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JEUNES ET GOUVERNANCE ENTREVUE AVEC ÉMILE ROY Aux élections municipales, je vote
AUX ÉLECTIONS MUNICIPALES, JE VOTE!
Entrevue avec Émile Roy, youtubeur et vidéaste engagé
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L’UMQ a lancé en octobre dernier la campagne Aux élections municipales, je vote! dans le but de rejoindre les jeunes de 18 à 35 ans et de les inciter à exercer leur droit de vote. Dans le cadre de cette initiative, l’Union a réalisé deux capsules vidéo, l’une avec l’humoriste Rosalie Vaillancourt et la seconde avec le youtubeur et vidéaste Émile Roy.
Ce dernier présente régulièrement à ses abonnés du contenu engagé, touchant à la politique, à l’histoire et à l’implication sociale. En entrevue, Émile Roy dévoile d’où vient son intérêt pour la politique et la participation citoyenne. Le texte qui suit présente ses intérêts et met en lumière ses motivations à agir à titre d’influenceur de sa génération.
QQu’est-ce qui vous a motivé à joindre votre voix à celle de l’UMQ pour encourager les jeunes à aller voter au palier municipal?
RJe parle de l’importance de voter aux élections depuis quelques années sur mes réseaux. J’ai l’impression que pour compléter nos engagements, il faut participer à la démocratie, à la vie politique. De plus, les élections municipales ne sont pas assez connues des jeunes adultes. J’avais moi-même un travail d’apprentissage sur l’importance de ce palier et de tous les enjeux qui y sont reliés. J’ai appris à quel point le municipal a une influence majeure sur des enjeux comme l’environnement, le transport, le logement, la culture, l’économie et beaucoup plus. Ce sont des enjeux qui nous touchent tous, au quotidien.
Pour moi, les élections municipales sont aussi importantes que celles provinciales et fédérales, puisque les décisions prises par une mairesse ou un maire ont un impact direct dans ma vie de tous les jours.

– Rosalie Vaillancourt, humoriste
Avez-vous eu des modèles (famille, amis, proches...) qui ont joué un rôle pour vous sensibiliser à l’importance de la participation électorale?
Je dois parler de mon père Patrice Roy et de mon grand-père Michel Roy. Le journalisme est présent dans ma famille depuis que je suis tout petit. Dans les soupers de famille, on discutait des grandes questions électorales, et je tentais de comprendre du mieux possible. J’avais déjà envie d’y participer, moi aussi. J’ai compris très jeune que la participation électorale, c’est un privilège, et la base d’un système démocratique.
Selon vous, comment est-ce que les jeunes peuvent poursuivre leur implication politique au municipal, d’ici aux prochaines élections de 2025?
Il y a bien des manières de s’impliquer. Pour les jeunes qui s’intéressent particulièrement à la politique et qui ont une grande énergie : je vous encourage à vous présenter comme représentante ou représentant de votre ville ou municipalité. Ça paraît fou et inaccessible, mais c’est pourtant possible et nécessaire. Il nous faut plus de jeunes de tous les horizons qui se présentent. Ensuite, j’encourage tout le monde à s’informer. C’est le premier pas de toute implication, je crois. Une fois informés, on peut projeter ce qu’on défend au public, au gouvernement, aux représentants. On peut aller dans les rues, sur les réseaux sociaux et dans les institutions. Je suis très confiant qu’on va continuer le travail.
On l’oublie parfois, mais les pouvoirs des municipalités ne se limitent pas à l’horaire des collectes. Elles ont notamment une incidence sur le développement durable d’une ville ou sur notre sécurité.
– Rosalie Vaillancourt, humoriste
FAITS SALLANTS SUR LE GROUPE D’ÂGE DES 18 À 34 ANS AUX ÉLECTIONS MUNICIPALES DE 2021
8,8%
des personnes élues ont entre 18 et 34 ans
Une différence significative subsiste toutefois entre les postes de conseiller et conseillère et la mairie:
9,7%
des conseillères et conseillers
3,0%
des mairesses et maires
Les 18 à 34 ans représentent 9,7 % des conseillères et conseillers, et seulement 3,0 % des mairesses et maires.
Les jeunes sont des modèles en termes de parité:
50,9%
de candidatures féminines (18 à 34 ans)
Le groupe d’âge des 18 à 34 ans atteint la parité avec 50,9 % de femmes élues (alors que tous groupes d’âges confondus, il y a 36,4 % de femmes).