CIMETIÈRE DE BEAUREGARD LES JARDINIERS AUX PETITS SOINS
FÊTE DES VENDANGES LE PROGRAMME OFFICIEL EST ARRIVÉ!
CIMETIÈRE DE BEAUREGARD LES JARDINIERS AUX PETITS SOINS
FÊTE DES VENDANGES LE PROGRAMME OFFICIEL EST ARRIVÉ!
Chaque année, 25’000 plantes viennent embellir le cimetière de Beauregard. Tout droit venues des serres de la Ville, à Cernier, pensées, pâquerettes et pavots ajoutent une touche printanière et parfumée au site, où se recueillir dans la tranquillité. Rencontre avec les jardiniers qui prennent soin des lieux. ➜
10 et 11
JOURNAL OFFICIEL
JOURNAL OFFICIEL
D’INFORMATION DE NEUCHÂTEL
D’INFORMATION DE NEUCHÂTEL
N° 7 • 56e année
N° 10 • 57e année
Mercredi 6 mars 2024
Mercredi 26 mars 2025
L’édito
Une démocratie dont nous devons prendre soin
JONATHAN GRETILLAT
Conseiller communal
Dicastère des finances, de l’économie, des affaires sociales et de la population
Dimanche dernier, la population neuchâteloise s’est rendue aux urnes pour renouveler ses autorités cantonales. La magie de nos institutions helvétiques nous permet d’avoir un gouvernement et un parlement renouvelés et légitimés par le peuple souverain pour les quatre années à venir. Dans un monde devenu soudainement incertain, où le modèle démocratique subit des assauts préoccupants, l’actualité démontre qu’un tel acquis n’est jamais définitif et intangible. La démocratie nécessite d’être constamment soignée, entretenue, consolidée voire réinventée, même chez nous, à notre modeste échelon. Le faible taux de participation d’un peu moins de 32% des électrices et électeurs neuchâtelois qui se sont exprimé-e-s doit nous interpeller, et nous pousser à faire mieux. Si les autorités se doivent de rendre la chose publique plus pratique, accessible, transparente et compréhensible pour chacun-e, des efforts restent à entreprendre à tous les niveaux pour favoriser la participation et l’expression citoyennes. Aujourd’hui plus que jamais, nous devons réapprendre à dialoguer et à débattre de manière contradictoire, dans le respect de l’opinion de l’autre. De cette manière, nous contribuerons à ce que les générations futures bénéficient de la même manière que nous de la démocratie, de l’Etat de droit et des libertés fondamentales qui nous sont si chères. ●
Dans ce numéro
TÉLÉVISION
Une Neuchâteloise en lice samedi à The Voice
➜ PAGE 3
ORDONNANCES MUSÉALES
Succès médiatique mondial !
➜ PAGE 4
VALANGIN
Jeune tilleul deviendra grand
➜ PAGE 20
AVEC
A l’appel de l’association SeyonVivant, une soixantaine de personnes se sont retroussé les manches samedi pour nettoyer les rives du Seyon et de ses affluents. Quelque 1075 litres de déchets ont été récoltés en quelques heures le long d’une vingtaine de secteurs.
Organisée chaque printemps depuis 1998, cette vaste opération de nettoyage n’a malheureusement rien perdu de sa nécessité.
« Vous le verrez, il y a encore beaucoup à faire, sur certains secteurs plus que d’autres », relevait Aline Chapuis, membre du comité de SeyonVivant, à l’heure d’accueillir les bénévoles venus prêter main forte à l’association, dont de nombreuses familles. La nature des déchets a toutefois changé au fil du temps. Alors qu’il y a encore quinze ans, l’association ramassait encore beaucoup de ferraille et d’objets encombrants issus de dépôts sauvages ou de l’érosion d’anciennes décharges, de telles trouvailles se font plus rares. Les déchets sont plutôt liés au littering et aux produits d’hygiène jetés dans les toilettes, à commencer par les lingettes.
PAS DE LINGETTES DANS LES TOILETTES !
En cas de forte pluie, une partie de ces déchets passent ainsi directement dans la rivière au sortir des déversoirs d’orage, comme il n’y a pas encore partout de canalisations séparées pour les eaux claires et usées, expliquait Bastien Amez-Droz, en invitant à ne rien jeter dans les toilettes. Et d’encourager les participant-e-s à ouvrir l’œil et à faire preuve de patience à l’heure de décrocher les filaments de lingettes accrochées aux branches des arbres : « Tout ce qui sera ramassé aujourd’hui, c’est tout ce qui ne finira pas dans le lac ».
Loin de se limiter au Seyon, ce grand nettoyage de printemps concernait également les nombreux affluents venant grossir les eaux de cette rivière descendant le Val-de-Ruz pour se jeter dans le lac. A Valangin, outre le tronçon du Seyon depuis la Borcarderie jusqu’au bourg, deux équipes ont ainsi remonté les rives encaissées de la Sorge. Avec, comme bilan pour ces trois secteurs, quelques 130 litres de déchets récoltés. ●
Des bouts de pneus, de plastique, d’aluminium et de sagex, de la ferraille, une ligne de pêche : après deux heures à passer au peigne fin le Seyon entre la Borcarderie et Valangin, Quentin et AnneLaure reviendront au point de rendez-vous avec deux sacs poubelles de 35 litres remplis de déchets. « Du côté de la route, il y avait beaucoup de littering », constatent ces deux biologistes. Dont nombre de canettes et de bouteilles, jetées par les fenêtres des voitures.
« Le littering n’est pas une généralité, seule une poignée de personnes pose problème », souligne Aline Chapuis. Et de constater, fataliste : « Il faut
Le ratissage de leur secteur achevé, les groupes étaient attendus à l’abri forestier du Bois d’Yé pour indiquer la quantité et le type de déchets ramassés, le lieu où les sacs poubelle avaient été déposés, l’emplacement des gros objets laissés sur place et les trouvailles inhabituelles faites. Un retour de terrain précieux pour permettre à l’association de mieux cerner les problèmes et cibler les secteurs à nettoyer en priorité. ●
malheureusement partir du principe qu’il y a une part d’irréductibles que nous n’arriverons pas à atteindre ». Quant au problème des déversoirs d’orage, la pose de dégrilleurs ne résout que partiellement le problème, faute d’entretien. L’idéal serait de passer partout au séparatif. Rendez-vous est d’ores et déjà donné l’an prochain pour une nouvelle opération de nettoyage. Et pour sensibiliser autrement, l’association Seyon Vivant a invité le photographe Michel Roggo pour une conférence intitulée « Un regard sous la surface de l’eau » ce jeudi à 20 h 15 à la salle de la Rebatte à Chézard-Saint-Martin. ● AB
En deux jours, cette action de nettoyage aura permis de ramasser 1330 litres de déchets –dont quantité de lingettes sur certains secteurs – sans compter de la ferraille, des pneus et un sac pour les déchets verts, sans doute emporté par le vent. La veille, les cinq classes de 1re à 6e qui participaient cette année à l’opération ont en effet récolté de leur côté 255 litres de déchets du côté de Savagnier, Villiers et Dombresson. ●
« THE VOICE »
Secrétaire au Service de la culture de la Ville et étudiante à la Haute école de gestion Arc, Kylia Guerne a participé aux castings de la 14e saison de The Voice. Après plusieurs allers-retours jusqu’à Paris, elle a décroché son ticket pour les auditions à l’aveugle. Son passage dans l’émission est prévu samedi soir à 21 h 10 sur la chaîne française TF1.
«J’ai de la peine à me rendre compte de ce qui m’arrive ! Cette aventure me semble invraisemblable ! ». Kylia Guerne voue une passion pour le chant. « De nature plutôt timide, je m’exprime pleinement au travers de la musique. C’est mon exutoire, j’ose tout quand je chante ! » Pour évoluer dans son art, la jeune femme participe à des concours de chant. « Cela me permet d’obtenir des retours de la part de professionnels pour me perfectionner ! » L’émission The Voice ? Elle ne s’y est pas inscrite, elle a participé à une masterclass organisée par Kevin Dozot, directeur de casting pour Le Tremplin, un concours de chant qui sillonne la Suisse romande à la recherche des plus belles voix, et auquel avait notamment participé le Neuchâtelois Loris Triolo, finaliste de l’émission française The Voice, en mai 2022 (voir encadré).
« J’avais déjà participé à ce concours, si bien que je me suis à nouveau inscrite. On m’a ensuite invitée à une masterclass donnée par le directeur de l’émission The Voice. Toujours avec l’envie de récolter des retours sur mes prestations pour développer et parfaire mon chant,
j’ai participé. Après la première chanson, j’ai reçu des conseils que j’ai directement appliqués. ».
LE SYNDROME DE L’IMPOSTEUR
Deux semaines plus tard, elle reçoit un message vocal d’un numéro français. Elle hésite à l’écouter, pensant à une arnaque. « La production m’invitait à prendre le train pour Paris, afin de rejoindre le casting de l’émission. Je n’y croyais pas, c’était irréel ! » S’en suit une longue période de castings avec plusieurs allers-retours jusqu’à Paris. « L’aventure a été très dure, car j’ai ressenti beaucoup de stress. En voyant tous les autres concurrent-e-s, j’avais le syndrome de l’imposteur, mais j’ai tenu bon. En répétition ou devant le jury, je me suis dit qu’il fallait tout donner. » La Neuchâteloise franchit les étapes du casting, pas à pas, défendant ses choix musicaux.
Organisée et très consciencieuse dans son travail, Kylia Guerne chante dans le groupe de rock Oxymore. Entourée de trois autres musiciens, la jeune femme se transforme en une bête de scène. Un contraste saisissant pour celles et ceux qui la côtoient dans la vie. « Quand mes collègues m’ont vue chanter pour la première fois en vidéo, elles n’y croyaient pas. Je suis beaucoup plus timide dans la vie. »
« En répétition ou devant le jury, je me suis dit qu’il fallait tout donner. »
Agée de 25 ans et depuis peu habitante de La Neuveville, la jeune femme a toujours aimé chanter, dans la voiture de ses parents, mais aussi en se déguisant à la maison. Le déclic ? « A l’âge de 13 ans, elle participe au concours Show Me, organisé par des jeunes et pour des jeunes au Centre scolaire des Deux-Thielles, au Landeron. « Je m’étais inscrite pour participer avec une copine qui m’a lâchée au dernier moment. J’y suis allée quand même, car je savais que la musique me tenait à cœur. Ce que j’ai ressenti en chantant devant ce public de 300 personnes est indescriptible, je suis sortie de scène en pleurant tant j’ai aimé partager toutes ces émotions. Je me suis dit que je voulais absolument chanter. » Avec un autre élève de son école, Dylan Quiquerez, elle monte un groupe de rock, blues, métal. « Je chante en français, cela me tient à cœur de partager mon vécu dans ma langue maternelle. » Jusqu’à l’âge de 16 ans, Kylia Guerne chante en autodidacte. Puis elle s’inscrit au conservatoire. Elle suit d’abord des cours de chant lyrique. « Cela m’a permis d’acquérir de la technique, de mieux gérer mon souffle et mon corps ». Elle suit actuellement des cours de chant dans le domaine des musiques actuelles, depuis trois ans. « Ma professeure de chant Mallika Hermand m’aide à suivre le bon chemin pour atteindre les notes que je souhaite, sans me faire mal. » ● AK
« C’est une fierté de voir une Neuchâteloise dans The Voice ! Cela montre que l’on a du talent dans notre région ! J’espère que Kylia Guerne ira le plus loin possible », réagit Loris Triolo. Premier Suisse à accéder à la finale de l’émission française The Voice, le Neuchâtelois fait partie du casting de la série télévisée Tout pour la lumière produite par TF1, en collaboration avec Netflix, et dont le tournage a démarré début mars. « L’histoire, qui se passe dans une école de musique et de danse, s’intéresse au quotidien de jeunes, cherchant à décrocher la notoriété », explique Loris Triolo. Dans le cadre du tournage qui se déroule au sud de la France, le Neuchâtelois est amené à chanter et à danser aux côtés d’anciens candidat-e-s de The Voice. « C’est un immense défi de jouer dans une telle production ! Je suis très touché qu’on m’ait contacté. Ça me met aussi un peu la pression, car c’est la première fois que j’interprète un personnage devant les caméras. Je n’ai pas d’expérience dans le domaine du théâtre et du cinéma. Heureusement, je suis très bien entouré avec une équipe très professionnelle. C’est un bel apprentissage ! » Quant à la musique, le chanteur y reviendra quand son emploi du temps le lui permettra. ●
Les ordonnances muséales proposées par la Ville connaissent un succès médiatique inouï dans le monde entier. Ce projet pilote, qui vise à aider à améliorer la santé physique et psychique par un accès facilité à la culture, séduit en Europe comme au Brésil ou en Inde.
Début février, dans le cadre d’un programme de promotion de la santé initié par le Canton et les communes, la Ville de Neuchâtel a lancé un projet pilote d’ordonnances muséales : les médecins de famille ayant leur cabinet en ville peuvent prescrire des visites gratuites dans un musée en soutien à un traitement. Les quatre musées de la Ville sont concernés : le Musée d’ethnographie, le Musée d’art et d’histoire, le Muséum d’histoire naturelle et le Jardin botanique. Inspiré d’un concept lancé au Québec en 2018, ce programme a rencontré, ces dernières semaines, un écho médiatique considérable, bien au-delà des relais habituels des médias régionaux ou nationaux. Les agences AP, Reuters, la chaîne allemande ARD ou TV Globo, au Brésil, s’y sont intéressées, dépêchant leurs correspondants en Suisse auprès des porteuses du projet, la conseillère communale Julie Courcier Delafontaine et la cheffe du Service de la médiation culturelle Marianne de Reynier, ou demandant à rencontrer un médecin ayant prescrit une ordonnance médicale et des patient-e-s en ayant bénéficié.
Les articles des journalistes et des agences ont été largement relayés dans le monde entier. Sur X, on ne compte plus le nombre de publications mentionnant cette initiative, de la chaîne américaine Fox aux magazines santé, en passant par les ambassades et consulats de Suisse à l’étranger. Comment expliquer pareil engouement ? « Je pense que notre projet séduit parce qu’il insuffle une bouffée d’optimisme dans un contexte mondial très anxiogène où la santé, et en particulier la santé mentale, sont des préoccupations majeures de la société », relève Marianne de Reynier. Elle ne s’attendait absolument pas à un tel enthousiasme en proposant ce projet dans le cadre de ce partenariat canton-communes. « Mais il rappelle aussi au grand public que la culture permet de se faire du bien, avec un dispositif relativement simple et peu coûteux à mettre en œuvre. »
TOUJOURS GRATUITS LE MERCREDI
Pour rappel, quelque 1000 ordonnances sont mises à disposition des médecins de famille de la commune, ainsi que du service de chirurgie du RHNe. Le corps médical décide, dans le cadre du suivi des patient-e-s, si une ordonnance muséale peut être bénéfique au traitement. Œuvres d’art à contempler, espèces animales à redécouvrir, jardin des senteurs où se ressourcer : les musées de Neuchâtel sont des lieux à ne pas manquer, y compris quand on est en pleine santé. Et le mercredi, pour toutes et tous, ils sont gratuits ! ● FK
La conseillère communale Julie Courcier Delafontaine a reçu notamment l’agence Associated Press au Musée d’ethnographie.
Partout dans le monde, ce samedi 29 mars, des monuments seront illuminés en jaune et des marches organisées pour soutenir la lutte contre l’endométriose. Les Villes de Neuchâtel, du Locle et de La Chauxde-Fonds se joindront à cette action en illuminant un de leurs édifices.
L’endométriose touche 1 à 2 femmes sur dix en âge d’avoir des enfants, soit environ 200’000 femmes en Suisse. Durant le mois de mars, à travers le monde, la couleur jaune est devenue le symbole de la lutte contre cette maladie gynécologique douloureuse et chronique, qui peut être cause d’infertilité, affecte parfois lourdement la qualité de vie et reste à ce jour incurable.
A cette occasion, de nombreuses actions sont organisées afin de faire sortir l’endométriose de l’ombre et encourager la recherche. Des lieux emblématiques sont illuminés en jaune, à l’image des chutes du Niagara, de l’opéra de Sydney et, plus près, du Jet d’eau de Genève. En illuminant en jaune, au soir du 29 mars, des bâtiments publics (l’Hôtel de Ville de Neuchâtel, celui du Locle et le couvert de la gare de La Chauxde-Fonds), les trois Villes du canton ont souhaité participer symboliquement à cette action, conscientes de l’importance de parler davantage de cette maladie encore trop peu connue et de faire avancer les connaissances. Elles répondent ainsi, avec d’autres communes romandes, à l’appel de l’association S-Endo, active depuis 2016 et qui met sur pied à Lausanne sa 6e Endomarche. Celle-ci aura lieu sur l’esplanade du Flon entre 13 h et 17 h (départ de la marche à 15 h) et tout le monde y est bienvenu. Touche neuchâteloise, l’humoriste Christian Mukuna est le parrain de cette édition.
STAND D’INFORMATION À POURTALÈS
A noter aussi que la veille, soit le vendredi 28 mars, l’association S-Endo sera présente aux côtés de l’équipe de gynécologie du RHNe dans le hall de l’hôpital Pourtalès, à Neuchâtel, de 10 h à 17 h avec un stand d’information et de sensibilisation. ● ➜ Voir aussi : www.s-endo.ch
Agés de 14 ans, Quentin Despeisse et Valentin Perret passent des heures sur leurs jeux de société. Une passion qu’ils ont envie de partager avec le plus grand nombre, à l’occasion de FestiLudi qui se tiendra pour la deuxième fois, samedi 5 avril de 15 h à minuit.
«Nous avons été surpris par le succès de FestiLudi, l’an dernier. On ne s’attendait pas à un tel engouement pour une première édition. Nous avons accueilli environ 400 personnes de tous les âges et de nombreuses familles. Avec toutes les entrées totalisées, on a réussi à récolter 1000 francs. Une somme qui nous a permis de préparer la deuxième édition sereinement », relève Valentin Perret.
À DEUX, C’EST MIEUX !
Cette première expérience s’est avérée utile pour améliorer l’organisation de l’événement, entièrement chapeauté par les deux élèves de 10H avec l’appui d’environ trente bénévoles. « Nous avions prévu un peu trop de monde l’an dernier, si bien que des bénévoles se sont retrouvés sans rien à faire. On a donc revu leur nombre à la baisse ». Au niveau du programme, il y aura également du changement. « Nous avons pris conscience de l’importance de prévoir un programme précis avec des horaires. Il est important de s’y tenir pour éviter que les gens ne soient perdus ». Les deux jeunes gens se réjouissent de retrouver le public. « C’est un avantage d’être deux pour organiser l’événement. Lorsque l’un de nous est découragé, l’autre le soutient ! » ● AK ➜ Infos : www.festiludi.ch
Le temps d’une journée, samedi 5 avril entre 15 h et minuit, la salle de spectacles de Corcelles se muera en véritable temple du jeu. « On trouvera des jeux connus et d’autres moins. Nous avons reconduit notre partenariat avec Ludesco. Nous sommes retournés travailler lors de leur événement, et en échange, ils nous mettent à disposition leur stock de jeux », explique Valentin Perret. Des tables seront disposées dans la salle, de même que des canapés pour permettre au public de jouer. Le Centre de loisirs aidera à nouveau les deux ados, en leur mettant à disposition du matériel. Au programme : tournoi d’échecs, loup garou géant, tombola, tournois de duels, escape game et jeux de rôles avec Donjons et dragons. « Il sera possible d’apprendre les règles avant de jouer tous ensemble. » Entrée à prix libre, buvette et vente de jeux sur place. ●
ÉLECTIONS CANTONALES LES NEUCHÂTELOIS-ES SE SONT RENDUS AUX URNES CE DIMANCHE
Un Conseil d’Etat dont la majorité repasse à gauche, un Grand Conseil où les forces politiques sont équilibrées : les électrices et électeurs neuchâtelois ont fait leur choix ce dimanche.
Clap de fin pour les élections cantonales 2025 du dimanche 23 mars. Les résultats de l’élection au Grand Conseil ont été dévoilés en début de soirée, alors qu’il a fallu attendre officiellement mardi midi pour confirmer une élection tacite au Conseil d’Etat à l’issue du premier tour. Au gouvernement, avec deux socialistes et une verte, la gauche a ainsi repris une majorité qu’elle avait cédée en 2021. Les membres socialistes sortants du gouvernement, Frédéric Mairy et Florence Nater, ont été
réélus au premier tour, ayant tous deux obtenu la majorité absolue. Et faute de candidat-e-s prêt-e-s à se lancer dans un deuxième tour, l’élection a été tacite. Rejoignent les socialistes, les libéraux-radicaux Laurent Favre et Crystel Graf, sortants, et la nouvelle élue verte Céline Vara, arrivés en 3e, 4e et 5e position. Tous les cinq seront intronisé-e-s à fin mai.
Au Grand Conseil, où il s’agissait d’élire 100 député-e-s, l’équilibre final entre les différentes forces politiques n’a pas empêché quelques partis de connaître des joies ou des peines plus marquées : le PS a gagné 6 sièges (à 27), l’UDC 4 sièges (à 12), alors que les Verts en ont perdu 4 (à 15), les Vert’libéraux 3 (à 5), le Centre 1 (à 3) et le PLR 2 (à 30). Le POP est resté à 8 fauteuils. Les libéraux-radicaux demeurent le premier parti du canton.
21 DÉPUTÉ-E-S POUR NOTRE COMMUNE
Pour la commune de Neuchâtel, la participation était un peu au-dessus de la moyenne cantonale, avec 33,45%. Au Conseil d’Etat, la liste de gauche a placé en tête ses cinq candidat-e-s. Au Grand Conseil, le PS a recueilli 29% des suffrages, devant le PLR (23%) et les Vert-e-s (18%). 21 des élu-e-s sont domicilié-e-s dans la commune. Il s’agit de, pour le PLR : Damien Humbert-Droz, Béatrice Haeny, Caroline Juillerat, Alexandre Brodard, Alain Rapin, Patricia Borloz; pour le PS : Antoine de Montmollin, Baptiste Hunkeler, Pauline Schneider, Emma Gossin, Patricia Sörensen, Nathalie Ljuslin, Misha Müller; pour les Vert-e-s : Cloé Dutoit, Céline Barrelet, Nicolas de Pury, Brigitte Neuhaus, Catherine Loetscher Schneider, Laurence Castillon; et pour les Vert’libéraux : Mireille Tissot-Daguette, Mauro Moruzzi. ●
N+ donne régulièrement la parole à des membres du Conseil général, qui s’expriment sur diverses thématiques communales en marge de leurs séances mensuelles.
Pour en savoir plus sur la composition du Conseil général, les différents dossiers qu’ils traitent et les prochaines séances, rendez-vous sur notre site internet : www.neuchatelville.ch/ conseil-general
MARC RÉMY GROUPE LIBÉRAL-RADICAL
Le printemps fait notamment référence au Printemps des peuples qui a secoué l’Europe en 1848. Neuchâtel s’est alors émancipé de sa tutelle prussienne lors de la révolution du 1er mars 1848. La Principauté est devenue République, avec des institutions encore vivantes fraîchement renouvelées ce dimanche 23 mars 2025.
Le printemps, c’est également l’éclat de la nature. Dès les premiers rayons de soleil, les parcs se réveillent et le lac scintille tel un diamant que tout le monde convoiterait mais qui n’appartiendrait à personne. Après des mois d’hiver, les rues de notre commune retrouvent leur animation. Les dimanches et les jours fériés sont à nouveau (un peu plus) animés, ce qui réjouit le PLR qui s’engage pour un dynamisme retrouvé de notre commune. Par ailleurs, le nombre d’événements culturels et festifs augmente pour atteindre son apogée durant l’été. Pour ne prendre qu’un exemple, citons le Printemps culturel qui nous invite, durant trois mois, à découvrir la Corée du Sud à travers diverses déclinaisons (K-culture, K-pop, K-food, etc.). Ouverture sur le monde et renforcement du lien social.
Bâti au 18e siècle et restauré en 2017, l’Hôtel de Ville accueille les séances mensuelles du Conseil général.
Le printemps marque aussi un temps fort pour les projets urbains de notre commune, tel celui des Jeunes-Rives qui, dès 2027, jouera pleinement son rôle de trait d’union entre le lac et la ville en offrant à la population un magnifique lieu aux multiples usages (sport, culture, jeux, restauration). Si la compensation des places de stationnement supprimées par ce nouvel aménagement de ce secteur demeure un sujet de préoccupation pour le groupe PLR, le projet mérite d’être salué et soutenu.
Le printemps offre à la ville de Neuchâtel et à ses habitant-e-s diverses opportunités : sortir, rencontrer, flâner, se divertir, s’engager, construire, etc. En somme, à chacun « son printemps » en fonction de ses aspirations, capacités et réalités car, le printemps, c’est avant tout un état d’esprit : celui de l’espoir, du dynamisme et de l’action réveillés. ●
MANUELA HONEGGER GROUPE SOCIALISTE
L’article 12 de la Constitution fédérale stipule que « quiconque est dans une situation de détresse […] a le droit d’être aidé et assisté, et de recevoir les moyens indispensables pour mener une existence conforme à la dignité humaine. » Ce principe est fondamental pour notre Etat de droit et social. Depuis plus d’un siècle, ce sont nos communes, les autorités politiques les plus proches de leurs habitant-e-s, qui assument la responsabilité de faire valoir ce droit par l’action sociale.
Le Parti socialiste se bat au sein du Conseil général de la Ville de Neuchâtel pour des politiques publiques sociales fortes et une solidarité concrète afin de réaliser le droit à une vie digne. La précarité peut toucher n’importe qui. Suite à une séparation, un licenciement, la perte d’un proche, des violences conjugales ou des problèmes de santé, on peut rapidement perdre toute sécurité matérielle et se retrouver dans le besoin.
Dans cette perspective, le nouveau dispositif pilote d’hébergement d’urgence « sleep-in » mis en place au début de cette année représente une étape importante. Un sleep-in est le dernier recours avant que des personnes précarisées se retrouvent dans la rue. Le besoin d’un tel lieu n’est malheureusement pas passager. Il est ainsi essentiel de pérenniser ce dispositif et de prévoir un fonctionnement flexible afin de pouvoir répondre à la fluctuation des besoins.
Il est également souhaitable qu’une coordination étroite soit établie avec les acteurs actifs dans ce domaine dans les autres communes pour assurer une prise en charge efficace de la population fragilisée et son articulation avec les services sociaux publics.
En ces temps difficiles, il est indispensable d’élargir la solidarité concrète et sans distinction pour tout-e-s celles et ceux qui sont présent-e-s sur notre territoire et se retrouvent dans le besoin. Ce n’est que de cette manière que nous pourrons respecter le droit de toutes et tous à la dignité humaine. ●
« LE PRINTEMPS C’EST AVANT TOUT UN ÉTAT D’ESPRIT : CELUI DE L’ESPOIR, DU DYNAMISME ET DE L’ACTION RÉVEILLÉS. »
« LA PRÉCARITÉ PEUT TOUCHER N’IMPORTE QUI; ON PEUT RAPIDEMENT PERDRE TOUTE SÉCURITÉ MATÉRIELLE ET SE RETROUVER DANS LE BESOIN. »
DIMITRI PARATTE
GROUPE VERT-E-S-POP-SOL
Croissance des loyers bien plus rapide que les salaires, absence de rénovation, manque d’entretien et inadéquation des nouvelles constructions aux besoins de l’ensemble de la population : ce sont là les conditions d’une crise persistante, tant sociale qu’écologique, pour le logement.
Le parlement de la Ville va adopter le Plan d’affectation local préparé par le Conseil communal et son administration. C’est le moment pour rappeler le fondement d’une politique publique du logement de gauche, qui fait primer l’objectif collectif de garantir un logement adéquat à l’ensemble des habitant-e-s de son territoire plutôt que de promouvoir les profits de la spéculation. Lorsque les personnes ne peuvent tourner avec leur salaire (di éré), l’option la plus coûteuse pour l’Etat est la subvention des propriétaires par les prestations complémentaires ou l’aide sociale.
Le second palliatif est le contrôle des loyers par les tribunaux. Il est ainsi interdit de tirer des bénéfices abusifs de la propriété foncière. Cette option est malheureusement peu e cace et problématique parce qu’elle est individuelle et expose la personne qui l’utilise.
Les deux moyens pour prévenir la hausse des loyers sont le soutien aux propriétaires qui o rent des loyers stables et bon marché et l’interdiction des constructions dispendieuses et ine caces. Ainsi, la commune, comme propriétaire immobilière, doit limiter au nécessaire les loyers qu’elle encaisse et peut soutenir les coopératives qui créent du logement pour lui-même et non pas pour en tirer du bénéfice. Pour faire face à la crise d’abordabilité et écologique du logement, il faut refuser de le considérer comme un investissement ou une marchandise, alors que c’est un besoin fondamental. Nos plans et règlements doivent mettre en avant le logement collectif, e cace, écologique, confortable et à prix coûtant. La gauche défendra cette ligne pour tous les nouveaux quartiers stratégiques, pour le bien commun plutôt que le profit de quelques-uns ! ●
« NOS PLANS ET RÈGLEMENTS DOIVENT METTRE EN AVANT LE LOGEMENT COLLECTIF, EFFICACE, ÉCOLOGIQUE, CONFORTABLE ET À PRIX COÛTANT. »
ALEXANDRE MORAIS
UDC
Le 1er Mars a été commémoré très récemment. Instauration de la République et de notre indépendance, la date restera à jamais dans l’histoire.
Comme chaque année, il s’agit là d’une occasion pour songer à ce que notre ville a vécu au long des siècles, à ce qu’elle représente pour nous et ce que nous souhaitons qu’elle soit à l’avenir. Nous sommes entourés au quotidien de notre passé. Le château, la collégiale, la basilique NotreDame, la vieille ville... Il y aurait tant d’autres lieux encore à indiquer.
Témoins de temps quelques fois perturbés, ces édifices chargés d’histoire auraient tant à nous dire sur les souhaits et les espoirs pour Neuchâtel de celles et ceux qui ont œuvré à sa construction.
Notre patrimoine est un marqueur de notre identité et, comme une boussole, nous indique d’où nous venons et dans quelle direction aller.
Bien plus qu’une représentation de réalités lointaines, c’est une ressource, un vivier d’expériences et un repère. C’est ce même patrimoine qui a façonné notre culture, notre mode de vie et nos valeurs.
Il est de notre devoir de veiller à la préservation et transmission du précieux héritage de notre ville. La reconnaissance et le respect envers nos ancêtres, ainsi que notre responsabilité envers les générations futures l’exigent.
Puisse l’amour pour notre histoire nous rendre fiers d’être neuchâteloises et neuchâtelois et créer le besoin de transmettre une part de nous. ●
PIERRE-YVES JEANNIN GROUPE VERT’LIBÉRAUX
c’est gagner !
Avez-vous de la peine à envoyer un e-mail, installer une application sur votre téléphone, utiliser l’e-banking ou remplir votre déclaration d’impôts avec Click et tax ? Vous n’êtes pas seul-e. En Suisse plus d’un quart de la population a de la peine à effectuer des opérations dites basiques avec les outils numériques. Plus d’un quart, c’est considérable ! Et pour ces presque 2 millions de personnes, le quotidien est très difficile. Comment en effet évoluer dans notre société sans être à l’aise derrière un écran ? Comment trouver un emploi sans rédiger un CV à l’ordinateur ? Prendre un billet de bus ? Compliqué si l’on n’arrive pas à utiliser un automate de TransN. Face à ce constat, trois réponses sont possibles. La première est « marche ou crève ». C’est à chacune et chacun de s’adapter au numérique et tant pis pour ceux qui ne s’adaptent pas…. Mais peut-on vraiment se permettre de laisser un quart de la population au bord de la route ? Notre réponse est non !
La deuxième consiste à limiter autant que possible le numérique, donc à maintenir beaucoup de guichets physiques pour l’administration, par exemple. S’il est évident qu’une o re de base doit être maintenue, il serait dommage de se priver des avantages du numérique, de ses options, de sa souplesse et du potentiel d’économies qu’il représente. Restreindre le numérique dans le domaine public n’aide d’ailleurs en rien les gens à mieux s’en sortir dans leur vie privée. Il existe heureusement une troisième voie : aider les gens ! Il s’agit d’une part de veiller à une convivialité maximale des outils numériques publics. D’autre part, il faut fournir à celles et ceux qui le souhaitent une aide à se former pour gagner en autonomie. Nous en profiterons tous en réalisant des économies à long terme tout en améliorant la qualité de vie de la population. Concrètement, des guichets, des ateliers, mais aussi peut-être des partenariats intergénérationnels peuvent être mis en place pour répondre aux questions et aider. Genève s’y est mis, pourquoi pas Neuchâtel ? ●
« NOTRE PATRIMOINE EST UN MARQUEUR DE NOTRE IDENTITÉ ET, COMME UNE BOUSSOLE, NOUS INDIQUE D’OÙ NOUS VENONS ET DANS QUELLE DIRECTION ALLER. »
« S’IL EST ÉVIDENT QU’UNE OFFRE DE BASE DOIT ÊTRE MAINTENUE, IL SERAIT DOMMAGE DE SE PRIVER DES AVANTAGES DU NUMÉRIQUE. »
Amiral a choisi de poser au bord du lac, un endroit où il aime se promener et partager de bons moments avec ses amis. LUCAS VUITEL
Agé de 24 ans, Amiral sort son nouvel album La lueur des rêves, assorti d’un court-métrage. Il s’agit de l’épilogue d’une trilogie de trois albums qui raconte une seule et même histoire. Pour l’occasion, l’artiste neuchâtelois organise un vernissage à la Petite Rochette, samedi 5 avril.
«On y est ! Quand j’ai commencé la musique en 2020, j’avais un plan. Je voulais sortir trois albums, qui bout à bout raconteraient une seule et même histoire », relève Amiral avec enthousiasme. C’est désormais chose faite ! Avec La Lueur des Rêves, il raconte tout. « Au niveau musical, c’est plutôt rap. Comme je voulais faire quelque chose de grand, cela se retrouve aussi dans la musique avec des sonorités très orchestrales. » « Mon projet, c’est plus que de la musique. Il y a cette volonté de consommer la musique différemment. Aujourd’hui, les gens écoutent les morceaux trente secondes, les ajoutent à leur playlist et zappent. L’idée du court-métrage est de raconter une histoire et d’inviter les gens à écouter de la musique à l’ancienne, en prenant le temps. L’idéal est de se poser et d’écouter l’album en entier du début à la fin. Tout ma musique est disponible sur les plateformes de téléchargement et le court-métrage sur YouTube. » Beatmaker, Amiral a commencé par produire ses propres sons, avant de poser sa voix sur ses propres compositions. De la promotion à la musique en passant par l’orga-
nisation de concerts et d’événements, il fait tout par lui-même de A à Z, en s’entourant de personnes compétentes dans divers domaines.
« JE MÉRITE MA PLACE ! »
Malgré son jeune âge, il a déjà eu l’occasion de vivre des expériences hors du commun. Sélectionné dans le cadre du projet Dimension 13’17 du Centre de Loisirs, il a notamment pu se produire à Festi’neuch en 2023. « Je garderai un souvenir marquant de cette première expérience sur une véritable scène. » Il a également pris part en fin d’année 2024 aux Tataki Awards. Une expérience riche d’enseignements. « Durant un jour, je me suis rendu dans le studio de la RTS pour tourner un clip, prendre des photos et discuter du projet. » Sur neuf artistes sélectionnés en Suisse romande, il termine 4e. « Les votes se déroulaient sur les réseaux sociaux. J’étais face à des artistes dont certains ont déjà une communauté importante de 10’000 à 20’000 abonnés, alors que je
n’en avais que 1000. Cela m’a apporté une belle visibilité. » Et de confier : « J’ai toujours ce syndrome de l’imposteur. Je me demande pourquoi j’aurais ma place plus qu’un autre. Mais quand des gens qui voient des dossiers d’artistes à longueur de journée te valident, ça fait chaud au cœur. Je me dis que je mérite ma place ! »
« L’idée est d’inviter les gens à écouter de la musique, en prenant le temps. L’idéal est de se poser et d’écouter l’album en entier, du début à la fin. »
Le jeune homme travaille comme vendeur chez Mediamarkt à Marin. « C’est un job qui me plaît, mais l’objectif est de pouvoir vivre un jour de ma musique. Peu importe que je devienne un grand artiste reconnu, j’ai juste envie de pouvoir en vivre et faire ce que j’aime. Ma famille ne comprend pas forcément ma passion pour la musique et tout le travail que je mets en œuvre pour pouvoir en vivre, mais ils savent que ça me rend heureux et me soutiennent. » D’origine afghane, Amiral a grandi, baigné dans la musique. « La musique afghane se caractérise par les mêmes rythmes. Même sur une chanson triste, qui fait pleurer, le rythme invite à danser. J’ai aussi été imprégné par mon éducation en Suisse et son caractère multiculturel. Avec les jeunes de mon immeuble, on écoutait tous les styles de musique. Je pense que cela m’a profondément marqué. J’ai une ouverture musicale que je n’aurais pas développée autrement. Par exemple, l’électro n’est pas du tout proche de mes racines ou de ce que j’écoute habituellement, comme le rap ou les beats afro. Je ne ferais pas la musique que je fais aujourd’hui sans toutes ces influences. Longtemps, j’ai eu de la peine à définir mon propre style, j’avais de la peine à me mettre dans les cases. Aujourd’hui, je fais de cette diversité une force que l’on retrouve dans mon nouvel album. » Et la suite ? « Ce dernier album ne sera pas le dernier, il vient clore mon premier projet musical. Je me réjouis d’en faire d’autres, et surtout d’aborder d’autres thèmes comme le conflit entre mes origines afghanes et mon éducation en Suisse. » ● AK
Pour marquer la sortie de son nouvel album, déjà disponible sur toutes les plateformes, le rappeur Amiral met sur pied un événement samedi 5 avril à 18 h à la Petite Rochette. « J’en reviens toujours à mes racines : le partage est très important. J’ai conçu cet événement comme une fête avec de quoi boire, manger et partager un moment agréable. C’est un véritable marché qui se tiendra à la Petite Rochette, et à l’extérieur si le temps le permet. Il y aura de nombreux exposants de Genève, Lausanne et Neuchâtel. Ils proposeront principalement des habits, dont certains confectionnés à partir de matières recyclées. Une amie, qui fait du crochet, proposera des goodies faits main », détaille l’artiste. Son court-métrage sera également projeté sur grand écran. Par ailleurs, Amiral se produira en concert à la Case à chocs, samedi 29 mars à 20 h 30. L’occasion de découvrir à la fois ses nouveaux morceaux, et aussi les plus anciens. ●
THÉÂTRE
L’Enfer du décor sonne le rappel
Star du showbiz, Alex Martini imagine que ce statut lui donne tous les droits, y compris celui d’être odieux. En tournée en province, alors qu’il rentre à son hôtel après un concert, il trouve dans sa chambre une curieuse bonne femme sortie d’on ne sait où, Jenni, et apprendra que dans certaines situations, l’argent et la célébrité ne sont pas les armes les plus efficaces pour se sortir d’affaire ! Eclats de rire garantis avec Dernier rappel, une comédie de Josiane Balasko portée sur scène avec enthousiasme par la troupe de théâtre amateur L’Enfer du décor ! ●
➜ Valangin, théâtre du collège.
Du 28 mars au 6 avril, ve et sa à 20 h, di à 17 h.
Billetterie : www.enferdudecor.ch
FANFARE
« Billie et le dragon », un tourbillon d’émotions
Qui n’a jamais replongé dans un souvenir en entendant une chanson à la radio, trouvé du réconfort dans une mélodie mélancolique ou retrouvé le sourire grâce à un morceau entraînant ? Pour son concert annuel, l’Association musicale Neuchâtel-Saint-Blaise s’est lancé un défi de taille : offrir un programme où chaque pièce résonne avec les émotions qui jalonnent nos vies. De la joie à la tristesse, de la frustration à l’enthousiasme, laissez-vous emporter par ce voyage musical et tentez de deviner les sentiments qu’il éveille en vous, au fil d’un conte imaginé et récité par Amandine Berger, Billie et le dragon. ●
➜ Corcelles, salle de spectacles.
Dimanche 30 mars à 16 h.
Entrée libre, collecte.
MUSIQUE CLASSIQUE
Des joyaux en trio avec Brigitte Meyer
Après avoir lancé la saison de concerts de la Société de musique avec des duos de Brahms en novembre dernier, la pianiste suisse Brigitte Meyer, considérée comme la spécialiste incontestée de l’œuvre de Beethoven, Mendelssohn et Schubert, sera de retour à Neuchâtel pour une nouvelle soirée de musique de chambre. Accompagnée du violoniste Egidius Streiff et du violoncelliste Sébastien Singer, « la grande Dame du piano » interprétera le trio « à l’Archiduc » de Beethoven, les Fugitive Visions of Mozart de Silvestrov et le Trio en ré mineur de Mendelssohn. ●
➜ Temple du Bas.
Vendredi 28 mars à 19 h 30.
Concert gratuit pour les enfants à 17 h 30.
Première
PETITE REINE
En quête d’un VTT à prix doux pour vous ou vos enfants ? D’une petite reine au charme vintage, d’un modèle de course ou d’un vélo électrique pour gravir plus aisément les rues pentues de Neuchâtel? Alors que l’arrivée du printemps incite à se remettre en selle, Pro Velo Neuchâtel donne rendez-vous le premier samedi d’avril au collège de la Promenade pour sa première bourse aux vélos de la saison. Vous souhaitez vendre un vélo ? Amenez-le sur place entre 8 h et 9 h 30. En acheter un ? La bourse ouvrira ses portes au public à 10 h. Des petites réparations seront proposées sur place en partenariat avec ByKarl. ●
➜ Collège de la Promenade, samedi 5 avril, de 10 h à 12 h. Infos pratiques : www.proveloneuchatel.ch
Parmi les nouvelles voix de l’humour francophone, Nordine Ganso sera de passage à Neuchâtel avec son deuxième spectacle, Violet, un one man show « à la fois personnel et universel » qui aborde avec humour, finesse et sincérité des thèmes comme la masculinité, le racisme ou encore la sexualité. Elu étudiant le plus drôle de France lors du Campus Comedy Tour en 2017, cet humoriste bordelais a enchaîné depuis les scènes ouvertes et s’est rapidement fait un nom dans le milieu du stand-up avec son humour loin des punchlines assassines de ses pairs. Ne tardez pas à réserver : les dernières places risquent de partir vite. ● ➜ Temple du Bas. Samedi 29 mars à 20 h 30. Billetterie : www.strapontin.ch
LECTURE
Une odyssée poétique au parfum de pluie
Rappeur, poète et performeur, le Neuchâtelois Jonathan Dumani, alias Abstral compost, lira des extraits de son livre Le vrai visage de la pluie, un récit publié aux Editions La Veilleuse qui s’inspire de ses carnets de route dans le Nordeste brésilien, où il est parti faire son service civil, puis de sa dérive en solitaire à travers l’Amérique latine, en Uruguay notamment, terre d’accueil pour sa famille fuyant l’Egypte en 1957. Parolier s’affranchissant des limites de la langue, son écriture engagée joue de la discordance entre le sens et le son et transgresse les codes d’une prose qu’il réinvente en continu. ● ➜ Théâtre du Pommier.
Mardi 1er avril à 19 h. Entrée libre, chapeau.
C’est le printemps ! Et avec lui, pensées, pâquerettes et pavots embellissent les allées du cimetière de Beauregard. Une équipe de cinq à huit jardiniers, employés par l’Office des parcs et promenades, ont pour mission de prendre soin et d’embellir le parc pour en faire un lieu paisible où se recueillir. Rencontre mercredi dernier.
PHOTOS : DAVID MARCHON
Tandis que le soleil brille, le calme règne dans les quartiers du cimetière de Beauregard. Une camionnette fait son entrée sur le chemin qui mène à la chapelle. Au volant, une horticultrice-paysagiste vient livrer plusieurs chariots de fleurs, qui ont poussé à l’établissement horticole de Cernier, dans les serres de la Ville. « Chaque année, 25’000 plantes viennent embellir les allées du cimetière, au fil des saisons », relève Vincent Billieux, chef de l’équipe des jardiniers du cimetière de Beauregard. L’équipe compte quatre horticulteurs-paysagistes formés, épaulés par des apprentis en tournus, pour entretenir le site de 5 hectares. Divisé en deux parties, le parc se compose de jardins espacés au Nord et de quartiers d’inhumations au Sud.
VEILLER AU BIEN-ÊTRE DES FAMILLES
Les missions des jardiniers du cimetière évoluent comme la nature, au fil des saisons. Taille de haies, plantations, réaménagement de quartiers, entretien des tombes (voir encadré) : le métier ne manque pas de diversité. « Le calme qui règne au cimetière est très apaisant. C’est un des derniers endroits, où l’on peut apprécier la tranquillité ». Seuls les rires des élèves du collège de Beauregard résonnent dans le lointain. C’est l’heure de la récréation !
Le cimetière de Beauregard compte 16 quartiers d’inhumation, réaffectés selon un tournus de 40 ans. « A l’époque, tous les quartiers étaient séparés par une haie fermée. Deux arbres de la même essence étaient plantés à l’entrée de chaque quartier pour mieux les identifier. Aujourd’hui, nous proposons des aménagements plus ouverts et aérés », explique Vincent Billieux. Chaque quartier est délimité par des arbres et arbustes d’essences variées, donnant des airs de jardin botanique au cimetière et préservant la splendide vue sur le lac. « Le parc est toujours ouvert. Certaines personnes viennent y prendre leur pause de midi, tout en restant respectueuses du lieu ». Il est important que le cimetière soit accueillant et bien entretenu pour permettre aux familles de rendre visite aux défunt-e-s, dans un environnement paisible, propice au recueillement. « Lors d’un décès, nous sommes souvent le dernier maillon en contact avec les familles endeuillées. A l’écoute, nous mettons tout en œuvre pour que les proches se sentent rassurés et apaisés. » ● AK
L’ARRIVÉE DU PRINTEMPS
Des plantes sont à disposition en libre-service tout au long de l’année, à proximité de l’esplanade du cimetière.
Un magasin de plantes en libre-service se trouve à proximité de l’esplanade du cimetière. Il propose des fleurs fraîches tout au long de l’année. « Nous proposons également d’entretenir les tombes, sur demande des proches », relève Vincent Billieux. Les familles ont la possibilité de fleurir elles-mêmes la tombe de leur défunt-e ou de demander aux jardiniers de l’Office des parcs et promenades de s’en occuper. Dans ce cas, deux variantes sont proposées. D’une part, les familles peuvent choisir un nombre de plantes pour chaque saison avec entretien et arrosage obligatoire. D’autre part, elles peuvent opter pour le forfait annuel. Cet abonnement garantit une tombe fleurie à chaque saison avec des plantes issues d’une production de fleurs provenant de la région. Les changements de fleurs et de couleurs interviennent les 15 avril, 25 juin, 1er novembre et 24 décembre. L’entretien comprend le désherbage, l’enlèvement des fleurs fanées et l’apport d’engrais. L’arrosage est aussi compris toute l’année. « Nous comptons 1000 abonnements annuels pour l’entretien et le fleurissement des tombes », précise le responsable.
Pour plus d’informations, rendez-vous directement à l’accueil du cimetière. ● dans les massifs du cimetière.
Les haies de séparation entre les quartiers sont remplacées par des arbres et arbustes pour une plus grande ouverture.
L’entretien des cimetières de Corcelles-Cromondrèches, Peseux et Valangin est également assuré par l’Office des parcs et promenades.
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04.03.25 16:12
Border Collie né en mai 2024, prêt à commencer une nouvelle aventure…
Certifié tout fou-fou, un peu craintif au début, mais une fois en confiance, il déborde d’amour et d’énergie. Très intelligent, il adore apprendre et jouer. Avec une bonne éducation, il sera votre meilleur complice pour toutes les aventures.
Son objectif ? Trouver LA famille qui lui offrira un nid douillet et plein de moments de complicité pour la vie. Il recherche donc un maître prêt à s’investir dans son éducation, lui offrir amour, patience et un peu d’action (il est Border Collie après tout !). Un foyer où il pourra s’épanouir et créer une belle connexion avec son humain.
Vous avez une place dans votre cœur et votre foyer ?
Écrivez-nous un mail avec un aperçu de la vie que vous pourrez lui offrir et venez le rencontrer et le promener pour voir si ça match entre vous.
Méli, c’est 100 % de bonheur garanti !
Afin de rééquilibrer la représentation des genres dans l’espace public, la Ville publie, en collaboration avec l’Université de Neuchâtel, une somme de 50 notices biographiques originales consacrées à des femmes ou groupes sociaux féminins. A découvrir chaque semaine avec un portrait illustré.
Originaire du Locle, Elisabeth Huguenin s’engage dans le courant de l’éducation nouvelle qui, en Europe comme en Amérique du Nord, marque la première moitié du XXe siècle. Née dans un milieu horloger, elle embrasse la carrière d’institutrice. Elle intègre l’Université de Neuchâtel où elle est l’une des rares filles à étudier et se retrouve confrontée à des comportements misogynes. Elle y décroche sa licence en 1912. Dès 1915, elle tisse des liens forts avec Paul Geheeb, précurseur dans le domaine de la pédagogie. Elle enseigne à l’Ecole de l’Odenwald en Hesse (Allemagne), fondée sur les principes d’une éducation libre. L’ascension du régime nazi met l’école sous forte pression: Elisabeth Huguenin assiste alors Geheeb dans ses tentatives de relocalisation d’une partie des élèves et du corps enseignant. C’est ainsi que l’Ecole d’humanité ouvre à Versoix près de Genève, puis à Hasliberg dans l’Oberland bernois. Pédagogue passionnée, Elisabeth Huguenin s’engage pleinement aux côtés des pionniers, travaillant tant en France qu’en Allemagne. Elle dirige l’Ecole Vinet de Lausanne et enseigne à l’Ecole nouvelle de Bex. Au fil de ses expériences, elle documente sa vision pédagogique, notamment dans son ouvrage La Coéducation des sexes. Etablie à Neuchâtel vers 1950, elle ouvre une consultation. ●
Elisabeth Huguenin (1885–1970) a voué sa vie à l’éducation progressiste. DESSIN AGATHE
MANIFESTATION LA QUESTION ANIMALE AU CŒUR DE LA 10E ÉDITION DU FESTIVAL HISTOIRE ET CITÉ
Comment l’humanité interagit-elle avec le monde animal ? Sommesnous des animaux parmi d’autres ? Quelle place donnons-nous aux « points de vue » des bêtes ? Autant de questions abordées lors du Festival Histoire et Cité, du 31 mars au 6 avril et qui a lieu notamment à Neuchâtel.
Parmi les défis actuels, la question animale se décline notamment sous l’angle du bouleversement des écosystèmes, de l’extinction des espèces, de l’éthique alimentaire, ou encore de la sensibilité et des droits des animaux. Le Festival Histoire et Cité replace ces enjeux dans une large perspective afin de mieux en apprécier
le sens et les variations. L’animal est le produit d’une histoire qui oscille entre sauvage et domestique, élevage et génie génétique, hypersensibilité et mécanisation, altérité et appropriation.
ENTRE LOUP GAROU ET ORANG OUTANG
Que nous apprennent les animaux sur notre propre humanité ? Pouvons-nous faire l’histoire de nos rapports aux bêtes? Sur l’arche du festival se pressent des spécimens dignes d’attention: des lions de Nyon aux chimères genevoises, des bêtes de somme aux pet influencers, du loup-garou à l’orang-outan des Lumières, des chevaux mongols aux chiens de police lausannois, des cochons antiques aux lapins berlinois, du bouquetin valaisan aux cobayes de laboratoire…
A travers des formats variés – conférences, débats, projections de films, présentation de livres, ateliers, visites guidées, expositions, performances – des spécialistes ainsi que des autrices et auteurs de premier plan s’empareront de la thématique. Michel Pastoureau, Marie Darrieussecq, Jean-Christophe Bailly, Claudie Hunzinger, François Jarrige, Joy Sorman, François Jaquet, Silvia Sebastiani, Eric Baratay, Pierre Serna et Marie Favereau figurent parmi les 150 invité-e-s de cette édition. Gratuit et ouvert à toutes et à tous, le Festival Histoire et Cité se donne du 31 mars au 6 avril 2025 à Genève, Lausanne, Neuchâtel, Nyon, Prangins et La Chaux-de-Fonds. ● ➜ Programme complet : histoire-cite.ch
2ème édition
04 de 11h à 17h
MAI 2025
ENTRÉE LIBRE
Sur scène :
11:30 Alex Carmin
12:30 Soy Sarita
13:30 Lenda
14:30 LNA
14:45 Chris Maldah
15:30 Les Vieux Briscards du Mix
(Spéciale années 80-90)
Sono: Pierre Angeloz
Boissons & restauration
Association des Templiers PTL
Association Morane
Ecole Tatout
Bricolage & Coloriage
Dédicaces du livre "COMME SI DE RIEN" par Lenda & sa maman
Journée co-animée par: Sonia Mazza & Raphaël Descombes
Dossier SATAC n° 120013
Parcelle(s) et coordonnées : 2549 - Neuchâtel; 1205316/2561623
Situation : La Colombière; Rue de la Côte 4
Description de l’ouvrage : Construction d’un couvert à voitures avec panneaux photovoltaïques sur des places de parc existantes
Requérant(s) : Caperos Agnès Cäcilia, Caperos José Ramôn Salvador, Delley Huguette, Delley Jean, 2000 Neuchâtel; Agnes, José Ramon, Huguette, Jean-Marc Caperos, Delley, 2000 Neuchâtel
Auteur(s) des plans : Perrine Bedoy Bourquin, T-REX Sàrl, 1007 Lausanne
Les plans peuvent être consultés du 21 mars 2025 au 22 avril 2025 délai d’opposition. ●
Dossier SATAC n° 120209
Parcelle(s) et coordonnées : 6481 - Neuchâtel; 1204724/2560520
Situation : Les Parcs; Rue des Parcs 56
Description de l’ouvrage : Changement d’a ectation
Requérant(s) : Jean François Buschini, 2000 Neuchâtel
Auteur(s) des plans : Pedro Machado Raposo, AMARA Architecture Sàrl, Chemin des Pavés 22, 2000 Neuchâtel
Les plans peuvent être consultés du 21 mars 2025 au 22 avril 2025 délai d’opposition. ●
Dossier SATAC n° 120264
Parcelle(s) et coordonnées : 1277 - La Coudre; 1206779/2563874
Situation : Les Crosats; Vy-d’Etra 82
Description de l’ouvrage : Remplacement d’une chaudière à mazout par deux pompes à chaleur air / eau extérieures
Requérant(s) : Dominique Schaer, 2000 Neuchâtel
Auteur(s) des plans : José Wimmer, Protech
Chau age Sàrl
Les plans peuvent être consultés du 21 mars 2025 au 22 avril 2025 délai d’opposition. ●
Dossier SATAC n° 120325
Parcelle(s) et coordonnées : 929 - CorcellesCormondrèche; 1203855/2557300
Situation : Corcelles; Rue Nicole 5
Description de l’ouvrage : assainissement énergétique
Requérant(s) : Sylvia Domon, 2035 Corcelles
Auteur(s) des plans : Sylvia Domon, 2035 Corcelles
Les plans peuvent être consultés du 21 mars 2025 au 22 avril 2025 délai d’opposition. ●
Dossier SATAC n° 120409
Parcelle(s) et coordonnées : 2985 - CorcellesCormondrèche; 1203813/2557818
Situation : Porcena; Rue de la Gare 3B
Description de l’ouvrage : Rénovation et isolation de la toiture
Requérant(s) : Yves Sauvant, 2035 Corcelles
Auteur(s) des plans : Yves Sauvant, 2035 Corcelles
Les plans peuvent être consultés du 21 mars 2025 au 22 avril 2025 délai d’opposition. ●
➜ Seules les informations publiées dans la Feuille o cielle cantonale font foi. Les oppositions éventuelles sont à adresser au Conseil communal, sous forme écrite et motivée. Les dossiers peuvent être consultés sur le SITN (Système d’information du territoire neuchâtelois), à l’adresse https ://sitn.ne.ch, taper le n° SATAC dans le champ de recherche. Consultation possible aussi à l’O ce des permis de construire, faubourg du Lac 5, 1er étage : lu - ve 8 h - 12 h, après-midi sur rendez-vous, 13 h 30 - 16 h 30. Tél. 032 717 76 60 ou courriel : peco.vdn@ne.ch. OFFICE DES PERMIS DE CONSTRUIRE
Le Dicastère des infrastructures de la Ville de Neuchâtel met au concours un poste de Machiniste / Constructeur-trice de routes à 100%
Mission : Travaux de génie civil sur le domaine public (murs, escaliers, routes, trottoirs, travaux divers). Participation au service de piquet de déneigement de la ville et autres travaux liés au secteur de la voirie.
➜ Délai de postulation : 6 avril 2025. ●
Le Dicastère du développement territorial, des infrastructures et des bâtiments (DTIB) met au concours un poste de Gestionnaire en comptabilité immobilière
Service : Service de la gérance et du logement. Activités : Etablissement des décomptes de charges et de frais accessoires. Traitement des factures fournisseurs. Soutien au responsable de la comptabilité immobilière dans divers travaux comptables.
➜ Délai de postulation : 10 avril 2025. ●
Ville de Neuchâtel, Service des ressources humaines, Rue Ernest-Roulet 2, 2034 Peseux, 032 717 71 47.
La Ville de Neuchâtel accorde une attention particulière à promouvoir la diversité des parcours de vie et de genre.
Consultation des offres détaillées et postulations
ACCUEILLIR LA NATURE
Avec le retour des beaux jours, on vous propose, une fois par mois, de faire la connaissance d’un animal à observer autour de chez vous, en collaboration avec Nos voisins sauvages. Pour cette première fois, place au crapaud commun ! Entre février et avril, les crapauds et autres amphibiens entament une impressionnante migration depuis les lieux où ils ont passé l’hiver jusqu’aux points d’eau où ils se reproduisent. A cette période, on peut observer le mâle étreindre fermement la femelle (amplexus) et l’accompagner ainsi jusqu’à l’eau, où elle dépose ses œufs sous forme de longues chaînes gélatineuses. Le mâle les féconde ensuite directement dans l’eau. Cet accouplement peut durer plusieurs jours et donne souvent lieu à une lutte acharnée entre mâles.
Après la ponte, les crapauds quittent les points d’eau pour regagner leur habitat terrestre. Adaptés aux environnements humides, ils y passent une grande partie de leur vie, parfois à plusieurs centaines de mètres de leur site de ponte, souvent cachés sous des feuilles ou dans la terre. Un cycle fascinant qui se répète chaque année, et
Entre février et avril, le crapaud entreprend une impressionnante migration pour rejoindre un point d’eau. STADTWILDTIERE.CH
qui rappelle à quel point les crapauds et les autres amphibiens doivent braver de nombreux dangers, notamment la traversée des routes, où ils risquent leurs vies. ●
➜ N’oubliez pas d’annoncer vos observations de crapauds sur Nos voisins sauvages ! https://www.nosvoisinssauvages.ch/annoncer ➜ Et pour savoir comment mieux accueillir la nature chez soi : www.neuchatelville.ch/accueillir-la-nature
La période de Pâques promet une fois de plus de belles découvertes musicales de la part des ensembles du Conservatoire de musique neuchâtelois (CMNE). L’ensemble vocal féminin Calliope du CMNE et CantAmille – chœur mixte spécialisé dans la polyphonie italienne et le chant a cappella – proposent un concert commun le dimanche 30 mars à 17 h au temple Farel à La Chaux-de-Fonds. Ils présentent une expérience musicale sur le thème de la semaine sainte, racontant le récit universel de la Passion du Christ. La 3e saison de concerts des Jeunes talents se poursuit avec un concert au Château de Valangin le 29 mars à 16 h et au Centre Dürrenmatt le 5 avril à 17 h, avec un programme inspiré de la collection de disques de Lotti et Friedrich Dürrenmatt. Une édition spéciale « Comédie musicale » sera également au programme le 9 avril à 19 h au Conservatoire à Neuchâtel.
Et, pour terminer cette série de concerts de l’avant Pâques, le BEC, Big band des étudiants du CMNE, présentera un concert à l’Espace Perrier à Marin, le 12 avril à 19 h. ●
Bulletin de commande
« L’Album-Souvenir de nos Doudous »
Illustrations : Marianne Schneeberger Texte : Élèves de l’école enfantine
Qui ne se souvient pas de la peluche, du nounours ou du morceau de tissu qui l’a accompagné tout au long des grands moments d’émotion de son enfance ?
Pendant quelques semaines, Marianne Schneeberger a eu le privilège de rencontrer les élèves de deux classes enfantines ; ils lui ont parlé avec enthousiasme et fantaisie de leur doudou. Elle a récolté le récit de chaque enfant et peint le portrait de chaque doudou, afin d’en faire un album-souvenir.
À envoyer à Messeiller SA, Place de la Fontaine 1, Case Postale 142, 2034 Peseux ou : edition@messeiller.ch
......... ex. de l’ouvrage « L’album-souvenir de nos doudous » de Marianne Schneeberger, au prix de Fr. 23.–(TVA : 2,6% incl.), frais de port et d’emballage en sus.
Nom / Prénom :
Rue et N° :
NP et localité :
Téléphone :
Date : Signature :
Depuis 2009, le rapport annuel de la statistique policière de la criminalité présente une analyse de la situation sécuritaire en Suisse, fruit d’une collaboration entre toutes les polices cantonales et l’Office fédéral de la statistique. Si l’année 2024 enregistre une augmentation globale des infractions au niveau national, le canton de Neuchâtel connaît une progression plus modérée. Il se situe dans les dix cantons où l’évolution est la plus limitée, indique un communiqué de la Police neuchâteloise.
Le nombre d’infractions au code pénal recensées dans le canton en 2024 s’élève ainsi à 13’034, soit une hausse de 6% par rapport aux 12’242 infractions enregistrées en 2023. Les biens demeurent la cible principale des actes délictueux, représentant 68% des infractions, qu’elles se déroulent dans l’espace physique ou numérique. Ce domaine connaît une progression contenue de 3% en 2024.
Les infractions à l’intégrité corporelle constituent 7% de l’ensemble des cas. Trois homicides se sont produits en 2024, liés à des contextes de violences domestiques : dans une première affaire, un homme a ôté la vie de son épouse et de leur fille avant de mettre fin à ses jours dans un contexte de détresse financière; dans l’autre cas, l’auteur a tué son épouse avant de se suicider.
Les actes de violence connaissent une augmentation globale de 6% (+72 cas). Les violences domestiques affichent une hausse de 40%, touchant principalement les couples et ex-couples qui représentent 75% des personnes concernées. Les infractions à l’intégrité sexuelle connaissent une forte progression (+47%). Une hausse qui s’explique en partie par l’évolution des définitions pénales, ainsi que par la libération de la parole et par une plus grande médiatisation de ces actes. A noter encore la cybercriminalité, qui poursuit sa progression. Le préjudice total s’élève à 7,8 millions de francs, soit 15% d’augmentation par rapport à 2023. Dans ce domaine, les efforts de prévention menés aux niveaux cantonal et national s’avèrent indispensables. ●
En même temps que les magnolias du Musée d’art et d’histoire ou de la place Numa-Droz, les cerisiers de la place du Port sont, chaque année, annonciateurs du printemps. Depuis quelques
L’entrepreneur valaisan et président du FC Sion Christian Constantin sera l’invité du prochain Salon de l’immobilier neuchâtelois (SINE), qui se déroulera du 23 au 27 avril aux patinoires du Littoral Une centaine d’exposants proposeront sur 5500 m2 les dernières innovations dans le domaine de la construction et de l’immobilier, mais on y parlera aussi services, décoration d’intérieur, aménagements extérieurs, énergie et mobilité. L’Office de la voirie de la Ville de Neuchâtel sera également présent. L’occasion de poser toutes vos questions concernant les différents métiers et activités de cet office.
jours, leurs fleurs sont largement ouvertes, pour le plus grand bonheur des abeilles et bourdons qui vrombissent de plaisir. Les parcs de notre ville prennent des couleurs, et nous aussi ! ●
Du 22 au 26 avril, les passionné-e-s de cinéma et des mondes fantastiques âgé-e-s de 14 à 20 ans pourront créer un court-métrage post-apocalyptique sous la tutelle des réalisatrices neuchâteloises Camille de Pietro et Sophie Gagnebin. Cet atelier permettra de découvrir les coulisses de la création cinématographique et de participer à la réalisation d’un court-métrage en cinq jours ! Adaptation d’un scénario, acting, création de décors, maquillages, tournage et montage sont au programme. Le résultat sera projeté au NIFFF lors de sa prochaine édition, en juillet. Coût : 330 francs par personne. ● ➜ Contact et inscriptions : box@htagcine.ch ou www.nifff.ch/le-festival/mediation
L’inauguration officielle aura lieu le mercredi 23 avril à 17 h avec un focus sur le rôle des femmes dans le patrimoine bâti, avec les architectes Eveline Job, Mélissa Vrolixs et Giulia Melis. Tout au long du salon, plusieurs conférences figurent au programme, certaines sur inscription, d’autres sur invitation, d’autres largement ouvertes aux visiteurs du salon. Parmi celles-ci, Christian Constantin participera le vendredi à 16 h à une table ronde sur les infrastructures sportives cantonales, avec également le chef du service cantonal des sports Sébastien Rytz. A noter aussi, parmi les personnalités attendues, le champion de ski paralympique Théo Gmür qui donnera une conférence le samedi à 15 h. L’entrée sera gratuite le dimanche. ● ➜ Infos sur https://salonimmobilier-ne.ch
Ce samedi 29 mars aura lieu la 7e édition de la course « Le dernier survivant » dans les pentes de la forêt de Chaumont, à Neuchâtel. Le départ sera donné au lever de soleil, à 6 h 30, et la course pourrait durer au plus tard jusqu’à 18 h 30, heure du coucher de soleil, communique l’organisateur. Cette course unique en son genre se caractérise par son allure imposée et son système d’élimination. En effet, les 30 concurrents, (15 sont des coureurs élites triés sur le volet et 15 ont obtenu leur dossard grâce à un tirage au sort), disposent de 30 minutes pour effectuer une boucle qui monte le long du funiculaire et redescend au point de départ par des sentiers forestiers. Cette boucle mesure 3,25 km et comporte un impressionnant dénivelé de 386 m. Toutes les 30 minutes, un nouveau départ est donné et les concurrents qui ne sont pas à temps sur la ligne de départ sont éliminés.
Le dernier coureur en course est déclaré « dernier survivant ». Il peut continuer son effort selon le même principe pour essayer de décrocher le titre de finisher. Pour cela, il doit réaliser 24 boucles en 12 h, représentant près de 80 km et plus de 9000 m de dénivelé. Cela s’est produit une seule fois dans l’histoire de la course, en 2023, quand 3 coureurs ont vaincu les 24 boucles. A noter qu’une course réservée aux enfants de moins de 16 ans a lieu avec un départ à 12 h 10, sur une boucle unique. ● CINÉMA
❚ POLICE : 117
❚ SERVICE DU FEU : 118
❚ URGENCES VITALES ET AMBULANCE : 144
❚ HÔPITAL POURTALÈS ET MATERNITÉ
Numéro principal : 032 713 30 00
❚ HÔPITAL DE LA PROVIDENCE
Tél. 032 720 30 30
❚ CENTRE D’URGENCE
PSYCHIATRIQUE (CUP)
24 h / 24, 7 j / 7, tél. 032 755 15 15.
❚ SERVICES DE GARDE Médecin, médecin-dentiste, pharmacien, hotline pédiatrique
24 h / 24, 7 j / 7 : tél. 0848 134 134.
❚ PHARMACIE D’OFFICE
La pharmacie de la Gare est ouverte tous les jours jusqu’à 20 h 30. Après 20 h 30, le numéro de service de garde 0848 134 134 communique les coordonnées du pharmacien de garde (ordonnances urgentes, taxe de nuit).
❚ NOMAD, MAINTIEN À DOMICILE
Aide et soins à domicile. Jours ouvrables : 8 h - 12h et 13 h - 19 h et sa 9 h 30 - 12 h et 13 h - 17 h 30. Tél. 032 886 88 88, www.nomad-ne.ch
❚ AROSS
Service gratuit d’information et d’orientation pour les + 65 ans et leurs proches. Tél. 032 886 90 90, e-mail : info@aross.ch, www.aross.ch
❚ ENSEMBLE-NE
Portail d’entraide pour faire face à la précarité. E-mail : info@ensemble-ne.ch, www.ensemble-ne.ch
❚ VITEOS SA Electricité, eau et gaz, numéro général et urgences : tél. 0800 800 012.
❚ GROUPE E
Electricité, numéro d’urgence : tél. 026 322 33 44.
N+ IMPRESSUM
Des 29 et 30 mars 2025
❚ EREN • PAROISSE RÉFORMÉE DE NEUCHÂTEL
Collégiale : Di 30, 10 h, culte Terre Nouvelle.
❚ PAROISSE RÉFORMÉE DE LA CÔTE
Corcelles : Di 30, 10 h, culte, action roses pour le droit à l’alimentation.
❚ ÉGLISE CATHOLIQUE ROMAINE
Basilique Notre-Dame : Di 30, 10 h et 18 h, messes.
Serrières, église Saint-Marc : Pas de messe.
Vauseyon, église Saint-Nicolas : Pas de messe.
La Coudre, église Saint-Norbert : Pas de messe.
Messe en latin : Di 30, 17 h, Saint-Norbert.
Mission italienne : Pas de messe.
Mission portugaise : Sa 29, 17 h, Basilique Notre-Dame, messe en portugais-français.
Notre-Dame de Compassion, à Peseux : Ve 28, 9 h, messe. Di 30, 10 h, messe.
❚ ÉGLISE CATHOLIQUE CHRÉTIENNE
Eglise Saint-Pierre à La Chauxde-Fonds (rue de la Chapelle 7) : Di 30, 10 h, célébration.
Eglise Saint-Jean-Baptiste à Neuchâtel (rue Emer-de-Vattel) : Di 30, 10 h, célébration à La Chaux-de-Fonds.
Ma 1er, 16 h 30, bible à la carte.
Retrouvez l’agenda des événements culturels de l’Arc jurassien sur www.culturoscope.ch ou téléchargez l’application
Editeur : Ville de Neuchâtel, Conseil communal
Responsable : Françoise Kuenzi, cheffe du Service de la communication
Rédaction : Aline Botteron, Anne Kybourg et Emmanuel Gehrig
❙ Illustration : David Marchon, Bernard Python, Lucas Vuitel ❙ Secrétariat : Thierry Guillod ❙ Contact : Tél. 032 717 77 09 ❙ E-mail : journal.neuchatel@ne.ch
Internet : www.neuchatelville.ch ou www.issuu.com/villedeneuchatel
Mise en page : ESH Studio ❙ Impression et publicité : Messeiller Lakeside Printhouse, Peseux • Tél. 032 725 12 96 • E-mail : journal@messeiller.ch
Tirage : 30’000 exemplaires.
❚ SEPOQUA, SERVICE DE LA POPULATION ET DES QUARTIERS ET GUICHET D’ACCUEIL DE NEUCHÂTEL
Rue de l’Hôtel-de-Ville 1, lu et me 8 h 30 - 12 h et 13 h 30 - 17 h, ma 7 h 30 - 12 h et après-midi fermé, je 8 h 30 - 12 h et 13 h 30 -18 h, ve 8 h 30 - 15 h. Tél. 032 717 72 60, e-mail : accueil.neuchatel@ne.ch.
Pour notamment :
• Arrivées, départs, pièces d’identité, permis de séjour à renouveler, attestations
• Objets perdus et trouvés
• Cartes journalières CFF
• Cartes de résident-e
• Sacs NEVa pour familles avec enfants de moins de 3 ans
• Annonce et enregistrement de chiens
• Support pour les assemblées citoyennes
• Et aussi : cartes de prépaiement pour certains parkings, enregistrement au guichet unique.
❚ AUTRES GUICHETS D’ACCUEIL
Délivrent les mêmes prestations que le Sepoqua selon les jours et heures indiqués ci-dessous :
Guichet d’accueil de CorcellesCormondrèche Rue de la Croix 7, ma et je 9 h - 12 h et 13 h 30 - 16 h 30. Tél. 032 886 53 00, e-mail : accueil. corcelles-cormondreche@ne.ch.
Guichet d’accueil de Peseux
Rue Ernest-Roulet 2, lu et me 9 h - 12 h et 13 h 30 - 16 h 30. Tél. 032 886 59 00, e-mail : accueil.peseux@ne.ch.
Guichet d’accueil de Valangin
Bourg 11, ma 13 h 30 - 16 h 30, ve 9 h - 12h. Tél 032 857 21 21, e-mail : accueil.valangin@ne.ch.
❚ ÉTAT CIVIL
Rue de l’Hôtel-de-Ville 1, lu au ve 8 h 30 - 12h, sauf ma dès 7 h 30, l’après-midi sur rendez-vous. Tél. 032 717 72 10, e-mail : ec.vdn@ne.ch. Changements d’état civil, statut personnel et familial, noms, droit de cité, nationalité.
❚ DEMANDES D’AUTORISATIONS
Stationnement : macarons zone bleue, P&R, autorisations visiteurs, chantiers, demande spéciale zone piétonne, etc. www.neuchatelville.ch/ stationnement. Vente, stands, manifestations : pour toute question ou demande www.neuchatelville.ch/ manifestations.
❚ GÉRANCE ET LOGEMENT
Appartements et places de parc à louer sur : www.neuchatelville.ch/alouer.
❚ EMPLOI
Offres d’emploi de l’administration communale sur www.neuchatelville.ch/emplois.
❚ QUESTIONS SOCIALES
Boutique d’information sociale
Rue Saint-Maurice 4, tél. 032 717 74 10, e-mail : service.social.neuchatelville@ne. Pour toutes questions à caractère social.
❚ SANTÉ SEXUELLE
Centre de santé sexuelle –planning familial
Rue Saint-Maurice 4, tél. 032 717 74 35, e-mail : sante.sexuelle.ne@ne.ch. Pour toutes questions relatives aux domaines de l’intime et des sexualités. Voir aussi sur www.neuchatelville.ch/ sante-sexuelle.
❚ PISCINES
Piscines du Nid-du-Crô : Bassins intérieurs. Tél. 032 717 85 00.
❚ BIBLIOTHÈQUE PUBLIQUE DE NEUCHÂTEL
Place Numa-Droz 3, Neuchâtel, tél. 032 717 73 20, www.bpun.ch.
❚ BIBLIOTHÈQUE-LUDOTHÈQUE PESTALOZZI
Faubourg du Lac 1, Neuchâtel, https://bibliotheque-pestalozzi.ch.
❚ BIBLIOMONDE BIBLIOTHÈQUE INTERCULTURELLE ET MULTILINGUE
Rue de la Treille 5, Neuchâtel, tél. 032 721 34 40, www.bibliomonde.ch.
❚ COD – CENTRE ŒCUMÉNIQUE DE DOCUMENTATION Grand’Rue 5A, Peseux, tél. 032 724 52 80, www.cod-ne.ch.
❚ BIBLIOTHÈQUE DE PESEUX
Rue du Lac 1, tél. 032 717 73 60, www.neuchatelville.ch/bibliopeseux.
❚ BIBLIOTHÈQUE DE CORCELLES-CORMONDRÈCHE Avenue Soguel 27, tél. 032 886 53 18, www.neuchatelville.ch/bibliocc.
❚ BIBLIOBUS À VALANGIN
Place de la Collégiale 7, Une fois par mois, prochaine date : lu 19 mai de 17 h 30 à 18 h 35, www.bibliobus-ne.ch.
En tant que journal officiel, N+ est distribué dans les boîtes aux lettres et cases postales de tous les ménages et entreprises de la commune de Neuchâtel, même sur celles qui ont un autocollant « Pas de publicité ».
Vous ne l’avez pas reçu ? Veuillez en informer le Bureau d’adresses de Neuchâtel SA, par le biais de l’adresse électronique distribution@ban.ch ou par téléphone au 032 753 51 60. Vous pouvez aussi le consulter ou le télécharger sur www.neuchatelville.ch/medias. Merci de votre collaboration !
Essentielles à notre survie, les plantes sont les piliers de notre économie. Ni l’or, ni les métaux rares de nos téléphones, ni même les pièces de monnaie ne peuvent répondre à autant de nos besoins fondamentaux. A l’image du fameux business plan de tout-e chef-fe d’entreprise, l’exposition en plein air Business Plantes raconte comment les végétaux ont influencé l’histoire de l’humanité et en quoi ils impactent aujourd’hui notre quotidien. Modératrices du climat et pourvoyeuses de biodiversité, les plantes doivent être au cœur de nos préoccupations non seulement écologiques mais également économiques. Partez à leur redécouverte dans les allées du Jardin botanique et participez à la construction d’un avenir désirable ! ●
➜ Jardin botanique.
Café ouvert tous les jours, de 10 h à 18 h. www.jbneuchatel.ch
MUSÉUM D’HISTOIRE NATURELLE
L’exposition Courbet, Monet, Renoir... Focus provenance présente la collection de l’industriel et homme d’affaires Yvan Amez-Droz sous une nouvelle lumière, celle de la provenance et des modalités d’acquisition des pièces qui forment cet ensemble. Ce groupe d’œuvres, constitué à Paris entre les années 1920 et 1960, est légué à la Ville de Neuchâtel en 1976 qui l’accueille au Musée d’art et d’histoire. Au cœur de la collection se trouvent de célèbres artistes impressionnistes, Edgar Degas, Claude Monet, Berthe Morisot ou encore Auguste Renoir, et certaines œuvres figurent aujourd’hui parmi les chefsd’œuvre de l’institution. Une conférence sur la personnalité d’Yvan Amez-Droz se tiendra ce jeudi 27 mars à 18 h. ●
➜ Musée d’art et d’histoire. Du mardi au dimanche de 11 h à 18 h. www.mahn.ch
Le slam est un tournoi de poésie… mais surtout un espace de liberté d’expression où se dévoilent au public les textes les plus divers. Lors d’un atelier imaginé en collaboration avec le théâtre du Pommier autour de l’exposition Cargo Cults Unlimited, la slameuse Bleue Carmin, en exploratrice des résistances passées et contemporaines, vous aidera à prendre la plume pour mettre des mots sur vos envies de renouveau, dans une société qui ne fait plus rêver. Gratuit, sur inscription obligatoire via le site internet www.lepommier. ch, cet atelier d’écriture baptisé Cargo Counterculture se tiendra le mercredi 2 avril de 14 h à 18 h 30 au sein du musée et sera suivi, de 20 h à 22 h, d’une scène ouverte de slam, ouverte à toutes et à toutes. ●
➜ Musée d’ethnographie. Du mardi au dimanche de 10 h à 17 h. www.men.ch
PARC ET MUSÉE D’ARCHÉOLOGIE
n 2024, le déménagement des collections zoologiques du Muséum d’histoire naturelle a débuté avec les spécimens conservés en fluides – reptiles, amphibiens, mammifères, poissons, mollusques et autres insectes conservés dans une solution d’alcool pour garantir leur préservation. En tout, 385 caisses ont été nécessaires pour transporter cette collection qui dépasse les 10’000 échantillons. Le plus ancien spécimen est daté de 1823. C’est un arion à bande orange, une limace terrestre. A l’opposé, le spécimen le plus récent a été trouvé mort en 2021 à Neuchâtel. C’est une pipistrelle de Kuhl, une petite chauve-souris habituée des zones urbaines qui a été attrapée par un chat. Le déménagement de l’entier de cette collection a totalisé près de 400 heures de travail entre le conditionnement en caisses de transport, le déplacement et le rangement. Le déménagement se poursuit avec les oiseaux des collections à sec. Viendront ensuite les insectes et les mammifères. ● ➜ Du mardi au dimanche de 10 h à 18 h.
www.museum-neuchatel.ch
Le Laténium publie le livre de son exposition actuelle, Dans les camps. Archéologie de l’enfermement. Sous la direction de Géraldine Delley, commissaire d’exposition, l’ouvrage explore l’archéologie des camps de la Seconde Guerre mondiale et le rôle des objets dans la transmission mémorielle. A travers six chapitres, il interroge les enjeux de la fouille, la matérialité de l’enfermement et le rôle du paysage comme archive, proposant une lecture originale des liens qu’entretiennent archéologie et muséologie sur la question des conflits contemporains. Finalement, un dossier détaillé présente les camps explorés par l’archéologie d’où sont issus les objets exposés.
Le livre sera verni dimanche 6 avril dès 11 h. Après une visite guidée, Géraldine Delley présentera les coulisses de la conception de l’ouvrage. En vente à la boutique du Laténium ou sur son site internet au prix de 25 francs. ●
➜ Ouvert du mardi au dimanche de 10 h à 17 h. www.latenium.ch
Quelque 40 élèves du collège de Valangin étaient réunis vendredi matin, dans la cour de récréation, à l’occasion de la plantation d’un tilleul commémoratif par une équipe de l’Office des parcs et promenades. Reportage.
Sur la feuille de papier, on distingue des constructions lego, des mangas et des jeux vidéo. Au verso, plusieurs outils, soigneusement rangés dans un établi avec cette mention : « En 2050, je serai mécanicien, j’habiterai à Paris, et j’apprécierai de manger au restaurant ».
C’est ce qu’a imaginé Robin, âgé de 8 ans. « Comme tous ses camarades de classe, il a été invité à dessiner sa vie aujourd’hui et à imaginer à quoi elle ressemblerait dans 50 ans », explique Myriam Facchinetti, enseignante au collège de Valangin, qui regroupe 41 élèves de la 1re à la 6e année.
A l’occasion de la plantation du tilleul, les dessins, enroulés, ont été placés symboliquement dans trois capsules temporelles. Trois élèves les ont déposées dans la fosse de plantation, préalablement creusée par trois horticulteurs-paysagistes de l’Office des parcs et promenades. Habitante de Valangin depuis vingt ans, Jacqueline Garavaldi a également déposé une petite boîte en fer, décorée de chats, en guise de souvenir d’une amie disparue. « Les chats rappellent la douceur et la chaleur d’un foyer ».
UN CADEAU POUR LES GÉNÉRATIONS FUTURES
Dans la cour de récréation, baignée des rayons du soleil, deux jardiniers redressent le tilleul à petites feuilles, puis l’amènent dans la fosse. Munis de pelles, élèves et aîné-e-s du village recouvrent soigneusement les racines de terre jusqu’à ce que l’arbre soit solidement planté. « Pour favoriser une bonne reprise, nous arroserons abondamment l’arbre une fois toutes les deux semaines. L’équipe recouvrira aussi la terre d’écorces pour éviter le dessèchement et contenir les herbes indésirable », explique Thierry Pasche, contremaître à l’Office des parcs et promenades. Et d’ajouter : « L’arbre a suffisamment de place pour se développer. Il se transmettra aux générations futures et apportera davantage d’ombre dans la cour de récréation pour lutter contre le phénomène d’îlot de chaleur. » Un musicien a fait résonner son cor des Alpes, tandis que les enfants ont entonné quelques chants avant de rejoindre leurs salles de classe dans un joyeux brouhaha.
A noter que ce nouvel arbre vient remplacer un autre tilleul qui avait malheureusement dépéri. Planté à la prairie de Valangin, il visait à marquer le 700e anniversaire de la Confédération. ● AK