Décembre 2013-janvier 2014 / N° 6
paroisses vivantes J ou r n a l d e l ’Uni t é p a s t ora l e w w w. u p n ot r e d a m e d e l a b r i l l a z . ch M. Schwab
Autigny Corserey Cottens La Brillaz Matran Neyruz Ponthaux Prez-versNoréaz
Messe en famille à Onnens
A. Ryser
p. 3
Notre UP en fête
F. Guinnard
p. 12
A la croisée des chemins
Prez-vers-Noréaz fête ses médaillés Bene merenti p. 18
… dans un monde en mutation !
Edito
Décembre, temps d’intériorité et de recueillement
L’
icône en couverture, nous situe dans l’environnement de Noël, cette fête qui commémore la naissance de Jésus de Nazareth. Une rencontre que l’Eglise nous invite à préparer par la liturgie et les lectures proposées durant l’Avent. Un événement ouvert à la vie au-delà des églises ! Un créneau dans lequel le non religieux se fait une place. Et plus qu’une place même, quand le commercial prend le dessus. Aussi, « faisons avec », plutôt que de nous laisser étouffer. C’est un signe de maturité spirituelle !... Puisse le regroupement familial autour d’un repas et d’échanges de cadeaux soutenir et renforcer les liens entre les personnes, avec cette présence silencieuse d’un Dieu qui se tient à la porte et s’invite volontiers à la table !
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Edito
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Portrait / Pastorale
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Société Actualité
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Vie en Eglise
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Unité pastorale
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Société Actualité
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Unité pastorale
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Vie en Eglise
Equipe de rédaction:
AUTIGNY Michel Pasquier
CORSEREY
12 Unité pastorale 13 Vie en Eglise 14 Au livre de vie 15 Dans 18 nos paroisses
Autigny Cottens Neyruz Matran La Brillaz Corserey Prez-vers-Noréaz Ponthaux
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COTTENS Jean-Marc Sudan
Sortie de messe d’une communauté vivante…
LA BRILLAZ
Va, quitte !... L’icône évoque la fuite en Egypte. La famille de Jésus s’ouvre à la vie nomade, et du coup à l’insécurité, même si l’Egypte était devenue une terre d’accueil pour les juifs qui voulaient échapper à Hérode, après avoir été, jadis, une terre d’esclavage pour le peuple hébreu. Car qui dit changement d’itinéraire, dit déchirures, abandon de projets, remises en question. Quelles ont été les relations, les échanges entre la famille de Jésus et les personnes rencontrées ? Les évangélistes n’en parlent pas. Est-ce à dire que chacun est resté sur la réserve, dans son monde à lui ? J’ai de la peine à l’imaginer. Accueillir et être accueilli, favoriser la rencontre !... Dans notre Unité pastorale, nous sommes passés de six à cinq eucharisties dominicales. Une décision qui n’a pas fait de vagues… pourtant on peut lui rattacher la réflexion de la personne qui, par sa réponse à l’enquête du vicariat sur la « Vie de nos communautés catholiques », interroge chacun et toute communauté : « Depuis que je vais à la messe de-ci de-là, au gré de l’horaire des messes dans mon UP, je n’ai plus de communauté ! »
19 Horaire
Imprimerie: Canisius SA, Fribourg Rédacteur responsable: André Ryser 1747 Corserey
10-11 éCLAIRAGE
Editeur: Saint-Augustin SA 1890 Saint-Maurice Directrice générale: Dominique-Anne Puenzieux Rédaction en chef Dominique-Anne Puenzieux Secrétariat tél. 024 486 05 25 fax 024 486 05 36 bpf@staugustin.ch A. Ryser
Sommaire
des messes Informations
Comme Noël est le temps des cadeaux et des bonnes résolutions… Soignons la rencontre !
20 Méditation
André Ryser
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Paroisses vivantes décembre 2013-janvier 2014
Jean-François Deléaval
MATRAN Bernard Kroug
NEYRUZ Denise Rossier Margot Friboulet
PONTHAUX Claude Didierlaurent
PREZ-VERS-NOREAZ Philippe Guisolan
éQUIPE pastorale André Pittet
BéNéVOLE Père Bernard Rey-Mermet
SECRéTARIAT UP Fabienne Mollard Maquette: Anne Maibach Photo de couverture: Secrétariat de Missio, Allemagne
Rencontre avec Romuald Girard, Portrait catéchiste et animateur de confirmation
Quelles activités avez-vous au sein de notre paroisse ? J'ai commencé par le parcours de confirmation 2012-2013. Par la suite on m’a proposé de donner le catéchisme. Actuellement, je donne deux cours de catéchisme aux jeunes de première année, et suis responsable pour le groupe de confirmation Autigny-Chénens et Cottens. Comment est né en vous ce désir de vous engager au service de la pastorale ? Cela faisait un moment que j'y pensais, mais je n'en prenais pas le temps. A la naissance de notre premier enfant, j'ai eu un déclic et un grand besoin de dire merci à Dieu pour ce petit miracle. Que vous apportent ces deux activités ? Par rapport au catéchisme : c'est le plaisir de travailler avec les enfants qui sont spontanés ; la chance de leur faire
découvrir la vie de Jésus et d'être à leur côté pour leurs premiers pas dans la foi. Le parcours de confirmation est pour moi l'occasion d'offrir une vision différente de la foi aux jeunes ; souvent ils ont beaucoup d'idées reçues. C'est pourquoi, il faut être à leur écoute et leur offrir une foi vivante.
M. Pasquier
En quelques mots, Romuald, qui êtes-vous ? J'ai 30 ans, je suis marié, nous avons trois enfants, deux filles et un garçon, qui ont 4 ans, 2 ans et 5 mois. Je travaille comme boulanger-pâtissier chez un artisan en ville de Fribourg.
Quel message voudriez-vous donner à nos lecteurs ? Etre chrétien, c'est vivre sa foi. Pour vivre sa foi, il faut prendre le temps de s'engager selon ses moyens et son charisme. Nous sommes tous des pierres vivantes, osons faire vivre l'Eglise ! Nous remercions Romuald pour son témoignage et son engagement. Propos recueillis par Michel Pasquier
La fête de la Bible
Pastorale
P
our la deuxième année consécutive, le conseil de catéchèse a proposé de célébrer, une fois par mois, une messe en famille destinée aux enfants. Les catéchistes de l’UP ont lancé l’année catéchétique le 22 septembre 2013 par la première messe en famille durant laquelle l’abbé André Kulesza a béni les Bibles offertes par les paroisses aux enfants de 4P. Le thème de la messe était « Nul ne peut servir deux maîtres Dieu et l’argent ». Plus de cent enfants des paroisses de Matran, Cottens, Autigny, La Brillaz, Prez-vers-Noréaz et Ponthaux ont répondu à l’appel avec leurs parents et catéchistes pour célébrer et chanter la messe, avec la participation de la chorale d’Onnens. Les enfants ont eu la joie de recevoir des mains de leurs catéchistes la Bible qui leur servira tout au long de leur parcours de catéchisme et nous l’espérons tout au long de leur vie. Je remercie le conseil de catéchèse pour tout le travail qu’il accomplit dans l’ombre, pour toutes les réunions de préparation de cette messe ainsi que pour toutes les autres activités catéchétiques. Je remercie également toutes les catéchistes de l’UP présentes pour encadrer les enfants. Finalement le plus grand merci à vous, les parents, qui avez répondu à notre appel. Notre joie, pour nous les catéchistes, était de voir l’église pleine et les enfants présents heureux de chanter et de louer avec nous le Seigneur. Votre participation et l’accompagnement de vos enfants sont un signe de reconnaissance pour tout le travail que nous faisons de bon cœur au service de la Parole de Dieu. Mirna Schwab, coordinatrice de la catéchèse
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Société Actualité
« Allez, sans peur, servir. » « C'est par ces mots que notre pape François a convié les plus de trois millions de jeunes qui se sont rassemblés sur la célèbre plage de Copacabana pour la messe d'envoi de ces dix-huitièmes JMJ. Et nous sommes allés, sans peur, servir nos frères des quatre coins du monde. Que ce soit dans la rencontre avec des personnes handicapées abandonnées dans les rues de Nova Friburgo ou par un simple sourire à l'étranger que nous avons croisé sur le sable des plages de Rio de Janeiro. C'est le cœur rempli de rencontres et la foi réconfortée par ces échanges tout au long de ces journées que nous venons à vous pour partager cette grâce si indescriptible que nous avons reçue. » Laurent Ernst
Ces JMJ m’ont enseigné plusieurs choses Dieu, qui a de l’humour (oui !), aime nous sortir de nos habitudes et nous envoyer des imprévus. Egalement touchée par tant de beautés naturelles dans ce merveilleux Brésil, j’ai compris que Dieu m’a donné la Création en cadeau, uniquement par Amour. Il est de mon devoir de respecter et de protéger ma mère la Terre. Aussi émue devant tant de chaleur humaine et de dévouement, j’ai compris que Dieu m’a donné un corps pour prendre soin de mon frère ; celui qui est le plus petit, le plus pauvre, le plus faible, le plus souffrant. Sentir une Eglise vivante, jeune et dynamique redonne du punch ! C’est une bouffée d’oxygène pour repartir dans le quotidien. Si je ne devais retenir qu’une seule phrase des discours du Pape, c’est : « Tu n’es pas seul, Dieu est là ! » Oui, Dieu tient ma vie dans Sa Main et Il ne me laissera jamais tomber. Mariline Bovet
Rencontre Européenne de Taizé à Strasbourg Pour qui ? Les jeunes de 17 à 35 ans Quand ? Du 28 décembre 2013 au 1er janvier 2014 Org. ? Communauté de Taizé et FJ Infos ? www.taize.fr Inscription ? marc@formulejeunes.ch Pour nous atteindre et nous rencontrer, pour t’informer ou t’inscrire à une activité : FJ, Rue des Alpes 2, 1700 Fribourg – tél : 026 347 14 07 – e-mail : fj@formulejeunes.ch – Internet : www.formulejeunes.ch
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L. Ernst
Retour sur les JMJ de Rio, une page jeunes !…
Vie en Eglise
Noël… est au cœur du fracas et de la violence, alors que ce monde traverse le bruit et la fureur, que surgit, dans les ténèbres, une petite lueur, une lumière tremblotante, fragile mais qui annonce pourtant la douceur de Noël.
Dieu a envoyé son Fils, car pour Lui, nous sommes, tous, précieux. Que l’on soit petit ou grand, fragile ou fort, tout le monde a droit au respect, à la fraternité, à la dignité. C’est le message que Dieu nous envoie. A. Ryser
C’
Noël c’est aussi cet amour humain capable de s’exprimer dans les situations les plus difficiles et d’atteindre parfois des sommets inattendus. C’est également le moment où nous vivons, pour certains, le plus douloureusement, les épreuves de la vie mais c’est aussi la période où la solidarité s’exprime de la manière la plus généreuse.
C’est au milieu de cette obscurité de la nuit la plus longue, de ce monde en ébullition, que cette lumière est donnée aux hommes. Malgré la violence qui marque de plus en plus les relations humaines, l’agressivité qui règne les uns envers les autres, la naissance d’un petit enfant ce soir de Noël, accueilli par Marie et Joseph et par les bergers en joie, est l’annonce d’une grande espérance. La fête de Noël garde tout son sens pour nous chrétiens, car l’Enfant Jésus est venu rassembler l’immense famille humaine, panser les blessures, apporter de la chaleur à tous ceux qui sont isolés ou qui souffrent dans leur corps comme dans leur cœur.
« L’espérance ne va pas de soi… Le plus difficile est d’espérer. Le facile et la pente, c’est de désespérer et c’est la grande tentation. » écrivait Charles Péguy. En ce monde déboussolé où l’avenir paraît sombre, Noël arrive avec son message d’espérance, d’amour, de paix et de fraternité. Accueillir l’Enfant de la crèche, accueillir son sourire lumineux – le sourire d’un enfant – c’est accueillir la lumière qui permet de marcher dans les ténèbres.
Alors, ce soir-là, n’oublions pas : personne n’a le droit d’être heureux tout seul ! Jean-François Deléaval
La Messe RORATE Temps de convivialité, temps de fraternité !
Samedi 14 décembre à 7h En l’église Saint Julien La communauté de Matran nous invite à vivre cette liturgie qui nous introduit dans le mystère de la nativité de Jésus, faisant de chacun un « guetteur d’aurore ».
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Camp préado 2013
L
e camp a eu lieu à Charmey dans le chalet du « Petit Plan », endroit qui se prête bien à ce genre d’activité. La réflexion était basée sur « Comment Dieu donne un sens à ma vie aujourd’hui ». Au programme, travail sur les textes de « Marthe et Marie » ainsi que « le Bon Samaritain » et ses symboles. Par un exercice qui consiste à remplir un vase avec des pierres et du sable, découvrir ce qui est important dans ma vie et mettre des priorités, en sachant que ce qui est important aujourd’hui en tant qu’ado, ne le sera plus demain à l’âge adulte. Appropriation du texte de Marthe et Marie par la peinture qui a servi au Père Bernard Rey-Mermet à développer lors de la messe, une homélie de circonstance. Sur ce même texte, un atelier de poterie a permis aux jeunes de laisser parler leurs mains pour une création « inédite ». Pour ce qui est du Bon Samaritain, la compréhension du texte a été faite sous forme de sketch, cela détend car le rire est un bon antidote à l’ennui. Voilà l’essentiel du programme réalisé en quatre jours.
Côté divertissement en soirée Mercredi, film « Le journal d’un dégonflé » jeudi, divers jeux et vendredi : une boum ! La journée : un « rallye biblique » à travers le charmant village de Charmey avec des postes de jeux et de questions sur les Evangiles. Une visite de l’incontournable chocolaterie Cailler, hum… les gourmands ! Une belle et longue marche à Bulle, sur le Sentier des Pauvres qui aboutit par la visite de La Part-Dieu. Bilan Merci à Sophie Edelman et Marc-Henri Corboz, les animateurs, qui ont œuvré avec beaucoup de patience et de gentillesse. Pour leur part, les jeunes, un petit groupe cette année, ont trouvé l’ambiance générale agréable, les ateliers plaisants, surtout par la variété des activités. C’est avec plaisir que tous ont accepté les démarches proposées. Il y a une demande de faire plus de
MH. Corboz
Cette troisième édition du camp préado est l’occasion de donner l’envie à d’autres paroisses d’entreprendre une telle aventure durant les vacances de la Toussaint où des jeunes se libèrent de leur quinzaine de congé pour partager des instants riches et conviviaux. A la base, il y a un thème, durant le voyage, il y a la découverte de soi et le partage en commun et à l’arrivée : il y a les regrets de descendre du train mais surtout la satisfaction des enseignements et de la visite rendue à son propre cœur d’ado.
sorties à thème : découverte et « sport », piscine, grimpe, foot, etc. Pour eux, le camp est toujours un peu court, ils émettent chaque année l’idée qu’il soit plus long. Une soirée feu, comme lors de la première édition est demandée. Conclusion, la demande des jeunes est réelle, il y a en eux une quête de se reconnaître dans la vie et de se savoir aimés. Notre gratitude Aux deux conseils de paroisse de Prez-versNoréaz et Ponthaux pour leur soutien financier. Merci à Mirna Schwab, initiatrice très appréciée de ce projet. Merci à l’équipe de cuisine composée de Ninette Macherel et Léonce Boschung, Daniel Guisolan, Michel Brulhart et Philippe Guisolan. A l’année prochaine !
Philippe Guisolan
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Société Actualité
Jour de Bénichon, jour d’action de grâce…
Unité pastorale
Devant une foule généreuse venue de toute l’UP en l’église à Prez-vers-Noréaz, pour exprimer sa reconnaissance au Père Bernard Rey-Mermet au seuil de sa retraite, et à l’abbé Guy Jeanmonod appelé à un ministère en pays de Vaud, les orateurs du jour se sont adressés, avec des mots très proches, tantôt à l’un tantôt à l’autre, dans un va-et-vient digne des oscillations de la balançoire de Bénichon qui réunit petits et grands dans la même joie.
E
Une fois à gauche… Après avoir rappelé dans son homélie, que participer à l’Eucharistie, c’est donner à Dieu la première place dans sa vie, l’abbé Modeste se tourne vers le Père Bernard pour souligner la collaboration qui les a liés dès la mise en place de l’UP, il y a 7 ans. Aussi, a-t-il soin de préciser qu’au seuil de ses 80 ans, le Père n’est pas éjecté, mais « reste avec nous » autrement. Petite remarque qui signifie que Bernard aura toujours la possibilité de rendre service sur demande, selon sa disponibilité et son emploi du temps. Puis, l’abbé Modeste poursuit sa présentation de Bernard avec la lecture d’un message du Supérieur de la communauté de Matran, qui n’a pu participer à cette fête de reconnaissance. Dans son mot, le Supérieur remercie son confrère pour tous les services rendus dans l’esprit rédemptoriste ; souligne ses qualités de bon pasteur et de prêtre pour les fidèles, donnant pour preuve, la liturgie des dimanches soir au Collège St-Joseph ; relève son engagement et sa disponibilité, avant de terminer par un cordial « Merci », surmonté d’un souhait : il encourage Bernard à profiter du temps libre qui lui sera désormais offert. Une fois à droite… Se tournant vers l’abbé Guy au service de l’UP depuis 3 ans, l’abbé Modeste
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A. Ryser
ucharistie, action de grâce, Bénichon – qui est une contraction du mot bénédiction et signifie : dire du bien, remercier –, c’est par ces mots que l’abbé Modeste, curé modérateur, salue et remercie les fidèles d’ici et d’ailleurs, venus accompagner les abbés Bernard et Guy, en ce 8 septembre, jour d’adieu.
reconnaît avoir eu une certaine difficulté à apprivoiser son confrère. Guy, en effet, qui cultive l’amitié et la proximité, a connu des passages à vide et reste secret malgré sa volubilité. Atteint dans sa santé en automne 2012, un arrêt maladie l’a tenu loin du ministère durant une année… Mais heureusement, aujourd’hui, les ennuis de santé semblent être du passé. Aussi après plusieurs entretiens avec l’Evêque, l’abbé Guy a été nommé prêtre auxiliaire à 100%, dans une UP à Rolle, dès le premier septembre. A l’adresse des fidèles… L’abbé Modeste situe la présence du prêtre dans la communauté. Le prêtre est un homme pour les fidèles. A l’exemple de la remarque de Paul aux Corinthiens, il rappelle que nous n’avons pas à nous arrêter au prêtre mais à voir derrière le prêtre, le Christ, véritable visage de Dieu. Et l’abbé de clore son homélie par une demande de pardon au nom de l’UP et en son nom personnel pour les incompréhensions mutuelles qui ont pu alourdir les échanges. Avant la bénédiction finale… Dans une magistrale carte de menu dressée et adressée tant au Père Bernard qu’à l’abbé Guy, Claude
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Didierlaurent, président du Conseil pastoral, a fait plus que de nous mettre en appétit **. De la moutarde de Bénichon à la double crème des meringues, le menu était complet, à nous en faire nous lécher virtuellement les doigts. Bernard et Guy n’en sont ressortis que grandis ! Entre bricelets et café… Jean-François Deléaval, président du Conseil de gestion, a conduit les convives sur les sentiers rocailleux des pentes valaisannes, pour nous faire approcher le caractère trempé du Père Bernard qui, quoique « Rédemptoriste », n’a jamais « terrorisé » personne, mais a toujours su se faire tout à tous, par son ouverture au dialogue, sa disponibilité et son sens du pardon. Puis Jean-François a invité chacun à quitter les cimes neigeuses pour suivre le fil du Rhône et atteindre la plaine. Ce qui a permis aux convives de godiller sur les vaguelettes de la Venoge entre les vignes, en compagnie de l’abbé Guy qui, le nez dans les étoiles, contemplait le vol majestueux de ces oiseaux si chers à son cœur. André Ryser ** L’intégralité des remerciements se trouve sur le site de l’UP.
Le pape François ne cesse de nous surprendre… et de nous émerveiller ! Il a donné un long entretien aux revues Jésuites. Ce long texte peut nous être accessible. En voici quelques extraits en primeur...
Vie en Eglise
Paroles du Pape… à notre portée !
Un Pape des changements ? Gouverner, c’est faire les petites choses de tous les jours avec un cœur grand ouvert à Dieu et aux autres. Nombreux sont ceux qui pensent que les changements et les réformes peuvent advenir dans un temps bref. Je crois au contraire qu’il y a toujours besoin de temps pour poser les bases d’un changement vrai et efficace… Je me méfie des décisions prises de manière improvisée, de la première idée qui me vient à l’esprit. La sagesse du discernement fait trouver les moyens les plus opportuns qui ne s’identifient pas toujours avec ce qui semble grand ou fort.
A. Ryser
De quoi l’Eglise a-t-elle le plus besoin ? Je vois avec clarté que la chose dont a le plus besoin l’Eglise aujourd’hui, c’est la capacité de soigner les blessures et de réchauffer le cœur des fidèles. Je vois
A. Ryser
Qui est Jorge Mario Bergoglio ? Je ne sais pas quelle est la définition la plus juste… Je suis un pécheur. C’est la définition la plus juste… Ce n’est pas une manière de parler, un genre littéraire. Je suis un pécheur… Si ! je peux peut-être dire que je suis un peu rusé, je sais manœuvrer mais il est vrai que je suis un peu ingénu !... Je suis un pécheur sur lequel le Seigneur a posé son regard ; je suis un homme qui est regardé par le Seigneur.
l’Eglise comme un hôpital de campagne après une bataille. Il est inutile de demander à un blessé grave s’il a du cholestérol. Nous devons soigner les blessures. Ensuite nous pourrons aborder le reste... Cette Eglise, c’est la maison de tous, pas une petite chapelle qui peut contenir seulement un petit groupe de personnes choisies. Nous ne devons pas réduire le sein de l’Eglise universelle à un nid protecteur de notre médiocrité. L’Eglise est mère. L’Eglise est féconde. Elle doit l’être ! Et la place des femmes dans l’Eglise ? Il est nécessaire d’agrandir les espaces pour une présence féminine plus incisive dans l’Eglise. Je crains la solution du « machisme en jupe » car la femme a une structure différente de l’homme. Les discours que j’entends sur le rôle des femmes sont souvent inspirés par une idéologie machiste. Les femmes soulèvent des questions que nous devons affronter. L’Eglise ne peut pas être elle-même sans les femmes et le rôle qu’elles jouent. Marie, une femme, est plus importante que les évêques. Aujourd’hui le défi est celui-ci : réfléchir sur la place précise des femmes, aussi là où s’exerce l’autorité dans les différents domaines de l’Eglise. Ce petit extrait n’a qu’un souhait : faire naître l’envie de lire l’interview. Par exemple www.choisir.ch
Une catéchiste épaule des jeunes dans leur prise de parole lors d’une liturgie.
Père Bernard Rey-Mermet
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ECL AIRAGE ............................................................................................................
DR
Les divorcés remariés dans l’Eglise Quelle est aujourd’hui la place des divorcés remariés au sein de l’Eglise catholique ? Cette question revient régulièrement sur le devant de la scène pastorale. Quel chemin est proposé à celles et ceux qui, comme tous les baptisés, ont des devoirs mais également des exigences dans la bienveillance et la miséricorde de Dieu ? Eclairage. ...................................................................................................
«D
e son premier mariage, Lazarine est maman de Paul. Divorcée puis remariée, elle accepte sa mise à l’écart des deux sacrements de l’Eucharistie et du Pardon. Un dimanche de mai, Paul sort de sa poche un mouchoir blanc. L’ouvrant délicatement, il met au jour une hostie, la sienne, et dit : Prends, maman, c’est mon cadeau pour la fête des Mères. »
La position officielle Le Magistère de l’Eglise catholique est clair. Le Code de droit canonique, Ciric / Alain Pinoges
L’extrait de cette lettre publiée dans l’hebdomadaire catholique français La Vie est l’histoire d’un fils qui n’en peut plus de voir sa mère rester à sa place au moment de la communion. Elle résume toute la souffrance de celles et ceux qui se sentent relégués par l’Eglise. D’un côté, une réalité sociétale : un mariage sur deux se
termine actuellement par un divorce. De l’autre, l’Evangile (Mt 19 ; Mc 10) : « Ce que Dieu a uni, l’homme ne doit pas le séparer. » Au centre : des êtres humains, déboussolés, car une rupture n’est jamais une partie de plaisir. L’échec d’une union est une blessure intime, douloureuse, engendrant une remise en cause. Et le catholique dont le mariage a été béni devrait accepter, s’il se remarie, les lois de son Eglise. Deux interrogations toutefois : Jésus aurait-il refusé de pardonner à une personne divorcée ? L’Eglise n’est-elle pas avant tout le peuple de Dieu reflétant la diversité des hommes ?
Une question au cœur de la pastorale.
Les divorcés remariés attendent de l’Eglise des directives.
actualisé en 1983, ignore volontairement le divorce, le sacrement du mariage étant indissoluble. Il reconnaît toutefois qu’une séparation, pour douloureuse qu’elle soit, peut être parfois nécessaire (Canon 1153-1). Deux ans plus tôt, en 1981, le pape Jean-Paul II avait abordé, dans son exhortation apostolique Familiaris consortio, l’aspect pastoral. L’Eglise y réaffirme sa discipline, fondée sur l’Ecriture sainte, selon laquelle elle ne peut admettre à la communion eucharistique les divorcés remariés. Mais plusieurs façons de signifier leur appartenance ecclésiale leur sont offertes. Car, contrairement à une opinion assez répandue, les divorcés remariés ne sont pas excommuniés. Une précision importante apportée par la Congrégation pour la doctrine de la foi en 1994. Dans une lettre aux évêques, il est précisé que les divorcés remariés « ne sont en rien exclus de la communion ecclésiale ». Le chemin proposé est le même que pour les autres baptisés : une vie de foi, d’espérance et de charité en lien avec la communauté chrétienne. En juin 2012, lors de la messe solennelle de clôture de la Rencontre mondiale des familles, le pape Benoît XVI a évoqué cette question. Aux « fidèles qui, tout en partageant les enseignements de l’Eglise sur la famille, sont marqués par des expériences douloureuses d’échec et de séparation, le Pape et l’Eglise vous soutiennent », a-t-il notamment déclaré. Et, dans un geste d’ouverture, il a souhaité concrètement que « les diocèses prennent des initiatives d’accueil et de proximité adéquates » pour eux.
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Un mariage sur deux se termine actuellement par un divorce.
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« Prenez et mangez-en tous » Les évêques, les responsables religieux, les prêtres sont régulièrement interpellés sur la question des divorcés remariés. Beaucoup de chrétiens considèrent en effet comme une injustice de ne pas leur accorder l’accès à la communion. « Serait-ce là le seul crime impardonnable et imprescriptible ? » s’interroge un paroissien. Et de s’étonner que, dans certaines paroisses, un divorcé remarié ne soit pas autorisé à lire les Ecritures lors de la messe ou à enseigner le catéchisme. D’aucuns, parmi les divorcés remariés, ne se posent plus ces questions. Leurs consciences de baptisés et la certitude
L’échec d’une union est une blessure intime.
d’un pardon les conduisent à la table de l’Eucharistie. Ils ont, pour la plupart, souffert d’être exclus de la sainte Cène ; ils ont affronté le regard si peu charitable de « bons catholiques » ; ils sont en chemin, parfois avec l’aide d’autrui. Pour eux, l’amour du Christ trouve sa signification dans ces mots : « Prenez, et mangez-en tous : ceci est mon corps livré pour vous. » Les Evangiles ne cessent de montrer un Fils de Dieu qui ne juge pas mais pardonne. Construire l’Eglise de demain Les divorcés remariés attendent de l’Eglise des directives. Celles-ci sont cependant encore sous le boisseau, que cela soit au Vatican ou dans certains diocèses. Toutefois, le pape François a récemment donné des pistes de réflexion. Selon lui, « l’Eglise ne doit pas seulement attendre les divorcés remariés mais aller les chercher. Il faut repenser toute la pastorale matrimoniale ». Celle-ci sera d’ailleurs un des thèmes du conseil des huit cardinaux qui se réunira à Rome du 1er au 3 octobre prochain. Car, comme le rappelle Mgr Félix Gmür, évêque de Bâle : « Nous devons construire l’Eglise de demain et laisser de côté ce qui n’est plus adapté à la réalité présente. » De son côté, Mgr Martin Werlen, Père-Abbé d’Einsiedeln jusqu’à la fin de l’année, partage, dans son livre Découvrir ensemble la braise sous la cendre, une question du cardinal Martini : « Comment l’Eglise peut-elle venir en aide, en utilisant la force des sacrements, aux gens dont la relation est difficile ou a échoué ? » Cependant, d’autres s’interrogent afin
de savoir si l’Eglise ne devrait pas renforcer le rituel du mariage. Il apparaît, en effet, que la signification et les exigences d’une union à l’église ne sont pas précisément perçues par les futurs époux. Pour répondre aux multiples interrogations, des initiatives sont régulièrement prises par les paroisses. La pastorale familiale propose ainsi des sessions de préparation au mariage afin de faire comprendre au mieux le sens chrétien d’une union. Il s’agit de découvrir la force de l’Evangile, la puissance de la Parole d’un Dieu qui guide, console et guérit. Mais quand les difficultés surgissent, des prêtres et des conseillers conjugaux sont au service des couples. Des parcours de « reconstruction après une séparation » sont ainsi proposés. Car l’expérience d’un divorce ne devrait pas éloigner le baptisé de son Eglise. Et lorsque certaines personnes échangent civilement des alliances avec celui ou celle qui partage à nouveau leur vie, il arrive qu’un prêtre les accompagne. Faisant fi du « tout ou rien », ils envisagent ensemble un temps de prière. Il ne s’agit cependant pas d’un substitut à l’union religieuse. Juste une bénédiction indiquant à la communauté que nul ne peut se faire le juge des normes existantes, des consciences personnelles et du cheminement de l’Esprit en chacun. Marie-Claude Cudry
www.cours-revivre.ch
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PAROISSES VIVANTES I SEPTEmbRE 2013 Paroisses vivantes Décembre 2013-Janvier 2014
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Accueil et envoi : notre UP en fête
Unité pastorale
Mois d'octobre, mois de la Mission Universelle. Temps de la méditation et de l'ancrage dans la foi. Notre Unité pastorale était en fête le dimanche 27 octobre dernier. A. Ryser
C
A. Ryser
e dimanche-là, au cours de l'unique célébration de la journée, nous avons accueilli nos deux nouveaux prêtres, l'abbé André Kulesza, curé in solidum, et l'abbé André Pittet, auxiliaire, ainsi que notre secrétaire Martine Poncet. Ce fut également, au début d'une nouvelle année pastorale, une célébration de remerciements et d’envoi en mission de toutes les personnes, petites et grandes, engagées de près ou de loin dans notre UP.
Dans notre engagement nous n'apportons pas Dieu, car un Dieu qu'on porte est une idole. Le Seigneur nous précède toujours ! Nous sommes missionnaires en en étant les témoins. Et ce n'est pas si simple…
A. Ryser
Surtout ne nous décourageons pas. « Abraham partit sans savoir où il allait…. », « signe qu'il était dans la bonne direction » commente un Père de l'Eglise !
Accueil des abbés André Pittet et Kulesza
Nous sommes envoyés pour être au service de nos frères et sœurs dans le Christ. Nous ne sommes ni à côté ni au-dessus mais avec. Faire communauté, la soutenir, l'accompagner, l'encourager, la conforter tel est le contenu de notre mission pour que tous nous puissions toujours plus grandir dans notre relation à Dieu et à nos frères. Nous sommes appelés à rendre raison de notre foi, à mieux la comprendre pour mieux en vivre et en témoigner autour de nous. Engageons-nous donc avec joie tous ensemble au souffle de I'Esprit. Tout chrétien est envoyé en mission. Mais l'Eglise sait qu'elle n'est pas propriétaire de l'Esprit, lequel souffle où il veut. Le Seigneur n'est pas prisonnier de ses moyens !
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L'Esprit nous anime chacune et chacun. Dans notre UP chacune et chacun a sa place. La légitimité des diversités n'est pas à démontrer. Seuls les êtres différents peuvent se compléter… pour autant qu'ils sachent laisser au vestiaire les attitudes de possession, de pouvoir, d'exclusivité et d'entêtement. Merci à vous toutes et tous qui êtes engagés dans notre UP, malgré les difficultés et les vicissitudes de la vie; merci à André et à André de nous avoir rejoints pour nous accompagner sur notre chemin missionnaire. Claude Didierlaurent
A l’occasion du lancement de l’année pastorale et l’envoi en mission des personnes engagées de notre UP, nous disons notre reconnaissance à Mgr Paul Desfarges, évêque de Constantine et Hippone (Algérie), qui par son témoignage, nous invite à une ouverture évangélique au-delà de nos frontières.
Vie en Eglise
La Rédaction
Essai pour dire notre mission au Maghreb DR
Qu'allez-vous donc faire en Algérie ou au Maroc, dans des pays presque à 100% musulmans ? Cette question nous est souvent posée et nous étonne toujours. Elle semble indiquer une réelle difficulté à comprendre le sens de la mission des quinze jésuites qui sont au Maghreb. Notre réponse un peu abrupte pourrait être tout simplement : le Christ a tellement aimé l'Algérie et le Maroc qu'il a donné sa vie pour ces peuples et nous appelle à donner les nôtres à sa suite. Nous sommes serviteurs de la mission du Christ en ces pays. Nos Eglises ici sont des Eglises en chemin avec leur peuple et, comme en tout pays, l'homme est la route de l'Eglise. Pour nous, cet homme est un Algérien, un Marocain, le plus souvent musulman. Envoyés à ces peuples nous y vivons le ministère de la rencontre, la grâce des rencontres d'humanité, attentifs au travail de l'Esprit et serviteur de ce travail dans les personnes. Nous sommes en mission, mais peut-être pas au sens classique et traditionnel de ce mot. En effet nous ne faisons pas de prosélytisme, par désir de fidélité à l'Evangile et par docilité au travail de Dieu dans les personnes dont nous désirons respecter la foi. A la suite de notre Père Ignace, nous désirons « aider les âmes ». L'Evangélisation, nous désirons la vivre dans la forme du lavement des pieds. Les services rendus, dans nos œuvres ou en dehors, favorisent ces rencontres d'humanité où nous nous disons les uns aux autres cette Bonne Nouvelle : « Ta vie a du prix à mes yeux, je suis heureux de te connaître, j'ai besoin de ta fraternité, merci de me la donner… » Il vient un temps où les frontières, les barrières de la langue, de la religion, de la culture sont comme abolies. Il ne s'agit plus d'un chrétien européen ou sudaméricain qui rencontre un algérien musulman, mais il s'agit de la rencontre de Paul et de Mohamed, de toi et moi. Heureux moment de naissance à plus d'humanité, par Celui qui nous envoie les uns vers les autres et qui prend chair peu à peu de notre humanité, ainsi travaillée, dépouillée et dilatée de l'intérieur ! C'est ainsi que nous vivons, dans ce compagnonnage de vie, la rencontre des cultures et le dialogue
interreligieux. C'est chaque jour qu'en « apprenant la rencontre », il nous est donné d'aimer et de nous laisser aimer. C'est ce long compagnonnage de vie qui a fait de nos Eglises une Eglise d'Algérie et du Maroc. Le Christ nous appelle pour vivre en Lui le sacrement de la rencontre, serviteurs de son travail d'enfantement de nos humanités. Nous n'avons que nos humanités pour dire la Bonté du Père, pour signifier le chemin qui prépare la Rencontre. Celle-ci reste un mystère et nous échappe toujours. Heureux moments où Jésus nous donne de partager son étonnement devant la foi de l'autre, comme lorsqu'il rencontrait le Centurion ou la Cananéenne. Mais aussi bonheur profond devant « la divine surprise » lorsqu'il nous arrive d'accueillir quelqu'un qui demande à devenir disciple, clin d'œil du Ciel sur ce chemin d'Emmaüs où notre cœur devient tout à coup brûlant. Ces moments de lumière indiquent la route à suivre sur un chemin parfois aride ou austère. C'est un chemin de Confiance en Celui qui nous a appelés et qui nous précède sur la route. + Père Paul
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Dans nos paroisses
… et Peines
Font désormais partie de notre communauté par le baptême
Ont été conduits à leur dernière demeure
Autigny-Chénens Le 29 septembre, Marie Lutzelschwab, fille de Frédérique et Marc Le 5 octobre, Audrey Maendly, fille de Myriam et Didier
Cottens Michel Missy, décédé le 9 septembre, à l’âge de 84 ans Marie-Josée Buri-Margueron, décédée le 1er octobre, à l’âge de 63 ans
Lentigny Le 22 septembre, Anaïs Baeriswyl, fille de Christelle et Dominique Le 6 octobre, Juliano Bleve, fils de Catherine et Fabrizio Matran-Avry Le 1er septembre, Fabio Marti, fils d’Anita et Giuseppe Le 8 septembre, Léo Oberson, fils de Marie et Claude Le 8 septembre, Nolan Oberson, fils de Marie et Claude Le 8 septembre, Flavie Zamofing, fille de Fabienne et David Le 8 septembre, Audrey Lehmann, fille de Fabienne et Olivier Le 13 octobre, Maxime Piller, fils de Liljana et Dominique Le 15 septembre, Dylan Loïc Guisolan, fils d’Anne et Jérôme Le 15 septembre, Mélissa Chloé Guisolan, fille d’Anne et Jérôme Neyruz Le 22 septembre, Loïc Gendre, fils de Marion et Lionel Le 12 octobre, Luca Alexandre Riccardi, fils de Martina et Philippe Le 13 octobre, Nora Steinmann, fille de Sandra et Florus Mulder Le 9 novembre, Eliott Dubois, fils de Jean-Sébastien et Nadia Ponthaux Le 29 septembre, Benjamin Guisolan, fils de Christel et Fabien Le 29 septembre, Noé Ducry, fils de Cindy et Julien
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La Brillaz Maurice Huguenot, décédé le 19 septembre, à l’âge de 93 ans Michel Savary, décédé le 3 octobre, à l’âge de 71 ans Eugénie Sautaux, décédée le 4 octobre, à l’âge de 101 ans Matran-Avry Angèle Dupraz, décédée le 21 septembre, à l’âge de 91 ans Hélène Jacob, décédée le 3 octobre, à l’âge de 90 ans Neyruz Marie-Claire Mettraux, décédée le 11 septembre, à l’âge de 58 ans Bernard Jaquier, décédé le 26 octobre 2013, à l’âge de 71 ans Prez-vers-Noréaz Marie-Louise Chenaux, décédée le 11 septembre, à l’âge de 87 ans
Se sont unis par le lien du mariage Autigny Le 19 octobre, Céline Vonlanthen et Guillaume Clerc Cottens Le 21 septembre, Camille Vaucher et Joffrey Mugny Matran-Avry Le 14 septembre, Gabrielle Kolb et Christophe Gum
A. Ryser
Corserey Le 6 octobre, Julien Chatagny, fils de Sandra et Pascal
A. Ryser
Joies…
A. Ryser
Au livre de vie
Cottens
22 juillet 1973 – 22 septembre 2013 40 ans d'une vie bien remplie au service de l'Eglise
M. Pasquier
Le jour de la Saint Maurice, fête patronale de la paroisse, l'abbé Pascal Bovet a fêté ses 40 ans de vie sacerdotale. Pour cette cérémonie, il concélébrait avec l'abbé Gérald Blanc, enfant de Cottens qui avait été ordonné prêtre le même jour que lui et que l'abbé Chamartin, excusé ce jour pour des raisons de santé. Une très belle fête !
L'abbé Pascal Bovet a fonctionné de 73 à 78 comme vicaire à la paroisse du Valentin à Lausanne, puis au Locle de 78 à 80 ; de 80 à 83, il est curé à la paroisse de Boudry, et, de 83 à 85, il est en formation catéchétique à Paris ; de retour à Neuchâtel en 85, nous le retrouvons au centre de catéchèse pour la formation et l'organisation de la catéchèse ; de 95 à 2001, il est appelé au centre de catéchèse à Lausanne ; de 2001 à 2013 il est curé à la paroisse de Prilly ; depuis août, de par son âge 68 ans et ses soucis de santé, il est officiellement à la retraite ; à partir de janvier 2014 il assumera un ministère bénévole à Evian, une paroisse qui compte dix-huit clochers. Au nom du conseil, nous lui souhaitons le meilleur pour sa santé et son avenir ! Michel Pasquier
M’avez-vous visité ?... « J’étais malade et vous m’avez visité. » C’est en ces termes que l’évangéliste Matthieu rapporte les paroles de Jésus. Cette phrase sert ainsi d’emblème à la Pastorale de la Santé, ministère confié aux laïcs en faveur des malades et des personnes âgées. Dans notre paroisse, trois dames assurent bénévolement ce service. Régulièrement, une fois par mois, elles rendent visite aux résidents de la Résidence St-Martin, ne forçant jamais une porte. Si le pensionnaire refuse ou a déjà une visite, elles n’insistent pas. Mais si elles sont accueillies, la rencontre peut être magnifique, parfois joyeuse, parfois silencieuse, parfois même priante. Face aux questions difficiles qui peuvent surgir, les visiteuses savent que seule la force de l’amour peut les aider à éclairer leurs réponses ou leurs silences. Se joindre à quelqu’un pour aller là où il va en même temps que lui, c’est cela accompagner, même si la personne est dans son fauteuil ou dans son lit. Lors des messes de fête comme Noël ou Pâques, les visiteuses peuvent être également animatrices de messe, avec mandat d’apporter la Communion aux résidents présents comme à ceux qui n’auraient pas pu se déplacer. Accompagner ne signifie-t-il pas, étymologiquement, partager son pain avec ? Y compris le Pain eucharistique ? Les visites aux malades peuvent aussi avoir lieu à l’Hôpital Cantonal et aux HFR de Riaz et de Billens. Mais, en raison de la protection des données, il faut que les familles en fassent la demande ou signalent l’hospitalisation de l’un des leurs. Dans notre village, il est également possible de faire appel aux visiteuses. Elles se rendent volontiers au domicile d’une personne malade, âgée ou seule, apportant même la Communion si on le leur demande. « La maladie est une étape de la vie qui nous révèle notre fragilité et nous fait faire l’expérience de nos limites » disait le Père Benoît Gschwind, assomptionniste. « Mais Toi, Seigneur, quand T’avons-nous vu malade et sommes-nous venus jusqu’à Toi ? » Nous connaissons la réponse. Jean-Marc Sudan
Pour tout contact : Claire-Lise Magnin impasse du Bimont 3 1741 Cottens Tél 026 477 10 81 Paroisses vivantes Décembre 2013-Janvier 2014
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JM Sudan
Autigny-Chénens
Neyruz
Restauration de l’orgue paroissial Les paroissiens qui fréquentent l’église de Matran pour les messes dominicales auront pu constater que, durant une partie de l’été, l’orgue de cette église est resté silencieux.
A. Ryser
Cet orgue, qui avait été installé en 1975 par la maison Dumas, nécessitait un sérieux travail d’entretien et même de restauration et c’est M. Raoul Morel, facteur d’orgue à Romont, qui a été mandaté pour cette tâche. A la différence d’un piano qui doit être réaccordé tous les 5-6 ans ou d’un violon qui doit l’être avant chaque concert, l’orgue a besoin d’un « relevage » tous les 15-20 ans. Celui de Matran, qui avait été contrôlé la dernière fois en 1995, présentait d’importantes attaques de moisissure, en raison semble-t-il de l’humidité ambiante et d’une insuffisance d’aération à l’intérieur du buffet. Ce constat exigea un démontage, pièce par pièce, et un assainissement de chaque tuyau. Il fallut en outre pratiquer des ouvertures pour permettre une meilleure circulation de l’air. L’ultime opération, celle de la remise en place des éléments, constituait la phase la plus délicate, puisqu’elle requiert un préaccordage après la pose de chaque jeu (cet orgue en compte treize), et un accordage général une fois l’ensemble des jeux réajusté. En plus de ces réglages techniques et acoustiques, indispensables à la bonne performance de l’instrument, M. Morel a également soigné l’esthétique, notamment en repeignant le pédalier et en relaquant les touches des claviers, ce qui génère un confort supplémentaire pour l’organiste. C’est donc un orgue pratiquement remis à neuf qui soutiendra désormais le chant de l’assemblée, à tel point qu’on pourra vraiment dire avec saint Augustin : « chanter, c’est prier deux fois ». Bernard Kroug
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Les rendez-vous de l’Avent… DR
Matran - Avry
Nous vous offrons cette très belle guirlande à accrocher à votre sapin de Noël. Chaque étoile est une étape lumineuse sur les chemins de Noël. ✩ Ce 8 décembre, jour de fête patronale, sera aussi l’occasion de remercier dix choristes de La Chanson du Moulin ayant consacré 40 ans et plus au chant sacré. Venez vivre ce moment de partage et de reconnaissance à la célébration de 9h30. ✩ Vendredi 13 décembre : prières de Taizé à 20h, à la cure. ✩ Vendredi 20 décembre : veillée de Noël des « Ecureuils » à 19h au complexe scolaire. ✩ En collaboration avec le Chœur St-Jean de Fribourg, La Chanson du Moulin donnera son concert de Noël précisément en l’église St-Jean en Basse ville de Fribourg le 22 décembre à 16h. ✩ L’éveil à la foi, sous la conduite de Martine Aebischer et Christine Biolley animatrices, avec la participation des confirmands, avec Annick Bielmann, vous donne rendez-vous le 23 décembre à 17h30 à l’église pour un conte de Noël. ✩ La Messe de la nativité animée par La Chanson du Moulin aura lieu à Neyruz le 24 décembre à 24h. D’étoile en étoile, nous rejoindrons ensemble celle qui indique la crèche aux bergers et avec eux nous chanterons « Gloire à Dieu au plus haut des cieux » – Joyeux Noël ! Denise et Margot
La Brillaz
Corserey Une communauté ça ne tombe pas du ciel, ça se crée !
Le froid est là, les premiers flocons sont déjà tombés sur la Berra et les Vanils : c’est l’hiver qui arrive, il approche même à grands pas … Mais pas seulement l’hiver … Car, si vous vous promenez dans nos villages, Noël, durant le temps de l’Avent, s’annonce aussi à travers toutes les décorations qui illuminent nos maisons : étoiles, guirlandes, pères Noël, traîneaux avec leur élan. C’est vraiment féérique, magique, irréel ! Et si ces lumières, ces décorations m’apportaient un autre message que la fête mercantile de nos grands magasins ?
Vendredi 11 octobre, invitées par Myriam Paccaud, une villageoise, une quinzaine de personnes retraitées se sont retrouvées à la salle communale pour un dîner.
A. Ryser
Noël et ses lumières qui réchauffent le monde…
Myriam, qu’est-ce qui vous a motivée à vous lancer dans cette aventure ? J’ai travaillé jusqu’en 2012 à mi-temps dans le commerce, puis j’ai voulu me donner du bon temps. Mais se donner du bon temps ce n’est pas rester sans rien faire. Alors je me suis dit que je pourrais rendre service dans mon entourage, au-delà des visites en EMS. Mais quoi et comment ? L’idée de cette table des aînés m’est venue des expériences similaires relatées de-ci de-là dans les médias. Je me suis mise en contact avec les responsables de la Commune qui ont approuvé le projet et mis gracieusement la salle communale à disposition. Le tout était d’informer les gens, ce qui a été fait par courrier individuel.
A. Ryser
Que pensez-vous de cette première rencontre ? Le nombre des personnes qui ont répondu à l’invitation, le repas apprécié, l’après-midi qui s’est prolongé par des jeux de société, la bonne ambiance, tout cela est encourageant. Ça montre l’intérêt des gens pour de tels rendez-vous.
Ne pensez-vous pas que … Si Noël, c’est la Paix, la Paix doit passer par nos mains. Alors, donne la paix à ton voisin… Si Noël, c’est la Lumière, la Lumière doit fleurir en notre vie. Alors, marche vers ton frère pour illuminer ses jours. Si Noël c’est la Joie, la Joie doit briller sur nos visages. Alors, souris au monde pour qu’il devienne bonheur. Si Noël c’est l’Espérance, l’Espérance doit grandir en nos cœurs. Va et sème l’espérance au creux de chaque homme. Si enfin Noël c’est l’Amour, nous devons en être les instruments. Alors viens, porte l’Amour à tous les affamés du monde. Enfant de Bethléem, Enfant de lumière, viens ouvrir nos sourires et nos lèvres, Viens ouvrir nos maisons et nos cœurs pour dire avec Toi : « Dieu a envoyé à tous les hommes un Sauveur ! » Jean-François Deléaval
Une équipe de bénévoles à l’ouvrage.
La prochaine rencontre aura lieu le 13 décembre comme prévu. Myriam, qui se réjouit déjà de passer ces moments de convivialité avec chacune et chacun, reste à disposition et prend volontiers les inscriptions pour la prochaine rencontre au n° 078 842 98 96 Propos recueillis par André Ryser
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Prez-vers-Noréaz
Ponthaux
Remise de médailles Bene merenti
Joyeux Noël…
Dimanche 29 septembre, le Chœur mixte St-JeanBaptiste a offert une messe haute en couleur et remplie d’émotion, à l’occasion de la remise par l’abbé André Kulesza, de la médaille Bene merenti à Mesdames Michèle Menoud, Marie-Hélène Bourkart et Ida Lehner. La participation de la fanfare, l’homélie et les discours chaleureux, le cortège et l’apéritif pour tous, un banquet savoureux, rien n’a manqué pour remercier et féliciter les jubilaires pour leur dévouement.
Le tout premier Noël, il n’y avait pas que du joli. Rappelezvous ! Bethléem grouillait de monde, des étrangers, venus de partout pour le recensement. Joseph avait dû ralentir l’âne pour ne pas trop secouer Marie et les voilà tard venus… tout est déjà pris, « pré-occupé ». Je vois ce pauvre Joseph qui court la brousse, dénicher un trou de rocher où les moutons viennent fuir l’orage… une crèche, berceau du petit qui vient ! Pas bête, l’Eglise ! Elle nous donne quatre semaines pour nous désencombrer le cœur, préoccupés d’un tas de fantaisies de bricoles, de rêves dans les nuages… et Lui faire un bout de place, car Il vient ; heureux qui lui ouvre sa porte : je le vois, lui, le gamin du Niger au ventre ballonné de famine… Le Noir du Sud qui cherche à traverser la Méditerranée sur des bateaux de fortune… et le chômeur, le SDF, le drogué, le sidéen, la prostituée, l'étranger expulsé par la force… La télévision les emmène dans notre salon ou les fait frapper à notre porte ! Je l’entends dire : j’avais faim, tu m’as donné à manger… j’avais soif, tu m’as donné à boire… j’étais en loques, tu m’as habillé et j’ai bon chaud… j’étais malade, prisonnier et tu es venu me voir et causer un peu… j’étais un étranger, tu m’as salué et ouvert la porte.
« Les enfants aident les enfants », le slogan de Missio, en faveur d’un dispensaire au Malawi, a résonné en l’église, le dimanche 13 octobre. Les enfants de 3e et 4e primaire de Ponthaux et Prezvers-Noréaz ont collaboré avec leurs catéchistes pour mettre en couleur cette messe animée par le chœur africain « Cantiques des Anges » de Fribourg et le chœur mixte de Prez. Ils ont participé au déroulement de cette célébration par une procession d’entrée originale, portant le drapeau du Malawi et des petites mains ouvertes et colorées, symbole de partage et d’amour pour le prochain, qu’ils ont déposées sur un panneau devant l’ambon. Claude Didierlaurent, responsable de Missio Fribourg, nous en a fait une belle illustration, lors des remerciements. « Des mains fermées à des mains ouvertes sur le partage. » A l’Evangile, Le livre de la Parole fut porté à travers l’église, sous une acclamation d’Alléluia, par quelques pas de danse. Invitée à rythmer les chants africains par des battements de mains, l’assemblée a été transportée en terre africaine… Sous le signe de la collaboration, du partage et de l’émotion, cette messe fut l’occasion d’accueillir les douze nouveaux servants de messe des paroisses de Prezvers-Noréaz et Ponthaux. Une joie partagée qui crée des liens. Marc Corboz
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J’essaye de retrouver sa carte d’identité dans l’Evangile pour ne pas Le louper quand il passera, car c’est Lui qui fera de notre 2014 une « Bonne Année ! »… s’il n’y est pas quelque part, le Jésus de Noël n’est pas le bon et mes vœux restent en l’air, feuille morte avec qui s’amuse le vent. Bonne année donc, et avec Jésus en plein dedans ! Ou, si vous voulez, soyez heureux tout plein, mais ensemble, avec les autres ! Soyons rassemblés par l'Eucharistie de Noël, espèce de crèche où les bergers tutoient les Mages pour leur expliquer le chant des anges : là-haut, la Gloire pour Dieu et ici, la paix pour tous, puisque Dieu nous aime. Claude Didierlaurent
DR
A. Ryser
Messe en faveur de Missio et accueil des nouveaux servants de messe
Horaire des messes et autres célébrations en semaine dans les paroisses Mardi Neyruz 7h30 Matran 8h30 Noréaz 13h30 chapelet Lentigny 19h 1
Dans nos paroisses
Mercredi Jeudi Vendredi Cottens 8h30 Avry 8h30 Onnens 8h30 Ponthaux 8h30 Chénens 9h Noréaz 19h Prez 19h Corserey 19h Cottens 17h Home Avry 13h30 chapelet 17h45 Eglise chapelet 1
Les premiers vendredis du mois
Lorsqu’une sépulture est célébrée en semaine, la messe prévue ce jour-là dans la paroisse est ANNULEE. Lorsqu’une veillée de prière tombe aux heures d’une messe, LA MESSE FAIT OFFICE de VEILLEE DE PRIERE.
Du changement au Conseil de gestion
Horaire d’ouverture de notre secrétariat à Matran
Les représentants des paroisses se sont réunis en assemblée extraordinaire le 9 octobre dernier, en la salle paroissiale d'Onnens. Au programme l’élection de deux membres en remplacement de Madame Rose-Marie Messer et de Monsieur Henri Julmy, démissionnaires.
Lundi et jeudi 8h à 11h30 14h à 17h30
Madame Marie-Hélène Mabellini et Jean-Marc Schorderet, nouveaux élus rejoignent Messieurs Bernard Mettraux et Bernard Joye reconduits dans leur fonction. Président sortant, Jean-François Deléaval a également été reconduit dans ses fonctions à la tête du Comité. A. Ryser
Secrétariat Unité pastorale Notre-Dame de la Brillaz Case Postale 74 – 1753 Matran
Mardi et vendredi 8h à 11h30 14h à 18h Mercredi 8h à 11h30 14h à 17h Téléphone
026 401 00 90
Fax
026 401 03 58
E-mail : info@upnotredamedelabrillaz.ch Permanence téléphonique en cas d’urgence ou de décès : 079 546 28 18 (pas de sms) www.upnotredamedelabrillaz.ch
Les églises de notre UP équipées sont Autigny – Corserey – Cottens Noréaz – Neyruz – Prez Lentigny – Onnens
De son côté, la Commission financière a connnu la démission de Madame Eliane Chatagny. Le poste vacant a été repourvu par Madame Nadine Vuichard. Elle accompagne désormais Messieurs Maurice Vionnet et Philippe Guisolan, reconduits dans leur mandat. Les démissionnaires ont été gracieusement remerciés pour leur travail et leur collaboration. Quant aux nouvelles équipes elles ont été remerciées pour leur dévouement et leur disponibilité par des applaudissements nourris. André Ryser
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Que l’Esprit murmure en nos cœurs : « Viens ! »
Méditation
Viens, Seigneur Jésus, toi la source vive, Viens désaltérer nos vies en manque d’amour. Viens, Seigneur Jésus, promesse de bonheur, Viens en nos cœurs meurtris pas nos manques d’amour.
Viens, Seigneur Jésus, lumière des nations, Viens éclairer nos nuits de souffrance, D’angoisse et de solitude Causées par nos manques d’amour.
Viens, Seigneur Jésus, Messie désiré Et annoncé par les prophètes, Viens rallumer en nous le désir de toi – Désir trop souvent enfoui sous les cendres De nos manques d’amour.
Viens, Seigneur Jésus, sauveur des hommes, Viens rétablir notre communion avec le Père Car nous avons brisé l’alliance Par nos manques d’amour.
Seigneur Jésus, amour éternel du Père, Reçois nos pauvretés, nos manques d’amour, nos faiblesses, Reçois tout ce qui nous déplaît en nous-mêmes Et comble-nous de ton amour.
Alors, tout redeviendra possible, Alors, nous aimerons de ton amour lui-même, Alors, le désert se changera en source d’eau, Alors, la lumière vaincra les ténèbres, Alors, la justice et la paix germeront, Alors, l’amour et la vérité s’embrasseront, Alors, nous serons vraiment les enfants D’un même Père.
Que l’Esprit murmure en nos cœurs : « Viens ! » Avec la reconnaissance de la Rédaction à Sœur Nadia Marie, Monastère du Carmel du Pâquier, qui nous partage sa méditation
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