ST SPORT EVENTS I LA TRILOGIE DES MEGANE RS

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La trilogie des Renault Megane RS

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REMERCIEMENTS Un grand merci aux trois propriétaires des Renault Megane RS pour leur confiance lors des essais. Nous remercions également le Circuit de l’Auxois Sud (Pouilly en Auxois) pour nous avoir privatisé le circuit le temps de faire le shooting photo en toute sécurité.

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Renault Megane R26 F1 TEAM Renault Megane 3 RS Trophy Renault Megane 4 RS

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Essais

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ESSAI N°1 / RENAULT MEGANE R26 F1 TEAM

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ESSAI N°1

Renault Megane R26 F1 TEAM Une couleur qui en jette !

Comme vous le voyez ci-dessus, notre Megane 2 du jour n’est pas n’importe quelle Renault Megane RS. Non, il s’agit premièrement d’une version dite R26 F1 TEAM et deuxièmement de LA Megane la plus connue de France, celle de tous les road-trips, celle qu’un amoureux de la marque bichonne depuis ses premiers kilomètres, j’ai nommé la voiture de Monsieur Bezille !

Au jour de l’essai, elle totalisait 423 000 kilomètres. Aujourd’hui elle approche les 430 000 kilomètres !

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De prime abord, il faut savoir qu’elle sort tous ses chevaux (en atteste les plusieurs passages au banc réguliers). Sachant cela, l’essai risque d’être palpitant !

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croirait à bord d’une basique 1.4 16V, le son est très feutré, lisse ; il inspire presque à la détente. Je dois vous avouer que j’ai déjà pu emmener une Megane 2 RS par moment donc je sais à quoi m’attendre mais celleci dispose d’origine d’un autobloquant et de 5 chevaux supplémentaires.

La comparaison risque d’être intéressante !

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Me voilà installé dans les Recaro, confortablement ceinturé, prêt à en découdre ! La route du jour fait une boucle d’une grosse dizaine de kilomètres mêlant relances, virages serrés, enchaînements techniques, forts dénivelés et grandes lignes droites. Un tracé multitâche en quelques sortes. Au démarrage, on se

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Roulage à quelle sauce ?

Allez on attaque dans le vif du sujet direct, on chauffe les pneus et tout de suite l’effet de l’autobloquant se fait sentir. On se sent comme tiré vers l’intérieur, c’est déstabilisant pour un néophyte de cet élément mécanique comme moi mais tout autant plaisant étonnamment.

Déjà cinq minutes et nous gravissons la portion rectiligne, le fond de 5 est atteint (« à parce qu’il reste la 6, c’est vrai », phrase qui sortit de ma bouche sur l’instant). De là nous saute au visage la portion sinueuse tout en descente. Durant celle-ci je ne peux qu’apprécier l’efficacité du train avant, son propriétaire m’imposant d’y mettre le pied au fond avant le point de corde.

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Vient le moment d’attaquer le sens inverse.

Nouveau tracé, mais tout autant de plaisir et d’efficacité. Le point culminant restera une arsouille à deux pilotes ; en effet, le synchro de 2nd faisant des siennes, le propriétaire n’hésite pas à me prêter sa main pour tenir le levier dans son logement, une pure attaque d’anthologie ! À chaque pied tôle, le turbo souffle d’une force, s’en est limite déconcertant surtout lorsque l’on sait que cette auto est dans son plus pur état d’origine. Ce souffle donne l’impression de réveiller n’importe quel mort tellement il peut être prenant et diabolique de sensation. L’aseptisation n’a pas sa place ici !

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Technique déroutante mais qui met en exergue ce pourquoi un autobloquant transfigure une auto ! L’arrière quant à lui suit et suit bien, qu’il y ai freinage brusque ou léger, en appuie ou en ligne, il suit le bougre malgré un ESP désactivé.

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Que dire sur une auto qui peut donner autant de ressenti malgré un début de tout électronique ?

Je pourrais dire que j’ai aimé, mais cela ne refléterai pas grand-chose finalement. Je peux juste dire qu’avec une auto si efficace, si agile, si peu large finalement, n’importe quelle route devient un terrain de jeu plein de débilités !

Elle sait amener le calme et la sagesse par son onctuosité à bas régime mais sait donner de la voix, de la fermeté et de l’efficacité pure lorsqu’on la malmène comme il se doit !

Ce n’est pas pour rien qu’elle fût voiture Renault Sport pour ses 9000 premiers kilomètres ! On recommence quand ?

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Verdict

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ESSAI N°2 / RENAULT MEGANE 3 RS TROPHY

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ESSAI N°2

Renault Megane 3 RS Trophy Une Megane 2 plus rondouillarde ?

Voici un certain temps que l’envie m’en prenait de pouvoir essayer une Megane 3 RS « ultime » ou du moins extrême.

C’est chose faite aujourd’hui avec la Megane 3 RS Trophy que vous voyez ci-dessus. C’est un import suisse qui appartenait à un commercial Renault.

Elle n’a pu être que bichonnée dans ses jeunes années. Le propriétaire possédant déjà une Clio RS préparée circuit eux envie de plus gros d’où son choix.

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Elle possède la majorité des options disponibles sur cette version excepté les suspensions Ohlins.

275 chevaux, 360 Nm, rapport poids puissance de 5, les chiffres sont bons, seule la répartition AV/AR 65/35 fait penser à un arrière joueur.

On attend quoi ? Allez feu !

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Précision ou rien !

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Le moteur en veut toujours plus, il ne s’essouffle pas tant est si bien qu’arrivé à des vitesses indécentes j’en avais encore sous le pied. Cependant c’est bien le tout de rouler vite mais les freins dans tout ça ?

Et bien ils permettent de faire bisous au pare-brise, excusez-moi l’expression. Voilà qu’arrive la meilleure partie sinueuse, ça attaque fort, ça met les pneus en contraintes, mais l’autobloquant fait très bien le job et jamais je n’ai effectué de sous-virage malgré des relances très sportives et des mises en défaut du train avant volontaires, rien n’y fait, ça grip !

Malgré tout, il faut bien un « mais », le train arrière sans ESP ne demande qu’à passer devant, mais une fois maîtrisé, il permet de passer encore plus fort vu que l’on peut placer l’auto en légère dérive très facilement.

Une auto brusque dépourvue de sympathie.

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Je commence un peu à charger afin de prendre en main et là déjà, quasiment aucun lag du turbo, il charge subitement mais sans surprendre. Et pied dans le fond ça donne quoi ? Et bien une poussée féroce qui plaque au siège tout en en voulant encore plus malgré la zone rouge à proximité.

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Vous l’aurez deviné nous n’allons pas changer de tracé, l’auto est déjà en température, je prends mes marques et on y va ! De prime abord, tout est plus ferme que sur la Megane 2 RS, les suspensions, la direction, le levier de vitesse, l’embrayage, la pédale d’accélérateur, tout ! Le ressenti routier me semble déjà excellent du sûrement aux Eagle F1 ?

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L’envie d’y revenir est très forte, tout comme les vitesses de passages possibles. Cela dit, un jour viendra où cela pourra faire tout aussi mal.

La limite est vraiment repoussée comparer à la majorité du parc de voitures sportives.

C’est une auto à mettre entre les mains de personnes censées et qui savent ressentir une voiture, en débit de quoi arrivera ce qui doit arriver !

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Au vu de ma banane, des sensations procurées et surtout des possibilités dantesques du châssis sublimées par un moteur dont la réputation n’est plus à faire, je passe mon temps à regarder les petites annonces de ce modèle.

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ESSAI N°3 / RENAULT MEGANE 4 RS

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ESSAI N°3

Renault Megane 4 RS Aussi jaune que polyvalente ?

Si vous êtes comme moi à aimer les belles autos alors vous ne pouvez qu’apprécier cette Megane 4 RS. Elle est agressive, cette teinte «Jaune Sirius» lui va à râvir. Non vraiment d’un point de vue esthétique c’est une réussite ! Mais quand est-il du reste ?

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Nous savons tous qu’aujourd’hui, la majorité des acheteurs veulent pouvoir tout faire avec leurs autos et c’est pourquoi nous nous sommes penchés sur une Megane 4 RS en boîte EDC. Elle a l’avantage de disposer du châssis 4control et ce sera également une première pour moi !

Allez, en route !

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Une auto qui peut mettre des fessées à la grosse majorité du parc automobile tout en étant bien installé et avec tout le confort possible. Ce n’est peut-être pas si mal finalement ?

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rassurant, et il permet de porter la limite de contraintes des pneus assez loin jusqu’à ce que le 4control se fasse ressentir.

En effet, là où avec les Megane 2 et 3 RS j’ai pu mettre en contrainte fortement les pneus, ici avec la Megane 4 RS ce n’était que partie de plaisir, l’arrière enroule et le virage se passe d’une façon si naturelle que ça en est déconcertant !

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Le tracé n’ayant pas changé, je n’aurais qu’à m’habituer à la voiture ce qui va être le cas très rapidement. Le simple fait de ne plus à avoir de levier de vitesse facilite la vie, et on ne se concentre plus que sur la route. Malgré tout, les palettes ne suivent pas le volant, elles restent fixes, ce qui devient vite gênant dans le sinueux. En parlant de sinueux, le train avant est très

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Facile, facile, et peut-être facile !

Assez bluffant je dois vous dire !

Quant aux restes, cela donne quoi ? Et bien une facilité de conduite, des passages de vitesses rapide avec de légères détonations et un turbo qui sait se faire entendre ! Cependant, sur ce modèle le mot aseptisation a tout son sens, on ne ressent pas beaucoup la voiture, elle est très facile à emmener, en quelques sorte c’est la suite logique de ce que devient l’automobile à l’heure actuelle.

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Comme je l’ai écrit, c’est une auto facile, mais surtout très polyvalente et je pense que Renault n’avait pas d’autres choix que de suivre la mouvance et les idéaux actuels.

Cependant, les trains roulants eux donnent du plaisir et je serais très intéresser d’essayer une Trophy, voir le Graal, une Trophy-R. Je pense que mon verdict sera moins difficile et que les sensations se rapprocheront de ses aïeuls.

Malgré tout, elle reste une bonne auto qui sait se montrer sportive quand on s’énerve !

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