DiffMag °02 17

Page 7

7 NEWS

De l’autre, l’ADEM nous proposera des demandeurs d’emploi qui sont intéressés par ce type de formation. Une fois la sélection faite, ce sera à nous de jouer et de rendre notre job attractif. Nous leur enseignerons les bases. Le but est vraiment de leur proposer un suivi personnalisé. C’est pourquoi la durée de la formation pourra varier en fonction des progrès des candidats. Lorsque la formation sera terminée, nous les aiderons à trouver un emploi ou bien à poursuivre leurs études dans une école hôtelière. Ils obtiendront aussi un certificat non qualifiant. Ce ne sera donc pas un véritable diplôme, mais un certificat prouvant qu’ils ont suivi une formation chez nous et qu’ils maitrisent les bases du métier. Bien entendu, pour que la formation se passe bien, il est primordial que les candidats y mettent de la bonne volonté. DIFFMAG: À quel type de demandeurs d’emploi s’adresse la formation? Mario Settanni: D’un côté, il y aura les chômeurs de longue durée. Dans une deuxième phase, nous ciblerons aussi les personnes à mobilité réduite, mais pour cela, certains travaux sont encore nécessaires au sein de l’établissement parce qu’il y a de nombreux escaliers. Toutefois, il est parfaitement concevable de former une personne en fauteuil roulant à un travail de réceptionniste par exemple. Nous pensons aussi à des réfugiés. Cependant, il faudra tenir compte d’éventuelles difficultés liées à la langue, tous ne maitrisant pas les langues du pays ou l’anglais. DIFFMAG: Et les clients dans tout cela? Mario Settanni: Pour les clients, ce sera un hôtel-restaurant comme tous les autres. Ils ne remarqueront même pas qu’une formation est en cours. Ils auront droit à un service de qualité, et ce, dans tous les domaines. DIFFMAG: L’accent sera vraiment mis sur la qualité… Mario Settanni: Exactement. En fait, nous essayons d’obtenir le label bio pour tout l’établissement. Nous utiliserons par exemple des produits de nettoyage biologiques et issus du commerce équitable. Même chose pour le restaurant où nous travaillerons des produits frais et biologiques dans la mesure du possible. DIFFMAG: Comment te sens-tu alors que l’ouverture est imminente? Mario Settanni: C’est un véritable défi. Pour le moment, j’attends encore les dernières autorisations, mais le Petit Casino devrait ouvrir au plus tard début mars. Je suis impatient que l’aventure commence.

INFORMATIONS PRATIQUES Les 11 chambres et les 2 suites du Petit Casino seront équipées d’un lit king size, d’une télévision à écran plat, d’une connexion à internet, d’une kitchenette avec frigo et microondes, d’un coin séjour, d’un bureau, d’une salle de bain, d’un coffre-fort et d’un sèche-cheveux, ainsi que d’une machine à laver et d’un sèche-linge par chambre dans la buanderie. Le restaurant de l’hôtel sera ouvert à tous et non seulement aux clients de l’hôtel. Il proposera le petit-déjeuner de 6 h 30 à 10 h 30, le déjeuner de 12 h à 14 h et le diner de 18 h à 22 h. Nous reviendrons sur l’ouverture de l’hôtel dans l’édition du mois de mars et présenteront les chambres décorées par des artistes.

Nouveau visage MARIO SETTANNI Mario Settanni a rejoint l’équipe communale en octobre dernier afin de gérer l’hôtel-restaurant De Klenge Casino. Mario a suivi une formation d’hôtelier-restaurateur à l’école hôtelière de Diekirch pendant quatre ans. Au cours de ses études, il a effectué de nombreux stages, notamment dans un hôtel cinq étoiles à Berlin. De retour à Luxembourg, il a travaillé en tant que réceptionniste dans un hôtel de la même chaine avant de gravir les échelons et devenir food and beverage assistant manager et responsable des banquets. À la recherche de nouveaux défis, Mario a été pendant quatre ans sous-gérant d’un restaurant à Mersch spécialisé dans les produits biologiques et issus du commerce équitable avant de se lancer dans l’aventure du Petit Casino.


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.
DiffMag °02 17 by Ville de Differdange - Issuu