Brooklyn Botanical garden Internship

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ROXANE VAN GINNEKEN -1 ERE ANNÉE D’ÉTUDES 2008-2009- Ecole Nationale Supèrieure de la Nature et de Paysage - Blois RAPPORT DE STAGE Brooklyn Botanic Garden - New- York USA


NEW YORK CITY


NEW YORK JUNGLE


INTRODUCTION Mon stage d’horticulture s’est effectué avec Antonin Amiot, élève de 2ème année. Le stage a duré 2 mois alors que les autres internes sont restés 9 mois.

Mon programme était le suivant:

Le sol le jardin japonais Les serres le Plant family Le jardin des roches Situé dans le centre de Brooklyn à La native flora quelques minutes de New York, le jardin est rempli d’une grande His- serres toire .Son organisation internes est serres comme un patchwork de plus d’une serres dizaines de jardins. J’ai choisi de travailler dans un jardin botanique afin d’agrandir et d’affiner mes connaissances botaniques. Nous avons pu choisir les lieux dans lesquels nous voulions travailler ainsi que les périodes.

N’ayant auparavant jamais travaillé dans un jardin ,j’avais l’ambition de comprendre le fonctionnement de l’entreprise horticole, la maintenance des plantes dans différents conditions écologiques. En travaillant dans un jardin à cette échelle de 23 hectares, je voulais avoir la possibilité de découvrir différents espaces. Je voulais pouvoir être autonome et pouvoir me déplacer sans être dans un espace trop petit, afin d’avoir des travaux différents le plus souvent possible. Dans un seul et même lieu, découvrir différents jardins de milieux tout à fait différents.


SOMMAIRE Organisation des lieux Introduction Géographie, climat et géologie Histoire Les ressources économiques Accueil du public La librairy L’irrigation La faune L’organisation générale du jardin Les locaux et les zones d’accueil du public Le travail de maintenance Jardin des familles de plantes 1 La plantation

Les serres intérieures les serres intérieures La serre tropicale La serre tempérée La serre désertique La serre de l’évolution La serre des bassins tropicaux et des orchidées les serres extèrieures Les serres de propagation et d’acclimatation Les serres de stockage La serre des bonsais

Jardin japonais La plant family Jardin des roches Native Garden Jardin des enfants Monter aux arbres Suivis de chantier -Herb garden -High line Conclusion Bibliographie & sitographie


GEOGRAPHIE GENERALE Le district de Brooklyn occupe l’extrémité ouest de Long Island et est voisin du district du Queens. Sa côte nord est définie par la East River, qui la sépare de Manhattan. Brooklyn y est relié depuis 1883 par le pont de Brooklyn, qui est le plus ancien pont suspendu des États-Unis. La côte médiane du borough touche la Upper New York Bay. Le Buttermilk Channel sépare le borough de Governors Island. Au sud-ouest se trouvent la Gowanus Bay et le Gowanus Canal. À son extrémité ouest, Brooklyn est séparée de Staten Island par the Narrows, où se rejoignent Upper et Lower New York Bay. Le pont Verrazano, inauguré en 1964, permet de lier les deux boroughs. Il a été de 1964 à 1981 le plus long pont suspendu du monde. Au sud-est se trouvent Coney Island, Brighton Beach, Manhattan Beach et la Jamaica Bay. La superficie de Brooklyn est de 251 km2, dont 183 km2 de terres émergées. Son point le plus élevé se situe aux alentours de Prospect Park et de Green-Wood Cemetery, à environ 61 mètres au dessus du niveau de la mer.


Géographie locale Le Brooklyn Botanic Garden est un jardin en milieu urbain en relation constante avec le quartier où il est implanté et la ville de New York. La variété de végétaux du jardin, les éléments bâtis et les infrastructures ajoutées nécessitent d’être qualifiés et considérés.

Tech complex, the Brooklyn Academy of Music, Grand Army Plaza, Prospect Park, la Bibliothèque Municipale de Brooklyn, le musée de Brooklyn et le Jardin Botanique de Brooklyn. Au sud, l’avenue de Flatbush croise le Suny Downstate Medical Center, le Brooklyn College et se termine sur le Jacob Riis Park au niveau de l’Océan Atlantique.

- L’environnement proche Le Jardin Botanique de Brooklyn est localisé au centre de Brooklyn, le quartier est riche en services de proximité et est bien desservi par la grande avenue de Flatbush. C’est une large route très fréquentée. Le trafique routier génère un fond sonore permanent rythmé par les feux de circulation. Cette avenue mène directement au pont de Manhattan qui franchit l’Est River au niveau de Canal Street. C’est une zone importante qui désert le tunnel Holland et l’ouest de Manhattan. Dans l’autre direction, l’avenue de Flatbush coupe le quartier de Brooklyn en deux avec Far Rockaway au sud bordé par Coney Island sur la côte. Le long de l’avenue de Flatbush on trouve un grand nombre d’institutions importantes de Brooklyn, incluant downtown Brooklyn, le new Metro

1 Manhattan Bridge 2 Downtown Brooklyn 3 Grand Army Plaza 4 Brooklyn Botanic Garden 5 Suny Downstate Medical Center 6 Brooklyn College 7 Jacob Riis Park


Les deux espaces verts de Brooklyn sont le jardin Botanic et Prospect Park. Ces deux entités sont finalement séparées malgré le plan paysagé initial. Situés au sein d’un environnement urbain dense et en expansion continue, le Jardin Botanique de Brooklyn, avec Prospect Park et le cimetière de Green-Wood forment les poumons verts du quartier. Le BBG (Brooklyn Botanic Garden) occupe un espace de forme triangulaire séparé du Prospect Park par l’avenue de Flatbush. Le parc et le jardin sont complémentaires : le parc offre une ambiance paysagère et pastorale à grande échelle, avec des grandes perspectives alors que le jardin est un lieu plus intime, plus dense et plus spécialisé.

Cet espace triangulaire du BBG est longé par l’avenue de Flatbush à l’ouest, l’Estern Parkway (dessiné par Olmsted) au nord et par l’avenue de Washington à l’est. L’entrée concernant les services secondaires est située au 1000 Washington Ave. Le sommet sud du triangle est encastré dans l’Empire Boulevard, une rue très commerçante. Le développement du commerce local est concentré le long de l’avenue de Washington (au nord), à Eastern Parkway, Empire Boulevard et le sud de l’avenue de Flatbush. À l’est du jardin on trouve plusieurs immeubles de logements, des institutions vouées à l’éducation, dont 5 écoles publiques et Medgars Evers College. On compte aussi quelques usines dont une ancienne fabrique d’épices. D’où cette odeur de curry ou de vanille qui venait ponctuer l’atmosphère ambiant du jardin au grès des vents.

1 Flatbush Ave. 2 Grand Army Plaza 3 Brooklyn Public Library 4 Brooklyn Museum 5 Brooklyn Botanic Garden 6 Prospect Park


- Le musée de Brooklyn Le Prospect Park est composé d’un certain nombre d’attractions. On trouve le Prospect Park Zoo qui n’est pas visible depuis le BBG. Au sud du zoo situe la Lefferts Homested, une maison du 17ème siècle convertie en musée. Non loin, au sud-ouest vient le carrousel qui attire de nombreux enfants.

Le musée de Brooklyn et le jardin botanique ont une longue et proche histoire. Il y a eu séparation avec l’Institut d’Art et de Sciences de Brooklyn en 1977. Le jardin est étroitement lié au musée, ils sont géographiquement proches, de plus le musée n’a jamais atteint sa forme finale. Le Osborne garden prend la place du projet initial du musée. L’esplanade des cerisiers est à la place de l’entrée principale du musée. Ce grand projet de musée est non abouti entre autre à cause des deux guerres mondiales et de la grande dépression.

En 1986 le musée lance un appel d’offre pour les futures aménagement. Deux compétiteurs seront retenus : Arata Isozaki & associates Polshek architectes. Le projet initial était de créer un lien visuel en construisant une place entre la façade ouest du musée et le jardin, au même niveau que le belvédère. - Accessibilité au jardin, zone de transit, les limites Le jardin est proche d’un certain nombre de stations de métro telles que la B, Q, S ainsi que les lignes 1 et 2. L’énorme espace situé entre le musée et le jardin est une zone de parking et de passage, elle permet une transition rapide entre l’avenue de Washington et l’Eastern Parkway.


GÉOLOGIE Le passé géologique de la région a permis la formation de l’archipel à la pointe de la baie, une des principales échancrures de la côte Est des États-Unis. Les voies navigables larges et profondes et la longueur considérable du littoral ont facilité l’accès et le mouillage des navires. La situation de la ville, à l’embouchure de l’Hudson River, sa baie protégée, où débouchent plusieurs autres voies navigables, ont favorisé la croissance de New York et ont contribué à en faire l’un des principaux ports des ÉtatsUnis. Aujourd’hui, des cinq districts de New York, seul le Bronx est rattaché au continent.

Il y a 17 000 ans, lors de la glaciation, le site de New York était recouvert par un glacier de 300 mètres d’épaisseur et le rivage en retrait de 160 km. La limite sud du glacier est signalée par une série de collines : la moraine frontale. De -17 000 à -13 000 ans. À la fonte des glaciers, la moraine frontale joua le rôle de digue et les vallées creusées par la glaciation (Hudson Est et Harlem River) se remplirent d’eau. Par la suite, la rupture du goulet de la moraine frontale ouvrit les lacs à la mer. De -13 000 à nos jours. La mer atteignit son niveau actuel, il y a 6 000 à 4 000 ans et donna au rivage l’aspect que nous lui connaissons. Étant donné que le jardin est construit sur une ancienne déchetterie, le sol est totalement artificielle. C’est un sol qui est formé à partir de compost, de terreaux, d’amendements, d’ajout de fertilisants, etc... Il est intéressant de voir que localement l’homme peut effacer les trace laissées par l’histoire géologique.



HISTORIQUE

En 1860, quand le Prospect Park a été dessiné, la partie est du parc a été affectée au développement de la culture dans la ville de Brooklyn. En plus de l’Institut d’Art et de Sciences (BIAS), le musée de Brooklyn fut construit à la fin du 19ème siècle, la bibliothèque ainsi que le Jardin Botanique furent planifiés. La ville de New-York a incorporé Brooklyn. Cette ville a perdu son statut et est alors devenue quartier de New-York. Ainsi, des lignes de métro ont été construites. Les crédits principaux du jardin botanique de Brooklyn ont été donnés par deux hommes du BIAS : le professeur W. Hooper et Mr Alfred T. White. Alors ce lieu est devenue un parc musée : un jardin botanique et un arboretum. Mr White, afin d’assurer la construction donna 50 000 $ au jardin.

Aujourd’hui ce lieu est reconnu comme un des plus beaux jardins botaniques du pays. Un grand projet paysager sur la Le développement du jardin Botagrande décharge publique de Newnique de Brooklyn c’est fait dans un York s’inspire de cette démarche. Le premier temps en 1890 par Franklin projet se nomme Freshkills Park à W. Hooper, le directeur de l’Institut Staten Island. de Brooklyn d’art et des Sciences Avec 890 hectares, le parc Freshkills (une institution qui inclut le Musée aura presque trois fois la taille de de Brooklyn). Alfred T. White a Central Park et sera le plus impordonné une première somme pour tant parc développé dans la ville de la création du jardin de 16 hectares New-York depuis plus de 100 ans. correspondant actuellement au jarLa transformation de ce qui était din , mais sans le jardin d’Osborne autrefois la plus grande décharge situé au nord et à la fin de la bordure en lieu culturel fera de ce parc un de Flatbush au sud. symbole de renouveau et l’expression Le site a été auparavant une décharge contemporaine du rétablissement de graviers et de gravas et a demandé d’un certain équilibre dans ses payun travail considérable avant de sages. ressembler à un espace vert. La décharge était utilisée par le Park Department, où des poubelles étaient brûlées tous les jours.


1911, et Harold Caparn y a travaillé En 1910, Charles Stuart Gager a été avec un architecte en 1912. Le dole premier directeur du jardin botamaine de la partie date de 1912. La nique de Brooklyn. L’entreprise des Native Flora et le jardin d’Osborne frères Olmstead (le fils de Frederick furent construits en 1914. Enfin on Law Olmstead) dessina les premières a mis en place le jardin des herbes. esquisses du jardin et les principaux Ce dernier est d’ailleurs en construcéléments du site, incluant le jardin tion actuellement dans un nouvel japonais, l’administration et les serres emplacement. On a pu assister au principales ainsi que l’esplanade des suivi de chantier. cerisiers. Les bâtiments ont été crées par l’agence new yorkaise de MccEn 1914, le jardin fut constitué Kim, Mead et White. du premier jardin pour enfants au monde offrant un service pour les professeurs et les écoles américaines. Après la seconde guerre Mondiale, le Aujourd’hui des dizaines de groupes jardin botanique de Brooklyn comviennent chaque semaine perpétuer mença à être connu par ses éditions. cette tradition. Les programmes Sollicité par des articles écrits par botaniques pour les enfants ont comde grands experts en botanique, le mencé dans les premières années du jardin est devenu populaire. jardin et sont aujourd’hui copiés au Le jardin ouvra ses portes au public niveau international. le 13 Mai 1910 mais il continua à être construit pendant 30 ans. Le Native garden a été construit en


De plus en 1914, le jardin japonais a été mis en place. La palm House et les bâtiments administratifs ont été ajoutés. Le développement du jardin continua en 1920, le bassin des nénuphars en 1921, la roseraie en 1928. Le jardin des odeurs a été complété en 1955, et la serre de propagation remplacée par la palm house. La terrasse principale fut construite en 1958. En 1979, le jardin de Shakespeare a été déplacé et bougé au sud. La serre de propagation à nouveau fut déplacée en 1985. Le jardin des roches s’est agrandi en 1990 et en 1996.Au cours du temps, le jardin a été reconstruit, modulé, enrichi en surface. Le développement du jardin botanique est en perpétuelle évolution.

Après la mise en place du plan d’origine par Olmstead, guidé ensuite par Harold Caparn, le jardin continua à évoluer. Il est fondamental de noter que rien n’était définitif pour les paysagistes qui l’ont ainsi fait évoluer. En effet, les différents jardins et les bâtiments ont changé, la décision des commissions d’administration du plan général ont guidé les nouveaux plans du jardin au 21ème siècle. «Un jardin botanique est une collection, une grande culture de plantes, de fleurs et d’arbres. Il permet l’avancement de la science et des connaissances ainsi que de nombreuses recherches. Des expositions d’ornementations et des connaissances en horticulture et en jardinage sont nécessaires pour une culture, un apprentissage et sont une institution pour la société» écrivait un journaliste du New-York State Charter au

début du 20ème siècle. Et encore, dans un article du New-York Times, on lit «Le jardin botanique de Brooklyn est le premier pôle d’attraction horticole de la région».

1. Eastern Parkway 2. Brooklyn museum 3. Cherry Esplanade 4. Flatbush avenue 5.Washington avenue Plan préliminaire , 1910 Olmstead Brother Landscape architecte



LES LIMITES Les limites du jardin sont caractérisées par une série de barrières, lesquelles définissent des points d’accès. Les barrières permettent de cadrer sur l’aménagement d’Olmstead et protègent le jardin de la rue bondée. On trouve dans l’avenue de Flatbush des ruptures à deux endroits correspondants à des points d’accès, au nord le long de l’avenue. Par exemple, un cadrage sur le mont de Prospect parc, qui crée un grand obstacle et un accès attractif, comme une perspective. L’entrée au 1000 Washington avenue est la plus utilisée par les groupes et les membres d staff. La voie d’accès au niveau du musée est aussi très fréquentée car elle ouvre sur le parking et les lignes 1 et 2 du métro. On constate une inégalité architecturale des entrée publique. L’entrée localisée à Eastern Parkway est monumentale et très contemporaine. C’est l’architecte paysagiste Pat Cullina qui en est le concepteur. L’entrée sur Flatbush est ancienne, tout en brique, elle donne sur le children garden.

Le périmètre du jardin est marqué par un alignement de balises placées tous les 2 mètres (en 1925). La plupart des portes datent de la même période et se présentent sous forme de barreaux noirs lancéolés, selon une convention du 19ème comme on peut le voir avec les barrières dorées de Versailles. Le long de Flatbush avenue aucune vue directe n’est possible, cela est du à la présence d’un talus tout le long. La construction du métro sous-terrain et de la route au niveau supérieur a entraîné le décaissement actuel de 4 mètres. Les abords ne sont pas traité de la même façon au niveau de Washington, le lierre est remplacé par des vivaces et des arbres.


PLAN MASSE DU JARDIN


LE CLIMAT

La ville de New York est soumise à un schéma climatique typique de la zone nord-est de la côte atlantique, similaire à celui qui régit la côte nord-est de l’Asie. L’influence de grandes masses d’air combiné à la présence toute proche de l’océan concourent à accentuer les contrastes climatiques. On peut aussi noter que, bien que New York se trouve à une latitude de zone tempérée, ces conditions climatiques peuvent provoquer des ouragans, vagues de chaleur, tempêtes de neige ou violents orages, et d’un jour à l’autre, changer de temps de façon spectaculaire. Au cours d’une année normale, la courbe de température connaît d’importantes variations, pouvant aller de -25,5°C en hiver à 41°C en été, soit une amplitude de 65,5°C. De décembre à mi-mars : janvier et février sont les mois les plus froids. Habituellement au lever du jour il fait -2°C à -5°C et l’après-midi +3°C à +5°C mais 2 à 3 hivers sur 10 les températures descendent au-dessous de -18°C et ont même atteint -26°C certains mois de février. New York reçoit des chutes de neige abondantes. Au cours de la saison il tombe en moyen-

ne 60 à 90 cm de neige. Le temps est souvent très nuageux, il neige ou pleut généralement 10 à 12 jours par mois, mais une tempête de neige peut durer une semaine. De mi-mars à mi-mai : le printemps est court. Les températures montent en flèche; de 7°C l’après-midi à la mi-mars, on passe très rapidement à 14°C en avril et 20°C en mai. Les gelées matinales de mars (-1°C) sont très vite remplacées par des matinées douces (5°C en avril, puis 12°C en mai). Cependant il pleut aussi fréquemment qu’en hiver : 11 à 12 jours par mois.

De mi-mai à octobre : un été long et chaud : 25°C à 28°C l’après-midi, 15°C à 19°C le matin. C’est le mois de juillet le plus chaud. Il arrive que les températures atteignent 35°C et frôlent même les 40°C à l’ombre, certains étés. New York est alors étouffant. L’été est très ensoleillé puisqu’on enregistre 65 à 70 pour 100 d’ensoleillement par rapport à la durée maximale d’insolation possible. Pendant cette saison, on observe une moyenne de 18 à 25 jours où la température dépasse 32°C. Les tornades qui se produisent plutôt de fin mai à fin août sont très rares. Novembre : un court automne de transition. Les températures chutent très rapidement, elles tombent à 10°C l’après-midi et 3°C le matin. Avec septembre et octobre, c’est le mois le plus sec. Mais, d’une façon générale, il n’y a pas de saison humide ou sèche. La répartition des pluies est sensiblement la même tout au long de l’année (75 à 100 mm chaque mois et 9 à 12 jours pluvieux chaque mois). Quant aux tempêtes de vent, on en observe 30 jours par an. Effet Canyon: À Manhattan, l’urbanisation en hauteur a des effets erratiques sur le vent. On parle d’effet canyon - typique de Midtown et Uptown - lorsque le vent «re-


bondit» sur le sol et contre les flancs des gratte-ciel, et forme des colonnes d’air ascendant. À New York le climat est humide mais jamais extrêùent froid comme dans le nord (Buffalo), on est dans des températures qui peuvent atteindre tout de même les - 20/- 25 °C mais la neige ne reste jamais trop longtemps.

météorologiques. Le BBG ne possède pas de station météo, il est en connecté directement avec les stations météo locales (Coney Island, Central Park et JFK airport).


ACCUEIL DU PUBLIC Chaque année, le jardin reçoit plus de 750 000 visiteurs. Le jardin des enfants est un prototype des jardins d’enfants dans le monde entier. Depuis 1914, il a connut plus de 30000 jeunes.Apeu près 1000 enfants par an y viennent , âgés entre 3 et 18 ans et jardinent apprennent à planter et découvrent le monde de l’horticulture. Les programmes de découvertes sont crées pour les visites des familles qui découvrent par ellesmême les jeudis et dimanches a prés-midi et pendant des évenements spéciaux le jardin. Celui-ci dénombre plus de 5000 enfants .

Le projet de recherche verte: Un programme de Science étudié par plus de 2500 étudiants et leurs professeurs d’écoles privées ou non y viennent apprendre la botanique et autres. De plus, un programme pour les juniors a été mis en place en été, ce qui permet aux familles et aux enfants de s’occuper en période de grande chaleurs et de vacances. Cours pour les professeurs: Des cours sont donnés à des professeurs toutes les semaines, afin qu’ils amènent leurs savoirs au sein de leurs écoles, de leurs classes. Aventures scientifiques d’été: Pendant 8 semaines , des programmes en ethnobotanique sont offerts pour les enfants de 8 à 10 ans. Chaque semaine, les participants explorent une nature différente et scientifique

à travers des sujets donnés, des jeux, des plantations et d’autres activités. Programme d’aventure culturelle de Brooklyn est un camp pour les enfants âgés de 9 à 12 ans, en partenaire avec 5 autres partenaires culturels incluant prospect park , le musée de brooklyn, le musée des enfants de brooklyn, la bibliothèque et le centre de conservation de la nature de brooklyn. L’académie des sciences et de l’environnement est une petite école sponsorisée par le bbg pour créer des relations entre l’environnement et les facultés.


Les stages En général 25 postes de stagiaires de 9 mois dans le jardin. Cette année nous étions 12 stagiaires. Ce travail leurs donne une grande opportunité pour appréhender la botanique , et leurs donner une expérience du jardinage. Ils reçoivent un diplôme certifiant leur niveau en horticulture qui leur permet de jardinier ailleurs et d’avoir une validation de leurs acquis. Programmes pour adultes LE bbg donne à plus de 200 personnes la chance de découvrir la botanique. En effet, ils apprennent le jardinage, des notions de paysage, du design d’espace, l’art de la botanique, l’art d’organiser un bouquet et plus. Le certificat en horticulture et en bouquet est une

marque de leur suivi de cours. Le bbg fait aussi de petits voyages autour de New York. Les membres du jardin Le jardin a 20000 membres répartis dans 52 états du pays. Un membre l’est pendant 12 mois. Il a accès à toutes les entrées , les événements sont gratuits , il a des réductions et de nombreuses offres du jardin.


LA LIBRAIRIE La librairie du jardin botanique de Brooklyn a une collection sur les études de botanique et l’horticulture impressionnante. La librairie est divisée en 3 partie: Le centre de recherche du jardin, la librairie scientifique et la salle des livres rares. Le centre de recherche du jardin fournit un grand service et de nombreuses références, ainsi qu’une aide aux jardiniers. La collection détient plus de 4000 livres et de cd-roms et 200 quotidiens et revues de botanistes, d’histoires de jardins d’écologie et de sujets traitants de la conservation des plantes . Des photocopies et plus de 2000 livres sur la botanique en général et la

Les publications du bbg Un des pionners des livres de botanique de USA, le bbg produit de nombreux livres de jardinage. Aujourd’hui le Brooklyn Botanic All -Region Guides est le plus connu de ses impression. Ainsi que le Plant& Gardens News, une bible des différents lieux et espèces du jardin. De plus, le site internet donne l’accès aux livres de la librairie, ainsi qu’aux encyclopédies horticoles.

plantation. La librairie scientifique a plus de 30000 livres, 200 magasines sur la taxonomie, la systématique des plantes, des archives, des documents historique et photographiques su l’origine du monde végétal. De plus un cabinet à herbier classe les différentes plantes du jardin et des scientifiques s’attellent à de longues recherches de laboratoire. La salle des livres rares. Il s’agit de livres consultables et non empruntables. Elle comprend 1500 volumes datant du 15ème au 20éme. Ce sont les scientiques et les chercheurs qui peuvent y accéder sur rendez-vous.


Le centre de recherche Le jardin botanique de Brooklyn étudie la croissance des plantes, leurs pathologies et la taxonomie. Leurs efforts sont ciblés sur l’horticulture et la botanique. Le projet inclue le New York Flora Project (NYMF) , un inventaire de la flore de New- York situé à plus de 30000 de manhattan. Les scientifiques des plantes natives et endémiques travaillent dans ce lieu. Le BBG a une salle d’herbarium contenant plus de 25000 spécimens de plantes du monde. De plus, le Center for Urban Restoration Ecologie :(CURE) est en collaboration étroite avec le jardin , les universités et étudie des méthodes pour restaurer l’écosystème et la diversité biologique détruite dans les paysages des usa.


L’IRRIGATION Le jardin est créer avec de nombreuses infrastructures qui incluent les irrigations, l’eau potable, les égouts, et les systèmes électriques et lumineux. L’irrigation et l’approvisionnent de l’eau Le système d’irrigation du jardin est à la fois en réparation et en évolution. Les fréquentes pertes dues à la pression et les les lignes cassées coûtent beaucoup de temps aux jardiniers. L’irrigation est un patchwork de tuyaux et l’équipement datent des années 1920. Il y a deux zones , une au nord et une au sud, divisées le long d’un chemin qui s’étend au niveau de la place des Magnolias.

Chaque zone a son matériel, rempli depuis son propre réservoir souterrain, qui est pompé par un système d’irrigation. Le réservoir peut être alimenté par l’eau de New York, si ce dernier tombe en panne. Les tuyaux originaux sont en fer de fonte, mais les lignes latérales , anciennement des tuyaux en métal ont été remplacé en 1977 par du PVC. Le sytème de pression du sud est adéquate, alors que celui du nord est juste fréquent. Ainsi, le sytème est lmité à plusieurs espaces, où l’arrosage doit être doit être fait avec des tuyaux d’arrosage. L’irrigation nourrit plusieurs , incluant 5 fontaines existantes. Le jardin japonais est fourni de sa propre eau. L’écoulement de l’eau vient d’un ruisseau du pond sud, qui est drainé par les égouts de la ville de l’Avenue de Washington.

Le Brooklyn botanic garden n’utilise parfois pas l’eau de la ville. Elle est trop agressive pour les plantes dites «fragiles». En effet, le jardin est équipé. Une grande réserve souterraine d’eau est placée sous le jardin. Un réservoir où des canalisateurs puisent l’eau à plus de 60 mètres sous terre. Cette eau est ainsi située en soussol, loin de la pollution et est composée de micro-organismes des couches d’horizons des bonnes bacèries. Chaque jardin y est relié, et certains comme le curator de la serre tropicale s’en sert.


Le cycle du jardin

J’ai d’ailleurs pu le constater de 2 façons diffèrentes:

Afin d’être le moins dépensier d’eau possible, ce réservoir voir -Avec des canalisations enfoncées fonctionne en cycle. En effet, l’eau qui n’est pas absorbée par les sous terre plantes, et qui s’écoule dans la terre retombe et retrouve le réservoir. Ainsi les grands arrosages durant plus d’une heure ne sont pas gaspillés. De plus, l’eau de pluie s’y infiltre, et cela créer des masses d’eau importante utilisées pour l’arrosage quotidien.

-Avec des sorties de bornes d’arrivée d’eau

-En refaisant une barrière de canalisation d’eau pour l’écoulement de l’eau dans les égouts


L’eau potable

Les réseaux

Le système potable des fontaines marche très bien. Les canalisations ont été remplacées en 1977, et est branchée sur l’eau de la ville. La connections se fait sur Eastern Parkway et sue Washington avenue. On trouve 12 fontaines robinets datent de 1920.

A la différence de l’alimentation électrique dans les bâtiments, les espaces du jardin ont des réseaux différents. L’approvisionnement du jardin japonais( ajouté en 2000) , le chemin des lumières entre le parking et la terrasse des nénuphars, le jardin des roches ont un système lumineux de recyclage. Les égouts Il existe au jardin des égouts en sytèmes de drainange datants de l’origine du jardin. Des extensions et des rajouts ont été faits. Au nord du jardin du bassin des nénuphars, jusqu’à Prospect Park, et un drainage du sud, combiné aux égoûts de la ville situé sur Washington Avenue.

Dans l’autre partie du jardin , l’électricité» vient de la ville pour les grands événements.


carte des rĂŠseaux


F A U N E

Les tortues sont endémiques et sont un des points d’attraction des visiteurs au sein du jardin japonais. On a pu retrouver des carapaces de tortues desséchées sur la plage de Jamaica Bay.

Les lapins dévastent de nombreux espaces des jardins, et deviennent une proie pour certains jardiniers cherchant à les éradiquer. Ce sont les lapins de garenne. Pour protéger les plantes dévorées par les lapins, les jardiniers encerclent leurs plantes victimes de grillages en plastiques montant, et pour les arbres, de tubes en plastique de 1 m de hauteur.


Le poisson-papillon japonais est un poisson-papillon qui fait partie du sous-genre Lepidochaetodon. Il mesure jusqu’à 15 cm. Sa coloration est blanche. Il a une bande verticale jaune dernière l’oeil, l’arrière du corps foncé et le bout de la queue jaune. Le poisson-papillon japonais se rencontre dans l’océan Pacifique, dans la région qui s’étend entre la Corée et le Japon au nord et les Philippines au sud. Le bassin japonais n’est pas traité. Il contient plus de 100 poissons qui gèrent de façon écologique le bassin. Au milieu du siècle, un poisson japonais a été amené pour avoir une espèce japonaise importée, mais celui-ci est mort au cours du voyage, alors ils ont préféré en acheter sur place.


‘Écureuil gris (Sciurus carolinensis) ou plus rarement Écureuil gris de Caroline, est un mammifère arboricole, commun dans l’Est de l’Amérique du Nord. L’écureuil gris tend à éradiquer l’écureuil roux et provoque d’importants dégâts en écorçant les arbres . Parmis ses prédateurs, on trouve les faucons, les mustélidés, les moufettes, les ratons-laveurs, les serpents et les chouettes. Il arrive parfois que l’écureuil perde un bout de sa queue en échappant à un prédateur.

Raton-laveur, trouvé dans la serre des orchidées mammifère omnivore originaire d’Amérique et réintroduit en Europe dans les années 1930 après sa disparition, un siècle plus tôt. Il doit son nom à son habitude, plus ou moins réelle, de tremper ses aliments dans l’eau avant de les manger. Originaire d’Amérique du Nord et d’Europe, l’espèce occupe le sud du Canada et la majeure partie des États-Unis, du Mexique et de l’Amérique centrale, dans la zone intertropicale. Il est plus rare dans les Antilles. Il est absent de certains secteurs des Montagnes Rocheuses à cause de l’altitude, des déserts et du Grand Nord canadien. Le raton laveur fréquente la forêt mixte, la forêt de feuillus et les régions agricoles. On le retrouve en bordure des forêts, le long des cours d’eau et dans les marécages sous presque toutes les latitudes de l’Amérique du Nord . Il peut aussi vivre dans les parcs urbains et les banlieues.


Haut lieu d’observation des ornithologues dans la Native flora, les oiseaux migrateurs tels que les oies sauvages viennent y faire halte. Les cardinalinés (ou Cardinalinae), connus sous le nom vernaculaire de cardinaux (sing. cardinal) sont actuellement considérés comme une sous-famille des fringillidés. Ils sont parfois considérés, par certains ornithologues, comme une famille distincte : les cardinalidés (ou Cardinalidae). Ce sont des oiseaux granivores vivant en Amérique du Nord et du Sud et rencontrés dans les forêts denses ou clairsemées Les oies migratrices sont présentes dans le jardin et deviennent victimes du jardinier. Elles se concentrent surtout à Jamaica Bay dans la réserve des oiseaux endémiques.


JARDIN DES FAMILLES DE PLANTES Le jardin du sud nous a été présenté lors d’une visite en groupe avec le jardinier . Les diffèrentes familles étaient: -Anacardiaceae -Aceraceae -Tiliaceae -Theaceae -Cornaceae -Ericaeae -Oleaceae -Loganiaceae -Bigoniaceae -Buxaceae

Le fait de voir ces différentes familles m’a permis d’en découvrir des nouvelles, et de voir comment un jardin peut être rangé non par composition et travail paysagé, mais plutôt de manière pédagogique par famille. En effet, dans ce jardin on a pas la sensation d’une organisation au niveau de l’espace. Il y a une idée de travail pédagogique, pour la connaissance de la botanique et non de travail de plantes entres elles et de mélanges. J’ai pu constater cette organisation formelle dans le jardin botanique de Staten-Island ou les plantes sont rangées par familleCela qui brise la richesse des plantes. Elles ne sont plus présentées comme un élément mais par dizaine, cela est trop et rang ennuyeux cette plante. Par exemple, la collection d’Iris du jardin de Staten Island, et des autres genres d’iris donnait un poid à l’ornementation crée.

JARDIN DU SUD RATISSAGE DE PELOUSE Comment gérer une pelouse? 1.Le trèfle J’ai constaté sur cette pelouse, la présence de trèfles, qui est un bon fixateur pour le sol et une excellente persistance et assure donc un couvert dense et fermé. Grâce à cela, la prairie a une durée de vie plus longue. La fétuque et la fléole ont également une durée de vie assez longue grâce à leur résistance aux différentes maladies. Ce trèfle a une efficience azotée supérieure à 100%. Tout l’azote du sol est assimilé par l’herbe. Mais comme le trèfle blanc est une légumineuse capable de transformer l’azote de l’air en nitrate dans le sol, l’efficience sera supérieure à 100%.


Ainsi 30% de trèfle la couverture du sol dans une prairie économise 125 kg de N 2/ha 2. La pelouse On a pu voir sur cette pelouse la présence d’un autre arbre ,à travers l’état de celle-ci : usée, jaunie, chauve.

Le travail demandé était d’enlever les feuilles mortes,ce qui permet de recréer de la vie, de la circulation d’air dans l’herbe. La pelouse râtissée est une pelouse sauvage, de très bonne qualité. Ainsi il y a un mix de pelouses selon les arbres et les atmosphères souhaitées. L’histoire de cette pelouse bluegrass du Kentucky est un mélanges de graines d’herbes. elle exige une grande quantité d’azote et la bluegrass du Kentucky est l’un des types les plus populaires et les plus communs d’herbe dans tous les Etats-Unis. Au début la pelouse du jardin était petite et séche. Celle-ci ne survivant pas ils ont alors développé une pelouse plus adaptée: la bluegrass. Si on ne la coupe pas, elle se met en friche ce qui peut donner une note contemporaine au jardin. Les problèmes rencontrés avec cette pe-

louse sont ceux de l’irrigation et de l’érosion avec la proximité d’une pelouse voisine mal entretenue. Le nettoyage se fait 1 fois par saison. Aidés par des machines ou par des jardins chaque branche tombée des arbres est ramassée une par une et jetée au compost.


La place d’un arbre à poison dans un jardin botanique Dans ce jardin, un Sumac, plante poison, est présenté. Mais pour ne pas que le public puisse s’en approcher, il a été creusé autour un précipice. En effet le seul contact avec une feuille est mortel. Poison sumac (Toxicodendron vernix ou Rhus vernix) est un bois d’arbustes ou de petits arbres de plus en plus de 7 m (20 pi) de hauteur. Toutes les parties de la plante contiennent une résine appelée urushiol peau et qui provoque l’irritation des muqueuses de l’homme. Lorsque , l’inhalation de la fumée se fait,des éruptions cutanées apparaissent sur la muqueuse des poumons, causant une douleur extrême et, éventuellement, des difficultés

respiratoires mortelles. Poison sumac pousse exclusivement dans les très humide ou inondé les sols, le plus souvent dans les marécages et les tourbières tourbières, dans l’est des ÉtatsUnis et Canada. Aux États-Unis, il peut pousser aussi loin à l’ouest comme Idahoand trouve sur la côte nord-est, où il se trouve uniquement dans la partie sud de l’État.

Aux États-Unis, il est inscrit dans le cadre de la Federal Noxious Weed Act de 1974, tel que modifié (7 USC 2801 et suiv.), Comme une «mauvais arbre». La plupart des États américains de cette plante dans la liste des catégories. Il est considéré comme l’un des «mauvaises herbes envahissantes US». En termes de potentiel de causer urushiol induite par une dermatite de contact, Poison sumac est beaucoup plus virulente que ses parents Poison ivy et Poison oak. Selon certains botanistes, Poison sumac (Toxicodendron vernix) est le plus toxique des espèces végétales dans les États-Unis (Frankel, 1991). Le poison se montre en long et douloureux suite des gonflements et des éruptions.


Il est donc inaccessible , mais à la période à laquelle on a visité le jardin, l’eau n’était pas encore installée et donc il était possible de l’atteindre. De plus, lorsque les feuilles tombent, il faut les ramasser pour ne pas qu’elles intoxiquent le public. Mais avec le vent, en période d’été, les feuilles peuvent s’envoler et donc devenir un danger potentiel. Comment se mettre à l’abris d’un arbre dangereux?


LA PLANTATION Au cours du stage, j’ai été amenée à planter et à déraciner des plantes. Selon les espaces, j’ai planté des pieds de différentes espèces, tailles et formes.


PLANTER UN ARBRE J’ai été amené à observer le soussol du jardin à plusieurs reprises au cours de mon travail au Brooklyn Botanic Garden. Cela s’est fait en creusant des trous pour planter des arbres et des arbustes, les trous étaient d’environ 50 centimètre de profondeur. On peut distinguer un même horizon sur toute la profondeur du trou, constitué d’une terre argileuse à 30% environ et contenant par endroits du fer (Fe) oxydé. Le but de l’opération était de planter une ligne d’arbres( par exemple :thuja plicata) pour créer un rideau cachant les fenêtres de la serre, utilisés comme écrans et haie de hauteur. Cette serre est utilisée comme magasin. - on nous a demandé de déterrer les mauvaises herbes, et les plantes invasives à l’aide du pelle

en pic. - Après il fallait râtisser la terre, pour la rendre plus fluide ,plus palpable afin de la travailler. -On tend un cordeau allant aux extrémités pour créer une ligne droite passant par le milieu de la parcelle plantée. - Sous ce fil on creuse un tunnel de 50 cm de profondeur, - on griffe le racines de la botte de terre du sujet à planter. -La distance d’écartement entre les arbres était ici de 1m . -On creuse un trou pour chaque arbre plus profond que le tunnel. -On dépose du gravier pour stabiliser le fond et fabriquer une terre drainante afin d’éviter la stagnation d’eau au niveau du sol. -On ajoute la terre retirée au préalable en tassant la botte de terre de l’appareil racinaire pour

éviter les poches d’air et donc les mouvement de l’arbre en période de vent. les Thuja plicata giganteum ont besoin de s’étendre., à part dans cette utilisation ou ils ne servent qu’à l’ornementation de jardins. De forme pyramidale, le Thuja plicata a besoin de soleil, c’est pourquoi son placement contre les serres semble logique. J’ai aussi planté un Theobroma cacao famille Sterculiaceae. Il a fallu à une équipe de 2 personnes dont je faisais partie 15 minutes pour le planter.Pour ce qui est du rendement de la haie des Thuya, pour le déplacement des arbres, le désherbage, les calculs et la plantation de 30 arbres ,il a fallu 2h00 de travail avec une équipe de 10 personnes pour une surface de 30m de long et de 2 m de large.


PLANTER DES GRAINES Des graines venant soit de pépinières internationales , d’USA et d’Asie ou bien des propres récoltes du jardin sont plantées afin d’être mises en serres de propagation et être cultivées. J’ai pû planter des graines d’haricots( Phaseolus L. (Fabaceae) ) -Après réception des courriers, il faut classer les graines par ordres alphabétique pour les planter méthodologiquement dans un temps donné. -Il faut annoter le nom latin ,le nom de l’entreprise et le jardinier étant en charge de ce travail au crayon de papier sur des étiquettes en plastique -Des bacs en cartons de 20cm sur 10 cm servent à l’emplacement de la plantation, il faut alors les

remplir de terre travaillée avec du terreau. -Tasser la terre afin de former un horizon droit sans forme. -A l’aide d’un bâton de glace créer des rangées en laissant leurs empreintes -Semer sur la rangée les graines en tapotant sur le paquet -recouvrir de terreau et mettre l’étiquette sur le côté -arroser telle une pluie fine

Ainsi pour ce qui est du rendement à une équipe de 4 on a pû planter 30 paquets de graines en 2H00.


LA TECHNIQUE DU REMPOTAGE DE FLEURS Après un premier temps d’adaptation et de croissance dans un milieu adaptée aux conditions: dans la serre de propagation ,les jeunes plantes ont besoin d’être plantées dans des pots plus importants Les jeunes plantes ont été plantées dans des godets en plastique, - pour les extraire sans endommager l’appareil racinaire encore fragile nous avons besoin de couper ces godets, sans toucher la motte de terre. -fissurer les racines et défaire la forme géométrique créer par le pot en plastique. -mettre la terre dans le fond afin de créer une épaisseur de sol pour

le développement des racines, la plante est surrelevée - placer la plante au centre du pot -comme pour la plantation d’un arbre, remplir les vides par la terre -la faire arriver au niveau du début des tiges -couvrir la terre par des co-

peaux, du compost contre gel et vent, ainsi qu’infiltration des animaux et éléments extérieurs. Le problème rencontré avec la superposition de copeaux sur la terre est, que l’on ne sait pas si la terre est sèche à première vue, ce qui complique sont arrosage machinale dans les serres. -arroser la plante après plantation, ce qui draine et tasse la terre.


LES SERRES J’ai travaillé pendant 3 semaines dans les serres. Je voulais comprendre comment la propagation marchait et quelle était la maintenance quotidienne des plantes et serres. J’ai pu voir et analyser les différents traitements que celles-ci subissaient. De plus, dans les serres intérieures, je me suis interrogée sur la place de la serre, son utilité. L’idée de l’artifice et l’impact que celui-ci avait sur les plantes ainsi que sur les visiteurs.

UN QUESTIONNEMENT Comment peut-on recréer un espace dans un lieu artificiel? Quels en sont les mécanismes et les demandes? Quelles est la place de l’homme au sein d’une serre, et qu’y faitil? A quoi sert une serre? Quel en est leur devenir, et pourquoi encore aujourd’hui les utiliser? Quelle est la différence entre un jardin de palmiers et une serre tropicale? Peuton recréer un espace ,un climat une écologie ou la plante se sente chez elle? Quels traitements aux plantes étrangères et aux plantes devenus graines? Comment expatrier des plantes appartenant à des milieux spécifiques?

LES SERRES INTERIEURES

I. Les serres intérieures -serre tropicale -serre tempérée -galerie de l’évolution -serre désertique -serre des orchidées

II. Les serres extèrieures -Les serres de propagation -Les serres de stockage


LA SERRE TROPICALE

-les arbres à fruits -la plantes typiques des serres tropicales I..les plantes Epiphytes

Ce sont des plantes qui prennent Les principales régions tropicales la nourriture dans l’air comme des du monde ,chaud et rainforests sont sels minéraux et qui se servent représentés ici: le bassin de l’Ama- d’autres plantes comme support en zone, la forêt tropicale d’Afrique, leur prenant leur humus qui peut l’Asie orientale et tropicales. Le se former à la base des branches, travail comprend la roche de lave et et pour une autre partie dans les de basalte. particules et gaz, absorbés ou soluLe plus grand pavillon de la véran- bilisés dans l’eau de la pluie et des da, le Pavillon Tropical-6 00métres rosées. Elles ont des organismes carrés sous verre s’élève à une autotrophes . Ce type de plantes est hauteur de 6 mètres pour accueillir particulièrement bien représenté les grands arbres. On trouve 4 sections: -les plantes épiphytes -la canopée sur 4 niveaux

chez les ptéridophytes, les orchidées, les broméliacées, les aracées, les pipéracées et autres bégoniacées Plusieurs épiphytes peuvent successivement pousser les uns sur les autres et accumuler de l’eau au point, où, dans les forêts tropicales pluvieuses, des branches se brisent,


II. Les arbres à fruits Les différentes utilisations que l’on peut faire des plantes de cette serre sont expliquées en panneau pédagogique. Plantes utilisées dans les produits pharmaceutiques et de médicaments: la pervenche Plantes utilisées comme aliments, les boissons et les épices: la mangue, banane, pain, café, cola, vanille, cannelle, chocolat, la papaye, la star des fruits, des pommes et du sucre Plantes utilisées par l’industrie, par exemple, ceux utilisés pour les cires et le bois d’oeuvre: le latex et la gomme de plantes et de l’acajou Plantes utilisées pour les parfums: jasmin et gardénia.


Extinction d’espèces Dans cette serre, il y a l’idée d’une prise de conscience sur les hommes et la planètes. Le sujet de la poursuite de la destruction de la forêt tropicale, qui, en termes humains, les résultats dans l’élimination des plantes potentiellement précieuses qui peuvent fournir de la nourriture ou des médicaments Exemple des Cycads : Beaucoup l’utilisent dans le paysagisme, dans les nouveaux aménagements, et endommagent leur statut qui est en train de disparaître. Espèce en voie d’extinction mise en valeur par des scientifiques qui travaillent por proteger et pour accelerer leur nombre dans les fôrets.

De plus, pour pouvoir l’exporter il faut avoir un permis spécial montrant que l’exportateur est sûr. Il s’agit des règles de conservation des espèces

Plante de la serre , Licuala Grandis Palmae


système de ventilation interne est L’ARTIFICE DE LA SERRE croisé et circulaire.La structure est aussi équipée d’un système d’ouvertures Cela permet donc à cette serre UN CLIMAT de recréer un monde de jungle . le développement bactériologique et Dans la serre il y a des capteurs qui fongique est dû au développement mesurent la température ambiante d’un climat propice. d’un système et extérieure, le taux d’humidité dans de ventilation interne qui favorise la l’air, le passage de la lumière.Il s’agit circulation de l’air dans tout l’espace de «l’Argus control» Les mesures pour empêcher un serre de propation sont reportées à un ordinateur, ce qui de maladies et de champignons. permet une lecture simple est rapide. Les mises à niveau et les réglages se UNE DISSEMINATION font de manière automatique. Par exemple le 6 avril 2009, au matin, La dissémination de certaines plantes nous avons relevé une température se fait par les insectes. En effet, les ambiante de 21°C (température exté- fourmis qui se sont introduites dans rieure = 9°C) et un taux d’humidité la serre et qui sont sur de nombreude 78%. Cela change tout le temps, ses plantes sont le moyen de transet les fenêtres extèrieurs sont gérés port naturel. Mais la plus grande par une machine qui les ouvre et fer- part de la reproduction des plantes se ment en fonction de la température fait avec la main de l’homme, il s’agit extèrieur, qui permet de renouveler d’une dissémination de secours l’air intérieur avec l’air extérieur. Le artificielle. Par exemple, dans la

famille des orchidaceae, la vanille est disséminé par les mains du currator de la serre. Il s’agit d’un travail de longue haleine. On mime le travail de la nature pour que le laboratoire tropicale marche comme dans son vrai milieu. C’est une retranscription d’un monde que l’on cherche à maîtriser. L’homme maîtrise de plus en plus la nature dans laquelle il s’est inséré, mais si il est capable d’imiter les animaux, alors quel place peuvent ils avoir à nos côté ?L’homme pourrait il les dépasser ?


UN SOL Le sol présent dans la serre, est artificiel il s’agit d’un faux sol , fait à base de paillage de mix et de compost. Ainsi il garde les caractèristiques des sols tropicaux en les mimant. Faire venir du sol de climats tropicaux, ne serait pas intéressant et de plus cela coûterait trop cher. En effet extraire du sol dans une fôret tropicale pour le mettre dans un cage de verre, serait grave. Tout d’abord, il y aurait les micro-organisme du milieu, mais les maladies pourraient se propager et se développer, tels que les insectes mortels. De plus cela signifirait que l’on prendrait aux fôrets , il y aurait donc un vol de ressources naturelles, pour montrer à un public , tel la démonstration des hommes

en zoo au moment de l’exposition universelle. Etant dans une cage en verre, ces arbres, cette flore se développe tel que dans un laboratoire . On les extrait pour mieux les voir pousser chez nous. Mais c’est une bonne méthode pédagogique pour apprendre la botanique étrangère, une manière de voyager dans une bulle. C’est le thème du voyage et de la scènographie des arbres, des ambiances, d’une chaleur humide. On y est tout en étant à new york.

J’ai planté dans la serre mon premier arbre, un cacaotier. Un theobrama cacao des Sterculiaceae , avec tout l’art de planter un arbre je me suis rendu compte de l’opportunité que nous aurions plus tard à choisir des arbres déjà agè de quelques années sans devoir planter des graines. En effet planter un pied créait déjà un espace , et le structure. Dans nos futurs aménagements, l’arbre va grandir et prendre sa forme , sa structure., se faire une place au sein d’un groupe. Pouvoir planter des arbres fait de nos projet , des aménagements concrets qui prennent forme dés le premier jour. Cela diffère du jardin potager ou la graine pousse petit à petit. En plantant un arbre, on plante un espace et donc un lieu. J’ai aussi taillé un arbre et arrosé, quelle chaleur, que de moustiques.


saisonnières des conditions difficiles, en particulier la sécheresse et, dans certains cas, le feu. pour: petites, fines feuilles, qui contribueront à réduire la transpiration et de conserver l’eau, les feuilles velues, qui accomplissent le même travail Là, le climat est caractérisé par et de capture des gouttelettes d’eau temps frais et des hivers humides et de brouillard, feuilles d’argent, qui chauds, secs et des étés sécheresse. reflètent le rayonnement solaire et La gamme de température en hiver. arbustive, une raison régulièrement à la récupération de la combustion. Les climats tempérés chauds se Il y a d’autres adaptations le métrouvent dans les régions et pays tro geophytic des caractéristiques suivants: le bassin méditerranéen, des plantes, qui meurent dans la l’Afrique du Sud, Australie, Nousaison de sécheresse et de tirer sur velle-Zélande, l’Asie de l’Est, les régions côtières de l’ouest de l’Amérique du Nord (surtout en Californie) et les régions côtières de l’ouest de l’Amérique du Sud (principalement au Chili). Les plantes dans ces zones climatiques ont des adaptations particulières qui leur permettent de survivre

LA SERRE TEMPÉRÉE

les réserves alimentaires dans leur tubéreuses, rhizomes, tubercules ou bulbes. Au sein de cette serre une autoécologie s’est formée. Depuis 3 ans un nid est construit chaque année et des oiseuax travail au dévelepo-


Le premier travail était la taille d’un arbre. On a dû avec la currator de cette serre utiliser une échelle à un pied,et se servir de la topographie pour la stabiliser. Le sécateur utilisé était un grand de 1 m. de long. Comment travailler l’architecture d’un arbre au sein d’une serre? Il a sagit d’un callistemon viminalis de la famille des Myrtaceae une cascade rouge en nom commun. Il faut comme pour toutes les tailles avoir un regard sur l’espace qui l’entoure. Inspecter les arbres qui poussent autour, les besoin de cet arbre au niveau de l’espace. Penser au temps, et à la croissance des voisins. Il y avait un Pinus woolemi juste en dessous, ce qui a été le facteur d’une coupe de branche.

On a du couper une longue branche pendante pour éviter que celle ci ne gène le wollemi l’année prochaine. Ce travail demande 2 personnes, pour une question de passage de branches, d’outils et de sécurité. Selon moi la réflexion, le regard critique d’une autre personne est fondamental, il est bien de savoir choisir mais si on peut avoir une perception extérieur c’est encore mieux. J’ai pu donc donner mon avis sur la place de certaines branches au niveau de l’organisation de l’espace et finalement, on ne les a pas couper.


La seconde taille a été un arbre d’afrique. Un «oiseau du paradis» en nom commun , Strelitzta reginae de la famille des Sterlitzaceae. Cette taille a été plus un travail d’étude de structure ,que de coupe d’arbre. L’arbre , les branches, les fruits du paradis tombaient et moi, je les coupais et les analisaient. J’ai voulu faire un travail d’observation de cette plante ressemblant à un bananier mais qui me paraissait étrange. Gluante, collante et remplie de détail architecturals que j’ai étudié en études d’architecture dans mes cours «architecture, structure et végétaux» . Cela me rappelait aussi bien sûr les cours de biologie végétal de cette année. Arbre passionant par sa couleur, des fleurs bleus et jaunes , sa morpholo-

gie, ressemblant à un oiseaux, cela m’a donné envie d’aller en Afrique du sud. Munie de mon sécateur je me suis testée à couper les tiges les fleurs et comprendre comment cela marchait. Un monde passioonant. J’ai pu escaladé des rochers pour m’approcher de l’arbre et voir l’insertion de ces fleurs à même les branches.


L’Afrique du sud est un des lieux ou la flore est la plus diverse dans le monde. Là-bas on trouve un paysage laissé par une activité géologiLes régions tempérées sont reliées que datant de plus de 100 millions par le cercle polaire de la tundra et d’années, un climat chaud tempéré les courants des tropiques. Ce serait et exceptionel pour un grand nomun des sols les plus fertiles. bre de plantes uniques Le sol riche et le climat idéal sont une combinaison qui ont fait s’y installer les civilisations européennes et chinoises. La moitié de la population y vit ,lieu ou la plus grande partie de la nourriture pousse. Le nombre de plantes dans les pays à climat tempérés a évolué de manière saisissante. Cette adaptation aide les plantes et offre une mesure de protecton contre les feux des forêts. Ces plantes souvent petites sont très nombreuses et la plupart d’entre elles sont répartis sur tout le territoire mondial. UNE PROTECTION IMPORTANTE


développement de la fleur et de fruit clos. L’interprétation de l’information Grâce à des spécimens de plantes et pour le sentier de l’évolution est de matériel d’interprétation, le Sen- présentée sur un panneau avec le texte, des fossiles, des graphiques tier de l’Evolution retrace l’évolution de la vie des plantes à partir de et un calendrier relatif à l’affichage. Sculptés à la main «rock» et de son origine il y a quatre milliards véritables rock dans cette exposid’années à nos jours. tion illustrent le charbon anthracite, fracture de grès, des schistes, des Les quelques-uns des plus anciens rochers de granit et d’argiles. groupes de plantes et organismes, algues, mousses, hépatiques, et mousses passe par la période où les dinosaures ont coexisté avec les fougères et les gymnospermes primitive, tels que les cycadales. La galerie reproduit des fossiles de plantes et d’animaux de nombreux exemples de l’évolution des morceaux de puzzle. Dans la section sur l’ère moderne, les plantes à fleurs se multiplient, montrant l’explosion de la diversité des plantes qui ont eu lieu avec le

LA GALERIE DE L’ÉVOLUTION

Grâce à cette serre qui est organisée en chemin et en étapes, j’ai pu retourner dans la généalogie des plantes étudiées en cours de botanique. C’est un lieu pédagogique, par lequel devrait commencer ,selon moi le jardin. On arrive à comprendre les différents moments de l’histoire ds plantes, qui forme aussi notre Histoire.


LA SERRE DESERTIQUE Le pavillon abrite des plantes du désert à partir de régions arides à la fois dans l’Ancien et du Nouveau Monde. Cette collection a été crée en 1950, et compte entre 1500 et 2000 cactus. Le nouveau monde des cactus, situé sur le côté gauche de la salle, sont issus du sud-ouest américain, le Mexique, le Pérou, la Bolivie et le Chili. Le Vieux Monde succulentes sur le côté droit du pavillon est de l’Afrique du Sud, Namibie, Madagascar, des îles Canaries et l’Afrique du Nord. Arbustes, des arbres et des fleurs sauvages de ces régions ,la diversité du désert, la vie végétale. Des expositions spé-

ciales comprennent un verre dans l’affichage de Lithops (ou «pierres vivantes») et des informations sur les stratégies de survie succulentes, évolution convergente, et les déserts de Sonora et de l’Afrique.

Celles-ci demandent différentes conditions de pluies, de sols et de ventilations. -plantes tropicales -plantes des USA et du Mexique -Plantes séches d’Afrique du Sud -Plantes de L’Équateur -Plantes de roches d’Asie

Selon la curratrice de la serre désertique, l’organisation des cacataceae et des succulentes est orgaCe principe serait une initiation, et nisée par 5 régions. une préparation à un voyage soit mental , soit physique. Allant dans un pays destinité, on se ferait aux plantes à rencontrer pour lmieux les reconnaître sur site. Comme un guide de voyage à l’avance.


Cela encore sous- verre, mais cette idée du voyage est intéressante. Il y avait bien un auteur qui a écrit un libre tout en restant immobile.:En 1794, Xavier de Maistre , philosophe a écrit, Voyage autour de ma chambre . Extrait: »Aussi, lorsque je voyage dans ma chambre, je parcours rarement une ligne droite : je vais de ma table vers un tableau qui est placé dans un coin ; de là je pars obliquement pour aller à la porte ; mais, quoique en partant mon intention soit bien de m’y rendre, si je rencontre mon fauteuil en chemin, je ne fais pas de façon, et je m’y arrange tout de suite.»

Quelles maintenance dans cette serre?? Pour l’arrosage, il ne faut rien faire pendant l’Ete, ces plantes ont besoin de sécheresse. De la saison du printemps, au mois de septembre, il faut arroser l’arbre quotidiennement.Et en septembre, il ne faut plus y toucher, afin que la plante récupère de la saison estivale. Tout les 6 mois, il faut ajouter du paillis, qui ici ressemble à de petits gravaillis absorbants plus ou moins l’humidité, travail que j’ai fais pendant une matinée. La fertilisation reste rare mais il est conseillé de l’ajouter 2 fois au printemps.

La plantation se fait dans des conditions spéciales, la curratrice doit se munir de gants et envelopper les cactus dans un papier épais fait pour ces espèces. La ventilation est automatique, et les capteurs de températures sont reliés aux ordinateurs du jardin. L’hiver il fait environ 40 à 60°F dans la serre du désert, mais il faut savoir que quelques espèces résistent à la neige en hiver.Ainsi qu’à des conditions climatiques très dures.

Exemple des cactaceae de californie. La taille des cactus: Le travail dans ce genre de serres est parfois la taille des cactus. Si un cactus est malade, il faut couper sa branche abimée, la laisser sécher. Ensuite celle -ci va mourir et après une autre pourra alors repousser.


La vie des cactus On reconnaît un cactus quand la plante a une aueole munie de 3 aiguilles fines. Les racines sont soit en rhizomes soit de forme tubulaire. L’âge maximal du cactus est à peu prés 200 ans pour ceux se trouvant dans la serre du jardin botanique. Les cactus sont répartis en 2 catégories: cactus et des succulentes. Certains ne possédent que des aiguilles et d’autres des feuilles; puis quelques uns des aiguilles et des feuilles. Les animaux de dissémination sont en géneral les chauves-souris, et colibri. On trouve aussi des papilllions, interessés par les cactus à fleurs. Les cactus n’apprécient pas l’humidité, et arrête toutes activité en juillet et en août. En effet, ils ne

fleurissent plus, n’ont plus de nouvellles aiguilles et passent en mode de dormance. Ainsi, il reprennent vie en septembre. Dans le monde de la botanique, on dénombre 1000 espèces de cactaceae, tous sont divers et dépendent d’écologies différentes. L’utilisation du cactus Les fruits du cactus peuvent être cuisinés en plats, préparé en sirop. Des boissons tells que la tequila peuvent être faites à base de cactus, depuis l’Agave. Les filaments des cactus sont des fils de couture. En Inde, un cactus appelé le Yucca est traité pour le shampoing. Des techniques de chasse et de poisons mortels sont crées à base de certains cactus. En effet,la famille des Euphorbiaceae développe

une sève blanche mortelle, qui, au contact des yeux fait déssecher la peau et tue la victime. Par exemple, cette méthode est utilisée par les tribus amazonienne pour avoir des proies plus facilement; Les plus beaux jardins de cactaceae se trouvent selon la jardinière du désert à Monaco en France et le second à Los Angeles, Huntington Garden LA.


LES AUTRES SERRES Cachés au public, il y a des serres de propagation et de dormance dansles couloirs des bâtiments. Chaque jardinier des serres à son local. Dans le même fonctionnement que toutes les serres, ces espaces sont des lieux de stockage des nouvelles plantes, ou de celles en attente d’être exposée. Ains chaque serre principale a son lieu bis. Les jardiniers utilisent ces lieux pour faire leurs plantation, pour soigner les plantes malades. Ces serres sont donc des espaces utilitaires et très pratiques pour l’entrepot et les différentes activités. La gestion de celles- ci est quasiment la même que dans les principales, sauf que tout est en pot. On retrouve les mêmes techniques de ventilation, de températures, et d’arrosage.

LA MANGROVE Deux piscines sont les centres. Le grand bassin est doté d’un éventail de régions tropicales et subtropicales de plantes aquatiques du monde entier affichées dans un environnement naturel des marais. Son accent est mis sur la démonstration de la gamme de physique ont fait des adaptations des plantes à vivre, sur et près de l’eau. Les plantes comprennent les mangroves, papyrus, jacinthes d’eau, de nombreux aracées, et le géant Victoria eau plateau. Suspension de racks autour du périmètre de la Maison aquatiques sont nombreuses orchidées, fougères de cerf et d’autres épiphytes

La mangrove. Normalement , certaines plantes présentes dans cette serre forment des très grosses masses jusqu’à devenir des îles,mais ici on est à la petite échelle. Il y a de nombreux Arum d’Afrique de l’est. Des Banania de Madagascar.


LA SERRE DES ORCHIDÉES

1950 par les années 1970 sous la direction du Dr Carl Withner. Son enseignement, l’écriture, et l’expansion de la collection du jardin des orchidées à la réputation nationale.

Dans le même esprit que la serre des bonsais, lieu caché ou seulement 10% des plantes sont annuellement montrés, on trouve la serre close des orchidées. Des centaines d’orchidées y sont entreposées, des plus rare aux plus connus.Des plus massives aux plus petites. Mais seul le currator de cette salle y a accés. Quelques unes de ces orchidées sont en démonstration dans la serre . The Brooklyn Botanic Garden a une longue histoire de la culture d’orchidées. La croissance et l’organisation de la collection d’orchidées s’est produite dans les années

La collection compte 6000 orchidées, venant du monde entier, dont 4000 offertes l’année dernière. Celles-ci sont distribuées en 240 genres et environ 980 espèces du monde entier. Les exploitations sont particulièrement fortes dans les Cattleya et Lycaste alliances, ainsi que dans Oncidium, Encyclia, Schombergkia et Dendrobium espèces . Il ya plus de 25 cultivars de Laelia anceps et plus d’une douzaine de chaque purpurata Laelia et Cattleya skinneri. Cette collection est conservée à l’intérieur de la Steinhardt Conservatoire complexe dans un climat contrôlé à effet de serre, spécifi-

quement consacré à la culture des orchidées. Comme les plantes fleurissent, ils sont en rotation dans une vitrine dans le Robert W. Wilson aquatiques Chambre. Aussi dans cette maison, les visiteurs peuvent voir à plus de 100 Vanda alliance plantes en fleurs tout au long de l’année, les orchidées d’espèces naturalisées dans l’affiche, et le Jardin du spécimen géant de Grammatophyllum speciosum, l’espèce considérée comme la plus grande orchidée du monde. En 1999, BBG a reçu un généreux don de près de 800 orchidées de la collection privée de très respecté et les producteurs d’orchidées hybridizers Dr. Benjamin Berliner et Esther Ann Berliner. Les dons des don consistait en une série d’encyclopédique insolites et des espèces importantes ainsi que de nombreuses hybrides de haute qualité dans


La serre d’exposition des orchidées Tout d’abord, j’ai eu une intéressante avec le currator sur les serres. Selon lui, cette exposition offerte au public est juste une présentation mimique, un environnement différent d’une recréation d’un espace. C’est un musée vivant. C’est une sorte de voyage facile pour le visiteur de se promener en ces lieux étrangés et existant aux 4 points de la planète. Un expérimentation sur une écologie retranscrite. La température de cette serre s’éleve à 85°F en moyenne. Le jour il fait en été de 70°F à 90°F; la nuit d’été de 48°F à 50°F . Dans la serre d’exposition il y a une vitre de présentation d’orchidées qui monte à 70°F. Pour créer de l’air , on trouve un ventilateur d’orchidées.C’est la

serre la plus exposée au soleil; dans laquelle l’humidité est la plus prégnante. Il y a dix ans, c’était la serre tropicale, et comprenant qu’il y faisait trop chaus pour une rainforest, ils ont changé. Ainsi , certaines orchidées ont du mal à s’y adapter. Même si celles-ci viennet de l’Equateur et des climats chauds. Elle se mélange à la serre des mangroves, de zone tropicale. Il y a d’alleurs une flore qui pose de nombreux problèmes et qui est un des soucis majeurs du currator de la serre: les insectes. En effet en grand nombre, les fourmis, les moustiques et tous autres insectes créent une biodiversité qui attaque les plantes. On y a d’ailleurs trouvé un racoon (raton laveur) qui s’étant infiltré par les fenêtres pendant la nuit avait abimé l’écorce des arbres et avait mangé certains fruits de la

serre.Les mousses dans l’eau viennent d’un bocage du new jersey et recréent leurs espaces vitaux, par exemple, ayant été récoltée dans une fôret, un pin de 10 moisa réussit à s’adapter à cette température et à s’y installer.


De plus, la ville de New -York a La serre fermée des orchidées des règles bien strictes sur l’utilisation de certains produits chimiques. J’ai eu donc la grande opprtunité de Ceux qui pourraient convenir à ces visiter cette serre, alors qu’aucun plantes exotiques sont interdits, interne ne le peut normalement. et donc le currator ne pouvant les Ces orchidées viennent de partout utiliser perd des chances de sauver sauf de serres. C’est donc une nou- certaines maladies rares de plantes. velle adaptationqu’il leur fait vivre. Il est dur de les mettre ensemble, car n’ayant pas les mêmes besoins en lumière, en sol en oxygène et sur en eau, il faut les différencier. Les problèmes rencontrés par les orchidées sont qu’elles sont trop proches les unes des autres et qu’elles ont du mal à s’épanouir. En effet le fait d’être concentré les écrase et les affaibli. L’espace des plantes est fondamental pour leur croissance. De plus la régulation de la température est parfois dur , et impossible pour certaines de subir des changements, les feuilles tombent alors malades et se noircissent.

Organisation des serres fermées des orchidées Ces serres se composent de 2 salles. Une, plus lumineuse et plus ventilée que l’autre. Dans la première serre, il y a un groupe de plantes tropicales d’Amérique du sud, d’Afrique (plantes sur écorces) Alors que la seconde serre concerne surtout les plantes d’altitudes. L’arrosage se fait à tous les jourss, il faut comme la plupart du temps arroser quand c’est semi-sec. D’ailleurs la collection fleurie toute l’année , elles poussent e janvier et sont géneralement dormantes en aout. Certaines ne fleurissent qu’un seul jour, par exemple la Flackingirae.


La vie de l’orchidée En quelques mots, une orchidée vit indéfinniment. On trouve deux types racinaires d’orchidées. -Les Monopodiales -Les sympodiales

L’orchidée sympodiale, ou à croissance horizontale, produit de nouvelles pousses sur son rhizome, qui s’allonge d’un segment chaque année en formant une succession de tiges dressées épaissies appelées pseudo-bulbe et servant d’organe de réserve pour les périodes de sécheresses. Certaines espèces d’orchidées sympodiales sont privées de pseudo-bulbes car elles poussent dans des zones où l’apport saisonnier en eau est plus constant. L’orchidée monopodiale, ou à croissance verticale, se développe selon une seule tige qui croît constamment. Les feuilles poussent alternativement de chaque côté de la tige. La plupart des orchidées ont été collectées au début de 20me siècle.

Quelle maintenance? Il y a le rempotage des orchidées. Certaines dans les gros pots sont changées tous les 6 ans. Il y a l’arrosage pour enlever les insectes, entres autre. Il y a la précaution envers les plantes, car l’homme peut être porteut de maladies pour les plantes. Faire attention à l’esposition des plantes, certines peuvent brûler à cause d’une dose trop forte de rayons de soleil, et et reverberation sur les vitres. Il faut veiller à ce qu celles-ci aient de l’ombre en permanence


La serre fermée n°2 On y trouve des plantes dites Épiphytes, situés sur les roches , dans les forêts, au haut des arbres, sur les écorces et ramenées à hauteur plus basse mais toujours en relation directe avec l’air. Toutes ses palntes ont été ramassé à plus de 1520 métres d’altitudes. Ainsi atmosphère moite, il a fallu le reconstruire. On y place les plantes selon leurs besoins. Dans cette salle il y a installation de machine vraiment très importante. Il sagit d’un propagateuraspireur d’air frais, et de l’autre côté, d’un panneau- cascade d’eau fraiche. Ainsi la température de l’atmosphère dépend de l’emplacement de la plante.

J’avais toujours été passionnée par les orchidées, mais là j’ai pu comprendre et avoir des notions scientifiques, géographiques et botaniques plus fondés sur les orchidées. J’ai mieux compris leurs développement et leurs occupation d’espace.


LES SERRES EXTERIEURES Les serres extèrieures, ne sont pas montrées au public. La plupart sont des serres de propagation(chaudes,tropicale, et froide), des serres de dêpots (bonsai, plantes des jardiniers). Tout d’abord il y a une serre qui est divisée en differentes colonnes ,chaque colonne correspond à un jardinier. Ceux- ci y déposent certaines plantes pour l’hiver ou les plantes commandées. C’est la serre des jardiniers, j’ai eu l’habitude d’y travailler à la fois pour arroser les plantes et pour aller chercher différentes plantes pour les jardiniers.

LES SERRES DE PROPAGATIONS Les serres de propagation sont des serres où l’homme à regroupé toutes les conditions favorables à la germination des graines nouvellement plantées. Taux d’humidité

élevé, températures élevées, bon ensoleillement. Les serres d’acclimatations sont des espaces de transition pour la plante qui va passer de la serre de propagation à l’extérieur. C’est une immense serre extérieur à l’abri du vent, qui ne gèle pas et qui n’est pas en lumière solaire directe. Là aussi on retrouve un système de ventilation et d’ouverture des vi-


LES SERRES DE STOCKAGE 1. Arrosage L’arrosage se fait 4 à 5 fois par jour de pluie et 12 à 13 fois par beau temps. C’est un arrosage automatique régulateur qui gère une certain partie des plantes. Dans la salle il fait 27°C et la machine tempère en fonction de la tempèrature. Ainsi la première activité du jour est l’arrosage, qui se délègue entre jardiniers et stagiaires. Par exemple dans le groupe, une des internes est responsable de l’arrosage régulier matinal. Pour arroser une plante, il faut vérifier son état d’humidité. C’est la couleur de la terre qui montre l’état de sécheresse ou d’humidité d’une plante. De plus, si il y a des copeaux qui

recouvrent la terre, il faut alors les soulever pour voir la terre qui est alors cachée. On remarque donc que la présence des copeaux est positive et négative. Quand les plantes sont positionnées en rangées et en rectangle, les unes contre les autres; les premières à sécher sont celles situées sur les bord car elles recoivent moins d’eau que celle du milieu. Le jardin utilise un système ingénieux de tables à roulettes qui permet de déplacer les rouler sans bouger la table, et qui donne plus de flexibilité à l’espace , qui selon l’utilisation et les passages est modulé. L’hiver, les plantes transpirent et l’arrosage est alors différent. Il est moins régulier et se fait sur d’autres données. Le soucis de ce lieu est la limitation de la place. En effet il y a peu d’espace pour un grand nombre de plante, et le jardinier préfererait le

contraire. De plus ,le problème du passage de l’air est un point que les jardiniers appuient particulièrement car il y a une mauvaise respiration et un non échange d’oxygène entre les plantes. Celles ci ne recoivent pas de vent et donc séchent plus vite. C’est pourquoi des ventilateurs ont été installés sur les côtés. Mais j’ai pu remarquer qu dans ce jardin botanique ,le rendement primait. On est ainsi face à un problème de croissance: ça pousse


LA FERTILISATION inorgani-

que des plantes

L’arrosage avec un mix d’engrais inorganique se fait toutes les semaines au jardin dans les plantes situées dans les serres. Il s’agit de Engrais organiques et inorganique composés de NPK. Comparé aux formulations composées régulières d’engrais de NPK, les engrais organiques contiennent des concentrations relativement basses des aliments réels, mais ils remplissent les fonctions importantes que les formulations synthétiques ne font pas. Ils augmentent le contenu organique et par conséquent la capacité de retenue d’eau du sol. Ils améliorent la structure physique du sol qui permet à plus d’air d’obtenir de planter des racines. Là où des sources organiques sont employées pour l’engrais,

l’activité bactérienne et fongique augmente dans le sol. Mycètes de Mycorrhizal qui rendent d’autres aliments plus disponibles aux usines dans le sol où le contenu de matière organique est élevé. Les aliments d’usine organiquement dérivés sont lents pour travailler du sol les faisant moins probablement pour contribuer à la pollution de l’eau que les engrais synthétiques. Le contenu élevé d’humus, les engrais à émission lente, les amendements de sol traditionnels et une nouvelle approche utilisant bio-alimente. Ce dernier ne sont pas tellement des engrais mais des micro-organismes pour aider des usines à accéder à des aliments de sol. C’est un temps passionnant pour des jardiniers. Nous pouvons également faire l’engrais organique et inorganique, qui est mis le NPK dans l’engrais

organique. Le contenu de N P K et oligoéléments (B, Cu, Zn, manganèse, magnésium, SI, etc.) peut être adapté aux besoins du jardinier selon des conditions. Selon les jardniers , ceux qui l’utilisent tuent le sol en utilisant de l’inorganique, ils tuent les molécules bénifiques dans le sol. Le jardinier des serres de propagation s’est même dit avoir un «travail de l’artifice»


Déroulement de la préparation du fertilisateur inorganique Si le colorant rend l’eau trop bleu , ça peut être dangereux pour l’eau, cela signifie que P K et N sont trop forts. Ce produit est placé dans un injecteur spécialisé mélangé avec le tuyau d’arrosage.


LA COLLECTION DES BONSAIS La collection du jardin botanique de brooklyn se situe à l’extèrieur et est cachée du public. Sous grande surveillance et cables électriques, grillagée. Elle dénombre 400 bonsaï.C’est la 2ème collection la plus importante en dhors du japon. Avec plus de 100 spécimens , 50 % des arbres ont atteind leur taille adulte. Certains des arbres de la collection de plus de cinq siècles, le plus vieux, un Juniperus mort lors d’un voyage a 1000 ans. Une grande partie des plus vieux arbres vient d’un des plus grands maîtres japonais Kuyzo Murata ,qui pendant la guerre du japon avec les

Etats- Unis a préféré ne pas quitter le pays et rester avec sa famille pour sauver sa collection de bonsai, un geste honorable. Ce maître est l’un des plus grands donnateurs des bonsais des serres. Les bonsai viennent aussi de «Omiya Bonsai Village» un lieu prestigieux au japon ou des centaines de milliers de bonsaï sont répartis dans un site d’environ 330.000 mètres carrés. De plus des grands donnateurs enrichissent la collection qui ne cesse de s’accroître chaque année. Le maître des bonsai responsable de cette collection a eu pour enseignants les deux seuls américains

qui ont eu la rare chance d’apprendre au japon, opportunité très rare, qui sont devenus les plus grands des Etas- Unis. L’art du bonsai regroupe un grand nombre d’idées et de matières telles que l’horticulture, la philosophie, la sculpture, le language, l’écologie,


LA SERRE DES BONSAIS La serre des bonsais est divisée en 5 parties, selon les demandes en lumière, en température , leurs écologie et selon leurs familles. L’organisation spatiale forme des pôles de répartitions.

voir dans la grande serre tropicale. Le cimetière des bonsais. Dans ce lieu sont déposés les arbres n’ayant pas réussi à être bonsai, car sur 2O arbres, seulement 1 ou 2 réussira à devenir bonsai. Il y a aussi les arbres malades des donnateurs, qui viennent ici comme «hôpital des bonsai», et les arbres morts n’ayant pas été arrosés à temps.

La serre extèrieure ou se trouvent les arbres demandant du soleil et un La salle d’exposition ou 30 bonbon passage de vent: les conifères sais sont exposés toute l’année, ceux-ci sont changé tous les mois, La serre intèrieure dite ombraafin d’offrir au public la possibigée, ou les arbres à ombre et à lité d’en voir un échantillon. Des tempèratures plus fraîches tels que panneaux explicatifs sur les grands les arbres fruitiers , les acers, les points des bonsais sont affichés. ginko, les arbres à fleurs, et les plus jeunes. L’hiver, tous les bonsais sont ramenés dans la serre intérieur pour La serre tropicale, qui ne se les préserver du froid, du gel , de la régule pas très bien. On y trouve neige. la plupart des arbres que l’on peut


LA MANUTENTION DES BONSAIS 1.Le bonsai

2. L’arrosage

Le bonsai invoque la nature et l’environnement qui l’entoure. Tout l’espace appartient au bonsai, qui fait donne non pas une image d’un arbre dans un pot, mais d’un monde entier qui se crée. C haque détail est fondamental, la mousse autour d’une racine, les pierre, la forme donnée au houppier, le pot qui appartient à l’arbre, la couleur des feuilles, la forme du tronc, la hauteur de l’arbre. A chaque bonsai un travail d’une vie, un environnement propre, une émotion qui surgit, un paysage unique.

L’arrosage est le travail qui permet de faire vivre un bonsai des centaines d’années. C’est la clef de la réussite . Il est quotidien et dépend de l’état de la terre. Celle -ci doit être mimoite pour être arrosé à l’aide d’un arrosoir ou d’un tuyau d’arrosage. Il faut arroser les feuilles pour les protéger des insectes, enlever la poussières et les nettoyer, la terre est arrosée abondamment afin que toute l’eau pénètre dans les racines et les différents parties du sol. Cela permet au sol du bonsai , qui ce soit de la terre des gravier ou un mix de faire passer l’air qu’il y a à l’intérieur , de créer de nouveaux gaz.Le tronc doit être humecté afin

d’avoir un arbre ou aucun corps étrangés ne pourrait le toucher. Les bains d’eau ne sont pas conseillés car ça compacte le sol, et plus de transport et d’échange de matière ne se fait. En été , il faut arroser tous les jours, 1 à 2 fois selon l’état du sol. Si c’est la canicule, il faut arroser le matin à l’aube et au coucher du soleil, en mettant l’arbre à l’ombre, en rajoutant de la mousse mouillée sur le sol. En hiver, le rythme est d’une à 2 fois par semaine et le gardant dans un lieu protégé. L’arrosage est un devoir du respect de l’arbre.


3.Le sol On m’a montré qu’il existait différents sols pour les pots de bonsais. En effet il y a la terre, que l’on trouve dans leurs milieus d’origine, mais on peut aussi mélanger la terre avec de la mousse , ce qui se fait pour les bonsais à pots plats, afin de stabiliser et de modeler leurs terres. Il existe un autre sol, vendu sur le marché, mais ici fait-maison, un sol de pierre qui résiste mieux au temps et qui est plus adapté aux bonsais, ce qui d’ailleurs m’étonne car les arbres, possant dans la terre depuis toujours, en quoi l’homme pourrait mieux répondre à ses besoins que la nature? Ce sol est un mix de graviers de

trois composants: de l’argile de feu, de roches volcanique et de l’argile poli. Ainsi la plupart des bonsai n’ont plus de terre mais ce mélange dans leurs pots. Les racines peuvent mieux respirer, et se déplacer en sous -sol et l’eau et plus aspirée qu’avec la terre. Certains bonsais ont un mélange terre-mix, cela dépend du l’arbre, de son écologie et de sa demande. Il faut changer la terre tous les ans à tous les5 ans , afin qu’elle ne pourrisse pas et ne s’endommage

pas, à petite échelle dans la pot, la terre prend d’autres dimensions. Toutes les semaines, le sol est fertilisé, selon les semaines de différentes façons. La plus commune est le fertiliseur organique, un mélange à mettre dans de l’eau, mais il utilise aussi le ferliliseur inorganique bleu , qui tue les micro organisme dépendant lu bonsai (cf. les serres de propagations) et en dernière technique ,plus proche de l’échelle de l’arbre il y a des petits graviers noires à insérer dans la terre qui nourrit naturellement et fertilise le bonsai d’une manière plus lente et plus douce.


Les élements du bonsai Au cours de ma journée avec ce maître de bonsai, je me suis rendue compte que son travail regroupait une centaine d’activité à la fois et que s’occuper d’un arbre appelait au temps, à la patience et à des travaus différents et toujours passionant. Par exemple, le cablâge. J’ai croisé beaucoup de bonsai cablé, travaillé en structure, et il m’a expliqué que il cherchait à soutenir une forme, un projet d’architecture de la forme de l’arbre et non à les tordre comme certains le disent vulgairement. En leur donnant une figure, il les magnifient et les fait être bonsai.

La place des pierres est différentes selon chaque cas. La pierre peut inscrire ou être inscrite dans les racines, elle peut accentuer le tronc, donner du mouvement à l’arbre, être le moment de la sculpture ,cacher un pied pour effacer une forme, soutenir un poid, l’apaiser, la pierre et le bonsai forme un tout et est une réponse à l’élément végetal qui veillt et change. La pierre fait partie de l’environnement du bonsai et forme un tout avec celui -ci.

Avec l’immense collection , j’ai pu voir un très large éventail de design de pot qu’il existe pour les bonsais. Selon la forme voulue : en cascade , en broche, droit ...les pots fivergent et sont la base de ce paysage miniature. Le choix du pot est un point impotant , la couleur , la matière, sa résistance aux temperature , sa forme, tout compte. Le monde du bonsai est le monde du détail. Les pots allaients d’ailleurs des tuiles de gouttières de maisons japonaises à des assietes en argiles, à des pots ornementés . Un vêtement qui habille la sculpture vivante.


La taille des arbres Tailler un bonsai d’une grande collection demande une connaissance parfaite de l’arbre, de son écologie , de sa classe, et de longues années d’apprentissage, des heures d’observations. Il y a des cycles de tailles pour chaque espèces, il existe plus de 10 techniques pour tailler un bonsai, selon sa santé, ses racines, son âge.Un arbre qui meure se regénere toujours à la base, il perd le haut de son houpier et c’est l’étage inférieur qui prend sa place. J’ai eu une grande opportunité, celle de tailler un bonsai qui avait des champignons et dont les fleurs pourrissaient. Il m’a fallu désinfecter à l’alcool tous mes instruments (pince à épiler, ciseaux pinceau et micro-sécateur), et j’ai taillé l’arbre. Il fallait enlever très finement les

fleurs et les pétales, sans toucher les feuilles avec celles-ci, pour ne pas que celles-ci soient contaminées. Ce travail m’a pris 30 minutes, chaque geste était important. Il s’agissait d’un Malus sylvestris (L.) Mill. des Rosaceae . Après j’ai du désherber à la pince à épiler le sol du bonsai qui était en terre pour ne pas que de nouveaux parasites viennent s’y mêler. Chaque arbre a une technique de taille différente, par exemple ayant un Acer , je me suis renseignée sur l’exactitude de sa taille. Dans ce genre de travaus ,la notion d’espace compte beaucoup, en effet il faut enlever les nouvelles feuilles rouges afin de laisser de la distance et du vide entre les feuilles déjà allongées. La masse du houppier met en avant l’organisation spatiale des feuilles les unes entre elles. D e plus à un

certain âge, l’arbre ne s’étend plus dans la hauteur , mais dans la largeur. Le tailleur doit donc donner aux branches une place , en l’équilibrant avec un futur changement de la masse. Imaginer l’arbre dans la prochaine saison. En taillant des branches , on concentre la force de pousse de l’arbre à un endroit précis, là ou toute la sève va travailler. De plus ça ouvre , et le soleil passe mieux sur les feuilles cachées. Les grandes feuilles qui prennent trop d’énergies, comme les fruits et les fleurs sont souvent coupés afin de retrouver un équilibre de croissance dans tout l’ensemble du bonsai.


LE JARDIN JAPONAIS Le jardin japonais dans lequel j’ai eu le plaisir de travailler et de découvrir une face de la culture japonaise est un lieu de ponts et collines ou 6 jardins sont regroupés. Construit entre 1914 et 1915 il a été le premier jardin japonais en jardin public aux Etats-Unis. Considéré comme l’un des plus fins et une des plus belles conception du paysagiste Takeo Shitao(1881-1943).Son objectif était de créer «un jardin plus ambitieux que tous les autres jardins du monde». Représentant un miroir de la nature particulièrement dans le jardin des pierres et à travers les collines, uti-

lisant des arbres comme sculptures, il dessine «l’harmonie de l’asymétrie». Ce jardin japonais est artificiel et travaillé par l’homme. Contrairement à celui-ci, la plupart des jardins japonais n’ont



branche en se demandant si l’a La taille des arbres tailler est nécessaire ou pas donne 1.Les arbres du recul sur le travail et les gestes. C’est en plus d’être un travail artisLa technique de taille des artique, un travail de réflexion liant bres au japon s’appelle le Niwaki . les mains au cerveau. J’ai eu la chance de tailler deux Les mois de taille de ces arbres Acer palmatum (Japanese maple) sont Avril, Aout et novembre. Aceraceae ce qui m’a permis de Le but de mon travail était à la me renseigner sur cet art, qui loin fois de redonner du dynamisme aux d’être un travail machinal, c’est un branches pour la saison de bourdes plus grands arts effectués par geonnement et de créer un forme des maîtres de la taille des arbres de sculpture à l’arbre qui loin dans les jardins japonais. Il m’a d’être un sujet est une oeuvre d’art fallu une matinéee entière soit 3h30 dans l’esprit japonais. de travail par arbre. L’opportunité que j’ai eu dans le -Il faut toujours tailler juste au jardin japonais m’a permis de me niveau du bourgeon, ni trop prosentir à l’aise dans ce que je faisais che ni trop loin mais dans le sens en donnant du plaisir à cette tâche, contraire en bisot au bourgeon. laborieuse longue et passionante. -Pour le jeunes branches, le point On peut tailler les maple japanese ou l’on taille détermine la direction jusqu’à mi-avril après, c’est trop de la croissance de la branche. Le tard. bourgeon final de la branche est le Prendre le temps pour chaque plus important et doit encourager

les branches à pousser autour. -Il faut longer parallèlement le noeud du coude à couper de la branche et ensuite tailler de manière linéaire à l’aide de sécateur. -Il me fallait aussi couper les branches allant dans le mauvais sens, ainsi que celle qui gênaient certaines de s’étendre. -Enlever les branches mortes est fondamentale car cela donne du vide à l’arbre et de l’espace. -Il faut mieux attendre un an de réflexion pour couper ou pas une branche plutôt que de casser la figure de l’arbre sans avoir de prise de recul.



2. Les pins L’arbre le plus sacré au japon qui définit le jardin japonais est le Pin, il est souvent situé sur des hauteurs en position de domination de la vue. Au Japon, les pins semblent être partout, des espaces rocheux aux montagnes ,des parcs au jardins. Ils sont inscrits dans la culture japonaise ,admirés par des raisons symboliques de longévité et de connaissance. Ils ont une grande résistance pour les différentes saisons leur persévérance à résister contre les forces de la nature plaît ènormement aux japonais.

chaque rameau : quand il y en a plusieurs (3), enlever le plus gran d quand il y en a qu’un seul, l’enlever -Enlever les aiguilles mortes, de couleur marron qui donnent du poids au branches, cela permet de refaire partir les aiguilles pour la nouvelle saison -Couper les branches mortes et donner une structure à l’arbre Pour le rendement, il faut 4H00 de travail pour tailler un pin à la technique japonaise.

Le temps donné à la taille d’un pin est la clef du résultat. La taille des pins japonais se fait en Il me semble que c’est un travail de 3 points: longue haleine car la concentration est de rigueur. Ce n’est pas comme -Enlever les bourgeons allongés le Maple, l’objectif n’étant pas un à écailles fangées au sécateur pour résultat de forme, mais de détail.

La taille finie on ne pourra constater si l’arbre est bien tailler non pas en s’en écartant, mais en s’en approchant et en vérifiant que chaque bourgeon a été méticuleusement enlevé et qu’aucune branche morte de barre le passage du mouvement de la sculpture de l’arbre. Avec les pins, on différencie 2 technique: la taille des bourgeons, et celle de l’arbre de la sculpture des branches. Un travail méticuleux et un travail d’ensemble. J’ai pû donc exercer ces deux types de tailles à travers ces tailles et par la suite j’ai gardé la technique pour d’autres tailles demandées en m’appliquant autant que dans le jardin japonais.


Comment voir si une branche est morte? Si l’écorce est grise et les bourgeons marrons, elle est morte, alors que si elle est d’aspect humide, si les ouvertures sont noires et les bourgeons sont présents, alors elle est vivante.

3.Tailler les azalea. Avant l’arrivée des bourgeonnements et des fleurs, il fallait redynamiser l’espace des azaleae et les mettre en forme. Les tailler en coupant les feuilles mortes donner une forme de coupole et enlever les feuilles mortes tombées des pinus du dessus étaient les points clefs à faire pour ce travail. Il m’a fallu environ 2Hoo pour 20 azaleae, c’est un travail qui se fait assis à l’aide d’un sécateur et d’un sceau.

Peut on méditer dans un jardin japonais ou la limite s’arrête t’elle à la contemplation?


Legumes Chèvre feuille Marguerite Monocotylédones

JARDIN PLANT FAMILY Le plant family est composé de différentes parcelles regroupant les familles botaniques. Dans ce vaste paysage, les plantes sont affichées dans l’ordre dans lequel ils ont évolué sur la Terre. . Fougères Conifères Ginkgos Magnolias Ormes, chênes, et de noix Family Heath Roses

Ce jardin m’a surtout appris à désherber à la main les mauvaises herbes et à connaître la famille des Rosaceae. Comme c’est un jardin spécialisé je me suis restreinte à une famille en particulier, afin de mieux l’exploiter pour la découvrir: celle des Rosaceae. Différents membres de la famille des roses ont développé leurs propres structures qui protègent la partie femelle de la fleur à des degrés divers. Dans la pomme, les tissus entourant l’ovaire devient charnu, formant le fruit comestible. Ce tissu charnu ajoute à la protection de l’ovaire et, en outre, que les graines mûrissent, fournit


tout tailler pour mieux que ca reparte. La taille Ainsi , ces deux jardins m’ont fait prendre du recul sur le fait de tailler un arbre et de prendre du temps sur ce travail. J’ai commencé par tailler un rosier, Pour conclure, on peut dire que je n’ai pas appris à tailler un rosier mais à travail que je n’avais jamais fait . répondre à une demande plus horticole que du domaine du savoir. Outre les explications à l’accent Il sagissait d’une maintenance de jardin et finalement j’ai plus appris avec dur à comprendre je me suis rendu la rigueur qu’avec l’aspect rapide . Il fallait tailler le rosier pour lui donner compte que de passer du jardin la force de repartir sur de nouveaux bourgeons, mais à la fin il ne restait que japonais à celui -ci était un grand quelques branches pour le printemps. choc. Dans le jardin japonais tout compte, chaque feuille est travaillé, c’est un travail de lenteur , de rigueur et de précision, ou l’arbre est le maître . L a taille d’un arbre peut prendre un journée ou des années de réflexion. Chaque élément a sa place et tout est à sa place. Couper une feuille , taillet une branche est comme enlever un membre pour mieux l’ajuster, le jardin japonais est un art à part entière, alors que lorsque j’ai du tailler un rosier sans savoir faire ,c’était à coups de machettes et de sécateurs . Il fallait


La structure de l’arbre mort J’ai du tailler un arbuste mort ,d’un bois marron clair, et celui-ci m’a inspiré et m’a ému. En effet il y avait à l’intérieur de ce jeu de verticales un passage du vent assez fort et une architecture qui se dégageait telle les huttes africaines des maisons en paille et en bois. La notion de tressage et de panier était là, c’était un arbre mort qui créait des espaces habitables et habités. Une masse naissait de sa volumétrie.

Il sagit du Bush clover, Lespedeza bicolor des Leguminosae, à côté de la même taille il y avait le Thumberg lespedeza Lespedeza thumbergii des Legumineuses. Ainsi cette taille de bois mort , m’a rappelé des conceptions architecturales lièes à la nature et à des traditions. Les huttes du maghréb en bois ou des rayons de lumières passent et ,plantées dans les désert, ce sont les seuls rares lieux de fraîcheur.


Projet de parcelle Sur le site du jardin des plantes légumineuses, il y a un projet à petite échelle de changer la taille de la parcelle. Un arbre très âgé prend toute la lumière et s’étend de plus en plus. L’idée est de réduire l’espace et de replanter les arbres de l’autre côté en l’agrandissant afin que toutes les plantes puissent avoir autant de lumière souhaitée. Ainsi, le jardinier est aussi un moduleur d’espace dans son territoire approprié. Il est ici un scénographies et un artificier de lumières.

Le désherbage Le désherbage est un des travaux les plus connus ,les plus pratiqués et des plus long dans un jardin. Il faut enlever les herbes qui poussent en surplus sur la zone, et la dégager avec les racines.

mauvaises herbes


La surface du sol Les jardiniers étalent du fumier sur les plates bandes après avoir désherbé. Le fumier enrichit la terre, c’est un excellent apport en nutriments pour les végétaux. Le jardin obtient le fumier via un sous-traitant qui travaille avec les fermiers anglais. Par exemple j’ai participé à l’étalage du fumier dans le jardin du japon. Il a fallu en étaler autour les Poenia ( pivoines japonaise) Al’aide de pelle, de brouettes et de mulch, à 2 cela nous a pris 2hoo pour 1 parcelle de 30m2.


Quel sol dans les serres? Au sein des serres, le sol varie de celui du jardin. Que ce soit dans la serre tropicale, la tempérée ou encore dans les pots des plantes élévées en serres, on ne trouve pas de la vraie terre. C’est un mélange de mousses, d’écorces, et de compost. Ils varient selon les lieux, mais cela stagne les minéraux dans le sol. Les serres ont donc un sol artifiviel, ca selon eux ,il ne sagit pas de vrais jardins, et c’est aussi pour des questions de prix. J’ai travail toute une journée avec cette terre. En effet le jardin du plant family avit fait une commande au jardinier des serres de propagation, il avait commandé des canna mais un certain nombre selon des espèces. Mon travail a été de prendre un pot

dans le quel il y avait par exemple 14 canna, et le jardiner en voulait 8 alors il fallait les diviser et les répartir chacun dans un pot différent en mettant de la terre autour sans trop la tasser. Il fallait toujours en rajouter une, pour être sûr d’atteindre le bon nombre, si l’une d’elle venait à mourir. La plantation des cannas nous a pris une journée ,nous étions 2.


JARDIN DE ROCHES Ouvert au public en 1917, il a été le premier jardin de pierre de taille importante dans un jardin botanique américain. BBG’s Rock Garden rochers utilise pour définir les lits et de créer des poches de microclimats où les plantes avec une variété de besoins spéciaux sont en mesure de prospérer. Beaucoup de plantes en vedette sont concentrées et adaptées à la culture dans de petits espaces. Lors d’une rénovation en 1992, des blocs, importés de Westchester County, ont été ajoutés à la col-

lection d’origine, les voies ont été élargies, et des mesures ont été éliminés dans la mesure du possible. Aujourd’hui, le Rock Garden est d’environ deux tiers accessible en fauteuil roulant et poussette, et est divisé dans les domaines suivants: Rénové il a 20 ans,c’est un jardin ou le minimalisme prône. Des petites plantes aux petites mousses, on trouve différentes parties dans cet espace. Le soucis est que les plantes sont

trop proches les unes des autres et donc manquent de place , ce que l’on voit dans les serres à plus petites échelle. J’aurais pensé pouvoir y étudier plus de mousses, de fougères. Y apprendre le nom des différentes roches présentes, connaître les milieux écologiques, les lieux ou il est possible de les retrouver. Etre vraiment au sein d’un jardin de roches, alors qu’il me semble


avoir plus tailler d’arbres que toucher les pierres, et leurs composantes. Les différents parties sont structurées au fil d’un chemin en nivellement. l’organisation du jardin est divisée en plusieurs parties correspond aux milieux écologiques et pédologiques de plantes. -des plantes sèches -des plantes acides -des plantes à géographie spécifi-

Les arbres Une collection de grands arbustes et des arbres (y compris les érables, pins, épinettes, et viburnums), ces plantes ligneuses servir d’oeil agréable toile de fond le Rock Garden.

Plantes tolérant la sécheresse La plupart vivent dans des paysages très sec. Certaines ont des feuilles succulentes adaptation ou d’autres caractéristiques qui leur permettent d’exister avec peu d’humidité.

les plantes à sols acides Ces plantes ont besoin des conditions de sol acide. Beaucoup appartiennent à la famille la santé, Ericaceae, notamment les bruyères, les azalées et les rhododendrons.

Les sempervirens Les plantes prédominent dans cette section sont nombreuses en particulier nain ou de faible croissance des variétés d’ifs, de genévriers, épinette, sapin, et le faux cyprès, qui restent verts toute l’année.

Les plantes d’éboulis Les plantes de rocaille, ce groupe de plantes alpines peuvent être trouvées dans la nature à proximité de montagnes, en plein essor dans des domaines apparemment inhospitalier caillouteux formé par l’altération de grandes masses rocheuses.

plantes d’ombre Les chênes et de conifères créer un auvent de protection au cours de cette collection, qui comprend l’ombre amateurs comme les azalées, rhododendrons, les bulbes, les hostas, les anémones, et hellebores.


Projet de taille d’un arbre La jardinière étant partie pour la journée j’avais toute la matinée et l’aprés-midi pour renforcer la forme d’un Picea orientalis. Il avait trop un aspect de boule, et je devais choisir une structure qui lui conviendrait mieux. J’étais «Edouard aux mains d’argent «pour la taille de cet arbre. Ce travail était pour moi comme un projet de paysage. J’avais une forme et il fallait que je l’adapte à la fois au site, à la demande et à une intention de forme. J’ai alors dessiné dans mon carnet la silhouette initiale du pin, et j’en ai fait découler différents dessins . Ces croquis étaient des esquisses qui ressemblerait au nouveau projet ,à l’arbre en devenir. J’étai la seule à vérifier et à choisir mes lieux de taille et les branches à enlever. Prendre du recul a été un

point important dans la nouvelle architecture de l’arbre. Cela a duré toute la journée. J’ai préféré prendre vraiment du temps pour me donner les moyens de réussir ce projet de taille. Au japon, il y a des maîtres de taille qui passe leur vie auprès des arbres, je me suis dit qu’une journée était peu mais déjà fort pour un arbre de cet ampleur. L’attention que j’ai donné à cet arbre correspondait bien à mon idée initiale et à celle recherchée par la jardinière.


En taillant cet arbre, j’ai eu un blocage en me rendant compte, que caché derrière les branches ,se trouvait un nid. Cela a tout changé, car je l’ai alors mis en exergue, et il était visible pour les prédateurs. Nid à ne pas déplacer , mais à ne pas cacher, je me suis trouvée face au problème de la place de geste de l’homme dans l’habitat de la nature. L’arbre perd sa place de sculpture et devient alors un abris. Lieu habité il prend une autre dimension. Le son des oiseaux, de l’hiver du vent. Ce travail m’a permis de me reposer dans un lieu à l’ombre tout en ayant une occupation directe avec les plantes. Cela me rappelle la conversation que j’ai eu dans le jardin japonais sur l’idée que les moines jardiniers méditent en jardinant.


Happenning Pendant cette taille; j’ai en même temps fait une expérience plastique, en déposant et en laissant les branches de pin sur le chemin. A travers cela j’ai voulu voir les réactions des marcheurs face à ce tapis d’aiguilles. Au cours de la journée, les personnes sont de plus en plus allées sur ce chemin de branches. Il y a eu des réactions diverses, des grands mères trouvant le sol doux ,un père s’y amusant avec la poussette, aux adolescents hésitants, et aux mères parlant de noel. C’était une expérience intéressante, surtout interdite dans un jardin tel que celui-ci ou tous les chemins doivent être parfait et ou aucune feuille ne doit gêner le passage. Mais je me suis permis cette expérience qui a dynamisé cette partie du jardin de roches.


taille de buis. Une boulle de buie à tailler. Pour cela il m’a fallu utilisé une plus fine paire de sécateurs afin d’avoir un geste précis pour la taille. J’aurais très bien pu utiliser une machine spéciale pour les rondeurs des buis, mais dans ce jardin ,tout doit avoir l’aspect naturel, non travaillé par l’homme. Il fallait donné la forme en enlevant les branches en surplus et les branches mortes. Toujours en prenant du recul sur l’arbre, je voyait doucement apparaître la forme que j’attendais. Chaque branche de buie était important. Et enlever les feuilles mortes était très interessant car j’étais en contact direct avec l’arbre et les feuilles mortes faisaient un son de craquellement .


drainage, et la lumière.

NATIVE GARDEN Le jardin a ouvert en 1912 et est le premier espace du jardin Botanique. On y trouve les plantes endémiques de différentes zones. Avec plus de deux hectares divisés en huit zones géographiques, ce jardin de fleurs sauvages des expositions de plantes poussant dans la

zone métropolitaine de New York, une région connue pour sa diversité naturelle. Les plantes sont réparties par leur habitat et associations. Le Jardin de la flore n’est pas simplement un autre affichage de fleurs sauvages. En 1931, cette retraite sauvage a été conçu pour appuyer le plan écologique neuf communautés végétales distinctes trouvé dans un rayon de 100-mile de la ville de New York: Il sagit d’un cercle de limitation entre Long Island et columbus park et le new Jersey. Toutes les plantes dans ce jardin sont appropriés pour leurs niches écologiques particulières, déterminées par des facteurs environnementaux tels que la topographie, la géologie, de l’acidité ou l’alcalinité du sol, l’humidité, le

la serpentine rock prairie sèche bouilloire étang marais landes de pins des prairies humides et les cours d’eau des bois feuillus corniche calcaire un monticule de frontière de forêts de conifères.


Ce jardin a une ressemblance avec les fôrets allemandes telle que la forêt noire. Le statut de jardin a de sens car tout a été planté mais tout semble naturel. Il a été dur de reproduire cette Native fora. Ce lieu a été reconnu par les géologues américaines qui viennent y travailler pour analyser et mettre en application leurs connaissances.

J’ai eu la chance de passer un week end dans le New-Jersey, à la frontière du Massachusset. J’ai pu me promener et observer une Native flora à grande échelle forestière. Les différentes espèces endémiques étaient par centaines. J’ai d’ailleurs fait mon herbier sur ce thème.


CHILDREN GARDEN The Brooklyn Botanic Garden Children’s Garden, le premier jamais établi dans un jardin botanique et le plus ancien dans le monde, est encore l’un des plus importants de ces programmes dans la nation. Huit cents jeunes aujourd’hui dans le jardin le jardin d’enfants chaque année. Dans l’esprit de la tradition établie par Ellen Eddy Shaw et Frances M. Miner (plus de 90 ans), le programme a été développé il ya quelques années pour inclure encore plus jeunes enfants, ceux de trois à six ans. Appelé KinderGardeners, ils

combinent la plantation, tendant, à l’artisanat et la récolte et le jeu créatif. 95e été, de la culture et de l’apprentissage dans le jardin d’enfants, où vos enfants peuvent se joindre à une longue tradition d’arrachage des betteraves et les carottes en plein milieu de Brooklyn! Notre été, les jardiniers de plantes, l’entretien et la récolte de délicieux légumes de saison, de fruits et de fleurs. En plus de jardinage, ils explorent les sciences naturelles, la cuisson des aliments frais du jardin, nature inspirée faire des oeuvres d’art, et de construire des amitiés durables. Tous les enfants de nos classes de jardin sont conçus avec un faible pour les enfantsenseignants pour aider à assurer une programmation de qualité. Le Children’s Garden fournit limité de bourses d’études pour tous les



Le projet pédagogique Nous avons eu, Antonin Amiot et moi , un projet à faire pour 3 bacs situés dans le jardin des enfants. A la vue des passants , et délimitant les frontières du jardin, nous avons comme objectif donné d’attirer des insectes et autres animaux au choix.

Nous avons choisi de nous préoccuper des insectes, tels que les abeilles; des papillions. Dans le 3ème bac nous devions attirer les oiseaux, mais il m’a semblé dur et trop général de se pencher sur tous les oiseaux, il fallu se restreindre à certains. Nous aurions pu prendre le cardinal qui est un oiseau typique de New york, rouge sang, magnifique. Mais nous ne l’avons pas vu évoluer prés des personnes. En effet surtout perché à la cime des arbres, il se déplace vite et est souvent apeuré. Nous avons alors préféré à un oiseau typique, et que je ne connaissait pas. Même si nous avons découvert le Cardinal à New- York dans le jardin.


Je me suis intéressée aux colibris pendant ce stage, petits oiseauxinsectes dit» oiseau-mouche» que je n’ai d’ailleurs jamais vu. Oiseau le plus petit au monde. Antonin, venant d’Argentine m’en avait beaucoup parlé. Oiseaux des climats chaud ,il se déplace comme un insecte. Nous ne serions plus là en août, mais un projet de paysage évolue. mais se concentrer sur cette espèce m’ouvrait au monde de l’ornithologie, dans lequel je commence doucement à rentrer. J’ai donc pu me renseigner, et me canaliser sur cet oiseau.

Nous ne verrons pas tous nos conceptions de paysagistes évoluer avec le temps , ou partiellement si on se doit d’y retourner. Mais c’est aussi cela que la conception. Donner des idées, créer des espaces pour des personnes et les laisser évoluer à l’intérieur. Ainsi nous ne verrons pas les colibris cette année qui serons présents en été, mais c’est selon moi un élément du projet et de l’avancement d’un travail. C’est un paysage pour les colibris, qui évolueront au sein de ce petit jardin. C’est un paysage à petite échelle, mais c’est une vraie approche de ce qui nous attend plus tard: avoir

un projet, le réaliser, et ensuite le laisser avancer En effet, le projet se fait en 3 rythmes principaux:la phase de réflexion, la phase de réalisation puis la phase de naissance du projet. Ce n’est pas pour nous que nous faisons ces espaces verts, mais pour d’autres qui en seront les acteurs. Ainsi faire des espaces pour des animaux est interressant car il n’y a pas la même demande que pour les projets demandés habituellement et cela change des projets en classe.


ABEILLES

2’

3’

Miscanthus floridulus

Alium


POACEAE Miscanthus floridulus

Alium


COLIBRIS

Aquilegia canadensis Lonicera sempervirens

Monarda didyma


Aquilegia canadensis

Lonicera sempervirens

Monarda didyma


PAPILLONS

Asclepias incarta

Buddleia


Asclepias incarta

Buddleia


M O N T E R A U X A R B R E S


L E G A R A G E

Les ateliers est le garage sont localisés le long de l’avenue de Washington. L’entrée située à ce niveau est importante car elle permet l’accès aux camions de livraisons de matériel, aux camions poubelles qui collectent les déchets de la grosse benne. À ce niveau, on trouve une zone tampon entre le jardin et les locaux réservés aux jardiniers. Les manoeuvres, les allers et venus viennent rythmer en permanence


PROJET DU HERB GARDEN

Nous avons pu assister pendant les deux mois de stage au suivi de chantier du nouveau jardin herb garden. La paysagiste-ingénieur nous montrait régulieremnt l’évolution du chantier. Grâce à ce suivi, nous avons pu comprendre certains points du métier de concepteurs. Les différents problemes rencontrés tels que les évacuations d’eau, les retards d’avancement. Les sols trop compactés par les machines, les matériaux mal posés, les chemins à refaire. A la base de notre métier, le chantier rythme le projet et nous permet de voir son avancement.



PROJET DE LA HIGH LINE La High Line paysage est conçu par James Corner des opérations sur le terrain, les architectes paysagistes, les architectes Diller Scofidio + Renfro. Section 1, de Gansevoort Street à 20th Street, est en construction et il est prévu d’ouvrir en Juin, 2009. Section 2 (20th Street à 30th Street) est prévu d’ouvrir en 2010. La High Line Signature du paysage est dessiné par James Corner des opérations sur le terrain, avec la consultation de la plantation designer Piet Oudolf. À l’automne 2008, la plantation a débuté, avec des plantes vivaces, graminées, arbustes et arbres installés dans les lits de plantation de la section 1 (Gansevoort Street à 20th Street).



Nous avons eu l’opportunité de faire un suivit de chantier sur un des projets paysagés les plus importants et les plus coûteux de New york. Le paysagiste, Patrick Cullina, qui travaillait au BBG et qui est partit du jardin pour ce nouveau projet qui a démarré depuis 2005. Nous avons donc fait la visite avec un des paysagistes du groupe

La HIGH LINE s’étend sur une ancienne voie de chemin de fer passant par Chelsea et reliant l’usine de gâteaux des Oreo et la gare de trains. Longue de 2km 4 en une ligne; large de 10 mètres. Le long de cette ligne du paysage ,de nombreuses herbes, fleurs et arbres sont plantés


L’idée principale était de redynamiser ce quartier qui commence à se styliser par ses galeries internationals et ses grandes et nouvelles architectures de Jean Nouvel, Shigeru Ban ainsi que Rhem Khoolas. Un des lieux lieux plus attrayants actuellement de NY, ou un long espace paysagé donnant sur la statue de la liberté fait rêver.

Un espace de vie la nuit comme le jour, ou un travail d’ingénierie luminaire a été fait. Donner à voir la vie autrement. Ouvert j’usqu’à 23H, l’espace vert sra très utilisé par la vie nocturne.

Le sujet de l’assise dans un projet de paysage... tel était le travail du 1er rendu de projet cette année. Comme faire naître le banc de da courbe , du sol et le faire exister. Ainsi comment donner du plaisir à s’asseoir aux passants.




CONCLUSION Un stage de deux mois à New york pour faire du jardinage de l’horticulture ainsi que pour découvrir la City. Avoir touché à différentes ambiances de jardins, des milieux que ce soit au niveau écologique, géographique, botanique, spatial. Cette expèrience a été pour moi une sorte de mise en applicattion de tous ce que j’ai pu apprendre cette année et le mettre sur site. Un mélange de connaissance, de nouveauté et de mise en application.

Je n’avais jamais autant touché à la matière végetale auparavant. Etre dans la terre, planter, semer, râtisser ,créer des espaces entre eux sur terrain ainsi que de comprendre concrètement la botanique.

Ainsi au cours de ce stage, j’ai découvert une nouvelle passion qui va me suivre dans mon métier ainsi que mes études. Une ressources de matières, de connaissances.

J’ai découvert une flore , des plantes ainsi que des familles dont j’ignorais le nom. Cela m’a motivé pour avoir une flore américaine.

Je me suis particulièrement penchée sur le jardin japonais ainsi que sur la serre tropicale.

Je suis vraiment rentrée dans linterêt des plantes, essayé de les ananlyser ainsi que les collecter dans un herbier persronnel classé par jardins.


BIBLIOGRAPHIE

Jake Hobson, Niwaki, Pruning and Shaping Trees. The japanese way, Timber Press Jeff Lowenfels& Wayne Lewis . A gardner’s Guide to the soil food neb, Timber press Mark P. Keane , Japanese garden design. ed. Tuttle , 1996 Musasumi Kawasumi, Supervised by Kyuzo Murata ,Introduction bonsai and the rare and use of bonsai, tools 1971 Rick Dark , The American Woodland garden, ed Timber press, 2002 S.B Jones, Gardening with Native Wild Flower Brooklyn botanic garden- master plan 2005

sitographie

wikipedia highline.com bbg.com


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