La Lettre de la 7ème, N°31

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Union pour un Mouvement Populaire Fédération du Bas-Rhin

La lettre de la 7ème Cantons de Bouxwiller, Drulingen, Hochfelden, La Petite Pierre, Marmoutier, Sarre-Union et Saverne

Numéro 31

1er trimestre 2013

2013 : entre inquiétude et espoir A G E N D A COLLECTIVITÉ TERRITORIALE D’ALSACE Réunions programmées dans le cadre de la campagne pour le Référendum du 7 avril 2013:

Mercredi 20 mars à

Monswiller, Salle du Zornhoff à 20h, avec Philippe Richert.

Jeudi 28 mars 2013 à

Drulingen, salle polyvalente à 18h30, avec Philippe Richert.

Pour en savoir plus :

 www.alsace2013.fr Des réunions seront organisées dans chaque canton, pour connaitre les lieux et les dates rendezvous sur le site www.alsace2013.fr ou contactez la permanence du député Hetzel au 03 88 91 25 88.

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e vendredi 25 janvier 2013, en soirée, le maire de Reinhardsmunster, Mon‐ sieur Marcel STENGEL, nous a accueillis chaleureusement dans la salle des fêtes de sa commune pour partager, comme chaque année, la tradi onnelle gale e des rois et pour se retrouver tous ensemble, afin de bien démarrer l’année. Devant une cinquantaine de militants de la 7ème circonscrip on, notre député, Patrick HETZEL, nous a longuement exposé son travail parlementaire et les contra‐ dic ons du gouvernement socialiste. Ensuite, la parole a été donnée aux militants, ce qui a permis d’aborder divers sujets d’actualité (voir page2 : ques ons d’adhérents). Vous connaissez les prévisions économiques catastrophiques pour notre pays. En fin d’année 2013, plus de 3,3 millions de personnes seront sans emploi et en totali‐ sant aussi celles qui exercent une ac vité réduite, le nombre de chômeurs a ein‐ dra 4,9 millions. L’assurance chômage est en déficit, comme le sont nos régimes de retraites et notre protec on maladie. Notre croissance est faible, la France se dé‐ sindustrialise et notre commerce extérieur se dégrade depuis de longues années. Incapable de faire face à ces difficultés, le gouvernement masque ces dernières par des opéra ons de communica on. Il lance par exemple, le débat autour du ma‐ riage homosexuel ou encore, fla e son électorat en annonçant une augmenta on du RSA afin que celui‐ci a eigne la moi é du SMIC alors que ce dernier n’est pas correctement revalorisé. Par idéologie, les socialistes ont fiscalisé les heures sup‐ plémentaires, faisant perdre des compléments de salaire aux travailleurs. Le gou‐ vernement gère la pauvreté en distribuant des aides plutôt que de créer les condi‐ ons pour développer les emplois. Pire, on entend des voix à gauche qui préconi‐ sent une nouvelle baisse de la durée du travail, avec main en des salaires, ce qui fatalement augmentera le coût horaire et réduira encore plus la compé vité de nos entreprises et rapidement, provoquera faillites et licenciements. Notre mouvement a réaffirmé son unité. La nouvelle équipe dirigeante est affichée sur le site de l’UMP. Il y aura de nouvelles élec ons en septembre, avant la rentrée parlementaire. Le vote se fera sous forme électronique et pourront voter les adhé‐ rents à jour de co sa on au 30 juin. Les rencontres militantes se poursuivent au

Première rencontre 2013 des adhérents de la 7ème circonscription le25 janvier à Reinhardsmunster


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niveau de notre fédéra on du Bas‐Rhin. Le 10 janvier dernier, nous avons eu la visite de Nathalie KOSCIUS‐ KO‐MORIZET et le 21 janvier, celle de Jean‐Pierre RAF‐ FARIN. Après une rencontre avec Valérie PECRESSE le 22 février au siège de la Fédéra on, Xavier BERTRAND et Eric WOERTH le 25 février à Haguenau, nous rencon‐ trerons également François FILLON le 1er mars à Dru‐ lingen et Bruno LEMAIRE, le 11 mars à Lingolsheim. On peut parier que les nouvelles élec ons internes seront l’occasion d’un renouveau pour notre mouvement. En‐ suite, nous pourrons préparer sereinement les élec‐ ons municipales de mars 2014 et l’alternance de 2017.

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économies d’échelle doivent nous déterminer à adhé‐ rer à ce projet essen el pour l’avenir de notre région. Seul le maire socialiste de Strasbourg, Roland Ries et son adjoint, Eric Elkouby, appellent à voter contre ce e fusion pour des raisons de tac ques poli ciennes lo‐ cales.

D’autre part, le Comité départemental de l’UMP 67 s’est déroulé le 7 février dernier avec pour sujet princi‐ pal le Conseil Unique d’Alsace (Cf ar cle page 4). Vous pouvez être acteur de votre avenir en vous engageant ac vement dans la campagne du référendum du di‐ manche 7 avril prochain. Nous aurons besoin de toutes les bonnes volontés car, pour que le scru n soit validé, Auparavant, le dimanche 7 avril, nous allons voter dans le « oui » doit recueillir plus de 25% des inscrits (et non le cadre d’un référendum, pour ou contre la fusion en des votants) dans chaque département. une seule en té de la Région et des départements du Jean‐Marie LANSAC, Haut‐Rhin et du Bas‐Rhin : la collec vité unique d’Al‐ Délégué UMP de la 7èmecirconscrip on du Bas‐Rhin. sace. La simplifica on, l’efficacité, la cohérence et les

Questions d’adhérents : de l’école à l’Europe

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’un des premiers sujets abordé concernait la réforme des rythmes scolaires et l’absence de concerta on au niveau na onal. Les élec ons et le fonc onnement in‐ terne de l’UMP ont également été évoqués, le devenir des différentes mo ons votées en novembre 2012, la situa on économique, l’industrie, le chômage et le poids des charges qui pèsent toujours davantage sur les travailleurs, la situa on des tra‐ vailleurs frontaliers, l’Europe et l’absence d’un leadership européen et le référendum du 7 avril 2013 au sujet de la collec vité unique. Enfin, le sujet qui a principalement fait débat portait sur le projet de loi sur le mariage pour tous. Pour répondre à l’ensemble de ces ques ons, le député a apporté un certain nombre d’éclairages. S’agis‐ sant du « Mariage pour tous » il a vivement rappelé qu’un texte comme celui‐ci aurait mérité une discussion préalable et sereine et la mise en place d’un référendum. Mais le Gouvernement met la pres‐ sion sur ce texte masquant ainsi une situa on économique inquié‐ tante dont on ne parle pas !

Patrick Hetzel a évoqué sa par ci‐ pa on à la cérémonie organisée à Berlin dans le cadre du cinquante‐ naire du Traité de l’Elysée, texte qu’il juge toujours d’actualité. Il a noté un réel décalage entre le dis‐ cours d’un chef d’Etat, celui d’Ange‐ la Merkel et un discours équivalant à celui d’un élu local, celui de Fran‐ çois Hollande. Pourtant le moteur franco‐allemand ne doit pas être négligé, il est la clé de la relance européenne. Elle passera par la mise en place des condi ons néces‐ saires à la créa on de la richesse mais 2013 restera une année diffi‐ cile par manque de courage poli‐ que pour prendre les mesures né‐ cessaires. Patrick Hetzel illustre d’ailleurs son propos en révélant qu’un séminaire avait été organisé au sein du Gouvernement pour que nos ministres prennent réellement conscience de la gravité de la situa‐ on. Nicolas Sarkozy n’a peut‐être pas fait rêver en parlant « vrai » d’un pays en crise, mais François Hol‐ lande a été élu sur un mensonge et un programme utopique ! Le député es me qu’il est urgent de

revaloriser le travail et rendre le fait de travailler plus a rac f. On rai‐ sonne surtout en termes d’assista‐ nat plutôt qu’en termes de retour à l’emploi. Pourtant, pour assainir la situa on économique, il faudrait con nuer de s’a aquer aux dé‐ penses publiques mais pour l’heure les dépenses d’inves ssement con‐ nuent de chuter et les dépenses de fonc onnement d’augmenter. Concernant la collec vité unique, le député en est convaincu, c’est une étape historique pour notre région et notre iden té ! Il ne faut pas rater ce rendez‐vous excep onnel. Il es me également que l’abou sse‐ ment de ce e fusion grâce à l’adhé‐ sion des citoyens le 7 avril, per‐ me ra à l’exécu f de peser davan‐ tage face au Gouvernement. Le dé‐ saccord de la popula on nous affai‐ blirait d’autant plus et nous ferme‐ rait des portes pour de longues an‐ nées. Toutefois, nous avons besoin de recueillir le vote favorable de 25% des inscrits par liste d’électeurs pour pouvoir abou r ! Il faut donc nous mobiliser et mobiliser notre entourage !


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Cinquantenaire du Traité de l’Elysée : retour en 1963 Qu'est Qu'est--ce que le "traité de l'Elysée"? C'est un traité bilatéral entre la République fédérale d'Allemagne et la République française. Il a été signé au palais de l'Élysée, le 22 janvier 1963, par le chance‐ lier allemand Konrad Adenauer et le président français Charles de Gaulle. Ce traité marque le début de la ré‐ concilia on des "ennemis héréditaires". C'est la fin d'une période qui a coûté la vie à beaucoup de soldats français et allemands : la guerre de 1870, la Première Guerre mondiale de 1914 à 1918 et la Seconde Guerre mondiale de 1939 à 1945.

coordina on bilatérale entre la France et l'Allemagne ont été créées. Le Conseil des ministres franco‐ allemands a remplacé les sommets franco‐allemands. Il se réunit deux fois par an.

Quels sont les objectifs de ce traité ? Le traité de l'Élysée fixe les objec fs d'une coopéra on accrue entre l'Allemagne et la France dans les do‐ maines des rela ons interna onales, de la défense et de l'éduca on. Sur le plan poli que, il établit un pro‐ gramme pour l'organisa on de sommets militaires ou intergouvernementaux. Il vise à obtenir une coopéra‐ on dans de nombreux domaines y compris les Affaires étrangères et la Défense.

Quel est le contexte de la signature de ce traité? Le lien personnel entre Konrad Adenauer et Charles de Gaulle a joué un rôle décisif dans la construc on de l'ami é franco‐allemande. Les deux hommes d'État se sont rencontrés une première fois au domicile privé de Charles de Gaulle à Colombey‐les‐Deux‐Églises (Haute‐ Marne), en septembre 1958. Leur rela on a été le mo‐ teur de ce e coopéra on bilatérale. Le rapproche‐ ment des deux pays est devenu, par la suite, un exemple pour la créa on d'une Europe unie.

Quels sont les conséquences concrètes de ce traité? Ce traité marque le rapprochement des peuples des deux pays. Il était important pour les deux signataires que ce ne soit pas un traité décidé par les chefs d'États, mais que les citoyens se rapprochent les uns des autres. Charles De Gaulle et Konrad Adenauer ont visé les jeunesses allemandes et françaises. Le traité développe l'appren ssage des langues et l'équivalence des diplômes. Les conséquences du traité sont ainsi les échanges interna onaux entre les deux pays, la fonda‐ on de l'Office franco‐allemand pour la jeunesse (Deutsch‐Französisches Jugendwerk), et les lycées franco‐allemands. Beaucoup de villes, d'écoles, de ré‐ gions françaises et allemandes se sont jumelées.

Quelles sont les nouveautés depuis? En janvier 2003, lors des célébra ons des quarante ans de la signature du traité, des formes nouvelles de

Patrick HETZEL était au Bundestag à BERLIN pour fêter les noces d’or du Traité de l’Elysée le 22 janvier 2013 Ces cinquante ans d’ami é commune et ces commémora‐ ons sont l’occasion à la fois de mesurer le chemin parcouru mais aussi de formuler des vœux pour l’avenir entre nos deux pays en par culier et de l’Europe en général. Il fallait du courage et une grande foi en l’avenir pour signer le traité de l’Elysée entre l’Allemagne et la France moins de vingt ans après la deuxième guerre mondiale. En Alsace, ce geste prenait une significa on encore plus forte puisque les deux Na ons de part et d’autre du Rhin prenaient ainsi en‐ fin le chemin d’une paix irréversible. La France et l’Alle‐ magne inscrivaient leur propre des née dans une construc‐ on européenne que nos aînés appelaient largement de leurs vœux. La rela on franco‐allemande s’est solidifiée au fil du temps, pa emment mise en œuvre à tous les niveaux : poli que, économique et culturel. Les ac ons de coopéra on trans‐ frontalières entre les acteurs du Rhin supérieur en sont une parfaite et très concrète illustra on. Nous, les citoyens d’Alsace, devons poursuivre l’élan franco‐ allemand : signe d’espérance et de paix retrouvée, l’ami é franco‐allemande mérite plus que jamais d’être valorisée et développée. Nous avons une responsabilité forte pour que la maison commune européenne puisse conforter sa place et faire entendre sa voix dans le monde. L’Alsace a hérité de son histoire une place singulière dans l’espace européen, elle en est un symbole fort. la paix et la prospérité en Europe, l’espérance originelle d’il y a cin‐ quante ans reste pleinement intacte : plus que jamais nous pouvons et devons construire une Europe des citoyens, forte et solidaire. A nous de la faire vivre encore et encore. Nous le devons à la fois à nos aînés et aux généra ons fu‐ tures. Vive l’ami é franco‐allemande !


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Conseil d’Alsace : une mesure de bon sens Comité départemental du 7 février

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e premier Comité départemental UMP du Bas‐ Rhin de l’année 2013 s’est déroulé le 7 février dernier, à Illkirch. Ce comité réuni l’ensemble des membres des comités des 9 circonscrip ons de notre département.

Ce e réunion organisée par Bernade e Thiebaut, Se‐ crétaire départementale, présidée par André Reichardt, Président départemental de notre fédéra on du Bas‐ Rhin, avait comme principal orateur, Philippe Richert, Président de la Région Alsace. Des poli ques plus ra onnelles, plus efficaces et des économies d’échelle La crise de l’UMP est bien terminée, les membres du comité en conviennent. Le prochain objec f est le réfé‐ rendum du 7 avril où les Alsaciens s’exprimeront sur l’avenir de leurs ins tu ons et leur région.

geois des ruraux, en soulignant ainsi les clivages socio‐ logiques, est choquant. On divine le caractère électora‐ liste de ce e manœuvre. On peut raisonnablement prédire que le « oui » sera majoritaire lors de ce référendum. Cependant, les so‐ cialistes strasbourgeois peuvent encore « plomber » ce référendum en tentant d’influencer les 482 000 habi‐ tants de la Communauté urbaine de Strasbourg. En effet, pour que le « oui » puisse être validé, même ma‐ joritaire, il est nécessaire qu’il recueille 25% des inscrits et non, des votants. En cherchant à démobiliser les électeurs, les socialistes strasbourgeois espèrent me re en difficulté la droite dans la perspec ve des prochaines élec ons municipales de mars 2014 et par la même occasion, affaiblir Philippe Richert, le Prési‐ dent de la seule région de droite. L’avenir de notre ré‐ gion est bien le dernier de leurs soucis.

Philippe Richert a développé longuement ce e théma‐ que. L’Alsace correspond à une réalité géographique, culturelle, historique et linguis que. La fusion de la ré‐ gion Alsace et des deux départements alsaciens per‐ me ra d’engager des poli ques plus ra onnelles, plus efficaces et en conséquence, de faire des économies Par conséquent, nous devons être enthousiastes pour aller voter, comme l’a déclaré Philippe Richert lors du d’échelle. comité : la créa on du Conseil d’Alsace est une mesure L’immense majorité de nos élus régionaux est favo‐ de bon sens. rable à la créa on de ce e collec vité unique, le Con‐ Jean‐Marie Lansac seil d’Alsace, y compris les écologistes alsaciens et les socialistes du Haut‐Rhin. La seule opposi on notable vient du maire de Strasbourg, Roland Ries et de son pour en savoir plus rendez‐vous sur www.patrick‐hetzel.fr rubrique Vie du Territoire / Actualité locale : adjoint, Eric Elkouby. Les élus PS strasbourgeois rêvent Collec vité Unique d'Alsace: Ques ons‐Réponses de transformer la capitale alsacienne en ou sur www.alsace2013.fr « eurométropole » comme cela est déjà en cours pour le « Grand Lyon ». La communauté urbaine lyonnaise Vous aussi, soutenez la campagne pour prendra, concernant son territoire, toutes les compé‐ tences départementales notamment; le versement de le Oui en par cipant aux opéra ons l’APA (Aide Personnalisée à l’Autonomie), le RSA d’affichage et de tractage organisées (Revenu de Solidarité Ac ve) et l’aide à la pe te en‐ dans chaque circonscrip on. fance, le Conseil Général du Rhône ne s’occupant plus que du reste du département.

Contacts :

On comprendra aisément, dans ce cas de figure, que les socialistes strasbourgeois cherchent à créer une « baronnie » où leurs électeurs seraient avant tout, leurs « clients » à travers l’aide sociale versée par le « prince ». Par ailleurs, séparer les urbains strasbour‐

Jean‐Marie Lansac : 06 82 94 95 32 Permanence P. Hetzel : 03 88 91 25 88

Vos suggestions, vos remarques : contact@patrick-hetzel.fr ou jml0951@yahoo.fr (JM Lansac) Permanence parlementaire de Patrick Hetzel 9 rue de la Gare – 67700 SAVERNE Tél. 03 88 91 25 88 – Fax 03 88 91 34 05 14 rue de Phalsbourg – 67260 SARRE-UNION Tél. 03 88 00 60 08 www.patrick-hetzel.fr


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