C I M E T I È R E-JA R D I N C O N T E M P O R A I N
Laval
L A M O D E R N I T É AU S E RV I C E D E S T R A D I T I O N S
TI I M E È RE C JARDIN
Laval
L AVA L - L A M O D E R N I T É AU S E RV I C E D E S T R A D I T I O N S
Édition | Urgel Bourgie / ATHOS PATRICE CHAVEGROS, DIRECTEUR GÉNÉRAL
Réalisation | EROD Agence créative RÉDACTRICE EN CHEF : MARGOT BOUDREAU DIRECTRICE ARTISTIQUE : MARIEVE GAGNON GESTION DE PROJET : VALÉRIE LANDRY RÉDACTION : MARGOT BOUDREAU CONCEPTION GRAPHIQUE : MARIEVE GAGNON RÉVISION : VALÉRIE LANDRY ET CASSANDRA THÉRIAULT
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L E S C I M E T I È R E S-JA R D I N S U RG E L BO U RG I E / AT H O S
Le mot du directeur Patrice Chavegros, Directeur général
Lieux de repos, boulevards des souvenirs, jardins des mémoires : Si « l’homme cherche la nouveauté dans les cimetières » (cf. Louis Scutenaire), il n’y retrouve pas moins son héritage culturel, historique, religieux ou autre, quel qu’en soit le sens. Aujourd’hui, nos cimetières accueillent des visiteurs nostalgiques, des survivants, des familles en quête de mémoire affective. Nos espaces commémoratifs doivent sans cesse se renouveler. En allant toujours au-devant des tendances du milieu, nous réussissons à répondre aux demandes de notre clientèle tout en respectant leurs valeurs et leurs traditions. Chef de file du domaine funéraire depuis 120 ans, Urgel Bourgie / Athos propose à chacun un lieu unique, dépositaire de sa mémoire et de ses valeurs. C’est ainsi que nos cimetières sont réfléchis ; leur mission évolue constamment. Jardin intemporel ou espace contemporain, milieu écoresponsable ou parc urbain : chacun de nos cimetières-jardins possède sa mission propre. Au fil de ces pages, vous découvrirez l’essence même de nos cimetières-jardins : le devoir de mémoire. Là où le calme de la nature appose son baume sur le cœur des éprouvés. Là où deuil et poésie s’unissent sous une même bannière : l’hommage de la vie. Bonne lecture.
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Le cimetière-jardin de Laval
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Les rites funéraires d’aujourd’hui
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Poésie | Mer et Mort (Alain Gagnon)
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Quand la nature soigne l’esprit
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Poésie | Les yeux (Sully Prudhomme)
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La dignité du défunt
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Poésie | Bon voyage (Henri-Frédéric Amiel)
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Horticulture et cimetières-jardins
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Rituels et technologie
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“En ces lieux vastes et paisibles, vous pourrez vous réunir et partager vos souvenirs, à votre façon.”
Le cimetièrejardin de Laval O R I E N T É V E R S L’ AV E N I R, DA N S L E R E S P EC T D E S O N H É R I TAG E
Depuis 1902, Urgel Bourgie / Athos offre des services commémoratifs personnalisés, et ce, dans le respect des croyances et des coutumes des familles du Québec. L’entreprise se donne comme mission de faire la lumière sur l’importance des rituels funéraires, mais surtout, de célébrer et d’honorer la vie. À la fois accueillant et inclusif, le cimetière-jardin de Laval sait s’adapter aux nouvelles tendances, sans pour autant oublier ses origines. Vos valeurs comme vos croyances y seront entendues et respectées. Nous comprenons que la famille occupe une place importante dans les rites funéraires ; en ces lieux vastes et paisibles, vous pourrez vous réunir et partager vos souvenirs, à votre façon. Le cimetière-jardin de Laval s’ancre dans la modernité, tout en honorant le passé. Plus qu’un simple lieu de sépulture, il se veut un espace de vie. Sa chapelle est prête à accueillir les funérailles, mais aussi les mariages et les baptêmes : toutes les étapes de la vie méritent d’être célébrées !
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“La cérémonie funéraire est le premier pas qui nous guide vers l’acceptation de la séparation. Toutefois, le chemin ne s’arrête pas là. Plus que jamais, la mémoire tient une place importante dans les rites qui entourent la mort. ”
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Les rites funéraires d’aujourd’hui Depuis le début de l’humanité, nous offrons une sépulture à nos défunts ; les rites funéraires sont aux fondements mêmes de notre civilisation. Quelles que soient les cultures ou les croyances, la mort a toujours tenu une place importante, dans nos cérémonies comme dans nos célébrations. Auparavant, les rites de passage tels que le baptême, le mariage et les funérailles étaient souvent dirigés par les institutions religieuses. Aujourd’hui, qu’il s’agisse d’une naissance, d’une union ou d’un décès, nombre d’entre nous choisissent de créer des rituels à notre image. Or, nous sommes aussi responsables d’établir nos propres repères parmi ces grandes étapes de la vie.
Les rites funéraires rendent hommage à un défunt en célébrant la personne qu’il était. Ces rituels doivent être représentatifs de ses valeurs, ceux-ci existent aussi – et surtout – pour ceux qui restent. En effet, le rituel est un point d’ancrage dans le processus de deuil. C’est pourquoi la voix des proches doit être entendue lorsqu’on planifie l’après. La cérémonie funéraire est le premier pas qui nous guide vers l’acceptation de la séparation. Toutefois, le chemin ne s’arrête pas là. Plus que jamais, la mémoire tient une place importante dans les rites qui entourent la mort. Ainsi, l’endroit du dernier repos est tout aussi important pour les endeuillés que la cérémonie en soi. En choisissant un lieu révélateur et inspirant, on s’assure que le devoir de mémoire perdure.
Pour les proches du défunt, il est primordial de pouvoir se retrouver afin de visiter ceux qui leur sont chers. C’est dans cette vision qu’ont été conçus nos cimetières. Dans ces jardins accueillants et intimes, chacun peut se recueillir tout en profitant du calme et de l’abondance de la nature. Choisir le cimetière-jardin de Laval, c’est offrir un espace contemporain et paisible à vos proches, où ils pourront se réunir et, ensemble, cultiver leurs souvenirs.
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4. Ils sont là, tous, et dorment et rêvent d’un fleuve pour l’éternité à trois brasses des hautes mers, pendant que ce fleuve coule et file de nouveaux rêves pour les vivants à venir. Ils ont ri et pleuré. Mais aujourd’hui ils dorment, yeux grands ouverts sur les décors maritimes qui ont encombré leurs vies. Les oiseaux de rivage leur font encore faveur d’une plainte ou d’un froissement d’ailes à l’aurore, avant que ne giclent les pluies sur les graviers roses des aboiteaux.
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AL AIN GAGNON
Alain Gagnon, « Mer et mort », Les versets du pluriel, Éditions Triptyque, 2008.
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“S’abandonner à la quiétude qui nous entoure aide à ralentir le rythme de nos pensées et à évacuer les idées sombres.”
Quand la nature soigne l’esprit La vie moderne a poussé l’être humain à migrer de façon massive vers les milieux urbains. Si les ressources et les opportunités y sont foisonnantes, il n’y a pas que des avantages à vivre en ville... L’environnement social auquel sont confrontés les citadins est à la fois plus stressant et plus exigeant. Ces conditions de vie peuvent entraîner des maladies chroniques, mais aussi différents troubles de santé mentale, tels que l’anxiété et la dépression. Toutefois, même au cœur de la ville, la nature peut nous apporter la paix d’esprit : c’est la mission que se donne l’écothérapie.
Q U ’ E S T- C E Q U E L’ ÉC OT H É R A P I E ?
L’écothérapie, qu’on appelle aussi la thérapie basée sur la nature, est l’utilisation de l’environnement naturel dans le cadre d’un processus thérapeutique, lequel vise à améliorer la santé mentale et le bien-être d’une personne. Selon les psychothérapeutes de l’International Association for Ecotherapy (IAE), les soins de santé mentale gagneraient fortement à intégrer les espaces verts dans leurs pratiques. En effet, plusieurs études démontrent que les programmes thérapeutiques incluant
des activités extérieures (comme la marche, la course ou le jardinage) ont des effets bénéfiques sur la santé mentale de ceux qui les pratiquent. L A N AT U R E , S O U RC E D E R ÉC O N FO RT
L’abondance d’espaces verts nourrit le corps et apaise l’esprit. S’abandonner à la quiétude qui nous entoure aide à ralentir le rythme de nos pensées et à évacuer les idées sombres. La thérapie, quant à elle, permet d’affronter avec résilience les obstacles placés sur notre parcours.
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“Le temps d’une promenade, d’un instant suspendu dans le temps, la nature y offre ce qu’elle a de plus beau : sa sérénité.”
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Le deuil, par exemple, est une épreuve que la plupart d’entre nous auront à surmonter à un moment ou à un autre de notre vie. Si vos émotions vous submergent et que le poids des responsabilités vous semble trop lourd à porter, l’écothérapie pourrait vous guider à travers la tempête. S E R E S S O U RC E R E N TO U T E S I M P L I C I T É
Les forêts sont idéales pour s’imprégner de la nature. Toutefois, nul besoin de vivre en campagne pour pratiquer l’écothérapie : les espaces verts qu’on trouve en milieux urbains sont tout aussi appropriés. Que ce soit dans un jardin, dans un parc ou dans un sentier, l’objectif est de se nourrir de ce qui vous entoure et d’offrir un répit à votre tête. Bien sûr, une thérapie nécessite la participation d’un professionnel de la santé. Toutefois, rien n’empêche d’appliquer les principes de l’écothérapie à sa vie quotidienne. Par exemple, on peut tenir un journal répertoriant le temps passé à l’extérieur
chaque jour. Puis, durant ces moments de pause, on porte une attention particulière à ralentir le pas, à respirer profondément et surtout, à s’imprégner de la nature. L A NAT URE ET LES C I MET I ÈRES-JA RD I N S
Afin d’accompagner nos clients dans leur chemin vers la guérison, nous nous sommes alliés à l’entreprise québécoise Réflexions du Cœur. L’écothérapie fait partie des ressources offertes par Martine Lafontaine et Anouk Leblanc. Ainsi, les personnes en deuil peuvent bénéficier de ce soutien thérapeutique dans le calme de nos cimetières-jardins. Ceux-ci agissent à titre de lieu de recueillement et d’apaisement, mais aussi, d’espace de vie et de souvenirs. Les cimetières-jardins, de par leurs arbres et leurs sentiers, leurs allées fleuries et leurs eaux paisibles, sont à l’image même de la quiétude. Le temps d’une promenade, d’un instant suspendu dans le temps, la nature y offre ce qu’elle a de plus beau : sa sérénité. 15
L E SL E CSI MCEI T ÈT RIEÈS-JA R D IRNDSI N USRG L E BO RG E /I EAT/ HAT OH S OS MI E R E S-JA UERG L U BO UIRG
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Les yeux Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux, Des yeux sans nombre ont vu l’aurore ; Ils dorment au fond des tombeaux Et le soleil se lève encore. Les nuits plus douces que les jours Ont enchanté des yeux sans nombre ; Les étoiles brillent toujours Et les yeux se sont remplis d’ombre. Oh ! qu’ils aient perdu le regard, Non, non, cela n’est pas possible ! Ils se sont tournés quelque part Vers ce qu’on nomme l’invisible ; Et comme les astres penchants, Nous quittent, mais au ciel demeurent, Les prunelles ont leurs couchants, Mais il n’est pas vrai qu’elles meurent. Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux, Ouverts à quelque immense aurore, De l’autre côté des tombeaux Les yeux qu’on ferme voient encore.
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S U L LY P R U D H O M M E
Sully Prudhomme, « Les yeux », Stances et poèmes, 1865.
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“Une personne ne cesse pas d’être lorsqu’elle décède. Même si le défunt n’anime plus son corps, il continue tout de même de vivre à travers celui qu’il a été.”
La dignité du défunt La société québécoise est de plus en plus consciente des enjeux relatifs aux personnes en fin de vie. De ceux-ci émerge une idée commune : tout le monde a le droit de mourir dignement. Mais qu’en est-il de la dignité après la mort ? Dans notre système de santé actuel, on s’efforce de prendre en charge le patient avec rapidité et efficacité. Or, après le décès, ce sentiment d’urgence est beaucoup moins présent. Autrement dit, dès qu’une personne passe du statut de patient au statut de défunt, elle semble perdre sa valeur en tant qu’être humain. Pourquoi ? Une personne ne cesse pas d’être lorsqu’elle décède. Même si le défunt n’anime plus son corps, il continue tout de même de vivre à travers celui qu’il
a été. La contribution d’un individu sur terre perdure après sa mort, au travers des actions et des souvenirs qu’il laisse derrière lui. Alors pourquoi le respect du défunt est-il moins important que celui du mourant ? Est-ce que le fait de pouvoir interagir avec cette personne aurait plus de valeur que l’empreinte que laissera son souvenir dans le temps ? La réponse est non. Non, un être humain n’en est pas moins un après sa mort. Et nous avons le devoir de traiter les défunts avec la même humanité qu’on accorde aux vivants. Alors comment faire évoluer les mentalités ? Présentement, notre société n’offre aucune reconnaissance au statut de défunt. Un citoyen qui passe de vie à trépas est, pour ainsi dire, abandonné.
Pour assurer la dignité humaine suite au décès, on doit reconnaître l’utilité et le bien-fondé des sépultures. Un lieu de repos décent est une dernière marque de respect qui devrait être allouée à tous. Ceci est d’autant plus vrai dans notre domaine. Il est de notre devoir d’assurer la dignité des défunts à toutes les étapes du processus funéraire. Pour notre part, notre certification du Bureau de normalisation du Québec (BNQ) témoigne du professionnalisme de nos services, autant dans le transport du corps que dans la confidentialité, le respect des lois et la formation du personnel. Nous nous engageons à vous servir avec intégrité et humanité, car pour nous, la dignité après la mort n’est pas une option : c’est un droit. 19
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Bon voyage Vous partez avec le printemps ; Que Dieu vous redonne courage ! Sur vous l’hiver a sévi longtemps ; Mais le soleil luit : bon voyage ! Quand l’églantier redevient vert Le cœur doit prendre confiance : Partez, mais laissez la souffrance Aux lieux où vous avez souffert, Et n’emportez que l’espérance !
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HENRI-FRÉDÉRIC AMIEL
Henri-Frédéric Amiel, « Bon voyage », Grains de mil, 1854.
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Horticulture et cimetières-jardins A F I N D E S E RV I R L’ E S P R I T PA I S I B L E D E S L I E U X .
Les cimetières-jardins sont des lieux d’exception, où la nature côtoie la civilisation afin d’offrir un espace hors du temps à ceux qui les visitent. Les arbres et les végétaux qui y vivent doivent être agencés de façon à la fois harmonieuse et durable. En effet, l’horticulture tient une place importante dans la conception de nos cimetièresjardins. Nous avons le désir de renouveler l’image des cimetières traditionnels afin de nous mettre au diapason des valeurs des gens d’aujourd’hui. L’ A RC H I T EC T U R E D E S E S PAC E S V E RT S
Pour créer un jardin propice à la paix et au recueillement, nous faisons appel à l’expertise d’architectes paysagistes. Nous suivons également les recommandations de spécialistes de l’environnement, dont les études visent à garantir l’aspect écoresponsable de nos cimetières-jardins. Afin de servir l’esprit paisible des lieux, les allées doivent être larges et invitantes. On les encadre de végétaux à grand déploiement, qui sauront accueillir les visiteurs sans être trop imposants. Les repères visuels, quant à eux, cherchent à faire ressentir l’abondance de la nature ainsi que son caractère enveloppant. Concevoir l’architecture d’un cimetière-jardin demande tout autant de réflexion que celle d’un bâtiment. Non seulement l’espace doit-il être harmonieux dans son entièreté, mais a également pour mission de faire vivre une expérience au visiteur. Ainsi, telle une symphonie silencieuse, le spectacle de la nature s’y déploie au fil des chemins et des saisons.
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L’ I M P O RTA N C E D E L’ E N V I RO N N E M E N T
L’environnement local influence grandement le choix des végétaux plantés dans les cimetières-jardins. L’emplacement des espaces humides, la géologie et la topographie sont toutes des notions qui peuvent avoir une incidence sur les arrangements proposés. De plus, pour préserver l’aspect écologique des cimetières-jardins, on priorise les végétaux indigènes, soit ceux qui poussent naturellement dans les paysages québécois. En matière d’arbres, on pense à l’érable, au bouleau ou même au chêne. Quant aux conifères, comme l’épinette, le pin ou le mélèze, ceux-ci ont l’avantage de conserver leur splendeur en toute saison. Finalement, le choix des végétaux se fait principalement en fonction des activités écologiques de la région. Outre la présence humaine, un grand nombre d’animaux profite du calme des cimetières-jardins. L’objectif est donc de protéger et de diversifier la population faunique qui habite les lieux. L I E U D E PA I X , L I E U D E V I E
Du printemps à l’automne, une équipe horticole s’active pour embellir les cimetièresjardins. Celle-ci met tout son savoir-faire au service de la beauté des lieux, et ce, sans s’éloigner de leur mission première : le respect de l’environnement. En joignant l’expertise technique et l’œil créatif de nos architectes paysagistes, nous pouvons offrir la douceur et le calme de la nature aux endeuillés. En ces lieux paisibles, ceux-ci peuvent se recueillir et partager leurs souvenirs, à leur façon. Été comme hiver, les visiteurs sont invités à découvrir nos jardins et à parcourir nos sentiers pédestres. Quel que soit le temps de l’année, le spectacle de la nature prend vie sous leurs yeux en exposant ses mille et une couleurs. L’environnement naturel y est constamment en mouvance. Nos cimetières-jardins sont, en somme, un hommage perpétuel à la vie.
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“Grâce à la technologie, les rituels funéraires ont trouvé leur place dans la modernité et s’orientent maintenant vers l’avenir.”
Rituels et technologie Depuis le début des temps, l’humain a toujours pris soin de disposer du corps de ses semblables après leur mort. Or, de nos jours, certains sont portés à croire que lorsqu’il y a disposition du corps, nul besoin de rituels. Ainsi, par souci d’efficacité, on en vient à perdre le sens de ces gestes primordiaux. Lorsqu’on aborde le passage de la vie à la mort, disposition du corps et rituels funéraires sont souvent confondus. Il s’agit pourtant de notions très différentes, toutes deux d’une même importance lorsqu’on honore une vie qui prend fin. Les rituels funéraires sont un ensemble de gestes qui visent à rendre hommage à une personne décédée. Ils sont aussi un moment dédié au recueillement, où les proches du défunt peuvent se retrouver
et faire vivre sa mémoire au travers de leurs souvenirs. « Les rituels sont le cœur des services funéraires. » La disposition du corps est la conclusion du processus funéraire. On ne parle plus ici de gestes ou d’hommage, mais bien d’une étape finale qui offre au défunt son lieu de sépulture. Par la crémation ou l’inhumation, on le mène à ce qu’on appelait traditionnellement sa dernière demeure. « La disposition du corps est un complément aux rituels funéraires. » Les rituels funéraires, comme le choix du mode de disposition, sont l’expression de croyances et de valeurs profondes. C’est pourquoi il est si
important qu’ils soient choisis par celui qui prépare son départ, en tenant compte de l’avis de ses proches. Le cimetière-jardin de Laval a pour mission de mettre l’innovation au service des traditions funéraires. Lieu de commémoration virtuel, vœux à distance, cérémonie en ligne : nous avons développé plusieurs outils numériques visant à adapter les rituels funéraires à la réalité d’aujourd’hui. Elle réunit les familles malgré la distance. Elle immortalise les souvenirs. Elle transmet nos pensées, d’un océan à l’autre. Grâce à la technologie, les rituels funéraires ont trouvé leur place dans la modernité et s’orientent maintenant vers l’avenir.
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Cimetière-jardin de Laval 2500, AVENUE DES PERRON, LAVAL (QC) H7J 1G2 514 735.2025 URGELBOURGIE.COM CONTACT@URGELBOURGIE.COM
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