Revue En Garde août 2018

En Garde!

la revue régimentaire

Lieutenant Jean Brillant, VC, MC

ASSERMENTA- NOUVEL ADJUC VISITE CAMP TIONS (FC) VIMY Deux nouvelles recrues au sein du Régiment. >>> page 2

Adjuc Alain Guimond. >>> page 3

CROIX DE VICTORIAA

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>>> pages 6-7

PROGRAMMATION FIN 1RE GUERRE L A RE VUE RÉGIMENTAIRE DES FUSILIERS DU ST-L AURENT

>>> pages 8-9

Ao ût 2018

ASSERMENTATION Le 4 juillet dernier, à la Garnison de Rimouski avait lieu une asermentation de deux nouvelles recrues. Celles-ci iront compléter leur qualification militaire de base à la Base de Valcartier.

La recrue Jean-Luc Atchiriki prête serment devant le capitaine Guylaine Fortin.

La recrue Flavie Landry signe ses papiers d’enrôlement sous le regard du capitaine Guylaine Fortin.

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Photos : Adjudant-maître (ret) Jacques Guay

ADJUDANT-CHEF DES FORCES CANADIENNES Un Rimouskois étant le plus haut gradé des militaires du rang de l’Armée canadienne (AC) a été nommé à une fonction plus imposante, soit celle d’adjudant-chef des Forces canadiennes (adjuc FC).

Le 5 juillet dernier l’adjudant-chef Alain Guimond, est devenu le treizième adjudant-chef des Forces canadiennes en remplacement de l’adjudant-chef Kevin West.

L’Adjuc Alain Guimond s’enrôle dans les Forces canadiennes à Rimouski, Québec, en septembre 1983.

Au cours de sa carrière, l’Adjuc Guimond occupe successivement des postes à tous les grades, de sapeur jusqu’à adjudant-chef, au sein de régiments de génie de combat.

Il occupe aussi le poste d’instructeur à l’École du génie militaire des Forces canadiennes, à Chilliwack, en Colombie-Britannique, et à l’École de leadership et de recrues des Forces canadiennes.

En tant que sapeur de combat, il obtient les qualifications spécialisées de plongeur de combat et de parachutiste. En 2008, l’Adjuc Guimond est choisi en tant que représentant de l’Armée de terre dans le cadre du Programme d’acquisition du savoir, et sera affecté au Collège militaire royal à Kingston pendant un an. Il suit le Programme d’études militaires professionnelles pour les officiers, dont il obtient le certificat de compétence. Il devient aussi membre de l’Ordre du mérite militaire en 2008.

L’Adjuc Guimond participe au déploiement en Bosnie au sein du groupement tactique (GT) du 2e Bataillon, The Royal Canadian Regiment, d’octobre 1992 à mai 1993. En novembre 1993, il est de nouveau envoyé en Bosnie, cette fois au sein du GT du 12e Régiment blindé du Canada, à titre de commandant de section, et il reste à Srebrenica durant la majeure partie de son affectation. Promu au grade d’adjudant en juillet 1996, l’Adjuc Guimond retourne en Bosnie comme adjudant des opérations de l’escadron. En mars 2002, il se rend une quatrième fois en Bosnie, cette fois au sein du GT du 2e Bataillon, Royal 22e Régiment, à titre de sergent major d’escadron.

En 2009, durant son affectation au QG du Système de la doctrine et de l’instruction de la Force terrestre, à Kingston, il déploie à Kandahar, en Afghanistan, au sein du Commandement régional Sud (CR [S]), où il occupe les postes de sergent-major du Génie et de sergent-major régimentaire auprès du personnel canadien du QG CR (S).

En 2006, l’Adjuc Guimond devient le 20e sergent-major du 5e Régiment du génie de combat, basé à Valcartier. En juillet 2010, il devient le sergent-major de formation du 2e Groupe de soutien de secteur, à Petawawa, poste qu’il occupe jusqu’en juin 2012, date à laquelle il est nommé sergent-major du Secteur du Centre de la Force terrestre et de la Force opérationnelle interarmées (4e Division), à Toronto. En juin 2015 l’Adjuc Guimond devient le 18e sergent-major de l’Armée canadienne. L’Adjuc Guimond est très fier et honoré d’avoir été sélectionné à titre d’Adjuc des FC. Il croit fermement qu’il est essentiel d’être grandement actif et que tous les membres des Forces armées canadiennes (FAC) devraient s’entraîner quotidiennement.

Source : Forces armées canadiennes

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VISITE AU CAMP VIMY Le 30 juillet dernier, le commandant le lieutenant-colonel Steeve McCarthy, le sergent-major régimentaire l’adjudant-chef Berthier Dubé, le lieutenant-colonel honoraire Jean-Robert Zonda visitèrent les troupes du régiment sur les différents cours au Camp Vimy à Valcartier.

Le lieutenant-colonel Steeve McCarthy parle avec les stagiaires du cours de PP1.

Les soldats Laury Pelletier et Véronique Desrochers écoutent commandant.

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Le sergent-major régimentaire l’adjudant-chef Berthier Dubé et le lieutenant-colonel honoraire Jean-Robert Zonda.

Les soldats Andréanne Deroy, Coralie Lepage, Roxanne Poissant, Maxim Béland, Laury Pelletier et Jérémy Deschênes.

Photos : Sergent Sylvain Dionne

VISITE AU CAMP VIMY

Les caporaux Alexandre Hébert, Alexandre Dubé, Charles Ouellet et Jonathan Dubé, stagiaires sur le cours de PP2.

Le lieutenant-colonel honoraire Jean-Robert Zonda, les soldats Flavie Landry, Guyllaume Plourde et Jean-Luc Atchiriki stagiaires sur le cours de PP1.

Stagiaires du cours de PP1 rang avant : Dominic Jalbert-Bossé, Roxanne Poissant, Coralie Lepage et Laury Pelletier. Rang arrière : Andréanne Deroy, Edward Harrisson, Maxim Béland, Véronique Desrochers, Simon-Olivier Vignola et Jérémy Deschênes.

Photos : Sergent Sylvain Dionne

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CROIX DE VICTORIA Croix de Victoria - Première Guerre mondiale, 1914-1918 Lieutenant Jean Brillant Jean Brillant naît à Assemetquaghan, au Québec (aujourd’hui Routhierville), le 15 mars 1890. Ayant déjà servi au sein de la milice canadienne, avec le 89e Bataillon Témiscouata-Rimouski, il s’enrôle au sein du 189e Bataillon d’infanterie du Corps expéditionnaire canadien (CEC) en 1915.

Le 27 septembre il embarque avec son régiment à Halifax sur le SS Lapland en direction de l’Angleterre. Vers la fin de 1916, il est muté au 22e Bataillon d’infanterie du CEC. Pour sa conduite lors d’un raid survenu dans la nuit du 27 au 28 mai 1918, il mérite la Croix militaire.

Lieutenant Jean Brillant, VC, MC Photo : Direction histoire et patrimoine.

Le lieutenant Brillant se voit décerner la Croix de Victoria pour ses actions au cours des deux premiers jours de la bataille d’Amiens. Le 8 août 1918, près de Méharicourt, en France, il charge et capture une mitrailleuse allemande qui empêche l’avance du flanc gauche de sa compagnie. Au cours de cette opération, il tue deux des mitrailleurs et est lui-même blessé.

Plus tard au cours de la journée, demeurant toujours à son poste de commandement, il mène deux pelotons à la victoire lors d’une attaque contre des positions ennemies après que sa compagnie a de nouveau été retenue par le tir des mitrailleuses. Quinze mitrailleuses et 150 soldats ennemis sont capturés au cours de cette opération.

Lors de cet assaut, le lieutenant Brillant est blessé une deuxième fois. Le lendemain, le 9 août, il mène une autre attaque contre un canon de campagne allemand. Il est de nouveau blessé, cette fois grièvement, mais il parvient à avancer encore de 200 mètres avant de tomber d’épuisement, ayant perdu beaucoup de sang. Le lieutenant Brillant s’éteint le lendemain.

Il est mort le lendemain, le 10 aout, et sa dépouille a été portée en terre au cimetière militaire australien de Villers-Bretonneux. Il avait 28 ans. La Croix de Victoria lui a été décernée à titre posthume le 27 septembre.

Cette dernière a été présentée à son père, à Rimouski, le 16 décembre 1918, par le duc de Devonshire, gouverneur général du Canada.

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Source : Direction histoire et patrimoine

CROIX DE VICTORIA CITATION DE LA CROIX DE VICTORIA Pour un acte de bravoure remarquable et pour son zèle hors du commun, alors qu’il était à la tête d’une compagnie qu’il conduit à l’attaque pendant deux jours, avec un courage inébranlable, une habileté et une initiative extraordinaires, la pénétration de l’attaque étant de 12 milles.

Le premier jour des opérations, peu après le début de l’attaque, le flanc gauche de sa compagnie est arrêté par une mitrailleuse ennemie. Le lieutenant Brillant charge et s’empare de la mitrailleuse, tuant de sa main deux mitrailleurs ennemis. Ce faisant, il est blessé, mais refuse de quitter son commandement.

Plus tard, le même jour, sa compagnie est arrêtée par un feu de mitrailleuses très nourri. Il fait personnellement une reconnaissance du terrain, organise un détachement de deux pelotons et fonce directement sur le nid de mitrailleuses. Quinze mitrailleuses et 150 ennemis sont capturés. Le lieutenant Brillant tue lui-même cinq des ennemis et est blessé une seconde fois. Il se fait panser immédiatement et une fois de plus refuse de quitter sa compagnie.

Subséquemment, cet intrépide officier repère un canon de campagne qui tire à bout portant sur ses hommes. Il organise immédiatement un détachement d’assaut, qu’il conduit droit au canon. Après avoir progressé d’environ 600 verges, il est de nouveau grièvement blessé. En dépit de cette troisième blessure, il continue d’avancer sur environ 200 verges, puis s’évanouit, épuisé et au bout de son sang.

Le merveilleux exemple du lieutenant Brillant durant cette journée inspire à ses hommes un enthousiasme et une détermination qui ont grandement contribué au succès de l’opération.

(London Gazette, no 30922, le 27 septembre 1918) Aujourd’hui, on honore la mémoire du lieutenant Brillant partout dans la province de Québec. À Montréal, on trouve le parc Jean-Brillant, où un monument lui est dédié ainsi qu’une filiale de la Légion royale canadienne qui porte son nom.

Pierre tombale du lieutenant Jean Brillant.

Médailles du lieutenant Jean Brillant

Source : Direction histoire et patrimoine

Photo : R22eR

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PROGRAMMATION FIN PREMIÈRE GUERRE Le 1er août dernier avait lieu la conférence de presse de monsieur Joselitho Boudreault président de la Filiale No. 36 Joseph Kaeble, VC, MM de Rimouski afin d’annoncer la programmation des activités du 100e anniversaire de la fin de la Première Guerre mondiale.

18-19 août et 25-26 août 2018 Venez voir des jeeps militaires ayant servi au Débarquement de Normandie, le 6 juin 1944 pendant la Deuxième Guerre mondiale et lors de la Guerre de Corée (1950).

31 août au 3 septembre 2018 Prestations musicales en collaboration avec le Festi Jazz de Rimouski.

Animations historiques 1914 - 1918 Expositions de jeeps militaires.

Visite d’une reconstruction d’une tranchée de la Grande Guerre (40 mètres x 2 mètres) et exposition d’artefacts à l’intérieur de la tranchée à la Place des Anciens combattants.

Kiosque du Centre de recrutement des Forces armées canadiennes, ainsi que les Fusiliers du St-Laurent et la Réserve navale, le NCSM d’Iberville.

Vous êtes invités à assister à la tradition militaire de la montée (10 h) et de la descente (16 h 30) du drapeau, durant les quatre jours les évènements se passent à la nouvelle Place des Anciens combattants, rue St-Germain Ouest.

13 octobre 2018 Spectacle de la musique du R22eR, Salle Georges Beaulieu du Cegep de Rimouski. (gratuit) 10 novembre 2018 Mise au jeu protocolaire à la partie de hockey du club de l’Océanic de Rimouski.

Colisée Financière Sun Life à 16 h le coût selon les tarifs en vigueur.

11 novembre 2018 Défilé militaire dans la ville de Rimouski Départ du manège des Fusiliers du St-Laurent, arrivée au Colisée Financière Sun Life.

Cérémonie du jour du Souvenir.

Colisée Financière Sun Life à 9 h 30.

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Source : Légion royale canadienne

DÉCÈS AOÛT 1918 Le mois d’août 1918 fut meurtrier pour les troupes canadiennes. Voici les noms de ceux qui ont appartenu au 189e Bataillon.

889260 Pte Doyle Arthur Cornelius frère de Mme Thomas Donovan de St-John au Nouveau-Brunswick, décédé le 8 août 1918, son nom est inscrit au Mémorial de Vimy.

889121 Lt Létourneau Adjutor époux d’Amenda Létourneau de Québec, décédé le 9 août 1918, son nom est inscrit au Mémorial de Vimy.

889568 Pte Poirier Edmond, fils d’Alexis Poirier de St-Anaclet, décédé le 9 août 1918, il est inhumé au Caix British Cemetery.

672560 Pte Côté Émile Aimé fils d’Augustin Côté de Lac Bouchette, décédé le 10 août 1918, il est inhumé au Rosieres Communal Cemetery Extension.

1054797 Pte Dubé François, fils de Pierre Dubé de St-Donat de Rimouski, décédé le 10 août 1918, il est inhumé au Rosieres Communal Cemetery Extension.

8889577 Cpl Leblanc Jean-Baptiste de Cabano, décédé le 10 août 1918, il est inhumé au Caix British Cemetery.

889878 Pte Roy Albert, fils de James Roy de Grand Pabos, décédé le 10 août1918, son nom est inscrit sur le Mémorial de Vimy.

889569 Pte Dubé Alexis, fils d’Israêl Dubé de Grand Métis, décédé le 11 août 1918 et inhumé au Crouy British Cemetery, Crouy-sur-Somme.

672162 Lcpl Plamondon Bruno, fils de Clara Vézina de St-Raymond-de-Portneuf, décédé le 12 août 1918, il est inhumé au Crouy British Cemetery, Crouy-sur-Somme.

889204 Pte Renaud Albert, fils de Gaudias Renaud de Québec, il décéda le 12 août 1918, il est inhumé au Bouchoir New British Cemetery.

889780 Cpl Baristo D. Webster, fils de Thomas Baristo de New-Carlisle, il décéda le 22 août 1918, il est inhumé au New-Carlisle Anglican Church CEM. 2621968 Pte Labrie Louis Gonzague, fils de Mme Lucie Labrie de Sandy Bay, il décéda le 24 août 1918, il est inhumé au Wailly Orchard Cemetery.

889733 Pte Legace John Augustus, fils d’Augustus Lagace de New-Carlisle, il décéda le 26 août 1918, il est inhumé au Vis-en-Artois British Cemetery Haucourt.

672346 Pte Deschênes Omer, fils de Pamela Murray Deschênes de Rivière-Ouelle, il décéda le 27 août 1918, il est inhumé au Achicourt Road Cemetery, Achicourt.

889608 Pte Dupont Louis-Philippe, fils de Xavier Dupont de Mont-Joli, il décéda le 27 août 1918, il est inhumé au Wancourt British Cemetery.

Source : Bibliothèque et Archives Canada

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DÉCÈS AOÛT 1918(SUITE) 889169 Cpl Pelosse Henry, fils d’Olivier Pelosse de St-Donat de Rimouski, décédé le 27 août 1918, son nom est inscrit sur le Mémorial de Vimy.

672146 Pte Marticotte Francis, fils de Mme Gasyllia Lafrance, décédé le 29 août 1918, il est inhumé au Ligny St Flochel British Cemetery, Averdoinot.

889829 Pte Scott Leslie James fils de James Scott de Cap D’Espoir, décédé le 30 août 1918, il est inhumé au Crouy British Cemetery, Crouy-sur-Somme.

Chérisy est un village à denviron 13 kms au sud-est d’Arras. Le cimetière Québec se trouve à 1.5 km du village sur la route qui mène à Hendecourt. Le cimetière compte un total de 179 Canadiens et de 4 Britanniques qui y sont inhumés.

Vue partielle du cimetière Québec à Chérisy.

L’entrée du cimetière Québec à Chérisy.

Membres du Régiment devant le cimetière Québec à Chérisy, lors du voyage en 2017. Caporal Nathalie Bernier, caporal-chef Michaël Ouellet, caporal Jean Madore et le sergent Sylvain Dionne.

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Photos : Courtoisie

LA BATAILLE DE CHÉRISY La bataille de Chérisy

... La seconde bataille d’Arras débuta le 26 août1918 à 3 h.

Le village de Monchy-le-Preux, situé sur la première ligne du réseau défensif ennemi, fut rapidement capturé. Le bilan de cette première journée d’offensive sembla intéressant. Si bien que la poussée fut rapidement reconduite le lendemain, avec comme objectif la percée de la seconde ligne, celle beaucoup aménagée de Fresnes-Rouvroy sur laquelle s’étaient repliés les Allemands. Contrairement à la veille, l’élément de surprise ne jouait plus et la résistance fut féroce. Les combats des 27 et 28 août furent terribles, et la 2e Division canadienne encaissa des pertes alarmantes au point d’être obligés de s’arrêter, voire de reculer en certains endroits. L’un de ses bataillons, le 22e, fut anéanti en prenant d’assaut Chérisy, village au coeur de la ligne Hinderburg.

En effet, les soldats du 22e Bataillon, qui venaient de combattre à la bataille d’Amiens, reçurent l’ordre d’attaquer le 27 août, avec comme objectif la prise de Chérisy. Cependant, de fortes pluies la veille avaient entraîné d’innombrables problèmes logistiques, notamment en ce qui avait trait au rassemblement des bataillons dans leurs secteurs d’attaque respectifs. Néanmoins, l’assaut du 22e Bataillon débuta, mais en retard, à 10 heures, en plein jour, sous un ciel ensoleillé. Les soldats canadiens-français prirent l’objectif, mais, le lendemain, un violent contre-barrage d’artillerie suivi d’un assaut d’infanterie ennemi les repoussa presque à leurs positions de départ. Faut-il le préciser? Chérisy fut un véritable enfer pour les combattants du 22e Bataillon.

Des 650 hommes et 23 officiers qui partirent à l’assaut le 27 août, il en restait 39 en fin de journée, le lendemain. Tous les officiers furent tués, blessés ou portés disparus. En l’absence de commandants, les 39 survivants qui se présentèrent à l’appel nominal après la bataille furent pris en charge par le sergentmajor de compagnie Jos Pearson. Les rapports subséquents établirent que les pertes du 22e Bataillon s’élevèrent à 53 morts et 108 blessés le 27 août, puis à 52 morts et 92 blessés le 28 août.

Membres du 189e Bataillon et de la région du Bas St-Laurent qui furent inhumés au cimetière Québec à Chérisy.

Décédés le 27 août 1918 889846 Pte Dugas Alexandre fils de Joseph Dugas de Maria 889278 Pte Gagnon David Dominique fils de Victoria Gagnon de Falls Rivers Massachussetts, USA 889144 Pte Genest Frédéric fils de Frédérick Genest de Québec 417207 Lcpl Labrie Joseph fils de Dan Labrie de Rimouski 889608 Pte Dupont Louis-Philippe fils de Xavier Dupont de Mont-Joli 889784 Pte Langlois Frank 889169 Pte Pelosse Henry fils d’Olivier Pelosse de Cacouna Décédés le 28 août 1918 889959 Pte Belliveau Ludger fils de Mme Jos St-Amant de Sayabec 889508 Pte Blackburn Antonio fils de Charles Blackburn de Rimouski 749314 Pte Brisebois Victor fils de Eutrope Brisebois de Petit Métis 672246 Pte Lavoie Jacques Arthur fils d’Ulric Lavoie de Québec 417337 Cpl Morissette Hormisdas fils de Alfred Morissette de St-Donat 416889 Sgt Ouellette Philippe fils de A. Ouellettte de Rivière Blanche 889973 Pte Pelletier François fils de Zéphirin Pelletier de Duffaultville 2134807 Pte Pigeon Arthur fils de Caroline Pigeon de Mont-Joli Inhumés au cimetière de Sun Quarry à Chérisy 1021238 Pte Lavoie Joseph-A fils de Napoléon Lavoie de Lac du Bonnet, Manitoba décédé 27 août 1918 889564 Pte Bélanger Alfred fils de Georges Bélanger deSt-Donat décédé le 28 août 1918.

Photos : Site web du Gouvernement du Canada

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Pour informations, suggestions, questions : Téléphone : (418) 722-3260 - Courriel : Fsl2014@outlook.fr Direction et Intégration : Adjum (ret) Jacques Guay Design et création : Cpl Jacques Lévesque Révision : Sgt Sylvain Dionne - Correction : Mme Nathalie Côté Ao û t 2 0 1 8

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