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Beyond the Hippocratic Oath Sunday October 14th 2012 / Power House Arena bookstore

L’auteur

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Cécile Guilbert est essayiste, romancière et critique littéraire. Elle est l’auteur d’une œuvre polymorphe et singulière à travers laquelle elle parcourt avec une grande liberté de ton l’héritage de grands écrivains et artistes. Elle a notamment publié aux éditions Gallimard Saint-Simon ou l’encre de la subversion (1994), Pour Guy Debord (Gallimard, 1996), L’Écrivain le plus libre (sur Lawrence Sterne, Gallimard, 2004) et Sans entraves et sans temps morts (2009), essai dans lequel elle livre avec une insolence brillante sa propre vision de l’écriture en un ensemble de chroniques et de textes d’une très haute qualité littéraire. Son essai Warhol spirit (Grasset, 2008) a obtenu le prix Médicis.

Sans entraves et sans temps mort (Gallimard, 2009)

L’œuvre Cinquante lettres du Marquis de Sade à sa femme (Flammarion, 2009) Sans entraves et sans temps mort (Gallimard, 2009) Warhol Spirit (Grasset, 2008) (Prix Médicis de l’essai 2008) L’Écrivain le plus libre (Gallimard, 2004) Le Musée national (Gallimard, 2000) Pour Guy Debord (Gallimard, 1996) (INDISPONIBLE) Saint-Simon ou L’encre de la subversion (Gallimard, 1994)

Qu’est-ce qu’un écrivain contemporain ? Un corps capable de se déplacer à travers le temps sur un maximum de théâtres d’opérations en trouvant partout matière à penser. Dans les jardins, les cafés, les musées. Parmi les libertins, les surréalistes, les stars du rock. À l’âge baroque, au siècle des Lumières, dans la société du spectacle. À travers le cinéma, la mode, et surtout la littérature. Car la profondeur n’est pas l’envers de la surface. Ni la gravité le contraire de la légèreté. Pas plus que le présent ne s’oppose au passé. Avec une pugnacité et une érudition impressionnante, Cécile Guilbert développe en cinquante textes une vision très nette d’un art qui est à la fois celui de goûter, de lire, de voir, de sentir, d’écouter, de toucher, d’aimer. Sans entraves et sans temps morts. Parce qu’il s’agit avant tout de vivre et de jouir.

La presse « Il est impossible de ne pas être frappé par l’extrême cohérence des propos et du style. Pris séparément, ces articles sont des exercices brillants. Lus dans leur ensemble, ils construisent une formidable machine de guerre contre la bêtise contemporaine, la vulgarité des esprits, la marchandise du monde. » © J. Sassier

Cécile Guilbert France

Joseph Macé-Scaron, Marianne « À travers ses goûts et dégoûts, Cécile Guilbert nous parle au fond d’elle, mais avec une élégance et une distance peu communes aujourd’hui, et, à travers elle, tout simplement d’une attitude esthétique et politique face à la vie. »

« La cohérence évidente de ce recueil réside tout simplement en la qualité du regard de Cécile Guilbert, mélange remarquable et salutaire d’intelligence aiguë et d’impertinence, d’élitisme revendiqué et de non-conformisme clair et net. Il y a mille suggestions à méditer, dans les pages de ce bréviaire incroyablement stimulant. Qui se révèle être, au fil de la lecture, un manuel de savoir-vivre au sens le plus profond : “Prends et lis : la plus grande liberté est ici – le plus grand luxe aussi.” » Nathalie Crom, Télérama

Nelly Kaprièlian, Les Inrockuptibles

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Cinquante lettres du Marquis de Sade à sa femme (Flammarion, 2009)

Warhol Spirit (Grasset, 2008) (Prix Médicis de l’essai 2008)

L’Écrivain le plus libre (Gallimard, 2004)

Le Musée national (Gallimard, 2000)

Reproduction en facsimilé des manuscrits d’une cinquantaine des lettres que le marquis de Sade envoya de prison à sa femme. Avec leur transcription en français moderne.

Qui était vraiment l’artiste américain d’origine tchèque nommé Andy Warhol (19281987) ? Un prophète ? Un imposteur ? Un monstre ? Un crétin ? Un sage ? Un théologien paradoxal ? Le plus véridique artiste du XXe siècle ? Il se prétendait luimême “machine”, “surface” ou “miroir” : c’est dire que toute enquête à son sujet se révèle périlleuse. Et c’est ce péril (d’extase ou de dénigrement) que Cécile Guilbert a su magnifiquement conjurer ici. Car ce livre prend à revers tout ce qui a pu déjà être dit ou écrit sur l’illustre peintre-photographeécrivain-mannequin que fut Andy Warhol. C’est un “Tombeau” – au sens de genre littéraire – qui lui est ici dressé : son obsession de la mort s’y prête, ainsi que le triomphe contemporain du nihilisme. De ce catholique militant et pratiquant, Cécile Guilbert propose une contre-expertise toute de fragments et de subtilité warholienne. Ni biographie, ni essai, ce texte, aussi paradoxal que Warhol lui-même, s’attache à éclairer toutes les dimensions d’une œuvre kaléïdoscopée. Sa table des matières comporte vingt chapitres fonctionnant comme autant de pierres tombales et qui, tous ensemble, “ressuscitent” un Warhol opportuniste, cynique, superficiel, mondialisé – et génial.

Est-il possible de préméditer un best-seller ? D’être une star médiatique et d’avoir du génie ? Le succès repose-t-il toujours sur un malentendu ? Telles sont quelques-unes des questions posées par le destin emblématique de Laurence Sterne (1713-1768), pasteur anglais libertin, écrivain excentrique, inoubliable auteur de Vie et Opinions de Tristram Shandy et du Voyage sentimental, admirés dès leur parution à travers toute l’Europe.

« Trente ans, pas d’enfant, du temps, un amant – le tout à Paris : j’ai plutôt la belle vie quand j’y pense... Mon job ? Obscur, méprisé, déchaînant lazzis et quolibets : tout juste bon pour les immigrés tamouls et les analphabètes – pas vraiment à la hauteur des ambitions que nourrissaient père et mère pour leur progéniture après les débuts d’une carrière qu’ils avaient été les seuls à juger prometteuse. - Mais enfin Juliette, tu ne vas tout de même pas... - Si ! »

« Un beau choix de 50 lettres, éclairées par une analyse fine de l’essayiste Cécile Guilbert. Si y éclate la ferveur amoureuse du sulfureux marquis envers Renée Pelagie, cette correspondance fait bien plus qu’éclairer sa vie et son œuvre : elle participe pleinement de l’œuvre, elle fait œuvre, admirable de vivacité, de fièvre, de puissance intacte. »

Télérama « Les missives du Marquis de Sade forment uns sorte de torrent violent, où se mêlent l’inventivité, l’humour et la férocité, la puissance d’évocation et la tenacité d’un homme que rien, absolument rien, ne put forcer à se renier ; ni l’incertitude quant au terme de sa peine, ni l’injustice dont il était victime, ni la rage pure de perdre sa vie en prison. [...] Le marquis use avec sa femme d’une liberté de ton extraordinaire. Et pas seulement dans l’ordre de la sincérité, mais dans celui de la flamboyance verbale, de ce style sans entraves qui lui permet toutes les fantaisies, même les plus cruelles. »

Le Monde « L’un des plus beaux portraits jamais écrits de cet "obsédé textuel et possédé sexuel". Ces 50 lettres font surgir un homme absolu en tout. Noire ou sympathique, pour échapper à la censure, l’encre est le vrai refuge de cet "enragé de liberté". »

Le Magazine littéraire

« La fine démonstration de Cécile Guilbert se nourrit d’une fréquentation intime de l’œuvre et des nombreux écrits de Warhol, n’oublie pas sa biographie, et surtout s’autorise des rapprochements improbables mais terriblement féconds (...) qui mettent au jour la vision de l’artiste, son empreinte. Cette réflexion, l’auteur la déploie au fil d’un ouvrage qui tient autant de l’essai que du ­livre-objet, merveilleusement composé et mis en page, et d’une élégance folle. Ludique et brillantissime. »

Mais au-delà de cette incroyable « success-story » littéraire et des interprétations convenues depuis plus de deux siècles, L’écrivain le plus libre entend surtout mettre en lumière les véritables ressorts secrets du génie sternien : dynamitage ludique du roman familial, réactivation offensive des auteurs classiques, subversion jouissive du temps, invention de l’« auto-fiction vécue », satire sexuelle. Empruntant les voies successives du récit, de l’essai, de la biographie et de la fiction (notamment à travers un long dialogue drolatique de l’auteur avec le spectre de Sterne), ce livre montre pourquoi Sterne a pu être qualifié par Nietzsche d’« écrivain le plus libre de tous les temps », et prouve qu’on peut encore l’être.

Nathalie Crom, Télérama An event created and organized by the Villa Gillet - 25 rue Chazière - 69004 Lyon - France Tel : 00 33 (0)4 78 27 02 48 - Fax : 00 33 (0)4 72 00 93 00 - www.villagillet.net

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Pour Guy Debord (Gallimard, 1996) (INDISPONIBLE)

Pas d’apologie. Pas d’hagiographie. Ma méthode sera très simple. Saillies, morsures, fragments : une écriture par gros temps ; une écriture pour rescapés : ceux qui ont trop vu pour ne pas lire un peu et ceux qui ont trop lu pour ne pas lire encore. Notes intempestives, citations, variations : tout le reste, à cette lumière, se fera bien suffisamment comprendre.

Saint-Simon ou L’encre de la subversion (Gallimard, 1994)

« Un des actes subversifs les plus simples consiste désormais à ouvrir les Mémoires de Saint-Simon, à les lire intensément, à les appliquer à la Société du Spectacle. Classique, Saint-Simon ? Difficile de l’être davantage, c’est-à-dire d’une modernité indémodable. Proust et Céline l’ont bien compris. Loin d’avoir à défendre sa langue, un écrivain en fait l’acte d’attaque par excellence. Percussion du rythme, précision cruelle des portraits, légitimité de l’indignation, évaluation juste des intérêts et des passions, révélation de l’Histoire. Il ne s’agit pas du passé, mais bien d’aujourd’hui même. Pensée du détail ? Mais non : de l’essentiel concret qui, par sa vérité, illumine. » Philippe Sollers

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