MCBTH | TNS

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Côté public Bord de plateau à l'issue de la représentation Vendredi 4 octobre Du théâtre à l’écran Macbeth d’Orson Welles – 1948 – 110 ‘ Jeudi 3 octobre à 20h au Cinéma Star Tarif spécial : 5,50 sur présentation de la carte d’abonnement du TNS ou d’un billet du spectacle c

> Vidéos sur www.tns.fr et www.toneelhuis.be/fr 2


> Coréalisation avec MUSICA

mcbth

D’après Macbeth de William Shakespeare Composition musicale Dominique Pauwels Mise en scène Guy Cassiers - LOD Muziektheater - Vocaallab Spectacle en néerlandais surtitré Traduction Hugo Claus Dramaturgie Erwin Jans Costumes Tim Van Steenbergen Vidéo et software Frederik Jassogne, Bart Moens (Hangaar.net) Lumière Giacomo Gorini Analyse spectrale de la voix parlée Jean Marc Sullon, Centre Henri Pousseur Assistance technique concept sonore Brecht Beuselinck, Maarten Craeynest Interprétation Katelijne Damen Lady Macbeth Vic De Wachter Roi Duncan Tom Dewispelaere Macbeth Kevin Janssens Banquo Johan Van Assche Macduff Chant VOCAALLAB : Francine Vis (mezzo), Els Mondelaers (mezzo), Fanny Alofs (alto/mezzo), Ekaterina Levental (alto/mezzo) Musique SPECTRA : Jan Vercruysse (flûte), Kris Deprey (clarinette), Frank Van Eycken (percussions), Pieter Jansen (violon), Bram Bossier (alto), Jan Sciffer (violoncelle), Filip Rathé (keyboards) Chef d’orchestre Filip Rathé Équipes techniques De la Toneelhuis (Anvers) Chef d’équipe Joost Man Régie son Jeroen Kenens, Bram Smans Régie lumière Lucas Van Haesbroeck Régie vidéo Bram Delafonteyne Machinerie et décor Anton Leysen Du TNS Régie générale Thierry Cadin Régie lumière Patrick Descac Électricien Didier Mancho Régie son Sébastien Lefèvre Régie plateau Denis Schlotter Machiniste Daniel Masson Habilleuse Bénédicte Foki Lingère Angèle Maillard Du mercredi 2 au dimanche 6 octobre 2013 Horaires du mercredi au samedi à 20h, dimanche 6 à 16h Salle Koltès Durée 1h30 Production Toneelhuis, LOD Muziektheater. Coproduction VOCAALLAB (NL), SPECTRA (BE), Maison de la Culture d’Amiens (FR). Avec le soutien du Centre Henri Pousseur, ENOA et la Commission européenne > Spectacle créé le 26 septembre 2013 à la Toneelhuis, Anvers. 3


Fernand Khnopff Acrasia/Solitude/Britomart

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Trois sorcières prédisent que Macbeth deviendra roi. Sa femme décide de faire acte de diligence. Macbeth tue le vieux roi. Macbeth tue son meilleur ami. Macbeth tue presque tout le monde. Sa femme devient folle. Elle meurt dans ses bras. Macbeth continue à se battre avec l’énergie du désespoir. Il est vaincu et tué.

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NOTE DRAMATURGIQUE On dit souvent de Macbeth que c’est une histoire d’ambition et de déchéance. La pièce peut être lue comme le dernier et peut-être le plus original des drames de Shakespeare sur le thème du prince ambitieux, qui finit par être détruit. C’est un thème qui puise ses racines dans la préoccupation que portaient le Moyen Âge et la Renaissance à la tragédie de la chute d’hommes puissants et fortunés. Pourtant, ce n’est pas ce qui intéresse tant Guy Cassiers et Dominique Pauwels dans MCBTH. La profonde mutation spirituelle que subit Macbeth, comparé aux autres vilains de Shakespeare, fait que la pièce dépasse cette thématique : « Si Bolingbroke et Claudius éprouvent de la culpabilité, Macbeth est présenté comme celui qui crée son propre enfer. », écrit un chercheur. L’idée que Macbeth est l’artisan de son propre univers (négatif), de son propre « enfer » constitue un véritable défi pour Guy Cassiers et Dominique Pauwels. Ses actes – ses meurtres – mais surtout ses pensées, en sont responsables. Harold Bloom appelle la pièce à juste titre « une tragédie de l’imagination ». Par son imaginaire – ses intuitions de ce qui va se produire et sa réflexion à propos de ce qui s’est produit –, Macbeth aboutit dans un monde qui n’est plus à décrire en terme de bien et de mal, pas plus qu’il ne peut l’être en termes de réalité ou d’irréalité. Le questionnement de Hamlet, « être ou ne pas être », est tout aussi valable pour Macbeth. Le schéma ordre – chaos – rétablissement de l’ordre est à la base de toutes les œuvres de Shakespeare, tant ses comédies que ses tragédies ou que ce qu’on appelle les pièces historiques ou drames royaux. Shakespeare se fait l’avocat de l’ordre, de l’autorité et de la morale, semble-t-il à première vue. Pourtant, il consacre la plus grande partie de ses drames à la description du chaos, de la déchéance morale, du mal, du crime… Ce serait méconnaître son génie éthique que d’affirmer qu’il ne nous montre que ce qu’il ne faut pas faire, en nous donnant le bon exemple… en négatif. La plupart de ses protagonistes tragiques vivent dans une absence d’ordre, et contribuent même à le troubler. Leur existence se déroule dans la zone entre être et non être. Le philosophe William Desmond le formule comme suit : Le tragique expose l’esprit à l’expérience radicale de la perdition. En d’autres mots, la tragédie nous imprègne du fait que tout être est pénétré de perte : être signifie fondamentalement être perdu. Entre être et ne pas être : être perdu. Macbeth est sans doute la plus sombre étude de Shakespeare de la transgression de l’être en non-être et en être perdu. De même que les voyelles ont été effacées du nom – de Macbeth à MCBTH –, Guy Cassiers et Dominique Pauwels réduisent ainsi la tragédie de Shakespeare à sa quintessence. Malgré sa fonction de général, Macbeth se sent méconnu et abusé par son entourage. Sa femme nourrit son ressentiment et il va littéralement passer sur le ventre des gens pour renforcer son pouvoir. Avec cinq acteurs, six musiciens, trois chanteuses et une technologie visuelle surprenante, MCBTH raconte le drame d’un homme qui, à chaque meurtre qu’il commet, perd un peu plus de son emprise sur la réalité. Le spectateur est aspiré par le vortex des pensées de Macbeth. C’est au travers de ses sens que nous percevons un monde qui adopte des formes étranges et lugubres. Guy Cassiers et Dominique Pauwels sont en quête de nouvelles formes de théâtre musical. Outre les projections, la musique et le chant sont des protagonistes importants de l’histoire. Ils dévoilent une dimension qui demeure cachée et occultée dans le langage. C’est dans ce jeu d’ensemble de la parole, de l’image et du chant que MCBTH façonne la poésie cruelle de la tragédie de Shakespeare. Erwin Jans, dramaturge 6


Mon esprit est plein de scorpions Et cette nuit ils sont de sortie. Le trône vacille. Heiner Müller

Barnett Newman La Brèche

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Une étrange hâte s'empare de tous les mouvements. Les paysages rassurants s'égrènent vite le long du chemin, ponctuant en contrepoint furtif la mise en place d'un décor de plus en plus enveloppant. [...] Les derniers lambeaux solaires s'effilochent à mesure qu'on avance, jusqu'à ce qu'on perde enfin même le souvenir du bonheur. Peu à peu, forêts, orages, montagnes enserrent personnages et lecteurs dans un réseau d'angoisses d'abandon et de fusion. Jusqu'à ce qu'enfin désertée de toute trace d'humanité, la nature s'ouvre béante comme un dangereux appel de vide entraînant vers une série d'identifications archaïques. [...] La densité de la nuit se fait mouvante pour mieux refermer sa masse incohérente sur le voyageur ; les points de repère sont absorbés par cette houle naturelle. Des êtres et des choses, on ne connaît plus que frôlements ou chocs. Autant d'engloutissements progressifs ou accidentels de la verticalité au cours desquels l'angoisse de la séparation et la terreur de l'abandon sont sans cesse rejouées. Que le chemin monte ou descende, on ne distingue jamais où il mène, les arbres disparaissent dans la mouvance de la forêt qui enferme dans une errance aveugle. Comme si la nature « faite à l'image de Dieu » se trouvait ici inexorablement amputée de son principe organisateur et du même coup à la merci des forces obscures qui la travaillent depuis toujours. [...] Dans le vide obscur et mouvant de l’univers, on avance sans savoir à quoi se retenir. Implacablement tout se dérobe. Et c’est alors, comme en dernier recours, que l’imagination entre en jeu, très exactement au point où la raison s’affole.

Annie Le Brun

Les Châteaux de la subversion, Éditions Garnier, 1982, pp. 181-183

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La question demeure : jusqu’où puis-je dire encore que ce que je suis en train de faire c’est mon désir ? Daniel Sibony

Là-bas mes félins reviennent avec des charpies d'eau blanche dans la gueule C'est que je tue Je tue pour rien, je tue pour rire Quand la clé tourne mal dans la serrure déliée de mes épaules fracassées. Annie Le Brun

À la manière dont un esprit se satisfait, on reconnaît l’étendue de sa perte. Georg Wilhelm Friedrich Hegel

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LADY MACBETH : Quel radotage. Des peintures de ta peur. Le poignard invisible, ton jalon en direction de Duncan. Que de tapage autour d’une fausse couche de ton effroi. Pourquoi craindre ce qui est hors de la crainte, la sienne Comme la nôtre. Un conte de bonne femme l’hiver au coin du feu Voilà ce qui te fait trembler. Honte à toi. Faire des grimaces à une chaise vide. MACBETH : Qu’est-ce que tu veux. Nous marchons tous sur des cadavres La vie durant. Faut-il que je hache toute ta viande Jusqu’à l’os et que je la disperse entre les chiens. Quand nos cimetières ne contiendront plus Ce que nous enfouissons derrière nous, le ventre Des vautours pourraient bien être notre dernier trou. Spectre de Banquo disparaît. LADY MACBETH : Complètement Châtré dans son délire. MACBETH : Je l’ai vu. Du sang fut répandu autrefois Avant que la loi ne plante sur ses pieds le squelette De l’État. Et depuis aussi des meurtres innombrables Et sans nom. Et il en a toujours été ainsi : quand La cervelle était dehors, l’homme mourait et après Plus rien. Aujourd’hui les morts ont de l’avenir. Vingt trous dans le crâne, le vent passe au travers La pluie y entre, et ils se relèvent Et nous chassent de nos chaises ou Prennent place sur notre pauvre dos Pour jouer au cheval avec notre majesté.

Heiner Müller

Macbeth d’après Shakespeare, Trad. J. P. Morel, Les Éditions de Minuit, 2006, pp. 75-76

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Pouvons-nous étouffer le vieux, le long Remords, Qui vit, s'agite et se tortille, Et se nourrit de nous comme le ver des morts, Comme du chêne la chenille ? Pouvons-nous étouffer l'implacable Remords ? Dans quel philtre, dans quel vin, dans quelle tisane, Noierons-nous ce vieil ennemi, Destructeur et gourmand comme la courtisane, Patient comme la fourmi ? Dans quel philtre ? – dans quel vin ? – dans quelle tisane ? Dis-le, belle sorcière, oh ! dis, si tu le sais, À cet esprit comblé d'angoisse Et pareil au mourant qu'écrasent les blessés, Que le sabot du cheval froisse, Dis-le, belle sorcière, oh ! dis, si tu le sais, À cet agonisant que le loup déjà flaire Et que surveille le corbeau, À ce soldat brisé ! S’il faut qu'il désespère D'avoir sa croix et son tombeau ; Ce pauvre agonisant que déjà le loup flaire ! Peut-on illuminer un ciel bourbeux et noir ? Peut-on déchirer des ténèbres Plus denses que la poix, sans matin et sans soir, Sans astres, sans éclairs funèbres ? Peut-on illuminer un ciel bourbeux et noir ? L'Espérance qui brille aux carreaux de l'Auberge Est soufflée, est morte à jamais ! Sans lune et sans rayons, trouver où l'on héberge Les martyrs d'un chemin mauvais ! Le Diable a tout éteint aux carreaux de l'Auberge ! Adorable sorcière, aimes-tu les damnés ? Dis, connais-tu l'irrémissible ? Connais-tu le Remords, aux traits empoisonnés, À qui notre cœur sert de cible ? Adorable sorcière, aimes-tu les damnés ?

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Victor Hugo Ville morte ?

L'Irréparable ronge avec sa dent maudite Notre âme, piteux monument, Et souvent il attaque, ainsi que le termite, Par la base le bâtiment. L'Irréparable ronge avec sa dent maudite ! – J'ai vu parfois, au fond d'un théâtre banal Qu'enflammait l'orchestre sonore, Une fée allumer dans un ciel infernal Une miraculeuse aurore ; J'ai vu parfois au fond d'un théâtre banal Un être, qui n'était que lumière, or et gaze, Terrasser l'énorme Satan ; Mais mon cœur, que jamais ne visite l'extase, Est un théâtre où l'on attend Toujours, toujours en vain, l'Être aux ailes de gaze !

Charles Baudelaire

L’irréparable, dans Les Fleurs du mal, Éd. Gallimard, coll. Poésie, 1996, pp. 90-92

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Ma main s’agrippe au dossier. Le prendre, le serrer à deux mains. Mais aussi, enlever le cheveu, le long de mon nez, tombé. Impossibilité. Si je lâche le dossier d’une main, je retombe. J’essaie par un mouvement, avec les épaules, avec la tête. Mais la tête non plus, il ne faut pas. À causes des taches sur le parquet, que je dois tenir dans mes yeux. Contrainte, obligation. Alors se transforme, la chaise, la rue, la ville, le soleil. Mais l’autre est toujours là, derrière la serrure, depuis le début. Il me voit fermer les yeux. Je suis à lui, je suis vu, découvert, la bouche entrouverte dans mon sommeil, et nous ne sommes pas très tranquilles, car apparaît peu à peu, dans le mur, l’homme que depuis quelques jours, j’ai décidé de tuer. Et je voudrais le faire par surprise, aussi j’espère qu’il ne sera pas prévenu,

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c’est pourquoi je m’interroge sur sa présence, ici, chez moi. Nous le tuerons de mille manières. Je m’y connais dans le meurtre. J’en invente chaque jour quelques-uns. Je fais mourir différentes personnes, des vieux pour la plupart, je ne sais pas pourquoi exactement. Je ne peux pas me passer de ce jeu-là. Je pense l’exécution de mon plan, de leur mort, dans les moindres détails, mais leur mort n’est pas toujours une chose suffisante. J’ai peur de ne pas les détruire complètement. C’est leur corps qui me gêne le plus, non la manière de les faire disparaître, de les amener à leur fin, au moment où, définitivement, on ne peut plus parler d’eux. Danielle Collobert

Meurtre, dans Œuvres I, Éd. P.O.L, 2004, p. 28 Arnulf Rainer Masques mortuaires

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BIOGRAPHIEs Guy Cassiers Guy Cassiers (1960) appartient au cénacle des plus grands créateurs européens de théâtre. Son langage théâtral singulier, qui fait s’unir la technologie visuelle à la passion pour la littérature, est apprécié tant dans son propre pays qu’à l’étranger. Les dernières années, de 2006 à 2008, Guy Cassiers s’est concentré, dans son Triptiek van de macht (Triptyque du pouvoir), sur les relations complexes entre l’art, la politique et le pouvoir. Il a continué sur ce thème dans un nouveau triptyque autour de De man zonder eigenschappen (L’Homme sans qualités), le grand roman de Robert Musil (2010-2012). Outre le visuel, la musique joue un rôle toujours plus important dans les spectacles de Cassiers, comme le prouvent sans conteste les deux créations d’opéras qu’il a montées en 2009 : House of the Sleeping Beauties (Les Belles Endormies) (musique Kris Defoort) et Adam in Ballingschap (Adam en exil) (musique Rob Zuidam). Entre-temps, il a mis en scène le cycle complet de L’Anneau du Nibelung de Wagner à Berlin et à Milan (2010-2013). L’intérêt croissant de Guy Cassiers pour l’histoire politique européenne ressort également de projets comme Bloed & rozen. Het lied van Jeanne en Gilles (Sang & roses. Le chant de Jeanne et Gilles 2011), qui traite du pouvoir et des manipulations de l’Église, et Duister hart (Cœur ténébreux d’après Heart of Darkness de Joseph Conrad – 2011) qui se situe dans le passé colonial. Avec des productions telles que SWCHWRM, Guy Cassiers ose donner une touche plus légère à ses œuvres, que l’on retrouve aussi dans Middenin de nacht (Au beau milieu de la nuit), une production d’ensemble de la Toneelhuis en janvier 2012. En 2013, Guy Cassiers crée avec Katelijne Damen Orlando d’après Virginia Woolf, qui est d’emblée sélectionné pour le Nederlands Theaterfestival 2013. En 2013-2014, MCBTH et Hamlet vs Hamlet sont au programme. Guy Cassiers a présenté Onder de vulkaan (Sous le volcan) en salle Koltès, en février 2011.

Dominique Pauwels Dominique Pauwels est un compositeur aux mille facettes. On fait appel à son talent pour le théâtre musical et la danse, le cinéma, le marketing, la publicité, et la télévision. Il a signé la musique de la plupart des productions de Woestijnvis (Het Eiland ; 2004 / Man Bijt Hond, De Pappenheimers, De Parelvissers ; 2006 / De Ronde ; 2011 etc.). Avec la chorégraphe Karine Ponties et l’artiste d’installations Lawrence Malstaf il a réalisé la création multidisciplinaire Boreas ; 2008. À Gand, dans le cadre de la maison de production musicale LOD Muziektheater, où il est artiste en résidence depuis 2008, il œuvre à son propre style de théâtre musical et compose une musique souvent assaisonnée d’électronique, ou fait usage d’installations avec de petits haut-parleurs. Parmi ses œuvres récentes, on peut citer Judaspassie avec B’Rock 2009 et, en 2012, Ghost Road – Road 66. Avec An De Donder, il crée Twee oude vrouwtjes (2009) et Autopsie van een gebroken hart (2010). Pour Needcompany, il a composé la musique de No Comment (2003) et en 2000, il travaille avec Jan Lauwers et le Frankfurter Ballet au spectacle DeadDogsDontDance/DjamesDjoyceDeaD, à la demande de William Forsythe. Avec Inne Goris, il a monté le spectacle de plein air MUUR (2010), une installation musicale dans un conteneur Droomtijd (2011), le spectacle familial Vader, Moeder, Ik en Wij (2011). Toujours avec Inne Goris et avec Kurt d’Haeseleer, il conçoit l’installation vidéo théâtrale Hoog Gras (2012). Avec Eric De Volder il crée Frans Woyzeck (2010) au NTGent, la version de théâtre musical aux accents d’opéra-bouffe de Woyzeck. Pour la Toneelhuis et LOD, il a composé la comédie musicale Adams appels (2009) d’Olympique Dramatique et Onegin (2006), Wolfskers et Bloed & rozen. Het lied van Jeanne en Gilles (2011) de Guy Cassiers. Cette musique a été chantée en direct par le Collegium Vocale Gent dans la Cour d’Honneur du Palais des Papes au Festival d’Avignon en 2011. 18


Victor Hugo La Conscience devant une mauvaise action

Directrice de la publication Julie Brochen Réalisation du programme Magali Mougel avec la collaboration de Éric de La Cruz, Caroline Strauch et Quentin Bonnell Crédits Photos du spectacle : Kurt Van der Elst Graphisme Tania Giemza Édité par le Théâtre National de Strasbourg Kehler Druck/Kehl – Octobre 2013

1 avenue de la Marseillaise BP 40184 67005 Strasbourg Cedex Téléphone : +33 (0)3 88 24 88 00 Fax : +33 (0)3 88 37 37 71 tns@tns.fr 19


SAison 13-14


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