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Ensemble, grâce à Comfort Energy, créons un avenir énergétique durable
Comme un foyer sur trois se chauffe aujourd’hui au mazout, le secteur du fioul domestique jouera un rôle décisif pour atteindre les ambitions européennes de neutralité carbone en 2050. C’est pourquoi Comfort Energy, leader du marché belge, a décidé de prendre les devants : ensemble, accélérons la transition énergétique et préservons l’avenir de notre secteur.
> Vous questionnez-vous sur l’avenir de notre secteur ?
> Les possibilités des combustibles alternatifs vous intéressent-elles, pour vous comme pour vos clients ?
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Vous pouvez. Nous vous accueillerons avec plaisir dans l’un de nos bureaux ou viendrons vous rencontrer afin d’établir un avenir radieux pour vos clients et vous.
March
Le secteur des lubrifiants en Europe a rebondi en 2021 grâce à une reprise économique plus rapide que prévu. Au troisième trimestre 2021, l’économie européenne a retrouvé son niveau de production d’avant la pandémie et est passée de la reprise à l’expansion.
Selon les données les plus récentes pour la Belgique provenant de l’Union de l’industrie européenne des lubrifiants (UEIL), les ventes d’huiles automobiles sont remontées à 41.500 tonnes métriques en 2021, retrouvant presque le niveau des ventes de 2019. Des analystes tels que le cabinet BloombergNEF prédisent toutefois que la croissance des véhicules électriques pourrait entraîner une baisse de la demande d’huile moteur allant jusqu’à 35% d’ici 2035. Les ventes d’huiles industrielles sont quant à elles restées stables et ont presque atteint le niveau des ventes de 2020. Quant aux ventes d’huiles de process, elles ont augmenté de 6,5% par rapport à 2020 et ont désormais dépassé celles de 2019.
La guerre en Ukraine qui a débuté au printemps 2022 a non seulement causé des chocs directs sur l’offre de matières premières pour les lubrifiants, mais la Russie ellemême est un grand producteur d’huiles de base du groupe I (les moins chères du marché ; celles qui entrent dans le processus de raffinage le plus simple), avec une production annuelle de 1,2 million de mètres cubes dont la majeure partie est exportée vers l’Europe. Les entreprises de lubrifiants ont donc dû faire face à l’escalade des prix des matières premières due à l’interruption de la chaîne d’approvisionnement et à des coûts indirects liés à l’augmentation des prix de l’énergie.
De nombreux opérateurs belges sont actuellement submergés par des demandes de produits. Si le problème d’approvisionnement en huiles de base en 2021 a commencé à être solutionné à la fin de cette même année, 2022 a par contre connu un problème d’additifs et des hausses de prix de l’ordre de 30%, similaires à celles de 2021. La situation a commencé à se stabiliser à partir de septembre 2022, avec une meilleure disponibilité des produits suivie de baisses de prix.
Les opérateurs constatent une demande croissante pour des produits bio, principalement dans le domaine des travaux publics. On voit aujourd’hui apparaître des huiles à base d’esters utilisées dans de nombreuses applications en raison de leur biodégradabilité. Nettement plus coûteuses, ces produits présentent désormais des durées de vie très appréciables.
Adh Sion Valorlub
En 2022, le tarif de l’adhésion à Valorlub est passé de 0,22 à 0,25 euros par litre pour les huiles ménagères (huiles moteur dans des conditionnements de 25 kg ou moins) et de 0,02 à 0,03 euros par litre pour les huiles professionnelles (toutes autres huiles que ménagères qui génèrent des huiles usagées). Tout producteur ou importateur d’huiles sur le marché belge a l’obligation légale de collecter ces huiles et de les recycler à ses frais ou d’adhérer à Valorlub qui, en tant qu’organisme de collecte, remplit les modalités de l’obligation de reprise pour ses adhérents.
Progression des volumes écoulés en Belgique de 2011 à 2021 (en tonnes métriques) autres applications)
Source : UEIL Industry Statistics
Brafco regrette que certains opérateurs – grands importateurs d’huiles – ne remplissent pas leur obligation légale et que Valorlub ne dispose pas des outils de contrôle pour faire respecter cette obligation, ce qui induit une distorsion de concurrence sur le marché.
« CERTIFIED PROFESSIONAL FOR LUBRICANT TECHNOLOGY »
Le cycle de formations mis en place par la Commission Lubrifiants de Brafco en 2018 a été accueilli très positivement par les opérateurs membres de la Fédération. Cette initiative visait à décerner le « Certified Professional for Lubricant Technology ». Ces formations ont été interrompues suite à la crise du Covid19. Les responsables de la Commission entendent les relancer en collaboration avec Uniti, l’association allemande des petites et moyennes entreprises du secteur des huiles minérales, ainsi qu’avec d’autres organisations belges comptant des opérateurs en huiles et lubrifiants parmi leurs membres.
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Combustibles Solides Charbon
La hausse des prix des combustibles fossiles, en particulier ceux du gaz naturel, suite à la reprise économique postCOVID19 et à la guerre en Ukraine, a entraîné une augmentation de la demande pour d’autres sources d’énergie, telles que le charbon. L’Agence internationale de l’énergie (AIE) indique une augmentation de 1,2 % de la consommation mondiale de charbon en 2022. Cette demande supplémentaire de charbon a été atténuée par plusieurs facteurs, notamment la hausse du prix du charbon luimême, le développement des énergies renouvelables et l’augmentation de l’efficacité énergétique.
Selon les statistiques du SPF Economie, les volumes de charbon domestique vendus en Belgique est passé de 65.300 tonnes en 2021 à
43.700 tonnes en 2022, soit une diminution de 33%. Les situations sont très variables d’un opérateur à l’autre. Si ceux qui disposaient encore de stocks d’anthracite en provenance de la mine d’Ibbenbüren, fermée en 2019, ont encore pu écouler les calibres 12/22 et 20/30 de ce charbon, d’autres se sont retrouvés devant de réels problèmes d’approvisionnement. Des négociants proposent des alternatives telles que des boulets, des mélanges avec des cokes de pétrole ou d’autres produits de provenances parfois incertaines Les importateursgrossistes n’ont de cesse d’étudier la diversification de leurs approvisionnements auprès des pays de l’Est, des EtatsUnis, de l’Afrique du Sud, du Canada, du Pays de Galles et de l’Angleterre, entre autres.

Face à la problématique de qualités qui ne répondent pas toujours aux attentes des utilisateurs, les négociants sont nombreux à conseiller à leurs clients de ne prendre que quelques sacs, en guise d’essai, au lieu des quantités habituellement commandées. Une hausse des prix avoisinant 40% de 2021 à 2022 s’est ajoutée à cette situation déjà très incertaine à la fois pour les charbonniers et pour une clientèle aux revenus modestes et qui n’a pas l’intention de passer à une autre énergie pour le chauffage.
Pellets
En 2022, la guerre en Ukraine et la poursuite de l’augmentation des prix de l’énergie ont pesé tant sur la disponibilité de la matière première et de la main d’œuvre que sur les coûts de production. Après une première hausse des prix de l’ordre de 50% enregistrée entre l’été et le début de l’hiver 2021, les opérateurs ont subi une nouvelle augmentation des prix en 2022. Le prix moyen d’un sac de 15 kg de pellets est passé de 4,2 euros en juin 2021 à 11,40 euros en octobre 2022. On note depuis lors une baisse significative ramenant le prix moyen mensuel au niveau de celui observé en juillet 2022. La poursuite de cette baisse des prix pourrait n’être que temporaire et dépendra fortement de la demande et des conditions climatiques à venir.
À la suite d’un battage médiatique concernant d’éventuelles pénuries d’approvisionnement, les utilisateurs de pellets ont constitué des stocks durant les mois de juillet, août et septembre 2022. En hiver, les prix élevés de l’énergie ne les ont pas incités à commander d’autant qu’ils n’ont pas utilisé leur poêle à pellets (principalement utilisé comme chauffage d’appoint), préférant recourir uniquement au chauffage central. Bien qu’élevé également, le prix du mazout est en effet resté bien plus abordable que celui des autres énergies.

A la fin de l’année 2022, le Gouvernement a décidé d’octroyer une prime pellets de 250 euros aux personnes physiques qui chauffent principalement leur résidence principale avec des pellets, et qui ne pouvaient donc pas bénéficier de l’allocation chauffage pour les utilisateurs de mazout et de propane, ni d’une prime fédérale gaz et qui n’ont pas bénéficié d’un tarif social gaz. Cette intervention n’était accordée que pour les livraisons
(en vrac par camionsouffleur ou sur palettes) de 500 kg minimum à l’adresse du domicile, et pour autant que la livraison ait eu lieu dans la période du 1er juin 2022 au 31 mars 2023. Comme pour le chèque mazout ou propane, la demande d’allocation pour l’achat et la livraison de pellets devait être introduite au plus tard le 30 avril 2023, de préférence en ligne via le site du SPF Economie.
Le Gouvernement n’a pas donné suite à la demande de la Fédération d’étendre cette mesure de soutien aux quelque 45.000 ménages se chauffant au charbon et aux quelque 5.000 ménages se chauffant au pétrole lampant de type C. Ces deux combustibles sont en effet principalement utilisés par des personnes à faibles revenus qui ne peuvent bénéficier de l’allocation chauffage.