Combustibles 100% renouvelables en situation réelle
11-12-13
STATIONS-SERVICE
Enquête fraudes aux terminaux de paiement
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BIO-PROPANE
Solution renouvelable pour la décarbonation des bâtiments
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NOUVELLES SOCIALES
Accord sectoriel pour la période 2025-2026
LESS CO2 DRIVE BLUE
Comfort Energy, le distributeur indépendant numéro un des carburants liquides en Belgique, est fier d’offrir la transition la plus rapide vers la durabilité.
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ER
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La rédaction n’est pas responsable des publireportages.
Prélèvement kilométrique : nouveaux tarifs au 1er janvier 2026
26 SERVICES
Formation de capacité professionnelle, conseiller à la sécurité ADR…
29 PRESSE
Les porte-parole de Brafco répondent à la presse
31 DEGRÉS-JOURS & PETITES ANNONCES
08-09
Une étude américaine teste les combustibles de chauffage 100% renouvelables en situation réelle
11-12-13
STATIONS-SERVICE
Fraudes aux terminaux de paiement : ENQUÊTE !
16 MOBILITÉ ÉLECTRIQUE
Electra : offrir une « expérience client » inédite
27 NOUVELLES SOCIALES
• Accord sectoriel dans la CP 127
• Mieux comprendre les absences pour cause de maladie
• Prime de fin d’année
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ÉDITO
Les utilisateurs de mazout peuvent continuer à dormir sur leurs deux oreilles...
Le 17 novembre dernier, cela faisait exactement 25 ans que la « Convention environnementale sur les réservoirs à mazout pour le chauffage de bâtiments » (MBO) entrait en vigueur. Dans cet accord, Brafco et les organisations sectorielles de l’époque, UPB (Union pétrolière belge) et IHMB (Industrie des huiles minérales de Belgique), se sont engagées auprès du Gouvernement flamand à coopérer, entre autres, à la « mise en place d’un mécanisme de financement et d’assurance destiné à couvrir les coûts de l’assainissement des pollutions causées par un réservoir, pour l’assainissement du sol autour du réservoir et pour le nettoyage du réservoir : ceci tant pour les pollutions constatées lors du premier contrôle que pour celles constatées par la suite »
Bien que cet accord ait été conclu avec le Gouvernement flamand de l’époque, les organisations sectorielles ont toujours eu pour objectif, dès le départ, de proposer une solution à tous les citoyens belges qui se chauffent au mazout et sont confrontés à une pollution des sols due à une fuite de citerne. À cette fin, des discussions ont également été engagées avec les gouvernements de la Région wallonne et de la Région de Bruxelles-Capitale. Avec succès : le Décret wallon et l’Ordonnance bruxelloise relatifs aux accords environnementaux ont été votés dans les parlements respectifs le 20 décembre 2001 et le 29 avril 2004, créant ainsi le cadre juridique permettant aux gouvernements régionaux concernés de conclure un MBO similaire à celui que le Gouvernement flamand avait signé avec le secteur. Le Gouvernement wallon en a fait usage et a approuvé, le 27 novembre 2003, la « Convention environnementale sur les réservoirs à mazout utilisés pour le chauffage des bâtiments entre la Région wallonne et le secteur pétrolier. »
Fédération pétrolière belge (aujourd’hui « Energia ») et Informazout (aujourd’hui « in4fuels ») ont créé l’asbl Promaz le 17 avril 2019.
La publication au Moniteur belge du 28 février 2022 de la décision de la Commission interrégionale de l’Assainissement du Sol reconnaissant l’asbl Promaz a marqué le début d’une période de trois ans pendant laquelle les demandes d’intervention pour l’assainissement des sols pouvaient être introduites auprès du Fonds. À la fin de la période d’introduction des demandes (le 28 février dernier), le compteur affichait 6.308 dossiers, soit 0,39% des quelque 1,6 million de bâtiments en Belgique qui étaient chauffés au mazout en 2020. Il convient toutefois de noter que plus de 60% des dossiers n’ont été introduits qu’au cours du dernier mois de la période d’introduction des demandes. Plus de 40% des dossiers reçus en février dernier n’étaient d’ailleurs pas accompagnés d’une preuve de pollution du sol, mais ont été introduits « à titre préventif », notamment dans le cas où un contrôle du réservoir effectué peu après l’expiration de la période d’introduction des demandes révélerait que le réservoir n’est pas étanche et pourrait donc potentiellement causer une pollution du sol. Parmi les dossiers soumis « à titre préventif » déjà contrôlés par Promaz, plus de 1.000 ont déjà pu être classés verticalement, car le contrôle d’étanchéité effectué entre-temps sur les réservoirs concernés n’a pas révélé de contamination potentielle du sol.
La crainte d’une fuite dans un réservoir ne doit plus être une raison pour passer à une autre énergie pour le chauffage des bâtiments.
Le nombre relativement élevé de demandes déposées à titre préventif illustre la crainte de nombreux utilisateurs de mazout quant aux conséquences financières s’ils devaient être confrontés à une fuite de leur réservoir après la fin de la période d’introduction des dossiers. Pour les fondateurs de Promaz, il était donc tout aussi important, voire plus important, de trouver une solution pour les utilisateurs fidèles de mazout qui seraient confrontés à une fuite de leur réservoir après le 28 février 2025.
Compte tenu de la structure étatique assez complexe, il a finalement été décidé de régler la reconnaissance et le financement du fonds d’assainissement des sols pour les réservoirs à mazout qui fuient par le biais d’un accord de coopération interrégional (ACI), à l’instar de l’ACI conclu le 13 décembre 2002 qui a servi de base juridique à la reconnaissance de Bofas, le fonds créé par le secteur pour l’assainissement des sols des stations-service, qui a démarré en 2004.
Dire que les discussions sur un fonds pour l’assainissement des sols des réservoirs à mazout qui fuient ont été un peu plus difficiles que celles concernant Bofas est un euphémisme. Il a fallu attendre le 25 juillet 2018, date à laquelle l’ACI du 13 décembre 2002 a été complété par un volet « citernes à mazout à des fins de chauffage », pour que les conditions de fonctionnement et de financement du fonds à créer pour l’assainissement des sols pollués par des fuites de mazout soient définitivement fixées. Avant même la publication de cet ACI modifié au Moniteur belge, Brafco, la
Grâce à la création d’une société de réassurance spécifique (captive), les utilisateurs de mazout qui sont ou seront confrontés à une pollution des sols due à une fuite de réservoir peuvent également être rassurés. Concrètement, Promaz se chargera de l’assainissement et interviendra pour un montant maximal de 100.000 € (50.000 € pour les dossiers non résidentiels). La condition est toutefois que la pollution ait été constatée pour la première fois après le 28 février dernier et que le demandeur utilise du mazout pour le chauffage de son habitation ou de son bâtiment non résidentiel. Afin de financer l’ensemble, une petite contribution sera toutefois demandée à l’utilisateur de mazout, à raison d’à peine 1 centime d’euro par litre, qui – si le Gouvernement fédéral donne son feu vert – serait répercutée à partir du 1er janvier 2026 sur le prix maximum du gasoil de chauffage et du gasoil diesel à des fins de chauffage.
Une modeste contribution pour une tranquillité d’esprit totale...
JOHAN MATTART PRÉSIDENT PROMAZ
TVA de 6 à 21% pour les installations de chauffage aux combustibles fossiles
Au début de cette année, le gouvernement fédéral a décidé d’augmenter de 6% à 21% le taux de TVA applicable à la livraison avec installation d’appareils de chauffage alimentés par des combustibles fossiles dans le cadre de travaux de rénovation de logements privés de plus de 10 ans.
La Loi-programme dans laquelle cette mesure est inscrite a été publiée au Moniteur belge le 29 juillet 2025 et le nouveau taux de TVA s’applique à partir de cette date. Aperçu des principales modifications…
APPLICATION DU TAUX NORMAL DE TVA DE 21%
Le nouveau taux de TVA de 21% s’applique désormais à la fourniture et à la fixation d’appareils de chauffage alimentés par des combustibles fossiles (mazout, gaz, charbon). Ce taux est limité aux éléments strictement nécessaires au fonctionnement de la chaudière, à savoir :
• l’installation de chauffage proprement dite et éventuellement le chauffeeau sanitaire qui y est raccordé ;
• la citerne à mazout ou le réservoir de gaz ainsi que les tuyaux d’alimentation ;
• le matériel de fixation ;
• le conduit d’évacuation des gaz de combustion ;
• les dispositifs de commande et de contrôle intégrés à la chaudière (à l’exclusion, par exemple, du thermostat d’ambiance) ;
• le socle de la chaudière ;
• la pompe de circulation du système de chauffage central intégrée à la chaudière.
Le démontage d’une installation exclue du taux réduit de TVA ne peut plus bénéficier de ce taux réduit, sauf lorsque ce démontage s’inscrit dans le cadre du remplacement de cette installation par une autre ne fonctionnant pas aux combustibles fossiles (principe de l’accessoire suivant le principal).
CE QUI RESTE SOUMIS AU TAUX RÉDUIT DE TVA DE 6%
Dans le cas de travaux portant sur des logements privés d’au moins 10 ans ou réalisés dans le cadre d’une démolition suivie d’une reconstruction, le taux réduit de 6% de TVA reste applicable à la fourniture avec fixation (ainsi que la fixation seule) des éléments non spécifiques d’une installation de chauffage central alimentée par des combustibles fossiles. Il s’agit des éléments qui peuvent être intégrés ultérieurement dans un système de chauffage ne fonctionnant pas aux combustibles fossiles. Sont notamment visés :
• le chauffage par le sol et les radiateurs ;
• un circulateur externe (ou indépendant) ;
• les vases d’expansion, les séparateurs d’air et les circuits hydrauliques ;
Dans le cas de travaux portant sur des logements privés d’au moins 10 ans ou réalisés dans le cadre d’une démolition suivie d’une reconstruction, le taux réduit de 6% de TVA reste applicable aux éléments pouvant être intégrés ultérieurement dans un système de chauffage ne fonctionnant pas aux combustibles fossiles.
• les systèmes de contrôle de la température et du confort (thermostat d’ambiance), les systèmes de gestion de la consommation d’énergie (EMS), les compteurs d’énergie et les capteurs extérieurs ;
• les travaux d’entretien et de réparation des installations de chauffage alimentées par des combustibles fossiles.
CLÉ DE RÉPARTITION DE 35% - 65% POUR LES SYSTÈMES DE CHAUFFAGE HYBRIDES
Pour la fourniture et la fixation d’un système de chauffage hybride dans un logement de plus de 10 ans, c’est-à-dire une chaudière à combustibles fossiles, qui ne fonctionne pas comme système autonome mais comme système subsidiaire à une pompe à chaleur, la facture peut être répartie forfaitairement :
• 35% de la facture est attribué à la chaudière fonctionnant aux combustibles fossiles, au taux de TVA de 21%;
• 65% de la facture est attribué à la pompe à chaleur, au taux réduit de TVA de 6%.
RÉGIME TRANSITOIRE POUR LES PROJETS EN COURS DANS
LES LOGEMENTS DE PLUS DE 10 ANS
Les devis signés avant le 29 juillet 2025 peuvent, après cette date, encore être facturés au taux de 6% jusqu’au 30 juin 2026 au plus tard.
Guido Saenen Technical Advisor in4fuels
Le SPF Finances a publié une circulaire apportant des précisions sur les conditions d’application et a mis des informations complémentaires à disposition sur son site internet : https://fin.belgium.be/ Fiscalité Taxe sur la valeur ajoutée Directives et commentaires administratifs Circulaires : Circulaire 2025/C/47 concernant le taux de TVA applicable à la livraison avec installation d’une installation de chauffage central alimentée par des combustibles fossiles lors de la rénovation ou de la démolition et de la reconstruction.
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Une étude américaine teste les combustibles de chauffage 100% renouvelables en situation réelle
Une étude menée par la National Oilheat Research Alliance (NORA) démontre la compatibilité des combustibles liquides 100% renouvelables avec les chaudières existantes. En quoi consiste cette étude ? Mais surtout, quelles leçons pouvons-nous en tirer en Belgique ?
PROJET ET PARTICIPANTS
Il s’agit de la première étude d’une telle ampleur aux États-Unis. Durant cette phase de test, pas moins de 133 foyers répartis dans le Massachusetts, la Pennsylvanie et le New Hampshire ont chauffé leur habitation à l’aide de combustible 100% renouvelable.
Afin d’effectuer le suivi de l’étude, NORA a réparti les 133 installations en deux groupes :
• Le Groupe 1 comptait 33 installations qui furent régulièrement visitées dans le but d’effectuer des analyses de combustion, des inspections et des prises d’échantillons.
• Le Groupe 2 regroupait les 100 installations restantes. Celles-ci furent suivies à l’aide de rapports d’entretien et des retours des techniciens et des habitants.
NORA a ainsi pu rassembler des données techniques de mesures ainsi que des retours sur expérience. La combinaison de ces deux informations offre une image réaliste des performances des combustibles liquides renouvelables dans leur utilisation quotidienne. « Nous avons veillé à un juste équilibre entre chaudières et générateurs d’air chaud », assure le docteur Tom Butcher, directeur des recherches chez NORA. « Cela nous permet d’avoir une vue représentative des fabricants les plus courants dans le secteur. »
COMBUSTIBLES TESTÉS
Lors de l’étude, deux types de mélanges furent utilisés :
Les habitations pilotes furent étudiées durant toute la saison de chauffe ainsi que durant la basse saison. Important également : aucune adaptation technique sur les installations de chauffage existantes ne fut nécessaire pour l’utilisation des combustibles.
PREMIERS RÉSULTATS
Les premiers résultats se montrent concluants. Les installations de chauffage fournissent des prestations fiables, également en dehors de la saison de chauffe, et aucun foyer participant n’a signalé de problème d’entretien significatif. Cette étude a également démontré, preuve à l’appui, que les combustibles liquides renouvelables peuvent directement être utilisés avec les chaudières existantes. Il s’agit d’une étape prometteuse vers la neutralité carbone.
« Cela offre aux plus de 4.000 distributeurs de combustibles liquides à usage domestique la possibilité de proposer à leurs clients un choix plus durable », explique Michael Devine, président de NORA. « Plus un fournisseur peut offrir de produits, plus sa position sur le marché sera solide. »
Le laboratoire de combustion de NORA.
LEÇONS POUR L’EUROPE
L’étude américaine offre des visions précieuses pour le marché européen. Les mélanges utilisés prouvent que les combustibles liquides renouvelables peuvent facilement être intégrés aux infrastructures et installations déjà existantes. Et qui plus est, de manière économique. L’étude démontre surtout l’importance de la confiance des utilisateurs finaux. Les familles participant au projet n’ont remarqué aucune différence de confort ou de fonctionnement tout en profitant d’un produit durable.
Les résultats finaux de l’étude américaine sont attendus pour le début de 2026. Les résultats serviront également de modèle pour une normalisation européenne, pouvant ainsi accélérer une utilisation transfrontalière des combustibles renouvelables.
POINTS CLÉS DE L’ÉTUDE DE TERRAIN
• Durée : 2024–2026
• Lieux : Massachusetts, Pennsylvanie, New Hampshire
• Partenaires : NORA, Chevron, Broco Energy, Rhoads Energy
• But : Utilisation pratique des combustibles de chauffage liquides 100% renouvelables (mélanges à base de HVO et d’EMAG) au sein d’installations existantes
• Rapport final attendu pour début 2026
Les combustibles liquides renouvelables peuvent être utilisés facilement et de manière économique avec les infrastructures existantes.
Faux sites de vente de mazout
Avec le retour de la saison de chauffe et la reprise des commandes de mazout, de nouvelles tentatives de fraude refont surface sur Internet. Depuis 2022, le SPF Économie a déjà reçu près de 2.000 signalements liés à de faux sites de vente de mazout, de pellets ou de bois. Les victimes perdent en moyenne près de 400 euros, pour un préjudice total dépassant 600.000 euros.
Les sites web frauduleux attirent les consommateurs avec des prix irréalistes et utilisent souvent des illustrations qui n’ont rien à voir avec la distribution de mazout domestique. Capture d’écran VTM Nieuws 26 09 2025
Ces plateformes frauduleuses se présentent comme des distributeurs légitimes, avec des visuels soignés, des prix particulièrement bas et parfois même un numéro de TVA bien réel – usurpé à un vrai négociant en combustibles. Parmi les sites signalés dans le courant du mois de septembre, qui ont depuis été mis hors ligne à la demande de Brafco, figuraient www.euromazout.com, www.euro-mazout.com, www.gapoil.com, www.intermazout.com, www.inter-mazout.com ou encore www.interoils.com Ces sites proposaient du mazout « à des prix imbattables » avant de disparaître sans laisser de traces et sans que les clients aient jamais vu une goutte du mazout commandé et payé d’avance.
Pour éviter de tomber dans le piège, il convient d’être attentif à certains signaux d’alerte, notamment lorsque les éléments suivants sont constatés :
• Des prix irréalistes ; souvent un prix unitaire identique quelle que soit la quantité commandée.
• Des images sur le site web qui ne renvoient pas à l’entreprise ellemême (comme un pétrolier en mer au lieu d’un camion-citerne aux couleurs et avec le logo de l’entreprise).
• Absence de numéro de téléphone fixe belge, mais un numéro de GSM étranger permettant uniquement de passer commande via WhatsApp.
• Un numéro de compte bancaire étranger exigé pour un paiement anticipé avant la livraison.
Brafco a aussi alerté la presse et encouragé ses membres à relayer activement ces mises en garde auprès de leurs clients. Les signalements sont essentiels : ils permettent d’ouvrir des enquêtes, de bloquer rapidement les sites frauduleux et d’éviter que d’autres consommateurs n’en soient victimes à leur tour.
En cas de doute et afin d’éviter de tout perdre pour une offre trop belle pour être vraie, le consommateur doit vérifier l’identité du vendeur, comparer les prix du marché et contacter son fournisseur habituel. Toute suspicion de fraude peut être signalée via www.consumerconnect.be
Le « shimming », une fraude invisible qui menace les stations-service
Une nouvelle menace se développe discrètement dans les stations-service : le shimming. Cette fraude, quasiment indétectable à l’œil nu, consiste à insérer un minuscule dispositif électronique - un « shimmer » - à l’intérieur du lecteur de cartes/ou sur le lecteur NFC d’un terminal de paiement.
Les premières fraudes de ce type ont été détec tées en France. Selon les premières informations recueillies, un peu moins d’une centaine de cas auraient été constatés l’an dernier au Benelux, en France et en Allemagne. Si le phénomène reste donc limité, il mérite toutefois une première mise en garde, notamment en Belgique où quelques cas ont été signalés le long des grands axes routiers.
Le shimming représente une évolution du skimming, la méthode plus ancienne qui visait la bande magnétique des cartes. Alors que le skimming impli quait l’ajout d’un lecteur visible en surface, souvent accompagné d’une mini-caméra pour capter le code PIN, le shimming agit de manière invisible et interne, rendant sa détection beaucoup plus complexe. Lorsqu’il s’agit d’une carte bancaire, ce type de fraude ne pourrait se produire qu’une seule fois, à condition que l’émetteur de carte ait développé un bon outil de détection des fraudes. C’est pourquoi il est toujours préférable d’utiliser la carte de paiement régulièrement, et non occasionnellement.
Même une inspection attentive ne permet presque jamais de repérer le « shimmer », minuscule dispositif parfaitement intégré au lecteur de carte.
en plus d’émetteurs de cartes fleet utilisent également des outils de détection pour repérer les fraudes. Le problème se pose principalement avec certaines cartes de recharge pour véhicules électriques (EV) : celles-ci constituent un maillon faible pour l’ensemble des cartes fleet sur le marché. Elles sont en effet très faciles à copier, ce qui permet la création de cartes fictives. De plus, aucune autre authentification, telle qu’un code PIN, n’est requise. Heureusement, cela ne concerne aujourd’hui que des montants limités, mais cela n’en reste pas moins préoccupant.
PRÉVENTION
Pour se prémunir contre ce phénomène, les gérants de stations-service peuvent adopter plusieurs mesures :
Le danger du shimming réside dans son invisibilité : même une inspection attentive ne permet presque jamais de repérer le minuscule dispositif, parfaitement intégré au lecteur de carte. Le « shimmer », composant plus fin qu’une feuille de papier, intercepte les données contenues dans la puce EMV (Europay, MasterCard et Visa1) de la carte lors du paiement. Le « shimmer » peut non seulement lire les informations contenues dans la puce, mais aussi transmettre ces données directement à distance via Bluetooth, sans que les auteurs aient à revenir sur les lieux. Une simple voiture garée à proximité suffit pour récupérer les données piratées, qui peuvent ensuite être utilisées pour créer une carte clonée et effectuer des retraits ou paiements frauduleux en quelques minutes.
Les stations-service sont des cibles privilégiées : bornes en libre-service, zones peu surveillées, horaires étendus. Les fraudeurs peuvent ainsi installer et récupérer leur matériel sans être inquiétés.
Il convient toutefois de faire la distinction entre les cartes bancaires et les cartes fleet. Le shimming avec les cartes de paiement semble jusqu’à présent assez limité, car ce type de fraude est très rapidement détecté. De plus
• Inspecter régulièrement les terminaux et signaler toute anomalie : résistance inhabituelle lors de l’insertion de la carte, éléments détachés, interface endommagée, traces de colle sur ou autour du lecteur, ou encore présence suspecte d’autocollants.
• Installer ou renforcer la vidéosurveillance sur les pompes.
• Encourager le paiement sans contact ou en caisse intérieure.
• Sensibiliser le personnel à reconnaître les traces de manipulation.
• Apposer un autocollant près du terminal de paiement rappelant au titulaire de la carte de toujours masquer son code PIN.
• En tant qu’émetteur de cartes, établir une procédure claire décrivant les actions à entreprendre en cas de suspicion de fraude.
Le shimming rappelle que la sécurité des paiements reste un défi évolutif.
1 Les trois sociétés qui ont développé à l’origine cette norme internationale de sécurité pour les paiements par carte à puce.
Fraudes aux terminaux de paiement dans les stations-service
Cette enquête vise à recueillir des informations auprès des exploitants d’une ou plusieurs stations-service sur la présence ou non de fraudes liées aux terminaux de paiement. Vos réponses permettront d’évaluer l’ampleur du phénomène et de déterminer les pratiques de prévention efficaces.
Les données collectées seront traitées de manière strictement confidentielle et conformément à la législation en vigueur sur la protection des données. Aucune information individuelle ne sera publiée ou transmise à des tiers ; seuls les résultats anonymisés seront exploités à des fins d’analyse.
1 Informations générales
• Marque et localisation de la station :
• Type d’exploitation : indépendante réseau
• Nombre de terminaux de paiement extérieurs :
• Nombre de terminaux de paiement sur le site :
2 Observation de fraudes
• Avez-vous déjà été confronté à un cas suspect de sHimming (puce insérée dans le lecteur de carte) ?
Oui Non
• Avez-vous observé des signes de sKimming (lecteur ou clavier modifié, caméra dissimulée, reste de colle) ?
Oui Non
3 Si oui, sur quels terminaux :
3 Si oui, à quelle fréquence ?
• Quels dommages ont été constatés (financiers, réputationnels, matériels) ?
• Qui a constaté la fraude ?
• Comment la fraude a-t-elle été constatée ?
• Comment le titulaire de la carte a-t-il réagi ?
3
Sécurité et maintenance
• À quelle fréquence vos terminaux sont-ils inspectés ?
• Par qui les terminaux sont-ils inspectés ?
• Avez-vous conclu certains accords avec vos fournisseurs ?
• Disposez-vous d’une procédure formelle interne et/ou externe en cas de fraude ou de prévention de fraude ?
• Disposez-vous de caméras de surveillance couvrant les pompes ?
Oui Non
• Vos terminaux sont-ils équipés de systèmes anti-intrusion ou anti-skimming ?
Oui Non Je ne sais pas
3 Si oui, de quel type ?
• Faites-vous appel à un prestataire externe pour la maintenance ou la cybersécurité ?
Oui Non
• Comment voyez-vous évoluer les paiements par cartes fleet dans les prochaines années ?
• Comment percevez-vous l’évolution des paiements par carte bancaire à l’avenir ?
4
Sensibilisation et prévention
• Vous ou votre personnel êtes-vous formés à détecter les manipulations suspectes ?
Oui Non
3 Si oui, comment avez-vous été formés ?
• Avez-vu déjà vu, vous ou votre personnel, du matériel provenant de fraudeurs ?
• Encouragez-vous les clients à payer sans contact ou à l’intérieur (s’il ne s’agit pas d’une station automatique) ?
Oui Non
• Quelles mesures supplémentaires souhaiteriez-vous voir mises en place par les fournisseurs de terminaux ou par les autorités ?
• Connaissez-vous vos responsabilités en tant qu’exploitant en cas de suspicion de fraude ?
• Savez-vous ce que prévoit votre contrat relatif aux cartes fleet si une fraude survient sur votre station ?
• Quelle est votre connaissance à ce sujet ?.
• Quelles dispositions vos conditions générales prévoient-elles pour les utilisateurs de cartes fleet ?
• Savez-vous ce qui est indiqué à ce sujet dans les conditions générales des cartes que vous acceptez dans votre station ?
Breakpoint Foodstation ouvre un deuxième site à Diegem
Exactement un an après l’ouverture réussie du premier Breakpoint Foodstation sur la Vogelzanglaan à Anvers, G&V Energy Group ouvre désormais un deuxième site à Diegem. Cette ouverture marque une nouvelle étape dans l’ambition de G&V Energy Group de créer des pôles énergétiques durables stratégiquement situés.
Le nouveau site de Diegem, situé à proximité de l’aéroport et de plusieurs pôles d’affaires, est idéalement situé pour offrir aux voyageurs une offre alimentaire variée et de qualité. Les visiteurs y trouveront tout ce dont ils ont besoin pour un repas rapide à emporter, une pause travail pendant le chargement ou un petit-déjeuner, un déjeuner ou une pause détente en soirée.
FOOD & MOBILITY EN UN SEUL CONCEPT
Tout comme à Anvers, l’accent est mis sur un concept global où se côtoient gastronomie, confort et nouvelle mobilité. Les clients y trouvent des formules familières telles que le « Comptoir by Breakpoint » proposant sandwichs, salades, granola et viennoiseries parfumées, le concept de smashburgers « Harry’s Burger », les pâtes « Mangiaré » et les préparations de poisson pêché durablement de la marque « Jean sur Mer ». Pour le café, le choix s’est à nouveau porté sur la qualité barista via COSTA Coffee. De plus, ce site a également été équipé de bornes de recharge rapide pour véhicules électriques et propose un espace convivial pour s’asseoir à l’intérieur et, dès l’année prochaine, sur la terrasse verte aménagée attenante.
Le concept Breakpoint Foodstation mise sur une expérience globale alliant gastronomie, confort et nouvelle mobilité.
DÉPLOIEMENT LE LONG DES GRANDS
AXES BELGES
L’ouverture du Breakpoint Foodstation à Diegem constitue une nouvelle étape dans le déploiement plus large du concept. Deux nouveaux Breakpoint Foodstations verront bientôt le jour à des emplacements stratégiques de premier plan à Waregem (T1 2026) et Marke (T2 2026), de part et d’autre de
STRATÉGIE INTÉGRÉE
l’E17. Le lancement réussi à Anvers nous a démontré qu’il existe une forte demande pour des concepts de restauration accessibles et de qualité situés à des emplacements de choix. Avec Diegem, nous poursuivons notre expansion dans la périphérie bruxelloise, et bientôt aussi le long de l’une des principales artères routières du pays, souligne Xavier Dewulf, CEO de G&V Energy Group.
G&V Energy Group gère plus de 250 stations-service et de recharge sous sa propre marque G&V, ainsi que sous d’autres enseignes telles que Esso, Shell, Total, Q8, Enora, LNG Solutions Belgium et Allego. Depuis 2022, G&V collabore avec Allego pour développer un réseau de bornes de recharge ultrarapides sur 100 « energy hubs » en Belgique. Le groupe exploite par ailleurs 31 sites intégrant des concepts tels que Breakpoint, Breakpoint Foodstation, Esso Snack & Shop et Delhaize Shop & Go, représentant plus de 400 collaborateurs. Avec la CAPS Energy Card, G&V offre aux entreprises une solution intégrée pour l’approvisionnement en carburant et la recharge, couvrant le Benelux et la France, avec un accès à plus de 3.000 stations-service et 850.000 points de recharge en Europe. Grâce à une plateforme en ligne conviviale, les gestionnaires de flotte bénéficient d’un accompagnement complet incluant la gestion des bornes et un système d’alerte automatisé.
Xavier Dewulf (à gauche), CEO de G&V Energy Group, avec l’équipe contribuant au développement du Breakpoint Foodstation de Diegem.
CYBERSÉCURITÉ : LA DIRECTIVE NIS2 ENTRE DANS SA PHASE OPÉRATIONNELLE
Vers une gouvernance renforcée et une meilleure gestion des incidents
Entrée en vigueur le 18 octobre 2024, la directive européenne NIS2 (Network and Information Systems) marque un tournant majeur dans la sécurisation des réseaux et systèmes d’information des secteurs jugés critiques, dont celui de l’énergie.
Sa transposition belge, via la loi sur la cybersécurité du 26 avril 2024, impose aux moyennes et grandes entreprises des obligations précises en matière de cybersécurité dont : mise en œuvre de mesures de protection adaptées, signalement rapide des incidents, enregistrement auprès des autorités compétentes et formation des organes de direction.
Les entités dites « essentielles » (grandes entreprises – entités comptant plus de 250 travailleurs ainsi que les entreprises dont le chiffre d’affaires est supérieur à 50 millions d’euros et dont le total du bilan est supérieur à 43 millions d’euros) et « importantes » (entreprises moyennes) opérant dans les secteurs hautement critiques devront se conformer à des évaluations régulières ou ex post, selon leur catégorie. Le Centre pour la cybersécurité Belgique (CCB) a développé un outil de référence, le CyberFundamentals Framework (CyFun®), conçu autour de trois niveaux de maturité – basique, important et essentiel – afin de guider les entreprises dans leur résilience numérique : https://atwork.safeonweb.be/fr/toolsresources/cyberfundamentals-framework
L’évaluation de la conformité des entités essentielles sera introduite progressivement entre 2026 et 2027, selon un cadre de référence choisi. Tous les détails sont à consulter en pages 6 et 7 de notre édition de février-mars 2025.
Comme nous l’indiquions précédemment, le champ d’application exact de la directive dans le secteur des combustibles et carburants a suscité de nombreuses interrogations. Suite à l’intervention de la Fédération, le CCB a confirmé que le transport routier de produits pétroliers n’entre pas dans le champ d’application de la NIS2. En revanche, les (réseaux de) stations-service disposant de bornes de recharge électrique sont bien concernées, sauf si elles répondent à la définition d’une petite entreprise (moins de 50 employés et un chiffre d’affaires ou bilan inférieur à 10 millions d’euros). En ce qui
concerne la capacité de stockage, la directive NIS2 ne stipule pas de quantité minimale.
VERS UNE GOUVERNANCE PLUS STRUCTURÉE DE LA CYBERSÉCURITÉ
Les dernières évolutions du Framework des CyberFundamentaux mettent davantage l’accent sur la gouvernance et la lisibilité du dispositif. Désormais, les mesures de gouvernance – auparavant intégrées de manière implicite dans les schémas d’évaluation – sont rendues explicites et structurées : gestion des rôles, politiques internes, évaluation des risques, collaboration avec les fournisseurs, etc. Cette approche vise à aider les entités importantes et essentielles à démontrer un pilotage effectif de la cybersécurité.
En parallèle, l’Autorité nationale de certification de cybersécurité (NCCA – https://ccb. belgium.be/fr/ncca) a présenté son premier bilan d’un an d’application de la directive. Entre
octobre 2024 et septembre 2025, 279 incidents ont été signalés, dont 70 considérés comme significatifs. Les principales menaces identifiées concernent les rançonlogiciels, les compromissions de comptes (piratage ou prise de contrôle d’un compte utilisateur) et les fuites de données. Les entreprises doivent notifier tout incident majeur dans les 24 heures suivant sa détection, puis fournir un rapport complet dans les 30 jours.
Des outils gratuits et un accompagnement spécifique sont disponibles via :
• Digital Wallonia : www.digitalwallonia. be/cyberwal
PARMI LES BONNES PRATIQUES RAPPELÉES
PAR LE NCCA
• maintenir des sauvegardes régulières et testées,
• activer la détection et la surveillance en continu,
• appliquer systématiquement les correctifs de sécurité,
• restreindre les droits d’accès au strict nécessaire,
• et déployer l’authentification multifactorielle (MFA).
Même les entreprises qui ne relèvent pas formellement du champ NIS2 sont invitées à renforcer leur protection.
Revaloriser les sites tout en offrant une « expérience client » inédite
Créé en France en 2020, l’opérateur de points de recharge (CPO) Electra s’est rapidement imposé sur le marché belge de la recharge ultra-rapide pour véhicules électriques. Depuis son arrivée sur notre marché en octobre 2022, il y affiche une croissance rapide. Victor Talpe, Head of Expansion, expose l’ambition de l’entreprise.
Combustibles : Electra a de loin dépassé le stade de start-up pour celui de scale-up. Expliquez-nous…
Victor Talpe : Electra est un CPO spécialisé dans la recharge ultra-rapide. Créée en France en 2020, l’entreprise a rapidement conquis le marché. En 2022, nous avons lancé le modèle belge avec Louis-Charles Mosseray (actuel CEO d’Electra Benelux) et sommes devenus leader de marché en moins de deux ans, grâce à notre rapidité de déploiement et à une stratégie de partenariats solides et diversifiés.
Quelle est votre mission ?
V.T. : La mission d’Electra est d’offrir un réseau de bornes simple à utiliser, visible, facilement accessible et avec un service client. L’idée est de changer
l’image du véhicule électrique, souvent perçu aujourd’hui comme source de stress : chez nous, l’automobiliste branche et charge rapidement, sans souci.
Comment les partenariats s’intègrent-ils dans votre business model ?
V.T. : Nous avons différents types de partenaires, mais ceux avec qui nous travaillons le plus souvent sont des acteurs du food retail ou fast-food : supermarchés, restauration et centres commerciaux. Parce que notre objectif est de ne pas faire « attendre les gens dans leur voiture » pendant la recharge, mais de leur offrir aussi un service : se détendre, se restaurer… En Belgique et au Luxembourg, nos deux partenariats phares sont Ahold Delhaize et Burger Brands Belgium (Burger King et Quick) – ce qui a permis de faire connaître Electra très vite. Nous collaborons aussi avec les plus grands centres commerciaux en Belgique (M2 Shopping Center à Maasmechelen, Wijnegem Shopping Center, Ville2 Charleroi…) via des accords avec nos partenaires fonciers.
Quelles sont les modalités de ces partenariats ?
V.T. : Dans la majorité des cas, nous sommes locataires : nous signons des partenariats longue durée (20 - 25 ans en moyenne) avec les propriétaires de terrains ou de parkings. Nous leur payons un loyer fixe et leur versons aussi un pourcentage de la marge brute générée par la station. Nous valorisons leurs sites en y attirant de nouveaux clients. Par exemple, depuis l’installation de nos bornes à proximité des Burger King, ceux-ci ouvrent désormais une heure plus tôt.
ELECTRA, EN BREF
Fondation : 2020 (France), 2022 (Belgique).
Activité : CPO.
Présence dans 10 pays européens : Belgique, France, Luxembourg, Pays-Bas, Allemagne, Italie, Espagne, Suisse, Autriche, Tchéquie.
Déploiement Belgique : + 125 stations fin 2025, + 200 fin 2030, leader du segment > 150 kW.
Objectifs Europe : 2.200 stations et 15.000 points de recharge rapide d’ici 2030.
Partenariats : location long terme + loyer minimum garanti & partage des marges (CAPEX & OPEX à la charge d’Electra).
Pour Victor Talpe, Head of Expansion, il s’agit d’offrir aux conducteurs une perception positive de la mobilité électrique grâce à une « expérience client » enrichie de services innovants.
Une station-service existante dépourvue de restaurant ou de shop à proximité pourrait-elle tout de même vous intéresser ?
V.T. : On essaie d’éviter. Nous voulons toujours un minimum de service : un café, un lounge, des commodités… L’idée est de ne pas être « stand alone » où l’utilisateur attend seul dans sa voiture. Mais nous investissons parfois nous-mêmes dans un coin confort, si nécessaire. Le terrain reste la propriété de l’exploitant. Nous prenons les CAPEX (dépenses d’investissement) et les OPEX (dépenses d’exploitation) à notre charge. Nous construisons et exploitons la station de recharge électrique.
Avez-vous déjà des partenariats avec les pétroliers ?
En Italie, nous avons un partenariat direct avec Q8 ; au Luxembourg, nous collaborons avec une station Shell ; et en Belgique, nous travaillons entre autres avec un franchisé TotalEnergies. Ces collaborations fonctionnent car nos partenaires partagent la même stratégie : des emplacements à fort trafic, facilement accessibles, bien visibles, avec un service complémentaire pour les clients. Nous sommes ouverts à toutes les possibilités de synergies, que ce soit avec de grands ou de petits opérateurs de votre secteur.
Comment sont fixés les tarifs de recharge ?
V.T. : Le prix de la recharge (« End Consumer Pricing ») est fixé par Electra, pays par pays. Notre équipe « Growth » analyse le marché, le prix de l’électricité et propose un tarif fixe. Notre priorité est que l’utilisateur sache exactement ce qu’il paie : le prix au kilowattheure est clairement affiché et la facture est transparente. Beaucoup d’usagers sont frustrés par le manque de visibilité sur certaines bornes ou par des opérateurs facturant parfois plus d’un euro le kWh. Chez Electra, ce type de pratiques est tout simplement inacceptable.
Certains exploitants de bornes de recharge constatent que la rentabilité tarde à venir…
V.T. : Notre entreprise génère déjà du profit depuis l’an dernier. Plus les stations tournent, plus le coût de l’électricité diminue. Les acteurs bénéficient alors d’un cercle vertueux – c’est notre cas. Mais je comprends les difficultés de certaines stations : tout est question d’emplacement, de visibilité, d’accessibilité, de trafic, mais également de qualité de la station (uptime) et de backup financier de l’entreprise. Si le site n’a pas ces éléments, les chances de succès diminuent.
Vous avez connu une croissance très rapide. Comment vous distinguez-vous des pétroliers ?
V.T. : Contrairement aux pétroliers pour qui la recharge est un « side business », chez Electra c’est notre cœur de métier. Toutes les opérations sont internalisées et gérées par des équipes spécialisées, ce qui confère dynamisme et rapidité. Cela se traduit, par exemple, par l’ouverture de 52 stations de recharge en Belgique dès notre première année. Nous sommes leaders sur les chargeurs de plus de 150 kW – principalement des bornes de 300 à 400 kW – et en France nous commençons à déployer nos premières stations de 600 kW.
La Belgique a passé le cap des 100.000 bornes de recharge, soit 77.000 en Flandre, 13.000 en Wallonie et 10.000 à Bruxelles. Comment cela s’explique-t-il ?
V.T. : La Flandre est en avance grâce au soutien public et à des appels d’offres lancés très tôt par les institutions publiques, principalement. Le développement des bornes en Wallonie repose essentiellement sur des initiatives privées, mais cela commence à changer. Quant à la Région de Bruxelles-Capitale, elle souffre d’un manque d’emplacements, ce qui rend l’investissement plus délicat pour la recharge rapide.
Etes-vous confrontés à des problèmes de raccordement au réseau électrique ?
V.T. : Installer une station rapide nécessite un permis d’urbanisme et l’accord du gestionnaire de réseau (DSO). En Belgique, les délais de raccordement ne sont pas encore aussi longs qu’aux Pays-Bas (2 à 7 ans) mais certains de nos projets sont aujourd’hui ralentis par les difficultés rencontrées par les gestionnaires de réseau, tels que Fluvius, Sibelga ou Ores, dans l’attribution de postes de transformation haute tension, en raison de la saturation actuelle du réseau électrique en Belgique. La flexibilité et la priorisation sont cruciales dans les infrastructures.
Comment voyez-vous le marché de la mobilité en 2035 ?
V.T. : Il est peu probable que l’électrification atteigne 100% d’ici 2035, mais la majorité des véhicules légers seront alors électriques, représentant la part la plus importante du marché. Pour les poids lourds, l’électrification progressera de manière plus graduelle mais semble la voie évidente, les prix des batteries diminuant et leur efficacité s’améliorant de mois en mois.
La nouvelle station de recharge Electra située à Wetteren est la première à disposer du nouveau concept « Electra Line » (écrans LED interactifs).
HÉRION GUY S.A., MARLOIE
L’énergie au service du client, depuis plus de 40 ans
Depuis plus de quarante ans, l’entreprise Guy Hérion est une référence dans la région de Marche-en-Famenne en matière de fourniture d’énergie et de services automobiles, tant pour les particuliers que pour les professionnels.
Fondée en 1982 par Guy Hérion, l’entreprise familiale s’inscrit dans la continuité d’une activité initiée par le père de Guy, exploitant d’une station Fina et d’un atelier de pneus dès les années 1960. Guy reprend ces deux secteurs et développe progressivement la société, alliant station-service, distribution de mazout et services automobiles. En 2003, son fils aîné Erwin, diplômé en comptabilité, rejoint l’entreprise pour diriger le garage et le département pneus, tandis que Harry, mécanicien-carrossier de formation, intègre la société en 2009 comme chauffeur-livreur et gère actuellement le département produits pétroliers.
Forte aujourd’hui de 24 collaborateurs, l’entreprise a franchi un cap en 2008 avec l’installation sur le zoning de Marloie : un site moderne regroupant station-service avec zone poids lourds, ateliers mécanique voitures toutes marques (agréé leasing), atelier poids-lourds, cinq ponts pour le montage de pneus et la géométrie 3D, truck-wash, car-wash et quatre zones self-wash. L’activité mazout reste au cœur du métier, avec trois camions-remorques de 35.000 litres et un camion de 8.000 litres, couvrant un rayon de 50 à 60 km autour de Marche, jusqu’à Libramont, Bertrix et Liège. L’entreprise, qui possède un stockage de
plus de 200.000 litres de gasoil de chauffage et de gasoil diesel, charge habituellement ses produits à Wandre et à Wierde. Au fil du temps, plusieurs partenariats et reprises de commerces dans le sud du pays ont permis à notre confrère de croître continuellement et de s’adapter aux besoins du marché.
EVOLUTION DE L’OFFRE
L’offre du shop de la station-service a évolué. On a réduit le côté friandises et gadgets pour mieux présenter nos propres produits : jantes, bacs de toit, boules d’attelage, portevélos…, explique Guy Hérion. Une offre en phase avec l’activité du garage attenant et les besoins des automobilistes qui fréquentent la zone. Pendant la recharge du véhicule ou durant le changement de pneus, les clients peuvent patienter dans un espace d’attente confortable, avec connexion Internet, chauffage et sanitaires à disposition.
Aussi conçue pour répondre aux besoins des transporteurs, la station offre une zone poids lourds à grand débit où six produits sont disponibles à la
La distribution de mazout reste au cœur du métier, couvrant un rayon de 50 à 60 km autour de Marche, jusqu’à Libramont, Bertrix et Liège.
pompe : E95, E98, diesel Excellium, gasoil, pétrole et AdBlue. Pour ce dernier produit, trois pompes distinctes sont prévues : une pour les voitures, à débit lent, et deux autres dans la zone poids lourds, configurées pour maximiser la rapidité et la commodité des ravitaillements. Les camions peuvent ainsi faire le plein des deux côtés du véhicule sans manœuvre, grâce à un système de pompes jumelées connectées au même compteur. Le gain de temps est significatif pour les transporteurs.
Si le HVO n’est pas encore disponible à la pompe, il est bien proposé en distribution. En tant que revendeur TotalEnergies, Hérion distribue le HVO100 de la marque pour répondre aux exigences de transporteurs dont les donneurs d’ordre sont soucieux de réduire leurs émissions de CO2.
MOBILITÉ ÉLECTRIQUE
Dernier chantier en date : l’installation d’une borne de recharge ultra-rapide, un projet d’envergure lancé en 2025. Entièrement financée par l’entreprise, cette borne Alpitronic 300 kW (2 x 150 kW) représente un pas de plus vers la diversification énergétique de la station. La borne accepte la plupart des cartes, qu’elles soient pétrolières, de recharge ou bancaires. Un investissement qui n’a pas été sans défis. L’installation d’une cabine électrique, le raccordement au réseau via Ores et les travaux de terrassement ont nécessité six mois de coordination et de suivi intensif. Mais le résultat est à la hauteur : un équipement performant, pensé comme le premier d’un ensemble : le câblage et les infrastructures nécessaires à de futures bornes sont déjà en place, ce qui permettra d’étendre rapidement la capacité du site sans nouveaux travaux lourds.
Une anecdote illustre bien la réussite du projet : peu après sa mise en service, un transporteur de la région est venu tester un camion électrique de démonstration. Le véhicule a chargé à 298 kW constants du début à la fin, une performance rare. Le chauffeur a profité de la pause pour dormir sur place, confortablement installé dans son camion. Une scène anodine, mais révélatrice d’une évolution profonde des usages. Quant aux voitures, certains délégués commerciaux viennent charger leur véhicule électrique presque tous les jours. Ils s’installent ici, travaillent une heure, prennent un café… Ce n’est pas grandchose, mais ils reviennent le lendemain. Celui qui roule à l’électrique charge tous les jours, souligne Harry Hérion.
COMMANDES EN LIGNE ET AGENDA CONNECTÉ
L’entreprise a également pris le virage du numérique avec succès. Le site Internet permet désormais de commander en ligne son mazout ou ses pellets, avec des prix bloqués à la commande et une livraison en cinq jours ouvrables maximum. Il faut vivre avec son temps, commente Guy. Celui qui coche le paiement en ligne bénéficie du prix du jour de la commande. Celui qui paie à la livraison, se voit appliquer le prix du jour de la livraison. C’est clair et transparent. Le site intègre aussi un simulateur de prix et un agenda pour le garage, où les clients peuvent indiquer si leurs pneus sont stockés sur place et fixer un rendez-vous directement en ligne. Une simplicité d’usage appréciée.
Le garage dispose d’un vaste espace de stockage pouvant accueillir jusqu’à 30.000 pneus, dont plusieurs milliers de jeux de roues appartenant à des clients. Chaque ensemble est nettoyé, badgé et stocké pour la saison suivante. Les rendez-vous se prennent en ligne, mais beaucoup de clients préfèrent encore téléphoner, ce qui garde le contact humain.
ACCOMPAGNEMENT FINANCIER
Guy Hérion ne se contente pas de livrer : l’entreprise accompagne. Elle propose des ravitaillements automatiques, des plans budgétaires et même des crédits à 0% grâce à un partenariat avec Cetelem. C’est un peu comme quand
Les clients peuvent patienter dans un espace d’attente confortable, avec connexion Internet, chauffage et sanitaires à disposition.
Erwin Hérion, responsable du département pneus (à g.) en compagnie des employés de bureau Eddy, Jonathan et Benjamin.
Harry Hérion est en charge du département produits pétroliers.
Même à l’ère du numérique, rien ne remplace un bon coup de fil : Éric en sait quelque chose, toujours à l’écoute des clients.
tu achètes une TV chez Krëfel : tu la paies en dix fois, sans frais. C’est un vrai service pour nos clients et la formule rencontre un réel succès, se félicite Harry. Nous sommes payés immédiatement par Cetelem qui prend le relais. Là encore, l’esprit de service prime, mais avec une gestion rigoureuse.
Les livraisons automatiques s’adressent principalement aux clients professionnels tels que boulangeries, commerces ou PME. Si je sais qu’un client consomme 1.500 litres par mois, par exemple, je l’inscris dans mon agenda et je repasse toutes les cinq semaines. Il ne tombe plus à sec, il bénéficie d’un prix fixe et d’une remise fixe, explique Harry. Une solution basée sur des statistiques précises de consommation, surtout pour les clients fidèles depuis plusieurs années.
CONFORMITÉ DES RÉSERVOIRS
Hérion assure un accompagnement complet de ses clients dans toutes les démarches techniques et administratives liées aux réservoirs. L’entreprise agit comme un véritable intermédiaire de confiance : elle prend en charge la coordination avec la société Certitank, spécialisée et agréée pour la réalisation des tests de conformité. Le client n’a donc qu’un seul point de contact – Hérion –ce qui simplifie considérablement les procédures. Dans le cas d’interventions plus complexes – telles que la mise en conformité ou le remplacement d’équipements – Certitank établit directement le devis, tandis qu’Hérion reste à l’écoute pour assurer le suivi et la satisfaction du client.
BIEN AVANT LA « TRANSITION ÉNERGÉTIQUE »
Bien avant que la « transition énergétique » ne devienne une exigence, Guy Hérion avait déjà intégré les principes d’une gestion durable dans son fonctionnement quotidien. Je suis un écolo bleu, sourit Guy, rappelant que l’entreprise s’est toujours attachée à réduire son impact environnemental tout en maintenant une efficacité optimale.
1.200 tonnes de pellets par an
L’entreprise écoule environ 1.200 tonnes de pellets par an, sous deux marques : TotalEnergies et Comfo (Erda – Energie Renouvelable des Ardennes), toutes deux 100% résineux et certifiées DIN+. Les pellets sont vendus en sacs de 15 kg ou par palettes (65 sacs pour Erda, 66 pour TotalEnergies). Une camionnette est mise à disposition des clients qui le souhaitent. Le prix actuel, redevenu stable après la flambée liée à la guerre en Ukraine, tourne autour de 340 à 350 € la palette, soit un coût de chauffage comparable à celui du mazout, environ 2 tonnes pour 1.000 litres équivalents.
Membre fondateur de Recytyre – l’organisme belge agréé chargé de la collecte, du tri et du recyclage des pneus usagés – au début des années 2000, notre confrère a été parmi les premiers à promouvoir la valorisation systématique des déchets issus du secteur : les huiles usagées sont collectées via Recyc-Oil, les cartons sont compactés et envoyés vers des filières spécialisées, et la ferraille est confiée à un récupérateur agréé. Rien n’est laissé au hasard : les débourbeurs-séparateurs sont entretenus une à deux fois par an, garantissant la propreté du site et la conformité environnementale des installations.
Sur le plan énergétique, Hérion a également pris une longueur d’avance. Son bâtiment principal est équipé de panneaux photovoltaïques qui délivrent 120 kW, couvrant environ la moitié de sa consommation annuelle d’électricité. Le surplus est réinjecté sur le réseau, dans l’attente d’un futur investissement dans des batteries de stockage. Cet objectif figure parmi les priorités de l’entreprise, déterminée à renforcer son autonomie énergétique et à tirer pleinement parti de la production locale de ses installations.
NOUVEAUX PROJETS
Malgré un contexte économique exigeant, Hérion poursuit une stratégie de développement raisonnée. Une demande de permis pour un nouveau dépôt de 180.000 litres est en cours de préparation, tandis qu’un tunnel de lavage de 35 mètres viendra prochainement compléter les infrastructures existantes. Sa conception permettra de traiter simultanément plusieurs véhicules, améliorant ainsi considérablement le débit par rapport au système actuel.
Avec ses trois hectares de terrain, l’entreprise Hérion dispose encore d’un large potentiel d’aménagement. Des parkings couverts de panneaux photovoltaïques ou même des bornes de recharge pour poids lourds figurent parmi les pistes envisagées.
La borne de recharge ultra-rapide de 300 kW (2 x 150 kW) a été installée en 2025
Un transporteur de la région est venu tester la borne de recharge ultra-rapide.
Les camions peuvent faire le plein des deux côtés du véhicule sans manœuvrer, grâce à un système de pompes jumelées connectées au même compteur.
Apprendre à lire le marché et à anticiper
À 73 ans, Guy Hérion parle comme il travaille : avec franchise et sans détour. Chez lui, pas de grands discours ni de formules creuses…
Combustibles : Au-delà des chiffres, de la logistique et des investissements techniques, votre entreprise reste avant tout une aventure humaine qui repose sur une équipe soudée…
Guy Hérion : En effet, mais le plus difficile, dans ce métier, c’est de trouver du bon personnel. Ceci dit, nous bénéficions aujourd’hui de trois excellents chauffeurs. Si nous pouvions en avoir trois autres comme eux, nous doublerions l’activité mazout dès demain.
Quelle est aujourd’hui la plus grande satisfaction du métier ?
G.H. : La passion que l’on peut en éprouver ! Vendre du mazout, c’est une chose, mais il y a tout l’aval. Il faut gérer, servir, anticiper. En tant que négociants en combustibles et carburants, il faut savoir acheter et savoir vendre. Vendre du mazout, ce n’est pas juste vendre un produit, c’est gérer une relation complète avec le client : de l’achat à la livraison, du conseil à la fidélisation. On apprend à lire le marché, à anticiper… et à rester intègre. Depuis 1982, nous avons bâti de solides relations avec nos fournisseurs.
Vous avez la réputation d’avoir un certain franc-parler…
G.H. : J’ai toujours dit les choses comme elles sont. Je ne pratique pas la langue de bois et cette franchise est appréciée. Lors des réunions avec les distributeurs TotalEnergies, j’ai souvent l’écoute de la direction.
Comment voyez-vous l’avenir du métier ?
G.H. : Le métier évolue mais la passion demeure. C’est ce qui permet de s’adapter continuellement. Tant qu’on aime ce qu’on fait, on trouve des solutions. Mais il faudra continuer à communiquer !
De quelle manière faudrait-il communiquer, selon vous ?
G.H. : Il est prévu que nous participions à la prochaine réunion de la Commission Combustibles liquides de Brafco pour en discuter. Dans notre région, le gaz propane fait des campagnes radio très agressives contre le mazout. Brafco et/ou in4fuels doivent réagir car un client qui quitte le mazout, il ne le quitte pas pour un jour, mais pour toujours !
Pour Guy Hérion, la passion du métier permet de s’adapter continuellement.
Bio-propane : une solution renouvelable et économique pour la décarbonation des bâtiments
FeBuPro (Fédération Butane-Propane) et son organisation coupole européenne
Liquid Gas Europe explorent le potentiel du bio-propane pour la décarbonation des bâtiments, en mettant particulièrement l’accent dans les zones rurales et en s’appuyant sur un projet concret situé à moins de 30 km de Bruxelles.
Un récent événement conjoint des deux organisations a mis en évidence le rôle du bio-propane comme solution innovante et économique pour réduire les émissions de CO2 dans les bâtiments, tout en soulignant l’engagement du secteur en faveur de l’efficacité énergétique et de l’amélioration de la qualité de l’air.
Des exposés ont porté sur les différentes politiques qui influencent l’adoption du gaz liquéfié renouvelable dans le secteur du bâtiment, tenant compte du Plan d’action de l’Union européenne pour une énergie abordable. Différents orateurs ont souligné la nécessité d’assurer davantage de clarté et de cohérence dans la législation européenne afin de favoriser l’intégration de sources d’énergie renouvelables, telles que le bio-propane, dans les efforts de décarbonation des bâtiments.
UN CADRE CLAIR
Selon Mathieu Ballu (DG Energie à la Commission européenne), les solutions évoluent très rapidement – qu’il s’agisse des pompes à chaleur, des variations de température nécessaires au chauffage ou encore des progrès en matière d’efficacité énergétique – et il est donc essentiel d’optimiser le système énergétique dans son ensemble pour atteindre les objectifs climatiques européens.
La Commission européenne entend accélérer le processus de réduction des émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2030, notamment via son Plan
L’ADEM de Rotselaar est passé au bio-propane
Un projet qui démontre que le bio-propane est une solution durable, abordable et efficace pour la décarbonation des bâtiments, notamment dans les zones rurales ou non raccordées au réseau, avec des réductions de CO2 significatives possibles sans rénovations lourdes.
En 2023, le centre de soins ADEM à Rotselaar est passé du propane conventionnel au bio-propane, en collaboration avec Liquid Gas Europe et les membres de FeBuPro. Le bio-propane utilisé a permis de réduire de plus de 60% les émissions de gaz à effet de serre, sans nécessiter de lourds investissements.
Les bio-gaz liquides renouvelables, comme le bio-propane, jouent un rôle clé dans la transition énergétique, notamment pour les bâtiments non raccordés au réseau de gaz naturel. Produits à partir de matières premières renouvelables telles que huiles végétales, graisses animales ou huiles de friture usagées, ils constituent une alternative durable aux gaz liquides conventionnels. Actuellement, le bio-propane est un sous-produit de la production de carburant d’aviation durable (SAF) et de diesel renouvelable, mais de nouvelles méthodes de production permettront bientôt d’en faire un produit principal.
d’action pour une énergie abordable et le Fonds social climat destiné à soutenir le développement de technologies et de produits à faibles émissions. Mathieu Ballu a encore souligné qu’une transition énergétique réussie repose sur la complémentarité des différentes sources renouvelables, et non sur la seule électricité.
VERS UNE DÉCARBONATION ÉQUITABLE ET INDÉPENDANTE
Pietro Fiocchi (Vice-président de la Commission de l’environnement, du climat et de la sécurité alimentaire du Parlement européen) a mis en avant la nécessité de garantir une neutralité technologique dans la transition énergétique afin d’assurer des voies équitables et abordables vers la décarbonation des bâtiments. Pour réduire les émissions de CO2 de manière indépendante en Europe, il faudra investir massivement dans les énergies renouvelables – éolien et solaire – mais aussi envisager le nucléaire, bien que cette option reste controversée dans l’opinion publique.
La dépendance européenne au gaz naturel, notamment d’origine russe, souligne la nécessité d’un changement structurel pour renforcer l’autonomie énergétique du continent. Cette transition pose cependant la question du financement : qui prendra en charge les coûts liés à la conversion des infrastructures gazières, au développement des centrales électriques et au stockage de l’énergie ?
Enfin, au-delà du bâtiment, la décarbonation du transport maritime et aérien représente un défi supplémentaire. L’Europe doit donc trouver des solutions alternatives permettant de réduire ses émissions tout en assurant une
En 2024, l’ADEM a obtenu un certificat de performance énergétique (PEB) et réalisé un audit énergétique qui a fourni des informations précieuses. Sur la base de ces résultats, des systèmes de surveillance avancés ont été installés pour suivre en temps réel la consommation énergétique et la qualité de l’air. Ces outils comprennent :
• deux cuves de stockage de bio-propane (l’un aérien et l’autre enterré) ;
• deux compteurs de gaz intelligents, un pour chaque réservoir de bio-propane ;
• deux chaudières fonctionnant au bio-propane ;
• deux sous-compteurs électriques intelligents ;
indépendance énergétique durable et économiquement soutenable – un enjeu crucial alors que près de 60% de son énergie est encore importée.
SOLUTIONS RURALES
Lors d’une table ronde consacrée aux solutions pratiques pour un chauffage et une climatisation propres dans les zones rurales, le député européen italien Stefano Cavedagna a souligné que la transition vers 100% d’électricité entraînerait des coûts considérables pour moderniser les infrastructures électriques existantes en Europe. Il a également rappelé que la construction de nouvelles centrales nucléaires prend du temps et que le stockage de l’électricité nécessiterait de grandes batteries dont le coût reste élevé. Selon lui, le passage aux combustibles fossiles renouvelables constitue une alternative moins onéreuse, alors qu’il a rappelé qu’actuellement 38% de l’électricité en Europe provient encore de combustibles fossiles. Les déchets agricoles pourraient, selon lui, être valorisés pour produire des biocarburants. Il a aussi insisté sur la nécessité de revoir le système ETS2, qui risque d’augmenter significativement le coût de l’énergie partout en Europe, et de mettre en place un cadre réglementaire reconnaissant le gaz liquéfié renouvelable et d’autres sources d’énergies renouvelables, sans se limiter uniquement à l’électrification. Cette approche vise à concilier efficacité, diversité des sources d’énergie et maîtrise des coûts pour une transition énergétique réaliste et adaptée aux zones rurales.
Markus Dreier (Président de Liquid Gas Europe) a quant à lui souligné que le remplacement des combustibles fossiles par des combustibles renouvelables peut être mis en œuvre immédiatement, l’infrastructure existant déjà. Il a également rappelé qu’au bout de la chaîne, c’est le consommateur qui est directement concerné.
• sept capteurs IEQ (Indoor Environmental Quality) pour mesurer différents paramètres de la qualité de l’air et de l’environnement intérieur d’un bâtiment.
Plus d’informations sur le centre de soins se chauffant au bio-propane sur https://lgeshowcase.eu/
Emmanuel Cécille Conseiller Energie & Environnement
Chaudière fonctionnant au bio-propane. Réservoirs (enterré et aérien) de bio-propane.
Compteur de gaz intelligents. Chaque réservoir possède le sien.
RÉVISION DES NORMES D’ÉMISSIONS DE CO2
L’UPEI intervient pour une approche équitable et technologiquement neutre sur les carburants
Alors que la Commission européenne prépare la révision des normes d’émission de CO2 pour les voitures et utilitaires légers neufs, dans le cadre de la « clause de revoyure » sur l’interdiction de vente de véhicules thermiques à l’horizon 2035, l’UPEI (organisation européenne des fournisseurs indépendants d’énergie et de mobilité, dont Brafco est un membre actif), a soumis au début du mois d’octobre sa contribution à la consultation lancée par la Commission.
L’UPEI recommande entre autres l’utilisation de l’approche « du puits à la roue », au lieu d’une approche exclusivement basée sur les émissions à l’échappement.
Cette étape intervient alors que la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, a accepté d’avancer le calendrier de l’examen de cette clause, afin de proposer d’ici fin 2025 des mesures de flexibilité pour l’application de l’interdiction prévue en 2035.
L’UPEI salue cette initiative, soulignant l’importance de garantir que toutes les solutions durables soient pleinement valorisées dans la transition énergétique. Pour l’organisation, il est crucial que le règlement révisé permette de reconnaître équitablement les technologies capables de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Ces solutions doivent inclure les carburants renouvelables et à faible teneur en carbone (biocarburants durables et e-fuels), l’hydrogène, ainsi que les technologies de véhicules telles que les hybrides rechargeables (PHEV), les
véhicules électriques à autonomie prolongée (REEV/EREV) et les véhicules à moteur à combustion interne très efficaces.
APPROCHE NEUTRE ET INCLUSIVE
Dans sa contribution, l’UPEI insiste sur la nécessité d’une approche technologiquement neutre pour évaluer le rôle des carburants. L’organisation propose l’introduction d’une définition inclusive des carburants neutres en CO2, basée sur la Directive européenne sur les énergies renouvelables et les travaux du WGMM (Working Group on Monitoring Methodologies), le groupe d’experts mandaté par la Commission européenne pour élaborer et harmoniser les méthodes de suivi des carburants neutres en CO2. Selon cette définition, tous les carburants respectant les critères de durabilité de la directive et captant la même
quantité de CO2 lors de leur production que celle émise à la combustion peuvent être considérés comme neutres en carbone.
L’UPEI propose aussi d’introduire un facteur de correction carbone (CCF) pour refléter plus fidèlement les émissions réelles de CO2 des carburants. Ce mécanisme tiendrait compte de la part croissante de carburants renouvelables et neutres en carbone sur le marché, plutôt que de considérer tous les carburants comme entièrement fossiles. Basé sur des valeurs de référence harmonisées, le CCF garantirait transparence et cohérence et marquerait une première étape vers une politique climatique plus globale et réaliste pour la mobilité européenne.
Par ailleurs, l’UPEI recommande la création d’une nouvelle catégorie de véhicules exclusivement alimentés par des carburants neutres en CO2, sur la base du rapport du WGMM. Cela permettrait de mettre sur un pied d’égalité toutes les méthodologies de suivi, en s’appuyant sur des méthodologies harmonisées à l’échelle européenne et sur des approches de bilan massique. Et cela sans exclure d’autres types de carburants (nécessaires durant la période de transition ou pour les véhicules circulant au-delà des frontières de l’Union européenne).
Par sa contribution, l’UPEI entend garantir que la révision de la réglementation sur les émissions de CO2 ne se limite pas à une approche restrictive centrée sur certains carburants, mais reconnaisse l’ensemble des solutions durables existantes, tout en stimulant l’innovation et en offrant des conditions de marché équitables pour tous les acteurs du secteur.
Indexation des tarifs en Région wallonne au 1er janvier 2026
En date du 26 septembre 2025, le Conseil d’administration de la SOFICO (Société de financement complémentaire des infrastructures) a approuvé l’indexation de la grille tarifaire du prélèvement kilométrique poids lourds en Wallonie qui entrera en vigueur le 1er janvier 2026.
Cette indexation est calculée sur base de l’indice des prix à la consommation du mois d’août 2025, avec l’objectif de l’adapter aux fluctuations des prix de produits et services consommés en Belgique. L’indexation des tarifs au 1er janvier 2026 s’établira dès lors, en moyenne, à +1,91%, reflétant ainsi la hausse des coûts des matériaux et des frais de main d'œuvre, postes clés de tous marchés d’entretien et de réhabilitation des infrastructures de mobilité.
En Wallonie, les véhicules zéro émission (VZE) continuent à être facturés au tarif Euro 6. Sur les réseaux routiers bruxellois et flamand, ces véhicules bénéficient d’un tarif préférentiel de 0 €/km.
COMPOSANTE CO2 DANS LA TAXE KILOMÉTRIQUE EN RÉGION FLAMANDE
La Flandre a annoncé une profonde réforme de sa taxe kilométrique poids lourds, en y intégrant une composante CO2 dès le 1er juillet 2026. Conforme à la législation européenne, ce changement marque l’abandon progressif des catégories basées sur les normes Euro. L’objectif budgétaire est de générer 180 millions d’euros supplémentaires par an, soit une augmentation d’environ 27% des recettes actuelles. Selon les informations disponibles, aucune nouvelle route ne sera ajoutée au réseau taxable : l’intégralité de la hausse proviendra donc du relèvement des tarifs appliqués aux camions à moteurs diesel.
Pour les transporteurs, la mesure s’annonce particulièrement lourde. Selon TLV, l’organisation professionnelle des entreprises du transport et de la
logistique, l'augmentation pour un véhicule Euro 6 de la catégorie de poids la plus élevée sera de 0,082 € par rapport au tarif actuel. En pourcentage, cela représente une hausse de plus de 40%.
Le secteur du transport, composé majoritairement de PME, alerte sur l’absence de mesures d’accompagnement. La nouvelle structure des tarifs de la taxe kilométrique en Flandre devrait logiquement être mise en place au 1er juillet 2026.
Vous trouverez ci-après les nouveaux tarifs (hors TVA) du péage kilométrique en Région wallonne pour l’année 2026, ainsi que les tarifs en Région Flamande et à Bruxelles pour la période courant du 1er juillet 2025 au 30 juin 2026.
Tarifs du péage kilométrique 2026 (en €/km)
(HORS TVA) 01/01/26 au 31/12/26
01/07/25 au 30/06/26
* Zone intra-urbaine bruxelloise = toutes les voies qui ne sont pas des autoroutes.
(Autoroute) 01/07/25
Caméras laser et ANPR sur un portique de contrôle.
Capacité professionnelle (code 95)
Les chauffeurs titulaires d’un permis de conduire C ou CE doivent avoir suivi 5 cours de formation reconnus d’au moins 7 heures (soit un total de 35 heures de crédit) tous les 5 ans pour pouvoir renouveler leur permis de conduire.
Pour ces cours de « capacité professionnelle », vous pouvez vous adresser à Brafco, qui collabore à cet effet avec des partenaires de formation externes agréés. Les participants à ces modules de formation reçoivent un certificat de recyclage et 7 points de crédit.
Depuis l’entrée en vigueur de l’AR du 10 janvier 2013, les chauffeurs concernés doivent suivre au moins un module de cours dans chacune des 3 catégories suivantes :
I. Perfectionnement à la conduite rationnelle axé sur les règles de sécurité. Il s’agit, par exemple, des cours d’arrimage ou de conduite économique.
II. Application des réglementations. Il s’agit, par exemple, de cours ADR, de cours sur les temps de conduite et de repos, de cours relatifs aux documents de transport, ou à l’utilisation du tachygraphe.
III. Santé, sécurité routière et sécurité environnementale, service, logistique. Il s’agit, par exemple, de cours relatifs au constat d’accident, à la conduite défensive sur piste, aux premiers soins en cas d’accident, à la gestion de conflits, de l’agressivité ou du stress.
L’AR précise qu’au moins un des modules choisis par le conducteur doit être un module de conduite défensive ou économique contenant au moins trois heures de conduite pratique.
Les prix varient selon le module de formation. Sont compris dans le prix : syllabus, pause boisson, pause-café et lunch sandwichs. En Région wallonne, les formations sont prises en considération en vue d’une aide financière dans le cadre du « Chèque-formation ».
NOUVEAU : intervention dans le coût de la formation initiale ADR pour les nouveaux chauffeurs !
Sous certaines conditions, les employeurs ressortissant à la Commission paritaire 127 peuvent prétendre à une intervention forfaitaire de 500 euros du Fonds Social pour les coûts de la formation ADR initiale (et l’examen qui l’accompagne) des « nouveaux » travailleurs. (Voir www.brafco.be p Actualité p Affaires sociales).
CH E R C H E POU R L’E XPOR T :
Camions-citernes et semi-remorques citernes pour LPG, diesel, essence, pétrole, bitume, produits chimiques, produits alimentaires, ciment et semi-remorques pour vrac
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Cours ADR
Brafco organise elle-même ces cours ADR et collabore aussi à cet effet avec des organismes de formation agréés.
Vous pouvez contacter Brafco pour des cours initiaux et des cours de recyclage dans les catégories ‘colis’, ‘citerne’ et ‘produits pétroliers’. Vous pouvez vous inscrire vous-même ou un collaborateur à l'une de ces formations ADR via https://www.brafco.be/fr/formations
Les chauffeurs qui n’ont pas encore de certificat ADR ou dont le certificat a expiré peuvent s’inscrire au cours ‘produits pétroliers’ seulement s’ils doivent transporter des combustibles liquides (n° UN 1202, 1203, 1223 et fuel lourd des n°3082 ou 3256). Outre les deux jours de formation théorique, ils devront également suivre un demi-jour de formation pratique (exercices premiers soins + extinction incendie).
Chaque cours est suivi par un examen, qui a toujours lieu un samedi.
Lieux Jour 1 Jour 2 Jour 3 (Exercice feu) pour les candidats en INITIAL
5000 NAMUR Centre Lilon Rue des Tanneries 1 Samedi 06/12/2025 Samedi 13/12/2025
5000 NAMUR Centre Lilon Rue des Tanneries 1
4500 TIHANGE CAF (Centre auto formation) La Neuville 1
Samedi 10/01/2026 Samedi 17/01/2026
Samedi 07/03/2026
Samedi 14/03/2026
Dimanche 14/12/2025
Dimanche 18/01/2026
Dimanche 15/03/2026
Brafco agréée dans le cadre
« Chèque-formation »
Brafco est agréée en qualité d’opérateur de formation dans le cadre du dispositif « Chèque-formation ».
Pour de plus amples renseignements, surfez sur www.sodexo.be ou contactez naziha.boulben@brafco.be
Pour obtenir un aperçu des formations proposées, veuillez contacter Naziha Boulben. Tél. : 02/213.14.12, naziha.boulben@brafco.be. Précisez où vous-même ou vos chauffeurs souhaitez suivre une formation et vous recevrez toutes les possibilités ! i
Les employeurs et les syndicats concluent un accord sectoriel dans la CP 127
Le 27 octobre 2025, les partenaires sociaux au sein de la Commission paritaire pour le commerce des combustibles (CP 127) ont conclu un accord sectoriel pour la période 2025-2026.
L’organisation patronale Brafco souligne que le résultat des négociations est « un accord équilibré et tourné vers l’avenir » qui non seulement renforce le pouvoir d’achat des travailleurs, mais répond également aux défis du secteur dans un marché du travail tendu.
Vous trouverez ici un aperçu des principaux points de l’accord :
1 FLEXI-JOBS
Les partenaires sociaux s’engagent à élaborer immédiatement une CCT-cadre lors de l’introduction des flexi-jobs.
Les partenaires sociaux s’engagent à élaborer immédiatement une CCT-cadre lors de l’introduction des flexi-jobs.
ENQUÊTE AUPRÈS DES EMPLOYEURS
Aidez-nous
à
2 POUVOIR D’ACHAT
Introduction au niveau sectoriel des chèques-repas à partir du 1er janvier 2026, d’une valeur nominale de 3,09 euros, dont 1,09 euro à la charge du travailleur et 2 euros à la charge de l’employeur.
Pour les entreprises qui octroient déjà des chèques-repas ou des indemnités de repas, une augmentation nette de 2 euros entrera en vigueur à partir du 1er janvier 2026.
3 CHÔMAGE TEMPORAIRE
L’indemnité complémentaire en cas de chômage pour des raisons économiques sera augmentée de 0,5 euro par jour à partir du 1er janvier 2026.
4 PRIME EN CAS DE PENSION
Le régime relatif à la prime en cas de pension est adapté afin de le rendre plus attractif pour les travailleurs qui restent actifs après 62 ans et qui ont travaillé au moins cinq ans dans le secteur.
5 PROLONGATION CCT
Les conventions collectives relatives au crédit-temps et aux emplois de fin de carrière seront prolongées conformément aux possibilités légales. D’autres conventions collectives à durée déterminée seront également prolongées.
Les accords susmentionnés seront précisés dans des conventions collectives qui seront discutées le 27 novembre au sein de la Commission paritaire.
mieux comprendre les absences pour cause de maladie
Les absences pour cause de maladie se produisent dans toutes les entreprises. Il s’agit parfois de courtes périodes, parfois d’absences de longue durée. Cela peut avoir un impact considérable sur le fonctionnement de votre équipe et de votre entreprise.
à renforcer la politique de bien-être sur votre lieu de travail.
Cette enquête s’inscrit dans le cadre d’une collaboration intersectorielle entre six secteurs. Plus le nombre d’entreprises participantes sera élevé, mieux nous pourrons comprendre les défis qui se posent au niveau sectoriel et mieux nous pourrons élaborer des actions sectorielles ciblées.
Remplir le questionnaire prend à peine dix minutes, et vos réponses resteront totalement anonymes
Accordez-nous 10 minutes de votre temps ET NOUS ÉLABORERONS DES MESURES POUR LUTTER CONTRE L’ABSENTÉISME DANS LE SECTEUR.
Inscrivez-vous via le site web https://fonds127.be (vous trouverez un formulaire à remplir en bas de la page d’accueil) ou envoyez un e-mail à anne.gabriels@fonds127.be
Les ouvriers de la CP 127 reçoivent une prime de fin d’année en décembre !
En décembre, le Fonds Social verse une prime de fin d’année aux ouvriers actifs dans le secteur du commerce des combustibles (CP 127).
CALCUL DE LA PRIME DE FIN D’ANNÉE 2025
La période de référence pour le calcul de la prime de fin d’année 2025 s’étend du 1er juillet 2024 au 30 juin 2025
Le calcul se fait comme suit :
• Le montant brut de la prime s’élève à 6,35% du salaire brut effectivement versé par l’employeur comme salaire au travailleur concerné pendant la période de référence.
• Sur ce montant brut, 13,07% sont déduits au titre de cotisation de sécurité sociale, puis une retenue de 20% est appliquée au titre du précompte professionnel forfaitaire.
QUI A DROIT À UNE PRIME DE FIN D’ANNÉE ?
Pour bénéficier de la prime 2025, le travailleur doit remplir les conditions suivantes, de façon cumulative :
• Totaliser au moins 50 jours de travail ou assimilés dans un régime de 5 jours/semaine (60 jours dans un régime de 6 jours/semaine) durant la période de référence. Les jours assimilés pour la détermination du droit sont les mêmes que ceux qui sont considérés comme assimilés pour la détermination du droit aux congés annuels. Il s’agit, par exemple, des jours de maladie, d’accident de travail et des jours fériés.
• Ne pas avoir été licencié pour motif grave ni avoir quitté volontairement le secteur au cours de la période de référence. Attention : si le licenciement a eu lieu d’un commun accord, si le travailleur a été engagé par un autre employeur du secteur ou est parti à la retraite, le droit à la prime reste acquis.
Les employeurs doivent communiquer au Fonds Social, via une enquête par e-mail, quels travailleurs ont été licenciés pour motif grave ou ont quitté volontairement le secteur pendant la période de référence.
Sur la base de ces informations et des données de la Banque Carrefour de la Sécurité Sociale, le Fonds Social calcule le montant de la prime de fin d’année de chaque travailleur ayant droit. Ces calculs individuels sont envoyés début décembre à tous les bénéficiaires et à leur employeur respectif.
PAIEMENT DE LA PRIME DE FIN
D’ANNÉE
La prime de fin d’année sera versée directement sur le compte bancaire personnel des travailleurs. Ils peuvent, si nécessaire, communiquer ou modifier eux-mêmes leur numéro de compte via la plateforme numérique « La Fontaine online » du Fonds Social avec leur eID ou via l’application ITSME. L’employeur peut également effectuer cette opération pour le compte de son/ses travailleur(s).
Les primes de fin d’année seront versées le 15 décembre 2025.
Vous trouverez plus d’informations sur la prime de fin d’année sur le site du Fonds Social : https://fonds127.be/fr/employeur/ primes-et-avantages-sociaux/prime-de-fin-dannee
Le montant brut de la prime s’élève à 6,35% du salaire brut effectivement payé par l’employeur comme salaire au travailleur concerné pendant la période de référence.
Les porte-parole de Brafco répondent à la presse
Ces dernières semaines, les cadres de Brafco ont été sollicités par la presse pour expliquer l’évolution des prix des produits pétroliers, influencée par les tensions géopolitiques. Ils ont aussi précisé pourquoi la vente de carburant « à prix coûtant » est impossible en Belgique et alerté sur la recrudescence d’arnaques liées aux ventes de combustibles en ligne.
TRENDS – 17 OCTOBRE 2025
En France, l’enseigne E.Leclerc vend régulièrement du carburant à prix coûtant dans ses stations. Un tel dispositif serait-il légalement possible et économiquement viable en Belgique ? « C’est légalement possible, mais pas réalisable dans la pratique », répond Emmanuel Cécille, conseiller Énergie & Environnement chez Brafco. « En Belgique, nous avons un prix maximum fixé par le Contrat programme. Tant que les stations-service ne dépassent pas ce prix maximum et ne vendent pas à perte, elles peuvent faire ce qu’elles veulent », explique-t-il. La nuance est importante : vendre à prix coûtant n’est pas vendre à perte. « Rien ne pourrait interdire cela, mais si le carburant était effectivement vendu à prix coûtant – coût du produit, transport, accises et TVA – sans aucune marge, ce ne serait pas légal en Belgique étant donné que les frais « overhead » (frais liés à l’exploitation de la station) ne seraient pas pris en compte. », insiste Emmanuel Cécille. « En Belgique, beaucoup de stations-service sont gérées par des exploitants indépendants ». Cette différence structurelle explique l’absence d’opérations « prix coûtant ». Pour ces petites structures, absorber totalement la marge – même temporairement – représenterait un trop grand risque financier.
L’AVENIR –28 OCTOBRE 2025
VIVACITÉ – 28 OCTOBRE 2025
Quand nous rallumons notre chauffage, de faux vendeurs de mazout, de bois et de pellets tentent de nous escroquer. Si vous cherchez à acheter du mazout, le prix tournera autour des 0,85 € au litre. Le sac de pellets de quinze kilos s'achète un peu moins de 6 €. Et enfin, la stère de bois s'affiche à environ 120 €. Si vous trouvez des offres bien plus alléchantes, cela doit être le premier signe d'alerte, selon Vincent Orts, conseiller à la Fédération belge des négociants en combustibles : « Lorsque le prix annoncé est très bas, ça peut être une tentative de fraude. Deuxièmement, l'absence de numéro de téléphone fixe en Belgique. Sur les sites frauduleux que nous avons relevés étaient indiqués des numéros de GSM étrangers à contacter par WhatsApp. Et enfin, le compte bancaire lui-même. Lorsque le compte est étranger, cela doit éveiller le soupçon. » Selon le SPF Économie, les victimes perdent en moyenne 388 € à cause de ce type de fraude. Près de 2000 signalements ont été traités en seulement trois ans. Les arnaqueurs risquent une peine de prison d'un mois à cinq ans ou une amende jusqu'à 24.000 €. Si vous avez un doute, rendez-vous donc dans l'onglet Protection des consommateurs sur le site du SPF Économie.
Donald Trump a annoncé le 22 octobre dernier de nouvelles sanctions économiques, principalement dirigées contre Rosneft et Lukoil, deux compagnies russes accusées par le Trésor américain de « financer la machine de guerre du Kremlin ». L'impact sur le marché ne s'est pas fait attendre : « Le cours du brut a bondi immédiatement », confirme Emmanuel Cécille, conseiller Energie & Environnement au sein de BRAFCO. Il faut dire que ces deux compagnies exportent tout de même trois millions de barils par jour. » Lukoil a annoncé son intention de vendre ses actifs internationaux. Ce qui pourrait avoir un impact, à la baisse cette fois, sur le prix du mazout. De quoi rassurer les consommateurs belges, et leur éviter de se précipiter pour passer commande. Selon Emmanuel Cécille, « l'Opep + pourrait décider, lors de sa prochaine réunion, prévue dimanche, d'augmenter les quotas de production plus vite que prévu, à hauteur de 137.000 barils. » Une décision qui pourrait, là aussi, avoir un impact sur les tarifs. Et compenser, in fine, la hausse observée ces derniers jours.
HET LAATSTE NIEUWS –10 NOVEMBRE 2025
Des prix des carburants à la pompe au plus haut depuis sept mois : quand l’essence et le diesel redeviendront-ils moins chers ?
« Ce que nous constatons actuellement est une réaction aux événements de la semaine dernière, lorsque le président américain a annoncé des sanctions contre le Venezuela, un important producteur de pétrole », explique Johan Mattart, directeur général de Brafco. Par conséquent, les prix sur les marchés internationaux ont soudainement augmenté. Si cette hausse n'apparaît qu'à présent à la pompe, c'est en raison de l'accord fixant les prix maximums des carburants, qui prévoit un mécanisme de temporisation. Certains seuils doivent être franchis pour que ces prix maximums soient ajustés. Le diesel et l'essence, soit dit en passant, ont des seuils distincts dans cet accord ; il est donc fortuit qu'ils augmentent tous les deux. Selon Mattart, les prix sur les marchés internationaux sont à nouveau en baisse. Est-il judicieux de prendre son mal en patience et d'attendre que les prix à la pompe baissent encore ? « Les prix sur les marchés internationaux sont tellement volatils qu'il est très difficile de faire des prévisions », répond Johan Mattart. « Toute situation internationale peut entraîner une hausse ou une baisse des prix. »
Johan Mattart dans les colonnes de Het Laatste Nieuws.
www.brafco. be
Grâce au dealer locator, le consommateur qui cherche un négociant trouvera désormais le nom de votre entreprise dans toutes les communes où vous livrez.
COMMENT PROCÉDER ?
Dealer locator endesnégociants etcombustibles carburants : nouvelle fonctionnalité !
Allez sur « Espaces membres » « Mon compte » « Sièges d’exploitation » « Modifier siège d’exploitation » « Sélectionner » (pour ajouter un code postal).
Il est possible d’ajouter des codes postaux individuels et/ou de sélectionner des fourchettes de codes postaux en cliquant sur « intervalle ». A chaque fois, il faut cliquer sur « Ajouter un autre élément » et sur « enregistrer » tout à la fin.
Voir aussi la notice explicative « Modifier codes postaux Siège d’exploitation » qui se trouve sous la rubrique « Documents » du site.
Il vous suffit juste de compléter les informations de votre compte !
BRAFCO
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Degrés-jours
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P.S. : N’oubliez pas non plus d’informer les syndics d’immeubles à appartements. Nous aidons vos clients dans le paiement de leurs factures énergétiques
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