Unleashed France 9

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FOR THE WIN

PILL

NOMAD

NATIVE

SOLO

SUPER GROM

CONTRAST

VALLEY

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WATER GUNN

VOLT

TERRAIN

SPACE MOB

COALITION

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BLAKE BISHOP

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DISTRIBUTION SPORTS X SARL INFO@SLINGSHOT.FR




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Gabin Alibert UNLEASHED WAKEBOARD MAGAZINE 2 rue Dorbesson 31100 TOULOUSE

DIRECTRICE DE LA STRATÉGIE, Marketing & Stats Sophie Sirech-Combettes sophie@unleashedwakemag.com

Issue 9 – Jan-Fev-MArs-Avril-Mai Couv : Matty Murcey / Photo Jon Shrimpton

DIRECTRICE ARTISTIQUE Élise Fougère elise@unleashedwakemag.com

DIRECTEUR GÉNÉRAL Philippe Sirech philippe@unleashedwakemag.com RESPONSABLE DE LA PUBLICATION Alizée Desperies alizee@unleashedwakemag.com MARKETING MANAGER Philippe Sirech info@unleashedwakemag.com

RESPONSABLE DE LA PHOTOGRAPHIE Philippe Sirech philippe@unleashedwakemag.com UNLEASHED WAKE MAG WEBSITE & SOCIAL MEDIA MANAGER Salomé Neuville contact@unleashedwakemag.com

MARKETING PUB Theo Rabizzoni Theo@unleashedwakemag.com

PHOTOGRAPHES CONTRIBUTEURS Franck Besson , Denis Clero, Camille Schilling, Picture nation, Redbull media, Phil Sirech, Jon Shrimpton, Nana Spinningwhell , Aurelie Rouet ,M .Amatol, Paul Smyth, Hotdiggity Dog Photography

RELATION PRESSE Stéphanie Protet stephanie@unleashedwakemag.com

ARTICLES CONTRIBUTEURS Redbull media, Jon Shrimpton, Nana Spinningwhell, Philippe Sirech, Artem Hazov, Fabien Hermel

UNLEASHED ESPAGNE Hector Urzais Calpe +34 69 725 2381 hector@unleashedwakemag.com UNLEASHED JAPON Nagahisa Matsukawa +81 9 016 752 900 matsu@unleashedwakemag.com UNLEASHED RUSSIE Katia Volkova +79169000679 kate@unleashedwakemag.com UNLEASHED CANADA Dominique Lagace Doum@unleashedwakemag.com UNLEASHED USA / AMÉRIQUE DU SUD Edgar Petrenko Edgar@unleashedwakemag.com IMPRESSION EVOLUPRINT Digital : ISSUU.COM

RESPONSABLE ÉQUIPE VIDÉO Éric Lespagnon

Unleashed Wakeboard Magazine France est publié 4 fois par an par Unleash communication, responsable de l’édition située au 2 rue d’Orbesson 31100 Toulouse. Tous les droits de reproduction partielle ou complète sont formellement interdits. Unleashed Wakeboard Magazine n’est pas responsable sur les parutions d’article, de photo ou d’illustration apportés par des tiers. Les activités décrites sont réalisées par des sportifs professionnels au courant des risques encourus lors des photoshotting. Les photos et illustrations sont également soumises à copyright et ne peuvent en aucun cas être sorties de leur contexte. Le fait de réaliser les figures décrites dans le magazine peut causer de sévères blessures et Unleash communication se dégage de toute responsabilité sur ce qui peut se passer lors de la pratique du wake par ses lecteurs. Nous vous demandons juste de porter un gilet de flottaison et un casque lors de toute session qui se rapporte à la pratique du wake !


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Mais que se passe-t-il ? Un ennemi invisible nous empêche de sortir de chez nous, il réussit même à faire annuler tous les événements nationaux et internationaux, il a déjà fait disparaitre comme par magie plus de 100 000 personnes sur la planète, et ce n’est que le début. Il réussit même à stopper l’économie de tous les pays du monde. Mais permettons-nous de réfléchir un peu, cela fait maintenant des décennies que nous ne prenons plus soin de notre planète, cette mère nourricière qui nous a vu naître et grandir, afin de devenir irrespectueux envers elle en la polluant avec toutes nos matières toxiques, fruits d’une surconsommation sans demi-mesure. Ne serait-il pas possible que ce soit elle qui nous envoie ce signe afin de nous faire prendre conscience sur le fait que c’est toujours elle qui dirige, et surtout pour mettre le doigt sur un des points fondamental de notre société qu’est l’individualisme. Penser à soi en premier, être performant, tout défoncer sur son passage pour pouvoir arriver en premier sans rien respecter, écraser son concurrent plutôt que de le respecter, est-ce vraiment ça la vie future que nous voulons avoir pour nous et nos enfants ? Il faut prendre cette crise de #Covid19 comme un signe, le signe où il faut dire stop, où il faut faire un RESET sur notre façon d’agir et d’être afin de repartir sur de bonnes bases, parce n’est qu’un avertissement, et il n’y en aura qu’un, la prochaine fois pourrait être la pire… Unleashed wakeboard Magazine est lui aussi dans la tourmente comme nous tous sur la planète, nous souhaitons de tout cœur que ça va repartir qu’après ces jours sombres, des jours meilleurs vont arriver ou l’on pourra tous se retrouver dans un élan fraternel sur l’eau au travers de cette passion qui nous anime tous : « LE WAKE » Toute l’équipe d’UNLEASHED WAKE MAG se joint à moi pour vous souhaiter à tous un très bon déconfinement avec un retour sur l’eau rapide, la réouverture de nos structures de loisirs, les téléski-nautiques, les bases de loisirs et les clubs bateaux, et surtout allez rider rider rider, et profitez, profitez, profitez. Il n’est pas trop tard pour prendre du bon temps… Restez tous surtout en bonne santé, protégez-vous de l’invisible car la santé, c’est la chose primordiale dans notre vie car sans elle, on ne peux rien faire ! Philippe Sirech


LOIC DESCHAUX © SAM STRAUSS


16 / N EW S P RO D UI T S 20 / C RO S S C ALL 22 / OV ER C AP 24 /

24 / S T O RY / Russian Crew 30 / PALMARÉS / Wor ld Cham pion 46 / D ÉC O U V ERT E / Wing Foil

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52 / EV EN T / Back to school 58 / REN C O N T RE / Anne Freyer 64 / AGEN DA / Rendez-vous 2020

78 /

66 / EV EN T / A ction Spor ts Gam es III 74 / S H OW / Behind T he Scene 78/ TRI C K S / Know Your Rail Riding 84 / T RI P / 4 Garçons pleins d’avenir

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FRANCE

method-watersports.com

M e t h o d Watersports

FABRIQUE EN




A UJ OU R D ’ H U I L A MA R Q UE A C R É É D I F F É R E N T S C O N C E P T S : LA GUINGUETTE À CH AUSSETTES

L E BA R À BONNETS

//// JABRA \\\\ ELITE ACTIVE 75T

Les écouteurs Elite Active 75t feront le bonheur des utilisateurs les plus actifs. Grâce à leur conformité à la norme IP57, ils résistent parfaitement à l’eau et à la transpiration. Plus d’excuse : vous pourrez faire votre footing sous la pluie Premier concept Cabaïa d’efforts avec des bonnets ou redoubler dans la salle de sport.Des chaussettes inséparables grâce à leurs chauds avec pompons aux noms de deboutons, des noms de couples ! Le (Cerise surou le sans gâteau, l’Elite Active 75tdoux offre une garantie 2 ans contreportant la cocktails. Ils sont servis dans leurs packagings tout dans une ambiance de guinguette, parce poussière et la transpiration.) Vous pour bénéficiez d’une autonomie allant jusqu’à 7h30,le et de 28 h avec l’étui de shaker réchauffer les coeurs et donner que Cabaïa aimait bien le nom. D’ailleurs, les recharge. Son design très pratique et compact est muni d’aimants puissants machines à laver les détestent à cause de ce sourire en hiver. conçus pour maintenir les écouteurs bien en place. concept. jabra.fr

LA PA ILLOTTE À SERVIETTES

LE TOUR DU MONDE À 80 SACS

//// B E R N \\\\ MACON 2.0

Nous apportons avec cette collection belleànouveauté. Un tout nouveau concept une de sac dos cabas avec version mise à jour de notre modèle historique une pochetteCette interchangeable et personnalisable. apporte de la fraicheur à son look. Il possède 8 modèles &évidemment 10 motifs notre qui permettent aux clients construction spécifique aux sports pas moins ded’eau 80 combinaisons de sacs pour tous d’auto mais sera en plus équipé d’un système les goûts. réglage par élastique à l’arrière. Un ajustement parfait qui permet en plus d’avoir uniquement 3 tailles pour couvrir l’ensemble de la demande. Tous les modèles à 69,99 euros

Des serviettes de plages funs et colorées avec //// CABAÏA \\\\ une poche invisible pour y cacher ses objets sur la plage. Terminé les vols de portables LA PAILLOTTE À SERVIETTES et de clés pendant la baignade Des serviettes de !plage funs et colorées avec une poche invisible pour y cacher ses objets sur la plage. Terminé les vols de portables et de clés pendant la baignade ! cabaia.fr

Un mélange gagnant pour tous, qui a déjà séduit plus de 500 000 consommateurs.

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THE SWEET

#thesweettransition #getcomfortable

TR ANS IT ION

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/ / / / FAT B OY \\\\

//// SOÖRUZ \\\\ Après plusieurs années de développement, Soöruz est fier de vous présenter sa combinaison GREEN LINE en Biöprene Soöruz, composé d’un mix de poudre d’huîtres, de caoutchouc naturel, de cannes à sucre & d’huile végétale non alimentaire. Face à l’impact que pouvait avoir le néoprène sur l’environnement, cela nous a paru logique de chercher de nouvelles alternatives au pétrole présent dans les combinaisons. Les combinaisons Soöruz en Yulex (2015) puis Naturalprene (2016) ont été des innovations importantes qui nous ont conforté dans la possibilité de faire des combinaisons performantes et Eco-responsable. Actuellemment, beaucoup de combinaisons mettent en avant un matériau plus éco responsable, le Limestone qui est un type de calcaire fossile issu de carrières. Il limite l’utilisation de matériaux pétrochimiques mais nécessite un processus d’extraction très énergivore et non renouvelable. La coquille d’huître comme substituant naturel récyclé a rapidement retenu notre attention comme solution alternative renouvelable notamment au limestone. Début 2018, Soöruz a engagé un programme de R&D dans le développement de nouvelles combinaisons à partir de matériaux d’origine renouvelable et/ou récyclé. Soöruz a donc fait broyer puis envoyer des coquilles d’huîtres à ses différentes unités de production pour réaliser des tests de développement de plusieurs matières. Mi 2019, la recette du Biöprene était au point et les premières combinaisons pouvaient être assemblées. L’automne 2019 a été une période de tests intensifs dans toutes les conditions pour finaliser la nouvelle gamme GREEN LINE qui allait recevoir ce nouveau matériau. La commercialisation des versions Chest-zip 4/3mm et 3/2mm débuteront en mars 2020 à partir de 279 euros en shop. sooruz.com

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MIASUN Tente de Plage Miasun réinvente votre expérience de plage avec son poids léger : 1,2 kilos seulement et sa taille compacte. Simple à monter et ranger grâce au mécanisme qui permet à une seule personne de le mettre en place en moins d’une minute. Le tissu vous protège des rayons UV nocifs et fonctionne bien jusqu’à des coups de vents jusqu’à 40km/h. Il y a 3 positions différentes qui vous permettent d’avoir de l’espace pour 2 adultes + 2 enfants. Miasun est résolument nomade et donne un sacré coup de vieux à votre parasol. Ultra légère et compact, Miasun se glisse dans votre sac pour improviser un coin d’ombre partout où vous en aurez besoin : sur la plage, au bord d’une piscine ou dans le jardin. Protection UV Prix : 99 euros


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c ro ssc a l l CORE-T4 L A P R E M I È R E TA BLETTE DU M A R CH É CER TIFIÉE A ER ( A N D R O I D E N T E R P R IS E R ECO M M ENDED) PA R GO O GLE.

Grande nouveauté de cette nouvelle gamme CORE, la première tablette CROSSCALL est à la fois un véritable bureau mobile outdoor pour les professionnels, et une station de loisirs portable à l’épreuve de toutes les conditions, et même des enfants les plus turbulents ! Sa certification AER permet à tous les professionnels, quel que soit leur secteur d’activité et le type d’environnement dans lequel ils évoluent, d’embarquer partout avec eux l’ensemble de leurs outils de travail. Avec son écran 8 pouces, son processeur Qualcomm 450, ses 3/32 GB de mémoire, elle est utilisable d’une main, en portrait comme en paysage, dispose de 2 emplacements SIM pour se connecter partout en 4G+ et accéder aux diérentes applications même en itinérance. Sa connectivité WIFI et 4G+ permet à l’utilisateur d’être réactif quel que soit l’endroit où il se trouve, le tout sans craindre de tomber en panne de batterie. En effet, la CORE-T4 embarque une batterie de 7000 mAh, de quoi supporter aisément une journée d’utilisation continue (mails, Youtube, navigation sur le web...). Résistante, étanche, la CORE-T4 est équipée d’un appareil 13Mpix, permettant même d’effectuer des prises de vue sous l’eau ! 20


CROSSCALL INVENTE LA TÉLÉPHONIE DURABLE ET LANCE LA PREMIÈRE GAMME GARANTIE 3 ANS SUR LE MARCHÉ

Récemment choisie par SNCF pour équiper ses agents sur une durée de 3 ans, la marque française spécialiste de l’outdoor mobile technology, est de plus en plus reconnue, sur les marchés professionnels mais aussi grand public, pour la durabilité de ses produits. Crosscall, qui vient d’être retenue par le secrétariat d’etat au numérique pour intégrer le dispositif french tech 120, compte bien faire de la durabilité un atout majeur dans son offre en proposant désormais une gamme complète, composée de 3 smartphones et d’une tablette, bénéficiant d’une garantie de 3 ans.

CROSSCALL S’ENGAGE SUR LA DURABILITÉ DE SES PRODUITS

Ultra-résistance, étanchéité, batteries longue-durée… la durabilité est inscrite depuis toujours dans l’adn de crosscall ! Si le secteur de la téléphonie mobile est souvent pointé du doigt notamment sur la thématique de l’obsolescence programmée, en proposant des smartphones particulièrement durables, crosscall prend le contre-pied de cette tendance au smartphone de plus en plus éphémère. Depuis 10 ans, crosscall a mis en place des standards de qualité extrêmement exigeants, validé plus de 80 tests en laboratoire, et tissé des liens de confiance avec des partenaires industriels qui mettent en oeuvre des assemblages précis et utilisent des composants de grande qualité, eux-mêmes testés, éprouvés, et disponibles sur le long terme. Crosscall ne veut pas se contenter de proposer des mobiles résistants, étanches et avec une grande autonomie de batterie. L’entreprise souhaite prendre un engagement fort auprès de ses utilisateurs, en garantissant pendant 3 ans tous les produits de la nouvelle gamme core.

UNE GAMME POLYVALENTE ET DURABLE, POUR LES PROFESSIONNELS COMME POUR LES AVENTURIERS DU QUOTIDIEN

Si la nouvelle gamme CORE a été conçue en premier lieu pour les professionnels, et réfléchie en fonction des usages spécifiques des différentes verticales métiers, il était primordial qu’elle puisse aussi satisfaire les utilisateurs du quotidien les plus exigeants. Extrêmement polyvalente, la gamme CORE représente un véritable outil de productivité moderne, s’adaptant parfaitement à une vie quotidienne active. 21


o xaz OVERCAP la première ca puche amovible 100% confor t, quelle que soit la météo.

PROFITEZ DE LA NATURE, QUELLE QUE SOIT LA MÉTÉO Nous sommes nombreux à vouloir profiter de la nature, mais une météo changeante et difficile peut perturber notre confort. Selon l’activité pratiquée, le parapluie est encombrant et il faut toujours une main pour le tenir et l’empêcher de s’envoler. La casquette ne résiste pas aux rafales de vent et protège partiellement du soleil. Et qui n’a pas pesté contre le manque de confort ou de praticité de sa capuche ? Elle s’envole à la moindre rafale de vent si l’on n’a pas serré son cordon. Si le cordon est serré, elle nous colle au visage ou nous cache la vue... Sous la pluie, elle nous fait transpirer et ne protège pas nos yeux et nos lunettes… Overcap est une capuche alternative qui a été pensée pour offrir un confort optimal à votre tête lorsque la météo est difficile : pluie, vent fort ou en rafales, soleil ardent. Elle est particulièrement adaptée à la pratique d’activités calmes en plein air : la pêche, la photographie, l’observation naturaliste, la marche et la randonnée. Alors que nous vivons de plus en plus connectés au virtuel mais déconnectés du réel, Overcap nous invite à rester dehors plus longtemps quelle que soit la météo et, in fine, à nous reconnecter à la nature. Overcap est issue de plus de 3 ans de R&D. Son processus de conception a fait une large place aux tests utilisateurs en conditions réelles, dont les retours ont permis d’en optimiser le design (usage, ergonomie, style). L A P R E M I È R E C A P U C H E À A R M AT U R E S , P O U R UN MEILLEUR CONFORT Overcap est la première capuche qui possède des armatures. Elle se déploie et se replie en un seul geste simple et rapide. Elle résiste au vent jusqu’à 80 km/h, de côté comme de face. La tête reste libre de ses mouvements car elle ne touche pas le textile, grâce aux fins arceaux insérés dans la capuche. Sa conception spécifique permet une ventilation naturelle de la tête : très utile sous un soleil ardent ou sous une longue pluie. Vous gardez aussi les mains libres.

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LA PREMIÈRE PROTECTION MÉTÉO 3 EN 1 Qui n’a rêvé d’avoir un seul accessoire pour se protéger de toutes les conditions météo ? Overcap est LE produit unique pour protéger votre tête contre le vent, le soleil et la pluie. Ainsi, votre sac à dos n’est plus alourdi par les protections supplémentaires emportées « au cas où » : parapluie, casquette ou chapeau de pluie, cape de pluie (poncho)… Overcap est aussi efficace sous la neige, avec un bonnet qui reste bien sec !

PLUSIEURS ACCESSOIRES UTILES Pour les fortes pluies, une cape de pluie spécifique pour les sacs à dos a été conçue pour Overcap. Elle s’attache facilement et empêche la pluie de couler entre le dos et le sac à dos – inconvénient bien connu des raincover vendues avec les sacs à dos. Pour les activités en zones humides, une moustiquaire s’enfile sur Overcap pour protéger votre tête des insectes piqueurs. Pour porter Overcap sans sac à dos, un harnais spécifique est en cours de développement.

LA PREMIÈRE CAPUCHE INDÉPENDANTE Amovible, elle s’attache aux bretelles de tout type de sac à dos, ce qui lui permet de s’adapter à de nombreuses activités. Légère, elle se fait oublier. Une fois repliée, elle se range dans un sac compact.

UN PRODUIT DURABLE La startup Oxaz s’engage contre l’obsolescence programmée de ses produits : la capuche Overcap est conçue de telle sorte que toutes ses pièces soient démontables pour être remplacées facilement. Les textiles de la capuche Overcap sont sélectionnés pour être issus de matières

DES FONCTIONNALITÉS BIEN PENSÉES Deux filets latéraux préservent un grand angle de vision et apportent une ventilation complémentaire. Un protège-cou amovible permet de bloquer le vent en cas de besoin. Une casquette escamotable offre une protection supplémentaire du visage : pluie forte ou soleil rasant. Des passants élastiques sont prévus pour le tube de la poche à eau située dans le sac à dos.

oxaz-outdoor.com Facebook : OvercapHood Twitter : Overcap_hood Instagram : _overcap

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THE RUSSIAN CREW What comes to your mind first when you hear the word “Russia”? Mr. Putin, vodka, bears? But these things don’t nearly define what Russia is. To me, Russia is all about determination. Today I want to pay tribute to the Russian daredevils, that got together to do the impossible. Texte: Artem Hazov / Photos : M .Amatol

Today I want to pay tribute to the Russian daredevils, that got together to do the impossible. Some people believe that thoughts are material, and that those who share the same passion will inevitably attract like-minded people. This way, a videographer Artem Khazanov came up with an idea to make a film about wakeskating. It was May 2019, wakeskating season was at its peak. However, there was just one problem – you could count local wakeskaters on the fingers of one hand. Literally.

So, what was next? The work on our scenario, search for sponsors and locations took longer than we expected. Wakeskating season was heading towards its end since the water would soon freeze. Most wakeskaters usually go on training in some places warmer, but not the Russians. ShoreLab. was looking for new wakeskate team and our guys took the call and ShoreLab. provided them with #JamTank winch. And then something unexpected happened We were blessed with the warmest winter ever in the history of St Petersburg with monthly average temperature of +4C against the standard -15C. That was it. They just got their wetsuits, their #JamTank winches and went on to find amazing spots to do the thing they’re best at. Well, I guess the photos speak for themselves. Mind that the water temperature was just +3C! For me, that was just another reminder that we’re not so different after all. I believe now that if you’re passionate about what you’re doing, you’ll always find someone as crazy as you Someone who would be willing to ride in freezing water and someone who’d be ready to capture it. By The end Everything was fine we did our best to get all the shoots we need , but stay tuned the movie goes out in 2020 august

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LE TEAM RUSSE Qu’est-ce qui vous vient à l’esprit en premier lorsque vous entendez le mot Russie ? M. Poutine, la vodka, les ours ? Mais ces choses ne définissent presque pas ce qu’est la Russie ! Pour moi, la Russie est une question de détermination. Aujourd’hui, je veux rendre hommage aux casse-cou russes, qui se sont réunis pour rendre possible l’impossible. Texte : Artem Hazov / Photos : M .Amatol

Certaines personnes croient que les pensées sont matérielles et que ceux qui partagent la même passion attireront inévitablement des personnes partageant les mêmes idées et bien c’est vrai ! En suivant cette idée, un vidéaste dénommé Artem Khazanov a eu l’idée de réaliser un film sur le wakeskate, c’était en mai 2019, la saison de wakeskate était à son apogée en Russie. Cependant, il n’y avait qu’un seul problème : vous pouviez compter les wakeskateurs locaux sur les doigts d’une main donc réunir un team pour faire un film n’était pas une mince affaire… Alors, d’après vous, la suite c’était quoi ? Travailler sur un scénario, rechercher des sponsors et des lieux, le tout réunis nous a pris plus de temps que prévu et la saison avancait à une vitesse folle, tout va plus vite en Russie. La saison de wakeskate touchait à sa fin et l’eau allait bientôt geler il fallait faire vite si on voulait être dans les temps. La plupart des wakeskateurs s’entraînent généralement dans des endroits plus chauds, mais pas les Russes, nous c’est le froid que l’on aime. Au même moment ShoreLab cherchait une nouvelle équipe de wakeskateurs et nos gars ont répondu à l’appel de ShoreLab qui leur a fourni un treuil #JamTank afin de mener ce projet au bout. Et puis quelque chose d’inattendu s’est produit. Nous avons eu la chance de vivre l’hiver le plus chaud de l’histoire de Saint-Petersbourg avec une température moyenne mensuelle de + 4 °C contre la norme -15 °C. C’était ça et c’était top ça voulait dire que nous avions le temps de faire le shooting avant le gel ! Les videurs ont juste eu le temps d’enfiler leurs combinaisons, leur treuil #JamTank est prêt à démarrer et une fois trouvé les endroits les plus insolites, c’était parti pour faire ce pour quoi ils sont les meilleurs : le ride sauvage. Les premiers shoots parlent d’eux-mêmes. N’oubliez pas que la température de l’eau n’était que de + 3 °C alors je vous raconte pas à la vitesse où il a fallu enchaîner les prises ! Je crois maintenant que si vous êtes passionné par ce que vous faites, vous trouverez toujours quelqu’un d’aussi fou que vous pour vous suivre dans des aventures aussi folles que de rider à 3° en Russie. Seriez-vous prêt à rider dans de l’eau glacée et quelqu’un serait-il prêt à y rester plusieurs heures pour vous shooter dans vos contrés ? Enfin tout s’est bien terminé, nous avons pu faire le maximum pour avoir toutes les prises voulues et restez bien connecté le film sort le 20 août 2020. SPASIBA Merci

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2020 SECTION WORLD CHAMPION 2019 fut une année mémorable en ter me de résultats français en wakeboard, et de mettre à l’honneur tous nos champions du monde pour la premiere fois a été le leitmotiv pour toute l’équipe d’Unleashed wakeboard magazine. La domination française a été exceptionnelle aussi bien en IWWF qu’en WWA ou la majeure par tie de nos représentants engagés ont touché la première place du podium, ce qui leur donnent donc le droit et l’honneur d’être les champions du monde en titre. Vive La France qui gagne !

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aurelie GODET Peux-tu me présenter la discipline dans laquelle tu as eu le titre, et qu’est-ce qui t’a poussé à faire le Max pour le gold ? C’était en wakeboard cable dans la categorie U15. C’était ma dernière année dans cette catégorie et je voulais ce titre avant de passer en U19. Le setup permettait de faire plein de combinaisons et le plus dur était de faire le bon choix pour les runs. C’est pour ça que c’est important de venir en avance sur le park. Que fais-tu comme entraînement en dehors du ride ? Je fais depuis 3 ans de la préparation physique au CREPS de Montpellier. Mon coach Romaric Linares est très patient et attentionné. Ça se passe super bien et c’est important de se sentir soutenue. Mais il n’a pas de compétence technique en wakeboard c’est dommage il aurait pu être mon entraîneur. As-tu fais un entraînement spécifique 1 mois avant les championnats du monde pour être au top ? On est parti en Argentine 15 jours avant avec Maxime, Théo et Teva. La fédération avait donné un budget et on est parti avec Jason comme coach et Elodie, la maman de Maxime. Peux-tu nous donner un secret sur ton alimentation qui t’as permis de gagner ? À cette époque, je n’avais pas une alimentation spécifique mais depuis le début du confinement, Romaric m’a proposé de modifier mes menus et je pense que ça va beaucoup m’aider pour la suite. Comment te sens-tu juste avant la finale qui t’a amené au titre ? J’étais confiante dans ma capacité à poser mon run et j’avais très envie de gagner. Comment te sens-tu sur la première marche du podium ? C’est toujours un super moment et j’attendais avec impatience la Marseillaise car je savais que toute l’équipe allait chanter. C’est comment le futur d’une championne du monde, juste après son titre ? Il y a eu quelques petits moments sympa comme notre arrivée à l’aéroport de Toulouse où la presse nous attendait et il y avait des drapeaux bleus blancs rouges, à Montpellier où j’ai fait plusieurs interviews et aussi j’ai eu la médaille de la ville de Lattes où j’habite. Ce sont de bons moments. Avoir un titre de champion du Monde ça amène quoi ? À vrai dire il n’y a pas de changement. J’ai eu des entretiens au CREPS de Montpellier pour essayer de mettre en place un projet sportif. J’espère que cela va aboutir.

lorsque je dis que je suis sportive de haut niveau catégorie Elite et que je n’ai pas d’entraîneur ni de plan d’entraînement. As-tu l’impression d’être abandonnée? Non parce que ça toujours été comme ça. Quand j’ai gagné le concours de détection nationale il s’est passé un an et demi avant que la fédération ne me contacte. Je n’ai jamais vraiment compris à quoi servait cette épreuve. Tu côtois des sportifs de haut niveau au CREPS, le wakeboard est-il un sport de haut niveau ? C’est une question embarrassante… Disons que si je n’avais pas rencontré Romaric, je n’aurais pas pris conscience de ce que signifie réellement ce statut. Je côtoie des athlètes dans différents sports et je me rends bien compte que ce n’est pas la même histoire. Des fois, cela me met mal à l’aise quand je vois l’investissement et la charge de travail que ça demande dans certains sports pour atteindre ne serait-ce qu’un niveau régional, c’est très encadré et structuré. Mais bon je me console en me disant que le wakeboard, ce n’est pas de la natation. N’as-tu pas peur de ternir ton image et celle de tes coéquipiers avec tes propos ? Non, bien au contraire. Si tu veux progresser, il faut commencer par faire un vrai état des lieux. Imagine ce que deviendraient un Maxime Roux ou un Loic Deschaux s’ils bénéficiaient d’une vrai expertise sportive… Eh bien c’est ça que doit amener le statut SHN. Ça ne peut pas être qu’une étiquette. Il n’est jamais trop tard pour bien faire. Penses-tu que le wakeboard est pris au sérieux ? Oui, les gens qui travaillent sur les TK sont hyper motivés, le FISE s’investit et développe des partenariats avec les TK et il y a Handle et Unleashed Wake Mag . Les marques sont présentes et aident les jeunes rideurs. Mais il manque des structures d’entraînement, un calendrier de compétitions nationales. C’est incompréhensible que rien ne soit fait de ce côté-là. Les acteurs sont là, il suffit de fédérer. Être championne du Monde , ça t’a fait grimper sur les réseaux sociaux ? Oui c’est clair, mais ce n’est pas la compétition qui est la plus suivie et la plus médiatisée, il est aussi important de poster régulièrement et d’avoir de belles prises de vues pour que tes réseaux grimpent . Je sais que c’est important pour mes sponsors et donc j’essaye de m’en occuper aussi souvent que je peux. Quels ont été les effets pour ton entourage ? Je crois qu’il n’y a pas eu d’effet si ce n’est que l’on a fêté ça!

Mais ce n’est pas le rôle de la fédération? Je ne sais pas ! En tout cas, c’est vrai que ça fait toujours rire 32


Quels sont tes objectifs pour 2020 ? J’ai envie de faire plein de choses, du wake bateau, du wake cable, du kite freestyle, du kitesurf et pourquoi pas du foil. Il va falloir faire des choix. Mais j’ai de quoi m’occuper. Le CREPS de Montpellier m’aide à mettre en place un projet autour du sport et des études. Peut-on espérer te revoir sur la plus haute marche en 2020 ? J’espère bien ! Des remerciements ? Je vais remercier ION FRANCE et OBRIEN FRANCE , le FISE pour leur soutien depuis le début, le CREPS de Montpellier, Romaric Linares, Wake N’Gers mon club, la LOSNW et les téléskis où je ride , TNG, TSJ, TK de BRAM, La Source Wake Park, TK de Rouffiac, URBAN Wake Park, Exo 83 et Exo 84.

© BESSON

Débarquement sur Terre : 05/06/2003 Début de pratique : 05/2012 Discipline favorite : wakeboard câble Radical spot : Setup du FISE Montpellier Musique motiv’ : GUN n’ ROSES Meilleur trip : Thailande 2020 Trip de tes rêves : CWC philippines Ton Instagram : aurelie.godet Ton Facebook athlete : aureliegodetwake Sponsors : Obrien, ION, EQ Love

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Débarquement sur Terre : 11 mars 2006 Début de pratique : 2013 Discipline favorite : Wakeboard Cable Radical spot : Thai wake park Musique motiv’ : Fight back de neffex Un/une rideur(se) qui t’inspire : quand j’ai commencé le wake j’admirais beaucoup Maxime Roux c’est toujours le cas mais aujourd’hui j’admire Dominik Guehrs et Bene Tremmel Meilleur trip : mon voyage en Thailande avec plusieurs riders français et Hugo Charbit comme coach. Meilleur souvenir de compétition : mon meilleur souvenir de compétition était au Mexique pour les monde WWA 2020 avec beaucoup de Français et de bons riders internationaux. Trip de tes rêves : Philippines Ton Instagram : axel.paget Ton Facebook athlete : axel.paget Ton Twitter : je n’ai pas twitter Ton Snapchat : apaget49 Sponsors : O’brien, Ion, Tsn concept, Buromat

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axel PAGET Peux-tu me présenter la discipline dans laquelle tu as eu le titre, et qu’est-ce qui t’a poussé à faire le Max pour le gold ? Le wakeboard est un sport complexe car il y a de tout et de quoi bien s’amuser. J’ai obtenu le titre de champion du monde (WWA) en 2019 au Mexique en format jam (seulement les modules). Quand je suis en compétition, le but est de s’éclater avec les potes tout en restant concentré sur mon run. Mais ce qui m’a poussé, à me donner à fond, c’est le fait de retrouver mes potes (y compris les étrangers) , c’est aussi ça qui me motive, toutes ces nouvelles rencontres. Que fais-tu comme entraînement en dehors du ride ? Je ne fais plus de sport en dehors du wake, car difficile d’y participer toute l’année mais je fais un peu de trampoline chez moi et au collège, du skate, un peu de surf et je joue à la Playstation avec des amis. As-tu fais un entraînement spécifique 1 mois avant les championnats du monde pour être au top ? Oui j’ai fait plusieurs stages avec Hugo Charbit pour me chauffer et nous sommes partis une semaine avant le championnat au Mexique, pour m’entraîner.

C’est comment le futur d’un champion du monde, juste après son titre ? J’ai repris ma vie de collégien, c’est-à-dire une vie normale. Par contre, c’est peut-être plus facile d’aller chercher de nouveaux sponsors. Avoir un titre de champion du Monde ça amène quoi ? Je ne sais pas encore car une fois gagné la competition, la saison s’est terminée juste derrière. Et j’ai pu aller chercher un nouveau partenaire. Peux-tu me dire combien de TV et combien d’articles de presse tu as eu ? À part cette interview, aucune. Être champion du monde, ça t’a fait grimper sur les réseaux sociaux ? Non, pas tellement. Quels ont été les effets pour ton entourage ? Ils ont été super heureux pour moi et m’ont beaucoup félicité. Quels sont tes objectifs pour 2020 ? Mes objectifs sont d’aller au monde des IWWF, aller au Plastic playground et faire les Europes bateau.

Peux-tu nous donner un secret sur ton alimentation qui t’as permis de gagner ? Non je m’alimente normalement, je n’ai pas d’alimentation spéciale.

Peux-t-on espérer te revoir sur la plus haute marche en 2020 ? Il y a peu de chances en WWA, car je ne pense pas retourner au monde cette année.

Comment te sens-tu juste avant la finale qui t’a amené au titre ? J’étais un peu stressé car le jour d’avant pour les finales pour le format traditionnel, j’avais une autite et j’ai très mal dormi et je suis tombé aux finales. La nuit qui a précédé les finales de la Jam, j’ai encore très mal dormi et j’avais peur de tombé encore une fois. Et finalement je me suis concentré sur mon run pour ne pas tomber

Des remerciements ? Oui je voudrais remercier tous mes sponsors pour ce qu’ils font pour moi, mes parents pour me suivre un peu partout, et surtout de gros gros remerciements à Hugo Charbit de me coacher un peu partout, et de me faire progresser en repoussant toujours mes limites et sans oublier Théo Mistaudy car c’est grâce à lui que j’ai commencé à faire de bonnes figures en wake .

Comment te sens-tu sur la première marche du podium ? Quand je suis monté là-haut, j’étais super heureux d’être à ce stade-là.

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ethan BERTOGAL Peux-tu me présenter la discipline dans laquelle tu as eu le titre, et qu’est-ce qui t’a poussé à faire le Max pour le gold ? La discipline dans laquelle j’ai eu le titre c’est le classique, c’est-à-dire kicker to kicker le même format que les championnats de France, ce qui m’a poussé à tout donner pour décrocher le titre, c’est que je voulais confirmer mon premier titre de champion du monde. C’est mon plus gros titre, pour moi avoir ce titre c’est la récompense de tous les entraînements avec mon coach Hervé Puyol.

Être champion du monde, ça t’a fait grimper sur les réseaux sociaux ? Bizarrement non ça ne m’a pas fait grimper plus que ça, ce qui me fait grimper c’est quand je fais des trips que ce soit en France ou à l’étranger, je rencontre de nouvelles personnes je discute ou ride avec ces personnes et bien souvent après on me demande en ami et ça je trouve que c’est trop cool.

Que fais-tu comme entraînement en dehors du ride ? Du skate, trampo, je voulais faire de la musculation mais papa ne veut pas, il dit que je suis trop petit.

Quels sont tes objectifs pour 2020 ? Pour 2020, j’aimerais garder mon titre en ligue Nouvelle-Aquitaine, gagner les championnats de France, arriver à me qualifier pour le Fise Montpellier, participer à la Back to school, le Wake’n roll, le big Contest à Anjou wake Park, le Plastic Play Ground, j’aimerais faire le Yardsale à Valdosta mais c’est sur invitation et je pense être encore trop petit pour le faire, j’aimerais faire quelques compétitions à l’étranger et bien sûr je vais tout faire pour avoir pour la troisième fois d’affilée le titre de champion du Monde au Mexique.

As-tu fais un entraînement spécifique 1 mois avant les championnats du monde pour être au top ? Non rien de spécial à part rider. Peux-tu nous donner un secret sur ton alimentation qui t’as permis de gagner ? Mc Do, pizza, raclette, Burger King MDR ! Comment te sens-tu juste avant la finale qui t’a amené au titre ? Je ride sur le câble d’à-côté pour évacuer le stress, ne penser à rien. Comment te sens-tu sur la première marche du podium ? Trop bien et très très fier. C’est comment le futur d’un champion du monde, juste après son titre ? Juste après le titre c’est trop bien, il n’y a plus de stress et je pense déjà à apprendre de nouveaux tricks pour progresser encore et encore. Avoir un titre de champion du Monde ça amène quoi ? Une satisfaction personnelle, c’est la récompense de tous les entraînements. Ça emmène aussi des opportunités, sponsors et partenaires financiers et ça c’est cool car sans eux je ne pourrais pas faire toutes ces compétitions et tous les trips à travers le monde. Peux-tu me dire combien de TV et combien d’articles de presse tu as eu ? J’ai fait une émission de télé (Riding Zone) et j’en suis très fier et j’ai eu 8 articles de presse.

Quels ont été les effets pour ton entourage ? Ils sont trop contents pour moi et très fier de moi.

Peux-t-on espérer te revoir sur la plus haute marche en 2020 ? Je vais tout faire pour être le Number one, après rien n’est gagné d’avance c’est pour cela que je m’entraîne au taquet. Des remerciements ? Je remercie vraiment du fond du cœur tous mes sponsors et partenaires financiers de m’aider à vivre ma passion à fond. Un grand merci à Method Wakeboard pour le Pro Model qu’ils m’ont fait et je suis vraiment conscient de la chance que j’ai. Un grand merci à Rip Curl parce que là aussi c’est une chance de malade de représenter une marque comme cellelà. Mille merci au champion du monde de la patience mon coach Hervé Puyol. Merci à toutes les personnes qui me suivent de près ou de loin et qui m’encouragent sur les réseaux sociaux. Merci à vous Unleashed Wake Mag de me suivre et de diffuser mon actualité c’est trop cool. Merci, merci, merci à mes parents qui sont mon premier sponsor et qui ont cru en moi depuis le début, vous n’avez jamais douté de moi, merci de me permettre de vivre mon rêve grâce à vous ma vie est un rêve.

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Débarquement sur Terre : 21 février 2010 Début de pratique : Juin 2015 Discipline favorite : Wakeboard Cable Radical spot : Le bipoulie de Valdosta Musique motiv’ : Gambi - dans l’espace Un/une rideur(se) qui t’inspire : Hervé Puyol et Clément Nadal Meilleur trip : Oupppsss ! Il y en a plusieurs, La Thaïlande (Thai wake Park, international , Phuket wake Park), Les Philippines (CWC), les Etats-Unis (MWC, OWC, Shark wake Park, Valdosta) et là en ce moment je suis en Espagne à Lunar et c’est trop cool. Meilleur souvenir de compétition : Mon premier titre de champion du Monde à 8 ans au Mexique Trip de tes rêves : Anthalia en Turquie Ton Instagram : ethan_bertogal Ton Facebook athlete : Ethan Bertogal Ton Twitter : Je m’en sers pas Ton Snapchat : ethan_bertogal Sponsors : Method Wakeboard, Rip curl, Exo-Loisir, O’brien, Lakecity, incomm, Rénov- couverture, Ld-33-Concept

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Débarquement sur Terre : 05/12/1986 Début de pratique : 02/08/2000 à 14h51 Discipline favorite : Wake boat Radical spot : Un winch spot perdu vers Valence Chanson motiv’ : Laisse aller (Nekfeu) Un/une rideur(se) qui t’inspire : Shota Tezuka / Carro Djupsjö Meilleur trip : Wellington NC, USA pour rider avec Carro et la team shredgnar Meilleur souvenir de compétition : Le plus récent mais le plus gros, mon premier titre de champion du monde à Abu dhabi en novembre dernier. Trip de tes rêves : rider en Polynésie française sur des lagons bleu turquoise avec Hugo Levert ! Ton Instagram : lucaslanglois Ton Facebook athlete : lucas langlois Ton Twitter : lucaslanglois Ton Snapchat : lucas.l Sponsors : Protest sportswear /Demetz eyeswear/ Rayon de santé / Method wakeboard /Slide zone Valence

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lucas LANGLOIS Peux-tu me présenter la discipline dans laquelle tu as eu le titre, et qu’est-ce qui t’a poussé à faire le Max pour le gold ? J’ai remporté les championnats du monde 2019 IWWF bateau en catégorie Master (O30). En 2017, j’étais complètement passé à côté de ma demi-finale au championnat du monde en Argentine. Deux ans après, j’avais à cœur de faire les choses bien. Je suis donc parti 3 semaines en avance sur place pour m’entraîner au Moyen-Orient. Vu que j’approche de la fin de ma carrière en compétition bateau, on ne sait jamais s’il y aura une prochaine fois donc autant s’appliquer à chaque chance qu’on a. Que fais-tu comme entraînement en dehors du ride ? Renforcement musculaire 2 à 5 fois par semaine selon la période de l’année et je ride aussi en câble de temps en temps. As-tu fais un entraînement spécifique 1 mois avant les championnats du monde pour être au top ? Je me suis entraîné avec Daniel Duquesnoy jusqu’à 3 semaines de la compétition. Puis pour m’habituer à l’eau très salée, je me suis entraîné 2 fois par jour pendant 3 semaines environ sur Doha ou Abu Dhabi. La compétition était en toute fin de saison alors j’ai essayé de ne pas m’arrêter avant.

C’est comment le futur d’un champion du monde, juste après son titre ? Ahah, moi je suis parti direct surfer au Sri Lanka ! Mais sinon je suis retourné à mon cabinet de kiné soigner mes patients. Avoir un titre de champion du Monde ça amène quoi ? Une satisfaction personnelle. Dans ma catégorie, on est amateur donc j’en attendais pas vraiment plus. Peux-tu me dire combien de TV et combien d’articles de presse tu as eu ? Un passage en radio nationale de quelques minutes et 3 articles sur de la presse régionale sportive. Être champion du monde, ça t’a fait grimper sur les réseaux sociaux ? Ahah, pas vraiment. Peut-être quelques followers de plus sur Insta, mais ça se compte en dizaine. Quels ont été les effets pour ton entourage ? Au début ça leur fait bizarre de devoir passer par mon agent pour qu’on puisse se voir, mais ils s’y sont faits. Ils étaient contents pour moi, et mes parents fiers que je sois aller au bout des choses malgré les galères.

Peux-tu nous donner un secret sur ton alimentation qui t’as permis de gagner ? Pas sûr que ça m’ait aidé à gagner... mais je suis végétarien depuis environ 2 ans.

Quels sont tes objectifs pour 2020 ? J’aimerais qu’on arrive à prendre le titre de champion d’Europe par équipe à la maison (normandie, Toutainville) avec les copains. Et progresser en câble. C’est plutôt sympa aussi cette variante de la planche à sillage.

Comment te sens-tu juste avant la finale qui t’a amené au titre ? À vrai dire je me sentais plutôt bien par rapport à d’habitude. Le stress était surtout en demi-finale. La peur de refaire la même erreur que 2 ans avant. Donc stressé bien sûr, mais gérable.

Peux-t-on espérer te revoir sur la plus haute marche en 2020 ? Je vais me battre aux France de bateau même si la nouvelle génération envoie du lourd ! Et pour gagner par équipe, faudra bien des titres individuels donc je ne lâcherai rien aussi au championnat d’Europe.

Comment te sens-tu sur la première marche du podium ? Ça passe très vite, pas vraiment le temps de réaliser. Je dirais un sentiment de fierté d’avoir pu représenter mon pays jusqu’au plus haut niveau de ma catégorie et un sentiment de satisfaction que les efforts et sacrifices aient enfin payé.

Des remerciements ? Un grand Merci à Willy, Mitch, Nick et Dan avec qui j’ai pu m’entraîner avant les mondiaux. Merci aussi à mes parents et mes proches qui me soutiennent depuis le début de l’aventure mais aussi à mes collègues de taf qui me permettent de vivre ma passion jusqu’au bout. Enfin merci à mes sponsors de me soutenir encore malgré mon grand âge !

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Raphael MENCONI Peux-tu me présenter la discipline dans laquelle tu as eu le titre, et qu’est-ce qui t’a poussé à faire le Max pour le gold ? Le wake board câble, en gros imaginez un skate ark sur l’eau, le rideur est tracté par un câble a environ 11 mètres de haut, le but est de réaliser un tour complet sans tomber en prenant le maximum de modules et en effectuant un maximum d’airs tricks. Les juges vous notent sur 2 runs, le meilleur compte, la note est sur 100 points : 60 pts pour les modules et 40 pts pour les airs tricks. J’ai donné le max pour pouvoir chanter la Marseillaise avec mes potos de l’équipe France.

Avoir un titre de champion du Monde ça amène quoi ? À 48 ans, ça fait parler un peu les gens sans plus, car le wakeboard câble est un sport nouveau et pas très connu du grand public. J’espère que ce sport deviendra un jour olympique.

Que fais-tu comme entraînement en dehors du ride ? Je pratique : foot, VTT, snow avec les collègues et un peu de renforcement musculaire.

Être champion du monde, ça t’a fait grimper sur les réseaux sociaux ? Non, je ne pense pas car je ne suis pas du tout réseaux sociaux.

As-tu fais un entraînement spécifique 1 mois avant les championnats du monde pour être au top ? Oui, mon fils Lucas Menconi qui est en 4e année STAPS m’a préparé des séances de renforcement musculaire et de cardio adapté à la discipline du wake câble. Peux-tu nous donner un secret sur ton alimentation qui t’as permis de gagner ? Une alimentation saine grâce à mon épouse Sandrine et une bière de temps en temps. Comment te sens-tu juste avant la finale qui t’a amené au titre ? Je me sens bien, concentré, la compétition me motive et puis ce n’est que du wake… Comment te sens-tu sur la première marche du podium ? Heureux et fier de représenter mon pays la France.

Peux-tu me dire combien de TV et combien d’articles de presse tu as eu ? Un article de presse dans le Var Matin et cette interview de Unleashed Magazine, comme je le disais précédemment, le wake board câble n’est pas assez médiatisé.

Quels ont été les effets pour ton entourage ? Que du bonheur… Quels sont tes objectifs pour 2020 ? Après une opération de la coiffe des rotateurs de l’épaule droite, participer au championnat de France 2020 et pourquoi pas participer au prochain championnat du monde. Peux-t-on espérer te revoir sur la plus haute marche en 2020 ? Cela devient compliqué, mais je l’espère, on croise les doigts. Des remerciements ? Oui, ma famille qui me soutient, mes proches et mes sponsors : Method wake board et Exoloisirs.

C’est comment le futur d’un champion du monde, juste après son titre ? Rien ne change pour moi, juste une grosse bringue avec les proches pour fêter la victoire…

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Débarquement sur Terre : 21.12.1971 Début de pratique : 1990 Discipline favorite : wake board câble Radical spot : Pampa en Argentine Musique motiv’ : Come with me de Puff Daddy Un/une rideur(se) qui t’inspire : Lior Sofer Meilleur trip : Pampa en Argentine Meilleur souvenir de compétition : Ma première médaille d’or aux Philippines en 2012. Trip de tes rêves : Thai Wake Park Ton Instagram : Raphael menconi Ton Facebook athlete : raphael menconi Ton Twitter : aucun Ton Snapchat : raphael menconi Sponsors : Method wake board et Exoloisirs.

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Débarquement sur Terre :16.09.1999 Début de pratique : 01.07.2011 Discipline favorite : Wakeskate et skateboard Radical spot : cwc wakepark Chanson motiv’ : Breakfast in America Supertramp Meilleur trip : Première fois aux ÉtatsUnis pour “Junction Fonction” à Black Water Junction Meilleur souvenir de compétition : Championnat du monde Argentine et championnat d’Europe Pologne 2019 Trip de tes rêves :Europe winch trip avec la team de Watermonsters Ton Instagram : @maximegiry Ton Facebook athlete : Maxime Giry Ton Twitter : maxxgii Tes sponsors : Watermonsters, Soöruz, Unit parktech, Poulewakepark, Atlas Supply co., Tatpa the punchybrand, Ncc Visual Project.

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MAXIME GIRY Peux-tu me présenter la discipline dans laquelle tu as eu le titre, et qu’est-ce qui t’a poussé à faire le Max pour le gold ? J’ai gagné ma médaille d’or au championnat du monde en Argentine, dans la catégorie wakeskate junior. C’est un peu le rêve de tout sportif d’être “champion du monde”. J’ai donc décidé 3 mois avant de suivre une préparation physique et mentale pour être au top le jour J. Ça a payé et c’est un moment que je n’oublierai jamais. Que fais-tu comme entraînement en dehors du ride ? Ces 4 dernières années, j’ai été assez pris par mes études de dessinateur en bâtiment, ce qui me laissait très peu de temps pour rider. Je ne faisais donc aucun entraînement à part rider le plus possible quand je le pouvais. As-tu fais un entraînement spécifique 1 mois avant les championnats du monde pour être au top ? Comme je l’ai dit dans le point 1, j’ai commencé mon entraînement 3 mois avant. C’était une préparation physique assez intense, 3 fois par semaine avec un entraînement spécifique à l’endurance et beaucoup d’explosivité. Je pense qu’il est important de compléter le wakeskate ou wakeboard avec un entraînement physique. Et je ne me sentais pas à l’aise mentalement, je ne pensais qu’à la chute sur un trick débile. La préparation mentale avec un pro m’a été bénéfique et elle l’est toujours ! Peux-tu nous donner un secret sur ton alimentation qui t’as permis de gagner ? Il n’y a pas de secret sur l’alimentation. Il suffit d’éviter de manger et boire trop sucré, et de réduire la consommation de viande rouge pour éviter les tendinites. Et le plus important et de boire beaucoup d’eau, tout le temps. Comment te sens-tu juste avant la finale qui t’a amené au titre ? Si je me souviens bien, stressé forcément et surtout impatient de rider, car c’est l’attente le plus dur mentalement. Mais grâce à mon ami Franck Chocun et ses fameuses “blagues au ponton”, l’ambiance était détendue.. Comment te sens-tu sur la première marche du podium ? Le sentiment qui me vient c’est de la fierté, car à cette époque je conjuguais ma dernière année d’étude avec mon entraînement pour les championnats. Et dans les deux “disciplines”, je ne voulais décevoir personne. C’était ma plus grosse crainte, d’être donc sur la 43

première marche m’a rempli de fierté par rapport à tous ses efforts. Et je ne remercierai jamais assez ma famille qui n’a jamais cessé de m’encourager et de me supporter. La cerise sur le gâteau, c’était l’appel juste après mon run de mon père avec la voix toute tremblante en me disant qu’il était fier, je vais pas vous le cacher, on a pleuré tous les deux, mais c’était beau. C’est comment le futur d’un champion du monde, juste après son titre ? Ça profite du moment présent avec les bonnes personnes, et c’est forcément heureux ! Mais on se rend vite compte qu’il y’aura d’autres compétitions, d’autres challenges et qu’il faudra tout recommencer à zéro. C’est ça qui rend la compétition cool, c’est que rien n’est jamais acquis et qu’il faut toujours se surpasser et voir plus loin. Avoir un titre de champion du Monde ça amène quoi ? Je ne pourrais pas dire ce à quoi cela m’a amené. Mais ça m’a appris beaucoup de choses essentielles, dans la vie de tous les jours. Il ne faut pas chercher ce qu’un titre vous apportera, mais ce qu’il vous apprendra. Peux-tu me dire combien de TV et combien d’articles de presse tu as eu ? Le compte est simple, haha, zéro. Être champion du monde, ça t’a fait grimper sur les réseaux sociaux ? Sûrement un petit peu, je ne me souviens plus à vrai dire. Quels ont été les effets pour ton entourage ? J’imagine aucun, ils étaient juste heureux pour moi. Quels sont tes objectifs pour 2020 ? J’ai deux trois projets personnels, dont un petit film sur ces deux trois dernières années. Et niveau compétition, je veux juste gagner les championnats du monde open en Thaïlande l’été prochain. Peux-t-on espérer te revoir sur la plus haute marche en 2020 ? Je l’espère, la saison sera chargé en compétition iwwf, et je partirai aux États Unis pour faire la deuxième édition de Junction Fonction. Des remerciements ? Je remercie avant tout ma famille, ma copine et mes amis. Sans eux, je ne serais pas grand-chose et tout cela sera moins cool sans eux ! Merci à mes sponsors forcément qui me supportent et qui m’aident sans relâche.


loic DESCHAUX Peux-tu me présenter la discipline dans laquelle tu as eu le titre, et qu’est-ce qui t’a poussé à faire le Max pour le gold ? J’étais dans la catégorie Wakeboard Classic Pro Men malgré mon jeune âge, je pouvais rider avec les plus âgés. Que fais-tu comme entraînement en dehors du ride ? Je fais du trampoline, du Yoga, du Crossfit. As-tu fais un entraînement spécifique 1 mois avant les championnats du monde pour être au top ? Oui, j’avais préparé un run type que je pouvais ajuster suivant mon avancé entre les qualifications et les finales. Peux-tu nous donner un secret sur ton alimentation qui t’as permis de gagner ? Je n’ai pas de secret d’alimentation, je mange de tout je suis en pleine période de croissance donc pas de soucis particulier, mais par contre je bois beaucoup d’eau pour bien m’hydrater. Comment te sens-tu juste avant la finale qui t’a amené au titre ? Je me suis senti bien ce jour-là, et je savais que si je mettais mon run parfait je pouvais gagner le titre, donc c’est ce que j’ai fait ! Comment te sens-tu sur la première marche du podium ? J’étais comme si je n’étais pas encore réveillé, comme si j’étais encore dans un rêve !

Avoir un titre de champion du Monde ça amène quoi ? Une grande satisfaction et la concrétisation d’un rêve, car tous les jours on se bat pour avoir la première place et là ça y est… Peux-tu me dire combien de TV et combien d’articles de presse tu as eu ? J’ai fait une TV et j’ai eu 4 articles de presse suite à mon titre ce qui n’est pas top mais c’est un bon début et bon espoir que si je maintiens mon titre, j’aurai un peu plus l’année prochaine. Être champion du monde, ça t’a fait grimper sur les réseaux sociaux ? Oui, on a un peu plus de followers mais c’est pas encore la folie… Quels ont été les effets pour ton entourage ? Ma mère a pleuré de joie, enfin toute ma famille a été super fière de moi surtout mon père ! Quels sont tes objectifs pour 2020 ? Faire aussi bien qu’en 2019, et même mieux, c’est-àdire de pouvoir conserver tous mes titres en 2020. Peux-t-on espérer te revoir sur la plus haute marche en 2020 ? Oui bien sûr ! Des remerciements ? Je remercie mes parents pour leur soutien quotidien, ainsi que tous mes sponsors…

C’est comment le futur d’un champion du monde, juste après son titre ? Le plus dur c’est de reprendre ses esprits pour mieux repartir, ne rien lâcher, sinon ça n’a pas vraiment changer grand-chose pour le moment !

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Débarquement sur Terre : 20 janvier 2005 Début de pratique : 2013 Discipline favorite : wakeboard câble Radical spot : CWC Philippines Musique motiv’ : pas de musique particulière Un/une rideur(se) qui t’inspire : Daniel Grant Meilleur trip : Philippines Meilleur souv enir de compétition : championnat du monde 2019 au Mexique Trip de tes rêves : Valdosta Ton Instagram : loic_deschaux Ton Facebook athlete : @loicdeschaux. wakeboard Sponsors : Liquid Force -ION-BERNSource-board-shop -Elevation -Poule Wake Park FFSNW

45 © SAM STRAUSS


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W i n g FOIL Photo : A.alkharboothy

Une Wing est une petite voile que nous tenons à la main pour nous déplacer sur une planche grâce la force du vent. Dans les années 1980, les ailes existent déjà mais n’étaient pas très populaire : elles n’avaient pas de sens avec les spor ts de l’époque comme la planche à voile, au surf et plus tard le kitesurf. Mais ça, c’était avant !

Il y a quelques années, l’hydrofoiling / foiling commence à apparaître (une aile sous l’eau qui crée une portance et réduit la traînée). À cette époque, beaucoup de rideurs ne comprenaient pas le concept et pensaient qu’il était limité, mais de nos jours c’est la tendance la plus forte dans les sports de glisse nautiques. Nous pouvons voir des foils sur des kites, des foils sur des surfs, des sup foils, des foils sur des wakes, etc. Il y a besoin de beaucoup moins de puissance pour passer au planning et ça ne produit pas de vagues. Nous pouvons atteindre une grande vitesse (jusqu’à 3 fois la vitesse du vent) grâce au foil. Tout cela fait du “WING Foiling” un nouveau sport qui commence à exploser depuis mars 2019 et à ouvrir ou à donner de nouvelles dimensions aux sports : Wing Foil, Down Winder, Wing Surf Foil. Cela permet de rendre accessible de nombreux endroits au sport comme les petits lacs, les rivières et les plages bondées où le cerf-volant n’est pas autorisé ou si le vent est trop violent, ou là où les vagues ne se brisent pas. Si vous voulez apprendre le Wing Foiling, il est recommandé de suivre ces étapes pour votre sécurité et pour les autres, afin de vous améliorer rapidement et de ne pas endommager votre équipement tout de suite…

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1 . A P P R E N E Z À H Y D RO F O I L E R DERRIÈRE LE BATEAU.

Faites entre 15 min à 2 heures avec des personnes qualifiées et l’équipement approprié. J’ai vu beaucoup d’accidents avec des gens qui n’avaient jamais appris. Il est fortement recommandé de savoir comment se tenir debout sur une planche de wakesurf avant de commencer. - Commencez sans footstraps - Longue corde réduite - Planche 4 à 5 pieds - Longueur de mât 45 à 55 cm - Aile avant 1 200 à 1 400 cm2 - Vitesse 10 à 16 km/h - Portez un casque et un gilet CE 2. MAÎTRISEZ L’AILE EN STAND UP PA D D L E , S K AT E L O N G B OA R D O U SKI/SNOWBOARD

Passez quelques heures à comprendre le neutre de l’aile, la puissance, le vent arrière, l’abc de la voile. Lorsque vous pouvez tourner, gérez les rafales et revenez au point d’origine, vous êtes prêt à basculer. En SUP, ayez toujours un leash. En planche à roulettes, utilisez des protections coudes et genoux.

3. ACHETEZ VOTRE ÉQUIPEMENT

En fonction de votre expérience de ride, de votre expérience du foil, de votre spot et du sport que vous visez, choisissez votre foil en conséquence. FOIL Un foil de 800 cm2 à 2 200 cm2, ça dépend de votre poids. a) Rideur lourd, ride flat, petite houle, vent léger plus gros (1 800 à 2 200). b) Vague puissante, grosse houle, vent fort, rideurs légers (1 200 à 1 400). Longueur du mât 65 à 85 cm.

PLANCHE Il y en a beaucoup sur le marché, mais une fois de plus, ce n’est pas sorcier, cela dépend vraiment des conditions, de sa pratique et du spot. Volume pour débutant / vent léger (sous 15 nœuds) votre poids +20 à 40. Vent avancé / moyen (15 à 25 nœuds) votre poids +10 à -10 Bon rideur / vent fort peut rider avec une planche de 30 litres. Types de planches Classique (longueur de 5 à 7 pieds) : facile à rider mais instable, plus facile à contrôler dans la houle. Patatoes (longueur 4 à 5 pieds mais largeur 24 à 30 pouces) : très stable au ralenti, tolérante mais plus difficile à contrôler sur la houle lorsqu’elle ne vole pas. AILE Le sport est très jeune donc on peut trouver plein de modèles différents. LE (bord d’attaque), TE gonflable (bord de fuite), avec fenêtre transparente, avec flèche, etc. Ce que vous attendez d’une aile, c’est : - Pour être neutre lors des transitions (sur certains modèles, les accroches ou les poignées ne sont pas correctement placées). - Bon dans la plage de vent (vent léger ou fort) selon votre ride. La plupart du temps, cela va avec le poids ou les renforts. - Être facile à gonfler, dégonfler et à emballer car c’est quelque chose que vous ferez souvent. Certaines marques sont longues à dégonfler et leur sac est bien trop petit. - Une bonne conception implique au moins un double rip stop, pas trop de panneaux, TE renforcé, placement correct du renfort sur LE. Ils ont tous des + / - alors essayez-les,

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demandez autour ou sur les réseaux sociaux puis lisez les avis même s’ils ne sont pas toujours objectifs.

4. LA MISE À L’EAU

Lorsque vous apprenez, il est recommandé de porter un gilet de sauvetage et un casque, le gilet peut protéger vos côtes en cas de chute sur l’aile. Mettez toujours votre planche en leash, je recommande un leash attaché à la jambe si vous ridez sans harnais, il ne vous embêtera pas beaucoup pendant les transitions et vous ne vous emmêlerez pas autour de l’aile. Gardez le pied arrière au-dessus du mât, la position à laquelle vous êtes habitué et restez droit sur la planche, n’essayez pas de voler de suite, utilisez simplement cette grande nageoire en dessous de vous pour naviguer. Les bras en l’air au début, utilisez l’aile comme une aile d’avion, puis commencez à l’utiliser comme une aile de planche à voile sous un certain angle. Chaque fois que vous voulez augmenter votre vitesse, déplacez vos pieds vers l’arrière petit à petit jusqu’à ce que vous trouviez le point de vol / le point idéal (cela peut changer en fonction de la planche, de la vitesse du vent, du foil et de la pression du pied). Lorsque la planche va dans une direction et que vous sentez que vous ne pouvez pas récupérer la ligne à l’aide de votre cheville, laissez-vous tomber dans la même direction. Si vous vous sentez déséquilibré, essayez de tomber en avant, piquez du nez sur la planche et sautez devant. Par vent fort, vous pouvez toujours utiliser l’aile pour vous éloigner de la planche lorsque le crash arrive. N’oubliez pas qu’un foil peut avoir beaucoup d’élan / inertie et il peut toujours vous heurter après votre crash.


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W i n g FOIL A w i ng is a sma l l sa il t h a t we h ol d by h a nd t o g et m ov ing on a b oa rd by t h e power of t h e wind. I n t he 1980 wing s a l rea dy do ex is t but did not g et p o p ul a r / ma ke sense compa re t o windsurf, surf a nd l a t er k it esurf.

Few years ago hydrofoiling / foiling start to appear (wing under water that create a lift and reduce drag). At this time a lot of riders did not understand the concept and thought it was limited but now days it is the most growing trend. We can see kite foiling, surf foiling, sup foiling, wake foiling etc, most of sailing and even now power boats are with hydrofoil. It needs so much less power to glide and does not produce wave. We can reach great speed (up to 3 times the wind speed). All this combine together make WING Foiling a new sport that start booming March 2019 and opening and / or give new dimensions to sports: Wing Foil, Down Winder, Wing Surf Foil. It made plenty of places accessible to sport like small lakes, rivers and crowded beach were kite is not allowed or were the wind is too gusty, waves are not breaking or too messy. If you want to learn Wing Foiling it is recommended to follow those steps for you safety and others around, improve fast and not to damage your gear right away: 1- LEARN HOW TO HYDROFOIL BEHIND THE BOAT.

Do between 15 min to 2 hours with qualified people and the proper gear. I ve seen some pretty bad accident with people that had no clue. It is highly recommended to know

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how to stand on a wakesurf board before. Start strapless Long rope Board 4 to 5 ft Mast length 45 to 55 cm mast Front wing 1200 to 1400 cm2 Speed 10 to 16 km/h Helmet CE vest (a tick one) 2- MASTER THE WING O N A S TA N D U P PA D D L E , L O N G B OA R D S K AT E O R S K I / SNOWBOARD.

Spend few hours understanding neutral of the wing, power, going upwind and downwind, abc of sailing. When you can turn, handle the gusts and return to home point then you are ready to rock n roll. On SUP always have a leash. Skateboarding use protection pads. 3- GET YOUR GEAR.

According to riding background, foil experience, spot and the sport your aiming for choose your foil. FOIL: Front wing 800 cm2 to 2200 cm2 depend on your weight. Heavy rider, flat riding, small swell, light wind go bigger (1800 to 2200). Powerful wave, big swell, strong wind, light riders (1200 to 1400). Mast Length 65 to 85 cm.


BOARD: There are plenty on the market, but once more it is not rocket science it really depend on conditions, riding background and spot. Volume for beginner / light wind (bellow 15 knots) your weight +20 to 40. Advanced / Medium wind (15 to 25 knots) your weight +10 to -10 Good rider / Strong wind can wing with 30 liters board. 2 types of boards: Classic (long 5 to 7 ft) Easy to plane but unstable, handle the wave and swell a bit better than potatoes. Potatoes (length 4 to 5 ft but wide 24 to 30 in) Very stable at idle, tolerant but harder to control on the swell when not flying. WING: Very young sports so we can find plenty of different types. Big LE (leading edge), Inflatable TE (trailing edge), with transparent window, with a boom etc. What you expect from a wing is: To be neutral during transitions (on some models, brands or size handle are not properly placed). Good in high or low end (light or strong wind) according to were you ride. Most of the time it goes with the weight or reinforcement. To be easy to Inflate, deflate and pack because it is something you ll do a lot. Some brands are annoying to deflate and their bag is way too small. To be well build, at least double rip stop, not too many panel, reinforced TE, proper placement of the reinforcement on LE. They all have + / - so try them, ask around or on social then read review even if they are not always objective :) . 4- GET IN THE WATER

When you learn it is recommended to wear life vest and helmet, the vest can protect your ribs in case you fall on the wing.

Always put your board leash, i recommend a coil attached to the leg if you ride without harness, won t bother much during transitions and will not tangle around the wings. Keep back foot above the mast, stance that you are used to and stay straight on the board, don t try to fly, just get use to this big fin underneath and cruise. Arms high use the wing at first like a plane wing then start to use it as a windsurf wing some angle. When ever you can build up some speed move your foots towards the back little by little until you find the flying point / sweet spot (it can change according to the board, wind speed, foil and foot pressure). When the board goes in one direction and you feel you can t recover with your ankle then let yourself fall in same direction. If you feel out of balance try to fall forward, nose dive the board and jump in front. In strong wind you can always use the wing to get away from the board when crash coming. Remember a foil can have a lot of momentum / inertia so it can always hit you after your crash 5- TRICKS

For those who thinks wing foiling is boring just keep in mind you can surf shity waves and catch hundreds per session, sup like crazy fast and huge distance on down winder. On flat water which i recommend to start with you can gybe, duck gybe, tack, 360, ride wind in the front etc etc. Enjoy, be safe and see ya on the water. Cheers. Fabien

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BACK TO SCHOOL 3 TOTEM WAKE PARK Photos : Aurelie Rouet

Pour conclure les vacances d’été en beauté, le Totem Wake Park organise sa traditionnelle compétition inter nationale annuelle, la « Back to School Jam ». C’est ainsi que les 31 août et 1 er septembre 2019 s’est déroulée la troisième édition, dont l’organisation avait été confiée à une association féminine. En effet, ce sont les Demoiselles Shreddeuses, association qui a pour but de développer et promouvoir les spor ts extrêmes chez la gent féminine, qui se sont impliquées au Totem Wake Park pour mettre en place et encadrer cette compétition.

Trois d’entre elles ont d’ailleurs participé à la compétition. Nous tenons à remercier à nouveau ici la vingtaine de partenaires sponsors ainsi que la quarantaine de bénévoles et nos juges qui nous ont aidé à construire et réaliser le projet. Il est important de signaler que lors de la semaine précédant le week-end de compétition, la société Ploy production avait également organisé, comme en 2018, le concours de vidéo « Play Hooky ». Quatre filmmakers invités ont chacun réalisé une vidéo avec leur propre équipe de rideurs. C’est ainsi que le team de Ian Curry Lindhal a remporté ce concours devant les teams J. Films, Blackbird production et Wesley Mark Jacobsen. Ce concours vidéo a la particularité de permettre aux rideurs d’improviser et sans doute de se surpasser, sans subir une pression aussi importante que lors de la compétition, pour effectuer des figures exceptionnelles en recherchant la perfection pour immortaliser la vidéo qui deviendra pour eux un média de premier plan. Le public participe directement au classement par un vote via les réseaux sociaux. Presqu’une centaine d’inscrits (91) français et étrangers venant des USA, d’Allemagne, d’Espagne, d’Italie, du Royaume-Uni, d’Afrique du Sud ont participé à cette troisième édition de la Back to School Jam dont 35 chez les pro men, 11 chez les pro women, 38 amateurs dans la catégorie en open et 7 dans la catégorie chassis. Après une soirée d’ouverture très animée, la journée du samedi a été réservée aux qualifications : chassis et open le matin, pro men et women l’après-midi. Le samedi soir, 50

avant un « beer pong », a eu lieu la projection des vidéos de la Play Hooky avant la clôture des votes à minuit. La fin des qualifications s’est poursuivie le dimanche matin pour réserver le dimanche après-midi aux dernières phases finales et à la remise des prix. Le format de la compétition est une « Jam » (en face à face) ce qui incite les wakeboardeurs à se surpasser pendant le temps imparti. Les résultats par catégorie ont été les suivants : -Pro women : L’Américaine Jamie Lopina a remporté la compétition devant les deux Françaises Marie Castaner et Maryh Rougier (3e). -Pro men : Le Belge Victor Salmon arrive en tête du classement devant l’Anglais Matty Muncy et le Français Enzo Asseraf, 3e. Open men : Trois Français sur le podium, avec Tom Robert arrivé 1er devant Ethan Bertogal, le plus jeune rideur (9 ans) et Cyril Batailleur à la troisième place. -Sit wake : Des podiums 100% français avec Jérôme Elbryche arrivé 1er devant Emmanuel Guillon (2 e) et Stéphane Drecourt (3e). Les prix ont été remis par Fabian Humbert (Kineti Industrie, Mâcon), Philippe Launay représentant l’office de tourisme de la ville de Mâcon, Olivier Négrel, et Chloé Vonarb gérants du Totem Wake Park. Selon le recueil des avis des participants, vainqueurs ou non, ainsi que des spectateurs, cette troisième édition a été un succès sur tous les plans. Les organisateurs et organisatrices en sont fiers. Rendez-vous les 29 et 30 août 2020 pour la quatrième édition !


ADYL BOUZAH ZA H

B AS T IEN R AM EL

BOBBY CARN E 51


ETHAN BERTO GA L

JAM IE L O P IN A

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J E RO M E EL B RYC H T PI E R R E CH A R PE N E T

JE R EMY NADAL

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T O M RO B ERT


YANNIK PATO N

P ODIUM PRO WOME N

P O DIU M AM AT EU R 54


V IC T O R S AL M O N

EVAN M R A H I PO D IU M SI TWAKE 55


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ÂGE : 27 AN S STANCE : G O O FY SPONSORS : S OÖR UZ, R E CK L E S S , O UR HOUSE, UN I T PA R K T E CH , S PACE MO B, WAKEPARK BRO MBACH S E E .

ANNE F R E YE R UN E P R O Q UI VOU S D I T TOUT ! Article et photos Annabel Rouet

S o n p re m i e r a m o u r, sa première cuit e, son a vis pol it iq ue p o u r l e s p ro c h a i n e s él ect ions , et … en fa it r ien de t out cel a . O n va p a r l e r wa ke , r ien q ue de wa ke, et ça t omb e b ien…

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D’où viens-tu ? Je viens d’Allemagne, en ce moment je vis au milieu de nulle part. Nous n’avons aucun service sur nos téléphones car nous sommes loin de tout, c’est plutôt sympa ! Mais je suis originaire de Mannheim. Quel est ton home spot ? Wakepark Brombachsee est l’endroit où je vis, travaille et shred. C’est un nouveau câble, il est super, il appartient à des amis. J’ai déménagé là-bas l’année dernière. Venez me rendre visite ! Quelle est ta compétition préférée ? Je ne suis pas vraiment une rideuse de compétition, mais l’année dernière j’étais super contente de participer au Munich Mash. C’est tellement agréable de rider un si grand set-up avec autant de monde ! Et j’aime vraiment rider sur System 2.0. LAO est aussi super sympa car les hacks y sont irréels ! Au bout de combien de temps as-tu eu le déclic dans le wakeboard ? Dur à dire. Je dirais qu’il existe différents types de déclics au cours de la vie d’un wakeboardeur. J’ai l’impression que toutes les années, si je regarde en arrière, je peux voir comment mon ride a changé et mes sensations de ride évoluent. J’ai commencé très tôt le wakeboard et les déclics dépendent du temps que j’ai passé sur ma planche et de mon plaisir. Si je ride beaucoup, j’obtiens de la fluidité, des muscles et je m’amuse, alors c’est vraiment agréable de sentir comment le niveau monte.` Quel est le tricks de tes rêves ? Pete Rose ! Quelle est la chose la plus stupide que tu aies faite en wakeboard ? Deux de mes amis ont commencé avec deux wakeboards sur un palonnier et je suis arrivée entre eux, pieds nus, debout sur leur wakeboard comme sur du ski. Ça fonctionnait assez bien, nous avons donc décidé d’essayer de prendre la box. Nous sommes arrivés à la box et à la dernière seconde un de mes amis a décidé de se tourner et je me suis écrasée sur le bord du module… Assez stupide, mais en fait c’était amusant ! Qu’est-ce qui te fait vibrer dans le wake ? Il n’y a rien de mieux qu’une belle session entre amis sur un câble vide. Se pousser les uns les autres, tomber ensemble, rire les uns des autres, avoir des idées de trucs stupides et juste passer une belle journée au bord du lac. Pour moi c’est ça le wakeboard ! Comment as-tu connu le wake ? J’ai fait du snowboard avant et j’ai adoré. Mais les montagnes sont loin et c’est juste possible en hiver, donc mon père connaissait le sport et a recherché avec moi où se trouvait un câble proche. Nous en avons trouvé un, nous y sommes allés et j’ai adoré !

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À quoi ressemble ta vie en dehors du wake ? En fait, je suis jardinière (horticultrice) et j’aime vraiment ce travail. Mais pour le moment je ne travaille pas, je veux me consacrer au wake. Je travaille comme je l’ai dit sur un câble. Si je ne suis pas sur le câble, j’aime faire de la randonnée, faire des feux de joie ou faire d’autres choses dans la nature. J’aime jouer à des jeux ou pratiquer différents sports. En hiver, je fais du snowboard et du badminton. Est-ce ton but de devenir pro rideuse ? Tout d’abord, je suis une rideuse qui s’amuse. Je n’arrive pas à supporter la pression donc je ne pourrais pas me dire « je veux être rideuse pro » parce que je perds du plaisir si j’essaie de faire ça. L’année dernière, j’ai gagné LAO, ce qui était assez surprenant. Maintenant, j’ai beaucoup d’options. Je suis invitée à des compétitions, des événements et des voyages. J’ai un peu besoin de générer de l’argent avec le wakeboard pour faire tout ça parce qu’entre tout ça je n’ai pas assez de temps pour travailler (rires) ! Je dirais donc que ce n’était pas mon intention de devenir pro mais maintenant j’en suis proche. J’essaie de garder les choses faciles et amusantes et de profiter de ce temps aussi longtemps que possible. Quelle est ta phrase de motivation préférée en français ? Avec du fromage ! Peux-tu nous parler du Ponyhof camp ? Bien sûr ! C’est mon préféré. J’ai commencé à faire Ponyhof il y a 3 ans. Je n’étais jamais allée à des compétitions, mais je voulais vraiment rider avec des filles qui shred alors j’ai décidé de les inviter dans ma deuxième maison : Infinite Wakepark. J’ai invité toutes les shreddeuses allemandes. Et avec chance, un groupe d’entre elles est venu. Donc Ponyhof est un week-end à rider sur un set-up incroyable dans une piscine. Nous avons eu le System 2.0 et tout le spot un week-end pour nous. Nous nous rencontrons là-bas chaque année, nous passons du temps ensemble, nous ridons, buvons des bières, nous passons un bon moment ensemble. Les filles viennent de toute l’Allemagne et certaines de Hollande. C’est tellement amusant de rider toutes ensemble ! Nous sommes toujours maximum 12 filles pour garder le câble vide. As-tu prévu de participer à des compétitions en 2020 ? Cette année, je fais bien plus que les dernières années ! Je prévois d’aller à LAO, FISE, RedBull Wake2el, Yardsale et peut-être un peu plus, on verra ! Mais ce que je veux vraiment faire, ce sont des projets vidéo ! Je préfère cette ambiance à celle des compétitions ! Quel est ton park préféré ? En Allemagne, c’est Infinite Wakepark, Brombachsee et Aschheim. Dans le monde entier, c’est définitivement Valdosta.

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WWA WAKE PARK WORLD SERIES 24- 25 J an vi e r 2 0 2 0

R ENDEZ

VOUS

TORONTO INDOOR ( Ca n ) 18- 19 Avri l 20 2 0 A nnu lé

THAILAND WAKE PARK WORLD SERIES ( Th a i) 5- 9 A o u t 202 0

WACO WAKEPARK NATIONAL ( U s a ) 8- 11 O c t o be r 2 0 2 0

MAYAN WAKEPARK WORLD CHAMPIONSHIP ( M ex)

WAKEBOARD WORLD SERIES 4- 9 M ars 202 0

MOOMBA MASTER MELBOURNE ( Au s) 25 Avri l 2020 A nnu lé

NAUTIQUE MASTER WAKEBOARD ORLANDO ( U sa ) 22- 24 M ai 20 2 0 A nnu lé

NAUTIQUE MASTER GALLAWAY GAR DEN ( U S A ) 5- 9 A o u t 202 0

NATIONAL CHAMPIONSHIP WACO ( U S A ) 29 ao û t - 1 er Se p

NAUTIQUE WAKEBOARD WORLD CHAMPIONSHIP ( M ex)

WAKESURF WORLD SERIES 19- 21 J u i n 20 2 0

NAUTIQUE EUROPEAN WAKESURF CHAMPIONSHIP ( U K) 14- 16 J u i n 20 2 0

NAUTIQUE EUROPEAN WAKESURF CHAMPIONSHIP KONAKOVO (Ru) 1- 2 A o u t 202 0

JAPAN WAKESURF OPEN LAKE BIWA ( Ja p) 7- 9 A o u t 202 0

NAUTIQUE USA NATIONAL WAKESURF WACO ( U S A ) 14- 16- A o u t 2 0 2 0

NAUTIQUE ASIAN WAKESURF CHAMPIONSHIPS SEOUL ( Kor) 21- 23 A o u t 2 0 2 0

NAUTIQUE CANADIAN WAKESURF CHAMPIONSHIP ( Ca n) 4- 6 S e pt e mb re 2 0 2 0

NAUTIQUE MASTER WAKESURF GALLAWAY GARDEN ( U S A ) 68

2020


Assurance Wake* *Wakeboard Wakesurf Wakeskate

Infos: wwa-france.fr 69


A c t i on Sports Ga m e s III 29 fĂŠv r ier - 1 e r ma r s 2020 Koomb a na B a y, B u nbur y - We s t e r n Aus tralia Photo :Paul Smyth Hotdiggity Dog Photography

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S AM B ROW N


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S H O TA T EZ U K A

Les « Actions sports Games III » se sont déroulé dans des conditions assez difficiles, les rideurs ont été accueillis par un vent de sud-est très fort qui a fait moutonné le plan d’eau, des conditions de ride pas facile même pour les Pro riders. Le chef juge Paul Fong de l’IWWF (directeur exécutif) a avancé les trainings à 11h et une décision d’annulation sera prise par les rideurs, le pilote de bateau et le chef juge si les conditions sont trop dangereuses pour la compétition. Cette année, c’est le retour de Shota Tezuka (un Japonnais qui adore le bacon australien !) de retour pour défendre son titre mais aussi pour rendre la course au titre un peu plus difficile au numéro 1 mondial Cory Teunissen et le rookie de l’année qui arrive sur la tournée pro Sam Brown, que Cory voit à en devenir un futur numéro un mondial. Les meilleurs rideurs locaux sont encore là cette année Callan Starr et Josh Quartermaine, mais c’est sans compter sur les frères Tom (18) et Ben Heatley (16), tous deux de très bons rideurs qui se consacrent aux deux disciplines, le bateau et le câble. Tous les coureurs étaient enthousiastes et déterminés pour rider dans toutes les conditions, donc la première manche a débuté sur un champs de mines comme on dit par chez nous. 66

La violence du vent qui émiettait le sillage d’un côté, obligeant les pilotes de bateaux à compenser afin de pouvoir améliorer la vague ou juste pour éviter simplement que le sillage s’écroule, ce qui rendait le travail difficile pour le conducteur Mike Hogarth, les rideurs et même le photographe de la compétition. Même le G23 Nautique n’était pas à la hauteur du vent ou de l’océan, chaque centimètre du bateau étant recouvert de ce brouillard salin à cause du vent. Une mention spéciale pour les compétiteurs, c’était drôle de voir leur visage se transformer avec d’énormes sourires quand ils ont essayé pour la première fois de faire un tour sur ce plan d’eau déchaîné, où ils rebondissaient comme une voiture sur une route cahoteuse… Tous les compétiteurs ont ri et même si les conditions étaient plus ou moins parfaites, il y avait une bonne ambiance de camaraderie entre les compétiteurs. Comme Cory l’a dit, c’est la même chose pour tous et vous vous occupez juste de ce que vous avez à faire, il faut adapter son run aux conditions. La finale à 6 devait commencer à 15 h 15 et les conditions n’étaient toujours pas favorables, en fait le vent avait légèrement augmenté. Tous les compétiteurs se sont


CORY TEUNIS S E N

assez bien adaptés aux conditions, mais ce n’était pas une démonstration de ce sport au top niveau de ride dans tous les sens du terme. Néanmoins, la foule d’environ 100 personnes a apprécié les efforts des rideurs et ils ont obtenu beaucoup d’applaudissements pour leur prouesse au vu des conditions… C’est avec une attitude détendue que Cory Teunissen a réalisé un superbe run malgré les conditions, mettant la pression sur Shota qui était le dernier homme sur le dock pour faire un run similaire ou meilleur afin de décrocher son deuxième titre. Pour ne pas être en reste, le local Callan Starr a effectué un run presque sans faille pour coller la pression sur ses deux prédécesseur Cory et Shota ! Callan avait le public à ses pieds en tant que jeune rideur, alors qu’il se dirigeait vers une carrière aux États-Unis pour s’entraîner et participer à la tournée professionnelle. Il a été interrompu par une maladie et une opération de la hanche qui lui à coupé l’herbe sous les pieds dans son parcours pro. Après 3 ou 4 ans de convalescence, il est de retour sur l’eau ici à son meilleur niveau, poussant vraiment Cory et Shota dans leur retranchements ! Le nouveau venu Tom Heatley a également fait une belle compétition et a été en lice pour une place sur le podium mais

ne terminera que 4e. Le run de Sam Browns était à surveiller de près, ce gamin va chercher des trucs d’un autre monde ! Après le podium et la remise des prix, les coureurs se sont réunis pour une photo de groupe qui montre à quel point cette compétition a été organisée dans une ambiance amicale et avec le respect du ride. Les résultats était déjà connu d’avance et le rideur qui a tout gagné est le numéro 1 mondial Cory Teunissen avec 75,00, le 2e fut une merveilleuse histoire de come back, Callan Starr avec 66,89 et 3e Sam Brown avec 65,00 et c’est un des chronométreurs de la compétition Tom Heatley qui finit 4e avec 47:78. Tous les rideurs ont promis qu’ils allaient revenir pour la quatrième édition des Action Sports Games IV en 2021, mais tous étaient d’accord avec l’organisateur de l’événement, Tim Thirsk, qui cherche activement un meilleur spot pour l’événement de l’année prochaine.

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Action sports games III for 20/20 has been run and won in some pretty trying conditions, we were greeted by a very strong south eastley winds which had the water boiling with white caps. Head judge Paul Fong from the IWWF(executive director) suggested a practice at 11am where a decision would be made by riders, boat driver and judge. This year see’s the return of Shota Tezuka(loves Australian bacon!) to defend his title from action sports games II but also here to make the race for the title a little more dramatic is world number 1 Cory Teunissen and rookie of the year on the pro tour Sam Brown who Cory holds in high regards and believes a future world number 1. Completing the star studded line up are top local riders Callan Starr, Josh Quartermaine both competed last year and last but no means lest are the brothers Tom(18) and Ben Heatley (16) both very good up coming wake boarders who are dedicated to both disciplines, boat and wake. All riders were keen and committed to riding in any conditions, so round 1 kicked off after what was a hectic practice. With the chop from the wind crumbling the wake on one side of the boat riders where chasing to attack the good side of the wake and not commit to any or just basic tricks on the crumbling wake with water spray making the job difficult for driver Mike Hogarth, riders and the photographer. Even the G23 Nautique was no match for the wind, or ocean with every inch of the boat covered in salt water spray. Credit to the riders and it was funny watching their game faces turn to huge smiles when they first tried to cut out for a trick and where bounced along like a car on a bumpy road, all riders had a laugh and even though the water conditions where less than perfect there was a great vibe and comradely amongst the riders. As Cory Said it’s the same for all the riders and you deal with what you have a put down a run thats appropriate to the conditions.

The 6 man final was due to commence at 3:15pm and conditions had not abetted in fact the wind had picked up marginally. All riders adapted pretty well to the conditions but it wasn’t show casing this adrenaline pumping sport in it’s true sense. Non the less the crowd of around 100 people appreciated the guys efforts with large rounds of applause for each rider and the completion of their run. Bringing a relaxed attitude Cory Teunissen laid down a great run that matched the conditions putting the pressure on Shota who was last man of the dock under a little pressure to lay down a similar or better run to be able to clinch his second title. Not to be out done, local Callan Starr laid down a almost faultless run to put pressure on both those riders! Callan had the world at his feet as a young rider, heading to the states to train and follow the pro tour until it was cut short by a disease of the hips FAI, so he had 1 hip replaced then the other 12 months later so 3 or 4 years off the water recovering but he was back to his brilliant best really pushing Cory and Shot all the way! Not be out done new comer Tom Heatley also laid down a nice run to be in the running for a place on the podium. Sam Browns run was one to watch, this kid is going places! After the last run the riders gathered for a group shot which shows just how much this competition was run with a great friendly attmosphere and respect among the riders. The numbers where crunched and the rider who came out on top was world number 1 Cory Teunissen with 75.00 2nd was a wonderful comeback story, Callan Starr with 66.89 and 3rd Sam Brown with 65:00 with a creditable effort by first timer Tom Heatley finishing 4th with 47:78. All riders expressed their eagerness to come back again for Action Sports Games IV in 2021 but all agree along with event organiser Tim Thirsk now busily searching Bunbury for some better water for next years event.

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C AL L A N STA R R


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T OM H E AT L E Y


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BEHIND THE SCENE LÉ O GI NAI L HAC A N TOIN E AL L AUX Photo : Cyrille Beudot

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Parce qu’on voulait magnifier encore plus l’eau qui est un atout de taille dans la ville, parce qu’il n’était pas question de refaire une énième vidéo sur le patrimoine châlonnais ou les balades en barques… Parce que Châlons, ville exceptionnelle mais méconnue mérite une vidéo exceptionnelle et surprenante, parce qu’il existe de nombreux talents marnais qu’il faut faire connaitre, parce que l’Office de Tourisme a toujours voulu faire une communication colorée, dynamique, innovante.

Erell Digital, société de production rémoise spécialisée dans la réalisation de contenus différenciants, pour réaliser une vidéo « décoiffante » sur Châlons-en-Champagne. Ce dernier a immédiatement compris que l’eau dans la ville devait être la « star » de la vidéo. Encore fallait-il la mettre en scène… Et c’est ainsi qu’il a imaginé les délires et les acrobaties d’un wakeboardeur sur le Mau et le Nau. Trois jours de tournage ont été nécessaires pour réaliser les prises de vue. C’est Antoine Alliaux, wake-boarder pro, habitué des compétitions internationales, qui a été choisi

L’Office de Tourisme et l’Agence de Développement Touristique de la Marne ont missionné Léo Ginailhac, gérant d’

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pour assurer les figures en wakeboard. L’équipe a utilisé les dernières technologies vidéo pour faire vivre des expériences visuelles originales et dynamiques : Drone, GoPro, Camera cinéma, camera Slow-Motion...

La vidéo sera présentée sur le stand de la Ville-Communauté d’Agglomération-Office de Tourisme à la foire de Châlons et sur l’espace concert de Foire en Scène. Elle sera également diffusée à partir de lundi sur les réseaux sociaux de l’Office de Tourisme de Châlons et de l’ADT Marne pour un maximum de viralité.

Il a été fait appel à de nombreux figurants, pour la plupart Châlonnais, qui ont bien voulu se prêter au jeu du tournage sous une chaleur terrible puisque le tournage a eu lieu fin juin alors que la température atteignait les 37 °C quotidiennement…

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KNOW YOUR RAIL RIDING Please people, know your rail riding. OK, there is some serious of tippy-tappy rail riding craziness going on out there that would be hard for even the most core of park police to call correctly. To have even a hope of calling the very high end of park prowess right, you have to know your basics. So, here’s your quick guide to rail riding terminology and how to get started, because there is no such thing as a ‘front-slide’ - unless you’ve just ‘taco’d’ a rail, which means getting folded over that plastic like a mouthful of mexican style tortilla goodness! Texte : Matt Crowhurst / photos : Mantis Pro Media

S’il vous plaît cher rideur, savoir quelle est la bonne façon de rider un rail est la clef. D’accord, il y a parfois beaucoup de représentations différentes sur la façon de rider les rails, c’est vraiment très difficile de voir la différence entre un rideur et un autre, mais pour avoir seulement l’espoir de rentrer des prouesses de très haut niveau sur les rails, vous devez connaître vos basiques. Alors, voici votre petit guide sur la terminologie du “Rail Riding et surtout comment rentrer sur les rails (c’est la clé), car il n’y a rien de tel qu’un Front Slide, à moins que vous n’ayez tout simplement envie de faire un taco, ce qui signifie se replier comme une bouchée de tortilla à la mexicaine !

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B AC KS IDE N O S E P R ES S

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RAIL RIDING TERMINOLOGY BASICS

As ‘jibbing’ and ‘grinding’ rails, as it can also be called, was around before wakeboarding thanks to our board riding forefathers from the world of skate, it is to this sport that we look for the legit ways of calling rail hits. There are two main elements that make up a rail trick description - the way you approach the feature and the way you get on to it. In skateboarding there is no ‘heelside’ or ‘toeside’, so ‘backside’ and ‘frontside’. are the terms used to describe the approach to any feature. The easy way get this part right is by thinking whether it’s the front or back of your body that is leaning towards the rail as you approach it. Heelside approach = Backside Toeside approach = Frontside RAIL RIDING LES BASES !

Le jibbing et de grinding, comme on peut aussi les appeler, existaient bien avant le wakeboard grâce à nos pères venu du monde du skate, c’est à ce sport que nous recherchons à nous comparer quand nous slidons les rails, ne l’oublions pas ! Il y a deux éléments principaux qui composent une description de jibbe sur un rail : la façon dont vous approchez le module et la façon dont vous y accédez. En skate, il n’y a pas de heelside ni de toeside, donc on utilise backside et frontside pour décrire l’approche d’un module. Le moyen le plus simple de bien réaliser une approche c’est de se demander si c’est l’avant ou l’arrière de votre corps qui se penche vers le rail lorsque vous vous en approchez. Approche talons = Heelside Approche Pointe de pied = Frontside

For the second element it helps to understand that skateboarders, for the most part, get on to rails from the side and not really head on, which is much more common in wakeboarding. The reason being is that, before skate parks were conceived of, it was existing urban terrain that skateboarders made use of such as stair set hand rails and existing ledges and steps etc instead of purpose built rails. So, now, even purpose built rails maintain the street ethos so where there’s no ‘ride-ons’. This is the way early wakeboard jibbing went down with riders hitting existing features on the water like boat docks for example, and this is why I’ve set out to show you rail hits with approaches from the side of the feature instead of from straight on. True rail trick descriptions come from a rider ollie’ing on to the feature from the side and not head on. At the core of

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it there are two ways of getting your board on to the rail boardslide and lipslide; Boardslide = Nose of the board is placed over the rail first Lipslide = Tail of the board is placed over the rail first Pour le deuxième niveau, il est utile de comprendre que les skateurs, qui pour la plupart, montent sur le côté des rails et ne se dirigent jamais de face, ce qui est beaucoup plus courant pour les wakeboardeurs. La raison est que dans le passé, la conception des skateparks etaient le terrain urbain existant que les skateurs utilisaient pour rider, comme par exemple, des rampes d’escalier et des rebords, marches existantes, etc. au lieu de rails spécialement conçus comme en wakeboard. Donc, maintenant, même les rails spécialement conçus gardent la philosophie de la rue, même là où on ne peut pas les rider. C’est comme ça que les jibs en wakeboard ont commencé au début, les rideurs slammant les éléments existants sur l’eau comme les quais de bateaux par exemple ou les bord de fleuve… Voila pourquoi j’ai décidé de vous montrer les entrées de rail avec des approches latérales bien mieux que de les prendre de bout en bout, ce qui est en fait bien plus stylé. À la base, il y a deux façons de monter votre board sur le rail : le boardslide et le lipslide. Les véritables bonne pratiques pour u rideur est de monter sur le côté du rail et non de face. Boardslide = le nose de la planche est place en premier sur le rail Lipslide = le tail de la planche est placé en premier sur le rail

Beyond this there are lots of variations of each including extra rotations on to and off the rail, having only the board’s nose or tail in contact with the rail through nose/tail presses and nose/ tail slides. Then there there are the more specific skateboard style hits such as nose and tail blunts. Suffice to say and as stated at the top of this feature, the variations go on and on so it’s only you’re own imagination and kahunas in the way of you unleashing a rail riding storm on your local wake park. Au-delà, il existe de nombreuses variantes chacune différente, y compris des rotations supplémentaires sur et hors du rail, en maintenant uniquement le nose ou le tail de la board en contact avec le rail par le biais de pressions nose/ tail et de boardslide nose ou tail. Puis il y a les tricks de style skateboard plus spécifiques tels que les nose et tail blunt Après, les portes sont ouvertes, et toutes les variations vous appartiennent le tout est dans votre imagination libre à vous de déclencher des ouragans de slides sur les modules de votre wakepark local…


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QUICK TIPS

ASTUCES

• Please get a really experience, professional coach to guide you through your first rail hit. Here in the UK we’re lucky enough to have super comprehensive coaching programme that ensures you know you’re in good hands if being taught by a British Water Ski and Wakeboard Coach and following our Progressive Edge skills pathway. • The best rail style feature to attempt first is a low, wide box, with a gentle incline/‘ride-on’ • To start with learn all different rail riding basics using this same feature and the incline on the rail • After this, ride up the incline to pop into the air, rotate and land in the position you’re after on the rail • Next, ollie over the incline and straight on to the horizontal of the rail working towards landing ‘locked-in’ with that rail hit you’re aiming for • It’s then a case of working up to ollie’ing on from the side but always working with ‘forgiving’ features that help make this easy • Using a ‘transfer’ feature as I have done for the more difficult tricks in sequence 6 and 7 is another way of learning these rail hits, where you have a ramp to launch you instead of having to ollie • When learning these rail hits through attacking rails ‘headon’ using the incline or ollie’ing over it on to the rail, the most common order in which to learn them are as laid out in this feature. Definitely learn the 50/50’s, backside boardslide and frontside lipslides in this order Anything after this, well, take it easy and got the basics dialled before you take on the more gnarly rails and going crazy tech - there really are no limits to what can be done on rails so get creative!

• Prenez un coach professionnel expérimenté pour vous guider pour votre premier cour de rail riding. Ici au Royaume-Uni, nous avons la chance d’avoir un programme de coaching super complet qui vous assure que vous êtes entre de bonnes mains si vous êtes teaché par un coach britannique de wakeboard et suivez notre parcours une progression rapide est à la clef. • Le premier module à essayer de slider en premier est une fun box basse et large, avec une légère inclinaison / «ride-on». • Pour commencer, apprenez toutes les bases d’équilibre sur un rail en utilisant les même modules et inclinaison de rails. • Après passé par un ollie on, pivotez et atterrissez dans la position que vous recherchez sur le rail. • Ensuite, ollie on et tout droit en 50/50 sur le rail, verrouillez l’atterrissage sur le rail en le visant. • Il s’agit alors de travailler le ollie on en oubliant les modules afin que ce soit plus facile. • L’utilisation d’un transfert entre modules comme je l’ai fait pour les figures les plus difficiles des séquences 6 et 7 est une autre façon d’apprendre à rider ses rails, où vous utilisez une rampe pour vous lancer au lieu d’avoir à faire un ollie. • Lorsque vous apprenez ces techniques en entrant sur les rails de face ou si vous utilisez l’inclinaison des rails, l’ordre le plus couramment utilisé pour apprendre facilement est celui présenté dans cette section. Apprenez à coup sûr les 50/50, le tail boardslide et les noses lipslides qui sont les figures les plus faciles au début… • Après on fait quoi ? Eh bien, détendez-vous je vous invite à maîtriser ses bases avant de vous attaquer aux rails plus difficiles afin de ne pas devenir fou. Il n’y a vraiment aucune limite à ce qui peut être fait sur les rails, alors soyez créatifs !

For a bit more of an in depth guide to hitting your first feature, the rail hits in this article, tricks and tips for the basics in the park and behind the boat then hit up Matt’s YouTube page www.youtube.com/user/MilkFactory

Si vous voulez allez encore plus loin dans les cours de rail riding, vous pouvez allez voir sur la chaîne youtube de Matt. YouTube de Matt - www.youtube. com / utilisateur / MilkFactory

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RED BULL

4 GARÇ ONS P LEINS D'AVENIR Photo : Jon Shrimpton

En octobre 2019, Spot on Wake, situé au cœur du Warwickshire, a accueilli 4 des jeunes r ideur s les plus talentueux du Royaume-Uni (Matty Muncey, James ‘Midge’ Mas ter son, Mathew Brans ton (Matty B) et Joey Battleday) aux côtés du Red Bull Par ty Tr uck.

RED BULL

4 PROMISING BOYS Back in October 2019, Spot on Wake, based in the hear t of Warwickshire hos ted 4 of the UK’s mos t talented young r ider s (Matty Muncey, James ‘Midge’ Mas ter son, Mathew Brans ton (Matty B) and Joey Battleday) alongside the Red Bull Par ty Tr uck.

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Spot on Wake, connu pour être l’un des meilleurs et des plus variés parks de câbles au Royaume-Uni, il offrait plusieurs points spécifiques pour cette jam-session -et surtout le camion Red Bull… Certains ont peut-être vu cette belle bête de passage dans les rues anglaises ou lors d’un des nombreux événements, mais peut-être pas de la même façon où ces rideurs ont pu le voir. On a boulonné un rail amovible sur la grille avant du camion (innovation pour les rideurs). Il existe de nombreux endroits où cela ne fonctionnerait pas, mais à Spot on wake on peut faire un peu ce que l’on veut au niveau du ride. On a garé la Bête sur la pelouse au milieu des deux piscines, on tire le frein à main du Red Bull Truck et on a engagé la séance pour la première fois, et les rideurs se sont mis à l’eau et ils nous ont montré le meilleur de leur ride pour ce shooting un peu exceptionnel. Avec la mise à disposition déjà folle que Spot on Wake a développé et adapté au fil des ans, mettre en place un rail à l’avant du Redbull Truck situé entre les deux bassins à 2 niveaux, et voir 4 des meilleurs rideurs anglais passer à tour de rôles afin de déchirer le spot pour un Photoshooting extreme était juste… fou ! Matty Muncey, un des meilleur rideurs, avec son style de ride sur rail a été l’un des tout premiers à casser le plan d’eau. C’est pour cela qu’il a pu faire la cover de ce magazine avant de mettre le camion Red Bull sur la pelouse devant la première piscine, là où nous avions une vieille caravane également sur le spot. Grâce à une équipe soudée et autonome pilotée par Pete et Alec, tout s’est bien passé sur place où rien n’est trop compliqué à shooter, que du bonheur. Matty n’a pas mis longtemps pour rentrer dans le rythme et franchir les deux obstacles super facilement et comme vous pouvez le voir sur la couverture de ce numéro, les résultats ont été plus qu’impressionnants. Midge et Matty B étaient comme des enfants dans une confiserie, les sortir du câble, c’était comme dire à un surfeur qu’ils ne pouvaient pas surfer un jour de swell à Jaws. Midge et Matty ont montré une telle variété de tricks et ont profité de la tension du câble et de la ligne sur la piscine inférieure pour ajouter des rotations sur et hors du rail. Les yeux de Joey Battleday se sont illuminés et vous pouvez voir dans la matrice de son esprit comme des équations mathématiques

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bouillonner autour de sa tête pour déterminer les différentes variations de tricks qu’il a déjà mis dans sa file d’attente. Chaque fois que vous le voyez sur le Dock de départ, vous savez que vous pouvez simplement vous asseoir et le regarder envoyer du tricks jusqu’a plus soif. Allant toujours plus haut et recherchant de nouvelles figures à chaque passage, Joey est le show man emblématique pour les foules ! Et pas seulement pour la foule qui regarde, mais même pour le team dans le camion qui faisait DJ et du contenu sur les réseaux sociaux. Le fun était là avec un camion entièrement équipé avec un rail et un DJ aux platines et des canettes de Red Bull, la parfaite combinaison pour une journée parfaite L’heure optimale est arrivée et les caméras Mantis Pro Media sont de sorties, face au lac pour lancer officiellement un shooting d’anthologie. Les 4 wakeboardeurs avaient 3 tours chacun dans un format de Jam session pour commencer à travailler dur pour avoir le «The Shot». Le camion a été déplacé de l’autre côté de la piscine juste avant que nous perdions toute la lumière ce qui a complètement changé les lignes pour les rideurs alors qu’ils allaient de la piscine du haut vers le bas avec une transition complètement différente et une possibilité de chutes plus élevée sur le rail. Tous les Boys se sont adaptés rapidement au rail que l’on avait déplacé et pendant ce temps-là les caméras ont continué à shooter. Le DJ toujours à fond en a profité pour animer la foule qui buvait du Red Bull et venait se détendre dans le camion au première loge de l’action. Le crépuscule arriva et nous passions du jour à la nuit et cela a mis fin à notre Show. Il nous a fallu éteindre le câble en fait parce que ces garçons auraient ridé le spot toute la nuit si nous ne l’avions pas fait. Le réfrigérateur Red Bull est vide et les cartes mémoires sont pleines dans les caméras. Nous n’aurions pas pu rêver d’une meilleure journée ou d’un meilleur lieu pour organiser l’événement et montrer comment le sport s’est développé. Un grand merci au team de Spot on Wake, en particulier Pete, Alec et Jackie - Red Bull - Les rideurs Muncey, Midge, Matty B et Joey - Mantis Pro Media et tous ceux qui sont venus pour regarder cette journée de shooting ! Stay tuned sur Unleashed wake mag pour le Red Bull 2020 Lunar Jam !


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Spot on Wake, known for being one of the best and most diverse cable parks in the UK boasted an additional feature for this jam on the cable with the crew - The Red Bull truck… Some may have seen this beast cruising the streets or at a packed out event, but maybe not the way that these riders got to see it. Bolted on to the front grill of the truck (which every vehicle needs) is the removable rail jib. There are many places that this wouldn’t work when a wakeboarder is involved but Spot On Wake is the exact place where this came into the limelight. Parked up on the grass gap where the two pools meet, the Red Bull Truck’s handbrake was engaged for the first time and then the riders took to the water and did what they did best. With the already insane layout that Spot on Wake have built and adapted over the years, seeing the rail jam on the front end of a truck sandwiched in between the bilevel pool gap with 4 of our very own British Riders taking turns coming up with new and more difficult hits each time… crazy! Matty Muncey with his distinct rail style was one of the very first to break the water in the day. If you noticed from the front cover.. previous to the Red Bull Truck filling the grass patch on the pool gap, we had the ole’ caravan. This upon many other reasons sums up the capabilities and willingness of Pete, Alec & the whole crew at spot on where nothing is too much hassle. Matty didn’t take long to get into the rhythm of hitting both of the obstacles and as you can see from the cover of this issue, the results were awesome. Midge and Matty B were like kids in the candy shop, getting them off the cable was like telling a surfer they couldn’t surf on a pumping day at Jaws. Both Midge and Matty displayed such a variety of hits and gaging the tension of the cable and line from the bottom pool up to the top to add spins on and off the rail.

Joey Battleday’s eyes lit up and you could see the matrix like math equations bubbling in the air around his head working out what tricks he’s got already queued up. Every time you see him stood on the starting dock, you know you can just sit and watch him for as long as he’s out there. Always pushing hard and innovating new tricks as he goes, Joey is one for the crowds! And not just the crowds watching but even the boys in the truck DJ’ing and capturing the social content. Its quite the sight seeing a fully pimped out truck with attached wakeboard rail, DJ spinning the decks and cans of Red Bull being ‘Cheers’d’ As golden hour struck and the Mantis Pro Media cameras came out, facing lakeside. The 4 kids … sorry wakeboarder’s, went out for 3 laps each in a jam format to start working hard for ‘The Shot’ The truck was moved to the other side of the pool just before we lost all the light which changed the lines completely for the riders as they were going from the top pool to the bottom with a completely different transition on and higher drop off the rail. All the boys adapted quickly to the rail being moved and the cameras kept clicking away. DJ still doing his thing and this time the crowd couldn’t stop helping themselves to Red Bull’s and chilling on the truck for a front seat of the action. Dusk turned to night and that brought our rail jam to a close. Well turning the cable off at the plug did that because these boys would have ridden all through the night if we hadn’t of done so. Red Bull fridge’s empty, and cards full in cameras. We couldn’t have asked for a better day or venue to have the event and show off how the sport has grown. A huge thank you to everyone at Spot on Wake especially Pete, Alec, and Jackie - Red Bull - The riders: Muncey, Midge, Matty B and Joey Mantis Pro Media and everyone who came down to watch the day unfold! Make sure to keep your eyes peeled for the Red Bull 2020 Lunar Jam!

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