Portfolio - Grini Ugo

Portfolio

Grini Ugo Architecture

Ugo Grini, étudiant en bachelor d’architecture à l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL). Passionné depuis l’enfance par ce métier, c’est avec ambition que je recherche un stage de 6 à 12 mois dans un bureau d’architecture. Ce dernier me permettrait d’acquérir de l’expérience professionnelle pour ensuite commencer un master dans la même université. Ce portfolio comporte une sélection de certains travaux réalisés durant mes trois années de bachelor. Je reste à votre entière disposition pour tout renseignement supplémentaire.

UGO GRINI

Email

Contact

Adresse

ugogrini2505@gmail.com

+41 76 310 08 64

Chemin de Praz-Sort 12 1030 Bussigny, VD

FORMATION

ÉCOLE PRIMAIRE (2007 - 2015)

Bussigny, VD

ÉCOLE SECONDAIRE - VOIE PRÉGYMNASIALE (2015 - 2018)

Bussigny, VD

Certificat de l’école obligatoire: Mathématiques et physique

GYMNASE DU BUGNON - SITE DE SÉVELIN (2018 - 2021)

Lausanne, VD

Certificat de Maturité: Mathématiques et physique

ÉCOLE POLYTECHNIQUE FÉDÉRALE

DE LAUSANNE - EPFL (2021 - )

Écublens, VD

Bachelor en architecture

LANGUES

Français

Italien

Anglais

Allemand

(langue maternelle) (langue maternelle) (bonnes connaissances) (connaissances scolaires)

EXPÉRIENCES PROFESSIONELLES

CENTRE D’INGÉNIERIE ET TECHNIQUE DU CHUV (07 - 2019)

Lausanne, VD

Stage en architecture (1 semaine)

FRÉDÉRIC LAURENT ATELIER D’ARCHITECTURE (08 - 2019)

Lonay, VD

Stage en architecture (1 semaine)

DGNSI - ÉTAT DE VAUD (2020 - 2023)

Renens, VD

Logisticien - Job d’été (4x 1 mois)

INFORMATIQUE

AutoCad

Revit

PowerPoint

Rhinoceros

Photoshop

Illustrator

Indesign

Blender

TopSolid

Vectorworks

Final Cut Pro

Word

Excel

COMPÉTENCES INTÉRÊTS

Attitude optimiste et énergique

Sérviable

Travailleur

Minutieux

Ponctuel

Persévérant

Sérieux

Prise de responsabilités

Productif

Sport

Montages de films

Musique

Photographie

Mode vestimentaire

Voyage

Architecture

Maquette en plâtre 1:33, Grini Ugo & Impalà Marco

. . . .

Maquette en plâtre

3 5 7 11

Dessins techniques à la main

La Verseuse Aïre, GE

Ligne d’eau Canopée urbaine Avenue des Grandes-Communes Onex, GE

15 23

BA4 Bains Kügler La Jonction Genève, GE

Habitation d’un céramiste

Rue Pierre-Viret Lausanne, VD

.

BA5 Sauvegarde d’un campus Avenue de la Sorge Ecublens, VD

ANNEXE .

BA1

BA2

BA3

Planche de dessins réalisée à la main, Grini Ugo

Axonométrie à la main, Grini Ugo

Axonométrie de l’escalier, Grini Ugo

Ligne d’eau

BA2

Coupe transversale de l’aqueduc, Grini Ugo

ALICE - Studio Victor Maréchal - Printemps 2022

Grini Ugo & Studio Maréchal

Introduction

Le projet a été réalisé par une classe de 20 personnes sur l’Avenue des Grandes-Communes dans la commune d’Onex. Il fait parti d’une série de 5 projets réalisés parallèlement par des classes du laboratoire ALICE de l’EPFL. Chaque classe devait penser une construction basée sur une même protostructure servant de trame et apportant une certaine régularité. Cette dernière comportait un nœud spécifique en bois et permettait une répétition infinie. La particularité de cette grande opération était que chacun de ces projets devait être construit en taille réelle sur le site pour y rester temporairement durant tout l’été 2022.

L’approche du Studio Victor Maréchal consiste à offrir une zone de fraîcheur et de repos, qui peut devenir une aire de jeu pour les enfants, en contact direct avec la nature, dans une avenue très minérale où les zones d’ombres sont rares. Pour ce faire, la zone de travail choisie se situe au bout de l’avenue, à un point clé où les passants empruntent les seuls chemins qui mènent à la forêt et au Rhône. C’est aussi la seule surface végétale du site, profitant également de l’ombre de nombreux arbres.

Le projet ligne d’eau du Studio Victor Maréchal consiste en une grande fontaine à circuit fermé reprenant la forme d’un aqueduc. Par le biais d’une pompe, l’eau logée à l’extrémité de la construction, au sein d’un bassin, est remontée jusqu’au sommet de la pente. Elle s’écoule ensuite dans un canal inspiré des bisses valaisans pour replonger dans le même bassin. La protostructure en bois permet à la fois de moderniser la structure type d’un aqueduc et à la fois d’être en lien direct avec la nature. Cela permet aussi de recréer, à plus petite échelle, le lien qu’il y a en contrebas du site entre le Rhône et la forêt.

Ce projet a été un grand défi de collaboration. Il était important que tout le monde sache que faire et que les projets de classes voisins concordent avec le nôtre. Il nous a aussi appris à organiser un chantier en abordant d’abord une phase de préfabrication pour gagner du temps sur place et anticiper les problèmes. En parallèle, il a fallu réaliser des modes d’emploi réfléchis avec des quantités de matériaux définies. Sur place, le chantier a duré une dizaine de jours et nous a permis de constater les différences avec le travail au bureau. Construire nous-mêmes cette grande fontaine nous a fait comprendre aussi la résistance des matériaux et l’utilisation de certains outils.

Pour ce qui est de mon travail personnel au sein de ce projet, j’ai réfléchi, dessiné et construit le bassin et une partie de l’aqueduc. J’ai aussi eu un rôle de coordinateur au sein de la classe pour faire en sorte que les tâches de chacun s’imbriquent pour obtenir un travail uniforme. Finalement, j’ai aussi aidé à construire l’ensemble de l’aqueduc durant le chantier.

Avenue des Grandes-Communes Onex, GE, Suisse

46°11’26.9”N 6°05’57.9”E

Photographies, Grini Ugo Réalisation, Grini Ugo & Studio Maréchal 2021-2022

Rapport entre l’aqueduc, la forêt et les constructions voisines.

Coupes longitudinales, Grini Ugo

Canopée urbaine

Le projet canopée urbaine a été réalisé en binôme sur la même avenue que le projet ligne d’eau. Les critères du laboratoire ALICE étaient toujours les mêmes, il fallait conserver cette protostructure avec le même nœud en bois. Il est important aussi de préciser qu’il fallait imaginer ce projet avec la condition que le trafic de l’avenue était grandement diminué. Seules les quelques voitures des habitants et la ligne de bus, passant uniquement sur une voie, pouvaient conserver un droit de passage.

L’approche de ce projet est différente. L’attention a été largement portée sur le lien au trafic. Le but étant de bénéficier de cette diminution de passage motorisé pour offrir un poumon central à cette avenue. Un projet qui donne de l’attention aux défauts de cette Avenue des Grandes-Communes qui étant très minérale, avec peu d’ombre et d’assises. Dans cette idée, le lieu choisi a été le passage piéton central à l’avenue. Il est à la fois pertinent par sa position centrale et donc équitable à tous les habitants. Mais c’est aussi un symbole, désormais, ce sont les piétons qui ont l’avantage sur le trafic motorisé. Initialement, c’était un lieu très repoussant où il faisait vite chaud à cause de l’asphalte et où il était difficile de rester à cause du trafic. Le projet consistait donc à transformer cet endroit en une sorte de place publique calme et isolée, comprenant des zones d’ombres et de la végétation.

Pour ce faire, le projet de la canopée urbaine consiste en un îlot respectant la protostructure en bois et découpé tout de même sur les routes pour laisser le peu de trafic circuler. En toiture, des draps blancs ont été pensés pour apporter une certaine fraîcheur au sein de l’îlot, la forme s’adapte aussi pour laisser passer les arbres existants et les bus de passage. En façade, des panneaux de bois et des rideaux servent à apporter plus d’intimité et de calme aux passants. Dans chacun des quatre coins, un module de grand bac combiné avec des assises permet aux utilisateurs de venir se détendre. Les bacs, eux, apportent une touche de végétation dans un lieu où elle n’avait, auparavant, pas sa place. La possibilité de traverser comme un passage piéton a été conservée. Un plancher en bois est ajouté pour accentuer cette intimité par rapport à l’asphalte de la route, il permet aussi de conserver une ambiance nature et d’aider acoustiquement.

Le projet permet d’être totalement déconnecté de l’atmosphère initiale et persistante de l’avenue pour offrir aux habitants du quartier un espace agréable pour venir lire, étudier, pique-niquer et encore...

Représentation d’un coin de la canopée avec le module de grand bac et son assise.

Rapport entre la canopée, la route et les arbres existants.

Axonométrie,

VECTORWORKS EDUCATIONAL VERSION

Bains Kügler

Introduction Plan de situation

Le projet Bains Kügler a été réalisé seul, sur le site de la Jonction à Genève. Un lieu unique où le Rhône rencontre l’Arve, ce qui forme une démarcation de couleur entre les deux eaux. C’est un projet qui a été réalisé avec le MANSLAB, un laboratoire qui donne beaucoup d’importance à la manufacture. Le critère principal était de créer un lieu capable de se transformer en patinoire, bain à vapeur et piscine. Il devait être abordé sans la conscience de devoir le reproduire un jour, cela pouvait donc être un ouvrage osé. Le programme devait contenir : un parking à vélo, un bassin, des vestiaires, un logement pour concierge, un local technique fonctionnant grâce à des grandes roues, un restaurant, un accueil et un lieu de location pour patins.

Le site est situé à la sortie de la ville de Genève, c’est un lieu de transition entre le bruit de la ville et le calme de la nature. Dans l’approche, le but était de faire un projet isolé de tout pour permettre un confort et une ambiance spéciale au sein des bains. Prendre de la distance par rapport à la ville tout en y restant.

Dans cette optique, l’entièreté de la terre sur le site a été retirée pour laisser place à une surface d’eau plus grande permettant au projet d’être isolé du contexte, lui offrant plus de flexibilité. Pour aller plus loin dans cette idée, les deux îlots du projet (bains & logement pour concierge) flottent sur l’eau et sont reliés par des passerelles flottantes qui sont ancrées au sol. Ainsi, le courant a le luxe de pouvoir redessiner le projet au fur et à mesure du temps. Le projet ne dépend ainsi plus de la ville, mais plutôt de facteurs naturels, cependant, il ne peut pas s’enfuir avec le courant, il reste dans la ville.

Au sein du bâtiment principal, l’idée d’isolement persiste toujours. Le bassin est encerclé par le programme du bâtiment. Il utilise directement l’eau des cours d’eau avec un système passoire qui laisse circuler l’eau tout en permettant aux utilisateurs d’avoir le fond et de ne pas être emportés par le courant. En hiver, les barrières de la terrasse supérieure viennent coulisser jusqu’au bassin pour enlever tout courant et permettre à l’eau de chauffer ou refroidir. Ces changements thermiques utilisent l’énergie générée par les quatre grandes roues situées sur les façades latérales. L’accès au bâtiment, lui, se fait par l’usine Kügler pour bénéficier d’un lieu centré, ensuite, la circulation se fait par les passerelles.

Pour ce qui est de la structure, elle est organisée sur la base d’une grille de 1x1 mètre avec pour base des flotteurs en béton creux. Ensuite, des poteaux en croix, d’aluminium thermolaqué, viennent se répartir tous les 6m sur l’ensemble de la surface. Les parois sont conçues en tôles d’aluminium thermolaqué perforées. Elles permettent de jouer avec la vision. Cela crée un jeu d’isolement où, lorsque le regard est proche du mur, on voit l’extérieur, mais de l’extérieur, on ne voit pas l’intérieur puisqu’on est éloigné du mur.

La Jonction

Malgré la grande liberté permise par le fait de flotter sur l’eau, une grande rigueur architecturale a été établie pour structurer les éléments et faciliter l’agencement du programme. Chaque élément structurel est basé sur une trame qui se répète sur toute la surface du bâtiment. Les parois font toutes la même grandeur.

Grille strcucturelle des poteaux métalliques, Grini Ugo

Grille structurelle des poutres métalliques, Grini Ugo

Grille structurelle des flotteurs en béton, Grini Ugo

1x1 [m] 6x6 [m] 2x2 [m]

Depuis le bassin, une première couche, abritée par la terrasse supérieure, offre une zone d’ombre pour permettre aux utilisateurs de s’installer aux abords du bassin. Une seconde couche, comprend l’entièreté du programme et permet de protéger le bassin des regards externes. Deux cages d’escalier, situées sur chacune des longueurs, permettent d’accéder à la terrasse supérieure, accessible en été pour prendre le soleil. En hiver, elle n’est plus accessible, car les barrières descendent jusqu’au bassin pour cloisonner l’eau de celle des cours d’eau.

Cuisines Escaliers

Vestiaires Hommes

Local technique Escaliers

Vestiaires Femmes

En façade, on retrouve cette rigueur avec une répétition régulière. Il y a aussi une alternance entre 4 types de parois qui régulent le niveau d’intimité qui se cache derrière elles. Finalement, il y a aussi 2 roues de chaque côté du bâtiment qui tournent grâce au courant et alimentent les bains en énergie pour chauffer et éclairer.

Représentation d’un coin du bâtiment avec le restaurant et la structure des vestiaires.

Représentation d’un poteau en croix avec différents types de parois.

Maquette en carton,bois et pet 1:50, Grini Ugo Mock-up en aluminium thermolaqué 1:1, Grini Ugo

Maquette en carton 1:500, Grini Ugo

Pour la critique finale, en restant dans le rapport à la manufacture, le MANSLAB demandait à représenter nos dessins à la main sur un drap pour faire ressortir les idées clés.

Drap de 240x140 cm, réalisé à la peinture et au stylo posca, Grini Ugo

Cette image représente parfaitement le jeu voulu avec les parois au sein du projet. Le rapport d’isolation avec l’extérieur varie par rapport à la position du regard.

Image représentative, Exposition nationale suisse de 2002, Le monolithe, Jean Nouvel

Habitation d’un céramiste

MANSLAB - Studio Bakker & Blanc - Printemps 2023

Le projet d’habitation pour un céramiste a été réalisé en binôme sur la Rue Pierre-Viret dans le quartier de la Cité de Lausanne. Ce projet a, lui aussi, été réalisé avec le laboratoire du MANSLAB, c’est pourquoi les critères sont toujours très rapprochés de la manufacture. Cette fois-ci, le projet consistait à réaliser un logement pour un céramiste qui comprend un espace pour son atelier et un autre pour exposer à la vente ses œuvres. L’habitation devait être entièrement réalisée en brique, le métal ne pouvait qu’être employé pour des éléments de serrurerie. Ce qui engendrait des conséquences sur les formes structurelles, comme avec l’emploi de voûtes pour soutenir les plans horizontaux.

Le site, de petite surface, comprend une topographie complexe à cheval entre 4 niveaux de rues différents. Les différents points de passage se devaient d’être conservés, notamment le chemin traversant le bâtiment. Les constructions voisines font partie des plus vieux édifices de la ville, elles requièrent une certaine attention et un respect patrimonial. Le projet ne peut pas non plus dépasser la cathédrale en hauteur.

Pour répondre à ces conditions, le projet a été pensé de manière à optimiser et simplifier au maximum les contraintes structurelles. Pour ce faire, l’idée était d’employer des voûtes en tunnel, de même largeur, orientées parallèlement au chemin traversant le bâtiment. Cela évite toute forme de voûte croisée plus complexe à la construction. Pour supporter la forte compression infligée par les voûtes, cinq murs, d’une épaisseur de 91 centimètres, sont placés parallèlement. Ils sont indispensables au maintien de la structure et constituent l’essence même du projet. Les étages, eux, font chaque fois 4,5 mètres de hauteur de façon à s’aligner à chaque palier de rue et garantir un accès par chacun des niveaux.

Cette rigidité structurelle verticale permet une plus grande liberté dans le plan horizontal. Les murs qui saccadent l’espace sont ouverts par des arches pour offrir de plus grandes surfaces habitables. Pour ne pas avoir des espaces habitables trop restreints dans les tunnels, le mobilier est entièrement placé dans des niches. L’intention était d’obtenir des étages très libres aux plans très organiques et différents les uns des autres. Ce qui donne un contraste entre la régularité de la coupe et l’aspect vernaculaire du plan.

La partie privée est séparée du public par des portes et des cages d’escalier distinctes. Il y a parfois des rencontres plus subtiles entre ces deux mondes, avec des jeux de regards par le biais de balcons intérieurs, notamment de la galerie sur l’atelier. Finalement, il y a un grand contraste, dû à l’utilisation des voûtes en tunnel, entre les façades. D’un côté, la façade est totalement vitrée et laisse la lumière naturelle traverser le bâtiment. De l’autre côté, la façade est complètement fermée, mis à part les quelques portes nécessaires à la bonne circulation. Le bâtiment est orienté de manière à minimiser le vis-à-vis.

Lausanne,

Plans d’étages, Grini Ugo

Étage 00, logement

Étage 01, logement

Étage 02, logement & atelier

Le plan est très organique. Il y a une séparation du privé et du public qui se fait à chaque étage. Le bâtiment s’adapte aux différents paliers du site de sorte à pouvoir être accessible depuis l’extérieur à tous les étages. Le céramiste se retrouve à avoir plusieurs adresses pouvant séparer les différentes fonctions (logement, atelier, galerie d’exposition). Cela lui permet de maintenir une certaine hiérarchie dans son bâtiment.

Étage 03, logement & galerie d’exposition

Étage 04, logement & terrasse

Coupes, transversale et longitudinale, Grini Ugo & Impalà Marco

Les coupes, elles, montrent une rigueur qui se répète entre chaque mur et entre chaque étage. On peut comprendre mieux le fonctionnement des deux escaliers, avec le grand qui est privé et le petit qui est public et permet de relier la galerie à l’atelier du céramiste.

Pour inclure l’habitation au mieux dans l’urbanisation du quartier, il était important de conserver une hauteur similaire aux constructions voisines. La terrasse supérieure permet d’avoir une vue sur le paysage du Léman. Il était aussi voulu d’avoir un rapport différent par rapport à la rue de Pierre-Viret d’où le bâtiment ne fait que 2 étages pour là aussi atteindre une hauteur semblable aux ouvrages bordant la rue. La terrasse inférieure permet d’avoir un regard direct sur la cathédrale.

Coupe territoriale, Grini Ugo

Représentation de la chambre du céramiste avec le mobilier adapté aux niches.

Maquette d’ambiance 1:10, Grini Ugo & Impalà Marco

Pour la critique finale, en restant dans le rapport à la manufacture, le MANSLAB demandait à représenter nos dessins à la main sur un drap pour faire ressortir les idées clés.

Drap de 240x140 cm, peind à l’éponge et dessiné au stylo alcool, Grini Ugo & Impalà

Représentation

de l’habitation et de son rapport avec le site.

Grini

Le projet de sauvegarde d’un campus a été réalisé en binôme directement sur l’Avenue de la Sorge, dans le campus de l’EPFL. Il a été réalisé avec le laboratoire du TSAM, orienté autour de la question de sauvegarde. Le principe du projet était de concevoir librement tout type d’infrastructure pour les étudiants. L’intention était plus portée sur les espaces extérieurs, mais des espaces intérieurs devaient tout de même être construits. C’est l’avenue de la Sorge, qui est un lieu avec de grandes qualités entre son calme, sa rivière, sa végétation et son emplacement. Mais c’est un lieu qui n’est pas du tout exploité à sa juste valeur, la forêt est plutôt perçue comme une barrière infranchissable amplifiée par le métro et la route. Le bâti du campus tourne le dos à cette avenue et se refuse des potentialités. Les piétons se retrouvent dans une zone d’entre-deux où ils n’ont pas vraiment leur place sur le trottoir et utilisent donc ce site comme une voie de passage sans même avoir l’intention de s’y arrêter.

L’intention était de transformer cette avenue en un lieu attirant, traversable et intégré dans la vie estudiantine du campus. Pour ce faire, l’intention est de ramener l’ambiance forestière de la Sorge au bâti et d’amener des interventions qui projettent le bâti dans la direction de la rivière, là où sont envisagées les constructions futures. Dans cette idée, ont été discernés 3 différents pôles répartis le long de l’Avenue à des positions clés. Dans chaque pôle, la question de la nourriture est employée pour faire de ces espaces publics des lieux de sociabilité et de convivialité. On y retrouve à chaque fois des stationnements destinés aux foodtrucks, des assises et la possibilité de rejoindre la Sorge par un accès perpendiculaire à cette dernière avec des espaces plus discrets en forêt.

Le pôle 1 est celui du polydôme, un bâtiment déjà existant qui verrait uniquement ses façades être rénovées pour devenir plus flexibles et ouvertes avec l’extérieur. Le pôle 2 est celui du pavillon, un bâtiment créé pour fonctionner de la même manière que le premier, c’est une sorte de réponse symétrique. Le pôle 3, lui, est un ensemble de jardins publics avec une serre reliée à la centrale thermique. Pour renforcer cette ambiance de la Sorge, les bâtiments sont orientés parallèlement au cours d’eau, en étant entourés d’arbres et conçus en bois. Les arbres ajoutés sont essentiellement des espèces indigènes.

Pour unifier ces trois pôles répartis le long de l’avenue, il s’agit aussi d’intervenir dans les espaces intermédiaires. Le but étant de mettre en avant les piétons et de penser à leur confort durant leur trajet. Pour ce faire, la route est diminuée dans sa largeur pour permettre l’ajout d’une barrière d’arbres isolant les piétons du trafic routier et accentuant l’ambiance forestière. La traversée de la route est simplifiée et rendue confortable. La route et les rails sont désormais collés. Pour « symboliser » les lieux où l’on peut traverser, un pavage au sol est appliqué dans le prolongement des espaces publics.

Les pôles 1 et 2 se répondent symétriquement avec pour but d’être à la fois des lieux d’intérêts et des lieux distributifs, avec, dans chaque cas, une construction à 4 entrées permettant d’orienter le flux dans de multiples directions. Ces deux bâtiments font office de grandes toitures publiques, fermées tout de même pour offrir un espace dans lequel l’on peut venir manger et réviser avec un certain confort. Ces deux bâtiments offrent un espace libre voué à être interprété par ses usagers, devant lequel se trouve un espace public extérieur. Par le biais de façades flexibles pouvant s’ouvrir, la place extérieure se prolonge vers l’intérieur pour constituer un seul grand espace. En cas de mauvais temps, les foodtrucks peuvent même bénéficier de ces couverts.

Le troisième pôle est plus indépendant dans sa fonction, mais toujours relié au thème de rencontre et de nourriture. Il vient s’insérer au Nord-Est de l’Avenue dans ce qui est actuellement une décharge à proximité de la centrale thermique, dans une zone à affectation productive vouée à s’étendre. Il s’agit d’en faire un espace de production, cette fois-ci, alimentaire, avec une serre et de grands jardins publics. Le tout réutilise les énergies perdues de la centrale thermique en utilisant le surplus de chaleur pour chauffer la serre et les eaux claires présentement rejetées dans la Sorge pour irriguer les cultures. Cela reste tout de même un lieu axé sur la sociabilité et la convivialité, géré par des associations, où les étudiants viendraient prêter main forte pour produire de la nourriture qui serait utilisée sur le campus.

Il est important de préciser qu’avant de rentrer dans la phase de projet, il y a eu toute une phase de relevé du campus. Cette procédure est indispensable pour être le plus pertinent possible dans un projet de sauvegarde. Surtout lorsque la phase 1 du campus de l’EPFL est inscrite au patrimoine. Grâce à de nombreuses analyses, les qualités et les défauts du site ont pu être remarqués. Ce qui a permis d’établir une sorte de base de données à consulter pour tenter de résoudre au mieux les problèmes présents sur le campus.

D’autres documents très importants trouvés pendant les recherches, comme un plan directeur des universités et un plan directeur pour la végétation, ont servi de base pour prendre des décisions. Ils discutaient notamment de l’idée de relier au maximum l’EPFL et l’UNIL, ainsi que de se projeter au nord, vers les terrains de football, là où il y a un grand potentiel de construction.

Plan du pavillon, Grini Ugo & Impalà Marco

Plan de la serre, Grini Ugo & Impalà Marco

Maquette en carton, bois et pet 1:50, Grini Ugo & Impalà Marco

Maquette en carton, bois et pet 1:50, Grini Ugo & Impalà Marco

Représentation du pavillon et de son espace public.

Représentation de la serre et des jardins publics.

Coupe territoriale dans l’axe du pôle 1, Polydôme, Grini Ugo & Impalà Marco

Coupe territoriale dans l’axe du pôle 2, Pavillon, Grini Ugo & Impalà Marco

Coupe territoriale dans l’axe du pôle 3, Jardins publics, Grini Ugo & Impalà Marco

Axonométrie atmosphérique du pôle 2, Pavillon, Grini Ugo & Impalà Marco

Axonométrie atmosphérique du pôle 1, Polydôme, Grini Ugo & Impalà Marco

Axonométrie atmosphérique du pôle 3, Jardins Publics, Grini Ugo & Impalà Marco

EXERCICE 4SYNTHÈSE

TECHNOLOGIE DU BATI V

Pour cet exercice, il a fallu reprendre des planches d’un concours réalisé par un bureau de la région et, à partir du peu d’informations données, concevoir un projet en détail. La conception était quand même libre et le concours servait surtout de source d’inspiration. Par ailleurs, des calculs de structure et des tests thermiques sur la ventilation, le chauffage et la dimension des fenêtres ont dû être réalisés. Le but était d’obtenir des salles de classes réalisables et confortables.

Détails plan, coupe et façade, Technologie du bâtiment, Grini Ugo &

Constructions d’images - Photoshop

Constructions d’images à partir de photoshop, Constructing the view, Grini Ugo

La construction d’images consistait à dessiner d’abord une composition de formes simples en 2D. Ensuite, il fallait ajouter les ombres pour donner une illusion de perspective. On ajoutait, après coup, les textures à ces formes. Finalement, il fallait inclure la composition dans un paysage de fond et régler les derniers détails de profondeur par rapport à la ligne d’horizon depuis le point de vue de l’image.

Étudiant EPFL

Chemin de Praz-Sort 12 1030, Bussigny VD, Suisse

+41 76 310 08 64 ugogrini2505@gmail.com