Clara Verrier - Mémoire DNMADE design mention espace et environnements - Lycée Henri Loritz 2022

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- 2022

LES RÈGLES DU TRAVAIL

jeu

Le choix de ce sujet de mémoire révèle l’intérêt que je porte aux choses « logiques ». La praticité des objets et des espaces m’anime, ainsi que leur compréhension face aux besoins des usagers.

Mes recherches ont débuté d’abord vers des logiques de construction anciennes - telles les murs Inca de l’Île de Pâques - mais, face à de nombreuses lectures scientifiques rarement prouvées, je me suis ensuite orientée vers un domaine qui m’est plus familier et concret, les espaces de travail.

Mon but, à travers ces espaces, est de comprendre comment il est possible de passer d’un cadre « simplement » professionnel à un environnement productif et inspirant.

Mes envies de me retrouver dans un de ces environnements m’ont d’autant plus motivée à trouver des solutions pour améliorer ces espaces, tout comme les liens que les individus ont avec eux.

Nous sommes dans une période où le télétravail s’intègre dans nos habitudes, où nous devons nous adapter pour pouvoir travailler dans des environnements personnels, publics, partagés, qui sont parfois plus inspirants que des bibliothèques universitaires ou de simples bureaux par exemple.

Alors, n’est-il pas important de repenser ces espaces de travail afin que chacun réalise qu’il n’existe pas obligatoirement une contradiction entre la vie professionnelle et le bien-être ?

AVANT PROPOS

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How to overcome boring workspaces? There are many solutions to improve our skills in very playful activities.

Many areas can be linked to find a balance at work : time modulation for a better organization ; skills which can be developed by games ; mobility and modularity which can be considered as joyful spaces.

But how to combine these three elements to allow a high-performance workspace where you feel happy ?

I made a survey on workspaces and user’s requirements about modularity to understand what they want. Most students asked to improve their workplaces and are open to change their working conditions.

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2

Tout d’abord, je voudrais adresser mes remerciements aux membres de l’équipe pédagogique qui m’ont accompagnée ces derniers mois. Ils ont su me diriger et m’inspirer lorsque mes idées étaient désordonnées.

Je souhaite ensuite remercier mon ami Lucas Wolff pour son aide lors de la rédaction de mon mémoire. Sa présence m’a permis d’avoir confiance en mes écrits.

Pour finir, j’adresse mes remerciements à mes autres camarades, et amis, car j’ai pu bénéficier de leurs conseils. Je les remercie aussi de m’avoir soutenue au cours de ce projet. Leur motivation de travail m’a énormément entraînée.

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SOMMAIRE

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Introduction

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Lorsqu’une pause s’impose

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Le double jeu de l’apprentissage

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Lorsque le mobilier devient un allié

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Conclusion

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Annexes

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Ressources

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MODULARITÉ

LUDIQUE

TRAVAIL TEMPS

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Toutefois, il m’est impossible d’amener le sujet de la modularité sans porter intérêt au champ lexical qui s’y allie naturellement.

Au cours de mes recherches, j’ai observé que la mobilité et la construction présentes dans la modularité, le sont aussi dans le ludique.

Dans ces espaces modulables, le jeu apporte des bénéfices non négligeables. C’est en ce sens que j’aimerais étudier et analyser ces liens entre la modularité, au sens propre, et le jeu, afin d’en déduire les intérêts et comprendre leurs importances.

Ainsi, pourquoi faut-il faire du jeu la pièce maîtresse d’un environnement de travail ?

En design, la modularité repose sur l’adaptabilité au sein d’espaces en vue de répondre à un maximum de besoins, en mettant l’usager au coeur des problématiques. Très utilisée dans les espaces de travail, elle offre ici la possibilité à l’individu de façonner son propre environnement, voire de l’améliorer selon ses besoins et/ou ses envies. L’usager se sent compris et l’ergonomie de ces espaces lui apporte une fluidité. Il trouve sa place, et devient plus performant dans son travail.

Mais, lorsqu’on parle de performance, on pense souvent qu’on a besoin d’un temps important à consacrer à nos tâches pour être efficace. Or, le temps est un fondement - considéré comme immuable - de notre environnement. Je me suis alors demandée si la modularité pouvait atteindre ce temps, en exposant les limites de cette performance.

Pour comprendre ces apports, je vais premièrement me limiter au temps dans le domaine professionnel et comprendre comment la modularité de celui-ci peut favoriser une dynamique de travail.

Ensuite je vais soulever les correspondances des compétences développées à travers le jeu et celles retrouvées au travail.

Enfin, je vais analyser les espaces qui améliorent notre façon de travailler à travers le ludique pour comprendre leurs intérêts vis-à-vis de l’utilisateur.

MODULAIRE, adjectif : qui est constitué d’un ensemble de modules, d’un sous-ensemble, ce sont des éléments aptes à toutes sortes de combinaisons établies au préalable ou non.

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LORSQU’UNE PAUSE S’IMPOSE Dans le cadre professionnel, les moments de pauses sont soumis à des lois. En dehors de ceux-ci, c’est assez mal perçu en France de se reposer au travail pour palier des moments de faiblesse. Pourtant, le cerveau, pour la plupart des personnes, n’est pas conçu pour rester sept heures dans un état de concentration intense. Les conséquences sont, qu’à trop vouloir rester concentré sur un travail, sans relâche, on finit par ne plus être productif1.

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Fabien Olicard, mentaliste, a pu observer personnellement ce comportement lors d’une journée banale de travail : il devait absolument faire sa valise pour le lendemain mais pour cela il devait s’arrêter de travailler. Pour ne pas perdre du temps, il a continué son travail avec l’idée de la valise en tête. Le constat est qu’il a passé une heure à ni travailler ni préparer ses affaires. Il définit ce temps par «le temps perdu» . [c.f.annexe 2]

ÊTRE CONTRE-PRODUCTIF Le non-temps est, d’après Fabien Olicard : « Le temps perdu à faire une action qui remplit notre temps sans nous apporter quelque chose, sans plaisir, sans déplaisir »

S’acharner sur un travail provoque de l’épuisement. Il existe trois phases principales lorsque l’on doit passer du temps sur un projet. D’abord, l’avancée est correcte alors on poursuit. Ensuite, vient un blocage et l’on entre dans la période de stagnation. C’est à ce moment que l’on redouble d’efforts pour tenter 2 d’en sortir, et l’on s’épuise. Ce temps est le non-temps Avoir une conscience trop élevée de ce que l’on veut faire perturbe notre spontanéité.

Il existe des solutions pour éviter ce moment d’épuisement : effectuer des pauses. On a tendance à penser que l’on est soumis au temps qui passe et qu’il n’existe aucun moyen pour récupérer ce temps. C’est vrai que le temps est immuable, mais dans Votre temps est infini : Et si votre journée était plus longue que vous ne le pensiez3 ? l’auteur démontre que si l’on se fixe une durée pour réaliser un projet, on l’utilisera toujours entièrement pour le terminer, qu’elle soit courte ou longue. Il faut toujours sous-estimer la durée pour une tâche, quitte à se donner un temps supplémentaire pour la finir. Cela prouve que notre cerveau s’habitue au temps donné. De ce fait, prendre des pauses n’influe pas sur notre productivité, bien au contraire.

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[c.f.annexe 2]

Olicard, F., & L. (2019). Votre temps est infini : Et si votre journée était plus longue que vous ne le pensiez ? Lizzie 3

[c.f.annexe 2]

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LES SOLUTIONS 4 Le Pomodoro a été inventé par Francesco Cirillo dans les années 1980.

Cette méthode utilisait au départ un minuteur de cuisine qui s’appelle «le Pomodoro». La méthode Pomodoro se base sur le respect de périodes de 25 minutes appelées Pomodori.

Ces périodes de travail sont séparées par de courtes pauses de 5 minutes. Cette méthode permettrait de mieux se concentrer sur son travail.

Des méthodes sont créées pour organiser notre temps en tenant compte des capacités de notre cerveau. Par exemple, celle du Pomodoro4, optimise le temps par périodes. On se fixe un travail à effectuer dans un temps limité et chronométré.

L’objectif est de réussir à le terminer. Cette méthode permet d’améliorer les capacités de concentration d’une personne. De plus, elle inclut la pause : le cerveau délivre des « récompenses » chimiques lors d’une réussite. Cette dernière provoque de la satisfaction et transmet de meilleures énergies et pensées à notre organisme. Le Pomodoro se dirige vers ces profits cérébraux sans regarder les tâches à effectuer, ce qui nous permet de suivre le rythme.

TRAVAILLER DE MANIÈRE INCONSCIENTE S’accorder des pauses favorise la créativité et l’esprit de communauté, si faites en groupe. On passe la plupart du temps à prendre des pauses avec nos collègues de travail. C’est bénéfique, car nos idées surgissent lors de moments où l’on s’y attend le moins [c.f.annexe 1]. Effectuer des pauses permet de passer l’objectif au second plan, et c’est là que notre cerveau travaille de manière inconsciente.

Le contrôle fige la créativité. De plus, partager et communiquer avec notre entourage, qu’il soit professionnel ou non, permet d’inspirer notre esprit !

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LE DOUBLE JEU DE L’APPRENTISSAGE LORSQUE LES OPPOSÉS SE RENCONTRENT

LES ACTIVITÉS D’autres concepts ludiques sont utilisés en entreprise, notamment des activités où la collaboration joue un rôle important. La société Ciel, mon radis ! propose des potagers sur-mesures à disposer à l’intérieur ou à l’extérieur de l’entreprise intéressée. Cela doit favoriser la collaboration, le partage, la communication, une réduction du stress, et une cohésion au sein des équipes. Les retours sur ces dispositifs 7 sont très bons et ces attentes s’avèrent être justes. La méthode du Tzatziki travaille les mêmes compétences que les potagers en intégrant en plus l’écoute et le soutien des participants.

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On attribue souvent une relation contradictoire entre le jeu et le travail.

Cependant, ces deux termes sont plus liés qu’on ne le pense. Depuis plusieurs années, des modules de jeux sont mis en place au sein d’équipes professionnelles.

Le but est de tisser des liens entre les travailleurs lors d’activités plus divertissantes que sérieuses. Elles permettent aussi de mieux connaître les personnes qui compose l’entourage professionnel, de voir leurs forces et faiblesses. On appelle 5 ces activités le Team Building . À travers ces activités, on retrouve différentes situations où des équipes se confrontent et apprennent d’elles-même en actions.

Toutes ces activités ont pour but de transposer les compétences acquises, aux temps de travail, afin de former les salariés à un maximum de situations rencontrées, rester vigilants, suivre des règles, etc.

On peut créer des scénarios comme le concept du « Persona » [c.f.annexe5 ] où l’on prend la place d’une personne fictive à qui on invente un passé, une personnalité, des envies et autres, afin de voir ce dont elle a besoin et les problèmes qu’elle peut rencontrer dans sa vie.

Le Team Building recherche à travers des activités collectives, la construction d’une cohésion entre les membres d’une équipe.

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Ce concept est très utilisé en design pour mettre en évidence des problématiques et ainsi répondre aux besoins d’un maximum de personnes possible. Pour effectuer ceci, les participants incarnent ces personnalités à travers une mise en scène théâtralisée. Au final, les acteurs comprennent les besoins d’autres personnalités et s’ouvrent à tous, mêmes à ceux qui, initialement, n’étaient pas liées par les mêmes idées.

Le Tzatziki

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LES LIMITES Ce comportement de jouer pour apprendre, cette sollicitation des sens, rencontré dès notre naissance, nous apporte une facilité à nous adapter au monde réel. Dès que notre imagination est stimulée et divertie, on retrouve une simplicité d’exécution presque inconsciente et surtout automatique.

Néanmoins, le jeu ne permet pas de pallier toutes les failles. Les risques de ce fonctionnement sont que les salariés répondent parfaitement aux demandes au sein du jeu, mais n’appliquent pas ces compétences au niveau professionnel. La limite de ces dispositifs est que les salariés montrent un réel intérêt à améliorer leur travail, et non un profit de l’activité ludique qui les dispensent de travailler. Les rapports entre les employeurs et les salariés peuvent aussi être compris dans cette limite. [c.f.annexe 4]

Le ludique est l’apport de l’amusement relatif aux jeux. Il définit ici quelque chose de divertissant, qu’on ne prend pas au sérieux au premier abord.

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L’objectif du Tzatziki est d’expérimenter différentes formes d’organisation du travail à travers une activité culinaire collaborative afin de montrer aux participants l’importance de l’esprit d’équipe.

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LORSQUE LE MOBILIER DEVIENT UN ALLIÉ LES DIMENSIONS DU CORPS Afin d’optimiser les espaces selon les besoins des usagers, en suivant les évolutions, qu’elles soient technologiques, sociales, ou environnementales, des concepts ont émergé 11 12 dans le domaine du travail comme par exemple : les open spaces , le desk sharing , 12 le flex office … Ces environnements innovants s’invitent dans tout types d’entreprises et permettent aux travailleurs de se sentir compris à travers la modularité qu’ils proposent. Les bureaux s’ouvrent, le numérique s’intègre là où les utilisateurs l’ont cherché auparavant.

Notre corps est lié d’une manière inéluctable et mathématique à la formation de certaines formes naturelles. Le nombre d’or est une base de l’organisme des humains et de certaines espèces vivantes. Le Corbusier a utilisé cette mesure ainsi 8 9 que la suite de Fibonacci pour créer le Modulor [c.f.annexe 6]. Ce tracé régulateur est plus adapté que le système métrique pour concevoir un espace ergonomique.

Utiliser des standards dans le domaine de l’architecture et du design facilite la conception et permet de retrouver des dimensions universelles. Le livre Neufert10 reprend ces standards par exemple.

Quant à la place du designer, il ne peut pas modifier ces bases, car, au fur et à mesure des années, des réglementations se sont installées.

Les usagers sont mis au centre des espaces et créent eux-mêmes leurs scénari d’usages, pensés au préalable par les designers. Ils élaborent un scénario principal puis des scénarios secondaires et l’usager s’approprie celui qui lui convient le plus. Intuitives, connectées et modulables, ces innovations permettent de favoriser la création et les différentes postures de travail.

La liberté ainsi que la diversité de ces espaces coupent le quotidien et proposent toujours plus de nouveautés.

Cependant, il peut réinvestir ces standards de conception qui peuvent s’adapter à l’espace et à l’usager. Le designer place alors l’humain au centre de ses créations.

Les Open spaces sont des espaces où des personnes vont pour travailler. Il n’y a pas de séparations entre les bureaux.

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«Le Modulor est un outil de mesure issu de la stature humaine et des mathématiques, à partir du nombre d’or. Un homme-le-bras-levé fournit aux points déterminants de l’occupation de l’espace, le pied, le plexus solaire, la tête, l’extrémité des doigts, le bras étant levé, trois intervalles qui engendrent une section d’or, dite de Fibonacci. D’autre part, la mathématique offre la variation la plus simple comme la plus forte d’une valeur : le simple, le double, les deux sections d’or». [c.f.annexe 6] 9

Desk sharing : espace où les bureaux ne sont pas attitrés à chaque personne, chacun·e s’installe sur le bureau ou l’espace de travail qui lui convient.

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Le Flex office est aussi un partage des bureaux, mais ici, on retrouve différents types d’espaces qui répondent aux besoins des usagers : espace calme, convivial, espace insonorisé...

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La suite de Fibonacci est une suite d’entiers dans laquelle chaque terme est la somme des deux termes qui le précèdent. Le nombre d’or est issu de cette suite.

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Le Neufert répertorie des milliers d’éléments de base cotés et fournit des plans type qui sont utilisés par tous les concepteurs pour débuter un projet.

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LA MODULARITÉ En termes de modularité, Matali Crasset [c.f.annexe 7] en propose davantage dans son travail. Elle souhaite apporter à son mobilier une compréhension de la vie sans altérer la fonction de l’objet et son esthétique (essence même du travail du designer selon moi). Ses projets témoignent d’une logique de conception rythmée par le jeu et l’amusement. En effet, le ludique apporte un dynamisme dans sa mobilité ainsi que dans ses possibilités.

J’ai effectué une enquête [c.f.annexe 9], ouverte à tous, mais surtout aux étudiants, sur les espaces de travail. Mes questions étaient orientées dans le but de connaître leurs différentes méthodes de révision et de travail ainsi que leurs endroits favoris pour cela. Dans la suite de cette étude, je leur ai proposé l’ajout de modulaire et du ludique dans ces espaces.

Je voulais savoir s’ils étaient prêts à changer leurs méthodes et surtout si leurs avis étaient favorables. Pour la majorité des sondés, une grande motivation à travailler dans des espaces qui les comprends et qui s’adaptent à leurs besoins se faisait sentir. J’ai aussi obtenu des propositions de leur part, expression d’un réel manque.

Dans une règle du jeu, on retrouve ce dynamisme et ces possibilités pour interagir avec les autres joueurs. C’est là que les notions de jeu et de travail se lient à la modularité.

Celle-ci donne à l’utilisateur différentes possibilités de travail, par son entourage et ses interactions avec son espace mobile qu’il peut construire ou améliorer.

D’une part, le modulable peut être considéré comme ludique parce qu’il repose sur des variations de l’environnement en amenant de la nouveauté, ce qui empêche l’ennui et diverti. D’autre part, il permet à l’usager de s’approprier son espace avec un panel de possibilités.

L’archipel tonique, ENS Paris Saclay, 2020, Matali Crasset

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LUDIQUE

MODULARITÉ

in tif ion x sme tés ptat chodi ynamiossibili interac beso a d a p

me amis s dyn étence p if m c o a r t c inte ’équipe it d espr écoute age part ication u m n jeu io com énar n sc o s r crée

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TRAVAIL s ses se r pris de pauamisme n-temp ité e h c lâ temp dyn ter le no efficac évi

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TEMPS

La modularité peut s’étendre à notre temps de travail, au profit de notre efficacité. Il faut apprendre à se divertir en cherchant une créativité (in)consciente et une concentration efficace dans le but d’éviter le non-temps.

De plus, le jeu permet d’organiser ces moments de repos et d’acquérir des aptitudes primordiales dans le domaine professionnel : l’esprit d’équipe, l’écoute, la communication, la solidarité et tant d’autres. Le point commun entre le jeu et la modularité est qu’ils amènent un dynamisme essentiel dans un cadre de travail. Cependant, l’utilisation du jeu doit être modérée et précise pour ne pas rendre ces activités délétères.

Offrir un espace mobile qui est aussi interactif, permet au salarié de se sentir compris. L’espace modulable montre un large champ de possibilités qui limite une routine.

Le changement favorise la création. À travers le ludique et cette modularité, l’espace de travail ainsi que l’usager au travail deviennent complémentaires.

«Le design biophilique consiste à intégrer la nature à notre environnement bâti et à concevoir des lieux d’inspiration et de repos qui relient les êtres humains à leur environnement» 13

Je me suis ensuite demandée si notre espace privé ne pouvait pas convenir à cette quête d’ergonomie. Lorsque l’on façonne soimême un espace, on peut y faire ce qu’il nous plaît. Alors, pourquoi ne serait-il pas propice au travail et pourquoi ne répondrait-il pas aux exigences des positions de travail, de la modularité, du bien-être ?

Cependant, trop de facteurs entrent en jeu pour définir si un espace personnel peut devenir un espace de travail. Par exemple, le sentiment de « devoir » sortir de chez soi pour réussir à travailler, le fait d’allier ludique et travail lorsqu’on est seul, les moyens pour investir notre espace personnel.

Je pense que la réponse à cette interrogation dépend des méthodes de travail et des choix d’environnements. C’est aussi pour cela qu’il est impossible d’imposer les mêmes conditions de travail à tous, elles sont propres à chacun.

Il faut toujours pouvoir s’adapter, c’est là le cœur même de mes recherches.

Nos environnements personnels sont trop différents pour pouvoir les analyser et répondre à mon interrogation.

De ce fait l’usager doit, selon moi, ressentir des sensations de bien-être dans son espace de travail - comme «chez lui» - afin de l’exploiter dans son intégralité. Il doit trouver dans cet espace un ancrage, pour se sentir à sa place. Il doit découvrir de nouveaux apports dans ces lieux pour y rester heureux, innovant, motivé et efficace dans son travail.

Au cours de mes recherches, j’ai découvert le design biophilique13 utilisé dans les entreprises.

Le principe d’amener la nature dans les environnements bâtis en vue d’inspirer et de reposer les individus m’anime.

J’aimerai ainsi l’intégrer dans mon projet pour allier les domaines de la modularité et du ludique à ce design biophilique pour, au final, tendre vers un environnement de travail initiateur.

14 « Work in Progress ». s. d. Work in Progress, documentaire, 2021 [c.f.annexe 3]

« Le bonheur au travail passe par l’intégration de celui-ci dans la vie quotidienne »14 15 15

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ANNEXES

LA MODULARITÉ DU TEMPS

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LORSQU’UNE PAUSE S’IMPOSE

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LES LIMITES DE LA VOLONTÉ ANNEXE 1

« À trop chercher un objectif, il nous échappe ». Cette démonstration illustre

Deuxièmement, le lâcher prise. «Le lâcher-prise est une contradiction en soi, car il se

le texte de Clod*.

trouve lui-même sous le joug de la volonté « je veux lâcher prise, je veux lâcher

C’est en faisant ses exercices sportifs quotidiens qu’il a appris à ne plus courir derrière le

prise, je veux… » Tout le contraire de l’abandon».

temps. En voulant performer et accéder à un bon niveau - trop élevé selon lui - qu’il s’est résolu à courir à un rythme naturel, tout en écoutant des podcasts. Il a finalement enchaîné

Troisièmement, il définit la stratégie de la non-réussite. Le fait de se dire « ça m’est égal,

les kilomètres, beaucoup plus facilement que quand il se fixait un objectif.

c’est pas si important » est une volonté masquée mais avec encore une fois un but à atteindre.

Du côté des créatifs, l’illustrateur raconte qu’il est face à ce problème quotidiennement : « Une petite esquisse jetée à la va-vite sur un bout de papier de façon désintéressée

Les solutions efficaces pour sortir de ces schémas sont d’après lui, de prendre conscience

aura une expressivité et une force que nous n’arriverons pas à retrouver dès lors

que l’on insiste trop, éviter de s’empresser de finir un projet, et surtout, faire des pauses.

qu’il y a l’intention d’obtenir un résultat ». Si nous avons une volonté trop forte d’obtenir

Le fait de se distraire ailleurs va peut-être permettre de débloquer la situation, en passant

un bon résultat, alors notre cerveau va se bloquer. Nos idées arrivent quand on ne s’y attend

l’objectif au second plan. Le cerveau va effectuer un travail inconscient à ce moment.

pas. « La tentation de tout contrôler fige le monde en général et la créativité en particulier.

Lors d’un projet, après la première phase où on avance correctement, on va pour la

Les petits et les grands succès adviennent aux moments les plus inattendus, alors

plupart du temps, avoir un blocage. L’erreur selon lui, est de redoubler d’efforts : la volonté

que toute forme de volonté ou de contrôle ont disparu. »

se transforme alors en acharnement épuisant qui ne mène nul part. Il explique que ce phénomène est dû à un « excès de conscience, un enjeu surévalué ». Pour y parvenir,

Cet article, lu sur LinkedIn au cours de mon stage, m’a permis de me rendre compte

nous avons besoin d’une insouciance qui nous permet un « relâchement heureux ».

de certains problèmes liés à l’avancement de mes projets, et de montrer l’importance de l’ouverture qu’il faut avoir dans des domaines divergents au design. C’est cette ouverture

Clod* précise que ce n’est pas la solution à un résultat parfait, mais qu’il est nécessaire

qui nous permet de nous inspirer et d’avancer. Il faut savoir relativiser, et laisser notre

d’avoir une part d’abandon dans sa quête. C’est une des clés pour viser juste et accéder à

inconscient prendre le relais.

notre spontanéité.

Le point de vue de cet illustrateur me guide dans mes recherches relatives à la modulation La peur de l’échec, qui est un sentiment normal, peut se transformer en la peur

du temps et l’importance des pauses au sein d’un milieu professionnel.

d’avoir peur, qui fige aussi la création. Il souligne des fausses solutions à ces problèmes : Premièrement, redoubler d’efforts, mais cette solution a été rejetée plus haut.

20 20

21 21

LE TEMPS EST INFINI ANNEXE 2

La solution pour palier cette loi est de prendre les choses dans l’ordre. Commencer notre

LA LOI DE PARKINSON SUR LA DILATATION DU TEMPS

journée par nos priorités et la terminer par les futilités.

D’après Fabien Olicard, le temps utilisé pour réaliser un projet va toujours nous prendre

« Connaitre la loi de Laborit, c’est agir par priorité et ne pas écouter cette petite voix

entièrement le temps prévu : il faut toujours sous-estimer le temps pour une tâche.

qui ne veut que du loisir ou du facile. »

Notre cerveau va s’habituer à avoir qu’un court temps pour faire ces choses. Il va alors trouver

« Pour avoir du temps, il faut toujours commencer par les tâches les plus difficiles. »

des stratégies pour devenir plus efficace.

LE TEMPS RÉEL ET LE TEMPS IMAGINAIRE

Il explique plus tard dans son livre que l’on peut classer nos temps en 5 parties : temps professionnel (lucratif), temps pour soi (progression physique, intellectuelle), temps personnel

«Le temps réel est le temps associé à de l’énergie. Si vous gaspillez du temps réel, alors

(générateur de plaisir), temps obligatoire (sentiment négatif, vital) et temps perdu/non temps

vous gaspillez votre énergie. Le temps imaginaire existe lui en dehors de l’énergie, et

(activité qui remplie le temps sans apport et n’est pas obligatoire, elle ne provoque pas de

par essence, il ne peut pas être gaspillé. »

plaisir ni de déplaisir).

PRENDRE DES PAUSES Il faut impérativement prendre des pauses quand on sent notre concentration diminuer. Sinon,

LA LOI DE LABORIT : LA LOI DU MOINDRE EFFORT

le temps qu’on va prendre à se forcer à ne pas en faire et travailler quand même va être

Cette loi montre que nous avons une tendance à toujours choisir ce qui nous demandera le

très peu productif (non-temps). Il explique qu’après la pause, notre concentration est à son

moins d’efforts.

maximum.

Ce choix est expliqué par une molécule : la dopamine. Le but de nos cellules est d’y accéder. Cette molécule est génératrice de plaisir. Elle apparaît lorsqu’on effectue une action satisfaisante

Fabien Olicard s’intéresse personnellement à la gestion de son temps pour être le plus efficace

ou vitale. Initialement créer pour stimuler les humains à survivre, les contraintes visées à la

possible et prendre le contrôle de sa vie. Ses réflexions ne font que d’affirmer qu’il est important

survie ne sont plus les mêmes aujourd’hui. Alors, nous avons remplacé cette stimulation par

de moduler son temps et de le connaître davantage afin de s’organiser et trouver son équilibre.

des actions souvent inutiles.

Cette vidéo illustre la loi de Laborit : YVAN MONKA. 2016.

Une incroyable leçon de vie ! https://www.youtube.com/watch?v=KmIMB4U739s.

Olicard, F., & L. (2019). Votre temps est infini : Et si votre journée était plus longue que vous ne le pensiez ? Lizzie

22 22

Fabien Olicard, mentaliste, Youtubeur 23 23

WORK IN PROGRESS ANNEXE 3

Dans ce documentaire, Samuel Durand remet en question le travail ainsi que les différentes manières de travailler à travers le monde. Pour cela, il interview plusieurs personnes qui ont des habitudes de travail divergentes.

LES DIFFÉRENTES MANIÈRES DE TRAVAILLER À travers ce nouveau paradigme, Samuel Durand cherche à comprendre quels sont les nouveaux modes de travail. La question de la confiance de la part des employeurs vers leurs salariés est très présente.

Le télétravail est une manière de travailler qui existe depuis des années, mais qui a émergé dans notre quotidien grâce - à cause ? - au Covid19.

D’après Rodolphe Dutel et David Heinenmeier Hansson, ne pas embaucher les personnes en télétravail est une vue myope sur le potentiel des meilleurs travailleurs du monde. En tant qu’entreprise en 2021, il faudrait être capable de s’adapter à ces volontés de travailler de là où l’on veut.

Dans ce documentaire, on nous montre qu’il ne faut pas nécessairement quitter une entreprise pour pouvoir être flexible. Des employeurs peuvent nous proposer ce fonctionnement : ne pas tenir compte des heures de présence, mais des missions effectuées.

Lauren Carey, blogueuse sur @girlgoneabroad, est en nomadisme digital. Elle vit là ou elle le souhaite, car son travail lui permet de travailler à distance. Elle change de lieu d’habitation très souvent. À Barcelone, il existe le MOB : Makers of Barcelona, un groupe de coworker. Les personnes qui sont dans ce collectif ressentent plus de flexibilité, sont plus agiles, plus productifs et retrouvent du plaisir à venir travailler.

Ces nouveaux modes de travail ne font que soutenir l’idée qu’aujourd’hui, le bienêtre dans le monde professionnel est au coeur des problématiques. Les employeurs doivent alors s’adapter à cette demande et proposer des alternatives afin que chacun prenne plaisir à venir travailler.

«Le problème de notre époque au niveau du travail, est la confrontation de deux paradigmes.»

LA SUBORDINATION DU TRAVAIL À l’ère industrielle, les travailleurs n’étaient pas dérangés par la subordination que le travail imposait, car en contrepartie, les avantages étaient équivalents.

Mais, au fil des années, des inégalités se sont développées et les contreparties disparaissaient au fur et à mesure. Alors, il y a eu la désindustrialisation. Cette ère a été suivit de la révolution numérique. Le problème à ce moment, est que la division du travail et la subordination ne sont plus adaptées à cette nouvelle façon de voir le monde. Le terme «bullshit jobs» est apparu dans le langage des travailleurs.

L’arrivée des ordinateurs a permis à beaucoup de devenir indépendants numériquement. Cette nouveauté «rend une forme d’artisanat accessible à beaucoup de gens». C’est pour cela que nous avons quitté l’ère industrielle. Durant la pandémie, il y a eu beaucoup de remises en question et de réorientations dans le travail : les gens se sont émancipés.

« Mon objectif est de montrer qu’il existe pleins de façons de donner du sens à son travail.» Samuel Durand 24 24

« Work in Progress ». s. d. Work in Progress. . https:// www.wipdocumentary.com/watch-wip?lang=fr.

Samuel Durand, auteur et producteur de WIP 1 et 2 25 25

LEDOUBLE DOUBLEJEU JEU LE

26 26

DE L’APPRENTISSAGE

27 27

LA GAMIFICATION DU TRAVAIL ANNEXE 4

LES ORIGINES Ensuite, la machine à apprendre est apparue : brevet déposé en 1809 aux États-Unis pour une machine à enseigner la lecture. (H.Chard, mode of teaching Reading.)

Le jeu vient étymologiquement du latin « jocus » qui signifie aussi « jeu en paroles, plaisanterie ».

Dans les dictionnaires historiques de la langue française, « jocus » est souvent associé à « ludus » qui signifie « jeu en action » et a fini par en absorber le sens.

L’émergence du jeu en France correspond à l’arrivée des nouveaux modes de management au dernier quart du XXe siècle : démocratisation de l’éducation supérieure, revendication de plus de liberté, de créativité et d’authenticité au travail qui favorise un plaisir à travailler.

Ces usages vont générer la « ludification » des univers de travail.

Le premier « jeu d’entreprise » naît en suisse en 1926.

Galliker créer la maison de commerce fictive. Lors du développement de ce concept, on l’appelle ensuite « business game ». Les premiers jeux d’entreprises servent à entraîner des cadres et des dirigeants. Ils apparaissent en 1956-57 avec « l’américain management association » et « Mac Kinsey co ».

Peu après, apparaissent d’autres formes de jeux, et le but s’étend à l’entrainement, au recrutement, à l’évaluation, à l’émulation : le « team building ».

La ludification est différente de la gamification car elle s’étend de manière plus large aux fêtes, aux loisirs, aux jeu, aux médias…

Une des avant gardes des jeux de management est la Russie soviétique. Lénine valorise la compétition socialiste afin de pousser les travailleurs à faire de leur mieux et non les mettre en compétition.

Le chercheur américain Nelson rapporte qu’en Russie soviétique, le jeu visait l’élévation au niveau culturel. Il souligne la dimension obligatoire de ces jeux pour stimuler la productivité des participants car ils devaient produire des quotas toujours plus élevé, même s’ils étaient contraints.

Emmanuelle Savignac, Anthropologue, Maître de conférences à l’université Paris 3 Sorbonne nouvelle, auteure de « La gamification du travail »

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LES NUANCES Les serious game « Application informatique, dont l’objectif est de combiner à la fois des aspects sérieux (Serious) tels, de manière non exhaustive, l’enseignement, l’apprentissage, la communication, ou encore l’information, avec des ressorts ludiques issus du jeu vidéo (Game)» Roquefeuil, Benoit De. 2017. « Quelle définition donner au

La gamification Elle comporte la structure et les mécanismes de jeux mais pas dans des espaces temps dédiés aux loisirs. Le but est d’exécuter cette gamification dans des temps de travail pour des entraînements, des formations, de la vente, du management… La gamification est l’usage d’éléments de game design dans des autres contextes que le jeu.

serious game (ou jeu sérieux) ? » Lexing Alain Bensoussan Avocats (blog). 17 février 2017.

Le game Le game est hétérotélique (conduit le joueur à rechercher l’application de certaines règles ou objectifs) lié à des dispositifs qui le structurent et le constituent : la gamification produit des structures.

La ludification «La ludification renvoie à la tendance plus générale où le jeu, (pas seulement le jeu vidéo, qui en fait partie bien-sûr, mais le jeu en général, le ludique), prend une place de plus en plus importante dans la société aujourd’hui » PICARD M. ; BONENFANT M. Exemple : table de flipper, table de ping pong..

Le play Le play est autotélique, le but est « le jouer » en lui même : la ludification procure de la connaissance de ses collègues et une ambiance agréable.

L’objectif de la ludification est d’abord le « fun », l’amusement qui est priorisé par rapport à l’apprentissage.

Cette ludification favorise une présence prolongée au travail, une bonne image du management interne et externe, l’attraction de nouveau employés, la réduction de l’absentéisme et du turn-over.

La ludicisation La ludicisation est un objet ou une activité qui n’était pas perçu comme un jeu, et le devient comme tel. Ce changement vient à faire évoluer les acceptations du terme « jeu » : transformer son efficacité en challenge, objectifs.

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LA GAMIFICATION DU TRAVAIL ANNEXE 4

LES TYPES DE JEUX D’après Caillois, écrivain, il existe quatre catégories de jeu : la simulation, la compétition, -l’ilinx (jeux de vertige) : tourner sur soi jusqu’à s’en étourdir, sauter à l’élastique sont pour

le hasard, l’étourdissement.

Caillois des jeux dont l’enjeu est la sensation physique de vertige, d’euphorie.

-mimicry : (jeux de simulation) « Le jeu peut consister [...] à devenir soi-même un

personnage illusoire et à se conduire en conséquence. On se trouve alors en face d’une série variée de manifestations qui ont pour caractère commun de reposer sur le fait que le sujet joue à croire, à se faire croire ou à faire croire aux autres qu’il est un autre que lui-même »

Les jeux de compétitions et de simulations sont ceux qui sont les plus utilisés en entreprise. Les

- agôn (jeux de compétition) : cette catégorie renvoie aux jeux individuels comme collectifs

Dans ce mémoire, je me concentre sur les indoor games, les jeux organisés au sein des

où réside la question du défi et de la compétition. L’enjeu en est le dépassement, de soi, de

organisations et sur les temps de travail. Ils font partie intégrante du travail.

jeux de hasard y sont écartés. L’ilinx est utilisé en dehors des murs professionnels, notamment dans des séminaires.

Les mises en concurrence sont utilisés lors de formations et d’opérations de teambulding.

l’autre, de la machine.

- l’aléa (catégorie des jeux de hasard) : le hasard, le destin, le sort sont au cœur de cette catégorie.

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LES BUTS

LES LIMITES

La création de ces activités, des espaces de jeux, de la convivialité et du loisirs, matérialisent les liens entre des éléments considérés comme opposés : travail et détente, hiérarchie et proximité, compétition et plaisir.

Les limites du jeu : « n’est-on pas évalué alors que l’on joue? » c’est une situation à double cadre de référence avec double instruction contradictoire. «Il s’agit globalement d’un genre communicationnel dans lequel quelque chose est affirmé et nié en même temps.»

La situation de travail peut être simultanément présentée comme vraie et fausse : - c’est une situation de travail (vous devez jouer le jeu et faire comme si) - ce n’est pas une situation de travail (vous pouvez y aller c’est pour de faux)

L’intérêt que montre les managers avec leurs préoccupations pour leur bien être au travail et rebaptisé « qualité de vie au travail » et accorde un place centrale à l’individu et son développement. Il est alors considéré dans ses dimensions professionnelles mais aussi dans ses dimensions « hors travail ».

« Il faut toujours que le jeu nous emmène plus loin. Je ne fais pas le jeu si ensuite je ne peux pas porter un regard sur les comportements dans le jeu » il est alors important de noter des « marqueurs de fictionnalités » Caillois.

Pratiquer les activités dans des open spaces permet non seulement de se connaître mais aussi de s’apprécier. La «bonne ambiance» au travail est favorisée, ce qui amène un gain de productivité et d’investissement.

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LE PERSONA ANNEXE 5

LES INFORMATIONS OBLIGATOIRES

Le Persona est une technique ludique de marketing pour comprendre les besoins et les attentes réelles des consommateurs. Avec les techniques de consommation qui évoluent rapidement grâce au numérique, il faut s’adapter et proposer d’autres approches dans le but d’être pertinent dans les stratégies. Pour cela, il faut proposer les bons produits à la bonne personne.

Le but est d’établir un portrait robot du client en analysant ses informations. Les informations utiles à définir sont : (liste non exhaustive) - Photo - Prénom - Âge - Profession - Secteur d’activité de l’entreprise - Problématiques professionnelles rencontrées - Objectifs professionnels - Outils de communication privilégiés - Réseaux sociaux utilisés - Typologie des recherches effectuées - Supports de recherches utilisés

Cette technique est une représentation semi-fictive d’un client type. La recherche de ses besoins va permettre d’être plus précis dans les offres proposées et la manière dont on va s’adresser à lui.

LES ÉTAPES DU PERSONA Pour récolter ces informations, on peut s’aider de rapports de recherche ou d’une enquête de marché.

Il est aussi pertinent d’explorer des plateformes comme des forums, des réseaux sociaux, pour voir les problématiques soulevées par ces clients types.

Après ces recherches, les employés peuvent incarner ces profils types sous forme théâtralisée et échanger avec leurs collègues pour soulever des problèmes non pris en compte précédemment.

Il faut réussir à se mettre à la place du client et tenter de ressentir les mêmes choses d’après les informations recueillies au préalable.

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Prénom Âge

Situation familiale

Centres d’intérêts

Objectifs

Parcours professionnel

Motivations

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LORSQUE LE MOBILIER

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DEVIENT UN ALLIÉ

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LE MODULOR ANNEXE 6

Dans ses recherches, Le Corbusier a toujours accordé une place importante à l’Homme. Dans les années 1930, la figure humaine prend place dans son travail pictural. Il a appelé cette période «la période des objets à réactions poétiques».

En 1943, il crée l’assemblée des constructeurs, pour une rénovation architecturale «Ascoral».

Ce comité effectue des recherches sur de nouvelles normes constructives pour faciliter la reconstruction après la guerre. Il crée alors le Modulor.

On peut le remarquer sur ses toiles avec la présence des fragments de corps juxtaposés aux objets puristes de ces peintures.

Il accordera après beaucoup d’importance au corps féminin.

Ensuite, Charlotte Perriand l’a rejoint en 1927 et, ensemble, ils ont effectué des recherches sur le mobilier universel et industriel.

Un des buts de leur démarche était d’adapter le mobilier aux mouvements du corps et aux usages des personnes.

Le modulor, publié en 1950, définit «un essai sur une mesure harmonique l’échelle humaine, applicable universellement à l’architecture et à la mécanique».

Les dimensions fondamentales sont la taille d’un homme, sa taille avec les bras levés, la hauteur de son nombril (qui est la taille de l’homme divisé par le nombre d’or).

D’après ces dimensions, le Corbusier à créer une grille de mesure avec des carrés et des rectangles d’or. Sa suite de forme reprend le processus naturel d’accroissement : la suite de Fibonacci (suite numérique où chaque terme est définit par la somme des deux termes précédents).

Le Corbusier a alors définit un espace et des mobiliers qui reprennent des multiples ou sous-multiples du Modulor.

Le Corbusier se dirigera alors vers du mobilier standard et industriel, sans ornement malgré la demande de l’époque.

Ils créent ensemble la «chaise longue LC4».

Chaise Longue LC4, Le Corbusier, Charlotte Perriand

Le Modulor

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Le Corbusier, architecte, urbaniste, décorateur, peintre, sculpteur, auteur

MATALI CRASSET ANNEXE 7

ARCHIPEL TONIQUE Matali appelle ce projet « ilôts de générosité et de confort » dans le but de former un archipel.

Elle utilise ce terme pour lier ces espaces : « L’archipel est utilisé en géographie pour désigner un mode d’appropriation spécifique de l’espace entre des éléments isolés entretenant des liens importants et primordiaux. » À travers ce projet, Matali souhaitait proposer des scénari de vie qui sont complémentaires. Ce sont des modules dynamiques, qui se déplacent à l’aide de roulettes.

Ils peuvent suivre le programme de l’école et les événements importants. « L’archipel tonique, ENS Paris Saclay | matali crasset»

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DYNAMIC LIFE

SA PHILOSOPHIE

Ici, Matali actualise l’objet du canapé en lui donnant davantage de services.

Elle voulait que son canapé comprenne la vie quotidienne de l’usager quand il passe d’une activité à une autre, et l’accompagner du matin au soir. Pour cela, elle privilégie un confort actif et non un confort «légume» qu’elle définit par l’intégration des objets connectés dans les intérieurs. Ce canapé est modulable, par une gestuelle très simple, et permet des transitions dans les positions qu’il induit.

Pour Matali Crasset, la couleur représente la vie et la vie représente la couleur.

Un monde sans couleur est un monde où l’on s’interdit de vivre.

Un de ses amis étranger lui fait remarquer que la région d’où elle vient, est un endroit vide, blanc, comme il est très peu boisé dû à l’agriculture intensive et la craie présente dans sa région. Alors inconsciemment, pendant des années elle met de la couleur dans ses projets. Son village natal comprend 80 habitants, donc Matali a toujours su vivre en communauté. Pour elle, devenir designer est un long processus, l’épanouissement se fait au fur et à mesure.

Elle soutient l’ idée du vivre ensemble, et la complémentarité les uns des autres. Ce qui l’intéresse ce n’est pas l’objet, c’est ce que l’objet donne aux personnes. Elle n’aime pas la multi fonction, elle préfère faire un objet qui comprend la vie.

« Dynamic life, Campeggi | matali crasset »

Matali Crasset, designer industriel 39 39

UNIVERSAL DESIGN / SILENCE SOUND CENTER ANNEXE 8

LES 7 PRINCIPES DE LA CONCEPTION UNIVERSELLE EN VISANT À RENDRE LES ESPACES OUVERTS ET INTUITIFS

PRINCIPE 2 / SOUPLESSE D’UTILISATION La modularité doit être présente dans ces espaces afin d’accueillir des évènements.

L’espace disponible est limité, mais un grand nombre d’usages est possible. Dans ces espaces se produisent de nombreuses rencontres et de nombreux hasards.

PRINCIPE 1 / USAGE ÉQUITABLE Un des piliers des espaces de coworking est l’usage équitable. Il est nécessaire que tout les membres puissent accèder de manière égale aux différents dispositifs proposés. L’accessibilité doit être la même qu’il s’agisse de la salle de réunion, salle de pause, salle insonorisée, de la machine à café... Il est possible de mettre en place un système de paiement à l’heure pour certaines salles. L’équité passe aussi par le respect des différents types de travailleurs. Des membres ont besoins d’un silence total pour se concentrer, d’autres ont une activité téléphonique intense, d’autre doivent communiquer en groupe. C’est pour cela que l’espace doit être modulable en fonction des usages. «Il faut idéalement arriver à être prévoyant et concevoir le lieu pour tous les usagers possibles et pour tous les usages possibles. L’influence de l’espace de travail sur le processus de création et d’innovation, ainsi que sur les situations de travail est énorme.»

Le Silence Sound Center a été concu pour répondre à cette demande.

C’est un fauteuil acoustique qui permet d’être isolé et de travailler au calme dans le espaces ouverts et bruyants.

PRINCIPE 3 / UTILISATION SIMPLE ET INTUITIVE Ces espaces sont conçus pour être utilisés de tous. Il faut alors que leurs fonctionnements restent simples, intuitifs et ludiques. Ils doivent s’adapter aux besoins des usagers.

L’universal Design » http://luniversaldesign.fr/lart-doptimiser-la-qualite-dusage-des-espaces-coworking-232.

Silence Sound Center, STUDIO PACK

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PRINCIPE 4 / TOLÉRANCE AUX ERREURS ET À LA SÉCURITÉ Un des autres piliers de ces espaces de coworking est de pouvoir partager ses projets avec ses collaborateurs et d’être confronté aux échecs. C’est pour cela que ces espaces doivent assurer la sécurité et la confiance des membres.

«Pour la sécurité à l’information, il est très difficile de venir dans ce type de lieu avec une optique « propriétaire », une envie de tout cacher, de tout garder confidentiel, avec une peur de se faire piquer ses idées».

Le Silence Phone Box, de Studio Pack, peut pallier ces craintes. C’est un module insonorisé qui permet de passer des appels téléphoniques sans se faire entendre et sans déranger les autres membres.

PRINCIPE 5 / CONTEXTE INTERCULTUREL Les espaces de coworking, ouverts à tous, permettent aussi les échanges entre les cultures. Il est important que ces espaces favorisent ces échanges et soient aussi compréhensibles de tous.

PRINCIPE 6 / CRITÈRES DE LA FAISABILITÉ ÉCONOMIQUE Ces espaces doivent être des centres où émergent des projets et des relations.

Ils aident les entrepreneurs, et permettent à ces acteurs de créer de la valeur et d’émerger.

PRINCIPE 7 / L’INNOVATION ASSOCIÉE AUX CONSOMMATEURS L’universal design prend en compte les avis et les retours des consommateurs dès le début du processus de la création de produit, et dès le début de la conception des espaces.

Silence Phone Box, STUDIO PACK

Ces principes sont crées pour établir une cohérence entre ce que les membres recherchent en venant travailler dans ces espaces et ce qu’ils doivent respecter pour que l’entente fonctionne. Il faut que chacun puisse travailler comme il le souhaite, et puisse bénéficier de ces modules mis à disposition.

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ENQUÊTE DESTINÉE AUX ÉTUDIANTS

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SUR LEURS ESPACES DE TRAVAIL

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ENQUÊTE ANNEXE 9

Quelles sont vos modalités de travail ?

Cette enquête a eté mise en ligne sur les réseaux sociaux ainsi que dans des groupes d’étudiants. Il y a eu 80 sondés. La plupart de ceux-ci sont des étudiants en design, en santé, en économie et en hôtellerie. Cependant, mes recherches ne s’axent pas vers leurs domaines d’études mais leurs lieux de travail.

Dans quels lieux allez-vous pour travailler ?

Quelles sont vos préférences de travail ?

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Si vous travaillez dans votre logement, y trouvez-vous des avantages ?

Si vous travaillez dans votre logement, y trouvez-vous des inconvénients ?

Si vous travaillez dans une bibliothèque universitaire, y trouvez-vous des inconvénients ?

Si vous travaillez dans une bibliothèque universitaire, y trouvez-vous des avantages ?

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ENQUÊTE ANNEXE 9

Pensez-vous pouvoir travailler plus efficacement dans un espace modulable _ Par exemple - des modules permettant de créer rapidement des espaces de groupes ou individuels, la possibilité de s’isoler pour travailler seul, des séparations ?

Trouvez-vous qu’une monotonie s’installe dans votre espace de travail et pèse sur votre efficacité ?

Un fond sonore calme pourrait-il vous aider à vous concentrer ?

Travaillez-vous avec de la musique ?

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À travers ces réponses, on observe que les modalités de travail de l’échantillon sont très différentes mais réparties de manière égale. Ces individus ont besoin d’espaces de travail qui s’adaptent à ces modalités.

Les étudiants ne se sentent pas réellement bien à travailler au sein d’un espace où ils sont entourés de personnes. Cependant, 35 % de l’échantillon aiment travailler en groupe et individuellement. Je ne pense pas que le problème vient du mal-être que ces personnes ont en groupe, mais qu’il vient de l’agencement des espaces publics comme les bibliothèques universitaires.

Au niveau des lieux de travail, 41 % des sondés restent dans leurs appartements contre 19 % seulement pour des bibliothèques universitaires. En restant chez eux, ils y trouvent une liberté dans les modalités de travail et l’absence de trajets parasites qu’en allant dans d’autres endroits pour travailler. La plupart ne trouvent pas d’inconvénients à être dans un appartement, sauf le fait d’être seul et que l’espace de travail n’est pas forcément confortable. Les appartements étudiants ne permettent pas, en règle générale, de pouvoir travailler en prenant beaucoup de place.

Ensuite, je leur ai demandé plus de précisions sur leurs temps de travail.

Plus d’un tiers des sondés ressent parfois une monotonie dans ces espaces et pense, pour 81 %, qu’ils travailleraient de manière plus efficace dans un environnement modulable qui s’adapte à leurs besoins d’être en groupe, ou isolés.

Dans une prévision du projet, je me suis intéressée au sonore.

Seulement 8 % travaillent toujours avec de la musique contre 30 % qui n’en écoute jamais. Mais 65 % sont favorables à un fond sonore calme qui serait émis dans le but d’augmenter leur concentration.

Pour ceux qui vont dans des bibliothèques universitaires, ce qui les motivent est de sortir de chez eux. Voir la motivation que les autres portent à travailler les motivent aussi. Certains ont besoin d’horaires fixes et d’un cadre afin de pouvoir être concentrés et efficaces.

Les nombreux inconvénients retrouvés dans ces endroits sont la peur de déranger les autres avec des discussions, la peur de faire du bruit, etc. La présence de beaucoup de personnes autour d’eux les gênent ainsi que le manque de place.

Globalement, la sensation de ne pas être libre dans un espace, et dans un silence imposé n’aide pas les étudiants à venir dans ces bibliothèques.

Ces réponses confirment mes propos expliqués dans ce mémoire.

Les travailleurs, qu’ils soient étudiants ou non, sont en quête de libertés dans leurs modalités de travail et souhaitent un espace qui comprend leurs besoins dans un même but commun, être efficaces et motivés - voire stimulés - par leurs environnements.

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RESSOURCES

BIBLIOGRAPHIE

VIDÉOGRAPHIE

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LE TEMPS EST INFINI : Olicard, F., & L. (2019). Votre temps est infini : Et si votre journée était plus longue que vous ne le pensiez ? Lizzie

ANNEXE 3

ANNEXE 2 •

LA GAMIFICATION DU TRAVAIL Savignac, E. (2017), «La gamification du travail» [E-book]. ISTE editions.

ANNEXE 4 •

«WORK IN PROGRESS», Samuel Durand : « Work in Progress ». s. d. Work in Progress., 2021, Consulté le 4 janvier 2022. https://www.wipdocumentary.com/watch-wip?lang=fr.

ARTICLE : Emmanuelle Sevignac : https://journals.openedition.org/communication/10151

•

ORANGE BUSINESS SERVICES : 2018. Qu’est-ce qu’un environnement de travail réussi ? https://www.youtube.com/watch?v=CpwN3y-2itw.

Pour Orange, un environnement de travail réussi est un espace où l’on a envie de se rendre, chaleureux, qui créer des zones où l’on peut exercer les activités de façon simple, qui favorise l’informel : on appelle ça le living office.

Les salons et les cuisines sont aussi très utilisées dans ces espaces pour créer des opportunités de rencontres entre usagers.

Le jeu fait grandir et développe des forces adaptatives aux autres et au monde pour agir et interagir avec eux. Au cours d’un jeu, l’enfant est toujours au delà de son âge réél. La différence entre le game et le play : le game est un jeu considéré avec un ensemble de règle et un cadre alors que le game est une attitude ludique sans cadre. Le game est une structure et un dispositif et le play est une attitude ludique et créative. Les jeux de management peuvent être des jeux d’inversion des rôles, théâtre d’entreprise… Les jeux de simulation permettent d’expérimenter sans conséquences dans la vie réelle. Dans le jeu de rôle, le joueur est une partie des incertitudes que contient le jeu. Quand il joue, l’usager prend des engagements et c’est un des buts principaux des formateurs dans le cadre du management. L’immersion dans un jeu se vie pleinement que ce soit de manière psychique, social, affective ou corporelle.

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AUDIOGRAPHIE

ENQUÊTE

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• LES ESPACES DE TRAVAIL https://forms.gle/sw6seyT9LXYB22Eb6

LA METHODE POMODORO, Podcast Fabien Olicard, Du focus et des pauses. s. d. [Consulté le 10 décembre 2021]. https://soundcloud.com/fabien-olicard/la-methode-pomodoro-du-focus-et-des-pauses.

ANNEXE 2

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ARTECK, créateur français d’espaces à vivre: « Aménagement espace de travail : bureau modulable et design ». 2018. Arteck By Espace Cloison (blog). 29 mars 2018. https://www. arteck-design.fr/espaces-penses-usage/.

Un concept de bureau qui s’adapte à l’espace : la hauteur ainsi que la longueur du bureau sont modifiables. Le bureau se monte et démonte très facilement pour favoriser le nomadisme et la modularité des espaces de travail.

SITOGRAPHIE •

Le FLEX OFFICE / DESK SHARING : « Flex office, desk sharing, coworking... quelles sont ces nouvelles formes d’environnement de travail ? » 2019. EMLV École de Commerce Post-Bac (blog).

18 janvier 2019. https://www.emlv.fr/nouvelles-formes-environnement-de-travail/.

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Le team building signifie « construction d’une équipe ». Le but est de renforcer et resserrer les liens entre les salariés d’une entreprise et les collaborateurs. On peut y trouver d’autres avantages : l’esprit d’appartenance à une entité, booster la motivation d’un groupe, améliorer la communication… À travers des défis comme des jeux, les collaborateurs apprennent à se faire confiance, se coordonner, à s’écouter. Ces qualités sont très recommandées dans le cadre professionnel.

Le principe repose sur des espaces de travail libres services où on peut s’installer dans l’entreprise. Cela permet de créer une nouvelle dynamique collaborative.

La taille d’un bureau ou la place dans la hiérarchie ne compte pas, le principal est de travailler : créer ensemble.

Les différences avec les espaces de travail communs sont des espaces innovants avec des nouveaux services : espaces de créativité, murs sur lesquels on peut écrire, projections d’animations sur des écrans géants, écouter de la musique, parler «fort», présence de salles de silence.

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UNIVERSAL DESIGN : « L’art d’optimiser la qualité d’usage des espaces coworking | L’universal Design ». s. d. Consulté le 10 décembre 2021. http://luniversaldesign.fr/lart-doptimiser-la-qualite-dusage-des-espaces-coworking-232.

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LE MODULOR : « Modulor ». 2021. In Wikipédia. https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Modulor&oldid=184396213.W

ANNEXE 6

POTAGERS D’ENTREPRISE : « Ciel mon radis ! Potagers d’entreprise et animations ». s. d. ciel mon radis. [Consulté le 10 décembre 2021]. https://www.cielmonradis.com/

GATHERTOWN : https://www.gather.town

Une plateforme en ligne et gratuite qui permet de communiquer en vidéo dans un monde virtuel avec des espaces crées au préalable : par groupes, par thèmes.. Le principe du jeu vidéo : «Centré sur des espaces entièrement personnalisables, Gather rend le temps passé avec vos communautés aussi facile que la vie réelle »

L’entreprise ciel mon radis fabrique des potagers sur-mesure qui s’intègrent dans des entreprises pour favoriser la collaboration, le partage, la communication, une réduction de stress et une cohésion au sein des équipes. Les retours sur ces dispositifs sont très bons et démontrent les attentes annoncées.

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EXEMPLE DU PERSONA : Marie-Louise, Julien. s. d. « Comment définir son persona marketing en 4 étapes ? » [Consulté le 10 décembre 2021]. https://www.marketing-management.io/ blog/definir-persona.

ANNEXE 3 •

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MÉTHODE DU TZATZIKI : Le jeu de rôle Tzatziki : expérimentez performance et bien-être au travail. (2018, 24 septembre). Anact : agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail. https://www.anact.fr/le-jeu-de-role-tzatziki-experimentez-performance-et-bien-etreau-travail

Le TZAZKIKI est un jeu de rôle qui permet d’expérimenter des différents modes d’organisation au sein d’une équipe, de collaborateurs, etc. Pour rendre compte de l’importance de ces effets : santé, engagement, soutien collectif, etc.

ANNEXE 8 •

TEAM BUILDING : MOTIVER ET AMÉLIORER LA COHÉSION D’UNE ÉQUIPE ». s. d. [Consulté le 10 décembre 2021]. https://www.manager-go.com/management/team-building.htm.

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MÉTHODE POMODORO : « Technique Pomodoro ». 2021. In Wikipédia. https://fr.wikipedia. org/w/index.php?title=Technique_Pomodoro&oldid=188552176.

DÉFINITION p.9

S’ACCORDER DES PAUSES : « Les limites de la volonté | Clod * illustrateur ». 2021. 2 juin 2021.

[Consulté le 10-11-21] https://www.clod-illustrateur.fr/les-limites-de-la-volonte/.

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ANNEXE 1

MATALI CRASSET : « matali crasset ». s. d. [Consulté le 10 décembre 2021]. https://www. matalicrasset.com/

ANNEXE 7

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« La tentation de tout contrôler fige le monde en général et la créativité en particulier. Les petits et les grands succès adviennent aux moments les plus inattendus, alors que toute forme de volonté ou de contrôle ont disparu. Je vous invite à parfois poser vos crayons, à écarter votre to-do-list, à éteindre vos écrans et à aller voir ailleurs si votre objectif ne s’y trouve pas » Clod* 53