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non du bâtiment

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Épilogue

Épilogue

La vie d’une maison de quartier dépend des habitants, non du bâtiment

Les sept maisons de quartier à Namur racontent depuis plus de quinze ans déjà de nombreuses histoires à succès.

Mais celle du quartier très peuplé de Germinal a trouvé un nouveau souffle en s’injectant une forte dose de créativité. La maison de quartier a inversé les rôles en s’appuyant surtout sur l’engagement et l’envie des habitants du quartier. Le premier pas a été d’attirer l’attention des habitants et de les stimuler. Le programme habituel de la maison de quartier a ensuite été complété par tout un éventail d’activités les plus diverses : un groupe d’écriture, un atelier de rap, du football à cinq, l’aménagement de coins cosy et de points de repos. Une attention particulière a été accordée aux intérêts des jeunes – pendant les vacances scolaires, la maison de quartier attirait quelque trois cents enfants. En même temps, l’objectif demeurait d’impliquer les diverses générations ensemble. Il s’agissait de créer des liens entre le plus grand nombre possible, malgré la diversité de la population. Jeunes et moins jeunes se sont, par exemple, trouvés dans une chorale. Quelques voisins organisaient des excursions ensemble. Il y a eu aussi une chasse aux œufs. Dès que l’intérêt des habitants avait été éveillé, l’idée était de les encourager à s’engager davantage dans leur quartier. La maison de quartier de Germinal a montré comment donner une nouvelle vie à une initiative existante. Au début, cela requiert pas mal d’énergie et un accom pagnement qualifié, mais le résultat est que l’enthousiasme se ravive et que les activités sont mieux adaptées aux habitants du quartier.

Le Vignoble associatif de Genval illustre bien ce qui peut arriver quand les habitants combinent imagination et persévérance

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