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ENTREVUE

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De nouvelles recrues à la permanence de l’UMQ

Au cours des dernières semaines, l’équipe de l’UMQ s’est enrichie de l’arrivée de personnes qui se démarquent par leur professionnalisme et leur expérience dans leurs domaines respectifs.

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Noémie Groleau a été embauchée en octobre comme chargée de projet à la Direction des politiques. À ce titre, elle aura pour mandat de veiller à la réalisation des différentes actions prévues par l’UMQ dans le cadre du Programme de soutien à l’intégration de l’adaptation aux changements climatiques à la planification municipale (PIACC) et du Plan d’action municipal sur les changements climatiques. Stéphane Fleury est pour sa part entré en fonction en novembre en tant que conseiller en relations du travail en matière de sécurité publique au sein de la Direction des Affaires juridiques et du Carrefour du capital humain. Il renseignera, conseillera et assistera ainsi les membres du Carrefour du capital humain en matière de relations du travail, spécifiquement en matière de sécurité publique. Ashley Ziai a pour sa part joint la Direction des politiques en décembre en tant que conseillère aux politiques. Elle assumera la responsabilité des activités d’analyse des politiques et des programmes publics, de veille législative et réglementaire et de représentation politique de l'organisation eu égard aux lois, règlements, politiques et programmes régissant les actions et pouvoirs des municipalités dans les dossiers dont la responsabilité lui est confiée, principalement ceux reliés à la fiscalité et aux finances locales. Enfin, Josiane Cyr est entrée dans l’équipe de la Direction des communications et du marketing en décembre comme conseillère aux communications numériques et au marketing. Elle aura pour principales fonctions d’identifier et d’implanter les meilleures pratiques en communications numériques et en marketing, de participer à l’élaboration de la stratégie de communication des priorités de l’UMQ, d’assurer la production et la diffusion de l’information destinée aux différentes clientèles et aux interlocuteurs politiques, d’élaborer la politique éditoriale des outils de communication et de planifier leur production. Elle élaborera également les stratégies marketing afin de promouvoir l’ensemble des événements, des produits et des services de l’UMQ et d’en maximiser le potentiel numérique. Toute l’équipe leur souhaite la bienvenue ainsi que le meilleur succès dans leurs nouvelles fonctions.

DES ANNIVERSAIRES MARQUANTS POUR TROIS COLLÈGUES D’EXPÉRIENCE

Soulignons enfin que trois membres de l’équipe ont récemment

souligné leur entrée en fonction à l’UMQ : Johanne Lalonde Conseillère aux événements 20 ans de service

Me Claude Bernier Directeur des Affaires juridiques et du Carrefour du capital humain de l’UMQ 20 ans de service

Annie Bourassa Adjointe administrative principale à la formation continue 10 ans de service

Nous tenons à les remercier pour leur engagement après tant d’années et leur dévouement constant afin de servir les membres de l’UMQ dans le cadre de leurs fonctions respectives.

±1250 adhérents potentiels 1 outil web sécurisé disponible 24/7 4 phases des mesures d’urgence 4 types de ressources mises en commun

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Initiative de Partenaires financiers Partenaire technologique Partenaires de diffusion

FORMATION

Un nouveau profil de compétences des élues et élus municipaux

Le conseil d’administration de l’UMQ a adopté, le 4 décembre dernier, le nouveau profil de compétences des élues et élus municipaux. Le document est le fruit d’un vaste chantier de réflexion et de consultation mené depuis le début de l’année par la Commission de la formation de l’Union.

Presque 20 ans se sont écoulés depuis la rédaction du premier profil de compétences. Il y a eu des changements énormes dans le contexte d’exercice de la charge d’élue et d’élu depuis et, par conséquent, dans les compétences auxquelles on fait appel pour l’exercer. Une mise à jour était devenue nécessaire. Le travail de mise à jour du profil a été réalisé en mode cocréation, en invitant la communauté des élues et élus, ainsi que les personnes qui travaillent avec elles et eux, à prendre part activement au chantier, en ouverture et en transparence. C’est donc l’intelligence collective qui aura permis de bâtir ce nouveau profil. La question qui a guidé le travail de cocréation des 108 participantes et participants qui ont assisté à l’une des cinq séances de cocréation virtuelles tenues en juin et en juillet derniers a été la suivante : quelles compétences sont porteuses pour bien exercer la charge d’élue et d’élu en 2020 et dans le futur ?

Le processus s’est appuyé sur des modèles et recherches provenant de l’international : Ohio, Slovénie, Pays-Bas et Nations Unies notamment.

Au terme des travaux, le nouveau profil de compétences présente une vision renouvelée du rôle d’élue et d’élu, articulée autour de trois grands rôles et de 15 compétences, qui s’appuient sur 10 principes de bonne gouvernance et circonscrivent la charge d’élue et d’élu en regard du rôle de l’administration municipale. Il a été approuvé par la Commission de la formation continue lors d’une réunion tenue le 5 novembre dernier. La prochaine étape consistera à produire une nouvelle mouture de la formation qui sera offerte aux nouvelles élues et aux nouveaux élus à la suite des élections municipales en 2021. Le travail de refonte sera effectué dans la perspective que cette formation initiale soit le début d’un parcours s’étendant tout au long du mandat de l’élue et de l’élu et les détails seront communiqués par l’UMQ au cours des prochains mois.

PLAN MUNICIPAL D’EMPLOIS

L’UMQ conclut un partenariat avec SIRCO pour soutenir les jeunes de la DPJ

L’UMQ a annoncé, en octobre dernier, la conclusion d’un nouveau partenariat avec l’entreprise SIRCO afin de consolider son appui aux jeunes sous la protection de la jeunesse dans le cadre de son Plan municipal d’emplois.

En vertu de ce partenariat d’une durée de trois ans, SIRCO versera annuellement 5 000 $ afin de rembourser certaines dépenses nécessaires afin que les jeunes occupent les emplois offerts par les municipalités dans le cadre du programme (transport, équipement, cours d’appoint, etc.). De plus, l’entreprise remettra annuellement une bourse d’études de 1 000 $ à une jeune ou à un jeune sous la protection de la jeunesse souhaitant poursuivre des études dans le domaine de la sécurité. C’est donc un total de 18 000 $ que SIRCO investira jusqu’en 2023 dans le Plan municipal d’emplois de l’UMQ et le soutien aux jeunes sous la protection de la jeunesse.

« Chaque année, 5 000 jeunes âgés de 18 ans quittent les services de la protection de la jeunesse et doivent faire face aux multiples défis que pose la vie autonome : trouver un logement et un travail, se nourrir et poursuivre ses études. Ces jeunes disposent d’un faible réseau social et familial pour les soutenir dans cette transition et trop souvent, ils se retrouvent à la rue. Grâce à ce nouveau partenariat entre l’UMQ et SIRCO, nous pourrons redoubler d’effort afin de soutenir les jeunes sous la protection de la jeunesse et favoriser leur employabilité. Je remercie l’entreprise et son président pour leur engagement sincère envers cette cause si importante », a déclaré la présidente de l’UMQ et mairesse de SainteJulie, madame Suzanne Roy. Initié en 2013, le programme connaît depuis une progression constante du nombre de municipalités participantes. En 2019, 52 municipalités ont offert 107 emplois dans le cadre du programme. Depuis sept ans, 485 emplois ont été offerts à des jeunes sous la protection de la jeunesse grâce au Plan.

Le Plan municipal d’emplois de l’UMQ vise à mieux intégrer les jeunes sous la protection de la jeunesse dans leur communauté lorsqu’ils atteignent l’âge adulte, en leur permettant de développer leur employabilité par le biais d’emplois temporaires au sein d’une municipalité de leur région. Ils peuvent ainsi acquérir des aptitudes au travail, en plus de découvrir les multiples compétences et services offerts le milieu municipal.

ENTREVUE AVEC CLAUDE SARRAZIN, PRÉSIDENT ET FONDATEUR DE SIRCO

QPour les personnes qui ne connaîtraient pas SIRCO, pouvez-vous nous parler de l’entreprise et des services qu’elle offre?

RSIRCO est une firme que j’ai fondée en 1992 et qui se spécialise en enquête et en protection. On fait donc de l’enquête, de la protection et de la consultation. On a des experts dans différents domaines. On regroupe environ 160 enquêteurs et 500 personnes attitrées à la sécurité. Initialement, quand j’ai fondé l’entreprise,

c’était pour effectuer des enquêtes spécialisées en matière de fraudes, de vols, d’actes répréhensibles, de santé et de sécurité au travail, de la filature et de la surveillance, et on a développé la juricomptabilité à travers cela. On a aussi développé, au fil du temps, l’enquête informatique. Pour vous donner une idée, en matière d’enquête informatique, on représente environ 70 % de la jurisprudence au Québec. On a œuvré pour le gouvernement provincial, des municipalités, le gouvernement fédéral et même les Nations Unies, à titre d’enquêteur pour différents tribunaux de la Cour pénale internationale. Donc, on est impliqué à différents égards dans plusieurs secteurs d’activité, l’entreprise a grossi au fil des ans et on en est où nous sommes rendus maintenant.

Vous posez un geste fort en soutien aux jeunes sous la protection de la jeunesse. Pourquoi est-ce une cause qui est importante pour vous et pour l’entreprise?

J’ai toujours été très impliqué pour soutenir la jeunesse de façon générale. C’est quelque chose qui me tient à cœur. Je suis un père de famille, donc pour moi, les enfants, c’est important à la base. Je trouve par ailleurs que les jeunes de la DPJ méritent qu’on s’attarde à eux et qu’on essaie de les supporter pour qu’ils réussissent parce que je crois que moins il y aura de ces jeunes qui auront des difficultés dans le futur, plus ils vont réussir et plus ils vont faire une partie intégrante de la société québécoise. Pour cela, il faut leur donner un coup de main.

Quelle est la nature de votre engagement envers l’UMQ et envers son programme un pont vers demain et le plan municipal d’emploi?

Il y a une portion qui est financière, où l’on va assister les municipalités pour l’achat de différents biens et ainsi supporter leurs efforts d’offrir à ces jeunes un contexte de travail. L’autre portion en est une qui vient rejoindre un peu plus notre secteur d’activité. Je siège entre autres au conseil d’administration du Bureau de la sécurité privé et j’ai vu dans ce partenariat une opportunité de créer une bourse d’études pour les jeunes qui serait intéressés à se lancer dans le domaine de la sécurité privée. Je trouve que c’est un domaine qui ne nécessite pas de très longues études mais qui assure quand même une certaine stabilité et qui peut leur permettre d’avoir une porte d’entrée sur un monde qui est très vivant, qui est très captivant et qui peut leur amener un emploi à long terme au-delà d’un simple emploi d’été ou d’un emploi temporaire. Donc, je trouvais que le concept s’appliquait bien à cette situation et on a développé l’idée d’une bourse d’études.

Est-ce que l’entreprise embauchait déjà des jeunes de la DPJ?

Non, pas particulièrement. On a embauché des gens de différents milieux et ils n’étaient pas clairement identifiés comme étant des jeunes provenant de la DPJ. Je ne pourrais donc pas dire si j’en ai ou si je n’en ai pas, mais je trouvais l’idée intéressante. C’est un domaine où on manque de relève présentement. On veut recruter des gens motivés et je pense que les jeunes de la DPJ, s’ils sont bien encadrés, s’ils ont un désir de s’accomplir, ça peut être un milieu qui peut être très vivant et très intéressant pour eux.

Comment, selon vous, les municipalités peuvent-elles faire la différence pour aider ces jeunes dans leur communauté?

Elles peuvent leur démontrer que c’est possible de réussir et d’accomplir quelque chose. C’est un premier pas important qui doit être suivi d’un plan pour intégrer ces jeunes dans la société à long terme, avec une vision qui n’est pas seulement pour les trois ou six prochains mois. Ce qui me fait peur, c’est cet élément de découragement possible. On le sait, tout le monde vit des échecs, mais à un certain âge, vivre un échec, c’est plus difficile, donc ça peut être un peu plus difficile si on ne leur offre pas un chemin tracé à l’avance et qu’on ne les amène pas un peu plus loin. C’est difficile d’avoir une pensée sur le sujet quand tu vis au jour le jour. C’est donc un peu l’objectif. Je pense que ces jeunes ont du potentiel, il y a des façons de faire pour les accompagner, il y a des gens qui sont là pour les supporter. C’est déjà admirable ce que les municipalités font avec le Plan municipal d’emplois. Si je peux rajouter un petit quelque chose pour pouvoir aider, et bien ça va me faire grand plaisir.

Ma philosophie a toujours été d’essayer de trouver le moyen d’aider les gens. Je trouve que c’est une belle façon de retourner vers la communauté et d’aider des gens qui en ont vraiment besoin. Et je pense que ça ne prendrait pas grand-chose pour que plusieurs de ces jeunes se réalisent dans le domaine de la sécurité, qui moi m’a fait grandir. J’ai bien vécu dans ce secteur d’activité toutes mes années actives, c’est un domaine qui est passionnant.

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