Echo ouest penitentiaire n°49

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Le ma g az i ne d ’ i n form ati o n s d e l ’Union Régionale UFAP UNSA Justi c e 2nd semestre 2017

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CE N E R A C E JOUR D

HAUSSE CSG R REPORT DU PPC BURN-OUT HARCELEMENT GEL DU POINT D’INDICE

UNION RÉGIONALE UFAP-UNSA Justice - Premier syndicat de la DISP de Rennes


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Edito

SOMMAIRE

• COURRIER SG - Rennes : Retard dans les éditions des arrêtés

p.4

• INFO FONCTION PUBLIQUE : Mesure de l’impact du rétablissement du jour de carence : effets contre intuitifs

p.4

• COPIL AXES STRATÉGIQUES

p.6

• ACCÈS AU GRADE DE SURVEILLANT BRIGADIER : Le fiasco de la DAP, les règlements de comptes des directeurs (certains)

p.7

• CP LE HAVRE : Détenu VIP au statut spécial

p.9

• MA VANNES : Lettre au Père Nöel

p.9

• CP RENNES-VEZIN : Vols stationnaires au dessus du CPH !

p.10

• MA ROUEN : Francis CARON

p.10

• MA ANGERS : Du jamais vu !!!!

p.12

• CP CONDE SUR SARTHE : Encore un lâche !!!!!!

p.12

• MA CAEN : Et au bout……. LA LUMIÈRE !!!

p.14

• MA EVREUX : Intervention EVREUX

p.14

• CP CAEN : Notation 2017… une catastrophe !!!

p.16

• CTI du 07 décembre 2017

p.17

• MA LAVAL : Le pire a été évité...

p.18

• CP LORIENT : Déclaration Liminaire

p.19

UFAP UNSA Justice 35 rue du Général Moulin BP6257 - 14065 CAEN cedex 4 Tél. : 02 31 54 52 36 E-mail : ur.rennes@ufap.fr Echos Ouest Pénitentiaire Responsables de rédaction et rédaction : JM. BERTRAND, Permanent UR, Responsable de publication : PH.DEVIQUE, Secrétaire Régional Création & Impression : TACTIC IMPRESSIONS - 01 39 86 19 08

En cette fin d’année, il est triste de constater que les Gouvernements changent mais que les mêmes mesures demeurent. Mesures qui, sous prétexte de faire des économies, mettent au pilori les fonctionnaires. Et si le but affiché consiste à nous montrer comme des nantis, les mesures à l’encontre de notre statut s’accumulent.

C’est ainsi que dans les prochains jours, nous verrons/reverrons la mise en place : • Du Jour de carence ; • Du Gel de la valeur du point d’indice pour 2017 et pour 2018 ; • De la Hausse de la CSG non compensée intégralement sur la durée et sans gain de pouvoir d’achat ; • Du Report d’un an de la mise en œuvre du protocole PPCR (Parcours Professionnels Carrières et Rémunérations) malgré l’engagement de poursuivre celle-ci sur la durée de l’actuel quinquennat. Et comme si cela ne suffisait pas, certains « concurrents » syndicaux, ne fondant leur action que dans la négation et sur le fait de ne rien signer, s’en réjouissent devant la Ministre et le DAP. Dramatique ! C’est donc une nouvelle année qui va commencer avec son lot de joie, de succès mais aussi de drames et de défaites. Pour les militants que nous sommes et pour toute personne qui s’intéresse au devenir de notre institution, 2018 et plus exactement le 6 décembre 2018, sera marqué par les élections professionnelles. Dans une période où l’absentéisme du corps électoral est important, il faut savoir mesurer l’importance d’une telle échéance. Elire celles et ceux qui vous représenteront, vous défendront face à l’administration n’est pas un acte banal. A titre d’exemple : Quand vous voyez en CAP interrégionale des élus syndicaux se ranger du côté de l’administration plutôt que d’assurer la défense de collègues voire laisser leur siège d’élu vide. Pensez-vous que ce sont ces gens-là qui doivent porter votre voix ?

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Bien entendu, nous n’échapperons pas à la naissance ou renaissance de syndicats fantômes, ceux dont vous n’avez pas entendu parler durant 4 ans et dont le seul but est d’être l’idiot utile de la DAP. Pour l’UFAP Unsa Justice et, notamment sur la région Rennaise, nous aurons un bilan d’action à défendre. Nous défendrons aussi nos valeurs dont la fierté est d’être un syndicat multi catégoriel. Personnels Administratifs, CPIP, Personnel de Surveillance, Personnel Techniques….tous dans la même galère. Notre force est notre union !! Cette action se résume par une action quotidienne où vos représentants locaux ont toujours su répondre présents face à vos problèmes. Des élus locaux, qui, malgré les attaques répétées sur les droits syndicaux, n’ont jamais failli pour prendre de leur temps afin d’être à l’écoute et dans l’action.

Sur le plan national, il en sera de même avec l’obtention des réformes et de ces actions répétées dont la grande manifestation du 22 octobre 2015 a permis de déboucher, entre autres, et après de difficiles négociations sur l’augmentation de l’ICP pour tous. Pour finir, l’UFAP Unsa Justice peut se féliciter d’avoir ouvert une brèche dans l’action sociale. En effet, l’UNSA Justice, a non seulement mis en place pour la 2ème fois les Journées de l’Action Sociale en janvier 2018 mais elle a également offert à ces adhérents la possibilité de bénéficier de tarifs à prix CE à travers son site UFAPCE et cela depuis maintenant presque 3 ans. Nous pouvons déjà vous dire qu’en 2018, l’UFAP Unsa Justice ira encore plus loin dans cette démarche…. A suivre ! Le Secrétaire Régional Ph.Devique

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COURRIER SG - Rennes, le 18 octobre 2017

OBJET : Retard dans les éditions des arrêtés À Monsieur Christophe DEAL - Secrétariat Général / SRH SG Monsieur le Directeur, A l’occasion de la dernière CAP des adjoints administratifs et en réponse à l’intervention de l’UNSa Justice, vous avez réalisé un point d’information sur le retard des arrêtés de reclassement des agents du corps. En visite sur les structures de la Direction Interrégionale de Rennes, l’UFAP UNSa Justice constate que les décisions de reclassement, prenant en compte toutes les évolutions de carrière (promotion, nouvelles grilles, avancement) n’arrivent toujours pas. Si les fonctionnaires sont soumis à des obligations, ils ont également le droit à un déroulé de carrière qui est manifestement mis à mal depuis le début de l’année 2017. L’UFAP UNSa Justice s’interroge sur la capacité de l’administration à apurer le retard colossal avant la fin de l’année civile, comme vous l’aviez évoqué lors de la CAP, d’autant que les payes de décembre devront être finalisées dans les semaines qui viennent. C’est pourquoi, Monsieur le Directeur, l’UFAP UNSa Justice appelle de tous ses vœux à la mise en place rapide des moyens nécessaires afin que les adjoints administratifs de la DAP perçoivent enfin leur juste rémunération. Je vous prie de croire, Monsieur le Directeur, à notre considération très respectueuse. Copie à : Monsieur le Directeur de l’Administration Pénitentiaire

Simonne HARNISCH, Élue de CAP nationale Fabrice BÉGON, Secrétaire national

INFO FONCTION PUBLIQUE

Mesure de l’impact du rétablissement du jour de carence : effets contre intuitifs La modulation du remboursement des congés maladie a souvent été utilisée pour réduire les absences pour raison de santé. Les questions que l’on peut se poser sont : est-ce que ça marche ? Quels sont les impacts autres que budgétaires de ces mesures ? jours. Cela signifie que les salariés ne sont, en principe, payé qu’à partir du quatrième jour non travaillé. Dans les faits, cependant, pour deux salariés sur trois, l’entreprise compense l’absence de prise en charge par la sécurité sociale. Ce qui n’est pas le cas dans le secteur public. Premier constat donc, cette mesure n’a pas d’effet d’équité entre agents du secteur public et salariés du secteur privé.

Une récente Étude de l’INSEE dont la synthèse a été opportunément publiée en novembre 2017 est éclairante sur les effets de la présence d’un jour de carence pour arrêt maladie. Sa publication arrive à point nommé, au moment où le ministre de l’action publique vient de rétablir, via la loi de finance, la journée de carence pour les agents publics. En juillet, M. Darmanin a déclaré que ce jour de carence « permet de lutter contre le micro absentéisme qui désorganise les services et coûte environ 170 millions d’euros par an ».

Ce que mesure l’étude de l’INSEE L’INSEE s’est attachée à mesurer les effets de la mise en place du jour de carence dans la fonction publique de l’État grâce à l’enquête Emploi sur la période courant de janvier 2012 à Janvier 2014 en prenant comme groupe « contrôle » le secteur privé.

La mise en place d’un jour de carence Lorsque le jour de carence est appliqué, le premier jour d’arrêt maladie n’est pas rémunéré. Dans le privé, la carence est de trois 4


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Enfin, la mise en place d’un jour de carence pourrait générer chez des agents prenant un arrêt maladie le sentiment d’être injustement mis à contribution, les conduisant, par réaction, à prolonger un peu cet arrêt. »

En premier lieu le niveau d’absences pour raison de santé est plus élevé dans le secteur privé que dans la fonction publique de l’État ce qui en soi obère une représentation fréquemment véhiculée. Les résultats sont plutôt contre intuitifs si l’on s’en tient aux déclarations du ministre. En effet, d’après l’enquête Emploi, la mise en place de ce dispositif n’a pas significativement modifié la proportion d’agents de la fonction publique d’État absents pour raison de santé une semaine donnée. En revanche, la mesure a modifié la répartition des absences par durée.

Ce qui est en revanche avéré c’est que l’instauration du jour de carence a des effets différents au regard des caractéristiques individuelles et créent de facto des inégalités. En effet, les absences courtes baissent davantage chez les femmes, les jeunes et les employés travaillant peu de jours par semaine. Les femmes diminuent significativement leurs absences de deux jours et les hommes augmentent significativement leurs absences d’une semaine à trois mois.

Le jour de carence a conduit à une baisse importante des absences de deux jours (plus de 50 %). L’effet dissuasif du jour de carence sur le fait de commencer un arrêt maladie peut expliquer cette baisse. Il agirait surtout en cas d’affection bénigne. Cependant, la part des absences d’une journée ne change pas. Cela veut dire que pour éviter une retenue sur salaire due au jour de carence, les agents posent un autre type d’absence (jour de RTT, jour de congé annuel, autorisation d’absence…). Donc l’argument lié à l’évitement de la désorganisation des services ne tient pas non plus.

Des résultats cohérents avec les autres études existant sur ce sujet. « En Suède, en 1987, un jour de carence avait été supprimé dans le secteur privé. Par suite, la prise d’arrêts maladie avait augmenté, mais la durée des arrêts avait baissé. Au total, le nombre de jours d’arrêts avait diminué (Pettersson-Lidbom et Thoursie, 2013). Lorsque le jour de carence avait ensuite été rétabli en 1993, une étude de cas avait établi que les agents de la Poste suédoise avaient pris moins d’arrêts, mais davantage d’arrêts de plus de 15 jours (Voss, Floderus et Diderichsen, 2001). » Pour l’UNSA, le rétablissement du jour de carence dans la fonction publique est idéologique. Il ne produira pas les effets escomptés et ne tient pas compte des effets induits pour les situations individuelles des agents. Il est injuste car il s’effectue dans un contexte dans lequel l’employeur n’est que très peu engagé, voire pas du tout, dans le financement de la protection sociale complémentaire des agents contrairement aux salariés du secteur privé. Il est dangereux pour les plus vulnérables qui ne disposent pas de mutuelles, qui sont à temps incomplets avec les plus faibles rémunérations (les jeunes et les femmes en particulier). Pour favoriser le recours aux soins de l’ensemble des agents et des salariés, et donc la prise en charge précoce des pathologies (ce qui est une source d’économie certaine) la piste de l’élaboration d’une meilleure couverture de protection sociale complémentaire soutenue par les employeurs publics aurait, pour l’UNSA, été la bienvenue.

En revanche ce que constate cette étude c’est que les absences pour raison de santé d’une semaine à trois mois ont augmenté avec le jour de carence (de 25 %). Là encore, on ne peut que constater que la mise en place du dispositif n’a pas significativement modifié la proportion d’agents de la fonction publique de l’État absents pour raison de santé et que les économies escomptées ne seront pas au rendez-vous.

L’UNSA Fonction Publique demande que cette mesure fasse l’objet d’une étude d’impact et qu’une réflexion soit engagée de toute urgence autour de la protection sociale des agents publics.

Cette hausse pourrait s’expliquer par trois mécanismes « Tout d’abord, le jour de carence engendre un coût fixe pour le salarié à chaque prise d’arrêt maladie. Un agent n’a donc pas intérêt à hâter son retour au travail avant d’avoir la certitude d’être guéri. Ainsi, il peut trouver prudent de prolonger son arrêt, pour éviter une rechute synonyme d’une nouvelle pénalité.

UNSA F.P Mardi 14 novembre 2017

Ensuite, du fait de ce coût fixe, certains agents connaissant un problème de santé pourraient hésiter à s’arrêter de travailler pour se soigner. Leur état de santé se dégraderait et conduirait in fine à des arrêts plus longs. 5


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COPIL AXES STRATÉGIQUES A la demande de l'UFAP-UNSa Justice, le COPIL "axes stratégiques" s'est réuni pour la deuxième fois, le vendredi 17 novembre sous la présidence du DIA.

En effet, le quatrième point retenu (participation des personnels à l'animation de programmes) étant à nos yeux, un objectif à atteindre de la part de l’Administration, plus qu’un des points des axes en faveur des Personnels de Surveillance.

En premier lieu, le constat est relativement accablant pour l’Administration qui n’a pas été en mesure de faire appliquer par ces chefs d’établissements la mise en place d'axes tels que : • La généralisation des briefings, • La participation des agents aux CPU et/ou CAP, • La généralisation des réponses écrite aux CRI et CRP des agents.

L’UFAP-UNSa Justice n’a pas estimé utile d’étendre le panel des axes stratégiques tant que les trois premiers de ceux-ci arrêtés n’étaient pas en application de façon régulière sur les sites de notre interrégional.

Ce triste constat, alors que les Organisations Professionnelles siégeant en CTS n’y voyaient aucune espèce d’objection, atteste bien la faiblesse de la DISP de RENNES à se faire entendre des cadres de certains sites.

Enfin, l’UFAP-UNSa Justice a insisté sur le fait que la mise en place du module "RESPECT" ne fasse pas partie des axes stratégiques malgré ce que voudraient laisser croire quelques chefs d’établissements…. A se demander même si derrière, il n’y aurait pas des ‘’ primes d’objectif !!!

Pourtant, le DIA nous a assuré que ces mesures faisaient partie intégrantes des objectifs des chefs d’établissements…dont acte !! L’UFAP-UNSa Justice a exigé du DIA, après lecture d’un tableau récapitulatif des mises en place sur différentes structures, dont nous étions plutôt sceptiques face aux réponses apportées, qu’au moins trois des quatre axes soient mis en place sur l’ensemble des établissements dans le premier semestre 2018. Rappelons au passage, que le protocole d’accord signé entre la Ministre de la Justice de l’époque, Mme Taubira et l’UFAP UNSA JUSTICE date de 2013…

L'UFAP-UNSa Justice est soucieuse de restituer l'autorité aux personnels de surveillance afin que ceux-ci deviennent des acteurs incontournables pour la population pénale trop enclin à les considérer actuellement comme de simples ‘’ porte clé ‘’ou ‘’ des larbins de service’’. Les représentants présents UFAP Unsa Justice B.Brasme, D.Joliet, A.Klingler

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ACCÈS AU GRADE DE SURVEILLANT BRIGADIER Le fiasco de la DAP, les règlements de comptes des directeurs (certains) Lors de la CAPI du 22 novembre 2017, l’UFAP/UNSA justice a marqué son positionnement quant à l’accès au grade de brigadier tant au titre des UV que du TA classique.

Concernant le dernier passage des UV, il s'agit d'un véritable FIASCO!!! A titre d'exemple, des copies ont été égarées. Plus FORT, l'Administration ne savait même plus quels agents avaient eu leurs UV si bien, qu'elle a eu le culot de demander à chaque personnel de lui transmettre la preuve de l'obtention de leurs Unités de Valeur. Quelle honte !!!!! Quant à l'accès au grade par la voie du Tableau d'Avancement, c'est du GRAND N'IMPORTE QUOI !!! Le constat est ahurissant : des personnels ne sont pas proposés pour des prétextes pour le moins douteux et pour certains, le seul fait de ne pas être dans les petits papiers du chef d’établissement suffira pour les évincer !! Pour preuve la chef d’établissement du CP Le Havre qui ne propose que 4 personnes sur 8, alors que les non proposés signent le maximum depuis des années et qu'il était indiqué sur les mémoires : « agent disposant de qualités et compétences professionnelles indéniables, sa proposition à l’avancement est prématurée. » Prématurée d’occuper des fonctions de surveillant brigadier qui sont les mêmes que surveillant ? Honteux !!!! De qui se moque-t-on, l’UFAP UNSa Justice ne peut rester sourde et muette, quant aux dérives des chefs d’établissement, et par leurs biais de l’AP. C’est pourquoi l’UFAP UNSa Justice s’est fait entendre en demandant que le seul critère à prendre en compte pour l’accès au grade de brigadier soit tout simplement l’ancienneté dans l’administration pénitentiaire. L’UFAP UNSa Justice restera vigilante, envers cette administration qui cautionne le mépris de certains chefs d’établissement à l'encontre de leurs agents. Pour le Bureau Régional A.Klingler

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CP LE HAVRE

DETENU VIP AU STATUT SPÉCIAL INADMISSIBLE, HONTEUX et DERANGEANT, tels sont les adjectifs par lesquels nous pouvons qualifier le comportement de certains de nos dirigeants au Centre Pénitentiaire du Havre vis-à-vis du détenu B. En effet, ce détenu qui était affecté au CD2, est passé par le QA pour être affecté sur la MA, jusque là, tout va bien. Seulement, hier le jeudi 9 novembre 2017, à la fin de son séjour au QA, ce détenu devait être affecté au 1er étage de la MA. Ce dernier refuse son affectation, car la cellule ne lui plait pas. Une 2ème cellule lui est donc trouvé au RDC qu’il refuse aussi. Ce voyou demande à voir le chef de détention (CDD), qui, selon ses dires lui aurait promis, d’une part qu’il aurait une cellule impeccable, et d’autre part qu’il serait classé auxiliaire d’étage dès son arrivée à la MA. Le CDD vient voir son chérubin jusqu’à la MA (il a retrouvé le chemin de la détention), négocie avec lui et décide de le réaffecter au QA. Au QA, il a fallu encore négocier pour que le détenu daigne enfin rentrer en cellule, le

CDD lui ayant promis de mettre une cellule en peinture à la MA. Madame la Directrice, depuis l’arrivée de ce voyou sur notre établissement, certains de nos dirigeants ont eu un comportement plus que douteux avec ce dernier, l’interpellant par moment par son prénom. Votre prédécesseur vous a laissé ce piètre héritage que vous assumez sans complexe ! Quant à votre Chef de détention, il est à la limite de la collusion par ses comportements inadaptés avec ce voyou. Monsieur le chef de détention, devons-nous vous rappeler que le QA est un secteur qui vise à détecter le potentiel suicidaire, de dangerosité et de vulnérabilité ? Vous devez rendre des comptes à vos personnels qui se posent des questions quant à votre intégrité, car vous leur mettez plus la pression que vous ne le faites avec vos petits protégés.

VOTRE POLITIQUE DEPUIS QUE VOUS ETES AU CENTRE PENITENTIAIRE DU HAVRE : « DUR AVEC LES MOUS, MAIS MOU AVEC LES DURS » AUJOURDH’UI L’UFAP UNSA JUSTICE VOUS DIT STOP ! TROP C’EST TROP ! L’UFAP-UNSa Justice suggère à la direction, mais également à certains personnels de commandement de revoir leur gestion calamiteuse de certains profils de détenus sur notre établissement. L’UFAP UNSa Justice exige le transfert de ce voyou qui sème le doute sur notre établissement, surtout sur certaines personnes, qui sont censées montrer l’exemple. Le 10 novembre 2017 Pour le bureau local Billy DORILAS

MA VANNES

LETTRE AU PÈRE NÖEL L'UFAP-UNSA JUSTICE Local de la Maison d'Arrêt de VANNES a denoncé à plusieurs reprises la pratique du service en mode dégradé en détention de jour comme de nuit. Nous pensons encore croire que notre HIERARCHIE répondra PRESENT !!!!

RIEN n'y fait, nuit à 3 agents dimanche dernier le 22 octobre, même pratique ce soir le 25 octobre et même prévision pour la nuit du 27 octobre. Cela est certainement dû à un manque de temps de réaction puisque l'agent manquant pour ce soir est absent depuis 5 jours et un peu plus longtemps pour l'autre....

Aurons-nous en cadeau des EFFECTIFS ???

LE 25 DECEMBRE, C'EST BIENTOT......

Il faudrait aussi se réveiller et comprendre que la situation d'aujourd'hui est DIFFICILE et que dans les 2 mois à venir, elle sera plus GRAVE et plus DANGEREUSE, sachant que nous ne cotoyons pas des "ENFANTS DE CHOEURS ou des BEBES".

Le 25 octobre 2017 Bureau Local UFAP-UNSA JUSTICE Philippe LAMBIN, Secrétaire adjoint.

Les agents de détention de la Maison d'Arrêt de VANNES doivent-ils trimer pour palier aux carences en effectif que l'administration ne semble pas prendre au sérieux !!!

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CP RENNES-VEZIN

Vols stationnaires au dessus du CPH ! L'UFAP Unsa Justice s'inquiète de la sécurité sur le CPH, suite aux "visites" intempestives de drones mercredi matin et jeudi en service de nuit. Même si la direction semble, à priori, prendre les choses aux sérieux, ce genre d’événements n'est pas insignifiant. Se prépare t'il une évasion ? Nos collègues sont-ils encore en sécurité ?

Une fouille générale ne s'impose t'elle pas? L'UFAP Unsa Justice félicite l'ensemble des personnels pour leur réactivité et leur professionnalisme. Pour ne pas entraver l'enquête judiciaire en cours, L'UFAP Unsa Justice n'en dira pas plus. Rennes Vezin , le 16 novembre 2017 Le secrétaire local Éric TOXE

MA ROUEN

Francis CARON Le mardi 15 Août 2017, le premier surveillant a demandé comme tout les ans une minute de silence à la mémoire de notre collègue Francis CARON décédé il y a 25 ans en effectuant son travail. Les surveillants de ROUEN ne savent que trop bien l'indifférence flagrante dont fait preuve notre direction chaque jour, mais maintenant cette même direction a décidé cette année encore d'ajouter un peu plus de mépris en refusant de rendre hommage officiellement à notre collègue décédé en service !!

de ses fonctions vaut bien plus que quelques euros et que l'état d'âme d'un petit patron incapable d'honorer la mémoire d'un vrai professionnel. Alors OUI !! Les surveillants de la maison d'arrêt de ROUEN déposeront une gerbe ,car eux n’oublieront jamais leur collègue... Ils ne peuvent pas oublier que chaque jour ils prennent des risques pour servir la France , et que cela n'est pas près de s'arranger au vu du laxisme grandissant de la direction de la Maison d'arrêt de ROUEN .

Ce geste intolérable, prouve encore une fois qu'à vos yeux nous ne sommes que des porte clés ou des numéros de jetons. Monsieur le Directeur, les caisses de la Maison d'arrêt sont-elles à ce point dans le rouge pour ne pas pouvoir acheter une gerbe ? L'administration pénitentiaire serait-elle fichée banque de France ? Ou alors est ce vous qui refusez de prendre 15 minutes de votre temps pour en commander une et la déposer comme cela à été fait chaque année depuis ce terrible drame ?

Le bureau local le 19 août 2017

Sachez que l'UFAP-UNSa Justice va acheter une gerbe sur ses propres deniers car la mémoire d'un collègue tué dans l'exercice

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Réagissez maintenant !!!


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MA ANGERS

Du jamais vu !!!! De mémoire de surveillant c’est du jamais VU !!!

Ainsi qu’aux 3 agents intervenus dans le chemin de ronde armés et qui ont dissuadé la personne de rentrer dans l’enceinte de l’établissement. Et enfin au premier surveillant pour la gestion de l’incident.

Ce jour, vers 9h, une personne extérieure a commis une intrusion au QSL (cela devient malheureusement monnaie courante), là ou la chose est digne d’un mauvais film, c’est que le but premier de cette personne n’était pas de s’introduire au QSL mais à la maison d’Arrêt d’Angers même. Elle fût bloquée, debout sur le mur d’enceinte tenue en joue par les personnels qui sont intervenus dans le chemin de ronde armés. Des tirs de sommations ont été nécessaire afin de dissuader cet illuminé de vouloir rentrer dans l’établissement (on ne sait comment d’ailleurs vu la hauteur). Il disait vouloir voir un de ses copains.

L’UFAP demande des lettres de félicitation aux agents qui sont restés en détention pour la gestion de celle-ci pour qu’il n’y ait pas de surincident. L’UFAP réitère sa demande concernant la sécurisation du QSL. Malheureusement avec ce qui vient de se passer aujourd’hui nos demandes ne sont que légitimes et non farfelu.

Au bout de quelques minutes, cette personne a faire marche arrière en marchant sur le mur d’enceinte sur une bonne longueur afin de regagner le QSL.

Il faut que l’administration prenne les dispositions nécessaires. Elle peut prendre attache auprès de nous car nous avons travaillé sur le problème et avons les solutions adéquats, cela nous fera gagner un temps précieux quand on sait comment elle fonctionne…

Il fut interpellé par les forces de l’ordre. OUI car l’ensemble du personnel présent ce jour là a exercé ses missions au mieux et ont fait preuve de lucidité et de gestion de soit même pour gérer ce grave incident.

L’UFAP restera très vigilante quand aux suites données à l’ensemble des agents !

L’UFAP demande des témoignages officiels de satisfaction pour les agent du QSL, de la rotonde pour leur réactivité et d’avoir vu sur les moniteur l’intrusion de celui-ci.

L’UFAP restera présente et mobilisée sur le dossier de la sécurisation du QSL ! 22 OCTOBRE 2017 Bureau local

CP CONDE SUR SARTHE

ENCORE UN LÂCHE !!!!!! Ce jour, lundi 2 octobre 2017, le détenu H.... a agressé 3 collègues à la MC2. Ce triste individu qui se trouvait en régime contraint a demandé au lieutenant s'il pouvait être placé à la MC1.

aucun doute prémédité son geste, car à l'ouverture de la cellule, il a projeté de l'eau bouillante en direction des agents.

L'Officier lui a répondu qu'une telle demande devait être transmise au Directeur pour avis et décision. Ce dernier n'a pas accepté la demande du détenu en expliquant, comme c'est la règle, que ce changement de régime devait être examiné en CPU.

Les 3 collègues ont été aspergés à de nombreux endroits du corps (tête, cou, bras, torse...) impliquant plusieurs jours d'ITT !!!! Les collègues très choqués par cette violente agression, ont été dirigés à l'Hôpital d'Alençon où ils ont reçu les soins nécessaires.

Le lieutenant est donc allé, accompagné de deux collègues, apporter la réponse du Directeur au détenu ; Mais ce voyou avait sans

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L'UFAP-UNSa Justice dénonce cette énième agression d'une lâcheté sans commune mesure !!! L'UFAP-UNSa Justice demande que cet individu fasse l'objet d'une Comparution Immédiate et exige une SANCTION DISCIPLINAIRE EXEMPLAIRE!!! L'UFAP-UNSa Justice exige qu'à l'issue de sa peine de QD qui se doit d'être MAXIMALE le transfert de ce voyou SUR UNE AUTRE DI !!! L'UFAP-UNSa Justice souhaite un prompt rétablissement à nos collègues blessés physiquement et psychologiquement.

Le Bureau Local UFAP-UNSa Justice Le 2 octobre 2017

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MA CAEN

Et au bout……. LA LUMIÈRE !!! C’est la raison pour laquelle ce poste vient d’être publié dans le cadre de l’additif à la CAP par le biais de la note du 17 octobre 2017.

L’UR UFAP UNSa Justice, à force de persévérance, car c’est un dossier pour lequel la gestation a été particulièrement longue a obtenu que le poste de la MA de Caen soit enfin ouvert à la vacance dans le cadre de la CAP de mobilité des Adjoints Administratifs qui se réunira du 11 au 15 décembre 2017.

L’UFAP UNSa Justice vient de démontrer que la réussite n’est autre que la déclinaison de l’obstination !!!

En effet, il a fallu batailler fermement (à plusieurs reprises lors d’audiences bilatérales ou lors d’échanges téléphoniques) avec les responsables de la Direction Interrégionale pour les obliger à respecter la parole donnée car ce poste aurait dû être publié avec la note initiale du 27/09/2017.

L’UFAP UNSA JUSTICE, une présence quotidienne… Caen, le 18 octobre 2017 Le Secrétaire Régional UFAP-UNSa Justice de RENNES Philippe DEVIQUE

Mais c’est suite à une intervention de l’UFAP UNSa Justice directement auprès de la DAP que nous avons pu débloquer cette situation.

MA EVREUX

OBJET : Intervention EVREUX À Monsieur le Directeur Interrégional Des Services Pénitentiaires De Bretagne, Normandie Et Pays de la Loire Monsieur le Directeur, L’Union Régionale UFAP-UNSa Justice de Rennes attire votre attention concernant l'effectif de la Maison d'Arrêt d' EVREUX.

A cette liste déjà considérablement longue s'ajoute 2 et 3 agents avec des plannings aménagés.

En effet, l'effectif actuel en matière de personnels de surveillances n'autorise plus un fonctionnement normal de l'établissement et à ce titre, la Direction Interrégionale doit prendre les mesures qui s'imposent pour que la situation s'améliore considérablement et ce n'est pas avec 1 poste ouvert à la CAP du 6 au 15 septembre 2017 que nous en prenons la direction.

Pour finir, nous comptons, aujourd’hui, 4 CMO en plus. Comme vous pouvez vous en apercevoir à la lecture de ce listing, la situation n'est pas des plus radieuse sur la maison d'Arrêt d'EVREUX.

Afin que vous soyez parfaitement au fait de l'effectif actuel, permettez-nous de vous faire un point.

A ce titre, l'UFAP-UNSa Justice vous demande de porter la plus grande attention qui soit sur cette inquiétante situation et de faire diligence pour que l'effectif de ce site revienne à la normal afin que les personnels puissent travailler dans une certaine sérénité.

L'effectif théorique de l'établissement devrait être de 35 agents de quart et 14 agents postes fixes. Actuellement il y a 12 agents postes fixes ; accident de travail depuis juillet et ne va pas reprendre. L'agent UCSA a été muté en mars 2017 et n'a jamais été remplacé. L'UCSA est donc gérée, soit par un autre agent poste fixe qu'on enlève de son poste, soit par un agent de quart.

Persuadé que notre intervention retiendra toute votre attention, veuillez agréer, Monsieur le Directeur Interrégional, l’expression de nos sentiments respectueux et dévoués. Le Secrétaire Régional - Philippe DEVIQUE

Pour les agents de quart, l'effectif actuel est de 28 agents. • 3 détachements • 1 démission • 1 suspendu • 1 CLM • 1 congé parental

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Notation 2017… une catastrophe !!! Suite à la réforme, les notations des Personnels s’effectuent dorénavant sur l’année civile. Elles demandent pour cela une préparation en amont de la part des notateurs mais aussi d’autres services.

Au Centre Pénitentiaire de Caen, il en est tout autrement... L’UFAP UNSA JUSTICE CP CAEN souhaite donc que la Chef d’établissement revoit son agenda et laisse du temps nécessaire à la préparation de ce dossier.

En effet, quelques Premiers Surveillants viennent d’être avisés, lundi 04 décembre 2017, que cette journée ‘’pizzas ‘’ se déroulera le vendredi 08 décembre 2017. (oui, pour ceux qui ne savent pas, le jour des notations au CP de CAEN, c’est tournée générale ‘’ pizzas ‘’).

Les notations doivent se préparer bien avant et non pas en 4 jours. La situation d’un an de travail pour un Agent ne se discute pas en cinq minutes.

L’UFAP UNSA JUSTICE CP CAEN dit bien ‘’quelques‘’, car ils ne sont pas tous au courant à ce jour.

Alors sachez, cher(e)s collègues, que l’UFAP UNSA JUSTICE CP CAEN sera à votre disposition pour les recours que vous auriez à faire auprès du Directeur Inter-régional. Car à notre avis : il y en aura.........

Il est vrai que notre chef d’établissement doit faire vite et ficeler rapidement certains dossiers avant sa mise à disposition (MAD) sur l’établissement de l’Eure qu’est : le Val de Reuil. Et une fois de plus, qui va ‘’ morfler ‘’ ? Les Surveillants et Surveillants Brigadiers Comment peut-on demander aux membres de l’encadrement de bien vouloir se réunir pour noter des Agents alors qu’ils n’ont aucun document préparatoire, aucun fichier nominatif des Agents… RIEN Quelle HONTE !!! Belle preuve de considération des Agents. Par ailleurs, l’UFAP UNSA JUSTICE CP CAEN se demande comment la Directrice de notre établissement arrivera à faire la synthèse des commentaires pour chaque Agent quand on sait comment s’est déroulée l’année 2017. Les épisodes "Dallas ‘’, les ‘’ je t’aime, moi non plus ‘’, ‘’ les refus d’exécuter des ordres’’, les tirs à boulets rouges durant les briefings, et la liste n’est pas exhaustive…. Il est clair que l’on va rire… une fois de plus !!!

L’UFAP UNSA JUSTICE, une présence quotidienne… Caen le 05 décembre 2017 Le secrétaire local B.BRASME

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COMITÉ TECHNIQUE INTERRÉGIONAL

du 07 décembre 2017 ACT Investissements 2018 - PROJETS RETENUS : Etablissements SPIP

PROJETS Retenus au titre des ACT Investissements 2018

Montant Alloué

MA ANGERS

Réfection des douches dans les vestiaires hommes

8 688,70 €

MA FONTENAY

Aménagement de la salle de bain – Réfection des sols du bureau de la comptabilité, de l’économat, de la salle de repos, du couloir et des WC

21 320,99 €

MA LE MANS

Création d’une buanderie avec matériels afférents dans la zone « mess » pour les stagiaires et les élèves

4 677,05 €

CP NANTES CD VAL DE REUIL

Travaux peinture logements accueillant les élèves-Bâtiment Mess Aménagement de 4 distributeurs

CPF RENNES

Aménagement Bureau écrou au Greffe et porte de placard du BGD

MA VANNES

Réfection des douches des personnels

SPIP 14

Installation d'un auvent extérieur

SPIP 50

Installation d’une marquise à l’entrée de l’antenne d’Avranches

SPIP 72

Installation d’un ferme porte et d’un brise vue amovible dans la cour

SPIP 76

Aménagement d’une salle de repos

SPIP 85

Aménagement de l’Accueil

19 828,57 €

13 152,00 € 4 028,33 €

16 048,34 € 2 481,60 €

3 085,45 € 2 537,16 € 3 007,20 € 2 560,14 €

TOTAL 101.415,53 € Le total des opérations retenues au titre des ACT Investissements 2018 est de 101 415, 53 € sur l'enveloppe globale dédiée de 125 000 Euros. L’enveloppe restante d’environ 23 584,847€ sera répartie comme chaque année au prorata des effectifs par structure dans le cadre des ACT « dotation de fonctionnement » qui seront examinés par les CTS locaux. Les Elus UFAP-UNSa-JUSTICE siégeant au CTI Caen, le 07/12/2017

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MA LAVAL

Le pire a été évité... Félicitations aux personnels ! Mardi 14 Novembre,7h du matin, peu après l'ouverture, le premier surveillant ordonne la fouille d'une cellule pour suspicion de détention d'un téléphone portable. Les 2 détenus qui y sont affectés sont placés sur la cour de promenade. « Vous aurez un mort sur la conscience dans 5 minutes »

A l'issue de la fouille, qui s'est révélée fructueuse puisque ledit téléphone a bien été découvert, les détenus remontent de la promenade. Le détenu G. réintègre calmement sa cellule alors que le détenu R. se dirige vers le bureau des gradés passablement énervé.

a t il dit à l'agent du PCI. Il s'est effectivement pendu et sans l'intervention rapide et efficace des agents présents ce jour qui ont pris au sérieux cette menace et prodigué les premiers soins, ce détenu serait mort aujourd’hui. Il doit sa vie aux mêmes personnes qu' il menaçait de mort 1 heure avant.

De multiples insultes et menaces à l'encontre du personnel ont amené le premier surveillant à placer ce détenu en prévention au quartier disciplinaire pour mettre fin à l'incident. L'intervention de plusieurs agents a été nécessaire afin de maîtriser cet individu.

Le bureau local UFAP/UNSA Justice tient à féliciter les agents présents lors de l' intervention pour leur courage et leur professionnalisme. Laval, Le 16 Novembre 2017 Le bureau local

1 heure après sa mise en prévention, ce détenu menace de mettre fin à ses jours si il n'obtient pas son tabac et quelques affaires personnelles.

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CP LORIENT

DÉCLARATION LIMINAIRE AMIANTE ! Ce mot qui en règle générale retient l'attention des responsables ayant des personnels sous leur responsabilité, ne semble pas avoir eu la résonance escomptée dans l'esprit du DAI de la Direction Interrégionale, ainsi que de la Direction locale du Centre Pénitentiaire de LORIENT. En effet, de la même génération d'établissement que le Centre Pénitentiaire de NANTES, le CP LORIENT a lui aussi été construit avec des matériaux et produits contenants de l'amiante. S'il faut encore s'en convaincre, il suffit de se rapporter au rapport de la société VERITAS qui a procédé à des prélèvements en 2015 et rédigé une liste de recommandations issues du repérage effectué ; dont le Département des Affaires Immobilières ne peut ignorer l'existence.

L'amiante à suffisamment défrayée la chronique au titre des scandales sanitaires sans qu'il y ait nécessité de rajouter à ce triste palmarès le Centre Pénitentiaire de LORIENT. L'UFAP-UNSa Justice portera l'attention qui se doit à ce dossier explosif et prendra le cas échéant ses responsabilités.

Depuis le rendu des conclusions générales de la société VERITAS, le temps semble s'être figé sur le CP LORIENT puisque aucune mesure conservatoire appropriée pour limiter les risques de dégradation et la dispersion des fibres d’amiante n’a été prise.

Cette déclaration sera jointe au procès verbal du Comité Technique Interrégional du 7 décembre 2017. L'UFAP-UNSa Justice Le 7 décembre 2017

De ce fait, et puisque l'administration ne semble pas prendre la mesure des risques qu'elle fait courir à ses personnels, l'UFAPUNSa Justice exige qu'une étude de l'air soit faîte afin de garantir la sécurité sanitaire des personnels et le cas échéant, agir sur la mise en œuvre des mesures de protection ou de retrait définies par l'analyse des risques.

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