LES INSCRIPTIONS DE VELEIA-IRUÑA

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artxibo-00423946, version 1 - 13 Oct 2009

LES INSCRIPTIONS DE VELEIA-IRUÑA

En résumé : « en la parte superior de la caja de escritura » ou bien « en el pie de la propia caja, de forma similar a la actual » ? Cela n’est pas clair, pour dire le moins. Ces deux auteurs ne sont manifestement pas d’accord entre eux. Le lecteur, fût-il le simple curieux, commencerait-il à avoir quelques doutes ? Voici la suite. Velázquez, contrairement à Gorrochategui, ne nie donc pas l’existence de « comas » durant l’Antiquité, donc à Veleia, mais la suite de sa démonstration pourra paraître cependant des plus byzantines : « resulta sorprendente que en los grafitos de Veleia aparezcan comas, no por la forma »572... Mais alors pour quelle autre raison cette apparition « resulta sorprendente » ? Velázquez : « ...no por la forma sino por la función que en ellos adquieren, siendo interpretables como pausas en enumeración de listas de nombres y muy distintas, en cualquier caso, de algunas formas de interpunción que pudieran guardar cierta similitud formal »... Ne serait-ce pas là en réalité non plus à des arguments que nous affaire désormais mais plutôt à de véritables, pour employer un euphémisme, arguties byzantines ? La question mérite d’être posée. 48.2. Les « guiones » ou tirets Velázquez, catégorique : « Los guiones simples al final de línea sólo en algún manuscrito de los siglos IX y X en adelante pueden verse para indicar que el renglón continúa ― entiéndase el periodo oracional ―, pero no para separar palabras »573. Gorrochategui : « En el conjunto epigráfico también se documentan guiones separadores de palabras en listas (6 en el sector 5 ; 2 en el sector 6 y sondeos y otros 2 en el sector 12) »574. Il poursuit : « me parece un fenómeno reciente ». Mais aussitôt il ajoute : « ...pero pudiera pensarse (sin duda exagerando) que son una forma de interpunción a media caja, de modo que no los tengo en cuenta como prueba ». Encore une fois Velázquez et Gorrochategui ne semblent pas être d’accord entre eux. De surcroît, Gorrochategui doute... Par suite le lecteur aura, lui aussi, toutes les raisons de se montrer également dubitatif. 48.3. Les « comillas » ou guillemets Velázquez, catégorique : « La presencia de “comillas” para marcar nombres y de comas para separación entre palabras, que pueden entenderse simplemente como los signos actuales de puntuación, son desconocidos en el mundo antiguo ». Cela semble pourtant inexact. Car les divers travaux de Nina Catach sur l’origine ainsi que le développement et évolution ultérieurs de la ponctuation au sein de la culture gréco-latine et judéo-chrétienne occidentales, et ce depuis la plus haute antiquité jusqu’à nos jours, Catach un auteur considéré par ses pairs comme un

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Quoique, s’empresse-t-elle aussitôt de rajouter, « ...aunque ésta sea minoritaria y extraña en inscripciones de la época y en Hispania ». Mais pourquoi est-elle « extraña » ? On ne le saura pas. 573

Dans les comptes de potiers de la Gaufresque, on constate pourtant clairement l’usage de tirets (identiques à nos tirets actuels) pour séparer les mots entre eux, cf. Lambert, op. cit., p. 133 (photographie Marichal n° 1). 574

Gorrochategui, Dictamen, p. 10.

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