France DO
Série carrés de vie + d’infos sur www.francedo-artiste.fr
On me demande souvent de définir ma peinture: “figurative ou abstraite”? En Chine, il n’y a pas de distinction aussi stricte qu’en occident entre figuration ou abstraction. L’enjeu pour l’artiste est celui de l’harmonie, de l’accord entre soi et le monde. Je suis dans cette approche. J’ai choisi de cultiver, d’approfondir dans mon travail, ce qui me relie à mon environnement. Le végétal est au cœur de cette exploration. Recomposer des paysages en se jouant du réel, ou observer une aile de papillon en ne
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« l’atelier perché »
retenant que le réseau cellulaire. Regarder autour de soi le vivant, le vibrant, sous le prisme de la curiosité et remarquer qu’ il suffit de” presque rien” pour que l’ imaginaire prenne le relais du réel. Construire « son monde » en harmonie avec celui qui existe déjà, sans que l’un ne se substitue à l’autre. Carrés de Vie Telles ces femmes américaines qui au 18-19ème ne jetaient rien et assemblaient des morceaux de tissus usagés pour en faire des couvertures, je compose ces carrés avec tout ce qui, dans mon atelier, est transformable: ébauches, peintures, estampes, vieux livres sauvés du pilon... Je découpe et compose une miniature en ressentant le plaisir de donner une seconde vie à mes travaux. Chacun de ces carré est le témoin d’un moment, de la couleur d’une journée. Initié en 2008, ce chemin évolue au fil de mon travail artistique. Chaque carré est signé et numéroté au dos., à ce jour plus de 200 carrés de vie ont vu le jour.
Ouvrir mon atelier en même temps que l’exposition des petits formats à la Galerie 377, c’est proposer aux visiteurs de passer en quelques minutes d’un lieu dédié aux arts, à un atelier d’artiste. Exposition visible à l’atelier, 3 rue St-Pierre, Villevêque Ouvert de 14h à 19h, en novembre : vendredi 16, samedi 17, dimanche 18 - vendredi 16, samedi 17, dimanche 18, ainsi que sur RDV
Catherine BOUHIER Petites œuvres aux Noirs
Photographier les brouillards, corps, intérieurs, végétaux. Pratique de la photographie, comme point de départ d’un travail de reconquête des regards à la manière de la peinture : retouches, mise en lumière, cadrages, mises au noir… En pleine lumière les sujets disparaissent par le biais des logiciels, Puis la lumière vient révéler l’invisible et redonne corps aux sujets disparaissant dans un interstice minimal, pour interroger nos regards fascinés par l’image. Vivre l’expérience du subtil, sorte d’infra-visible réactivé par la poésie du regard et des mots Jouer des noirs ! Jouer de la lumière !
Le travail de Marie-Christine Chudeau porte essentiellement sur le paysage et sur la nature devenue à la fois paysage et image par le regard porté sur elle. La photographie met en jeu sa propre relation aux éléments naturels. L’utilisation des miroirs dans le dispositif de prise de vue crée des espaces particuliers, verticaux, entre terre et ciel, entre le solide et le liquide... Les rapports d’échelle donnés par l’intrusion de personnages, empruntés au domaine artistique, donnent à ces détails des allures de paysage. Le montage photographique permet ainsi de réunir expérience du réel et images et confronte nature et culture. Les personnages choisis sont là pour troubler ou renforcer par leur présence ces paysages. Ils apparaissent ou disparaissent, affirmés ou suggérés, au sein de la série.
Marie-Christine CHUDEAU
Détail Installation - collage sur photographie.
TGV janvier 2009. Acrylique sur toile 100x50 cm
Mélanie VALLET L’art n’a décidément rien à voir avec la nature et revendique au contraire son autonomie. Les „paysages“ de Mélanie Vallet sont l’expression même de cette évidence. Samuel Becket disait devant les tableaux de Bram Van Velde… “Mais qu’est ce qui est là, devant moi qui n’était pas là tout à l’heure ?“ Chacune des peintures de Mélanie suscitent le même questionnement. Ces lignes, ces formes interprétées, ces plages colorées issues d’émotions transposées sont là qui nous interrogent sur nos propres sensations (notre perception du réel). La fabrique patiente de ces lignes, de ces plans nuancés par la lumière sont issues de constructions savantes qui nous permettent, hors de toute vraisemblance de laisser émerger nos émotions. Ces variations rythmiques, ce flouté des contours, les faux aplats, laissent la lumière
maîtresse du jeu. Car il s’agit avant tout d’un travail sur la lumière propre à la peinture. Les tonalités contredisent apparemment toute vraisemblance et pourtant, tout est là sous nos yeux pour faire surgir nos propres émotions . Il ne s’agit pourtant pas uniquement de sensations mais d’une manifestation palpable de la surprise à l’origine de cette envie de peindre . L’art c’est ce qui ajoute au réel . Ce qui s’ajoute ici, c’est du temps, de la surprise, de la mémoire, du silence. C’est également du doute. La difficulté consistant à rendre visible pour la partager, l’impression initiale . Mélanie Vallet convoque les rythmes, la lumière, la couleur subtilement transposée et nuancée pour nous inviter à changer notre regard sur la réalité. Ce n’est pas le moindre de ses talents . JFE
Pierre BRUNELIÈRE -- L’art bourru c’est quoi? -- C’est mon art à moi. D’abord tel qu’il sort du geste dans son jaillissement premier. Il est en art ce qu’est le vin bourru pour JanClaude Carrière. Ensuite c’est ma démarche artistique en y gardant l’idée du premier jus du pressoir de l’expression souvent brutale et rugueuse mais aussi rayonnante et joyeuse. Comme une envolée créatrice du moment qui se pose et dont je m’évertue à conserver les sucs, le vent, le parfum, les variations lumineuses et les frémissements qui me traversent. J’adore le mixage de la peinture et du collage. Il se produit alors une interférence dynamique qui provoque des chocs. De l’imprévu naît un assemblage qui déplace le parcours tracé. Je dois m’adapter et vite. Pris dans le flux du pinceau et de la composition en devenir j’improvise et je modifie le tracé en m’adaptant à la situation.
+ d’infos sur http://artbourru.over-blog.fr
Antonin HUCHET
Etabli sur Angers, il a voyagé et pris son inspiration au Maroc, Mauritanie et au Mali dans le cadre du projet de collaboration, et exposition performance. Sa sculpture est à l’initiative des voyages et de la rencontre des gens qu’ils ont générés. Son
enrichissement,
son
perfec-
tionnement, son inspiration et sa mise en valeur le sont tout autant. Les œuvres présentées pour cette exposition proposent un mouvement suggéré souvent recherché dans son travail et ainsi contrarier la position statique de l’œuvre accrochée sur son socle.
+ d’infos sur www.facebook.com/AntoninHuchet
Miki Tica Chaque tableau est un suspens, une véritable aventure. C’est une bataille avec la matière pour accéder à “la beauté”. C’est comme dans la vie : il ya des hauts et des bas. Dans la peinture aussi : il y a des hauts et des bas, des chauds et des froids, du clair et de l’obscur, de la lumière et de l’ombre, des petites et des grandes formes, des parties fines et des parties grossières, des lisses et des rugueuses, sensibles et brutales, concrètes et abstraites, hasardeuses et intentionnées ... On y trouve du bien et du mal, on y voit l’espoir et le désespoir. Une vie apparaît. Les sentiments sont métrialisés, une histoire est racontée, une oeuvre partagée, la peinture, le mystère, le plaisir...
salon du petit format Du 17 septembre au 9 décembre 2012 galerie 377 - place hamard de villevêque Entrée libre les week-end de 14h à 18h Sur rendez-vous en semenaine Rens. 02 41 69 51 15 + d’infos sur le site www.villeveque.fr