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Engagement
Tommy à l'hôpital
Pour son mémoire de maturité, Virginia Celia Kaeser s’est inspirée de la Fondation Théodora pour rédiger et illustrer « Tommy im Spital » (Tommy à l’hôpital), un conte dont le récit fait chaud au cœur. Elle nous révèle dans l’interview qui suit comment cette collaboration a vu le jour.
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Photo: Kaja Fuchs Virginia, pour ton livre pour enfants, tu t’es inspirée de notre docteure Rêves Floh et de son travail à l’hôpital. Qu’est-ce qui t’a frappé en particulier ? Avant de rédiger mon récit pour enfants et de l’illustrer, la Fondation Théodora m’a permis de m’entretenir par téléphone avec la docteure Rêves Floh. Dès la première seconde où elle m’a raconté ses visites à l’hôpital, elle m’a attirée dans le monde de l’imaginaire et du merveilleux travail de la Fondation Théodora. Ce que la dre Floh ne sait pas, c’est que j’ai eu les larmes aux yeux à plusieurs reprises au cours de cet entretien téléphonique de près de deux heures, mais c’était des larmes de joie. J’étais totalement sous le charme, profondément impressionnée par le travail des docteurs Rêves et extrêmement motivée pour consacrer mes dernières grandes vacances d’été à écrire ce livre illustré.
Ton livre pour enfants tourne autour de l’impact de l’imaginaire. Pourquoi ce sujet est-il important pour toi ? Les enfants ont une capacité d’imagination tout simplement magique. Je suis moi-même infiniment reconnaissante à ma propre imagination enfantine qui m’a permis d’avoir constamment à mes côtés des amis invisibles qui m’accompagnaient. Pendant longtemps, j’ai pu suivre une thérapie artistique où j’ai donné libre cours à mon imagination, et je me suis ainsi créé un monde imaginaire pour fuir ce que la vie peut avoir de déplaisant. l’enfant se sent plus proche de l’ours Tommy, et donc aussi de l’histoire, et sa propre imagination est stimulée.
Pour ton mémoire de maturité, tu as écrit tous les textes et réalisé les illustrations toi-même. Qu’estce qui a été le plus facile ? Imaginer et illustrer sont deux de mes plus grands dons, à mon avis. Les idées me sont venues toutes seules ou sont nées des interactions avec les enfants dont je m’occupe comme baby-sitter. Cela a déclenché un merveilleux processus créatif. Les heures de travail d’illustration ont été un vrai plaisir. Lorsque le squelette de l’histoire a été établi, j’ai été aidée pour la partie rédactionnelle. J’ai eu beaucoup de peine à exprimer mon imagination en mots compréhensibles et adaptés à l’âge de mon public. Katrin Niess m’a beaucoup soutenue dans ce domaine. Elle est enseignante d’école enfantine et joue chaque année dans des pièces de théâtre à Buochs. En tout, près de 100 heures de travail ont été nécessaires pour créer ce livre, mais cela en valait la peine. Tout mon travail a déjà été récompensé par tous les rires reçus lors de mes lectures « en avant-première ».
Nous remercions Virginia de nous avoir accordé cette interview passionnante et pour son engagement en faveur des enfants, et nous lui présentons de tout cœur tous nos vœux de succès !
Lisez l’interview complète sur www.theodora.ch/tommy
Que souhaites-tu transmettre aux enfants avec ton livre ? Je voudrais faire naître un sourire sur les lèvres des enfants hospitalisés lorsqu’ils plongent dans l’univers de l’ours Tommy. J’aimerais qu’ils conservent toujours l’accès à leur monde imaginaire, car il n’y a que lui qui nous permette de rêver.
Les docteurs Rêves interagissent très souvent avec les enfants hospitalisés. Existe-t-il aussi une interaction dans ton livre pour enfants ? En téléphonant à la dre Floh, j’ai réalisé à quel point les visites à l’hôpital étaient personnalisées, car elles sont toutes adaptées à chaque enfant. Pendant le processus d’écriture, j’ai eu l’idée d’intégrer des passages interactifs dans mon récit. À ces endroits, la personne qui raconte l’histoire peut poser des questions aux enfants, comme le font les docteurs Rêves. Grâce à cette interaction,
Photo: Pascal Ott
500'000 pas pour une bonne cause
Pascal Ott, Sonja Berger, Sandra Ischi et René Lehmann (de g. à dr.) sont heureux de pouvoir offrir de nouveau des moments de joie aux enfants, grâce à leur marche caritative.
Cette année encore, Sonja Berger et Pascal Ott ont lancé un appel sur LinkedIn pour leur marche caritative en faveur de la Fondation Théodora. Pendant deux jours, ils ont ainsi parcouru à pied, avec Sandra Ischi et René Lehmann, la distance qui relie Soleure à Bâle. Sur certains tronçons, ils ont également été accompagnés par Melanie Wieland et Urs Ott. Ensemble, cette joyeuse troupe de marcheurs a effectué 84 kilomètres, pour 500'000 pas, en trois étapes. Au travers de ce défi, ils ont récolté CHF 8'888.- sur la plateforme en ligne « Give a smile » de la Fondation. Avec la marche de l’an dernier, ce sont au total CHF 20'000.- qui ont pu ainsi être recueillis. Une magnifique somme qui a permis d’offrir à 1’000 enfants hospitalisés la visite d’un docteur Rêves. Un grand merci au groupe de marcheurs pour leur soutien !

Pompiers du cœur
Depuis plus de 10 ans, la Fondation Théodora peut se réjouir du soutien des pompiers de Grüningen (ZH) avec la somme globale d’environ CHF 8'000.-. Chaque année en décembre, les soldats du feu font une pause dans leurs entraînements. Aussi, en 2010, trois pompiers ont eu l’idée d’organiser au dépôt de Grüningen, juste avant Noël, un brunch festif avec un généreux buffet pour les membres et non-membres. La collecte et la recette de la vente aux enchères de sapins de Noël sont versées chaque année à la Fondation Théodora. Ces dernières années, jusqu’à 150 personnes ont participé à la traditionnelle manifestation. Si les conditions sanitaires le permettent, cette année encore bonne action et convivialité seront de nouveau au rendez-vous autour d’un bon buffet. Nous les remercions du fond du cœur.

Photo: Sara Moreno
Une jeune artiste engagée

La petite Mia Zoe, 10 ans, adore peindre. Depuis la 4P déjà, elle réalise de magnifiques toiles acryliques. Le fait que de nombreux enfants soient à l’hôpital la préoccupe beaucoup. Elle estime qu’ils méritent tout particulièrement de pouvoir sourire. Aussi, elle a décidé de vendre ses œuvres dans le cadre privé à des amis, des connaissances et à sa famille. Elle a ainsi récolté pas moins de CHF 440.- pour offrir des moments de rire et de joie aux enfants hospitalisés et en institutions spécialisées. Merci beaucoup, Mia Zoe, et continue de peindre avec plaisir !
Souhaitez-vous organiser une action en faveur de la Fondation Théodora ? Nous nous tenons volontiers à votre disposition. Sonia Gregorio, responsable événements, T. +41 21 811 51 93, sonia.gregorio@theodora.org