INSTANT ARDENNAIS MARS

SLOW LIVING

DOSSIER LES LIEUX OÙ SE RESSOURCER

FOCUS ACTIVITÉS INSPIRANTES ET RELAXANTES

EN PARTENARIAT AVEC

L’art de ralentir

Non, ce n’est pas toujours simple de lâcher la pédale d’accélération pour se sortir du rythme effréné d’un quotidien qui nous colle à la peau. Mais il est parfois nécessaire de prendre un peu de hauteur pour faire le point sur ce qui nous convient, ce qui nous rend heureux et larguer sur le bord de la route ce qui nous pèse. Prendre le temps de s’émouvoir, de s’émerveiller et de se reconnecter avec soi ou avec les autres. En faire peut-être moins, mais le faire mieux. Dans ce numéro, nous vous proposons des sélections pour découvrir des lieux propices à la déconnexion, des rencontres inspirantes avec des personnes qui ont tracé une route qu’elles aiment emprunter chaque jour et d’autres qui ont changé de trajectoire pour mieux se retrouver. Cela peut paraître évident mais il faut se le rappeler régulièrement pour ne pas s’oublier : c’est en faisant des choses pour soi qu’on révèle vraiment qui nous sommes. Alors prenez soin de vous !

Alizée Szwarc Meireles

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HORS SÉRIE du journal l’Union l’Ardennais. Éditeur de la publication : journal l’Union. Directrice générale et directrice de la publication : Géraldine Baehr-Pastor. Éditeur délégué : Nicolas Fostier. Responsable éditorial : Alizée Szwarc Meireles. Coordination : Manon Postal et Léa Laurent. Pour contacter la rédaction : redactioninstant@rosselestmedias.fr. Pour contacter la publicité bsimar@rosselconseilmedias.fr. Photo de couverture : Hervé Dapremont. Régie publicitaire : Rossel Conseil Médias Est, 38, cours Briand, 08000 CharlevilleMézières. CPPAP n° 0425 C 86339. Direction artistique et conception : Prémédias du journal l’Union. Imprimé par Le Réveil de la Marne, 4 rue Henri-Dunant, B.P. 120, 51204 Epernay Cedex. ISSN 2968-7128. Dépôt légal : à parution. Provenance du papier : Maastricht (Pays-Bas). Les papiers utilisés sont certifiés PEFC 70 % (fibre de bois issue de forêts gérées durablement). L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.

Dossier

Les lieux où se ressourcer 06

Nature

Les plus belles balades ardennaises selon Vincent Frasiak

Rencontre

Tout plaquer pour prendre soin des équidés 16

Tendance

Les amateurs de jardin

Art

Le labo sauvage de Caroline Thunus

Gourmandise 5 plaisirs cacaotés

Bien-être

On a testé la sonothérapie

LES LIEUX OÙ SE RESSOURCER

Stop ! Ce week-end et plus encore en semaine p arce que c’est juste à côté, on change de cap et de chronomètre.

Ici, déconnecter se conjugue au sens propre. Là, buller n’a jamais eu autant de sens. Voici cinq adresses où le temps, pour quelques privilégiés, s’arrête d’une simple nuitée.

« À l’Ombre des Charmes »

CHIC ET CHALEUR À CHAUMONT-PORCIEN

Cette famille d’éleveurs bovins, offrant de déguster sa viande en circuit court, a l’habitude de ne pas aller bien loin pour se ressourcer. « On est prêts à mettre le prix si la prestation suit », s’enthousiasme Candice, ancienne prof d’agronomie. Pour changer de vie, elle a ouvert il y a trois mois, avec son conjoint Romain, la cabane à l’Ombre des Charmes dans un hameau de Chaumont-Porcien comptant seulement cinq maisons. « Avec nos hôtes, on double la population », promet-elle encore en détaillant le concept. Son kota finlandais, prévu pour une famille de quatre, mais plus idéal encore en amoureux, s’accompagne d’un bain nordique à 40 degrés, d’un sauna avec vue au vert et d’un panier-repas 100 % ardennais. L’idée ? « Revenir à des choses simples, garantir un cadre de vie au vert, des valeurs et un moment où l’on prend le temps au-delà du seul hébergement. »

Mélanie

En plein centre-ville de Charleville-Mézières

PLONGEZ DANS L’UNIVERS D’ARSÈNE LUPIN

Au centre-ville de Charleville-Mézières, rue Bourbon, un appartement nous plonge dans l’univers d’Arsène Lupin, à travers une décoration atypique et ancienne. De l’extérieur, c’est une vieille bâtisse. Mais à l’intérieur, Thomas Lesieur a investi des appartements pour les voyageurs de quelques jours. Au premier étage, à droite, un studio de 26 m² nous plonge dans l’univers du gentleman-cambrioleur. Tableaux, gants blancs, valise, chapeau, canne... Tous les accessoires du célèbre personnage créé par Maurice Leblanc, et remis au goût du jour par une série Netflix, y sont. La décoration, imaginée par une professionnelle, nous plonge au début du XXe siècle : meubles en vieux bois, papier peint floral, vieux téléphone ou encore horloge mécanique. « L’idée, c’est de proposer un lieu qui sort de l’ordinaire. Et puis je trouve qu’Arsène Lupin va bien avec Charleville, pour le côté histoire et mystère », confie le propriétaire.

Fort de son rachat en 2023 de la sarl Sofibat, l’entreprise Ardennes Bois Construction est à votre service pour l’étude et la réalisation de tous vos projets de construction bois, de pose de menuiseries ainsi que de votre terrasse bois ou encore de votre parquet.

Une équipe jeune, passionné et dynamique vous attends dans notre tout nouveau showroom au 1 route de vrigne-meuse, 08440 Vivier-au-court. Devis Gratuit, Tiny-House sur demande.

Rêver au son des hiboux, DANS LES TREE TENTS DU DOMAINE DE HAN-SUR-LESSE

Qui ne s’est jamais émerveillé à l’idée de dormir perché en haut d’un arbre cerclé d’animaux ? Le Domaine de Han-sur-Lesse, en Belgique, a lancé il y a quelques années ses Tree Tents. Huit tentes installées sur une plateforme trois mètres audessus du sol pouvant accueillir chacune quatre personnes maximum. « Il n’y a pas de wifi, pas d’électricité, pas de douche, juste deux toilettes sèches et un petit point d’eau pour se rafraîchir. C’est vraiment une expérience », vante Joëlle Plumet, la responsable du Cocoon Village. Les hôtes sont pris en charge en fin de journée par un ranger qui les mène jusqu’aux couchages. « Déjà ça, c’est un parcours ! », sourit Joëlle Plumet. Après l’installation, tout le monde partage l’apéro avant que le ranger s’attelle au barbecue. « Il reste près des visiteurs jusqu’à leur départ, par sécurité. » Se charge du petit déjeuner le matin avant une balade qui précède l’ouverture des lieux au public. « Ce côté privilégié est assez exceptionnel, tant pour les adultes que pour les enfants, jure la responsable. Même si pour moi ce n’est pas trop destiné aux très jeunes enfants. Car dormir au milieu des animaux demande un certain calme, même si on remarque vite que dans le Domaine, on entend pas mal de bruit la nuit ! »

Des tipis à la « Pointe » À FROMELENNES

Le lieu se fait discret, à deux pas d’une « Houille » qui offre des virées pédestres ou cyclistes dépaysantes. Derrière la barrière s’ouvre un site inattendu sur lequel ont poussé en ce début d’année deux tipis. Un endroit baptisé Les « Louaches ». « On voulait se démarquer avec une taille différente, une forme différente », note Tony qui a monté ce projet en famille, avec son frère Mathieu, son cousin Thomas et son oncle Lionel. « Ça fait trois ans qu’on travaille sur tout ça et tout le reste de la famille a mis la main à la pâte. »

En poussant la porte de ces surprenants logements de 27 m², mezzanine comprise faite d’ardoise et de bois, les couples – pour l’essentiel – découvrent un petit nid chaleureux. Un gîte offrant « tout le confort nécessaire : un convertible, une cuisine équipée, une petite salle de douche », liste Tony. Et perché au sommet d’une élégante échelle, le lit. « Je pense que les gens sont attirés par ça, poursuit-il. Ça permet de créer une coupure nette le temps d’une escapade. »

LE SPÉCIALISTE DE TUBAGES TOUTES ÉNERGIES

Passer une nuit dans une bulle dans les Ardennes, c’est possible !

SEUL AU MONDE À SY

Anais Dupuy propose de passer une ou plusieurs nuits dans des bulles pour être coupé du monde et se ressourcer à la nature. Une des bulles est située à Sy, l’autre est placée chez un producteur local. On connaît tous la météo des Ardennes. Qui aurait envie de dormir dehors ? Personne. Mais passer une nuit seule au monde, loin de tout, là, ça donne envie. C’est la promesse rêveuse des hébergements insolites d’Anais Dupuy. « Je voulais créer un gîte mais je me suis rendu compte du coût alors pourquoi pas miser sur des bulles ? », confie la propriétaire. Une bulle située à Sy sur un hectare de terrain.

Les bons coins

de l’amoureux des Ardennes,

VINCENT FRASIAK

Éducateur sportif et photographe, Vincent Frasiak ne quitterait pour rien au monde son département des Ardennes qu’il connaît comme sa poche. Le passionné de balades donne ses conseils pour en prendre plein la vue tout en se promenant.

David Leduc - Hervé Dapremont

Pour se mettre au vert, il y a de quoi faire dans les Ardennes. Et ce sont souvent les habitants qui sont les meilleurs ambassadeurs de ce beau département. Ce n’est sans doute pas Vincent Frasiak qui nous contredira. Originaire de Charleville-Mézières, l’éducateur sportif maître nageur de 36 ans est un passionné de nature et de randonnées depuis son plus jeune âge. Il n’a pas eu à aller bien loin pour assouvir ses envies de promenade: les Ardennes sont un parfait terrain de jeu. Et il le prouve régulièrement à la faveur de ses clichés au fil de ses balades. Quand on lui demande son endroit préféré pour une promenade en terre ardennaise, la réponse ne met pas longtemps à venir : « Sans hésitation, la vallée de la Meuse, et plus largement le secteur du Parc naturel régional des Ardennes (comprenant essentiellement la Pointe des Ardennes et la Thiérache ardennaise, NDLR). C’est clairement l’endroit où nous allons le plus avec ma compagne et mes enfants. »

« Regarder les cartes » pour choisir son meilleur spot

Son joyau à découvrir, c’est Monthermé, pépite où l’on trouve « Roc la Tour, et toute la crête avec la Roche à 7 heures, mais aussi la Roche aux 7 villages ». Des points de vue saisissants.

Autre classique immanquable pour l’Ardennais, le site des 4 Fils Aymon. Et les nombreux chemins de randonnée ne sont pas à négliger : « Avec les GR qui traversent les Ardennes et les chemins de petites randonnées, il y a aussi des balades sympas à faire. L’avantage est que l’on peut s’y retrouver partout, que l’on soit plutôt longues ou petites balades. Pour celles avec les enfants, privilégiez les endroits un peu ludiques, escarpés, où ils pourront s’amuser. Pour se faire une idée des possibilités, il ne faut pas hésiter à se rapprocher des offices de tourisme et du PNR. » S’il connaît bien les Ardennes, Vincent Frasiak aime aussi pour trouver ses meilleurs spots « regarder les cartes, les dénivelés sur Google Map… Je cherche là où il y a des zones dégagées et des sites remarquables ». Et dans les Ardennes, on n’en manque pas : faites votre choix !

En Thiérache ardennaise, on se pose pour profiter du vert

Depuis plusieurs années, Adeline Grulet accueille dans son Relais du Gland (nom insolite tiré du nom de la petite rivière qui jouxte les lieux) les amateurs de balades en forêt, à Brognon, en Thiérache ardennaise. Dans son relais, à quelques encablures de la frontière avec la Belgique, elle accueille « les touristes du Domaine de la Motte, des Belges, des Flamands, mais aussi les habitants du territoire ». Pour profiter pleinement de cette parenthèse au vert, les amoureux de balades qui s’aventurent chez Adeline pourront profiter des produits locaux qu’elle propose, comme les bières de la brasserie de Thiérache (côté français) ou Escaillonne (côté belge). « Le bouche-à-oreille fonctionne de plus en plus, je revois chaque année des habitués, c’est génial. » La prochaine saison du Relais démarrera courant Pâques. Dépaysement garanti !

Tout plaquer

pour prendre soin des équidés

Elle a quitté une carrière de chimiste à la centrale nucléaire de Chooz pour permettre aux chevaux et cavaliers de travailler avec une selle adaptée. Une transition pour Mégane Jannet qui, à terme, rêve d’ouvrir une écurie.

Mélanie Demarest - Hervé Dapremont

Ça n’a pas été le choix le plus évident de sa carrière, mais il a été indéniablement le plus éclairé de sa vie. Mégane Jannet était une fille du nucléaire. Formée en chimie dès son bac en poche, en apprentissage à la centrale de Chooz. Apprentissage qui a débouché sur un CDI signé en 2015. Des journées bien remplies faites de prélèvements, d’analyses, de chiffres entrés dans des ordinateurs, de signatures apposées en bas de comptes rendus.

Mais trop de « trop ». « Trop de monde, trop d’ordres, trop de travail alors que les journées de boulot ne font que 8 heures. » Ce qui l’a encouragée à se questionner sur la vie qu’elle désirait. Peser le pour et le contre. Et tout plaquer.

« Un cavalier peut dire ce qui ne va pas, le cheval non »

« Je voulais ouvrir une écurie, mais je n’avais clairement pas l’argent. » Alors elle s’est formée au saddle fitting, une spécialité débarquée des pays anglo-saxons qui vise à proposer une selle correspondant au cheval, au cavalier et au couple qu’ils forment. « Je voulais aider les chevaux et les

gens, leur apporter du confort. Parfois des cavaliers n’arrivent pas à faire un exercice alors que c’est juste provoqué par une selle mal réglée. Sauf qu’un cavalier peut dire ce qui ne va pas, le cheval non. »

Bosser au contact des chevaux, dehors, pour soi. Mégane Jannet ne ferait pour rien au monde machine arrière. « Pourtant ça fait deux ans, et je ne me paye toujours pas. Mais je m’accroche. » Elle s’adapte, affine ses propositions, se questionne. « J’ai arrêté les consultations classiques, individuelles. Je suis davantage sur la formation, apprendre aux gens à le faire eux-mêmes, leur permettre de se poser les bonnes questions. »

Rêve d’écurie

Avancer. Progresser dans sa nouvelle vie d’autoentrepreneur tout en conservant dans un coin de la tête son rêve d’écurie. « Ça reste le but ultime. Pas une grosse écurie. Quatre ou cinq chevaux dont je m’occuperai vraiment, que je bichonnerai », projette l’Ardennaise, en souriant : « Je crois que je m’orienterai plutôt vers les petits vieux. Il n’existe pas de pensions seniors alors qu’ils demandent davantage d’attention que les jeunes. Mais il faut trouver la propriété et avant ça il faut trouver les sous ! » Qu’importe le temps que ça prendra, elle n’a pas d’échéance. Encore moins l’envie de se remettre une pression qu’elle a choisi de fuir en changeant de vie professionnelle. « Mon corps ne pouvait plus. J’en rêve encore la nuit alors que ça fait deux ans. Aujourd’hui, j’essaye juste de faire au mieux. »

MOGLIA BIJOUTIERS

La saga familiale

C’est un design distinctif pour capter le regard, telle une affirmation de soi. Un bijou qui casse les codes du genre pour révéler sa singularité. Des créations inclusives aux formes intemporelles qui se réinventent avec un twist, voilà comment nous imaginons nos créations dans notre studio parisien. Cette toute première collection se compose de pièces aux volumes voluptueux et au porté confortable, qui étonne par ses designs. Où tout part d’un fil précieux qui se courbe, s’enroule, et se transforme en boucle infinie qui lie le métal à la peau, en se jouant des formes. Sublime par ses lignes pures et sensuelles, un bijou qui ne fait qu’un avec le corps.

Un contact continu, une intime proximité

Chaque modèle Signe Particulier porte le nom d’une icône au magnétisme éternel : Monroe, Grant, Hepburn ou Romy, autant de personnalités audacieuses qui insufflent à nos créations intemporelles un imaginaire unique. Un bijou au nom de légende, une signature unique, un signe particulier. À votre tour de dévoiler le vôtre.

engagé dans la santé par la vision depuis 1989 à Charleville-Mézières

Faites de vos lunettes de soleil un accessoire de mode à part entière. Nouvelle collection à découvrir en magasin. OPTIQUE

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De plus en plus d’amateurs pour bichonner

leurs

Dans les Ardennes, le jardin est une institution. De plus en plus de jeunes et d’urbains se livrent à cet exercice, idéal pour se détendre. Mais attention, ne soyez pas trop pressés !

Mirko Spasic - Arnaud Gratia

Difficile d’imaginer, en ce début d’année, que jardiner puisse être un moment de détente et d’apaisement ! Car on ne compte pas le nombre de parcelles encore inondées ou gorgées d’eau. Toutefois, les premières belles journées ensoleillées sont venues redorer le cœur des passionnés, même si les journées pluvieuses alternent encore avec celles qui redonnent à la nature un air de printemps. Il faut s’armer de patience ! Avant cela, la courte période hivernale avait été bénéfique. Tous ceux qui travaillent la terre, maraîchers professionnels ou jardiniers amateurs vous le diront, s’il n’y a pas de gel en hiver, on retrouve au printemps les parasites et ravageurs qui n’ont pas été détruits par le froid. Quoi qu’il en soit, il vaut mieux avoir un hiver pluvieux que trop sec. Et là, on est servis !

Gare aux sollicitations, il faut être patient

Ce qui est certain, c’est qu’il ne faut pas être trop pressé. En revanche, les petites gelées matinales encore constatées début mars peuvent considérablement affecter des plantes qui bourgeonnent déjà. Pourtant, nous sommes déjà très sollicités. Nos boîtes aux lettres regorgent de propositions de la grande distribution. Il faut dire que cela fait tellement de bien de replonger ses mains dans la terre et de respirer un grand coup ! « Cela commence tout doucement », explique Adrien Mazy, le manager du rayon

jardins

végétal de l’enseigne Botanic, qui possède deux magasins, à Tournes et à Vivier-au-Court. « Bien sûr, il y a toujours des clients pressés, ceux qui ont des serres ou ceux qui veulent avoir la première salade du village ! »

Ce que constate le professionnel, c’est qu’il y a toujours « de plus en plus de jardiniers et qu’ils sont de plus en plus jeunes ». Sans parler du développement des potagers urbains, même dans une ville de taille moyenne comme Charleville-Mézières.

« Les gens veulent savoir ce qu’ils mangent et recherchent le bio ». Et ce n’est pas pour rien que les magasins de jardinage, notamment des grandes enseignes comme Botanic ou Jardiland, allient jardinage, mobilier de plein-air, bien-être, voire rayon d’alimentation bio. Car le jardin allie tout cela.

Il faut rester zen !

Au final, la saison va démarrer avec 15 jours - 3 semaines de retard. Mais foi de jardiniers depuis plusieurs générations, la nature rattrape toujours son retard. On ne plante ainsi les pommes de terre que lorsque le sol est réchauffé et que les températures atteignent ou dépassent les 10 °C. En avril, généralement. Sans oublier les saints de glace les 11, 12 et 13 mai : alors pas de précipitation et restons zen !

Boutique REBECCA

Restez sur les sentiers balisés !

Là

où l’élégance et la tendance se déclinent en toutes saisons

RIBKOFF - PAUSE CAFÉ - LE PETIT BAIGNEUR - GRIFFON

SPORTALM - GRACE - MERI-ESCA - AGATHE ET LOUISE

GEVANA - HUBLOT - G. OZE - SEMPRE PIU...

À

Elodie est une adèpte de la serre citoyenne du square Cardot.

ÉVASION ET SI ON PARTAIT EN VACANCES À L’ÎLE MAURICE ?

Au cœur de l'île Maurice, l'emblématique LUX* Belle Mare a rouvert ses portes en octobre 2023 après des rénovations majeures, dévoilant un luxe de haut niveau et un design saisissant. Arborant une structure repensée par l'architecte mauricien Jean-François Adam et des intérieurs signés par le designer Jean-Marc Tang, l'hôtel incarne désormais l’image d’une vie insulaire décontractée, où le minimalisme se marie à l'art de vivre tropical.

Les 174 suites et les 12 villas offrent un espace de vie luxueux, avec une attention particulière portée à la lumière naturelle et à l'intégration du paysage environnant.

Une restauration du monde

Mais LUX* Belle Mare ne se contente pas d'offrir un cadre d'exception, il propose également une expérience culinaire diversifiée à travers ses cinq restaurants. Découvrez les plats indiens modernes du restaurant signature Amari, les délices méditerranéens de Beach Rouge, les saveurs chinoises au bien connu Duck Laundry, les mets sud-est asiatiques au Royce Street et pour les petites faims tout au long de la journée, le Mondo vous attend, juste à côté de la piscine !

Des activités variées

Au travers de parcours basés sur les cinq éléments, d’activités de pleine conscience et de soins spa apaisants, découvrez une nouvelle facette du bien-être au Spa LUX* ME. Pour les aventuriers, une série d'expériences extraordinaires occuperont votre séjour. Virées en voiture vintage le long de la côte, journées en catamaran, séances de snorkeling, vous l’aurez compris, l’ennui n’est pas au programme !

Une démarche écologique

LUX* Belle Mare met également l'accent sur la durabilité, avec des initiatives visant à préserver l'environnement et à soutenir la communauté locale. En s'engageant dans une approche responsable, l'hôtel vise à offrir à ses hôtes une expérience inoubliable sous le soleil mauricien.

Caroline Thunus

LE TEMPS DU VÉGÉTAL

L’artiste plasticienne et paysagiste

Caroline Thunus a placé le végétal au cœur de son travail qu’elle partage dans son atelier, le Labo sauvage, rue du Moulin à Charleville.

LABO SAUVAGE

Franchir la porte du Labo Sauvage, c’est d’abord s’obliger à prendre le temps. Totalement hybride, l’univers de Caroline Thunus ne se découvre dans sa plénitude qu’en laissant vagabonder son regard dans cet espace, petit mais lumineux. Quand vous croyez identifier l’atelier de l’artiste, votre œil bifurque sur une vitrine de bois tout droit sortie d’un vide-grenier où s’exposent photos noir et blanc détournées, ex-voto et vieux papiers. Un cabinet de curiosités donc ? Mais non, pas avec toutes ces plantes qui pullulent et tiens donc, des boutures à emporter ! Au mur, des œuvres d’artistes coups de cœur. Mais partout, le végétal.

De la frénésie de Lille à la permaculture dans les Ardennes

C’est le fil rouge du travail de la Carolo, « la nature est la plus belle création qui soit, non ? » Celle qui se définit comme plasticiennepaysagiste a investi la rue du Moulin en 2019, comme un retour aux sources salvateur après plus d’une décennie passée à Lille. Au début des années 2000, la métropole ch’ti se mue en capitale européenne de la culture propulsant la jeune diplômée en histoire de l’art et arts plastiques en responsable de programmation d’une

Manessa Terrien - Hervé Dapremont

« Maison folie », lieu de brassage socioculturel dans les quartiers populaires. « J’étais arrivée à saturation de vie de frénésie et du rythme de la ville. Quand je revenais à Charleville, je ne voulais pas repartir. Alors je me suis mise sur pause. » Et de se rappeler le jardin de sa grand-mère à Signy-l’Abbaye où elle dessinait plantes sauvages et arbres, « ma reconversion devait être en lien avec la nature, c’était une évidence ».

Des ateliers collage et graphisme Bien avant qu’elle ne fasse la une des revues pour néojardiniers, elle se forme à la permaculture. « Une philosophie de vie qui va bien au-delà du comment faire son potager pour les fainéants… On y parle gouvernance, sur le principe de l’horizontalité, on touche à la santé avec le « prévenir plutôt que guérir »… on réfléchit au-delà de la notion de productivité. » Des principes qui la guident dans son travail et sa transmission au public. Mêlant art et nature, elle dessine toujours de ce coup de crayon inspiré des botanistes naturalistes, conçoit des scénographies végétales comme le décor de l’événement « Femmes et potions » au château de Sedan, et propose des ateliers collage et graphisme au grand public. Sous ses airs enfantins voire naïfs, l’activité y est un brin plus transgressive qu’il n’y paraît. Ici, on déchire de vieux magazines, on questionne autant qu’on triture l’image, l’ampute, la superpose… « ça fait un peu cogiter, mais ce n’est pas le plus important. Ce qui compte, c’est d’être content de soi et d’avoir pris du temps pour soi ».

VIVEZ VOTRE MEILLEURE VAN LIFE

5 plaisirs cacaotés

Un carré de chocolat, et c’est parti pour un shoot d’endorphines immédiat. Parce que profiter de la vie, c’est aussi jouir de petits bonheurs instantanés, voici les pièces coups de cœur de cinq de nos meilleurs chocolatiers dans les Ardennes. Du pur plaisir cacaoté.

Le rond noir

De toutes les merveilles dont recèle la boutique familiale depuis soixante ans, c’est celui qui a le plus de caractère au goût de Thierry Jouannet. Le rond noir, un praliné enrobé d’une fine couche de chocolat noir, origine Côte d’Ivoire, « fruité et plus acidulé que la moyenne ». De quoi se marier parfaitement avec son praliné maison, amande-noisette étalé sur 1,5 cm d’épaisseur. Légèrement sucré, il n’en est que plus goûtu.

Chocolaterie Jouannet

21 rue Carnot à Sedan

Le praliné cacahuète

Sésame, feuilletée, épices… Un crève-cœur que de choisir parmi les quatorze pralinés qu’il a déclinés. Mais son praliné cacahuète l’emporte. Une pièce de 9 et 10 grammes que Pol Bouchex travaille tout en douceur. Peu sucrée, cette bulle de plaisir fond dans la bouche grâce à la texture veloutée et crémeuse de l’arachide.

Artisan chocolatier Pol Bouchex

5 rue du Daga à Charleville-Mézières

CABINET D’AFFAIRES RIMBAUD IMMO

Expert en transaction

Location|Gestion de locaux d’activités professionnelles

Cession|Transmission d’entreprises et fonds de commerces

Manessa Terrien

Le Noir de Belize

Un coup de croc dans un carré de cette tablette, et c’est comme si vous mangiez du chocolat pour la première fois. Avec un cacao bio à 75 %, il se déguste comme un grand vin. Des notes fruitées, légèrement acidulées... Dans son atelier, avenue d’Arches, Fabien Domelier est le seul artisan des Ardennes à assurer toutes les étapes de fabrication de son chocolat, notamment la torréfaction de ses fèves. Produites en petite quantité selon une agriculture raisonnée et respectueuse des cultivateurs, elles sont originaires d’un terroir spécifique : les Maya Mountains au Belize. Un sourcing rigoureux et d’exception.

Carré du Monde, artisan bean-to-bar « de la fève à la tablette »

Le Mont-Olympe, 7 rue du Moulin et 18 avenue d’Arches à Charleville-Mézières

Le ganache vanille

Tout en douceur, ce bonbon se dévoile en deux temps. Tout d’abord le chocolat au lait, peu sucré mais cacaoté – origine République dominicaine – puis une note de vanille, des grains d’une gousse venue de Madagascar, au sein de la ganache. Pas d’arôme dominant, moins brut qu’un praliné, ce chocolat se veut fin et très rond au palais. C’est l’un des best sellers de la sélection confectionnée par les frères Gelée.

Pâtisserie-chocolaterie

Ganache & Cabosse

4, place de la République à Rethel

La Cabosse

Pièce maîtresse de la maison tenue par Karine et Vincent Lamotte, la cabosse est un moulage reproduisant le fruit du cacaotier en fin de maturation. Un chocolat noir à 70 % « très fruité et rond en bouche », issu d’un assemblage d’Amérique du Sud. Avec son dégradé de rouge, marron et vert, c’est presque une œuvre d’art. À vous de le garnir des douceurs de votre choix !

Confiserie du Vieux Moulin

14 rue du Moulin à Charleville-Mézières

Bien-être

VOYAGES GUILLOUX

Entreprise familiale spécialisée dans le transport de personnes en autocar de tourisme et l’organisation de voyages clé en main en France et à l’étranger : séjours, week-end, journées… pour les associations, comités d’entreprise, scolaires et pour individuels (recevez notre brochure sur simple demande). A votre écoute pour tout projet.

21 bis, rue du 152e R.I. - Rethel 03 24 38 42 39 guilloux.voyages@gmail.com www.voyages-guilloux.fr

AQUALORA

Le SPA AQUALORA est un lieu unique. Découvrez un espace de + de 900 m², spacieux et confortable, baigné de lumière où la piscine, le jacuzzi, le hamman et le sauna vous invitent à la détente et au bienêtre... Les massages et rituels de soin vous invitent à la relaxation, des soins esthétiques dispensés par des professionnelles avec les gammes PAYOT ET EQUATORIA (produits français). Soins minceur et l’antiâge avec la technologie LPG ENDERMOLOGIE. Cours d’aquabike et aquagym pour retrouvez la forme.

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Il y a plusieurs façons de prendre soin de son corps et de son esprit, ailleurs ou à deux pas de chez soi.

FAITES UNE PAUSE

Avec Ardenne Métropole, profitez d’une parenthèse de relaxation dans les espaces détente du centre aquatique Bernard Albin à Charleville-Mézières et du centre aquatique de Sedan. Hammam, sauna et spa sont à votre disposition pour un pur moment de bien-être. Sans oublier les traditionnels plaisirs de l’eau qu’offrent nos centres aquatiques : bassins, pataugeoires et toboggans.

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BE ADDICT

Visagiste esthétique & Expert du Regard

Notre objectif premier est de révéler le meilleur de vous, en sublimant votre regard et votre visage. Chaque rencontre avec nous va au-delà de la simple prestation car vous êtes unique. C’est après un diagnostic et une analyse professionnelle, que nous vous proposons des prestations personnalisées et adaptées à vos besoins spécifiques.

4, place Marceau

Charleville-Mézières Rendez-vous sur beaddict.fr

TISANE GLACÉE

pour fraîcheur d’été

Qui a dit que les infusions étaient vieillottes ? Sans excitants ni résidus chimiques, mais gorgée de saveurs, Émilie Gatinois vous propose une recette d’infusion à boire bien fraîche cet été. Une boisson bienfaisante issue des plantes qu’elle cultive sur ses terres crayeuses à Sault-Saint-Remy.

Manessa Terrien - Alexis Zanchetta

Rafraîchir son gosier sans céder aux sirènes de l’alcool ni aux sucres des jus de fruits, ruez-vous sur les tisanes glacées ! Dans les gourdes embarquées dans les sacs à dos ou dans les services à thé en terrasse, c’est la boisson qui cartonne. Mais oubliez les infusions de mémé, la surprise est gustative avec des recettes qui renouvellent les saveurs. À l’image d’Émilie Gatinois qui propose une infusion Fraîcheur d’été à base de ses plantes 100 % ardennaises vendues sous la marque L’Herbier des saveurs. Pour L’Instant, elle a concocté une petite recette d’été : une infusion romarin-pamplemousse.

Ingrédients

Pour les ingrédients, pas compliqué : quelques branches de romarin qu’on peut faire pousser à la maison au jardin ou en pot, ou bien en acheter. « Il faut compter trois doigts de plantes séchées pour 250 ml d’eau ». Pour le fruit, on prélève les quartiers en enlevant écorce et peau blanche « porteuses d’amertume ». De l’eau ? Oui, mais « peu minéralisée. J’utilise l’eau du robinet que je laisse décanter deux heures ».

Infusion à froid ou à chaud ?

Émilie préfère ici la technique de l’infusion à froid plutôt qu’une extraction chaude. Ultra-simple à réaliser au quotidien, plus équilibrée en goût aussi, mais plus long. « C’est l’idéal avec les plantes fraîches et c’est également possible aussi avec les plantes séchées comme les menthes, la verveine citronnée ou la mélisse ainsi que les fruits frais. » Même technique pour une infusion fraise-basilic frais, par exemple. Laissez infuser de trente minutes à toute une nuit au réfrigérateur. Attention à certaines plantes qui trop infusées diffusent de l’amertume comme... le romarin. Deux heures suffisent. Presser ? Pas une obligation.

Goût

« On pourra rectifier le goût avec du sucre ou un jus de citron mais aussi des épices. » Le tout peut être conservé jusqu’à 24 heures « mais pas plus, pour éviter l’oxydation des principes actifs et limiter le développement bactérien ».

Le plus

Le plaisir des yeux. Ne pas filtrer, laisser les plantes dans l’eau et sentir avant de goûter. « Faire appel à ses sens, garder une connexion avec le produit brut, cela permet une meilleure dégustation », ajoute la productrice.

GRANDE ÉPICERIE ARDENNAISE BIO

POUR PRENDRE PLAISIR, ALLER À SON RYTHME, VIVRE UN MOMENT DE CONVIVIALITÉ, PRENDRE SOIN DE SOI ET FAIRE SES COURSES EN TOUTE CONFIANCE, IL Y A DÉSORMAIS UNE SOLUTION SIMPLE : SE RENDRE DANS VOTRE MAGASIN BIOCOOP.

Biocoop Le Pissenlit dans les Ardennes, c’est faire ses courses à son rythme dans un univers chaleureux et accueillant avec l’assurance de la qualité 100 % Bio.

FAIRE SES COURSES  À SON RYTHME - Permettre de faire attention à ce que l’on achète. C’est le moment pour découvrir, comparer, étudier, discuter, s’informer et surtout, s’inspirer.

Le Temps des Paysans Bio, c’est du Goût, du plaisir et la santé ‘‘

LE PLAISIR DU GOÛT - En profiter pour imaginer la recette que l’on va concocter, regarder la composition et la provenance des produits. Les aliments bio ont pris le temps de pousser selon le rythme des saisons, et ça, ça donne du goût !

DÉCOUVRIR ET COMPRENDRE - La coopérative a aussi une vocation à transmettre, que ce soit pour découvrir et comprendre les paysans qui produisent nos aliments, comprendre l’agriculture biologique, la composition des produits ou encore des engagements qui sont possibles d’exiger.

LA DIGNITÉ POUR TOUS - Biocoop de CharlevilleMézières est une coopérative ardennaise qui a vocation au « partage de la valeur ajoutée » entre ses paysans, salariés et consommateurs. Trouver l’équilibre du prix juste pour un revenu digne et des prix les plus accessibles possible.

PRODUCTEURS LOCAUX ET ASSOCIÉS - Biocoop Ardennes, c’est déjà plus de 60 producteurs locaux référencés. C’est aussi le soutien aux filières françaises, avec 23 groupements associés au sein de la coopérative Biocoop et donc, des relocalisations de produits et le développement du label « Bio équitable en France ».

AB OU LA QUALITÉ BIO - L’Agriculture Biologique, c’est le « diplôme d’État de l’agro-écologie ». Label officiel et contrôlé garantissant une production agricole respectueuse de l’environnement et la qualité des produits qui en sont issus.

ALLIER PLAISIR ET SANTÉ - Consommer de façon raisonnée, c’est être en accord avec soi-même selon ses besoins. Allier le plaisir du bon goût des aliments et la santé, pas besoin de choisir. La Bio a maintenant prouvé* la meilleure qualité nutritionnelle d’un côté, ainsi que notamment la réduction du risque d’obésité et de cancers.

(*Sources en ligne par ONG Générations futures).

C’est bon pour la planète !

Biocoop Le Pissenlit

ZAC La Croisette / Bois Fortant 2 rue André Joseph - 08000 Charleville-Mézières 03 24 42 34 20 /contact@biocoopardennes.fr

Opticiens et audioprothésistes, régionaux, indépendants, et engagés dans la santé depuis 62 ans.

Vos opticiens se déplacent à domicile

Maison PERCEVAL

9-13 rue du Daga

08000 Charleville-Mézières

Opticiens : 03 24 33 29 39

Audioprothésiste : 03 24 56 27 51

www.maison-perceval.com

@maisonperceval

J’AI TESTÉ la sonothérapie

À L’ATELIER LA MALINERIE À CHARLEVILLE-MÉZIÈRES

Pour couper avec le quotidien, j’ai décidé de pousser la porte de la Malinerie à Charleville-Mézières et d’essayer la sonothérapie, aussi appelé « massage sonore ». Loin des massages habituels, cette expérience mélange vibrations et bols tibétains. Une rencontre surprenante mais tout aussi intéressante.

Inflation, temps hivernal ou encore travail quotidien. Difficile de couper avec tout ça. La balnéothérapie, déjà fait. La sophrologie aussi. Je décide alors de tester la sonothérapie et pousse la porte de la Malinerie, rue du Moulin, à Charleville-Mézières.

Magda Flora, la sonothérapeute toujours souriante, me présente cette expérience comme « une relaxation profonde qui aide à évacuer le stress, les douleurs, ou de manière générale, à voyager ». Parfait, c’est tout ce dont j’ai besoin. Et avant même que ça commence, on se sent tout de suite bien dans les lieux. Et surtout, ça sent extrêmement bon. Magda m’invite à m’allonger sur un matelas par terre et me couvre d’une couverture. « Lorsqu’on se détend, le corps a tendance à se refroidir. » Me voilà surprise, mais bien au chaud. « Vous n’avez jamais eu de fractures, de soucis cardiaques ? »

Non, la séance peut commencer. Magda me couvre les yeux avec un petit coussin qui sent bon le lilas. « Les cymbales que vous allez entendre vont marquer le début, puis la fin de la relaxation. » Je ne vois plus rien. Je ne fais qu’entendre les différents bols tibétains que Madga utilise. Sans rien voir, je la sens tourner autour de moi. J’ai besoin de quelques minutes avant d’être totalement plongée dans l’expérience. Le temps de m’habituer aux sons et de mettre mon cerveau en off. Mais au fur et à mesure, je ne pense qu’aux vibrations des bols. Ils me font oublier le quotidien et me plongent dans un voyage difficile à décrire.

Margaux Plisson - Hervé Dapremont

« J’ai senti mon corps s’étirer comme après une bonne séance de sport. »

Au bout d’un moment, et alors que j’ai totalement perdu la notion du temps, Madga pose les instruments sur mon corps puis les fait sonner au fur et à mesure. Là, les sensations s’accélèrent. Je sens mon corps s’étirer comme après une bonne séance de sport, notamment ma poitrine. Puis Madga finit par les enlever un par un. Tout doucement. Comme l’ensemble du rythme de la séance. Avant de sonner les cymbales.

Je mets quelques minutes à revenir dans le monde réel. Sûrement parce que je n’en ai pas envie. Madga me propose un verre d’eau. « C’est important après toute expérience vibratoire de s’hydrater, de drainer votre corps. » Car effectivement, sans comprendre pourquoi, sans que personne ne me touche, j’ai l’impression que mon corps s’est relâché et a laissé derrière lui tout le stress du quotidien. Et ça, c’est tout ce que je recherchais.

Festival Médiéval

Les 11 & 12 mai

Spectacle Son & Lumière

À partir du 28 juin

Expositions, colloque, concerts, inaugurations...

... et bien d’autres célébrations, découvrez le programme des festivités sur

Sedan.fr

J’ai testé pour vous le Tagnon Couture club

Avant d’arriver à Tagnon, ma connaissance en matière de couture se limitait à glisser le fil dans le chas d’une aiguille. Les ourlets des pantalons trop grands ? C’est à la colle pour textile que je m’en chargeais jusqu’ici et chaque tentative pour recoudre un bouton finissait par ressembler au déguisement dégingandé d’une soirée de carnaval à Dunkerque. Mais ça, c’est du passé. Désormais, le Tagnon Couture club m’attend, comme une communauté de privilégiés adeptes de la pédale. Sur les conseils de Céline Cochet, qui jadis concevait des robes de mariée, dans une ambiance lumineuse et propice au travail, on repart gonflés à bloc.

J’arrive donc un mercredi en début d’après-midi avec Suzanne, 7 ans et demi. « C’est l’âge où l’on peut commencer la couture », raconte Céline. Ce jour-là, Elena, 10 ans, coud un tee-shirt en quasi-autonomie : ça fait déjà un an qu’elle apprend. « Quant à ma plus vieille couturière ? Elle a 87 ans. Ça faisait 40 ans qu’elle

n’avait pas cousu, elle voulait se remettre dans le bain » et tisser… du lien social. On vient quand on veut, on s’installe et on bricole : jupe, pantalon, gigoteuse, tapis d’éveil, sarouel… Il y a tout le matériel, accessible entre 9 et 12,50 euros de l’heure selon la formule d’abonnement.

À fond les moteurs

Premier exercice, donc, avant de fabriquer mes premières lingettes en coton : tracer des lignes et des courbes au stylo sur une chute de tissu parmi mille s’empilant sur les étagères. « Ensuite, on coudra le long du trait pour apprendre à utiliser la machine et surtout, à doser le pied sur la pédale. C’est comme dans une voiture : ça avance en fonction de la puissance qu’on met. »

Puis d’ajouter : « Reste souple quand tu tiens le tissu ! Il ne faut pas le retenir mais juste le guider, comme si tu tenais un volant. »

Et surtout, anticiper les virages... Les métaphores de la conduite abondent, sachant qu’il ne faut pas faire tourner la machine sans faire avancer le tissu, « sinon, c’est bourrage assuré ». Encore quelques leçons, et je serai au point.

À savoir

Le club de couture existe aussi à Vouziers et un atelier de broderie personnalisé partage, à Tagnon, le local de Céline dans la zone artisanale.

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DANS L’ATELIER DE… LUDOVIC BILLARD La recette de la tartelette aux fraises

Rencontre avec le maître des lieux, Ludovic Billard, qui nous livre en exclusivité les secrets de sa recette de la tartelette aux fraises…

Le sablé breton

800 g de farine – 20 g de fleur de sel – 400 g de sucre

150 g de poudre d’amandes – 1 000 g de beurre

20 g de levure chimique – 150 g de jaunes d’œufs

Mélanger à la feuille la farine et la levure chimique, sel, sucre, poudre d’amandes et beurre.

E ectuer un sablage puis incorporer les jaunes.

Plaquer et laisser reposer 4 h au réfrigérateur.

Mettre en cuisson 20 minutes à 150 °C.

2

Pâtisserie / Chocolaterie

Traiteur / Salon de thé

24 rue de la République

08000 Charleville-Mézières

03 24 29 13 63

maison-billard.fr

La crème pâtissière à la pistache

1 000 g de lait – 200 g de jaune d’œufs – 200 g de sucre - 200 g de beurre – 90 g de poudre à crème

90 g de pâte de pistache

Faire chau er le lait.

Verser le lait chaud sur le mélange jaunes d’œufs, sucre et poudre à crème.

Mélanger et mettre à cuire 3 minutes. Incorporer le beurre puis laisser refroidir. Incorporer la pâte de pistache.

3 Finalisation et dressage

Une fois que le fond de sablé breton est cuit, déposer délicatement la crème pistache dessus, puis disposer les fraises de région harmonieusement. Il ne reste plus qu’à déguster !

Pâtisserie / Boulangerie

Chocolaterie

4 rue de l’Église

08000 Charleville-Mézières

03 24 33 35 27

|maisonbillardludovic@gmail.com

En plus d'un point de vente,  le nouveau site de la Maison Billard à Tournes devient le siège social de l'entreprise et regroupe les ateliers de pâtisserie, traiteur et chocolaterie.

Pâtisserie / Boulangerie Chocolaterie

Rue Maurice Perrin 08090 Tournes

03 24 54 29 25

| MaisonLudovicBillard

ALEXANDRE ZULICK

Ridremont et Brosserie Nouvelle

À la tête de Ridremont et Brosserie Nouvelle (RBN pour les intimes), Alexandre Zulick, 38 ans et Rémois d’adoption originaire des Ardennes, interroge par sa maturité et son dynamisme, dans un secteur où tout est à réinventer.

Hélène Micherolli - Hervé Dapremont

Diplômé d’une école de commerce et rêvant d’une vie parisienne, ce touche-à-tout (écriture, photo…) amoureux d’art se rêve entrepreneur. Plus jeune, pendant les vacances, il travaille avec son père, repreneur d’une brosserie ardennaise dans les années 80, qui le forme et lui fait essayer tous les postes.

En 2012, Alexandre - soumis à une vie parisienne et professionnelle dévorante - a besoin de changement. Son père lui propose alors de devenir son associé, son rêve prend forme, même si la première année est épuisante entre Paris et Charleville-Mézières, elle confirme son choix.

Pendant plusieurs années, Alexandre apprend les ficelles du métier, les techniques de négociation, et à s’adapter à des situations et des demandes particulières. Il apporte des idées nouvelles, travaille sur des techniques innovantes et met en place une stratégie de communication pour dépoussiérer l’image de son entreprise qui ne dispose pas de service marketing, il s’attache

Fondé en 1925, le Cabinet Descroix est l’une des plus anciennes agences immobilières indépendantes de Reims, nos locaux sont installés Place Jules Lobet à quelques pas du cour Langlet.

Notre équipe de onze collaborateurs veille quotidiennement à la satisfaction de ses clients en leur o rant une gestion de proximité dans l’ensemble de ses domaines de compétence.

C’est dans ce e même dynamique, portée par la demande et forte des origines ardennaises de sa gérante que l’agence s’est implantée en 2022 au cœur de Charleville-Mézières, à quelques pas de la Place Ducale.

Une équipe dynamique et proche de vous qui saura gérer votre bien avec réactivité & professionnalisme

Gestion

Nous gérons le patrimoine locatif pour le compte des propriétaires, en assurant un suivi complet des locataires. Nos gestionnaires sont disponibles quotidiennement pour répondre à vos besoins de façon fiable et sécurisante. Grâce à un accès extranet, le propriétaire peut suivre le fruit de son investissement en temps réel.

Location

Nous disposons d’une o re variée d’appartements ou maisons disponibles à la location meublée ou non, en centre-ville rémois et ses alentours. Sollicitez nos conseillers, ils seront ravis de vous accompagner dans la quête de votre logement !

Transaction

Nos négociateurs sont au service des vendeurs, pour apporter conseil et expertise dans la vente d’un bien immobilier, dans les meilleures conditions.

Également présents pour les acquéreurs, nous me ons tout en œuvre pour trouver le bien qui ciblera au mieux les critères de votre recherche.

donc à travailler l’image de la brosserie en capitalisant notamment sur son histoire. Cette petite société de fabrication de brosses et de pinceaux née en 1822, qui compte à ce jour 19 personnes, donne sa chance à tout le monde si la motivation et l’investissement ne font pas défaut. Rareté, esthétisme et haut de gamme sont les maîtres mots d’Alexandre lorsqu’il parle de son entreprise qui se veut un trait d’union entre l’innovation et la tradition. En 2017, son travail et son investissement paient et RBN obtient un prix d’innovation pour sa fibre Polytop®. Cependant, il lui manque encore quelque chose… Alexandre se met alors en tête d’obtenir un label de qualité pour asseoir le positionnement de ses produits. C’est en 2019 que RBN, grâce au travail acharné de toute l’équipe, obtient le label EPV (Entreprise du Patrimoine Vivant) pour 5 ans, qui garantit un savoir-faire artisanal synonyme d’excellence française.

Rareté, esthétisme, haut de gamme

Ce label lui permet notamment de s’ouvrir à l’international et c’est en 2020 - en plein Covid - qu’Alexandre reçoit un message de la maison de luxe espagnole LOEWE pour la création d’un pinceau à insérer dans un coffret à destination de leurs meilleurs clients pour la Fashion Week. Une collaboration et un succès qui donnent à ce secteur d’activité une dimension artistique chère au cœur de son PDG. Puis en 2022, c’est au tour de la Maison Ruinart de mettre à l’honneur le savoir-faire Ridremont & Brosserie Nouvelle pour le projet « Carte Blanche » en collaboration avec l’artiste Jeppe Hein.

À présent seul aux commandes, Alexandre Zulick prévoit d’autres collaborations et continue de soutenir des projets artistiques tels que le Gabari Fest (Festival des arts graphiques depuis 2022) à Reims.

Il y a donc fort à parier que RBN n’a pas fini de rayonner au-delà de ses Ardennes natales ni de vous étonner par ses futurs projets menés tambour battant par son créatif dirigeant.

SUR LA ROUTE avec Nathalie Mouchené

À BORD DU NOUVEAU MINI COUNTRYMAN C 170 CH

Pour cet essai multivitaminé du MINI Countryman C 170 ch, nous faisons appel à une habituée des marques du groupe BMW et de MINI en particulier. Nathalie Mouchené est prothésiste dentaire à Charleville-Mézières où elle a son propre laboratoire. « Je suis une fidèle des marques BMW et MINI depuis très longtemps. En s’amusant : avec mon mari, on a presque eu tous les modèles ! » Bon sang ne saurait mentir. Son papa a couru en rallye et elle a ellemême fait du circuit. Alors, forcément, le nouveau MINI Countryman C à moteur essence et micro-hybridation développant 170 ch, ça lui parle ! Présentée dans une finition très exclusive, grâce au pack JCW (John Cooper Works), dans un magnifique gris très profond, elle a une sacrée « gueule », d’autant que le modèle le plus volumineux de MINI a pris de l’ampleur.

Notre essayeuse est immédiatement séduite par son esthétique extérieure comme par son look intérieur, avec son spectaculaire écran central circulaire d’un diamètre de 9,44 pouces (240 millimètres) disposant de la technologie Oled (diode électroluminescente organique). Beau et efficace. « Conduire, c’est mon truc », dit-elle. Le parcours mi-autoroutier, mi-routes départementales lui donne l’occasion d’exploiter au mieux la puissance, les accélérations et la tenue de route de sa monture. « Ça marche bien ! » se contente de dire Nathalie Mouchené qui prend à l’évidence beaucoup de plaisir à son volant. Un modèle performant et sophistiqué utilisant la plupart des dispositifs proposés par ce modèle très sophistiqué, elle a parfaitement maîtrisé son sujet, notamment en mode sport. Et ce moteur, quelle mélodie ! Avant de rejoindre la concession, l’équipe de l’essai a fait une halte autour du château de Saint-Marceau, près de Charleville-Mézières. La pierre jaune de Dom-le-Mesnil de son enceinte met plus encore en valeur le gabarit et la couleur du modèle essayé. Conclusion : « Dynamique, confortable et spacieux, c’est un véhicule idéal pour une maman de jumeaux qui aime faire du shopping ! »

« Cette MINI est dynamique, confortable et spacieuse » Nathalie

Mouchené, prothésiste dentaire, essayeuse

Mirko Spasic - Arnaud Gratia

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La peau est un organe fragile, constamment exposé, et l’état général a sur la peau une influence extrême. C’est pourquoi j’ai créé un consultation médicale de beauté pour apporter une réponse ciblée à chaque problématique de peau.

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