édito
Par Sarah Ben AbramowiczL’unité face à l’adversité : le véritable ennemi d’Israël
Ce Chabat, sept personnes nous ont été enlevés lors d’une attaque meurtrière à Jérusalem. Parmi les victimes, se trouve un garçon de 14 ans. Insupportable ! Je me suis réveillée ce dimanche matin avec une sensation que je n’avais jamais ressentie auparavant. À la fois une immense douleur, mêlée d’une prise de conscience. Je pensais simplement que lorsqu’un gouvernement de droite à part entière serait au pouvoir, nous serions à l’abri de tout. Hélas non. Mon combat personnel pour la droite n’est nouveau pour personne. Cependant, ce matin, après avoir lu les opinions de personnes de tout horizon politique, j’ai réalisé que la guerre entre la droite et la gauche, les laïcs et les religieux, nous faisait perdre de vue l’essentiel. Oui, nous nous sommes égarés en cours de route, jusqu’à nous tromper de chemin. Alors, certains diront que ce n’est pas convenable que des drapeaux de l’Autorité palestinienne aient été agités hier soir lors de la manifestation antigouvernementale à TelAviv. D’autres assureront que le gouvernement de gauche est responsable des troubles actuels parce que nous avons perdu notre dignité. Erreur. Ce genre d’arguments nous aveugle et nous enlève la force de lutter pour les choses essentielles. Le premier livre de l’humanité, celui que nous a donné le Créateur du monde au mont Sinaï, nous apprend qu’à travers notre histoire, nous gagnons à être unis. Il est bien connu que la destruction du deuxième temple est due à la haine gratuite. Les mêmes causes produisent les mêmes effets... Tant que la société juive sera divisée et en conflit avec ellemême, nous connaîtrons invariablement les mêmes échecs. Plus nous nous éloignons de la paix entre frères, plus nous nous cherchons querelle, plus notre Créateur nous rappelle à l’ordre en nous envoyant un véritable ennemi. Le message est clair : nous devons nous rapprocher les uns des autres et accepter nos différences. Nous devons mettre de côté nos dissensions, nos disputes intestines, et nous unir pour nous protéger de ceux qui veulent nous anéantir. Et si nous aspirions à nous unir - sur le long terme - sans chercher ce qui ne va pas chez l’autre, sans nous accuser les uns les autres, du matin au soir ? Nous sommes frères, n’est-ce-pas ?! Si seulement nous étions unis, nous serions beaucoup plus forts pour affronter notre véritable ennemi, celui qui - lorsqu’il veut nuire, tuer - ne fait pas la distinction entre les cafés de Tel-Aviv et une synagogue. Unis, nous serions plus à même de nous protéger de cet ennemi qui, par soif de sang juif, assassine sauvagement des soldats à un poste de contrôle, cet ennemi qui veut nous détruire sans se soucier de nos opinions.
« Am Israël Haï », « le peuple juif, est vivant », cela inclut également Lapid et Gantz, Netanyahu et Ben Gvir, la gauche et les ultra-orthodoxes. La remise en cause de soi n’est pas une mauvaise chose. Plus nous le comprendrons et plus nous pourrons mobiliser nos forces pour combattre notre véritable ennemi : l’Ismaélite, le terroriste, le sanguinaire, l’oppresseur d’Israël. Ensemble, nous pourrons nous défendre plus facilement. Qu’Hachem nous donne la force de surmonter la terrible épreuve du meurtre de nos frères, âmes pures tuées parce que Juives. Et pouvons-nous être assez sages pour comprendre qu’un camp divisé ne sera jamais capable de contrer nos ennemis. Seule notre unité nous donnera la possibilité de vivre en paix en les neutralisant.
« Am Israël Haï »
E Sarah Ben ºsarah.bensimon3@gmail.com
Directrice de la publication
Sarah Ben
Sarah.bensimon3@gmail.com
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Hanan BEN ARI
Hanan Ben Ari est un phénomène de la musique pop israélienne. Il a conquis le cœur de millions de fans à travers le monde avec sa voix puissante et sa musique accrocheuse. Avec les millions de vues de ses vidéos en ligne, il est devenu l’une des plus grandes stars de la musique pop en Israël. Il a touché un grand nombre de jeunes et moins jeunes en montrant l’image d’une génération juive chantant les valeurs d’une société sioniste et religieuse. Hanan ben Ari est entier avec ses joies, ses peines, ses réussites et ses faiblesses. Il prouve combien chacun est fort et vulnérable à la fois.
Hanan Ben Ari est un sabra qui a grandi en Israël. Sa carrière musicale a commencé par la publication de vidéos sur les réseaux sociaux, ce qui a rapidement attiré l’attention de nombreux fans en Israël et à l’étranger.
Il a accepté de se livrer à nous dans une interview… plutôt attachante. Mais, lisez plutôt.
?
Hanan Ben Ari : Je vais bien. C’est une période remplie de grandes et bonnes choses.
S.B.A : Pouvez-vous nous parler du message que vous avez partagé sur Facebook récemment ? Voici votre post, pour rappel.
H.B.A. : Je traverse une période tellement complexe ! De grandes vagues de questions se posent à moi, et je découvre que cela ne sert à rien de chercher des réponses à l’extérieur. Personne d’autre que moi ne pourra résoudre les écueils qui se trouvent sur mon parcours. C’est à la fois effrayant et libérateur d’accepter que les réponses relèvent de moi et seulement de moi.
Je suis dans cette période depuis que j’ai 14 ans. Je suis toujours en recherche et navigue au gré des marées hautes et des marées basses.
Lorsque tu es sûr d’avoir trouvé les réponses et que tout est bien mis en place, tu te dis enfin « je suis tranquille, tout est en ordre, je suis super bien », et… il
« Religieux ou pas, nous sommes tous sur le même piédestal ! »PAR SARAH BEN ABRAMOWICZ
s’avère que ce n’est pas vraiment exact. C’est là où tu comprends que tu as encore du chemin à faire. J’ai 34 ans. Je suis encore un enfant même si j’ai réalisé les rêves que je voulais atteindre. Pourtant, cela implique de nouveaux défis qui déplacent à nouveau les repères. Une fois qu’on a réussi à tout remettre en place, il suffit d’un petit vent pour semer à nouveau le désordre. Autrefois, j’avais l’habitude d’appeler au-secours. J’espérais seulement que quelqu’un réponde à ma place, que quelqu’un m’aide à résoudre les problèmes qui se présentaient à moi. Mais, j’ai atteint un âge où j’ai compris que je dois arrêter de charger les autres dans mon parcours.
Dire « c’est à cause de mon enfance… », « c’est à cause de lui… », cela n’aide pas vraiment. Et même si c’est exact, cela ne changera rien. Il faut se libérer de ce genre d’attitude. D’un autre côté, il faut arrêter d’espérer que quelqu’un vous sauvera miraculeusement, sans que vous n’ayez rien à faire. Ça n’arrivera pas.
S.B.A : J’ai assisté à l’un de vos concerts où j’ai pu remarquer un public venu d’horizons différents, une connexion entre religieux et laïcs, ensemble. Quel est votre secret ?
H.B.A. : Sur le fond, il n’y a pas beaucoup de différences. Nous vivons des choses très analogues dans notre vie quotidienne. Si nous ne prêtions pas attention à notre façon de nous habiller ou même à ce que nous pensons - qui est aussi une autre carapace au final - nous nous apercevrons que religieux et laïcs traversent et ressentent, somme toute, des choses très similaires. Tout le monde souffre de la même manière.
C’est comme ça que je suis avec ma famille, avec mes amis. Ils viennent d’horizons très diversifiés, comme mon public. Religieux ou pas, nous sommes tous sur le même piédestal !
Donc, je suis content que vous souligniez cela. Je suis heureux que mon public ressente ça également. Dans mes concerts, les uns et les autres se regardent et se
disent soudain « Wow, les différences ne sont pas aussi importantes qu’on le pensait dans la vie, en dehors du concert ».
Je suis heureux que mon spectacle soit un lieu de rapprochement.
S.B.A : Vous êtes l’un des chanteurs les plus écoutés et les plus populaires. Comment ressentez-vous cela ?
H.B.A. : La plupart du temps, c’est plaisant. J’avais un rêve : que les gens connaissent mes chansons, les chantent et soient émus par elles, qu’elles aient un impact positif sur la vie d’un maximum de personnes. Et c’est ce qui se passe.
Bien sûr, toute chose entraîne des effets secondaires. Toute médaille a son revers. J’aime beaucoup manger sucré, c’est délicieux, mais ça a aussi un prix. La célébrité a un prix, cela rend addict et c’est dangereux. Il faut apprendre à surmonter ce genre d’épreuve.
Cela me force à une lutte mentale assez extrême. Des exemples ? Le fait de ne pouvoir être anonyme nulle part, ou encore plus difficile, avoir à combiner l’extrême émotion vécue lors de mes concerts avec ma vie de tous les jours, à la maison, avec les amis et les enfants.
Je ne suis pas « Hanan Ben Ari », je suis un père, un ami, un conjoint, et je ne suis pas toujours applaudi et admiré, dans l’attente de chaque mot que je pourrais dire. Faire cette transition est quelque chose que je suis encore en train d’apprendre.
S.B.A : Le clip de votre dernière chanson Ela li a fait parler de lui pour des questions de pudeur. Comment gérez-vous les critiques ?
H.B.A. : Tout d’abord, ce n’est pas la première fois que je reçois des critiques, donc ça ne m’a pas ébranlé. Je suis dans un voyage de découverte de moi-même et je savais à l’avance qu’on me critiquerait probablement de tous côtés.
Le plus simple est de choisir un camp pour le représenter et de lui être fidèle dans toutes les situations. Comme il est impossible de satisfaire tout le monde, je m’en tiens à ce qui est important pour moi : l’ouverture et le respect de tout un chacun. Je suis une personne qui explore, qui aime, qui évalue les choses, et je n’aime être enfermé dans aucune case, dans aucune communauté ou voie spécifique.
S.B.A : Le rabbin Ouri Cherki a pris votre défense…
H.B.A. : Je ne sais pas s’il m’a protégé de façon spécifique, mais je chemine avec lui et la Torah qu’il incarne depuis de nombreuses années. Il y a en lui quelque chose de très courageux.
Au cours du concert, j’ai réalisé que les chansons que j’avais écrites me donnaient de la force et m’apaisaient
Il n’a pas peur de la vie. A propos des artistes, il a dit que ce n’est pas une bonne chose d’émettre des critiques parce que l’artiste a besoin de liberté. Chaque personne a besoin de liberté, mais encore plus les artistes.
S.B.A : La chanson Alouf Haolam est l’un de vos tubes les plus écoutés, avec des dizaines de millions de vues. Pour qui avez-vous écrit cette chanson ?
H.B.A. : A moi-même. J’écris toutes mes chansons pour moi-même. Le jour où elles ne provoqueront pas d’émotions en moi et ne me soulageront pas - j’espère que ça n’arrivera pas - je pense qu’elles ne pourront plus non plus émouvoir quelqu’un d’autre.
S.B.A : Pouvez-vous partager avec nous une expérience émouvante qui s’est produite récemment ?
H.B.A. : J’ai dernièrement produit un spectacle à Haïfa. C’était pendant une période qui n’était pas facile pour moi. Dès le matin, j’avais le cœur lourd. Je me suis rendu sur le lieu du spectacle en me disant « Comment vais-je pouvoir monter sur scène et rassembler tant d’énergie pour faire face à 4 000 personnes » ? Au cours du concert, j’ai réalisé que les chansons que j’avais écrites me donnaient de la force et m’apaisaient. Désormais, cela arrive à chaque spectacle. Lorsque que je chante devant 4 000 personnes, les paroles des chansons me soulèvent, m’étreignent. C’est comme si elles me souriaient.
Je suis conscient qu’il y a une large communauté française qui attend mon arrivée avec impatience. J’espère que ce moment viendra bientôt
S.B.A : Que pensez-vous de la situation générale en Israël aujourd’hui ? Avezvous un message à transmettre ?
H.B.A. : Je dis toujours dans mes spectacles que je suis prêt à parler de tout et essayer de résoudre chaque situation, mais je ne m’y connais pas en politique. Je sais comment régler les choses d’en-bas « de la rue », comme une conversation entre vous et moi, entre ma femme et moi, avec ma voisine, mes amis, et je pense que c’est comme ça que nous pourrons améliorer les choses.
S.B.A : Si vous aviez la possibilité qu’un de vos souhaits soit exaucé, lequel serait-il ?
H.B.A. : Je demanderais sûrement de réussir à être heureux avec ce que la vie me donne.
S.B.A : Si vous n’étiez pas chanteur, quelle serait votre profession ?
H.B.A. : Je me consacrerais à aider les jeunes en difficulté.
S.B.A : Y a-t-il de nouvelles compositions en préparation ?
H.B.A. : Oui, nous travaillons sur un nouvel album qui sera disponible dans quelques mois, en juin plus précisement.
S.B.A : En ce qui concerne vos concerts, quelles sont les prochaines dates ?
H.B.A. : Il y aura plusieurs concerts à venir autour de Pourim, pour les familles. Ils sont programmés à des horaires permettant aux enfants d’y participer également.
S.B.A : Votre message aux lecteurs de Trouver en Israël ?
H.B.A. : Bien que je n’aie jamais mis les pieds en France, je ressens constamment la proximité avec ses habitants. Je suis conscient qu’il y a une large communauté française qui attend mon arrivée avec impatience. J’espère que ce moment viendra bientôt.
J’ai de nombreux amis français, mais je me suis disputé récemment avec eux à cause de ma passion pour le football argentin (rires).
Cette année, j’irai certainement en France assister à un match de l’équipe du Paris Saint-Germain. La France abrite une communauté vibrante de joie et de culture et cela me plait beaucoup.
Je tiens à remercier tous ceux qui me témoignent de l’affection. Cela me touche profondément.
Comme de nombreux secteurs en Israël, depuis la crise sanitaire du Corona, celui de l’optique bénéficie d’un nouvel essor, et il est important, pour tous les acteurs du marché économique, de voir cette évolution d’un bon œil.
1,91 MILLIARD DE NIS revenus constatés sur le marché de l’optique en Israël, en 2022
En 2020, en raison des désordres décrits précédemment liés à la pandémie, la baisse des revenus avait été significative (plus de 20%).
1 140 nombre de magasins d’optique en activité
n effet, l’industrie de l’optique en Israël a été affaiblie, et a ressenti les contrecoups des confinements, qui ont entrainé la fermeture de nombreuses succursales, et une baisse avérée des revenus. Mais tous les indicateurs sont au vert, attestant de la relance du marché. Le marché de l’optique s’anime donc. Certains signes rendent évidente cette reprise : le rachat de la chaîne « Iroka » par la chaîne SuperPharm Optic, l’entrée en Israël de la première chaîne internationale de lunettes de soleil sunglass hut (appartenant au géant international de l’optique « Luxautica », apparentée au groupe Fox, qui regroupe des marques célèbres comme Ray-Ban, Oakley, Persol, Vogue et d’autres encore). Ces éléments sont à même de modifier les équilibres, et de stimuler les revenus.
D’après l’analyse des données du marché de l’optique en Israël, on estime qu’au cours de la dernière année (2022), les revenus constatés se sont élevés à environ 1,91 milliard de NIS, ce qui correspond à une augmentation d’environ 9% par rapport à l’année précédente (2021).
En 2021, il y a eu une augmentation pondérée d’environ 17% des revenus du marché, avec des revenus qui dans leur globalité frisaient les 1,75 millions de NIS, annonçant la sortie du tunnel. L’augmentation de 9 % constatée en 2022 a permis de hisser la valeur des revenus à un niveau légèrement supérieur à celui de 2019 (1,9 milliards de NIS).
Aujourd’hui, en Israël, il existe environ 1 140 magasins d’optique en activité, dont environ 500 sont des succursales de chaînes, un nombre qui constitue environ 44 % du nombre total de magasins sur ce marché. Le nombre de magasins d’optique dans la zone centrale du pays est estimé à environ 365 magasins, ce qui constitue une part quantitative d’environ 32 % du nombre total de magasins sur le marché.
des envies de voir loin
Le développement du marché de l’optique en Israël,
726 millions de nis
On estime que si les revenus de la vente de lunettes d’optique classique en 2022 s’élevaient à environ 936 millions de NIS (environ 49 % des revenus du marché), les revenus du marché des lunettes de soleil s’élevaient à environ 726 millions de NIS. Le reste des revenus provenait de la vente d’accessoires, de lentilles et de solutions de contact.
Parmi les principaux acteurs du marché figurent les chaînes : Optica Halperin (122 succursales), Opticana (72 succursales), Super Pharm Optic (72 succursales), Carolina Lemka (66 succursales), Iruka (60 succursales), sans oublier la chaine Optical center (33 succursales), une entreprise française spécialisée en Optique et Audition, créée en 1991 par Laurent Lévy, un acteur désormais important de la scène économique israélienne, qui est aujourd’hui l’une des plus grandes enseignes en optique et audition, en France et en Europe)
Au total, les cinq principales chaînes du marché exploitent 392 succursales (environ 35 % du nombre total de succursales sur le marché), et leurs revenus représentent près de 45 % des revenus totaux du marché.
Les projets de développements en Israël sont tels, que par exemple le groupe Fox, qui détient Luxautica, qui a inauguré son premier magasin en janvier 2023, au Dizengoff Center de Tel-Aviv, a déclaré son intention d’ouvrir 20 succursales cette année, et 49 agences dans les 7 prochaines années.
LES TENDANCES
Si le marché évolue favorablement, les modes en font autant, et en 2023, les règles de la mode optique qui incluent les lunettes de soleil et les lunettes classiques vont changer, le goût des utilisateurs les inclinant à acheter des produits de grand design et de qualité, plutôt que ceux qui ont fait leurs preuves depuis des dizaines d’années, et les beaux jours de la publicité dans les magazines.
De la sorte, les lunettes ne devront pas nécessairement être constituées par des « montures fines et d’aspect « médical », et devraient apparaitre des montures de plus en plus belles, conçues comme des lunettes de soleil, utilisées comme des bijoux ou des accessoires de mode.
Voici les tendances pour les lunettes de soleil en 2023 qui seront positionnées sur vos arêtes de nez, en fonction de votre sensibilité et de vos désirs de changement :
- Des lunettes diamant pentagonales
- Des lunettes rectangulaires avec une monture épaisse et unique, luxueuse, qui sera déclinée selon plusieurs possibilités de couleurs : rose, bleu clair, transparent, noir, blanc, tacheté et coloré.
- Des lunettes avec une monture rectangulaire et des verres ovales, dans une texture transparente colorée, avec des verres colorés.
- Les années 80 vont redevenir tendance, et le zèbre et le tacheté reviennent en force, dans des coloris différents.
Vous pourrez ainsi vous focaliser, mesdames et messieurs, sitôt les beaux jours arrivés, sur des lunettes upgradées et modernes, et participerez ainsi au développement du secteur industriel de l’optique en Israël. Nous vous souhaitons à tous une longue vue !
Yaacov Ben Denoun, journaliste indépendant
du marché de lunettes de soleil en 2022
ARYÉ DERY perd une bataille...
pas la guerre !
Premier couac pour la nouvelle coalition Netanyahou. La Cour suprême annule la nomination d’Aryé Dery au poste de ministre de l’Intérieur et de la Santé. Le chef du parti orthodoxe séfarade paie ses condamnations passées. Malgré ce coup dur, Aryé Dery, 63 ans, compte bien livrer bataille à l’ensemble de l’appareil judiciaire du pays.
Samedi 28 janvier 20h15. Quartier Général de la Défense à Tel Aviv. Aryé Dery pénètre dans la salle de réunion du cabinet de sécurité. Déchu par la Haute Cour de Justice de ses galons de ministre, le chef du Shas prend tout de même part aux décisions prises par le gouvernement après le double attentat survenu à Jérusalem. Le Premier Ministre Netanyahou tient beaucoup à la présence de son « frère Aryé » en tant que superviseur du Cabinet de Sécurité. « Bibi a besoin d’un Aryé fort » clamait le slogan de campagne du Shass des élections du mois d’Avril 2019.
Pourtant, le « lion » Aryé accuse le coup depuis la décision de dix juges de la Cour suprême d’invalider sa nomination au poste de ministre. Une nomination que la Haute Cour qualifie de « déraisonnable » au regard de sa dernière condamnation pour fraudes fiscales et de son passage par la case prison en 2000.
Dans son verdict, la Présidente de la Cour
Cette accumulation de condamnations m’amène à conclure que son mandat de ministre au sein gouvernement de l’Etat d’Israël a causé un préjudice grave et nuit à l’image et au statut des institutions du pays
Suprême, Esther Hayout écrit : « cette accumulation de condamnations m’amène à conclure que son mandat de ministre au sein gouvernement de l’Etat d’Israël a causé un préjudice grave et nuit à l’image et au statut des institutions du pays ».
LES JUGES DE LA COUR SUPRÊME reproche aussi au chef du Shass de ne pas avoir respecté l’accord de
plaidoyer conclu avec la Cour de Justice de Jérusalem. Au mois de février 2022, le responsable du parti orthodoxe séfarade promet de démissionner de la Knesset sans stipuler toutefois de quitter la scène politique tout cela contre une peine adoucie de 12 mois de prison avec sursis et 180,000 shekels d’amende. Aryé Dery évite aussi la peine d’« infamie ou turpitude morale » qui l’aurait empêché de se présenter aux dernières élections. Toutefois, le mouvement pour la probité de l’Etat conteste la décision et dépose un recours auprès de la commission électorale pour obtenir l’invalidation de la candidature du chef du Shas. Un appel rejeté par le président de la commission, le juge Itzhak Amit au regard de l’absence de condamnation d’« infamie ou turpitude morale » dans l’accord de plaidoyer.
Aryé Dery peut donc mener la liste Shaas vers un nouveau succès électoral. 11 sièges. 400,000 électeurs. Le bloc de droite nationale obtient une majorité de 64 députés. Le responsable du parti orthodoxe séfarade ambitionne de retrouver un poste de ministre. Problème, la loi interdit à un représentant politique sous le coup d’une peine de prison ferme ou avec sursis de siéger au poste de ministre. Or pour permettre à Aryé Dery de participer aux réunions gouvernementales, les partis de la coalition de droite votent en urgence un amendement à la loi fondamentale. Le texte précise désormais que seule une peine de prison ferme peut justifier la nécessité de demander un arrêt à la commission électorale concernant d’éventuels faits d’« infamie ou turpitude morale ».
MALGRÉ LE VOTE DE CETTE LOI, la Cour Suprême tranche en défaveur d’Aryé Dery. Le chef du gouvernement Binyamin Netanyahou se voit contraint de démettre le chef du Shaas de ses fonctions de ministre. « Malheureusement, la Cour suprême a décidé de me mettre dans l’obligation de vous démettre de votre poste de ministre de l’Intérieur et de la Santé. Cette décision malheureuse ignore la volonté du peuple, comme en témoigne la grande confiance que le public a accordée aux représentants du peuple et à leurs élus dans mon
gouvernement (…) nous explorerons toutefois tous les moyens légaux pour permettre à Aryé Dehri de contribuer à la vie politique du pays ».
Et pour cause, l’actuelle coalition compte livrer bataille à la toute-puissance de la Haute Cour. Le ministre de la Justice Yariv Levin souhaite accélérer le calendrier de ses réformes de l’appareil judiciaire.
CERTAINS MEMBRES DE LA MAJORITÉ réfléchissent aussi à l’option de voir Aryé Dery être nommé au poste de Premier Ministre d’alternance. Un scénario toutefois écarté par Binyamin Netanyahou car compliqué à faire passer. Pour voir le chef du Shass occuper ce fauteuil de Premier Ministre en rotation il faudrait déposer une motion de censure constructive qui obligerait à défaire les actuels accords de coalition et organiser à nouveau une prestation de serment du gouvernement. Au-delà des écueils législatifs, la nomination d’Aryeh Dehri à ce poste de Premier Ministre d’alternance réenclencherait la machine des appels à la Cour Suprême.
L’hypothèse de voir Aryé Dery siéger en tant que simple député de la Knesset parait peu probable selon ses proches du Shass.
« Je reprendrai mes fonctions de ministre dès que la Knesset aura adopté la législation [l’autorisant]. Peu importe que ce soit dans deux semaines, un mois ou deux mois », a déclaré le chef du Shass dans une interview donnée à la Douzième chaîne de télévision israélienne. Le vieux Lion rugit encore…
IMMOBILIER
L’ACTUALITÉ IMMOBILIÈRE DU MOIS
Pronostics
Après une augmentation de 20% des prix pendant l’année 2022, les trois principales banques – Hapoalim, Leumi, Discount – font des pronostics optimistes pour 2023 concernant l’immobilier.
Selon ces prévisions, les prix de l’immobilier vont stagner puis diminuer. Pour appuyer cette affirmation, les banques se fondent sur deux données: l’augmentation importante du nombre de constructions entamées en 2022 ajoutées à celles qui ont pu se finir après un retard accusé pendant la crise du Corona et parallèlement la baisse continue de la demande pendant l’année qui vient de s’écouler, surtout liée à la hausse du taux d’intérêt qui devrait se poursuivre pour atteindre les 4%.
Ajoutons à cela aussi, la demande moins importante de la part des investisseurs depuis l’application d’une taxe conséquente à l’achat à partir du troisième appartement.
Des aides à venir pour les Israéliens qui veulent s’installer en Judée-Samarie concernant l’immobilier
Le ministre israélien de la Construction et du Logement, Yitzhak Goldknopf, a promis d’aider les Israéliens qui veulent s’installer en Judée-Samarie, expliquant que de nouveaux développements pourraient aider à résoudre la crise du logement qui sévit en Israël.
« Nous allons aider nos frères qui s’installent en Judée-Samarie », a déclaré le membre du Judaïsme unifié de la Torah lors d’une cérémonie qui a marqué le changement de pouvoir entre lui et le ministre sortant, le député Ze’ev Elkin « Tout aussi important, il est de notre devoir de les aider à accroître leur sécurité personnelle, qui est une garantie de résidence et de développement continus en Judée-Samarie » , a ajouté Yitzhak Goldknopf
Cette annonce intervient deux jours seulement après que l’Assemblée générale des Nations Unies a voté pour demander un avis consultatif à la Cour internationale de Justice sur la légalité des activités de « colonisation ».
Jérusalem. Le deal incroyable d’une firme immobilière basée à New York concernant l’immobilier
Une société immobilière de luxe basée à New York a acheté une importante parcelle de terrain dans le centre-ville de Jérusalem appartenant au Patriarcat grec-orthodoxe pour 750 millions de shekels, ont annoncé les parties cette semaine.
Cet achat est le premier en Israël pour Extell Development, fondé et dirigé par l’homme d’affaires juif américain Gary Barnett, également propriétaire d’Extell Ltd, qui a émis des obligations à la bourse israélienne au cours des huit dernières années.
Les terrains, qui couvrent environ 520 000 mètres carrés dans des zones centrales de la capitale, sont actuellement loués par le Fonds National Juif (JNF/ KKL) jusqu’en 2051 avec une option de prolongation pour une période de location supplémentaire, conformément aux conditions standard de location en Israël.
Les parcelles comprennent de grandes parties du quartier chic de Talbieh,
dans le centre de Jérusalem, ainsi que le quartier de Nayot, et s’étendent sur de grandes parties d’Emek HaMatsleva, une rare étendue de terrain non construit dans le centre de la capitale, révérée pour être, selon la tradition chrétienne, l’emplacement où a été pris le bois pour construire le crucifix de Jésus. Elles incluent également la plupart du musée d’Israël, et de célèbres hôtels tels que l’Inbal et le Dan Panorama. En 2011, l’Église grecque-orthodoxe a vendu les droits sur ces zones de Jérusalem à un groupe d’investisseurs appelé Nayot Komemiyut pour 20 millions de dollars. Le KKL détient trois baux sur ce terrain signés avec l’Église grecque-orthodoxe en 1951 et 1952, chacun pour 99 ans. Le KKL sous-loue ce terrain à plus de 1 000 habitants de Jérusalem dont les maisons sont situées sur ce terrain et qui ont été affectés par la vente. L’organisation peut construire sur ce terrain, mais personne d’autre ne le peut.
Nous devons réaffirmer notre souveraineté et ne plus les laisser espérer
PAR TAMAR ABESSIRA
Nous avons été trop permissifs jusqu’à aujourd’hui. Il faut que cela change radicalement. Depuis la création de l’Etat d’Israël, nous vivons une ère où de nombreuses nations étrangères se permettent de dicter à nos dirigeants la marche à suivre aussi bien en matière de politique intérieure que dans nos relations géopolitiques à l’international. Tous nos faits et gestes sont commentés, analysés. « Oui, on peut construire… ah, non, mais pas là ! ». Vous connaissez un autre pays au monde qui se fait sanctionner lorsqu’il décide de développer ses infrastructures ou habitations ?
DEPUIS DES DÉCENNIES, nous essayons de relever les défis de notre souveraineté juive, en vain. Des accords de statu quo aux accords d’Oslo, les gouvernements qui se sont succédé ont été contraints de faire le dos rond. Ils ont laissé s’installer dans l’esprit des nations et de nos ennemis, que la possibilité de partager un jour, Eretz Israël, tout comme Jérusalem, reste une option. Mais le temps est venu de changer la donne. Il faut mettre un terme à cette mascarade et à ces faux espoirs ! Il serait temps que ces nations cessent de rêver et qu’elles réalisent que ces projets sont utopiques.
NOUS VIVONS SUR LA TERRE DE NOS ANCÊTRES. La terre d’Abraham, Isaac, Yaacov, Sarah, Rahel et Léa, ainsi que Joseph et bien d’autres encore. Tous ont été enterrés en Judée Samarie alors que l’Islam n’existait même pas ! Quelle étrange coïncidence ! Mais depuis la mise en place de ce nouveau gouvernement - pour une fois disons-le, vraiment à droite - nous allons utiliser ce levier géopolitique pour nous affirmer sans plus tarder et asseoir notre souveraineté ! Non pas par le biais de groupes d’anciens betaris qui s’affirment sur les réseaux sociaux, mais par voie diplomatique et officielle ! Il est encore temps de mettre un garrot à l’hémorragie. Israël doit, grâce au gouvernement le plus représentatif que la nation n’a jamais eu aussi démocratiquement, affirmer haut et fort que ces terres appartiennent au peuple juif. Si les jordano-palestiniens souhaitent continuer de profiter de tout le confort qu’on leur offre, ils peuvent rester et vivre en paix chez nous. Dans le cas contraire, s’ils ne se résignent pas et continuent de perpétrer des attentats en tuant des civils innocents, comme ceux du dernier shabbat du mois de janvier qui ont couté la vie à 7 personnes, ils devront sévèrement payer pour leurs actes.
La sanction ne devrait pas concerner uniquement le
terroriste qui a agi, mais toute sa famille, souvent complice. Dans l’heure qui suit un acte barbare qui coûte la vie à nos citoyens, leurs maisons doivent être rasées et la citoyenneté israélienne annulée pour tous les membres de la famille qui seront aussitôt transférés à Gaza ou dans leur pays d’origine, en Jordanie.
Malheureusement le problème ne serait pas ainsi résolu. Il nous reste à trouver des solutions pour canaliser et punir les Juifs israéliens gauchistes qui soutiennent cette solution utopique de 2 états et qui incitent à la haine dans les universités, dans le milieu journalistique, ou plus encore, au cœur de notre parlement, en brandissant lors de leurs grossières manifestations, le drapeau de l’autorité terroriste de Ramallah.
Quelle trahison !
TRAUMATISÉ PAR LA DISLOCATION DE LA GAUCHE lors des dernières élections, l’ancien Premier ministre n’accepte que très mal la défaite et appelle le peuple à se soulever. Nous avons gagné par les urnes et vous voulez vous venger par la rue en appelant à plus de démocratie ! De qui se moque-t-on ? Refuser une défaite, c’est un comportement démocratique ?
Ce n’est somme toute que 100 000 manifestants qui ont défilé dans les rues de Tel-Aviv sous prétexte de protester contre le projet du gouvernement de réformer le système judiciaire. Foutaise. Ils manifestent leur mécontentement d’avoir perdu. La pilule ne passe pas, surtout lorsqu’ils ont réalisé que ce sont 2 000 000 d’électeurs qui ont voté pour ce gouvernement, et que la majorité du peuple est avec nous.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahou dénonce, à juste titre, un pouvoir excessif des juges, et compte poursuivre la réforme judiciaire qui vise à affaiblir leur pouvoir et renforcer le pouvoir législatif. En Israël, il n’y a pas de Constitution. La Cour suprême prétend jouer le rôle de garde-fou et s’est octroyé le pouvoir d’abroger des lois votées par les parlementaires si elle les estime contraires aux lois fondamentales.
D. merci, nous avons les bonnes personnes aux bonnes places, à la tête de notre gouvernement. Nous avons confiance en elles et sommes persuadés qu’elles feront les bons choix. Nous restons persuadés que le meilleur pour Eretz Israël et Am Israël est devant nous.
Am Israël Hai, Tel Hai
Quand l’Iran asservit les chiites
Tantôt « panchiite », tantôt « persocentrique », ce qui semble être un paradoxe iranien n’en est pas un. En réalité, il existe une dialectique traditionnelle entre les deux articulations évoquées : le panchiisme renforce les positions de l’État-nation iranien comme acteur régional, tandis que l’existence d’un sanctuaire chiite renforce la volonté de conversion au chiisme de tout le monde musulman.
i Téhéran a toujours eu une sensibilité chiite, l’Iran de Khomeyni se veut le leader mondial de la Révolution islamique au nom d’un panchiisme qui a pour objectif, non seulement de coordonner ces communautés, mais aussi de restaurer l’islam chiite au sein du monde musulman dans une perspective d’islamisation générale du monde. La Révolution islamique de 1979 a ainsi transformé la politique étrangère iranienne. La théorie de l’imam caché, l’imam zaman, attendu à la fin des temps pour délivrer tous les déshérités de la planète, agit comme référent symbolique contre le monde des dominants assimilé à l’Occident judéo-chrétien, mais également au monde sunnite.
UN DES SUCCÈS DE L’IRAK de Saddam Hussein dans sa longue guerre contre la république de Khomeyni (1980-1988) est d’avoir contribué à son isolement régional et d’être parvenu à contrer la politique panislamiste de la naissante théo-
Scratie, puisque les pays arabes étaient majoritairement pro-irakiens. L’Iran était ainsi dépeint dans la propagande arabe comme la capitale d’une communauté d’hérétiques qu’on n’appelait que « Perses » ou « mages », faisant allusion à l’ancienne religion zoroastrienne qui aurait détourné le véritable islam, orthodoxe, vers l’hérésie chiite. Téhéran n’a pu rétablir des relations de confiance avec son voisinage arabe (à l’exception de l’Irak baasiste) qu’une dizaine d’années après le cessez-le-feu de juillet 1988. Seule la Syrie de Hafez el-Assad a fait exception puisqu’elle trouvait profit à soutenir l’Iran, dès le début du conflit, contre son frère ennemi irakien.
Le discours des ayatollahs en soutanes n’est cependant qu’une simple rhétorique, une surenchère qui masque une politique traditionnelle d’influence régionale
Malgré l’isolement confessionnel et nationaliste entraîné par ce conflit sanglant, Khomeyni a tenté en vain d’affirmer ses prétentions hégémoniques sur le monde musulman : tentative de contrôle du pèlerinage à la Mecque en 1987 , revendication de la défense intégrale du Coran par la fatwa émise contre le romancier indo-britannique Salman Rushdie (accusé d’apostasie et de blasphème) en 1989… Les fréquents appels à l’éradication de l’État d’Israël des dirigeants iraniens s’inscrivent sans doute dans la continuité de cette logique de séduction adressée essentiellement aux musulmans du Moyen-Orient.
LE DISCOURS DES AYATOLLAHS
en soutanes n’est cependant qu’une simple rhétorique, une surenchère qui masque une politique traditionnelle d’influence régionale. Ainsi l’Azerbaïdjan peut-il être dominé depuis des siècles par les chiites azéris. Mais, dans son bras de fer avec l’Arménie chrétienne, c’est cette dernière que Téhéran soutient, aux côtés de Moscou, pour faire face aux tentations irrédentistes des Azéris dans leur province du nord de l’Iran. Ainsi la minorité chiite hazara d’Afghanistan (25%) est, elle, soumise depuis des décennies au joug de la majorité sunnite rigoriste des Pachtounes dans l’indifférence totale des Iraniens qui ne leur ont jamais fourni assez d’armes ni de matériel pour constituer une vraie force politique
dans ce pays. À l’inverse, dans la bande de Gaza, vide de chiites, l’Iran est le champion de la cause palestinienne et le principal soutien des terroristes du Hamas et du Djihad islamique, pourtant très proches, tous les deux des mouvances intégristes sunnites, Frères musulmans en tête. L’Iran qui peine à étendre son influence sur l’Irak et à arrêter les massacres entre chiites et sunnites dans ce pays, ne voit sans doute pas d’autre solution que de retourner les deux parties contre un ennemi commun, l’État juif, une cible plus « neutre » qui ferait l’unanimité des musulmans.
L’OBJECTIF PREMIER DE LA DIPLOMATIE IRA-
NIENNE est de maintenir la puissance régionale de l’Iran et, pour cela, de tenir à distance ses rivaux traditionnels : l’Arabie saoudite qui conduit le monde sunnite, la Turquie avec laquelle il se trouve en position de rivalité dans le Caucase, et enfin le Pakistan avec lequel Téhéran se trouve en concurrence en Afghanistan et en Asie centrale. De manière générale, les trois puissances sunnites évoquées (saoudienne, turque et pakistanaise) sont perçues comme des agents de l’impérialisme américain – puisque toutes ont des accords militaires avec les États-Unis et l’OTAN.
BREF, pour les dirigeants iraniens, les communautés chiites du Moyen-Orient sont au service du chiisme – le véritable islam. Et comme l’Iran est le leader de la Révolution islamique, ces communautés doivent être à son service.
Meir Masri est docteur en géopolitique, maître de conférences à l’Université hébraïque de Jérusalem et spécialiste du Moyen-Orient.
L’objectif premier de la diplomatie iranienne est de maintenir la puissance régionale de l’Iran
Karmiel La Galilée version Française
Située dans le centre du pays, près de Haïfa et de Saint-Jean d’Acre, Karmiel, ville dynamique forte de 52 000 habitants, a déjà su attirer plus de 150 familles francophones. Trouver en Israël a interviewé des olims de divers horizons et profils qui s’épanouissent parfaitement dans cette région. La question qui leur a été posée ? Qu’évoquent pour vous les mots suivants ? A chacun sa réponse !
FAMILLE ZERBIB
ORIGINE : Nés à Nice, nous sommes montés de Paris où j’étais cuisinier.
ALYA : Nous avons fait notre Alya en 2015. Nous sommes arrivés à Haïfa et avons décidé après 2 ans de nous installer dans une ville à taille humaine.
KARMIEL : Nous avons reçu un accueil chaleureux. Ici, l’atmosphère est très décon tractée. Les gens sont aidants car eux-mêmes sont souvent olims ou issus de parents qui ont fait l’Alya. La ville est très particulière du fait que les quartiers ont été construits autour de parcs, ce qui donne à Karmiel un aspect champêtre, compromis idéal entre la ville et la campagne. Elle est très bien desservie par des bus, trains et bientôt l’autoroute 6, véritable colonne vertébrale du pays.
AVENIR : Continuer à aider l’association de Go-Galil, à la développer pour les familles qui souhaitent s’installer en Israël, même si elles n’ont pas forcément l’envie ou les moyens.
POLITIQUE : Je pense qu’il est important de faire de telles actions et de nous prendre en main en tant que francophones de tous horizons. Je crois bien plus aux initiatives individuelles et associatives qu’en d’hypothétiques hommes politiques, de quelque formation qu’ils soient, car à mon sens ils sont trop éloignés des réalités du terrain.
FAMILLE DAVID
ORIGINE : Grenoble
ALYA : Nous avons fait notre Alya pour pouvoir vivre pleinement et ouvertement notre Judaïsme. A notre arrivée nous avons été super bien accueillis, entourés et guidés dans toutes nos démarches, ce qui a rendu l’expérience vraiment agréable et avec un minimum de stress.
KARMIEL : C’est une petite ville à taille humaine où il fait bon vivre. Elle nous a charmé par son cadre nature, entourée de montagnes et parsemée de parcs bien verts, où les enfants y retrouvent leurs copains. Il y a peu de Français et c’est ce que nous cherchions pour pouvoir vraiment nous intégrer au maximum dans la société Israélienne.
AVENIR : Peut-être un changement de carrière ? Mais nous n’imaginons pas quitter Karmiel pour le moment car nous y avons vraiment trouvé ce que nous cherchions : un cadre où nos enfants peuvent s’épanouir.
POLITIQUE : Partis religieux
NOEMIE RICHARD
ORIGINE : Lyon
ALYA : Pour moi, l’Alyah est la manifestation accélérée d’un projet de longue date, presque inconscient. Le 10 août 2021, c’est le début d’une aventure rêvée et, surtout, enfin la possibilité de construire, de m’installer en Israël et réaliser mes rêves.
KARMIEL : Le nord d’Israël a presque été une évidence guidée par mon métier, ma passion et mes projets dans le monde du fromage. Je
souhaitais donc être basée dans le bassin de production de fromages artisanaux qu’est la Galilée. Ensuite, le choix de Karmiel a été guidé par l’équipe de GoGalil, une association pour les olims montée par Mayaan et Sylvain. Au-delà de l’aide immense du point de vue logistique et administratif, c’est avant tout une vraie famille pour les olims ici.
AVENIR : J’espère développer
davantage le projet GVINAGE que j’ai monté dès mon arrivée. Mon avenir consiste donc à travailler avec les fromagers locaux et les accompagner à travers
le développement de la culture fromagère en Israël.
POLITIQUE : Je n’ai pas encore assez de recul pour avoir une position marquée.
FAMILLE BRZUSTOWSKI
ORIGINE : Bretagne
ALYA : C’est un projet vieux de vingt ans qui passe par une dizaine de volontariats à Sar-El, des temps de présence à Ashkelon pendant « Plomb Durci », la participation à la vie de la communauté juive et à la lutte contre l’antisémitisme sur place. L’aboutissement d’un travail de militant depuis 2000.
KARMIEL : La vie est de qualité, plus agréable que dans certains centres. Convient bien aux petites familles.
AVENIR : Je cultive quelques projets pouvant être menés dans le cadre des Accords d’Abraham avec le Maroc Transfert de connaissances de la part de pépiniéristes israéliens. Long terme.
POLITIQUE : Même en intégrant des « radicaux », un gouvernement Likoud, de centre-droit, peut mener la barque du pays à bien. L’échec du précédent gouvernement est dû au fait qu’il a semé la confusion. La sanction de la confusion est la présence de gens plus « radicaux ». Les lignes doivent être claires. Retour à la case départ.
Fabuleux Destin de… C
Une émission qui propose chaque mois de découvrir la vie d’une femme ou d’un homme qui a compté dans l’histoire ou bouleversé son époque par son action, son parcours ou plus simplement par ses mots. Isabelle Didi Oliel et Galith Benzimra nous plongent dans les destins heureux ou tragiques et nous racontent les scandales, les anecdotes et les coups d’éclats de célébrités d’hier et d’aujourd’hui.
e mois-ci, retrouvez sur l’antenne de Tandem TV, le destin tragique et la vie trop courte de celui qui, en seulement 5 ans de carrière, a inscrit son nom dans l’histoire de la chanson française, Mike Brant. Beau comme un D.ieu, un sourire à faire tomber, une voix magnifique et puissante, celui qui avait tout pour être heureux trainait au fond de son âme, une mélancolie et les séquelles d’un héritage marqué par les horreurs de la shoah…
Moshé Brand naît le 1er février 1947 à Chypre. Il est le fils aîné d’un couple de rescapés d’Auschwitz qui vont rejoindre la Palestine et tenter de se reconstruire. La famille Brant s’installe à Haifa et s’agrandit d’un autre fils, Zvi. Le couple ne parle jamais de ce qu’ils ont vécu et vu pendant la guerre, pensant épargner à leurs fils leurs propres traumatismes.
Le petit Moshe ne parle pas. Ses parents le croient muet jusqu’à ce jour, alors qu’il a déjà 4 ans, où il prononce enfin ses premiers mots. Et, comme pour rattraper le temps, Moshé ne s’arrête plus de parler et surtout, il chante, partout, tout le temps ! Il participe à de nombreuses chorales et se fait remarquer pour ses concerts lors de fêtes locales. Il prend alors le pseudonyme de Mike Brant et rejoint une troupe qui reprend tous les standards de la chanson israélienne et de la chanson yiddish et part pour une tournée internationale.
En 1969, Carlos et Sylvie Vartan découvrent le jeune talent alors qu’il n’a que 22 ans et chante dans un célèbre music-hall de Téhéran. Les deux Stars de la chanson française décident de ramener le jeune israélien à Paris pour lancer sa carrière. Sa première chanson, Laisse-moi t’aimer rencontre un succès extraordinaire et Mike enchaîne les tubes comme les tournées à un rythme effréné. Mais régulièrement, le crooner sombre dans la dépression. Au point de tenter de mettre fin à ses jours, une première fois, le 22 novembre 1974, en se jetant par la fenêtre de sa chambre d’hôtel à Genève. Il s’en sort avec seulement une jambe cassée et un traumatisme crânien. Malgré les tentatives de ses proches, et notamment de la chanteuse Dalida, pour lui redonner goût à la vie, Mike Brant, épuisé par le harcèlement de ses fans et les fantômes du passé, se suicide le 25 avril 1975 à Paris.
Laisse-moi t’aimer, Dis-lui, Qui saura, C’est ma prière…
Mike Brant a laissé un héritage musical incroyable et a eu une vie extraordinaire. Malheureusement, il n’aura pas réussi à sauver le petit Moshe des fantômes qui hantaient son âme…
Relation parent-enfant
En tant que parents, nous espérons qu’il sera facile et naturel de communiquer correctement avec nos enfants et de créer une bonne ambiance à la maison. Le partenariat est vraiment ce qui se passe dans les premières années de la vie des parents. En général, la communication est plus simple. Et nous espérons que cela continuera ainsi, au fil du temps... Pourtant, un jour lumineux, cela change, notre enfant change. Le style de communication qui, jusqu’à présent était si naturel pour nous qui avions réussi à créer une collaboration et une conversation, ne fonctionne plus. La sensation d’échec, l’absence de succès, les accrocs sont malheureusement trop présents.
Lorsque les choses ne vont pas bien en matière d’éducation, tous les autres domaines de la vie s’en trouvent affectés. C’est vrai. Parce que lorsque nous ne sommes pas bien à la maison, lorsque toute conversation avec les enfants devient une tragédie, lorsque nous nous retrouvons à crier, à nous disputer, épuisés par toute interaction - même la plus minime - avec nos enfants, nous ne sommes pas
disponibles pour identifier les opportunités quotidiennes d’opérer un changement. Nous ne sommes même pas disponibles pour profiter de notre travail ou de nos autres occupations. Parfois, cela nous contrarie jusqu’à perturber toutes les autres choses que nous faisons. Il y a ceux qui diront qu’il faut construire une bonne communication avec les enfants dès leur jeune âge car les années passant, il devient presque impossible de changer et de créer un autre espace de communication. Pourtant… il est possible à tout moment de faire un changement ! Déjà après quelques premières rencontres de coaching, les parents expérimentent ce changement. Il faut se rappeler que la seule chose constante dans nos vies est… le changement. Ce qui a fonctionné avec nos enfants il y a longtemps ne fonctionnera plus forcément aujourd’hui. Plus nous sommes ouverts à opérer des changements, à investir et à améliorer nos capacités d’attention, plus notre communication avec nos enfants et la qualité de notre vie s’amélioreront de façon étonnante. L’enfance actuelle est très différente de l’enfance d’autrefois… et elle continue de se modifier à mesure que le temps passe. Si, en tant que parents, nous ne nous adaptons pas au changement et n’acceptons pas de développer et de mettre à jour notre version de l’éducation, nous continuerons à rencontrer des difficultés et des défis dans la communication et sa réussite avec nos enfants.
Romy Chitrit, 41 ans, mariée, mère de 2 enfants, coach de parents. Je me suis investie dans le domaine du coaching parental parce que je me fixé pour objectif d’aider autant de familles que possible à profiter ensemble, à créer l’espace familial le plus précis et bénéfique pour eux et à évoluer dans tous les domaines de la vie.
La famille est une valeur supérieure pour moi. Je crois que chaque parent a sa propre unicité. Lorsqu’il réussit à l’exprimer dans l’éducation, tout commence à se connecter et à aller mieux. Lorsqu’il y a une ouverture à la modification, à l’écoute, à l’action, une nouvelle voie de communication se découvre pour le bien de toute la famille.
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« La raison principale de l’échec de l’éducation est due aux lacunes de communication entre les parents et leurs enfants »
l n’est pas toujours facile d’appréhender ce que représente en Israël le poste de chef d’étatmajor de Tsahal.
De nombreux états, qui ne brillent ni par leur vocation démocratique, ni par l’importance attribuée à des valeurs aussi basiques que le respect, la dignité et la libre détermination des limites accordées à la liberté individuelle, utilisent l’armée pour faire la démonstration de leur puissance. Les forces armées, puisqu’il est convenu de les nommer ainsi, instrumentées par des pouvoirs qui leur attribuent le rôle de vitrine, n’hésitent pas à étaler leurs capacités d’attaque, de réponse, ou de dissuasion, et à parader dans les rues, sur les avenues, ou dans des places où ils seront visibles par tous.
Cette célébration donne régulièrement lieu à des manifestations publiques, où il est de bon ton de faire défiler les soldats, adoptant des postures aussi ridicules que celle dite du « pas de l’oie », de faire circuler véhicules et blindés, ogives, arsenal et autres, et même de favoriser le survol du pays considéré, par des avions à réaction, où les pilotes, organisés en patrouilles, font état de leurs prouesses acrobatiques.
L’ÉTAT D’ISRAËL a été l’objet de cette tentation, et l’a exprimée entre 1948 et 1973. La 25e cérémonie du jour de l’indépendance, le Yom Haatsmaout de 1973, a été la dernière à programmer un défilé militaire, et des centaines d’avions ont tourné dans les airs, des colonnes blindées ont parcouru lentement les rues de Jérusalem, et des soldats ont salué Golda Meir, premier ministre, Moshe Dayan, ministre de la défense, et David. Elazar, nommé chef d’état-major des forces de défense d’Israël entre 1972 et 1974. Quelques mois plus tard, la terrible guerre meurtrière du Yom Kippour, scellait définitivement le sort de ces démonstrations de force.
Nous renforcerons l’armée de réserve et maintiendrons une armée unie, concentrée, morale et professionnelle, libre de toute considération autre que la sécurité
L’armée d’Israël est une armée populaire, incorporant tous ceux qui sont en âge de servir, et n’a d’autre ambition que celle de défendre les frontières du pays, sans prétention belliqueuse, sans volonté délibérée d’agressivité. Tsahal, comme l’indique l’intitulé de son nom, est une armée de défense.
LA DÉSIGNATION DU SOLDAT le plus gradé de l’armée d’Israël revêt donc une grande importance, en raison des périls sécuritaires, des tensions aux frontières, et de la situation si particulière d’état assiégé que connait la nation depuis la déclaration d’indépendance en 1948, qui précisait l’établissement d’un état indépendant déjà en gestation, et opérationnel, depuis de nombreuses années.
La deuxième guerre du Liban, en 2006, a prouvé qu’une mauvaise direction des forces armées, en raison de schémas tactiques imprécis, de l’impréparation des soldats, de la rupture dans la chaine de commandement pouvait avoir des conséquences désastreuses sur la sécurité d’Israël qui ne peut se le permettre.
23ème chef d’état-major de l’armée d’Israël, une valeur sûre.
C’est finalement Herzl Halevi, appelé Herzi, âgé de 54 ans, ancien chef du Commandement du Sud, qui a pris le lundi 16 janvier dernier, les rênes de Tsahal, en présence du Premier ministre Benjamin Netanyahu, du ministre de la Défense Yoav Galant, et de l’épouse d’Herzi Halevi, Sharon. Il a reçu le grade de lieutenant général au bureau du Premier ministre à Jérusalem, et général de division. Il remplace de la sorte le brillant Aviv Kohavi, qui a cessé toutes fonctions dans Tsahal, après plus de 40 années de service.
Herzl Halevi a défini l’étendue des tâches qui seront les siennes désormais :
« Nous préparerons Tsahal à la guerre contre des arènes lointaines et proches ; nous élargirons le recrutement de qualité à Tsahal à toutes les couches de la population, la source de notre force ; nous renforcerons l’armée de réserve et maintiendrons une armée unie, concentrée, morale et professionnelle, libre de toute considération autre que la sécurité », a-t-il déclaré. Le premier ministre a précisé : « Nous ne nous laisserons pas entraîner dans des guerres inutiles, mais le jour décisif, nous nous battrons… L’Iran est responsable de 90 % des problèmes au Moyen-Orient. Ce régime menace de nous détruire. Nous n’attendrons pas qu’une épée tranchante soit placée sur nos cous. Tsahal, le Shin Bet et le Mossad feront tout ce qu’il faut [pour empêcher cela] »
Après avoir reçu son grade, Halevi s’est rendu au mémorial national où sont enterrés tous les soldats tombés au combat, situé près du cimetière militaire du mont Herzl, puis, conformément à la tradition, au mur Occidental dans la Vieille Ville de Jérusalem, avant de rencontrer le président Isaac Herzog à la résidence du président à Jérusalem, et de se rendre à Tel-Aviv, au siège de la Kyria, pour la passation officielle de pouvoir.
Le 23e chef d’état-major a commencé son service militaire en 1985, dans une brigade du Nahal, avant d’être incorporé dans une brigade des parachutistes, d’avoir suivi un cours de formation d’officiers, commandé un escadron, et d’avoir rejoint une unité de reconnaissance d’élite, Sayeret Matkal, dont il d’être devenu le commandant en 2001. (Benjamin Netanyahou et Naftali Bennet ont fait aussi partie de ce corps d’élite).
En tant que Commandement du Sud pendant plusieurs séries de combats entre Israël et les terroristes dans la Bande de Gaza, en 2018 et 2019, puis de directeur des Renseignements militaires, il a récemment occupé le poste de chef d’état-major adjoint, ultime étape avant son poste actuel.
Il est marié et père de 4 enfants, titulaire d’une licence en philosophie et en commerce de l’université hébraïque de Jérusalem et d’un master en gestion des ressources humaines à l’université de la Défense nationale de Washington. Il vit dans l’implantation de Kfar HaOranim, près de la ville de Modiin.
Il est né à Jérusalem, et son père est un descendant du rabbin Abraham Isaac Kook (sa grand-mère Tsila est la nièce de Maran Harai’a Kook ztzal). Il a été élevé dans un foyer religieux, a étudié dans des écoles religieuses, mais bien que pratiquant, il ne porte pas la kippa.
HERZL HALEVI DEVRA RELEVER LES DÉFIS POLITIQUES imposés à Tsahal, à un moment où la violence augmente en Judée Samarie, et où la menace iranienne reste prépondérante. Il a recruté des équipes destinées à le seconder lors de son mandat à la tête de l’armée, et à mettre au point des programmes clés concernant la force de frappe de Tsahal, les entraînements, les relations entre Tsahal et la société, les ressources humaines, et à élaborer un plan de développement sur plusieurs années.
Nous ne nous laisserons pas entraîner dans des guerres inutiles, mais le jour décisif, nous nous battrons
Sa responsabilité est d’autant plus grande que des bouleversements sont à craindre, comme ceux qui interviendront lors de la succession à venir de Mahmoud Abbas, et les modifications intervenues dans la répartition des ministères, qui pourraient perturber l’équilibre qui s’est créé, au fil du temps, au cœur des forces armées.
L’État d’Israël compte sur son professionnalisme, sa rigueur, sa grande capacité de compréhension et de traitement des problèmes, et sur la mise en application des valeurs qu’il incarne, qui devront être profitables à tous les citoyens du pays.
La protection viendra du ciel, et probablement du sourire de sa femme Sharon, tel qu’il est apparu devant le Kotel, alors qu’elle regardait avec amour son mari, devenu, privilège suprême, le 23ème chef d’étatmajor de l’État d’Israël.
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DR RAPHAEL ABERGEL
3 questions au Chirurgien dentiste et fondateur de la clinique Dental Harmonia
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QUE FAIRE AVEC UNE DENT CASSÉE OU PERDUE ?
Lorsqu’une dent se casse, quelle qu’en soit la raison, le premier geste à faire est de récupérer le morceau de dent. En attendant de vous rendre chez votre dentiste (Dental Harmonia), le mieux est de le conserver en bouche, au contact de la salive.
Si la dent est expulsée entièrement, vous devez également la récupérer mais en prenant soin de la prendre par la couronne et de ne surtout pas toucher la racine. C’est une matière vivante, il vous faut donc prendre des précautions pour la conserver en attendant de vous rendre chez votre dentiste.
Vous pouvez soit la conserver dans la bouche, en faisant bien sûr attention à ne pas l’avaler, soit la mettre dans du lait, du sérum physiologique ou l’enrouler dans un film plastique alimentaire (de type sac de congélation).
Vous ne devez surtout pas la mettre dans du papier ou dans de l’eau. Pourquoi ? Tout simplement parce que cela pourrait détruire les cellules pulpaires qui sont indispensables à la préservation de votre dent.
COMMENT SOIGNER MES GENCIVES ?
Dans les cas d’une inflammation légère, un détartrage au-dessus des gencives suffit. Il est complété par le polissage au bicarbonate de sodium et par la fluoration des dents.
- Bicarbonate de sodium : mélangez 1 cuillère de bicarbonate de soude à de l’eau oxygénée à 10 volumes; faites une pâte avec ce mélange, et brossez-vous les dents avec cette préparation.
- Sel : dissoudre une cuillerée de sel dans de l’eau tiède et se rincer la bouche avec ce mélange
- Augmentez la prise de vitamine C et D. La vitamine C est présente dans les fruits tels que les oranges, les fraises, les kiwis et un antioxydant et la Vitamine D est présente dans les œufs, le saumon...
Dans les cas les plus sévères (parodontite) : Un soin en profondeur s’impose. Munis d’un bilan radiographique, votre chirurgien-dentiste procède à l’élimination de toutes traces de tartre, de bactéries et de toxines à l’aide des ultrasons.
Consultez-nous pour toute douleur intense !
LES FACETTES DENTAIRES, C’EST QUOI ?
De nombreuses personnes désirent pouvoir corriger la couleur de leurs dents, mais aussi leur forme.
Ça se résume en 3 étapes :
1. Votre dentiste élimine une petite partie de la surface de la dent pour pouvoir placer la facette.
2. L’empreinte de la dent est réalisée.
3. La facette est ensuite adaptée à la dent et à la bouche, puis fixée à l’aide d’une résine de scellement.
Dr Raphaël Abergel, chirurgien dentiste exerçant depuis plus de 40 ans, est spécialisé en implantologie, prothèses et occlusodontie (harmonie entre les dents et les articulations). Créateur de la clinique, il met tout en œuvre pour vous procurer les meilleurs soins pour retrouver une harmonie du sourire.
Lettre ouverte à Theodore Herzl
(à l’occasion des salons de la alya)
PAR ELIE KLINGCher Binyamin Zéèv,
Sais-tu que près de 120 ans après ta mort, tu es sans doute le Juif dont la simple évocation suscite encore les passions les plus vives ! Pourtant, on en a connu des Juifs controversés ! De Flavius Joseph à Maimonide, de Spinoza à Leibovitch ! Mais, les années passent et les esprits s’apaisent. Le temps finit par entrainer tous les grands noms dans une sorte de consensus encenseur. Songe par exemple que tout le monde trouve naturel aujourd’hui que Jabotinsky, l’autre grand Zeev du sionisme, soit enterré à Jérusalem sur la montagne qui porte ton nom. Et pourtant que de polémiques avant d’en arriver là! Mais qui s’en souvient encore ? Jabotinsky et Ben Gourion, les deux frères ennemis de ton mouvement de libération nationale, semblent aujourd’hui définitivement réconciliés et leurs querelles sont devenues de simples travaux d’historiens. Toi, non. Tes opposants n’ont pas désarmé. J’ai même l’impression qu’ils t’en veulent davantage encore. Malgré la réussite flagrante de ton projet et probablement à cause d’elle. Qu’une idée aussi saugrenue ait à ce point réussi alors qu’ils avaient martelé qu’elle n’avait pas la moindre chance d’aboutir, ils n’en sont pas encore revenus! Trop nombreux sont ceux que ton fantastique projet dérange encore. Idéologiquement, ce sont les mêmes qu’à ton époque. D’abord les assimilationnistes, ceux à qui le sionisme rappelle qu’ils n’appartiennent probablement pas à la nation du pays dans lequel ils résident. Et puis, à l’opposé, un certain nombre de rabbins qui ne se remettent toujours pas du fait que, pour réaliser les antiques prophéties concernant le rassemblement des exilés, l’Eternel notre Dieu, ne les ait pas même consultés. Ainsi, sans leur demander leur avis, le Saint-Béni-Soit-Il, cherchant un ‘chaliah’ efficace pour mener à bien cette tache, arriva à la conclusion que tu ferais, tout compte fait, très bien l’affaire! Ah, s’Il les avait prévenus, ils Lui auraient certainement fait remarquer que tu ne portais pas de kippa et que, pour ce genre de mission, la barbe seule ne saurait suffire! Alors, si je t’écris aujourd’hui, Binyamin Zeev, c’est pour te faire plaisir. Et pour rafraichir ta mémoire. Te souviens-tu du 17 Novembre 1895, à Paris? La journée avait bien commencé. Tu avais rencontré Max Nordau et il était immédiatement devenu un adepte. Tu n’en revenais pas de l’avoir convaincu si vite. Tu pensas tout de suite qu’il ferait un bon ministre de l’éducation dans ton futur état! Mais l’après-midi, tu étais reçu chez le grand rabbin de France, Zadok Kahn. Etaient conviés également des représentants éminents de la communauté juive de France. Le cou-
rant ne passait pas. Tu as dû répéter plusieurs fois tes arguments. Lorsque l’un d’entre eux insista pour dire qu’il était avant tout de nationalité française, tu perdis ton sang froid: « Comment ? N’appartenons-nous pas, vous et moi, à la même nation ? Pourquoi donc avezvous frémi lorsque Lueger (chef politique autrichien antisémite) a été élu maire de Vienne ? Et pourquoi aije souffert lorsque le capitaine Dreyfus fut accusé et dégradé ? » Mais les français israélites semblaient sourds. Lorsque tu leur assénas que décidemment « vous et vos pareils, vous ne marcherez jamais avec moi », il n’y eut que le Rabbin Weil pour dire: « moi, je suis avec vous ». Les autres gardèrent un silence glacial. Déçu, tu auras cette phrase en rentrant chez toi : « les juifs français, pour le moment, ne se laisseront pas gagner à ma cause, leur situation est encore trop bonne… » Je t’écris pour t’annoncer que la diaspora française semble bien être la prochaine à vouloir rentrer à la maison pour participer, à son tour, à l’écriture des prochaines pages de l’histoire d’Israël. As-tu remarqué, Binyamin Zéèv, l’air décidé de tous ces jeunes qui portaient dans leur regard tout l’amour de Sion ? Les enfants spirituels des participants à la réunion de chez Zadok vont vainement essayer de les retenir. Mais les successeurs du Rabbin Weil monteront avec eux en sachant qu’ainsi, ils marcheront dans le sens de l’Histoire. Finalement, tu auras donc réussi, même avec eux! Je savais que ça te ferait plaisir de l’apprendre...
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Tournée de CÉCILE LADJALI EN ISRAËL
e cile Ladjali est agrégée de lettres modernes. Elle vit à Paris, où elle enseigne la littérature et l’écriture dramaturgique à la Salle Blanche (« laboratoire de l’acteur-chercheur »). Elle est directrice du Programme Baudelaire à la Fondation Robert de Sorbon et anime des rencontres littéraires au théâtre de la Reine Blanche et à la Maison de la Poésie. Elle a 16 titres à son actif, une majorité de romans et quelques essais. La nuit est mon jour préféré vient de sortir aux éditions Actes Sud début janvier de cette année. Israël, 2019. Tom, psychiatre près de Tel Aviv, compte parmi ses patients Hephraïm Steiner, un harpiste octogé¬naire en lutte contre ses psychoses, et Roshan, une jeune Palestinienne admise pour un déni de grossesse. À leur écoute, il en a la certitude : « les hommes ne s’entendent pas ».
11 SEPTEMBRE 1995, même hôpital, dans la chambre d’Hannah, apnéiste professionnelle, dans le coma suite à un accident survenu dans les profondeurs. Son mari et Meredith, sa sœur enceinte, sont à ses côtés. Depuis leurs limbes respectifs, Hannah et le fœtus entendent leurs proches débattre de l’issue du coma. Chacun campe sur ses positions, mais il est temps de prendre une décision…
AU MÊME MOMENT, quelque part dans l’espace et sur les écrans télévisés du monde entier, Houston et Moscou ne parviennent plus à entrer en contact avec leurs astronautes dans la capsule Soyouz. Le silence qui règne dans le cosmos et sur terre est assourdissant. La matière aqueuse et stellaire porte les personnages, vivants ou spectres, tentant tous à leur manière de trouver la paix et l’amour. Amour pour l’ennemi. Amour du fils pour la mère. Amour qui reste toujours à réinventer. Mais le dialogue véritable est-il possible ? La rencontre authentique avec une conscience advient-elle réellement ?
Dans ce roman mélodieux et architectonique, Cécile
Ladjali irrigue de son imagination prodigue les territoires qui lui sont chers – les origines, la parole, la découverte de l’autre, la transmission – sondant mieux que jamais la poésie décousue du monde.
« Dans un jeu d’échos entre présent et passé, entre limbes océaniques et altitudes stratosphériques, Cécile Ladjali entremêle les destins de personnages en lutte contre leur solitude. Virtuose et funambule, son écriture tisse des correspondances au cœur d’une fiction qui n’a pas besoin de perdre son lecteur pour le subjuguer, et qui nous parle de dialogue, de paix et d’amour sans avoir recours à de grands discours
» Laëtitia Favro, Le Journal du Dimanche.
La tournée de Cécile Ladjali est organisée par la librairie Vice Versa de Jérusalem, en partenariat avec les Editions Actes Sud et le Centre National du Livre. Les livres de l’auteure seront en vente sur place. La rencontre sera modérée par Nathalie Hirschsprung, directrice de la librairie Vice Versa.
Lundi 27 février, Résidence de France à Jérusalem, 19h00. Réservation obligatoire à lib@viceversalib.com Mardi 28 février, Institut français d’Israël, Haïfa, 19h00 | Jeudi 2 mars, Institut français d’Israël, Tel Aviv, 19h00.
«
Nous ferons tout pour que la vie reste la vie »
NPAR TROUVER EN ISRAËL MÉDIAS
ouvelle année, nouvelles résolutions pour les associations francophones. C’est en cette douce fin du mois de janvier, que les associations francophones d’entre aide, les plus actives de Jérusalem se sont réunies à l’initiative de Tamar Abessira, autour du maire de la Capitale, Moshe Lion.
OBJECTIF : continuer à oeuvrer et à renforcer les liens entre chacune d’entre elles afin de venir en aide au plus démunis et être reconnu d’utilité publique par l’administration de la ville dans le but d’obtenir les aides qui leur reviennent de droit. Toutes associations à but non lucratif, peut finir par s’essouffler et ne plus pouvoir venir en aide à ceux et celles qui comptent sur elles. La municipalité se doit d’être aux côtés de ces associations pour le bien apporté aux plus démunis.
Les participants, très motivés, ont affirmé de concert que les aides municipales ne devaient plus être réser-
vées à un seul groupe associatif, mais être reparties pour que chaque entité puisse continuer avec le même engouement que lors de leur création. Aider et donner sans être dépendante d’une enseigne commune qui dicte une politique générale est leur priorité. Une association n’est pas une entreprise privée avec un Dg. qui selon son humeur ouvre ou ferme des « robinets ». C’est ça, la beauté de toutes ces associations. Elles ont chacune d’elles été créés à partir d’une sensibilité personnelle, d’une personne ou d’un groupe de personnes, à un moment donné de leur vie. Et ça fonctionne très bien ainsi depuis 3, 10, ou 15 ans pour certaines. Le maire a été très attentif et à mesurer l’importance de ces requêtes. Affaire à suivre…
REMERCIEMENTS PARTICULIERS à Sarah Ben Abramowicz, de l’association de l’Union des Indépendants, à Samantha Assouline et Edwige Chekroun de l’association du Cœur des Mamans, à Nathalie Boukhris et Delphine Ankaoua de l’association Lev Tov, à Haim Salfati de l’association Krav Shalem, Stéphane Ankaoua, Gabriel Tebol et Aaron Gottfarstein de l’association des Jerusalem Lions, Sam Kadoch du Cnef, à Meir Ben Hayoun, journaliste indépendant, Naomie Benchimol de Kav L’Noar et Tamar Abessira.
QUESTION ÉPANOUISSEMENT personnel et éducation
PAR MYRIAM BENSIMHONQUESTION :
Je suis une maman divorcée avec deux enfants en bas âge. Je ne sais pas pourquoi mais je n’ai pas de bons souvenirs de mon enfance avec ma mère. Je ne saurais pas dire si elle criait trop, ou si elle était absente je n’en sais rien tout ce que je sais c’est que je ne suis pas proche d’elle du tout. Ça me fait mal d’autant que dès que je dis quelque chose a mes enfants, je me dis que si ça se trouve, c’est comme ma mère et ils doivent mal le vivre. Je meurs d’envie d’être la meilleure mère pour eux mais je ne sais pas ce qui est encore mieux à faire, j’aimerais faire simplement mais je ne sais pas.
RÉPONSE :
Bonjour chère maman, Votre message est très touchant, il manifeste un désir profond d’etre une bonne maman pour ses enfants et en même temps une peur de mal faire. Il est vrai que sans référence il est très difficile de savoir se situer. Dans votre situation même si vous êtes une maman hors pair, vous doutez toujours parce qu’il vous manque le modèle sur lequel s’appuyer, se référer pour se faire une idée de qui l’on est.
Mais quelque part c’est une chance car vous pouvez vous même construire ce modèle à l’aide d’observations, de fréquentations mais aussi et surtout à l’aide d’une profonde introspection.
Réfléchissez à ce que vous auriez voulu avoir comme mère vous même.
ENSUITE POSEZ VOUS CES QUESTIONS :
• Que signifie être mère pour vous ?
• Quel rôle lui attribuez vous ?
• Comment auriez vous souhaité que votre maman se comporte avec vous ?
A l’aide de vos réponses, vous feriez comme un portrait robot de la mère que vous voudriez être.
Ce sera déjà une grande révélation pour vous. Mais attention à ne pas placer la barre trop haute. C’est
ce qui peut arriver lorsque l’on définit nous même nos propres shemas. Et là, il est important de le remettre en concordance avec le réalité.
COMMENT ?
En adaptant ces désirs avec vos ressources. Rappelez vous aussi que l’on ne naît pas mère : on le devient peu importe la mère que l’on a eu. Ce sont nos enfants qui nous élèveront et nous apprendront à être mère.
Soyez indulgente avec vous même avant tout. Vous avez un grand mérite de rechercher le bon chemin pour être mère.
Parfois il peut être bon de se faire accompagner pour traverser ce périple avec soi même. Une sorte de voyage à l’intérieur de soi où les réponses viendront à nous tout naturellement. Bon courage dans ce processus qui vous aidera à devenir.
Myriam Bensimhon, psychothérapeute et thérapeute de couple 052-693-6929
Myriampsycho@gmail.com
L’éducation financière des enfants
PAR DELPHINE AVITALTout a commencé à l’âge de 18 ans lorsque je suis arrivée seule pour réaliser mon rêve : faire l’Alya et vivre en Eretz Israel.
Après 4 ans d’études dans le cocon universitaire de Bar Ilan, j’ai été confrontée à la vraie vie israélienne. Il fallait trouver un logement et un travail afin de payer un loyer et subvenir à mes besoins. Très vite, j’ai dû faire face aux propriétaires désireux de gagner plus de sous chaque année et aux employeurs décidés à payer le salaire le plus bas possible. Un an après, j’ai dû prendre un prêt à la banque pour m’acheter une petite voiture (sans climatisation) et payer mes études (MBA) équivalent a une maitrise en Economies et Finances. C’était nouveau pour moi. Personne ne m’avait formée a cela. Aujourd’hui, 30 ans après mon Alya et une longue carrière a la banque, j’ai décidé de partager mon savoir en matière d’argent. Exerçant également en tant que Mora Metakenet, (psychopédagogue), mon principal public est celui des enfants (dans les écoles ou en prive).
POURQUOI L’ÉDUCATION FINANCIÈRE DÈS LE PLUS JEUNE ÂGE EST-ELLE SI IMPORTANTE ?
Parce que tout enfant doit connaitre ce qu’est l’argent et sa valeur, chaque adolescent doit connaitre les démarches pour ouvrir un compte et ce qu’est la banque, chaque adulte doit savoir gérer son budget , et chaque personne âgée doit avoir suffisamment épargné dans sa vie pour profiter sereinement de sa retraite. L’argent est un sujet omniprésent dans chaque domaine et tout au long de notre vie. Dans les conférences que je donne aux enfants, aux parents et même
au corps enseignant, les sujets sont d’actualité en fonction de l’âge du public, simples et accessibles à tous. La difficile période du Corona ou de nombreux foyers se sont retrouves au chômage, la hausse des prix de consommation, les taux d’intérêt qui grimpent sans cesse, nous prouvent que la vie est dynamique et qu’il y a des coups durs parfois qu’il faut accuser et y faire face. Celui qui a su gérer intelligemment son budget et mettre de côté comme ma maman me dit « la poire pour la soif », à plus ou moins réussi à s’en sortir et à maintenir un équilibre financier malgré les aléas de la vie.
Cette période a été très mal vécue pour certains enfants qui ne comprenaient pas pourquoi papa et maman ne sont plus aussi « généreux » qu’avant, en faisant les courses au supermarché ou quant aux cadeaux reçus pour Pourim ou Hanoucca.
La communication avec les enfants est primordiale. Parler de l’argent ne doit pas être un Tabou. Il est tout à fait possible d’expliquer à l’enfant, calmement et avec des mots appropriés que la vie prend un tournant différent parfois, et que pendant une certaine période, les habitudes vont peut-être un peu changer. C’est le moment d’apprendre aux petits ce qu’est l’épargne, et aux plus grands la surconsommation et l’influence des publicités affluant de partout dans les réseaux sociaux : a la télé, dans les Facebook Tik Tok et Instagram… Pour les adolescents en âge de travailler, les sujets abordes en général sont ceux des taux d’intérêt, le cout de la vie, système bancaire et le fonctionnement des cartes de crédit.
Rappelez-vous que les enfants captent tout. Je les appelle souvent « les petits radars ». Ils sentent la tension a la maison même si vous ne parlez pas. La communication est essentielle pour leur équilibre physique et mental. Vous serez étonnés de leur maturité et leur facilite à comprendre les choses si les mots sont bien choisis lorsque vous aborderez le sujet.
Eduquez financièrement vos enfants ! Car les enfants d’aujourd’hui sont les adultes de demain.
Beatslaha !
Delphine Avital
Psychopédagogue (mora metakenet), Conférencière et Courtière en prêts immobiliers
Tel : 054-470-5357
ls étaient des milliers à manifester leur colère, leur surprise, leur haine parfois, contre le : chouchou » de la communauté juive et marocaine. Gad, mais comment est-ce possible ? Dis-nous que c’est une blague, tu en as toujours de bonnes… La toile s’est alors enflammée : il faut le boycotter, l’effacer de nos listes, le bannir de nos likes ! ET SOUDAIN, tel l’arc en ciel qui succède aux éclairs, après tant d’émotions et d’attaques personnelles, voici que Gad Elmaleh annonce sa venue à Tel Aviv. Comment la société Live Nation va-t-elle réussir ce pari désespéré après tant de buzz ? Et là, comme par enchantement, en l’espace de 48 heures, le Namal TLV était déjà complet… Les boycotteurs ou râleurs en tout genre ont apparemment la mémoire courte, voir le pardon facile. Il reste toujours des têtes brulées…pour elles, l’entreprise a même ouvert un autre soir, qui en douze heures affichait aussi complet. Comment expliquer ce genre de phénomène surnaturel ? Levons les yeux au ciel, qu’il nous apporte la pluie à la place de ce firmament trop bleu, et de la bra’ha, afin que nos guerres intestines s’envolent haut, très haut…
UNE AUTRE AFFAIRE a secoué la toile francophone ces derniers jours. L’affaire Dieudonné et son pardon bidon. J’y crois encore moins que la conversion de Gad. La main tendue à ce négationniste par certaines personnalités juives du monde médiatique ne peut que nous interpeller. Pourquoi ? Quel intérêt y a-t-il à faire semblant de le croire ? Pourquoi crache-t-on si facilement sur un Juif et déroulons-nous avec tant de zèle un tapis rouge à un vulgaire antisémite ? Là aussi nous devons implorer que les orages et les éclairs viennent nous réveiller de notre torpeur déroutante.
REVENONS À NOUS, à notre actualité israélienne. Les manifs du samedi soir ne font qu’attiser l’animosité déjà très forte entre nous. Gauche / droite, sépharades / ashkénazes, religieux / laïques, Tel Aviv et le reste du monde… Dommage pour notre démocratie. Pour une fois, les votants ont su trancher, avec une véritable majorité, de droite, religieuse ou traditiona-
liste. Je comprends le camp juif de gauche, car pour la première fois dans l’histoire depuis 1948, la majorité gouvernementale, même si elle est différente, reste homogène et décidée à réaliser un changement. Je dirais plutôt un tsunami. Tsunami dans la construction massive en Judée-Samarie et à Jérusalem, tsunami aussi sur la souveraineté dans le Néguev, la Galilée et surtout sur le mont du temple. Tsunami dans le domaine de la justice et sur le pouvoir illimité des juges. Enfin Tsunami sur la sécurité, avec un nouveau langage plus clair à l’intérieur plus dissuasif à l’extérieur.
« Nous sommes déjà dans le mois de Shvat » confiait le rav Itamar Heikin à la célèbre journaliste Sivan Rahav Meir. « L’essentiel des pluies aurait déjà dû tomber. Le ciel est comme vide. Les sources, les ruisseaux et réservoirs sont à sec. La terre a soif. Nous traversons une période de sécheresse. Le cycle de l’année est en ‘pause’. Et la pluie me manque. Je lève les yeux vers le ciel tous les jours, dans l’espoir qu’elle tombe, en vain. Je continue à croire, comme nos ancêtres, qu’il y a un chaînon manquant dans la relation entre Dieu et l’homme, et dans la relation entre le ciel et la Terre. Et quand le ciel semble si fermé, j’ai l’impression qu’on nous réprimande et que cela exacerbe davantage l’opacité qui existe entre nous. Quand la pluie tombe, elle bénit la terre et rend tout le monde heureux, sans exception ».
Avraham Azoulay, journaliste et coach en développement personnelLe ciel nous est-il tombé sur la tête ?
matière de graphisme : logo, flyer, carte de magazine, etc. Arrêtez de chercher, car votre terminée.
MOTS CODÉS
Règle : chaque case de la grille de mots croisés est codée par un chiffre de 1 à 26 (1 chiffre par lettre de l’alphabet). Pour remplir la grille, il suffit de décoder les chiffres à l’aide des indices fournis et/ou des lettres déjà renseignées dans la grille (uniquement en horizontal)
DEVINE LE LOGO
Identifiez le logo associé à la marque et partagez vos réponses sur Instagram en taguant @sidewalkmedias en story. Les trois premiers qui trouveront correctement toutes les réponses remporteront un post Facebook/Instagram. 1 4 7
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QUIZ
1. Qu’est-ce que le graphisme ?
La création visuelle d'images et de textes pour transmettre une idée ou un message. La manipulation de données informatiques pour créer des images en 3D.
2. Les illustrations vectorielles sont-elles une forme d’image numérique ?
Oui.
Non.
3. Quels sont les éléments fondamentaux du design graphique ?
Couleur, forme, texture, typographie et espace. Texte, couleur, image, forme et mouvement.
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L’
existence de contrepouvoirs est consubstantielle à l’Etat de droit. C’est l’essence même de la notion du Check and balance régissant l’ordre institutionnel américain.
Le but est que l’autorité politique n’outrepasse pas les prérogatives qui sont les siennes.
Pourtant, le cas de figure inverse est moins connu : qu’en est t’il du contre pouvoir qui dépasse ses prérogatives et aspire à devenir un pouvoir, voire le pouvoir lui-même ?
En Israël, est venu le temps de répondre à ce défi, maintenant que la Cour suprême tend désormais à se considérer comme un gouvernement des juges.
La question est systémique. Les élites politiques occidentales, acquises au consensus globaliste, sont contrariées de voir les peuples contester désormais le choix de société qu’elles ont faite pour eux. Afin de continuer à mener à bien leurs politiques néfastes, les élites favorisent le transfert du pouvoir vers des organes technocratiques ou judiciaires qui, par définition, ne craignent pas le suffrage populaire.
LA TECHNIQUE EST À L’OEUVRE PARTOUT. En Europe, c’est la Commission européenne, non élue, qui dicte la politique aux Etats, en France le Conseil constitutionnel, par la décision Liberté d’association du 16 juillet 1971 à permis de reconnaitre par la suite la supériorité du droit européen sur le droit national.
CE PHÉNOMÈNE CONCERNE ÉGALEMENT ISRAËL. Depuis 1995, la Cour Suprême s’est accaparée le droit de modifier voire d’annuler les lois de la Knesset qui ne lui conviennent pas, pouvant ainsi réduire à néant l’œuvre réformatrice d’un gouvernement. Plus singulier encore, la nomination des juges de ladite Cour relève de la curiosité institutionnelle. Ces derniers sont élus par une commission particulière de la Knesset de neuf membres. On y compte le ministre de la justice, un ministre, deux députés, deux avocats du barreau israélien et, chose incroyable, trois juges de la Cour suprême.
Or pour que le nouveau juge soit élu, sept voix favorables sont nécessaires.
AINSI, LA COUR SUPRÊME possède une minorité de blocage, très efficace, lui permettant, de facto, de choisir elle même celui qui sera son prochain membre. La pratique confirme cette crainte, expliquant ainsi l’homogénéité idéologique parfaite de l’institution, devenue depuis longtemps militante, et profondément marquée à gauche. Cette situation, inédite, rend une réforme nécéssaire. La Cour suprême doit être rappelée à l’objet de son institution : protéger les principes fondamentaux et l’identité de l’Etat nation du peuple juif. Elle doit s’inscrire dans la filiation du Grand Sanhédrin, afin d’empêcher qu’une politique ne bafoue les valeurs de la Torah. Il n’est nullement question de créer une théocratie (le Corse Napoléon ne convoqua t-il lui-même pas un Grand Sanhédrin composé d’homme de Torah éminents ?), mais de lui permettre d’être la gardienne discrète mais efficace de la spécificité de notre Etat, qui repose sur la Torah, don de l’Eternel.
4 ans pour réformer la cour suprême et rendre le pouvoir au peuple