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de quartier
Les parents aussi apprennent des choses d’une bonne école de quartier
Comme la dénomination (en Belgique) l’indique, une école « poubelle » a une mauvaise réputation : le niveau y serait inférieur et elle rassemblerait surtout des enfants de milieux défavorisés, souvent issus de l’immigration.
C’est la raison qui a motivé les municipalités de Lokeren, Saint-Nicolas et Malines de revaloriser les soi-disant « écoles poubelles » pour en refaire de véritables écoles de quartier. L’objectif de School in Zicht était de faire en sorte que les écoles redeviendraient un reflet du quartier même, un endroit où des enfants défavorisés et favorisés se rencontrent et se retrouvent ensemble en classe. School in Zicht a cherché à réaliser cet objectif en organisant une série d’activités pour les parents favorisés à la veille d’un choix d’école pour leur(s) enfant(s). Ces parents apprenaient ainsi à connaître les écoles de leur quartier et il se créa des réseaux de parents. De cette manière, des enfants favorisés furent inscrits, souvent en groupe, dans des écoles de quartier. La mixité sociale dans l’école de quartier s’améliora et des enfants d’origines très diverses y apprirent à vivre ensemble. L’approche structurelle par laquelle cette initiative a réhabilité l’école de quartier est franchement impressionnante. Alors que le libre choix de l’école avait été le fossoyeur des écoles de quartier de jadis, School in Zicht s’est servi de ce même libre choix de l’école pour renverser la vapeur à son avantage. L’école a servi de levier pour améliorer la vie dans les quartiers par le biais de l’école maternelle et de l’enseignement primaire. Au fil des ans, ce projet intelligent a été repris dans toujours plus de villes et communes. Il a des effets qui pourraient bien se révéler durables.

