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La vie de quartier pétille aussi en ligne

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Épilogue

Épilogue

Combien ne sommes-nous pas à avoir des centaines de soi-disant « ami(e)s » sur Facebook, mais à ignorer en même temps le nom de nos voisins directs ?

Un réseau social en ligne est parfait pour véhiculer ses opinions ou rechercher des GIF amusants, mais il ne sert à rien du tout quand on a besoin de quelque chose d’urgence, d’un œuf par exemple. Hoplr a réussi à changer la donne. Deux habitants de Lokeren, Jennick Scheerlinck et Jonas Heirwegh, ont imaginé en 2014 un réseau social axé uniquement sur des quartiers. Leur idée était de limiter les contacts sur Hoplr aux personnes du quartier, limitant ainsi par définition les interactions à un niveau très local. La première ville centrale où Hoplr a réussi à s’implanter a été Gand où il n’a même pas fallu un an pour voir s’inscrire plus de 20 000 habitants. Malines et Saint-Nicolas ont suivi coup sur coup. Aujourd’hui, Hoplr connecte plus de 500 000 foyers répartis dans plus de deux mille quartiers. Des administrations locales et des entreprises reconnues d’utilité publique se servent de Hoplr pour informer ou impliquer directement les citoyen(ne)s. En tant que réseau de proximité numérique pour une participation citoyenne et des soins de proximité, Hoplr s’engage à stimuler l’interaction sociale entre voisins. Quand des habitants se connectent en ligne, ils peuvent se rencontrer hors ligne. Des voisins se servent du site web et de l’appli qui l’accompagne pour apprendre à mieux se connaître, échanger des affaires et organiser des activités. Tout au long des mois de confinement dû à la crise du Covid-19 en 2020, le nombre de messages sur Hoplr a triplé. Des voisins s’en sont servi pour lancer des milliers d’initiatives ou d’actions. Tout en restant sagement chez eux, ils ont maintenu plus que jamais le contact.

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