Tout l'Ufc / hs n°6 - special UFR SMP

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L E J O U R N A L D E L’ U N I V E R S I T É D E F R A N C H E - C O M T É

Hors-série

UFR Sciences médicales et pharmaceutiques Modernisation et réformes

Hors série

n°6

février 2006

tout l’U Historique et patrimoine Quelques particularités Enseignement et réformes La vie étudiante Recherche

2 4 6 14 16


Quelques dates

Historique et patrimoine 1424

Ouverture à Dole de l’Université de Franche-Comté où la médecine est enseignée.

1570

Création d’une deuxième chaire. L’enseignement est réparti en anatomie, physiologie, chimie et hygiène d’une part et clinique et thérapeutique d’autre part.

1597

Le roi de France exige un diplôme universitaire de fin d’études.

1619

Création d’une troisième chaire pour l’anatomie.

Effectifs

1649

Délivrance d’un certificat authentique qui atteste du suivi des cours et de trois ans d’expérience pratique.

1691

Transfert de l’Université à Besançon.

1707

L’Edit de Marly réorganise les études. L’anatomie devient la discipline essentielle.

1747

Une thèse est nécessaire pour faire valoir le grade de médecin.

1773

Création d’une chaire de chirurgie dotée de six démonstrateurs.

1793

L’UFR Sciences médicales et pharmaceutiques compte :

La révolution fait disparaître l’Université.

• 3 206 inscrits dont 62 % de femmes

1820

Naissance de l’Ecole Secondaire de Médecine.

• 242 étudiants internationaux, soit 8 % des étudiants

1955

En première année :

1966

Pour les autres années :

L’Ecole Préparatoire de Médecine et de Pharmacie devient une école nationale. L’unité d’enseignement reconquiert le titre de faculté.

1969

Elle prend le nom de «Faculté de médecine et de pharmacie».

1984

Elle s’intitule désormais «UFR Sciences médicales et pharmaceutiques».

• 585 étudiants en médecine • 219 étudiants en kinésithérapie • 172 étudiants en pharmacie

• 1175 en médecine • 309 en pharmacie

• Licence professionnelle : 10 • Masters : 33 • Doctorat : 58 • Orthophonie : 74 • Sage-femme : 82 • DEUST : 40 • DU et DIU : 435

Entretien avec Marie-Christine Woronoff-Lemsi Assesseur chargée du budget de l’UFR Sciences médicales et pharmaceutiques

Tout l’U

Hors-

série N°6

Service Communication, 1 rue Goudimel, 25030 Besançon Cedex communication@univ-fcomte.fr http://www.univ-fcomte.fr/toutlu/

Numéro réalisé en partenariat avec l’UFR Sciences médicales et pharmaceutiques Directeur de la publication : Claude Condé, Président de l’Université Hugues Bittard, Directeur de l’UFR Sciences médicales et pharmaceutiques Francis Farrugia, Vice-Président chargé de la Communication Responsable du Service de Communication : Maryse Graner (tél. 03 81 66 58 11) Rédaction : Delphine Gosset – Média Sciences delphine.gosset@amscience.com Amélie Rousseille (pages 17 à 19) Coordination et diffusion : Peggy Laillet (tél. 03 81 66 20 24) Photographies : Georges Pannetton Conception graphique : Jean-Michel Mourey Impression : BIALEC / Nancy ISSN 1166 7672 - 9 500 ex.

Que peut-on dire du budget de l’UFR Si les ressources sont toujours insuffisantes, des choix forts et collectifs ont été faits cette année. Nous avons équipé toutes les salles d’enseignement, dont deux nouveaux amphithéâtres, sur les sites Ambroise Paré et Arsenal, avec des outils modernes d’informatique et de communication. Nous avons remis en œuvre le système de vidéotransmission. Pour ce faire, nous avons mobilisé les ressources de l’UFR, complétées par une aide exceptionnelle de la préfecture.

massivement le matériel, notamment pour les travaux pratiques. Certains de nos équipements étaient très anciens : nous avons remplacé une centrifugeuse de 22 ans d’âge !

En quoi consistait cet appel à projets ? Les enseignants qui souhaitaient acheter du matériel pédagogique ont établi une liste de leurs besoins, en les justifiant. L’appel à projets à bien fonctionné. L’enveloppe budgétaire de départ était de 25 000 euros. Grâce à une campagne pour la taxe d’apprentissage, nous avons réussi à doubler cette Avez-vous eu d’autres somme. Cela nous a permis dépenses notables cette année de mener à bien tous les ? projets. Avec l’appui du conseil de faculté et du doyen Hugues Bittard, nous avons mis en place un appel à projet pédagogique pour renouveler

Ces équipements sont-ils communs à la section médecine et à la section pharmacie ? Oui tout à fait. Il s’agit d’équipements comme des microscopes, utiles dans les deux domaines. Nous avons aussi équipé une salle de cours pour permettre aux enseignants biologistes de projeter sur écran des images de lames d’histologie ou d’hématologie. Allez-vous renouveler l’expérience ? Oui bien sûr. Cette année nous avons pu financer tous les projets. Si l’an prochain les réponses à notre appel sont plus nombreuses et nécessitent un choix, nous mettrons en place une commission de sélection. Contact : Pr Marie-Christine Woronoff-Lemsi. Tél. 03 63 08 22 21


Edito Pour faire face aux nouveaux problèmes de santé (vieillissement de la population, cancers, nouveaux risques infectieux, sanitaires ou environnementaux) et à la baisse de la démographie médicale, la faculté doit s’adapter et former plus de médecins et de pharmaciens. Elle répond ainsi aux sollicitations des institutions de santé et des collectivités régionales avec lesquelles elle développe de nombreux partenariats. Ces nouveaux enjeux, tout comme les réformes gouvernementales, nous obligent à transformer en profondeur notre enseignement. La création en 2004 de l’examen national classant nous a conduit à revoir complètement la formation en médecine. Nous avons dû régler des problèmes d’accueil pour des étudiants de plus en plus nombreux, en attendant la réalisation de la deuxième phase des travaux qui permettra le déménagement de tout l’UFR sur le site des Hauts du Chazal.

Nous oeuvrons également pour offrir à la recherche clinique encore cantonnée aux services hospitaliers un label universitaire. Voir nos enseignants pharmaciens bénéficier au même titre que les médecins du statut particulier de professeur des universités – praticien hospitalier figure aussi parmi nos priorités. Par ailleurs, l’heure est au rapprochement avec l’Université de Bourgogne. Nous agissons désormais dans une logique de complémentarité plutôt que de concurrence. En médecine comme en pharmacie, nous développons des projets communs de soins, de recherche et de formation. La réflexion en cours sur l’application du système Licence-Master-Doctorat (LMD) aux études dans le domaine de la santé est justement l’occasion d’opérer certains regroupements. Pr Hugues Bittard Directeur de l’UFR Sciences médicales et pharmaceutiques.

De nouveaux locaux Trois cabinets d’architectes concourent actuellement pour donner forme au projet de construction de nouveaux bâtiments en face de l’hôpital Jean Minjoz. Ces locaux permettront d’héberger l’ensemble de l’UFR Sciences médicales et pharmaceutiques, actuellement répartie sur deux sites.

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La répartition actuelle des étudiants et des laboratoires de recherche sur deux sites pose des problèmes de logistique et complique la tâche du personnel administratif. Tant que la deuxième partie des travaux n’est pas achevée, le premier cycle des études de médecine et de pharmacie se déroule en centre-ville, tandis que les étudiants des autres cycles suivent majoritairement leurs cours aux Hauts du Chazal. Pour optimiser la gestion administrative, une restructuration des services de scolarité est envisagée à la rentrée 2006. Il s’agira de redéfinir les tâches de chacun en fonction de la présence sur les deux sites.

e projet de déménagement de l’UFR sur le site dit « des Hauts du Chazal » a été initié par Gabriel Camelot, doyen jusqu’en 1998. Dominique Fellmann, doyen de 1999 à 2003, a mené à bien la première phase des travaux. Depuis la rentrée 2004, une partie des enseignants, des chercheurs, des personnels administratifs et des étudiants profitent de locaux neufs situés rue Ambroise Paré, en face de l’Hôpital Jean Minjoz. Aujourd’hui, les équipes de recherche en pharmacie et les étudiants de premier cycle utilisent encore les anciens bâtiments de l’Arsenal, en centre-ville. Le doyen Hugues Bittard et ses collaborateurs ont poursuivi et soutenu le projet. Grâce à l’appui de Madame le Recteur, la deuxième phase des travaux a été classée projet prioritaire pour 2006. Le programme a été élaboré en très large concertation avec les membres de l’UFR, les responsables patrimoine de l’Université, le Rectorat et les collectivités locales. Le consensus a été atteint, sauf en ce qui concerne la desserte. Le problème de l’en-

gorgement prévisible des parkings reste à discuter avec la communauté d’agglomération. Parmi les locaux prévus pour l’enseignement, l’amphithéâtre de huit cent places est très attendu pour répondre à l’augmentation des effectifs en première année. Les financements sont inscrits dans le contrat de plan Etat-Région 2000-2006. Une accélération du processus a été rendue possible par la Région FrancheComté qui a accepté la maîtrise d’ouvrage pour la réalisation du laboratoire d’anatomie. Le déménagement de ce laboratoire marque le début de la deuxième phase des travaux, dont la fin est prévue pour 2009. La zone des Hauts du Chazal, destinée à accueillir aussi des entreprises et des habitations, constituera alors un vrai pôle santé, conformément à la volonté municipale. In fine, le site de l’Arsenal se libèrera et l’Université pourra y installer la Maison des sciences de l’homme Claude Nicolas Ledoux. Contact : Pr Patrick Garbuio, assesseur patrimoine. Tél. 03 81 66 75 75 Hors-série |

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Quelques particularités Le statut des enseignants de médecine

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es enseignants de la section de médecine sont à la fois universitaires et médecins à l’hôpital. Ils dépendent du ministère de l’Education nationale et du ministère de la Santé. Pour leur fonction universitaire, les professeurs d’université – praticiens hospitaliers (PU-PH) et les maîtres de conférences – praticiens hospitaliers (MCU-PH) ont le même statut que leurs collègues d’autres UFR. Leur fonction hospitalière est reconnue par des émoluments qui ne donnent pas lieu à des cotisations pour les charges sociales ni pour la retraite.

Trois missions

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leur double statut correspond une triple mission de soins, d’enseignement et de recherche ; des responsabilités multiples qui font à la fois la richesse et la difficulté du métier. Ces trois activités sont étroitement imbriquées. Même le travail hospitalier comporte une part pédagogique importante avec l’encadrement des étudiants internes et externes. Rester en prise directe avec le soin est considéré comme essentiel à la qualité de l’enseignement, c’est pourquoi aucun des enseignants en médecine n’est purement universitaire. Participer à des activités de recherche est l’occasion de remettre en question ses connaissances et de développer de nouveaux moyens au bénéfice des patients. L’avantage du statut hospitalo-universitaire réside dans la liberté pour chacun d’équilibrer la part de ces trois activités : soin, enseignement et recherche. Il est possible de s’adapter en fonction des besoins immédiats et des capacités au sein d’une équipe. Cela offre également l’opportunité de faire évoluer sa carrière en fonction de son expérience, de ses compétences et de ses centres d’intérêt. L’activité de soins étant quotidienne et permanente, ces enseignants-chercheurs ont néanmoins des problèmes de disponibilité, d’autant plus que beaucoup d’entre eux sont également chefs d’un service hospitalier. Difficile alors de trouver le temps nécessaire pour les étudiants ou la recherche. A l’inverse, ils sont parfois contraints d’espacer leurs consultations pour assurer leurs fonctions universitaires. Ces activités se font alors au détriment du service rendu aux malades. Une augmentation du nombre de postes accordés par les ministères à la région FrancheComté serait nécessaire pour faire face à l’augmentation du nombre d’étudiants.

« Devenir hospitalo-universitaire représente un vrai parcours du combattant » remarque Daniel Sechter, premier assesseur, professeur des universités et praticien hospitalier (PU/PH).

Un statut envié

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our le moment, ni les enseignants médecins généralistes, ni les enseignants pharmaciens de l’UFR ne bénéficient du statut hospitalo-universitaire. Certains exercent à mi-temps et enseignent à mi-temps, mais ils ont un statut différent : ils ne peuvent donc pas ajuster leurs missions en fonction des situations.

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Parmi les pharmaciens, certains sont uniquement universitaires. En ce qui concerne le département de médecine générale, le caractère libéral de l’activité médicale des enseignants pose notamment problème. Le statut hospitalo-universitaire suppose en effet d’exercer dans le service public. Les pharmaciens attendent toujours les

décrets d’application d’une loi qui prévoit de les doter de ce statut depuis 2002. Quelques rares pharmaciens des hôpitaux sont néanmoins PU-PH grâce à des dérogations ou à leur formation de biologiste qui leur a permis d’intégrer une section de médecine.


Quelques particularités L’hôpital se réorganise en pôles réunissant différents services. Ce groupement s’effectue sur la base du volontariat et des options de fonctionnement : par organe, par discipline, ou encore pour partager certains équipements. En plus de leur projet de soins, ces pôles doivent constituer un projet de formation et de recherche, pour justifier les 13 % supplémentaires du financement hospitalier que l'Etat octroie au Centre hospitalo-universitaire. Daniel Wendling, assesseur correspondant formation innovation des pôles hospitaliers en collaboration avec la Commission médicale d’établissement, veille à ce que la place de l’enseignement et de la recherche soit préservée lors de cette restructuration. Il s’agit de prévoir d’emblée dans la réflexion les moyens humains, matériels et pédagogiques pour que ces activités s’effectuent dans de bonnes conditions au sein de chacun des pôles futurs. Contact : Pr. Daniel Wendling Correspondant formation innovation des pôles hospitaliers en relation avec la Commission médicale d’établissement. Tél. 03 81 66 82 41

Hôpital et Université : le rapprochement

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’UFR Sciences médicales et pharmaceutiques ne peut exister sans l’hôpital. L’union du centre hospitalier régional et de la composante de l’Université constitue le Centre hospitalier et universitaire (CH et U). Avec la réorganisation actuelle de l’hôpital, les liens entre ces deux structures vont devenir plus étroits. Les relations hospitalo-universitaires sont formalisées par une convention qui établit par exemple les conditions d’accueil des étudiants, leur assurance, la mise à disposition de certains appareillages pour la recherche universitaire, les locaux dévolus à l’enseignement, etc. A Besançon, cette convention n’avait pas été réactualisée depuis 1966, époque où l’école de médecine n’était pas encore une faculté. La direction de l’hôpital, la direction de l’UFR et la présidence de l’Université travaillent aujourd’hui à la rédaction d’une nouvelle convention qui s’inscrira dans la « nouvelle gouvernance » hospitalière. La nouvelle gouvernance correspond à une réforme nationale qui restructure l’hôpital en profondeur en imposant le regroupement de ses services en pôles de soins. Elle modifie la direction de l’hôpital en instituant à sa tête un triumvirat composé du directeur de l’hôpital, du président de la commission médicale d’établissement* et du doyen de l’UFR Sciences médicales et pharmaceutiques. Il s’agit d’instaurer plus d’unité dans l’administration de ces deux structures : faculté et hôpital. La nouvelle gouvernance prévoit en outre un programme commun de recherche en santé inscrit dans les projets quadriennaux d’établissement de l’hôpital et de l’Université. Ce programme sera officialisé par la nouvelle convention qui comportera un volet recherche et un volet formation. * Commission médicale d’établissement (CME) : instance hospitalière qui gère l’ensemble des problèmes de la communauté médicale.

Quelques particularités

Etre pharmacien dans une UFR mixte

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n France, seulement trois facultés associent un département pharmacie à un département médecine. C’est le cas de l’UFR Sciences médicales et pharmaceutiques de Besançon, qui représente la plus petite section de pharmacie française. Malgré des effectifs réduits, elle propose une offre de formation de qualité et des moyens pédagogiques importants. En effet, les étudiants de troisième cycle bénéficient de filières recherche et internat déjà fédérées au niveau de l’Université grâce au regroupement avec la section de médecine.

L’assesseur de pharmacie n’a pas les prérogatives d’un véritable doyen. Il lui est plus difficile par exemple de défendre sa section au niveau de l’université. « Je souhaiterais voir adopter un autre mode d’organisation qui prenne en compte cette situation particulière et m’autorise, par exemple, à participer aux réunions de directeurs d’UFR », précise Yves Guillaume, assesseur de pharmacie depuis 2003.

Pr Yves Guillaume, assesseur de pharmacie.

Une certaine autonomie

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’UFR Sciences médicales et pharmaceutiques dispose d’une certaine autonomie vis à vis de l’Université pour le recrutement de certains de ses enseignants et pour l’élaboration de ses programmes de formation. Les postes d’enseignants hospitalo-universitaires sont négociés directement au ministère par le directeur de l’UFR, alors que les responsables et les instances de l’Université gèrent les affectations dans toutes les autres composantes. Ce statut dérogatoire, qui ne concerne pas les postes IATOS, date de la création des Centres hospitaliers et universitaires en 1958. Il est lié à la bi-appartenance de ces professeurs à l’Université de Franche-Comté et à l’hôpital (cf. article ci-contre). Compte-tenu du manque de médecins, le recrutement tient compte à la fois des besoins en soins et des besoins en formation. Les programmes d’enseignement du premier cycle relèvent de l’Université. Mais pour les deuxième et troisième cycles, l’UFR décide seule du contenu pédagogique de sa formation. Cela autorise des modifications rapides quand il est nécessaire de s’adapter aux réformes nationales ou à l’évolution des professions de santé.

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Enseignement et réformes Manque de médecins et de pharmaciens : une situation préoccupante

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a démographie médicale est en baisse. Le nombre de jeunes médecins formés pour prendre la succession de leurs aînés ne compense pas les départs en retraite. Cette pénurie annoncée risque de se faire sentir jusqu’en 2020 – 2030. La crise ne concerne pas seulement les spécialistes. Selon une enquête de l’Union régionale des caisses d’assurance maladie, certaines zones rurales de Franche-Comté sont déficitaires en médecins généralistes. La situation est préoccupante. Pour compenser ce manque, les places disponibles au concours de la première année augmentent depuis quelques années. L’effet de cette ouverture du numerus clausus ne sera cependant pas immédiate, la durée de formation d’un médecin étant d’une dizaine d’années. Moins médiatisé, le problème existe également en pharmacie. De 2005 à 2012 près de 75 % des pharmaciens universitaires vont partir en retraite. Les titulaires d’officine se plaignent d’ores et déjà de leurs difficultés à trouver des remplaçants. L’industrie pharmaceutique est elle aussi concernée par d’importants départs en retraite. Le numerus clausus a augmenté pour les pharmaciens. A Besançon, il est passé de 46 à 65 places en moins de cinq ans.

Le cursus de médecine

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e premier cycle des études de médecine dure deux ans. Il est consacré aux sciences fondamentales et aux bases de la médecine. La première année, sanctionnée par un concours, aborde l’homme sain. La deuxième année explore l’homme malade et les signes permettant d’interpréter la maladie. En parallèle, les étudiants se familiarisent avec le monde hospitalier à raison de deux matinées par semaine. Au cours du second cycle, qui commence véritablement en quatrième année, s’effectue l’apprentissage des pathologies, des méthodes diagnostiques et des traitements. L’enseignement est scindé en modules disciplinaires (pneumologie, urologie, etc.) auxquels s’ajoutent des modules transversaux. Des stages à mi-temps d’une durée de trois mois permettent à l’étudiant de mettre en application ses connaissances dans chacun des services hospitaliers correspondants. Il est alors externe, et commence à faire des gardes de 24 heures dans différents services d’urgences. L’étudiant ne se contente pas d’observer, il joue un rôle actif dans le système de santé. Il interroge les patients, rédige des observations et fait des propositions d’examens ou de soins. Il participe également aux réunions d’équipe où les cas cliniques sont discutés. Il est supervisé par des médecins confirmés ou des étudiants plus avancés dans leur formation. Au bout de quatre ans, il est apte à soigner sur un plan théorique. Il doit valider un certificat de synthèse clinique et thérapeutique avant de se présenter à l’examen national classant. En fonction des résultats qu’il obtient, l’étudiant a la possibilité de choisir sa spécialité, y compris la médecine générale. Pendant le troisième cycle, appelé internat, l’étudiant complète sa formation en exerçant son futur métier lors de stages de six mois dans différents services des centres hospitaliers universitaires, de certains hôpitaux régionaux, et éventuellement auprès d’un médecin généraliste en cabinet. L’enseignement théorique se poursuit lors de séminaires. Au bout de trois à cinq ans, selon les spécialités, l’étudiant valide un diplôme d’études spécialisées (DES) et soutient une thèse d’exercice en vue d’obtenir le titre de docteur en médecine. Certaines spécialités nécessitent un diplôme d’études spécialisées complémentaire (DESC).


Le cursus de pharmacie es études de pharmacie ont une durée minimale de six ans. La première année est sanctionnée par un concours. Une soixantaine d'étudiants seulement sont autorisés à poursuivre en seconde année en commençant par un stage d’initiation en officine de six semaines. A partir de la troisième année, ils sont en second cycle et peuvent choisir des options, en plus de la formation de base commune à tous. Pour qu’ils restent proches du monde professionnel, quatre stages obligatoires d’une semaine dans une pharmacie ont été mis en place récemment. La cinquième année marque le début du troisième cycle avec un mi-temps hospitalier. C’est l’occasion d’être au contact des patients et de voir le médicament sous un angle plus clinique.

« La Franche-Comté manque d’orthophonistes », remarque Alain Devevey, directeur de la composante orthophonie de l’UFR Sciences médicales et pharmaceutiques

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Pour la sixième année, les étudiants doivent s’orienter dans une des filières existantes. La grande majorité choisit de travailler en officine. La filière officinale comprend un trimestre d’enseignement, suivi de six mois de stage dans une pharmacie. La soutenance d'une thèse est alors nécessaire pour obtenir le titre de docteur. Ceux qui souhaitent s’orienter vers l’industrie pharmaceutique optent pour la filière « industrie » bientôt remplacée par un master professionnel, avec un stage en entreprise. Pour suivre une filière hospitalière, il faut réussir le concours de l’internat que l’on peut préparer dès la quatrième année et ainsi devenir interne dans un hôpital pour quatre ans. Pendant cet internat, l’étudiant prépare un diplôme d’études spécialisées (DES), à la fin duquel il doit présenter un mémoire et une thèse. Les étudiants qui souhaitent devenir chercheurs ont deux possibilités. Soit ils choisissent la spécialité « pharmacie spécialisée », plus axée sur la recherche que les trois autres spécialités proposées lors de l’internat. Soit ils font une deuxième année de master recherche après la cinquième année de pharmacie, puis un doctorat. Le diplôme de docteur en pharmacie est unique. Quelle que soit la filière qu’ils choisissent, les étudiants gardent la possibilité de changer d’orientation professionnelle s’ils le souhaitent. Certains jeunes pharmaciens, après plusieurs années dans l’industrie, décident d’ouvrir une officine. Il leur suffit alors de refaire six mois de stage en pharmacie.

Orthophonie : un avenir en suspens

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‘UFR Sciences médicales et pharmaceutiques de Besançon a élaboré un projet pilote pour l’intégration des études d’orthophonie dans le système Licence-Master-Doctorat (LMD). Après deux années de formation spécifique, le futur Master professionnel d’orthophonie permettrait la délivrance du certificat de capacité d’orthophoniste indispensable à l’exercice de la discipline. L’accès à ce Master serait ouvert aux titulaires d’une nouvelle Licence ayant pour thème les pathologies du langage et incluant des modules de linguistique, de psychologie et de médecine. Cette Licence proposerait d’autres orientations vers la recherche par exemple. « Ainsi nous pourrions offrir les compétences de l’orthophonie à d’autres filières », souligne Alain Devevey, directeur de la composante. Le ministère de la Santé a cependant bloqué le projet en raison de ses répercussions sur la reconnaissance du niveau de formation. Son acceptation pourrait en effet inciter d’autres professions paramédicales comme les infirmières à revendiquer l’assimilation de leurs formations au système LMD et par conséquent l’obtention du statut cadre. Pour les orthophonistes, la question ne se pose pas puisque la grande majorité exerce de manière libérale. Contact : Tél. 03 81 66 55 72

L’ISIFC Créé en 2001, l’Institut supérieur d’ingénieurs de Franche-Comté (ISIFC) est une école d’ingénieurs interne à l’université de Franche-Comté. Elle affirme son originalité à travers son département Instrumentation et Techniques Biomédicales, en proposant une formation répondant à un réel besoin en ingénieurs possédant des compétences à l’interface des domaines scientifiques et médicaux. Pour cela, l’ISIFC s’appuie sur une collaboration étroite avec le Centre hospitalier et universitaire de Besançon, les entreprises du secteur biomédical et les grands organismes de recherche (CNRS et INSERM). Contact : Tél. 03 81 66 66 90 / 56 37 http://isifc.univ-f.comte.fr

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Enseignement et réformes

Les formations proposées à l’UFR Sciences médicales et pharmaceutiques Diplômes médicaux • Docteur en médecine (qualification en médecine générale ou spécialité) • Docteur en odontologie (1ère année à Besançon et poursuite d'études à Nancy ou Strasbourg après concours) • Docteur en pharmacie (filière officine, industrie ou spécialité)

Domaine Sciences, santé, technologie

• Année préparatoire à l'entrée à l'Institut de masso-kinésithérapie du CHU de Besançon

• Année préparatoire à l'entrée à l'Ecole de sage-femme du CH et U de Besançon • Pour les médecins ou pharmaciens étrangers hors Communauté européenne - Attestation de formation spécialisée (AFS) - Attestation de formation spécialisée approfondie (AFSA)

Diplômes d’Université (DU) L'UFR SMP prépare à de nombreux DU destinés aux médecins et pharmaciens diplômés

Autres formations - Certificat de capacité d'orthophoniste - Diplôme de spécialité en médecine, chirurgie, biologie médicale et santé publique accessible par le concours de l'internat

LICENCES PROFESSIONNELLES

MASTERS

• Santé : 4 options : - Analyse et prise en charge du déficit visuel UFR SMP - tél. 03 81 66 55 09 - Visite médicale UFR SMP - tél. 03 63 08 22 98 - Technicien de recherche clinique UFR SMP - tél. 03 63 08 22 98 - Dosimétrie et radioprotection médicale IUT de Belfort Montbéliard tél. 03 84 58 77 12

Sciences de la vie et santé • Santé publique et environnement Recherche et professionnel UFR SMP tél. 03 81 66 56 37 / 03 63 08 22 86

• Sécurité des biens et des personnes Gestion des risques sanitaires en milieu industriel en attente d’ouverture IUT de Besançon-Vesoul tél. 03 81 75 95 10

• Ingénierie et biologie cellulaire et tissulaire Recherche et professionnel UFR SMP tél. 03 81 61 56 15 / 03 81 66 55 41 • Biochimie, biologie cellulaire et moléculaire Recherche UFR ST - tél. 03 81 66 62 10 / 62 31

- Diplôme de spécialité en pharmacie et biologie médicale, accessible par la concours de l'internat - Capacité en médecine (pour les médecins diplômés) - Doctorat

DEUST • Gestion de production pour l'industrie pharmaceutique et cosmétologique (PROPHARCOS) UFR SMP - tél. 03 81 66 55 62

• Neurosciences et comportement Recherche UFR ST - tél. 03 81 66 62 10 / 62 31 • Réseaux de santé En cours d’habilitation

Sciences et technologies de l’information et de la communication • Instrumentation et informatique de l’image UFR ST tél. 03 81 66 69 18 / 69 00 / 69 51

Vers des masters santé ’application de la réforme LicenceMaster-Doctorat (LMD) aux professions de santé est actuellement à l’état de projet. Si il n’y a pas encore de master santé à Besançon, des masters ouverts aux étudiants en sciences, en médecine et en pharmacie existent déjà.

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Les particularités des cursus de médecine et de pharmacie rendent difficile l’adaptation au système LMD. En effet, les études durent six ans, contre cinq pour un Master, il y a une sélection en fin de première année et des stages hospitaliers ou officinaux obligatoires. L’obtention du titre de docteur est

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réglementée. Autant de difficultés à surmonter pour transformer ces formations professionnalisantes en masters. Les ministères de l’Éducation nationale et de la Santé encouragent cette harmonisation européenne. Le système LMD favorise la mobilité des étudiants et offre une grande souplesse dans les parcours universitaires. Les possibilités de réorientation représentent un avantage certain, surtout pour les étudiants qui échouent une seconde fois aux concours de fin de première année. La création de Masters permet également des regroupements inter-universitaires.

En pharmacie, la filière industrie de sixième année sera remplacée à la rentrée prochaine par un Master « Qualité des médicaments et produits de santé », commun avec l’Université de Bourgogne. Ce Master bénéficie à la fois du tissu environnemental industriel bourguignon et de l’innovation bisontine dans le domaine des biothérapies. De telles collaborations s’inscrivent dans une logique de création de Pôles de recherche et d’enseignement supérieur (PRES), un programme gouvernemental qui a pour objectif de développer les coopérations scientifiques entre établissements universitaires.


Enseignement et réformes

Pr Bernard Parratte, responsable de la première année de médecine.

La première année de médecine Des enseignements fondamentaux

Un tronc commun à différentes filières

Très dense en enseignements, sanctionnée par un concours autorisant la poursuite des études, la première année de médecine permet d’acquérir les bases nécessaires aux apprentissages ultérieurs. Cette année de formation purement universitaire, sans stages hospitaliers, n’a pas pour autant un contenu déconnecté de la pratique. Les disciplines fondamentales y sont enseignées sous un angle pertinent par rapport à l’exercice médical.

La première année rassemble les futurs médecins, dentistes, sages-femmes et masseurs-kinésithérapeutes. Ces derniers dépendent de la Direction régionale des affaires sanitaires et sociales (DRASS), et non de l’UFR, mais ils sont soumis au même concours. Le classement à l’issue de ce concours permet un choix en fonction des places disponibles dans chaque filière (numerus clausus). Les étudiants qui ont échoué ou qui n’ont pas pu prendre la voie escomptée ont la possibilité de redoubler une fois.

A l’issue de cette première année : un concours Le concours s’organise en deux sessions, une fois l’enseignement des modules terminé. En janvier chimie-biochimie, physique-biophysique, sciences humaines et sociales, puis en mai physiologie, biologie cellulaire - histologie, anatomie. Beaucoup de contrôles des connaissances se font par questionnaires à choix multiples avec une correction informatique. Les sujets rédactionnels font l’objet d’une double correction.

Des effectifs en hausse Pour faire face à la pénurie attendue de médecins, le numerus clausus augmente chaque année de cinq à vingt places environ. Il y a presque trois cent inscrits en plus pour une vingtaine de places supplémentaires. L’entrée des masseurskinésithérapeutes puis des sages-femmes dans le cursus de première année contribue de façon notable à cette augmentation des effectifs (plus de neuf cent étudiants en 2005), ce qui nécessite chaque année la résolution de problèmes de locaux et d’équipements. Les capacités d’accueil étant limitées, la construction d’un amphithéâtre de huit cent places sur le site des Hauts du Chazal est attendue avec impatience.

Un souci d’équité Afin de garantir l’égalité des chances, les enseignants se sont mobilisés pour offrir des conditions rigoureusement identiques de préparation et de passation du concours. Tous les étudiants reçoivent simultanément le même enseignement grâce à un système de vidéo-projection dont l’UFR a équipé plusieurs salles et amphithéâtres. L’organisation d’une rotation entre les étudiants permet à chacun de bénéficier de la même durée de présence de l’enseignant. Conséquence notable de ces changements : le chahut a disparu, grâce à l’autodiscipline des étudiants et à la surveillance établie par l’administration dans les amphithéâtres. Le concours se déroule depuis 2004 au parc des expositions (Micropolis), dans Enseignement et réformes une salle unique. Tous les étudiants sont donc surveillés de la même façon et disposent exactement de la même durée d’examen. Contacts : Pr Hatem Boulahdour, assesseur de pédagogie du premier cycle, Tél. 03 81 66 80 28 Pr Bernard Parratte, responsable PCEM1, Tél. 03 81 66 56 18

La bibliothèque universitaire de médecine et de pharmacie propose environ 200 000 volumes en libre accès, 1500 revues à consulter en ligne ou sur papier, 300 places assises, 60 postes informatiques, ainsi qu’un fonds spécial de préparation à l’examen national classant. Ouverture De 9 h à 20 h du lundi au jeudi - De 9 h à 19 h le vendredi http://scd.univ-fcomte.fr/

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Enseignement et réformes

Médicaliser l’enseignement

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es réformes récentes ont accentué le côté professionnalisant des enseignements en médecine et en pharmacie. Désormais les étudiants en médecine vont en stage à l’hôpital, deux matinées par semaine dès la deuxième année. Cette intégration hospitalière précoce est très appréciée, même si elle n’est pas toujours facile en raison du manque de disponibilité du personnel d’encadrement. Quant au cursus de pharmacie, il a été enrichi de stages optionnels et de stages obligatoires en officine. L’objectif de ces réformes est de mieux préparer les étudiants à l’entrée dans le monde du travail. La rénovation des programmes pédagogiques a ajouté une dimension appliquée aux cours. Les contenus des deuxième et troisième années de médecine, véritable charnière vers le second cycle, ont été rationalisés et remodelés de façon à privilégier les points de vue pratiques. La section pharmacie propose de plus en plus d’enseignements coordonnés. Il s’agit de modules transversaux portant sur un thème donné. Les aspects théoriques des disciplines fondamentales y sont abordés en application à ce thème. Les étudiants voient mieux l’intérêt d’intégrer certaines connaissances de base et se montrent plus intéressés. Ces remaniements sont aussi conçus pour favoriser l’adaptation des études de médecine et de pharmacie au système Licence-Master-Doctorat (LMD).

Un stage à l’étranger ?

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aire un stage à l’étranger est souvent profitable pour les étudiants. Même si l’organisation du cursus de médecine ne facilite pas de telles expériences, il est possible de partir, grâce au programme européen ERASMUS ou à l’association étudiante ACUEIL. Cette dernière organise des stages sur la base de la réciprocité des échanges : l’UFR Sciences médicales et pharmaceutiques de Besançon accueille autant d’étudiants qu’elle en envoie à l’étranger. Le programme ERASMUS Pr Bruno Hoen, n’offre pas un choix très large correspondant relations internationales de destinations pour la médecine. Il est cependant la seule voie permettant aux étudiants de valider dans leur université d’origine la formation qu’ils ont suivie dans un autre pays. Il existe également des accords d'échanges avec l'Université médicale de Xinjiang (Urumqi, République Populaire de Chine), et d’autres sont en projet avec l'Université Cheik Anta Diop (Dakar, Sénégal). Contacts : Gisèle Itty, service scolarité. Tél. 03 63 08 22 90 Pr. Bruno Hoen. Tél. 03 81 21 85 33 ACUEIL : Magali Lacroix : magalax@wanadoo.fr 10 | tout l’U | Hors-série

Entretien avec Estelle Seilles, responsable des études en pharmacie. En quoi consiste votre rôle de responsable des études ? J’ai pris en charge l’organisation du processus pédagogique. Pour la gestion des études, nous avons maintenant un conseil des études et une commission pédagogique, complétés par des réunions pour chaque cycle ou pour chaque filière. Pourquoi ce changement ? Auparavant, la commission de pédagogie gérait tout. La nouvelle structuration présente l’avantage de séparer le décisionnel (le conseil des études) de l’exécutif (la commission pédagogique). Cela permet une meilleure coordination. A quoi sert la commission pédagogique ? C’est une cellule de communication qui règle les problèmes techniques entre les étudiants, les enseignants et la scolarité. Les responsables de cycles et de filières y travaillent ensemble sur les programmes d’enseignement et les modalités de validation. Quel est le rôle du conseil des études ? Il permet de réfléchir aux réformes, aux moyens et aux objectifs. Ce conseil a plusieurs pistes et priorités de réflexions, dont l’augmentation de l’accès des étudiants au système européen Licence-Master-Doctorat (LMD). Quels sont vos autres objectifs ? Nous envisageons un rapprochement avec l’UFR de pharmacie de l’Université de Bourgogne, concrétisé par la mise en place de Masters communs. Nous souhaitons également renforcer la formation à la recherche. Pour la filière officine, nous voudrions améliorer l’articulation avec le monde professionnel. Nous cherchons à apporter aux étudiants une formation adaptée aux métiers du médicament actuels et futurs. Contact : Pr Estelle Seilles, directrice pédagogique pour la pharmacie. Tél. 03 63 08 22 65

L’Université médicale virtuelle francophone L’UFR Sciences médicales et pharmaceutiques est membre de l’Université Médicale Francophone Virtuelle (UMFV) qui permet aux étudiants d’accéder à un enseignement en ligne pour accompagner leur formation. http://www.umvf.prd.fr/


Enseignement et réformes

L’examen national classant

Pour une meilleure préparation à l’examen national classant

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ne restructuration majeure des enseignements du second cycle a été accomplie afin d’améliorer les résultats des étudiants bisontins à l’examen national classant (ENC). L’enjeu est de taille dans la mesure où le rang de classement conditionne l’accès à la spécialité choisie et à la région d’exercice. L’examen national classant consiste en l’étude de neuf dossiers cliniques. Il exige non seulement des connaissances mais aussi une certaine façon d’organiser et de rédiger ses réponses. En 2004, les étudiants n’étaient visiblement pas bien préparés à ce nouveau mode d’évaluation puisque l’UFR Sciences médicales et pharmaceutiques de Besançon s’est retrouvée à la queue du classement national. Depuis, l’enseignement a été complètement réformé. De la troisième à la sixième année de médecine, les contenus sont désormais rigoureusement calqués sur les programmes de l’examen national classant et les professeurs ne s’autorisent plus de digressions. Point essentiel : les cours magistraux ont été supprimés pour être remplacés par des études de cas cliniques. Des conférences optionnelles de préparation à l’ENC ont été créées, et les épreuves annuelles sont organisées et corrigées selon ses modalités. Les étudiants s’instruisent et sont évalués différemment. Ils apprennent à traiter des dossiers et à rédiger en fonction des impératifs de l’examen national. Cela suppose de faire davantage appel à l’utilisation de connaissances et au raisonnement qu’à la seule mémorisation. Cette nouvelle formule d’enseignement se rapproche de la réalité de la pratique médicale.

Depuis 2002, l’examen national classant (ENC) remplace le concours de l’internat qui concernait seulement les futurs spécialistes. En France, tous les étudiants de sixième année de médecine passent désormais un même examen. En fonction de leur rang de classement, ils choisissent leur spécialité et la région où ils poursuivront le troisième cycle de leur formation. Dans chaque faculté, un nombre limité de places d’internat est disponible dans chaque spécialité. La médecine générale figure aujourd’hui parmi ces spécialités, au même titre que la chirurgie, la gynécologie-obstétrique, la santé publique ou encore la médecine du travail.

Lors de ces études de cas cliniques, l’étudiant analyse, comme il sera amené à le faire dans son futur métier, des situations complexes où se mêlent des pathologies associées, des antécédents médicaux, et, plus simplement, la situation du malade. Il apprend à considérer le patient dans sa globalité plutôt qu’une maladie relevant d’une spécialité donnée. Les enseignants sont convaincus de mieux préparer ainsi les étudiants à l’exercice de la médecine, d’autant que la réforme inclut aussi une immersion précoce dans le monde hospitalier. Les stages commencent plus tôt, dès la deuxième année, ce qui favorise l’apprentissage du contact avec le malade. Même si l’enseignement magistral n’existe plus, le contenu théorique est toujours présent puisque la participation au cours requiert une connaissance préalable du sujet. Selon François Kleinclauss, maître de conférences : « Cette nouvelle formule nous permet de transmettre plus d’informations et d’appréhender des situations cliniques plus complexes. Comme il n’est pas toujours facile d’apprendre la médecine dans des livres, les cours sont aussi l’occasion d’apporter des éclaircissements ». Ce nouveau format d’enseignement demande aux étudiants un travail personnel conséquent, qu’ils semblent motivés à fournir. Leur adaptation à la notation plus sévère des examens annuels a été plus difficile et a soulevé quelques mécontentements. Ils apprécient cependant l’interactivité des enseignements et leur caractère concret qui répondent à leurs attentes.

Francois Kleinclauss, maître de conférences – praticien hospitalier.

Cette réforme de fond, menée par Xavier Pivot sous l’impulsion du doyen, a conduit tous les professeurs à faire l’effort de refondre complètement leurs cours. Elle a porté ses fruits: l’UFR est revenue l’an dernier en milieu de classement national : à la vingt-sixième place. Contact : Pr. Xavier Pivot, assesseur de pédagogie du deuxième cycle, Tél. 03 81 66 93 86. Pr Xavier Pivot, assesseur responsable du second cycle des études de médecine.


Enseignement et réformes

Gérer l’internat

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uite à l’arrêté du 22 septembre 2004, le fonctionnement de la commission qui administre le parcours des internes a été modifié et un département spécifique de l’UFR Sciences médicales et pharmaceutiques a été créé. Gérer la répartition des internes dans les différents lieux de stages n’est pas chose facile. Il est parfois complexe de concilier les besoins en formation de spécialistes, le fonctionnement des services d’accueil et le souhait des étudiants de s’engager dans telle ou telle spécialité. Ce travail de répartition est géré par la commission de subdivision, composée de représentants de l’UFR, du rectorat, des hôpitaux, et présidée à cette occasion par le directeur de la DRASS. La même commission, présidée cette fois par le directeur de l’UFR, autorise les services hospitaliers qui ont présenté un projet pédagogique cohérent à accueillir et former les internes. Les services demandeurs bénéficient de l’accompagnement de la faculté et de la DRASS pour l’important travail de préparation que nécessite ce projet pédagogique. Comme l’agrément pourra désormais être accordé pour cinq ans, l’investissement en vaut la peine. Les internes sont en effet des médecins rapidement efficaces qui contribuent au fonctionnement des services. Ils bénéficieront ainsi d’une offre élargie et plus diversifiée pour leur formation. En Juin 2006 cette commission se réunira pour agréer de nombreux services hospitaliers dans la région.

journées d’enseignements dans la région et dans les régions voisines. En effet, certaines formations spécialisées sont organisées conjointement par plusieurs facultés de l’interrégion grand-est. Ce département participe aussi à la gestion des échanges d’internes entre interrégions lors de stages semestriels et à l’accueil pour des motifs de formation de médecins étrangers.

L’année 2004 a également vu la création d’un département de troisième cycle qui prend part à la commission de subdivision. Il assure en outre la gestion administrative du cursus de tous les internes francs-comtois et participe à l’organisation des

Contact : Pr Emmanuel Samain. Tél. 03 81 66 85 79

Entretien avec Jean-Pierre Gaume, responsable du département de médecine générale. Depuis que la médecine générale est devenue une spécialité au même titre que les autres, comment le cursus de troisième cycle se déroule-t-il ? Les étudiants obtiennent un diplôme d’études spécialisées (DES) de médecine générale au terme de trois ans de formation organisée en six stages d’un semestre chacun. Une partie des stages se déroule à l’hôpital, dans différents services : urgence, médecine, pédiatrie et gynécologie obstétrique. Les internes passent également six mois chez un médecin généraliste et choisissent librement un cinquième stage. Le dernier semestre consiste en un stage hospitalier ou extra hospitalier (SASPAS : stage autonome en soins primaires ambulatoires supervisé).

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Ces stages peuvent-ils se dérouler auprès de n’importe quel médecin généraliste ? Non. Les maîtres de stage doivent avoir reçu une formation à la faculté et être habilités selon certains critères par la commission qui est également responsable de l’agrément des services hospitaliers. Ce sont surtout des médecins de campagne ou semiruraux qui sont volontaires. Nous comptons actuellement soixante quinze maîtres de stage. Les internes en médecine générale sont-ils nombreux ? La médecine générale attire peu les étudiants. Le problème se pose de la même manière dans tout le nord de la France. Pour quatre-vingt onze postes d’internes proposés cette année à Besançon, seuls vingt-cinq ont été pourvus.

Comment l’expliquez-vous ? Mis à part son caractère moins lucratif, notre métier est moins bien considéré et plus contraignant, en particulier en zone rurale. Il faut aussi se souvenir que les étudiants n’ont pas véritablement l’occasion de s’essayer à la médecine générale avant le troisième cycle. En principe, un décret daté de 1997 prévoit quinze demi-journées de stage auprès d’un médecin généraliste en second cycle. Faute de moyens financiers, ce stage n’a jamais été mis en place. Après leur internat les généralistes ont-il la possibilité de devenir chefs de clinique ? Non. Les internes réclament justement la création de postes de chefs de clinique en médecine générale. C’est une chose qui n’existe pas à l’heure actuelle. Contact : Pr. Jean-Pierre Gaume, Tél. 03 63 08 22 93


Enseignement et réformes

Inciter les internes à s’établir dans la région

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fin que l’offre de soins reste suffisante en FrancheComté, le département de troisième cycle de l’UFR Sciences médicales et pharmaceutiques mène en partenariat avec les institutions régionales de santé un travail considérable pour inciter les jeunes médecins à s’installer dans la région.

Au cours des deux dernières années, les représentants des hôpitaux et de l’UFR, en collaboration avec l’Agence régionale d’hospitalisation (ARH), la Direction régionale des affaires sanitaires et sociales (DRASS), l’Union régionale des caisses d’assurance maladie (URCAM) et l’Union régionale des médecins libéraux (URML) ont tenté de comprendre ce qui motiverait un interne à s’établir en Franche-Comté. Il ressort de cette enquête diligentée par l’Observatoire régional de la santé (ORS) que l’intérêt des projets professionnels et les facilités éventuelles d’installation sont les points essentiels de cette motivation. La clé pour les futurs spécialistes semble donc de permettre aux jeunes docteurs de rester quatre ou cinq ans à l’hôpital après leur internat, en leur offrant des postes de chef de clinique ou d’assistant hospitalo-universitaire. C’est en effet au cours de cette période dite « de post-internat » que se nouent les relations professionnelles qui favorisent l’installation d’un médecin. Les emplois de chef de clinique et d’assistant hospitalo-universitaire étant attribués par le ministère, la tâche du département de troisième cycle est alors de défendre les demandes de postes dans les hôpitaux universitaires et non-universitaires régionaux. La médecine générale doit devenir plus attractive. Il est donc nécessaire d’augmenter le nombre d’enseignants et les moyens en formation, de revaloriser la spécialité et d’offrir des facilités d’installation et d’exercice aux jeunes docteurs. Localement, plusieurs actions ont été entreprises, dont

Pr Emmanuel Samain, assesseur de pédagogie du troisième cycle pour les internes de spécialité.

l’édition d’un livret destiné aux nouveaux arrivants. Ce « Guide de l’interne en médecine » consigne toutes les informations susceptibles de leur être utiles. Une Cellule d’accueil a également été mise en place. Une permanence y est organisée pour répondre aux questions des internes concernant les stages, le cursus universitaire, la vie hospitalière, le logement, mais aussi la vie extra-professionnelle comtoise. Le jour du choix de la spécialité, les étudiants sont conviés à une réunion au cours de laquelle les directeurs de la DRASS, de l’ARH, de l’UFR et de l’hôpital leur exposent le rôle et l’avenir des internes dans la région. Toutes ces démarches visent à faire comprendre aux jeunes médecins issus d’autres facultés que leur venue est essentielle pour la Franche-Comté. Cellule d’accueil des internes Martine Bouveret - Tél. 03 81 66 88 60 CHU Jean Minjoz - Boulevard Fleming - 25030 Besançon Cedex

Enseignement et et réformes réformes Enseignement

Profession : pharmacien Si le grand public retient surtout l’image du pharmacien d’officine, les carrières qui s’offrent aux étudiants sont beaucoup plus vastes. Travailler à l’hôpital, dans l’industrie, dans les laboratoires de biologie et d’analyses médicales sont autant de possibilités ouvertes aux jeunes. En outre, la profession va subir des évolutions majeures en raison des avancées récentes et à venir dans le domaine du médicament. Les futurs pharmaciens doivent être formés à l’arrivée des biothérapies (thérapie cellulaire, thérapie génique). Ces médicaments issus de la recherche fondamentale permettent de reproduire des protéines humaines et de traiter de façon ciblée des pathologies jusqu’à présent incurables. Des traitements auparavant réservés aux hôpitaux vont apparaître dans les officines. L’UFR rénove ses enseignements pour préparer les étudiants à ces nouveaux enjeux. Hors-série |

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La vie étudiante Corporations

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ans un local situé à l’entrée de la faculté de médecine et de pharmacie coexistent l’association des étudiants de médecine, plus connue sous l’acronyme « BOUDU, et l’Association amicale des étudiants en pharmacie de Besançon » (AAEPB). Ces deux corporations collaborent lors des grands évènements. La BOUDU représente les étudiants bisontins en médecine au sein de l’UFR et au niveau de l’Association nationale des étudiants en médecine de France (ANEMF). Outre les services proposés aux étudiants : vente de livres ou de matériel médical à prix réduits, cette corporation participe à des actions de santé publique et de solidarité nationale ou internationale (sidaction, téléthon, don du sang). Elle perpétue le folklore étudiant et organise des week-ends de détente et des soirées, dont un grand gala annuel réunissant professeurs et étudiants. Les fonds collectés lors du gala de médecine sont reversés à une œuvre caritative qui change chaque année. Contact : BOUDU Tél. 03 81 66 56 87 - http://www.boudu.org AAEPB Tél. 03 81 83 11 92 http://pharmabesancon.free.fr/ 4 place Saint Jacques - 25000 Besançon

Sidaction La journée d’action contre le sida est traditionnellement organisée par les étudiants de deuxième année. Elle vise à recueillir des fonds pour la lutte contre ce virus. Les étudiants fabriquent de petits rubans rouges qu’ils vont ensuite vendre dans la rue. L’argent récolté est redistribué par la corporation aux associations de recherche et d’aide aux personnes séropositives ainsi qu’à l’APTAA (Association de partage des traitements anti-sida en Afrique).

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Les élus étudiants

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ix étudiants en médecine et trois étudiants en pharmacie siègent au conseil de faculté. Ils y représentent leurs pairs et font office de relais auprès de l’administration et des enseignants.

Le conseil de faculté se réunit au moins une fois tous les deux mois pour prendre des décisions relatives à l’organisation matérielle, pédagogique ou patrimoniale de l’UFR. Les élus étudiants sont également présents aux commissions de pédagogie, lieu de discussion ouvert à tous. Il en émerge certaines des propositions validées ensuite en conseil de faculté. Ces représentants sont mandatés pour deux ans au cours d’élections qui ont lieu en décembre. Pour se faire connaître, ils mènent une campagne électorale, interviennent en amphithéâtre et communiquent sur Internet comme par voie d’affichage. Leur fonction ne consiste pas seulement à réaliser des sondages et à transmettre les avis estudiantins. Ils sont également impliqués dans un véritable travail d’information auprès des étudiants, surtout en ce qui concerne les réformes récentes. « Il est très intéressant de bénéficier à la fois des points de vue étudiant et enseignant » souligne Gilles Prudhon-Chatelain, étudiant en médecine élu en 2003. En cas de divergence, le rôle de conciliation des élus prend toute sa dimension. Interlocuteurs privilégiés pour rencontrer les acteurs de l’université, ces représentants prennent également en charge beaucoup de cas individuels en cas de difficultés de natures sociale, administrative ou pédagogique. Ces étudiants se disent très satisfaits de la crédibilité obtenue auprès du corps enseignant et administratif et de la véritable collaboration qui s’est développée au sein de l’UFR. Comment les contacter ? par le biais de la corporation qui les soutient sur Internet via le forum national des étudiants en médecine www.e-carabin.net Selma Prost, prostselma@yahoo.fr et Gilles Prudhon-Chatelain, gillesprudhonchatelain@yahoo.fr, élus de la liste indépendante associative.


La vie étudiante

Etudiants en Santé pour une Solidarité Internationale (ESSI)

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e futurs médecins, pharmaciens, infirmières et sages-femmes se sont réunis sur la base d’idées convergentes en matière d’aide aux pays en voie de développement pour fonder ESSI. Née en juillet 2005, l’association s’est fixé un double objectif de sensibilisation du public aux problématiques de solidarité internationale et d’intervention dans des pays du sud sur des questions de santé.

Médecins nounoursologues

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ne ribambelle d’enfants traverse la cour de la faculté en portant fièrement des nounours recouverts de bandages… Ce spectacle pour le moins inhabituel est l’heureuse initiative des étudiants de médecine, improvisés « nounoursologues » pour l’occasion : une démarche destinée à aider les enfants de maternelle à vaincre leur peur de la blouse blanche. L’hôpital des nounours, créé il y a quelques années en Allemagne, existe en France depuis deux ans grâce à l’Association nationale des étudiants de médecine, et à Besançon depuis l’année dernière. Le principe est celui du jeu de rôles : les enfants endossent le rôle de parents et emmènent leur nounours malade à l’hôpital. Avant de se rendre dans les classes, les étudiants suivent une petite formation auprès d’une pédopsychiatre. Avec la complicité de l’enseignant, ils incitent les enfants à trouver une maladie à leur nounours et distribuent des carnets de santé. Quelques jours plus tard, les enfants sont accueillis dans un hôpital miniature reconstitué dans deux salles de la faculté par les étudiants de médecine et de pharmacie. Les nounours, selon qu’ils sont constipés ou tombés dans la cour, sont orientés en médecine ou chirurgie pour être pris en charge par des nounoursologues en blouse blanche. Un nounours a avalé un porte clé ? Il est installé au bloc opératoire avant d’être endormi avec un masque parfumé à la fraise. L’enfant qui s’en occupe assiste à l’intervention après avoir revêtu une blouse, un masque et une charlotte. Une fois les plaies pansées, le médecin nounoursologue rédige une ordonnance. L’enfant va soigneusement retirer à la pharmacie un bocal de gélules vides qu’il devra administrer en respectant scrupuleusement les consignes du médecin.

Cette toute jeune association œuvre pour le développement durable et veut s’éloigner de toute politique de don, propre à rendre les populations dépendantes. Il s’agit plutôt de promouvoir les initiatives locales, de mettre en place des actions en s’assurant que sont présentes sur place les ressources humaines et matérielles nécessaires à leur pérennité. C’est au Mali, dans le petit village de Moussala, que se déroulera en juin la première mission d’ESSI, avec pour objectifs l’électrification du dispensaire et la prévention en matière de sida, de paludisme et d’hygiène. Un voyage de repérage, en janvier, a permis d’ajuster le bilan des besoins déjà établi lors d’un premier contact avec les pouvoirs locaux. L’association s’inscrit dans une logique de réciprocité. Chacun des huit étudiants candidats au départ espère pouvoir s’initier à la médecine de brousse en suivant pendant quelques jours le personnel du dispensaire : l’infirmier, la sagefemme et le responsable du stock de médicaments. En parallèle, ESSI met en place des échanges interculturels entre l’école de Moussala et le collège de Villers-le-Lac. Deux classes d’élèves de cinquième ont déjà participé à un après-midi d’ateliers de sensibilisation aux maladies qui touchent les enfants africains. Contact : asso_essi@hotmail.fr

Les soins se déroulent comme dans la réalité de façon à familiariser l’enfant avec l’hôpital et à dédramatiser ces moments difficiles. Le bilan est très positif : les enfants repartent ravis. Cette expérience leur permettra sans doute d’aborder avec moins de craintes une éventuelle hospitalisation. L’an dernier, la manifestation a été couplée avec un atelier de prévention de l’obésité. Elle a accueilli six classes bisontines. Le prochain hôpital des nounours aura lieu en avril ; les organisateurs espèrent toucher plus d’écoles. Contact : Aurélie Berdin. Tél. 06 81 73 14 24 - http://hopitaldesnounours.free.fr/ Hors-série |

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Recherche

3ème Université d’été francophone en santé publique

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uite au succès de la 2ème Université d’été, l’UFR Sciences médicales et pharmaceutiques de Besançon et l’Union régionale des caisses d’assurance maladie (Urcam) de Franche-Comté organisent, avec leurs partenaires, la 3ème Université d’été francophone en santé publique à Besançon du 2 au 7 juillet 2006. Une formation ouverte à toutes les personnes concernées par les questions actuelles de santé publique et basée sur la diversité des savoirs et des expériences de chacun.

La recherche clinique en quête d’un label universitaire

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a recherche appliquée dans le domaine de la santé, ou « recherche clinique », se développe principalement au sein du Centre hospitalier universitaire (CHU). Une convergence profitable entre recherche hospitalière et recherche universitaire se développe, notamment autour de la création d’un Cancéropôle.

L’Université est organisée autour de 15 modules de formation destinés prioritairement à des professionnels en activité et des élus oeuvrant au sein d’institutions ou d’associations des champs sanitaires, sociaux ou éducatifs. Durant la semaine, chaque participant suivra un des 15 modules qu’il aura choisi parmi plusieurs grands thèmes de santé publique : éducation pour la santé, éducation thérapeutique, évaluation des interventions en santé, réseaux de santé, dépistages et santé publique, cancers et santé publique, santé des personnes âgées, santé des adolescents, nutrition et promotion de la santé, santé et communication, médicament et santé publique, prévention du suicide, prévention des traumatismes…

Les enseignants de l’UFR Sciences L’école de l’INSERM propose une médicales et pharmaceutiques sont formation renforcée à la recherche. souvent à l’initiative des études cliC’est un cursus complémentaire niques menées dans les services hosà une formation classique en médecine pitaliers où ils exercent. Même s’ils ne ou en pharmacie, sont pas conduits dans des équipes avec des séminaires d’été et un universitaires labellisées (équipes accompagnement particulier, qui d’accueil, ou Unités mixtes de permet d’obtenir plus rapidement un 1 recherche UMR avec le CNRS ou master recherche. Cette école concerne l’INSERM2), ces travaux sont reconseulement quelques étudiants nus au niveau national et internatiosélectionnés dès leur deuxième année nal. Beaucoup souhaiteraient les voir pour devenir chercheurs dans le valorisés au même titre que la domaine de la santé. recherche fondamentale. « Certaines équipes pourraient devenir des Equipes d’accueil de l’Université » propose le professeur Philippe Humbert, président de la Commission médicale d’établissement. « Les futurs enseignants hospitalo-universitaires devraient pouvoir soutenir une thèse d’université basée sur des préoccupations de nature clinique, dès lors qu’il s’agit de travaux scientifiquement valides qui ont donné lieu à publication ». « Par ailleurs, l’apport de moyens et de compétences universitaires est bénéfique pour la recherche hospitalière, et inversement », ajoute-t-il.

Contact : Elodie Demougeot elodie.demougeot@univ-fcomte.fr http://www.urcam.org/univete/index.htm Université d’été francophone en santé publique UFR Sciences médicales et pharmaceutiques Place Saint Jacques - 25030 Besançon cedex

L’Ecole Doctorale

L’inscription à l’université d’un projet de recherche en médecine dans le domaine de la cancérologie est l’occasion de créer de nouvelles coopérations officielles. Avec le plan cancer lancé par le gouvernement, une structure de recherche nommée « Cancéropôle » a été fondée administrativement pour la région grand-est. Reste à la concrétiser en installant des collaborations entre laboratoires universitaires et services hospitaliers. 1

Institut national de la santé et de la recherche médicale Centre national de la recherche scientifique

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L’Ecole Doctorale Homme, environnement, santé, s’articule avec les pôles régionaux de recherche dans le domaine de la santé et de l’environnement : IFR 133, IFR 100, PPF milieux naturels et milieux anthropisés, et Cancéropôle Grand Est, en particulier. Elle prépare les doctorants à l’insertion professionnelle et à la mobilité géographique en développant des actions ou des programmes spécifiques adaptés. Contact : Tél. 03 63 08 22 13 - http://ed-hes.univ-f.comte.fr


Recherche

Les Unités de recherche en lien avec les sciences médicales et pharmaceutiques INGÉNIERIE ET BIOLOGIE CELLULAIRE ET TISSULAIRE - IBCT

Estrogènes, expression génique et pathologies du système nerveux central (EA 3922) Directrice : Michèle Jouvenot

Institut fédératif de recherches IFR 133

Il a été démontré que des hormones sexuelles féminines (les estrogènes) avaient un effet bénéfique sur le cerveau et pouvaient éviter la dégénérescence neuronale. Cette équipe cherche à identifier les effets bénéfiques encore mal connus des estrogènes. Elle étudie de très près les gènes estrogéno-dépendants ainsi que le rôle de phytoestrogènes sécrétés par certaines plantes. L'identification de nouvelles molécules pourrait conduire à la fabrication de molécules de synthèse, et à la prévention de maladie neurodégénératives telles que la maladie d’Alzheimer.

Directeur Pierre Tiberghien L’IFR « Ingénierie et biologie cellulaire et tissulaire » se donne pour objectif de fédérer des unités de recherche de l’Université de Franche-Comté et de l’INSERM autour d’une stratégie scientifique centrée, d’une part, sur l’ingénierie cellulaire et tissulaire à finalité thérapeutique, et d’autre part sur plusieurs aspects de biologie cellulaire et tissulaire fondamentaux, notamment l’étude de mécanismes à régulation génique, et qui sont par ailleurs susceptibles de venir en appui aux activités d’ingénierie cellulaire et tissulaire. Tél. 03 81 52 33 00 http://ifr.univ-fcomte.fr

Tél. 03 63 08 22 71 http://eesnc.univ-fcomte.fr

Génétique et reproduction (EA 3185) Directeur : Jean-Luc Bresson Environ 30% des embryons conçus présentent des anomalies chromosomiques. Dans la plupart des cas, la grossesse s’arrête spontanément. Il existe très peu de données objectives sur la « qualité » d’un embryon conçu in vitro. Les chercheurs ont donc développé des outils d’analyse d’images afin de déterminer des critères objectifs de qualité. Cette équipe associe des compétences en génétique humaine et en reproduction humaine pour concentrer son travail sur l’étude de la qualité des gamètes (cellules de la reproduction) et des embryons.

Les composantes de l’IFR 133 : Carcinogenèse épithéliale : marqueurs prédictifs et pronostiques (EA 318). Directrice : Christiane Mougin Les activités de cette équipe visent à comprendre les mécanismes de la création des tumeurs cancéreuses et à identifier les facteurs de risques de certains cancers (cancers épithéliaux : du col de l’utérus, du canal anal, de la peau et de la vessie). L’objectif des travaux fondamentaux est d’identifier les voies de transduction de signaux facilitant la survie ou la mort de cellules tumorales. Des travaux épidémiologiques ainsi que des essais cliniques concernant les cancers cités ci-dessus sont conduits avec des cliniciens de l’équipe. Tél. 03 81 66 91 12 http://carcinogenese.univ-fcomte.fr

Tél. 03 63 08 22 13 http://genetique.univ-fcomte.fr

Interaction hôte-greffon et ingénierie cellulaire et génique en transplantation (UMR U 645 Université de Franche-Comté Inserm – EFS) Directeur : Pierre Tiberghien Cette équipe a pour objectif l’évaluation des interactions existant entre donneur et receveur lors d’une greffe. Les chercheurs étudient, manipulent et modifient cellules et tissus afin de mieux en connaître les caractéristiques. Ils étudient également différentes façons de préparer ces cellules de façon à obtenir de meilleurs résultats dans le cadre des greffes et traitements contre le cancer. L’équipe réunit à la fois un laboratoire à l’Etablissement français du sang, et deux services cliniques au CHU : l’un spécialisé dans la greffe de moelle osseuse, et l’autre spécialisé dans la greffe de rein. Tél. 03 81 52 33 00 http://greffon.univ-fcomte.fr Hors-série |

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Recherche

Laboratoire d’ingénierie et biologie cutanées (EA 3183) Directeur : Philippe Humbert

Pathogénie, épidémiologie et résistance des agents infectieux (EA3186) Directeur : Patrick Plésiat

Dans ce laboratoire d’ingénierie sont étudiées les caractéristiques de la peau et les effets que peuvent avoir sur elle les produits dermatologiques et cosmétiques. Les chercheurs étudient également la présence dans la peau de substances naturelles ou de médicaments. Un autre volet de recherche est la fabrication de peaux en culture à partir de cellules dermiques prélevées sur des volontaires. Ces cellules se développent progressivement en un tissu grâce auquel on peut étudier différentes caractéristiques en fonction de l’âge, de l’origine ethnique, de maladies, ou encore l’effet de certains médicaments.

Cette équipe étudie les principaux aspects de l’infection chez l’homme. Nous hébergeons tous plusieurs centaines d'espèces bactériennes différentes dont certaines sont potentiellement pathogènes et donc susceptibles d'entraîner des infections parfois gravissimes. Comment engendrent-elles des infections, se propagent-elles au sein de la population, résistent-elles aux antibiotiques ? C'est ce qu'étudient certains des chercheurs de ce laboratoire afin d’apporter des solutions pour mieux les combattre et limiter leur diffusion dans la collectivité. Un second groupe concentre ses recherches sur les virus, et plus particulièrement le VIH, en tentant de comprendre comment il peut persister dans l'organisme des malades, malgré les traitements par trithérapies. Une troisième équipe se penche sur une infection peu fréquente mais grave : l'endocardite infectieuse.

Tél. 03 81 21 80 98 http://libc.univ-fcomte.fr

Neurosciences, neurogenèse et processus intégrés dans l’olfaction (EA481) Directrice : Claudine Versaux-Botteri Cette unité de recherche concentre l’essentiel de son travail sur l’épithélium olfactif dont les cellules nerveuses sont capables de se renouveler. Les chercheurs tentent de cultiver des cellules souches tirées de cet épithélium, suivant l’hypothèse qu’elles pourraient être réimplantées dans n’importe quel autre endroit du système nerveux, dans un but thérapeutique. Ils étudient également le système olfactif comme voie d’entrée privilégiée des molécules vers le système nerveux central. Un autre volet de leurs recherches : analyser de quelle façon les odeurs influencent nos humeurs et notre comportement. Tél. 03 81 66 57 84 http://neurosciences.univ-fcomte.fr

Optimisation métabolique et cellulaire (EA 3921) Directeur : Alain Berthelot Ce laboratoire étudie les relations entre la nutrition et certaines pathologies cardiovasculaires, comme l’hypertension artérielle. Certains aliments jouent un rôle protecteur contre ces maladies. Les chercheurs du laboratoire concentrent leurs études sur certains aliments. Le soja ou le houblon sont particulièrement riches en phyto-estrogènes : de quelle manière interviennent-ils dans les pathologies cardiovasculaires ? A partir de quelle quantité absorbée, le houblon, le sésame ou le magnésium favorisent-ils le développement de l’hypertension, ou bien au contraire jouent-ils un rôle protecteur ? C’est ce que s’efforcent de découvrir les chercheurs. Tél. 03 81 66 55 55 http://omc.univ-fcomte.fr

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Tél. 03 81 66 82 86 http://perai.univ-fcomte.fr

Physiopathologie cardiovasculaire et prévention (EA3920) Directeur : Jacques Regnard Les chercheurs de cette équipe sont anatomistes, anesthésistes, bio-physiciens, cardiologues, neurologues, pharmacologues, scientifiques des activités physiques… Leurs études concernent le fonctionnement du cœur et des vaisseaux, au repos, pendant l’exercice, en immersion, chez les sportifs de haut niveau et chez les personnes atteintes de diabète, de maladie cardiaques, rénales, rhumatismales, vasculaires… Des mécanismes de maladies, de symptômes et des effets de traitement sont décrits en utilisant des techniques d’imagerie très modernes dans les organes et externes, d’exploration clinique, physiologique et biologique, cellulaire. Tél. 03 81 66 91 67 http://pcp.univ-fcomte.fr


Recherche

PROGRAMME PLURI-FORMATIONS - PPF PPF MILIEUX NATURELS MILIEUX ANTHROPISES Directeur : Jean-François Viel L’objectif général est d’étudier, à différentes échelles, les effets de l’anthropisation sur le fonctionnement des milieux, notamment dans le domaine des transferts de matière (eau, carbone), de contaminants de l’environnement (polluants d’origine chimique ou même sonore, organismes pathogènes), et des risques et bénéfices éventuels pour la santé. Tél. 03 81 21 94 94 http://dvufc.univ-fcomte.fr

Composante du PPF milieu naturels – milieux anthropisés : Santé et environnement rural, Franche-Comté, SERF (EA 2276) Directeur : Renaud Piarroux De récentes études ont montré que les enfants vivant en milieu agricole, et fréquentant les étables étaient moins sujets aux allergies que les citadins. Le SERF mène des études sur l’ambiance microbiologique des étables dans le but d’identifier les facteurs microbiens à l’origine de cette protection naturelle. Les scientifiques tentent également de trouver le moyen d’enrayer la propagation de l’échinococcose alvéolaire, maladie parasitaire transmise par le renard à l’homme, ou bien encore de soigner la maladie du poumon de fermier, une affection respiratoire touchant les éleveurs de bovins en hiver. Le SERF mène aussi des études sur les effets des produits laitiers traditionnels sur la santé. Tél. 03 81 66 80 68 http://serf.univ-fcomte.fr

PPF MICROTECHNIQUES POUR LA PROTEOMIQUE Directeur : Wilfried Boireau La protéomique est une nouvelle discipline qui regroupe les activités de recherche destinées à rassembler l’information complète sur l’expression des protéines des organismes dont le génome a été identifié. Tél. 03 81 66 55 53 • http://dvufc.univ-fcomte.fr

Équipes en relation avec l’UFR SMP participant au PPF microtechniques pour la protéomique : Optimisation métabolique et cellulaire (EA 3921) Cf. ci-contre Sciences séparatives et biopharmaceutiques, 2SB (EA 3924) Directeur : Yves Guillaume Les axes de recherches en sciences séparatives et biopharmaceutiques sont le développement de méthodes d’analyse séparatives et la chimiométrie, appliquées à l’analyse de médicaments, de xénobiotiques, d’herbicides, de macromolécules biologiques et de leurs isomères éventuels. Le mécanisme d’association médicaments, xénobiotiques et herbicides avec diverses molécules cibles. L’évaluation de la toxicité de médicaments, de xénobiotiques et d’herbicides sur divers modèles cellulaires. Tél. 03 81 66 55 41 • http://2sb.univ-fcomte.fr

PPF IMAGERIE FONCTIONNELLE ET CEREBRALE Directeur : Thierry Moulin Outre plusieurs thèmes transversaux, le PPF s’articule autour de 2 thèmes principaux. Les neurosciences cognitives : la perception et la compréhension de la causalité et de l’intentionnalité, certains mécanismes de normalisation mis en action dans le cadre de l’apprentissage linguistique, les processus hédoniques suscités par des stimulations olfactives. Les neurosciences cliniques : les conséquences de lésions vasculaires focales sur la qualité de vie, les troubles de l’humeur et le comportement alimentaire. Tél. 03 81 66 84 38 • http://dvufc.univ-fcomte.fr Hors-série |

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UFR Sciences médicales et pharmaceutiques Equipe de direction Pr Hugues Bittard Doyen pour la médecine Tél. 03 81 66 55 03 hugues.bittard @ufc-chu.univ-fcomte.fr hbittard@chu-besancon.fr Pr Yves Guillaume Doyen pour la pharmacie Assesseur recherche Tél. 03 81 66 55 44 yves.guillaume@univ-fcomte.fr Pr Daniel Sechter 1er assesseur - Membre du CA Responsable du collège médecine - Membre du CNU Chargé de la gestion des enseignants hospitalouniversitaires Tél. 03 81 21 81 51 Secrétariat 03 81 21 81 52 daniel.sechter @ufc-chu.univ-fcomte.fr Pr Patrick Garbuio Assesseur patrimoine et accueil des étudiants Responsable du collège de chirurgie Tél. 03 81 66 75 75 patrick_garbuio@yahoo.fr Pr Xavier Pivot Assesseur pédagogie deuxième cycle Tél. 03 81 66 92 12 Secrétariat 03 81 66 93 86 xpivot@chu-besancon.fr Pr Emmanuel Samain Assesseur pédagogie troisième cycle en relation avec la DRASS Correspondant pôle universitaire Nord Franche-Comté Tél. 03 81 66 93 25 Secrétariat 03 81 66 85 79 e1samain@chu-besancon.fr

Pr Daniel Wendling Assesseur affaires étudiantes Correspondant formation innovation des pôles hospitaliers en relation avec la CME Tél. 03 81 66 91 69 Secrétariat 03 81 66 82 41 daniel.wendling @ufc-chu.univ-fcomte.fr Dr Jean-Marie Estavoyer Assesseur représentant les praticiens hospitaliers chefs de service accueillant des étudiants Tél. 03 81 21 91 50 Secrétariat 03 81 21 85 33 jmestavoyer@chu-besancon.fr Dr Hatem Boulahdour Assesseur pédagogie 1er cycle – Responsable du collège de biologie Tél. 03 81 66 80 83 Secrétariat 03 81 66 80 28 hatem.boulahdour @univ-fcomte.fr Dr Nadine Magy Assesseur chargé de la formation médicale par l'urgence Responsable DCEM Tél. 03 81 66 85 98 Secrétariat 03 81 66 82 33 nmagy@chu-besancon.fr Dr François Kleinclauss Assesseur chargé de la préparation à l'ENC Tél. 03 81 21 89 07 Secrétariat 03 81 21 91 72 fkleinclauss@chu-besancon.fr Pr Marie-Christine Woronoff-Lemsi Assesseur pharmacie Membre du CA - Assesseur chargé du budget de l'UFR Référent pour l'intégration hospitalo-universitaire des enseignants de pharmacie Directeur administratif de la section pharmacie Tél. 03 63 08 22 21 marie-christine.woronofflemsi@ufc-chu.univ-fcomte.fr macha.woronoff@wanadoo.fr

http://medecine-pharmacie.univ-fcomte.fr

Pr Estelle Seilles Assesseur pharmacie, Membre du CS Directeur pédagogique Tél. 03 63 08 22 65, estelle.seilles@univ-fcomte.fr Pr Jean-Pierre Gaume Responsable du département de médecine générale Tél. 03 63 08 22 93 jean-pierre.gaume @univ-fcomte.fr Pr Bernard Parratte Responsable PCEM1 Tél. 03 81 66 56 18 bernard.parratte @univ-fcomte.fr Pr Philippe Humbert Président de la Commission médicale d’établissement Membre du CA Tél. 03 81 21 91 76 Secrétariat 03 81 21 83 01 philippe.humbert @univ-fcomte.fr

Élus étudiants Fanny Angelot Aurélie Berdin Mélanie Bednarowicz Grégory Colaiacovo Charles Guinchard Cédric Levain Selma Prost Gilles Prudhon-Chatelain Nicolas Volpi

Responsable administratif Sandrine Boquestal Tél. 03 81 66 55 02 sandrine.boquestal@univ-fcomte.fr Responsable du service scolarité Carine Goisset Tél. 03 81 66 52 74 carine.goisset@univ-fcomte.fr Secrétaire du doyen et assistante de communication Gestion du personnel enseignant hospitalo-universitaire Marie-Laure Jungen Tél. 03 81 66 55 03 marie-laure.jungen@univ-fcomte.fr Secrétariat section pharmacie Joëlle Ott Tél. 03 81 66 55 62 joelle.ott@univ-fcomte.fr Anne-Marie Winninger Tél. 03 81 66 55 41 anne-marie.wininger@univ-fcomte.fr Service du personnel Gestion du personnel BIATOS Enseignants chercheurs Cours complémentaires Edith Morel, Tél. 03 81 66 55 34 edith.morel@univ-fcomte.fr Agnès Gelin, Tél. 03 81 66 55 14 agnes.gelin@univ-fcomte.fr Service informatique Yves Jacquet Tél. 03 81 66 55 76 yves.jacquet@univ-fcomte.fr Responsable des services financiers Pascale Petellaz Tél. 03 81 66 55 15 pascale.petellaz@univ-fcomte.fr Responsable du service technique Philippe Genet Tél. 03 81 66 55 17 philippe.genet@univ-fcomte.fr

Bibliothèque Gaudard Gérard Dhenin Tél. 03 81 66 55 31 gerard.dhenin@univ-fcomte.fr Université d'été en santé publique Elodie Demougeot Tél. 03 81 66 55 75 elodie.demougeot@univ-fcomte.fr


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