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Février-mars 2014 / N° 1

paroisses vivantes J our nal d e l ’Unité pa sto rale ww w.u pnot r eda m ede lab ril la z .c h A. Ryser

Autigny Corserey Cottens La Brillaz Matran Neyruz Ponthaux Prez-versNoréaz

M. Wilhelm

En quoi nos communautés sont-elles interpellées par la démarche d'un jeune de l'UP qui se destine à la Pp. 4-5 prêtrise ?

Partager sa foi avec les valeurs de ses petits-enfants, Pp. 9-11 tout un art !

Il est venu habiter parmi nous…


Edito

… pour faire de chacun un témoin L’

événement de l’Annonciation qui nous plonge dans « l’Aujourd’hui de Dieu », nous rejoint jour après jour parce que c’est bien chaque jour qu’il nous est proposé d’actualiser notre baptême.

Sommaire

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Edito

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Société Actualité

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Vie en Eglise

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Vie en Eglise

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Liturgie

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Liturgie

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Société Actualité

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Un thème cher au Pape François « …Dans la Parole de Dieu apparaît constamment ce dynamisme de " la sortie " que Dieu veut provoquer chez les croyants. Abraham accepta l’appel à partir vers une terre nouvelle. Moïse écouta l’appel de Dieu : " Va, je t’envoie " et fit sortir le peuple vers la terre promise. A Jérémie il dit : " Vers tous ceux à qui je t’enverrai, tu iras. " Aujourd’hui, dans cet " allez " de Jésus, sont présents les scénarios et les défis toujours nouveaux de la mission évangélisatrice de l’Eglise, et nous sommes tous appelés à cette nouvelle " sortie " missionnaire. Tout chrétien et toute communauté discernera quel est le chemin que le Seigneur demande, mais nous sommes tous invités à accepter cet appel : sortir de son propre confort et avoir le courage de rejoindre toutes les périphéries qui ont besoin de la lumière de l’Evangile. » (Exhortation apostolique « Evangelii Gaudium », du 24.11.2013)

Génération

10-11 ÉCLAIRAGE 12

Unité pastorale

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Chronique locale

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Au livre de vie

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Dans nos paroisses Autigny Cottens Neyruz Matran La Brillaz Corserey Prez-vers-Noréaz Ponthaux

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Horaire des messes Informations

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Méditation

Il nous faut réapprendre à vivre la proximité dans nos communautés Telle est la réflexion développée par Rémy Berchier, vicaire épiscopal, le 4 décembre dernier, lors de sa rencontre avec l’Equipe pastorale, de représentants des divers Conseils et de représentants des paroisses. Ce qui compte c’est son clocher… Aussi, pour atteindre une spiritualité devant la difficulté à faire se déplacer les gens même quand des services sont proposés, il revient aux gens d’Eglise d’aller au-devant des gens. Aussi il importe de favoriser la vie dans les communautés par une revalorisation et une intensification d’une vie communautaire autour de l’église locale tout en gardant une relation à l’ensemble des paroisses de l’UP. Tout un programme ! A partir de la mission du Conseil pastoral de l’UP qui est de favoriser l’action pastorale, il serait bon de recréer une dynamique de « proposition de foi » à partir des quatre piliers de l’Eglise que sont : Liturgie => tout ce qui se vit autour de l’autel Communion => tout ce qui tourne autour de l’accueil Annonce => tout ce qui tourne autour de l’évangélisation, de l’annonce de la foi et des sacrements Diaconie => tout ce qui tourne autour du service de solidarité Il y a également toute une démarche d’accueil qui peut être développée avant déjà et après les eucharisties qui regroupent plusieurs paroisses pour permettre une réelle rencontre de communion. André Ryser

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Paroisses vivantes FÉVRIER-MARS 2014

Editeur: Saint-Augustin SA 1890 Saint-Maurice Directrice générale: Dominique-Anne Puenzieux Rédaction en chef Dominique-Anne Puenzieux Secrétariat tél. 024 486 05 25 fax 024 486 05 36 bpf@staugustin.ch Imprimerie: Canisius SA, Fribourg Rédacteur responsable: André Ryser 1747 Corserey Equipe de rédaction:

AUTIGNY Michel Pasquier

CORSEREY —

COTTENS Jean-Marc Sudan

LA BRILLAZ Jean-François Deléaval

MATRAN Bernard Kroug

NEYRUZ Denise Rossier Margot Friboulet

PONTHAUX Claude Didierlaurent

PREZ-VERS-NOREAZ Philippe Guisolan

ÉQUIPE PASTORALE André Pittet

BÉNÉVOLE Père Bernard Rey-Mermet

SECRÉTARIAT UP Fabienne Mollard Maquette: Anne Maibach Photo de couverture: Annonciation attribuée à Melozzo, Panthéon de Rome, Wikimedia


Campagne œcuménique Action de Carême – Pain pour le Prochain « Les semences d’aujourd’hui sont le pain de demain » Les organisations Action de Carême, Pain pour le Prochain et Etre partenaires choisissent la justice intergénérationnelle comme sujet de leur campagne œcuménique 2014 : « Les semences d’aujourd’hui sont le pain de demain ». Le Carême et, avec lui la campagne, dure du 5 mars, mercredi des Cendres, au 20 avril 2014, dimanche de Pâques.

L

es parents nourrissent leurs enfants, les personnes âgées sont soignées par des jeunes, voici l’image classique de la justice intergénérationnelle dans les familles. Dans la société mondialisée qui est la nôtre, les rapports entre les générations acquièrent cependant une signification bien plus étendue. Le monde est devenu notre foyer commun à tous, dans lequel l’utilisation que nous faisons des ressources non renouvelables détermine l’avenir des personnes et de la nature. La campagne œcuménique 2014 attire l’attention sur l’aspect social du développement durable.

« Agissons pour les générations à venir » Le gaspillage des ressources représente un réel danger pour les générations futures : elles risquent d'être privées des ressources indispensables à leur survie, comme la terre, l'eau ou les semences. La cohabitation pacifique au sein du foyer commun que Dieu nous a légué est menacée. Chacun a le même droit à une part des ressources et à une vie dans la dignité : les générations futures doivent avoir les mêmes chances que nous. Le jeans : symbole universel dont la production nuit aux générations futures Plus concrètement, la campagne se focalisera sur la production de vêtements, avec pour symbole

le jeans. Universel, il unit les générations dans le monde entier. Mais il est aussi le symbole de nombres de dysfonctionnements : sa production met en danger les bases de l'existence des générations futures. L'utilisation massive de nos ressources en eau pour produire le coton contribue à la désertification ; le recours aux pesticides pollue les sols et met en danger la sécurité alimentaire des petits paysans. Et les conditions de travail souvent précaires dans les usines nuisent à la santé des ouvriers. Nous voulons dénoncer et combattre cette exploitation, et montrer que notre consommation n'est pas sans conséquence. Nous pouvons agir, c'est ce que la campagne veut montrer. AdC/PPP

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Société Actualité


Diacres pour une Eglise au service des hommes.

A. Ryser

Présents dès le début de l’Eglise Jésus n’a pas institué de diacre. Il a choisi les douze, qui seront les « chargés de mission » (apostolos), les noyaux, les animateurs des premières communautés. Ils sont les témoins du Ressuscité et les présidents des eucharisties. Mais saint Paul déjà fait allusion à ces diacres, ces hommes des services (diaconia), collaborateurs des apôtres puis des animateurs de communauté. Des hommes, parfois des femmes, sont consacrés par l’imposition des mains, une ordination pour toutes les tâches de service, témoins privilégiés de la « diaconie » de l’Eglise. Comment servir ? Ils sont les organisateurs de l’aide matérielle aux plus démunis. Les pauvres sont la richesse de l’Eglise, et le diacre est le signe de cette attention, de cette présence au « plus loin ». Au cours de l’histoire, pour simplifier, ils ont de plus en plus d’importance au côté de l’évêque, lui succèdent parfois et même sont devenus papes. Mais les prêtres plus nombreux reprennent leur rôle. Les diacres sont encore surtout au service de la liturgie pour disparaître presque complètement, en Occident tout au moins. Par exemple, c’est pour obtenir la permission de prêcher partout que saint François, cet époux de Dame pauvreté, fut ordonné diacre en 1210. Mais en fait, le diaconat permanent est oublié. Le Concile Vatican II redécouvre le diaconat permanent. Vers les années 1900, des théologiens, spécialement en Allemagne, éveillent l’Eglise à ce ministère un peu oublié. Mgr Coffy le dit : « La restauration du diaconat est liée à l’évolution du monde. Il se pourrait qu’elle exprime de la part de l’Eglise un souci de guérir de nouvelles plaies qui font souffrir l’homme. » Pendant le Concile les textes se multiplient pour faire apparaître combien la réflexion sur une forme permanente du diaconat devient nécessaire. Le décret sur l’Eglise Lumen Gentium au numéro 29 en particulier, résume la fonction et les tâches de ce ministère à restaurer et conclut : « …le diaconat pourra, dans l’avenir, être rétabli en tant que degré propre et permanent de la hiérarchie ». Dès lors les diacres se multiplient. Une richesse qui déploie ses possibilités dans de multiples secteurs de l’activité de l’Eglise. Dans notre Unité, deux diacres permanents sont à l’œuvre : Jean-Claude Ayer en charge plus spécialement des résidents de Bellechasse et Romain Julmy pour les confirmations et les baptêmes. Ce sont des hommes, habituellement mariés que l’évêque appelle et ordonne pour des services plus précis. A la messe ils sont avec leur famille, au cœur de l’assemblée ou alors, près du célébrant, où ils représentent ces « plus loin » dont ils portent le souci, et pour ces « absents », ils sont leurs témoins auprès de la communauté rassemblée. Et le prêtre alors ? ...il est aussi diacre ? Oui, ordonné pour le service = le ministère, (c’est le même mot), il assume les différentes charges qui autrefois requéraient des ordinations, des mandats diversifiés : service à l’autel, lecteur, portier, etc. et aussi les missions du diacre. C’est pourquoi l’ordination d’un prêtre suit ces différentes étapes dont l’ordination au diaconat avant l’ordination sacerdotale. Deux sortes de diacres aux fonctions complémentaires. Père Bernard Rey-Mermet

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A. Ryser

Un diacre… c’est quoi ?

Vie en Eglise


Interview de Jacques Papaux, de notre Unité pastorale, qui vient d’être ordonné diacre

Vie en Eglise

A. Ryser

Vous êtes au seuil du diaconat : que représente pour vous cette étape dans votre vie ? Après avoir vécu 6 ans au Séminaire (1 année de discernement et 5 années de formation pour l’obtention d’un master en théologie), l’ordination diaconale est ma dernière étape avant l’ordination sacerdotale. Je vis cette étape comme un certain aboutissement, puisque j’arrive au terme de ma formation au séminaire, mais cette étape marque également, surtout, un nouveau départ dans la vie pastorale. Quel chemin vous a-t-il conduit à faire ce choix assez inhabituel ? C’est à l’âge de 17 ans que j’ai ressenti l’appel à devenir prêtre. Pourtant, à cette époque, je ne voulais rien en savoir et je fis la sourde oreille. A la fin de mes études de droit, le Seigneur m’a rattrapé et la question de la vocation sacerdotale se fit plus pressante et je sentis bien que je ne pouvais plus l’écarter si facilement. Après plusieurs entretiens avec des amis prêtres, je décidai d’entrer au séminaire pour une année propédeutique, qui me permettrait de discerner ma vocation.

A. Ryser

Quand vous avez dit aux amis, aux copains et copines que vous entriez au séminaire, quelles ont été leurs réactions ? Il y a eu un peu toutes les réactions, mais la surprise fut générale. En effet, j’arrivais au terme de mes études de droit et j’avais déjà trouvé une place de stage d’avocat dans une étude fribourgeoise. Mon avenir semblait alors tout tracé. Certains amis, qui me connaissaient de longue date, furent alors surpris – dans la mesure où ce choix n’est aujourd’hui plus courant – mais pas excessivement, car ils savaient que la foi et la religion occupaient une place importante dans ma vie. D’autres amis ne comprirent pas mon choix et estimaient que je faisais fausse route. Cependant, quelles que furent leurs réactions, la grande majorité de mes amis, du moment où ils me savent heureux, me soutiennent dans mon choix. D’ailleurs, j’ai déjà des amis qui ont pris contact avec moi pour la préparation et la célébration de leur mariage. Pensez-vous que votre choix a pu interpeller l’un ou l’autre ? C’est difficile à dire ! Mais je pense que quitter un avenir confortable que peut offrir la profession d’avocat pour devenir prêtre en a interrogé plus d’un. Par contre, sur le site internet du séminaire, il y a les témoignages des différents séminaristes du diocèse. J’ai été contacté par deux jeunes, que je ne connaissais pas, qui ont été interpellés par mon parcours, dans lequel ils se reconnaissaient en partie, et qui désiraient me rencontrer pour en discuter. Vous voulez être prêtre : qu’est-ce qui vous paraît le plus important dans ce ministère ? Contrairement à ce que notre société tend à nous faire croire, les personnes que je rencontre, dont de nombreux jeunes, ont une véritable soif de spiritualité et sont en quête de valeurs. En tant que prêtre, à l’image du Bon Pasteur, je désire conduire ces personnes au Christ. Et quelle joie d’être serviteur et de pouvoir célébrer les sacrements qui confèrent la grâce de Dieu aux hommes.

Propos recueillis par Bernard Rey-Mermet

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Les laïcs auxiliaires dans l’Eglise

Liturgie

« Celui qui voudra devenir " grand " parmi vous, sera votre serviteur ; celui qui voudra être " premier " parmi vous, se fera votre serviteur. » Voici l’enseignement que nous donne le Seigneur avant de nous quitter le soir du jeudi saint.

E

tre au service de l’Eglise comme lecteur, ministre de la communion, enfant de chœur, visiteur de malades ou de personnes âgées, c’est être désigné et envoyé par la communauté comme serviteur de nos frères. Lorsqu’une personne doit apporter la communion aux personnes âgées ou malades, par exemple, elle reçoit des mains du prêtre les hosties, durant la messe, accompagnée de ce message : « Allez apporter le corps du Christ à vous frères et sœurs malades ou âgés ». Elle est donc envoyée par la communauté ; elle est chargée d’un message, elle reçoit une mission bien précise : annoncer Jésus-Christ. Selon le pape Benoît XVI, ces laïcs, qui ont été choisis, ne doivent plus être considérés comme des « collaborateurs » du clergé mais « des coresponsables de l’être et l’agir de l’Eglise ». De plus, ces laïcs doivent porter à tout moment un regard attentif et positif envers le monde, dans la recherche continuelle des signes de notre temps. Ils sauront mettre également en valeur leur charisme : quelqu’un qui n’a pas de peur de s’exprimer en public pourra lire, une autre personne qui sait écouter ou comprendre la souffrance des autres pourra visiter les malades.

Celui qui choisit de participer activement à la vie de l’Eglise devra nécessairement être formé, suivre un cours qui lui donnera le droit « d’exercer » tout en menant une vie « guidée par l’Evangile et éclairée par la rencontre avec le Christ » (Benoît XVI). Etre auxiliaire au service de l’Eglise suppose donc une attitude et un engagement qui permettent à chacun de cheminer sur la voie de la sainteté. Le Conseil pastoral de notre Unité a bien compris le rôle important de ces laïcs. C’est pourquoi il leur propose au printemps 2014 une journée d’information, voire un demi-jour, avec l’abbé François-Xavier Amherdt. Si chacun d’entre nous se sent vraiment responsable, il se fera un devoir de participer à cette journée d’information pour approfondir « sa foi agissante » (Epître de Saint-Jacques) et nourrir cette vocation de laïcs appelés à être des témoins courageux et crédibles dans tous les milieux de la société. Jean-François Deléaval

A. Ryser

En l’occurrence, ils sont invités à agir selon leurs talents mais « en esprit d’intime union avec le successeur de Pierre et d’active coresponsabilité avec leurs pasteurs » (Benoît XVI, 23 août 2012).

Il faut être conscient que l’Eglise est un peuple, un peuple de prêtres, de prophètes et de rois. Etre baptisé, cela nous engage ! En effet, c’est être plongé dans la mort et la résurrection du Christ. « C’est aussi une mission, comme précisé plus haut, celle d’annoncer Jésus-Christ, annoncer une Parole tout en ne se séparant pas de nos frères en humanité. » Anne Soupa, bibliste.

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Apostolat des laïcs : les réflexions d’une auxiliaire de l’Eucharistie

Liturgie

Dans le prolongement de la rencontre proposée pour les bénévoles au service de l’autel, la journée de l’apostolat des laïcs qui se fête le premier dimanche de février, est l’occasion pour Mme Marie-Louise Dévaud, auxiliaire de l’Eucharistie, de nous partager quelques réflexions sur son engagement pastoral.

Que représente pour vous cet engagement ? Du moment qu’il y a moins de prêtres aujourd’hui, cet engagement est une occasion pour les laïcs formés à cet effet d’exprimer leur foi. Donner la communion est une manière de se rendre utile à quelque chose et surtout à quelqu’un, une démarche qui va dans le sens de notre baptême. Cependant, malgré le chaud au cœur que cela peut nous faire, on ne devient pas auxiliaire de l’eucharistie pour soi, mais pour la communauté paroissiale. C’est important ! Qu’est-ce que vous entendez par là ? Donner la communion c’est un service. Un service à la communauté qui commence à l’autel, quand c’est nécessaire. Lors d’une messe par exemple, je peux seconder le prêtre au moment de la communion. Un service qui pour moi, se prolonge. Il me revient en effet, d’apporter la communion à des chrétiens malades ou infirmes, empêchés de participer à une célébration communautaire. Vous êtes donc un relais entre la communauté et les personnes malades ou infirmes ? Oui, c’est bien ça ! Car malgré les liens d’amitié qui peuvent nous rapprocher, ce n’est pas seulement moi qui viens les rencontrer. Par le Christ que j’apporte, j’établis un lien entre les personnes rencontrées, le Christ et la communauté. Parlez-moi un peu de ces rencontres, comment se présentent-elles ? Il est nécessaire de créer un climat, une ambiance propice qui invite à la prière et au recueillement. Des petits faits et gestes qui favorisent l’accueil du

A. Ryser

Quel a été le déclic qui a fait que vous êtes devenue auxiliaire de l’eucharistie ? C’est par invitation. En son temps, le prêtre de la paroisse m’avait proposé de devenir lectrice alors que je faisais déjà partie de la chorale. Puis comme souvent, un mot en appelle un autre. Un dimanche de grande affluence, le prêtre qui s’était retrouvé seul pour donner la communion m’a proposé de devenir auxiliaire de l’Eucharistie. Un engagement que je ne regrette pas !

Seigneur. La rencontre commence par la préparation du lieu, une table couverte d’une nappe, un crucifix, une bougie et si possible quelques fleurs. La petite liturgie se compose d’un ou deux textes qu’on lit ensemble. Suivant la personne que je rencontre, c’est cette personne qui aura préparé un texte ou une pensée, sinon, pour ne pas être prise au dépourvu, j’ai toujours le livre à disposition de ceux qui vont porter la communion à domicile. La célébration se poursuit par une prière de préparation à recevoir la communion. La communion se poursuit par un petit temps de méditation seul ou partagé – selon les personnes – nous prions ensemble. A la relecture, notre dernier paragraphe ne pourraitil pas s’intituler : « Une bouffée d’air frais… » C’est vrai, la célébration terminée, la rencontre se poursuit un peu comme ce qui se passe entre nous en ce moment. Suivant le temps à disposition, la rencontre se prolonge à bâtons rompus, des conversations plus futiles qui maintiennent un lien avec ce qui se passe dans le village et la paroisse. Je remercie la Rédaction du journal de mettre en valeur ce service et d’avoir pris contact avec moi ! Propos recueillis par André Ryser

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Société Actualité

Reflets de l’intervention de Mgr Markus Büchel, évêque de Saint-Gall et président de la Conférence des évêques Suisses, à la journée d’étude de la Commission de planification pastorale de la Conférence des évêques suisses et de la Coordination interdiocésaine. Une journée d’étude publique qui s’est tenue le samedi 16 novembre à Zurich sur le thème :

« … de génération en génération »

LE CHANGEMENT DE GÉNÉRATIONS DANS L’ÉGLISE Unité n’égale pas uniformité… Dès l’abord, Mgr Büchel le rappelle : une planification pastorale qui engloberait toute la Suisse est difficilement réalisable. Il revient à chaque diocèse de faire sa propre planification. Conséquence : comment vivons-nous les changements dans notre Eglise, en Eglise et avec l’Eglise ? Le symbole des deux souliers… Pour l’ancienne génération, les souliers de marche en cuir ont une longue histoire. Pour l’époque, ils étaient confortables. Les semelles ferrées étaient une référence sûre qui leur permettait de crocher aux aspérités. Mais avec le temps, de ces souliers au profil à petites croix pour bien s’ancrer dans le sol, qu’en reste-t-il ? Usés, ils sont devenus un peu comme des pantoufles. Les souliers de la nouvelle génération tiennent bien au pied. Certes, ils font mal quand on les porte pour la première fois, mais protègent bien, sont plus légers, modernes, esthétiques avec des matériaux d’une technologie récente. Ils tiennent mieux sur la roche. Les défis générationnels Nous sommes dans un temps nouveau, à nous d’adapter le profil de nos chaussures au terrain pastoral. Une pastorale ancrée dans la terre en gardant ce qui a été bien développé et aller avec confiance vers l’époque moderne multiculturelle qui s’ouvre devant nous. A l’exemple de l’attitude de notre « pape François », notre pastorale doit être une pastorale contagieuse. Accepter la réalité des gens, les prendre au sérieux. Reconnaître les signes du temps. Les jeunes aussi sont prêts à donner…

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osons leur proposer un idéal qui leur corresponde ! Passer d’une pastorale qui appelle… à une pastorale qui va à la rencontre Jusqu’il y a peu de temps, on invitait, les gens venaient à l’église, frappaient à la porte de la cure. Aujourd’hui, c’est aux gens d’Eglise d’aller à la rencontre des gens sur le terrain, dans la rue. Il faut sortir, les rejoindre. Entrer en relation, en dialogue. Comment modifier les relations pastorales pour les mobiliser ? L’esprit de Dieu précède et accompagne ceux qui sont en marche… Dieu qui fait partie du changement, est avec nous de génération en génération. Chaque changement de génération se déroule sous d’autres conditions, sous un autre cadre. Il y a forcément des changements, des séparations, des lâcher prises, des arrêts, des deuils à faire. Il faut savoir quitter… sans se décourager. Se mettre en route signifie un changement dans notre société, dans notre vie. Aussi il nous est demandé de discerner ce qui doit continuer de ce à quoi nous pouvons renoncer, pour accompagner et aider les personnes à entrer dans un nouvel avenir. Le langage utilisé est important Il n’est pas nécessaire de parler sans cesse de Jésus. Etre habité par le Christ, en témoigner par sa vie, est le meilleur profil de « Jésus » que l’on puisse montrer. C’est ainsi que transparaît la beauté et la joie de la pastorale. Bonne route à chacune et à chacun, en équipe ! Propos recueillis par André Ryser


Dans la mouvance du dossier « Eclairage », nous avons regardé autour de nous. Idée (?) de tenter une réflexion qui pourrait être prolongée en pastorale

Génération

La Rédaction

Comment partager sa foi avec ses petits-enfants tout en respectant le chemin spirituel de ses propres enfants ? Une anecdote émouvante… Avec nos enfants et nos petits-enfants nous avons une chance unique ; celle de bien nous entendre, de nous aimer et ceci malgré une pratique religieuse différente entre générations. Cette bonne entente est bénéfique pour tout le monde, puisqu’il ne se passe aucune fête sans que nous soyons tous réunis, que ce soit pour un anniversaire ou même une rencontre religieuse particulière. Ce jour-là, grands-parents, parents, petits-enfants, toute la famille était réunie à l’église pour le premier pardon de notre petite-fille. Une cérémonie très belle et très forte, bien préparée et à la portée de tous les enfants. A un moment donné, les enfants devaient aller chercher un témoin dans la nef pour venir coller une fleur représentant le pardon de Dieu, sur un tableau. Quelle ne fut pas ma surprise de voir notre petite-fille venir me prendre la main et me dire « grand-papa, viens avec moi, coller la fleur ». Une démarche qui a surpris chacun ! Lors du repas familial, la maman revient sur l’événement et demande à sa fille : « Pourquoi es-tu allée chercher grand-papa pour coller la fleur, alors qu’il y avait d’autres personnes dans l’assemblée pour t’accompagner ? » Et notre petite-fille de répondre : « J’ai choisi grandpapa parce que c’est lui qui croit le plus en Dieu. » Ça fait chaud au cœur !

Avec le temps, les « choses » se mettront en place d’elles-mêmes… Nos trois petits-enfants sont la lumière de notre couple, ils sont présents en tout temps dans nos cœurs et chaque semaine dans notre maison car nous avons la chance de pouvoir les garder une nuit et une journée entière. Les deux plus grands, enfants de notre fils aîné, vont à l’école enfantine et maternelle. Ils viennent occasionnellement nous accompagner à la messe. Souvent, lors de promenade, nous faisons un détour par l’église, ils aiment s’y rendre pour allumer une bougie avec des intentions de prières pour leur maman et leur papa et aussi pour leur petit chien… Nous leur parlons de Jésus, de pardon et d’amour. La plus petite, enfant de notre fille, n’est pas baptisée, choix de ses parents. Nous ne faisons pas de différence d’avec ses deux cousins, elle nous accompagne également dans l’église, elle a aussi son moment bougie et à mesure qu’elle grandira, nous lui parlerons de Jésus, de pardon et d’amour. Ce n’est pas nous, grands-parents, qui créeront toutes formes de jugements ou de comportements qui signifieraient une différence. Nous pensons qu’avec le temps, les « choses » se mettront en place d’ellesmêmes. Nous serons toujours présents pour parler de Jésus, de pardon et « surtout » d’amour.

C’est peut-être cela un pas vers l’Œcuménisme… M. Albert

Je suis une Mamy heureuse avec deux petits-enfants. De parents catholiques, la maman est partie vers une secte et a pris avec elle les deux enfants. Au début cela a été dur pour moi d’accepter cette situation. Très proche de ma petite-fille qui a 6 ans elle me demande souvent de prier avec elle avant de se coucher. La première fois j’étais plutôt embarrassée, ne sachant que dire et comment prier. Quelle ne fut pas ma surprise d’entendre la prière de la petite… Une vraie leçon pour moi. L’entendre prier tout simplement en disant : Merci Jésus de m’avoir donné un papa et une maman et aussi une Mamy. Garde-les toujours en bonne santé et toujours avec moi… Parfois nous ne savons plus prier, ni comment prier. Eh bien, la leçon de ma petite-fille dans la simplicité de son langage et de son sentiment m’a beaucoup touchée. Depuis, chaque fois que je suis chez eux, nous faisons ensemble la prière du soir et c’est un moment merveilleux.

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ECL AIRAGE .............................................................................................................................................................

Nos aînés : des passeurs de la foi «D

is, grand-papa, tu me racontes une histoire ? »

« Celle-là, elle est vraie, et c’est notre histoire. C’était, tu te souviens, l’année passée, le jour de la Fête-Dieu en Valais. Tes parents travaillaient ; grand-maman et moi devions vous garder, toi et ta sœur. Après la procession de la Fête-Dieu et la messe à l’église, c’est l’heure du repas. Pour une fois, j’ai dit : d’accord pour le McDonald’s. " Un si grand Coca… tu ne finiras jamais ! " " Mais, grand-papa, j’ai l’habitude ! " " Et où sont les services ? " " Mais, grand-papa, il n’y a pas besoin de services. Ici, on mange avec les doigts… " Décidément, je me sentais plus à l’aise à la Fête-Dieu qu’au McDo… Voilà la famille enfin assise à table. " Hé, grand-papa, on n’a pas chanté ! " On dépose les Big Mac dans leur emballage de carton, on boit une lampée de Coca et on y va : " Bénissez-nous, Seigneur, bénissez ce repas, ceux qui l’ont préparé… " Bref étonnement aux tables voisines, puis tout rentre dans l’ordre, c’est-à-dire dans le bruit. »

KNA

Cette histoire vécue illustre le croisement des cultures, des traditions entre les générations. Alors, qui sont ces seniors dont la vie est marquée par la foi ? Proches et différents, expérimentés, mais pas en toutes choses, refuges et passeurs : une bonne adresse à garder !

Gardiens de traditions.

COMME DU LEVAIN DANS LA PÂTE ! Une expérience à Genève

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Les grands-parents d’aujourd’hui s’investissent beaucoup dans la garde de leurs petits-enfants, c’est connu. « Cela nous donne un élan de vie, nous maintient dans le mouvement de l’actualité », me disait l’un d’eux. Lorsqu’il s’agit de la foi, certains d’entre eux souffrent qu’il leur soit interdit de parler de Dieu ou d’entrer dans une église avec leurs petits-enfants qui n’ont pas reçu le baptême. Ils ont alors le sentiment d’avoir manqué quelque chose à l’éducation de leurs propres enfants, certains se sentent coupables de cette rupture. D’autres, pour assurer un suivi spirituel, en accord avec les parents, viennent aux différentes rencontres ou célébrations liées à la catéchèse. A l’écoute de cette donne pastorale, nous avons lancé l’idée d’une rencontre des grands-parents sous la forme d’un petit déjeuner contact un samedi matin. L’ambiance a été rieuse, joyeuse et festive. Belle expérience pastorale passée que nous allons renouveler durant cette année ! Catherine Menoud, assistante pastorale – Genève

Proches et différents Jusqu’au XVIe siècle, la vie familiale mélangeait enfants et adultes, si bien que l’âge ne jouait pas un grand rôle : aînés et enfants participaient à la même vie de table, de travail, de loisirs, de repos et de foi… Les efforts actuels en pastorale pour une pratique mélangeant les âges (intergénérationnelle) vont dans ce sens. La spécialisation des temps modernes a créé un statut pour l’enfant, par la scolarisation généralisée, et aujourd’hui pour les aînés, par la sécurité

sociale et les institutions d’accueil. Ces deux univers ont-ils des choses à se dire ? Déchargés des obligations professionnelles, les grands-parents se mettent à disposition ou acceptent des remplacements. Les jeunes parents pensent que les aînés ont le temps et les aînés disent qu’il faut profiter… Tout le monde y trouve donc son compte. Les plus sages savent pourtant placer des limites salutaires. Expérimentés… en certains domaines La vie enseigne par les expériences. L’initiation du grand-père au rite du McDo était lacunaire, mais la leçon a été brève et efficace : pas besoin de services ! Si le grand-père était parfois hésitant, il n’a pas tremblé devant la nécessité de quitter ses habitudes polies pour entrer dans celles, plus crues, des plus jeunes. Il s’est senti parfois ridicule, mais il en est sorti grandi, du moins dans l’estime de ses petits-enfants. Passeurs et suppléants Le rôle des grands-parents n’est pas celui des parents eux-mêmes, premiers responsables de l’éducation. Mais, bien souvent, cette position en retrait est la seule ressource pour bien des enfants. La plus claire entente possible doit régner entre les parents et grands-parents, tout particulièrement dans le domaine religieux.

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PAROISSES VIVANTES I DÉCEMBRE 2013 Paroisses vivantes FÉVRIER-MARS 2014

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KNA

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Accueil et sécurité.

Complices Des âges très différents ne sont pas toujours un obstacle à la bonne entente. Cette présence dans la confiance est aussi reçue comme une manière de vivre empreinte de valeurs, y compris religieuses. Françoise Dolto, psychanalyste, relève que les enfants, et particulièrement les adolescents, ont besoin de contacts avec des personnes plus âgées. « Les grands-parents permettent aux jeunes de découvrir les constantes de la vie. A plusieurs générations de distance, les petits-enfants qui les visitent peuvent constater que finalement, pour les questions fondamentales, il n’y a pas de mutants. » 1

KNA

Les grands-parents ne sont plus parents : ils peuvent se permettre des faveurs que les parents n’accordent

Ensemble à la découverte.

Partager ma foi !

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Comment, en tant que grands-parents, partager notre foi avec nos petitsenfants tout en respectant le chemin spirituel de nos propres enfants ? Lors d’une des deux rencontres annuelles organisées par la pastorale familiale, une personne nous a dit : « Je peux rarement parler de foi mais je peux bénir. Quand mes enfants ou petits-enfants s’en vont, je les bénis et les confie au Seigneur. » Pascal Dorsaz, VD Pastorale familiale, Eglise catholique dans le canton de Vaud. Prochaines séances : 21 novembre 2013 et 11 mars 2014 de 14h30 à 16h. Ch. des Mouettes 4, Lausanne. pas ou au contraire être plus rigoureux que les parents. Cette complémentarité des rôles est une chance pour les enfants. Refuge : par tous les temps Les jours gris n’épargnent pas les familles. Et les grands-parents le sentent bien. Comment aider sans peser encore plus sur la situation ? Les grands-parents restent une bonne adresse, à condition que les parents n’y fassent pas obstacle. Et, plus simplement, en cas de coup dur chez les parents, on se souvient des grands-parents qui peuvent accueillir. Le temps de l’adolescence a tous les visages, rieurs ou pleureurs. Qui peut recevoir les confidences de réjouissance ou de déception, sans craindre des conséquences ? Ceux qui ont le temps d’écouter et que la vie a éduqués : les aînés.

Au revoir Nous avons commencé la visite des grands-parents par la Fête-Dieu. Terminons-la par un enterrement. Six personnes accompagnaient le défunt, dans l’intimité. J’avais compris, comme ministre, que la situation familiale n’était pas claire… A la fin de la cérémonie, un homme se lève et désire prendre la parole : « Adieu, grand-papa. C’est toi et grand-maman qui m’avez sauvé de la déroute quand j’avais 15 ans et que je faisais mes conneries. Merci ! Bon voyage ! » Pascal Bovet Françoise Dolto. La cause des adolescents. Lafont 1988, p. 151.

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Pèlerinage à Rome pour grandsparents et enfants : www.ictusvoyages.com

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PAROISSES VIVANTES I DÉCEMBRE 2013 Paroisses vivantes FÉVRIER-MARS 2014

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Unité pastorale

Formule jeunes Du 13 au 17 mars 2014 au Simplon, RETRAITE 2014 pour les collèges de : Gambach, Sainte-Croix, Saint-Michel, ECG/FMS, GYB Org. : Aumônerie des collèges et ECG

Infos et inscription : www.fri-soul.ch

Retour sur le Simplon 2013 par Dario, qui a participé à quatre reprises à la retraite « Je me suis inscrit la première année dans le seul but de faire du ski, de la peau de phoque – un sport dans lequel j’avais débuté le même hiver –, et bien sûr pour obtenir quelques jours de congé. J’étais, à l’époque, profondément antireligieux et la simple mention de " Dieu " me faisait alors tressaillir. Cependant, j’eus la chance d’aborder ma première retraite sous le thème de la méditation dans un esprit agréablement teinté de bouddhisme. Je découvris cette discipline apportant à la fois une paix intérieure, une quiétude de l’esprit et des sensations inconnues, inexplorées et intrigantes. D’ailleurs, je n’oublierai jamais le moment intense de silence, tous ensemble à 2500 mètres d’altitude, entourés d’une somptueuse neige pure et immaculée, sous un ciel bleu azur dont seuls les innombrables sommets venaient déchirer la perfection de son uniforme voile. Si jusqu’alors le Simplon m’avait permis de vivre un extraordinaire épanouissement, je ne m’imaginais absolument pas ce qu’il pouvait encore me réserver… Je n’avais nullement adopté les croyances dont il y était question, j’avais forgé les miennes et ma propre vision du monde. J’étais – et je suis encore – antireligieux, mais je me suis alors réconcilié avec le mot " Dieu " tout en m’ouvrant avec une nouvelle et meilleure tolérance aux différentes religions. Oui ! Le Simplon est pour tout le monde ! Pour tous les horizons, pour n’importe qui, pourvu qu’il en ait l’envie. Ce temps en ce lieu convient à tous, que l’on soit un sportif invétéré ou que l’on cherche la tranquillité, que l’on soit croyant en proie à des questions ou tout autre personne en semblable situation ; il suffit d’être ouvert aux découvertes et nouveautés, mais surtout d’y mettre du sien et participer. » Renseignements, rencontres, inscriptions à une activité : Formule Jeunes, rue des Alpes 2, 1700 Fribourg. Tél. 026 347 14 07 ; e-mail : fj@formulejeunes.ch – www.formulejeunes.ch

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Bene Merenti – Bien méritant D. Raboud

Chroniques locales

Pour celles et ceux qui n’ont pas pu être présents, imaginez la fête ! La fanfare accueille avec tambours et trompettes le célébrant : Père Bernard Rey-Mermet, tout de doré vêtu. Le président de paroisse M. J.-M. Schorderet salue chaleureusement les dix jubilaires et d’emblée invite toute l’assemblée, après la messe, à un apéritif dînatoire. Le ton est donné… La chanson du Moulin dirigée par Philippe Savoy entonne la messe « de la Résurrection » composée par Jean-François Michel. La musique peut, à elle seule, évoquer le chemin musical de 40 années des chanteurs(euses) honorés ce 8 décembre 2013. Le Kyrie et l’Agnus Dei : doux, paisibles, méditatifs comme les moments musicaux enchanteurs où toutes les voix se fondent harmonieusement ; tout paraît si facile, si simple, si divin. Le Gloria : surprenant, permettant à la voix d’aller du murmuré au parlé, au chanté ; toutes les voix, des plus basses aux plus aiguës dialoguent, s’affrontent, s’interpellent. Cela peut évoquer l’évolution au fil des 40 années : aller de l’avant – gravir les difficultés – découvrir – prendre des risques – se dépasser – s’associer aux instruments. C’est beau d’entendre la fanfare et le chœur interpréter ensemble Jean Racine et César Franck. Quel émouvant témoignage d’un village réuni par la musique. Le Père Bernard a su toucher les cœurs en nous rappelant que chacun d’entre nous est invité à dire : « Je suis la servante du Seigneur, qu’il me soit fait selon ta Parole. » Ce sont les paroles de la Vierge le jour de l’Annonciation ; c’est aussi le oui des jubilaires honorés ce jour, qui se sont mis au service de la communauté paroissiale.

Les jubilaires Avant le Credo, les dix membres de la Chanson du Moulin descendent de la tribune en procession ouverte par les drapeaux des deux sociétés : fanfare et chœur. Le célébrant bénit les médailles, chacun, appelé par son nom, reçoit le symbole de la reconnaissance de toute la communauté paroissiale : Ch. Gendre – M. Limat – N. Limat – A. Mettraux – C. Rolle – D. Rolle – D. Rossier – G. Starrenberger – M.-Cl. Telley – M. Savoy. Denise Rossier remercie au nom de tous les jubilaires et conclut par une phrase de saint Augustin : « Il faut que chante la voix, il faut que chante le cœur, il faut que chante la vie. » L’église se vide et la halle communale de gymnastique se remplit La présidente de la Chanson du Moulin souligne, admirative, que 40 ans de chant choral signifient pour chacun au minimum 5000 heures de répétition. Chacun félicite les jubilaires, regarde de près la médaille « nouvelle formule ». C’est une portée musicale inscrite dans un cercle. Dans les intervalles de la portée une croche et la croix du Christ. C’est un beau bijou en argent blanc, discret, facile à porter quotidiennement. Mais, soyez rassurés, la pure tradition est sauve. Chaque jubilaire a reçu une grosse médaille – en chocolat – et même que certains à la fin de l’apéritif n’avaient plus que le ruban, la médaille ayant disparu. Vous regrettez votre absence n’est-ce pas ? Alors, ne manquez pas la prochaine fête paroissiale. Denise Rossier et Margot Friboulet

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Dans nos paroisses

Au livre de vie … et Peines

Font désormais partie de notre communauté par le baptême

Ont été conduits à leur dernière demeure

A. Ryser

Joies…

Autigny Gérald Huguenot, décédé le 26 novembre, à l’âge de 67 ans Francis Cudré-Mauroux, décédé le 5 décembre, à l’âge de 73 ans Jeanne Giroud, décédée le 8 décembre, à l’âge de 89 ans Cottens Jeanne Schneuwly-Pittet, décédée le 24 décembre, à l’âge de 95 ans La Brillaz Anne-Marie Missègue, décédée le 23 novembre, à l’âge de 86 ans Albert Moullet, décédé le 20 décembre, à l’âge de 81 ans

Le 22 décembre, Mateo et Lilou Oberson, enfants de Patricia et Johann Cottens Le 24 novembre, Marianne Wicht, fille de Simone et Dominique Matran Le 17 novembre, Mathias Hoehn, fils de Sophie et Philippe Neyruz Le 27 octobre, Thibaud Fleury, fils d’Emmanuelle et Grégoire Le 9 novembre, Eliott Dubois, fils de Nadia et Jean-Sébastien Prez-vers-Noréaz Le 1er décembre, Célia Agathe Loosli, fille d'Isabelle et Thomas

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Neyruz Bernard Jaquier, décédé le 26 octobre, à l’âge de 71 ans Prez-vers-Noréaz Alice Carrel-Joye, décédée le 26 décembre, à l’âge de 80 ans A. Ryser

Autigny-Chénens Le 17 novembre, Timéo Jonin, fils de Samantha et Johann

Matran Frère Clément, de la Maison Saint-Joseph, décédé le 2 novembre, à l’âge de 93 ans Casimir Clerc, décédé le 10 décembre, à l’âge de 88 ans


Cottens

Autigny-Chénens Journée de formation des conseillers paroissiaux

Encadrer les servants de messe « Mais comment est-ce que l’on va faire sans Cathy ? Elle sait tout, la taille des aubes, les couleurs liturgiques, ce que l’on doit faire, et tout et tout et tout ! » M. Pasquier

Le Conseil de paroisse a eu une journée de formation à la maison Saint-Charles à Romont.

C’est certainement en ces termes que les servants de messe ont dû réagir lorsqu’ils ont appris le départ de leur « monitrice ». Il fallait pourtant trouver une solution. D’entente avec le nouveau conseiller de paroisse, responsable des affaires de la sacristie, elle a proposé aux parents des servants de messe de prendre en charge, à tour de rôle, selon une liste établie, l’aide aux servants de messe, après avoir suivi une petite formation.

Si cette fonction n’est en rien un ministère canonique, elle n’en est pas moins un témoignage précieux et fort utile de baptisés, qui s’engagent au service de la communauté, dans une tâche discrète. Qu’ils trouvent ici l’expression de la gratitude de toute la communauté paroissiale. Jean-Marc Sudan JM Sudan

Le Conseil exécutif nous a parlé des différentes structures dans l'Eglise catholique, des domaines d'activité, des aspects financiers, de l'organisation de la paroisse et de l'engagement du conseiller. Puis Mgr Berchier, vicaire épiscopal, nous a parlé de l'aspect pastoral et d'une pastorale vivante au service de la communauté, de la nouvelle évangélisation, d'un peuple qui vit et qui témoigne, de l'évolution des prêtres et de la difficulté à repourvoir les postes des quatre piliers de l'Eglise (missions) : – annonce de la foi (catéchèse, sacrements, homélie)

Ainsi, lors de chaque messe dominicale (samedi ou dimanche) et de fête, un parent (papa ou maman) se trouve à la sacristie, une demi-heure avant la messe. Sa mission est d’aider les servants de messe à se préparer, à s’habiller avec une aube de bonne taille, à passer le cordon de croix de couleur juste, à répartir les tâches autour de l’autel (flamberges, cloche, burettes, encensoir, quête).

– la liturgie (eucharistie, liturgie de la Parole) – communion (l'unité avec le monde entier) – la diaconie (service des plus pauvres : Caritas, conférence Saint-Vincent-de-Paul) L'après-midi était consacré à divers ateliers : – sortie d'Eglise / Finances et investissements – archives / Commission d'Art sacré et biens culturels – registres paroissiaux / Fusion de paroisses et communautés – Liens avec l'équipe pastorale / gestion du personnel Chaque personne avait le choix de choisir deux ateliers qui l'intéressaient. Michel Pasquier

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Matran - Avry

Neyruz

Célébration de la messe Rorate, en l’église à Matran Comme annoncée dans divers médias, une célébration eucharistique, intitulée traditionnellement « Rorate » s’est déroulée en l’église de Matran, le samedi matin 14 décembre, avant l’aube. Cette liturgie a été vécue dans l’obscure et vacillante lueur des lumignons et a réuni, dans une ferveur commune, les fidèles de diverses paroisses de notre UP, qui n’ont pas hésité à s’extirper du lit un samedi matin pour marquer, par une démarche concrète, leur attente joyeuse de la Nativité.

Noël des aînés Ce dimanche, 15 décembre C’est beau de voir les conseils communal et paroissial, main dans la main, offrir aux aînés de Neyruz un temps de rencontre festif et convivial. La Cordiale a animé joyeusement l’apéritif. Mme Isabelle Varenne, conseillère communale, a accueilli personnellement puis collectivement les quelque 120 convives qui se sont attablés, à l’Aigle Noir, autour des tables qu’elle avait elle-même décorées avec la collaboration de Colette Schorderet. Quant à cette dernière, à la satisfaction de tous, elle a innové en remplaçant le traditionnel Bénédicité par une belle méditation de l’Avent. D. Rossier

Par cette démarche, chacun se sentait mystérieusement – mais réellement – associé à la chaîne ininterrompue de ceux que le psaume 130 qualifie de « veilleurs d’aurore » et qui ont jalonné l’histoire d’Israël, pour intégrer, « en ces temps qui sont les derniers », l’ensemble de l’humanité. Un programme exaltant, qui se profilait déjà comme en filigrane huit siècles auparavant dans ce verset du prophète Isaïe (45,8) Cieux, épanchez-vous de là-haut, Que les nuages déversent le Juste, Que la terre s’ouvre et produise le salut Si cette tradition est quelque peu tombée en désuétude sous nos latitudes, il convient à la vérité de dire que dans les contrées germaniques, notamment en Bavière et dans l’Europe slave catholique, la célébration du « Rorate » a heureusement survécu aux turbulences post conciliaires. Une reconnaissance spéciale, donc, à ceux et celles qui ont eu à cœur de nous organiser cet événement d’Eglise : conseil de paroisse, conseil pastoral et catéchistes. Sans oublier la sympathique et conviviale collation qui a suivi dans la salle de paroisse et à laquelle toute l’assemblée a été cordialement invitée. Fête des couples Au cours de la messe dominicale du 29 décembre, date à laquelle l'Eglise commémore la Sainte Famille, M. le Curé Modeste a tenu à honorer les 55 ans de mariage du couple Michel et Marie Nicolet, de Rosé, auxquels il a remis la « prière du couple » du cardinal Danneels ainsi que le cierge commémoratif. Les heureux jubilaires ont été chaleureusement applaudis par toute l'assemblée. Nous leur souhaitons encore bien des années de bonheur et de santé ensemble. Bernard Kroug

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M. J.-M. Descloux, le coordinateur du club des aînés a dû interrompre le joyeux brouhaha pour remercier les autorités au nom des 261 membres du club : 127 hommes et 134 femmes. C’est aussi pour lui l’occasion de faire le bilan des dix activités 2013 dont la marche, chaque mardi matin. Toutes et tous sont les bienvenus : rendez-vous à 9h au parking de la Carrida ; qu’on se le dise ! M. J.-M. Schorderet s’est joint à toutes les paroles d’amitié dites aux aînés en leur souhaitant d’excellentes fêtes de Noël et une bonne année 2014. Le meilleur signe que la fête fut belle est le grand nombre de personnes encore attablées tard dans l’après-midi, donnant ainsi tout son poids aux paroles de bienvenue de Mme Varenne : « Dans cette Suisse qui bouge et qui évolue, vous êtes, vous les aînés, une composante importante de l’écosystème social et vous contribuez fortement à l’équilibre et à la vie harmonieuse de Neyruz. » Denise et Margot


La Brillaz

Corserey Une commune qui soutient sa paroisse ! Musée d'Orsay

Eveil à la foi et catéchèse

Quelle chance ! Depuis cet automne, les enfants bénéficient de nouveaux visages dans leur apprentissage de la foi, que ce soit à l’éveil à la foi (avec Véronique) ou dans les classes de 3P (avec Letitia et Florence).

Dans le cadre de sa recherche de fonds pour la rénovation extérieure de l’église, le conseil paroissial de Corserey a envisagé un don de la commune à la paroisse pris sur une partie de la manne providentielle tombée grâce à la vente de la banque des trois villages. Cette idée était motivée par le fait que la banque fut fondée en 1897 par l’instituteur M. Alexis Rosset ainsi que le Doyen Louis Genoud, curé de la Paroisse. Le conseil communal s’est déclaré ouvert à soutenir la paroisse; les citoyens de Corserey ont donc été invités à se prononcer sur un don de Fr. 140'000.– à la paroisse en assemblée communale le 4 décembre 2013. Malgré l’intervention de citoyens opposés à ce don, la proposition du conseil communal a été acceptée à une très grande majorité. C’est avec beaucoup de satisfaction que le conseil paroissial a constaté que les citoyens étaient attachés à leur église et qu’ils tenaient à lui redonner l’aspect extérieur qu’elle mérite. La paroisse est profondément reconnaissante aux citoyens pour ce don et leur adresse ses vifs remerciements. Grâce à ces Fr. 140'000.–, la paroisse est désormais en mesure de financer l’entier de son projet de rénovation. Les travaux débuteront au printemps 2014. N. Vuichard

Deux de ces nouvelles personnes se sont lancées, parce que ça les titillait un peu… Mais elles n’osaient pas trop... Et elles se sont décidées, elles trouvent bien de partager leur foi en donnant de leur temps. C’est aussi une manière de pratiquer, en participant à la vie de la Paroisse. La troisième a plus d’expérience, elle exerce aussi dans d’autres paroisses. Toutes aiment bien sûr le contact avec les enfants. Faire découvrir à ces derniers que Jésus les aime et qu’il est un ami pour chacun d’eux est formidable. Dans un monde où tout va vite, nous essayons de nous arrêter un peu. Allumer une bougie, faire silence, prier, contempler, écouter, se respecter… Quelle belle mission ! Que l’Esprit Saint puisse aider les animatrices, les catéchistes et toutes les personnes qui s’engagent auprès des jeunes. Montrons que nous, les adultes, nous osons vivre notre foi. A ces trois personnes, nous souhaitons encore la bienvenue dans notre groupe de catéchistes.

A l’heure du lifting…

Le Conseil paroissial a également été très touché par l’élan de générosité des citoyens et ressortissants de Corserey ainsi que par celui des paroisses fribourgeoises qui ont également été sollicitées. Il tient à remercier tous ces généreux donateurs qui ont décidé d’apporter leur soutien pour la rénovation de l’église et sans qui le projet ne pourrait se réaliser.

Pour les catéchistes : Nathalie Yerly

Le conseil paroissial

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Prez-vers-Noréaz

Ponthaux

Montée à la chapelle Notre-Dame de la Brillaz

L

a coutume veut que le 8 décembre, une procession aux flambeaux ait lieu à Prez-vers-Noréaz depuis l’église jusqu'au sanctuaire de Notre-Dame de la Brillaz.

A. Ryser

« La procession est une marche ensemble, cet aspect communautaire fait apparaître la nécessité mais aussi la particularité de s’ajuster les uns aux autres pour vivre la procession et avoir accès à l’expérience à laquelle elle ouvre. »

La dimension religieuse de la démarche de procession s’enracine donc dans le plus commun, mais aussi dans le meilleur de l’humanité de chacun. Ainsi chaque procession qui commence avec un peu d’ordre – celui de la bonne volonté de chacun –, se termine par l’expérience d’un vivre ensemble d’un autre ordre : c’est « l’Eglise, Peuple de Dieu, Corps du Christ, Temple de l’Esprit Saint » (Concile Vatican II).

A. Ryser

Cette année, les confirmands de La Brillaz, Corserey, Cottens, Chénens, Autigny, Ponthaux, Noréaz et Prez-vers-Noréaz pour leur thème de Noël ont choisi d'organiser ce « pèlerinage » : • Chaque groupe s'est vu séparément le 8 décembre pour préparer la petite célébration qui est l’aboutissement de la marche. Les intentions et demandes de pardon ont été rédigées soigneusement et au final, 50 jeunes se réunissaient pour une petite répétition de chants.

• 17h, le départ a été donné aux 120 participants munis chacun d’un flambeau. • Durant cette procession, la prière, le chant ou même les rires étaient de mises, la longue file lumineuse cheminant vers la Chapelle de la Brillaz. • Sur le site, le bon déroulement de la cérémonie fut apprécié de tous comme le thé chaud et les friandises sur le chemin du retour, offerts par l’amicale des sapeurs-pompiers de Prez, à la Cabane du Bois Gentil. • Merci aux organisateurs, aux confirmands, à l’amicale et à tous les participants. Sylviane Corpataux et Philippe Guisolan

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A. Ryser

• Un confirmand a présenté ce rendez-vous : « Nous, confirmands qui avons préparé cette montée aux flambeaux, espérons que cette marche illuminera l’hiver et le chemin menant à Noël. Imprégnons-nous de la chaleur et de la lumière des flambeaux qui, nous l’espérons, réchaufferont vos cœurs en cette période de l’Avent et vous mèneront vers de merveilleuses fêtes. Bonne route à tous ! »


Horaire des messes et autres célébrations en semaine dans les paroisses Mardi Neyruz 7h30 Matran 8h30 Noréaz 13h30 chapelet Lentigny 19h 1

Mercredi Cottens Ponthaux Prez Avry

8h30 8h30 19h 13h30 chapelet

Jeudi Avry Chénens Corserey

8h30 9h 19h

Dans nos paroisses Vendredi Onnens 8h30 Noréaz 19h Cottens 17h Home 17h45 Eglise chapelet 1

Les premiers vendredis du mois

Lorsqu’une sépulture est célébrée en semaine, la messe prévue ce jour-là dans la paroisse est ANNULEE. Lorsqu’une veillée de prière tombe aux heures d’une messe, LA MESSE FAIT OFFICE DE VEILLEE DE PRIERE.

Chemin vers la Confirmation

Horaire d’ouverture de notre secrétariat à Matran

Au début de cette année, une nouvelle volée d’une centaine d’adolescents de nos paroisses va être invitée à suivre un parcours de la confirmation. Pendant ce temps, plus de 120 jeunes se préparent à recevoir ce sacrement. Au début mai et durant le week-end de la Pentecôte, le vicaire général Mgr Alain Chardonnens viendra célébrer les confirmations dans notre UP.

Du lundi au vendredi, les horaires sont unifiés : 9h – 11h30

14h – 17h

Téléphone

026 401 00 90

Fax

026 401 03 58

E-mail : info@upnotredamedelabrillaz.ch Permanence téléphonique en cas d’urgence ou de décès : 079 546 28 18 (pas de sms) www.upnotredamedelabrillaz.ch

Les églises de notre UP équipées sont Autigny – Corserey – Cottens Noréaz – Neyruz – Prez Lentigny – Onnens

C’est très réjouissant de constater que nos jeunes s’engagent volontiers sur ce parcours. En charge depuis 3 ans comme responsable, j’ai beaucoup de joie à cheminer avec eux. Le but de cette préparation est de leur faire découvrir qui est Jésus-Christ, leur donner envie de marcher avec Lui. Je tiens aussi à relever l’engagement de tous les parents et jeunes gens qui se rendent disponibles pour accompagner ces jeunes. Car sans toutes ces personnes, il n’y aurait pas de parcours confirmation. Alors, je redis un grand merci à toutes celles et tous ceux qui donnent de leur temps. R.Julmy

Secrétariat Unité pastorale Notre-Dame de la Brillaz Case Postale 74 – 1753 Matran

Souvent la question m’est posée : est-ce que je pourrai me marier religieusement si je ne suis pas confirmé ? Il faudrait plutôt se poser la question suivante : Pourquoi je demande le sacrement de la confirmation ? En effet, le sacrement de la confirmation fait partie intégrante des trois sacrements de l’initiation chrétienne (baptême, confirmation et eucharistie) qui structurent l’itinéraire par lequel on devient chrétien. Le désir et la joie de Dieu, c’est de voir l’homme debout. Dieu s’est fait homme en Jésus-Christ, afin que l’homme, en s’humanisant toujours plus, devienne davantage fils de Dieu, c’est-à-dire à sa ressemblance. Dieu s’est fait homme pour que l’homme devienne Dieu… … résument saint Irénée et saint Augustin. C’est le programme de toute une vie ! Par le sacrement de Confirmation, les baptisés reçoivent l’effusion de l’Esprit qui invite à entrer et à grandir dans cette dynamique de Vie. Romain Julmy, diacre permanent

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A. Ryser

Faire l’Eglise du Christ

Méditation

Nous aimons notre Eglise Avec ses limites et ses richesses, C'est Notre Mère. C'est pourquoi nous la respectons, Tout en rêvant qu'elle soit toujours plus belle: Une Eglise Où l'Esprit Saint pourra s'inviter Parce que tout n'aura pas été prévu, Réglé et décidé à l'avance. Une Eglise ouverte. Une Eglise Où il fait bon vivre, où l'on peut respirer, Dire ce que l'on pense. Une Eglise de liberté. Une Eglise Où l'audace de faire du neuf sera plus forte que l'habitude De faire comme avant. Une Eglise Qui écoute avant de parler, qui accueille au lieu de juger, Qui pardonne sans vouloir condamner, Qui annonce plutôt que de dénoncer. Une Eglise de Miséricorde. Une Eglise Où chacun pourra prier dans sa langue, S'exprimer dans sa culture, Et exister avec son histoire. Une Eglise Dont le peuple dira non pas : « Voyez comme ils sont organisés », Mais : « Voyez comme ils s'aiment. » Une Eglise Où le plus simple des frères comprendra ce que l'autre dira, Où le plus savant des chefs saura qu'il ne sait pas, Où tout le peuple se manifestera. Une Eglise de Sagesse. Eglise Des banlieues, des rues et des cités, Tu es encore petite, mais tu avances. Tu es encore fragile, mais tu espères. Lève la tête et regarde : Le Seigneur est avec toi ! Guy Deroubaix, † 1996, ancien évêque de Saint-Denis

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