration.

Ces petits schémas et morceaux de croquis réalisés surtout dans un but d’amusement, étaient inconsciemment réalisés dans un but de capture d’un moment et de compréhension d’une évolution aujourd’hui.

Je m’amusais à créer ces espaces, des lieux paisibles, imaginer une balade au travers de ce lieu, ce dernier de plus en plus évolué chaque nuit. Cela va au-delà de l’aspect mystique qu’on peut prêter à la nuit , elle représente un vide propice à la venue des idées.

Il n’y a que vous, face à vous-même, libre d’être vousmême.

La nuit, en un sens, agit un peu comme une drogue ou une dose d’alcool dans le cerveau créatif.

En effet, elle nous donne l’occasion de nous trouver dans une situation qui diverge de l’habitude conventionnelle et bien réglée ce qui peut favoriser le développement d’un esprit non conventionnel propice à la capacité à trouver des solutions alternatives et originales.

Ainsi, aujourd’hui la créativité nocturne est perpétuée naturellement car c’est le soir et la nuit où je reste le plus créatif, loin des distractions du jour.

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L’Architecture un apprentissage quotien Etude 1 Suite à une étude plus approfondie des différents carnets de croquis conservés, j’ai essayé à travers les différents plans et schémas que j’avais marqués sur le papier de redessiner ces maisons.

J’avais déjà quelques plans et croquis de l’ensemble de ces prémices de projets fictifs, mais bien sûr, plus les carnets sont anciens plus il y a avait des incohérences, et des maladresses.

J’ai donc décidé d’essayer de tirer une sorte de conclusion à quelques uns de ces carnets, en établissant et en reliant certaines des idées que j’avais eu bien avant l’école d’architecture. Le premier est dans un sens très exagéré de ce que j’avais imaginé cependant il s’agit d’une ambiance que j’ai essayé de retranscrire.

J’ai déjà essayé de refaire les plans que j’avais en tête et j’ai pour objectif de les compléter afin de pouvoir un jour comparé les 4 moments d’études que je suis capable de discerner aujourd’hui; à savoir deux moments avant l’école d’architecture, un durant la première année, et un autre que je tend à développer aujourd’hui. Je parle bien sur de partis pris, où tout ces moments de réflexion ne sont pas à prendre 1 à 1 mais bien de tirer une conclusion globale; d’une démarche architecturale.

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Frank Lloyd Wright - Fallingwater - 1935/ 1939

Note Je souhaite mettre ici en parallèle, les «Maîtres» et leur «maisons remarquables» qui nous animent, qui nous inspirent dans nos travaux, de part les projets qui nous font grandir et nous passionnent.

Ces projets et leur architecture sont une référence qui nous suivent dans ce métier, les idées et concepts qu’ils prônent, leur manière de réfléchir et concevoir l’espace mais aussi comment fait il vivre les habitants dans les espaces qu’ils créées.

Chaque projet souligne une étape du processus d’apprentissage, ils nous sont offerts par les visites, les lectures, les rencontres ou les recherches...

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Etude 2 Pour le second j’ai repris les quelques morceaux de plans et quelques vues partielles ou détaillées que j’ai assemblé pour pouvoir en sortir un visuel. Derrière ces vues, il y a tout un travail de recherche au calque, et de mise en commun des croquis afin de retraduire au mieux le plan et les idées que j’avais en tête.

Je me souviens avoir commencé à penser à ce projet, suite à mon mémoire sur l’architecture organique lors de mon BTS.

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Richard Neutra - Kaufmann Desert House - 1946

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Etude 3 Imaginer une 29ème Case Study House Des icônes du modernisme du milieu du siècle dont les plans traduisent d’une réelle simplicité d’exécution à travers une composition juste avec le site.

Que ce soit Richard Neutra, pierre koenig, craig ellwood ou encore rodney walker, leur travail à été une réelle source d’inspiration, qui à travers leur dessins et axonométries retranscrivent une certaine rigueur et aisance constructive de leur époque.

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Studio Mumbai Architects - Casa Palmyra - 2007

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Etude 4 Vers plus de modestie, et réalité constructive Ce sont les voyages, les lectures, les rencontres ou encore les travaux personnels qui nous font grandir et évoluer. Ainsi les objectifs et les idées à défendre évoluent elles aussi.

L’évolution des «rêves» en architectures est donc une finalité, car lorsque l’on souhaite et lorsque l’on donne le meilleur pour un projet, c’est une part de ce qui nous anime dans ce travail qui doit être retranscrit à travers le projet.

Apprendre à vivre plus simplement, avec une architecture plus modeste, réalisable et compréhensible par celui qui la construit; et non pas seulement par l’artisan qui exécutera.

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Eduardo Souto de Moura - Maison à Moledo - 1991/1998

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L’Architecture un apprentissage quotien Apprentissage du territoire Avoir un lieu d’appartenance, un territoire d’apprentissage, participe beaucoup à l’évolution d’un enfant ou d’un individu. C’est avoir un lieu d’ancrage en des lieux, des rues, un village que l’on s’approprie ou même les personnes côtoyées avec lesquelles on partage des moments et des expérience, on tisse des liens humainement et spécialement.

Mais parfois cette toile que l’on tisse de part nos connaissances dans un espace parcouru, nos souvenirs, notre rôle, est soudainement rompu ; à chaque déménagements il faut rebâtir.

Outre le fait qu’il fait des rapport humains, il faut réapprendre à connaître de nouveaux paysages, une nouvelles maisons, se re-familiariser avec de nouveaux lieux et leur activités ; de nouvelles cabanes...

Le sud puis le nord, la mer puis la ville, la ville puis la campagne il se réapproprier l’espace, et regagner ce sentiment d’appartenance, qui favorise le développement de l’identité. Quitter ces lieux, c’est avant tout perdre un rythme, des habitudes, des règles, des odeurs, des sensations en plus d’une série d’incertitudes, sur le temps passé, l’adaptation, les différences…

Ainsi, l’adaptation à un nouveau lieu de vie représente un défi énorme, car à chaque changement et à chaque lieu, il y a une façon d’habiter.

Un réel cercle vertueux, la découverte et l’emménagement, l’apprentissage et bâtir, s’ancrer et partir à nouveau. Mais tandis que certains lien et points d’ancrage cède, les liens intérieur de consolider, car nous devenons plus fort face au changements 39

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La ville Une rigidité bien établie, comme une case, mais un rapport à ville dynamique et complexe, parfois préoccupant. Moins aménagées certainement, l’apprentissage y est plus difficile.

Un lieu marquant par son contexte et son point de vue, chacun veut s’élever plus haut que l’autre.

D’un cadre de vie, dont les bords sont le voisinage on observe au loin le découpage géométrique de l’horizon.

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LA CAMPAGNE Loin de l’inclinaison de l’homme face à la verticalité, un petit village, c’est l’espace à taille humaine. Le sentiment de liberté et la mise en confiance est plus intense, les mûrs ont gardé leur âme, il n’est pas question de construire par dessus mais avec la mémoire.

Le silence règne, moins tranchant et plus naturel que les espaces sans bruit de la ville ; le silence pesant devient paisible et respectueux. L’église au cœur du village y est d’autant plus mise en valeur par la faible différence de valeur sonore entre sa nef et son parvis.

Un calme qui règne et permet à la ville et à ses habitants de respirer, ainsi chaque espace permet un épanouissement qui ont vocation à la créativité.

Les formes laissent de la place à l’homme pour qu’il puisse s’exprimer, concevoir, créer et fabriquer.

L’architecture, un chemin spirituel où les lieux nous élèvent.

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Climat océanique Le village en bord de côte quant à lui à de multiples facettes. Il reflète le caractère de ses habitants qui tentent de le dompter comme un territoire urbain, mais son caractère sauvage reprend le dessus lorsqu’il se sent menacé.

Un atmosphère détendue certes, mais son climat océanique le rattrape parfois, pour remettre un peu d’ordre dans ce paysage. Ses habitants y sont détendus, le stresse n’y est pas retenu, les connaisseurs vivent au rythme des marais. Mais parfois sa colère emporte tout sur son passage par ses vagues et ses tempêtes et nous rappelle qu’il est impossible de prendre le contrôle total du site.

L’espace entretenu habitant quotient et vive « avec » tandis que le territoire se fait piétiner et ronger peu à peu par une population passagère venue d’ailleurs.

Les espaces ne sont plus les mêmes, les territoires sauvages sur lesquels une ou deux silhouettes y sont comptées sur les grandes étendues face ses côtes rongées et le temps stoppé par des visiteurs.

C’est le seul moment ou rythme lui est imposé mais chaque année la leçon sera de plus en plus forte, les paysages se modifient, pour tenter de lui résister. Mais nous nous devons de fonctionner et bâtir avec et non lutter par la feuille blanche, bâtir sans historique, en faisant halte du passé feront des lieux insaisissable une provocation peu valorisante, un espace dénué d’émotion comme un ovnis.

Un caractère sauvage qui se transformera en confort, maison bien construite face au caractère tumultueux d’un climat rude.

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Memoire du site Explorer le site Les week-ends étaient rythmés par les visites, de lieux toujours plus atypiques, une recherche quotidienne de la future maison. Un rituel s’imposait donc à travers lequel l’on découvrait de nouveaux territoires, de nouveaux villages et hameaux, ces moments nous offraient souvent de belles découvertes et surprises.

Certes , parfois les transitions étaient brutales, passant d’un climat océanique à la rue d’une ville bondée de passants. Mais bien souvent les visites se faisaient dans la région ou aux alentours. Rien de plus surprenant quand nous découvrons un petit coin de paradis, peu connu des habitants ou des touristes, mais qui était seulement à quelques minutes de notre maison. Souvent ces lieux étaient cachés ou peu répertoriés, et leur accès limité et discret nous offraient un petit goût d’aventure; à chaque fin de semaine une petite dose d’adrénaline.

Ces petites explorations participaient à l’apprentissage du site, de la projection et de la conception mais également de l’acte de bâtir par la suite; celà à fortement participé à ma volonté de construire aujourd’hui.

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De maison en maison, des lieux toujours plus abandonnés, et délaissé par l’homme. Des endroits d’ailleurs plus sublimés par une nature envahissante, ayant repris un pas sur l’homme. Ils témoignent d’espaces encore bien vivants au passé riche dont les vestiges réapparaissent après quelques passages sur le sol, ou parfois lorsque que lors de la construction et tout acte nécessitant de creuser la terre; le jardin se transformait en un petit lieu de fouilles.

C’est souvent beaucoup de surprises auxquelles nous faisons face, des lieux oubliés, inconnus, disparus et cachés du présent ou seuls quelques souvenirs détenus par les anciens habitants. Ces moments précédents avant l’acte de bâtir font prendre conscience qu’il est primordial d’être à l’écoute du lieu, le comprendre et savoir le définir pour faire le bon projet. Je pense qu’il faut savoir écouter le lieu afin de trouver la question cachée qui fera que le projet sera sublimé par ce dernier et liera indéniablement le projet au site et à la mémoire du lieu.

D’ailleurs c’est un sentiment que j’ai pu retrouver lors de mon premier projet de licence, durant lequel je retournais régulièrement sur le lieu pour y dessiner, le comprendre à différents moments de la journée et m’imprégner de ce dernier pour conserver et ne pas interrompre le dialogue entre le site et l’esquisse/ le futur projet.

Comprendre comment faire ressortir les souvenirs et tout ce qui a construit le lieu au fil du temps comme des strates et ainsi faire un projet qui transpire de l’âme et des émotions du site.

C’est en effet Frank Lloyd Wright qui disait qu’il ne faut pas se contenter de vivre et de bâtir sur le site mais de “vivre AVEC” afin de transmettre au futur pratiquant du lieu ce que dégage le site.

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Sur les traces du passé Des terrains en friche, une vieille cabane de pêcheur abandonnée, ou encore un ancien café/ épicerie on ne sait pas sur quoi l’on va tomber. Effrayant pour certains mais un travail excitant pour d’autres de savoir apprendre et construire de ce le lieu.

Les Visites étaient alors rythmés par des trouvailles, une vraie chasse au trésor. Des petits indices au sol, des anciens écrits enfouis et ou encore quelques outils qui sont encore présent un sol tapissé d’anciens francs, de petit jouets et objets d’antan.

Parfois sont également présentes, de vieilles bâtisses ou cabanes dont la structure était maintenant unifiée à la forêt alentour qui l’envahissait et qui faisait de son feuillage un maillage en guise d’occultation.

Pas à pas dans ce jardin abandonné, les carreaux de mosaïque, le mobilier de jardin, les vestiges d’un port à sec étaient rongés par la mousse et le sel environnent, il fallait redécouvrir les traces d’un passé.

L’architecture, c’est ce qui fait les belles ruines - Auguste Perret

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Découverte d’une passion Les projets ne commençaient pas d’une feuille blanche, car les murs renferment des trésors, le matériau et ses histoire cachés par ses revêtements sans âme, simple et lisse. La pierre apparaît derrière , des inscriptions sur les murs ou encore des clés incrustées entre les pierres non calées. Les murs témoignent et gardent les traces des anciens habitants, de leurs souvenirs n’attendent qu’à être redécouverts. Ce petit carré de chaux dans lesquelles les empreintes des mains des bâtisseurs apparaissent.

D’un temps un peu moins loin, c’était bien souvent les greniers qui étaient le témoignage de quelques années d’abandon et de solitude, des objets égarés. Des souvenirs et passions mises de côté par certains mais redécouverts quelques décennies plus tard. Je me rappelle de ce grenier avec plein de vieilles planches à voile, les vieilles immatriculations ou encore de vieilles boîtes métalliques dont les marques n’existent plus aujourd’hui, jusqu’à des anciens des livrets de famille.

L’architecture est le témoin incorruptible de l’histoire - Octavio Paz

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Chaque moment passé dans ce nouveau paysage nous projette dans un climat, une ambiance futur.

C’est lors du retour des visites que je redessine d’après souvenirs plus ou moins approximativement mon parcours, mais l’expérience des visites et l’enchaînement des lieux est gage d’une meilleure mémoire spéciale.

Les croquis et les plans s’accumulent en tête comme sur papier. Je me remémore le parcours puis les mélange entre eux pour créer ‘mon projet » Tout cela est enrichi d’une mémoire point par point avec de ptits détail qui font que ces lieux se distinguent entre eux, les volumes, les espaces, les obstacle du parcours, les coin d’ombre ou sombre, le rapport à l’extérieur, ou les parties en ruine tout cela participait au projet que je me faisais en tête et se mélangeant à ceux imaginés par mes parents.

Un jeu était né dans la façon dont on n’imagine les confort, les futur pratiques du lieu, une démarche tout cela partir d’un lieu très loin du projet imaginé.

Décortiquer l’espace point par point, l’étudier, le décomposer puis le recomposer, permettaient de se projeter plus facilement.

Les souvenirs restent, tout comme les maisons d’enfance, en tête, les petits détails, de l’emplacement d’un tableau au petit défaut du mur en pierre.

Dans mes souvenirs, chaque lieux offraient des moments agréables, peu importe l’habitation certaines se différenciaient par une atmosphère, une pièce où la lumière était agréable pour travailler ou une autre qui offrait une vue lointaine 55

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Participer aux travaux, c’est un peu comme dessiner, c’est une mise en application de notre projet, de l’idée au concret, sur papier pour sur plancher. Les morceaux de bois au sol pour délimiter les futurs espaces, les tracés au plafond qui laisseront apparaître le futur accès à l’étage ou encore le choix de sa vue et sa perspective lorsque le toit est percé.

Toutes ces projections qui nous familiarisent à une futur démarche souhaitée, les mur fictifs, sont encore traversants, les espaces n’ont pas encore leur service défini et les ouvertures n’ont pas encore une totale légitimité face à l’extérieur ; un espace en transition, en reconstruction.

Vivre et bâtir sur le même lieu, vivre avec l’évolution du lieu, qui s ‘agrandit et dont la traversée change.

Habiter dans une première partie, puis comme un acte médical, les masques et les protections sont retirés, et l’espace devient à nouveau lisible et praticable.

Construire son chez soi, plus c’est un acte conscient mené bout à bout, plus il y aura cette satisfaction de grandir, d’apprendre sur la construction et sur nous même, car ce n’est pas simplement choisir ou mais comment vivre et pratiquer notre espace. Lorsque le travail s’effectue également en amont des travaux, donc durant la phase de conception, les résultats sonne je pense comme un accomplissement; c’est comme s’imaginer au coin du feu dans un décor confortable, créer une mise en scène dans un décor encore tout en ruine. « L’architecture commence quand vous mettez en relation deux briques. C’est là que tout commence » - Ludwig Mies van der Rohe 57

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L’île D’un nouvel oeil C’est une expérience marquante en termes d’architecture mais également dans la découverte d’une nouvelle façon de vivre et pratiquer l’espace.

Quand nous sommes à port louis, nous sommes à l’opposé de l’accumulation urbaine très organisée, stricte et régulière, une ville à l’allure presque cynique que pourrait dégager certaines villes européennes.

Habitué au caractère quadrillé, bien rangé, ou chacun à sa place bien défini dans l’espace j’ai été confronté à ce grand changement face à un désordre qui semble invivable pour l’étranger, un brouhaha urbain, tant chacun empiète sur l’autre,de la maison ou du petit commerçant voisin qui tendent à s’étendre sur l’espace public.

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Grand Baie Mais c’est tout le charme de cette ville, une grande diversité exposée au grand jour, la découverte d’une autre règle de bienséance à laquelle nous faisons face, mais qui fait partie du savoir vivre local. Les maisons qui se superposent, les commerçants ambulants, les lieux éphémères, les services qui se mélangent, se lient entre eux tandis que la végétation y à encore son mot à dire, loin du brutalisme, cet ensemble vient créer une harmonie, une réelle symbiose tournée vers l’océan indien.

Nous sommes loin du caractère tranchant et vertical de la ville moderne, mais également du contexte urbain connu, ici c’est l’art de l’accumulation, de l’organisation et de la vie d’un local, qui sait pratiquer cet espace.

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Port Louis Dans les petites rues, les vendeurs ambulants, les étales de commerçants qui vous invitent à entrer, ou encore toutes ces inscriptions, ces écriteaux qui tentent de nous orienter, le regard est sollicité de partout. Les flux des passants, des mobylettes, les bus, puis toutes ces odeurs, toutes ces voix, et ces petites rues tissées comme des lianes, nous sommes dans une véritable jungle urbaine.

Mais la ville évolue, en fonctione de la journée, le petit vendeur, fait office d’un salon, le grand marché devient une salle de musique, et tous les lieux de cultes voisins l’un de l’autre, lorsque l’on s’y penche on comprend très vite qu’il y a une véritable organisation ; comme une grande fourmilière.

Le développement de la ville n’est pas maîtrisé et évolue au rythme des besoins presque au rythme des flux, non contrôlés, ce lieu fonctionne car l’architecture expose ici une façon de vivre. L’enchevêtrement des matières et des textures, des couleurs, les toiles, des tôles qui envahissent l’espace public, cette ville nous offre une diversité des lieux, des paysages et des pratiques. Tout cela est accentué par tous ces flux non régulés, ces câbles électriques qui pendent au-dessus des toits et les bordures de la forêt face à l’extension urbaine qui vient se lier aux constructions.

Les quartiers, et tous ses espaces qui le composent n’ont ni une une fonction ni des services particuliers, retrouver son chemin n’est possible que pour ceux qui pratiquent la ville régulièrement.

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Accumulation rurale, petit village de pêcheurs ou chacun voit sa toiture et son sol indissociable de celle du voisin.

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Accumulation urbaine La densité, et tous ces flux de personnes sont presque rassurants face au coin de calme et partie récente et désertique de la ville. Car en effet, nous voyons tout de même les évolutions de la ville en comparaison aux photos prises 15 ans plus tôt, mais aussi des bâtiments implantés comme des des objets aléatoires au milieu du paysage. Les reflets éblouissants de la grande tour toute de verre, ces grands pots de fleurs massif et son grand parvis tout en béton face aux façades colorées, aux ensembles non alignés, aux tôles et plaque de bois qui font office de réparation sonne comme un rapport de force pour les locaux. Je me rappelle de cette image du petit vendeur artisanal, de jus de cannes à sucre, avec sa machine manuel, et son petit chariot en contrebas d’un grand promontoire en béton d’un nouveau centre commercial. Tous ces changements commençaient à défigurer peu à peu le paysage local, les ghettos de riches entourés de murs fortifiés barricadés dont le haut entouré de barbelés, les nouveaux habitants semblent vouloir imposer leur mode de vie. Aujourd’hui certains grands terrains de verdure, à la végétation débordante, on vu la place à des appartements tout en béton, climatisés, c’est également le cas pour les routes dont les champs de cannes à sucre pourraient presque être touchés depuis la voiture, aujourd’hui les grandes infrastructures ont vu le jour.

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Michael Adams - Le jardin botanique C’est un peintre qui m’inspire beaucoup pour ces toiles reproduisant des scènes de nature explosive. Ses peintures aux couleurs vives et extrêmement détaillées évoquent l’exubérance des îles d’une manière unique.

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Ballade en ville J’ai toujours été fasciné par la ville, ses extensions, et son développement. Tous ces flux qui laissent apparaître les formes du circuit urbain, qui tente de grandir par toutes les issues ; sur la mer, sous terre ou en hauteur. A travers sa forme, l’on pouvait voir toute cette accumulation des hommes et de ses constructions et ainsi envier ceux dont le point de vue est resté intact.

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C’est parfois d’un air craintif que l’on pénétrait au cœur de la ville, et que l’on déambulait à travers ces petites venelles aspirantes, et angoissantes qui nous privent de toutes sources lumineuses.

Dans ces endroits sombres, plein de petits recoins étaient cachés donnant certainement place à des petits endroits paisibles.

Je me suis d’ailleurs beaucoup intéressé à la Citadelle de Kowloon, une véritable ville dans la ville qui faisait résistance, mais sans règle autant dans son développement que dans ses actes.

Des couloirs labyrinthiques traversaient le monolithe, certains étant d’anciennes rues au niveau du sol, souvent obstruées par les détritus, et d’autres parcourant les niveaux supérieurs, pratiquement entre les bâtiments. Les ruelles étaient éclairées par des lumières fluorescentes, car la lumière du jour y pénétrait à peine, sauf juste sous les toits

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La passion s’étend alors plus loin, jusqu’à la question de l’extension des villes, des limites franchies, des parcours qu’elles offriraient, et des endroits et paysages qui finiront engloutis ou oubliés par la ville.

Une accumulation urbaine imaginaire, puisant sa source du fond des brumes de la ville. Tous ces chemins serpentent les formes urbaines, et à travers ces grands escaliers et ponts que l’on traverse, c’est la ville tentaculaire.

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C’est donc sur le papier que mes souvenirs rebondissent pour composer de nouvelles villes : ces maisons, ces églises, ces balcons qui en appellent d’autres et je navigue dans ma mémoire le fil des souvenirs, des fragments de villes réelles et imaginaires.

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Il y a aussi les villes « vécues », ces villes dont la topographie offre des points de vue qui sont sans cesse renouvelés. Des villes où d’un sommet à l’autre grimpant et dégringolant on déambule sans fin.

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Les rues étroites se succèdent, s’entremêlent et d’un coup, nos pas se heurtent au vide. La ville où tout s’accumule, où tout autour d’une parcelle à peine visible tout un tissu urbain vient se coudre autour, que l’on ne pourraient pas compter les milliers de bâtisses qui s’y agglutinent

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Mais naviguer dans une ville, qui se lie au dénivelé et permet d’avoir une vue lointaine, c’est la ville que j’aime pratiquer. Une accumulation de passages, d’escaliers, de parvis, de ponts on ne sait plus où ils mènent, comme accroché à des collines infinies.

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Une ville dont le plan illustre ces baisses blotties les unes contre les autres, ne laisse entrevoir qu’un filet de lumière des interstices entre les murs offrant des espaces saturés, et des rues étroites qui dévalent les pentes.

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Je parle de villes où aucun point de vue n’est égal à un autre. Chaque nouvelle percée, ouverture, est un nouveau fragment de la ville qui se présente à nous.

Certes beaucoup d’endroits permettent de dominer la ville, mais aucun ne l’enlace en entier. c’est inévitable , il y a toujours un fragment de quartier qui se cache dans un pli de colline, sur un autre paroi.

Parfois mes souvenirs reviennent aux villes créées et dessinées comme des pièces montées d’une accumulation de monuments grandioses, dissimulée par le volet de bois d’une bâtisse.

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Pour ce faire, j’explorais aléatoirement les combinaisons de chemin quotidien, pour parfois m’y perdre.

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J’y trouvais des lieu perdu / oublié par les passant, des endroit calmes ou le dévoilement à cessé et à laissé intact certains lieu pour celui qui écrit ou dessine, un temps de pause dans la ville.

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Certains lieux cachés, d’autre qui s’efface, j’apprends au fil des découvertes, les territoires peu explorés, mais il faut parfois braver les interdits pour y découvrir l’architecture remarquable

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Enfin la nuit, elle change de visage. Dans ces moments, nous baissons notre garde et entrons dans une sorte d’état de conscience altéré.

La nuit devient alors un vide dans lequel je peux créer.

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