loi loi état état COOPÉRER hdroit droitPOUR PRÉVENIR
Ce livre s’adresse à toutes celles et tous ceux pour qui le bonheur de l’enfant, futur citoyen bien intégré, est une préoccupation essentielle. Les enseignants, éducateurs, animateurs, accueillantes à domicile, intervenants dans les écoles de devoirs… pourront l’utiliser pour assurer un mieux vivre ensemble. Des fiches reproductibles détaillées pour l’enseignant sont présentes sur le site instit.deboeck.com.. Elles sont directement transférables à la pratique de la classe.
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COOPÉRER POUR PRÉVENIR LA VIOLENCE
Gérer les conflits, rire, se masser à l’école… de 2 ans 1/2 à 12 ans ATERNELLE
est inspectrice cantonale honoraire. Formatrice dans le cadre de la formation des enseignants et futurs enseignants. Elle a publié, dans la même collection, avec Michelle WAELPUT, Cultiver le goût et l’odorat. Elle a également publié en collaboration avec Augusta WAUTERS : Laisse-moi jouer… j’apprends !
Michelle WAELPUT
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vivre vivre nation nation respect respect ensemble ensemble e e c c n n e e l l o o i i v v non non RIMAIRE
Delphine DRUART
COOPÉRER POUR PRÉVENIR LA VIOLENCE
Dans cet ouvrage, dernière édition enrichie de nombreuses photos, le lecteur trouvera des outils pédagogiques divers : règlements de vie, contrats sociaux, exercices apaisants, séances de rire, coin défoulement, grille d’analyse du comportement, jeux de société coopératifs… et des activités originales directement applicables dans les classes maternelles et primaires. Elles répondent également aux questions suivantes : - Comment gérer les conflits et libérer les émotions des enfants ? - Comment et pourquoi introduire l’automassage et le massage mutuel à l’école ? - Comment aménager un coin bien-être dans une classe ? - Comment activer le droit de paroles au sein du groupe d’enfants ?
est licenciée agrégée en sciences psychopédagogiques. Maître-assistante au Département pédagogique de la Haute École Provinciale Mons-Borinage-Centre (Belgique), elle enseigne notamment la pédagogie, la psychologie et la méthodologie aux futur(e)s enseignant(e)s des classes maternelles. Elle a publié dans la même collection Aimer lire dès la maternelle ; et, avec Delphine DRUART et Annie JANSSENS : Cultiver le goût et l’odorat.
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ISBN : 978-2-8041-9358-4
CITOYENNETÉ www.deboeck.com
CITOYENNETÉ
Delphine Druart Michelle Waelput Préface de Hubert Montagner Avec documents couleurs reproductibles en ligne sur instit.deboeck.com
Préface Hubert MONTAGNER
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Professeur des Universités Directeur de Recherche à l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM, Bordeaux)
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L’ouvrage de Michelle WAELPUT et Delphine DRUART est remarquable à bien des égards. Il est à la fois une source rafraîchissante de savoir être et de savoir-faire pour les éducateurs, les enseignants et l’école, un renouvellement du regard sur l’enfant, un plaidoyer généreux et humaniste pour les activités coopératives, une mine concrète et réfléchie d’activités pour tous ceux qui s’efforcent de prévenir la violence. Il doit être recommandé en particulier aux jeunes en formation dans les institutions spécialisées et les universités, et bien évidemment aux éducateurs et aux enseignants. On ne saurait oublier les responsables pédagogiques, mais également les décideurs politiques, économiques et sociaux, trop souvent englués ou enkystés dans la seule logique de la compétition.
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Après avoir rappelé dans l’introduction que « Les enfants ne sont que les reflets des problèmes adultes », les deux auteurs refusent cette fatalité et affirment que « le milieu scolaire va exercer une grande influence sur leur vision du monde » : « leur regard évoluera si on les confronte à des expériences multiples ». Il faut pour cela « promouvoir les valeurs indispensables à toute vision émancipatrice et démocratique de l’enfant » à partir d’une organisation de la classe qui « repose sur la coopération et la confrontation des points de vue ». L’objectif du livre de Michelle WAELPUT et Delphine DRUART est « d’expliciter de manière très pratique des procédés méthodologiques qui installent progressivement des comportements coopératifs et chassent les agressions ». En fait, les auteurs proposent la coopération à l’école pour « enrayer la spirale de la violence » tout en développant les compétences et les apprentissages de chaque enfant. L’organisation de la classe est donc logiquement fondée sur les moments partagés et les activités en commun. Dans le premier chapitre, Michelle WAELPUT et Delphine DRUART s’appuient sur des recherches récentes pour souligner l’importance des relations de l’enfant avec ses pairs dans le développement de ses comportements sociaux et des perceptions qu’il a d’autrui, fondements de la solidarité.
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Analysant ensuite les obstacles à la coopération en classe, elles en identifient trois : les enfants qui « présentent des difficultés à construire et à développer un espace de communication » (sept profils sont clairement décrits), les désaccords et les conflits qui en résultent, et les défis des enseignants confrontés à la violence d’un enfant. S’agissant de ce dernier aspect, quatre principes sous-tendent la démarche de Michelle WAELPUT et Delphine DRUART : • apprendre à l’enfant à « contrôler la colère » au moyen de méthodes ou stratégies qui lui permettent de comprendre le sens et la signification des émotions, et d’apprendre à les exprimer ;
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• répondre à la violence non pas en punissant l’enfant mais par l’explication et le dialogue en lui rappelant les règles de vie au sein de la classe et, plus concrètement, par l’aménagement d’un espace qui lui permette de canaliser et de réduire son agressivité (le « coin défoulement ») ; • régler calmement le conflit par la médiation, la réconciliation et le jeu ;
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• apaiser l’ensemble des enfants par des activités qui leur « permettent de libérer les tensions multiples qui les envahissent jour après jour ».
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On notera le souci permanent des deux auteurs de communiquer et de dialoguer avec les différents enfants, de les apaiser, de canaliser et de contrôler l’excès d’agressivité, de faciliter tous les modes d’expression (corporelle, gestuelle, vocale, verbale, picturale…). C’est une première « boite à outils » pour les « enseignants de l’école maternelle, du début du primaire et de l’enseignement spécial » confrontés en permanence à des actes et conduites de violence au sein de leur classe et dans leur établissement.
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Du chapitre III au chapitre VI (le cœur du livre), les deux auteurs expliquent très concrètement comment il est possible de prévenir la violence en classe. 1. Il faut d’abord créer un climat sécurisant
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Toujours fondées sur les interactions et le dialogue avec les pairs et entre eux, au sein de petits groupes ou d’un grand groupe, six activités sont proposées pour créer une ambiance sécurisante dans les classes d’âges de deux ans et demi à huit ans, le plus souvent entre trois et cinq ans. Elles reposent soit sur le contrôle de soi dans les contacts corporels, soit sur la canalisation des interactions par un objet qui circule entre les enfants, soit sur la reconnaissance positive de qui est l’autre et de ce qu’il fait ou préfère, soit sur la recherche collective de solutions pour résoudre les conflits. Les auteurs précisent chaque fois les comportements privilégiés, la mise en situation, le matériel, les règles et le nombre d’enfants par groupe. Les différentes activités donnent lieu à des auto-évaluations par les enfants et à des évaluations par l’enseignant, puis à des prolongements par le dessin, la numération ou la discussion. Cette deuxième « boîte à outils » est complétée par les contrats qui peuvent être élaborés avec les enfants pour définir ce qui est permis et ce qui est interdit dans
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la classe et, de façon plus élaborée, pour poser des règles de vie communautaire, pour acquérir les compétences et les savoirs de l’école maternelle. En mettant l’accent sur la nécessité de créer une ambiance sécurisante dans la classe, Michelle WAELPUT et Delphine DRUART rejoignent les données de la recherche et les observations des cliniciens : rien n’est possible tant que les enfants ne se sont pas installés dans la sécurité affective, qu’il s’agisse des processus de socialisation, de la maîtrise des conduites ou de la conquête des savoirs.
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2. Après avoir défini les groupes qu’il est possible ou souhaitable de constituer selon les objectifs et selon les enfants, les auteurs proposent une deuxième « boîte à outils » : celle des jeux coopératifs.
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Comme précédemment pour la création d’un climat sécurisant, les situations et les activités sont clairement présentées au moyen de fiches qui précisent les comportements privilégiés, la mise en situation, le matériel, les règles du jeu et le nombre d’enfants. Elles donnent lieu également à des auto-évaluations et à toute une gamme de prolongements. En outre, elles sont illustrées par des photographies explicites qui permettent au lecteur de comprendre et de reconstituer sans difficulté chaque jeu coopératif. Treize jeux coopératifs sont décrits et expliqués.
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Les jeux coopératifs qui sont essentiellement des activités « de participation où la compétition est limitée, voire éliminée », se nourrissent de thèmes et de personnages qui stimulent habituellement l’intérêt, l’attention et l’exploration chez la plupart des enfants, en même temps qu’elles libèrent leurs émotions, leurs processus cognitifs et leur imagination. Ils sont judicieusement conçus pour donner envie de coopérer, pour protéger ou défendre autrui, pour aider ou pour s’entraider, et ainsi pour nourrir les conduites de socialisation.
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La place des animaux est logiquement prépondérante puisqu’ils jouent clairement un rôle dans tous ces phénomènes. Ils sont présents dans huit jeux coopératifs sur treize. L’imagination et l’envie de protéger, de défendre ou d’aider autrui sont particulièrement stimulées dans cinq d’entre eux par la référence explicite au loup, à un monstre ou à un dinosaure carnivore, à priori inquiétants ou méchants. L’aide à autrui et l’entraide sont également activées par trois autres jeux fondés cette fois sur la protection ou la recherche d’objets au bénéfice d’une ou de plusieurs personnes. Elles sont aussi au cœur des deux autres jeux. 3. Une troisième « boîte à outils » : une série d’activités d’apprentissage collectif Considérant que « la classe est un lieu social où tous les partenaires interagissent », Michelle WAELPUT et Delphine DRUART proposent des activités d’apprentissage collectif pour « inciter les enfants à s’entraider dans le but d’apprendre ». Ce qui « augmente le rendement scolaire et crée une interdépendance positive entre eux ». Les activités sont conçues pour que chaque membre du groupe apporte sa contribution à l’œuvre collective.
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Elles partent d’activités traditionnelles et individuelles, mais en « formulant l’objectif en termes de comportements coopératifs, en retenant des valeurs essentielles (responsabilité, autonomie, gestion participative, partage concertée des tâches), en modifiant le but de l’activité et/ou de la récompense finale, et en transformant la répartition des outils et du matériel ».
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Elles sélectionnent quatorze activités qu’elles présentent sous forme de fiches dont les rubriques sont aussi claires et détaillées que celles des « boîtes à outils » précédentes. Sous un titre explicite et illustrée par une photographie ou un dessin, chaque fiche donne en effet le domaine d’application (éveil historique et géographique, éveil scientifique, vie de l’enfant…), la nature de la tâche à effectuer, les comportements privilégiés, la situation mobilisatrice, l’aménagement de la situation avec les consignes, le matériel, le nombre d’enfants et la démarche méthodologique. Les activités conduisent à des évaluations et à des prolongements diversifiés.
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Cette troisième « boîte à outils » est particulièrement intéressante. En effet, si la plupart des situations et des activités présentées par les auteurs sont habituellement observées dans les écoles maternelles, elles sont toujours ancrées dans les interactions, le dialogue, la coopération et l’entraide entre pairs. Elles sont nourries par le souci permanent de favoriser chez tous les enfants l’écoute de l’autre, les échanges, la discussion et toutes les formes d’expression, en particulier le langage.
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On retiendra aussi que, dans ce cadre coopératif, l’éventail des activités est conçu pour répondre à des besoins « basiques » de l’enfant, et pour lui permettre de structurer les fondamentaux de son développement (coordinations et habiletés motrices, équilibres corporels, langage, processus cognitifs, cadres symboliques, imagination, mémorisation, créativité) :
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• l’organisation le matin d’un accueil individualisé et de la rencontre avec les pairs déjà arrivés dans des lieux aménagés où « des petites tâches de plaisir » peuvent être partagées à deux. On donne ainsi à chaque enfant un temps individualisé de détente qui le prépare à vivre les interactions en plus grand groupe et à s’engager dans les activités plus organisées de la matinée ;
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• l’organisation d’un temps convivial et multiculturel autour d’une collation qui propose un choix diversifié d’aliments ; • l’organisation d’activités psychomotrices qui sollicitent de façon complémentaire la sensibilité musculaire ainsi que celle des articulations et des tendons (la sensibilité proprioceptive). Elles sont suffisamment diversifiées pour permettre à chaque enfant de développer des gestes coordonnés et ajustés, des habiletés motrices et des actions maîtrisées dans toutes les dimensions de l’espace, même s’il est porteur d’un handicap. En sollicitant la sensibilité vestibulaire de l’oreille interne, d’autres activités contribuent au développement de la maîtrise des équilibres corporels. Mais, fidèles à leur objectif et à leurs principes, Michelle WAELPUT et Delphine DRUART ont conçu l’ensemble des activités
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psychomotrices comme des jeux interactifs et coopératifs qui conduisent chacun à prendre conscience des différences de l’autre, à s’adapter et s’ajuster à son comportement et à ses rythmes, à lui faire confiance. Au fond, chacun se construit dans son corps et dans ses gestes, devient plus organisé et habile avec et par ses partenaires, en même temps qu’il les aident à se construire (ou se reconstruire). Les jeux sont fondés sur l’observation (« farandole des rubans », « jouons avec le parachute ») ou sur les contacts corporels (se tenir dans l’eau par les mains ou par les épaules, guider et se laisser guider, rouler un partenaire sur le sol, se déplacer sur deux rails parallèles en tenant un autre par les mains).
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• l’organisation d’activités complexes qui stimulent et organisent le développement cérébral : observations avec une mise en commun d’instruments et d’objets divers pour une lecture partagée de l’environnement (« Découvrons un paysage ») ; constructions manuelles (« Construisons des plans inclinés », « Bâtissons une maison solide pour les trois petits cochons ») ; créations fondées sur l’imaginaire (« Élaborons un conte », « Créons un album fantastique), spectacles musicaux et « chorégraphiques » (« Chantons, dansons… présentons notre spectacle musical »).
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Enfin, les jeux collectifs sont des révélateurs. Ils permettent en effet de dégager une grille de lecture pertinente des comportements et des capacités de chaque enfant. Les enseignants peuvent ainsi mieux prendre en compte ses particularités. C’est un autre outil que tous les lecteurs du présent ouvrage peuvent s’approprier.
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Quand on a le privilège de travailler avec les écoles et les enseignants depuis plus de trente ans, on adhère forcément, complètement et sans réserve à la conclusion de Michelle WAELPUT et Delphine DRUART : « Apprendre la coopération dès le plus jeune âge atténue les conflits, régule les tensions, assure une meilleure compréhension de l’autre, enrichit les interactions sociales et améliore les compétences cognitives des enfants ». Je recommande donc vivement la lecture du livre Coopérer pour prévenir la violence. L’école et la société y puiseront des informations, des pistes de réflexion et des stratégies d’action qui peuvent effectivement contribuer à rompre la spirale de la violence dès le plus jeune âge tout en libérant les compétences et les ressources intellectuelles de chaque « enfant-élève ».
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Remerciements
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Nous remercions le professeur Hubert MONTAGNER pour son adhésion à notre réflexion et son acceptation de préfacer notre ouvrage.
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Nous adressons nos sentiments de vive reconnaissance à Monsieur Michel PARÉE, Directeur honoraire d’École communale fondamentale qui a allié avec pertinence et rigueur ses qualités de pédagogue de l’enfance et d’informaticien pour permettre la réalisation du texte transmis à l’Éditeur.
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Son talent est tellement apprécié que nous avons poursuivi Céline PIETTE jusqu’au Laos pour lui demander d’illustrer ce nouveau livre. Qu’elle trouve ici l’expression renouvelée de notre admiration et de notre sincère et amicale gratitude. Une fois encore, nous avons pu compter sur le savoir-faire d’Annick POLIDORI pour la mise en pages des activités d’apprentissage.
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Nous sommes fières de Florent DUPUIS (petit-fils de Delphine DRUART) qui a réalisé les dessins d’enfants et de Jérôme LEFEBVRE (fils de Michelle WAELPUT) qui a effectué le montage photographique. La lourde tâche de relire et corriger les épreuves a été partagée avec Monsieur Gilbert WAELPUT, professeur de français, que nous remercions cordialement.
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Les jeux de coopération présentés ont été réalisés et expérimentés par des étudiantes de la Haute École Provinciale de Mons. Nous les félicitons pour le travail effectué.
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Introduction
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« Quand je vais chercher Louis à l’école, je suis étonnée du nombre de bagarres entre les enfants. Il revient trop souvent avec des bleus. La cour de récréation est un véritable champ de bataille sans amener de réactions particulières chez les enseignants » (Une mère de famille)
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« Ils deviennent plus agressifs qu’avant : ils frappent, insultent, ne supportent plus les interdits, ils ont tous les droits… » (Une enseignante en classe primaire)
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« Même dès le début de l’école maternelle, ils sont de plus en plus difficiles, même intenables. Je n’ose plus sortir avec eux ! Certains n’hésitent pas à me donner des coups de pied ! L’un d’eux m’a même craché dessus… » (Une enseignante en classe maternelle)
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Ces propos, nous les entendons de plus en plus souvent prononcés par des parents et par des enseignants. La violence commence dès le plus jeune âge et déjà à l’école maternelle. Les adultes sont confrontés à une montée indéniable des comportements agressifs qui les laissent surpris et abattus. Sont-ils « méchants » ces chers bambins, souvent si gâtés matériellement ? Ils subissent de plein fouet l’évolution de la société : stress, égoïsme, impression d’insécurité, absence de limites, influence de la violence médiatisée et banalisée, indifférence à autrui, compétition à outrance, absence de travail ou travail obsédant, difficultés de vie (famille bouleversée, décomposée, recomposée, monoparentale…). Les enfants ne sont que les reflets des problèmes adultes. Ils subissent la conséquence de toutes les agressions non exprimées, non expliquées et non comprises.
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L’école peut-elle faire fi de cette société dans laquelle elle s’inscrit ? Que pourraitelle conduire comme politique éducative pour préparer les jeunes à devenir des citoyens solidaires, pour prévenir la violence et les exclusions ? Il nous apparaît indispensable, dans la société pluraliste et compliquée dans laquelle nous vivons, d’apprendre à vivre ensemble. Il nous semble important de garantir dès l’école maternelle un cadre, des limites et d’établir des repères qui sécurisent les enfants. Le milieu scolaire va exercer une grande influence sur leur vision du monde. Leur regard évoluera si on les confronte à des expériences multiples.
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Cette politique doit promouvoir une série de valeurs indispensables à toute vision émancipatrice et démocratique de l’enfant : • – respecter l’autre et considérer qu’il tient une place indispensable dans le groupe – prendre conscience de sa place parmi les autres, – apprécier la richesse des différences et découvrir les potentialités de l’autre • s’entraider pour combiner les capacités, les talents, les compétences de chacun
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• tolérer la liberté d’autrui, ses manières de penser, d’agir, de s’exprimer, d’être et reconnaître son droit à l’erreur
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• – s’ouvrir aux autres en acceptant la contradiction et admettre la confrontation des idées, le partage et le dialogue – encourager l’autre à s’exprimer pour mieux comprendre son point de vue – communiquer et vivre des relations saines sans soumission ou domination – oser se dire et dire à l’autre sans crainte ses sentiments, ses droits et ses désirs • être autonome et agir sans se laisser écraser par les autres et sans les écraser • s’engager sans crainte et de manière active et en respectant ses décisions
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• assumer ses responsabilités en reconnaissant son appartenance à une collectivité • critiquer de façon constructive et positive les idées des autres • être capable de modifier son point de vue et de se remettre en cause
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• avoir le souci du bien commun.
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Pour rencontrer ces priorités éducatives, nous proposons de vivre des moments de coopération à l’école. Cette pédagogie, principalement fondée sur l’activité en commun, est à la base des développements social et intellectuel de l’enfant. Dans une perspective constructiviste sociale, l’enseignant crée des lieux de confrontations, des conflits socio-cognitifs où les enfants effectuant une même tâche dépassent leurs conceptions primitives et évoluent grâce à la confrontation de plusieurs actions, discours et solutions. Le rôle déterminant des interactions sociales dans la construction des connaissances est à mettre en évidence : « les enfants dont le niveau cognitif et intellectuel est jugé supérieur ont aussi les comportements affiliatifs les plus fréquents et les plus diversifiés »1. L’organisation de la classe repose sur la coopération et la confrontation des points de vue ; les enfants coordonnent leurs actions pour réaliser une activité commune : jeux col-
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Montagner (1996).
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lectifs ou activités d’apprentissage plus élaborées. Ils doivent se mettre d’accord et surmonter les conflits. Le travail ou le jeu sont planifiés pour que chacun ne puisse réaliser seul l’activité. Une interdépendance est ainsi créée qui favorise une réelle synergie dans l’équipe. Les rapports de force ou de soumission, les manifestations d’agressivité se surmontent petit à petit.
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Cette solidarité s’apprend dès le plus jeune âge et le devoir de l’école est de prévenir tout acte violent par des stratégies pédagogiques appropriées.
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L’objectif de ce livre est d’expliciter de manière très pratique des procédés méthodologiques qui installent progressivement des comportements coopératifs et chassent les agressions. En visant une éducation citoyenne, il offre des activités directement reproductibles ou transférables aux enseignants des écoles maternelles et primaires.
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• Le chapitre 1 rappelle brièvement l’évolution sociale de l’enfant et montre, à la lumière des recherches récentes relatives à l’égocentrisme, que l’enfant est capable de coopérer plus tôt qu’on ne le pensait. • Le chapitre 2 passe en revue les obstacles à la coopération et propose des pistes de solutions pour contrôler la colère, sanctionner l’agression et régler calmement les conflits au sein de la classe.
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• Les chapitres 3 et 4 présentent des fiches d’activités destinées à créer une ambiance sécurisante en classe et indiquent des moyens de former des groupes pour coopérer efficacement.
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• Le chapitre 5 comprend une série de fiches de jeux coopératifs détaillés et leurs suggestions d’exploitation. • Le chapitre 6 propose des fiches d’activités d’apprentissage coopératif dans de nombreux domaines d’apprentissage.
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• Le chapitre 7 va permettre à l’enseignant d’utiliser une grille d’évaluation des comportements sociaux pour observer les enfants de manière permanente. • Les chapitre 8, 9 et 10 envisagent l’évaluation des activités de coopération vécues tant au niveau de l’enseignant qu’au niveau des enfants ; une analyse des bénéfices pour l’enfant de participer à ce genre d’activités que l’on compare avec l’apprentissage compétitif termine l’ouvrage. Le présent ouvrage s’inscrit dans la problématique des compétences de base explicitées dans les programmes de différents pays (France – Québec – Belgique)2.
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Introduction
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Ministère de l’Éducation Nationale, de la Recherche et de la Technologie. Programme de l’École Primaire, Domaine d’activités de l’École Maternelle. France, 1995
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Par ce livre, conçu comme « une boîte à outils », nous présentons aux équipes éducatives qui accueillent des élèves de l’enseignement fondamental ordinaire et spécial diverses situations « sans gagnant ni perdant » pour que tous ensemble nous puissions enrayer la spirale infernale de la violence. De plus, des activités originales vécues et expérimentées dans les classes permettent aux éducateurs d’étoffer leurs activités de solidarité par : - des séances d’automassage, de massages mutuels - l’installation d’un coin bien-être
Et si on essayait la coopération ?
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- l’organisation du cercle de paroles.
Les auteures
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Ces activités, sous forme de fiches, sont disponibles sur notre site : instit.deboeck.com
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Programme de formation de l’École Québécoise – Éducation préscolaire – Enseignement primaire. Gouvernement du Québec, Ministère de l’Éducation, 2001 – Ministère de la Communauté Française. Programme des études – Enseignement fondamental, 2002. – Conseil de l’Enseignement des Communes et des Provinces. Programme d’Études pour l’Enseignement Maternel, 2003 – Conseil de l’Enseignement des Communes et des Provinces. Programme d’Études pour l’Enseignement Primaire, 2002 – Programme Intégré – Enseignement fondamental Adapté aux socles de compétences FédEFoc Bruxelles.
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Chapitre 5
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Utiliser des jeux pour développer les valeurs de coopération
Importance du jeu dès l’école maternelle
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Le jeu reste par excellence un moyen de première importance pour solliciter l’enfant dans sa globalité. « Dans de réelles situations ludiques, l’enfant, guidé par le plaisir de la recherche et de la découverte, vivra de multiples expériences dans lesquelles ses potentialités mentales, perceptives, motrices et sociales seront sollicitées. »1
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Notre propos n’est pas d’épiloguer sur les différentes théories du jeu. Avant de découvrir nos fiches de jeux de société, soulignons deux réflexions issues de nos observations et lectures : • il semblerait que les enfants de familles plus fragilisées possèdent en quantité et qualité les mêmes jeux que les enfants de familles aisées mais que la différence se joue uniquement au niveau des interactions verbales
• les jeux de société sont exploités déjà chez les petits en classes maternelles mais le plus souvent ils s’adressent individuellement aux enfants et lorsqu’ils sont proposés à une équipe, l’objectif le plus rencontré est « gagner ou perdre »
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Sabine De Graeve, Apprendre par les jeux, adapté par D. Druart, Cl. Desbuquoit et A. Wauters, De Boeck, 1996.
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en jouant. Parmi l’éventail ludique, les jeux coopératifs sont rares. Or, l’enfant se construit par le jeu mais, quel que soit son âge, ne peut se développer que si l’adulte et les pairs l’encouragent, communiquent, participent et sont en interaction avec lui.
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Promouvoir le jeu coopératif dans les classes dès le plus jeune âge, c’est multiplier les interactions sociales !
Les jeux coopératifs « Le jeu coopératif est essentiellement une activité de participation où la compétition est limitée, voire éliminée. »2
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Permettre aux enfants de s’amuser sans expérimenter la frustration individuelle liée à l’échec est l’un de ses avantages. Il véhicule également des valeurs qui développent une attitude sereine face à la vie.
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Terry Orliek3 définit quatre facteurs psychosociaux déterminant les activités de nature coopérative : • la coopération : ce facteur comprend la communication, la cohésion, la confiance et l’établissement de relations interpersonnelles positives. Le motclé est l’entraide • l’acceptation : les participants doivent s’accepter tels qu’ils sont. Voilà l’un des facteurs les plus importants des activités coopératives ; personne n’est éliminé ni rejeté par le groupe • l’engagement : chaque personne contribue à la réussite de la tâche commune selon ses capacités. Tous pour un et un pour tous • le plaisir : les participants jouent pour s’amuser avant tout. Si un jeu ou un sport est dénué de plaisir, c’est qu’il a perdu son vrai sens.
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Conclusion : « Dans la vie d’un enfant, l’apprentissage et le jeu vont de pair. Apprendre, c’est vivre, et, pour l’enfant, vivre c’est jouer .»4 Et participer aux activités et jeux coopératifs, c’est pour l’enfant se préparer à vivre une citoyenneté démocratique.
2. 3. 4.
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Christine Fortin, Je coopère, je m’amuse. 100 jeux coopératifs à découvrir, Montréal, Les Éditions de la Chenelière, 1999. Orliek Terry, The Cooperative Sports and Games Book, New York Randam House, 1978, p. 6-7. Apprendre par les jeux, déjà cité.
Chapitre 5 • Utiliser des jeux pour développer les valeurs de coopération
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2. Situations pédagogiques suscitant la coopération chez l’enfant L’enseignant peut observer des comportements spontanés de lien, d’attachement, de coopération chez les enfants jouant dans la cour de récréation, à la garderie, dans un espace de défoulement… Cette situation, sans incitateur vocal ni matériel de la part de l’enseignant, suppose sa non-intervention. Pour favoriser les échanges entre 2 ou plusieurs enfants, l’enseignant peut agir dans 3 situations pédagogiques dont voici quelques exemples : Pour 2 enfants ↓
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En petits groupes ou avec le groupe entier ↓
2.1. Avec incitateur vocal
• jeu : « Je tombe, tu me rattrapes » à partir de 4 ans (p. 67)
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• jeu : « Réglons nos conflits » à partir de 3 ans (p. 69)
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L’adulte propose et anime des jeux, des activités de coopération sans matériel.
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• activité psychomotrice : « Travaillons comme des bûcherons » à partir de 2 ans 1/2 (p. 120)
2.2. Avec incitateur matériel
Sans consigne précise, l’adulte place les enfants devant un matériel à partager.
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• jeux psychomoteurs par groupe de deux : jouer en se partageant un ruban, une balle, un cerceau…
• activité psychomotrice : « Formons la farandole des rubans » à partir de 2 ans 1/2 (p. 118) • activité psychomotrice : « Jouons avec le parachute » à partir de 2 ans 1/2 (p. 124) • jeux de société coopératifs présentés sans consigne
2.3. Avec incitateurs vocal et matériel L’adulte entraîne les enfants dans des jeux ou activités de coopération en donnant des consignes claires et en apportant du matériel adapté.
Chapitre 5 • Utiliser des jeux pour développer les valeurs de coopération
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• activité psychomotrice : « Cheminons sur des rails » à partir de 5 ans (p. 122) • activité psychomotrice : « Guidons la taupe » à partir de 5 ans (p. 128)
• jeu : « La balle qui roule » à partir de 2 ans 1/2 (p. 66) • jeu : « Qui est qui ? » à partir de 4 ans (p. 66) • jeu : « Mes préférences » à partir de 4 ans (p. 68) • jeu : « Tes qualités » à partir de 5 ans (p. 69) • activité d’éveil géographique : « Découvrons un paysage » à partir de 5 ans (p. 132)
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• activité d’éveil scientifique : « Construisons des plans inclinés » (p. 130)
• activité de vie quotidienne : « Organisons notre collation » à partir de 2 ans 1/2 (p. 116)
N
• « Vivons ensemble le temps de l’accueil matinal » (p. 112)
VA
• activité psychomotrice : « Jouons avec le parachute » à partir de 2 ans 1/2 (p. 124) • activité psychomotrice : « Amusons-nous dans l’eau » à partir de 2 ans 1/2 (p. 126) • activité mathématique : « Bâtissons une maison solide pour les trois petits cochons » à partir de 5 ans (p. 135)
• activité artistique : « Chantons, dansons, présentons notre spectacle musical » à partir de 2 ans 1/2 (p. 139) • activité artistique : « Créons un album fantastique » à partir de 5 ans (p. 142) • jeux de société coopératifs (pp. 82 à 106)
Éd
iti o
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• activité de langue française : « Élaborons un conte fantastique » à partir de 5 ans (p. 137)
3. Le rôle de l’enseignant Un rôle polyvalent… une présence permanente. L’école est un lieu privilégié où les enfants bénéficient d’un enrichissement affectif, matériel, social et culturel particulièrement fertile dans sa diversité. L’enseignant, dans toutes les activités de la vie quotidienne, imprévues ou répétitives, organisées ou spontanées, veille à rendre les enfants plus ouverts, plus altruistes, plus coopératifs, plus autonomes. 94
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Chapitre 5 • Utiliser des jeux pour développer les valeurs de coopération
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• • • • • • • • • •
personne ressource garant des règles animateur des jeux observateur des interactions sociales agent structurant des apprentissages soutien langagier médiateur des conflits gestionnaire du temps acteur permissif des « espaces de liberté » personne respectueuse du droit de l’enfant au jeu.
IN
En permanence, sa présence est indispensable comme :
Le rôle de l’enseignant est souvent source de réflexions et de décisions. Que faut-il mettre en œuvre ? Comment faut-il se comporter ?
N
Quelques pistes générales nous semblent intéressantes :
1. créer un climat chaleureux, convivial et sécurisant, source de plaisir pour tous les enfants. Leur donner la confiance en eux-mêmes
VA
2. adopter soi-même, en tant qu’enseignant, des comportements généreux et attentionnés. Collaborer avec les autres enseignants 3. inciter à rendre service, à aider les autres, à « faire ensemble », à assumer ses responsabilités 4. renforcer les comportements prosociaux en félicitant les enfants
ns
5. encourager les enfants à s’écouter mutuellement 6. donner toujours des explications claires. Établir des règles de vie au sein de la classe avec les enfants
iti o
7. expliquer le pourquoi des interdits et les conséquences des actions enfantines. Mettre en évidence les sentiments d’autrui 8. promouvoir les rencontres et vivre la différence avec les handicapés, les personnes âgées… 9. intégrer progressivement les moments d’apprentissage et de jeux coopératifs
Éd
10.alterner ces moments de gestion participative avec des périodes d’apprentissage individuel 11.offrir aux enfants, dès 2 1/2 ans, la possibilité de vivre des relations de proximité.
Le rôle complexe de l’adulte peut se concevoir en 3 temps « clés ». Un tableau non hiérarchisé de ses préoccupations se révèle à double usage : d’une part un référentiel de ses objectifs et interventions et d’autre part un relevé de ses observations systématiques. Ci-après, un tableau des interventions enseignantes. Chapitre 5 • Utiliser des jeux pour développer les valeurs de coopération
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Chapitre 5 • Utiliser des jeux pour développer les valeurs de coopération
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• réfléchir à la présentation de la situation mobilisatrice : – amener la situation-problème – poser les défis – susciter des contrats • prévoir l’organisation de l’espace • rassembler le matériel • déterminer le but commun de l’activité et les moyens d’établir l’interdépendance positive dans le groupe • rechercher un moyen pour limiter le temps • choisir le matériel en fonction de l’activité → ex. : le bâton de paroles • former des équipes si la constitution n’est pas spontanée • clarifier la responsabilité individuelle et le rôle choisi par chacun • observer la constitution des groupes (surtout lors des groupes affectifs)
Avant
Jeu et/ou activité : Date :
ns VA
IN
Après
• consolider les apprentissages • amener la réflexion sur les ressentis et son implication au sein du groupe (tableau d’analyse d’autoévaluation) • rapporter les observations prélevées • mettre en commun les vécus des différents groupes et proposer de compléter le tableau d’analyse de la vie du groupe • suggérer de garder une trace • permettre d’achever la tâche à un autre moment • autoriser de reprendre le même jeu lors d’autres moments (journaliers, hebdomadaires, spontanés…)
N
• lire les règles établies par le concepteur du jeu • préciser les consignes de l’activité de coopération • suggérer un changement de règles • faire rebondir l’intérêt • formuler des questions pour faire progresser le groupe • animer et participer au jeu et/ou à l’activité • donner du plaisir d’être ensemble, montrer son enthousiasme • raviver la mémoire, retourner au référentiel et/ou à d’autres séquences • faire émerger la cohésion du groupe, les comportements solidaires et,si nécessaire, les renforcer • renforcer les comportements sociaux privilégiés par un sourire, des félicitations… • critiquer et refuser un comportement asocial et/ou perturbateur
Pendant
Chapitre 5 • Utiliser des jeux pour développer les valeurs de coopération
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VA
Pendant
N
• exiger de solutionner les conflits relationnels au plus tôt • donner plus de temps pour continuer la tâche • permettre les échanges entre enfants par l’apprentissage mutuel et favoriser les relations intergroupes • annoncer aux enfants le changement d’activité pour qu’ils s’y préparent • répondre aux sollicitations des enfants • ne pas se précipiter à la première difficulté du groupe • reformuler les expressions parfois maladroites et pratiquer au besoin des expansions sémantiques et syntaxiques
iti o
• prendre note des représentations mentales des enfants (les « déjà là »)
Avant
Jeu et/ou activité : Date :
IN
Après
4.
Rubriques utilisées pour présenter les jeux de coopération • Titre • Photo ou dessin
• Mise en situation :
ce sont les comportements sollicités par le jeu collectif pour construire la démarche de coopération.
IN
• Comportements privilégiés :
c’est l’étape motivante amenant l’énigme à résoudre, la « mise en appétit », le rappel au vécu corporel, à la mémoire…
N
• Matériel :
VA
• Règles du jeu :
• Groupement : c’est le nombre d’enfants participant au jeu. c’est la démarche réflexive des enfants (par groupes de 2 ou plusieurs) qui s’expriment sur leurs actions et la manière dont ils les ont vécues : oralement, par des expressions graphiques ou gestuelles… C’est aussi une démarche diagnostique pour l’enseignant qui réajuste la situation pédagogique en fonction des faits observés.
ns
• Évaluation :
iti o
• Prolongement(s) suggéré(s) : ce sont les activités qui
– enrichissent l’exploitation vécue
– envisagent l’utilisation d’autres matériels
Éd
– permettent une adaptation à l’âge des enfants – développent un point particulier – entraînent une autre démarche méthodologique – supposent un autre type de groupement – débouchent sur d’autres projets, d’autres contrats
– favorisent des développements dans d’autres disciplines – amènent une différenciation pédagogique adaptée aux besoins de chaque enfant – …
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Chapitre 5 • Utiliser des jeux pour développer les valeurs de coopération
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5. Suggestions d’exploitations
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Il appartient au professionnalisme des enseignants d’exploiter la banque de jeux de société coopératifs proposée selon diverses stratégies : • amorcer des projets à vivre par la classe • fixer les vécus collectifs après des recherches en groupes • adapter les différentes rubriques en fonction : – des besoins – des possibilités matérielles des lieux, de la gestion du temps, de l’âge et de l’intérêt des enfants et des affinités personnelles • transférer les plateaux de jeu en 3 dimensions pour les vivre corporellement dans un espace adéquat • théâtraliser, dramatiser, jouer des rôles • susciter la création par les enfants de jeux similaires et accueillir toute proposition inventive.
VA
6. Fiches de jeux de société coopératifs Liste des jeux présentés ci-après : • Le lapin gourmand (p. 82)
• Attention au vilain renard (p. 84) • Glouton le dévoreur (p. 86)
ns
• La chasse aux gâteaux (p. 88)
• Retrouvons le tableau perdu (p. 90) • Sauvons Mère-Grand (p. 92)
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• La course contre le loup (p. 94)
• Tous ensemble contre le méchant fermier (p. 96) • Attention au dinosaure carnivore (p. 98)
Éd
• Les jardiniers (p. 100)
• Habillons-nous pour le judo (p. 101) • La palette du peintre (p. 103) • La danse de la pluie, « le watchipo » (p. 105)
Chapitre 5 • Utiliser des jeux pour développer les valeurs de coopération
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Le lapin gourmand
• Comportement privilégié :
parcourir un itinéraire commun pour effectuer une tâche avant la présence d’un intrus.
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• Mise en situation : – rappel du jeu extérieur :construction de bonshommes de neige dans la cour de récréation – présentation du jeu : Il neige ! Jérôme construit des bonshommes de neige. Il désire terminer leur construction avant l’arrivée de Monsieur Lapin qui adore les carottes. Quelle énergie pour terminer le travail ! Les enfants vont aider Jérôme.
Éd
• Matériel :
– – – – –
un plateau de jeu avec 5 bonshommes de neige et un chemin un pion enfant un dé présentant des schèmes de 1 à 4 5 carottes (cure-pipes) l’image du lapin recouvert de 4 caches.
• Règles du jeu : – lancer le dé et jouer chacun à son tour – avancer d’autant de cases que le dé l’indique – arrivé au bout du chemin, mettre une carotte à un bonhomme de neige – effectuer le chemin inverse afin de reprendre une carotte – agir de la même façon pour placer les 5 carottes. • Groupement : 100
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4 joueurs. Chapitre 5 • Utiliser des jeux pour développer les valeurs de coopération
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• Évaluation : les enfants gagnent s’ils arrivent à placer les 5 carottes sur les bonshommes de neige avant que le lapin ne soit découvert.
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• Prolongement suggéré : découvrir le lapin.
Chapitre 5 • Utiliser des jeux pour développer les valeurs de coopération
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agir en commun avant qu’un adversaire ne se déclare.
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• Comportement privilégié :
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Attention au vilain renard !
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• Mise en situation : – lecture du livre d’images « La poule rousse » du Père Castor – présentation du jeu : C’est l’anniversaire de Monsieur le coq et pour lui faire une surprise, les poulettes ont décidé de lui confectionner un énorme gâteau. Elles commencent à ramasser les œufs quand elles voient le renard voleur caché dans le poulailler. Vite, il faut les ramasser avant qu’il ne se serve !
Éd
• Matériel :
– un plateau de jeu avec l’illustration d’un renard au centre recouvert de 12 caches – 4 poules décoratives – 48 œufs amovibles dont 24 jaunes et 24 verts – 12 cartes présentant un point d’interrogation – 23 cartes présentant des chiffres de 0 à 4 – un panier.
• Règles du jeu : – piocher dans le paquet une des cartes présentées face cachée ; – observer la carte : - si elle présente un chiffre, l’enfant doit enlever autant d’œufs que l’indique la carte (en ôtant au moins un œuf de chaque couleur)
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Chapitre 5 • Utiliser des jeux pour développer les valeurs de coopération
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- si elle présente un point d’interrogation, l’enfant doit ôter un cache recouvrant le renard voleur. • Groupement : 8 joueurs. • Évaluation : les enfants gagnent si tous les œufs sont ramassés avant la découverte complète du renard voleur. fabriquer un autre jeu sur le même thème en modifiant les règles et la présentation du matériel (exemple : chaque poule couve un nombre différent d’œufs, un enfant est responsable d’une poule et pourra récolter les œufs d’une autre poule si le chiffre l’indique) organiser un jeu psychomoteur avec des poules et un renard (variante de l’oiseau dans son nid) découvrir la poule, l’œuf créer un conte mathématique sur le même thème.
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• Prolongements suggérés : –
–
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– –
Chapitre 5 • Utiliser des jeux pour développer les valeurs de coopération
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Glouton le dévoreur
accepter de progresser en commun sur un même itinéraire pour arriver avant un adversaire.
ns
• Comportement privilégié :
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• Mise en situation : – rappel de la visite à la boulangerie – présentation du jeu : Les petits boulangers, après avoir travaillé très longtemps, s’aèrent et jouent devant la boulangerie. Ils sont tellement fatigués qu’ils ont oublié de fermer la porte du magasin. Gloupinou, le dévoreur, rôde… et a vu la porte entrouverte. Il se précipite sur le chemin qui mène à la boulangerie pour tout manger ! Les enfants arriveront-ils à temps pour fermer la porte ?
Éd
• Matériel :
– 2 pions : un monstre et un petit boulanger – un plateau de jeu comprenant 2 chemins menant à la boulangerie – 1 dé comportant 4 faces présentant les schèmes de 1 à 4 et 2 faces présentant un monstre glouton.
• Règles du jeu : – lancer le dé : - si l’enfant tombe sur la face du monstre, il avance le pion du monstre d’une seule case sur son chemin - si l’enfant tombe sur une face schème, il avance le petit boulanger d’autant de cases que le schème l’indique sur son chemin.
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Chapitre 5 • Utiliser des jeux pour développer les valeurs de coopération
19/02/15 11:54
• Groupement : 2 à 4 joueurs. • Évaluation : les enfants gagnent s’ils arrivent avant le monstre à la boulangerie. installer une boulangerie dans la classe ; jouer au magasin.
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• Prolongements suggérés : – –
Chapitre 5 • Utiliser des jeux pour développer les valeurs de coopération
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La chasse aux gâteaux
assurer un résultat collectif par la mise en commun de récoltes individuelles.
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• Comportement privilégié :
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• Mise en situation : – découverte et mémorisation d’une poésie « le joli pâtissier » – présentation du jeu : Des pâtissiers ont confectionné de nombreux gâteaux mais un monstre très gourmand va apparaître pour les dévorer. Les enfants doivent rapidement ramasser les gâteaux pour les mettre à l’abri. – un plateau de jeu couvert de cartes représentant des gâteaux à enlever (50) – un dessin de monstre recouvert de caches (8) avec un point d’interrogation – un dé comportant des faces avec les schèmes de 1 à 3 et une face de couleur jaune avec un point d’interrogation – un panier commun pour ranger les gâteaux gagnés. • Règles du jeu : – lancer le dé : - si l’enfant tombe sur une face avec un schème, il ramasse autant de gâteaux que le schème l’indique - s’il tombe sur une face point d’interrogation, il retire une cache découvrant le monstre gourmand.
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• Matériel :
• Groupement : de 2 à 4 joueurs. 106
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Chapitre 5 • Utiliser des jeux pour développer les valeurs de coopération
19/02/15 11:54
• Évaluation : les enfants ont gagné la partie s’ils ont récolté tous les gâteaux avant que le monstre gourmand ne soit entièrement découvert. visiter une pâtisserie confectionner des gâteaux en différentes matières (pâte à sel, frigolite…) pour jouer au pâtissier dans la classe.
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• Prolongements suggérés : – –
Chapitre 5 • Utiliser des jeux pour développer les valeurs de coopération
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19/02/15 11:54
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Retrouvons le tableau perdu
• Comportement privilégié : réaliser une œuvre commune dans un temps donné.
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• Mise en situation : – feuilleter des livres d’art, observer des cartes postales, des posters, des photos d’œuvres picturales, des tableaux de Miro – présentation du jeu : Une grande exposition sur les œuvres de Miro est organisée. Une demi-heure avant l’ouverture, les gardiens viennent vérifier si tout est en ordre. Ils découvrent que les toiles ont été volées et cachées dans la ville. Vite…, ils doivent retrouver toutes les toiles avant que la sonnerie annonçant le début de l’exposition ne retentisse ! • Matériel :
– un plateau de jeu divisé en 4 couleurs et comportant des cases « vélo », « voiture », « banc » et « tableau » – 4 pions en forme de personnages – 1dé – 1 minuterie – 6 petites représentations des œuvres de Miro.
• Règles du jeu : – mettre la minuterie sur 15 minutes – lancer le dé et avancer d’autant de cases que le schème l’indique – si l’enfant tombe sur la case « vélo », il peut rejouer une fois 108
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Chapitre 5 • Utiliser des jeux pour développer les valeurs de coopération
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– si l’enfant tombe sur la case « voiture », il peut rejouer deux fois – si l’enfant tombe sur la case « banc », il passe un tour – s’il tombe sur la case « tableau », il pioche un tableau et le dépose sur le rectangle de la même couleur que la case. • Groupement : 2 à 4 joueurs. • Évaluation : les enfants gagnent s’ils retrouvent tous les tableaux avant l’ouverture de l’exposition (sonnerie). créer des œuvres à la manière de Miro réaliser une exposition avec les œuvres enfantines.
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• Prolongements suggérés : – –
Chapitre 5 • Utiliser des jeux pour développer les valeurs de coopération
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19/02/15 11:54
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Sauvons Mère-Grand
participer à un sauvetage commun.
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• Comportement privilégié :
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• Mise en situation : – lecture du conte « le petit chaperon rouge » – présentation du jeu : Les enfants se dirigent en jouant vers la maison de Mère-Grand. Ils aperçoivent avec horreur le loup qui emprunte le chemin de la maison. Il faut prévenir MèreGrand !
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• Matériel :
– un plateau de jeu composé d’un parcours coloré pour le petit chaperon rouge et d’un parcours noir correspondant au chemin emprunté par le loup – un pion pour le loup et un pion pour chaperon rouge – un dé comportant des faces avec les chiffres de 1 à 4 et deux faces représentant un loup.
• Règles du jeu : – lancer le dé : - si l’enfant tombe sur un chiffre, il avance le pion du petit chaperon rouge sur le chemin coloré d’autant de cases que l’indique le chiffre - si l’enfant tombe sur la face loup, il doit avancer le pion du loup d’une seule case sur le chemin noir. • Groupement : de 2 à 4 joueurs.
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Chapitre 5 • Utiliser des jeux pour développer les valeurs de coopération
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• Évaluation : les enfants sauvent Mère-Grand s’ils arrivent les premiers à la maison de celle-ci. créer à partir de matériaux de récupération, de tissus, de papiers, d’éléments naturels, la maison de MèreGrand.
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• Prolongement suggéré :
Chapitre 5 • Utiliser des jeux pour développer les valeurs de coopération
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La course contre le loup
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• Comportements privilégiés : – aider les autres pour atteindre le but fixé – éviter ensemble un danger commun.
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• Mise en situation : – rappel des situations de courses vécues dans la salle de sports – présentation du jeu : 3 amis s’amusent dans une clairière… mais le loup rôde et les a repérés. Pour être sauvés, ils doivent atteindre une cachette dans la forêt. Malheureusement, l’escargot, le lapin et le hérisson n’avancent pas au même rythme. Ils décident de s’attendre et de s’entraider.
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• Matériel :
– un plateau de jeu présentant 3 chemins menant à une forêt – 3 pions : un escargot, un lapin et un hérisson – un dé avec des faces bleue, jaune, blanche, rouge, verte et une face représentant un loup.
• Règles du jeu : – choisir son pion et la couleur de son chemin – lancer le dé : - si l’enfant tombe sur les faces bleue, jaune ou blanche, il doit avancer d’une case le pion qui se trouve sur le chemin de cette couleur même si ce n’est pas son pion - si l’enfant tombe sur la face rouge, il passe son tour
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Chapitre 5 • Utiliser des jeux pour développer les valeurs de coopération
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- si l’enfant tombe sur la case verte, il avance son pion de 2 cases - si l’enfant tombe sur la face loup, il recule son pion d’une case – quand un enfant est arrivé avant les autres à la forêt, il continue à jouer en avançant les pions des autres joueurs afin de les aider. • Groupement : 3 joueurs. • Évaluation : les enfants ont gagné quand ils sont tous arrivés à la forêt avant le loup. lire des histoires mettant en scène des loups rechercher à la bibliothèque des informations sur la vie des loups organiser des courses mettant en scène un enfant contre un groupe d’enfants.
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• Prolongements suggérés : – –
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Chapitre 5 • Utiliser des jeux pour développer les valeurs de coopération
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Tous ensemble contre le méchant fermier
• Comportement privilégié : s’unir pour gagner ensemble contre un ennemi commun.
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• Mise en situation : – visite d’une ferme et de ses clapiers – présentation du jeu : 2 lapins se sont enfuis de leur enclos. La colère du fermier sera terrible sauf si les enfants ramènent les lapins avant l’arrivée du fermier.
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• Matériel :
– un plateau de jeu composé de 2 chemins (cases bleues pour le fermier et cases roses pour les lapins) – 3 pions pour 4 joueurs (2 pions représentant chacun un lapin, 1 représentant le fermier) – un dé présentant 1 face blanche, 1 face avec le fermier, 1 face avec une carotte, 3 faces avec les schèmes de 1 à 3.
• Règles du jeu : – lancer le dé : - si l’enfant tombe sur la face blanche, il doit rester sur sa case - si l’enfant tombe sur la face carotte, il doit reculer d’une case - si l’enfant tombe sur la face du schème 1, il avance un des lapins d’une seule case - si l’enfant tombe sur la face du schème 2, il avance un des lapins de deux cases ou il peut 114
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Chapitre 5 • Utiliser des jeux pour développer les valeurs de coopération
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avancer un lapin d’une case et l’autre lapin d’une case également - si l’enfant tombe sur la face de schème 3, il peut avancer un des lapins de trois cases ou il avance un lapin d’une case et l’autre de deux cases - si l’enfant tombe sur la face fermier, il doit avancer le fermier d’une seule case. • Groupement : 4 joueurs. • Évaluation : les enfants doivent ramener les deux lapins dans leur enclos sans que le fermier ne s’aperçoive de leur fuite.
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• Prolongement suggéré : vivre l’histoire corporellement dans la cour de récréation.
Chapitre 5 • Utiliser des jeux pour développer les valeurs de coopération
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Attention au dinosaure carnivore !
• Comportement privilégié : éviter ensemble un danger commun.
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• Mise en situation : – manipulation des figurines de dinosaures – rappel de la vision du film sur la vie des dinosaures – présentation du jeu : Le terrible dinosaure T-Rex est en chasse, il est carnivore. Nos 3 amis herbivores vont être dévorés sauf s’ils arrivent à la grotte les premiers !
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• Matériel :
– un plateau de jeu comprenant 15 cases brunes et 8 cases noires, 2 cases vertes et 1 case rouge – 4 pions dinosaures : 1 T-Rex, 1 Tricerotops, 1 Galliminius et 1 Iguanodon – 1 dé présentant les schèmes de 1 à 4, 1 point rouge et une tête de T-Rex – 6 arbres – 1 grotte.
• Règles du jeu : – placer T-Rex sur la case verte placée face aux cases noires – placer la grotte sur la case rouge – placer les 3 dinosaures (Tricerotops, Galliminius et Iguanodon) sur la case verte en face des cases brunes
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Chapitre 5 • Utiliser des jeux pour développer les valeurs de coopération
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– lancer le dé : - si on tombe sur un schème, il avance un des trois dinosaures herbivores d’autant de cases que le dé l’indique - si on tombe sur le point rouge, on n’avance pas - si on tombe sur la tête de T-Rex, on avance le T-Rex d’une case noire. • Groupement : 2 à 4 joueurs. • Évaluation : les 3 dinosaures herbivores doivent arriver à la grotte avant T-Rex, sinon ils seront dévorés ! –
répertorier des animaux observés et les classer en fonction de leur régime alimentaire (herbivores, carnivores, omnivores).
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• Prolongement suggéré :
Chapitre 5 • Utiliser des jeux pour développer les valeurs de coopération
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Les jardiniers
• Comportement privilégié : unir ses actions avant l’arrivée d’un danger commun.
– un plateau de jeu composé de 30 fleurs piquées dans le carton – 4 petits jardiniers à chaque coin du jeu – un panier pour récolter les fleurs – un puzzle de 8 pièces représentant un orage – un dé présentant sur 4 faces les chiffres de 1 à 4 et sur 2 faces le dessin d’un éclair.
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• Matériel :
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• Mise en situation : – rappel du projet de semis de fleurs dans le jardin de l’école – rappel du danger des intempéries sur les cultures – présentation du jeu : Nos 4 petits jardiniers sont heureux car leurs fleurs sont splendides. Mais un orage est annoncé accompagné d’une pluie très violente ! Il faut cueillir les fleurs avant l’arrivée de l’orage.
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• Règles du jeu : – lancer le dé chacun à son tour : - si on tombe sur un chiffre, cueillir autant de fleurs que le chiffre l’indique - si on tombe sur l’éclair, on place une pièce du puzzle. • Groupement : 4 joueurs.
• Évaluation : les jardiniers doivent cueillir toutes les fleurs avant que l’orage n’éclate (avant que toutes les pièces du puzzle ne soient rassemblées). • Prolongements suggérés : – –
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réaliser des semis dans la classe observer des fleurs chez le fleuriste, dans les prairies.
Chapitre 5 • Utiliser des jeux pour développer les valeurs de coopération
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Habillons-nous pour le judo
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• Comportements privilégiés : agir collectivement et s’attendre pour réaliser une activité commune. • Mise en situation : – projeter une initiation au judo dans la classe – découvrir le matériel et les vêtements pour pratiquer ce sport – présentation du jeu : Des enfants arrivent pour la première fois à la salle de judo. Il faut s’habiller et installer les tatamis pour commencer l’entraînement. Le moniteur insiste pour qu’ils soient tous habillés avant l’installation des tatamis, ils doivent donc se dépêcher mais aussi s’entraider pour pouvoir s’entraîner ! « Si le groupe n’est pas prêt, je m’occupe d’ un autre groupe » dit le moniteur !
Chapitre 5 • Utiliser des jeux pour développer les valeurs de coopération
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– un plateau de jeu composé de 15 cases sur lesquelles sont dessinés : - 3 pantalons - 2 vestes - 2 ceintures - 5 tatamis - 1 pantalon barré - 1 ceinture barrée - 1 veste barrée – 2 pantalons, 2 vestes, 2 ceintures plastifiées et amovibles – 4 tatamis verts à placer sur leur emplacement – 3 blocs de bois avec entaille supportant 3 dessins d’enfants à habiller – un dé présentant des chiffres de 1 à 4 et sur les 2 autres faces des mains barrées.
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• Matériel :
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• Règles du jeu : – placer son personnage sur la ligne de départ – lancer le dé : - si on tombe sur la face « main barrée », on passe son tour - si on tombe sur un chiffre, on avance ou on recule d’autant de cases que le dé l’indique tout en essayant d’orienter son trajet vers une partie du judogi manquante - si l’enfant arrive sur la case « tatami », il place un tatami sur l’endroit prévu - si l’enfant arrive sur les cases « veste » ou « pantalon » ou « ceinture », il peut habiller son sportif d’une veste ou d’un pantalon ou de la ceinture - si l’enfant arrive sur les cases barrées, il est obligé de les déshabiller - les enfants doivent suivre un ordre précis : on enfile d’abord la veste puis le pantalon et enfin la ceinture - si on tombe sur une case qui comporte le vêtement que l’on possède déjà, on donne cette pièce de vêtement à un copain - quand tout le monde est habillé, on se déplace jusqu’au tatami et c’est gagné : on peut s’entraîner ! • Groupement : 3 joueurs.
• Évaluation : les enfants ont gagné s’ils sont tous habillés avant que le tatami de compétition ne soit monté. • Prolongements suggérés : – –
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regarder une rencontre de judo enregistrée sur cassette par ticiper à une initiation de « mini-judo » à l’école.
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La palette du peintre
aider collectivement un tiers pour réparer sa maladresse.
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• Comportement privilégié :
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• Mise en situation : – expérimentation de mélanges de couleurs – réalisation de peintures collectives – présentation du jeu : Un enfant est entré dans l’atelier du peintre. En jouant, il a laissé tomber la palette des couleurs. Il appelle ses camarades pour l’aider à ramasser les morceaux avant l’arrivée du peintre…
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• Matériel :
– une plateau de jeu (style jeu de l’oie) composé de nombreuses cases présentant des quartiers de couleurs, des croix, des pots de couleurs différentes, des caches – une palette centrale comportant 5 pastilles de couleurs divisées en 4 (rouge, verte, bleue, jaune et orange) – une photo du peintre recouverte de caches – un dé et 4 pions.
• Règles du jeu : – lancer le dé et avancer d’autant de cases qu’il l’indique : - si on tombe sur un quartier de couleur, on place sur la palette centrale, un morceau de la couleur indiquée (un quartier) - si on tombe sur un pot de couleur, on enlève un quartier de la couleur indiquée de la palette
Chapitre 5 • Utiliser des jeux pour développer les valeurs de coopération
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- si on tombe sur la croix, on passe son tour - si on tombe sur une cache, on découvre la photo en enlevant une cache. • Groupement : 4 joueurs. • Évaluation : les enfants ont gagné s’ils parviennent à reconstituer la palette du peintre avant son arrivée (avant que la photo ne soit découverte). comparer des œuvres de peintres différents réaliser des peintures « à la manière de ».
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• Prolongements suggérés : – –
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Chapitre 5 • Utiliser des jeux pour développer les valeurs de coopération
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La danse de la pluie, « le watchipo »
• Comportement privilégié : effectuer un travail commun avant l’arrivée d’un empêcheur.
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• Mise en situation : – lecture de divers ouvrages sur la vie des indiens – constructions de tipis et de coiffures indiennes – présentation du jeu : Si les indiens ornent leur coiffure de jolies plumes, ils pourront effectuer la danse de la pluie et ils ont besoin d’eau ! Mais le sorcier de la tribu voisine veut déjouer leur plan. Arriveront-ils à s’emparer des plumes et danser avant l’apparition du mauvais sorcier ?
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• Matériel :
– un plateau de jeu avec l’illustration d’un sorcier au centre, recouvert de 6 caches – 4 tipis décoratifs – 48 plumes amovibles dont 24 blanches et 24 brunes – 6 cartes présentant un point d’interrogation – 14 cartes présentant des chiffres de 0 à 6 – 1 sac où sont placées les 20 cartes à piocher.
• Règles du jeu : – piocher une carte dans le sac : - si elle présente un chiffre, l’enfant doit enlever autant de plumes (en ôtant au moins une plume de chaque couleur)
Chapitre 5 • Utiliser des jeux pour développer les valeurs de coopération
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- si elle présente un point d’interrogation, l’enfant doit enlever un cache recouvrant le sorcier central. • Groupement : 6 joueurs. • Évaluation : les enfants ont gagné s’ils arrivent à enlever toutes les plumes avant la découverte complète du sorcier. organiser divers jeux psychomoteurs mettant en scène des indiens et des sorciers (rondes, courses…).
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• Prolongement suggéré :
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Chapitre 5 • Utiliser des jeux pour développer les valeurs de coopération
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Table des matières
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Préface..........................................................................................................................
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Introduction.................................................................................................................
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Chapitre 1 Est-il possible d’instaurer la solidarité dès l’école maternelle ?...... 1. Influence des parents et leur style éducationnel...................................................... 2. Influence des pairs.................................................................................................. 2.1. Émergence de l’amitié ................................................................................. 2.2. Apparition de l’altruisme et de l’empathie ............................................... 2.3. Influence de la réputation parmi les pairs ................................................ 2.4. Émergence de l’agressivité et des rejetés .................................................. 2.5. Apparition des dominants et des populaires ............................................ 3. Développement de la cognition sociale.............................................................. 3.1. Concept de soi ............................................................................................. 3.2. Concept des autres. Nouvelles perspectives relatives à l’égocentrisme . 4. Conclusion..............................................................................................................
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Chapitre 2 Obstacles à la coopération et pistes de solutions............................. 1. Les enfants à problèmes......................................................................................... 2. Des solutions pour canaliser, apaiser, contrôler la violence.............................. 2.1. Établir des règles de vie avec les enfants................................................... 2.2. Renforcer les comportements positifs......................................................... 2.3. Contrôler sa colère....................................................................................... 2.4. Sanctionner l’agression................................................................................ 2.5. Installer un coin défoulement..................................................................... 2.6. Apaiser tous les enfants................................................................................ 2.7. Promouvoir une pédagogie du rire............................................................. 2.8. Éveiller la conscience enfantine / Amener des discussions collégiales. Réfléchir aux comportements inadaptés et adaptés..................................
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Chapitre 3 Créer un climat sécurisant avant de coopérer.................................. 1. Activités destinées à créer une ambiance sécurisante en classe....................... 2. Activités pour favoriser l’écoute et la compréhension de soi et des autres...... 2.1. Massages à l’école........................................................................................ 2.2. Le cercle de paroles......................................................................................
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Remerciements............................................................................................................
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Chapitre 4 Former les groupes................................................................................ 1. Comment former les groupes de jeu ou d’activités de coopération en classe maternelle ?............................................................................................. 2. Des groupes de quelle taille ?................................................................................ 3. Faut-il installer une progression dans les activités coopératives ?.....................
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Chapitre 5 Utiliser des jeux pour développer les valeurs de coopération........ 1. Importance du jeu dès l’école maternelle........................................................... 2. Situations pédagogiques suscitant la coopération chez l’enfant....................... 2.1. Avec incitateur vocal.................................................................................... 2.2. Avec incitateur matériel............................................................................... 2.3. Avec incitateurs vocal et matériel............................................................... 3. Le rôle de l’enseignant........................................................................................... 4. Rubriques utilisées pour présenter les jeux de coopération.............................. 5. Suggestions d’exploitations................................................................................... 6. Fiches de jeux de société coopératifs...................................................................
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Analyser les comportements enfantins...............................................
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Chapitre 8 Comment évaluer l’impact des activités de coopération ?.............. 1. Rétroaction au niveau de l’enseignant................................................................. 2. Rétroaction au niveau des enfants........................................................................
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Quels sont les bénéfices pour l’enfant de participer aux activités coopératives ?..................................................................
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Chapitre 10 L’apprentissage coopératif face à l’apprentissage compétitif..........
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Conclusion...................................................................................................................
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BIBLIOGRAPHIE.........................................................................................................
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Chapitre 7
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Chapitre 6 Proposer des activités d’apprentissage coopératif............................ 1. Introduction............................................................................................................. 2. Rubriques utilisées.................................................................................................. 3. Fiches d’activités dans différents domaines d’apprentissage............................. 3.1. Éducation à la vie quotidienne................................................................... 3.2. Éducation physique...................................................................................... 3.3. Éveil scientifique........................................................................................... Éveil géographique........................................................................................ 3.4. Mathématique............................................................................................... 3.5. Langue française........................................................................................... 3.6. Éducation artistique......................................................................................
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Chapitre 9
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Coopérer pour prévenir la violence
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