Urbanity no 21 juin 2016

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NEWS MAGAZINE GENEVOIS

No. 21 JUIN 2016 - Gratuit

Formation

Polycom

ou la culture « com » !

Carrière

Jérémy Seydoux

Un avenir prometteur

Mode

MAILLOTS DE l’été COMMENT BIEN LES CHOISIR ?

Scène

Safi MARTIN Yé

cartonne avec «OASIS» Clubbing

3 questions à

Dj KID ONE

INTERVIEW EXCLUSIVE

Beauté

crème minceur

Lesquelles choisir ?

L’Afrique c’est chic au TOp !

MISS & MISTER SUISSE ROMANDE 2016 LARA CHIODA & ANTHONY KASSONGO

Event

Édition 2016



Éditorial

Sommaire

Le magazine URBANITY de juin 2016 présente un numéro difficile et passionnant à la fois! La jeunesse y est particulièrement mise à l’honneur. Quelle agréable surprise de rencontrer MISS et MISTER SUISSE ROMANDE, incontestablement de belles personnes, qui ont su se montrer généreuses en partageant quelques éléments de leur vie, sans oublier bien sûr la séance photos ! Le talentueux journaliste Jérémy SEYDOUX nous a quant à lui étonnés par sa maturité. Un conseil: gardez l’œil sur ce jeune homme! Il est promis à un bel avenir. Il en est de même de la comédienne SAFI MARTIN YÉ qui a cartonné avec son spectacle «OASIS». DJ KID ONE nous révèle les ingrédients d’une bonne soirée, Laurence Sallaz partage son expertise pour choisir une bonne crème amincissante et Laura Quintero vous oriente, Mesdames, pour choisir votre prochain maillot de bain. La saison touche à sa fin. Durant l’été, un nouveau cycle commencera avec un numéro dédié au lifestyle genevois. Pour terminer, un petit clin d’œil à nos fidèles partenaires. Si vous vous demandez quel cursus suivre l’année prochaine ou encore comment trouver votre vocation, rendez-vous aux portes ouvertes de l’IPAC DESIGN pour apprendre comment révéler vos talents créatifs. Par contre, si les métiers du marketing et de la communication vous intéressent, une seule adresse: POLYCOM. Ces deux écoles méritent le soutien de notre rédaction pour la qualité des formations qu’elles proposent et l’esprit avec lequel la direction accompagne ses étudiants. Serge M. Samba

URBANITY N°21 Juin 2016 04/ Mode - L’Afrique c’est chic - Edition 2016

05/ 3 Questions à DJ KID ONE

06-11 / Miss & Mister Suisse romande 2016

Interview exclusive de Lara Chioda & Anthony Kassongo

12-13/ POLYCOM - ou la culture «com» !

12-13/ Jérémy Seydoux - Un avenir prometteur

DANS LE PROCHAIN NUMÉRO...

Les mois de juillet et d’août à Genève, c’est comment? Tous les bons plans pour passer un été mémorable!

EN COUVERTURE

12-13/ Safi Martin Yé - Cartonne avec «OASIS» D.A. photographie: Adriano Truscello Modèles : à gauche, Anthony Kassongo À droite, Lara Chioda Responsable magazine: Serge M. Samba

CONTACT, IMPRESSUM & ABONNEMENTS

ADRESSE

URBANITY c/o BOXIS Rue Adrien Wyss 1 CH - 1227 Les Acacias

ResponsAble d’ é dition & rédacteur en chEf Serge M. Samba

RéDACTION

Laurence Sallaz Laura Quintero Raphaël Van Doornik Serge M. Samba

Consultante

15-16/ Les crèmes minceur, lesquelles choisir?

MAQUETTE & PHOTOGRAPHIE Adriano Truscello

PUBLICITé Raphaël Van Doornik

MARKETING, DIFFUSION & PARTENARIAT Serge M. Samba

15-16/ Bien choisir son maillot de bain...

POUR S’ABONNER ET COMMANDER DES NUMéROS + 41 79 674 53 42 contact@urbanity- lifestyle.ch

Viviane Van Doornik

UrbanitySwiss

Exemplaires: 2’500

Urbanity_Swiss

22/Guide Urbanity 23-26/Bonnes adresses URBANITY - JUIN 2016 3


EVENT MODE

L’AFRIQUE C’EST CHIC 2016 Un ÉVÉNEMENT de Référence DÉDIÉ À la mode Africaine à GENÈVE

Pour ceux qui ne seraient pas encore au courant, l’Afrique est en plein essor. L’ACC2016 a su mettre en valeur des créateurs de tous les horizons et proposer un événement dynamique de haute qualité à tous les propriétaires de stand. Les images parlent d’elles­-mêmes. Ce jour­là, il fallait être présent! Et, avec plus de 2000 spectateurs, force est de constater que l’ AFRIQUE C’EST CHIC est le plus grand événement dédié à la mode à Genève et l’un des plus importants au niveau national.

Serge M. SAMBA + d’info : L’AFRIQUE C’EST CHIC ­GVA www.lafriquecestchic.net

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Crédits photos: Adriano Truscello

Nous en profitons pour souligner la grande qualité de l’organisation et, particulièrement, la promotion de l’événement sur les réseaux sociaux qui est un modèle du genre. Nous nous réjouissons d’avance de participer à la prochaine édition!


Crédit photo: Droits réservés

CLUBBING

3 QUESTIONS À DJ KID ONE

Dj Kid One, dj sulfureux incontournable de la vie nocturne depuis plusieurs années, nous délivre ses impressions sur le monde du clubbing actuel à Genève.

Quel constat faites-vous concernant la Nightlife? Ces dernières années, le nombre d'établissements a triplé. La concurrence est rude et seuls les meilleurs arrivent à remplir leurs salles. Globalement, le niveau s'est élevé. Genève est une ville chic: il faut du haut de gamme! Seuls cartonnent les établissements à l'accueil parfait, au service impeccable, avec de bons produits et une programmation pro! Les gens disent: «Il y a plein d'endroits où sortir, pourquoi aller là où on me traite mal?» (rires) Actuellement, Genève peut se vanter d'offrir les meilleurs lieux nocturnes et le niveau va encore s'élever! Le centre névralgique se situe à la rue du Rhône et au centre-ville: on peut y passer une super soirée de 17 heures à 5 heures du matin non-stop. Les organisateurs des Fêtes de Genève doivent revoir leur concept pour des raisons économiques, de nuisances nocturnes, de programmation et de calendrier. Quel est votre avis au sujet du «bug» de ces fêtes? Il n'y a pas de coin VIP, je n'y vais donc pas! (rires) Non. Plus sérieusement. C'est inévitable que les Fêtes de Genève en soient arrivées là. Je pensais même qu'elles disparaîtraient ou que l'on changerait le concept. Il n'y a aucune tête d'affiche, pas d'événements, aucune structure ou animation pour les familles avec enfants. Il n’y a pas assez d’artistes locaux… Mis à part les stands de boissons, je ne vois pas ce

qui pourrait attirer du monde là-bas. Je trouve que le concept actuel des Fêtes de Genève ne rassemble pas les Genevois.

« Genève peut se vanter d'offrir les meilleurs lieux nocturnes de Suisse romande et le niveau va encore s'élever ! » À votre avis, quels sont les ingrédients d'une bonne soirée? Il faut les plus belles filles de la ville, une sélection impeccable de guests! Et moi comme dj! (rires). Non. Musicalement, il faut un dj qui sache «mixer» le tout! Le mot de la fin... Les filles sans talons, c'est pas des filles! Propos recueillis par Raphaël Van Doornik Retrouvez Dj Kid One tous les week-ends au Rooftop°42, rue du Rhône, Genève #MyNameIsJojo #djkidone #rooftop42 + d’info :

Donjoao djkidone URBANITY - JUIN 2016 5


CrĂŠdit photo: Adriano Truscello

Interview du mois


LARA CHIODA & ANTHONY KASSONGO MISS & MISTER SUISSE ROMANDE 2016 Six mois après avoir obtenu le titre tant convoité, Lara et Anthony ont su nouer une réelle complicité. Certes, ils ne sont pas un couple dans la vie, mais ces deux-là ont de nombreux points en commun, bien qu’ils soient issus de milieux différents: sportifs, ambitieux, humbles, surtout respectueux et à l’écoute. Sans oublier leur générosité et leur sens du devoir. En résumé, on ne pouvait pas rêver meilleurs ambassadeurs pour la Suisse romande. Avez-vous fait connaissance dès le début du concours? Lara: Non, durant toute l’aventure, on n’a jamais eu l’occasion de se retrouver et de discuter, mais j’avais l’impression que Kassongo était gentil. Quand il a été élu, j’étais super contente pour lui. Je savais que cette année allait être très sympa. Anthony: Alors, comme l’a dit Lara, c’est pareil pour moi. Il est vrai qu’au début, on n’a pas eu beaucoup d’occasions de se parler. Mais malgré tout, j’ai pu remarquer que Lara était toujours impliquée dans ce qu’elle faisait. Je savais qu’elle irait loin quoiqu’il advienne. Moi aussi j’étais content pour elle lors de son élection. Maintenant, on a une bonne complicité et j’en suis très content. Anthony, quel est l’aspect de la personnalité de Lara que tu apprécies le plus? Je dirais sa grande discrétion. Elle protège aussi son espace privé et ne se dévoile pas trop. Elle garde sa personnalité, même en étant Miss. Elle aime aussi avoir des contacts humains et elle a pris confiance en elle.

« Je suis italienne et Anthony a des origines africaines. C’est bien pour la Suisse. Cela montre la richesse et l’ouverture de notre pays. » Et vous Lara? Il est vraiment motivé, souriant et partant pour tout. Il le fait toujours avec plaisir et ça, je l’apprécie beaucoup. Du coup, on forme une bonne équipe et on se tire vers le haut.

Vous êtes amenés à être en contact très souvent, n’est-ce pas? Lara: Oui. On s’appelle souvent avant les rendez-vous pour savoir à quelle heure nous arrivons ou encore quels habits nous porterons. On fait en sorte de s’organiser le mieux possible. Comment définiriez-vous le couple M.S.R. 2016? Lara: Multiculturel Anthony: Tout à fait d’accord! Lara: Je suis italienne et Anthony a des origines africaines. C’est bien pour la Suisse. Cela montre la richesse et l’ouverture de notre pays. Vous êtes les ambassadeurs de la course pour la solidarité Race for Gift. Quel en est le concept? Anthony: La course Race for Gift est une course sportive qui permet de soutenir une association à but non lucratif. Le but du coureur est de faire une collecte de fonds afin de courir pour l’association. Tous ces fonds sont retransmis à l’œuvre caritative que nous représentons. On montre aussi l’exemple en choisissant une association. Pour moi, c’était très dur d’en choisir une parce que j’aurais voulu soutenir tout le monde. Et pour Lara aussi c’était difficile, je pense. On essaie de s’impliquer un maximum et de montrer l’exemple en encourageant les gens à faire don d’eux-mêmes et à s’ouvrir plus aux autres. Lara: Avec tous les problèmes qu’il y a en ce moment, je pense que c’est très important d’aider les autres et de s’engager pour une cause en laquelle on croit. Moi aussi j’ai choisi une association qui s’appelle Aide aux enfants, foyers Bambi Colombie, car elle touche les enfants et je les adore. Pour moi, l’enfance doit être joyeuse et je souhaite à tous les enfants du monde l’enfance que j’ai eue. C’est pour ça que si je peux leur apporter mon aide de quelque manière que ce soit, je le fais avec un grand plaisir. Je pense que c’est le moment d’être solidaires et d’être altruistes. Voilà. J’encourage tout le monde à nous soutenir! Propos recueillis par Serge M. SAMBA + d’info :

MissMister Suisse romande

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CrĂŠdit photo: Adriano Truscello

Interview du mois

MSR


LARA CHIODA MISS SUISSE ROMANDE 2016

Naturelle, chaleureuse et sexy, Lara Chioda se dévoile en toute simplicité. Son parcours exceptionnel, elle le doit à un fort attachement à sa grand-mère et à sa persévérance, mais également à un coup de pouce du destin! Grâce à son expérience de Miss Suisse romande 2016, elle a trouvé sa voie et décidé ainsi de réorienter sa formation dans le domaine du journalisme de mode. Son rire éclatant ponctue notre interview. Pour quelle raison vous êtes-vous présentée au concours de Miss Suisse romande? Un jour, en me promenant à Milan, je suis rentrée dans une boutique de la place. Là, un manager est venu me parler et m’a demandé si je voulais être modèle pour eux. C’est là que tout a commencé. J’ai découvert un milieu qui me plaisait beaucoup, j’ai fait aussi de nombreuses rencontres. Je me suis ensuite inscrite dans une agence et j’ai commencé à faire des shootings. Petit à petit, on m’a conseillé de faire Miss. C’est comme ça que j’ai tenté ma chance. Tout vous réussit. Réalisez-vous la chance que vous avez? J’en ai pleinement conscience. J’ai la chance d’avoir reçu une très bonne éducation et d’être une fille sérieuse. Mais j’ai aussi beaucoup travaillé et ça a payé. Récemment, j’ai fêté la mort de ma grand-maman qui est décédée il y a une année. J’ai l’impression que depuis qu’elle est partie tout me réussit. Alors je pense que c’est ma bonne étoile.

« Sur le plan personnel, ça m’a apporté beaucoup et ça m’a permis surtout cette année de rencontrer plein de gens et de faire de nouvelles expériences ; ça m’a aussi ouvert quelques portes. Franchement, c’est un concours que je recommande à beaucoup de jeunes filles et également aux jeunes hommes.» Après ce succès, devez-vous faire face à de l’incompréhension, de la jalousie ou de l’envie? C’est sûr et je peux le comprendre. Mais, pour ma part, c’est un sentiment que je n’essaie pas de faire ressentir aux autres quand on me pose des questions sur mon titre et les opportunités qu’il m’apporte. J’essaie de rester la même, je garde les pieds sur terre. J’essaie aussi de faire profiter mon entourage de mes avantages. Quel est votre secret pour vous maintenir en forme? J’ai fait douze ans d’agrès et de la compétition. J’ai même obtenu un papier pour être monitrice. Malheureusement, j’ai eu un accident assez grave. J’ai fait une grosse chute aux

anneaux. Je suis tombée sur la nuque et je me suis tassé les vertèbres. Du coup, j’ai dû arrêter, mais j’ai quand même le sport dans le sang. Je continue à m’entretenir au fitness, je fais beaucoup de cardio et de la musculation. Je me nourris assez sainement, je ne me prive de rien mais je mange avec modération. Quel bilan intermédiaire tirez-vous de votre année de sacre? J’ai remarqué que j’ai changé par rapport à ma timidité. Je me sens beaucoup plus ouverte envers les gens. Ce rôle me force aussi à m’ouvrir davantage. Aujourd’hui, je me sens plus à l’aise et plus confiante. Sur le plan personnel, ça m’a apporté beaucoup et ça m’a permis surtout cette année de rencontrer plein de gens et de faire de nouvelles expériences ; ça m’a aussi ouvert quelques portes. Franchement, c’est un concours que je recommande à beaucoup de jeunes filles et également aux jeunes hommes. Vous aimez montrer les différentes facettes de votre personnalité... Oui, j’adore me trouver derrière l’objectif. Je me sens bien. J’adore pouvoir montrer différentes facettes de ma personnalité c’est-à-dire joueuse, sérieuse, sensible et puis en même temps sexy. On peut s’amuser derrière l’objectif et je trouve ça super sympa. Cette année vous a aussi permis de mieux savoir comment orienter votre vie. Oui !... En fait, j’ai toujours pensé au journalisme de mode, mais je n’ai jamais osé me lancer. Cette année m’a permis de me rendre compte qu’il fallait que je fasse ce que j’aime. Du coup, j’ai décidé d’arrêter la HEG et de me lancer dans le journalisme dans le but justement de devenir journaliste de mode. Là, je vais commencer mon bachelor en sciences sociales à Fribourg qui durera trois ans. Ensuite, mon master, je prévois de le passer à Milan dans une école de mode. Envisagez-vous de continuer dans le milieu parallèlement au journalisme? C’est sûr! Si j’en ai la possibilité, je souhaite également continuer dans le mannequinat. Enfin, souhaitez-vous exprimer des remerciements? En effet. Je remercie tous ceux qui étaient là pour Anthony et moi, et tous ceux qui nous ont soutenus tout au long de l’aventure Miss & Mister Suisse romande 2016. Un grand merci à eux. Propos recueillis par Serge M. SAMBA + d’info :

Lara Chioda

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CrĂŠdit photo: Adriano Truscello

Interview du mois


ANTHONY KASSONGO MISTER SUISSE ROMANDE 2016 Grand, élégant, bien dans sa tête, Anthony Kassongo est un jeune homme attachant. Il nous fait découvrir son univers, ses projets mais aussi des aspects de sa personnalité des plus intéressants: l’humilité et le respect. Alors oui, il s’intéresse beaucoup au monde de la mode et le titre de Mister Suisse romande 2016 sera sans nul doute un beau tremplin, mais il n’en garde pas moins les pieds sur terre et c’est tout à son honneur. Pour mieux vous connaître, dites-nous quelles sont vos origines? Ma mère est Suisse allemande, de Berne, et mon père est d’origine congolaise, de Lubumbashi, ce qui fait de moi un petit mélange. J’ai toujours vécu en Suisse. Je suis né à Genève et j'y ai toujours habité. J’ai donc de bonnes racines ici.

C’était votre premier casting dans un concours de beauté? Exactement. Tout à fait. C’était la première fois. Auparavant, j’avais déjà été sollicité et j’avais fait quelques shootings, mais je n’étais pas centré sur ça. C’est en commençant l’aventure M.S.R. que j’ai vraiment débuté dans le milieu du mannequinat, des concours de mode, etc.

Comment avez-vous eu l’idée de participer au titre de Mister Suisse romande? Beaucoup de personnes autour de moi m’ont incité à rentrer dans le monde du mannequinat. Par la suite, de bouche à oreille et par les médias aussi, j’ai appris que ce concours existait parce que des personnes que je connaissais y participaient. Ça m’a motivé à aller de l’avant.

Votre nom est déjà connu: votre père était le premier Congolais champion d’Afrique de boxe dans les années 80. Il possédait une salle de boxe à Genève. Et vos frères et soeurs sont aussi des sportifs professionnels. Vous semblez suivre l’exemple familial, mais dans votre domaine? Ma mère était super contente, car à ce moment-là mon père nous avait déjà quittés, mais j'espère qu'il est fier de moi là où il est. Toute ma famille a suivi mon aventure. J'étais touché parce que cela m’a montré aussi jusqu’où je pouvais aller dans ce domaine et ça me motive pour la suite.

Il s’avère que de nombreux Mister Suisse romande élus sont d’origine africaine. Le saviez-vous? Est-ce que cela vous a inspiré? Oui, je le savais. J’ai regardé le concours auparavant. J’ai notamment suivi l’aventure d'Ulysse Freitas, Mister Suisse romande 2013. Je m’en suis aussi un peu inspiré. Je me suis dit que je pouvais suivre son exemple et croire un maximum en mes chances. Que vous a apporté votre titre pour vos relations sociales? Je suis très posé, très calme, je n'ai pas trop de problèmes pour m'ouvrir aux autres. C’est vrai que si on ne connaît pas les personnes, on hésite parfois un peu. À ce niveau-là, la scène m’a aidé à avoir plus confiance en moi, mais j’étais déjà extraverti globalement. Lors de l’élection, tout le monde a pu constater que vous avez un physique d’athlète. Quel est votre secret pour vous maintenir en forme? J’ai toujours été assez sportif. J’ai fait du tennis, puis du foot jusqu'en deuxième ligue et après je me suis arrêté. Depuis deux ans, j’ai repris la boxe comme mon frère aîné qui est boxeur professionnel. Et c’est comme ça que je maintiens ma condition physique. Le monde du mannequinat vous intéresse? En effet, des démarches sont en cours. Ce titre me permet d'avoir accès à des collaborations, des shootings, des défilés, etc. Et je compte mettre un maximum de chances de mon côté. C’est une nouveauté cette implication d’un Mister avec les prochains candidats? Non. Pas forcément. Je veux leur communiquer l’expérience que j’ai acquise cette année. J'ai pu discuter avec d’anciens lauréats. Ils m'ont parlé de leur aventure. J'ai aussi bien pu prendre mes marques tout au long de la compétition. C’est ce qui me motive pour les prochains candidats. Je pourrai leur donner des infos. C’est vrai, quand on ne connaît pas trop le milieu, on a un peu peur, on n'ose pas vraiment…

« Cette nouvelle notoriété me fait plaisir. Mais j’essaie de garder les pieds sur terre et de ne pas me laisser envahir par le titre. Je dois juste rester humble vis-à-vis de tout ça .» Souhaitez-vous tenter votre chance dans d’autres compétitions comme Mister Suisse et Mister Europe? Alors, ça, je ne le sais pas encore. Mais c’est vrai qu’en suivant le parcours d’Ulysse Freitas, j’ai constaté en tout cas jusqu’où ça l’a propulsé. Je pourrais peut-être m’en inspirer ou faire quelque chose de différent, mais je ne sais pas encore. Comment vivez-vous votre expérience de six mois en tant que Mister Suisse romande? Tout d'abord, j’essaie toujours de garder ma propre personnalité. C'est clair, je suis aussi Mister et on me reconnaît dans la rue. Cette nouvelle notoriété me fait plaisir. Mais j’essaie de garder les pieds sur terre et de ne pas me laisser envahir par le titre. Je dois juste rester humble vis-à-vis de tout ça. Un dernier mot ? Je remercie tous mes proches, ma famille, mes amis et tous ceux qui m’ont soutenu pour ce concours. Je donnerai la meilleure image possible en tant que Mister. Et plus particulièrement à Genève, je remercie tous mes Genevois qui ont toujours été derrière moi et qui m'ont poussé à aller de l’avant jusqu’à maintenant. Propos recueillis par Serge M. SAMBA + d’info :

Anthony Kassongo

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Crédit photo: POLYCOM

FORMATION

Polycom.academy ou la culture « Com  » !

Après l’annonce de son partenariat avec l’école IPAC Design Genève, le groupe SAWI a lancé depuis septembre 2015 un 2ème cours Polycom en Suisse romande. Un programme très complet et novateur alliant les métiers de la communication traditionnelle à ceux du design est lancé et propose une formation qui se déroule à la fois sur les campus de Lausanne et de Genève. Jean-Christophe Francet, directeur du cursus, revient sur cette première année du nouveau concept pédagogique. Pourquoi avoir décidé de vous implanter à Genève? Polycom est une émanation du groupe SAWI, qui est déjà actif sur Genève depuis longtemps; en tant que première école romande de communication, depuis 1996, il était temps que nous puissions la proposer sur la place de Genève également, puisque c’est tout de même la 1ère ville de Suisse romande! Mais en somme nos étudiants travaillent à la fois sur nos deux campus et sont amenés à se déplacer en fonction des cours et des activités, comme dans la vraie vie! Estimez-vous que cette première année sur le marché genevois a été un succès? Le nouveau programme de Polycom, de par son positionnement alliant les dimensions à la fois culturelle et stratégique, de savoir-faire et de savoir-être, est unique en son genre; une première volée de 12 étudiants genevois ne s’y est pas trompée et d’autres vont commencer dès septembre prochain. Par ailleurs, nous avons multiplié nos contacts avec les entreprises et organisations de la place genevoise, et certains de nos élèves travaillent déjà sur des projets de communication pour eux. C’est donc oui, un vrai succès que nous entendons encore étendre. Vous exécutez le cursus Polycom dans le cadre d’un partenariat avec IPAC Design, en quoi consiste-t-il? Comme souvent dans les projets entrepreneuriaux, il s’agit avant tout d’une rencontre entre deux équipes très compétentes, très motivées et qui se sont découvert une complémentarité mutuelle évidente. IPAC Design Genève s’appuie sur son expertise reconnue en matière de graphisme, production médias et créativité, Polycom vient apporter la dimension de conseil, la planification stratégique et la gestion de projet. C’est un 12 URBANITY - JUIN 2016

«match» parfait qui nous permet d’offrir à tous nos étudiants une valeur ajoutée immense dans des domaines interdisciplinaires et indissociables, à savoir le conseil et la créativité en matière de communication. Quelle est la philosophie de Polycom? Dans ces domaines en évolution rapide que sont la communication et le marketing contemporains, révolutionnés par les techniques numériques, nous cherchons avant tout à augmenter les compétences de nos élèves à tous les niveaux, afin de les rendre aptes à devenir les entrepreneurs de leur propre projet, que celui-ci soit de poursuivre leurs études vers un master, travailler pour une multinationale, lancer leur start-up ou reprendre l’entreprise familiale.

« notre objectif, former des communicants polyvalents, immediatement employables dès la fin de leur formation » Est-ce que les diplômés de votre école seront réellement armés pour la vie active? Oui, c’est précisément notre objectif, former des professionnels immédiatement «employables» dès la fin de leur formation. Pour atteindre cet objectif, nos élèves expérimentent toute une série de mesures: bilan de compétences, techniques de présentation, coaching CV et recherche de stages, « relooking », communication interpersonnelle,


Crédits photos: POLYCOM

initiation au jargon de la branche dans les différentes langues nationales, etc. Tout ceci dans l’encadrement de coaches et de professionnels de la branche. Qu’apprend-on concrètement à Polycom? Quel est le programme d’études? Le programme d’études, validé par notre comité pédagogique, couvre toutes les stratégies et méthodes les plus actuelles des disciplines du marketing: nous les déclinons en différentes thématiques: marketing & entreprise, communication & relations publiques, médias & social, innovation & transformation digitale. Vous donner tous les détails du programme serait beaucoup trop long dans cette interview!

« C’est avant tout l’attitude et la motivation du futur étudiant qui comptent pour accéder au parcours Polycom ! » Quelles sont vos méthodes d’enseignement? Nous procédons en trois formats d’enseignements distincts : « Learn-Do-Share » (apprendre-faire-partager); le « Learn » couvre l’apprentissage de la théorie, dispensé par des professionnels de la branche. Des cours classiques en somme, importants pour se préparer pour les brevets fédéraux notamment. Le « Do » englobe toutes les activités pratiques, telles que les workshops, les chantiers ou les stages. Enfin, le « Share » vise à l’échange d’expériences et au réseautage, il s’agit par exemple de journées thématiques sur un sujet particulier ou encore de participation à différents événements ou concours. Les stages en entreprise font-ils partie intégrante du cursus? Bien sûr. Non seulement deux stages en entreprise de 4 à 6 mois chacun, en Suisse ou à l’étranger, mais également la participation à des chantiers sur des problématiques réelles d’entreprise. Par exemple, nous avons travaillé récemment pour divers festivals de musique, de cinéma ou consacrés au web. Ou encore pour des associations caritatives ou des organisations non-gouvernementales. Au mois de juin dernier

nos élèves, accompagnés de coaches, ont travaillé sur des problématiques marketing et communication pour la Loterie Romande, la chaîne Canal+ Suisse ou encore les taxis Uber. C’était passionnant, aussi bien pour les élèves que pour ces annonceurs expérimentés. Quelle est votre politique quant à l’environnement des élèves et les outils mis à leur disposition? Il est primordial que nos élèves soient dûment équipés, notamment au niveau informatique, afin que la formation puisse se dérouler de manière efficace; ainsi, chaque étudiant reçoit la première semaine de rentrée un MacBook Pro, neuf, équipé de la suite Office. Par ailleurs, nous dispensons les cours sur différents sites, à Genève comme à Lausanne, dans des locaux à 5 minutes de la gare centrale, ce qui est très pratique et confortable. Les étudiants Polycom se voient offrir l’abonnement demi-tarif et les frais de transport entre les deux campus sont pris en charge par l’école. Quelles sont les conditions d’inscription? Être titulaire d’une maturité fédérale (ou plus), d’une maturité professionnelle, d’un baccalauréat ou d’une équivalence et avoir participé à une séance d’information sur l’école (en groupe ou en séance individuelle; des demi-journées d’immersion sont aussi possibles); puis avoir réussi le test d’entrée, qui permet de vérifier que les candidats sont bien faits pour embrasser un métier de l’industrie de la communication. Mais au-delà de cet examen et de l’analyse du dossier de candidature, c’est avant tout l’attitude et la motivation du futur étudiant qui comptent pour accéder au parcours Polycom. Propos recueillis par Serge M. Samba + d’info : Tél. +41 21 343 40 62 dsomveille@polycom.academy www.polycom.academy

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Credits photos: Adriano Truscello

CARRIeRE

Jérémy Seydoux UN JOURNALISTE À L’AVENIR PROMETTEUR Incontestablement, voilà un jeune homme talentueux et doté d’un charisme qui ne laisse pas indifférent. À 20 ans seulement, il dirige sa propre émission au sein de la chaîne télévisée genevoise Léman Bleu! Il ne faudrait certainement pas s’arrêter à son âge ni le placer trop tôt sur un piédestal, mais simplement constater que Jérémy Seydoux est un journaliste avec un potentiel rare à Genève et qui représente parfaitement cette nouvelle génération montante pétrie de talents. Son interview est donc un message à tous les jeunes : rien n’est impossible, allez au bout de vos rêves! Qui êtes-vous? Où avez-vous grandi? Je suis né et j’ai grandi à Plan-les-Ouates à Genève. Ma mère est enseignante à Carouge; quant à mon père, il est chef d’une entreprise en informatique. À 20 ans à peine, vous dirigez votre propre émission. Il est difficile de rêver d’un meilleur début de carrière à la télévision Léman Bleu. Qu’en pensez-vous? J’ai pleine conscience de ma chance parce que ce n’est pas facile en sortant de l’école d’obtenir tout de suite un poste à responsabilités, une certaine liberté et, en plus, la confiance de la direction qui nous prend au sérieux en nous laissant les rênes d’une émission de télévision. C’est vrai que c’est précieux et motivant. Comment êtes-vous arrivé à pratiquer professionnellement ce que vous aimez faire? En fait, j’ai toujours été passionné par l’information et par la politique. J’ai aussi beaucoup regardé la télévision: je suis un enfant de la télé quand même. Mais la volonté d’en faire est tout simplement due un hasard. Gamins, on a tous des rêves et je pense que le rêve d’enfant de devenir présentateur de télévision beaucoup doivent l’avoir, au même titre d’ailleurs que footballeur professionnel ou chanteur. Puis, de fil en aiguille, ce rêve s’est réalisé. À 17 ans, j’ai publié mes premières émissions sur YouTube. Avec des potes, nous avons produit des reportages et nous nous marrions. À l’époque, nos émissions ont obtenu un cer14 URBANITY - JUIN 2016

tain succès: nous étions notamment regardés par les collégiens. Nous nous sommes ainsi forgé une petite notoriété. J’ai ensuite utilisé tout ce travail réalisé au collège pour proposer une chronique à Léman Bleu. C’est là que tout a commencé. Ils m’ont reçu et comme ils avaient vu ce que je faisais, ils savaient de quoi j’étais capable. Cette expérience préalable m’a aidé à être plus crédible à leurs yeux. Ensuite, j’ai proposé un projet qui a été retenu. Vous travaillez bien votre image, notamment en faisant attention à votre apparence. Avez-vous conscience que c’est un atout pour vous? Je ne dirais pas que c’est un atout parce que je travaille justement mon image. C’est un effort que je fournis en plus: il faut avoir de beaux vêtements, faire attention à son apparence en sortant de chez soi. En effet, j’essaie de travailler mon look, c’est évident! Je n’aime pas me sentir moche, sortir négligé ou sale. Et puis, je le fais aussi pour les autres. S’habiller correctement et avoir l’air sérieux, c’est un signe de respect à leur égard. Depuis quand votre émission existe-t-elle? J’ai tout d’abord commencé par une chronique qui a duré un peu moins d’un an. Aujourd’hui, je suis producteur, éditorialiste et présentateur de l’émission «Geneva Show» qui existe depuis un an. L’émission a lieu tous les vendredis de 19h00 à 20h00 durant l’été et de 18h30 à 19h30 le reste de l’année. Je travaille à Léman Bleu depuis deux ans déjà.


Credits photos: Adriano Truscello

Quel est le concept de votre émission? Son but est de réunir des personnalités de Genève, de la région ou de la Suisse. Le choix des invités se porte sur toute une palette de personnalités qui ont des choses à dire: des artistes, des politiciens, des chefs d’entreprise et des passionnés. L’objectif est d’en faire un rendez-vous mi sérieux, mi décontracté où l’on peut se confesser. Les invités ont le temps de parler, de dire ce qu’ils pensent de tel ou tel sujet. Cette émission présente aussi une dimension un peu plus folle, un peu plus décalée avec des reportages, des questions différentes et impertinentes. Et le résultat: un petit mélange électrique. Au cours de toutes ces expériences, quelles sont les interviews qui vous ont le plus marqué? Et pourquoi? Je dirais qu’une des interviews qui m’a le plus marqué, c’est celle de Marc Bonnant, un avocat genevois, que vous connaissez je pense. C’est quelqu’un que j’idolâtre et que j’admire beaucoup. J’étais pétrifié avant l’interview, j’avais peur de ne pas être à la hauteur. Finalement, tout s’est très bien passé. Pouvez-vous en citer d’autres? Darius Rochebin que j’admire beaucoup parce qu’il est également présentateur à la télévision. Dans son cas, d’une part, il y avait le côté admiration et, de l’autre, une sorte de «concurrence» parce que j’ai ressenti une pression due au fait que Darius Rochebin est au moins dix fois supérieur. Il ne fallait pas que je me ridiculise trop face à un pair qui a quand même 20 ans de télé derrière lui. Et puis, sinon, il y a l’interview de Yann Arthus Bertrand avec qui j’ai passé un bon moment. Nous avons eu la chance de le rencontrer et de l’interviewer au Palais des Nations. C’est un homme qui respire la bonté, il est bienveillant et c’est agréable de discuter avec lui. Je l’ai vraiment trouvé sympathique. Et son engagement pour

l’environnement me paraît extraordinaire. C’est quelqu’un qui aime tous les êtres humains, la planète: une belle personne en somme. Comment concevez-vous la place d’un jeune aujourd’hui à Genève? Que lui conseilleriez-vous pour aller jusqu’au bout de ses rêves? Bien s’entourer me paraît essentiel, que ce soient les amis, la famille ou des personnes qu’il croise dans son parcours. Il ne doit pas se laisser déstabiliser par des gens qui répètent constamment que ce n’est pas possible. Il faut éviter les pessimistes et s’entourer plutôt d’optimistes, c’est très important parce que seul c’est plus difficile. Et puis surtout, il faut croire en soi, croire en ses rêves et se donner les moyens d’y arriver. Il faut avoir un peu de culot parfois aussi, il faut oser parce que personne ne viendra vous chercher. Personne ne nous attend; au final, c’est nous qui devons prendre une place. Il faut passer à l’action. Et de plus, il n’y a pas que l’école qui importe; les activités en dehors du côté «obligatoire» de la vie, c’est primordial. Il faut prendre d’autres chemins. C’est comme ça que tu t’en sors en fin de compte: en étant curieux, en regardant ailleurs, en t’enrichissant. Avez-vous un leitmotiv que vous souhaiteriez partager avec nous? On va vers du mieux! Propos recueillis par Serge M. SAMBA + d’info :

Jérémy Seydoux

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Crédit photo: Evan Felts

6eme art

SAFi MARTIN Yé aka Sophia Blues

La notoriété de l’artiste romande SAFI MARTIN YÉ n’est plus à faire. À 28 ans, elle nous offre de multiples facettes de son talent. Avec son dernier spectacle «OASIS», cette jeune femme solaire nous fait rire à chaudes larmes. Seule sur scène, une magie s’opère, un échange d’énergie incroyable avec son public. Elle a accepté de partager avec nous sa passion de la scène et sa vision du métier de comédienne. Safi, votre premier solo comique a remporté un véritable succès. Comment vous sentez-vous après un tel périple? Je suis très reconnaissante de l’intérêt du public. C’est d’autant plus touchant que je ne m’attendais pas forcément à un tel accueil. Quand on est à fond dedans et qu’on a la tête dans le guidon, on pense surtout au travail et à donner le meilleur de soi-même pour réussir à toucher le public. J'ai été agréablement surprise et émue de voir tant de personnes d’horizons différents venir aux représentations. Mon but était de faire venir des gens qui ne vont jamais au théâtre en salle et je suis heureuse de l’avoir réussi. Vous avez donc un sentiment de soulagement et de réussite? Oui, je crois que le défi est relevé. Il y a un sentiment de chaleur et d'accomplissement, mais aussi l’envie de continuer à travailler et à faire mieux encore lors des prochaines représentations. Pouvez-vous nous parler des prémices et de la naissance de ce projet? Cela faisait longtemps que nous y travaillions avec mon amie comédienne et metteure en scène, Marjorie Guillot, avec qui j'ai suivi ma formation à l’école Serge Martin. Au préalable, nous avions déjà collaboré sur des performances et sur un spectacle. Il y a environ deux ans, il m'est arrivé un événement difficile. Je voyais régulièrement Marjorie à cette période. Un soir, elle a eu un déclic et m’a dit: «Bon, stop! ça va, là t'as assez d'anecdotes! à partir de la semaine prochaine 16 URBANITY - JUIN 2016

tu viens à la maison et on commence à écrire». C’est ainsi que tout a démarré. À partir de parcelles de vie, nous avons déliré et inventé des tableaux, pour en faire ensuite un spectacle. Votre spectacle est particulièrement riche, que ce soit au niveau des textes, de l'univers sonore ou encore de l'histoire scénique. En plus de tout cela, vous dansez. On peut ainsi contempler une bonne palette de vos capacités. C'est plutôt épuisant, je pense. Après une représentation, comment vous sentez-vous? Juste après le spectacle, en général, j’ai vraiment la pêche. Durant «OASIS» particulièrement j’ai fait attention à respecter une hygiène de vie assez stricte pour être en forme durant les répétitions et sur scène surtout. Comme je suis seule sur le plateau, je ne peux compter que sur moi-même. C’est pourquoi, j’ai besoin d’être bien physiquement. Je m’échauffe avant chaque représentation: respiration, étirement, exercice vocal. Quand le show démarre, je donne le maximum sur scène et j’essaie de ne plus penser à rien. J’ai choisi d’interpréter une personne haute en couleurs et les spectateurs me le rendent bien. C’est fou l’énergie qu’ils me transmettent. À la fin, je suis souvent survoltée et excitée. Il me faut deux à trois heures pour redescendre. C’est un spectacle particulièrement éclectique, n’est-ce pas? Il y a un peu de chant, de danse et de l’humour bien sûr. C'est par conséquent un vrai travail corporel. J'aime beaucoup la «tchatche», mais j'ai aussi besoin de raconter à travers mon corps. C'est le langage qui me parle le plus.


Credits photos: Roxane Schneider

Vous vivez de votre art, ce qui est assez rare pour être souligné. Comment vous êtes-vous formée et quels sont vos conseils pour en arriver là? S’il est réalisable, mon premier conseil serait de ne pas avoir peur des études. Une autre formation en poche avant de se lancer est un vrai filet de sécurité, car le métier est loin d’être facile ou sécurisant. Mais je ne suis pas le bon exemple. J’avais des difficultés à l’école. De plus, j’étais tellement obnubilée par le fait de devenir comédienne, que je n’ai pas réussi à crocher sur les bancs de l’école et ainsi à finir une formation avant le théâtre. Mon deuxième conseil: pratiquer un maximum, développer ses facultés artistiques, rester curieux, faire des stages de danse, de chant, de musique et de théâtre. J'ai aussi eu la chance d’avoir des parents artistes et de commencer très tôt.

«  Je suis très heureuse que ce spectacle porte ses fruits [...] J’espère pouvoir le jouer longtemps, car je trouve fort d’avoir réussi à toucher plusieurs générations et cultures. » Vous faites partie d’une nouvelle génération d’artistes en Suisse romande et plus largement en Suisse? Comment décririez-vous votre place sur cette scène? Il y a beaucoup de possibilités et de projets à monter sur la scène suisse; du talent, de l’énergie, des gens qui veulent dire et raconter des choses ce n’est pas ça qui manque. Je me sens également concernée par la question culturelle. Ma couleur de peau a souvent posé problème lors de castings. Encore dernièrement, je n’ai pas pu participer à une audition, car je n’étais soudainement plus une simple jeune femme, mais une «fille

de couleur». Pour moi, le sujet est profond, le débat nécessaire et du haut de ma petite échelle, j’espère réussir à faire bouger les choses. Il faut absolument qu’il y ait un changement. Ma mère m'a toujours dit : «Tu auras plus de difficultés que d'autres, d'autant que le métier n'est pas évident. Ce sera à toi de créer tes propres rôles et tes opportunités». J'ai aussi grandi avec cette chance-là: avoir des parents ouverts, lucides et qui m'ont coachée. Dans un métier artistique plus particulièrement, il y a forcément des moments où les opportunités se font plus rares, où tu te sens abattue, mais juste après tu rebondis et tu utilises ces difficultés comme une force pour aller de l’avant. C’était rare de voir des métisses à l’époque quand j’étais à l’école primaire et en Valais encore plus. Aujourd’hui, on en voit partout dans les rues, ça bouge et c’est beau! Quel rôle joue «OASIS» dans votre carrière? «OASIS», c'est un début. Je suis très heureuse que ce spectacle porte ses fruits. J'essaie de les récolter au mieux tout en plantant d’autres graines ici et là. J’espère pouvoir le jouer longtemps, car je trouve fort d’avoir réussi à toucher plusieurs générations et cultures. Et pour la suite? J'ai déjà quelques idées en tête. Lors des dernières représentations, j’ai commencé à ressentir la fatigue et le besoin de vacances. Mais, inévitablement, la semaine suivante, de nouveaux rêves de spectacles futurs ont germé (rires). Propos recueillis par Serge M. SAMBA + d’info :

Safi Martin Yé

URBANITY - JUIN 2016 17


Laurence Sallaz Rédactrice Beauté & Events

CONSEILS BEAUTE

LES CRÈMES MINCEUR, LESQUELLES CHOISIR ? L’épreuve redoutée de l’été

Au printemps, pour les hommes comme pour les femmes, l'épreuve tant redoutée de la plage arrive, et là, c’est la cata ! Nous sommes toutes et tous les mêmes, nous avons fait nos réserves pour l’hiver. Malheureusement, on a vu trop grand et la fin de l’hiver a laissé la place aux kilos superflus et à la cellulite visible. Nous sentant pris au dépourvu et voulant pouvoir chanter tout l’été, nous recherchons alors le miracle, mais sachez Mesdames Messieurs qu’il n’y a pas de mystère, il y a une seule vraie solution: être assidu(e)s toute l’année en mangeant équilibré et en se bougeant. Les crèmes amincissantes – raffermissantes – anticellulite, mais lesquelles choisir? Chaque année, grâce aux nouvelles technologies, elles gagnent en efficacité et sont nos meilleures alliées pour nous aider à remodeler notre silhouette. Quels résultats recherche-t-on? •Lisser nos capitons et redessiner les plis de notre corps dus à notre relâchement cutané •Déstocker et drainer nos graisses en profondeur au niveau des hanches, des fesses et du ventre •Stimuler la production d’élastine et de collagène pour raffermir notre corps •Perdre des centimètres et non des kilos ! Premier problème chez les femmes: la cellulite (appelée aussi peau d’orange) notre pire ennemie et ceci nous concerne à 90 %. C’est notre fardeau et nous ne pouvons que minimiser les dégâts, car la cellulite reflète souvent notre hygiène de vie. Mais nous pouvons toutes lutter contre les capitons qui s’installent. La cellulite, c’est quoi? Sachez tout d’abord que la structure graisseuse des hommes et des femmes ne réagit pas de la même manière. Chez la femme, la cellulite est une couche de graisse qui se trouve sous la peau et qui donne un effet peau d’orange. Les graisses sont des réserves d'énergie pour le corps qui peuvent être mobilisées en cas de besoin, alors que l’homme n’a pas besoin de ces réserves et donc pas de cellulite. Il existe différents types de cellulites: les acteurs principaux de la cellulite sont la fibrose, la graisse et la rétention d’eau. Le traitement doit s’adapter en fonction de la prédominance de l’un ou l’autre de ces acteurs, afin de choisir la crème ou le traitement en adéquation. Les crèmes anticellulite permettent d’affiner un grain de peau, de combattre la peau d’orange. Elles sont souvent composées de caféine. Il faut connaître les causes de la cellulite pour déterminer quelles crèmes choisir. Vous devrez masser matin et soir ou abuser des machines minceur qui permettent de perdre la cellulite ou manger certains aliments. 18 URBANITY - JUIN 2016

Les crèmes raffermissantes: Avec le temps, ou en cas de perte de poids importante, la peau a tendance à s’affiner et à perdre de sa densité. En agissant au cœur du fibroblaste, le but est de relancer la production de collagène et d’élastine, les crèmes à base algues sont de très bons actifs. Comment savoir si vous avez besoin d’une crème raffermissante?: Tissus fripés, ridés, après un léger pincement et étirement de la peau, le retour à l’état initial est lent. Les crèmes amincissantes? Elles proposent de réduire les surcharges graisseuses localisées - limiter leur formation améliorer l'aspect de la peau. Elles sont souvent composées de caféine qui aide à brûler les graisses et de rétinol pour déstocker les graisses localisées. Il est indispensable de masser régulièrement les zones à tonifier; pour le ventre et les fesses dans le sens des aiguilles d’une montre, pour les jambes toujours de bas en haut. Les crèmes ventres plats: Elles ont pour but de raffermir et de lisser la peau pour masquer nos petits bourrelets. Mes conseils pour avoir de meilleurs résultats avec vos produits: •Bien choisir les actifs de vos crèmes selon vos besoins •Masser matin et soir en plus de votre crème hydratante •Une fois par semaine faites un gommage du corps afin de mieux faire pénétrer les actifs •Buvez 1,5 litre d’eau par jour •Pratiquer du sport •Manger équilibré •Soyez patient(e)s, comptez entre trois semaines et un mois de traitement pour constater les premiers résultats •N’oubliez pas que toutes ces crèmes amincissantes ne sont pas des produits miracles, mais un complément d’une alimentation équilibrée et d’exercices physiques ! •Pensez aussi aux nouvelles techniques en esthétique, lipommassage, massage manuel, cryo, etc., pour de meilleurs résultats. En résumé: sélectionnez le produit qui correspond à vos besoins, mangez équilibré et faites du sport tout au long de l’année. Rédigé par Laurence Sallaz


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Ma sélection:

1. L’Oréal Sublime body contre la cellulite 2. Thalgo crème minceur 3. Elancyl ventre plat 4. Clarins crème lift fermeté URBANITY - JUIN 2016 19


Laura Quintero Styliste & Rédactrice mode

Conseils MODE

BIEN CHOISIR SON MAILLOT DE BAIN POUR ENTAMER L’ÉTÉ C’est bientôt l’heure de se dorer au soleil, sur un centimètre carré de plage, de se promener au bord du lac Léman ou même d’organiser des «pool party» pour exhiber son tout nouveau maillot de bain. Voici quelques conseils pour trouver la coupe adaptée à sa silhouette.

Morphologie en X Le X se rapporte à une silhouette dite aussi en «sablier». Cette morphologie est idéale chez une femme légèrement musclée, taille marquée et les épaules aussi larges que les hanches. Vous êtes chanceuse si vous faites partie de cette catégorie, vous avez des formes équilibrées. Conseils: Avec une allure aussi harmonieuse, vous pouvez tout vous permettre. Le but est de mettre au mieux votre taille en valeur. À vous de choisir si vous préférez le maillot de bain une pièce ou le bikini. Pour des poitrines généreuses, évitez simplement des hauts de type bandeau. Tendances: Esprit crochet, multiples découpes ou maillot une pièce ceinturé: tournez-vous vers ce qui vous correspond le mieux. Haut LSpace sur zalando, CHF 120.Culotte LSpace sur zalando, CHF 90.-

1 Pièce Roxy sur zalando, CHF90.-

Morphologie en V Le V symbolise une allure en «pyramide inversée». Il s’agit d’une morphologie qui se caractérise par des épaules larges, voire une poitrine généreuse, et des hanches plutôt fines. Conseils: Afin d’effacer des épaules sportives, il est préférable d’opter pour un bikini qui mettra en valeur votre décolleté. Des soutiens-gorge coqués ou en corbeille permettront de faire valoir le haut de votre corps. Pour celles qui auraient des petites poitrines, pensez au push-up!

Haut Hunkemöller sur zalando, CHF 31.-

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Culotte Hunkemöller sur zalando, CHF 18.-

Haut Bondi Born sur zalando, CHF 150.-

Haut Banana Moon sur zalando, CHF 60.-

Culotte Bondi Born sur zalando, CHF 150.-

Culotte Banana Moon sur zalando, CHF 37.-

Credits photos: Zalando.ch

Tendances: Le phénomène color-block, très géométrique avec ses soutiens-gorge pulpeux ou encore l’inévitable flower power.


Morphologie en H Le H est la morphologie dite «rectangle». C’est une silhouette longiligne. Elle se définit par un alignement entre les épaules, la taille et les hanches. Les femmes de cette carrure ont généralement de petites poitrines. Conseils: Mettez vos épaules en avant. Portez un bikini avec un soutien-gorge en bandeau, en brassière ou en triangle. N’oubliez pas vos hanches pour accentuer votre féminité: choisissez une culotte taille basse avec des nœuds sur les côtés.

Haut Ralph Lauren sur zalando, CHF 100.Culotte Ralph Lauren sur zalando, CHF 90.-

Tendances: L’indémodable marinière est à ajouter dans votre placard si ce n’est pas déjà fait!

Morphologie en O Le O se rapporte à une silhouette ronde. Il s’agit là d’une allure pulpeuse: poitrine généreuse, ventre et fesses rebondies. Conseils: Avec une morphologie corpulente, il est recommandé de mettre en valeur son atout principal: sa poitrine ! Décidez-vous pour un maillot de bain une pièce avec un joli décolleté à balconnets ou un bikini à culotte taille haute afin de galber votre silhouette. Évitez les coupes trop échancrées et les motifs tels que les rayures horizontales ou les pois. Tendances: Le vintage devient de plus en plus omniprésent dans tous les domaines, ne l’oublions pas nous aussi, on s’en voudrait.

Haut Seafolly sur zalando, CHF 85.-

Culotte Seafolly sur zalando, CHF 75.-

Morphologie en A Le A rappelle la forme d’une pyramide. Cette silhouette désigne des épaules étroites, une taille fine et des hanches larges. Conseils: L’objectif, quand on a ce type de morphologie, est de mettre en valeur ses épaules et de cacher ses hanches. Choisissez donc un bikini avec un soutien-gorge en triangle ou simplement en bandeau. Pour le bas, optez pour un shorty ou une culotte échancrée afin d’affiner votre silhouette. Évitez le maillot de bain une pièce, il soulignerait le déséquilibre entre la largeur du haut et du bas.

Credits photos: Zalando.ch

Tendances: Toujours un must, l’esprit ethnique marque encore une fois sa présence dans les collections été 2016. Et pour celles qui veulent un peu changer cette année, les modèles sportifs sont à l’honneur. Pourquoi ne pas s’offrir un bikini sport-chic?

Haut Banana Moon sur zalando, CHF 65.-

Culotte Banana Moon sur zalando, CHF 39.-

Quelle que soit la tendance, restez néanmoins fidèle à vousmême. Mettez en valeur votre silhouette et choisissez un maillot de bain qui correspond à vos goûts. Ainsi, vous ne craindrez plus les regards indiscrets et ferez même des jalouses ! Que l’été commence ! Par Laura Quintero URBANITY - JUIN 2016 21


Guide urbanity LES BONNES ADRESSES BRANCHÉES, STYLÉES ET DANS L’ È RE DU TEMPS

BARS & RESTAURANTS CLUBBING organisateurs d’ éVéNEMENTS BOOKING SOINS & BEAUTé RELoOKING

LIFESTYLE & CONSUTLING SPORT & BIEN-être STUDIOs phOTOs & photographes PHOTOS EvEnTS GRAPHISME impression photos location MATériel métiers liés à internet

FORMATIONS COURS DE Danse

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BONNES ADRESSES

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BARS & RESTAURANTS

FUNKY MONKEY ROOM AKA FMR

FENOMENO

BLUE#

DECIBELL

BAR & RESTAURANT

BAR & RESTAURANT

BAR & RESTAURANT

022 700 19 26 Rue du Stand 9 Jonction - Genève

022 732 32 02 Rue des Pâquis 28 Pâquis - Genève

022 732 33 34 Avenue Henri-Dunant 6 Pâquis - Genève

079 937 07 59 3-5 rue du Conseil-Général Plainpalais - Genève

www.fmrbar.ch

www.fenomenobar.ch

www.bluehtag.ch

www.decibell.ch

Bluehtag

Decibell

BAR & RESTAURANT AMERICAIN

Funky Monkey Room aka FMR

Fenomeno

CLUBBING

FIVE NIGHT CLUB

GLAMS CLUB

MAMBO

022 751 55 55 Boulevard helvétique 10 Rive - Genève

022 737 40 40 Rue du Rhône 116 Centre-ville - Genève

022 901 02 02 Rue de Monthoux 60 Pâquis - Genève

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www.glamsclub.ch

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Glams Club

Mambo

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www.5nightclub.com 5nightclub

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organisateurs d’ éVéNEMENTS - BOOKING

SUNGLASSEZZ ENT.

TASTY EVENT

LOW KEY MANAGEMENT

HIP HOP, AFROBEAT, DANCEHALL

ÉVÉNEMENTS POINTUS POUR LES HOUSE MUSIC ADDICTS.

BOOKING DJS: HIP HOP, RNB, AFROB BEAT, DANCEHALL, HOUSE & ALL STYLE

Raphaël Van Doornik

DJ Résidents: BROWN S info@tasty-event.net

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www.tasty-event.ch Sunglassezz

Tasty-Event

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BONNES ADRESSES

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SOINS & BEAUTé

AMANDINE REVERCHON

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LAURENCE SALLAZ

HANANE KHANFOUCI

MAKE UP ARTIST & CONSEILLÈRE EN IMAGE

COIFFEUSE & MAQUILLEUSE

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Laurence Sallaz

Hanane Khanfouci

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SOINS & BEAUTé

CLARISSE ESTHÉTIQUE

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STUDIOs phOTOs & photographes

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Photographe: Adriano Truscello Styliste: Laura Quintero Make up: Amandine Reverchon Photos backstage: Laura Denis & Dehborah studio420booking@gmail.com STUDIO 420

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PHOTOGRAPHIE

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STUDIO ALTMAN

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Georges Altman

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PHOTOGRAPHE ÉQUIPEMENTS PHOTOGRAPHIQUES SERVICES D ’ AFFAIRES

BUREAU CULTUREL GENÈVE

LOCATION DE MATÉRIEL: PHOTO-VIDÉO-LUMIÈRE-SON

022 732 72 01 Rue de Berne 63 Pâquis - Genève geneve@bureauculturel.ch www.bureauculturel.ch

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GRAPHISME

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métiers liés à internet

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FORMATIONS

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