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Vivre le paradis… dans la rue
Tout a commencé en 2013 dans deux rues de Gand. Trois ans plus tard, il existait déjà plus de vingt « rues vivantes ».
En collaboration avec la municipalité et des sponsors privés, l’asbl Lab van Troje a incité des habitants à transformer leur rue en un petit paradis. Ils ont fait disparaître l’asphalte sous des tapis verts comme le gazon et assemblé du mobilier pour s’attabler ou se reposer. Des jardinières sont venues créer une ambiance luxuriante. Surtout dans les rues étroites et grises du quartier populaire Brugse Poort, la transformation a été spectaculaire. La circulation automobile a été bannie et les familles ont pu sortir de chez elles pour vivre dans la rue. C’est grâce à un accompagnement, une évaluation et un suivi permanents, que le projet « rues vivantes » fut un si franc succès. Le concept a été adapté et/ou amélioré là où il le fallait. Une dynamique s’est créée entre la Ville – la politique – et la ville – les habitants. L’administration a accordé sa confiance et son soutien à des expérimentations d’habitants créatifs de sorte que des quartiers entiers ont changé d’aspect. Le domaine « public » a retrouvé ainsi tout son sens. Confier à la rue un rôle aussi primordial a été un exemple d’autogestion hyperlocale. Mais il suscita bien vite l’intérêt d’autres villes pour cette forme d’innovation sociale. Depuis, le concept a inspiré des projets à Anvers, Rotterdam, Groningue et Utrecht.

En jardinant, les seniors ont le sentiment d’accomplir quelque chose qui a du sens
