journal de l'exposition NOV'ART

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journal d’exposition 30e édition du parcours d’art de Villevêque

23 juin > 26 août

Édito

Nov’Art est en ligne www.parcoursnovart.fr www.villeveque.fr

Cette année, Nov’Art fête ses 30 ans. Pour les organisateurs, préparer un salon c’est : prospecter, se renouveler, préparer les lieux, visiter des ateliers, donner une cohérence à l’ensemble de l’évènement.

l’engagement pour l’art et la culture, sans grandiloquence ni planitude, mais dans la détente et le plaisir de rencontres conviviales entre artistes et public.

Ce rendez-vous annuel autour de différentes disciplines, de multiples techniques, dans une conjugaison de talents, repose sur la générosité d’artistes qui croient en une valeur essentielle  :

bénévoles, donateurs et artistes qui contribuent à cet évènement trouvent ici l’expression de notre profonde reconnaissance.

Nov’Art 2012 montre le travail de onze créateurs : Sandrine AZARA, Nine GESLIN, Michel GRESSIER, Une année suffit juste pour Marcel HASQUIN , Kyung-Ae installer sous nos yeux, un HUR, Kwang-Bum JANG, Jeanparcours d’art offert chaque été Pierre LOIZEAU, Lena NIKCEVIC, aux Villevêquois et à un large Philippe PATEAU, Philippe public fidèle amateur d’art. Ces PHERIVONG, Lionel TONDA. Ce œuvres suscitent émotions, journal leur est consacré. surprises, interrogations et créent Que tous ceux: membres de une rencontre harmonieuse entre l’association Nov’art et son le public et le patrimoine. président Omer Vandewalle,

Jeannick BODIN Maire de Villevêque

L’association NOV’Art remercie ses partenaires : LesTonnelles au Bord du Loir

et vaisselle

02 41 76 61 21

Saint-Sylvain d’Anjou

Vaisselle, Villevêque Matériel Cuisine, 02.41.32.38.70 Accessoires Cuisine, Tables, Chaises, Tireuses à Bière

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50 VÉHICULES

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Zone Commerciale «La Maison Blanche» - 49480 Saint-Sylvain d’Anjou - tel. 02 41 76 82 80 - Fax. 02 41 76 59 91

GARAGE DAILLER Olivier 6 rue Soleil Levant - 49140 PELLOUAILLES/VIGNES (Villeveque )

Tel : 02.41.76.70.78

garage.dailler49140@orange.fr

SARL BONTEMPS, Fleuriste P. PLATEAU, Pressing du Vieux Lavoir, SARL KANAZY, EDEN FLEURS, SHOPI.

PLAFOND

PLATRER

CLOISON


Galerie 377 Éric BOUCHER Plan des sites - Villevêque -  salle Parage du Paty 1 -  Galerie 377, salles et 2 jardin du presbytère 3 -  église Saint-Pierre

-  parvis de la mairie -  restaurant les Tonnelles -  le Loir -  parc du musée-château

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Temps forts Des visites accompagnées par des artistes ou des médiateurs, vous sont proposées pour découvrir en détail les œuvres exposées. - le 5 juillet : visite du parcours NOV’Art, commentée par l’artiste Ali Silem, tout public, de 20h à 22h, départ du moulin, 3 € (nombre de places limité). - le 15, 29 juillet et le 18 août : visite du parcours NOV’Art, commentée par un médiateur, tout public, de 17h à 19h, départ du moulin, 3 € (nombre de places limité). -  le 9 août : «  Nos échappées belles  » : parcours NOV’Art, art et vin. Visite du parcours d’art accompagnée par l’artiste Anne-Marie Donaint Bonave, tout public, de 17h à 19h, départ du moulin, 3 € (nombre de places limité). inscriptions au chalet d’information et en mairie Tél. 02 41 69 51 15 - si@villeveque.fr

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Sandrine AZARA

-  salle du haut du presbytère -  mur de l’église

LE PILUX. ŒUVRE PICTURALE SENSIBLE A LA LUMIÈRE Le Pilux est une invention technique avec laquelle elle crée des œuvres picturales, des mobiles et des installations plastiques. Cette appellation est une contraction des mots peinture et lumière. Images réalisées par inclusion ou déclusion de matières dans de f¡nes feuilles souples de polycarbonates peintes et modelées, le Pilux est le résultat d’une longue alchimie d’essences et matériaux variés capturés dans le plastique et organisé en compositions colorées cernées de f¡ls et f¡celles, ce qui rappelle les techniques d’assemblage du vitrail. Selon son traitement, le Pilux évoque différentes matières minérales, végétales, organiques, microscopiques ou astronomiques. Transparente ou translucide ces œuvres réagissent à la lumière et à l’espace.

Michel GRESSIER

-  parc du château

PEINTRE DES NUAGES Il a trouvé la plus belle des Galeries car il accroche ses tableaux aux nuages. Il vous présente ses impressionnantes toiles de grandes dimensions, par des accrochages éphémères dans le ciel. Cette nouvelle conception de la peinture jouant sur les distances de lecture intègre l’usure du signe et de la couleur dans l’espace. “LE CIEL POUR CIMAISE est devenu ma devise. Le cerf-volant fait appel au mythe du vol, de l’évolution, du déplacement en trois dimensions. J’ai pu mettre en place dans l’espace de véritables accrochages. J’ai imaginé et construit en fonction de ces installations et intégré la notion : Immense dans la Tête, Grand dans l’Atelier, Petit dans le Ciel”.

Nine GESLIN

-  Galerie 377

“Demande t’on à l’arc en ciel de théoriser la couleur ? Nine ne souhaite pas s’exprimer à propos de son travail. Pourtant, bien sûr, l’œil attentif devine dans ses images un flux de pensées multiformes, parcourant autant de possibles, ou d’impossibles, un bouillon singulier d’animisme politique. Comment ne pas percevoir l’exigence poétique qui anime cette caverne d’ombres et qui s’offre le luxe pudique de la camoufler en attraction foraine ? D’abord s’avançent les figures du partage, identifiables. A la suite de ce premier contact, l’œil devra réarticuler les éléments formels soigneusement sélectionnés de ce théâtre fait d’os et de nuées. Car on est là devant une production qui se tend pour exister en devenir, pour s’éclore dans le regard et la pensée de l’autre. Nine y injecte sa force vitale, mais nous y ménage de larges espaces, d’où ce sentiment d’un art généreux.” Patrick Rocard


Marcel HASQUIN

-  salle Parage du Paty

La force qui anime son œuvre est la souffrance humaine que transpose un mysticisme ancré dans la compassion. Il en donne des visions contrastées, tantôt réalistes, tantôt caricaturales ou fantastiques, mais toujours imprégnées de religiosité. La créature humaine crie son besoin de vie et de rédemption, de tendresse et d’affection, même si elle est physiquement déchirée, déformée, tourmentée. Les moments d’apaisement ou de joie sont rares, mais alors d’autant plus intenses qu’ils surprennent par des attitudes, par des sourires dont on ne sait s’ils naissent des larmes, par des yeux vrais qui ne sont pas seulement des trouées d’expression. Les êtres qui peuplent son œuvre naissent d’un enchevêtrement de lignes qui déroulent peu à peu des formes humaines, des visages, des corps. Et dans son chaos originel, l’écheveau de lignes cherche un sens, une expression qui s’exprimera par une forme.

HUR Kyung-Ae

-  Galerie 377

SCARIFICATIONS, SILLAGES Qu’est-ce que la peinture ? Un corps, une peau. De cette observation simple, mais étonnante dans ses prolongements possibles, Kyung Ae Hur en a tiré une esthétique de la surface et de la matière. Bien plus profondément que ne l’avait imaginé le groupe Supports Surfaces, la déconstruction est au centre de son travail, et rien dans cette entreprise de sape ne sera épargné. La toile, elle la peint avec force matière, et couleurs vives, puis elle la taille en pièces, elle la gratte, elle la scarifie, ou elle la découpe en lanière fines verticales, rendant tout sujet illisible, ou encore elle la réduit en fines parcelles de peinture détachées du support qui sont comme les restes d’un gigantesque raclage de la surface. (...) A y regarder de plus près, sa peinture n’est pas qu’un cataclysme de matière : elle est composée avec beaucoup d’économie, elle est tendre et fragile, sérielle et ordonnée mais parfois féérique. Kyung Ae Hur a le sens de la fête, dans la gerbe chromatique qu’elle impose au regard, où dominent les rouges et les verts fluo. Elle se nourrit aussi du spectre des couleurs coréennes qu’on lit sur les temples, la symbolique des couleurs qui nous font vibrer, tel un mandala écartelé, avec le grand monde. Elle transforme ainsi sa peinture en un véritable festin. Ce sont des gâteaux qu’elle fabrique avec la mouture plus ou moins fine de ses toiles battues. Michel Sicard

JANG Kwang-Bum

-  Galerie 377

LE TEMPS, MATIÈRE DE L’IMAGE ? Comment l’image temporelle est-elle captée par les artistes de notre temps ? par la lumière ou la gestuelle ? Les arts plastiques, moins que d’autres créations, ont envisagé la problématique du temps, pour une raison évidente car, comme toutes activités manuelles, ils se matérialisaient par leur objet où s’imprime la trace de l’image du temps que chaque tableau, chaque sculpture, chaque forme artistique porte en elle et par elle-même. Au cours du processus pictural, s’effectue un voyage dans le temps qui fait remonter des souvenirs de façon consciente. Ainsi, l’image obtenue abritera le passé, le présent, et l’avenir : c’est à ce moment-là que les frontières entre l’imagination et la mémoire deviennent floues et que l’acte créateur du processus pictural se manifeste au cœur de cet écran d’apparition, devenant alors une figure du temps. Dans mon sujet, traversant le temps, un terme constamment me revient en tête : “l’image fantomatique”. Ma curiosité m’invite souvent à faire un voyage imaginaire, à travers notre regard et nos sensations.

Catal.Nov'ArtBon_Mise en page 1 06/06/12 13:57 Page43

Jean-Pierre LOIZEAU

- presbytère

De grandes silhouettes, qui nous regardent, qui vivent, qui s’aiment... et qui témoignent de la sensibilité et de la justesse avec laquelle l’artiste aborde ses sujets. À travers ses oeuvres, il nous fait partager sa poésie, son regard sur le monde. Des humains attachants, drôles, qui seront vous accompagner si vous les adoptez.


Lena NIKCEVIC

- presbytère - Loir et parc du château Lena travaille la transparence. C’est la lumière qui est en jeu, qui rend l’immuabilité de l’oeuvre perpétuellement changeante. Le plexiglas est son support à peindre et à sculpter, la matière à transformer. Cette surface lisse qu’elle transforme est comme une pellicule d’inscription de traces, intermédiaire entre la pérennité de l’intérieur de l’oeuvre et l’insaisissable extérieur du monde. Le procédé qu’elle utilise afin de réaliser les empreintes de figures en feuilles fines de plexiglas, intitulées « Tendances à exister », est le thermoformage. Ces figures sont tirées de la matrice en grillage métallique comme les photos d’une pellicule. À l’aide de la machine à graver, Lena donne forme à la transparence dans les plaques épaisses de plexiglas, faisant ressurgir les paysages oniriques. Elle fait du contenu un contenant, du contenant un contenu, de l’espace du dedans une clé pour structurer le dehors. Confondant le réel et l’imaginaire ses expositions sont des mises en scène de ces différents éléments.

Philippe PATEAU

-  parvis de la mairie - Galerie 377 “J’ai eu envie de sculpter en regardant mon père ébéniste redonner vie au bois. Je suis sculpteur comme d’autres sont photographes, écrivains ou prédicateurs. La sculpture est un mode de communication, elle me sert à exprimer ce que je ne sais pas dire avec des mots. La sculpture c’est de l’émotion. Son interprétation appartient à celui qui la regarde. J’utilise très souvent la relation entre plusieurs personnages dans mon travail, la relation d’un groupe est fascinante. À plusieurs, on va plus loin, plus haut. C’est ainsi que je traite des thèmes comme la richesse des différences. L’humanité s’enrichit de nos différences, pas de l’uniformité. Nous avons beaucoup de raisons de nous inquiéter de l’évolution du monde, un monde en lutte, en guerre. Je préfère montrer les raisons d’espérer, montrer la coopération, favoriser l’émulation. Réaliser des sculptures, des installations… un travail dérisoire, mais mon ambition est toute simple… juste changer le monde..”

Lionel TONDA Philippe PHERIVONG

- presbytère - église

PAROLES, PORTEURS D’ÂMES, MISE EN CÈNE (TOTEMS)... “ Son écriture oscille entre le trait noir et puissant d’un visage accessible aux regards des novices, à la poésie des fonds et traces qui laissent dans le flou ce que certains appellent le figuratif. (...) Le dessin est le point de départ avec son trait décideur, dictateur, mais aussi rassurant comme un tuteur pour corps vacillant, un trait épais comme un Rouault faisant un pied de nez au mystique, peindre la Cène est un voeu pieu, en faire une tablée digne de Rabelais presqu’un blasphème. (...) Il y a urgence à faire naître, pas le temps de s’arrêter, il faut créer pour exister, comme si l’aventure était susceptible de s’interrompre demain, l’acte de peindre est ici acte de vie, jusqu’à plus soif il faut couvrir la toile.” G P-L Extrait - Novembre 2007

-  jardin du presbytère - parc du château “En maîtrise de physique, je décide de tracer un nouveau chemin, unissant l’imaginaire et le geste. Je monte un projet artistique et pédagogique d’un an en Inde. A mon retour, j’entre un peu par hasard dans l’univers des métaux. Le feu et l’enclume me happent alors, m’emmènent un an dans une forge à Dublin puis une autre année près de Reims dans l’Ecole internationale de ferronnerie française auprès des compagnons du devoir. Mon travail du métal s’alimente aujourd’hui d’un intime profond. Chaque œuvre enrichit et retrace les déliés d’une écriture spontanée dans sa forme, laborieuse dans sa mise en œuvre.” Lionel aime se jouer du métal. Il s’affranchit de formes convenues et crée avec facétie des sculptures indociles en acier martelé, imprimé ou gravé. Il noue et dénoue, monte ses lignes vers le haut puis se délie en arabesques, s’entortille, se détend, déploie ses tiges extravagantes en volutes légères. L’artiste vous invite à découvrir un monde imaginaire où humour et émotions jouent à cache-cache.


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