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Tous juifs ? - RÉFLEXION
TOUS JUIFS ?
Par YVES MAMOU
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Un dispositif de délégitimation s’est lentement mis en place contre Israël à partir de la fi n des années 1960. Les pièces de ce piège idéologique monté contre les juifs – colonisation juive, victimisation musulmane, réécriture de l’histoire, obligation de ne pas se défendre, stratégie de l’enfant mort… - tournent aujourd’hui à plein régime contre les non-juifs en Europe. Les Européens sont progressivement traités de colons sur leur propre sol et de racistes chaque fois qu’ils s’en défendent. Colonisation. Israël. Le premier coup de pioche contre la légitimité de l’Etat d’Israël a été asséné par un historien de gauche. En 1967, dans un numéro spécial de la revue Les Temps Modernes intitulé « Israël, fait colonial ? », l’historien Maxime Rodinson va affi rmer que le retour des juifs au Moyen Orient représente le dernier avatar de la colonisation occidentale. Cette thèse postule que le Moyen Orient est un territoire arabe et musulman et que les juifs n’y ont pas leur place. Le texte de Rodinson aura une audience considérable dans le monde arabe et dans la gauche occidentale. Traduite en arabe et en anglais, cette thèse sur le colonialisme d’Israël fondera l’engagement politique de plusieurs générations de chercheurs et de militants en faveur des droits des Palestiniens. Maxime Rodinson fut choisi par l’Encyclopaedia Universalis pour rédiger l’article consacré au sionisme. Le succès international de cette réfl exion biaisée et faussement érudite a tenu en grande partie au fait que Maxime Rodinson était juif.
Au milieu des années 2000, l’accusation de colonialisme contre Israël s’est durcie en raison d’une politique d’implantations (colonies) menée dans les territoires pris à la Jordanie après la guerre des Six Jours. Ces implantations donneront naissance à l’accusation de « colonies de peuplement ».
En Europe, tous les pays qui ont largement ouvert leurs frontières à une immigration musulmane se retrouvent dans la même position d’accusé qu’Israël. Des courants islamoracialistes ont pris leur essor qui accusent les Français, Belges, Britanniques … d’être des oppresseurs coloniaux sur le sol même de leur patrie. En 2004, le PIR (Parti des Indigènes de la République), dans son appel fondateur1 , a proclamé que la République de l’égalité est un « mythe » et que « la France a été un État colonial et reste un État colonial ». Pour les indigénistes, les musulmans et les noirs sont les victimes d’un Etat « raciste et islamophobe ». Aux Etats Unis, Black Lives Matter dénonce la structure économique, culturelle et sociale des Etats Unis comme étant structurellement raciste.
Bernard Brochant, ancien ambassadeur, dans une longue réfl exion sur l’immigration écrit : « nos » immigrés, au fond, n’en sont pas : ils sont « chez eux chez nous2 ». Matthieu Bock Côté, intellectuel canadien, est encore plus sévère : « la mouvance indigéniste écrit-il considère que la France achèvera son processus de décolonisation lorsque les Français seront des étrangers chez eux3 ».
La victimisation : la victimisation est au fondement de la revendication politique et militaire des musulmans palestiniens mais aussi des islamistes en Europe.
Israël. L’idée des Arabes de Palestine de présenter leur exil comme une souff rance qui surpasse en intensité celle que les nazis ont infl igée aux juifs - « le plus grand crime jamais commis dans l’Histoire4 » - a pris forme progressivement. Au début des années 1950, les Palestiniens ont réclamé que la communauté internationale les indemnise tout comme les Allemands avaient indemnisé les survivants de la Shoah. En 1961, quand Israël a ouvert le procès Eichmann, les Palestiniens ont réclamé un tribunal spécial pour juger les crimes commis par Israël. Le 15 mai 1998, sur le modèle du Yom HaShoah (jour de la Shoah), Yasser Arafat a proclamé une Journée nationale du souvenir de la Nakba : comme en Israël, une sirène immobilise les Arabes pour commémorer l’exode de 1948. « Les Palestiniens se sont vu infl iger les mêmes douleurs que celles qui ont été infl igées aux juifs pendant deux mille cinq cent ans5 » écrira le journaliste Rami Khouri. En 2000, pendant l’intifada, une affi che palestinienne a associé la célèbre image du petit garçon juif polonais les mains en l’air devant des soldats nazis à celle de Mohamed al Durah, mort à l’occasion d’un échange de balles entre Palestiniens et soldats israéliens6 à Gaza. La légende de l’affi che en anglais disait, « Th e Holocaust repeated ».
En 2002, l’activiste palestinien Ghassan Abdallah a expliqué à sa sortie du mémorial juif de Yad Vashem qu’il avait eu un « sentiment de déjà-vu entre les images du Mémorial et ce qui était arrivé aux Palestiniens7 ». En 2006, le commentateur libanais Jihad al Khazin a expliqué que « les vraies victimes sont les Palestiniens qui ont pris la place des juifs comme peuple dispersé et humilié. 8 » Les Palestiniens ont expliqué ensuite qu’ils ne reconnaitraient la Shoah que quand les Israéliens admettraient avoir infl igé aux Arabes de Palestine un dommage équivalent à celui que les nazis leur ont infl igé.
En Europe, la victimisation des musulmans a été montée de toutes pièces par la gauche. Pour éviter de sombrer avec feu-l’Union soviétique, la gauche s’est dépêchée de remplacer le héros prolétarien blanc par la victime basanée. En France, la fi gure du musulmanvictime-unique-du-racisme a commencé d’émerger sous François Mitterrand au milieu des années 1980. Avec SOS Racisme (fondé en 1984 et piloté en sous-main par le PS), le musulman a cessé d’être un migrant économique ou un beur au chômage pour devenir une « victime ».
La victimisation des musulmans structure aujourd’hui si profondément les sociétés européennes qu’en 2015, après les attentats contre Charlie Hebdo et l’Hyper cacher de Vincennes, l’ensemble de la classe politique et médiatique est montée au créneau pour défendre les musulmans que personne – il est important de le préciser -, n’attaquait. Christiane Taubira, Garde des Sceaux, a édicté une circulaire incitant les procureurs à punir sévèrement toutes les personnes qui « attaquaient les religions » (c’est-à-dire l’islam). Manuel Valls a expliqué que les vraies victimes n’étaient pas les journalistes et dessinateurs assassinés, mais les musulmans qui vivent en France une situation d’« apartheid ». François Hollande a appelé au « padamalgame », Emmanuel Todd a parlé d’« hystérie contre l’islam », et Edwy Plenel, Vincent Peillon, ex-ministre de l’éducation et une fl opée d’experts et d’universitaires ont affi rmé que l’islamophobie avait pris la place de l’antisémitisme des années 30.
La réécriture de l’histoire. Une vision coloniale de l’Histoire et la revendication victimaire ont pour inéluctable corollaire une réécriture de l’Histoire. Le 15 avril 2016, sur proposition de six États arabes, l’Unesco a coupé les liens du peuple juif avec la terre d’Israël et a rebaptisé avec des noms arabes tous les lieux hautement symboliques du culte juif à Jérusalem (Mont du temple, caveau des Patriarches, tombe de Rachel). Le mur des Lamentations est ainsi devenu « Al Buraq plaza » en référence au cheval de Mahomet.
En France, au Royaume-Uni, en Belgique, aux Etats-Unis, en Afrique du Sud, sous l’impulsion de groupes indigénistes soutenus par l’extrême gauche, une « relecture critique» de l’histoire nationale a commencé … En France, Emmanuel Macron a mis en place une commission chargée d’organiser une journée de repentance en raison des « crimes » commis par la France pendant la colonisation de l’Algérie. Et des militants noirs soutenus par l’extrême gauche blanche déboulonnent les statues de généraux colonisateurs (Faidherbe à Lille) et réclament de débaptiser tous les lycées nommés Colbert ; ce ministre de Louis XIV étant accusé d’être l’auteur du Code noir qui règlementait l’esclavage au XVIIe siècle.
Désarmer Israël, Désarmer la police en Eu-
rope et aux Etats Unis. A défaut de vaincre Israël sur le plan militaire, une coalition d’Etats arabes associée à une ligue d’ONG droit-de-l’hommiste (Amnesty, Human Rights Watch…) mène un lawfare permanent contre Israël. Le « lawfare » ou guerre par le droit peut se défi nir comme une technique de guerre où le droit devient le moyen d’atteindre un objectif militaire. La défi nition du lawfare a varié avec le temps, mais son objectif est toujours fondamentalement le même : asphyxier l’ennemi par une avalanche de contraintes juridiques, sans tirer un seul coup de feu.
Dans le cas d’Israël, le lawfare passe par les organisations internationales. « Crimes de guerre », « occupation »,« crimes contre l’humanité », « violations du droit international »… sont des termes que les résolutions de l’ONU et ses institutions spécialisées : UNESCO,
Illustration : Richard Kenigsman

OMS (Organisation mondiale de la santé), OIT (de l’Organisation internationale du travail) martèlent de manière incessante contre Israël. Les concepts ont une valeur morale plus que juridique, ils varient d’une résolution à l’autre, mais leur lancinante répétition a une double fonction : elle déforme l’image d’Israël et convainc l’opinion publique internationale qu’Israël agit en Etat hors la loi.
Le rapport Goldstone9 est un cas d’école. Rédigé en 2009, à la demande du Conseil des droits de l’homme des Nations unies, le rapport a mis sur le même plan le comportement militaire d’une organisation terroriste, le Hamas, et l’action militaire de l’Etat d’Israël. Etabli unilatéralement (Israël avait refusé de coopérer), les rapporteurs ont conclu que l’opération Plomb Durci menée de décembre 2008 à janvier 2009 contre le Hamas pour faire cesser les tirs de roquettes et de missiles en provenance de Gaza avait généré des crimes de guerre, et même des crimes contre l’humanité. En 2020, la Cour pénale internationale s’est saisie du dossier et a lancé un processus qui devrait tôt ou tard déboucher sur une investigation offi cielle, avec le risque de condamnations prononcées contre des personnalités militaires et politiques israéliennes.
Europe. Les accusations indéfi niment répétées de « racisme systémique » aux Etats Unis, de « racisme d’Etat » en France sont l’équivalent politique des accusations d’ « apartheid », de « colonialisme » ou d’usage de « violence disproportionnée » lancées contre Israël. Le lawfare en Europe et aux Etats Unis prend la forme d’une mise en accusation de la police raciste, forcément raciste.
Depuis la mort de George Floyd, ce noir américain étouff é par le genou d’un policier blanc de Minneapolis, les appels à couper les budgets de la police, voire à supprimer les forces de l’ordre, ont trouvé un écho dans nombre de municipalités américaines. La ville de Minneapolis a par exemple décidé d’attribuer les crédits de la police aux associations locales, à charge pour elles de faire régner l’ordre et l’harmonie. En France, la police ne peut être « défunded » au plan national, mais localement, le résultat est le même : des sommes astronomiques sont distribuées aux associations des quartiers dits sensibles, tandis que la police se voit recommander de ne pas s’aventurer dans ces mêmes quartiers.
LES MÉDIAS ONT FAIT LE CHOIX DE NE PAS DÉSESPÉRER LA VICTIME ISLAMIQUE
La puissance de la victimisation islamique ne peut se comprendre si on ne dit mot des médias – occidentaux – qui portent cette victimisation. Concernant Israël, les grandes agences de presse, les chaînes de télévision et les médias écrits ont fait le choix de célébrer la victime islamique au détriment de toute raison.
C’est à l’automne 2000 que cet invraisemblable biais médiatique a été porté à incandescence. Le 28 septembre 2000, la presse mondiale a fait tourner en boucle une fake news sur le meurtre présumé de Mohamed Al Durah, un adolescent de Gaza, qui aurait été tué par l’armée israélienne. Encore aujourd’hui, nul ne peut dire qui a tué Mohamed al Durah, ni même s’il a été tué. Mais pour les médias, les soldats israéliens ont sciemment assassiné un enfant musulman. L’aff aire al Durah « présente de frappantes analogies avec le traitement des prétendus « enfants martyrs », « sanctifi és ou canonisés à l’issue de certaines aff aires médiévales de meurtre rituel10 » a écrit Pierre-André Taguieff . Mélanie Philips, célèbre analyste britannique, a affi rmé que les médias occidentaux ont unanimement repris la thèse d’un crime israélien en raison d’un « préjugé meurtrier contre Israël qui est le prisme à travers lequel le confl it du MoyenOrient est habituellement réfracté. Ce scandale a des implications très profondes non seulement pour les médias, non seulement pour le confl it au Moyen-Orient, mais pour le rapport que le monde occidental entretient avec la raison et qui semble devenir de plus en plus ténu chaque jour11 ». En 2006, Shmuel Trigano, historien et philosophe, a écrit que les choix audiovisuels des
chaînes concernant le confl it israélo-palestinien ont « réactivé une idée antisémite très archaïque : les juifs tuent des enfants12 ». Richard Landes, historien médiéviste américain, est encore plus violent : « Même si l’enfant est mort à l’occasion d’un échange de coup de feu, accuser l’armée israélienne de l’avoir tué délibérément est une accusation de crime rituel : un garçon chrétien meurt ; les Juifs sont accusés d’avoir organisé le meurtre ; et au nom de ce martyr mort des foules violentes attaquent les Juifs ».
Quelques jours plus tard, le 12 octobre 2000, cette presse mondiale, qui a redonné vie à l’archaïque accusation de meurtre rituel, a refusé de diff user les images de deux soldats israéliens égarés à Ramallah, mis en pièces par une foule arabe en furie.
Aujourd’hui, l’absolution que le système médiatique accorde automatiquement aux crimes et violences des Palestiniens a été étendue aux violences commises par les immigrés et les migrants. Les violences commises par les bandes de Maghrébins et d’Africains ne sont jamais désignées comme des violences ethniques et les noms des « jeunes » qui commettent ces violences ne sont jamais rendus publics de crainte nous dit-on de développer le racisme anti-arabe. Le journaliste de Libération Jean Quatremer a reconnu13 sur Arte que son journal avait « francisé » les prénoms de « jeunes » violeurs, auteurs d’une tournante en banlieue. En Angleterre, les médias et les pouvoirs publics ont passé sous silence, dix ans durant, la mise en esclavage sexuel de jeunes fi lles blanches issues de la classe ouvrière par des gangs de proxénètes pakistanais. En Allemagne, l’antisémitisme des Turcs est systématiquement mis sur le dos de l’extrême-droite blanche.
Les médias se sont donné l’étrange obligation de ne jamais désespérer le musulman tout comme dans les années soixante, il convenait de ne pas désespérer Billancourt.
IMMIGRATION ET STRATÉGIE DE L’ENFANT MORT
Pour que les médias puissent ânonner mécaniquement que les juifs sont des tueurs d’enfants, certaines organisations palestiniennes ont mis au point une stratégie particulière, celle de la prise d’otages. « La stratégie du Hamas est de provoquer Israël en se protégeant derrière des civils palestiniens. Si bien que la riposte d’Israël frappera inévitablement ces civils dont les cadavres seront fi lmés et photographiés par des troupeaux de journalistes les plus nombreux possibles14 » écrit Matti Friedman, ancien journaliste d’Associated Press en poste à Jérusalem. »
Le Hamas sait pertinemment que le gouvernement israélien va réagir à une attaque de son territoire. Il se débrouille alors pour que toute riposte israélienne soit génératrice de dommages collatéraux dans la population civile palestinienne. Ainsi, les images de petits Palestiniens morts feront le tour du monde déchaînant l’indignation des opinions publiques. Alan Dershowitz, célèbre professeur de droit américain, a appelé cette guerre la « stratégie du bébé mort15 ».
L’Europe aussi a été victime de la stratégie du bébé mort. Le 2 septembre 2015, le cadavre du petit Aylan Kurdi, né à Kobané (Syrie) a été retrouvé mort noyé sur une plage turque. La photo de cet enfant mort publiée en Une de quasiment tous les quotidiens – sans parler des chaînes de télévision – de la planète, a été le déclencheur en 2015, du plus important mouvement migratoire jamais vécu par les Européens. Grâce au matraquage de cette photo d’enfant noyé, un million et demi de musulmans originaires du Moyen Orient, d’Extrême-Orient et d’Afrique sub-saharienne ont pu tailler leur route en direction de l’Allemagne, sans éveiller le moindre refus des populations d’accueil.
TOUS JUIFS ?
Le destin des Européens sera-t-il de fi nir en Juifs – c’est-à-dire en étrangers - dans leur propre pays ? Une partie de la réponse a été apportée samedi 13 juin 2020. A l’initiative de la tribu Traoré, une famille de poly-délinquants installée en France, plusieurs milliers de personnes, d’origine africaine pour la plupart, ont manifesté à Paris, contre les violences policières. A leur arrivée, place de la République, les manifestants ont eu la mauvaise surprise de constater qu’une immense banderole déployée sur les toits dénonçait le « racisme anti-blancs » de ces mêmes militants noirs. Cette initiative du groupe Génération Identitaire a été fort mal accueillie. Si l’on en croit Valeurs Actuelles, « ulcérés, les manifestants noirs « antiracistes » ont réagi en criant « Sales juifs ». Le préfet de Police a signalé ces propos antisémites à la justice. Par ailleurs, des participants portaient des pancartes qui accusaient Israël d›être « le laboratoire des violences policières16 ».
Que les Identitaires blancs soient traités de « Juifs » en France par des antiracistes de couleur… laisse rêveur. Muselée par le souvenir d’Auschwitz, l’Europe blanche a, depuis 1945, renoncé à toute hostilité envers les juifs. Mais elle a encouragé l’immigration musulmane, laquelle s’est progressivement islamisée et a laissé apparaître sa culture profondément antisémite. Au nom de l’antiracisme et de la victimisation des musulmans, l’Europe a laissé - sans protester - un antisémitisme islamique se développer sur son sol. Il n’est pas interdit de penser que l’Europe a pratiqué, pour la première fois dans l’histoire, un antisémitisme par procuration.
Mais ne pas brider la haine du juif peut s’avérer dangereux. Si, comme il est probable, les confl its ethniques vont croissant en France et en Europe, si comme il est probable les tensions vont croissant entre la population immigrée et la population « de souche », alors une nouvelle guerre contre les Juifs aura lieu sur le sol européen… Mais cette fois, dans la catégorie « juif » tous les non-musulmans seront inclus.
1 Gilles Clavreul : "Radiographie de la mouvance décoloniale, entre infl uence culturelle et tentations politiques" Fondation Jean Jaurès, 22 décembre 17 2 « Pour une véritable politique de l’immigration », Intervention de Pierre Brochand, ambassadeur de France, ancien directeur
général de la Direction générale de la Sécurité extérieure (DGSE) de 2002 à 2008, lors du séminaire "Immigration et intégration, le 2 juillet 2019. 3 « Non, sire, c’est une révolution », Mathieu Bock-Côté, le FigaroVox,12 juin 2020 4 Al Qusari, Harb Filastin, p41. Cité in « From Empathy do Denial, Arab responses to the Holocaust », de Meir Litvak et Esther Webman, Hurst&Company, London, 2009, p315 5 Jordan Times, 15 mai 1998. Cité in « From Empathy do Denial, Arab responses to the Holocaust », de Meir Litvak et Esther Webman, Hurst&Company, London, 2009, p312 6 L’aff aire al Durah sera examinée plus en détail au chapitre … sur les médias
7 « A Palestinian at Yad Vashem », Ghassan Abdallah, Journal of Palestinian studies, Issue 15, 2002
8 Cité in « From Empathy do Denial, Arab responses to the Holocaust », de Meir Litvak et Esther Webman, Hurst&Company, London, 2009, p315 9 Th e Goldstone Report - Report of the United Nations Fact Finding Mission on the Gaza Confl ict by United Nations Human Rights Council. https://archive.org/details/Th eGoldstoneReportReportOfTh eUnitedNationsFactFindingMissionOnTh e 10 La nouvelle propagande antijuive, Pierre-André Taguieff , PUF, 2010
11 « Th e al Durah Blood Libel », Nov 17, 2007, Mélanie Phillips, aish.com
12 « Guerre, mensonge et vidéo », Shmuel Trigano, Libération, 31 août 2006, repris in « Quinze ans de solitude », Berg International 13 https://www.youtube.com/watch?v=ZZG-7Oj-rIM 14 «What the Media Gets Wrong About Israel», Matti Friedman, 30 novembre, 2014, theatlantic.com
15 «Hamas’ dead baby strategy», Alan Dershowitz, Th e Washington Times - Friday, January 16, 2009 16 “Sales juifs” : des insultes antisémites proférées lors de la manifestation pour Adama Traoré - valeursactuelles.com, le 13 juin