Comment y aller par le train
Comment y aller par la route Depuis Paris Autoroute A1
Paris Gare du Nord Pont Saint Maxence
Sortie n.8 Senlis-Creil-Crépy en Valois
PICARDIE ARTS ET CULTURE continuer sur D1017 environ 40 minutes de trajet puis D123 Pontpoint - Verberie prix du billet entre 10 et 12 euros ABBAYE ROYALE DU MONCEL Programme EDITORIAL
D330 Creil - Chantilly - Pont Sainte Maxence N17 Cambrai - Pont Sainte Maxence - Villevert
Distance 63 km dont 42 km sur autoroute
2017
Publication périodique irrégulière Deuxième année/ Eté 2017/Numéro 4 Correspondance vittorio.e.pisu@free.fr
Prix de vente 2 euros
SALON
DU DESSIN
DU MONCEL 15 MAI 2017 15 JUIL 2017
MACBETTU Photo Romain Denis
SA RDEGNA TEATRO DATES A PRECISER
ULTERIEUREMENT
15 JUIN 2017 31 JUIL 2017
ROMAIN DENIS, L’EMIGRE LE PAYSAGE
DE L’EAU
LE MERVEILLEUX Peintures, Sculptures, Dessins, Installation, Performances, Land art
15 SEPT 2017 10 OCT 2017
uand l’ émigré se réveilla, il était au plus bas du chemin qui menait à la grève. C’était une nuit sans arôme. Les nonnes passaient entre les hêtres. Elles arrivaient du Kerduel et de Beuron. La nuit éclatait en milliers de gemmes. Ces nonnes courbées sur l’abîme céleste étaient comme repliées dans leurs ailes. Romain se réveilla de sa pénombre. Il s’adossa à un arbre et devint un totem. Depuis des siècles les femmes prenaient le thé au bord d’une mer dont les vagues bougeaient à peine. Comme à chaque aube, les hommes bénissaient et clouaient Jésus au chevet de Dieu et faisaient ainsi repentance de leurs fautes et de leurs vertus en compagnie de Paul Gauguin qui était fort dévot. Las des Nabis et de leurs paradis sublimes, du visage des élus en forme d’oraison, Romain s’évada de la vallée sacrée. Il tissa sa première tapisserie paranoïaque, affronta son visage comme un autre visage. Il démembra les mots et en fit son langage. Il dilacéra son corps et en fit une métaphore universelle puis, un jour, il arriva à une île où n’abordait aucun rivage. La lumière de l’île était de tourbe et non plus de lumière. Il en fit une Bretagne à la façon de Sylte et de Rügen. Bernard Gaugain
pICARDIE ARTS ET CULTURE
1
ABBAYE ROYALE DU MONCEL
‘est toujours intéressant de suivre l’évolution d’un journal, petit ou grand, de toutes les manières ambitieux, comme il se doit, et surtout avec l’aréopage d’artistes avec les-quel(le)s on fraye, c’est plus qu’une obligation, un devoir. Je me souviens d’une petite blague enfantine «Comment on mange un éléphant?» «Morceaux par morceaux». Je dis cela parce que l’Abbaye Royale du Moncel est un sacré «monstre» (du latin monstrum, monstri, quelque chose qui mérite d’être montrée) et essayer de l’appréhender d’un seul coup ce n’est pas vraiment la bonne méthode. Alors si dans le numéro précédent nous vous avons donné matière à rever, entre les expositions annoncées, les opéras que nous vous avons fait miroiter, et les échanges avec la Sardaigne, qui ont besoin d’un peu de temps pour ce mettre en place, d’autant plus que les artistes pressentis ont une production non seulement pléthorique, mais aussi de dimensions respectables, pour ne pas parler du poids des sculptures de Pinuccio Sciola qui ne son pas du tout ridicules. Alors on va vous demander un petit peu de patience et tout viendras à point nommé. En fait pour recevoir du public dans le cadre des manifestations lyriques nous devons répondre à certaine normes de sécurité qui nécessitent du temps pour être réalisées. Et cet été les expositions que nous vous proposons sont à même de justifier vos déplacements. Toutes les organisations et les volontés qui opèrent à la mise en oeuvre de cette saisons ne ménagent pas leurs efforts. Prochainement nous allons d’ailleurs vous proposer une chaîne de télévision diffusée sur le web qui relatera non seulement les manifestations de l’Abbaye Royale du Moncel mais aussi d’autres manifestations artistique telles celles du 6b dont la vitesse de croisière est désormais celle d’un paquebot luxueux qui vous propose moult occasion de satisfaire vos désirs d’art en tous genres. Ce début de printemps nous invite à participer à toutes nos manifestations. V. E. P.