PC Update 55

Page 1

Le hardware, avec passion, sans concession

Septembre /Octobre 2011 n°55

5,90 €

Assemblez un PC au top !

Best of 2011

Portables Sandy Bridge

La crème des composants : CPU, GPU, cartes mères, boîtiers, écrans, etc p.18

ventirads CPU et GPU Le premier rad CPU

p.120

de 600 à 2000 € Jusqu’à 10h d’autonomie p.106

8

NZXT face aux ténors 140 mm Arctic renouvelle le Twin Turbo, notre référence

nos configs de référence

p.112

Z68, boitiers

toutes les nouveautés de la rentrée en test

Que valent les PC de marque et de vépécistes ? équilibre, silence, montage, prix

p.62

Cartes mères AMD FX Les cartes buldozer sont déjà là ! Rétrocompatibles et au gout du jour ! 10 nouveautés chipsets 970/990 p.94

ASRock Fatal1ty Z68 : 1ère carte mère PCI-E 3.0

La fibre, enfin ! p.84

De 30 à 100 Mbps, Les choix techniques et marketing des FAI à la loupe L 18982 - 55 - F: 5,90 € - RD

BEL/LUX : 6,5 € - CH : 11,80 FS - CAN : 10,25 $ DOM: 6,10 € NCL/S : 710 CFP - NCL/A : 1500 CFP - POL/S : 750 CFP


C

M

Y

CM

MY

CY CMY

K


EDITO PC UPDATE

Pauvres de nous

5 5

Passons rapidement sur l’été qui nous a permis de concocter ce numéro de rentrée dans une relative quiétude. Entendez, pas trop de calories espérant planter nos PC overclockés et nos cerveaux embrumés dans la moiteur de notre caverne, pardon, rédaction. L’actualité, c’est la rentrée, et une autre forme de chaleur, plutôt pécuniaire celle-là. Heureusement, pour nous faire oublier que nous n’avons pas le quart de la moitié de l’argent nécessaire pour acheter tous les joujoux que nous aimerions, il y a toujours la mascotte de service pour nous faire rigoler.

Courrier des lecteurs : Email : lecteurs@techage.fr Abonnements : Axiome Abonnement Presse PC Update L’Engarvin 06390 COARAZE Pour tout renseignement sur les abos : 06 26 64 23 29 abo@axiomegroup.biz

Le ptit gars qui veut acheter un objectif Canon 24L alors que ce pauvre piéton n’a même pas de 4L. Mais il y a toujours un QI supérieur pour rappeler les cigales à la réalité. Anecdote de bouclage : détachée de ses gonds et posée contre le mur depuis quelques jours, la porte du bureau soulevée par un brusque courant d’air a entamé une descente vertigineuse et le coin supérieur, après 2 mètres de chute libre, s’est écrasé avec une précision digne d’un lancement spatial sur le doigt de pied de la mascotte. Et là, oubliant tout d’un coup la chaleur torride d’un été tardif, le plus dur fût de ne pas éclater de rire alors que le jeunot venait de gagner 5 pointures de la façon la plus improbable qui soit ! Dommage, pas de vidéo de la scène pour lui pourrir la vie à coup de réseaux sociaux… Quand on se disait que le dernier comparatif de webcam datait un peu… Sera-t-il obligé d’enfin passer son permis après ce coup du sort ? Entamera-t-il une grande histoire avec la porte cruelle ? Vous le saurez en regardant le prochain épisode des geeks au royaume de la porte maudite (enchantée).

Administrateur délégué et Directeur de la publication : Christian Marbaix RDC délégué : Thomas Olivaux Chef de rubrique : Benjamin Bouix Rédacteurs : Tridam ; Pierre Caillault

Imprimeur : M Arts Graphiques, imprimé en Italie sur papier 100% recyclé Conception graphique : David Benamou Maquettiste : Cyril Albo

Agence de presse MPM Editions RDC : Jérémy Panzetta Rédacteur : Manuel Da Costa

Publicité : Régie COM’CONSULT Stéphanie Chauvin techage@comconsult.fr

N° de commission paritaire : 0113 U 82571 - Dépôt légal : quatrième trimestre 2011

PC Update est édité par Tech.Age SA au capital de 78300 € 53, route d’Arlon, L-1140 Luxembourg L’envoi de tout texte, photo ou vidéo implique l’acceptation par l’auteur de leur libre publication dans le journal. Les documents ne sont pas retournés. La loi du 11 mars 1957 n’autorisant aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article 41 d’une part que « des copies ou reproductions strictement réservées à l’usage du copiste et non destinées à une utilisation collective» et d’autre part que les analyses et courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction, intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (alinea premier de l’article 40). Cette représentation ou reproduction, par quelques procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants de l’ancien code pénal.

Textes, photos : copyright 2011 Tech.Age SAS


94 18

136 120

106

62 PC UPDATE 55 Septembre/Octobre 2011

SOMMAIRE News 6 10

Le meilleur du hardware Cas pratiques

Dossier 18

Best of PC Update 2011 La crème des produits, composant par composant Assemblez un PC au top ! Des milliers de benchs résumés en 36 p, la crème de la crème parmi des centaines de tests, un best of PC ultracomplet pour assembler la machine idéale. Auriez-vous pensé choisir un AMD pour votre prochain PC home cinéma ? Craquer pour 8 voire 12 Go de RAM tant les prix ont chuté ? Suivez le guide !

59

Les configs de reference de la rédac

62

Que valent les PC etailer et de grande marque

des configurations complètes, prémontées, à tous les prix. Sontelles des alternatives viables voire séduisantes pour les débutants ? Peut-on s’en satisfaire si on a plus le temps pour monter un PC ?

Les revendeurs en ligne et les grandes marques proposent

Comparatif 94

Rétrocomputing 72

Internet

Le soft du mois

80

Geekitude

Comprendre 84

En attendant les processeurs FX, les constructeurs proposent les cartes mères AM3+, également compatibles avec les CPU existants. BIOS UEFI, USB 3.0 en pagaille, support des disques de 3 To, arrivée du SLI, quelle carte mère faut-il désormais acheter pour les quelques CPU AMD qui sont plus compétitifs que leurs équivalents Intel ?

Du modem à impulsions à l’ADSL, des factures de 3 000 F/mois aux premier forfaits, revivez les débuts du net.

78

La fibre, enfin ! L’avenir, c’est la fibre. Mais attention, le terme utilisé en choeur par tous les FAI peut cacher de grosses différences techniques et commerciales. Le FTTH P2P de Free n’est pas le même que le GPON d’Orange ou que le FTTLA de Numericable…

Cartes mères AMD FX 10 nouveautés chipsets 970/990

106 6 ventirads CPU

hautes performances

Entre Alpenföhn qui débarque, Arctic et Cooler Master qui démocratisent le super cooling, Corsair qui ne compte pas se laisser doubler par l’Antec H2O 920 et NZXT qui sort un poids lourd, voici une belle actu cooling.


Tests

112 Lian Li PC-Z60 et Corsair Carbide 400R

L’actualité nous concocte deux boitiers moyens tours, le Lian Li PC-Z60 à 250 €, et le Corsair Carbide 400R à 110 euros. Matières, montage, ventilation, attachons nous à trouver leurs qualités intrinsèques mais aussi à observer ce qui fait la différence entre ces deux budgets.

116 Zotac GTX560 Multiview, HIS HD6970 Mix

3 écrans en toute simplicité Profiter de trois écrans, avec une seule carte graphique, sans avoir besoin d’écrans DisplayPort ou d’adaptateurs, c’est possible ! HIS et Zotac tentent d’améliorer ce que proposent déjà AMD et nVidia. Une alternative originale pour ceux qui envisagent le triécran.

120 4 Portables Sandy Bridge

A partir de 600 € et jusqu’à 10h d’autonomie ! Toujours en quête du meilleur laptop, nous testons 4 nouveaux modèles Sandy Bridge. Lenovo Thinkpad X220, HP Elitebook 2560p, Acer TimelineX 3830T et Alienware M11x R3, de 11 à 13’’, de 600 à 1500 €, avec ou sans carte graphique, il y en a pour tous les gouts.

126 PCI-E 3.0, SSD intégré,

55 NUMERO

AU TOP

les cartes Z68 se lâchent !

Une Asrock PCI-Express 3.0, une autre spécial home cinéma en miniITX avec télécommande Media Center, une Asus ROG en microATX bon marché et une Gigabyte avec un SSD SLC en bundle, les cartes mères Z68 en test ce mois-ci ont le mérite d’aiguiser notre curiosité !

94

ASRock 970 Extreme4

AMD FX ou Phenom II, elle supporte tout, même le SLI !

130 Sparkle Calibre X560 Ti DF

Grand retour de Sparkle avec une GTX560 Ti survitaminée à 950 MHz ! La Calibre X560 Ti DF parviendra-t-elle à sortir son épingle du jeu face aux Point of View Beast et MSI Hawk ?

132 Alpenföhn Peter, Arctic Accelero

Xtreme Plus II et Accelero Twin Turbo II

Plus de performance et plus de silence à la fois, voilà ce que nous visons navec trois nouveaux radiateurs pour carte graphique. Le Peter d’Alpenföhn vient défier le MK-13 alors que les Accelero Xtreme Plus II et Twin Turbo II du constructeur suisse Arctic espèrent changer nos références !

136 Samsung T27A950 :

106 Alpenföhn

un 27’’ Full HD hybride ultra polyvalent

Bien plus qu’un moniteur LCD 27 pouces, le Samsung T27A950 propose un tuner TNT, une connectivité Internet, la lecture multimédia ou encore une compatibilité avec la vision en relief. Difficile de faire plus complet, reste à voir si ses performances sont au même niveau et si il vaut son pesant d’or.

138 Corsair Vengeance LP White

Exceleram Black & White Series Vous avez aimé les PC blancs de Hardware Magazine n° 54 et cherchez de la mémoire pour aller avec ou vous souhaitez simplement en savoir plus sur les nouveaux kits de chez Corsair et Exceleram ? Que valent-ils si on excepte leur look ?

Matterhorn

L’outsider allemand vient faire de l’ombre aux tours 120 mm de référence.

112 Corsair

Carbide 400R Un cable management au top, jusqu’à 10 ventilateurs, la qualité Corsair à moins de 100 €.

120 Lenovo

ThinkPad X220 10 h d’autonomie, léger, puissant, compact, le meilleur ultra portable du moment ?

132 Arctic Twin Turbo II

Le succession du Twin Turbo Pro est assurée : silence et performances à petit prix.


Un mois de hardware

PCU55

SATA + PCI-Express = SATA-Express Bien que le SATA II (alias 3 Gb/s) ait suffi pendant 5 ans, on arrive déjà aux limites du SATA 6 Gb/s (alias III, oui, c’est compliqué les dénominations). Pourtant, tout comme au début, la bande passante a été doublée. En 2003, le SATA autorisait des débits de l’ordre de 150 Mo/s. Il a rapidement été remplacé par le SATA II à 300 Mo/s, principalement pour marquer la séparation avec le PATA 133 et faire oublier ce vieux bus parallèle. 2010 a vu naître tout le matériel SATA 6 Gb/s : cartes mères, cartes contrôleurs, disques durs et SSD. Mais ces derniers atteignent déjà des débits de 550 Mo/s, alors que le SATA 6 Gb/s plafonne à 600 Mo/s. Le SATA-IO cherche donc à trouver une solution pour ne pas limiter l’évolution des SSD. Pour ce faire, on prend le bus le plus rapide allouable aux périphériques, c’est-à-dire le PCI-Express. Dans sa révision 2.0, il délivre déjà une bande passante de 8 Gb/s et la 3e mouture, qui devrait arriver avec Ivy Bridge, début 2012, autorisera 16 Gb/s ! Le groupe est donc en train de plancher sur un connecteur hybride afin de maintenir la rétrocompatibilité. En revanche, bien que le câblage interne soit identique à un port PCI-Express, il ne sera pas possible de brancher de cartes filles, seulement un câble SATA-Express ou 2 SATA. Le connecteur devrait être assez volumineux, en plus de requérir un bon nombre de lignes PCI-Express, on imagine donc qu’il ne fera son apparition que sur des chipsets haut de gamme. La norme SATA à proprement parler avait évolué en version 3.1 en juillet dernier. Elle améliore la détection des périphériques mSATA, permet d’éteindre les lecteurs optiques s’ils sont inutilisés et introduit la fonction « Queued Trim Command » pour optimiser la répartition des commandes et du Trim sur les SSD. Elle passe aujourd’hui en 3.2 et inaugure le format µSATA. Celui-ci vise à proposer les performances du SATA pour des appareils mobiles et remplace donc la connectique et le câble par une enveloppe BGA, c’està-dire une soudure pin à pin sur la carte mère d’un bout de PCB de 16x20mm. Beaucoup de place économisée ce qui permet à Sandisk d’annoncer des iSSD de 8 à 128 Go gros comme l’ongle. Destiné en priorité aux téléphones, baladeurs MP3 ou tablettes, techniquement rien n’empêche de se servir de ces SSD minuscules dans un PC (portable ou non).

100 W pour l’USB

Tout comme le SATA, l’USB aussi connaît quelques petites mises à jour. Il ne s’agit cependant que d’une modification de l’alimentation électrique, peut-être afin de se démarquer de Thunderbolt. En effet, l’USB 3.0 actuel peut délivrer 4,5 W (5 V en 900 mA), alors que Thunderbolt atteint 10 W. L’USB Promoter Group aimerait donc pousser cette valeur à 100 W, tant en USB 3.0 qu’en USB 2.0. Inutile pour une clé USB mais vital quand il s’agit de recharger une batterie ou alimenter un disque dur 3,5’’. Qui plus est, certains prototypes d’écrans USB pourraient se contenter d’un seul câble au lieu de devoir recourir à une alimentation externe. Rien n’est encore fait et il est question d’un prototype à la fin de l’année, d’une validation début 2012, l’intégration ne pouvant pas intervenir avant mi-2012. Intel avait déjà tenté de proposer un USB boosté à 35 W (42 V à 1 800 mA), lors de l’IDF 2010, mais qui nécessitait des connecteurs spéciaux. Tout l’enjeu sera donc de proposer plus de puissance en minimisant les changements et de conserver la compatibilité avec tout le parc de périphériques USB. Gigabyte, de son côté, propose depuis déjà de longs mois des USB 3.0 à la puissance triplée, puisqu’on passe de 900 à 2 700 mA au maximum, soit 13,5 W. 6 PC Update


news

Llano se décline et reçoit un SDK optimisé…

Après avoir lancé ses premiers APU Llano au début de l’été, les A8 3850 et A6 3650, AMD profite de la rentrée pour en proposer de nouvelles déclinaisons, qui voient leur TDP réduit de 100 W à 65 W et qui ont la particularité d’introduire la technologie Turbo absente des deux premiers modèles, probablement parce que non fonctionnelle sur la première révision commerciale de la puce. AMD en profite pour revoir légèrement la nomenclature de ses APU, en y ajoutant une référence directe au nombre de cores :

AMD A8 X4 3850 : 4 cores à 2,9 GHz, Radeon HD6550D, 100 W, 135 $ AMD A8 X4 3800 : 4 cores à 2,4 GHz, Turbo à 2,7 GHz, Radeon HD6550D, 65 W, 129 $ AMD A6 X4 3650 : 4 cores à 2,6 GHz, Radeon HD6530D, 100 W, 115 $ AMD A6 X4 3600 : 4 cores à 2,1 GHz, Turbo à 2,4 GHz, Radeon HD6530D, 65 W, 109 $ AMD A6 X3 3500 : 3 cores à 2,1 GHz, Turbo à 2,4 GHz, Radeon HD6530D, 65 W, 89 $ Ce n’est pas tout puisqu’en plus de proposer des modèles partiellement castrés au niveau du GPU intégré (le HD6530D est 40 % moins puissant que le HD6550D) et du nombre de cores, AMD lance également pour le socket FM1 un dérivé dont le GPU est complètement désactivé : l’Athlon II X4 631 cadencé à 2,6 GHz, sans Turbo, avec un TDP de 100 W et un tarif de 79 $. Dérivé de l’A6 3650, ce dernier nous donne une idée de la valeur du GPU intégré : 36 $ ! D’autres dérivés similaires devraient être introduits sous peu pour étoffer l’offre CPU pour la plateforme FM1 : les Athlon II X4 641, Athlon II X2 221 et Sempron 198. Ces deux derniers seront probablement dérivés du second die Llano, dual core et plus petit GPU, qui n’a pas encore été commercialisé par AMD. Pour permettre aux développeurs de tirer le meilleur de ces APU, un nouveau SDK OpenCL vient de voir le jour. Celui-ci a la particularité d’introduire des optimisations spécifiques aux APU Fusion, qui permettent de mettre en place une communication plus efficace entre la partie CPU et la partie GPU. Reste, bien entendu, à voir ce que les développeurs en feront. Alors que CPU et cartes graphiques classiques sont limités à plus ou moins 6 Go/s par le bus PCI-Express, AMD évoque 15 Go/s avec Llano et ce nouveau SDK.

Le futur chez AMD : un SoC et un CPU 10 cores

L’an prochain, AMD proposera la plateforme Deccan pour remplacer l’actuelle Brazos. Principale nouveauté, l’APU Wichita sera, en réalité, un SoC et intégrera également le FCH, soit le southbridge. Grâce au procédé de fabrication en 28 nm, AMD pourra également y placer quatre cores Bobcat optimisés (jusqu’à 20 % plus efficaces) et un GPU plus véloce. Deux variantes seraient au programme : une version 8 W pour remplacer les C-Series (9 W + southbridge) et une version 20 W pour remplacer les E-Series (18 W). A l’opposé de la gamme, la plateforme Corona introduira les cores Piledriver, évolution des cores Bulldozer. Le premier CPU de cette famille, Komodo, intégrera jusqu’à cinq modules, soit dix cores, et la technologie Turbo en version 3.0. Enfin, ils utiliseront la plateforme FM2, soit un socket commun avec le successeur de Llano, Trinity. Reste, bien entendu, à espérer que les cores Piledriver seront à la hauteur et qu’AMD respectera son timing !

... utile pour Rage et l’id Tech 5 ?

John Carmack indique clairement que la communication CPU – GPU est le gros problème de la plateforme PC, ce qui plombe quelque peu les performances de Rage basé sur l’id Tech 5 et dont la technologie MegaTexture est très gourmande à ce niveau. Le célèbre développeur ironise jusqu’à imaginer la tête que feront AMD et nVidia quand leurs GPU haut de gamme se verront concurrencés sur certains aspects par des composants d’entrée de gamme intégrés plus efficaces. Les optimisations proposées aux développeurs par AMD se limitent cependant à OpenCL et même si elles vont dans le sens de ce que demande John Carmack, elles ne seront pas directement utiles. Pour cela, AMD devra soit mettre en place des optimisations similaires dans ses pilotes, soit proposer des extensions OpenGL adaptées, une API qui vient d’ailleurs d’évoluer en version 4.2 pour se rapprocher des fonctionnalités de DirectX 11 et proposer diverses petites optimisations, dont certaines semblent directement viser les mégatextures. Reste à voir si leur arrivée n’est pas trop tardive pour être intégrées avant la sortie de Rage.


Nouvelle NAND, nouveau contrôleur, nouveaux SSD ! Commençons par la nouvelle NAND qui risque de bien compliquer les gammes de SSD. En effet, la seule MLC 25 nm provient de chez Intel/Micron et elle est utilisée dans bon nombre de SSD SandForce. Certaines marques (Patriot et OCZ) optent en plus pour la Toshiba 32 nm. Après des Agility 3, Vertex 3 et Vertex 3 Max IOPS (chez OCZ, la gamme est touffue, ce n’est heureusement pas le cas de toutes les marques), dont la seule différence réside dans la NAND employée, on risque bien de voir apparaître un 4e type de Flash, de la Toshiba en 24 nm ! SandForce présente d’ailleurs un SSD à base du contrôleur SF-2000 et de cette Flash Toshiba, en ajoutant qu’il certifie les deux composants comme totalement compatibles. Pour rappel, trois types de puces cohabitent en ce moment : les puces Intel/Micron en 25 nm synchrones qui constituent le design de référence, les versions asynchrones, moins chères mais moins à l’aise sur des données incompressibles et enfin, les 32 nm de Toshiba qui sont les plus rapides. Ces dernières affichaient des débits de 133 MT/s (mégatransferts par seconde), les nouvelles affichent 166 MT/s, gageons que les performances seront au rendez-vous. Mais aucune information

n’a filtré sur la fiabilité ou l’endurance. Pour ce qui est des contrôleurs, c’est Samsung qui fait couler de l’encre ce mois-ci avec le PM830, le successeur logique du PM810 (PC Update n° 50), qui est encore à ce jour le plus stable de nos SSD (très peu de perte de performances au fil de l’usure). Comme l’ancien, il s’agira de Flash utilisant l’interface Toggle-DDR (aussi utilisée par Toshiba et concurrente de l’ONFI privilégiée par Intel/ Micron et Hynix). Cette fois-ci gravée en 2X nm (comprendre entre 20 et 29 nm) au lieu de 30 nm, elle devrait sans aucun doute provenir de chez Samsung. Les performances (tout du moins les débits séquentiels) sont en nette hausse puisqu’on passe de 250/220 Mo/s à 500/350 Mo/s en lecture/écriture, grâce à l’interface SATA 6 Gb/s. Les capacités seront toujours de 128, 256 et 512 Go, mais nous espérons que cette fois-ci, Samsung développera le secteur retail. En effet, le PM810 alias 470 Series a surtout été utilisé par les OEM et il est quasiment impossible de s’en procurer un dans le commerce. Enfin, moins « hot » mais pas moins intéres-

Cherche patch pour upgrader un CPU Intel

Oui oui, vous avez bien lu, Intel remet sur le tapis la question du CPU déblocable en software. A priori, ça ne concernera pas le retail, mais ça peut être utile si le petit cousin veut un CPU plus puissant et que vous avez la flemme d’aller mettre les mains dans son PC de supermarché. C’est d’autant plus intéressant qu’un CPU mobile est concerné, des machines sur lesquelles les CPU sont en général soudés et qu’il n’est pas possible d’upgrader. Ainsi donc, après le Pentium G6951 qui gagne l’HyperThreading et 1 Mo de cache L3 pour 50 $, c’est au tour des Pentium G622, Core i3-2102 et Core i3-2312M de pouvoir bénéficier d’une mise à jour logicielle. Les gains vont de 16 à 23 %, c’est toujours bon à prendre, à condition que le surcoût ne soit que de quelques dizaines d’euros. Reste que, comme beaucoup de logiciels, cela risque de piquer la curiosité de petits malins qui pourraient bien s’amuser à chercher la faille pour ne pas payer la mise à jour.

8 PC Update

sant, on note que Corsair et MX-Tech vont proposer des capacités un peu exotiques. Les contrôleurs SandForce se présentant un peu comme des CPU, le développement est plus facile pour les ingénieurs et permet de réattribuer les canaux différemment de ce que recommande SandForce. Du coup, le DS-Turbo 180 Go se base sur le PCB d’une version 240 Go mais utilise six canaux au lieu de huit, soit douze puces de 16 Go au lieu de seize. MX-Tech annonce pourtant des performances identiques. Bizarrement, au moment d’écrire ces lignes, il avait disparu du site Web, la marque est sans doute en train de compléter sa gamme avec une version plus intéressante de 90 Go. Et c’est justement la voie qu’a choisie Corsair en intercalant des Force 3 et GT 90 Go entre les 60 et 120 Go. Le 120 Go trop cher et le 60 Go pas assez volumineux auront donc un intermédiaire plutôt sexy. On ne sait pas s’il s’agit d’un SSD à six canaux comme chez MX-Tech, mais les performances sont à mi-chemin entre celles des versions 60 et 120 Go.

Modèle

Cores/hreads

Fréquence

Cache L3

Pentium G622

2/2

2,6 GHz

3 Mo

Pentium G693

2/2

3,2 GHz

3 Mo

Core i3-2102

2/4

3,1 GHz

3 Mo

Core i3-2153

2/4

3,6 GHz

3 Mo

Core i3-2312M

2/4

2,1 GHz

3 Mo

Core i3-2393M

2/4

2,5 GHz

4 Mo

Déblocable en G693

Déblocable en i3-2153

Déblocable en i3-2393M

Google rachète Motorola

De son côté, Google a racheté Motorola Mobility (la branche de téléphonie mobile) pour 12,5 milliards de dollars. Ceci afin de consolider le développement d’Android en étant plus proche encore de la partie constructeur. En outre, Motorola possède un très grand nombre de brevets de téléphonie mobile, juste derrière Microsoft et Apple, permettant à Google d’entrer sur le terrain du hardware au lieu de se restreindre au développement logiciel. Premier espoir de ce rachat, la disparition de Motoblur ! Second espoir, que l’esprit très Apple de Motorola soit remplacé par l’esprit Google…


news

Microsoft attaque Apple (et sa Magic Mouse)

Pas question d’un énième procès que la marque à la Pomme affectionne tant, simplement du lancement de la Magic Mouse version Redmond. La souris multitouch sans boutons, sans molette et sans fil, c’est tendance et ça plaît. Pour les amateurs de PC, Microsoft lance donc la Touch Mouse. Celle-ci est conçue pour Windows 7 uniquement, puisque les autres OS de la firme ne gèrent pas le multitouch et communique avec le PC grâce à une interface radiofréquence à 2,4 GHz. Le prix est bien trop élevé, comme d’habitude pour tous les mulots un peu fashions, il faudra compter 80 €, en espérant qu’il baissera rapidement. Vous pourrez ainsi scroller et cliquer sans bruit, mais aussi utiliser vos deux doigts pour zoomer ou faire tourner des photos. Pour les curieux, sachez que la Magic Mouse d’Apple peut fonctionner sous Windows grâce à des drivers moddés, mais le multitouch n’est pas opérationnel.

Logitech G300 et QPad OM-75 : la fin de la course à l’armement ?

Souris toujours, mais pour les gamers cette fois chez Logitech. Après la G400 au début de l’été, une MX518 avec un capteur qui passe de 1 800 à 3 600 dpi, c’est la G300 qui fait son entrée à destination des joueurs ruinés après les vacances d’été. Le look est résolument plus criard : texture imitation carbone, liseré de couleur programmable selon les profils, neuf gros boutons programmables placés sur le dessus. Mais l’ergonomie semble au rendez-vous. Niveau technique, on a droit à un capteur de 2 500 dpi, il faut bien segmenter les gammes, mais ce sera bien suffisant pour un petit CSS en rentrant du boulot. Annoncée à 40 €, elle devrait très rapidement baisser autour de 30 € pour ne pas concurrencer la G400. De son côté, QPad surfe sur la tendance du blanc. L’OM-75 (on attend avec impatience la PSG-13 ! :D) reprend donc les mêmes courbes que la 5K mais le capteur change. Adieu les 5 000 dpi de la grande soeur, ce sera 1 600 dpi et pas un de plus. Dommage. Nous ne sommes, certes, pas adepte de la montée en résolution qui n’a aucun sens au-delà d’un certain point, mais 1 600 dpi sont un peu légers pour une souris de gamer un peu excité du poignet. Pour le reste, sept boutons dont cinq programmables et un taux de transfert de 1 000 Hz justifient le tarif annoncé de 50 €.

WebOS le mort-né

Alors que nous attendions la tablette HP TouchPad avec impatience pour goûter aux joies de WebOS, la marque abandonne définitivement le développement de son système d’exploitation. Pour rappel, HP avait racheté Palm mi-2010 (à hauteur de 1,2 milliard de dollars !) dans l’intention de reprendre les bases de PalmOS et de l’améliorer pour les tablettes, les smartphones, mais aussi pour tous les PC HP. Début 2011, il était même question que cet OS soit présent sur tous les PC HP vendus en 2012. Le lancement du Pre 3, un smartphone à base de CPU Qualcomm 1,4 GHz et d’un écran 3,6’’ 480 x 800, et la TouchPad, une tablette 9,7’’ 1 024 x 768 équipée d’un Snapdragon 1,2 GHz, ont même été avortés aux Etats-Unis. Pire encore, la tablette est en train d’être bradée : 99 $ pour la version 16 Go et 149 $ pour la 32 Go. L’avenir de WebOS est donc assez sombre. HP envisage de le licencier mais sans suivi de leur part, nous doutions que quiconque ose franchir le pas. En outre, la liquidation de la division Personal Systems serait à l’étude, soit la revente de toute la division PC, alors que la marque est numéro 1 mondial depuis déjà 5 ans ! La transition se ferait donc vers le secteur professionnel puisque le rachat d’Autonomy est en train d’être officialisé, permettant à HP de développer ses services et logiciels pour les entreprises.

Samsung : pas de Galaxy Tab mais un Nexus Prime

Apple ayant porté plainte contre Samsung, la Galaxy Tab 10.1 se voit interdite de vente en Allemagne, alors qu’elle vient à peine d’arriver. En effet, Apple reproche à Samsung d’avoir copié le design externe mais aussi celui de l’interface logicielle (la surcouche pour Android made by Samsung). L’affaire a été jugée en Allemagne, puis rapidement appliquée à toute l’Union Européenne (Pays-Bas exclus), puis finalement cantonnée aux terres teutonnes. Coup dur pour le géant coréen qui compte bien faire appel mais qui se retrouve sans certitude sur l’avenir. En revanche, le Nexus Prime, produit par Samsung, devrait inaugurer la nouvelle version d’Android : Ice Cream Sandwich, alias 2.4 (ou 4.0, on ne sait guère tellement la dénomination n’est plus logique) et ce, pas plus tard que le mois prochain. C’est une petite révolution puisque non seulement cette version est censée faire le lien entre Android 2.3 des derniers smartphones et Android 3.0 des tablettes tactiles mais en plus, le supersmartphone devrait utiliser un écran Super Amoled de 4,5’’, dont la résolution atteindrait… 1 280 x 720 pixels ! Oui, plus que les netbooks et presque autant que la plupart des laptops 13,3’’. Pour alimenter tout ça, un TI OMAP 4460 (dual core à 1,5 GHz) devrait prendre place sous le capot. La sortie imminente semble un peu précipitée à cause des rumeurs concernant l’iPhone 5 qui sortirait au même moment, ni Samsung ni Google ne voulant laisser le moindre répit à la firme de Cupertino.

Forum nouvelle formule !

Après, il faut bien l’avouer, une longue période où les magazines nous ont accaparés, la rédac réinvestit sous le signe de l’humour et de la détente le forum de PC Update et Hardware Magazine ! Au menu, un nouveau moteur, sous phpBB, avec thèmes graphiques et thèmes mobiles, de nouvelles rubriques pour partager vos passions avec la rédac en toute convivialité, des photos HD en bonus de nos articles et toujours les sections d’aide entre lecteurs. Découvrez ou redécouvrez notre forum et partagez avec nous vos envies, passions, photos, problèmes, et bien sûr votre avis sur les magazines ! www.techage.fr

PC Update 9


Cas pratiques

En nous envoyant une question technique par mail (lecteurs@techage.fr), vous pouvez gagner un SSD Force 60, un kit mémoire Corsair Vengeance (au choix 3*2 Go ou 2*4 Go), une alimentation HX750W ou encore un boîtier Graphite 600T noir ou blanc! La rédaction choisira la question la plus pertinente et son auteur recevra son lot. Notez que nous ne pourrons sans doute pas répondre de manière individuelle à toutes les questions !

Gagnez au choix SSD 60 Go Ou 8 Go de RAM ou une alim 750w Ou un boitier Graphite !

Un Velociraptor est-il encore intéressant ? Je compte changer de matériel suite à un impact de foudre et mon choix s’oriente donc vers un processeur de type Sandy Bridge. Seulement voilà, je possède un disque dur qui fonctionne encore mais qui a une capacité trop limite (250 Go). J’ai donc cherché sur le Net pour me trouver le fameux combo HDD + SSD que vous proposez dans votre magazine. Seulement je suis tombé sur des disques durs Velociraptor ayant une vitesse de rotation de 10 000 tours/min. Je me demande donc ce que valent ces disques sachant que je n’ai pas besoin de beaucoup de place (500 ou 750 Go me suffiraient en plus de mon 250 Go). Les performances d’un Velociraptor monté sur du SATA 6 Gb valent-elles celles des SSD ? Le rapport performances/prix est-il plus intéressant que le duo HDD + SSD ? Et surtout, moi qui suis adepte du silence, ces disques peuvent-ils être insonorisés dans un HAF 932 ? Les Velociraptor étaient les disques durs ultimes avant l’émergence des SSD. Et il est vrai qu’aujourd’hui, ces disques durs ont un charme certain. A 120 € le 300 Go ou 180 € le 600 Go en 10 000 tours/min, il est facile de se laisser tenter. Le plus récent dans la gamme est le 600 Go, le WD600HLHX de série V200M. Sorti en avril 2010, il est à peu près identique aux modèles précédents : 2,5’’, 10 000 RPM, livré avec ou sans son « IcePack », la cage d’installation pour une baie de 3,5’’. Mais les différences fondamentales sont à aller chercher dans les temps d’accès un peu améliorés et dans les débits, excellents pour un disque dur mécanique.

Velociraptor 600 Go : le meilleur HDD SATA

Le WD600HLHX est le plus gros Velociraptor disponible. Et certainement le disque SATA le plus rapide du moment.

Les 7 ms de temps d’accès placent les Velociraptor loin devant les autres HDD. Les excellents modèles 2 To Western Digital (Caviar Black) sont à 12 ms, alors qu’un modèle « standard » est plus souvent autour des 14 ms. Certains modèles, comme le Seagate Barracuda XT 2 To, plafonnent

« Les Velociraptor sont donc à cheval entre les deux mondes : moins bons que les SSD et moins volumineux que les HDD » 10 PC Update


cas pratiques

même à près de 17 ms. La différence est notable. Western Digital a considérablement réduit le temps de recherche (seek time) pour ce modèle 600 Go, le passant de 0,75 ms par piste à 0,4 ms. Pourtant, l’impact sur le temps de réponse est minime : de l’ordre de 0,1 ms. Le Velociraptor 600 Go passe donc à 7 ms au lieu de 7,1 ms sur un Velociraptor 300 Go. Un léger mieux, mais assez insignifiant au final. Les débits, par contre, sont excellents : ils oscillent de 160 Mo/s à 97 Mo/s en lecture comme en écriture. Alors oui, le Velociraptor est certainement le disque dur SATA le plus intéressant du moment. Mais aussi intéressant soit-il, il reste loin des performances des bons SSD actuels.

SSD : largement plus performants Les temps d’accès et le bruit, tous deux quasi nuls sur un SSD, font très mal aux disques durs. Pas de mécanique implique un silence total et un accès aux données quasi instantané. Et ce, même sur un SSD d’entrée de gamme. Enfin, les débits eux aussi « enterrent » ceux des Velociraptor. Un Crucial M4 en SATA 6 Gbps sorti il y a peu est capable de débits de 415 Mo/s en lecture. La vitesse de transfert en écriture, quant à elle, varie selon la taille du SSD de 95 Mo/s pour le 64 Go à 175 Mo/s pour le 128 Go et à 260 Mo/s pour les 256 et 512 Go. Le Crucial M4 128 Go est vendu un peu sous les 180 €. Soit le prix d’un Velociraptor 600 Go. Il est vrai que la différence de capacité fait mal. Le Velociraptor est 4,5 fois plus volumineux. Mais le SSD est incomparablement plus réactif et entre 2,5 et 4,5 fois plus rapide en lecture. Le choix n’est pas simple. Pour votre HAF 932, un SSD sera parfait. Vous serez charmé par sa vélocité et par son silence naturel.

Moins rapides que les SSD et moins spacieux que les HDD Mais nous continuons à préférer malgré tout un duo SSD-HDD de capacité raisonnable (la raison ici sera celle de votre portefeuille… si vous avez les moyens d’un 512 Go, tant mieux pour vous) et d’un ou plusieurs HDD de grosse capacité. Les derniers Velociraptor sont peut-être les HDD SATA les plus véloces, ils datent de 2010 et ne seront vraisemblablement plus améliorés. Leur heure de gloire est passée. Et, bien qu’abordables face à un SSD, ils restent horriblement chers pour des HDD. Pour le prix d’un Velociraptor 600 Go, on s’offrira trois HDD de 1,5 To en 5 400 RPM et même deux modèles 2 To 7 200 RPM. Les Velociraptor sont donc à cheval entre les deux mondes : moins bons que les SSD et moins volumineux que les HDD. Ils ont leur charme, oui. Mais quitte à dépenser près de 200 €, nous vous conseillons d’acheter un SSD Crucial M4 de 64 Go sur lequel s’installera Windows et un HDD 2 To, comme le 7K3000, en disque secondaire sur lequel vous installerez les données et les logiciels.

Peut-on encore griller son processeur aujourd’hui ?

Recherche HDD de 2 To, silencieux !

J’ai une question qui me turlupine depuis un certain temps, à propos de l’overclocking des processeurs… Est-il réellement possible de faire griller son processeur en poussant un overclocking trop loin ? Sur les cartes mères plus ou moins récentes, les sécurités se multiplient encore et encore… au point de rendre l’overclocking une opération anodine ? Telle est ma question !

Je possède actuellement comme configuration un quad core AMD, un disque dur 1 To, une HD5770 et une alimentation 530 W. J’aimerais upgrader un peu mon PC en changeant ma carte graphique contre une HD6950 et en achetant deux disques durs supplémentaires (un 1 To et un 2 To). Je voudrais configurer les deux disques 1 To (mon ancien et mon nouveau) en RAID 0. Le 2 To me servirait au stockage des données. Mes questions sont les suivantes : 1. Est-ce que l’alimentation de 530 W est suffisante pour cette configuration ? 2. J’ai un peu peur que les deux disques durs 1 To soient trop bruyants : qu’en pensez-vous ? Existe-t-il sinon une alternative plus silencieuse à un prix similaire ?

Les processeurs de la génération de cet Athlon XP « claquaient » très facilement. Un ventirad mal fixé suffisait à faire exploser le die !

Votre question réveille de sacrés souvenirs chez certains membres de la rédaction. Ceux qui ont connu les processeurs sans sécurité, que l’on grillait pour un oui ou un non. Un ventirad mal monté, le processeur surchauffait en quelques secondes et votre CPU partait en fumée. Aujourd’hui, le système se couperait, tout simplement, et aucun composant ne serait endommagé. Toute la difficulté de l’overclocking à l’époque était d’atteindre une fréquence maximale, sans griller le CPU. C’est une composante qui a quasiment disparu de l’OC. Mettez 1,8 V de vCore sur un Core i7… il va se mettre en throttle, ramer… mais ne claquera pas, si tant est qu’il accepte de booter. Griller un CPU moderne est devenu quasi impossible tant les sécurités se sont multipliées. Mais il est toujours possible d’y parvenir, avec beaucoup de bonne volonté. Pour griller un i7, par exemple, il vous faudra pas mal de LN2. Refroidissez le CPU à fond. Quand il est bien froid, mettez-lui plus de 2 V de vCore. Le froid extrême pourra contourner les sécurités, permettre l’appel de boot… et avec plus de 2 V, votre CPU claquera instantanément.

La configuration que vous décrivez n’est pas complète. Il est difficile d’en estimer la consommation avec précision. Néanmoins, les principaux composants sont listés, on peut donc établir une fourchette assez fiable. Tout en cumulant les éléments que vous décrivez, on arrive à un peu plus de 380 W en charge, en admettant que le quad core AMD que vous possédez soit un Phenom II X4 975 (core Deneb) non overclocké. Cette consommation inclut CPU, carte graphique, deux modules de DDR3, trois disques durs 7 200 tours/min et une carte mère ATX haut de gamme. Peut-être avez-vous d’autres périphériques dépendant de l’alimentation du système (tuner TV, carte son, carte contrôleur, etc.). Par sécurité, nous arrondirons donc votre consommation à 420 W, ce qui est certainement un peu plus que la réalité. Votre bloc de 530 W suffit donc ; s’il est de bonne qualité et qu’il a un bon rendement, c’est un gage supplémentaire. Si c’est le cas, inutile d’en changer. Toutefois, si vous utilisez souvent votre PC au maximum de ses capacités (jeu 3D « tout à fond »), on arrive à peu près à 80 % de charge. C’est là que les blocs sont les plus à l’aise et le point de rupture est assez loin. Toutefois, s’il est un peu âgé ou très bas de gamme, le bloc risque donc de chauffer et de ventiler à fond. Pour les nuisances sonores, on a vu mieux. C’est la raison pour laquelle PC Update 11


Western Digital détient la palme du 2 To le plus bruyant (le Caviar Black) et du plus silencieux (le Caviar Green).

beaucoup préfèrent utiliser un bloc légèrement surdimensionné (600, 650 W) qui sera moins vite poussé à fond et qui chauffera moins. Mais encore une fois, votre bloc de 530 W peut suffire.

Silence ! La question du silence des disques durs est intéressante. Car tous ne sont pas égaux devant le bruit. Mais avant d’aller plus loin, rappelons que pour être le plus tranquille, il est impératif de bien isoler les disques de la

« Les disques durs 2 To en 7 200 tours/min sont habituellement plus bruyants. Comptez en moyenne entre 2 et 3 dB plus audibles que les 5 400 tours » 12 PC Update

cage d’installation du boîtier par des rondelles en caoutchouc. Elles ne diminueront pas le volume sonore du disque en fonctionnement, mais éviteront que les vibrations émises par la rotation des plateaux et le travail des têtes ne se transmettent au châssis, amplifiant du même coup le ressenti acoustique. Certaines marques proposent ces isolations d’usine. Si vous n’en avez pas, un petit tour dans un magasin de bricolage et l’achat de quelques joints de plomberie sera un plus. En ce qui concerne les disques, parmi les 2 To, plusieurs modèles sont disponibles aujourd’hui, en 5 400 ou 7 200 tours/min. Si votre préoccupation numéro un pour ce disque est le silence, privilégiez les disques durs 5 400 tours, habituellement moins bruyants que les 7 200 tours. Dans une même séance de mesures, sur la même plateforme, le modèle le plus silencieux en fonction est le Samsung EcoGreen F4 qui est, en général, 2 dB moins audible que la concurrence. Et 2 dB, ça s’entend ! Par contre, ses accès sont plus bruyants que ceux des Western Digital Caviar Green WD20EARS, des Seagate Barracuda Green et Hitachi 5K3000. Si le Samsung a des accès à plus de 29 dB, les autres sont plus volontiers entre 27,5 et 28 dB. Là encore, la différence est notable. Le modèle le plus homogène étant le Western Digital Caviar Green WD20EARS, suivi du 5K3000 d’Hitachi qui affichent une différence acoustique de moins de 0,6 dB (0,3 dB pour le WD) entre la rotation simple et les accès. Le WD20EARS se payant le luxe d’être quasi aussi silencieux en rotation qu’en fonctionnement (25 dB/26 dB… seulement 1 dB d’écart), avec un volume sonore en rotation similaire à celui du Samsung EcoGreen F4. Si vous cherchez le silence, c’est donc ce WD20EARS que vous pourrez adopter en priorité. Les disques durs 2 To en 7 200 tours/ min sont habituellement plus bruyants. Comptez en moyenne entre 2 et 3 dB plus audibles. Un seul modèle se détache, en mal. C’est le Caviar Black de Western Digital qui a des accès très bruyants, mesurés à plus de 34 dB, là où un Caviar Green est à 27. 17 dB d’écart… c’est énorme. Le ressenti chez les oreilles normales tend à percevoir une différence de 10 dB, comme un bruit deux fois plus fort. Enfin, il y a de fortes chances que votre HDD 1 To actuel soit celui que vous entendrez le plus. Les nouveaux modèles ont fait des progrès notables en la matière.


cas pratiques

gagnant concours corsair

BSOD en rafales… le SSD en cause ? Mon système commençant à être relativement âgé, j’ai décidé de le mettre à niveau pour un usage incluant la bureautique et les jeux occasionnels. J’ai gardé ma Seasonic (500 W et les connexions nécessaires) et le boîtier Antec P180. La configuration n’a besoin que d’à peu près 380 W en crête. J’ai acheté une carte mère Asus P8P67 (Rev 3), 4 Go Corsair XMS, un i5-2500K et une carte graphique ATi 5770 (Sapphire). Puisqu’il était fortement recommandé, j’ai aussi acheté un SSD Vertex II pour le système et ça vaut le coup, il est incroyablement rapide. Après l’installation, j’ai commencé à avoir des écrans bleus aléatoires, « le pire des espèces » : lorsque vous analysez l’image mémoire avec le débogueur Microsoft, tout ce qu’il trouve, c’est dans le « ntkernel ». Je commence par une analyse complète antivirus, Memtest de Windows, chkdsk et quelque 5 heures de « burn-in » en full mais pas de problèmes trouvés. J’ai continué par la mise à jour de tous les firmwares (SSD, CM, CG) mais les BSOD revenaient. J’ai même réussi à trouver des conditions reproductibles : l’installation de certaines mises à jour Windows et des programmes s’est plantée à exactement le même pourcentage d’avancement. J’ai également fait des tests sur le matériel : permutation des barrettes mémoire, remettre mon ancienne carte graphique, déconnecter tous les disques sauf le disque système, essayer d’allumer/éteindre les options avancées du processeur ou de la mémoire dans le BIOS, permutation des câbles et nappes SATA, etc. Rien n’a aidé. Puisque le seul élément nouveau avec lequel je n’étais pas familier était le SSD, j’ai acheté un disque dur de 1 To et cloné le système… et voilà, bingo, pour la première fois, j’ai réussi à installer les programmes dessus. Il y a encore quelques BSOD, mais beaucoup moins (90 %) fréquents. J’ai réduit davantage la fréquence des plantages en supprimant Asus Probe et les cas restants apparemment sont liés à l’utilisation de Google Chrome. Avez-vous des explications ? Qu’est-ce que j’aurais pu faire mal au cours de ce processus ?

« En clonant un système, vous en copiez aussi les problèmes. Et ceux-ci peuvent très bien être aggravés par un changement de hardware aussi radical qu’un SSD »

Les BSOD sont une plaie… devenue rare avec la stabilité exemplaire de Windows 7. En déterminer l’origine est souvent un cassetête. Vous semblez toutefois rencontrer de sérieux problèmes avec des utilitaires que d’autres utilisent tous les jours sans le moindre souci : Asus Probe et Chrome sont de bons exemples de programmes peu perturbateurs habituellement. Vous supposez que votre SSD est en cause. Effectivement, certains SSD posent problème. Les Vertex III et leur contrôleur SandForce SF-2281 sont donnés comme problématiques par les marques qui l’utilisent et engendrent pour certains lots des écrans bleus aléatoires. Pour contourner le problème, les constructeurs utilisant ce contrôleur préconisent d’utiliser le driver générique de Windows. Dans votre cas, le SSD incriminé est un Vertex II. Un petit tour sur le forum d’OCZ nous indique que cette génération de SSD a un problème connu de BSOD, mais a priori unique-

Les BSOD sont devenus extrêmement rares avec Windows Vista et Windows 7.

PC Update 13


problématique, ou alors qu’il amplifie l’occurrence des problèmes. Dans bien des cas, les BSOD sont provoqués par une mémoire défectueuse, ou mal adaptée au contrôleur qui l’utilise. Vous avez permuté les barrettes sans que cela ne résolve rien. Memtest n’a détecté aucun problème. Peut-être pourriezvous également essayer d’autres barrettes pour voir si les problèmes persistent. De plus, vous avez conservé votre vieille alimentation Seasonic. On ne pense jamais que son bloc d’alimentation peut être en cause. L’âge aidant, il a peut-être quelques faiblesses, quelques instabilités dans les puissances délivrées. Si vous avez un autre bloc sous la main, il peut s’avérer intéressant de voir si le changement d’alimentation ne résoudrait pas les choses.

Le couple CPU-DDR

Un souci d’instabilité connu pose problème à certains SSD équipés du contrôleur SandForce SF-2281. Chez OCZ, il équipe les Vertex 3.

ment sur les sorties de veille S3. OCZ n’a, semble-t-il, pas encore de vraies solutions à ce problème. Vous indiquez avoir déjà procédé aux mises à jour du firmware de votre SSD. Si le problème n’est pas résolu, vous pourrez tenter d’utiliser l’OCZ Toolbox pour réinitialiser votre disque.

Un autre que le SSD ? Vous, dans vos pérégrinations hardwares, vous en êtes arrivé à la conclusion que le SSD était en cause. Simplement parce que le passage à un HDD a permis de résoudre certains problèmes. Mais les BSOD n’ont pas disparu pour autant. C’est peut-être le signe que le SSD n’est pas le seul matériel

« La mémoire vive et l’alimentation sont d’autres sources éventuelles de BSOD » 14 PC Update

De plus, le contrôleur mémoire étant intégré au CPU, il est possible que ce soit ce dernier qui pose problème. Défectueux, ou mal réglé. Avec votre carte mère Asus, vous pouvez démarrer en appuyant sur le bouton MemOK !. Une batterie de tests va se lancer et la carte mère trouvera d’elle-même des paramètres stables. Enfin, l’idéal est d’aller faire un tour dans le BIOS et d’y élever un peu les tensions appliquées à la mémoire et à l’uncore, tout en fixant des fréquences et des timings raisonnables. Le raisonnable dépend des modules que vous avez.

Installation propre Vous semblez également être un mordu du clonage du système. L’idée est bonne et permet de gagner un temps fou. Mais en clonant un système, vous en copiez aussi les problèmes. Et ceux-ci peuvent très bien être aggravés par un changement de hardware aussi radical qu’un SSD. Pour vérifier si votre SSD est problématique, il serait préférable de réinstaller votre OS à neuf et de ne réimporter que les documents « inertes » (images, films, documents), mais pas les programmes, ni les pilotes et encore moins le registre. Vous pouvez également essayer votre SSD sur un autre PC, stable et propre. S’il plante, alors le facteur commun, le SSD, sera en cause. Si les problèmes persistent sur un OS propre, il sera alors judicieux de contacter le SAV d’OCZ pour leur demander un coup de main, ou un rapatriement du produit. Dans tous les cas, avec Windows 7, les BSOD sont devenus extrêmement rares. La fréquence à laquelle ces pépins vous arrivent est anormale, même lorsque vous dites avoir plus ou moins réglé le problème en clonant votre système sur un HDD de 1 To. Vous ne devriez normalement pas en avoir du tout, ou très rarement.


cas pratiques

mini-ITX Atom ou Core ix?

suivi

Concerne l’article mini-ITX, PC Update n° 54

ture de films entre HD2000 et HD3000, mais si vous voulez un HD3000, le Core i3-2105 (135 €) est peut-être fait pour vous… Enfin, pour en revenir aux CPU que vous évoquez, vous ne verrez aucune différence de performances entre un Core i3-2100 et un 2100T. Le second bénéficie d’un TDP plus faible et coûte sensiblement plus cher. Or sur un boîtier bien ventilé comme le Mini Skeleton, la chauffe relative d’un processeur n’est pas un souci. Le 2100 sera très bien. La différence n’est pas non plus énorme, entendons-nous bien, et un HD3000 a de grandes chances de donner pleine satisfaction dans un salon. Mais pour qui recherche vraiment la meilleure solution, ce sont les APU AMD en socket FM1 qu’il faudra regarder de près. Intel réalise un score de 173 avec son HD3000, alors qu’AMD est à 184. Dans ce test, la note maximale à chaque partie du test est de 5 et plus rarement de 10 ou de 15 pour un score maximal de 210 points. Et le HD3000 est à 5/5 presque partout. Les points sur lesquels il est perfectible sont, dans la partie « conversion vidéo », la correction des tons chair (0/10 dans HQV pour le HD3000 contre 7/10 pour l’APU A8 d’AMD), ou l’amélioration des contrastes (17/20 sur 4 tests pour Intel, 20/20 pour AMD). La partie dédiée à la réduction du bruit et des artefacts est également perfectible sur les deux solutions qui obtiennent le même score de 3/5 à tous les tests proposés. C’est par contre dans les problèmes liés à la gestion des couleurs dans les upscalings qu’AMD fait bien mieux qu’Intel, puisque le HD3000 est noté 4/10 sur ce point précis contre 10/10 pour AMD.

J’envisage (très) prochainement de me monter un PC mini-ITX, une façon pour moi originale de faire (enfin) prendre l’air à l’ancienne tour particulièrement imposante et équipée du très vieillissant Pentium 4 Prescott qui traîne dans mon salon (votre dossier de PC Update sur l’histoire du CPU m’a sacrément refroidi quant à l’image que j’avais de mon fidèle mais maintenant vétéran Prescott…). Je souhaite, en effet, me créer un petit PC desktop pour la bureautique, Internet, le multimédia… Mais je souhaite également le connecter à mon LCD (ainsi qu’à mon home cinéma via un cordon S/PDIF) pour profiter de tous mes BD rips (au format MKV DVD9) sur grand écran et ne plus me limiter au petit 22’’ de ma chambre… le tout en utilisant l’IGP du processeur ou le circuit graphique de la carte mère (vous avez tout de même réussi à convertir un « ambassadeur » des systèmes à grosse tour grâce à votre article sur le mini-ITX à nu du numéro 54 de PC Update, ainsi que tous les autres articles sur les IGP et cartes mères miniITX des précédents numéros). Après m’être longuement renseigné sur le marché actuel du mini-ITX, j’hésite donc maintenant entre les deux types de plateformes. • Carte mère équipée de série d’un CPU intégré : Atom 525 ou AMD 350, dont je ne connais pas les performances graphiques pour le multimédia (ne souhaitant pas jouer avec, bien entendu). • Ou bien une plateforme H61 (plus abordable que le H67) que je souhaite équiper d’un Core i3-2100 (ou la version moins énergivore, le 2100T, version que vous avez utilisée pour le Mini Skeleton). Le boîtier serait un Antec Mini Skeleton, ou l’Antec ISK 100, tous deux alimentés par un adaptateur externe de 90 W, 4 Gb de RAM, le tout épaulé d’un HDD WD Caviar Blue de 250 Gb (2,5’’), mon budget limité ne me permettant pas d’investir dans un SSD… (plus un éventuel graveur DVD, si mon choix se porte sur le Mini Skeleton d’Antec…). A6 ou A8 Pour finir, est-ce qu’utiliser la configuration 1 équipée d’un CPU intégré (Atom D525 ou AMD a donc réussi un coup de maître et pro350) et se servant du circuit graphique propre à la carte mère serait-il suffisant au décodage AMD pulse ses APU en tête du classement des de MKV 1080p (h.264/DTS) pour un bon confort de lecture (en utilisant la connexion S/ configurations HTPC. Reste à faire un choix PDIF pour le HC) ? Ou devrais-je partir sur la deuxième solution, carte H61 avec Core i3-2100 entre un A6-3650 et un A8-3850. Si la partie CPU est identique (à 300 MHz près en faveur (ou T) et IGP HD2000 ? de l’A8) sur les deux APU, la partie GPU diffère Y a-t-il un réel gain d’évolutivité à utiliser une configuration composée d’éléments détachés ? un peu. L’A6-3650 dispose du même coeur graphique que l’A8-3850, mais avec 320 coeurs Dans le cas de la configuration 2, l’alimentation du Mini Skeleton ou de l’ISK 100 serait-elle Radeon actifs contre 400 pour l’A8-3850. La suffisante pour alimenter le Core i3-2100 (non T) ? Est-ce que le fait d’utiliser le Core i3 plutôt prise en charge de l’UVD3 est fonctionnelle sur les deux solutions et on pourrait se dire que son homologue économique engendrerait un réel gain de performances ? que pour la lecture de vidéos HD, l’un et l’autre Peut-être y a-t-il d’autres possibilités de configurations pour ce que je souhaite en faire, pour se valent. Mais certains filtres, activables sur les deux APU, rament vraiment sur l’A6 et ont mon budget qui est d’environ 300-350 € ? Nous sommes bien heureux de vous avoir converti au HTPC en format mini. Vous verrez, la puissance et la qualité des solutions actuelles vous donneront entière satisfaction, une fois le PC branché sur votre TV. Dans les solutions que vous évoquez, vous mentionnez les solutions Atom, les solutions mini-ITX Intel. Mais vous oubliez les solutions AMD Llano dont nous avons parlé dans le dernier numéro de votre magazine favori.

Les solutions mini-ITX ne sont pas encore disponibles dans le commerce à l’heure où nous écrivons ces lignes. Mais elles devraient l’être sous peu. Un peu de patience sera certainement salvateur. Si toutefois vous n’en avez pas assez, sachez que les APU AMD détiennent les meilleurs scores HQV Benchmark du moment, bien meilleurs que ceux des HD3000 ou HD2000 intégrés aux processeurs Intel Sandy Bridge. Aucune différence pour la qualité d’image en lec-

besoin du surplus de puissance donné par l’A8. C’est le cas du désentrelacement hardware par exemple. On préférera donc l’APU A8-3850, qui propose un traitement matériel quasi identique à celui de la Radeon HD6570, la star des HTPC. En magasins, l’A6-3650 est à 100 €, l’A8-3850 n’est que 20 € plus cher. Rien de bien méchant. Mais l’A6-3650 reste une solution parfaitement adaptée à un usage HTPC. On évitera simplement les filtrages les plus lourds. Pour une lecture de Blu-Ray « classique », un A6 suffira amplement.

PC Update 15


« Un processeur Atom est abordable et consomme peu mais il est cinq fois moins performant qu’un Core i3-2100T »

Carte mère Le seul problème du Llano pour le moment, dans votre cas, est l’absence de solutions mini-ITX. Le surcroît de qualité peut bien justifier un peu d’encombrement en plus. Si vous prenez l’APU A8-3850, vous pourrez le monter sur une carte mère ASRock A75M HVS (75 €), avec 4 Go de DDR3 1333 pour 40 €. Vous pourrez monter le tout dans un Antec Fusion Remote vendu 140 €, dans lequel vous mettrez une alimentation de 400 W que vous trouverez aux alentours de 45 €. Votre budget est un peu dépassé, mais vous avez une bonne base HTPC. Llano est encore un peu cher.

Encore cher, mais bien mieux qu’une solution Atom Encore cher, oui, mais bien plus séduisant qu’une solution Atom. Sorti de la lecture de films, qu’un bon couple Atom-ION arrivera à traiter, les solutions Atom sont vraiment à la peine. Elles sont petites, pas chères et peu énergivores. Mais leurs performances sont propor tionnelles. Un Core i3-2100T sera presque 5 fois plus performant en applications classiques (compression, décompression, etc.). Quant à la consommation, elle est certes deux fois plus élevée en charge sur un Sandy Bridge i3-2100T (70 W contre 35 pour l’Atom D525, consommation du PC à la prise), mais reste largement raisonnable et nous indique par là même qu’un bloc d’alimentation externe de 90 W peut suffire à alimenter une machine en i3-2100T. Le Mini Skeleton ou l’ISK 100 peuvent donc aller si vous décidez de craquer pour une solution Sandy Bridge. Mais attention, certaines cartes mini-ITX, comme les Asus H67, passent mal dans l’ISK 100, à cause d’un panneau de connecteurs arrière un poil plus bas. Il sera possible d’y monter la carte mère, mais pas d’utiliser le cache des connecteurs arrière. Si vous cherchez vraiment

16 PC Update

une certaine évolutivité, nous vous recommandons plutôt de chercher des boîtiers un peu plus ouverts que l’ISK 100 dans lequel vous ne mettrez qu’une carte mère et un HDD ou SSD en 2,5’’. Si vous restez en mini-ITX, un châssis comme le Lian Li PC-Q08 (140 €) peut être une autre piste à explorer. Plus volumineux, il utilise des blocs d’alimentation standard et saura accepter des disques durs 3,5’’ et une carte graphique longue et récente. Vous pourrez ainsi facilement transformer votre HTPC en un serveur multimédia rempli de téraoctets, ou y greffer une carte graphique et un pad sans fil pour vous en servir également de console. Le châssis fait 22 cm de large, 27 de haut et 34 de profondeur. On l’intègre facilement dans un espace hi-fi.

Avec GPU N’oubliez pas non plus qu’en matière de lecture de films HD, Llano mis à part, les GPU, même modestes, font sensiblement mieux que les « intégrés ». Et qu’à ce jeu-là, c’est AMD qui s’en tire le mieux. Pas sur la lecture de Blu-Ray conventionnels, des MKV, AVI ou MP4 qui sont pour leur immense majorité des fichiers de bonne qualité et encodés en progressif. Si vous comptez visionner des sources entrelacées (issues d’enregistrements d’appareils photo, de diffusions TV, etc.), les Radeon sont mieux placées et les générations HD6570 et supérieures feront un beau boulot si vous comptez utiliser les filtres de postprocessing (débruitage, etc.). Or une HD6570 existe en low profile (format idéal pour des boîtiers HTPC comme les Lian Li PC-C36/37 et 39 par exemple) et ne coûte que 65 €. Ce sera un bon complément à une solution Atom mini-ITX, ou à une carte mère H61 couplée à un Pentium G620 (entrée de gamme Sandy Bridge, dépour vu du Clear Video HD pour le postprocessing) à 60 €.

S/PDIF vs HDMI Le dernier point à aborder dans votre installation concerne l’utilisation d’une sortie S/ PDIF. Il serait préférable, à l’heure du HDMI, d’utiliser ce connecteur plutôt que l’antique S/PDIF. C’est d’autant plus vrai que vous comptez utiliser votre HTPC pour regarder des Blu-Ray. Ces derniers ont une piste audio de bien meilleure qualité que ce que le S/PDIF permet de faire passer. Ce standard, maintenant ancien, est fait pour passer un flux PCM stéréo (non compressé) ou multicanal (Dolby Digital, DTS) en le compressant. Le HDMI 1.3 (et 1.4 à plus forte raison) dispose d’une bande passante bien plus élevée, permettant de faire passer avec le signal vidéo des flux audio de bien meilleure qualité, puisque le HDMI, depuis la version 1.3, est capable de faire passer les flux DTS Master Audio et Dolby TrueHD qui sont devenus les standards haute qualité des films HD.


DOUBLE SÉCURITÉ

MAXI EFFICACITÉ

&

✓ Sécurité optimale :

Votre site hébergé simultanément dans 2 centres de données ultrasécurisés

✓ Rapidité exceptionnelle : ✓ Innovation permanente : Connectivité de 210 Gbits/s

Toujours à la pointe de la technologie grâce à 1000 développeurs en interne

HÉBERGEMENT WEB DOUBLEMENT SÉCURISÉ

0€

*

1&1 vous garantit une sécurité maximale de vos données. Concentrez-vous sur l’essentiel, nous assurons une qualité de service qu’aucun autre hébergeur ne vous propose.

1&1 DUAL ESSENTIEL

■ NOM DE DOMAINE INCLUS ■ Trafic ILLIMITÉ ■ 2,5 Go d’espace disque ■ Applications Click & Build

NOMS DE DOMAINE EN .FR, .EU ET .COM Espace Web et compte email inclus !

0€

pendant 6 mois puis 1,99 € HT/mois (2,38 € TTC/mois)*

À partir de

0,99€

HT/an

(1,18 € TTC/an) la première année*

Découvrez tous nos packs d’hébergement à prix réduit ainsi que nos autres offres sur www.1and1.fr

Appelez-nous au

0970 808 911 (non surtaxé) ou consultez notre site Web

www.1and1.fr

* Le pack 1&1 Dual Essentiel est gratuit pendant 6 mois sous réserve d’un engagement de 12 mois. A l’issue des 6 premiers mois, ce pack est à son prix habituel de 1,99 € HT/mois (2,38 € TTC/mois). Frais de mise en service de 4,99 € HT (5,97 € TTC). Offre sans engagement de durée également disponible. Pendant la première année, les noms de domaine en .eu, .fr et .com sont aux prix respectifs de 0,99 € HT/an (1,18 € TTC/an), 4,99 € HT/an (5,97 € TTC/an) et 5,99 € HT/an (7,16 € TTC/an) au lieu de leur prix habituel de 6,99 € HT/an (8,36 € TTC/an). Conditions détaillées sur 1and1.fr

FR102020100153_210x287+5_RD_28L.indd 1

12.08.11 17:32


Assemblez un PC au top !

Best of 2011

Des milliers de benchs résumés en 36 p, la crème de la crème parmi des centaines de tests, un best of PC ultracomplet pour assembler la machine idéale. AMD vs Intel, ATi vs nVidia, les réponses aux questions récurrentes, mais également le choix du meilleur pour chaque composant. Suivez le guide !

Thomas Olivaux et Benjamin Bouix

couples CPU/ chipsets page 20

cartes graphiques modifiées

GPU page 22

page 32

SDD/HDD page 34

Monter son PC soi-même 18 PC Update

page 56

Les ass La com com


DD

Les meilleures associations CPU/GPU La crème des produits, composant par composant

DOSSIER best of

ventirads VGA page 49

ventirads CPU page 45

ALiMENTATIONS

water cooling

page 36

page 50

cartes mères

BOITIERS page 39

page 28

écrans page 53

petits accessoires page 51

Avec presque 400 produits testés, soit environ 2 500 benchs équivalant à 500 heures d’échauffement de silicium et de neurones grâce au combat que se livrent les précieux composés : taurine et caféine, pour 90 awards délivrés, sans oublier 15 composants cramés dans la précipitation : ces derniers mois ont été productifs ! Mais tout le monde n’a pas le temps de condenser et retenir tout ce travail disséminé dans un an de magazine d’autant que les comparaisons évoluent au fur et à mesure des sorties. Pour choisir et monter le PC parfait, rien de tel qu’un best of géant qui rassemble les meilleurs composants de chaque type, la crème de la crème des cartes mères aux kits d’enceintes et ce, pour tous les budgets et usages. Une fois chaque perle élue, reste le délicat travail de l’association. Quelle carte mère acheter avec son processeur ? Quelle carte graphique choisir pour respecter le budget, sans créer un déséquilibre ? Autant de questions qui trouveront leur réponse dans cette bible du composant, version automne 2011. En bonus, (ré) apprenez à assembler un PC de zéro grâce à notre pratique illustré ! PC Update 19


Les meilleurs couples CPU/chipsets Certaines choses ne changent pas. Il existe toujours des dizaines de modèles différents de CPU dans des gammes souvent opaques pour le débutant. Les fourchettes de prix n’ont pas non plus changé, de 40 à 1 000 € pour un processeur, le coeur du PC. En revanche, en 2011, il n’est plus nécessaire d’acheter le plus gros CPU pour espérer qu’il tienne le coup plus que quelques mois. Il est aussi très rare qu’un CPU vous empêche de lancer une application ou un jeu par manque de puissance. Le plus gros CPU est certes 4 fois plus rapide que le plus petit chez Intel, mais ça n’est pas pour autant que ce dernier est à fuir comme la peste. La puissance n’est pas le seul critère qui rentre en ligne de compte. La consommation, les capacités de la plateforme et son futur, le prix et les éventuelles possibilités d’overclocking sont autant de critères qui motiveront un achat. Nous vous recommandons un CPU et un chipset, avec un rapide conseil sur la carte à choisir selon l’usage prévu, mais vous retrouverez notre sélection quelques pages plus loin. Look différent, quelques fonctions ou connectiques en supplément, layout amélioré : il n’y a pas qu’une seule carte mère à considérer. Seul le chipset est vraiment important pour des soucis de compatibilité. En revanche, il n’est plus nécessaire de dépenser des centaines d’euros pour s’adonner à l’overclocking, les modèles milieu de gamme s’en sortent largement assez bien pour ne pas limiter la montée en fréquence en aircooling. Enfin, en ce qui concerne la DDR3, les prix sont tellement bas que nous aurions tendance à ne pas vous conseiller moins de 4 Go. Mais

20 PC Update

se contenter de 2 Go n’est pas gênant pour un HTPC ou un PC de bureautique légère. Quant à acheter plus que 4 Go, ce n’est là encore pas extrêmement utile, mais jusqu’à 8 Go, ce n’est pas une dépense délirante. En effet, ces quantités peuvent de temps à autre servir et faire la différence, vu la profusion de fichiers HD que nous traitons tous les jours. Inutile, en revanche, d’aller au-delà, même une grosse machine de gamer ou d’encodage vidéo ne sollicitera pas plus de 8 Go. Quant à la vitesse, c’est un critère qui dépendra plus de vos envies d’overclocking mémoire ou de vos fantasmes utopiques (après tout, de la DDR3-2400, même si ça ne sert à rien, ça flatte l’ego). De la DDR3-1600 C8 suffira pour tous les PC sans exception. Vous pouvez opter pour du C9 ou de la DDR3-1333 afin de réduire un peu le budget, mais il est déconseillé de descendre en dessous, à la fois pour des problèmes de compatibilité et de stabilité.

toutes ces qualités mais coûte une centaine d’euros. Si vous êtes sûr de n’utiliser que la sortie HDMI, vous pouvez passer outre les exigences sur l’audio, en optant pour n’importe quelle carte équipée d’une sortie HDMI, elles commencent dès 75 € en A75. Toutefois, si vous vous contentez de sources progressives comme les Blu-Ray ou la grande majorité des encodages (MKV, AVI, MP4), inutile de vous compliquer la vie et regardez la configuration suivante.

A8-3850 + Gigabyte A75M-UD2H 225 € Notre test dans Hardware Magazine n° 54 met clairement en avant Llano en tant que plateforme HTPC. En effet, l’IGP intégré au CPU procure les meilleurs résultats d’affichage qui soient, à égalité avec les meilleures cartes graphiques. Il faut pour cela opter pour un A8 équipé d’une HD6550 et non d’un A6 qui se contente d’une HD6530, pas assez puissante pour tous les filtres vidéo. Le CPU est un équivalent de l’Athlon II X4 645, bien qu’une telle puissance soit inutile, il s’avère que c’est le choix le plus raisonnable. En effet, pour le même prix, on peut certes acheter un Athlon II X2 255 (55 €) et une HD6570 (65 €), cela procurera des résultats similaires en termes de qualité d’image et pour un prix comparable : 125 € pour l’A8-3850, 120 € pour le couple CPU + GPU. Pour 5 € de plus, l’APU Llano offre donc deux cores de plus, une consommation réduite et repose sur une carte mère tournée vers l’avenir (le socket FM1 étant tout récent, alors que le socket AM3 va être remplacé par l’AM3+). Pour un HTPC, nous estimons nécessaire d’opter pour une carte équipée du HDMI, mais aussi le combo regroupant sortie optique, chipset son de qualité et cinq vraies sorties Jack autorisant même les kits 5.1 PC. La Gigabyte A75M-UD2H testée dans Hardware Magazine n° 54 rassemble

Pentium G620 + H61 (ou H67) 130 € Un HTPC ne nécessite pas forcément une partie graphique à la pointe de la technologie. Si vous vous contentez de sources progressives, un IGP simple pourra appliquer quelques filtres d’amélioration, mais vous n’aurez pas à vous soucier des capacités de désentrelacement. Un Pentium G620 à 60 € fera alors l’affaire, sa partie graphique intégrée suffira à se charger du décodage des sources HD, soulageant ainsi le CPU. Une carte mère HTPC devant embarquer HDMI, sortie optique, carte son décente et cinq prises audio Jack, nous avons dû fouiller dans les H67 pour dénicher l’ASRock H67M. Elle répond à tous nos critères et c’est la moins chère de toutes : 75 à 80 € selon les boutiques. A peine plus chère, la MSI H67MAE45 profite d’un layout un peu meilleur et d’un panneau arrière plus riche. Le H61 peut aussi convenir mais aucune carte mère ne propose tout ce dont nous avons besoin. Que ce soit parce que vous avez un ampli audio vidéo gérant le HDMI (et n’avez donc pas besoin de tout l’attirail de sorties et de puces audio) ou parce que vous ne visez pas l’usage HTPC, ce chipset convient tout à fait. Il perd le support du SATA 6 Gb/s, quelques ports USB et se contente de deux slots DDR3 au lieu de quatre, mais ce n’est pas rédhibitoire. La MSI H61M-E35 est complète et ne coûte que 70 €, il existe même une variante sans USB 3.0, la H61M-E33. En rajoutant 4 Go de mémoire (plus que largement suffisant pour de la bureautique légère ou un HTPC) à


DOSSIER best of

35 €, on obtient une plateforme complète et moderne à 165 €. Rajoutez une alimentation, un boîtier et un disque dur et on reste sous la barre des 250 € !

un socket AM3+ comme les dernières cartes AMD900 afin de pouvoir upgrader par la suite avec les prochains CPU. Toutefois, celles-ci n’apportent rien par rapport aux cartes AM3 qui coûtent moins cher. En AM3+, le 990FX est beaucoup trop cher, alors que le 970 n’a pas l’air de motiver les constructeurs, on se rabattra donc sur le 990X en la personne de la 990XA-UD3 chez Gigabyte. En AM3, le 890GX de l’ASRock 890GX Extreme3 est similaire en tout point mais rajoute un IGP.

Niveau carte mère, que vous choisissiez un i5-2500K ou un i7-2600K, nous préférons garder la possibilité de les overclocker. Ils atteignent, en effet, très facilement 4,5 GHz avec un refroidissement correct (Scythe Yasya par exemple) et peuvent même franchir la barre des 5 GHz avec un gros watercooling et un peu de chance. Mieux vaut ne pas cracher sur près de 50 % de performances supplémentaires. Les H61 et H67 n’autorisant pas l’overclocking du CPU mais seulement celui de l’IGP, il faudra opter pour du P67 ou du Z68, ce dernier n’ayant vraiment d’intérêt que si vous comptez vous passer de carte graphique. Là encore, l’ASRock Pro3 fera l’affaire mais si vous souhaitez vous offrir une carte mère plus prestigieuse, rendez-vous quelques pages plus loin pour notre sélection de cartes mères.

Phenom II X4 955 + Gigabyte 990XA-UD3 Ou Core i3-2100 + ASRock P67 Pro3 210 € Bien que le Pentium G620 puisse animer quelques jeux, il est recommandé de passer à plus puissant. En outre, même si vous ne jouez pas, les Phenom II X4 et i3-2100 se montrent nettement plus rapides, de 50 à 100 % selon les usages. Le Phenom quad core, de conception assez ancienne, n’est certes pas le plus réactif qui soit, mais il se montre très à l’aise sur des tâches lourdes. Toutes les applications tirant parti des quatre cores seront plus rapides qu’avec le Core i3. Ce dernier profite néanmoins de nombreux avantages, comme une architecture plus efficace permettant d’exécuter plus vite les tâches légères (n’utilisant qu’un seul thread). Son contrôleur mémoire plus efficace permet d’accélérer le calcul des compressions de fichiers et un nouveau jeu d’instructions lui permet de se montrer particulièrement véloce avec certaines applications de traitement photo. Nous le préférons donc au pachyderme qu’est le Phenom II X4, sauf si vous passez vos journées à faire du montage vidéo ou du rendu 3D. Notez que l’i3-2105 est similaire au 2100 mais sa partie graphique est deux fois plus puissante, un détail qu’il ne faudra pas négliger si vous voulez quand même pouvoir faire tourner un jeu sans utiliser de carte graphique. Pour aller avec le Core i3, vous pourrez choisir n’importe quel chipset de la plateforme 1155. Si vous ne souhaitez pas jouer, l’IGP pourra suffire. Il faudra simplement opter pour une carte avec des sorties vidéo comme les H61, H67 ou Z68. Sinon, le P67 fera l’affaire comme notre P67 Pro3 d’ASRock. Pour le Phenom II, l’idéal serait d’opter pour

Core i7-2600K + ASRock P67 Pro3 (ou Z68) 360 € Plus rapide, plus de cores, plus de threads, plus de cache et un Turbo Mode qui culmine à 3,8 GHz. L’i7-2600K est indéniablement plus rapide que l’i3-2100, jusqu’à 100 % dans le meilleur des cas ! Au minimum, vous pouvez espérer 30 % de mieux. Oui, mais il coûte aussi 2,5 fois plus cher. Est-ce vraiment nécessaire ? A vrai dire, si l’HyperThreading n’est utile que dans certains cas particuliers (quatre cores sont suffisants), tout le reste est très utile et permet de profiter d’une machine plus réactive et plus rapide. Cependant, beaucoup pourront se contenter d’un i5-2500K. Il est certes moins rapide pour le traitement vidéo ou le rendu 3D mais ceci mis à part, vous ne verrez que rarement la différence avec un i7. En revanche, il coûte 180 € au lieu de 260. Chez AMD, pour l’instant, il n’y a pas d’équivalents au 2600K. Même le Phenom II X6 1100T ne rivalise pas. Oui mais les X6 ne sont pas des CPU à éviter pour autant. Ils correspondent à un usage particulier mais peuvent se montrer très intéressants. En effet, s’il est acquis que leur architecture âgée ne peut en aucune façon rivaliser avec les Sandy Bridge sur les applications multithreadées, il s’agit tout de même de CPU hexacores à 150 € (1090T à 3,2 GHz) ! Et si vous vous contentez du petit 1055T à 2,8 GHz, il ne coûte que 135 €. Une aubaine puisque dès lors qu’un maximum de threads sont requis, ces CPU se montrent plus rapides que l’i5-2500K vendu 180 €.

Core i7-990X + Asus Sabertooth X58 1 100 € La plateforme X58 va bientôt fêter ses 3 ans ! Lancée en novembre 2008, elle occupe toujours la place la plus prestigieuse de nos dossiers, celle des performances sans compromis. Les Sandy Bridge sont certes très séduisants et puissants, ils ne sont pas encore capables de rivaliser avec un Core i7-990X. Six cores, douze threads, 12 Mo de cache, 3,46 GHz et 900 €. Plus de 3 fois plus cher qu’un i7-2600K pour des performances au mieux 30 % plus élevées. Et encore, il ne s’agit que des applications qui tirent parti des douze threads. Si on n’utilise qu’un seul thread, ce qui est le cas de nombreuses applications, le 990X est 15 % moins rapide qu’un 2600K ! Le monde à l’envers. Le Core i7-970 à 500 € est déjà plus raisonnable puisqu’il ne perd que 266 MHz et le coefficient débloqué, mais il a le mérite de rendre la plateforme encore attrayante, bien qu’elle n’égale pas le 1155 en rapport qualité/prix. C’est la raison pour laquelle nous recommandons massivement les plateformes Sandy Bridge et ne gardons les Gulftown et le X58 que pour les quelques furieux qui aiment l’encodage vidéo ou veulent utiliser trois ou quatre cartes graphiques. En effet, grâce aux

PC Update 21


32 lignes PCI-Express, le multiGPU est mieux géré qu’avec les 16 lignes d’un chipset P67 ou Z68. Mais les cartes mères sont plus chères, les processeurs aussi, la consommation augmente et on se prive du SATA 6 Gb/s natif, sans compter que cette plateforme est condamnée à courte échéance, les successeurs devraient débarquer pour les fêtes de fin d’année en la personne du X79 et des Sandy Bridge E au socket 2011 (des quad et hexacores 32 nm plus rapides que les actuels Sandy Bridge au socket 1155).

La Sabertooth est un excellent choix, il ne lui manque absolument rien et son prix a fondu comme neige au soleil. La MSI Big Bang XPower (270 €) n’apporte rien de fondamental (triSLI/ CrossFire, USB 3.0 et SATA 6 Gb/s) mais elle est un peu plus costaude et plus prestigieuse grâce à certaines fonctions d’overclocking. Quant à l’Asus Rampage III Extreme (320 €), elle est du même acabit que la XPower mais son layout autorise le quad CrossFire ! Imaginez un peu quatre HD6970 et un i7-990X. Démesuré mais tellement excitant…

Les meilleurs GPU Quel CPU associer ?

Performances CPU (indice) Core i7 990X

8,9

1,21

Core i7 2600K

6,84

1,55

Ph. II X6 1090T

0,99

Core i7 960

1,1

Core i7 2500K

5,7 5,47 5,39

1,49

Core i7 870

1,02

Ph. II X4 965

0,97

Core i5 750

0,92

A8‐3850

0,86

Core 2 Q9550

0,86

Ath. II X4 640

0,87

A6‐3650

0,78

5,03 3,82 3,58 3,44 3,37 3,36

1,23

Core i5 661

1,17

Core i3 540

1,05

Core 2 E8600

1,01

Pentium G620

1,04

Ph. II X2 550

0,94

Pentium G6950

0,91

Ath. II X2 255

0,86

Semp. X1 140

0,75 0,75

2,94 2,84 2,61 2,09 2,06

1,83 1,79 1,64

2

4

Multi

22 PC Update

HD6570 512 Mo 65 € + Pentium G620 ou Athlon II X2 255 (60/50 €)

3,05

Core i3 2100

0

Une fois que la plateforme principale (processeur, carte mère, mémoire) est définie, les joueurs auront sans doute envie de rajouter une carte graphique pour profiter de leurs titres favoris. Nous excluons, en effet, les PC de bureautique qui peuvent opter pour n’importe quelle carte graphique, même la moins chère de toutes, elle gérera forcément deux écrans et ce sera suffisant, il faudra simplement porter attention au silence de fonctionnement. En outre, vous pourrez retrouver les meilleures cartes modifiées un peu plus loin si vous ne souhaitez pas acheter un modèle générique. Toutefois, bien que les gammes nVidia et AMD soient plutôt claires actuellement, certains choix sont plus pertinents que d’autres. Nous laissons le choix entre Radeon et GeForce quand les cartes se valent. Il appartiendra à chacun de choisir en fonction des avantages inhérents à chaque famille : CUDA, PhysX et le jeu en relief avec 3D Vision chez les verts ; le support du multi-écran (4 à 6) avec une seule carte chez les rouges et une technologie CrossFire un peu plus souple.

6

Mono

8

10

En entrée de gamme et principalement dédiée à un HTPC, la HD6570 procure une excellente qualité d’affichage pour toutes les sources vidéo. Les GeForce s’en tirent moins bien, tout comme les Radeon plus petites ou plus anciennes, par manque de puissance ou à cause d’un moteur vidéo qui date. Concernant les jeux, la HD6570 est la plus petite carte permettant d’afficher des jeux en 720p, c’est donc le strict minimum à envisager. Mais la HD5670, plus ancienne, est plus rapide et un peu moins chère. Selon ce que vous privilégiez (la puissance 3D ou la qualité d’affichage), il faudra donc faire un choix entre ces deux cartes. Quant à la HD6670 qui rassemble effectivement les deux qualités, elle est certes nettement plus rapide mais aussi un peu chère. Il faudra souvent lui préférer une carte coûtant seulement quelques euros de plus mais encore plus rapide.


DOSSIER best of

Pour aller avec ces cartes graphiques, à peu près n’importe quel processeur moderne conviendra tant que c’est un dual core. L’Athlon II X2 n’est pas un foudre de guerre et peut parfois représenter une bride, mais la carte graphique montrera ses limites en premier. Les adeptes des jeux de stratégie devront cependant privilégier des CPU plus pêchus. En lieu et place des Athlon II X2 255 et Pentium G620, préférez les Athlon II X4 640 et Core i3-2100. Le budget est presque doublé, mais les FPS le seront aussi. Respectivement, sur Anno 1404, on passe de 37,5 et 48 FPS à 65 et 80, soit des gains de 75 et 65 % grâce aux cores supplémentaires ou à l’HyperThreading. D’anciens Core i3 ou Core i5 au socket 1156 seront tout aussi adaptés. Les Core 2 peuvent aussi être utilisés mais évitez les plus petits modèles (E4000 et Pentium dual core).

Quoi qu’il en soit, nous évitons les HD6750/5750, insuffisantes pour jouer en haute qualité avec une résolution correcte (1 280 x 720, 1 440 x 900 voire 1 680 x 1 050). Les HD6770/5770 s’en sortent très bien en version 1 Go. A un prix similaire, la GTS450 offre des performances comparables. Les choix d’architectures AMD et nVidia impliquent toutefois une légère nuance : la GTS450 s’en tire mieux avec une qualité élevée sur une petite résolution (1 280 x 720 ou 1 280 x 1 024), alors que la HD5770 est plus à l’aise sur des résolutions supérieures mais une qualité d’affichage moindre. L’écran et vos préférences d’affichage dicteront donc votre choix puisque les deux cartes se trouvent autour de 100 €.

Pour aller avec ces cartes, les petits CPU dual core ne suffisent plus. Ou du moins, ils limiteront trop souvent le framerate, aussi il faudra opter pour des CPU plus performants et/ou avec plus de cores. En l’occurrence, le Core i3-2100 est tout indiqué. Il n’a que deux cores, certes, mais son HyperThreading le situe plutôt au niveau d’un CPU équipé de trois cores. En outre, sa fréquence de fonctionnement plus élevée et son surplus de mémoire cache feront le reste. Les Athlon II X4 pourraient suffire, c’est certain, toutefois un Phenom II X4 955 ne serait pas un luxe. Il ne coûte qu’une dizaine d’euros de plus et bénéficie non seulement de 200 MHz de plus mais aussi de plus de mémoire cache. En outre, les deux processeurs sont vraiment équivalents dans les jeux. Le Phenom II X4 aura l’avantage sur des traitements très lourds, comme de l’encodage ou du montage vidéo, grâce à ses quatre « vrais » cores, mais le Core i3 bénéficie d’une architecture plus récente qui s’en sort mieux pour des compressions de fichiers ou du traitement photo (grâce à un nouveau jeu d’instructions).

HD6850/GTX460 1 Go 140 € + Core i3-2100 ou Phenom II X4 955 (100 €) Pour pouvoir envisager le 1 680 x 1 050 (la résolution de nombreux 22’’), il faut monter en gamme et en prix. Ne vous laissez pas avoir par la GTX550 Ti, elle n’est même pas plus rapide qu’une HD5770 qui coûte pourtant 30 € de moins. La GTX460 est, en revanche, bien plus pertinente. Mais attention, il en existe trois sortes. Au lancement, nVidia a introduit des

HD5770 1 Go/GTS450 100 € + Core i3-2100 ou Phenom II X4 955 (100 €) Bien que ce ne soient pas de mauvaises cartes, nous ne recommandons pas les HD6670 ou HD6750. La raison concerne simplement leur tarif. Dans une fourchette de 30 €, AMD ne place pas moins de cinq cartes graphiques ! La HD6670 à 80 € est à peine plus rapide qu’une HD5670 à 60 €, la puissance supplémentaire ne justifie donc pas du tout le surcoût. Les HD6750 et HD6770 sont en réalité identiques aux HD5750 et HD5770. Le GPU est identique, cadencé à la même fréquence, tout comme la mémoire, AMD ayant simplement utilisé une nouvelle dénomination pour profiter du vent de fraîcheur des HD6000. Aussi, la moins chère des deux fera l’affaire. Et à ce petit jeu, l’ancienne génération gagne toujours.

PC Update 23


à ses quatre vrais cores et un peu plus de cache (le Turbo Mode ne compensant pas la fréquence de base moins élevée) et coûte 50 €. Si vous arrivez à revendre votre i3-2100 par la suite, il aura perdu quelques dizaines d’euros, s’ajoutant à ce que vous devrez rajouter pour acheter un CPU plus puissant. Alors autant craquer tout de suite si vous en avez un minimum l’utilité en dehors des jeux.

HD6870/GTX560 170 € + Core i5-2300 (155 €) variantes 1 Go et 768 Mo. Hormis la différence évidente de mémoire embarquée, la première bénéficie d’un bus mémoire de 256 bits et 32 ROP, alors que la seconde se contente de 196 bits et de 24 ROP. La bande passante mémoire chute donc de 107 à 80 Go/s, une différence qui se ressent quel que soit l’usage et d’autant plus qu’on augmente le niveau de qualité. En face, chez AMD, la HD6850 distille les mêmes performances. Il est même assez rare de voir une si parfaite concordance. Mais c’est une conséquence logique puisqu’AMD a pensé la HD6850 pour contrer la GTX460 1 Go qui s’était approprié un segment de marché laissé vacant du temps des HD5000. Erreur réparée puisque désormais les deux cartes obtiennent strictement les mêmes résultats, seule la consommation est en faveur de la Radeon. Nous opterons donc de préférence pour cette dernière, mais ne vous privez pas si vous préférez acheter une GeForce. Les conseils portant sur le processeur à associer à ces cartes graphiques ne changent pas. Un Core i3-2100 ou un Phenom II X4 955 seront les puces à privilégier. Prendre plus puissant ne changera pas grand-chose, mais ce n’est pas superflu. Cela permet notamment d’anticiper un peu l’avenir en ne se condamnant pas à devoir le changer dans quelques mois. En effet, un Core i5-2300 s’avère nettement plus véloce qu’un i3-2100 grâce

24 PC Update

Si passer de 65 à 100, puis à 140 € permet de considérablement augmenter la puissance de calcul, on arrive au stade où il faut payer 20 % de plus pour 10 % de performances supplémentaires. Oui, c’est dur. Toutefois, ces 10 % peuvent faire toute la différence entre un jeu jouable (pas moins de 30 FPS) et qui rame un peu (baisses ponctuelles en dessous de 30 FPS). Ça suffit à énerver, à manquer de précision s’il s’agit d’un virage difficile ou d’une fosse peuplée d’ennemis, ce qui oblige donc à baisser la qualité d’affichage. Sans surprise, nous passons donc à la HD6870 chez AMD. Chez nVidia, il s’agit de la GTX560, la plus petite des GeForce 500 qui soit envisageable. Toutes deux sont très similaires, y compris au niveau de la consommation. Les recommandations pour le CPU changent légèrement. Ce n’est pas impératif, les Core i3-2100 et Phenom II X4 955 ne montrant pas très souvent leurs limites, mais on imagine

facilement qu’une configuration à base de HD6870 implique sans doute un propriétaire qui aime essayer les jeux récents, parfois gourmands. Et à ce compte, nous appliquons les conseils énoncés précédemment en prenant les devants et en optant pour un CPU plus costaud. Car sur Anno 1404, l’i5-2300 se montre 25 % plus rapide, cela laisse donc une bonne marge de progression. Pas de puce AMD cette fois, car bien que le Phenom II X6 1090T vendu au même prix soit très attirant, il ne représente pas encore une nécessité. En effet, ce n’est qu’un simple Phenom II X4 955 auquel on a rajouté deux cores. Mais ces deux cores supplémentaires ne sont guère utiles dans les jeux pour le moment. A vrai dire, nous doutons même qu’ils le soient dans un futur proche, à de rares exceptions près.

HD6950 1 Go/GTX560 Ti 200 € + Core i5-2300 (155 €) Encore 30 € pour encore 10 % de vélocité. 10 % qui permettent de pousser les options à fond et de ne pas trop se poser de questions. Bien qu’on soit loin des cartes graphiques ultrahaut de gamme et que le tarif reste convenable, c’est le choix idéal pour jouer en full HD. Quelques jeux poseront parfois problème, mais justifient-ils de dépenser 100 € de plus au lieu de baisser d’un cran l’antialiasing ? Question de goût. En tout cas, les GTX560 Ti et HD6950 se battent à armes égales une fois encore, affichant les mêmes résultats. Il y a toutefois quelques nuances. Tout d’abord, la GTX560 Ti consomme plus, 191 W contre 161 W, soit 18 % de plus. Mais elle est aussi plus courte que les HD6950 de référence, 23 cm contre 27. Pour des cartes de puissance identique, cela peut avoir son importance pour ceux qui possèdent des boîtiers étroits. La HD6950 existe en deux variantes : 2 Go et 1 Go. Cette dernière est aussi rapide que sa grande soeur, parfois même un peu plus grâce à des puces mémoire ayant une latence à peine meilleure, mais elle est moins chère. 2 Go de mémoire étant rarement utiles en full HD, la version 1 Go suffira. En outre, notez que le GPU de la HD6950 est le même que celui de la HD6970, les unités manquantes ont simplement été désactivées mais sont encore fonctionnelles dans la majorité des cas. Il est donc parfois possible de débloquer ces unités en modifiant le BIOS, ce qui procure un gain de 7 à 8 % (gratuit !). Overclockez la carte comme la HD6970 (880/1 375 au lieu de 800/1 250) et vous aurez récupéré les 12 à 13 % qui séparent les deux cartes.


DOSSIER best of

Performances GPU (indice) 123

HD6990

118

GTX590

Pour aller avec, le même quad core à 2,8 GHz sera tout à fait adapté. Pour 25 € de plus, le Core i5-2500K offre 500 MHz de plus mais aussi un coefficient débloqué permettant aisément de le faire monter à 4,5 GHz le jour où le besoin s’en fera sentir.

GTX570/HD6970 300 € + Core i5-2500K (180 €) La course à l’armement a un prix. Ici, pour proposer des GPU toujours plus puissants, nVidia et AMD facturent très cher les quelques FPS grappillés. 10 à 15 % plus rapides que leurs petites soeurs GTX560 Ti et HD6950, les GTX570 et HD6970 sont 50 % plus chères. Oui, rien que ça ! C’est d’autant plus aberrant que ces cartes n’apportent pas un confort d’utilisation bien palpable. En effet, un jeu fluide ne peut pas être plus fluide. Le nombre de FPS a beau augmenter, le cerveau humain ne s’en aperçoit pas. Alors même si de rares jeux nécessitent une telle puissance pour pouvoir pousser toutes les options graphiques au maximum, la dépense n’est selon nous pas justifiée. Mais les possesseurs d’écrans 1 920 x 1 200 (11 % de pixels supplémentaires par rapport au 1 920 x 1 080) seront rassurés, tout comme ceux qui apprécient le multi-écran. Alors pourquoi pas après tout, si vous avez le budget, ces cartes tiendront sûrement quelques mois de plus que leurs petites soeurs. Elles ont des performances très similaires mais la GTX570 est souvent légèrement plus rapide. Pas assez pour motiver un choix, mais comme elle est aussi quelques euros moins chère, cela peut suffire à faire pencher la balance du bon côté. En face, la HD6970 embarque 2 Go de mémoire. Ce n’est que très rarement (pour ne pas dire jamais) utile en 1 920 x 1 200, mais les 1 280 Mo de la GTX570 se montrent parfois un peu limites. Et si la mémoire est saturée, il ne s’agit pas de quelques FPS en moins mais d’une chute drastique des

GTX570

73

GTX480

74

HD6970

74

GTX560 Ti

62

HD6950

63

HD5870

65

GTX470

58

GTX560

55

HD6870

57

HD5850

55

HD6850 GTX460 GTX275

38

HD4890

40

GTX550 Ti

34

HD6770

36

GTS450

30

HD6750

31

HD6670

22

HD5670

20

GT440

17 12

GT430 0

222

123

209 186

113

188

112

189

110

180

104

168

100

172

96

152

90

159

84

152

74

128

70

124

68

115

64

113 100

53 42

93 77

39

23

225

130

54

32

249

115

45

327

149 132

50

331

187

84

GTX580

Consommation en baisse et possible gain substantiel de performances nous amènent à préférer la HD6950 en version 1 Go.

195

70 59 57

50

100

1920x1080 AA4X

150

200

1920x1080

250

300

350

1280x1024

PC Update 25


plupart mais c’est assez indigne d’une telle carte en 2011. En effet, il arrive souvent que la mémoire vidéo soit engorgée et c’est encore pire en multi-écran. Car même si le système est équipé de 2 x 1,5 Go de mémoire soit 3 Go, la quantité utilisable reste de 1,5 Go. Certaines GTX580 sont équipées de 3 Go de mémoire. C’est le cas des Asus Matrix Platinum, MSI Lightning Xtreme et Zotac AMP². Elles sont, cela dit, beaucoup plus chères à cause du surplus de mémoire mais aussi des modifications apportées par les constructeurs, puisque ce sont les plus haut de gamme de leur ligne de produits, comptez au minimum 500 € !

performances. Nous préférons donc la GTX570 mais les amateurs d’antialiasing 8x pourront se tourner vers la HD6970. En ce qui concerne le processeur, le Core i5-2300 pourrait tout à fait convenir. Cependant, la fréquence commence à être légère. Inutile d’aller chercher un Core i7-2600K dont l’HyperThreading n’est que rarement mis à profit, sauf si vous en avez envie ou besoin pour d’autres raisons. Mais les 500 MHz de plus de l’i5-2500K et son overclocking facilité grâce au coefficient débloqué (soit potentiellement 1 500 MHz de plus que le 2300, une augmentation de 60 % tout de même !) en feront le processeur idéal et ce, pour seulement 25 € de plus. Pour les mêmes raisons que précédemment, nous ne retenons pas de Phenom II X6 qui se prêtent plutôt aux lourdes tâches multithreadées qu’aux jeux.

GTX580 440 € + Core i7-2500K (180 €) Le prix d’une GTX580 est délirant. Par rapport aux HD6950 et GTX560 Ti qui sont

Nous ne changeons pas le 2500K qui sera tout à fait adéquat même s’il paraît un peu frêle à côté d’une grosse GTX580. L’HyperThreading de l’i7-2600K n’est pas toujours bien géré, il n’apporte que rarement un gain visible à l’oeil nu et parfois, il fait même légèrement chuter les FPS. Rien de dramatique bien sûr, mais puisque c’est son seul avantage sur le 2500K (les 100 MHz de plus et les 2 Mo de cache n’ont presque aucune influence), dur de justifier 80 € supplémentaires sur la facture si le jeu est votre seule occupation.

suffisantes pour jouer en full HD, les FPS progressent de 25 à 35 %, mais le prix augmente de 220 %. Ces quelques images supplémentaires ne sont guère justifiées pour un simple écran 24’’. Toutefois, c’est la carte graphique monoGPU la plus puissante et elle sera à même d’alimenter en pixels les écrans de 30’’ et leur résolution de 2 560 x 1 600. Certes, les GTX590, HD6990 sont plus puissantes, mais la combinaison des deux GPU Limitation CPU (FPS) n’est pas toujours bien exploitée et 60,0 HD6970 + i5 2500K on se retrouve 102,1 assez fréquem54,9 HD6970 + X6 1090T 80,4 ment avec des performances en 53,6 HD6970 + X4 955 75,6 dessous d’une seule GTX580 ! Le 52,9 HD6970 + i3 2100 80,2 seul reproche que 41,8 nous aurions à HD6970 + G620 48,6 lui faire concerne 55,5 GTX560 + i5 2500K sa quantité de 94,4 mémoire. 1,5 Go, 50,8 GTX560 + X6 1090T c’est plus que la 74,4

GTX560 + X4 955

49,6

GTX560 + i3 2100

48,9

74,2

38,7 45,0

GTX560 + G620

31,2

HD5770 + i5 2500K HD5770 + X6 1090T

28,5

HD5770 + X4 955

27,9

HD5770 + i3 2100

27,5

53,1 41,8

39,3 41,7

21,7 25,3

HD5770 + G620 0,0

20,0

ArmA II

26 PC Update

70,0

40,0

60,0

Anno 1404

80,0

100,0

120,0



Les meilleurEs CARTES MÈRES AMD ou Intel ? Pour la majorité des cas, la plateforme Intel 1155 et les processeurs Sandy Bridge représentent le meilleur scénario. Puissants, économes en énergie et pas hors de prix. Les AMD série A ont toutefois le meilleur IGP pour un usage home cinéma et les bons vieux Phenom II X4 bradés ont un rapport qualité/prix très intéressant. Le choix du chipset compte-t-il toujours autant ? Avec le nombre de fonctions qui ont migré du chipset au CPU, ce dernier perd de l’importance. Toutefois, quelques différences essentielles continuent de distinguer les chipsets haut de gamme, par exemple la faculté d’overclocker les processeurs série K sur les P67 et Z68, ce qui est impossible sur les H61 et H67. Quel chipset choisir pour Sandy Bridge ? Le H61 est suffisant pour les PC avec IGP pas trop chers. Il n’y a pas de SATA 6 Gb/s, mais qui s’en soucie sur un PC à un petit prix ? Pour les machines performantes, le Z68 ne mérite pas le surcoût, privilégiez le P67.

Acheter un PC socket 1366 aujourd’hui a-t-il encore du sens ? Pas vraiment. A moins de devoir démarrer d’importants travaux de rendu 3D dès demain, il vaut mieux se contenter d’un Core i7-2600K ou patienter pour la plateforme 2011 en fin d’année. Le SATA 6 Gb/s est-il indispensable ? Pas franchement utile jusqu’ici, le SATA 6 Gb/s prend de l’intérêt depuis les dernières générations de SSD qui affichent de solides écarts vis-à-vis des machines plus âgées. Notre guide, publié dans Hardware Magazine n° 54, illustre les écarts de performances d’un contrôleur à l’autre. Y a-t-il des différences d’overclocking d’une carte mère à l’autre ? En pratique, oui, mais la plupart du temps, toutes les cartes sont satisfaisantes pour un overclocking permanent. Mais les modèles haut de gamme et/ou spécialement conçus pour ce « sport », poussés à leur maximum en refroidissement extrême uniquement, affichent de meilleurs résultats.

Socket : AMD FM1 Chipset : A75 CPU : Série A 80 à 105 € Le nouvel entrée de gamme AMD, qui manque encore de déclinaisons à bas prix, est connu sous le nom de code Llano. Ces processeurs, la série A, ne battent aucun record en CPU purs, mais l’IGP intégré se révèle relativement performant et particulièrement adapté à l’usage home cinéma, puisqu’ils obtiennent les meilleurs résultats parmi toutes les solutions vidéo embarquées. En attendant l’arrivée de cartes mini-ITX, voici les meilleures cartes chipset A75.

Gigabyte A75M-UD2H microATX, A75, 105 € microATX, un format adapté et suffisant pour la majorité des PC home cinéma, d’autant que cette Gigabyte A75M-UD2H propose un bon niveau d’équipement. FireWire pour brancher un caméscope, eSATA pour un disque dur externe, une connectique vidéo en pagaille (VGA, DVI Dual Link, HDMI 1.4, DisplayPort) : c’est parfait ! Le prix reste somme toute raisonnable, à peine plus de 100 €. Testée dans Hardware Magazine n° 54.

28 PC Update

MSI A75MA-G55 microATX, A75, 80 €

Asus Crosshair V Formula ATX, 990FX, 210 €

Pour réaliser quelques économies, la MSI A75MA-G55 est parfaite. Pas de fioritures, mais néanmoins l’essentiel et notamment de l’USB 3.0 à l’arrière comme en façade. Seul bémol, si vous l’achetez pour un PC de salon, elle n’a pas de sortie audio numérique S/ PDIF ; si votre ampli n’a pas de HDMI et que vous n’êtes pas non plus relié en analogique, c’est un facteur bridant. A 85 € le mois dernier, cette MSI a déjà baissé de 5 € ! Testée dans Hardware Magazine n° 54.

Asus propose actuellement la plus belle carte AMD 900, mais aussi la plus performante de toutes. Son équipement est complet, son look travaillé comme toutes les ROG, il n’y a rien à jeter. Si vous étiez fan de la Crosshair IV Formula, déjà carte de référence l’an passé pour les Phenom II, la nouvelle version V est une digne descendante en prévision des prochains AMD FX. La variante Thunderbolt avec carte son et réseau plus haut de gamme à 290 € est, en revanche, trop chère. Testée dans ce numéro.

Socket : AMD AM3/AM3+ Chipset : 970, 990X, 990FX CPU : Athlon II, Phenom II, FX 100 à 210 €

Asus Sabertooth 990FX ATX, 990FX, 200 €

Tandis que les nouveaux Athlon FX (génération Bulldozer) se font toujours attendre, les cartes mères AM3+ sont déjà prêtes ! Les nouveaux produits équipés des chipsets AMD 900, en test dans ce même numéro, accueillent non seulement les futurs CPU haut de gamme du constructeur mais également les Athlon II et Phenom II actuels, quel que soit leur nombre de cores (1, 2, 4 ou 6). Les versions avec IGP n’existent plus, les 880G et 890GX ayant été remplacés par la plateforme FM1 (Llano) juste avant.

La plus proche concurrente de la Crosshair V est une autre Asus ! Haut de gamme


DOSSIER best of

elle aussi, elle abandonne le noir et rouge des ROG pour l’aspect militaire des TUF. Un peu moins axée overclocking, seuls les adeptes de l’azote liquide parviendront à cerner les limites. Pour la quasi-totalité des utilisateurs, c’est aussi bon. Elle n’a pas les gadgets pour les overclockers et les gamers comme Gaming First (qui favorise le ping des jeux), mais elle bénéficie d’une gestion de la ventilation légèrement meilleure, avec six prises dont carrément cinq PWM. Testée dans ce numéro.

Puisqu’il s’agit de la plateforme principale d’Intel, les prix des cartes mères ne sont pas délirants, tant mieux. Le chipset Z68, qui permet d’overclocker à la fois le CPU et l’IGP qu’il contient, ne présente finalement pas un intérêt suffisant pour justifier le surcoût. Tous les PC puissants ayant une véritable carte graphique, le P67 suffit.

ASRock P67 Pro3 ATX, P67, 105 € Pour une carte mère basique et néanmoins de qualité, ASRock et MSI se battent avec leurs P67 Pro3 et P67A-C45, toutes deux en ATX à 105 €. L’ASRock l’emporte de peu grâce à quelques équipements supplémentaires, notamment une prise eSATA et des boutons Power/Reset/ Clear CMOS, ainsi qu’un afficheur de diagnostic de boot, rarement proposés autour des 100 €. Complétée par un Core i5, c’est la base idéale pour un PC puissant et abordable. Attention, la version Pro « tout court » n’a pas le contrôleur USB 3.0. Testée dans HM 51.

Gigabyte 990XA-UD3 ATX, 990X, 100 € Pour beaucoup, l’achat d’une plateforme AMD est synonyme d’économies. Dans ce cas, dépenser 200 € dans l’une des Asus citées précédemment est inenvisageable. La Gigabyte 990FXA-UD3 que nous avons testée dans le comparatif des cartes AM3+ est une référence, mais nous lui préférons encore la 990XA-UD3. Les deux cartes sont identiques, au chipset près (990X vs 990FX), ce qui se traduit par une différence de 20 €. Sachant que le 990FX n’a du sens que pour installer trois GPU… qui se sent concerné ? A 100 €, la 990XAUD3 est sans conteste le meilleur rapport qualité/prix pour processeurs AM3 et AM3+.

Socket : Intel 1155 Chipset : H61, H67, P67, Z68 CPU : Pentium G600/G800 et Core i3/i5/i7-2000 (Sandy Bridge) 62 à 300 €

tier et même un contrôleur PLX PEX8608 pour maximiser les débits PCI-Express suivant les usages, comme sur l’Asus P8P67 Deluxe pourtant 40 € plus onéreuse. ASRock a récemment mis à jour ce modèle par la P67 Extreme4 Gen3 qui contient les composants nécessaires au support du PCI-Express 3.0, lorsque les processeurs Ivy Bridge seront vendus l’an prochain. C’est un bonus, qui ne doit pas vous coûter d’argent, car le PCI-E 2.0 n’est pas encore une bride. Testée dans Hardware Magazine n° 51.

Asus Maximus IV Extreme ATX, P67, 300 € C’est le choix haut de gamme Sandy Bridge par excellence. Bien qu’il soit difficile de justifier une telle dépense pour cette plateforme, l’overclocking des CPU K étant aussi bon sur une carte mère à 150 €, cette ROG offre un look et des accessoires sans comparaison aucune. La Gigabyte UD7 offre un look remarquable également (noir et or) avec pléthore d’équipements, mais il manque tous les gadgets Asus indispensables à ce niveau de prix, tandis que la MSI Big Bang Marshall, d’excellente qualité, coûte trop cher et ne « looke » pas assez extrême aux côtés de l’Asus. Testée dans PCU 53.

Gigabyte P67A-UD3P ATX, P67, 130 €

ASRock P67 Extreme4 ATX, P67, 140 € A 140 €, la P67 Extreme4 offre un équipement haut de gamme pour un prix milieu de gamme ! SLI, contrôleur SATA 6 Gb/s additionnel, header USB 3.0 avec panneau 3,5’’ pour l’avant du boî-

La P67A-UD3P a un équipement nettement moins bon que l’ASRock P67 Extreme4 et, contrairement à ce que son look fait penser, elle n’est pas compatible SLI (le second port est branché en 4x sur le chipset). Néanmoins, c’est la plus abordable des Gigabyte au PCB

Le socket 1155, c’est la plateforme du moment. Malgré les débuts chaotiques liés au bug des premiers chipsets H67 et P67, les performances exceptionnelles des processeurs cumulées à leur faible consommation et aux prix raisonnables en font un choix évident pour la majorité d’entre nous.

PC Update 29


noir mat et la moins chère de toutes les cartes 1155, avec un look travaillé pour quiconque prête attention à l’aspect des composants pour assembler son PC. Testée dans HM 51.

MSI H61M-E33 microATX, H61, 62 € Une plateforme Intel Sandy Bridge n’est pas forcément chère. Avec la petite carte mère H61M-E33, complétée d’un Pentium G voire d’un Core i3, créez un PC home cinéma (HDMI 1.4) ou un petit NAS (4 prises SATA 2) économique et performant. Son petit gabarit (microATX) lui permet de tenir dans un boîtier compact et l’absence d’équipements avancés est nettement compensée par son prix, réellement plancher : 62 €. La version E35, avec USB 3.0, réclame un surcoût de 10 €.

MSI H67MA-E45 microATX, H67, 95 € Pour un PC plus performant, la H67MA-E45 abandonne le modeste chipset H61 pour un H67 qui intègre notamment le contrôleur SATA 6 Gb/s, le support du RAID, de l’USB 3.0 et quatre ports de RAM au lieu de deux pour faciliter l’upgrade. Elle bénéficie également

de plus de prises USB et abandonne le port PCI pour un troisième PCI-E 1x. Son tarif reste très raisonnable : 95 €, certaines boutiques étant déjà sous les 90. La version supérieure, H67MA-ED55 à 115 €, est en revanche difficile à justifier puisque le second port PCI-E 16x est « factice » et que les boutons d’overclocking ne sont pas très appropriés. Testée dans PCU 51.

Socket : Intel 1366 Chipset : X58 CPU : Core i7-900 170 à 320 € En fin de vie, la plateforme 1366 reste la plus haut de gamme d’Intel pour quelques mois encore ! Si les Core i7-900 quad core n’ont plus aucun intérêt vis-à-vis des jeunes Sandy Bridge, les hexacores 970 (500 €), 980 (520 €) et 990X (900 €) ne souffrent d’aucune concurrence ; ce sont les meilleurs pour monter une station de travail performante, malgré leur tarif élevé. Seules deux cartes mères illustrent cette plateforme, car le tarif vis-à-vis du 1155 et l’arrivée prochaine des Ivy Bridge sur socket 2011 ne lui confèrent plus beaucoup d’intérêt.

Asus Sabertooth X58 ATX, X58, 170 € Mariant qualité de fabrication, esthétisme militaire original, équipement et prix raisonnable, la Sabertooth X58 a tout pour elle. Suffisamment sexy pour séduire les fans de produits haut de gamme, elle est sensiblement moins chère que les produits concurrents, comme l’EVGA X58 SLI3 (200 €) et la Gigabyte X58AUD3R (195 €). Moderne pour une carte X58 (le chipset est sorti fin 2008 !), elle bénéficie des connectiques modernes et indispensables que sont l’USB 3.0 et le SATA 6 Gb/s. PCU 50.

Asus Rampage III Extreme ATX, X58, 330 € Il n’est pas dans l’habitude de la rédaction de recommander des cartes mères à plus de 300 €, mais le top du X58, c’est-à-dire le top du haut de gamme, croule tellement sous les références entre 300 et plus de 400 € qu’un éclaircissement s’impose. Ici aussi, c’est Asus qui s’impose avec sa Rampage III Extreme, le meilleur « monstre » qui soit. Ayant baissé de 360 à 330 €, elle se révèle bien meilleur marché que d’autres références comme les Rampage III Extreme Black Edition (400 €) ou Gigabyte G1.Sniper (380 €). D’autre part, elle est plus séduisante et meilleure en overclocking extrême que les cartes haut de gamme Gigabyte X58A-UD7 (320 €) et MSI Big Bang XPower (290 €). La seule alternative crédible est l’EVGA X58 Classified 3 (340 €). La R3E est la compagne idéale d’un Core i7-990X pour un overclocking au quotidien, avec un peu de chance, dans les 4,5 GHz !

30 PC Update


DOSSIER best of

Les meilleurEs cartes graphiques modifiées • PCB modifié pour améliorer les performances, réduire les coûts ou proposer des fonctions supplémentaires, refroidissement passif, axé sur le silence ou les températures minimales, il y en a pour tous les goûts ! Les cartes graphiques modifiées sont souvent un peu moins coûteuses mais surtout plus faciles à mettre en place qu’un ventirad alternatif à monter soi-même. • Attention, les cartes modifiées ne disposant que rarement d’un PCB de référence, les waterblocks ne sont pas compatibles, sauf exceptions. De même, certains ventirads incluent des radiateurs pour la mémoire ou les étages d’alimentation qui ne pourront peut-être pas s’adapter. • Sur les cartes modifiées, les sorties vidéo peuvent changer des cartes d’origine : DVI Single Link au lieu de Dual Link, absence du DisplayPort empêchant de gérer plus de deux écrans sur les HD5000/6000, obligation d’utiliser certaines sorties, miniDisplayPort nécessitant des adaptateurs. Les connecteurs d’alimen-

tation peuvent aussi varier, mais les prises Molex sont souvent livrées, ainsi que le nombre et (plus rarement) la position des connecteurs SLI ou CrossFire. • Les versions overclockées de façon très timide n’ont que peu d’intérêt, car vous pouvez atteindre ces fréquences vous-même en quelques secondes. • Les modèles fortement overclockés peuvent procurer un gain de 10 à 20 % qui permet de rattraper les modèles supérieurs. Cependant, ils sont souvent vendus à prix d’or et ne valent guère le coup. • Les cartes « spéciales overclocking » comme les Lightning, Hawk, DirectCU II, SuperOverclock, Beast ou Classified sont des séries très robustes, mais elles ne montreront leur vrai potentiel et ne se démarqueront des cartes moins extrêmes qu’avec un refroidissement en conséquence, au grand minimum un watercooling ultraperformant, plus souvent des températures négatives.

MSI HD6850 Cyclone 150 €, Hardware Magazine n° 51 Le radiateur Cyclone chez MSI avait connu un début de carrière peu engageant avec les HD4890 mais la firme a su le corriger et l’améliorer de sorte que sur des cartes milieu de gamme, il se révèle plutôt efficace. Pas encore totalement silencieuse, la HD6850 Cyclone est en tout cas préférable aux cartes de référence nVidia qui utilisent un PCB similaire mais un ventirad moins bon. En prime, c’est une des HD6850 les moins chères. L’Asus HD6850 DirectCu est elle aussi bien plus discrète. Elle est toutefois un peu plus bruyante que la Cyclone mais arbore un look un peu plus soigné.

MSI HD5770 Hawk 100 €, PC Update n° 46 La HD5770 n’est pas toute neuve (lancée début 2010) mais elle est strictement identique à la HD6770. Aucune version modifiée digne d’intérêt n’ayant vu le jour, nous conservons son ancêtre. Particularité de la carte MSI, il n’y a qu’un seul connecteur CrossFire, alors que le GPU en supporte deux. Ça n’est pas gênant sauf à envisager un système avec trois cartes, ce que nous vous déconseillons.

Gigabyte GTX460 OC 160 €, PC Update n° 49 Parmi les GTX460, dur de trouver un modèle qui nous plaît à 100 %. La Gigabyte GTX460 OC est celle qui se rapproche le plus du modèle idéal, mais elle se montre tout de même légèrement audible en charge. Tout aussi convaincante mais un peu plus chère, la MSI GTX460 Hawk est une carte de choix. Nous préférons encore acheter un ventirad différent et le changer nous-même vu le surcoût de 35 €, mais c’est toutefois un choix intéressant bénéficiant d’un bon overclocking d’usine.

MSI HD6870 Twin Frozr II 190 €, Hardware Magazine n° 51 Bien qu’étant une très bonne HD6870, la Twin Frozr II ne nous convainc guère. En effet, elle a beau être silencieuse, performante et béné-

PC Update 31


mais aussi plus discret que celui d’origine. Attention toutefois, il faudra sans doute modifier un peu la gestion de la ventilation dans le BIOS de la carte graphique, mais le jeu en vaut la chandelle. En effet, par défaut, la carte est très bien refroidie mais aussi un peu trop bruyante. Ralentir le ventilateur permet de le faire taire, sans que les températures ne crèvent le plafond. ficier d’un tarif bien étudié par rapport aux autres HD6870, les GTX560 Ti plus rapides sont, en général, à peine plus chères. Nous conservons la HD6870 pour ceux qui voudraient une carte milieu de gamme gérant quatre écrans, mais la HD6950 sera un bien meilleur choix si vous ne pouvez pas trouver de promotions avantageuses.

MSI GTX580 Lightning 500 €, PC Update n° 53

2 Go ou 1 Go, cette dernière étant alors dual slot et embarquant moins de sorties vidéo. Bien que moins chère, le radiateur dont elle est équipée n’est pas assez discret, que ce soit au repos ou en charge, passez votre chemin.

Gigabyte GTX570 OC 320 €, PC Update n° 53

MSI GTX560 Ti Twin Frozr II 200 €, PC Update n° 53 Que ce soit en version OC, OC2 ou pas overclockée du tout, la Twin Frozr II est la plus silencieuse des GTX560 Ti que nous ayons pu tester et ce, sans qu’elle ne chauffe trop. Ne confondez pas avec la version Hawk, plus chère, fortement overclockée et qui propose de nombreuses fonctions pour l’overclocking, mais qui s’avère extrêmement bruyante.

Asus HD6900 2 Go DirectCU II 230 et 340 €, PC Update n° 53 Asus a décliné les HD6950 et HD6970 en DirectCU II. Au format triple slot et gérant six écrans grâce à quatre prises DisplayPort, elles représentent les meilleures HD6900. Nous avons toutefois une préférence pour la HD6950 à peine moins performante mais beaucoup moins chère. Elle peut, en outre, être débloquée en HD6970 en éditant le BIOS via RBE. Notez toutefois que la HD6950 est disponible en version

32 PC Update

A l’instar de la HD6850 Cyclone de MSI, cette GTX570 Gigabyte reprend la recette éprouvée du PCB d’origine mais du refroidissement modifié. En effet, le PCB de la GTX570 est loin d’être de mauvaise qualité, inutile de rajouter des surcoûts. En revanche, le ventirad WindForce équipé de trois ventilateurs se montre à la fois plus efficace

Selon nous, la Lightning n’a guère d’intérêt sauf à vouloir lui faire cracher des mégahertz en doublant la fréquence du GPU à l’aide d’azote liquide. Toutefois, hormis ses capacités d’overclocking hors norme, elle bénéficie d’un ventirad performant et silencieux, ainsi que d’un overclocking d’usine agréable et un prix qui reste somme toute contenu. La version Extreme (carter noir et ventilateur bleu) se distingue uniquement par la présence de 3 Go de mémoire au lieu de 1,5 Go.


En kiosque jusque fin septembre PC Update 1


Le meilleur STOCKAGE SDD/HDD • Un SSD de 40 Go suffit pour un HTPC ou un PC de bureautique très basique. En dehors de ces cas particuliers, la capacité idéale se situe entre 60 et 128 Go. Au-delà, il s’agit d’un confort très cher payé : le luxe de ne pas avoir à compter la place disponible et celui de tout mettre sur le SSD, même des applications n’en tirant aucun parti.

même pas capables de saturer le SATA 2.

• Pour compléter un SSD, le choix entre 7 200 et 5 400 tpm se fera donc en fonction du budget, mais préférez toutefois un disque 7 200 tpm 500 Go à un 5 400 tpm 1 To si vous devez y placer beaucoup d’applications. En revanche, si celui-ci n’est destiné qu’au stockage de données, les disques 7 200 tpm ont beau être légèrement plus rapides, le surcoût engendré n’est pas du tout justifié.

• Privilégiez toujours le contrôleur de stockage natif de la carte mère, les puces additionnelles offrent bien souvent des performances médiocres.

• L’interface SATA 6 Gb/s n’apporte strictement rien pour un disque dur, les vitesses de transfert n’étant pas améliorées puisqu’ils ne sont

• Les versions modernes sont toujours à privilégier : leur contrôleur interne plus rapide, des plateaux plus denses et plus de cache peuvent sensiblement améliorer les performances.

• Si vous achetez un SSD en SATA 6 Gb/s comme un Crucial M4 ou n’importe quel clone de SandForce SF-2281, exigez un contrôleur SATA 6 Gb/s natif (H67, P67, Z68, AMD séries 800 et 900). La puce Marvell 9128 souvent embarquée sur les cartes mères un peu plus anciennes (P55, X58, AMD 700) n’est pas assez rapide pour exploiter correctement votre SSD.

moins peuvent vous suffire, il faudra en revanche opter pour des F3 puisque les F4 ne sont vendus qu’en 1,5 et 2 To.

vous faites pas piéger. Les versions 1 To ne sont disponibles qu’en 7K2000 ou 7K1000, certes moins chères mais un cran moins rapides que les Caviar Black.

Hitachi Deskstar 7K3000 2 To et 3 To (95 € et 160 €), PC Update n° 52 Que ce soit pour un HDD en complément d’un SSD ou pour installer un système, le 7K3000 est tout indiqué. En effet, il est aussi performant que le Caviar Black de Western Digital mais pour 20 % moins cher. Toutefois, il n’est décliné qu’en 2 et 3 To. Attention, le 7K3000 2 To est vendu au même prix que le Caviar Black 1,5 To, ne

Samsung F4 EcoGreen 1,5 To et 2 To (55 et 65 €), PC Update n° 50 Chez Samsung, les EcoGreen désignent les disques 5 400 tpm, alors que les Spinpoint tournent à 7 200 tpm. Les F4 EcoGreen représentent le meilleur rapport qualité/prix du marché pour le stockage. Leurs plateaux de 667 Go permettent d’atteindre de bons débits et leur conception moderne permet de ne pas trop ralentir les accès. Ils sont cependant limités à 2 To pour le moment, mais les HDD 3 To coûtent encore cher. Pour le même prix qu’un Hitachi 5K3000 ou un Western Digital Caviar Green 3 To, vous pourrez vous offrir deux F4 EcoGreen 2 To, soit 30 % d’espace de stockage supplémentaire. Si 1 To ou

34 PC Update

Western Digital Caviar Black 500 Go à 2 To (50 à 125 €), PC Update n° 50 et 52 Pour le même usage que les Hitachi 7K3000, à savoir l’installation d’applications ou du système d’exploitation, les Caviar Black seront l’alternative nécessaire car déclinés dans des capacités plus variées. La gamme commence dès 500 Go et bien que les petits disques ne soient pas aussi rapides que les plus volumineux, le Caviar Black en 500 Go est un


DOSSIER best of

excellent disque dur. Pour les petits budgets qui veulent quand même de la performance, ce sera donc le choix idéal.

Crucial M4 64 à 512 Go 64, 128, 256 et 512 Go (100, 180, 370 et 700 €), Hardware Magazine n° 53 et 54 Successeur du célèbre C300, le M4 est notre référence absolue actuellement. Il n’est pas aussi rapide que les Intel 510 ou les SandForce 2000, mais cette faiblesse ne se ressent que dans les benchs, au quotidien, dur de faire la différence. En plus, le M4 est moins cher et propose plus de capacité utilisable. Quelle que soit la capacité, il est toujours préférable aux concurrents, sauf à vouloir absolument le plus rapide.

SandForce SF-2281 60 à 240 Go 60, 120 et 240 Go (120, 210 et 440 €), Hardware Magazine n° 53 et 54 Corsair Force 40 Go 40 Go (85 €), Hardware Magazine n° 49 et PC Update n° 47 Pour un HTPC ou un PC de bureautique basique, 40 Go peuvent suffire pour le stockage. Si tel est le cas, deux options s’offrent à vous : l’Intel 320 40 Go ou le Corsair F40. Le SSD Corsair est le dernier disponible parmi les SSD SandForce SF-1200 40 Go. Il est vendu au même prix que l’Intel, mais se montre bien plus rapide. Surveillez toutefois les nouveaux SSD comme le Crucial M4 64 Go ou les OCZ Agility 3 et Corsair Force 3 60 Go qui peuvent éventuellement bénéficier de promotions très avantageuses.

Adata S511, Corsair Force GT, OCZ Vertex 3, MX-Tech DS-Turbo, Kingston HyperX ou même le Patriot Wildfire : tous ces SSD proposent des performances similaires. A peine meilleurs que le M4 et plus chers, ils ne représentent pas le meilleur rapport performances/prix. Cependant, pour ceux qui veulent le top du top, c’est vers ceux-là qu’il faudra se tourner puisqu’ils peuvent dépasser les 550 Mo/s ! Vous pouvez aussi opter pour les versions équipées de puces un peu moins rapides : Corsair Force 3, MX-Tech DS-Fusion ou OCZ Agility 3.

N’oubliez pas le lecteur CD Ce bon vieux lecteur CD a beau ne jamais servir, c’est quand on n’en a pas que l’on doit utiliser les utilitaires non téléchargeables d’un appareil photo, installer un jeu non dématérialisé ou graver un CD pour dépanner un ami. Utiliser un PC sans lecteur optique ne nous a jamais posé problème, mais connaissant Murphy, ça ne saurait tarder, il arrive toujours un moment où on peste de ne pas en avoir. Vu le prix, il serait dommage de se priver. Pour une vingtaine d’euros, on trouve des graveurs DVD SATA. Qui peut le plus peut le moins, les graveurs DVD savent, bien entendu, les lire (même si le nom n’est pas explicite) mais ils peuvent aussi lire et écrire les CD. Les vitesses d’écriture peuvent varier, surtout

en ce qui concerne les DVD. Les plus rapides atteignent 24x (environ 32 Mo/s) pour des DVD simple couche. Les lecteurs Blu-Ray sont plus chers mais aussi moins utiles. En effet, seuls les films HD utilisent ce support à l’heure actuelle. Et bien qu’il soit possible de graver ses propres Blu-Ray, leur prix n’oeuvre guère en leur faveur (5 € le disque de 25 Go). Toutefois, les lecteurs se trouvent à partir de 50 € et les premiers graveurs à partir de 60 €. Il s’agit là de modèles d’entrée de gamme, dépenser quelques dizaines d’euros de plus permettra de cumuler rapidité sur tous les types de supports, tant en écriture qu’en lecture.

PC Update 35


Les meilleurEs ALIMENTATIONS • Câblage fixe ou modulaire ? Généralement plus coûteuses, les alimentations modulaires permettent d’améliorer l’esthétique du montage et la circulation d’air, en réduisant le nombre de câbles dans le PC. • Partiellement ou 100 % modulaire ? Aucune importance. En principe, tous les câbles laissés en dur sur une partiellement modulaire sont utilisés. • Mono ou multirail 12 V ? Ce choix de conception ne doit pas être un critère de sélection, d’excellents modèles existent dans les deux types. • En quoi acheter une alimentation puissante réduit le bruit du PC ? Le ventilateur des alimentations est régulé en fonction de la charge (ou de la température). Acheter une alimentation qui semble un peu surdimensionnée en puissance permet de ne pas s’approcher du maximum de la ventilation et ainsi de profiter du silence. • 80 Plus Gold, un must ? Le rendement a beau être le critère marketing n° 1, ne vous faites pas avoir. 3 % d’écart de rendement, cela ne représente généralement que 5 à 25 € d’économies d’énergie sur

une année, pas besoin de dépenser 50 ou 75 € pour un simple label 80 Plus supérieur ! • Les alimentations ont-elles toutes la même dimension ? Contrôlez la profondeur disponible dans votre boîtier avant de choisir une alimentation ; les blocs standard les plus courts réclament 14 cm, ceux les plus puissants atteignent 19 cm sans compter le câblage. • La longueur des câbles est-elle si importante ? Les alimentations d’entrée de gamme ont généralement des connecteurs plus courts, interdisant de cacher les fils à l’arrière du boîtier et, dans certains cas, sont impossibles à utiliser avec les trous les plus hauts. • Existe-t-il des alimentations spéciales overclocking ? L’overclocker recherche une alimentation dont la tension varie le moins possible (pas ou peu de « ripple ») et dont la tension ne chute pas brutalement dès que l’on passe en charge. La majorité des blocs, à part les moins chers, répondent à ces exigences, les overclockers extrêmes qui cloquent avec quatre GPU d’un coup ont, en revanche, besoin de monstres de puissance.

PC bureautique/Internet 380 à 450 W – 40 à 140 €

Le PC de bureautique/Internet utilise généralement un CPU dual core et se contente d’un IGP ou d’une modeste carte graphique. Avec les composants modernes, sa consommation typique est généralement autour des 100 W, souvent moins au repos, rarement plus de 150 W en charge. Partant de ce constat, une alimentation de 200 W serait suffisante, mais il n’en existe plus en dessous de 350 W. Evitez de dépasser 400 W sur un tel ordinateur, car le rendement des alimentations s’effondre en dessous de 20 % de charge. Pour un PC qui consomme généralement 100 W, une alimentation de 500 W ne tourne qu’autour de 20 % justement !

Antec EarthWatts Green 380 W, 80 Plus Bronze, 45 € Gamme : 380/430/500/650/750 W Parmi les 80 Plus Bronze les moins chères du marché, la EarthWatts Green de 380 W est idéale pour un PC bureautique à un petit prix. De couleur verte et non modulaire, ce n’est pas la reine de l’intégration, mais elle se fait très discrète niveau bruit, un gage de qualité rare à ce tarif. La nouvelle Antec VP 450 W est également intéressante, mais peu de boutiques l’ont en stock pour le moment.

be quiet! Straight Power E8 400 W, 80 Plus Bronze, 65 € Gamme : 400/450/500/550/600/ 700 W La Straight Power E8 400 W est un bloc haut de gamme DC-to-DC quasi 80 Plus Silver. Quasi ? Cette version réceptionnée

36 PC Update

en Bronze en raison d’une efficacité limite à basse consommation répond aux exigences du test Silver en charges moyenne et maximale, le reste de la série étant d’ailleurs 80 Plus Silver. Modulaire et très sexy, c’est un bel exemple d’alimentation haut de gamme de puissance modeste que vous pourrez également acheter pour un PC de joueur avec GPU dédié.

pas de miracles. C’est la plus audible de notre sélection, mais le bruit n’est pas atroce et les performances électriques en progrès (rendement amélioré de 5 % environ, digne de la majorité des 80 Plus) cumulées à un prix plancher de 35/40 € en font un modèle de choix. De plus, bien qu’elle ne soit pas modulaire, elle offre un look bien plus branché que l’Antec EarthWatts grâce à sa robe noir mat.

Corsair CX V2 430 W, 80 Plus, 40 € Gamme : 430/500/600 W

Cougar A 400 W, 80 Plus Bronze, 50 € Gamme : 400 W (autres puissances hors France)

La nouvelle variante (V2) de la Corsair CX 430 W, testée en fin de magazine, ne fait

Notre chouchoute depuis de longs mois, la Cougar A 400 W est l’une des rares


DOSSIER best of

nom l’indique, il n’y a aucun ventilateur, donc aucun bruit (ultraqualité oblige, les composants électroniques ne bourdonnent ni ne grésillent). Bien qu’un peu chère, elle offre la perfection en stabilité des tensions, le silence absolu et une installation 100 % modulaire.

PC de joueur (1 GPU) 500 à 650 W – 60 à 130 € alimentations de ce niveau de puissance à proposer deux connecteurs PCI-E 6 pins. Ce n’est pas spécialement utile pour un PC bureautique, mais ça laisse la possibilité d’évoluer jusqu’aux cartes de milieu de gamme comme une GTX560 Ti. Emballée dans un classique boîtier noir, elle est très silencieuse. Seul défaut notable : difficile à trouver dans le commerce en France/Belgique (très courante en Allemagne).

Le PC de joueur, bien qu’économe au repos, réclame beaucoup plus d’énergie en charge. Sa carte graphique est beaucoup plus puissante et son processeur est le plus souvent un quad core, avec une consommation dans les jeux de l’ordre de 250 à 450 W suivant le GPU. Pour ce type de PC, il vaut mieux éviter les alimentations en dessous de 500 W, car même si elles suffisent, les blocs de 400 W s’approchent de leur maximum et le rendement et surtout le bruit deviennent alors problématiques. Un bloc de 500 à 650 W est donc idéal et permet de voir venir au cas où les générations futures de cartes graphiques battraient de nouveaux records.

Cooler Master Silent Pro Gold 600 W, 80 Plus Gold, 120 € Gamme : 600/700/800/900/1 000/1 200 W

Fortron Aurum 400 W, 80 Plus Gold, 60 € Gamme : 400/500/600/700 W La plus « cheap » des 80 Plus Gold démocratise le label dès 60 € ! Sa coque est un peu plastique et elle n’est pas modulaire, mais c’est la plus économe des alimentations de 400 W. Comme la Corsair CX, son ventilateur n’est pas le plus silencieux qui soit, mais ça reste parfaitement acceptable pour un PC fermé posé au sol.

Seasonic X-Series Fanless 400 W, 80 Plus Gold, 140 € Gamme : 400/460 W Le tarif fait le grand écar t avec la plus haut de gamme des alimentations 400 W, la Seasonic X-Series Fanless. Comme son

Depuis plus d’un an, la Silent Pro Gold 600 W offre un des meilleurs rapports qualité/prix. Vendue 120 €, elle fut pendant longtemps la moins chère des 80 Plus Gold, seulement battue par les Fortron Aurum. Sans être la meilleure, elle est déjà très silencieuse et son câblage modulaire facilite le montage.

NZXT Hale Power 90+ 550 W, 80 Plus Gold, 110 € Gamme : 550/650/750 W Toute blanche, la Hale Power 90+ de NZXT est également parmi les 80 Plus Gold les moins onéreuses. Silencieuse, modulaire et performante, elle est idéale car rares sont les déclinaisons Gold à moins de 600 W, le rendement élevé étant généralement synonyme de haut de gamme et donc de machines réclamant beaucoup de puissance.

Cougar CMX 550 W, 80 Plus Bronze, 85 € Gamme : 550 W (autres puissances hors France) D’un rendement un peu moins bon (Bronze), la Cougar CMX offre une qualité de fabrication top niveau, avec une coque en métal anodisé orange et noir du plus bel effet, des gainages de câbles tigrés très réussis (câblage modulaire par ailleurs) et un silence de fonctionnement indiscutable, du très bon pour 85 €. Elle propose un troisième cordon PCI-E qui vous permettra, par exemple, de recycler une ancienne carte graphique nVidia pour la dédier aux calculs PhysX.

PC Update 37


PC SLI/CrossFireX (2 GPU) 700 à 850 W – 105 à 165 €

Que ça soit pour profiter d’un superframerate en haute résolution ou en 3D stéréoscopique, pour jouer en mode surround (sur trois écrans) ou encore s’extasier devant la gueule d’un PC ainsi équipé (allez, soyez honnête, c’est aussi pour le look), les passionnés qui jouent en SLI ou CrossFireX ont besoin de plus de puissance pour alimenter les deux GPU. Parfaites pour cet usage, mais également pour un PC monoGPU évolutif, les alimentations de 700 à 850 W avec au moins quatre prises PCI-E sont un choix idéal. Nous parlons là de deux cartes graphiques sérieuses, c’est-à-dire des modèles de milieu ou haut de gamme comme des GTX560 Ti, HD6950 ou encore GTX580. Si c’est pour brancher deux GeForce HD4670 ou même deux GTX550 Ti, les alimentations du bloc précédent sont amplement suffisantes, tant en puissance qu’en connectique, les cartes de joueur les plus modestes ayant, au pire, besoin d’un connecteur PCI-E 6 pins.

OCZ StealthXStream II 600 W, 80 Plus, 60 € Gamme : 500/600/700 W

que la Corsair, elle est meilleure sur presque tous les plans ! Plus puissante de 50 W, elle offre une qualité de fabrication accrue qui se sent notamment sur la stabilité des tensions. La ventilation est également plus discrète, une des meilleures au monde avec la Seasonic X-Series. Concrètement, elle reste parfaitement inaudible jusqu’à 600 W environ, c’està-dire un PC Core i7-2600K et deux GTX560 Ti en plein jeu.

Nettement moins séduisante, la gamme StealthXStream II d’OCZ est la meilleure façon d’obtenir de la puissance à bas prix. Bruyante en forte charge, elle reste audible au repos, mais ce léger souffle sera couvert pour peu que vous utilisiez un GPU puissant. Elle n’est pas modulaire, mais à ce prix, ça n’a rien de choquant. Existe également en 700 W pour 70 €.

Antec High Current Gamer 750 W, 80 Plus Bonze, 105 €

A l’image de la gamme StealthXStream II d’OCZ, les Antec High Current Gamer proposent beaucoup de puissance à un petit prix. Un peu plus silencieuse que l’OCZ, elle reste plus bruyante que les modèles présentés ci-dessous. La connectique, non modulaire, est assez complète avec notamment quatre connecteurs PCI-E 6/8 pins afin de brancher deux GPU de toutes sortes. Elle trouvera également sa place dans une station de travail qui accueille de nombreux disques durs grâce à ses neuf prises SATA et six prises Molex.

Seasonic X-Series 560 W, 80 Plus Gold, 130 € Gamme : 560/660/760 W/850 W

Corsair AX 850 W, 80 Plus Gold, 165 € Gamme : 750/850/1 200 W Un peu chère à sa sortie, la Corsair AX est désormais très bien placée. Pour 15 € de plus

SilverStone Strider Gold Series 850 W, 80 Plus Gold, 160 € Gamme :

La plus chère des alimentations de moins de 650 W est, en toute logique, la meilleure. Des tensions précises et stables, un silence absolu malgré la présence d’un ventilateur (éteint sous les 20 % de charge, parfaitement inaudible jusqu’à 60 %) et un câblage 100 % modulaire font de la X-Series 560 W une arme redoutable pour tout bon PC, à un GPU… ou deux à partir du modèle 760 W.

Concurrente immédiate, la Strider Gold Series sortie sur le tard par SilverStone est également un bloc d’excellente qualité. Tout est comparable, la qualité de fabrication, la justesse du courant délivré, l’aspect noir et le câblage 100 % modulaire, même le silence. A peine moins chère, elle souffre d’une mauvaise distribution en France et sa garantie n’est « que » de 3 ans contre 7 ans chez le spécialiste de la RAM et même 5 ans chez Cooler Master.

Egalement adaptées à cet usage

Egalement adaptées à cet usage

• be quiet ! Straight Power E8 CM à partir de 580 W • Cooler Master GX à partir de 550 W • FSP Aurum à partir de 500 W

• Cooler Master Silent Pro Gold à partir de 800 W • NZXT Hale Power 90+ 750 W • Seasonic X-Series à partir de 760 W

38 PC Update


DOSSIER best of

PC monstres et overclocking extrême 1 000 à 1 200 W – 190 à 260 €

Envie de monter un biXeon sur une EVGA SR2 ? De bencher avec trois ou quatre GPU haut de gamme ? D’overclocker à des tensions délirantes ? Seuls les utilisateurs extrêmes ont besoin de blocs de plus de 1 kW (1 000 W). Mais bien que l’offre soit importante, les prestations varient beaucoup d’une alimentation à l’autre. De 1 000 à 1 300 W, voici le top des monstres.

Antec High Current Pro 1 200 W, 80 Plus Gold, 260 € Haut de gamme d’Antec, la High Current Pro est une alimentation vraiment à part. Comme la True Power Quattro avant elle ou l’Enermax Revolution 85+, ce sont des alimentations surdimensionnées capables de fournir beaucoup plus que ce que l’étiquette annonce. Idéale pour les overclockers fortunés, la HCP 1 200 W ne vous laissera pas tomber avant 2 000 W sur

le wattmètre ! Assez silencieuse, elle pourrait également prendre place dans un PC très haut de gamme, mais 260 € sont assez difficiles à justifier vis-à-vis de la Cooler Master qui suit.

Egalement adaptées à cet usage • Cooler Master Silent Pro Gold à partir de 1 000 W • Corsair AX 1 200 W • Enermax Revolution 85+ à partir de 1 020 W

Les meilleurs BOÎTIERS • Pourquoi dépenser une fortune dans un boîtier si le modèle à 40 € peut accueillir tout mon matériel ? Dans le cas d’un budget limité, il vaut mieux mettre la priorité sur la puissance du PC ou la capacité de stockage plutôt que de dépenser dans un boîtier. Toutefois, de nombreux détails expliquent l’engouement suscité par les tours les plus onéreuses. L’aspect esthétique entre en compte, les performances en refroidissement également, sans oublier la qualité de fabrication, qui se mesure à la fois au coup d’oeil mais également au toucher (risque ou non de se couper). Les boîtiers haut de gamme sont généralement capables de produire des PC plus silencieux (meilleures isolations, plus d’éléments antivibration), mieux rangés (plus de passages de câbles et de points d’accroche) et sont plus faciles à manipuler (trappe derrière le CPU pour retirer le ventirad, fixation des composants sans vis). L’équipement, enfin, joue aussi sur le prix (nombre de ventilateurs livrés, présence ou non d’un régulateur de vitesse, clé pour verrouiller les portes, baies hot-swap, prises USB 3.0…). • Desktop ou tour ? Si les PC des années 80 étaient tous au format à plat (desktop), nous favorisons depuis des années les tours qui permettent d’accueillir plus de composants, sans occuper un espace monstrueux sur le bureau. Le boîtier desktop est généralement choisi pour le home cinéma pour son accord esthétique avec les appareils hi-fi, mais en aucun cas pour des raisons techniques. • Quelle est la meilleure taille de boîtier ? Il n’y en a pas, c’est avant tout une question de goût, de place disponible à la maison et de besoins (nombre de disques durs et autres composants). Les grandes tours

offrent l’avantage de favoriser le refroidissement de par le volume d’air disponible et le nombre de ventilateurs installables. • Acier vs alu, que choisir ? L’aluminium permet un véritable gain de poids et une belle finition brossée synonyme de haut de gamme. Toutefois, pour l’usage d’un PC et notamment son refroidissement, le choix des matériaux n’a guère d’impact. • Tous les boîtiers sont-ils passés à l’USB 3.0 ? Non, loin s’en faut. S’il existe désormais de nombreuses références en USB 3.0, ou d’anciens modèles avec mise à niveau, une bonne moitié des boîtiers de ce best of se contentent d’USB 2.0. Parmi les références USB 3.0, la majorité utilise des prises externes qui se branchent à l’arrière de la carte mère, rares sont les modèles avec le header désormais standard. • Qu’en est-il du support du SATA 6 Gb/s ? Quelques boîtiers proposent des racks amovibles pour disques durs SATA. Ces derniers sont sortis du temps du SATA 2 (3 Gb/s). Seul Corsair propose une mise à niveau du fond de panier en SATA 6 Gb/s. Ce n’est pas un critère très important car ce sont surtout les SSD qui bénéficient du SATA 6 Gb/s, ceux-ci étant la plupart du temps incompatibles avec les racks 3,5’’ hot-swap.

Entrée de gamme (jusqu’à 50 €) Antec Two Hundred V2 Moyenne tour ATX, 50 € Classé boîtier pour PC de joueur par Antec, le Two Hundred V2 offre de bonnes possibilités de ventilation : 1 x 140 mm livré en haut, 1 x 120 mm livré à l’arrière, 2 x 120 mm en option à l’avant et 1 x 120 mm

en option sur le flanc. S’il ne propose que trois baies 5,25’’, il ne faut pas oublier les six emplacements 3,5’’ internes, l’emplacement SSD 2,5’’ tout en bas et l’emplacement 2,5’’ échangeable à chaud en façade, idéal pour recycler un disque dur 2,5’’ de portable en clé USB géante.

PC Update 39


120 mm qui éclaire en bleu ; il est remplaçable par un 140 mm. Il peut accueillir deux cartes graphiques très longues (les HD5990 et HD6990 de 31 cm passent), avec pour seule condition de condamner autant de baies 3,5’’.

en position transversale, facilitant le montage/ démontage des disques durs. Une partie de cette baie peut être retirée pour utiliser les cartes graphiques les plus longues du marché.

Xigmatek Asgard Moyenne tour ATX, 40 € Comme l’Elite 430 Black, le Xigmatek Asgard est noir jusqu’à l’intérieur. La seule note de couleur provient des fixations rapides, pour 100 % des cartes filles, baies 3,5’’ et 5,25’’, orange comme c’est toujours le cas chez ce constructeur. Pour le même prix, vous pouvez choisir l’Asgard II qui n’est qu’une légère variante esthétique de façade. Par rapport aux deux modèles précédents, bien qu’il reste classé moyenne tour, c’est le seul à proposer quatre emplacements 5,25’’.

Milieu de gamme (51 à 90 €) Cooler Master Elite 430 Black Moyenne tour ATX, 45 € Malgré son petit prix, l’Elite 430 Black est une superbe base pour un PC looké à fond ! Tout est noir, même l’intérieur, les pieds ou la visserie. Et pour profiter du résultat, la porte latérale avec fenêtre transparente est idéale. Il bénéficie également de fixations rapides pour deux emplacements 3,5’’ et deux 5,25’’ qui dispensent d’utiliser des outils dans de nombreux montages. Le ventilateur avant livré d’origine est un

Cooler Master HAF 912 Plus Moyenne tour ATX, 75 € Issu de la célèbre gamme de boîtiers pour gamers HAF, le 912 Plus est 100 % noir, contrairement à ses aînés. Plus récent, il bénéficie également d’emplacements 2,5’’ adaptés aux SSD. Par rapport aux modèles de la gamme de prix inférieur, il bénéficie d’une meilleure qualité de fabrication (boîtier plus rigide), d’une prise eSATA en façade et d’une meilleure gestion des câbles. Citons également la baie 3,5’’

Lancool Dragonlord K58 et K62 Moyenne tour ATX, 65 et 90 € Après la sortie des nouveaux First Knight K59 et K63, les Dragonlord K58 et K62 (le 62 a une porte latérale vitrée et un ventilateur qui éclaire en bleu) baissent de prix : à respectivement 65 et 90 €, ce sont les boîtiers les mieux finis que vous trouverez, toutes les marques confondues. Rappelons que Lancool est une sous-marque de Lian Li et que, aluminium mis à part, c’est identique ! Ces tours très sobres bénéficient donc des fixations rapides et antivibration pour les disques durs, idem pour l’alimentation et les lecteurs optiques, ainsi que d’une bonne gestion des câbles pour leur âge.

Cololer Master RC-690 Advanced II Moyenne tour ATX, 85 € Jusqu’à huit ventilateurs, un emplacement pour radiateur watercooling, un rack SATA HotSwap, une bonne organisation des câbles, des filtres à poussière, des anti-vibration pour disques durs, il ne lui manque rien si ce n’est les prises USB 3.0 en façade. A 80 €, il représente un équilibre idéal, au look nettement plus sobre que le boîtier pour joueur HAF 912 Plus.

40 PC Update



Milieu de gamme +++ (91 à 130 €)

ne fasse pas dans la discrétion, c’est un boîtier idéal pour une machine puissante qui chauffe beaucoup.

Fractal Design Define R3 Moyenne tour ATX, 100 € Bien plus sobre, le Define R3 de Fractal Design est conçu avant tout pour le silence. Ses ventilateurs d’origine offrent un bon compromis efficacité/silence et les panneaux recouverts de plaques de goudron antibruit et antivibration font de lui un allié de taille pour assembler un PC discret. Toutefois, la ventilation maximale étant relativement limitée, il vaut mieux éviter d’acheter ce modèle avec les GPU les plus puissants pour rester dans le calme. Disponible en gris, blanc ou noir.

Haut de gamme (131 à 200 €)

Un cache placé en prolongation de l’alimentation permet de masquer tous les câbles qui sortent de cette dernière. Les prises USB 3.0 sont intégrées nativement, il y a des roulettes amovibles et même un rack SATA pour brancher un disque dur à chaud, sans avoir à ouvrir le PC.

Cooler Master HAF 932 Advanced Grande tour E-ATX, 130 € L’illustre HAF 932 a récemment cédé la place au HAF 932 Advanced, sans trop impacter le prix. Référence parmi les grandes tours pour gamers depuis plusieurs années, la nouvelle variante se distingue par la peinture noire de l’intérieur, la présence de quatre adaptateurs 3,5’’ vers 2,5’’ pour ajouter des SSD et un rack 3,5’’ en façade avec deux prises USB 3.0 qui se branchent à même les cartes mères, avec la prise normalisée. A 130 €, bien qu’il

Corsair Obsidian 650D Moyenne tour ATX, 170 € Si le Graphite 600T est un boîtier séduisant, notamment en blanc et noir, difficile de dépenser une telle somme alors que le plus petit représentant des Obsidian est au même prix !

Cooler Master HAF-X Grande tour XL-ATX, 175 € Géant parmi les grands, le HAF-X est le plus illustre représentant des boîtiers pour gamers de Cooler Master. Par rapport au HAF 932, il peut accueillir les monstrueuses cartes mères XL-ATX (comme la Gigabyte G1.Assassin), sa ventilation est encore améliorée avec, notamment, jusqu’à 2 x 200 mm (ou 1 x 360 mm) sur le dessus (1 x 200 livré).

42 PC Update


DOSSIER best of

Très haut de gamme

Avec sa façade en aluminium épais, le 650D bénéficie d’une qualité de construction exemplaire, seulement égalée par Lian Li et certains rares Cooler Master. La ventilation d’origine est assurée par deux 200 mm et un 120 mm, c’est excellent. Le 200 mm supérieur peut être retiré pour installer un radiateur 240/280 mm de watercooling.

(+ de 200 €)

SilverStone Fortress FT-03 Microtour (µATX), 150 €

Fractal Design Define XL Grande tour E-ATX, 140 € Un peu plus grand que le Define R3, le Define XL reste plutôt compact par rapport à ce qu’il peut accueillir. A la fois moyenne tour et grande tour, il peut accueillir dix disques durs/SSD 3,5/2,5’’ grâce aux plateaux individuels placés à la transversale et munis de petits patins en silicone, tous ventilés par 2 x 140 mm (un seul ventilateur livré), sans oublier quatre appareils 5,25’’ en façade. Idéal pour un serveur de stockage, il est également adapté aux PC de joueur haut de gamme, car les cartes graphiques de toute taille rentrent et la ventilation améliorée vis-à-vis du Define R3 lui confère un excellent compromis dissipation/bruit.

Attention, coup de coeur ! Après les superbes Fortress FT-01 et FT-02 en ATX, le nouveau boîtier Fortress FT-03 est encore plus original. Aussi haut qu’une grande tour ou presque, il ne mesure que 23 cm de large et surtout 28 cm de profondeur. Pour réaliser ce tour de force, SilverStone a non seulement adopté le format microATX, mais également retourné la carte mère de 90° (connecteurs vers le haut, fils masqués par une grille). L’extérieur 100 % aluminium, simplement découpé d’une fente pour un lecteur/graveur slot-in, est absolument superbe.

Corsair Obsidian 800D Grande tour E-ATX, 255 € La Rolls des boîtiers Corsair en impose. Un look assez sobre, une façade en aluminium brossé, des panneaux qui s’ouvrent très facilement, une gestion des câbles parfaite, il ne

NZXT Phantom Grande tour E-ATX, 140 € Proposé en trois couleurs (rouge sang, blanc ou noir), le boîtier NZXT Phantom offre un look atypique et une finition d’un très bon niveau. La peinture est intégrale quelle que soit la teinte choisie. Extérieurement, le boîtier est tout en plastique brillant parsemé çà et là de grilles en métal pour la ventilation ; le plastique dur ne craint pas trop les rayures. Haut de gamme, il bénéficie d’une gestion des câbles avancée avec de nombreux trous recouverts, comme chez Corsair, de caoutchouc noir anticoupure et masquant le panneau arrière.

PC Update 43


manque pas d’atouts. Finalement, son seul vrai défaut est son encombrement (61 cm de haut et de profondeur) ! Faisant la part belle à la ventilation, il est livré avec trois 140 mm et quatre emplacements vides peuvent accueillir des 120 mm. Il y a peu, nous lui préférions le 700D qui ne sacrifie que la porte latérale vitrée et le hot-swap des disques durs, mais le tarif du 800D ayant baissé de 290 à 255 € et le 700D ne se trouvant plus aisément en boutiques, la tendance est inversée. Il est possible

d’upgrader ce boîtier en USB 3.0 grâce au kit vendu sur www.corsair.com à 15 $.

Lian Li X900 Grande tour ATX, 400 € Superbe et une finition à couper le souffle : du vrai Lian Li haut de gamme. Le X900 est aussi haut qu’un 800D (60 cm), mais il ne mesure que 39 cm de profondeur ! Pourtant, il peut tout de même accueillir sept disques durs 3,5’’ et

bénéficie d’une ventilation avancée grâce à trois 120 mm en façade (livrés) et deux 120 mm à l’arrière (livrés) ; les disques durs déportés dans la partie supérieure, derrière les baies 5,25’’, l’électronique et notamment les cartes graphiques bénéficient directement du flux d’air des ventilateurs de la face avant. 100 % aluminium, il ne pèse que 8,6 kg, là où les grandes tours traditionnelles sont entre 12 et 16 kg ! Il est pourtant très rigide. Existe en noir, argent et rouge, peinture intégrale dans les trois cas.

Spécial home cinéma

un disque dur jusqu’à 3 To. La version de base intègre une alimentation de 300 W, parfaitement adaptée à un usage home cinéma. Si vous privilégiez ce cube pour créer une machine de jeu mobile, le SG06 est également proposé avec une 450 W et deux prises PCI-E pour 130 €. Seul défaut, l’alimentation (en 300 et 450 W) n’est pas aussi silencieuse que toutes celles citées dans notre best of et se révèle légèrement audible, même en faible charge. Son format SFX interdit tout remplacement aisé.

Antec Fusion Remote et Remote Max Desktop µATX et ATX, 150 et 190 € Véritables références depuis plusieurs années, les boîtiers Antec Fusion offrent un très bon rapport qualité/prix. Le Fusion Remote (façade alu grise) et Fusion Remote Black (façade alu noire) sont des boîtiers microATX qui n’acceptent que des cartes d’extension low profile. Plus imposant, le Fusion Remote Max peut accueillir une carte mère ATX plein format grâce à l’alimentation redressée et des cartes filles pleine taille. La hauteur est conséquente, tous les ventirads à plat rentrent, même les plus gros comme le C14 ou le bon vieil Orochi. Les Fusion Remote et Remote Max sont tous deux munis d’un afficheur LCD et livrés avec une télécommande compatible Media Center nativement (système iMon). Seul petit bémol, il faut bien viser avec la télécommande, l’infrarouge étant assez sensible à l’angle d’incidence.

SilverStone Grandia GD04/05/06 Desktop microATX, 100, 90 et 125 € Dès leur sortie, les Grandia GD04 et GD05 (dont la seule différence réside dans l’abandon de la belle façade alu pour le second) nous ont séduit. Relativement compacts, ils contiennent malgré tout un véritable lecteur optique 5,25’’, deux disques durs 3,5’’ et un SSD, ainsi qu’une alimentation ATX de taille normale. Le refroidissement assuré par trois 120 mm donne de très bons résultats pour ces boîtiers de salon discrets et abordables. Plus récent, le nouveau GD06

44 PC Update

pousse le concept encore plus loin, avec une façade très élégante qui bascule et dévoile ici aussi un véritable lecteur optique 5,25’’ et, c’est nouveau, deux racks en façade pour remplacer aisément les disques durs 3,5’’. L’USB 3.0 est également de la partie sur ce modèle plus récent.

SilverStone Sugo SG06 300 W Desktop mini-ITX avec alimentation, 110 € Si 44 cm de large sont encore trop pour vous (largeur des Grandia GD04/05/06), il n’y a pas d’autres choix que de passer au format mini-ITX. Le petit cube Sugo SG06 de SilverStone (22 x 29 x 17 cm) est idéal car il bénéficie de suffisamment d’espace pour installer une véritable carte graphique (jusqu’à 24 cm) si le coeur vous en dit et d’une ventilation supérieure à la moyenne pour ces petits cubes, grâce au 120 mm de façade et ne sacrifie pas pour autant le lecteur optique (format slim). Il offre également un emplacement 2,5’’ pour un SSD et, au cas où vous n’auriez pas de NAS, un emplacement 3,5’’ pour recevoir

Zalman HD501 Desktop ATX, 130 € Dernier représentant de ce best of, le Zalman HD501 est un boîtier desktop ATX au look home cinéma affirmé, grâce à sa belle façade tout alu. Petit frère du HD503, il se passe des boutons et de l’afficheur LCD. Un moyen certain de réaliser des économies, également vis-à-vis du Fusion Remote Max. Capable de recevoir une véritable carte mère ATX et une alimentation normale, sa ventilation est assurée par deux 80 mm en extraction (livrés) et deux 120 mm sur le côté en aspiration (optionnels). Il y a trois emplacements 3,5’’ à l’intérieur, deux d’entre eux pouvant recevoir un SSD à l’aide des adaptateurs fournis. En façade, en dessous de la baie 5,25’’, un quatrième disque 3,5’’ amovible prend place.


DOSSIER best of

Les meilleurs VENTIRADS CPU • Le ventirad d’origine AMD/Intel suffit-il ? Sauf à overclocker dans un boîtier mal aéré, les ventirads d’origine suffisent à refroidir votre CPU. Néanmoins, le moindre ventirad à 20 € de notre best of est plus silencieux et plus efficace. • Tour ou à plat ? Si les ventirads à plat profitent plus aux composants alentours du CPU (notamment les étages d’alimentation, la RAM et le chipset), les ventirads en forme de tour (les plus nombreux) permettent de plus grandes dimensions et un refroidissement CPU accru, grâce à l’orientation du flux d’air vers les ventilateurs d’extraction du boîtier. • Ventilateur 3 pins ou 4 pins PWM ? De plus en plus courants, les ventilateurs avec une prise 4 pins permettent de profiter de la régulation PWM. Ainsi, c’est le CPU qui dicte la vitesse de rotation du ventilateur suivant sa température (à moins que vous ne le désactiviez dans le BIOS).

Entrée de gamme (jusqu’à 20 €)

Cooler Master Hyper TX3 1 x 92 mm, 19 € Référence incontestée sous la barre des 20 €, l’Hyper TX3 surprend. Cette tour 92 mm possède trois caloducs en contact direct avec le CPU (« direct touch ») et permet déjà de gagner de précieux degrés et décibels par rapport au ventirad d’origine. Il peut être bruyant dans un boîtier mal aéré.

Milieu de gamme (21 à 40 €)

Arctic Freezer 13 1 x 92 mm, 28 €

Plus efficace que son petit frère Freezer 7, ainsi que l’Hyper TX3, le Freezer 13 est conçu pour dissiper jusqu’à 200 W de chaleur. Il se contente pourtant d’un ventilateur de 92 mm lui aussi, mais son radiateur est plus imposant et les ailettes plus denses. La version Pro est une copie en 120 mm.

• Compatibilité CPU ? Tous les ventirads de cette sélection sont universels, c’est-à-dire qu’ils sont compatibles à la fois AMD, tous les sockets depuis 2003 (754/939/940/AM2/AM2+/AM3/AM3+), et Intel, tous les sockets depuis 2004 (775/1366/1155/1156). Quelques marques ne livrent pas la fixation AMD en série, nous le précisons si tel est le cas. • Quel ventirad pour overclocker ? L’overclocker cherche avant tout le refroidissement, le silence n’étant qu’un critère secondaire. Pour faire simple : plus c’est gros, mieux c’est. La force des ventirads les plus haut de gamme réside dans leur capacité à refroidir, sans faire trop de bruit, comme les Noctua NH-D14 et Thermalright Silver Arrow. • Faut-il acheter de la pâte thermique ? Un échantillon de pâte est systématiquement fourni avec un ventirad neuf, mais ne comptez pas faire plus d’une ou deux installations avec.

Cooler Master Hyper 212 Plus 2 x 120 mm (1 livré), 28 € La moins chère des tours 120 mm est une référence en termes de rapport qualité/prix. Reprenant le design du TX3, il bénéficie de quatre caloducs. Offrant des performances comparables au Freezer 13, il peut être upgradé avec un second ventilateur de 120 mm et se trouve plus facilement dans le commerce.

Freezer 13 Pro 1 x 120 mm + 1 x 50 mm, 35 € Remplacant le Corsair A50 de même tarif, le Freezer 13 Pro est un peu plus silencieux (ne pas hésiter à débrancher le ventilateur de 50 mm). A peine plus cher que l’Hyper 212 Plus, l’épaisseur plus importante du radiateur lui permet d’être un peu plus efficace.

Haut de gamme (41 à 60 €)

Scythe Yasya 1 x 120 mm, 45 € Tant en termes de prix que de performances, le Yasya est le ventirad de milieu de gamme par excellence. Son design travaillé vous plaira peutêtre, mais c’est avant tout pour ses capacités à tenir au frais un CPU, sans faire trop de bruit, que vous l’achèterez. Au-delà, le rapport qualité/prix s’effondre.

Noctua NH-U12P SE2 2 x 120 mm, 60 € Autrefois la référence en haut de gamme, le NH-U12P SE2 n’est plus le ventirad le plus performant du monde. Mais avec des prestations qui restent top niveau et un bundle des plus complet (2 ventilateurs, 4 réducteurs), il conserve un très bon rapport qualité/prix. Inaudible en mode ULNA (7 V).

PC Update 45


Très haut de gamme (plus de 60 €)

Les ventirads à plat (30 à 60 €)

Alpenföhn Matterhorn 2 x 120 mm (1 livré), 64 €

Scythe Big Shuriken 1 x 120 mm, 30 € Un rapport qualité/prix super pour les PC home cinéma. Avec son 120 mm slim livré, il mesure 58 mm de haut, comme le Prolimatech. A peine moins performant, il se révèle bien meilleur marché puisqu’il coûte 10 € de moins, ventilateur livré ! Se fixe par le devant, à l’aide des clips du type Intel P4.

Difficile à trouver en France, le Matterhorn est aussi performant que les meilleures tours 120 mm comme le MegaHalems mais avec un ventilateur et deux réducteurs fournis. En plus, il est 100 % nickelé noir conférant un super look à votre PC.

Prolimatech Genesis 3 x 140 mm (0 livré), 65 € sans ventilateur A peine moins performant que les NH-D14 et Silver Arrow pour le CPU, le Prolimatech Genesis est le meilleur pour refroidir en même temps la RAM et les composants de la carte mère aux alentours. Livré nu, il peut être équipé de 1 à 3 ventilateurs, le meilleur rapport performances/silence avec 2 x 120 mm.

Thermalright HR-02 2 x 140 mm (0 livré), 65 € sans ventilateur

Noctua NH-C12P SE14 1 x 140 mm, 60 € Version à plat du NH-U12, le NH-C12 est gros sans être monstrueux. La version SE14 est une mise à jour du premier modèle : un ventilateur NF-P14 a remplacé le plus petit NF-P12. Il mesure 114 mm de haut, c’est moins que la majorité des ventirads tours, tout en offrant des performances de refroidissement haut de gamme.

Seule simple tour 120 mm que nous recommandions à plus de 60 €, le HR-02 est conçu pour un usage passif. Avec un ventilateur de boîtier à proximité, il suffit effectivement à tenir un Core ix-2000 au frais. Ajoutez-lui un ou deux ventilateurs et il devient un monstre, plus compact que les doubles tours.

Thermalright Silver Arrow 3 x 140 mm (2 livrés), 75 € Concurrent du NH-D14 et, indirectement, du Genesis, le Silver Arrow est le ventirad le plus performant du moment. Livré avec deux TY-140 gérés automatiquement (PWM), il est un peu plus souple que le Noctua qui impose des vitesses fixes (silence vs perfs). Les griffes pour un 3e ventilateur sont fournies.

46 PC Update

Températures (°C) Processeurs hexa cores 57

Silver Arrow 2V

55

59

58

Genesis 2V

56

60

59

Matterhorn

62

55 60

HR‐02

64

57 62

NH‐U12P SE2 2V

58 62

Yasya

59

65 66 65

Freezer 13 Pro

66

Freezer 13

65

71

61

71

Hyper TX3

77

67 40

980X charge 12V

Ventirad de luxe pour un PC home cinéma de faible hauteur. Ne mesurant que 45 mm de haut, il peut accueillir un 120 mm portant la hauteur totale à 57,5 ou 70 mm selon qu’il s’agit d’un demi-épaisseur ou d’un pleine épaisseur. Un peu plus efficace que le Big Shuriken, sa base est excentrée, assurant une meilleure compatibilité avec les cartes mères mini-ITX.

71

61

Hyper 212 Plus

Prolimatech Samuel 17 1 x 120 mm (0 livré), 40 € sans ventilateur

70

60

50

60

980X charge 7V Bruit (dB)

Matterhorn

31

NH‐U12P SE2 2V

31

HR‐02

31

1075T charge 12 V

48 48

32

Silver Arrow 2V

32

Hyper 212 Plus

49 50 52

34

Freezer 13 Pro

32

Yasya

32

52 52 54

33

Hyper TX3

80

46

Genesis 2V

Freezer 13

70

56

34 25

35

12V

45

7V

55

65


Cadeau exceptionnel

Les références des ventilateurs 120mm

Le NF-S12B a été optimisé pour le silence et de faibles vitesses de rotation. Le NF-P12 est quant à lui le compagnon idéal des ventirads pour processeurs et le meilleur compromis puissance/bruit pour un boitier Valable jusqu’au 30/11/2011

abonnement

Avec cet abonnement, nous vous offrons 2 ventilateurs noctua au choix

NOUVEAU : 2 ventilateurs avec une offre un an !! bon de commande 12 numéros + 2 NF-S12B FLX ou 2 NF-P12

Je choisis :

Nom

S12 FLX

P12

Prénom

Adresse Code Postal

Ville

Date de Naissance Paiements trimestriels

Pays Email

Oui ! je m’abonne à Hardware Magazine pour 6 numéros et PC Update pour 6 Numéros au prix spécial de 19 € par trimestre.

Soit une économie de 38 euros ! Le paiement s’effectuera en 4 prélèvements, un par trimestre. Votre abonnement sera ensuite résiliable à tout moment ou renouvellable par trimestre au tarif de 16 €. Autorisation de prélèvement automatique (N°national d’émetteur : 528906) J’autorise Axiome à prélever tous les 3 mois la somme de 19 € pour un minimum de un an à compter du Code banque

Code établissement

N° de compte

Clé RIB

Nom et prénom, adresse du titulaire du compte si différents de l’abonné

/

/

Il est indispensable de joindre votre relevé d’identité bancaire ou postal

Signature du titulaire du compte (obligatoire) Nom adresse, Code postal, Ville de votre banque où se feront les prélèvements

En cas de paiement par carte bancaire, vous pouvez aussi envoyer un fax au 04 93 79 31 56 Bulletin d’abonnement à retourner à l’adresse suivante : Axiome Abonnement Presse, l’Engarvin, 06390 COARAZE En application de la loi informatique et libertés du 6 janvier 1978, vous disposez d’un droit d’accès et de rectification aux données vous concernant.

Date (obligatoire)


12 numéros bon de commande Nom

Prénom

Adresse Code Postal

Ville

Pays

Date de Naissance

1

Email

Paiement classique Oui ! je m’abonne à Hardware Magazine pour 6 numéros et PC Update pour 6 Numéros au prix spécial de 62 € Rajouter 12 € de frais de port CEE (reste du monde 20 €)

Paiement par : par chèque à l’ordre de Axiome par carte bancaire Nom du titulaire de la carte N°

Date d’expiration

Veuillez indiquer le code à trois chiffres figurant au dos de votre carte Signature du titulaire de la carte :

2

Date :

Paiements trimestriels Oui ! je m’abonne à Hardware Magazine pour 6 numéros et PC Update pour 6 Numéros au prix spécial de 16 € par trimestre.

abonnement

Abonnement

Soit une économie de 6.8 euros ! Le paiement s’effectuera en 4 prélèvements, un par trimestre. Votre abonnement sera ensuite renouvellé par trimestre et résiliable à tout moment. Autorisation de prélèvement automatique (N°national d’émetteur : 528906) J’autorise Axiome à prélever tous les 3 mois la somme de 16 € pour un minimum de un ans à compter du Code banque

Code établissement

N° de compte

Clé RIB

Nom et prénom, adresse du titulaire du compte si différents de l’abonné

/

/2011

Il est indispensable de joindre votre relevé d’identité bancaire ou postal

Signature du titulaire du compte (obligatoire) Nom adresse, Code postal, Ville de votre banque où se feront les prélèvements Date (obligatoire)

En cas de paiement par carte bancaire, vous pouvez aussi envoyer un fax au 04 93 79 31 56 Bulletin d’abonnement à retourner à l’adresse suivante : Axiome Abonnement Presse, l’Engarvin, 06390 COARAZE En application de la loi informatique et libertés du 6 janvier 1978, vous disposez d’un droit d’accès et de rectification aux données vous concernant.


DOSSIER best of

Les meilleurs VENTIRADS VGA • Même les moins bons des ventirads VGA se montrent, en général, plus efficaces que les ventirads d’origine AMD ou nVidia. Les meilleurs sont même meilleurs que les cartes graphiques modifiées que vendent les constructeurs.

• Tous ne sont cependant pas capables de se montrer discrets.

• Les ventirads VGA sont compatibles avec un grand nombre de modèles, de sorte qu’il n’est pas rare de pouvoir réutiliser un ventirad en changeant de carte graphique.

• Puisque vous changez le ventirad, préférez des versions de référence, souvent parmi les moins chères. En outre, leur PCB est forcément compatible, ce qui n’est pas obligatoirement le cas des cartes modifiées.

• Il faut surveiller le refroidissement de l’étage d’alimentation, parfois moins bon qu’avec le ventirad d’origine AMD ou nVidia.

Thermalright Shaman

70 €, compatible avec tous les GPU sauf HD6800/6700/5700, Hardware Magazine n° 51

Prolimatech MK-13

50 € sans ventilateur, compatible avec tous les GPU sauf GTX480, Hardware Magazine n° 45 Six caloducs, 20 cm de long, 550 g nu, le MK-13 est un monstre ! Et comme beaucoup de monstres, il reste au top, malgré son âge. Depuis que nous l’avons testé début 2010, nous n’avons pas trouvé mieux en ventirads GPU. Vous pouvez choisir les ventilateurs que vous souhaitez, préférez un couple de 92 mm silencieux qui viendra ainsi refroidir efficacement l’étage d’alimentation. Toutefois, son efficacité est ternie par un système de fixation des ventilateurs pour le moins archaïque. Il faut, en effet, fixer une cornière par le biais d’une équerre PCI, puis y fixer les ventilateurs. Le radiateur seul occupe deux slots PCI, les ventilateurs s’ils sont placés parallèlement au PCB rajoutent deux à trois slots. Mais vous pourrez les fixer à la perpendiculaire et ainsi installer deux ou trois cartes ensemble et en silence.

Le Shaman ne fait pas mieux que le MK-13 en termes de performances. C’est même moins bien compte tenu de sa configuration qui ne permet pas de ventiler efficacement l’étage d’alimentation. Mais il est bien plus facile à installer que son concurrent et le ventilateur 140 mm est livré d’origine. En outre, il peut être couplé aux radiateurs VRM de la même marque qui améliorent le refroidissement de l’étage d’alimentation malgré leur coût élevé (20 à 25 €).

pour ceux qui ne souhaitent pas se tourner vers les monstres Prolimatech et Thermalright. Attention cependant aux nombreuses versions. Si la compatibilité AMD est simple avec le VF3000A, chez nVidia, il faudra choisir parmi quatre versions : VF3000N (anciennes GeForce jusqu’aux GTX200) et les trois variantes du VF3000F (GTX470/460, GTX480 ou GTX 580/570) vendues plus cher à cause d’un gros radiateur qui vient recouvrir le PCB.

Accelero L2 Pro Arctic Accelero Twin Turbo II

35 €, compatible avec tous les GPU sauf nVidia GTX et HD6970, PC Update n° 55 Le remplaçant du Twin Turbo Pro n’a aucun mal à assurer la relève de notre ancienne référence. Le Twin Turbo II améliore les températures de 10 à 15 °C quel que soit le scénario alors que les nuisances sonores sont toujours aussi faibles. Il est encore difficile de le trouver en France, mais nous estimons son prix entre 35 et 40 € au lancement. Le VF3000 est plus bruyant mais peut refroidir les cartes plus puissantes comme les GTX580 ou HD6970.

15 €, compatible avec les GPU d’entrée/milieu de gamme (HD6700/6500/5800/5700, 4800/4700, GT240, 9800/9600, etc.), Hardware Magazine n° 45 Tout petit, silencieux, pas cher, mais guère performant. L’Accelero L2 Pro est pensé pour les petits GPU avant tout et ne peut donc pas dissiper la puissance des gros GPU comme les HD5870 (bien qu’il puisse se monter dessus). C’est aussi un des rares ventirads compatibles avec l’entraxe des plus petits GPU (43 mm au lieu de 52 mm).

Zalman VF3000

40 €, compatible avec tous les GPU selon les versions, Hardware Magazine n° 47 Le Zalman VF3000 est plus performant que l’Accelero Twin Turbo Pro, un peu moins discret et un peu plus cher, mais il autorise les cartes les plus puissantes comme les HD6970 ou GTX580. Il représente toutefois un compromis intéressant

PC Update 49


Les meilleurs watercooling • HPDC et LPDC désignent deux types de circuits différents. Le premier consiste en un circuit relativement lent avec des petits tuyaux, autorisant un grand nombre de blocs et nécessitant une pompe avec une forte pression. Le LPDC se montre parfois un peu plus performant mais requiert de gros tuyaux (12 mm en interne) et un minimum de résistance au fluide pour que le liquide circule vite. La pompe devant tourner plus vite pour assurer un débit plus important, elle fait aussi plus de bruit. • La taille du radiateur impacte directement les performances du circuit. Ne visez pas moins qu’un radiateur 240 pour un CPU et un GPU, un 360 sera idéal. • Les radiateurs fins mais avec un nombre important d’ailettes (plus de 15 FPI) sont pratiques car plutôt compacts, mais ils impliquent une ventilation puissante. Ceux qui sont plus épais sont équipés d’ailettes plus espacées autorisant une ventilation plus douce.

• Les waterblocks intégraux pour cartes graphiques sont beaux et très performants pour l’ensemble de la carte, mais coûtent très cher et sont limités à un seul modèle de cartes graphiques. Ceux qui se contentent de refroidir le GPU le font plus efficacement mais il ne faut pas négliger le refroidissement de l’étage d’alimentation. • Des embouts cannelés couplés à des colliers sont idéaux mais c’est très fastidieux à mettre en place. Des embouts à coiffe de qualité facilitent l’intégration et améliorent le look. • N’utilisez pas de l’eau du robinet pour remplir votre circuit, cela oxyderait les composants et réduirait leurs performances. • Parmi les accessoires, les tops pour les pompes qui permettent d’y fixer des embouts et des réservoirs de différents types et formes seront autant d’aides pour faciliter l’intégration d’un circuit dans un boîtier.

La seconde pompe (MCP355 ou DDC-1Plus) est alimentée en 18 W et atteint des débits et une colonne d’eau plus élevés. Plus bruyante, elle sera toutefois nécessaire pour les très gros circuits, par exemple le biXeon du collègue qui compte six waterblocks et deux radiateurs ! Enfin, la MCP35X est une version améliorée et monitorable mais elle coûte beaucoup trop cher pour l’envisager sérieusement (90 €).

HWLabs GTS

30 mm d’épaisseur, 30 FPI, 120, 140, 240, 280 et 360 (30 à 80 €) Pratiques à intégrer dans un boîtier un peu étroit, les GTS sont d’excellents radiateurs, il ne faut pas se fier à leur look minimaliste. Il faudra toutefois opter pour des ventilateurs assez costauds disposant d’une bonne pression statique, afin de pousser l’air à travers les très nombreuses ailettes. Il existe une version dite XFlow qui est plus adaptée aux circuits LPDC.

EK Coolstream

47 mm d’épaisseur, 11 FPI, 120, 140, 240, 280, 360, 420 et 480 (30 à 90 €) A mi-chemin entre le RX et le GTX, les Coolstream d’EK Waterblocks représentent un compromis prix/épaisseur/performances très intéressant. Toutefois, ne vous faites pas piéger par leur taille. Plus épais ne veut pas dire plus efficace, un GTS 360 équipé de la ventilation adéquate sera à même de dissiper plus de calories.

Swiftech MCP655/Laing D5 1 200 l/h et 3,1 m, 70 €

XSPC RX

58,5 mm d’épaisseur, 8 FPI, 120, 240, 360 et 480 (45 à 120 €) Encombrant, le RX est toutefois l’un de nos radiateurs préférés. Grâce à une très faible densité d’ailettes, une ventilation très légère suffira à obtenir des performances de premier ordre. Celles-ci sont à peine moins bonnes que les ténors de la catégorie, comme les HWLabs SR1, mais le prix du RX est sans appel : 50 % de moins à surface équivalente !

50 PC Update

Swiftech MC350/Laing DDC-1T

400 l/h et 3,4 m, 60 € Pour du HPDC, les Laing DDC sont d’excellentes pompes. La plus petite des deux, alimentée en 10 W, suffit pour un circuit composé de trois ou quatre waterblocks et d’un ou deux radiateurs. Ce sera suffisant pour la plupart des configurations.

Water-D5 (attention, c’est la pompe de droite !) Selon nous, le LPDC n’a d’intérêt que pour maximiser les performances. En effet, il est plus contraignant (pompe plus bruyante, tuyaux plus gros, pas de raccords coudés), alors autant qu’il apporte quelque chose par rapport au HPDC. S’il existe quelques pompes d’un autre âge chez Eheim ou Alphacool, celles-ci sont trop faibles pour arriver à rivaliser avec les pompes HPDC. La MCP655 est donc la seule qui soit valable. Gros débit et pression très correcte, elle est toutefois relativement chère.


DOSSIER best of

sions en nickel sont, en général, un peu plus chères mais pas plus performantes, il s’agit simplement d’un traitement pour le look et la longévité. Notez que le XSPC Rasa est tout aussi performant et abordable, mais il est un peu plus compliqué à trouver en France et n’a pas une finition aussi plaisante.

EK Waterblocks DCP2.2 400 l/h et 2,2 m, 35 €

Pour ceux qui veulent commencer le watercooling à moindres frais, mais sans passer par les kits ou les tout-en-un, la DCP 2.2 d’EK Waterblocks se comporte plutôt bien. Il ne faut pas trop lui en demander, deux blocs au maximum, mais elle s’en sortira très bien, surtout si l’on considère son prix. Sa grande soeur, la DCP 4.0, est un peu plus performante mais nous lui préférons la MCP350, certes plus chère mais ô combien plus performante.

Swiftech MCW80 45 €

Swiftech Apogee XT

EK Waterblocks Supreme LT

Sorti à l’été 2010, l’Apogee XT est resté notre waterblock de référence depuis. Si d’autres waterblocks peuvent, en effet, prétendre au titre des performances (Aquacomputer Kryos XT et Ybris Black Sun notamment), le Swiftech mêle divers avantages comme un prix correct (il existe même en version XTL, moins chère avec un top en résine), une fixation très pratique et compatible multisocket et une bonne disponibilité.

A 35 €, le Supreme LT est une aubaine. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, ce n’est pas un waterblock au rabais, il se permet de surclasser bon nombre de concurrents plus prestigieux et n’est pas si loin de l’Apogee XT (3 ou 4 °C). Disponible en quatre finitions différentes (mêlant cuivre, cuivre nickelé, plexiglas ou acétal), nul doute que vous y trouverez votre bonheur. Les ver-

60 €

35 €

Remplaçant du MCW60, le MCW80 est un peu plus performant mais aussi un peu plus cher. C’est dommage, car son ancêtre se négociait entre 35 et 40 €, quelques euros qui peuvent tout changer. En tout cas, malgré l’apparence assez frêle et le prix contenu, les performances sont de premier ordre. Le MCW80 ne refroidit que le GPU mais c’est avec lui que nous avons obtenu les meilleures températures ! Il faudra toutefois penser à acheter des radiateurs pour la mémoire et l’étage d’alimentation de la carte graphique et à bien ventiler le tout.

Les meilleurs petits accessoires Ventilateurs 120 et 140 mm

Les ventilateurs de 120 et 140 mm sont indispensables dans tous les PC modernes, parfois présents en grand nombre. Que ce soit pour upgrader un boîtier, un ventirad en Arctic F12, gagnant refroidissement et/ou silence, quels le petit prix. sont les meilleurs modèles à acheter ? Issues des tests publiés dans Hardware Magazine n° 52, les références n’ont pas évolué. Nous vous invitons à consulter ce numéro pour plus de détails. 120 mm : Arctic Cooling F12 (5,50 €), NoiseBlocker BlackSilentPro (13 €), Noctua NF-P12 (20 €) 140 mm : NoiseBlocker BlackSilentPro (15 €), Thermalright TY-140 (13 €), Xigmatek XLFF1453 (12 €)

NoiseBlocker BlackSilentPro, esthétisme, silence et qualité réunis.

PC Update 51


Pâtes thermiques

Arctic Cooling MX-3

La pâte thermique, qui améliore l’échange thermique entre un composant et son radiateur, en comblant les imperfections des surfaces de contact, est indispensable depuis des années. Le choix de la pâte et le remplacement régulier (au moins une fois tous les deux ans, si possible tous les ans) sont primordiaux : jusqu’à 20 °C d’écart sont envisageables ! Si vous achetez un nouveau ventirad, vous pouvez vous contenter de la pâte livrée. Si vous souhaitez en racheter, pour la remplacer ou changer de CPU, autant viser ce qui se fait de mieux, ça n’est pas forcément plus cher ! A ce jour, et depuis longtemps, les Prolimatech PK1 Nano et Arctic MX-3 sont nos références. Les tubes coûtent respectivement 32 et 12 € pour 30 et 4 g.

consommation de piles, vous passerez votre temps à subir des interférences et à synchroniser le récepteur, alors que les produits des plus grands constructeurs fonctionnent si bien. Pour vous faire plaisir, le clavier Illuminated Keyboard cumule touches rétroéclairées et design soigné pour 60 €, un best-seller. Les besoins des joueurs sont plus complexes, car il faut des matériels solides, avec des touches et des boutons supplémentaires capables d’exécuter des macros, un rétroéclairage pour jouer de nuit, sans oublier des fonctions d’antighosting efficaces (ou comment ne pas bloquer toute action en appuyant sur plus de deux ou trois touches d’un coup). Pour ces derniers, voici nos recommandations : Souris : Logitech G500 (50 €), Roccat Kone+ (70 €), SteelSeries Xai (65 €) Clavier : Logitech G110 (65 €, carte son), Logitech G510 (100 €, afficheur LCD), Microsoft SideWinder X6 (50 €, pavé numérique déplaçable à gauche ou à droite), Roccat Arvo (50 €), Razer BlackWidow Ultimate (130 €, mécanique). Citons également l’excellent xxx à xxx € (chris, cite ton clavier et son prix plz), la Rolls des claviers mécaniques avec un toucher incomparable, même s’il ne dispose pas de touches de macro.

Claviers et souris

Kits d’enceintes

BlackWidow Ultimate, le clavier de gamer mécanique.

Roccat Kone+, le bouton « Shift » double les fonctions des autres boutons.

La puissance et le silence du PC ont beau être des critères primordiaux, le choix des périphériques principaux est tout aussi essentiel. Avant de nous intéresser aux kits d’enceintes et aux écrans, récapitulons les meilleures offres concernant les périphériques de saisie, clavier et souris, que nous avons en main des heures tous les jours. La base consiste à acheter du matériel de marque, quel que soit le prix. Un ensemble Logitech ou Microsoft, même à 15 ou 20 €, donne déjà d’excellents résultats, même s’il n’y a aucune fonction particulière et, par pitié, ne cherchez pas à économiser 5 ou 10 € pour un ensemble sans marque, tant la différence de confort est importante. C’est encore plus vrai en sans-fil où, sans parler de

52 PC Update

analogique, les joueurs qui souhaitent bénéficier d’une accélération matérielle des effets sonores dans les jeux ou encore ceux qui veulent le meilleur sans compromis, voici les cartes son qu’il faut acheter en ce moment : • Si votre carte mère est défectueuse ou perturbée par un composant quelconque et génère des anomalies de son, l’Asus Xonar DS (low profile) suffit à générer un son 7.1 d’une qualité équivalente aux meilleurs chips son des cartes mères. Avec sorties analogiques séparées et port S/PDIF optique, sans oublier le transcodage DTS Connect, 40 €. • Creative Sound Blaster X-Fi Titanium HD : la carte de l’audiophile analogique exigeant. Moins coûteuse que la célèbre Asus Xonar Essence STX à 160 €, il est impossible d’entendre une différence entre les deux, les progrès de sa concurrente n’étant mesurables qu’à l’aide d’un oscilloscope, 120 €. • Auzentech X-Fi HomeTheater HD : combine à la fois une sortie HDMI 1.3 capable de faire passer les signaux audio HD des Blu-Ray (si vous n’avez pas un PC suffisamment récent pour que la carte graphique s’en occupe) et une partie analogique d’exception incluant un amplificateur dédié à l’écoute au casque avec un son parfait, un peu rond et dénué de tout parasite, 220 €.

Cartes son

Creative Sound Blaster X-Fi Titanium HD

Entre les progrès des chips son embarqués sur les cartes mères et la généralisation des connectiques numériques (S/PDIF et, désormais, HDMI), le besoin d’acheter une carte son dédiée est devenu quasi nul. Toutefois, pour les amateurs de qualité encore branchés en

Pour les PC qui n’ont pas la chance d’être branchés sur un ampli et de belles enceintes de salon, le kit tout-en-un reste incontournable. Les ensembles 5.1 sont peu nombreux, il n’est pas très pratique d’entourer un PC de plein de fils et, dans le cas des installations home cinéma, l’équipement de salon est plus approprié. Le design original des FX3022 d’Altec Lansing ne nuit pas à la qualité du son qu’elles produisent.


DOSSIER best of

• 2.0, gain de place : Altec Lansing FX3022 Expressionist BASS, 80 €. Proposées en noir brillant ou blanc brillant, ces deux petites enceintes sont épatantes pour un petit kit 2.0. N’espérez pas des résultats hi-fi, mais le son n’arrache pas les oreilles et sera satisfaisant pour les bureaux les plus exigus ou pour vos déplacements. • 2.1, petit prix : Corsair SP2200, 80 €. Ce n’est pas l’extase, mais pour moins de 100 €, vous bénéficierez d’un punch certain, d’une prise casque en façade avec une ergonomie sans défauts. Le son, un peu étouffé, peut être amélioré par égalisation dans tout bon logiciel de lecture. • 2.1, bon rapport qualité/prix : Logitech Z623,

140 €. Franchement plastique, mais d’une qualité nettement supérieure aux produits d’entrée de gamme. Les aigus se libèrent, le caisson prend de l’ampleur et peut sonoriser une salle plus volumineuse qu’une chambre à coucher. • 2.1, haut de gamme : Corsair SP2500, 200 €. Ce kit est moche, mais c’est un monstre. Les satellites sont de très bonne qualité et le caisson totalement délirant. Avec une qualité sensiblement meilleure que le Z623, il n’a pas peur de sonoriser un grand salon de 30 m² ! • 2.1, perfection : Focal XS, 500 €. C’est un peu cher pour un kit PC, mais le design travaillé n’est battu que par la qualité acoustique,

digne d’une chaîne hi-fi qui vaut aisément ce prix. Un poil moins puissant que le Corsair, le son est plus fin, plus juste. La base d’un des satellites fait également office de base iPod. Le DAC intégré permet une utilisation sur les ordinateurs portables, sans souffrir de la carte son médiocre de ceux-ci. • 5.1 : Logitech Z906 Digital, 315 €. Remplaçant notre ancien kit de référence, le Z5500 Digital de la même marque, le Z906 n’apporte rien de nouveau, si ce n’est une esthétique affinée. C’est un excellent ensemble, puissant et capable de décoder les signaux DTS et Dolby Digital. Si vous trouvez l’ancien modèle à moins de 300 €, n’hésitez pas à vous en contenter.

Les meilleurs écrans • La taille d’un écran détermine la taille des pixels à résolution égale, alors que l’augmentation de la résolution permet d’afficher plus d’éléments. Une résolution importante est toujours agréable car elle évite d’avoir à scroller par exemple. • La luminosité n’affecte guère les capacités d’un écran, sauf si vous travaillez avec le soleil dans le dos. En revanche, le contraste est bien plus important, il permet de distinguer plus de nuances de gris. Concrètement, un écran à fort contraste révèle parfois certains détails qui apparaissent comme des aplats de couleur sur un écran médiocre. En outre, augmenter la luminosité n’augmentera pas le contraste, cela éclaircira seulement les couleurs (les noirs seront moins noirs et les blancs seront plus blancs). • Un grand nombre de couleurs permet d’afficher plus de nuances et évite les dégradés trop visibles. En outre, le calibrage joue un rôle important pour bénéficier de couleurs justes, fidèles à ce qui sortira d’une bonne imprimante. • Selon la dalle de l’écran, des défauts d’affichage peuvent survenir : traînées lorsque l’on bouge trop vite des éléments, angles de vision réduits, fourmillement dans les films, rétroéclairage irrégulier, reverse ghosting (halo négatif autour des objets en mouvement). • Certaines personnes sont très sensibles au temps de réponse ou au fourmillement d’un écran, d’autres ne le sont pas du tout. Selon vos

habitudes, il est donc possible de jouer sur un écran relativement lent. Ce n’est pas une science absolue, mais il existe des écrans réellement plus lents que d’autres, généralement ceux équipés de dalles TN. • Outre la partie affichage d’un écran, la connectique embarquée, les fonctions et l’ergonomie ne sont pas à négliger. DisplayPort, hub USB, lecteur de cartes mémoire, fonction Picture in Picture, mise à l’échelle, pied tournant, réglable en hauteur ou en inclinaison, mode portrait, etc. • Le verre de protection de la dalle peut être mat ou brillant. Dans le premier cas, les reflets sont moins visibles qu’avec une dalle brillante. Mais cette dernière affiche des couleurs un peu plus chatoyantes. • Les dalles TN sont réactives et peu chères mais le fourmillement dans les films est assez prononcé, les angles de vision sont réduits, les taux de contraste assez faibles. Les dalles IPS profitent de meilleures couleurs et de très bons angles de vision. Elles sont, en outre, assez rapides pour permettre de jouer. Les dalles VA sont, en revanche, très peu réactives et déconseillées pour le jeu. Mais leur contraste est exceptionnel et elles ne souffrent quasiment pas de fourmillement en vidéo. • Les écrans 120 Hz peuvent afficher de la 3D en relief avec des lunettes actives (environ 130 €). En outre, ceux-ci bénéficient d’une excellente réactivité.

PC Update 53


affiche 98 % du profil Adobe RGB (c’est excellent !), l’ergonomie est irréprochable et la colorimétrie est excellente (en choisissant le profil sRGB de l’OSD). Si vous avez 480 € à dépenser dans un bon écran, c’est notre coup de coeur.

joueurs (inhérente à la dalle). Mais le Fujitsu P27T-6 à 750 € représente une bonne alternative. Il ne pèche que par quelques problèmes de reverse ghosting.

LG IPS231P

23’’ 1 920 x 1 080, IPS, 5 ms, 200 €, Hardware Magazine n° 52 Goûter aux qualités de l’IPS, c’est possible à partir de 200 € chez LG. Dur de ne pas craquer. Le contraste dépasse les 1000:1, alors que la colorimétrie est très bonne de base. Seule la luminosité est peut-être un peu exagérée, mais sélectionner le profil sRGB de l’OSD rétablit un bon équilibre. En prime, la réactivité se rapproche des TN 2 ms, c’est-à-dire ce qui se fait de mieux hors écrans 120 Hz. Son seul défaut concerne peut-être le nombre de couleurs affichées qui est similaire à tous les autres écrans de ce prix (6 bits émulés en 8 bits) mais qui s’avère être tout juste pour un écran IPS.

Asus VE278Q

27’’ 1 920 x 1 080, TN 2 ms, 360 €, Hardware Magazine n° 53 Pour les amateurs de grands affichages, les 27’’ full HD autour de 350 € sont une aubaine. L’Asus VE278Q est un excellent choix qui ne souffre que d’une ergonomie perfectible (mais de nombreuses entrées vidéo, DisplayPort inclus). Sa réactivité digne d’une dalle TN 2 ms et son fourmillement contenu en feront un écran très polyvalent. Pour les joueurs, l’Iiyama Prolite B2712HDS-1 est encore plus rapide et un peu moins cher, mais le fourmillement dans les jeux vidéo est très marqué et son rétroéclairage déborde un peu sur les côtés.

Asus ProArt PA246Q

Dell U2711

24’’ 1 920 x 1 200, IPS 6 ms, 480 € Hardware Magazine n° 52

27’’ 2 560 x 1 440, IPS 6 ms, 950 €, Hardware Magazine n° 46

A part des noirs pas très noirs et un prix que certains trouveront délirant, le PA246Q d’Asus est ce qui se rapproche le plus de l’écran parfait. Dalle IPS pour les qualités d’affichage, résolution de 1 920 x 1 200 pour le confort et réactivité suffisante pour les jeux. La dalle 10 bits

Dans la catégorie des grandes résolutions, hormis les 30’’ hors de prix, on retrouve des 27’’ en 2 560 x 1 440. Il s’agit donc de la version 16/9e (plus aplatie) de la résolution des 30’’. Le Dell U2711 est celui que nous préférons à 950 €, car il ne souffre d’aucun défaut, si ce n’est une réactivité un peu faiblarde pour les

54 PC Update

Acer GD245HQ

24’’ 1 920 x 1 080, TN 120 Hz, 2 ms, 300 €, PC Update n° 50 Premier 24’’ full HD en 120 Hz, cet écran Acer cumule bon nombre de qualités. Très bonne colorimétrie, contraste confortable, design réussi et prix contenu. Toutefois, son ergonomie est perfectible (pivot avant/arrière uniquement) et on note certains effets de clouding, c’est-à-dire des taches noires sur les fonds blancs avec une luminosité élevée. Equipé d’une dalle TN, il en reprend les caractéristiques : bonne réactivité mais angles de vision réduits et fourmillement vidéo. L’Asus VG236HE (23,6’’ au lieu de 24’’) corrige le défaut de clouding de l’Acer et rajoute une dalle brillante et une excellente ergonomie pour une cinquantaine d’euros supplémentaires.

Iiyama Prolite E2410HDS

24’’ 1 920 x 1 080, TN 2 ms, 170 €, Hardware Magazine n° 50

Un 24’’ satisfaisant et abordable. Cet Iiyama Prolite E2410HDS n’est pas un foudre de guerre, mais il se démarque des autres écrans par un très bon équilibre entre les perfor-


DOSSIER best of

mances et le prix. Pas de gros défauts à noter, si ce n’est une ergonomie juste moyenne et un look un peu fade. Pour le reste, c’est dans la moyenne haute. Justesse des couleurs, réactivité, contraste et rétroéclairage sont honnêtes. Pour les budgets serrés, le Philips 226CL2SB (qui est un 21,5’’ full HD) se négocie contre 150 €. Sa réactivité pourrait être améliorée (les joueurs les plus exigeants ne s’en contenteront pas) mais le reste est tout à fait correct compte tenu du prix.

Samsung SyncMaster PX2370 23’’ 1 920 x 1 080, TN 2 ms, 230 €, Hardware Magazine n° 50

Le Samsung PX2370 est tout bonnement le meilleur écran full HD TN du moment.

Les joueurs exigeants seront comblés grâce à une réactivité exemplaire, alors que les amateurs de vidéos seront contents de savoir que le fourmillement est moins marqué qu’avec les autres écrans. La colorimétrie est bonne, tout comme le contraste, la dalle affiche un gamut étendu (plus de couleurs pour améliorer les dégradés) et une technologie propriétaire qui élargit les angles de vision. Seul tribut du design, l’ergonomie est très sommaire : pas de VGA, pas de pied réglable en hauteur ni tournant. Moins bon par de nombreux aspects (réactivité, rétroéclairage, angles de vision), le Dell P2411H offre toutefois un design beaucoup plus classique, une très bonne

ergonomie et une colorimétrie encore meilleure (il faudra seulement installer les pilotes fournis) pour le même prix.

Les bonnes affaires du hardware Tous les composants cités dans les best ofs qui précèdent représentent les meilleurs choix du moment, par niveau de prix ou par usage. Toutefois, quelques exceptions à la règle méritent d’être analysées, des composants plus âgés qui bénéficient aujourd’hui d’un très bon rapport qualité/prix. Ce sont généralement des produits haut de gamme qui ont vu leur prix fondre comme neige au soleil, mais pas exclusivement.

Cartes mères

La carte mère n’est pas traditionnellement un composant sur lequel il est facile de trouver de bonnes affaires. Néanmoins, quelques anciens modèles haut de gamme sont désormais bradés, par exemple l’Asus Rampage II Extreme en promotion à 155 €. Cette carte n’a jamais valu ses 300 €, mais à ce tarif, c’est le prix d’appel pour une configuration 1366 avec des prestations de haut niveau. Rare mais séduisant, quelques boutiques n’ont pas renvoyé tout leur stock de cartes mères 1155 chipset B2 buguées. Il ne faut pas hésiter une seconde quand elles sont discountées, tant le risque de pannes est faible et sans grande importance.

CPU

Pas d’énormes surprises en CPU, mais plutôt une redécouverte : les Phenom II X4. AMD ayant fortement baissé les prix de ses quad core sur le point d’être remplacés, les modèles très intéressants s’étendent de 100 € seulement le 955 BE (3,2 GHz) à 130 € le 970 BE (3,5 GHz). A peine plus rapides que des Core 2 Quad à fréquence égale, ils ne tiennent pas la comparaison avec les Sandy Bridge actuels, mais à ce prix chez Intel, nous n’avons droit qu’à du dual core autour de 3 GHz. En bref, pour faire de l’encodage vidéo ou du rendu 3D, c’est plus performant pour quiconque n’a pas les moyens de s’offrir un Core i7. Chez Intel, rien de particulièrement intéressant dans les anciennes séries 1156 et 1366.

GPU

En carte graphique, il faut fouiller les fins de stocks pour trouver quelques affaires. Par exemple, à un petit prix, la HD5670 que l’on trouve à 60 € désormais fait un peu mieux qu’une 6570 à 75 €. De temps à autre, du très haut de gamme ancien est bradé, il arrive de croiser des GeForce GTX480 entre 200 et 250 €, une affaire quand on sait que la GTX570 équivalente coûte plus de 300 €, avec moins de mémoire vidéo. Encore mieux, ces GTX480 se négocient entre 150 et 200 € en occasion, le plus souvent avec garantie !

Divers

Il est possible de réaliser des économies en choisissant une alimentation de qualité un peu âgée. Par exemple, les séries Seasonic S12D et M12D qui restent d’excellents

blocs 80 Plus Silver avec un silence quasi absolu, pour un prix comparable aux Corsair très légèrement moins bonnes et 30 à 40 % moins onéreuses que les fameuses X-Series. Les alimentations OCZ ModXStream Pro sont également affichées à des tarifs parfois séduisants. Pas supersilencieuses, elles sont un peu plus performantes que les StealthXStream II et modulaires. A 75 € la 700 W, c’est tout bon ! Pour moins cher, quelques boutiques vendent encore à 50 € l’Arctic Cooling 550 W Fusion 550R, qui était choix de la rédaction pour son silence et la qualité du courant délivré : c’est le prix d’une 400 W de qualité équivalente d’aujourd’hui. Enfin, n’hésitez pas à fouiller. Quelques boutiques vendent parfois des composants qui ont déjà été déballés, par exemple un boîtier utilisé pour un PC de démo, ou souffrant d’un tout petit défaut, des façons simples d’économiser quelques dizaines d’euros pour du matériel de qualité.

PC Update 55


Monter son PC soi-même Pourquoi monter son PC ?

Pourquoi diable s’embêter, alors qu’on peut acheter des machines toutes faites où il n’y a plus qu’à brancher clavier, souris, écran et à allumer le tout. 2 minutes plus tard, on est sous le bureau Windows pour peu que la machine soit livrée avec un OS. Au lieu de ça, chez PC Update, on s’entête à monter les ordinateurs en achetant tous les composants et en les assemblant. Mettons de côté le fait que les PC montés, comme beaucoup de produits finis, coûtent toujours un peu plus cher que le home made. Si pour un PC d’entrée de gamme, il ne s’agit que de quelques euros, c’est une autre histoire sur des machines de gamer. Exemple parmi tant d’autres : une machine gamer à base d’i52500K, 8 Go de RAM et HD6950 est facturée près de 1 600 € chez Alienware. Forcément, en proposant l’upgrade DDR3 8 Go à 110 €, alors que c’est plus du double du prix actuel, la facture s’alourdit. En optant pour des composants équivalents dont un boîtier à 150 € et un ventirad CPU haut de gamme, nous atteignons tout juste 1 150 €… Presque plus important, monter son PC permet de choisir ses composants un à un. Besoin de beaucoup de RAM et d’un SSD, peu importe le CPU et la partie graphique, pour un PC de bureautique ultraréactif ? D’un

HTPC avec un boîtier design et des composants peu chers ? Ces besoins particuliers ne posent aucun problème lorsque l’on choisit et assemble soi-même ses composants. Qui plus est, vous pouvez opter pour des alimentations, boîtiers, disques durs et ventirads CPU et GPU silencieux pour préserver vos oreilles du bruit. Vous pouvez même adapter chaque composant avec les autres et selon votre budget. En effet, un Prolimatech Megahalems est, certes, très efficace mais un peu démesuré pour un Core i3-2100. Un Arctic Freezer 13 est tout à fait adapté et permet d’économiser la bagatelle de 30 €, pour des résultats similaires et quoi qu’il arrive bien meilleurs que les nombreuses machines qui utilisent le radiateur d’origine Intel ou AMD ! Hormis les raisons financières et de personnalisation, monter son PC, c’est aussi mettre les mains dans le cambouis et en être fier. Rien de tel pour passer pour un geek auprès de tous ses amis que d’expliquer le montage de son PC. Bon, pour la drague par contre, ça marche moins bien. Du reste, monter un PC permet aussi d’appréhender le fonctionnement du PC et de se figurer plus facilement une anomalie. Vous saurez de quoi à l’air un port PCIAmateurs de noir intégral, les Patriot Viper II et la Rampage III Black Edition se marient très bien.

56 PC Update

La Rampage III Formula, hélas introuvable en France, associe le look ROG si plaisant et un équipement de qualité. Des barettes rouges iront très bien avec, comme les G.Skill Trident.

Express, comment se présente un socket et pourquoi un disque dur peut transmettre ses vibrations au boîtier.

« J’ai peur de tout casser »

Si vous n’avez jamais touché un composant PC à part une clé USB et une souris, pas d’affolement. Le matériel peut coûter cher et être fragile, mais pour endommager quelque chose, il faut vraiment le vouloir. Le hardware est plein de détrompeurs partout. Ça se voit déjà dans la vie de tous les jours : un port USB ne peut pas être branché à l’envers, une carte mémoire ne rentre dans votre lecteur que dans un seul sens, la prise HDMI de votre télé ne ressemble à rien d’autre, etc. Toute l’opération nécessite entre 1 h 30 et 6 heures, selon votre expérience en la matière, mais aussi du boîtier et du type de montage que vous recherchez. Il est possible de monter un PC fonctionnel en très peu de temps, mais perfectionner le rangement est un peu plus long. Il suffit d’être observateur et méticuleux mais aucune connaissance préalable n’est requise puisque tout est indiqué.


DOSSIER best of

L’assemblage en 7 étapes

Commencez par placer le CPU dans son socket. C’est le seul point fragile de tout le montage. En effet, il y a de très nombreux pins (dans le socket chez Intel, sous le CPU chez AMD) qu’il faudra prendre soin de ne pas tordre. Rassurez-vous, il y a des détrompeurs : des encoches sur le PCB du CPU chez Intel et des trous bouchés sur les sockets AMD.

Branchez ensuite la mémoire dans les slots de même couleur. Elle est équipée de détrompeurs, si ça ne rentre pas dans un sens, ne forcez pas et tournez-la. Appuyez jusqu’à entendre un clic.

Appliquez un petit grain de pâte thermique sur le CPU, puis installez le ventirad. A part les modèles les plus simplistes qui se clippent, la plupart nécessiteront de fixer une plaque au dos de la carte mère, qui viendra solidariser le radiateur au CPU.

Installez la plaque IO Shield à l’arrière du boîtier, ainsi que les entretoises correspondant à votre carte mère (mini-ITX, microATX, ATX ou E-ATX). Présentez la carte mère et fixez-la.

Installez la carte graphique dans le port PCIExpress du haut de préférence et les cartes filles (carte son, carte contrôleur, tuner TV) dans les slots adéquats et fixez le tout avec les vis du boîtier. La longueur des slots, leur déport et l’emplacement des détrompeurs varient, vous ne pouvez pas confondre.

Branchez le câble SATA (connecteur d’environ 1 cm de longueur et en forme de L) pour relier les unités de stockage à la carte mère. Fixez disques durs et SSD dans les emplacements prévus à cet effet dans le boîtier. Faites de même pour le lecteur optique.

Enfin, installez l’alimentation et branchez-la. Commencez par le câble ATX 24 pins à la carte mère (connecteur près de la mémoire, sur la droite à mi-hauteur), le câble CPU 12V 8 pins (connecteur en haut à gauche de la carte mère) et les connecteurs SATA à toutes les unités qui en ont besoin. Si votre carte graphique nécessite une alimentation, utilisez les câbles PCI-Express 6 et/ou 8 pins adéquats. Il y a des détrompeurs partout, si ça ne rentre pas, ne forcez pas. Assurez-vous que c’est le bon connecteur et que vous ne vous êtes pas trompé de sens.

PC Update 57


Looker son PC

Monter son ordinateur répond aussi à un besoin de personnalisation. Ne pas avoir la même machine que votre voisin mais avoir votre bébé. Un look qui correspondra précisément à ce que vous aimez et que vous serez fier d’exhiber dans votre salon (encore faut-il convaincre Madame que c’est beau, bien que passionnés, certains membres de la rédac n’y sont pas arrivés). Il n’y a même pas forcément besoin de dépenser des fortunes. Tenter

d’accorder les composants suffit. Ne pas utiliser de la RAM verte ou une carte graphique rouge sur une carte mère bleue, changer les ventilateurs au besoin pour s’accorder avec votre thème et, si possible, porter attention à quelques détails comme les nappes SATA, les petits câbles des ventilateurs ou du boîtier ou encore le look de l’alimentation ou du radiateur. Si vous en avez la patience et les moyens, vous

1

4

pouvez même vous lancer dans le modding. Cette pratique désigne tout ce qui consiste à modifier les composants pour obtenir le boîtier de vos rêves. Peindre, découper, créer, améliorer de quelque manière que ce soit. Mais le budget et le temps nécessaires augmentent très rapidement, certaines machines dépassent 5 000 €, sans même mettre des composants vraiment extrêmes !

2

1

2

3

Une autre configuration monochrome mais beaucoup plus prestigieuse. Watercooling, gainage de l’alimentation, intérieur du boîtier (SilverStone TJ07) peint en noir, ajout d’un top plexi transparent et d’une façade épurée, le tout par MurderMod. Boîtier Cooler Master 690 II intégralement blanc et composants à dominante noire. Une configuration monochrome qui pourra être adaptée à votre guise : quelques touches de couleur ou un peu plus de blanc seront du plus bel effet, mais cette machine reste abordable et rapide à monter. Le boîtier DangerDen en plexiglas noir fumé et bleu translucide s’accorde avec la carte mère, l’alimentation, ainsi qu’avec le liquide de watercooling. Le reste des composants est noir ou brillant comme la RAM ou le waterblock GPU.

4 Ici, le montage a pris quelques semaines. Pas de découpes,

mais il a fallu étudier tous les composants, le boîtier n’étant pas très spacieux malgré les apparences. Gainage de l’alimentation, peinture de quelques parties et surtout des composants harmonisés avec des rappels de couleur très fréquents.

3

58 PC Update

Lian Li PC-X900, carte mère ROG, watercooling Aquacomputer, mémoire G.Skill Trident et alimentation Scythe Chouriki 2. Nous avons même poussé le vice jusqu’à remplacer certaines vis à main par des modèles rouges, changer les connecteurs d’alimentation par des rouges et choisir un SSD qui colle au thème (G.Skill Falcon).


DOSSIER best of

Nos Configurations de référence Le PC le moins cher possible

• Processeur : Intel Pentium G620 (2 cores, 2.6 GHz, 60 €) • Refroidissement CPU : radiateur d’origine Intel • Carte mère : MSI H61M-E33 (60 €) • Mémoire vive : Corsair XMS3 2 Go DDR3-1333 (20 €) • HDD : Seagate 7200.12 500 Go 7 200 tours (40 €) • Carte graphique : Intel HD Graphics intégré au CPU • Boîtier : entrée de gamme (35 €) • Alimentation : entrée de gamme 350 W (30 €) • Divers : N/A

Dépenser plus

• Mémoire vive : Corsair XMS3 2 x 2 Go DDR3-1333 (30 €)

dépenser moins

• Boîtier/Alimentation : 1er prix (35 € l’ensemble)

Total : 245 € Bureautique et Internet

• Processeur : Intel Pentium G620 (2 cores, 2.6 GHz, 60 €) • Refroidissement CPU : Cooler Master Hyper TX3 (15 €) • Carte mère : MSI H61MU-E35 (70 €) • Mémoire vive : Corsair XMS3 2 x 2 Go DDR3-1333 (30 €) • SSD : Crucial M4 64 Go (100 €) • HDD : Seagate 7200.12 500 Go 7 200 tours (40 €) • Carte graphique : Intel HD Graphics intégré au CPU • Boîtier : entrée de gamme (35 €) • Alimentation : entrée de gamme 350 W (30 €) • Divers : N/A

Dépenser plus

• Processeur : Pentium G850 (80 €) • HDD : WD Caviar Black 1 To 7 200 tours (70 €)

dépenser moins

• SSD : pas de SSD (économie de 100 €)

Total : 380 € Profiter des derniers jeux, sans se ruiner • Processeur : AMD Athlon II X4 640 (4 cores, 3 GHz, 85 €) • Refroidissement CPU : Cooler Master Hyper TX3 (15 €) • Carte mère : Gigabyte 880GM-UD2H (75 €) • Mémoire vive : Corsair XMS3 2 x 2 Go DDR3-1333 (30 €) • SSD : Crucial M4 64 Go (100 €) • HDD : WD Caviar Blue 1 To 7 200 tours (55 €) • Carte graphique : Radeon HD5750 1 Go (85 €) • Boîtier : entrée de gamme (35 €) • Alimentation : entrée de gamme 400 W (40 €) • Divers : N/A

Dépenser plus

• Processeur : Phenom II X4 955 BE (100 €) ou plateforme Intel 1155 avec Core i3 2100 (100 € + carte mère à 100 €)

dépenser moins

• SSD : pas de SSD (économie de 100 €)

Total : 520 € Bureautique et multimédia tout confort • Processeur : Intel Core i3-2100 (2 cores, 3.1 GHz, 100 €) • Refroidissement CPU : Scythe Yasya (40 €) • Carte mère : MSI H67MA-E45 (100 €) • Mémoire vive : Corsair XMS3 2 x 2 Go DDR3-1333 (30 €) • SSD : Crucial M4 64 Go (100 €) • HDD : WD Caviar Blue 1 To 7 200 tours (55 €) • Optique : graveur CD/DVD SATA (30 €) • Carte graphique : Intel HD Graphics 2000 intégré au CPU • Boîtier : milieu de gamme (70 €) • Alimentation : 450 à 550 W modulaire (80 €) • Divers : lecteur de cartes mémoire (15 €)

Dépenser plus

• SSD : Crucial M4 128 Go (180 €)

dépenser moins

• Boitier + alim : entrée de gamme (80 €)

Total : 620 €

PC Update 59


Jouer en 1 920 x 1 080

• Processeur : Intel Core i3-2100 (2 cores, 3.1 GHz, 100 €) • Refroidissement CPU : Arctic Freezer 13 PRO (35 €) • Carte mère : ASRock P67 Pro3 (105 €) • Mémoire vive : Corsair Vengeance 2 x 2 Go DDR3-1333 (30 €) • SSD : Crucial M4 64 Go (100 €) • HDD : WD Caviar Black 1 To 7 200 tours (75 €) • Optique : graveur CD/DVD SATA (30 €) • Carte graphique : Radeon HD 6850 1 Go (140 €) • Boîtier : milieu de gamme (70 €) • Alimentation : 550 à 600 W (70 €) • Divers : lecteur de cartes mémoire (15 €)

Dépenser plus

• Processeur : Intel Core i5-2500K (180 €) • SSD : Crucial M4 128 Go (180 €)

dépenser moins

• SSD : pas de SSD (économie de 100 €)

Total : 770 € Jouer en 1 920 x 1 080, les détails à fond

• Processeur : Intel Core i5-2500K (4 cores, 3.3 GHz, 180 €) • Refroidissement CPU : Scythe Yasya (40 €) • Carte mère : MSI P67A-GD65 (150 €) • Mémoire vive : Corsair Vengeance 2 x 2 Go DDR3-1600 C8 (40 €) • SSD : Crucial M4 64 Go (100 €) • HDD : WD Caviar Black 1 To 7 200 tours (70 €) • Optique : graveur CD/DVD SATA (30 €) • Carte graphique : Radeon HD 6950 1 Go (200 €) • Boîtier : milieu de gamme (70 €) • Alimentation : 550 à 600 W modulaire (90 €) • Divers : lecteur de cartes mémoire (15 €)

Dépenser plus

• Processeur : Intel Core i7-2600K (260 €) • SSD : Crucial M4 128 Go (180 €)

dépenser moins

• Alimentation : alimentation non modulaire (70 €)

Total : 985 € Un PC de boulot ultrarapide

• Processeur : Intel Core i7-2600K (4 cores, 3.4 GHz, 260 €) • Refroidissement processeur : Scythe Yasya (40 €) • Carte mère : Asrock Z68 Extreme4 (160 €) • Mémoire vive : G.Skill RipjawsX 2 x 4 Go DDR3-1333 C9 (60 €) • SSD : Crucial M4 128 Go (180 €) • HDD : Samsung F4 Ecogreen 2 To 5 400 tours (60 €) • Optique : graveur CD/DVD SATA (30 €) • Carte graphique : Intel HD Graphics 3000 intégré au CPU • Boîtier : haut de gamme (120 €) • Alimentation : Seasonic X-Series Fanless 400 W (145 €) • Divers : lecteur de cartes mémoire (15 €)

Dépenser plus

• Boîtier : boîtier très haut de gamme (150 à 500 €)

dépenser moins

• Mémoire vive : G.Skill RipjawsX 2 x 4 Go DDR3-1600 C8 (65 €) • Processeur : Intel Core i5-2500K (180 €)

Total : 1 070 € AMD mon amour

• Processeur : AMD Phenom II X6 1100T Black Edition (6 cores, 3,2 GHz, 160 €) • Refroidissement processeur : Noctua NH-U12 SE2 (60 €) • Carte mère : Asus Crosshair IV Formula (190 €) • Mémoire vive : G.Skill RipjawsX 2 x 4 Go DDR3-1333 C9 (50 €) • SSD : Crucial M4 128 Go (180 €) • HDD : Hitachi 7K3000 2 To 7 200 tours (100 €) • Optique : graveur CD/DVD SATA (30 €) • Carte graphique : Radeon HD6950 2 Go (230 €) • Boîtier : haut de gamme (120 €) • Alimentation : Cooler Master Silent Pro Gold 600 W (120 €) • Divers : lecteur de cartes mémoire (15 €)

Total : 1 255 €

60 PC Update

Dépenser plus

• Carte graphique : Radeon HD6970 (320 €)

dépenser moins

• Carte mère : carte mère Asrock 880G Extreme3 (105 €) • SSD : Crucial M4 64 Go (100 €) • Carte graphique : Radeon HD6950 1 Go (210 €)


DOSSIER best of

Jouer en relief avec nVidia 3D Vision

Précision : n’oubliez pas d’acheter un écran compatible (120 Hz), comme l’Acer GD245HQ (24’’ à 340 €).

• Processeur : Intel Core i7-2600K (4 cores, 3,4 GHz, 260 €) • Refroidissement processeur : Noctua NH-U12 SE2 (60 €) • Carte mère : Asus P8P67 Deluxe (205 €) • Mémoire vive : G.Skill RipjawsX 2 x 4 Go DDR3-1600 C8 (65 €) • SSD : Crucial M4 128 Go (180 €) • HDD : WD Caviar Black 2 To 7 200 tours (140 €) • Optique : graveur CD/DVD SATA (30 €) • Carte graphique : GeForce GTX 580 (440 €) • Boîtier : haut de gamme (120 €) • Alimentation : Cooler Master Silent Pro Gold 600 W (120 €) • Divers : lecteur de cartes mémoire (15 €), lunettes nVidia 3D Vision (150 €)

Dépenser plus

• Refroidissement processeur : Thermalright Silver Arrow (75 €)

dépenser moins

• SSD : Crucial M4 64 Go (100 €) • Carte graphique : GeForce GTX 570 (310 €)

Total : 1 785 € Un PC extrême !

• Processeur : Intel Core i7-990X (6 cores, 3,46 GHz, 900 €) • Refroidissement processeur : EK Supreme-LT (35 €) • Carte mère : Gigabyte G.1 Guerilla (325 €) • Mémoire vive : Corsair Vengeance 3 x 4 Go DDR3-1600 C9 (105 €) • SSD : Crucial M4 256 Go (370 €) • HDD : Hitachi 7K3000 3 To 7 200 tours (165 €) • Optique : graveur Blu-Ray (60 €) • Carte graphique : 2 x GeForce GTX 580 SLI (880 €) • Boîtier : très haut de gamme (200 €) • Alimentation : Corsair AX 1 200 W (250 €) • Divers : complément de circuit watercooling (deux blocs 580 + pompe + réservoir + radiateur + tuyaux et embouts, 380 €), lecteur de cartes mémoire (15 €)

Dépenser plus

• Carte graphique : 3e GeForce GTX 580 + watercooling (540 €)

dépenser moins

• Processeur : Intel Core i7-970 (500 €) • Refroidissement processeur : Thermalright Silver Arrow (75 €, une économie de 350 € sans watercooling)

Total : 3 685 € PC home cinéma

• Processeur : Intel AMD A8-3850 (4 cores, 2,9 GHz, 125 €) • Refroidissement processeur : Scythe Big Shuriken (25 €) • Carte mère : Gigabyte A75M-D2H (100 €) • Mémoire vive : Corsair XMS3 2 x 2 Go DDR3-1333 (30 €) • SSD : Intel 320 40 Go (80 €) • Optique : graveur Blu-Ray (60 €) • Carte graphique : Radeon HD6550 intégré au CPU • Boîtier : Silverstone Grandia GD-04 (90 €) • Alimentation : Be Quiet! Straight Power E8 500 W (90 €) • Divers : lecteur de cartes mémoire (15 €)

Dépenser plus

• HDD : Samsung F4 Ecogreen 2 To (60 €) • Boitier : Antec Fusion Remote Black (150 €)

dépenser moins

• Processeur : AMD A6-3650 (100 €)

Total : 615 € Spécial basse COnsommation

• Processeur : Intel Core i3-2100T (2 cores, 2,5 GHz, 115 €) • Refroidissement processeur : Cooler Master Hyper TX 3 (15 €) • Carte mère : MSI H61MU-E35 (70 €) • Mémoire vive : G.Skill Eco 4 Go 2 x 2 Go DDR3-1333 (40 €) • SSD : Crucial M4 64 Go (100 €) • Carte graphique : Intel HD Graphics 2000 intégré au CPU • Boîtier : milieu de gamme (70 €) • Alimentation : FSP Aurum 400W (60 €) • Divers : lecteur de cartes mémoire (15 €)

Dépenser plus

• Refroidissement passif : Thermalright HR-02 (60 €) • SSD : Samsung F4 Ecogreen 2 To (60 €)

dépenser moins

• Processeur : Intel Pentium G620T (65 €)

Total : 485 €

PC Update 61


Que valent les PC e-tailer et de marque ?

Thomas Olivaux

Les revendeurs en ligne et les grandes marques proposent des configurations complètes, prémontées, à tous les prix. Sont-elles des alternatives viables voire séduisantes pour les débutants ? Les habitués, devenus trop flemmards pour monter leur PC, peuventils s’en satisfaire ?

62 PC Update


DOSSIER pc de marque

i vous n’avez plus le temps d’assembler vous-même votre PC, ou si vous n’avez encore jamais franchi le pas, la tentation d’acheter une machine toute prête est grande. Depuis toujours, PC Update défend l’assemblage, la seule manière de vivre à fond la passion du hardware. Par définition, l’assemblage maison s’oppose au PC de marque traditionnellement obscur, utilisant des composants de qualité douteuse et plein de restrictions, à commencer par des BIOS honteux ou des alimentations sans connecteurs libres. Mais les temps ont changé et, entre les PC assemblés soi-même et les PC de marque, s’intercalent les PC d’e-tailers (revendeurs en ligne), qui ne sont pas forcément à fuir. De quoi parle-t-on ? Le PC de marque, c’est celui proposé par l’un des constructeurs historiques comme HP, Dell ou Acer. Le PC e-tailer, c’est une machine assemblée à la commande par des enseignes qui ont pignon sur Web comme Materiel.net, LDLC ou Grosbill ; en d’autres termes, le PC e-tailer, c’est la version VPC du bon vieux PC d’assembleur, comme nous les achetions à Montgallet ou ailleurs il y a quelques années. Ces configurations prémontées sont-elles de suffisamment bonne qualité pour que vous les achetiez ?

PC Update 63


Tester la qualité de montage d’un PC e-tailer est virtuellement impossible. Contrairement à la machine d’un grand constructeur qui est assemblée essentiellement par des machines et suivant des protocoles très stricts, ceux-ci dépendent des compétences et de l’humeur du monteur au moment de la commande. D’autre part, comment être sûr qu’un e-tailer ne sera pas tenté de réaliser un montage parfait pour notre essai magazine, montage qui ne reflétera pas forcément la réalité des clients lambda ? Toutefois, l’expérience de nombreuses commandes pour des proches que nous avons nousmême réalisées au fil des années et les retours sur les forums Internet montrent le sérieux des plus grandes enseignes, si bien que nous ne craignons pas de vous les recommander. Ne vous attendez pas à un montage particulièrement HQ. Rares sont les fils bien rangés et dissimulés contre le panneau arrière, sans même parler d’un éventuel gainage esthétique. La ventilation est toujours basique, se contentant des ventilateurs d’origine du boîtier et le plus souvent sans régulation, un peu bruyante. Nous ne sommes pas là non plus pour voir qui est le moins cher sur tel ou tel composant. Les prix varient constamment, rien ne vaut un moteur de prix pour faire de tels constats. Notre expertise permet, en revanche, de juger de la pertinence des machines proposées, en analysant le choix de chaque composant et le prix de vente global, et c’est bien le plus important. Nous avons donc analysé les offres et décortiqué les principales machines des plus grands e-tailers qui vendent à la fois en France et en Belgique. Cette analyse ne concerne que

des tours standard, en concurrence directe des PC que nous recommandons habituellement. Les miniPC et tout-en-un, parfois proposés sous le label des e-tailers, seront testés avec des tout-en-un de grande marque, dans un prochain comparatif dédié. Quelques grands e-tailers ne sont pas représentés ci-dessous, comme Amazon, Compumsa, la FNAC, Pixmania ou Rue du Commerce : ils ne proposent pas de PC complets assemblés à partir de composants séparés. Pour garder une certaine cohérence, nous allons systématiquement comparer le PC le moins cher de chaque e-tailer à notre configuration la moins chère à 245 €, une configuration pour gamers d’un bon niveau avec notre PC « Jouer en 1 920 x 1 080 » à 1 000 € et une configuration très haut de gamme s’il y a lieu.

Grosbill

Chez Grosbill (www.grosbill.com), le site est confus et le choix difficile. En allant sur le menu Informatique, il y a bien une rubrique Ordinateurs de bureau, mais il y a tant de sous-catégories qu’il est impossible de voir et comparer tous les PC Grosbill d’un coup. Il existe quelques machines d’entrée de gamme baptisées Grosbill Net-Bill et Grosbill Média, ainsi que des PC plus puissants baptisés Grosbill Gamer. La machine la moins chère est le Net-Bill GB2N100 à 318,90 €. Fuyez-la ! Vendue 75 € plus cher que notre configuration de référence la moins chère (le PC le moins cher possible

à 245 €), elle est globalement moins performante ! Sans négliger le fait que nous proposons un véritable couple boîtier/alimentation de marque, notre Pentium G620 est bien plus solide que l’Athlon II X2 250… et surtout évolutif jusqu’au Core i7-2600K ! Certes, notre PC se contente de 2 Go de RAM et d’un disque 500 Go au lieu de 4 Go et 1 To, mais même en payant le surplus, nous restons moins cher. Notre PC, configuré sur ce même site vaut 287,17 € montage compris, avec un boîtier Cooler Master Elite 310 et une alimentation Antec VP450P. C’est finalement compétitif quand on choisit les bons composants ! Changeons de classe avec l’analyse d’une des deux configurations pour gamers, le Gamer GB2G102 à 999 €. C’est exactement le prix, à 1 € près, de notre machine de référence « Jouer en 1 920 x 1 080 », que peut-on en dire ? Encore une fois, notre machine est nettement plus séduisante. La base de puissance est comparable, puisque les deux PC utilisent un Core i5-2500K épaulé par 4 Go de DDR3-1600 C8. La carte graphique GTX570 du Grosbill est un peu plus rapide que la HD6950 que nous proposons… mais une fois flashée en HD6970, il n’y a plus d’écart. En revanche, alors que le PC Grosbill se contente de disques durs (2 x Seagate 7200.12 1 To, parmi les plus lents 7 200 tours du moment), notre machine fait place à l’instantanéité grâce au choix du SSD. Un Crucial M4 (ultrarapide) de 64 Go pour l’OS et vos jeux favoris, un disque dur rapide (WD Caviar Black 1 To) pour le reste ! Enfin, notre PC propose un boîtier et une alimentation d’une gamme bien supérieure, avec un budget total de 160 €, alors que le vieux couple Cooler Master Centurion 590 et Silent Pro 500 W (des produits de 2008) proposé par Grosbill n’excède pas 130 €. Les machines Grosbill sont vendues sans OS. Après analyse complète du site, nous n’avons trouvé aucun PC séduisant que nous pourrions recommander.

LDLC

Le PC bureautique de Grosbill ne fait pas vraiment envie.

64 PC Update

Le site de LDLC n’est pas non plus très clair, son design est daté, mais il est néanmoins plus facile de comprendre les gammes que chez Grosbill. Tout d’abord, LDLC propose d’assembler n’importe quelle machine dont vous auriez choisi 100 % des composants pour 47,55 € (64,95 € avec Windows). Même si nous sommes un fervent défenseur de l’assemblage maison, ce ne sont pas des prix délirants. Passons donc aux configurations LDLC. Elles sont réparties en trois gammes : « Publik » pour les PC « normaux », « Gamer » pour les machines pour joueurs et « Creator » pour des stations de travail graphique incluant cartes nVidia Quadro et ATi FirePro. Quasiment toutes les machines embarquent Windows 7, Home Premium 64 bits ou Intégrale 64 bits suivant le niveau de prix.


DOSSIER pc de marque

Le PC premier prix est baptisé PC7 Début, issu de la gamme « Publik ». Il est affiché à 319,95 €. Bien que la présence d’une licence Windows 7 Home Premium d’une valeur de 100 € joue en sa faveur, c’est une machine lente que nous ne recommanderons à personne. Jugez plutôt, le processeur est un AMD Sempron 140 (monocore !) et il n’y a qu’un giga de RAM (de la vieille DDR2 PC5300 qui plus est). Là encore, notre PC à 245 € composé chez LDLC coûte 312,74 €, à l’heure où s’écrivent ces lignes, avec un boîtier Cooler Master Elite 310, une alimentation Corsair CX430 V2 et une carte mère un cran en dessous. 67,74 € d’écart, ça fait un peu cher le montage, mais c’est déjà mieux que la machine que LDLC propose à 319,95 €. Le PC pour joueurs le plus proche de notre machine à 1 000 € est le Gamer Hard Game, vendu 1 099,95 € avec Windows 7 Intégrale. Pour celui-ci, LDLC a choisi un hexacore AMD, le modeste X6 1055T. Ce n’est pas un mauvais processeur en soi, mais dans les jeux, il est systématiquement moins rapide que notre Core i5-2500K. La carte graphique est une Radeon HD… 5870 ! Un bon modèle, deux ans d’âge ! Ici aussi, notre HD6950 est plus rapide (et transformable en HD6970). LDLC ne propose pas moins de 8 Go de DDR3-1600, alors que nous nous contentons de 4 Go, une différence qui compte surtout pour l’avenir et que nous pourrions combler pour moins de 30 € environ. Côté stockage, ça fait mal. C’est encore une fois le Seagate 7200.12 qui est retenu, en 1 To. Non seulement notre choix est plus rapide… mais notre machine intègre surtout un SSD ultrarapide en plus ! Quant au

couple boîtier/alimentation, c’est l’inconnu. La photo montre un séduisant HAF 932, mais est-ce réellement le cas ? Si oui, rien à dire, bien que nous privilégiions encore un SSD à ce niveau de prix. L’alimentation annoncée est une « 750 W silencieuse certifiée 80 Plus ». Espérons que ça ne soit pas un vieux tromblon, même si la puissance est généreuse. Jusqu’ici, les machines LDLC ne font pas plus envie que

celles de Grosbill, elles sont bien moins séduisantes que nos recommandations. Citons tout de même la machine la plus haut de gamme de l’e-tailer, le PC Gamer Revolution. Avec son Core i7-2600K, ses 8 Go de RAM et sa GeForce GTX 580, il ressemble comme deux gouttes d’eau à notre machine baptisée « Jouer en relief avec nVidia 3D Vision ». Pourtant, alors que nous sommes à 1 815 €, LDLC n’est qu’à 1 499,95 € ! Certes, notre machine embarque les lunettes nVidia d’une valeur de 150 € dont vous pourriez vous passer, mais c’est contrebalancé par la présence d’un Windows 7 Intégrale chez LDLC. Le boîtier LDLC est officiellement un HAF 932, qui vaut sans problème notre proposition de boîtier haut de gamme à 120 € et l’alimentation, de marque inconnue, est annoncée « 850 W 80 Plus Silver modulaire », forcément un choix de qualité qui n’aura pas de mal à égaler notre Silent Pro Gold 600 W à 120 €. Mais alors, faut-il sauter sur la machine LDLC ? Pas vraiment, car l’écart de prix se justifie au niveau du stockage : d’un mauvais 7200.12 1 To, nous proposons un très bon Caviar Black 2 To et surtout un SSD Crucial M4 de 128 Go ! Un écart de prix d’environ 260 €. Néanmoins, 1 500 + 260 = 1 760, c’est un peu moins cher que notre proposition. Bref, si vous achetez un SSD en complément, ce PC Revolution est plutôt bien placé en prix et bien équilibré à part le stockage.

Magic PC

Magic PC fait partie de ces e-tailers, trop rares, qui comme Materiel.net misent beau-

L’utilisation d’un boîtier Cooler Master HAF est gage de qualité pour ce PC Gamer de MagicPC.

PC Update 65


coup sur la qualité de leur site Web. Et ça paie ! Outre le plaisir des yeux, il est nettement plus facile de s’y retrouver. En cliquant sur l’onglet Ordinateurs, nous accédons à un choix de PC par catégories, notamment PC Gamer et PC bureautique qui nous intéressent pour cette étude. Seuls des PC Magic PC sont proposés sur ce site, à l’exception de quelques tout-en-un et miniPC. Si vous décidez de choisir manuellement les composants, il suffit de cliquer sur la dernière catégorie baptisée « Assemblez votre PC ! ». Le montage est proposé en option de 47 à 79 € selon la complexité de la machine (3 niveaux distincts) ou de 65 à 96 € avec installation de Windows, pour ces 3 mêmes niveaux. Notre PC d’entrée de gamme est classé niveau 1, notre PC pour gamers est classé niveau 3. Commençons la comparaison avec notre machine de référence premier prix, le PC à 245 €. Le tout premier prix Magic PC est obtenu avec la machine PC Bureautique Eco AMD à 251,60 €. Mais avec son Athlon II X2, elle ne saurait tenir la comparaison avec notre machine en Sandy Bridge. Nous allons donc comparer le second tarif, c’est-à-dire le PC Bureautique Eco Intel à 268,30 €. Pas de mauvaises surprises à prévoir, tout est bien détaillé jusqu’au modèle précis du boîtier, que nous apprécions les composants choisis ou pas. D’un point de vue puissance, c’est identique à notre proposition, c’est-à-dire un Pentium G620 avec 2 Go de DDR3-1333 sur une carte mère H61, une ASRock plutôt que notre MSI, pourquoi pas. Le disque dur est de la même famille que le nôtre, c’est-à-dire un Seagate 7200.12, mais de capacité deux fois inférieure (seulement 250 Go). Le boîtier Advance avec alimentation intégrée n’est pas du tout du même niveau de qualité qu’un couple Cooler Master avec une alimentation Corsair ou Antec, mais il est néanmoins mignon et équipé d’un lecteur de cartes. Bonus, cette machine est munie d’un graveur de DVD que nous avons supprimé. Malgré le choix critiquable du boîtier, le tarif est donc parfaitement compétitif puisque la machine est très semblable pour seulement 23 € de plus, montage effectué ! Bravo. En passant dans la catégorie Gamer, qui débute dès 380 €, nous hésitons entre plusieurs PC, les machines Level VI (942,90 et 944,40 € selon que l’on choisit un GPU nVidia ou AMD) et Level VII (1 018,80 ou 1 022,20 €). Nous partirons du Level VI en Radeon, qui est le plus proche de notre proposition ; la grosse différence entre les Level VI et VII réside dans la plateforme, un Core i5-2500 pour le moins cher, un Phenom II X6 1090T pour le second. Dans les deux cas, ce sont des processeurs performants, le Core i5-2500 étant généralement un peu meilleur dans les jeux, mais le Phenom II X6 plus à l’aise pour les applications fortement multithreadées avec ses six cores. Le Core i5 n’est pas un modèle débridé, K, c’est

66 PC Update

dommage vu l’écart de prix ; il doit se contenter du ventirad Intel de base. Il est installé sur une carte mère Gigabyte P67A-D3, de bonne facture mais un peu moins lookée et équipée que notre MSI P67A-GD65. Magic PC ajoute 8 Go de G.Skill RipJawsX 1333, tandis que nous n’en proposons que 4, un choix raisonnable vu les prix actuels de la mémoire. La carte graphique est un peu plus performante chez Magic PC, une HD6970 par rapport à notre HD6950 (qui peut, certes, être flashée en 6970). Pas mal, pas mal non plus l’alternative nVidia avec une GTX570 et non une GTX560 Ti ! Le disque dur est identique, c’est un rapide Caviar Black de 1 To… mais point de SSD chez Magic PC ! Le boîtier Cooler Master HAF 922 est une vraie tour pour gamers de qualité, qui correspond précisément à notre budget de 70 €. L’alimentation est une Antec HCG 620 W, un peu moins bien que ce que nous proposons, vu qu’elle n’est pas modulaire, mais d’une puissance parfaitement adaptée. Comme pour le PC précédent, Magic PC termine par un graveur que nous n’avons pas prévu, ce qui ne change pas grand-chose au tarif. A 944,40 € monté et équipé d’une Radeon HD6970, ce PC est tout à fait bien placé ! Ajoutez un SSD Crucial M4 64 Go (100 €) et vous aurez une machine légèrement plus performante que la nôtre et montée pour un surcoût inférieur à 50 € !

Materiel.net

Materiel.net a, de loin, le site Web le plus clair. Il suffit de cliquer sur Ordinateurs, puis de filtrer par marque, en choisissant Materiel.net, pour voir apparaître la liste des machines de

l’e-tailer, classées par ordre croissant de prix. Si vous choisissez vos composants manuellement, Materiel.net propose le montage à 39,90 € auxquels il faudra ajouter 34,99 € pour installer un système d’exploitation. Contrairement à Grosbill et LDLC qui débutent à 320 €, Materiel.net propose sa machine Starter à 269,99 €. Avec un Athlon II X2, comme notre ancienne référence, inutile de dire qu’elle ne peut pas lutter face au Pentium G Sandy Bridge. Pour être plus proche de notre propre recommandation, nous allons comparer le modèle immédiatement supérieur, le Starter II 289,99 €. Vendue 45 € de plus que notre machine, la configuration est pour ainsi dire identique, un très bon point ! Pentium G620, 2 Go de RAM et un disque dur de 500 Go dans les deux cas. Même la carte mère de ce PC est identique à notre proposition (MSI H61M-E33) ! Mais alors, est-ce une machine parfaite ? Plus ou moins. Les 45 € d’écart peuvent être pleinement justifiés par le montage, le seul bémol concerne le choix du boîtier et de l’alimentation, des modèles Advance dont la qualité est inférieure à l’entrée de gamme des grandes marques, comme Cooler Master ou Antec. Au moins, comme chez Magic PC, ça n’est pas caché, même si rédhibitoire à nos yeux. Cette machine, comme beaucoup de configurations d’e-tailers, est livrée avec un kit clavier + souris Logitech de base, que nous n’intégrons pas dans notre PC de référence. La demi bonne surprise de l’entrée de gamme se vérifie-t-elle sur un PC pour gamers milieu/ haut de gamme ? Notre analyse se porte sur le PC Materiel.net Millenium à 969,99 €, un

Publicité sur le site pour les configuration premier prix, série Starter.


Cadeau exceptionnel 2 ventilateurs 140mm

Noctua NF-P14 d’une valeur de 50 € !

24 numéros + 2 NOCTUA NF-P14

Fidèle héritier du ventilateur à succès NF-P12, le NF-P14 est un modèle 140mm de grande qualité bénéficiant d’encoches Vortex-Control qui assurent un silence exceptionnel ainsi que des performances aérodynamiques étonnantes. Les renforts métalliques, la technologie SCD2 et le roulement haut de gamme SSO-Bearing sont quant à eux les garants d’un fonctionnement tout en douceur et d’une stabilité sur le long terme. En respectant l’écartement des trous de fixation des ventilateurs 120mm traditionnels et en améliorant le ratio flux d’air/bruit, le NFP14 est tout désigné pour remplacer vos ventilateurs de CPU 120mm ou ceux de votre boîtier !

bon de commande

Oui ! je m’abonne à Hardware Magazine pour 12 numéros et PC Update pour 12 Numéros au prix spécial de 130 € J’ai bien noté que je recevrai mes ventilateurs sous 30 à 45 jours. Pour les frais de port hors France, merci d’écrire à Axiome pour une cotation.

Nom

Prénom

Adresse Code Postal Date de Naissance

Ville

Pays Email

Paiement par : par chèque à l’ordre de Axiome par carte bancaire Nom du titulaire de la carte N°

abonnement

Dans la limite des stocks disponibles

Date d’expiration

Veuillez indiquer le code à trois chiffres figurant au dos de votre carte Signature du titulaire de la carte :

Date :

En cas de paiement par carte bancaire, vous pouvez aussi envoyer un fax au 04 93 79 31 56 Bulletin d’abonnement à retourner à l’adresse suivante :

Axiome Abonnement Presse, l’Engarvin, 06390 COARAZE

En application de la loi informatique et libertés du 6 janvier 1978, vous disposez d’un droit d’accès et de rectification aux données vous concernant. Offre dans la limite des stocks disponibles


24 numéros bon de commande Nom

Prénom

Adresse Code Postal

Ville

Pays

Date de Naissance

1

Email

Paiement classique Oui ! je m’abonne à Hardware Magazine pour 12 numéros et PC Update pour 12 Numéros au prix spécial de 120 € Rajouter 24 € de frais de port CEE (reste du monde 40 €)

Paiement par : par chèque à l’ordre de Axiome Nom du titulaire de la carte par carte bancaire N°

Date d’expiration

Veuillez indiquer le code à trois chiffres figurant au dos de votre carte Signature du titulaire de la carte :

2

Date :

Paiements trimestriels Oui ! je m’abonne à Hardware Magazine pour 12 numéros et PC Update pour 12 Numéros au prix spécial de 15 € par trimestre.

abonnement

Abonnement

Soit une économie de 21.6 euros ! Le paiement s’effectuera en 8 prélèvements, un par trimestre. Votre abonnement sera ensuite renouvellé par trimestre et résiliable à tout moment. Autorisation de prélèvement automatique (N°national d’émetteur : 528906) J’autorise Axiome à prélever tous les 3 mois la somme de 15 € pour un minimum de deux ans à compter du Code banque

Code établissement

N° de compte

Clé RIB

Nom et prénom, adresse du titulaire du compte si différents de l’abonné

/

/2011

Il est indispensable de joindre votre relevé d’identité bancaire ou postal

Signature du titulaire du compte (obligatoire) Nom adresse, Code postal, Ville de votre banque où se feront les prélèvements Date (obligatoire)

En cas de paiement par carte bancaire, vous pouvez aussi envoyer un fax au 04 93 79 31 56 Bulletin d’abonnement à retourner à l’adresse suivante : Axiome Abonnement Presse, l’Engarvin, 06390 COARAZE En application de la loi informatique et libertés du 6 janvier 1978, vous disposez d’un droit d’accès et de rectification aux données vous concernant.


DOSSIER pc de marque

tarif très proche de notre PC à 1 000 €. La puissance de la machine est parfaitement comparable : les deux ont un processeur Core i5-2500K, les deux ont 4 Go de DDR3-1600 C8, les deux ont un SSD Crucial M4 de 64 Go et un disque dur rapide de 1 To (notre WD Caviar Black est un poil plus rapide que l’Hitachi 7K1000.C, mais également un peu plus bruyant). La carte graphique est à peine plus lente chez Materiel.net, c’est une GeForce 560 Ti, tandis que nous proposons une Radeon HD6950. Encore une fois, la carte mère est la même (!), une MSI P67A-GD65, même le boîtier Cooler Master HAF 912 Plus colle parfaitement à l’idée d’un tel PC et au budget de 70 € que nous proposons pour cette dépense. Bien qu’il ne vaille pas exactement notre Scythe Yasya, le ventirad Cooler Master Hyper 212 Plus montre également la qualité de cette configuration, qui ne se contente pas du radiateur Intel de base. L’alimentation Antec HCG 520 W est un peu moins performante que le modèle 550/600 W modulaire de notre machine, ce qui suffit à expliquer les 30 € d’écart. Encore un bel exemple de PC d’un e-tailer qui fait gagner du temps : n’hésitez pas à l’adopter !

que deux configurations au catalogue : un PC pour gamers haut de gamme à 1 399,99 € et une machine d’élite à 3 199,99 €. La première des deux, même si elle présente l’originalité d’être vendue avec un processeur overclocké à 4 GHz, n’a plus aucun intérêt. Bâtie sur l’ancien socket 1156, la base est un Core i5-760 qui n’a plus de perspectives d’évolution. De même, les deux cartes graphiques en SLI sont

d’anciennes GeForce GTX460, des modèles 768 Mo peu intéressants, malgré leurs fréquences accélérées. La seconde machine, hors norme avec son tarif de 3 200 €… se compare avec notre PC Extrême à 3 685 € ! Les deux PC embarquent un Core i7 Extreme. De notre côté, c’est le plus gros, le 990X six cores à 3,46 GHz. Aucune précision chez PC Look, si ce n’est que le CPU est overclocké à 4 GHz. La différence entre un 980X et un 990X ne serait pas fondamentale… mais s’il s’agit d’un vieux 975X à quatre cores, non merci ! Après demande de renseignement par e-mail, il s’agit justement d’un quad core (975X). Les deux PC ont 12 Go de DDR3 mais la comparaison s’arrête là. Bien que le GPU soit une GTX580 dans les deux cas, notre PC en a deux (à 450 € la bête, voilà déjà ce qui explique la majorité de l’écart de prix entre les deux PC). Mais alors que la machine PC Look se contente d’un modeste disque dur (un 2 To certes rapide), la nôtre propose carrément un SSD 256 Go, en plus du disque 3 To le plus performant au monde. C’est une honte de ne pas voir de SSD sur un PC de ce calibre ! Le boîtier HAF X est très bon, mais l’alimentation Corsair 850 W, certes très bonne, ne vaut pas notre Silent Pro Gold 1 200 W qui peut alimenter jusqu’à trois GPU, puisque la carte mère autorise (dans les deux PC) le 3-way SLI. Mais la différence fondamentale vient du système de refroidissement ! Alors que PC Look se contente d’un Cooler Master V8 pour le CPU, notre machine embarque un watercooling complet pour les deux cartes graphiques et le processeur ! Finalement, malgré son tarif de 3 730 €, notre

PC Look

Chez PC Look, on s’adresse avant tout à des passionnés qui montent eux-mêmes leur PC… comme la majorité des lecteurs de PC Update ! Néanmoins, pour répondre à toute attente, PC Look propose le montage d’une configuration complète à 59,99 €, 119,99 avec OS. Par rapport aux tarifs de LDLC et Materiel.net, c’est cher. Côté machines complètes, il n’y a

Publicité sur le site pour les configuration premier prix, série Starter.

PC Update 69


PC offre un bien meilleur rapport qualité/prix ! Contentez-vous d’une seule GeForce et d’un 2 To au lieu de 3 To et, pour le prix de la configuration PC Look, vous aurez droit à un SSD 256 Go, une alimentation 1 200 W, une carte mère plus moderne, un watercooling haut de gamme et le meilleur CPU du marché en bonus !

Surcouf

Depuis son rachat il y a quelques années, Surcouf se recentre sur les segments de marché qui rapportent le plus, excluant peu à peu l’assemblage. Qui se souvient, dans le magasin parisien de l’avenue Dausmenil, que le 2e étage

Depuis son rachat, Surcouf laisse peu à peu tomber l’assemblage.

Et les grandes marques ? Nous avons vu que les e-tailers n’étaient pas égaux entre eux, mais que certains (Magic PC et Materiel.net) permettaient d’offrir une configuration sérieuse à un prix raisonnable. Est-ce envisageable chez les grands constructeurs ?

Acer

Acer est une marque transformée. Loin de l’entrée de gamme auquel on a été habitué durant des années, l’offre est désormais polyvalente et complète, sans que le catalogue ne soit devenu trop complexe. Pour la bureautique, c’est la série Aspire, pour les joueurs, les Predator. Le moins cher s’appelle Aspire X3910-231, il est vendu 299 €. Pour un prix à peine supérieur à notre machine de référence qui inclut une licence Windows 7 Home Premium, c’est plutôt bien parti. Quand l’on constate les 4 Go de RAM et le disque dur de 1 To, c’est même très encourageant, mais c’était sans compter le fait que ce dernier est en 5 400 tours et surtout que la plateforme est totalement has been (Pentium E6700 en socket 775 !). Peu évolutif (pas de port PCI-E 16x par exemple), il n’y a donc pas d’USB 3.0 et les performances sont logiquement en retrait vis-à-vis de notre machine. Pour les joueurs, le Predator G5 G5900042 s’affiche à 999 €, pile le prix de notre configuration. Très original pour une grande marque, le boîtier est de bonne qualité et pourrait être un modèle d’assemblage, c’est appréciable. Mais l’électronique proposée est totalement larguée par rapport à ce qui se fait actuellement. Non seulement c’est l’ancienne plateforme 1156 avec un modeste Core i5-560 (dual core beaucoup moins performant que l’i5-2500K), mais la carte graphique est une très modeste Radeon HD5750, incomparable à la HD6950. Le disque dur, de marque inconnue, est un 7 200 tours La série gamer Predator utilise des boîtiers 1,5 To, mais point de SSD. Il y a 8 Go uniques digne des bons PC assemblés. Hélas, de DDR3-1333, c’est bien. L’alimentation leur configuration est obsolète ou trop onéreuse.

70 PC Update

de 500 W et les deux ports PCI-E 1x permettent d’envisager quelques upgrades, mais le tarif de cette machine est simplement délirant.

Dell/Alienware

Dell a toujours eu une réputation de marque offrant un bon rapport qualité/prix. Ancien n° 1 mondial (détrôné par HP), le géant a acquis il y a quelques années le constructeur Alienware spécialiste des machines pour gamers. Parmi les machines bureautiques d’entrée de gamme, nous excluons la série Inspiron 560 basée sur de vieux Core 2 pour favoriser l’Inspiron 570 avec des puces AMD plus récentes. Les deux débutent à 299 €. Le premier prix se contente d’un Sempron 140 (mono- Pas très cher, l’Inspiron 570 est moins performant que nos core), nous adoptons configurations de référence au même prix. plutôt la variante à 319 € avec un Athlon II X2 245. Celui-ci, bien moins performant que notre Pentium G620, est épaulé par 2 Go, comme dans notre machine. Le disque dur est bien un 7 200 tours, mais de seulement 320 Go. Le boîtier est neutre mais l’alimentation de 300 W ne permettra pas de folies. Au moins, il y a un port PCI-E 16x pour faire évoluer un peu les performances vidéo et la carte mère accepte les Phenom II. Quoi qu’il en soit, c’est beaucoup moins séduisant que notre configuration. Gamer pour 999 € chez Alienware ? C’est possible avec l’Aurora R3 qui débute à ce tarif. Le R3 ayant migré sous Sandy Bridge, c’est bon signe. A ce prix, c’est un Core i5-2300. C’est suffisant pour jouer, mais décrions la mise à niveau vers le 2500K facturée 110 € ! L’alimentation d’origine est une 525 W, il est possible de l’upgrader pour une 875 W contre 60 €, ce n’est pas délirant, même si nous ne connaissons pas ses autres caractéristiques à l’achat. Pour la carte graphique, c’est une GTX460 1 Go un peu âgée et moins puissante que la HD6950 que nous proposons. L’upgrade vers ce GPU est possible… contre 290 € ! C’est


DOSSIER pc de marque

tout entier était dédié à l’assemblage, avec de nombreux stands de montage ? C’est fini… et sur le site Internet de l’e-tailer, noyé parmi de nombreuses références de grande marque, il n’y a plus qu’un seul PC by Surcouf. Ce dernier est une machine premier prix vendue au tarif record de 228 €, la seule machine que nous ayons trouvée sous les 245 € de notre configuration de base. Basée sur un modeste Sempron monocore, cette machine ne tient pas la route. Pour seulement 27 € d’écart, notre PC est trois fois plus puissant et bénéficie d’une bien meilleure capacité à évoluer. De plus, si nous avons réduit le disque dur à 500 Go, considérant que cette capacité suffisait à accueillir

Windows et de nombreux logiciels, même de la musique, pourvu que vous ne stockiez pas de films, Surcouf écoule son vieux stock de disques 320 Go. Enfin, l’alimentation et le boîtier sont très critiquables. Bref, quitte à ne plus assembler de PC, pourquoi garder cette relique au catalogue ? Sûrement pour écouler les stocks.

Que d’inégalités !

Cette analyse s’est finalement révélée très intéressante. Nous ne pouvons pas vraiment vous recommander d’utiliser des configurations toutes faites. Logique que nous préférions les nôtres, rétorquerez-vous ;) Bien que nous restions un

du délire, l’option coûte plus cher que l’achat d’une carte en boîte dans le commerce. Il y a 3 Go de RAM de base, comptez 30 € pour passer à 4 Go, sans commentaire. Le disque dur est un modeste 500 Go 7 200 tours 16 Mo de cache et point de SSD, c’est vraiment moins bon que notre PC décidément. En définitive, pour le même prix, vous aurez droit au look séduisant du Aurora Le look de l’Aurora et sa bonne finition de compensent pas R3, à une licence Winune configuration trop juste. dows et au prestige Alienware… c’est cher payé pour un processeur et une RAM un peu justes, une carte graphique dépassée et un stockage honteux.

Compaq SG3 (écran en option).

adepte du montage personnel, ne serait-ce que pour tout comprendre et savourer un travail bien fait, il est parfaitement compréhensible de faire appel aux services de montage des e-tailers. A recommander pour rendre service à l’ami ou au parent lointain pour lequel vous n’envisagez pas de consacrer une demi-journée à tout monter/tester. Si vous n’avez encore jamais franchi le pas d’assembler vous-même une machine, que diriez-vous de profiter de l’occasion ? Le guide proposé à la fin de notre best of explique de façon claire et précise comment monter sa bécane et la looker. Nappes aux couleurs choisies, fils gainés ou cachés derrière le boîtier, des plaisirs de l’assemblage qui n’existent pas dans les PC prémontés.

HP/Compaq

HP le géant, qui possède également la marque Compaq, propose de moins en moins de PC de bureau. Son premier prix à 259 € (Compaq SG3-315FR) est comparable à notre machine d’entrée de gamme, qu’y a-t-il dans cette tour noire ? Rien de fabuleux, hélas. Un Athlon II 170u (monocore !), 3 Go de RAM et un disque dur 7 200 tours de 320 Go. Certes, le graveur de DVD et la licence Windows ont une valeur, mais l’écart de performances vis-à-vis du Pentium G620 est tel que nous ne pouvons le recommander ; il n’y a pas besoin de puissance pour surfer sur le Net, mais l’utilisation d’un CPU monocore en 2011 est devenue un vrai calvaire, le constructeur facture 90 € de plus pour un modeste X2 220 et 500 Go de disque dur, snif. Concernant les joueurs, HP n’a plus rien à leur proposer. Son plus « gros » PC est le Pavilion Elite HPE-532fr à 899 €. Il a beau proposer un séduisant Core i7-2600 et 6 Go de RAM, la carte graphique est une très modeste GT440 (avec 3 Go de mémoire graphique, histoire d’attraper le pigeon). Pour l’USB 3.0, il faudra repasser.

Packard Bell

Packard Bell ne propose pas de machines premier prix autour de 250 €. Le PC le moins cher est l’iMedia i4512 à 420 €, avec son Core i3-2100, il ne tient déjà pas la route vis-à-vis de notre PC bureautique et Internet qui, à 380 €, ajoute un SSD de 60 Go. Les joueurs pourront s’intéresser aux nouveaux iXtreme récemment mis à niveau avec des plateformes Intel Sandy Bridge. Le plus proche de notre PC à 1 000 € est l’i8510fr à 899 €. C’est 100 € de moins que notre PC, incluant une licence Windows : heureusement car la puissance est largement inférieure. Au lieu du couple Core i5-2500K + HD6950, Packard Bell ne propose que Core i5-2300 et GTX460 1 Go. Il y a bien des machines plus puissantes avec Core i7-2600 et HD6870 (moins équilibrées selon nous), mais à 1 299 €. A ce tarif, aucun SSD non plus, et si le disque dur fait rêver avec sa capacité élevée de 2 To… c’est un 5 400 tours qui n’a rien à faire en disque système ! Il n’y a guère que les 8 Go de DDR3-1333 et le contrôleur Wi-Fi pour sauver le tableau. Le boîtier des Packard Bell iXtreme est astucieux.

PC Update 71


La révolution Internet Du modem à impulsions à la fibre optiquE Des factures de 3 000 F/mois aux forfaits à 30 €

Thomas Olivaux

Pour beaucoup, l’aventure Internet débute avec les années 2000 (ADSL, forfaits illimités…). Pourtant, le modem date des années 50 et Internet trouve ses origines dans le réseau Arpanet des années 60. Du modem 300 bps à la connexion fibrée 100 Mbps, comment Internet et ses nombreuses applications ont-ils bouleversé nos vies ?

S

i beaucoup n’ont pas connu Internet sans l’ADSL, les plus âgés se souviennent avec émotion, mais sans nostalgie, de l’époque RTC avec des connexions ultralentes, facturées à prix d’or (tarifées à la minute) et durant lesquelles la ligne téléphonique était occupée, une source de conflit familial permanente. Alors que plus personne n’imagine la vie sans Internet, une des plus grandes révolutions technologiques, économiques et sociales de notre temps, retour sur les premières années et l’avènement du réseau des réseaux. La communication entre ordinateurs à distance est presque aussi âgée que l’informatique ellemême. Les premiers modems – appareils modulateurs-démodulateurs, capables de transformer les données numériques d’un ordinateur en signal modulé capable de transiter par une ligne de téléphone – sont utilisés dès la fin des années 50 par la défense américaine, afin d’échanger des informations entre bases aériennes et autres sites de radars (système de défense aérien SAGE). En même temps, IBM qui équipait l’armée américaine a également fourni la compagnie aérienne American Airlines pour son projet de réservation informatique baptisé Sabre, permettant pour la première fois d’acheter des billets sur des bornes. Ces dernières étaient reliées à un serveur central connaissant les dates des vols et les réservations en cours.

IP

P/

TP

71

19

1950

1960

1970

8 95

:0

1

72 PC Update

19

72

:

19

74

:p

e

ol

oc

t ro

et

en

79

s :U

NS

83

19

19

1980 ps

ps

ps

,1

:F

l

ai

e-m

TC

kb

,3

1

3 96

:0

kb

C

84

19

T :R

2

,4

kb

:D


Rétrocomputing internet

De la fin des années 60 au début des années 80, de nombreux réseaux informatiques privés se développent, surtout aux Etats-Unis, pays faisant office de pionnier ; là-bas, toutes les grandes universités et entreprises bénéficient d’un système de communication entre ordinateurs d’un site à l’autre, par l’intermédiaire du réseau téléphonique et l’utilisation de modems. Après de nombreux écrits et tests réalisés par de nombreux chercheurs, issus notamment du MIT (Massachusetts Institute of Technology), le premier réseau important a été conçu au début des années 70 par des chercheurs de la DARPA (Defense Advanced Research Projects Agency) et baptisé Arpanet. Dès 1974, la majorité des grandes villes américaines sont interconnectées. La notion de routage dynamique se développe, essentiellement sur la demande des militaires, qui ont besoin de réseaux robustes et capables d’employer de multiples chemins en cas de coupure d’un noeud.

SAV de la société d’assurance-vie Golden United, l’entreprise gagne son indépendance en 1975. En 1979, CompuServe innove en offrant le premier service de communication par e-mails accessible à n’importe qui… au portefeuille suffisamment fourni ! Au début des années 80, la connexion à CompuServe coûtait 5 à 6 $ par heure, sans compter l’éventuelle surtaxe imposée par différents sous-réseaux privés qui, reliés à celui de CompuServe, étendaient la zone de couverture. En quelques années seulement, CompuServe est devenu le plus gros service en ligne du monde, seulement concurrencé… par le Minitel français (voir encadré) ! CompuServe s’est également illustré en inventant le format d’image GIF (et notamment le GIF animé), très léger et fortement employé il y a quelques années, avant que le JPEG et le PNG ne le supplantent. Bien qu’il n’existe pas de statuts officiels définissant une date de naissance précise, Internet est le nom donné au regroupement de ces différents réseaux (publics et privés)

partageant les mêmes technologies de communication et offrant des services communs. Le terme d’internet est dérivé du concept internetting (interconnexion des réseaux) documenté en 1972 par Robert E. Kahn (ingénieur à la DARPA, coïnventeur du protocole TCP/ IP). C’est depuis 1983 que le nom Internet (avec un I majuscule), déjà utilisé pour désigner le regroupement d’Arpanet et de d’autres réseaux de moindre importance, est officialisé.

World Wide Web Durant les années 80, Internet se développe et s’étend à vitesse grand V. Si l’on exclut les services propriétaires, qui concernent essentiellement les entreprises (communication comptable par exemple), que peut-on faire sur Internet à ses débuts ? L’usage principal est l’échange de courriers électroniques (e-mails), le second est Usenet, également connu sous le nom de « newsgroups », un

Arpanet, CompuServe… Des réseaux privés à Internet Arpanet n’est qu’un réseau parmi tant d’autres, mais le budget militaire américain étant toujours colossal, il a connu un développement plus important et rapide que la majorité des projets. Dans le secteur privé, la société CompuServe créée en 1969 s’illustre en quelques années seulement. D’un simple projet d’étudiant visant à assurer le

Avant l’ADSL, les modems RTC (ligne analogique) ont régné durant des dizaines d’années ! US Robotics était le leader durant les années 90.

) e s ns nc m tio ra o a ) F ) s) le ( n rg en nic ai n eb io ndia t, mu nç c t/.o rve t W e i a s fr e n e e o rn m e id (g m e te co e r /.n uS W N elle C ain -In (+ I n t om mp N b e lr d s I lu oi FN om re o CA ch : e .c : Co RC :A ed : Cr m : I l’é :F n :W :I i 97 s d 95 pa 98 P à 99 9 2 ma 993 89 88 19 om 1 19 7 F 19 es I 19 1 9 e do 19 19 7 n ( d d

1990

s

oi

/m

ge

e pa nc € la 30 ou e à gr e y é r : F Pla :d 02 iple 03 0 0 r 2 T 2 le

l

ta

to

2000

,8

R

TC

28

: 94 ) 19 V.34 ( s bp

k

R

TC

56

k

: 98 ) 19 V.90 ( s bp

SL

AD

2010

: 99 s 19 kbp 2 51

+

L2

S AD

: 04 s 20 bp M 18

re

fib

: 06 s 20 bp M 0 10

PC Update 73


système d’échanges partagés, l’ancêtre des forums en quelque sorte. La révolution Internet n’intervient qu’en 1989 avec l’invention du système de pages interconnectées entre elles par des liens hypertextes et l’image d’une toile d’araignée reliant des sites (regroupement de plusieurs pages) du monde entier. Le WWW, souvent simplifié en Web, a beaucoup participé à l’explosion d’Internet auprès du grand public, à partir des années 90. Initialement créé par le Britannique Tim Berners-Lee et rapidement amélioré par le Belge Robert Cailliau, le Web est finalement géré à partir de 1994 par le World Wide Web Consortium fraîchement créé qui a, entre autres rôles, la mission d’édicter les standards techniques approuvés sur le Web. De 26 sites Web recensés en 1992, il y en a déjà 623 fin 1993 et plus de 10 000

fin 1994. Depuis la sortie du navigateur NCSA Mosaic en 1993, inaugurant le principe de l’interface graphique moderne avec la possibilité d’insérer pour la première fois des images dans les pages Web, rapidement supplanté par Netscape Navigator dès 94 et rejoint par Microsoft Internet Explorer en 1995, c’est l’explosion. En 1997, déjà plus d’un million de sites Web sont référencés, le cap des 100 millions est atteint fin 2006. Aujourd’hui, le Web est toujours un usage majeur d’Internet (au point que les personnes peu initiées à l’informatique fassent l’amalgame entre Internet et Web) et le dernier recensement de l’agence Netcraft fait état de 312 693 296 sites Web au mois d’avril dernier ! Désormais, ce sont les navigateurs Chrome, Firefox et Internet Explorer qui font vivre le Web.

Pendant que la France s’équipe en Minitel, les Américains peuvent s’abonner à CompuServe (publicité de 1983).

En France, départ au milieu des années 90

Cette carte montre l’étendue du réseau Arpanet à la fin de l’année 1970.

Si Internet a débuté dès les années 80 aux USA, il faut attendre les années 90 pour s’y connecter depuis la France. Les prémices datent de 1992 lorsque, presque en même temps, French Data Network et Altern permettent un premier accès grand public à Internet, sans Web pour le moment. CompuServe débarque en France en 1993, permettant notamment à des journaux comme L’Express et Le Monde d’échanger des données avec leurs lecteurs, mais CompuServe

Le Minitel C’est toujours avec un regard envieux que nous épions les Etats-Unis ou le Japon, tous deux vecteurs de nouvelles technologies accessibles quelques mois, voire quelques années, avant le Vieux Continent. Mais qui se souvient du Minitel ? Développé par feu le ministère des Postes et Télécommunications, ce terminal a équipé des millions de foyers français du début des années 80 à l’avènement d’Internet, durant la seconde moitié des années 90. L’objectif, atteint, est de proposer un appareil à bas coût permettant de se connecter à des services d’information, de vente par correspondance et de divertissement, en utilisant la norme Vidéotex qui permet l’envoi de pages avec textes et graphismes via la ligne de téléphone. Le plus utilisé de tous les services, l’annuaire (11 devenu 3611 par la suite), a habitué les Français à utiliser un moteur de recherche, il

74 PC Update

y a déjà une trentaine d’années. Par la suite, de nombreux services tels que nous les utilisons aujourd’hui sur Internet se sont imposés, comme acheter un billet de train ou réserver des places de concert. Créant de nombreux découverts (le service Minitel était facturé à la minute), les services de chat payants, sans oublier les nombreuses messageries roses (3615 Ulla, ça vous rappelle quelque chose ?) sont également un succès. Sans parler des vilains petits pirates de la période ST/Amiga qui s’échangent les disquettes de jeux et de démos par centaines, via la poste et des forums Minitel, comme l’un des membres de l’équipe à la tumultueuse jeunesse dont nous tairons le nom par charité. C’est sans compter les numéros surfacturés, notamment les annuaires inversés et autres services d’aide juridique en 3617 à plus de 5 F/min (presque 1 €/min, il y a 15 ans !), du délire. Vis-à-vis d’Internet dont le développement n’est pas encadré, le Minitel a apporté, très tôt, une uniformité bien pratique. Le succès du Minitel, réel, a donné une longueur d’avance à la France durant les années 80, mais revers de la médaille, le Minitel a freiné le développement d’Internet, notre pays accusant quelques années de retard au changement de millénaire. Bien que celui-ci soit désormais comblé (en 2009, la France est remontée à la 9e place en % d’habitants connectés, devant les USA et le Japon), 2 millions de personnes ont encore utilisé leur Minitel l’an passé. Mais malgré ces chiffres importants, France Telecom a annoncé la fin d’exploitation au 30 juin 2012. Bye, bye Minitel !


Rétrocomputing internet

Les BBS (Bulletin Board Systems) Les BBS sont des serveurs d’échange de messages, mais aussi de fichiers et de jeux. Populaires au début des années 90, avant qu’ils ne soient supplantés par Internet, c’était non seulement une façon de communiquer mais surtout la porte ouverte à toute piraterie, les utilisateurs pouvant s’échanger jeux et programmes à distance. Côté rapidité, on repassera, mais n’oublions pas que les jeux d’époque ne pesaient que quelques mégaoctets. A l’époque, les Amiga ont beaucoup été utilisés comme serveurs BBS grâce à leur système multitâche préemptif (il faut attendre Linux ou Windows 95 pour que le PC gagne la partie), qui permet de s’adapter sans cesse à la demande de nombreux clients. Les BBS font toutefois beaucoup plus qu’échanger des fichiers ! On y invente les ébauches de la messagerie et du forum, les premiers jeux interactifs, à commencer par les jeux d’aventures ou de rôle, un peu à la manière des livres dont vous êtes le héros. Des sociétés proposaient des fichiers en téléchargement à leurs clients (correctifs de logiciels), des passionnés maintenaient des BBS amateurs et, comme toujours, l’industrie pornographique ne pouvait ignorer un vecteur de diffusion, en proposant la connexion sur des serveurs à péage. Les BBS utilisant les lignes téléphoniques classiques et les communications coûtant plus ou moins cher selon la distance, un Breton

France ne propose que des services propriétaires sur ses propres serveurs. Il dispose de passerelles limitées vers les services Internet, notamment les newsgroups et les sites Web. Les premiers véritables FAI français datent tous deux de 1994, il s’agit de FranceNet et WorldNet, suivis quelque temps plus tard par Internet Way et Imaginet. Calvacom, pionnier du réseau en France, proposant des services propriétaires au grand public dès les années 80 adopte lui aussi les protocoles Internet. Détesté des geeks en raison de nombreuses technologies propriétaires imposées et de limitations artificielles, AOL (America OnLine) a connu un grand succès durant la seconde moitié des années 90. Mais le tout premier forfait Internet abordable reste IBM World Connect, uniquement proposé avec OS/2 Warp, l’atroce système d’exploitation qu’IBM a mis dans les pattes de Windows 3.1. Notre chef vénéré a fait partie des quelques mabouls à faire la queue devant Surcouf à 7 heures d’un matin de 1994, pour acheter les premières boîtes d’OS/2 vendues en France. Pas pour OS/2 ! Non, juste pour passer de CompuServe à World Connect et enfin bénéficier d’une vraie connexion Internet et non pas d’une passerelle. OS/2 ramait, la plupart des jeux plantaient, ce qui obligeait à rebooter entre une session de surf et une session de F1 GP. Le bonheur à la vitesse d’un Pentium 90.

se connectant à un BBS parisien payait beaucoup plus cher qu’un banlieusard, il valait mieux donc trouver un BBS pas trop loin de chez soi. Quant à se connecter aux BBS américains les plus prestigieux, ça n’était même pas la peine d’y penser vu le coût à la minute d’une connexion transatlantique.

leurs économies dans les premiers modems entre 2 400 et 9 600 bauds des années 80, début 90 ! Quelques marques, aujourd’hui disparues ou presque, étaient alors incontournables. Qui ne se souvient pas des US Robotics Courrier ou Sporster, des Hayes dont la marque a inventé le célèbre protocole de contrôle AT, des Zyxel ou

même Roxwell, actif jusqu’à la fin et sa norme K56 Flex sorti en premier. 28.8k, ça définit la vitesse de la connexion Internet, c’est-à-dire que le modem se connecte avec celui du FAI à 28 800 bauds (unité utilisée dans les télécommunications et échanges via port série, équivaut à 28 800 bits par seconde), quand il y arrive ! A cette époque,

Les joies du RTC Pour les premiers abonnés au Net en France, l’accès se faisait généralement avec un modem 28.8k, 14.4k pour les moins fortunés, bien que cette définition de l’Internaute au milieu des années 90 ne fût guerre possible. Les pionniers ont même rêvé, et pour certains dépensé toutes

Free a beaucoup contribué à démocratiser l’accès à Internet en France, offrant des tarifs très bas et entraînant les autres prestataires avec lui.

PC Update 75


Qui se rappelle du Web avant Google ? Durant les années 90, Altavista et Yahoo étaient les meilleurs moteurs de recherche.

chez un FAI, des murs entiers étaient tapissés de modems avec autant de lignes téléphoniques puisque 1 client = 1 ligne/1 modem ! Concrètement, si tous les modems du fournisseur étaient utilisés par des abonnés, ça sonnait occupé ! Et si, au changement de technologie, la société n’avait pas remplacé ses modems, la connexion s’effectuait à la vitesse du plus lent, 14 400 bauds dans l’exemple en cours. Sans parler des problèmes de synchronisation à cause de lignes téléphoniques parasitées ou de marques de modems communiquant mal entre elles. Un malchanceux pouvait mettre plusieurs heures à se connecter, surtout aux heures de pointe. Personne ne désire connaître Internet à 14,4k. Télécharger à ce débit ? Oui mais des images en faible résolution à la vitesse où l’on charge des FLAC aujourd’hui, la bande passante réelle n’étant que de 1,5 ko/s environ (14 400 bauds est le débit linéaire parfait, en pratique il y a des

Premier Internet Explorer livré en série, IE 2 présent dans Windows NT4 ne permet plus d’afficher le moindre site Web moderne.

variations et une partie de la bande passante sert de contrôle à l’envoi des paquets), même afficher une page Web 1.0 est un calvaire. A 28,8, une révolution à l’époque (doubler la bande passante d’un coup, ce n’est pas tous les jours), le débit merveilleux de 3 ko/s n’autorise pourtant pas de miracles. C’est à cette même époque que sont apparus les premiers modems flashables ! Par exemple, de nombreux modems 28.8 ont été vendus avec la promesse d’être upgradables en 33,6k lorsque la norme définitive serait adoptée (ce qui fut effectivement le cas). De même,

Avant que Microsoft n’impose Internet Explorer dans Windows, Netscape Navigator (l’ancêtre de Firefox) était le roi des navigateurs, bien meilleur que les pionniers comme Mosaic.

76 PC Update

lorsque le 56k s’est généralisé à partir de 1998, de nombreux modems 33,6 ont pu être transformés en 56k. C’est la valeur maximale atteinte par les modems classiques, avec un débit descendant pratique entre 5 et 7 ko/s. Mais pour pouvoir en profiter, avant que l’USB ne se généralise, encore fallait-il que le port série (port COM) du PC soit capable de communiquer à une telle vitesse. C’était le cas des PC modernes (ports COM jusqu’à 115 000 bauds), mais pas des plus âgés. A cette époque, le prix des modems avait considérablement chuté, de près de 2 000 francs en 1990 à moins de 500 francs en 1998. Aujourd’hui, les modems RTC existent encore ; ils servent de dépannage pour Internet mais aussi et surtout de Fax. Les cartes internes se sont allégées en composant, les boîtiers externe série ont cédé la place à des clés USB. Compter 10 à 40 €. Que faire sur Internet en ce temps-là ? Outre l’affichage de sites Web, qui étaient considérablement plus simples qu’aujourd’hui, les premiers jeux sont apparus vers 1997. Parmi les plus connus, Quake II chez les FPS et Ultima Online, le MMORPG de référence. Les jeux en réseau local étaient récents (Duke Nukem 3D, Warcraft II…), alors jouer en ligne, quel bonheur ! C’est également à cette époque qu’ont débuté les premiers échanges de médias. S’il était inenvisageable de transférer des vidéos (le DivX n’est apparu qu’en 2000), ni même de la musique rippée d’un CD en WAV (trop lourde), l’arrivée du MP3 a tout changé. A cette époque, les albums étaient généralement encodés en 96 kbps ou 128 kbps (pour des raisons de taille et de temps d’encodage avec des CPU autour de 200 MHz), ce qui signifie 42 Mo ou 56 Mo pour une heure d’écoute. Avec un modem 56k, il fallait donc compter deux heures pour récupérer un album… patience était vraiment le maître mot.


Rétrocomputing internet

En dépannage, pour l’accès dans certains pays mal équipés ou en cas de panne, des modems RTC sont toujours vendus. Ici, un 56k de marque SMC à 10 €.

Apparu en 1995, Club-Internet était l’un des plus gros FAI français de la fin des années 90.

Avant l’ADSL, des factures salées Oublions d’office la période préInternet. A l’époque des premiers PC, une carte modem à 300 bauds ou même plus tard à 2 400 vaut beaucoup plus cher que les petits micros que les particuliers peuvent se payer. Il n’y a encore aucune concurrence et l’opérateur téléphonique historique concocte des tarifs à ruiner n’importe quel geek. Ceux qui se connectent aux BBS pour communiquer ou jouer aux premiers jeux de rôle en mode texte y laissent leur chemise. Avant que l’ADSL n’arrive au changement de siècle, se connecter à Internet coûte toujours très cher. Il faut non seulement payer un abonnement chez un fournisseur d’accès, dont le prix varie à l’époque entre 100 et 300 F pour la majorité des offres, mais si ce tarif permet de se connecter de façon non limitée à Internet, il ne prend pas en compte le coût des communications, ces dernières étant facturées par l’opérateur téléphonique, France Telecom en l’occurrence. Rester connecté en permanence était donc impossible, puisqu’il fallait payer la facture téléphonique ! Durant la seconde moitié des années 90, il fallait encore débourser 20 centimes de franc (3 centimes d’euro) la minute, c’est-à-dire 12 F de l’heure (1,80 €), soit plus de 1 000 F par mois pour quelqu’un qui voulait surfer 3 heures par jour. L’arrivée de jeux de rôle en ligne, comme le MMORPG Ultima Online en 1997, a tué de nombreux portefeuilles, notre chef vénéré, comme beaucoup de no life, investissant alors jusqu’à 1 500 F de son maigre salaire de l’époque dans sa facture de téléphone chaque mois pour jouer à Ultima Online ! Les premières années, c’était encore pire pour quiconque habitait la campagne, car les numéros de téléphone des FAI n’étaient alors que dans les plus grandes villes de France, faisant débourser le tarif national et non local à de nombreux pionniers du Net.

A partir de fin 1998, de nouvelles offres améliorent les choses. Les premiers forfaits apparaissent, c’est-à-dire des abonnements incluant des heures de communication. Par exemple, le forfait « 20 F 20 heures » de Club-Internet, en réalité 97 F (77 d’abonnement + 20 de forfait de communication). Pendant les 20 premières heures de connexion mensuelle, l’abonné ne paye rien, la tarification à la minute intervient au-delà. Quelques mois plus tard, c’est la révolution avec l’arrivée de FAI à bas coût ! World Online, LibertySurf, Freesurf, Free et quelques autres sociétés se lancent dans la bataille. Les choses vont très vite. A partir du 1er avril 1999, World Online crée l’événement en proposant le premier « abonnement » à Internet « 100 % gratuit », fournissant un login et un mot de passe, ainsi qu’une adresse mail, seule la communication reste à la charge de l’Internaute ! L’opérateur se rémunère en fait sur la marge qu’il fait sur le tarif de la connexion, après avoir acheté en gros à France Telecom. Tous les geek de l’époque ont veillé tard pour s’inscrire dès minuit, une bonne idée car le lendemain matin, le serveur était inaccessible, victime de son succès (trop de connexions) et ce, pendant plusieurs jours. Quant à la connexion à Internet elle-même, le fait de posséder un identifiant n’était pas une garantie suffisante. Faute d’infrastructures satisfaisantes, il fallait parfois tenter de se connecter pendant une demi-heure, le temps qu’un autre Internaute libère un modem, joie et bonheur.

2000, Internet illimité et rapide ! La vraie révolution Internet, en France comme ailleurs, c’est l’arrivée du haut débit et des forfaits illimités au changement de siècle. Si quelques Parisiens chanceux goûtaient aux joies de l’illimité avant tout le monde grâce à l’offre Cybercable dès 1997, c’est l’avènement de l’ADSL depuis la toute fin 1999 qui a changé la donne et a donné accès à Internet à la majorité des foyers. Dès le départ, l’ADSL présente une double révolution. Non seulement l’accès à Internet est illimité dans le temps mais surtout, les performances sont presque 10 fois meilleures qu’en RTC, sans que la ligne ne soit occupée en surfant. Il faut quelques mois, quelques années pour certains villages, avant que l’ADSL ne soit proposé partout ou presque. A l’époque, il est facile de connaître les chanceux passés à l’illimité, car ils restent connectés non-stop aux systèmes de messagerie instantanée, comme le mythique ICQ

largement supplanté par Live Messenger depuis. Les premiers temps, quelques offres câble et ADSL étaient illimitées dans le temps de connexion, mais pas dans la quantité de données téléchargeables. Certains pays, dont la Belgique ou le Canada, continuent d’imposer des quotas, une façon d’acheter la paix auprès des ayants droit des métiers du cinéma et de la musique. Une hérésie aujourd’hui, ces quotas ne permettant pas de profiter pleinement de l’Internet moderne avec des radios en ligne, TV en ligne, les services de rediffusion vidéo et autres solutions légales qui sont bridés par de telles pratiques. Depuis sa création en 1999, Free a beaucoup contribué au développement d’Internet en France, en proposant sans cesse de nouveaux services à des prix défiant toute concurrence. Si Orange (nouveau nom de Wanadoo, offre Internet de France Telecom) reste leader, Free est second avec près d’un quart des abonnés. C’est Free qui a lancé le concept de Triple Play (Internet + téléphone + TV) dans un forfait à moins de 30 € et le concept de la box qui regroupe un modem ADSL et de quoi brancher un téléphone, ainsi qu’un téléviseur. Rapidement rejoint par les autres sociétés (Orange, SFR/Neuf…), la rude concurrence a fait de la France un pays leader dans lequel l’accès à Internet est à la fois parmi les plus rapides et les moins chers au monde, alors que nous étions très en retard durant les années 90. Reste quelques pays de privilégiés, comme le Japon, pays dans lequel le très haut débit (fibre, VDSL2) est une réalité pour des millions de gens depuis quelques années déjà, qui dispose également d’offres 3G réellement illimitées pour surfer n’importe où.

L’arrivée de l’ADSL a fait exploser Internet auprès du grand public.

PC Update 77


pratique Software Manuel Da Costa

Déployer les mises à jour Windows, à l’aide de Windows Home Server 2011 Proposé par Microsoft, Windows Server Update Services (WSUS) est un logiciel serveur gratuit qui a pour but de limiter l’utilisation de la bande passante, en téléchargeant et en stockant les mises à jour Windows/Microsoft depuis les serveurs de l’éditeur de Redmond, pour ensuite les déployer sur les machines de votre réseau (Windows XP/ Vista/7). Un gain de temps considérable si vous possédez plusieurs PC Windows chez vous, d’autant plus si votre connexion Internet n’est pas rapide. Avant toute chose, vous devrez vous assurer que les éléments Microsoft Report Viewer 2008, Microsoft Framework 3.5 et Microsoft Core XML Services 6.0 (MSXML) sont bien installés sur votre serveur Windows Home Server 2011 (à noter que WSUS ne fonctionne que sur WHS, WHS 2011 et Windows Server). Une fois cela vérifié, téléchargez, puis installez la dernière version de WSUS (www.microsoft.com). Dans la fenêtre Assistant d’installation qui s’affiche, choisissez l’option Full Server Installation qui intègre la console d’administration, puis Store Updates Locally pour stocker localement les mises à jour Microsoft dans le répertoire D:\WSUS proposé par défaut. Comptez entre 30 et 60 Go d’espace disque pour stocker les mises à jour suivant les logiciels choisis. Sélectionnez ensuite les options Windows Internal Database et Create a Windows Server Update Services 3.0 website qui utilisera par défaut le port 8530 (http://nomdevotreserveur:8530). Il ne vous reste plus qu’à finaliser l’installation, en sélectionnant la langue dans laquelle vous

1

2 souhaitez récupérer les mises à jour (1), les produits que vous souhaitez mettre à jour via votre serveur (2), le type de mises à jour à récupérer (critiques, feature packs, sécurité, service packs, etc.) et la fréquence de synchronisation de votre serveur avec ceux de Microsoft (3), pour vérifier et télécharger les nouvelles mises à jour, avant de redémarrer WHS 2011. Une fois redémarré, exécutez WSUS. Les machines de votre réseau local sont alors ajoutées dans les groupes All Computers et Unassigned Computers. Vous pouvez créer votre propre groupe et y ajouter les machines gérées sur votre réseau, ou bien utiliser le groupe All Computers qui permet, par défaut, de distribuer très facilement les mises à jour vers l’ensemble de vos PC. Quel que soit votre choix, vous devrez néanmoins approuver les mises à jour, afin qu’elles puissent être distribuées sur votre réseau local. Pour cela, cliquez sur Automatic Approvals dans le menu Options. Une règle existe déjà et il vous suffira de la modifier via le bouton Edit, afin de l’adapter à vos besoins, c’est-à-dire sélectionner les mises à jour à approuver et le groupe de machines pour lesquelles elles doivent être approuvées (4). A ce stade, il reste encore à modifier les machines clientes pour qu’elles puissent utiliser WSUS en lieu et place des serveurs de Microsoft, pour récupérer les

78 PC Update


pratique software

e

4

«NoAUAsDefaultShutdownOption»=dword:00000000 «UseWUServer»=dword:00000001 «RescheduleWaitTimeEnabled»=dword:00000001 «RescheduleWaitTime»=dword:00000005 «DetectionFrequencyEnabled»=dword:00000001 «DetectionFrequency»=dword:00000004 «RebootRelaunchTimeoutEnabled»=dword:00000000 «RebootWarningTimeoutEnabled»=dword:00000001 «RebootWarningTimeout»=dword:00000005 «IncludeRecommendedUpdates»=dword:00000001 «AUPowerManagement»=dword:00000001 Copiez ensuite le fichier WSUS.reg dans le répertoire \\ nomdevotreserveur\\Public\ puis double-cliquez sur celui-ci à partir de votre PC client. Prenez soin de sauvegarder votre base des registres (menu Démarrer, Exécuter, Regedit, menu Fichier et Exporter) car la modification de cette dernière n’est pas sans risque. Une fois les changements validés, ouvrez une invite de commandes (menu Démarrer, Tous les programmes, Accessoires), puis saisissez GPUPDATE /force qui forcera le rafraîchissement de votre stratégie utilisateur. Répétez cette opération sur tous les autres PC clients.

mises à jour. Vous devrez pour cela modifier la base des registres de chacun des PC clients, en créant le fichier WSUS.reg, où vous devrez coller le texte qui suit à l’aide de l’éditeur de texte notepad (5) : Windows Registry Editor Version 5.00 [HKEY_LOCAL_MACHINE\SOFTWARE\Policies\Microsoft\Windows\WindowsUpdate] «WUServer»=»http://nomdevotreserveur:8530/» «WUStatusServer»=»http://nomdevotreserveur:8530/» «ElevateNonAdmins»=dword:00000001 [HKEY_LOCAL_MACHINE\SOFTWARE\Policies\Microsoft\Windows\WindowsUpdate\AU] «NoAutoUpdate»=dword:00000000 «AUOptions»=dword:00000004 «ScheduledInstallDay»=dword:00000000 «ScheduledInstallTime»=dword:00000005 «NoAutoRebootWithLoggedOnUsers»=dword:00000001 «AutoInstallMinorUpdates»=dword:00000001 «NoAUShutdownOption»=dword:00000000

Notez, pour finir, que vous pourrez modifier à tout moment les paramètres de WSUS, mais aussi surveiller la synchronisation des mises à jour, nettoyer le serveur en supprimant les mises à jour d’OS et de programmes que vous n’utilisez plus sur votre réseau ou encore paramétrer la notification des nouvelles mises à jour par mail, via la console d’administration. Mais aussi limiter l’utilisation de la mémoire allouée, grâce au logiciel gratuit Microsoft SQL Server Management Studio Express. Vous devrez pour cela saisir \\.\pipe\ mssql$microsoft##ssee\sql\query dans le champ Server Name. Une fois connecté, faites un clic droit sur le nom du serveur, puis sélectionnez Properties et enfin Memory afin d’allouer la quantité mémoire maximale à utiliser par WSUS, 256 Mo étant plus que suffisants (6). Validez les changements, puis refermez Microsoft SQL Server Management Studio Express. Votre serveur domestique est fin prêt pour récupérer et distribuer les mises à jour Microsoft aux PC de votre réseau local.

6

5 PC Update 79


Par Manuel DA COSTA

Geekitude Enfin ! Les vendeurs de TV 3D s’accordent sur un standard de lunettes. Mais n’est-ce pas déjà trop tard ? A chaque grande percée technologique, plusieurs acteurs essaient, bêtement, de tirer toute la couverture à eux. Il en a été ainsi dans la ridicule guéguerre HD-DVD – Blu-Ray (ridicule car faite à l’aube de la dématérialisation des supports et pour des ventes a priori décevantes).

Lunettes incompatibles en rafales La TV 3D aura également été l’occasion de voir les géants de l’industrie se livrer à des pitreries commerciales désopilantes. Plus particulièrement sur les lunettes. Technologie active chez certains, passive chez d’autres. Mais au-delà de ce choix fondamental, les lunettes sont incompatibles d’une marque à l’autre, et même au sein d’une même marque, d’un modèle à l’autre. Tout ce qu’il faut pour compliquer inutilement les choix et rebuter l’acheteur potentiel. Mais les génies du marketing ne se sont jamais arrêtés pour aussi peu. Sauf que là, la TV 3D n’est pas l’eldorado prévu et la technologie fait un flop monumental dans le monde entier.

Panasonic, Samsung et Sony Pour rectifier le tir, trois géants du secteur, Panasonic, Samsung et Sony, se sont mis d’accord pour commercialiser un modèle standard de lunettes actives, basées sur un protocole de communication Bluetooth. Les lunettes des trois marques seront compatibles d’une génération à l’autre et d’une marque à l’autre. Enfin ! Les premiers modèles sont annoncés pour 2012. Mais plusieurs nuages assombrissent le tableau.

La montre du nostalgeek fortuné

Trop tard ?

Romain Jérome, une maison horlogère suisse fondée en 2004, ayant pour philosophie : « L’ADN des légendes célèbres », c’est-à-dire construire des montres adoptant une thématique précise (le Titanic, la lune et les luniens, les volcans, etc.), s’intéresse au jeu vidéo ! Cette marque « manufacture », l’une des plus chères aussi, vient de lancer un modèle exclusif reprenant le thème du mythique jeu Space Invaders. Réalisée en partenariat avec Taito (groupe de jeu vidéo japonais, propriétaire de nombreuses salles d’arcade au Japon… et de la licence Space Invaders), la montre du même nom dispose d’un mouvement automatique à 23 rubis, d’un boîtier acier PVD noir de 46 mm et d’un bracelet en caoutchouc. Elle sera produite en édition ultralimitée avec les personnages blancs (78 exemplaires) et en version colorée. Prix du fantasme : 10 000 $. Et zut…

Le premier nuage qui plane est l’avenir même de la technologie active. En magasins, ce sont les lunettes passives (écran polarisé) qui gagnent du terrain. La technologie est à la fois moins chère et plus confortable que les lunettes actives. Le second est que l’accord est loin de concerner toute l’industrie. Quelques grandes signatures manquent à l’appel. Ont-elles été volontairement exclues d’un accord « exclusif » visant à renforcer trois piliers du secteur ou ontelles choisi de faire bande à part ? L’histoire ne le dit pas. Autre nuage potentiel : le département TV de Sony est dans la tourmente. Plombée par la Google TV, encore un flop majeur, dans lequel Sony avait investi de grosses ressources, cette division est largement déficitaire. Lors de la présentation de ses derniers résultats financiers, Sony Japon a publiquement admis qu’il envisageait en pointillé l’avenir de la branche. On pourrait donc très rapidement voir disparaître les TV Sony. Ou du moins la production de TV LCD par Sony, car le géant a énormément investi dans les dalles OLED et on le voit mal jeter tout ceci aux ordures. Le dernier nuage concerne l’évolution proche des TV LCD. La 3D HD n’est déjà plus dans les petits papiers des constructeurs, qui sont sur le point de lancer leurs nouvelles dalles 4K (3 840 x 2 160). Les films 3D auront toujours droit de cité sur ces dalles (en 3 840 x 1 080 pour chaque oeil). Un abandon général des lunettes actives à l’occasion du passage en 4K est également anticipé. Ce louable effort de standardisation pourrait bien n’être, au final, qu’un énorme aveu d’échec pour la technologie 3D active et pour les politiques marketing suicidaires de groupes industriels ayant visiblement un problème d’ego démesuré.

80 PC Update


Geekitude

Nokia abandonne Symbian sur fond de guéguerre légale Apple-Google C’est sans surprise. Après quelques années à se débattre pour retrouver une gloire passée, Nokia rationalise son approche, pour le marché US au moins. Là-bas, il abandonne tous les OS pour ne se concentrer que sur Windows Phone. Le partenariat suffira-t-il à propulser Microsoft et Nokia sur les devants d’une scène qu’ils ont quittés avec l’ascension d’iOS et d’Android… ? Espérons-le pour eux. En tout cas, l’annonce enterre un peu plus encore Symbian. Quant à MeeGo, l’OS d’Intel, il ne reste plus que le N9 annoncé par le Finlandais pour le porter ; mais qui ne sera pas vendu aux USA. Qu’en sera-t-il en France, on n’en sait encore rien. Microsoft relégué au rang de second couteau avec un Nokia largué, voilà des leaders bien en difficulté. Mais le vent tourne très vite dans les systèmes propriétaires qui n’ont pas l’universalité et la rétrocompatibilité sans faille des PC, pour susciter les fidélités ;)

La guerre se gagnera au tribunal Pendant ce temps, les deux mastodontes de l’OS mobile, Apple et Google, n’en restent pas là. Apple semble, en effet, avoir décidé que la bataille commerciale se gagnerait aussi (et surtout ?) dans les tribunaux, pour des histoires de violations de brevets plus ou moins avérées. Il attaque donc à tour de bras quiconque représente une menace pour les ventes d’iPhone : HTC en fait les frais. Et Samsung surtout qui, accusé d’avoir allègrement pompé sur les architectures de SoC et autres interfaces iOS, se voit interdit de vendre sa tablette Galaxy Tab 10.1 en Allemagne. Coup dur pour le Coréen, qui avait lui aussi cherché à faire interdire les ventes d’iBidules dans plusieurs pays. Que l’industrie high-tech se livre à une concurrence impitoyable à force d’innovations, c’est bien, et le geek en bout de chaîne en est le premier

bénéficiaire. Que la disponibilité de machines et gadgets soit dictée par des avocats et les services juridiques des marques est, par contre, un peu plus navrant.

Récupérer la chaleur des data centers pour se chauffer Si la chaleur est l’ennemie numéro un des ordinateurs, elle est bien utile au geek lors des froides soirées d’hiver. Et Microsoft, pas à court d’idées, songe à réutiliser la chaleur émise par les data centers pour le chauffage domestique. Excellente initiative sur le papier, surtout si l’on considère que 15 à 20 % de la consommation électrique mondiale part directement dans ces énormes salles de serveurs. Dans son projet, Microsoft imagine des data centers plus petits, composés de quelques dizaines de serveurs seulement et hébergés dans les immeubles de bureaux ou d’habitations. En sortie de salle, l’évacuation de chaleur serait raccordée au chauffage collectif du bâtiment. Simple, a priori. Mais bien que séduisante, l’idée se heurte encore à quelques obstacles. Que faire de la chaleur en été ? Comment réorganiser les équipes de maintenance des serveurs ? Et enfin, les lobbys de la production d’énergie se laisserontils faire aussi facilement ? Pas certain. En tout cas, remplacer l’atome ou le pétrole par le geek en tant que matière première, voilà une idée qui nous emballe !

Le coin modding : restaurer le plexiglas pour se chauffer Très apprécié par les modders, le plexiglas est aussi sensible aux rayures et ternit au fil du temps. Deux petites astuces, qui nous viennent tout droit de l’industrie automobile, permettent de corriger les effets du temps sur le plexiglas. Le Restom PAP 5000 est un liquide généralement employé par les amateurs de restauration de véhicules anciens, qui s’utilise en frottant le plexiglas à l’aide d’un chiffon en coton doux, après avoir préalablement dégraissé la surface à l’aide d’eau savonneuse (surtout pas de solvant). De quoi redonner de la transparence à vos pièces en plexiglas, en plus d’éliminer les rayures peu profondes. En cas de rayures plus profondes, le mieux est de poncer très soigneusement la surface à l’aide d’un papier abrasif à eau, avec un grain supérieur à 1 000, tel que ceux utilisés par les carrossiers. Une fois la surface dégraissée, utilisez un tampon feutre monté sur une perceuse pour appliquer du Restom PAP 5000, du Xerapol ou tout autre produit similaire. Un bon carrossier pourra vous conseiller d’autres produits tout aussi efficaces.

PC Update 81


Space Battleship

One Piece One Piece, c’est d’abord un shonen manga d’Eiichirô Oda qui s’est vendu dans le monde à plus de 220 millions d’exemplaires, avant d’être adapté à la TV avec plus de 500 épisodes et de faire l’objet de dix longsmétrages sortis au Japon. De quoi éveiller notre curiosité puisque Kazé (www.kaze.fr) vient de publier le premier de ces dix longs-métrages. Pour faire court, l’oeuvre d’Eiichirô Oda met en scène un équipage de pirates déjantés recherchant le trésor légendaire One Piece, vivant de nombreuses aventures et affrontant des adversaires coriaces avec une bonne dose d’humour. Rien de bien original et pourtant, on ne s’ennuie pas une seconde avec ce film qui est agréable à regarder et à revoir. Du coup, nous sommes vraiment impatient de découvrir les huit autres longs-métrages que Kazé distribuera au rythme d’un film tous les trois mois. Ce qui risque d’être dommageable à moins d’être un fan de la première heure, puisque le dixième volet est sorti en salles le 24 août.

GIMP

Dès qu’il est question de photo numérique, Photoshop n’est jamais loin. Contrairement à GIMP qui reste méconnu des amateurs, malgré la grande richesse de ses fonctionnalités. Il ne manquait plus, par conséquent, qu’un manuel de référence pour en appréhender tous les aspects. Et dans cet exercice, GIMP d’Olivier Lecarme et Karine Delvare (www.pearson.com) est le meilleur ouvrage que nous ayons eu entre les mains. Une première partie détaille les grands domaines d’application de GIMP (retouche, animation, dessin, composition, etc.), mais aussi notre perception des couleurs, ainsi que les illusions d’optique. La deuxième partie explore, quant à elle, toutes les fonctionnalités de GIMP. Avec plus de 700 pages illustrées et accompagnées de tutoriels, vous aurez de quoi faire, alors que demander de plus ?

82 PC Update

Adapter une saga d’animés japonais n’est jamais chose aisée. Sur tout lorsque l’oeuvre est signée Leiji Matsumoto qui n’est autre que le créateur d’Albator et de Galaxy Express 999 que les vieux comme nous connaissent à coup sûr. Avec un budget confortable de 22 millions d’euros, Takashi Yamazaki s’est donc risqué à adapter Space Battleship Yamato dont voici le synopsis : 2199. La galaxie a sombré dans la plus impitoyable des guerres. Les radiations ont rendu la terre inhabitable et il n’y aura bientôt plus de refuges possibles pour l’espèce humaine. Un seul vaisseau peut retrouver la machine de décontamination qui sauverait la terre d’une extinction inévitable. Si l’originalité n’est pas son fort, ce space opera nippon est techniquement convaincant avec ses effets spéciaux animant des scènes de bataille très denses et rythmées. En reprenant fidèlement l’histoire originale de la série datant de 1974, Space Battleship n’offre aucune nouveauté mais reste, en revanche, un excellent reboot parfois un peu kitch, qui n’est pas seulement réservé aux fans de la première heure.

Créer avec Illustrator Aussi complexe à utiliser que GIMP mais tout aussi riche et puissant, le logiciel de dessin vectoriel Illustrator méritait lui aussi un guide. Rédigé par Pierre Strapélias (www.pearson.com), l’ouvrage propose à travers un peu plus de 340 pages, une progression assez classique mais très soignée : découverte du logiciel, de l’interface et des principaux outils avec des tas d’exemples, de trucs et astuces, mais aussi des tutoriels pour dompter chaque fonctionnalité. De quoi créer des fanzines, logos, ou designs de sites Web comme un pro.


Geekitude

Pinnacle Studio 15

De tous les logiciels de montage, Studio HD Ultimate est un de ceux que nous préférons le plus, avec ses fonctionnalités riches et puissantes, ses plugins permettant d’ajouter des effets spéciaux classes et l’ergonomie de son interface. Si bien que nous étions impatient de découvrir le récent ouvrage rédigé par Tiburce (www.pearson.com). Une impatience qui n’a pas été récompensée comme nous l’attendions, car si le livre tient bien ses promesses en distillant les bases du montage vidéo, en plus de présenter les différentes facettes du logiciel de Pinnacle, nous aurions aimé découvrir davantage de tutoriels illustrés et de trucs et astuces pour exploiter Studio 15 comme un pro.

Mon Tour de France des blogueurs

Plutôt que de tomber dans le classicisme en dressant une liste des meilleurs blogs du moment, Anna Sam (www.editions-stock.fr) dresse, au contraire, avec cet ouvrage, le portrait de quinze célèbres blogueurs à travers divers sujets : nouvelles technologies, la BD, la cuisine, l’emploi, la province, la mode, l’oenologie, le métro, la publicité, etc. De quoi découvrir les motivations, le quotidien et les changements qu’un blog implique dans la vie. Et parmi les portraits dressés, citons celui de Manuel Dorne (http://korben.info) que tous les férus de nouvelles technologies connaissent bien.

Exploitée !

Moi, 20 ans, diplômée, motivée… exploitée ! (www.12bis.com) est une BD qui nous a vraiment fait passer un agréable moment avec l’excellente histoire de Yatuu, qui s’est inspirée de sa propre expérience de stagiaire. Une BD bourrée d’humour dans laquelle beaucoup d’entre vous se reconnaîtront. Quelqu’un serait-il intéressé par un poste de stagiaire chez nous ?


La fibre, enfin ! L’ADSL a sauvé le geek. Le passage du 56k au haut débit a été salvateur. Mais l’ADSL a vécu et l’avenir, c’est la « fibre ». Mais attention, le terme de « fibre » utilisé en choeur par tous les FAI peut cacher de grosses différences techniques et commerciales. Le FTTH P2P de Free n’est pas le même que le GPON d’Orange ou que le FTTLA de Numericable…

Pierre Caillault

L

’ADSL nous a rendu de fiers services. Les nostalgiques ou les curieux liront avec émoi le rétrocomputing de ce mois pour (re)découvrir les abonnements 56k, le modem que l’on devait déclencher via une application, le son inoubliable de la numérotation… et surtout le logiciel de calcul du temps de connexion que l’on devait avoir en permanence sous les yeux, sous peine de voir arriver des factures Web vraiment douloureuses. Le haut débit monte jusqu’à 13 Mbps pour l’ADSL (débit maximal théorique) et à plus de 20 Mbps pour l’ADSL 2+. Et en 2003, avec le lancement par Free de la VoIP et de la TV via ADSL, c’est l’arrivée du Triple Play. La formule a fait de la France, en retard avant cela sur le déploiement d’Internet (à cause du Minitel pour beaucoup), l’une des championnes européennes. 20 Mbps, avec TV et téléphone pour 30 € mensuels. De très nombreux pays ne peuvent pas en dire autant. Mais les usages évoluant, l’ADSL est assez vite devenu problématique. Le noeud du problème, c’est précisément ce qui a rendu l’ADSL si attrayante : elle utilise le réseau de télécommunications conventionnel et ses câbles en cuivre. La bande passante permise n’est plus suffisante et quand elle l’est, les débits se dégradent vite à mesure que l’abonné est éloigné du DSLAM. Le problème n’est pas tant lié à l’Internet proprement dit qui arrive à se satisfaire de bandes passantes modestes, mais plus à la vidéo et à

84 PC Update

la multiplication des postes dans le foyer. Une famille voulant regarder trois programmes TV différents sur trois postes a besoin d’au moins 16 Mbps stables. Au-delà de 2 km, il est quasiment impossible de garantir le service. Regardez autour de vous, les gens dont le DSLAM se situe à plus de 3, voire 4 km ont des débits très médiocres et la TV ne passe plus. L’ADSL 2+ n’y change rien. Cette évolution de l’ADSL utilise 511 porteuses au lieu de 255 pour l’ADSL (via une extension de la bande de fréquences jusqu’à 2,2 MHz) et permet de dépasser les 20 Mbps et d’allonger la portée pour offrir le haut débit sur des longueurs de câbles (éloignement du DSLAM) qui auraient été impossibles en ADSL. On touche plus de foyers et pour les plus proches, on va plus vite. Mais les contraintes se multiplient. Pour avoir de bonnes performances en ADSL 2+, il faut une atténuation faible, celle-ci dépendant de la longueur du câblage et de sa section. Il faut un bruit le plus réduit possible (dépend de l’isolation de la ligne), des câbles à faible épissure et une excellente isolation de toute perturbation électromagnétique, etc. L’ADSL 2+ pousse le réseau cuivre dans ses retranchements… et les contraintes deviennent lourdes.

VDSL Mais il aurait été possible de pousser encore plus loin l’exploitation du réseau cuivré. Et certains pays, pour des raisons de coût de


Comprendre La Fibre optique

déploiement, ont largement opté pour le VDSL qui permet d’offrir des débits atteignant les 50 Mbps. Mais les contraintes sur la lignée cuivrée en termes d’éloignement du répartiteur et de la qualité du câblage sont encore plus lourdes. Pour des débits optimaux, il faudra que l’utilisateur soit à moins de 300 m du répartiteur. Au-delà du kilomètre, les débits de l’ADSL 2 sont meilleurs, la portée maximale étant de 1,5 km, mais avec des débits misérables (de l’ordre de 5 Mbps). Et dans la pratique, les pays qui l’utilisent se contentent de terminer le chemin vers l’abonné en VDSL, si le maillage en DSLAM est assez dense pour que l’offre tienne la route. Le reste du réseau est déjà en fibre optique. Cette dernière est alors acheminée jusqu’au quartier (FTTN – Fiber To The Neighborhood), puis splittée sur le réseau cuivré en VDSL. Le VDSL 2, évolution du VDSL, est largement utilisé au Japon, par exemple, et permet d’offrir des débits symétriques de 100 Mbps (en upload et en download) et d’augmenter la portée de 1 500 à 3 500 m. Mais attention, les 100 Mbps seront atteints si on est à 500 m du DSLAM. A partir de 1,5 km, le VDSL 2 est à la même vitesse que l’ADSL 2+. Là encore, les contraintes de distance frappent fort. Mais le VDSL reste bien plus simple et bien moins coûteux à poser qu’un réseau 100 % fibre, puisque les opérateurs peuvent se contenter d’une architecture FTTN pour amener la fibre dans le quartier et finir jusqu’à l’abonné en réseau cuivré.

En France : le choix de la fibre Au contraire de la Belgique ou du Luxembourg, en France, les opérateurs ont assez vite écarté l’option VDSL. Certaines villes en sont équipées, mais les initiatives restent marginales. Le futur passe par la fibre. Reste à savoir comment. Et les choix techniques ont été l’objet d’un débat, de procès… engendrant bien des retards et expliquant en partie le retard pris par l’Hexagone dans le THD (Très Haut Débit). Et comme souvent, les deux protagonistes majeurs de ce bras de fer sont Orange et Free. Les deux ont des vues assez opposées sur la fibre et proposeront d’ailleurs des solutions techniques différentes. Les deux ont opté pour une structure FTTH, pour Fiber To The Home, ce qui signifie qu’une fibre optique arrivera chez vous. Mais le FTTH cache

« Le FTTH P2P utlisé par Free est certainement la meilleure technologie de fibre et la plus pérenne » plusieurs déclinaisons assez différentes dans leur conception : FTTH P2P, FTTH GPON, FTTH Active Ethernet et FTTLA. Examinons-les dans le détail. Sans oublier que d’autres acteurs comme Numericable (et Bouygues qui utilise le réseau NC) proposent un raccordement encore différent puisqu’en l’occurrence, leur fibre n’arrivera pas jusque chez vous, mais jusqu’à votre immeuble… ou simplement dans le quartier. C’est la technique du FTTLA (Fibre jusqu’au dernier amplificateur) dans laquelle le trajet entre l’amplificateur et votre box se fait via un classique câble coaxial. Nous reviendrons un peu plus loin sur la technique et ses avantages (ou inconvénients).

FTTH et point de mutualisation Le point commun à toutes les offres FTTH est que chaque logement disposera de sa propre fibre, au moins jusqu’au point de mutualisation. Ce dernier est une invention de l’ARCEP, assez bien vue d’ailleurs, et qui vise à éviter les absurdités vues au début du déploiement de la fibre. A l’origine, c’était « chacun pour soi ». Le gouvernement ayant été assez vague sur la question (il avait même été question dans un premier temps d’une politique de « premier arrivé – premier servi » disant que le premier FAI à fibrer un immeuble était opérateur exclusif des logements), des aberrations se sont multipliées, comme par exemple le fibrage d’immeubles par quatre opérateurs différents… et des sous-sols Spider-Man dotés de quatre points d’arrivée propres à chaque FAI. A l’heure actuelle, les deux technologies en concurrence sont le FTTH GPON utilisé par Orange et le FTTH P2P utilisé par Free.

Le GPON et ses multiples déclinaisons

Les offres FTTLA qui finissent le trajet entre l’amplificateur et le modem en câble coaxial cuivré n’ont pas besoin de « box » optiques. La Bbox « fibre » ne dispose donc logiquement que d’une prise coaxiale.

Orange s’est fixé sur une infrastructure FTTH GPON (Gigabit Passive Optical Network), suivi en cela par SFR et Bouygues, bien que ces derniers ne soient pas arc-boutés sur le GPON ; ils peuvent selon les villes et les infrastructures choisir du FTTH P2P, de l’Active Ethernet ou du FTTLA. Le choix du GPON se justifie principalement par des économies de travaux d’infrastructure. Les débits sont bons, mais les contraintes à venir sont également évidentes. GPON signifie Gigabit Passive Optical Network. On appelle également

PC Update 85


sont raccordés et utilisent en même temps la fibre, il est impossible que chacun ait ses 100 Mbps en descendant. Si l’infrastructure est utilisée à 100 %, chacun aura un peu moins de 40 Mbps en descendant et un peu moins de 20 Mbps en remontant. C’est bien mieux que de l’ADSL, mais on est assez loin d’un 100 Mbps full duplex. De plus, le GPON, économique, est assez peu pérenne dans sa déclinaison actuelle puisque pour augmenter les débits à l’avenir et suivre la concurrence, il faudra changer l’OLT (Optical Line Terminal, au niveau du NRO) et les ONT (utilisés dans les modems pour que chacun récupère les paquets qui lui sont destinés). Enfin, dernier inconvénient, la mutualisation du

Dans une topologie de type PON comme utilisée par Orange, la fibre arrive du NRO vers les coupleurs PON. Chaque coupleur peut soit renvoyer une fibre chez un abonné, soit repartir sur un autre coupleur.

ce type de réseau : point à multipoint. Le réseau transite par un NRO (Noeud de Raccordement Optique) et achemine les flux via une fibre unique jusqu’à des coupleurs PON (Passive Optical Network). Le point de mutualisation se situe à ce niveau et c’est là que les autres FAI devront se raccorder. Une fibre par foyer part ensuite des coupleurs vers les habitations. Sur un réseau PON, chaque abonné reçoit l’ensemble des données qui circulent sur le tronc commun. Il faut donc que chacun récupère les données qui lui sont destinées et seulement elles, ce qui est fait par le biais d’un ONT (appelé boîtier de terminaison par les FAI nationaux qui l’utilisent, le sigle original signifiant Optical Network Termination) qui fera le filtre. Ce dernier est soit externe (un boîtier supplémentaire), soit intégré au modem fibre (solution ayant tendance à se généraliser). La technologie GPON permet de raccorder 64 clients sur une même fibre (allant du NRO au coupleur PON) ; on reçoit donc en pratique les données de 63 autres abonnés. Heureusement, le tout est fortement crypté. Le débit sur cette fibre est de 2 488 Mbps en download et de 1 244 Mbps en upload. Ces débits sont, bien entendu, partagés entre les 64 abonnés et on voit bien que si 64 foyers

Free, sur son réseau FTTH P2P, utilise des câbles conséquents faits de 720 fibres. Une par abonné.

trafic fait que si le cryptage était cassé, un utilisateur mal intentionné pourrait « voir » les paquets destinés à ses voisins. Hypothèse peu probable, mais pas rassurante que l’utilisation de techniques comme le WDM PON peut permettre de contourner (un abonné correspond à une fréquence d’illumination du laser ; on illumine la fibre en même temps avec plusieurs fréquences, une par abonné, et chacun ne peut recevoir que sa fréquence). De plus, si la limite actuelle semble être le débit partagé, signalons que le 10-GPON est en cours de normalisation et verra une très nette augmentation des débits, puisque le débit d’un tronc optique passera de 2 488 Mbps à 10 Gbps ! Enfin, pour les zones peu denses, des techniques dérivées comme le GE-PON permettent des débits de 1,25 Gbps symétriques sur plus de 20 km ; sur chaque tronc, on peut raccorder 32 abonnés qui se partageront ce débit.

FTTH P2P Free, à l’inverse, a opté pour une solution plus directe. Plus chère à déployer, elle consiste à tirer une fibre optique directement entre le NRO et votre domicile. C’est la technique dite du FTTH P2P ou point à point. Ici, plus de tronc commun entre un NRO et des coupleurs. Ce qui implique d’ailleurs que le point de mutualisation soit ramené au niveau du NRO, dernier point physique avant l’abonné. L’avantage du P2P est évident. Ici, chaque fibre dispose d’une bande passante pouvant aller jusqu’à 1 Gbps en symétrique et si les premiers contrats seront « seulement » en 100 Mbps, il sera très facile à l’opérateur de passer progressivement l’abonné à 1 Gbps. Il lui suffira de débrider le débit. Alors que le GPON nécessite des changements dans l’infrastructure, le P2P, lui, est Les coupleurs sont normalement enfermés dans des armoires. Il peut y avoir plusieurs coupleurs ensemble. Tout dépend du nombre d’abonnés à fibrer.

86 PC Update


Comprendre La Fibre optique

déjà paré pour le Gbps. C’est sans aucun doute le THD de demain et Free, le seul pour le moment à ouvertement privilégier cette infrastructure, a sans doute bien anticipé. Le gros inconvénient, par contre, est que le P2P nécessite un gros travail d’ingénierie a priori. Les câbles 720 fibres sont très gros et ne passent habituellement pas dans les gaines déjà disponibles. Il faut alors refaire passer des kilomètres de câbles, recréer des gaines, etc. Mais pour l’utilisateur, c’est sans l’ombre d’un doute la meilleure technologie et la plus pérenne.

Le reste : Active Ethernet, FTTLA, FTTB, etc. Point à point (P2P) et point à multipoint (GPON) sont les principales techniques utilisées par les deux gros FAI français. Mais ce ne sont pas les seules et même eux recourent à d’autres méthodes lorsque

Orange utilise un ONT. La fibre qui arrive du coupleur rentre dans l’ONT qui le renvoie ensuite sur la Livebox proprement dite.

les circonstances le demandent. Ces circonstances, ce sont souvent les densités de population des villes à raccorder. La première technique est le FTTH Active Ethernet qui combine en gros GPON et P2P. Il reprend du P2P l’architecture simple. Et comme pour le GPON, il suffit de quelques fibres pour relier le NRO au point de mutualisation à des débits de l’ordre du Gbps. Mais contrairement au GPON, il n’y a aucune limite du nombre d’abonnés par tronc (contre 64 pour le GPON), le point de mutualisation est fait d’un gros switch Ethernet. De ce switch, partent les connexions vers les abonnés. Mais il faut

Pour envoyer l’information dans une fibre, on l’illumine au laser. En GPON, tous les abonnés d’un même tronc reçoivent toutes les informations de tout le monde. C’est l’ONT qui filtre le trafic qui est destiné à untel ou untel. Pour éviter cela, il est possible en théorie d’illuminer une fibre avec plusieurs fréquences, chacune correspondant à un client.

Chez Free, la prise optique bleue à l’arrière de la Freebox arrive directement du NRO, sans intermédiaire.

alimenter électriquement le switch et le refroidir. C’est l’inconvénient majeur de la technique. Le FTTH Active Ethernet est utilisé par Free dans les zones peu peuplées (la même Freebox optique peut être utilisée sur un réseau P2P et Active Ethernet) et par SFR dans certains immeubles qui disposent d’assez de place pour accueillir l’installation switch-refroidissement. D’autres méthodes, plus anciennes, peuvent encore exister, comme le FTTB utilisé par certains (Erenis par exemple). Dans ce cas, la fibre arrive au bâtiment. Puis les techniques divergent pour terminer la route vers l’abonné : soit on termine en RJ-45 (FTTB Ethernet), soit on repique sur le réseau cuivré en terminant en VDSL 2 pour un débit maximal de 100 Mbps.

FTTLA : fibre… puis coaxial Numericable, Bouygues, Darty ou Auchan (ces derniers utilisent le réseau Numericable) utilisent également une technique proche dite FTTLA (Fiber To The Last Amplifier) où la fibre arrive au bâtiment (comme en FTTB), puis utilise un câble coaxial classique (celui qui amène TV et data aux abonnés du câble). Dans ce cas, le « dernier amplificateur » est l’installation du bâtiment qui est alimentée. Mais le dernier amplificateur peut aussi ne pas être dans l’immeuble et situé plus loin dans le quartier, ce qui induit une plus grande distance de câble coaxial. Le hic du FTTLA, c’est que le débit est moindre qu’en FTTH. Bouygues Telecom, par exemple, communique sur un « débit théorique jusqu’à 100 Mbps », sans plus s’avancer. Et le débit remontant proposé par les acteurs se limite alors à 5 Mbps, 10 fois moins qu’en FTTH P2P. Par contre, transformer un réseau FTTLA en Active Ethernet ou en GPON est assez facile car l’infrastructure est déjà en place. Il suffit de remplacer ses installations câble par de la fibre dans les immeubles où il est présent. Comme on le voit, si l’ADSL était assez standardisée, le THD, la « fibre » sont des appellations qui peuvent cacher de très grandes disparités techniques. Tous ne sont pas égaux devant le très haut débit. Pour l’heure, Free nous semble avoir fait le meilleur choix. Reste à voir comment les infrastructures PON évolueront à l’avenir et si le 10-GPON pourra suivre les réseaux FTTH P2P. Quoi qu’il en soit, le gain proposé par toutes ces techniques par rapport à l’ADSL est conséquent. Si le déploiement est lent et entaché de procès et de manoeuvres commerciales douteuses, la technique est excellente et apportera un vrai plus à l’abonné.

PC Update 87


Les offres La fibre se déploie (lentement) et tout le territoire est encore loin d’être raccordé. Mais l’engouement est là et on dénombre d’ores et déjà près d’une trentaine de forfaits « fibre » différents incluant des services allant de la fibre seule à la TV, téléphone et même le mobile. Ethernet) et une Freebox HD que l’on reliera à la Freebox optique en CPL, RJ-45 ou Wi-Fi. Cette seconde Freebox offre l’accès aux services audiovisuels pour un second écran (TV ou autres) et inclut un magnétoscope numérique. Le téléphone est toujours compris dans le package avec 70 destinations gratuites et illimitées, et la TV (service pour 2 TV) inclut l’accès à 100 chaînes TV, à la VOD et à la TV perso. Comme d’habitude, Free propose pour moins cher, tous les équipements habituellement proposés en option par la concurrence. On comprend facilement que le FAI irrite un peu la concurrence !

Free (FTTH) : 100 Mbps/50 Mbps – 29,99 € Free reste fidèle à son principe d’offre technologiquement pointue et bon marché. L’offre fibre s’appuie comme d’habitude sur un seul forfait. Vous êtes éligible ou non. C’est simple. Le tout au même prix que l’abonnement ADSL standard, à savoir 29,99 € par mois. Le package comprend une bande passante de 100 Mbps en descendant et de 50 Mbps en remontant. L’abonnement va avec une Freebox optique faisant également office de routeur (Wi-Fi + 4 ports

88 PC Update

Orange (FTTH) : 100 Mbps/10 Mbps – à partir de 36,90 € Chez Orange, les abonnements fibre proposent également du 100 Mbps en download, mais sont limités à 10 Mbps. Attention, il est possible d’avoir un 100 Mbps symétrique, mais c’est une option payante pour laquelle il faudra débourser 10 € de plus par mois. Les offres se décomposent en trois packs. La base, c’est toujours le


08_PC_Update_ASUS-G74SX_18_08_11_vectorise.indd 1

08/08/2011 10:51:37


pack Livebox Zen Fibre incluant un débit de 100 Mbps (DL)/10 Mbps (UL), 140 chaînes TV dont 12 en HD et le téléphone illimité vers plus de 100 destinations. Le pack Livebox Zen Fibre Let’s Go ajoute à cela 100 Mo de connexion 3G+ pour une tablette ou un smartphone, alors que le pack Livebox Zen Fibre Musique offre un accès à Deezer. Pour tous ces packs, il faudra prendre l’option Livebox Star Fibre pour avoir un enregistreur TV avec un disque dur de 80 Go, l’accès à un catalogue de 50 films et la téléphonie gratuite vers tous les mobiles en France métropolitaine. Dans tous les cas, l’option est facturée 6 € par mois. Comme toujours chez Orange, les prix affichés ne sont pas tout à fait conformes à la réalité : les offres Livebox Zen Fibre Musique et Livebox Zen Fibre Let’s Go sont au même prix que l’offre de base, le pack Livebox Zen Fibre : 33,90 € par mois. Auxquels il faudra rajouter les habituels 3 € mensuels de location de la Livebox, soit 36,90 €. Mais pour Let’s Go et Musique, c’est un prix promotionnel durant 2 mois, au-delà desquels l’abonnement passe à 38,90 € (donc 41,90 € avec la location du modem).

dont 10 en HD et le téléphone illimité vers plus de 100 destinations. On peut doper son forfait en y ajoutant les appels vers les mobiles (3 heures ou en illimité). Le débit proposé reste, lui, de 100 Mbps en descente et 5 Mbps en remontée.

SFR - Neuf (FTTH) : 100 Mbps/10 Mbps (SFR) ou 100 Mbps/50 Mbps (Neuf) – à partir de 34,90 € SFR propose deux types d’offres fibre. Là encore, la base est commune, il s’agit de l’offre La Fibre de SFR. Elle inclut un débit allant jusqu’à 100 Mbps en download et 10 Mbps en upload, la TV et le téléphone gratuit vers 100 destinations. Cette offre de base est vendue 34,90 € par mois. Pour 6 € de plus (40,90 €), on pourra passer à l’offre La Fibre Evolution qui inclut les appels illimités vers les mobiles de tous les opérateurs, un kit CPL et l’enregistreur numérique/media center. SFR ayant racheté Neuf, on peut aussi compter chez eux sur un forfait Neufbox Fibre pour 24,90 € par mois, incluant une Neufbox fibre et un décodeur TV. Le service est assez peu documenté chez SFR qui préfère sans doute vendre du forfait maison un peu plus cher. Par contre, la bonne surprise est à trouver du côté des débits puisque si le débit descendant reste à 100 Mbps, le remontant passe, lui, à 50 Mbps. A l’inverse, il semble que l’émission du service TV ne soit pas encore adaptée au FTTH et qu’il faille se contenter des flux disponibles sur le service ADSL. On a tout de même 150 chaînes de TV, y compris certaines en HD et le téléphone gratuit vers plus de 100 destinations.

Bouygues (FTTLA) : 100 Mbps/5 Mbps – à partir de 39,90 € Bouygues Telecom, comme la concurrence, dispose d’une offre très haut débit de base, agrémentée de plus ou moins d’options, ce qui lui permet de proposer en tout trois forfaits fibre différents. La base, c’est l’offre Bbox Fibre à 39,90 € par mois, incluant 61 chaînes TV

90 PC Update

Numericable (FTTLA) : 100 Mbps/5 Mbps – à partir de 42,90 € Numericable a bien joué le passage au très haut débit, en profitant de son réseau câblé déjà dense qu’il n’a eu qu’à moderniser pour en faire un réseau FTTLA. En conservant la partie coaxiale dans les immeubles, il évite de trop investir sur le matériel. Le débit descendant proposé par l’offre ncBox Power HD est donc de 100 Mbps, mais limité à 5 Mbps en remontée. 150 chaînes TV (dont 16 en HD) sont incluses et le téléphone vers une centaine de pays et les appels vers les mobiles nationaux. En passant à 67,80 € par mois, on récupère le Web mobile illimité en 3G.

Darty (FTTLA) : 100 Mbps/5 Mbps – à partir de 34,90 € L’offre Darty THD (Très Haut Débit) utilise le réseau FTTLA de Numericable et en reprend la base : mêmes débits de 100 Mbps en descendant et de 5 Mbps en remontant. Darty propose deux forfaits : un « dual play » incluant Internet et téléphone et un triple play plus classique avec la TV. Dans ce cas, le contenu est celui de Numericable avec 190 chaînes. Ici, le modem et le décodeur TV sont en location à 3 € par mois chacun. Pour 5 € par mois, on peut (sur les deux forfaits) avoir les appels illimités vers les mobiles nationaux.

Auchan (FTTLA) : 100 Mbps/5 Mbps – à partir de 19,99 € Auchan utilise lui aussi le réseau FTTLA de Numericable. Pour réduire le prix de l’abonnement, Auchan fait l’impasse sur certains services afin de proposer l’offre fibre la moins chère du marché : à partir de 19,99 € par mois, on peut avoir 100 Mbps en descente et 5 Mbps en remontée avec la TV (sur PC). C’est attractif pour qui n’a pas besoin de TV ni de téléphone. En rajoutant des services, on peut avoir le téléphone illimité vers les fixes de 90 destinations, 90 min vers les mobiles en France et panacher le tout avec un bouquet TV comprenant 10 chaînes HD et toutes celles de la TNT (le FAI n’est guère plus explicite sur sa fiche d’information standardisée). Avec la TV, l’abonnement commence à partir de 27,99 € par mois. Là encore, les prix restent planchers.


Comprendre La Fibre optique

La France face à l’étranger Mais la période bénie de l’ADSL 2 est révolue et la France a complètement raté le passage à la fibre. Pas techniquement. Mais le calendrier gaulois est bien en retard et l’Asie a pris une avance considérable.

Méthode

Il existe plusieurs types de câbles optiques, comprenant plus ou moins de fibres. Tout dépend de la distance et du nombre d’abonnés à raccorder. En P2P (offre FTTH de Free), deux fibres de 125 micros arrivent chez l’abonné.

Comment se place l’internaute français par rapport aux autres internautes dans le monde ? Question assez difficile. Mais l’examen de ce qui se passe ailleurs est toujours très instructif. Le premier constat qui s’impose est qu’à l’époque où elle surfait sur le triple play à 30 € par mois, la France avait certainement de quoi rendre le reste du monde envieux. Pas obligatoirement en termes de débits, bien que l’ADSL 2+ ait longtemps été la norme un peu partout. Mais en termes de services, nous étions imbattables. Si vous pensez être envieux du Japon, venez jeter un oeil aux forfaits locaux et admirez les antiques modems simples, même pas routeurs et encore moins Wi-Fi, que l’on vous donne pour l’abonnement de base.

Ces allégations sont basées sur deux points. Le premier est très concret : ce sont tout simplement les forfaits Internet proposés à la vente. Le second prend plus de recul et s’appuie sur l’analyse de données chiffrées fournies par des acteurs comme Akamai qui publie un état des lieux du Web tous les trimestres. Le dernier rapport publié est sans appel. Corée et Japon. Ce sont les deux pays où il vous faudra vivre si vous êtes un accro du Net. C’est là que les vitesses moyennes sont les plus élevées. Attention, les chiffres donnés sont surprenants. Ils révèlent des moyennes de connexion, pas forcément le débit des abonnements proposés. Mais comme ces données sont calculées selon le même mode pour chaque pays, les chiffres, même faibles, permettent d’établir de bonnes comparaisons. La Corée arrive en tête avec une moyenne de 14,4 Mbps, suivie par le Japon à 8,1 Mbps. En Europe, le meilleur élève est les Pays-Bas avec 7,5 Mbps. La France est assez loin au classement, avec un petit 3,6 Mbps. C’est peu. Et cela nous indique que les vitesses de connexion relevées par Akamai sont en moyenne 4 fois plus élevées en Corée et presque 2,5 fois plus rapides au Japon. Pour conforter l’impression, allez sur YouTube où certains chanceux publient des vidéos de leurs tests sur Speedtest. Un bon VDSL japonais arrive à monter à plus de 80 Mbps en descendant et à plus de 30 en remontant. C’est déjà quasiment les débits proposés par Free sur son offre FTTH, mais sur du réseau cuivré. La comparaison est… douloureuse.

Corée et Japon, rois du Net

Les deux pays les plus en avance sont la Corée du Sud et le Japon. Dans ces deux pays, les forfaits 100 Mbps symétriques sont déjà monnaie courante. Dans la plupart des cas, il s’agit d’une infrastructure VDSL 2 existante sur un réseau cuivré parfaitement entretenu, ou sur un mélange fibre (jusqu’au répartiteur) - VDSL (jusqu’à l’abonné). Mais depuis 2008 déjà, la fibre optique en FTTH y INFRACTRUCTURES FTTH GPON (POINT-MULTIPOINT PASSIVE) 8 à 64 logements peuvent être raccordés sur UNE FIBRE. A chaque Splitter, le débit est réparti entre chaque épissure. est disponible. Le déploiement se fait lentement SPLITTER (l’investissement est lourd) et tous les quartiers de Boîtier de pied d’immeuble (SPLITTER) Tokyo par exemple ne sont pas encore raccordés. Et Boîtier de palier (BP) quand ils le sont, c’est souvent dans les immeubles Raccodement BP/ Logement opéré suite à qui sortent de terre. Dans ces derniers, la prise souscription d’une offre «accès fibre» d’arrivée de la fibre optique est posée d’office dans immeuble l’appartement, au même titre que la prise de téléOP-1 OP-1 phone ou que les prises électriques. Les logements plus anciens (déjà construits) passent souvent en OP-1 OP-1 NRO second et se contentent encore de VDSL. Or, les abonnements VDSL étant déjà en 100 Mbps OP-1 OP-1 symétriques, il fallait que les offres fibre soient d’emNRO Nœud de raccordement optique blée plus performantes. Et assez logiquement, les OP-1 OP-1 Coréens et les Japonais ont ouvert les vannes à fond : les abonnements fibre sont en Gigabit… Ahurissant. Nous passons à peine en 100 Mbps en France que Boitier de Dégroupage Opérateur l’Asie a déjà une grosse longueur d’avance. Les for2.5 Gbps 0. 625 Gbps faits ne sont guère plus chers si on considère la 1.25 Gbps 1.25 Gbps 0.625 Gbps bande passante proposée. KDDI au Japon propose ainsi son forfait Hikari pour 5 985 yens par mois, soit Schéma de fonctionnement des réseaux FTTH GPON : entre le NRO et l’abonné, des coupleurs répartissent le flux vers d’autres un peu moins de 55 € au cours actuel du yen. abonnés, ou d’autres coupleurs. La bande passante entre le client et le NRO est partagée par tout le monde.

PC Update 91


1 Gbps ailleurs dans le monde Mais le Japon n’est pas le seul pays au monde à proposer un accès 1 Gbps. Et parfois même en Europe, on peut avoir des surprises. En Asie, d’abord, outre le Japon qui propose déjà des forfaits FTTH 1 Gbps via NTT et KDDI, la Corée est en passe de devenir le pays le plus rapide du monde. Le gouvernement local a approuvé en 2010 un plan de 25 milliards de dollars afin de fibrer tout le pays en 5 ans, pour que tout foyer coréen puisse avoir un accès Internet à 1 Gbps. Toujours en Asie, Hong Kong dispose également de forfaits 1 Gbps en FTTH ou FTTB… mais le prix (215 $ par mois) réserve l’offre aux plus riches. A Singapour, enfin, les abonnements à 1 Gbps sont disponibles depuis 2009 et le gouvernement de l’île a financé un projet de câblage intégral du pays qui devrait être effectif et achevé en 2012.

En Europe En Europe, la Suède a longtemps été dans les très bons élèves et proposait des abonnements Gbps dès 2007 à 200 $ par mois. Au Portugal, le câblo-opérateur Zon Multimedia proposait en 2010 un abonnement 1 Gbps… là encore assez cher : 250 € par mois. En Allemagne, le FAI local NetCologne propose des forfaits fibre à 1 Gbps. Aux Pays-Bas, des tests ont été conduits sur le Gbps, concluants a priori, ce qui laisse présager d’une disponibilité prochaine, si elle n’est pas déjà effective. Chez nos voisins belges, par contre, la soupe est un peu amère. Ces derniers ont choisi de miser sur la technologie VDSL 2. En soi, c’est un bon choix et, comme nous l’avons vu, le Japon l’utilise depuis longtemps en proposant des débits de 100 Mbps symétriques sur ce type de structure. Mais en Belgique, les débits sont fortement bridés, en émission comme en réception… et en débit mensuel. Les FAI proposant des formules à trafic illimité procèdent bien souvent à la manière de nos opérateurs 3G, et en cas de consommation « excessive », ils vous brident la ligne ; c’est la notion de « fair use »… souvent vague. Le tout pour des formules ADSL à 12 Mbps ou un VDSL 2 bridé à 25 Mbps ou 50 Mbps. Numericable propose là-bas une offre un peu à part avec des forfaits triple play à la française et des débits de 100 Mbps/5 Mbps (comme en France sur son réseau FTTLA). Le tout est d’y être éligible. L’alternative peut venir de chez Voo avec un débit de 50 Mbps/2,5 Mbps.

INFRACTRUCTURES FTTH GPON (POINT-MULTIPOINT PASSIVE) Deux fibres par logement Chaque fibre a une diamètre de 125 microns La gaine technique passant par la colonne montante (Faisceau de fibres) a un diamètre de 1,4 cm Boîtier de palier (BP)

immeuble OP-1

OP-1

OP-2

OP-2

OP-1

OP-1

OP-2

OP-2

OP-1

OP-1

OP-2

OP-2

La portée de la fibre est quasi illimitée en théorie. En GPON (Gigabit PON), on peut aller jusqu’à 60 km de portée avec 64 abonnés au maximum sur un tronc. Plus on rajoute d’abonnés, plus on réduit la portée. En Ethernet PON, la portée est réduite à 20 km pour 64 abonnés.

La Suisse est bien mieux lotie et les services proposés sont similaires à ceux de l’Hexagone. La fibre y est déjà déployée sous plusieurs formes : FTTLA chez Cablecom pour un 100 Mbps/7 Mbps. Deckpoint propose (aux professionnels) des connexions VDSL 2 et même fibre pour des débits allant jusqu’à 1 Gbps. Le VDSL est également proposé chez IP Worldcom. DFI, enfin, propose, pour les entreprises, des connexions FTTH avec un débit maximal de 100 Mbps symétrique ; l’offre FTTH est déclinée de 20 Mbps/2 Mbps à 100 Mbps/100 Mbps pour une fourchette de prix allant de 65 CHF à 1 700 CHF… c’est tout de même plus de 1 500 € par mois pour un 100 Mbps symétrique. L’offre 100/10, comparable à celle d’Orange en France, est vendue 340 € par mois. Pas donné…

NRO

NRO

Nœud de raccordement optique OP-1

OP-1

OP-2

OP-2

Boitier de pied d’immeuble

Boitier de Dégroupage Opérateur

Réseau Sanitaire

Schéma de fonctionnement du FTTH P2P : il n’y a aucun intermédiaire entre le NRO et l’abonné. Chez Free, deux fibres partent du NRO et arrivent à une Freebox.

92 PC Update

La France… peine à généraliser le 100 Mbps Bref, la France avance sur le THD. Mais les querelles de clocher qui ont émaillé le déploiement du réseau, les innombrables prises de bec et autres procès intentés par l’un ou l’autre des FAI à ses concurrents… tout ceci a fortement plombé le paysage. Oui, 100 Mbps, c’est bien. Mais le reste du monde propose déjà bien mieux au même prix. Et le reste de l’Europe n’est pas loin de nous passer devant, comme les quelques exemples cités tendent à le suggérer. Même si en Europe, le forfait Gbps est encore plus que marginal. L’Asie, en revanche, Corée et Japon en tête, a pris une avance considérable.


09_PC_Update_ACER_ASPIRE_G3610_18_08_11_vectorise.indd 1

27/07/2011 15:12:41


Cartes mères

AMD FX

10 nouveautés chipsets 970/990

En attendant les processeurs FX, AMD a autorisé les constructeurs à vendre les cartes mères AM3+, également compatibles avec les CPU existants. BIOS UEFI, USB 3.0 en pagaille, support des disques de 3 To, arrivée du SLI, quelle carte mère faut-il désormais acheter pour les quelques -CPU AMD qui sont plus compétitifs que leurs équivalents Intel ? Thomas Olivaux

94 PC Update


comparatif buldozer ASRock 970 Extreme 4

T

erriblement en retard, les processeurs AMD FX (nom de code Zambezi, architecture Bulldozer) devraient finalement arriver dans le commerce entre octobre et novembre. Pour calmer les constructeurs de cartes mères qui ont travaillé en amont afin que leurs gammes soient prêtes pour le lancement prévu en mai dernier, AMD a fini par officialiser les « nouveaux » chipsets série 900 et à autoriser la vente des nouvelles cartes mères AM3+. Sachant que ces dernières sont rétrocompatibles avec les processeurs AM3 (Sempron, Athlon II, Phenom II), les acheter en prévision d’une future upgrade CPU a du sens pour les fans de la marque, c’est pourquoi nous avons réuni une sélection de cartes afin de distinguer les meilleures. En attendant de connaître le tarif des FX et malgré la suprématie technique d’Intel, le rapport qualité/prix des Phenom II à quatre et six cores est excellent, offrant de bonnes machines pour les applications multithreadées à un prix raisonnable. Par exemple, un Phenom II X4 955 à 100 € qui enterre l’Intel Core i3-2100 de même tarif, si les quatre cores sont utilisés. Ou encore le Phenom II X6 1075T à 150 € qui n’a pas de mal à battre le Core i5-2300 en encodage/rendu 3D. Plus d’informations sur les performances des CPU comparées et sur la plateforme AMD en général page suivante. A part sa couleur noire, le socket AM3+ n’apporte rien de nouveau, si ce n’est le support officiel des AMD FX. Pourtant, en bidouillant, certains constructeurs n’hésitent pas à proposer des cartes classées FX basées sur les chipsets 800 sortis l’an passé, même si ces dernières ne sont pas spécialement nombreuses et intéressantes. La nouvelle famille 900 est composée des 970, 990X et 990FX, tous accompagnés du southbridge SB950 ; la seule différence d’un northbridge à l’autre concerne les lignes PCI-E pour cartes graphiques, 16 lignes d’un seul tenant pour le 970, 16 lignes qu’il est possible de scinder en 8/8 pour le 990X et 32 lignes attribuables en 16/16 ou 8/8/8/8 pour le 990FX. Point de 980G ni de 990GX, l’utilisation d’un IGP étant réservée désormais aux processeurs A6 et A8 (nom de code Llano) testés dans ce même numéro. Et vis-à-vis des 800 qu’ils remplacent ? Rien de nouveau… si ce n’est nVidia qui concède enfin à accorder la licence SLI moyennant finance. Mais le support officiel des CPU FX (jusqu’à huit cores), l’adoption de BIOS UEFI et la multiplication des prises USB 3.0 confèrent aux nouvelles cartes un intérêt certain. Toutes les grandes marques sont présentes, voici donc le meilleur d’ASRock, Asus, ECS, Gigabyte et MSI !

ASRock Fatal1ty 990FX Professional

Asus Crosshair V Formula

Asus M5A97 EVO

Asus M5A99X EVO

Asus Sabertooth 990FX

ECS 990 A990FXM-A

Gigabyte 990FXA-UD3

MSI 990FXA-GD65

MSI 990FXA-GD80

PC Update 95


La plateforme AMD Depuis des mois, Intel occupe tellement le devant de la scène (non sans raison) que l’offre actuelle et future d’AMD en est un peu occultée, malgré quelques bonnes affaires. Jusqu’ici, les processeurs étaient classés en deux catégories principales, les Athlon II en entrée de gamme et les Phenom II en haut de gamme, chacune proposée en différentes variantes du nombre de cores, précisé à l’aide du suffixe X. Par exemple, un Athlon II X2 est un dual core, un Phenom II X6 est un hexacore. Ces deux familles sont l’ultime évolution de l’architecture K10 (parfois baptisée K10.5) qui, comme son nom ne l’indique pas, est la neuvième architecture majeure d’AMD (après K8 introduite en 2003 avec l’Athlon 64). La principale différence entre l’Athlon II et le Phenom II est la mémoire cache, pas de L3 pour l’Athlon, 6 Mo pour le Phenom II. D’un point de vue des performances, ces CPU Production (temps en s) AMD sont nettement en retard visà-vis de l’offre Intel. A fréquence 257 Ph II X6 1100T 71 égale, l’Athlon II est moins perfor283 Core i5 2500K mant que les Core 2, le Phenom 71 II légèrement meilleur. En aucun 329 Core i5 2300 84 cas, ils ne s’approchent des perfor342 Core i5 750 mances des Core i, encore moins 98 de la seconde génération Sandy 350 Ph II X4 965 104 Bridge. Toutefois, avec la multipli427 Ath II X4 630 128 cation des cores, les fréquences 451 qui explosent (jusqu’à 3,7 GHz en Core i3 560 126 mode Turbo, sans overclocking), ils 454 Core i3 2100 120 s’accrochent et les prix pratiqués 648 sont désormais si bas que l’achat Ph II X2 565 205 d’un Phenom II pour quelqu’un qui 706 Pentium 6950 198 est un peu juste financièrement se 757 Ath II X2 250 défend. Les graphiques de perfor235 mances ci-contre illustrent bien des 0 200 400 600 800 écarts de performances, et même Mediashow xRecode si les Phenom II sont loin de tenir Les phenom II, tant X4 que X6, ont un bon rapport qualité/prix vis à vis un Core i7, ils offrent du quad raides Intel vendus au même prix avec moins de cores. sonnablement puissant dès 100 €, là où Intel se contente du dual core. Jeux (FPS) Tout est question d’usage. Pour un PC bureautique, vous favoriserez 350 Core i5 2500K 106 le dual core Intel plus économe en 318 énergie, pour des encodages vidéo Core i5 2300 98 massifs, le Phenom II quad core est 282 Core i5 750 86 plus performant. Pour les jeux, c’est 282 moins évident, de plus en plus de Ph II X6 1100T 80 titres profitent d’un quad core, mais 281 Ph II X4 965 74 la puissance par core d’un Core i3 267 Core i3 2100 est tellement supérieure que de 78 nombreux jeux sont plus rapides 258 Ph II X2 565 52 chez Intel. Les Phenom II ont une 227 Core i3 560 65 consommation qui n’est pas catastrophique, mais bien supérieure à 184 Pentium 6950 44 Sandy Bridge. A titre d’exemple, un 180 Ath II X2 250 44 quad core à 3,4 GHz consomme xx 174 W au repos et xx W en charge, tanAth II X4 630 57 dis qu’un Core i7-2600K bloqué à 0 100 200 300 400 3,4 GHz également (sans Turbo) se Starcraft 2 Anno 1404 contente de xx W au repos et xx W en charge. Cet écart se retrouve sur la chauffe, en toute logique.

96 PC Update

Sur le diagrame, difficile de relever uen différence entre un 990 FX et le 890 FX qu’il remplace.

Les processeurs de génération Bulldozer, les prochains AMD FX, abandonnent l’architecture K10 pour un profond changement. Les premiers chiffres qui ont filtré sont assez décevants, mais il ne fait nul doute que ces CPU seront néanmoins de vrais concurrents à Sandy Bridge, même s’ils sortent avec un an de retard. Ils réclament le socket AM3+ dont la sortie s’est accompagnée des chipsets AMD 900 et des cartes mères que nous testons dans ce comparatif.

SATA 6 depuis longtemps Les Athlon II et Phenom II utilisent des cartes mères socket AM3 depuis qu’ils sont passés à la DDR3. Seuls quelques rares modèles sortis fin 2008 sont en DDR2 et fonctionnent sur les anciennes cartes socket AM2+. L’an dernier, AMD a sorti la série de chipsets 800, déclinée en 870, 880G, 890GX et 890FX. Accompagnés du southbridge SB850, ces derniers ont introduit le premier contrôleur de stockage SATA 6 Gb/s au sein d’un chipset. Pour le reste, pas de changements notables. Le 890FX pilote 32 lignes pour les cartes graphiques comme le X58 d’Intel (de deux à quatre ports, 16/16 ou 8/8/8/8), tandis que les autres se contentent de 16 lignes. Sur les 890GX et 880G, les lignes peuvent être scindées pour une configuration à deux GPU AMD (CrossFireX) ; sur 870, c’est impossible. Il y a jusqu’à quatorze ports USB 2.0, pas d’USB 3.0. Aucun changement notable avec les nouveaux AMD 900, si ce n’est l’apparition de la licence nVidia SLI et un léger progrès des performances du contrôleur de stockage. Toujours pas d’USB 3.0 natif, dommage.


ASRock Fatal1ty 990FX Professional 990FX + SB950, 2-way SLI, 190 € Look Ne se démarque pas assez de la gamme standard Pas de 3-way SLI

ASRock continue de décliner sa gamme Professional sous licence Fatal1ty. Le plus haut de gamme du constructeur s’affiche aujourd’hui en AM3+ avec un couple AMD 990FX + SB950, après les versions P67 et Z68. L’esthétique n’est pas sans rappeler les cartes mères EVGA ou Asus ROG avec un mariage de noir et rouge, bien qu’ASRock se distingue avec l’utilisation de condensateurs dorés. Même les radiateurs biseautés, très réussis, semblent sortir tout droit de la même usine que ceux des ROG depuis la Crosshair IV. Il s’agit donc d’une très belle carte que nous n’aurons pas honte de choisir pour créer un PC looké, c’est nouveau pour ce constructeur ! Le souci avec les Fatal1ty d’ASRock, c’est qu’en dehors du look, elles n’ont pas grand-chose pour se distinguer des autres modèles de la gamme, contrairement aux Asus ROG, Gigabyte G1 ou MSI Big Bang. La version P67 était carrément une copie conforme de la P67 Extreme 6 ! Cette 990FX n’a pas exactement le même design que la 990FX Extreme 4 qui la seconde, mais difficile de dire qu’elle est mieux pour autant. Elle offre un second header USB 3.0 et plus de prises pour ventilateurs, là où l’Extreme 4 propose deux prises SATA supplémentaires. D’ailleurs, cette Professional a plus un équipement d’Extreme 4 que d’Extreme 6, un peu léger pour le fleuron. Le design de la carte est plutôt bon, nous n’avons noté aucune anomalie, si ce n’est un câblage indigne des ports PCI-Express 16x. Les deux plus hauts sont reliés en 16x chacun au contrôleur, celui tout en bas se contente de quatre lignes. Pour le 3-way SLI, on repassera. Ce n’est pas un drame en soi, mais la Crosshair V à peine plus chère peut être utilisée en 16/8/8 et bénéficie globalement d’un meilleur équipement et de plus d’accessoires pour les joueurs et overclockers. Cette 990FX Professional dispose du BIOS UEFI ASRock habituel, dans sa livrée rouge Fatal1ty, tel que nous l’avions découvert sur les modèles précédents.

C

UPDAT

E

P

comparatif buldozer

ASRock 970 Extreme 4

970 + SB950, 2-way SLI, 95 € Prix SLI sur 970 UEFI Look fouillis 5 ports SATA dont 1 non courbé

Même si son aspect est beaucoup plus fade (le classique bleu et blanc sur PCB noir d’ASRock), cette 970 Extreme 4 bénéficie d’un excellent rapport qualité/prix, le meilleur de ce comparatif d’ailleurs. Partant du chipset le plus abordable, qui interdit normalement toute solution SLI/CF avec son total de seize lignes indivisibles, ASRock a tout de même soudé trois ports PCI-E 16x dont deux sont en 8x (et le 3e reste pour la parade, en 4x) ! Elle est donc compatible CrossFire… et même SLI, nous avons testé, ça fonctionne (le SLI sur les chipsets AMD 900 est officialisé à partir des pilotes 280.26) ! Le design de la carte est relativement standard, il n’y a pas vraiment de critiques à émettre, si ce n’est la présence de cinq ports SATA 6 Gb/s, dont un non coudé. Le 6e est en fait utilisé pour le panneau arrière, en eSATA. Le 1er port PCI-E 16x est décalé vers le bas grâce au port 1x qui le surplombe, facilitant l’emploi de ventirads CPU imposants. Le second port PCI-E 16x est décalé de deux slots, favorisant le refroidissement des cartes. Elle utilise elle aussi le BIOS type UEFI, favorisant le temps de boot, l’ergonomie et assurant une compatibilité native avec les disques durs de 3 To. Malgré son aspect un peu fouillis, cette carte est un modèle de 1 er choix, tant elle propose toutes les fonctions des grandes (jusqu’à la possibilité d’écouter de la musique PC éteint, en branchant un baladeur sur l’entrée ligne de la carte son, ou de charger un smartphone USB PC éteint) à un prix riquiqui : 95 € ! Quand on pense qu’à ce prix, il est possible de loger deux GPU (le pont SLI est livré dans le bundle, les ponts CrossFire sont traditionnellement livrés avec les cartes graphiques), c’est une base idéale pour un PC puissant et abordable.

PC Update 97


Asus Crosshair V Formula

990FX + SB950, 3-way SLI, 210 € Look Qualité de fabrication 8 prises pour ventilateurs PWM 4e port PCI-E 16x câblé en 4x

Overclocking

Cinquième édition de ce qui fut la toute première ROG en 2006, la Crosshair V Formula est actuellement la carte AM3+ la plus haut de gamme du marché. Elle est seulement concurrencée par la Gigabyte 990FXA-UD7 (230 €), carte fort séduisante mais intégrée à la gamme normale qui ne propose pas autant de gadgets qu’une ROG. Asus la décline en version Thunderbolt, livrée avec la carte fille (déjà testée avec la Rampage III Black Edition) qui cumule son et réseau haut de gamme optimisés gaming. Prix inconnu pour le moment. Profitant comme ses aînées d’une excellente qualité de fabrication, cette Crosshair V ne souffre d’aucun défaut. Originalité, le northbridge est soudé à gauche du CPU en dessous des mosfets de l’étage d’alim et non plus en dessous du socket, astuce qui permet à Asus de décaler le socket vers le bas et d’installer un radiateur imposant sur les mosfets du haut ; l’étage d’alimentation à huit phases et le régulateur de tension digital (Digi VRM+) de cette carte sont impressionnants. Les prises ATX 12 V (8 et 4 pins) autorisent plus de courant que vous n’en aurez jamais besoin. Cette disposition ne pose pas de problèmes avec la majorité des ventirads qui, sur les plateformes AMD, ont un flux d’air de bas en haut. Mais pour les modèles qui s’installent à 90°, l’espace assez faible entre le socket et le premier port PCI-Express 16x peut être un problème (35 mm entre le bord du support plastique et le port). L’équipement, globalement riche avec pas moins de six ports USB 3.0 (3 contrôleurs Asmedia), une carte son sous licence Creative X-Fi, des boutons et prises pour ventilateurs un peu partout, connaît quelques lacunes. S’il n’est pas trop étonnant de ne plus trouver de ports floppy et IDE, il est surprenant à ce niveau de prix de ne pas avoir d’eSATA alimenté (Power eSATA) ou de FireWire ou d’autres accessoires exotiques (Bluetooth par exemple). Néanmoins, il ne manque rien d’essentiel, le look est génial et la qualité au top, c’est quand même excellent pour le prix. Asus a adopté son BIOS UEFI (particulièrement réussi graphiquement en rouge et noir ROG) sur ce modèle.

98 PC Update

Asus M5A97 EVO

970 + SB950, 120 € Nombreux ports USB FireWire 2nd port PCI-E 16x câblé en 4x 2 ports SATA 6 Gb/s mal placés

Equipée du plus modeste chipset AMD 970, la M5A97 EVO se passe du superflu. D’une belle construction, comme toutes les Asus, son design est correct dans l’ensemble mais souffre de quelques critiques : pourquoi y a-t-il quatre ports SATA coudés et placés comme il faut et deux déportés tout en bas non coudés ? Etait-ce si compliqué de souder un troisième bloc de deux prises à côté des deux autres, comme sur la majorité des cartes mères ? Signalons également le second port PCIExpress 16x. Le 970 ne proposant que seize lignes d’un seul tenant, attribuées au port du haut, celui du bas est branché en 4x. Certes, il permet de recevoir une seconde carte graphique de faible puissance pour un affichage avec plein d’écrans, mais il prête à confusion. N’espérez pas une solution SLI/CFX sur cette carte mère. Compte tenu de son prix réduit, l’équipement est logiquement inférieur à celui de la Crosshair V Formula, mais il comprend néanmoins du FireWire absent de cette dernière et il y a quand même l’essentiel, jusqu’au header USB 3.0. Le BIOS UEFI est de la partie, comme sur les cartes mères Sandy Bridge. Plus facile d’accès pour les novices, il est également plus réussi esthétiquement et garantit la prise en charge des disques durs de 3 To. Bien que le modèle soit assez simple, Asus a tout de même soudé le switch TPU pour l’overclocking 100 % automatique et EPU pour économiser un peu d’énergie en désactivant les phases inutilisées des divers étages d’alimentation (CPU, GPU, mémoire…). Elle est d’ailleurs compatible ErP, norme européenne qui impose aux produits électroniques une consommation minimale (inférieure à 1 W) en veille. Il y a même le bouton MemOK qui garantit un boot à coup sûr, quelle que soit votre mémoire ; la carte mère essaie elle-même de nombreuses combinaisons de vitesses, timings et tensions pour démarrer même avec de la RAM capricieuse, mais notez que les paramètres de démarrage ne sont pas forcément synonymes de performances maximales.


Châssis PC Aluminium Forge the future

www.lian-li.com

Rack HDD tool-less [sans outils] et anti-vibrations Super-speed

USB3.0 connecteur 20 broches

Carte Mère : 13.6" x 15" PCI: 10 slots

PC-90B

Sans ventilateurs Silencieux

• Carte mère: HPTX (13.6" x 15") • Baies disponibles: 2 x 5.25", 6 x 3.5", 6 x 2.5" • Dimensions: 230 x 512 x489 mm • Coloris: Argent / Noir

PC-Q25B

PC-V353B

• Carte mère : Mini ITX • Baies disponibles : 7 x 3.5" ( 5 x Hot swap), 3 x 2.5" (utilisent 2 x baies 3.5") • Dimensions: 199 x 280 x 366 mm • Coloris: Argent / Noir

• Carte mère: M-ATX • Baies disponibles: 1 x 5.25", 2 x 3.5", 2 x 2.5" • Dimensions : 288 x 286 x 397 mm • Coloris: Argent / Noir

410mm

Panneaux en aluminium

• Extérieur noir anodisé & finition intérieure avec revêtement noir • Accepte les cartes graphiques pleine longueur

Option : Panneau latéral avec fenêtre

Super-speed

USB3.0 20-poliger Stecker

PC-K63

Performances thermiques et sonores optimales Système de montage sans outils breveté Conçu pour les Gamers et les professionnels

PC-K9X

www.lancoolpc.com

Distributeurs

www.bacata.net

La gamme K est conçue et fabriquée par Lian Li Industrial Co., Ltd. In Taiwan

www.lian-li.com

La Meilleure Qualité

Made in Taiwan


Asus M5A99X EVO

990X + SB950, 2-way SLI, 140 € SLI/CFX Power eSATA 3e port PCI-E 16x câblé en 4x

Cette troisième Asus, la M5A99X EVO, ressemble beaucoup à la précédente dont elle reprend l’esthétique (PCB noir et connecteurs majoritairement bleus) et même le design intégral. Vendue 20 € plus cher, qu’est-ce qui la différencie ? Son chipset, peu utilisé par les fabricants, est le 990X, au lieu du 970 de la M5A97 EVO. Plus souple, il autorise que les seize lignes PCI-Express soient scindées en deux pour activer une solution multiGPU. En plus de la compatibilité CrossFireX (systématique), il est éligible à la licence SLI, licence qu’Asus a payée pour ce modèle. Il y a donc deux ports 16x (câblés en 16/0 ou 8/8 suivant le nombre de GPU) et, encore une fois, Asus n’a pas pu s’empêcher de souder un troisième port 16x inutile, le noir câblé en 4x. Par rapport à la M5A97 EVO, elle se distingue également au niveau du stockage. Non seulement tous les ports sont regroupés et coudés comme il faut, mais Asus a ajouté un contrôleur JMicron JMB362 et ainsi ajouté deux prises SATA 3 Gb/s en plus des six SATA 6 Gb/s gérées par le southbridge AMD SB950. Autre bonus, un des deux ports eSATA est alimenté (Power eSATA, la prise verte), ce qui permet d’alimenter une clé eSATA ou de brancher un disque dur à l’aide d’une nappe spéciale, sans transformateur externe (même 3,5’’). Comme ses consoeurs, elle bénéficie du BIOS UEFI abouti d’Asus, facile à utiliser et qui autorise des screenshots (touche F12) pour aider des amis ou demander des conseils de réglage sur le Net. Bien qu’elles ne fassent pas partie de la série ROG, les M5A97 et M5A99 sont de bonnes overclockeuses. En plus des ratios mémoire 1 066/1 333/1 600/1 866 qui seront officiellement supportés par les processeurs FX, Asus a ajouté les coefficients 2 000 et 2 133 qui simplifient l’usage de mémoires très rapides, sans avoir à toucher la fréquence de base. Dépasser 2 GHz sur Phenom II est une mission impossible, mais le test de Llano qui inaugure le contrôleur mémoire des FX montre que la limite grimpe à plus de 2,2 GHz !

100 PC Update

Asus Sabertooth 990FX

990FX + SB950, 3-way SLI, 200 € Look Qualité de fabrication Garantie de 5 ans 4e port PCI-E 16x câblé en 4x Equipement un peu juste pour 200 €

Encore une Asus, encore une 990FX, mais point de gamme standard ni même de ROG : une Sabertooth de la série TUF (The Ultimate Force) ! Vendue 200 €, cette carte se positionne en véritable alternative à la Crosshair V Formula à peine 10 € plus chère. Laquelle privilégier ? Sabertooth, c’est avant tout un look. La gamme standard est noir et bleu, la gamme ROG noir et rouge, ici ce sont des coloris de type militaire avec, sur base de PCB noir, des connecteurs marron clair, marron foncé et vert kaki. Les radiateurs ne sont pas anodisés ou peints comme c’est généralement le cas, mais « powder coated » (poudre posée électrostatiquement sur la pièce en métal puis cuite à 200 °C), donnant un aspect mat et légèrement granuleux qui change un peu. Asus insiste sur la qualité des composants utilisés et l’efficacité du refroidissement de sa série Sabertooth, n’hésitant pas à porter la garantie de 3 à 5 ans. En pratique, c’est effectivement du matériel de bonne qualité, mais rien qui soit réellement supérieur aux autres références. D’ailleurs, qui n’a pas chez soi une vieille carte mère de 10 ou 15 ans d’âge qui fonctionne encore parfaitement malgré les composants de bien moindre qualité utilisés à l’époque (notamment les condensateurs chimiques) ? Par rapport à la M5A99X EVO, hormis son look, la seule différence d’équipement réside dans le support du 3-way SLI grâce au chipset 990FX (et encore un 4e faux port PCI-E 16x câblé en 4x, décidément !). Citons également une meilleure gestion de la ventilation (six prises pour ventilateurs dont cinq PWM). 60 € de plus pour installer un 3e GPU et un 6e ventilateur, cela peut sembler cher payé, pourtant ce modèle nous fait de l’oeil et change un peu du noir et rouge. Les overclockers extrêmes et les joueurs acharnés privilégieront tout de même la Crosshair V pour tout un tas de petits détails, comme le contrôleur des fréquences via un notebook relié en USB ou l’utilitaire Gaming First qui favorise le ping durant les parties.


comparatif buldozer

ECS 990 A990FXM-A

990FX + SB950, 3-way SLI, environ 200 € Look Bluetooth Rack 3,5’’ 2 x USB 3.0 Seulement 3 prises pour ventilateurs, CPU compris Etage d’alimentation PCI-E insuffisant pour un 3-way SLI overclocké

Issue de la série Black Extreme, la seule carte mère AM3+ d’ECS est un modèle haut de gamme au look unique ; les coloris de la gamme ont le mérite d’être originaux car, outre le classique PCB noir, les prises, radiateurs et le support ventirad sont en alternance de gris moyen et de blanc cassé. Le rendu est très « monochrome », à la rédac, on adore.

Gigabyte 990FXA-UD3

990FX + SB950, 2-way SLI, 130 € Look Prix Deux « faux » ports PCI-E 16x câblés en 4x Pas de BIOS UEFI

Avec Asus, Gigabyte est le constructeur qui propose le plus de cartes AM3+. En attendant de tester la belle 990FXA-UD7 en haut de gamme, la marque a concoté un modèle au rapport qualité/prix a priori très intéressant : la 990FXA-UD3. Le suffixe ne raisonne pas très haut de gamme et pourtant, celle-ci est équipée du plus gros chipset disponible (990FX) et surplombe la 990FXA-D3 nettement moins attirante avec son PCB bleu.

Basée sur le chipset 990FX et son fidèle southbridge SB950, elle supporte logiquement le 3-way SLI et le CrossFireX à trois cartes, les ports étant câblés en 16/8/8. Si ECS ne regorge pas de technologies matérielles et de logiciels maison comme Asus, la marque se rattrape sur l’équipement. Cette A990FXMA est la seule carte du comparatif à proposer un contrôleur Bluetooth (2.1 + EDR). Elle est également équipée de deux cartes réseau Ethernet Gigabit, avec la fonction teaming qui permet d’utiliser les deux contrôleurs comme une seule carte réseau virtuelle, permettant notamment d’optimiser la charge CPU en répartissant le trafic réseau sur deux cores.

Dans une ambiance très sombre (PCB noir mat, tous les connecteurs noirs), l’UD3 étonne par son petit prix : 130 €, alors que la moins coûteuse des noires en Intel a du mal à passer sous les 150 €. Pourtant, son équipement n’a rien de ridicule. Un peu moins chère que l’Asus M5A99X EVO, elle est plus attrayante grâce à ses deux ports Power eSATA, trois prises USB avec courant augmenté (pour charger des appareils PC éteint ou démarrer des disques durs 2,5’’ de plus de 500 mA) et même du FireWire.

Globalement de bonne qualité, certains composants font un peu tache sur une carte mère de ce niveau, comme la bobine non isolée à côté de la RAM ou l’imposante puce de BIOS d’ancienne génération. Le layout est bon, reprenant le placement du northbridge sous l’étage d’alimentation CPU, comme chez Asus ; l’écart est toutefois suffisant entre le support du radiateur CPU et le 1er port PCI-E 16x pour recevoir n’importe quel radiateur en position verticale. L’étage d’alimentation PCI-Express est, en revanche, trop léger pour les utilisateurs extrêmes et, en l’absence d’une prise supplémentaire, des plantages surviennent lorsque trois puissants GPU (exemple GeForce 580) overclockés sont installés. ECS propose également son BIOS UEFI à interface graphique sur sa carte mère AMD, incluant d’ailleurs de vrais progrès d’ergonomie et d’esthétisme par rapport à celui de la 1re carte mère P67 que nous avons essayée en début d’année.

Elle n’a pas que l’équipement pour elle, la qualité de fabrication est d’un très bon niveau et les performances sont là. Fidèle à ses habitudes, Gigabyte a soudé deux BIOS sur cette carte, c’est la seule du comparatif qui bénéficie de cette sécurité. Seul bémol, la carte son Realtek ALC889A a des caractéristiques très légèrement inférieures à celles de l’ALC892 désormais standard, bien que cela soit inaudible sur un kit PC et avec une licence Dolby Home Theater. Toujours pas d’UEFI chez Gigabyte, mais la prise en charge des disques durs 3 To est néanmoins assurée. Le ratio mémoire 2 133 présent chez Asus, ECS et MSI n’est pas de la partie (maximum 2 000), mais il y a fort à parier qu’un prochain BIOS changera la donne. Attention, malgré son chipset et la présence de quatre ports PCI-E 16x, seuls deux sont réellement branchés au contrôleur GPU, les deux autres sont en 4x. La carte est donc compatible 2-way SLI et non 3-way SLI. Un look terrible, un équipement cohérent et un prix contenu, il n’en faut pas plus pour que nous la conseillions.

PC Update 101


MSI 990FXA-GD65

990FX + SB950, 2-way SLI, 125 € Layout Equipement

Pas de BIOS UEFI

Chez MSI, conscient du marché restreint représenté par les CPU AMD, la gamme est simplifiée et ce n’est pas plus mal. En sus d’un modèle basé sur le 970, la marque propose deux cartes 990FX que nous testons. La première des deux, baptisée 990FXA-GD65, ne coûte que 125 €. Peut-elle surclasser la très bonne Gigabyte du bloc précédent ? Reprenant l’esthétique désormais standard chez MSI, inaugurée il y a environ 2 ans par une carte AMD (790FX-GD70) : PCB noir brillant et connecteurs noirs ou bleu roi, avec une pointe de gris sur les radiateurs. 125 €, prix plancher pour un chipset 990FX, que faut-il en attendre ? Pas un équipement super, selon MSI. La carte est de très bonne qualité et bénéficie d’un bon layout, elle propose une solution idéale d’agencement des ports d’extension pour cartes filles. Décalé de deux ports PCI-E 1x, le 1er slot pour une carte graphique est loin du CPU, c’est mieux pour le refroidissement. Les deux cartes graphiques qu’il est possible d’installer sont elles aussi distantes de deux ports, c’est idéal. Ici, point de ports PCI-E 16x factices, mais deux vrais 16x pour du 2-way SLI sans concession ! Bien que ça soit un peu surfait, MSI a même ajouté une prise 6 pins pour aider à l’alimentation du bus, des fois que vos deux 6990/GTX590 overclockées au taquet se sentent un peu justes en énergie. Mais du côté de l’équipement, c’est pauvre ! Point de Power eSATA, il n’y a même pas d’eSATA du tout. Le FireWire ? Pas là non plus. Le comble reste l’absence d’un header USB 3.0, limitant le nombre de prises à deux, à moins que ça ne soit l’absence du BIOS UEFI Click BIOS. Du coup, malgré une belle fabrication et des performances au rendezvous, l’écart d’équipement vis-à-vis de la Gigabyte 990FXA-UD3 est trop important pour que nous la récompensions.

102 PC Update

MSI 990FXA-GD80

990FX + SB950, 3-way SLI, 180 € OC Genie II Boutons et afficheur de boot Rack 3,5’’ 2 x USB 3.0 Pas de BIOS UEFI 4e port PCI-E 16x câblé en 4x

Dernière carte de ce comparatif, la 990FXA-GD80 est le nouveau haut de gamme pour AMD de MSI. D’un calibre bien supérieur à la GD65, elle est pourtant affichée au prix attrayant de 180 €. La moins chère des cartes compatibles 3-way SLI est-elle une bonne affaire ? Haut de gamme par son chipset et la compatibilité 3-way SLI, la GD80 l’est aussi par son aspect. Bien plus chargée que la GD65, elle bénéficie d’un étage d’alimentation plus solide et d’un meilleur refroidissement. Fait étonnant, elle n’a plus la prise 6 pins pour améliorer l’alimentation du bus PCI-E en cas de très grosses charges à trois GPU overclockés, alors que ça serait pourtant bien plus utile que sur le modèle précédent ! Certes, la place est comptée, mais ça montre à quel point c’est futile sur la GD65. Elle gagne quelques gadgets qui plaisent aux bidouilleurs et autres bencheurs, notamment des boutons et un afficheur de diagnostic de démarrage. Pour les novices, le bouton OC Genie II assure un overclocking automatique très performant, les Phenom II étant cadencés jusqu’à 3,8 GHz suivant les modèles. L’équipement progresse beaucoup, deux prises eSATA et le FireWire sont de la partie, sans oublier un header USB 3.0 (astucieusement couché à 90° comme les ports SATA) et une upgrade logicielle de la carte son avec la licence THX TruStudio Pro… qui n’apporte rien de concret. Comme Asus, MSI n’a pas pu résister à l’envie de souder un quatrième port PCI-E 16x, bien qu’il soit branché en 4x, dommage même si ce n’est pas bien grave. L’absence de BIOS UEFI se fait encore plus cruellement sentir que sur la précédente. Côté tarif, elle est logiquement placée vis-à-vis de l’ECS dont l’équipement est encore plus complet ou des Asus Crosshair V et Sabertooth plus sexy et complètes. Si la Gigabyte 990FXA-UD3 ne vous satisfait pas sans boutons ni fonctions d’overclocking avancé, la 990FXA-GD80 est un « milieu-haut » de gamme séduisant.


comparatif buldozer

Le choix de la rédaction Les chipsets AMD série 900 ont beau ne pas apporter de véritables nouveautés, si ce n’est la compatibilité SLI qui n’intéresse pas la majorité des clients, les nouvelles gammes de cartes mères pour Phenom II et FX apportent leur lot de nouveautés et se révèlent tout à fait intéressantes. Comme nous l’avons dit, en attendant les FX dont le niveau de performances et le tarif ne sont pas encore connus avec précision, l’achat d’une plateforme AMD a déjà du sens en ce moment pour qui utilise beaucoup de logiciels multithreadés et n’a pas les moyens de s’offrir un Core i7.

Le look Sabertooth change un peu du désormais classique noir et rouge.

A part sa couleur noire, rien ne distingue véritablement le socket AM3+ de l’AM3.

Pour une fois, le choix de la rédaction n’est pas spécialement compliqué. Les dix cartes sont d’un bon niveau de qualité et fonctionnent à merveille (pas de défauts de jeunesse particuliers), mais l’équipement de chacune et leur tarif simplifient la donne. Le véritable segment d’entrée de gamme (autour de 100 €) n’est représenté que par ASRock et c’est une très bonne surprise ! La 970 Extreme 4 (95 €) n’a pas grand-chose à envier à une M5A97 EVO (120 €), à part son look et quelques détails de finition. Elle est même compatible SLI, alors que le chipset 970 n’est pas censé l’autoriser. A peine plus chères, les cartes de milieu de gamme (120 à 150 €) sont dominées par une Gigabyte 990FXAUD3 qui cumule presque exclusivement des qualités (look, équipement, prix). Et si vous êtes déçu de ne pas bénéficier d’un BIOS UEFI, les experts du BIOS ne regretteront pas, car ils seront plus à l’aise dans l’interface classique. Si vous ne faites jamais de SLI, l’Asus M5A70 EVO semble suffisante, mais pour 10 € d’écart seulement, elle perd beaucoup. En haut de gamme, au-delà de 150 €, le choix est un peu plus difficile. Les deux Asus sont au top, mais l’une est plus extrême en overclocking et gaming, tandis que l’autre bénéficie d’un équipement général légèrement supérieur et d’un look plus original.

Globalement, la Crosshair V Formula est un peu meilleure, mais les deux méritent une distinction. L’ECS A990FXM-A n’est pas mal, mais son équipement au-dessus du lot ne suffit pas à compenser sa qualité de construction inférieure et le fait qu’elle soit très difficile à trouver en France. La MSI 990FXAGD80 fait office d’outsider, offrant les fonctions des cartes haut de gamme, sans les fioritures ni le look, à un prix légèrement plus raisonnable. Pour des cartes très haut de gamme (250 € et plus), comme une hypothétique Asus Crosshair V Extreme ou une MSI Big Bang, il n’existe rien pour l’instant. Les constructeurs de cartes mères jouent la prudence et attendent de voir les performances définitives des FX, pour savoir s’il existera un marché de l’extrême ou pas. Les premiers chiffres qui circulent sur le Net ne sont guère encourageants, hélas.

Détail bien pensé sur la carte ECS A990FXM-A, la prise ATX 12 V rehaussée pour faciliter le branchement.

PC Update 103


Marque

Asrock

Asrock

Asus

Asus

Asus

Modèle

Fatal1ty 990FX Professional

970 Extreme4

Crosshair V Formula

M5A97 EVO

M5A99X EVO

Chipset

AMD 990FX + SB950

AMD 970 + SB950

AMD 990FX + SB950

AMD 970 + SB950

AMD 990X + SB950

PCI-Express 2.0

3* 16X (16/16/4), 2* 1X

3* 16X (8/8/4), 2* 1X

4* 16X (16/8/8/4) + 1* 1X

2* 16X (16/4) + 2* 1X

3* 16X (8/8/4) + 2* 1X

PCI

2

2

1

2

1

SATA 6 Gb/s

6

5

7

6

6

SATA 3 Gb/s

0

0

0

0

2

eSATA

2 (6 Gb/s)

1 (6 Gb/s)

1 (6Gb/s)

2

2 (dont 1 alimenté)

Réseau

2* Gigabit Ethernet

1* Gigabit Ethernet

1* Gigabit Ethernet

1* Gigabit Ethernet

1* Gigabit Ethernet

Carte son

HD Audio 7.1 (Realtek ALC892)

HD Audio 7.1 (Realtek ALC892)

HD Audio 7.1 (SupremeFX X-Fi 2)

HD Audio 7.1 (Realtek ALC892)

HD Audio 7.1 (Realtek ALC892)

Sortie(s) audio numérique(s)

Optique et coaxiale

Optique et coaxiale

Optique

Optique

Optique

USB 3.0

*6 (dont 4 via prises internes vacantes)

4 (dont 2 via prise interne vacante)

6 (dont 2 via prise interne)

4 (dont 2 via prise interne vacante)

4 (dont 2 via prise interne vacante)

USB 2.0

10 (dont 4 via prises internes vacantes)

8 (dont 4 via prises internes vacantes)

12 (dont 4 via prises internes)

14 (dont 6 via prises internes vacantes)

14 (dont 6 via prises internes vacantes)

Firewire

2 (dont 1 via prise interne vacante)

2 (dont 1 via prise interne vacante)

0

2 (dont 1 via prise interne vacante)

2 (dont 1 via prise interne vacante)

Prise(s) pour ventilo(s)

6 (dont 2 PWM)

6 (dont 2 PWM)

8 (toutes PWM)

4 (dont 2 PWM)

5 (dont 2 PWM)

SLI / CFX

Oui (2way)/Oui

Oui (2way)/Oui

Oui (3way)/Oui

Non/Non

Oui (2way)/Oui

Divers

Rack 3,5'' avec 2 prises USB 3.0, boutons power, reset, clear CMOS, afficheur diag de boot

Boutons power, reset, clear CMOS, afficheur diag de boot

Boutons (power, reset, clear CMOS, overclocking), points de mesure des tensions

Boutons (overclocking et EPU)

Boutons (overclocking et EPU)

Prix

190 €

95 €

210 €

120 €

140 €

Marque

Asus

ECS

Gigabyte

MSI

MSI

Modèle

Sabertooth 990FX

A990FXM-A

990FXA-UD3

990FXA-GD65

990FXA-GD80

Chipset

AMD 990FX + SB950

AMD 990FX + SB950

AMD 990FX + SB950

AMD 990FX + SB950

AMD 990FX + SB950

PCI-Express 2.0

4* 16X (16/8/8/4) + 1* 1X

3* 16X (16/8/8) + 2* 1X

4* 16X (16/4/16/4) + 2* 1X

2* 16X (16/16) + 4* 1X

4* 16X (16/8/8/4) + 2* 1X

PCI

1

1

1

1

1

SATA 6 Gb/s

6

6

6

6

6

SATA 3 Gb/s

2

0

0

0

0

eSATA

2 (dont 1 alimenté)

2 (6Gb/s)

2 (alimentés)

0

2

Réseau

1* Gigabit Ethernet

2* Gigabit Ethernet

1* Gigabit Ethernet

1* Gigabit Ethernet

1* Gigabit Ethernet

Carte son

HD Audio 7.1 (Realtek ALC892)

HD Audio 7.1 (Realtek ALC892)

HD Audio 7.1 (Realtek ALC889)

HD Audio 7.1 (Realtek ALC892)

HD Audio 7.1 (Realtek ALC892)

Sortie(s) audio numérique(s)

Optique

Optique

Optique

Optique et coaxiale

Optique et coaxiale

USB 3.0

4 (dont 2 via prise interne vacante)

4 (dont 2 via prise interne vacante)

4 (dont 2 via prise interne vacante)

2

4 (dont 2 via prise interne vacante)

USB 2.0

14 (dont 4 via prises internes vacantes)

12 (dont 4 via prises internes)

14 (dont 6 via prises internes vacantes)

12 (dont 4 via prises internes vacantes)

8 (dont 4 via prises internes vacantes)

Firewire

2 (dont 1 via prise interne vacante)

0

2 (dont 1 via prise interne vacante)

0

2 (dont 1 via prise interne vacante)

Prise(s) pour ventilo(s)

6 (dont 5 PWM)

3 (dont 1 PWM)

4 (dont 2 PWM)

4 (dont 1 PWM)

5 (dont 1 PWM)

SLI / CFX

Oui (3way)/Oui

Oui (3way)/Oui

Oui (2way)/Oui

Oui (2way)/Oui

Oui (3way)/Oui

Divers

N/A

Blutooth, IDE (2 périphériques supportés), rack 3,5'' 2* USB 3.0

N/A

Bouton clear CMOS

Boutons (power, reser, clear CMOS, overclocking), afficheur diag de boot, rack 3,5'' 2* USB 3.0

Prix

200 €

environ 200 €

130 €

125 €

180 €

104 PC Update



6E

ventirads CPU

Thomas Olivaux

hautes performances

Entre Alpenföhn qui débarque, Arctic et Cooler Master qui démocratisent le supercooling, Corsair qui ne compte pas se laisser doubler par l’Antec H2O 920 et NZXT qui sort un poids lourd pour un premier essai, cette fin d’été connaît une belle actu cooling. 106 PC Update

nvie de changer de ventirad CPU ? Le best of que nous avons réalisé en début de magazine répond à toutes vos attentes, mais celui-ci est influencé par les nouveautés de l’été. Ces dernières, que nous testons en détail ici, nous ont toutes impressionné ; il n’y a rien à jeter, loin s’en faut ! Les hostilités débutent avec l’essai d’une marque inconnue jusqu’ici dans nos colonnes et en France, l’Allemand Alpenföhn. Son ventirad Matterhorn offre une fiche technique séduisante et un tarif haut de gamme mais pas trop, serait-ce une bonne surprise ? Arctic et Cooler Master se battent sur le marché de l’entrée/milieu de gamme, avec des modèles comme les Hyper TX3, Freezer 13 et Hyper 212 Plus, respectivement à 15, 25 et

30 €. Aujourd’hui, les deux marques montent en gamme, tout en conservant un excellent rapport performances/prix avec les Freezer 13 Pro et Hyper 612S. Parviendront-ils à être aussi séduisants que leurs aînés ? Corsair, leader sur le marché du watercooling tout-en-un pour CPU, est mis à mal depuis quelques mois en haut de l’affiche, par un Antec H2O 920 très performant. Les nouveaux H80 et H100 du spécialiste de la mémoire devraient inverser la tendance, avec une vitesse de ventilation réglable et le premier radiateur 240 mm dans un système du genre. Pour finir, NZXT connu pour ses boîtiers et ses rhéobus se lance à son tour sur le marché du ventirad. Son premier modèle baptisé Havik 140 prétend concurrencer les meilleurs ventirads du monde.


s

comparatif ventirads Le petit ventilateur de la base peut se débrancher.

Alpenföhn Matterhorn Tour 120 mm, 64 € Finition Silence Manque de distribution

Performances

Alpenföhn, une nouvelle marque ? Pas vraiment ! Ce constructeur allemand, filiale grand public du groupe EKL spécialisé dans le cooling industriel, existe depuis quelques années. La gamme est déjà riche, nous essayons le Matterhorn qui semble prometteur. Sorti, il y a plus d’un an, ce modèle respire la qualité, si l’on met de côté sa boîte totalement kitch sur un fond de décor alpin. Il s’agit d’une classique tour 120 mm, mais la présence de six gros caloducs imbriqués dans une base au finish nickel parfait et surplombée d’un petit radiateur sur le dessus indique déjà que le Matterhorn n’est pas simplement là pour faire beau. Deux jeux d’ailettes de différentes dimensions, au total 48, assurent une grande surface de dissipation et un rendu réussi en nickel sombre (annoncé noir, mais c’est exagéré). Le ventilateur est de très bonne facture, c’est un 120 mm aux pales bleues capable de fonctionner de 5 à 13,2 V et livré avec deux adaptateurs 5 et 7 V. Il tourne donc, au choix, à 500, 900 ou 1 500 tours. Assez audible à fond, il est déjà difficile à distinguer à 900 tours et parfaitement inaudible à 500. Le bundle contient un second jeu d’agrafes si vous désirez ajouter un ventilateur sur l’autre face. La fixation est assez classique et bien fichue, il suffit de visser (vis à main) deux pattes sur la base selon qu’on l’installe sur un processeur AMD ou Intel, puis de visser le radiateur à la backplate qui intègre les filetages en dur, rien d’acrobatique. Les performances du Matterhorn sont époustouflantes ! Digne des Prolimatech Super Mega ou Armageddon, il bat le vieux Noctua NH-U12 SE2 pourtant muni de deux ventilateurs ! Il est donc au niveau des meilleures tours 120 mm du marché, seulement battu par des doubles tours façon Cogage Arrow et autres Noctua NH-D14. Et contrairement à certaines turbines telles que le Polaris 120 qui excelle en overclocking, le Matterhorn peut aussi jouer sur le front du silence, digne d’un Noctua ! Seuls bémols, le manque de distribution et les tarifs pratiqués en France. Si tout le monde l’affichait 55 € comme Materiel.net, ça serait une référence absolue, meilleur marché que Noctua, Thermalright et Prolimatech en haut de gamme. Mais peu de magasins ont listé Alpenföhn et certains n’hésitent pas à réclamer plus de 70 € pour ce modèle, un tarif irréaliste.

Arctic Freezer 13 PRO Tour 120 mm, 35 €

Rapport qualité/prix Fixation aisée Pâte Arctic MX-4 Pâte préappliquée (= une seule installation) Ventilateurs spécifiques, impossibles à remplacer

Plus modeste, le Freezer 13 Pro d’Arctic est la version agrandie du Freezer 13 que nous avons déjà testé et récompensé pour son excellent rapport qualité/prix. De 92 mm, le ventilateur grimpe à 120 mm, d’une capacité de dissipation annoncée de 200 W, le Pro promet 300 W et enfin, le prix passe de 25 à 35 €. Comme sur tous ses produits, Arctic utilise un emballage minimal et transparent. Avec des ailettes en alu brut, la finition est clairement inférieure, mais n’oublions pas qu’il n’est vendu que 35 €. Le transfert de la chaleur depuis la base est assuré par quatre gros caloducs de 8 mm laissés couleur cuivre. Le ventilateur est unique à ce modèle, avec un cadre carré qui vient se clipser très facilement au radiateur, comme c’était déjà le cas sur son petit frère. Unique, un tout petit ventilateur auxiliaire est placé sur le dessus de la base, pour aider à refroidir les composants placés autour du socket. Les deux ventilateurs se retrouvent sur une seule prise, avec gestion PWM. Compatible avec tous les sockets, le Freezer 13 Pro ne réclame pas de démonter la carte mère. La fixation AMD utilise, comme toujours, le support plastique d’origine avec deux petites griffes, quant à l’Intel, il faut fixer autour du socket un cadre plastique noir à l’aide de quatre clips qui rappellent les fixations rapides d’Intel, puis le ventirad est vissé à ce support avec deux vis ; il est nécessaire de retirer le ventilateur pour visser l’une des deux. L’excellente pâte thermique Arctic MX-4 est préappliquée sur le radiateur, il faudra acheter un tube séparément pour une réutilisation. Les performances du Freezer 13 Pro sont excellentes pour le prix. Logiquement plus efficace que son petit frère, les deux bénéficient d’un rapport qualité/prix au top, seulement égalé par le Cooler Master Hyper 212 Plus, qui se situe finalement à mi-chemin en termes de performances, mais aussi de prix (30 €). Le bruit d’origine est très faible, en particulier sur un processeur Sandy Bridge qui ne chauffe pas énormément et n’affole pas le ventilateur, mais nous ne pouvons qu’émettre des doutes quant à la durée de vie du petit ventilateur du bas. Si ce dernier se met à grogner, il est possible de le débrancher pour se contenter du 120 mm, ce qui ne change quasiment rien au final.

PC Update 107


Cooler Master Hyper 612S Tour 120 mm, 45 €

Rapport qualité/prix Fixation du ventilateur Fixation AMD dans les deux sens Utilisable en passif pour un dual core Bruit du moteur du ventilateur

Chez Cooler Master, les ventirads Hyper représentés actuellement par les Hyper TX3 (15 €) et Hyper 212 Plus (30 €) sont des best-sellers. Quand le constructeur sort un nouveau modèle, impossible de passer à côté ! Ne remplaçant aucun des deux précités, le nouvel Hyper 612S est imposant et vient chatouiller les modèles de la gamme supérieure. Il remplace en fait l’Hyper Z600 (2008), lui-même successeur des vieux Hyper 6 (2004) et Hyper 6+ (2005). Massif, il accueille un ventilateur de 120 mm et est bien plus épais que la majorité des tours (128 mm). Le ventilateur est clipsé via un cadre plastique noir, comme sur l’Arctic, mais il s’agit néanmoins d’un ventilateur standard et remplaçable, c’est plus pratique. Il y a d’ailleurs un second cadre pour ajouter un ventilateur de l’autre côté si vous le souhaitez. A l’instar de l’Alpenföhn, les ailettes sont assez espacées (2,4 mm), ce qui devrait en faire un bon candidat pour un PC semi-passif, c’est-à-dire sans ventilateur sur le radiateur, simplement la ventilation de boîtier. Il y a six caloducs pincés dans une base en cuivre (traces d’usinage visibles) et surplombée d’un petit radiateur, ce qui n’est pas sans rappeler les ventirads Scythe. La fixation Intel est la même que sur les ventirads V8 et V10 de la marque, c’est-à-dire qu’il se visse par l’arrière de la carte mère. La fixation AMD se distingue de la concurrence, car non seulement Cooler Master se passe du supposé plastique d’origine des cartes mères, mais surtout permet de choisir l’orientation du 612S et donc du flux d’air ! Pour une raison inconnue, l’Europe a droit au 612S, avec un ventilateur 1 300 tours et un réducteur 900 tours. Aux USA, c’est le 612 PWM qui est vendu. Encore une bonne surprise avec ce modèle qui s’impose parmi les meilleurs ventirads de sa catégorie. A 40/45 €, la concurrence n’est finalement pas si rude : le Scythe Yasya, notre référence, est un peu moins performant, mais se révèle plus silencieux et mieux fini. C’est tout ! Nous avions pour habitude de recommander comme alternative le Corsair A50 malgré ses performances un peu justes, ce dernier est désormais totalement éclipsé par le 612S. Nous préférons tout de même le Yasya dont les dimensions seront adaptées à plus de boîtiers, moins cher et mieux fini, mais le 612S est une vraie alternative. A propos du bruit, le souffle du ventilateur est très peu audible à vrai dire, mais le moteur du ventilateur bourdonne de façon audible. Nous avons testé en passif, c’est un succès avec les processeurs dual core, un peu juste sur un quad néanmoins. 108 PC Update

Corsair H80

Watercooling tout-en-un, 90 € Performances Silence avec les ventilateurs ralentis Prix Réglage de la vitesse dans le boîtier Prix du kit Corsair Link optionnel

Corsair continue de renouveler sa gamme de watercooling tout-en-un Hydro. Après le H60 qui remplace le H50, c’est autour du H80 de pousser le H70 à la retraite. Vendu 90 €, c’est donc une solution de refroidissement CPU qui se classe dans le très haut de gamme, c’est plus cher que les ventirads Noctua NH-D14 et Thermalright Silver Arrow, seuls les Antec H2O 920 et Cooler Master V10 sont à ce prix. Reprenant l’aspect carré du H60 et non plus arrondi, le H80 inaugure un nouveau groupe waterblock/pompe. La fixation est également celle du H60, c’est-à-dire un peu compliquée avec une plaque arrière et des tiges filetées qui tiennent mal, à faire passer dans les trous de la carte mère, puis du waterblock avant de les visser. L’installation du radiateur et de ses deux ventilateurs de 120 mm ne pose aucun problème. Comme sur tous ses kits Hydro, Corsair préconise un flux d’air aspirant de la fraîcheur depuis l’extérieur, bien que nous ayons généralement tendance à faire l’inverse. Nos mesures ont prouvé que dans la majorité des cas, les résultats étaient légèrement meilleurs ainsi. Nouveauté du H80, les ventilateurs (PWM) se branchent à même la pompe, évitant des fils inutiles. De plus, un bouton placé sur le dessus de la pompe permet de choisir trois profils de rotation différents. Il y a également une prise Corsair Link qui permet de brancher le H80 au tout nouveau système de monitoring et de contrôle de la marque ; annoncé 100 $, le kit Corsair Link pourrait faire le même flop que nVidia ESA, il y a quelques années, surtout s’il requiert des produits compatibles avec une prise spéciale. Par rapport au H70, le radiateur est un peu moins épais (38 mm au lieu de 50), voyons si ça se ressent sur les performances. Ce n’est pas plus mal car l’épaisseur totale des deux ventilateurs et du radiateur est déjà massive ! Le H80 s’en sort bien, faisant un poil mieux en performances de refroidissement que le H70 qu’il remplace. Il sait surtout être très silencieux, ce qui n’était pas le cas de son aîné, il vient donc jouer dans la même cour que l’Antec 920, tout aussi versatile. A vrai dire, il est un peu moins performant que l’Antec, tant en mode silence qu’en mode performances, mais il est plus silencieux dans les deux cas. Une belle bête, qui reste néanmoins très chère comparée à l’écart de performances vis-à-vis des très bons ventirads. Il est également battu par le monstrueux Corsair H100 que nous essayons également ce mois-ci.


comparatif ventirads

Corsair H100

Watercooling tout-en-un, 105 € Performances Silence avec les ventilateurs ralentis Pilote jusqu’à 4 ventilateurs PWM Prix Réglage de la vitesse dans le boîtier Prix du kit Corsair Link optionnel

Très semblable au H80, le nouveau H100 se distingue de toute la concurrence grâce à son radiateur de 240 mm. Compatible uniquement avec les boîtiers bénéficiant d’un emplacement adéquat, ça n’est pas un gros problème, car la majorité des tours haut de gamme sont concernées et, quand on dépense 105 € dans un refroidissement pareil, ce n’est généralement pas pour se contenter d’un boîtier à 39 €. Le bloc pompe/waterblock est presque identique à celui du H80, reprenant le même format, la même prise Corsair Link et la gestion des ventilateurs. Mais contrairement au modèle précédent limité à deux ventilateurs PWM, le contrôleur du H100 sait en piloter quatre d’un coup. Seuls deux sont fournis dans le bundle, que Corsair préconise de placer en push pour une fois. Il est donc possible d’upgrader en push-pull, tout en conservant la ventilation régulée. Le profil silencieux (1 barre) est celui que vous adopterez pour tous les jours. Les ventilateurs tournent de 900 à 1 300 tours, ce qui suffit souvent. En mode équilibré (2 barres), la plage s’étend de 1 300 à 2 000 tours, c’est déjà nettement audible, mais indispensable en été pour un processeur qui chauffe beaucoup. Enfin, le mode performances (3 barres) affiche des rotations entre 1 600 et 2 700 tours, une vraie turbine comme ses aînés. Le radiateur ne mesurant que 25 mm d’épaisseur, 50 mm avec les ventilateurs, il est compatible avec tous les boîtiers prévus pour le watercooling, sans venir taper sur des composants de la carte mère. En push-pull, avec 75 mm d’épaisseur globale, il vaut mieux mesurer avant. Les performances du H100 sont au rendez-vous, il reprend le leadership des performances absolues et il devient difficile de faire mieux pour un usage 24 heures/24, à part monter un watercooling maison avec des composants haut de gamme, pour un prix encore bien supérieur. Malheureusement, dans le mode performances, le H100 est trop bruyant, même le mode équilibré est gênant la nuit pour dormir avec son PC allumé par exemple. En silence, il s’en sort encore très bien, mais l’Antec 920 et même le Corsair H80 sont ici très proches. Au passage, si nous avons relevé des écarts de température sensibles sur un Core i7-980X, nous ne pouvons pas en dire autant sur un processeur moins calorifique comme le Core i7-2600K. Le produit est sexy, réellement supérieur aux meilleurs ventirads en mode bruyant, mais la dépense est difficilement justifiable.

NZXT Havik 140

Tour slim 2 x 140 mm, 75 € Finition Refroidissement Prix Ventilateurs non ajustables

Premier ventirad d’une marque connue pour ses boîtiers, l’Havik 140 de NZXT souhaite frapper fort. A l’instar des Prolimatech Armageddon ou Thermalright Archon, il s’agit d’une tour 140 mm de « faible » épaisseur, gonflée par deux ventilateurs. En pratique, la tour est moins haute et moins large que ces derniers. Au toucher, par le poids et la rigidité des ailettes, nous constatons immédiatement qu’il s’agit d’un radiateur de la trempe d’un bon Thermalright. Impression renforcée par l’esthétique impeccable liée à la base et aux caloducs nickelés. Vu le prix, 75 €, heureusement. Cette base, de faible épaisseur, enferme six caloducs de 6 mm répartis équitablement sur toute la surface des ailettes. Les deux ventilateurs, à installer après le radiateur, sont de 140 mm à cadre de 120 mm, comme ceux de Noctua et Thermalright, mais plus séduisants avec leur cadre noir et leurs ailettes blanches en forme de vagues. Soucieux du détail, NZXT a utilisé des fils noirs depuis le moteur, puis une gaine noire de qualité semblable à Noctua pour finir sur une prise noire, c’est très réussi. Les deux ventilateurs peuvent être branchés sur un Y fourni, celui-ci n’occupant alors qu’une seule prise sur la carte mère. Ce sont des ventilateurs 1 200 tours, non PWM, dommage qu’aucun réducteur ne soit livré. La fixation, qui rappelle celle de Prolimatech dans son principe, est assez simple à comprendre, bien que ça ne soit pas aussi facile que quatre clips. Mais à plus de 1 kg la bête, c’est plus prudent avec une plaque arrière renforcée. Cette dernière, compatible à la fois Intel et AMD, est assez grande et pourra poser des problèmes de compatibilité dans certains boîtiers, avec une trappe trop petite. La fixation des ventilateurs est originale, les pattes métalliques classiques étant remplacées par des caoutchoucs de forme relativement étrange. Ces derniers s’utilisent en fait comme les griffes habituelles, faisant également office d’éléments antivibration. Les résultats obtenus sont d’un très bon niveau, mais il n’arrive tout de même pas à battre l’Archon en monoventilation, ce dernier étant à 65 €. Avec deux ventilateurs, il fait un peu mieux et égalise presque les très imposantes doubles tours de même prix, mais l’impossibilité de baisser la vitesse des ventilateurs lui fait perdre la clientèle fan de silence, même si ça n’a rien d’assourdissant. Avec une réduction maison, il propose un très bon rapport silence/refroidissement en double ventilation, mais vis-à-vis d’un NH-U12P SE2 ou du Matterhorn testé un peu plus tôt, c’est cher payé. PC Update 109


Le choix de la rédaction Que de bons résultats pour cette actu des ventirads CPU ! Pas de gros chamboulements dans nos choix de références, mais des modèles qui viennent néanmoins combler quelques vides, comme le Freezer 13 Pro, ou apporter des alternatives très séduisantes, comme les Matterhorn et Havik 140, afin de ne pas acheter le même Noctua que « tout le monde ».

Bruit (dB)

de mode silence ou de second ventilateur ne le rend pas compétitif. Même l’Archon, fort cher pour une simple tour monoventilateur, se négocie 65 €. A 75 €, notre choix reste sur les doubles tours de Noctua (NH-D14) et Thermalright (Silver Arrow), avec une petite préférence pour ce dernier. Pour les adeptes du watercooling tout-en-un, il faut faire la part des choses. Soit l’on achète ces produits avant tout pour l’originalité et le look, auquel cas le choix est indiscutable, soit l’achat découle d’un désir d’obtenir de meilleures performances, il faut alors être prudent. Les modèles d’entrée de gamme H50, H60 et H2O 620 ne sont pas du tout intéressants vis-à-vis de la concurrence aircooling. En haut de gamme, les nouveaux Corsair H80 et H100 éclipsent avec succès le H70, mais l’Antec 920 offre un meilleur rapport qualité/prix, notamment puisqu’il intègre une gestion complète, via USB, de la pompe et des ventilateurs, une option coûteuse chez Corsair (avec Corsair Link). Certes, le H100 remporte la palme du système CPU tout-en-un le plus performant du monde avec ses ventilateurs en mode rapide, mais le bruit n’est pas franchement supportable en usage quotidien. En mode silencieux, l’écart se réduit avec ses concurrents, le H80 devenant alors plus séduisant vu son prix inférieur d’une quinzaine d’euros. D’autre part, ces monstres ne s’illustrent que sur des CPU vraiment chauds, des Core i7-900 overclockés à 4 GHz ou plus. Sur un Core i5-2500K voire un Core i3, il n’y a aucun intérêt à s’en servir, ni même des doubles tours à 75 €.

Pas de produits d’entrée de gamme, mais un milieu de gamme très séduisant illustré par le Freezer 13 Pro, qui met un peu plus la pression sur l’Hyper 212 Plus en tête des ventes. A 35 €, vous pouvez déjà y aller les yeux fermés, s’il baisse vers 30 €, foncez. Plus performant, le nouveau Cooler Master 612S est séduisant, mais ne révolutionne pas sa catégorie (ventirads de 40 à 50 €) déjà largement occupée par Scythe et la majorité de ses modèles. Mais si le Cooler Master débute à 45 €, les produits de la marque très bien distribués en France baissent généralement assez vite et nous pourrions envisager de le voir tomber sous la barre des 40 €, faisant alors de l’ombre au Scythe Yasya et même au Freezer 13 Pro. En haut de gamme, l’Alpenföhn Matterhorn est LA grosse surprise du mois. Tout dépend maintenant de son tarif réel en boutiques, car s’il est affiché 55 €, il devient une référence incontournable, au même titre que le NH-U12 ou le Megahalems (remplacé par le Super Mega) ; en revanche, des boutiques le vendent 70 à 75 €, tarif pour lequel la concurrence est autrement plus compliquée. A 75 € d’ailleurs, NZXT affiche son Havik 140, mais s’il est excellemment bien fini et très performant, l’absence

Matterhorn

31

NH‐U12P SE2 2V

31

46 48

Havik

33

Hyper 612S

33

H80

33

Yasya

50 50 51 52

32

H100

52

33

Freezer 13 Pro

52

32 25

30

35

12V

40

45

50

55

7V

Le Matterhorn se révèle très silencieux, à faible vitesse comme en 12 V. Le Freezer 13 Pro semble très bruyant, mais il est régulé PWM et ne tourne quasiment jamais à fond sur un processeur qui ne chauffe pas trop.

Températures (°C) Processeurs quad et hexa cores 53 55 53

H100 rapide

54 57 54

H80 rapide Havik

59

54

Matterhorn

55

NH‐U12P SE2

58

Yasya

63 62

56

H100 lent

62

59

58

H80 lent

61

65

62

61

Hyper 612S

50

980X

67 65

61 40

66

63

59

Freezer 13 Pro

65

60

980X @4 GHz

69

65

72 70

80

2600K

Les watercooling tout-en-un Corsair, tous deux haut de gamme, tiennent la dragée haute. Mais c’est en mode 12 V avec un bruit insuportable. En mode lent, mieux vaut un bon ventirad.

Marque

Alpenföhn

Arctic

Cooler Master

Corsair

Corsair

NZXT

Modèle

Matterhorn

Freezer 13 PRO

Hyper 612S

H80

H100

Havik

Type

Tour 120 mm

Tour 120 mm

Tour 120 mm

Watercooling tout-en-un

Watercooling tout-en-un

Tour 2* 140 mm

Compatibilité

AMD (754/939/AM2/ AM2+/AM3/AM3+, FM1), Intel (775/ 1155/1156/1366)

AMD (754/939/AM2/AM2+/ AM3/AM3+, FM1), Intel (775/1155/1156/1366)

AMD (754/939/AM2/ AM2+/AM3/AM3+, FM1), Intel (775/ 1155/1156/1366)

AMD (754/939/AM2/ AM2+/AM3/AM3+, FM1), Intel (775/1155/1156/ 1366/2011)

AMD (754/939/AM2/ AM2+/AM3/AM3+, FM1), Intel (775/ 1155/1156/1366/2011)

AMD (754/939/AM2/ AM2+/AM3/AM3+, FM1), Intel (775/1155/ 1156/1366)

Matériaux radiateur

Base et caloduques en cuivre nickelé, ailettes en aluminium

Base et caloduques en cuivre, ailettes en aluminium

Base et caloduques en cuivre, ailettes en aluminium

Waterbloc en cuivre, radiateur en aluminium

Waterbloc en cuivre, radiateur en aluminium

Base et caloduques en cuivre nickelé, ailettes en aluminium

Ventilation

1* 120 mm (1500 tours)

1* 120 mm PWM (300-1350 tours) + 1* 50 mm PWM (700-2700 tours)

1* 120 mm (1300 tours)

2* 120 mm (jusque 2500 tours)

2* 120 mm (jusque 2500 tours)

2* 140 mm (1200 tours)

Longueur (avec ventilateurs)

138 mm

134 mm

140 mm

120 mm (rad + ventilos)

122 mm (rad + ventilos)

140 mm

Largeur (avec ventilateurs)

100 mm

96 mm

153 mm

88 mm (rad + ventilos)

52 mm (rad + ventilos)

120 mm

Hauteur (avec ventilateurs)

158 mm

159 mm

163 mm

152 mm (rad + ventilos)

275 mm (rad + ventilos)

166 mm

Poids (avec vetnilateurs)

1067 g

902 g

910 g

N/A

N/A

1035 g

Divers

Réducteurs 7 et 5 V (850 et 500 tours), griffes pour un second ventilateur

N/A

Réducteur (900 tours), fixation pour un second ventilateur

3 profils de ventilation PWM

3 profils de ventilation PWM, peut piloter 4 ventilateurs

N/A

Prix

env. 64 €

35 €

45 €

90 €

105 €

75 €

110 PC Update



Lian Li PC-Z60 et Corsair Carbide 400R L’actualité nous concocte deux boîtiers moyennes tours, le Lian Li PC-Z60 à 250 € et le Corsair Carbide 400R à 110 €. Matières, montage, ventilation, attachons-nous à trouver leurs qualités intrinsèques mais aussi à observer ce qui fait la différence entre ces deux budgets. Z60

Prix

Refroidissement 5 4 3 2 1 0

Finition

Bruit

Espace

Montage

fiche technique

• Nom : PC-Z60 • Constructeur : Lian Li • Type : moyenne tour • Compatibilité carte mère : ATX, microATX, mini-ITX • Emplacements 5,25 pouces : 3 • Emplacements 3,5/2,5 pouces : 6/2 (six 3,5 pouces hot-swap) • Slots d’extension : 8 • Ventilateurs : 2 x 120 mm sur le côté, 120 mm à l’arrière, 140 mm en haut • Connectique : 2 x USB 3.0, USB 2.0, eSATA, casque et micro • Dimensions : 480 x 472 x 210 mm • Poids : 6 kg • Prix : 250 € Bon refroidissement Deux USB 3.0 (internes) Organisation des câbles correcte Qualité de fabrication Full aluminium Accessibilité des baies hot-swap Longueur GPU limitée si usage des SATA hot-swap Pas d’éléments antivibration pour 3,5’’ Intérieur gris ? Prix

112 PC Update

R

I : Lian Li PC-Z60 ares sont les boîtiers Lian Li qui se démarquent par un design alambiqué ou tape-àl’oeil et le PC-Z60 ne déroge pas à la règle. Cette moyenne tour affiche des lignes sobres et élégantes, pour un format très carré adouci par une façade biseautée sur ses extrémités. La coque extérieure noire ne dévoile que quelques discrètes ouvertures grillagées, les trois baies 5,25’’, ainsi que les connectiques déportées qui comprennent deux USB 3.0, un USB 2.0, un eSATA et les prises casque et micro. On trouve également les boutons d’allumage et de reset respectivement éclairés de rouge et de bleu, apportant une petite touche lumineuse d’un bel effet. Constitué intégralement d’aluminium, le boîtier ne pèse que 6 kg et est disponible avec une robe noire ou grise.

tation placée en bas et les baies de stockage à l’avant. Le boîtier est compatible avec les cartes mères ATX, microATX et mini-ITX et peut accueillir jusqu’à onze unités de stockage, dont trois 5,25’’, six 3,5’’ et deux 2,5’’. Ces dernières sont placées dans un tiroir amovible en bas de la tour, les 3,5’’ sont reliées à un PCB alimenté par quatre prises Molex, leur apportant une connectivité hot-swap. Pour faciliter l’assemblage de la configuration, plusieurs éléments de montage rapide sont présents. A commencer par les vis à main fixant la carte mère sur les entretoises. On trouve ensuite l’excellent système des cartes filles, avec des cales coulissantes solides et équipées d’un tampon de gomme, il fonctionne aussi à merveille sur les cartes double slot. On notera, par ailleurs, la présence d’un huitième slot d’extension. L’alimentation, qui repose sur deux bandes de gomme, peut être maintenue sans vis à l’aide d’une accroche métallique à clapet, à caler autour du bloc secteur et associée là encore à une large lamelle de caoutchouc.

Pas besoin du tournevis Après avoir retiré les portes tenues par des vis à main, on découvre un châssis de couleur brute, soit gris brillant, et un agencement interne relativement classique, avec l’alimen-

Comme souvent chez Lian Li, dommage que l’intérieur ne soit pas peint en noir.


Test : boitiers

Le PC-Z60 repose sur quatre pieds caoutchoutés. Un filtre à poussière extractible est placé au niveau de l’alimentation.

Pour les disques durs, des rails en plastique doivent être plaqués sur les unités, puis insérés dans des glissières. On peut ensuite solidariser l’ensemble avec une tige métallique horizontale coulissante, ainsi qu’un verrou de sécurité. Mais s’il est simple d’installer les unités de stockage, leur accessibilité est réduite car la façade du boîtier ne possède pas d’ouvertures au niveau des baies. Il faut donc déloger la façade à chaque fois que vous souhaitez accéder aux disques durs, ce qui s’effectue néanmoins très facilement à l’aide de clips. Quant aux lecteurs optiques, ils sont immobilisés par un rail battant recouvert d’une petite cale de caoutchouc. Afin d’organiser le câblage, plusieurs passages sont prévus dans le panier de la carte mère. Deux accès sont disponibles en bas pour guider les fils des ports déportés, d’allumage ou de diodes. Les ports USB 3.0 sont ici au format header et à relier à la carte mère donc, mais un adaptateur vers USB 2.0 est livré si besoin. Un passage est aussi prévu au-dessus du panier pour le câble 4/8 pins de la carte mère, mais il est en partie condamné par le châssis et inutilisable. Il reste possible de le passer au niveau de l’ouverture du socket processeur. Le panier de la carte mère n’est pas totalement fermé et laisse un espace avec l’avant du châssis, il en est de même au niveau de l’alimentation. Impossible donc de vraiment camoufler les câbles, mais leur agencement se fait aisément grâce à un espace suffisant entre la porte gauche et le plateau de la carte mère, ainsi qu’une gouttière en plastique pratique parcourant la hauteur du boîtier. En ce qui concerne l’espace interne, nous n’avons eu aucun mal à intégrer l’imposant dissipateur Thermalright HR-02, les plus longues alimentations sont également compatibles. Pour le GPU, Lian Li annonce une longueur maximum de 30,5 cm, mais uniquement si vous ne branchez pas les connectiques Molex et SATA

Les unités 3,5 et 2,5’’ sont sécurisées par un verrou.

Le système de montage rapide des cartes filles est parfait. L’alimentation peut aussi être immobilisée sans vis, à l’aide d’une latte métallique à clapet.

hot-swap alignées sur la carte graphique. Autrement, la longueur du GPU ne devra pas dépasser 27,5 cm. On trouve aussi deux passages pour tuyaux de watercooling à l’arrière, mais il est impossible d’intégrer un radiateur de 240 mm ou plus, aucun emplacement n’est prévu.

Ça ventile bien Le PC-Z60 est refroidi par quatre ventilateurs. Deux 120 mm latéraux sont fixés sur la baie de stockage, ils peuvent être placés de l’autre côté si besoin. Deux autres ventilateurs sont présents à l’arrière, un 140 mm sur le capot et un 120 mm en extraction. Tous sont en connectique 3 pins ou Molex. Bien qu’ils ne soient pas bruyants, ils produisent un souffle assez fort et devront donc être régulés pour limiter les nuisances sonores. Mais le flux d’air qu’ils apportent est efficace puisque les températures relevées sur notre configuration passive étaient bonnes. Notre Radeon HD5670 n’a pas dépassé les 78 °C en charge, alors qu’elle stagne généralement à 92-95 °C dans bon nombre de boîtiers et peut monter à plus de 105 °C dans d’autres. Notre Core i7-920 a, lui, stagné à 73 °C, ce qui est là encore relativement bas puisqu’il n’était refroidi que par un dissipateur et les deux ventilateurs du boîtier qui l’entouraient. Les disques durs profitent, quant à eux, d’un souffle direct provenant des 120 mm latéraux et restent aussi au frais, même pendant une longue charge. Ces deux ventilateurs sont, par ailleurs, associés à un filtre à poussière amovible et lavable. Un dernier filtre est présent sous le boîtier au niveau de l’alimentation, il s’extrait lui aussi à l’aide d’une glissière.

Les six emplacements 3,5’’ sont hot-swap, mais il est nécessaire de déloger la façade pour y accéder.

Un peu cher Le bilan de ce PC-Z60 est mitigé. S’il n’y a pas grand-chose à dire en termes de montage ou d’intégration et que la qualité de fabrication est exemplaire, on peut lui reprocher l’accessibilité aux baies hot-swap, l’absence d’un système d’ouverture des portes plus travaillé, celle d’éléments antivibration pour les unités 3,5’’, le mauvais emplacement du passage de câble 4/8 pins, ou encore un panier de carte mère qui n’est pas totalement fermé. On aurait pu se contenter de ces imperfections, mais à 250 € le boîtier, on est en droit d’attendre une tour irréprochable, ce qui est loin d’être le cas. On peut également critiquer les

En plus des quelques ouvertures dans le panier de la carte mère, une gouttière en plastique parcourant la hauteur du boîtier se montre pratique pour guider les câbles.

PC Update 113


Si vous utilisez les connecteurs SATA hot-swap alignés au GPU, il ne reste plus que 27,5 cm de longueur pour loger la carte graphique.

multiples petits trous inutilisés dans le fond du boîtier, qui servent visiblement sur d’autres modèles exploitant une partie de ce châssis, et qui pénalisent la finition. Au final, il faut vraiment aimer l’aluminium et/ou le design de ce PC-Z60 pour investir autant. De plus, vous trouverez cette architecture interne et ces systèmes de montage dans des modèles de la marque dérivée LanCool. Un boîtier comme le PC-K63 est, certes, en acier avec une coque plastique moins flatteuse et ne possède pas de hot-swap, mais il est aussi efficace au niveau de l’assemblage et est livré avec cinq ventilateurs dont quatre 140 mm, pour un prix d’environ 110 €. Et si l’on regarde la concurrence, pour un tarif de 200-250 €, vous avez de quoi vous faire plaisir puisque l’énorme majorité des boîtiers moyennes tours ne dépassent pas les 180 €. Il est aussi possible d’opter pour une grande tour, comme les Obsidian de Corsair par exemple.

Un plaisir à monter L’ouverture du boîtier, qui s’effectue grâce à deux vis manuelles sur chaque porte, dévoile un intérieur peint en noir, à l’espace confortable et compatible avec les cartes mères ATX et microATX. A l’avant de la tour, dix baies de stockage sont disponibles, dont quatre 5,25’’ équipées de clips de montage rapide, et six 3,5’’ compatibles 2,5’’ prenant la forme de tiroirs associés à d’épaisses rondelles de caoutchouc et ne nécessitant pas de vis pour les disques durs 3,5’’. Les cartes filles utilisent, elles, des vis à main, on notera, au passage, la présence de huit slots d’extension. L’alimentation se fixe avec quatre vis et repose sur des tampons de caoutchouc. Afin d’organiser le câblage, le plateau de la carte mère, qui dispose d’une large ouverture au niveau du socket processeur, possède quatre passages protégés. On trouve un accès supplémentaire au-dessus de l’alimentation et un dernier en haut du boîtier pour diriger le câble 4/8 pins. Ces ouvertures sont parfaitement

II : Corsair Carbide 400R Après ses Obsidian et Graphite, Corsair lance la série Carbide au tarif plus abordable et un premier modèle baptisé 400R. Le look reste dans l’esprit de la marque, avec des lignes sobres passe-partout, une belle peinture noire, une façade en métal mesh, plusieurs autres aérations sur les parois et des portes moulées apportant un peu d’agressivité à l’esthétique générale. L’alimentation repose sur quatre tampons de caoutchouc. Un grand L’avant du capot se démarque par une porfiltre à poussière extractible est placé juste en dessous. tion surélevée faisant office à la fois de poignée de transport et de Températures °C Configuration de test : carte mère rangement. On y trouve X58 associée à un i7-920 et un Thermalright HR-02, un disque aussi deux ports USB dur Seagate 7200.11 1 To, une 3.0 utilisant un connec36 alimentation Silverstone 450 W HDD charge passive et une Radeon HD5670 teur header interne (un 34 passive de chez Sapphire. adaptateur USB 2.0 est livré), un FireWire, 33 HDD repos les prises casque et 31 micro, les boutons de démarrage et de reset, 95 d’activation des LED GPU charge 78 des ventilateurs avant, ainsi que deux petites LED blanches d’allu45 GPU repos 39 mage et d’activité des disques durs. Le boîtier est constitué d’acier et 98 CPU charge de plastique, il repose 73 sur quatre pieds caoutchoutés et fait excel46 lente impression dès CPU repos 38 les premiers regards. 0

20

40

400R

114 PC Update

60

Z60

80

100

Le 400R est livré avec trois ventilateurs 120 mm, deux 120 mm en façade à LED blanche et un à l’arrière.

120

L’architecture interne du 400R est simple mais parfaitement réalisée, avec notamment une organisation des câbles efficace.


Test : boitiers

R400

Prix

Finition

Les six baies 3,5’’ sont compatibles 2,5’’ et équipées de rondelles épaisses de caoutchouc.

agencées et grâce au moulage de la porte et à divers autres espaces libres derrière le panier de la carte mère et près des baies de stockage, le rangement des câbles est propre et ne pose aucune difficulté. En ce qui concerne l’intégration des composants, avec 31,6 cm de longueur disponible pour le GPU, vous pouvez loger n’importe quel modèle. Il en est de même pour l’alimentation et le ventirad. Le 400R prévoit également un emplacement pour un radiateur de watercooling de 240 mm, au niveau du capot, ainsi que quatre passages pour les tuyaux.

Jusqu’à 10 ventilateurs ! Le 400R est livré avec trois ventilateurs. Deux 120 mm à LED blanche et à connectique Molex sont présents à l’avant du boîtier, un autre 120 mm en 3 pins est placé en extraction à l’arrière. Ils ne peuvent pas être qualifiés de silencieux, mais produisent un souffle discret qui ne dérangera pas vos oreilles. Ils ont, par contre, eu du mal à dissiper notre configuration passive. Le Core i7-920 s’est mis en sécurité au bout de 15 minutes, après avoir atteint les 100 °C, la carte graphique stagnait quant à elle à 98 °C. Cette dissipation sera suffisante avec des composants déjà ventilés, mais il faudra ajouter des ventilateurs si vous souhaitez obtenir de meilleures températures, avec un système multiGPU, ou aller plus loin dans un overclocking. Et à cet effet, le 400R propose d’ajouter pas moins de sept ventilateurs : deux 120/140 mm sur la porte gauche, deux 120 mm devant les cartes filles sur les baies de stockage, un 120/140 mm à côté de l’alimentation (si elle n’est pas trop longue) et deux 120/140 mm sur le capot. De quoi organiser la ventilation comme vous le souhaitez donc et faire nettement chuter la chaleur des composants. Corsair n’a pas oublié les filtres à poussière. Une première plaque de plastique extractible est présente sous le boîtier, les baies 5,25’’ utilisent de la mousse et les deux 120 mm avant sont placés devant un dernier filtre en plastique, à déloger après avoir retiré la façade. Dommage qu’un filtre n’ait pas été ajouté sur la porte.

Vivement une baisse de prix Corsair continue d’étoffer sa gamme de boîtiers avec un 400R une fois de plus parfaitement réalisé. Même si cette tour

Refroidissement 5 4 3 2 1 0

Bruit

Espace

Montage La porte gauche supporte deux emplacements pour des 120/140 mm. Au total, le boîtier ne peut loger pas moins de dix ventilateurs.

est plus abordable, le constructeur n’a pas pour autant sacrifié la qualité de fabrication et de finition, les prestations sont bonnes et le montage toujours aussi aisé. A 110 €, il se positionne en face de modèles de référence, comme le Fractal Design Define R3, le Cooler Master CM-690 II Advanced ou encore le PC-K63 de LanCool. Selon vos goûts en termes de design, de volume, de ventilation ou d’équipements, le 400R est à envisager sérieusement car il ne présente presque aucun défaut. Son prix chutera sûrement dans les mois qui viennent et s’il arrive aux alentours de 90 €, le rapport qualité/prix sera excellent. Notez que cette série Carbide va être complétée prochainement avec le modèle 500R, toujours au format moyenne tour et à l’architecture interne similaire, mais avec un look plus rectiligne, des portes de couleur blanche et un ventilateur supplémentaire de 200 mm sur la porte, ainsi qu’une régulation. On se rend donc compte, d’autre part, que pour 140 € de moins, le 400R n’a pas à rougir face au PC-Z60 de Lian Li. Il se dispense du hot-swap ou de systèmes de montage rapide pour les cartes filles et l’alimentation, mais il offre une meilleure organisation des câbles, un emplacement pour un watercooling, une capacité de ventilation supérieure et des éléments antivibration pour les disques durs. Le Z60 a pour lui sa matière aluminium, sa légèreté et un refroidissement plus efficace de base mais plus bruyant. Le Z60 n’en propose donc pas assez pour justifier cette différence de tarif et c’est bien souvent le cas sur les moyennes tours de la marque, alors que ses boîtiers pour serveurs, au format cube ou destinés aux cartes mères mini-ITX sont bien plus attractifs.

Jérémy Panzetta

fiche technique

• Nom : Carbide 400R • Constructeur : Corsair • Type : moyenne tour • Compatibilité carte mère : ATX, microATX • Emplacements 5,25 pouces : 4 • Emplacements 3,5/2,5 pouces : 6/6 (communs) • Slots d’extension : 8 • Ventilateurs : 2 x 120 mm à LED blanche à l’avant, 120 mm à l’arrière, 2 x 120 mm optionnels sur la cage HDD, 2 x 120/140 mm optionnels en haut, 2 x 120/140 mm optionnels sur la porte, 120/140 mm optionnel à côté de l’alimentation • Connectique : 2 x USB 3.0, FireWire, casque et micro • Dimensions : 521 x 503 x 206 mm • Poids : 7,8 kg • Prix : 110 € Ventilation discrète Deux USB 3.0 (internes) Excellente organisation des câbles Qualité de fabrication/finition Emplacement pour un radiateur watercooling de 240 mm Jusqu’à 10 ventilateurs Pas de filtre à poussière sur la porte 20 € de moins et c’est parfait

Le 400R offre 31,6 cm de longueur pour le GPU. L’espace est également suffisant pour les ventirads les plus volumineux et les grandes alimentations.

PC Update 115


Zotac GTX560 Multiview HIS HD6970 Mix 3 écrans en toute simplicité Profiter de trois écrans, avec une seule carte graphique, sans avoir besoin d’écrans DisplayPort ou d’adaptateurs, c’est possible ! HIS et Zotac y vont chacun de leur propre version et tentent d’améliorer ce que proposent déjà AMD et nVidia. Une alternative originale pour ceux qui envisagent vraiment le triécran.

HIS HD6970 2 Go IceQ Mix

• Prix : 359 € • Fréquence (GPU/RAM) : 880/1 375 MHz • Overclocking (GPU/RAM) : 975/1 450 MHz • Sorties vidéo : 2x DVI, 2x mini DisplayPort, HDMi • Bundle : Coupon Dirt 3, Adaptateur HDMI vers DVI, DVI vers VGA et miniDP vers DP, pont Crossfire, cable HDMi 1.5m, adaptateurs Molex vers PCI-E 6 et 8 pins Tri-écran facilité prix contenu Lucid ? Pas assez discrète en charge

116 PC Update

Pour bénéficier de l’IGP des CPU 1155, il faudra utiliser une carte mère H61, H67 ou Z68, équipées de sorties vidéo.

L

e triécran fait fantasmer bon nombre de gamers depuis bien longtemps. Après des années de disette où la seule solution consistait à utiliser un dispositif de chez Matrox, le TripleHead, répartissant l’affichage sur trois écrans reconnus comme un seul, AMD a introduit Eyefinity fin 2009, avec les premières HD5000. La technologie est parfaitement au point mais souffre d’une limite : il faut utiliser une sortie DisplayPort. Les écrans équipés en conséquence ne sont pas légion et il faut donc bien souvent recourir à un adaptateur actif. Chez nVidia, la solution apparue à l’été 2010 ne constitue pas une innovation technologique mais uniquement une optimisation des drivers. En effet, en combinant deux cartes en SLI, il est possible de relier trois écrans qui pourront être remplis par des jeux en surround. Cette technologie est limitée aux anciennes GTX200, aux GTX400 et aux GTX500 qui ont suivi alors qu’Eyefinity est disponible sur toutes les Radeon depuis fin 2009.

HIS HD6970 IceQ Mix : Hydra Engine et adaptateur DisplayPort intégrés

à la fois. Pour ce qui est du multi-écran, rien de bien compliqué, HIS a simplement intégré en hardware un adaptateur DisplayPort actif à l’instar des Sapphire Flex. Celui-ci est relié à la sortie HDMI, c’est donc celle-là qu’il faudra utiliser pour le 3e écran, en plus des deux sorties DVI. Si votre 3e écran est aussi en DVI, il suffit d’utiliser l’adaptateur HDMI vers DVI fourni. La carte utilise deux flux TMDS pour le DVI Dual Link, un autre pour le deuxième DVI (qui passe en Single Link avec cinq écrans), un pour le HDMI et deux flux DP pour les deux miniDisplayPort. Six flux au total, le compte est bon. HIS aurait peutêtre pu autoriser un 6e écran mais il aurait alors fallu une 3e sortie miniDisplayPort et le bracket est déjà bien rempli. D’autant que les utilisateurs de six écrans sont assez peu nombreux.

Entraperçue au Computex, la HIS HD6970 IceQ affublée du patronyme Mix laissait supposer la possibilité de coupler la carte à n’importe quelle autre grâce à une puce Lucid ou de pouvoir utiliser un triécran plus facilement qu’avec les autres cartes AMD. Finalement, ce sont les deux

En plus de cet adaptateur actif, HIS a intégré sur le PCB une puce Lucid Hydra qui associera la HD6970 à n’importe quel autre GPU à partir des Radeon HD4000 et GTX200. Il s’agit ici d’une LT22102, comme celle embarquée sur les cartes milieu de gamme de MSI, les


Test : solutions tri-écrans

La HIS 6970 Mix IceQ intègre un convertisseur DisplayPort passif directement sur son PCB et évite donc d’avoir à dépenser 30 € pour profiter du tri écran.

870A Fuzion et P55A Fuzion. Celle-ci gère 32 lignes et deux cartes graphiques, alors que la LT24102 de l’Asus Crosshair IV Extreme peut gérer quatre cartes graphiques. Si vous êtes étonné de voir l’implémentation d’une telle puce sur autre chose qu’une carte graphique, Lucid clame cette souplesse d’utilisation depuis ses débuts. Carte mère ou carte graphique mais aussi carte fille, du moment que la puce est dans le système, elle fera son travail. Toutefois, on est en droit de se demander si les performances seront aussi bonnes. En effet, sur la carte mère, la puce communique d’un côté avec le contrôleur PCI-Express et de l’autre avec les GPU. Les 32 lignes peuvent alors servir aux échanges internes, sans forcément remonter au système via le contrôleur PCI-Express. Ici, la puce devra tout faire en passant par le port 16x de la carte graphique. Bien que gérant 32 lignes, elle sera donc limitée à 16 lignes réellement utilisables. HIS aurait donc pu opter pour une puce plus modeste comme la LT22114 qui gère deux GPU via 8 lignes chacun, ce qui aurait très probablement donné lieu aux mêmes performances. En pratique, les résultats sont aussi médiocres que tous les systèmes Lucid. Dans de rares cas, nous avons des performances correctes en mixant des GPU totalement différents. C’est encore plus rare mais il arrive que l’association de deux HD6970 grâce à l’Hydra Engine se montre plus rapide qu’avec le CrossFire. Toutefois, dans une écrasante majorité de jeux, il y a des problèmes. Parfois, il ne s’agit que de quelques modes d’antialiasing qui ne passent pas bien mais souvent, il s’agit de bugs inhérents au système Lucid : clignotements de l’écran, textures manquantes, artefacts, plantages aléatoires voire impossibilité de lancer le

jeu. Nous en sommes déjà aux drivers 1.7.105 (datant de fin mars) et si l’on peut noter une légère amélioration depuis notre premier test remontant à plus d’un an, on est encore loin d’une technologie vraiment fiable.

Le retour du Silencer Le Silencer, célèbre ventilateur pour cartes graphiques de chez Arctic, était utilisé sur les premières HIS de la série IceQ. Après quelques errements, HIS revient donc à ses premiers amours puisqu’il est ici très ressemblant. Quatre caloducs, un blower bleu en bout de carte et un carter en plastique translucide. Assez proéminent, il faut compter 2,5 cm de plus en hauteur qu’une carte normale et environ 29 cm de long. Le PCB est lui aussi revu pour accueillir le convertisseur DisplayPort mais aussi la puce Lucid près du bracket PCI. L’étage d’alimentation est fortifié mais ni la tension ni les fréquences ne changent. En revanche, l’overclocking est très bon sur notre modèle puisque nous atteignons 975/1 475 MHz (GPU/mémoire) en étant stable. Le silence de fonctionnement est, hélas,

Zotac GTX560 Multiview

• Prix : 189 € • Fréquence (GPU/RAM) : 820/1 002 MHz • Overclocking (GPU/RAM) : 925/1 130 MHz • Sorties vidéo : 2x DVI, 2x HDMI, DisplayPort • Bundle : adaptateur DVI vers VGA et 2x adaptateurs Molex vers PCI-E 6 Look Gestion tri écran (première chez nVidia) Bruit

La puce IDT VWM1402 de la 560 Multiview permet de convertir un flux DisplayPort en deux flux HDMI 1080p.

Adaptateur DisplayPort actif ou pas ? Pour utiliser plus de deux écrans avec une Radeon HD5000 ou HD6000, il faudra recourir aux sorties DisplayPort. Si votre écran n’est pas équipé de cette connectique, un adaptateur actif sera nécessaire, un passif (simple dongle) ne fonctionnera pas. On distingue toutefois deux types d’adaptateurs DisplayPort actifs : les alimentés (par un port USB) qui permettent de gérer une résolution jusqu’à 2 560 x 1 600 (environ 100 €) et les non alimentés qui se limitent au 1 920 x 1 200 (environ 30 €), comme celui employé en interne sur la HD6970 Mix.

PC Update 117


Zotac commercialise désormais un adaptateur DisplayPort vers dual HDMI permettant de profiter du tri écran chez nVidia pour 40 €.

tout relatif. La carte est inaudible au repos mais en charge, le ventilateur doit accélérer jusqu’à 2 000 tpm pour conserver le GPU sous les 80 °C. Dommage car la carte est alors à peine plus discrète qu’une HD6970 de référence et bien plus bruyante que la HD6970 DirectCU II d’Asus qui nous avait enthousiasmé dans PC Update n° 53. Le radiateur de la GTX560 Multiview Zotac est insuffisant pour dissiper silencieusement la chaleur du GPU.

Zotac GTX560 Multiview, la première GeForce supportant trois écrans Pour sa GTX560 Multiview, Zotac a fait appel à IDT. Basée en Californie, cette marque développe notamment des puces pour le traitement vidéo. La VMM1402ABG que l’on retrouve sur le PCB de la carte Zotac permet de transformer du DisplayPort en HDMI ou DVI. D’un flux capable de transporter du 2 560 x 1 600, on passe à deux flux transportant du 1 920 x 1 200. On est toutefois limité au 1 920

x 1 080 puisque Zotac a opté pour des sorties HDMI, par essence limitées à la Full HD. A priori, ce n’est pas si gênant, le 16/9e envahit les dalles et il devient presque impossible d’acheter des écrans 16/10e en 1 920 x 1 200. nVidia et trois écrans, combo gagnant ? Oui à condition de prendre en compte une contrainte étrange : les écrans doivent avoir la même résolution native. Nous avons en effet tenté de brancher un écran 22’’ (1680x1050) et un 24’’ (1920x1080) et nous n’avions que deux clones, pas de multi-écrans. Ce n’est guère gênant pour le surround gaming puisqu’on n’imagine pas jouer avec des écrans de taille ou résolution différente mais c’est dommage pour celui qui voulait se contenter de bureautique en lançant quelques jeux sur son écran principal. Toutefois, les 3 écrans peuvent être gérés indépendamment, c’est bien pratique. On regrette cependant que cette technologie ne soit disponible que sur des GPU de milieu de gamme. La GTX560 équivaut à une HD6870, c’est vraiment le strict minimum pour une résolution de 5760x1080. A vrai dire, c’est même limite, il faut souvent revoir les options graphiques à la baisse. Cette carte ne coûte que 10 € de plus que la

La X580 Captain de Sparkle gère 4 écrans et embarque 3 Go de mémoire mais souffre de limitations au niveau de la résolution des écrans.

Rappel : 6 TMDS pour les Radeon Le GPU des Radeon HD5000 et HD6000 est équipé de six transmetteurs DisplayPort permettant de véhiculer l’image. Quatre d’entre eux peuvent émuler un TMDS Single Link (1 920 x 1 200 pixels) permettant d’alimenter les sorties DVI ou HDMI. Dans ce cas, ils peuvent tout de même être combinés pour supporter des résolutions supérieures. En DisplayPort, chacun peut afficher une résolution de 2 560 x 1 600. La HD5870 Eyefinity 6 est l’exemple le plus parlant : elle dispose de six sorties miniDisplayPort, autorisant donc six écrans 2 560 x 1 600. Selon la façon dont les constructeurs ont câblé les sorties des cartes graphiques, le support pourra aller de trois à six écrans. En outre, les flux TMDS ou DP peuvent être réattribués selon les sorties utilisées, donnant lieu à des prises DVI qui passeront en Single Link, car le deuxième flux TMDS sera utilisé pour une autre sortie. Notez toutefois que seules deux sorties DVI/HDMI peuvent être utilisées à la fois, quelle que soit la configuration, il faudra utili-

118 PC Update

ser le DisplayPort pour les écrans supplémentaires. Les HD5000 supportent donc trois écrans grâce à leur unique DisplayPort, alors que les HD6000 en embarquent deux, ce qui leur permet de gérer quatre écrans.


Test : solutions tri-écrans

GTX560 basique pour une technologie vendue 40 € séparément (voir encadré). C’est un prix très serré mais il faudra s’accommoder du bruit du ventirad qui ne sait pas se montrer discret.

Quelles alternatives chez nVidia Zotac n’est pas la seule marque à proposer des GeForce gérant plus de deux écrans. Commençons par KFA², la branche européenne de Galaxy. Peu distribuée en Europe, pas du tout en France, la firme propose une gamme MDT qui regroupe deux cartes. La GTX560 Ti MDT x5, comme son nom l’indique, propose le support de 5 écrans au maximum, via 4 prises mini HDMI, une DVI et une DisplayPort. La même puce que chez Zotac se charge de répartir les flux vidéo, mais les limitations sont différentes. Si on branche 3 écrans, il faudra se contenter d’une résolution cumulée de 5040x1050 soit 1680x1050 pour chaque écran. En passant à 4, on atteint 5760x900 soit des écrans de 1440x900 pixels. En outre, le 5 e écran semble être un clone et non un écran indépendant. La solution est donc plus contraignante que chez Zotac tant en terme de connectique (il faut 4 adaptateurs) que de résolution maximale supportée. La marque vend aussi une G210 qui peut gérer 4 écrans via 2 prises DVI en utilisant des câbles spéciaux, la carte envoyant deux flux single link par chaque sortie DVI. Un système idéal pour ceux qui n’ont pas besoin de puissance 3D et qui veulent simplement connecter un maximum d’écrans dont la résolution sera simplement limitée à 1920x1200. Chez Sparkle, on préfère opter pour un GPU résolument plus puissant, à même de faire tourner tous les jeux sur 3 écrans ! La X580 Captain de la série Calibre peut gérer jusqu’à 4 écrans, et elle s’équipe en conséquence puisqu’elle est disponible en version 3 Go afin de ne pas brider le GPU sur des grandes surfaces. Cette fois, c’est une puce IDT VMM1300 (âgée de 2 ans) qui est utilisée. Elle transforme un des deux flux vidéos du GPU en trois sorties mini Dis-

playport. Les 3 écrans reliés à ces sorties ne seront reconnues que comme une seule et même surface, ils seront en outre limités en résolution. Deux écrans 1920x1200 ou 3 écrans 1440x900 (ou 1280x1200). Trois écrans de 1680x1050 représentent une trop grosse résolution. En plus, il est possible d’utiliser une des deux sorties DVI Dual Link pour brancher un 4e écran. Une alternative agréable si vous avez déjà 3 écrans dont les résolutions conviennent, mais sinon une Radeon reste tout de même plus souple !

Le multi-écran facilité ?

La GTX560 Ti MDT x5 de KFA² gère 4 écrans indépendants mais avec des résolutions limitées de 1680x1050 ou 1440x900 chacun.

La carte HIS tire son épingle du jeu en combinant un convertisseur DP passif intégré et une puce Lucid qui charmera les bêta testeurs amateurs de technologies exotiques pas encore au point. A peine plus chère qu’une HD6970 de référence, c’est donc une alternative originale pour ceux qui envisagent vraiment le triécran, mais elle n’est, hélas, pas assez silencieuse. Il vaudra mieux privilégier une carte plus discrète et acheter un adaptateur actif à 30 € ou attendre que HIS propose une carte similaire mais plus discrète. Quant à la GTX560 de Zotac, elle est sans nul doute assez aboutie pour faire de l’ombre aux Radeon en ce qui concerne la gestion du multi-écran. Sauf à avoir un trio d’écrans 1920x1200, elle remplira parfaitement son rôle. Son GPU est toutefois trop peu puissant pour alimenter une si grande surface en jeu, il faudra se contenter d’un seul écran ou revoir les options graphiques fortement à la baisse. En outre, elle n’est pas non plus assez discrète pour se voir décerner un award.

La puce Lucid Hydra utilisée sur la HIS 6970 Mix IceQ permet de la coupler avec n’importe quel autre carte graphique, y compris une GeForce.

Le Multiview en dongle externe ? Fort de sa technologie permettant de répartir les affichages, Zotac a lancé un dongle DisplayPort vers double HDMI. Bien que nous n’ayons pas de confirmation à ce sujet, on peut raisonnablement penser qu’il s’agit du même système que celui embarqué sur la GTX560 Multiview, à savoir une puce IDT VMM1402ABG. Le but recherché est évidemment de faciliter la mise en place de plusieurs écrans sur une seule et même carte graphique puisque ce système fonctionne derrière n’importe quelle sortie DispalyPort, Radeon ou Geforce seront donc compatibles. Attention toutefois, cela ne rajoute pas 2 écrans au total que peut supporter votre carte graphique. Dans le cas d’une Radeon HD5000 ou HD6000, vous pourrez brancher un 3e écran sur une sortie DVI ou HDMI mais pour en brancher un 4e, il faudra utiliser une sortie DisplayPort et non une sortie DVI ou HDMI. En outre, le fonctionnement est similaire à celui de la 560 Multiview : il faudra utiliser deux écrans de résolutions identiques (pas plus de 1920x1080) et il est recommandé d’installer l’utilitaire pour indiquer à l’OS qu’il s’agit de deux écrans distincts et pas d’un seul grand de 3840x1080. A 40 €, c’est une très bonne affaire pour les inconditionnels nVidia qui ne veulent pas passer au SLI. Notez qu’une version mini DisplayPort sera vendue au même prix, seule la référence change : ZT-MP2HD au lieu de ZT-DP2HD.

PC Update 119


4 portables Sandy Bridge A partir de 600 € et jusqu’à 10 heures d’autonomie ! Toujours en quête du meilleur laptop, nous testons quatre nouveaux modèles équipés de la plateforme Intel Sandy Bridge. Lenovo Thinkpad X220, HP Elitebook 2560p, Acer TimelineX 3830T et Alienware M11x R3, de 11 à 13’’, de 600 à 1 500 €, avec ou sans carte graphique, il y en a pour tous les goûts. Feront-ils mieux que notre référence ?

D

eux 12,5’’ pour professionnels avec très gros CPU et grosse batterie se battent en duel chez HP et Lenovo. Acer tente de reconduire l’exploit du 1830T et retente l’approche par l’entrée de gamme avec un portable à 600 € qui devrait faire très mal. Enfin, nous testons la troisième mouture du M11x, l’ultraportable pour gamers chez Alienware, unique en son genre. En face, le Toshiba R830 représente encore le meilleur compromis. Un ordinateur portable léger, puissant, avec une grosse autonomie, bien construit et abordable, tout le monde en rêve. La réalité est tout autre et chaque modèle a ses atouts à faire valoir. Processeurs ULV ou pas, écrans haute résolution ou avec des dalles plus qualitatives que le trop classique TN, SSD en option pour tout le monde, batteries ultrahaute endurance, châssis extraléger, il faut choisir ses armes et préparer le meilleur cocktail. Dans ce marché opaque, nous testons les nouveaux venus et vous guidons pour choisir les meilleures options selon votre usage et ce, sans vous faire arnaquer.

Lenovo Thinkpad X220

Lenovo Thinkpad X220

• Processeur : Core i5-2520M • Mémoire : 4 Go DDR3-1333 • Stockage : HDD 320 Go 7 200 tpm • Batterie : 9 cellules 94 Wh • Autonomie (maxi/video/mini) : 10h25 / 7h20 / 2h05 • Ecran : 12,5’’ 1 366 x 768 IPS • Connectique : 3 x USB 2.0, DisplayPort, prises combo micro/casque, lecteur de cartes SD • Poids : 1,6 kg • Prix : 1 480 € Autonomie, performances Robustesse, dalle IPS, poids Touche Fn

120 PC Update

Chez Lenovo (alias IBM), il y a de quoi se perdre. Nous nous intéressons principalement aux Thinkpad, la gamme ultraportable. Actuellement, les X120e, X220 et X1 cohabitent, par ordre croissant de taille soit 11,6’’, 12,5’’ et 13,3’’. Le X120e qui commence à 400 € embarque des processeurs Fusion d’AMD et se veut un netbook haut de gamme plus qu’un ultraportable. Le X121e va reprendre plus ou moins les mêmes caractéristiques mais dans un châssis légèrement amélioré. Attention toutefois, il sera cette fois disponible dans une version Intel embarquant un i3-2357M. Elle serait plus chère (comptez 850 €) mais aussi bien plus rapide que les APU AMD. En outre, il s’agirait du seul

processeur Sandy Bridge basse consommation de la gamme actuelle Lenovo Thinkpad, puisque les autres sont équipés de puces classiques (TDP de 35 W au lieu de 17 W). C’est notamment le cas du X1 qui est censé remplacer le X301 dans le très haut de gamme. Celui-ci débute à 1 600 € et les configurations peuvent atteindre 2 500 € selon les composants choisis, mais les aficionados seront déçus de ne pas trouver une option avec une dalle 1 600 x 900 comme son ancêtre. Enfin, le X220 que nous testons se trouve donc à mi-chemin entre les deux puisqu’il débute à 1 100 €. Châssis en magnésium, matériaux ultraqualitatifs, soft touch au dos de l’écran, voyants d’activité visibles, écran rabattu ou ouvert, chargeur compact et solide, connectique ultracomplète : pas de doute, c’est du costaud !

RapidDrive et RapidBoot Lenovo reste très discret quant aux améliorations apportées sur le système de stockage. Sans savoir l’expliquer, le X220 sortait instantanément de son mode veille. Nous avons, en effet, l’habitude d’utiliser la mise en veille prolongée qui permet de redémarrer le laptop en une dizaine de secondes. Mais en rabattant le capot, notre modèle de test redémarrait en moins de 2 secondes dans les mêmes conditions. Il consomme un peu d’énergie, ce qui ne vaut pas une vraie extinction mais c’est en tout cas idéal pour ceux qui n’ont de cesse de l’allumer et de l’éteindre.


test portables

En outre, notre modèle était équipé de la technologie propriétaire contre les chocs. Dès que l’accéléromètre intégré détecte des mouvements trop brusques, le disque dur s’arrête pour pallier tout désagrément. Sur le papier, c’est futé, mais en pratique, c’est extrêmement gênant. Regarder une série dans votre lit avant de vous endormir devient un calvaire, quand vous ne devez surtout pas bouger sous peine de saccader la lecture de la vidéo. Bootez votre ordinateur en le tenant à bout de bras pendant que vous allez de votre bureau à votre chambre (ou aux toilettes, chacun ses goûts) et vous êtes assuré qu’il ne se passera rien tant que l’appareil ne sera pas posé et immobile, retardant d’autant le boot de l’OS. Et nous n’avons meme pas trouvé comment désactiver cette option !

Défricher la gamme Attention, la gamme X220 est affreusement complexe. Deux versions très similaires se côtoient. Le X220i embarque des i3-2310M ou i5-2410M, alors que le X220 a droit aux i5-2520M, i5-2540M et i7-2620M. La seconde machine est livrée avec Windows 7 Pro, alors que l’on peut aussi choisir la version Premium sur le X220i. En outre, seul le X220 bénéficie du SSD mSATA permettant d’améliorer le chargement de l’OS ou des applications. Enfin, seul l’i7-2620M permet de bénéficier du port USB 3.0, les autres machines se contenteront de trois ports USB 2.0. Ce n’est hélas pas une upgrade que nous vous conseillons puisque passer d’un Core i5-2520M à un i7-2620M apporte 200 MHz et 1 Mo de cache L3 (4 au lieu de 3) supplémentaires. On peut espérer 5 à 10 % de performances supplémentaires vendues à prix d’or : 200 € l’upgrade ! Notez qu’il est possible d’opter pour un chipset Wi-Fi Intel Centrino 6205 ou 6300. Le premier supporte 300 Mbps via deux antennes, alors que le second atteint 450 Mbps sur trois antennes, mais empêche de placer une webcam dans l’écran. Impossible de savoir ce que l’on est en droit d’espérer de ce système (stabilité ou performances), toujours est-il que notre modèle de test équipé du 6205 de base avec deux antennes s’est très bien comporté, presque mieux que ses concurrents.

Maudite touche Fn Lenovo oblige, l’utilisation de ce Thinkpad requiert quelques changements dans les habitudes. En effet, les touches Fn et Ctrl sont inversées. Une simple rotation qui ne sert à rien tellement on se sert plus souvent de la touche Ctrl (sélection, copier/coller, enregistrer, fermer, imprimer, etc.). Dans le même genre, certaines touches du clavier sont un peu inhabituellement placées ou dimensionnées comme les touches Echap ou Suppr. Au bout de quelque temps (jours ou semaines selon les individus), on ne s’en formalise plus, mais puisque ceci n’apporte aucun confort supplémentaire, on se demande à quoi pensent les ingénieurs de Lenovo qui semblent

plus viser des mises à jour de leur parc existant que la conquête de nouveaux clients. Au registre des choix exotiques, le touchpad a au moins l’avantage d’être plus agréable à utiliser, malgré un certain temps d’adaptation. En effet, il est placé sous les boutons pour cliquer, au lieu d’être au-dessus. Ce choix permet de poser le poignet sur le châssis, au lieu de le voir flotter, afin de pouvoir cliquer sur des boutons trop près de la tranche. Enfin, toujours spécifique aux Thinkpad, une petite lumière se trouve à proximité de la caméra et vient éclairer le clavier. Moins sexy et discret que le rétroéclairage, c’est en tout cas très efficace et cela vous permet même d’apercevoir la connectique, facilitant par exemple le branchement d’une clé USB.

Le chameau et ses 9 cellules Lors du lancement du X220, Lenovo annonçait 23 heures d’autonomie. Les amateurs de hardware que nous sommes savent bien que ce n’est pas possible, sauf à tricher quelque part (voir encadré sur nos méthodes de test). Cela dit, Lenovo a tout de même raison sur un point : le X220 est un vrai chameau. Avec la batterie 9 cellules que nous vous conseillons de choisir, il s’agit de plus de 10 heures d’autonomie en bureautique et 7 heures en vidéo ! Du jamais vu, même avec le meilleur de nos CULV ces deux dernières années. En plus, une batterie secondaire 4 cellules qui vient se greffer sous le laptop, à l’instar des premiers HP Envy, vient prolonger l’autonomie de quelques heures, mais il ne s’agit plus vraiment d’un laptop 12,5’’ léger et compact mais d’une grosse brique. Nous serions plutôt partisan de l’achat d’une batterie de secours (6 ou 9 cellules, selon votre budget), si vous souhaitez vraiment partir en week-end sans jamais recharger.

Quelles upgrades ? Un laptop puissant et léger avec une grosse autonomie à 1 100 €, il y a anguille sous roche. A ce prix, on a droit au strict minimum, avec des choix assez peu cohérents de la part de Lenovo. Commençons par la RAM qui se limite à 2 Go par défaut, une hérésie en 2011. Dans le même genre, Lenovo livre un disque dur 320 Go en 5 400 tpm, alors que l’option 7 200 tpm est proposée contre… 8,50 €. Là encore, il ne faut même pas se poser de question. Enfin, dernier choix discutable, l’option batterie. Livré d’origine avec une 6 cellules, l’upgrade à une batterie 9 cellules ne coûte que 40 € pour une autonomie augmentée de 35 à 50 % ! En rectifiant ces petites maladresses et en optant pour un Core i5, équipé du Turbo Mode, contrairement au Core i3, on arrive à une configuration d’un peu moins de 1 300 €. A ceci, peuvent venir se rajouter la webcam (13 €), mais surtout l’option dalle IPS (40 €) qui vient en partie compenser la résolution un peu trop classique et limitée de 1 366 x 768. Autre petite mesquinerie, Lenovo fait payer 1,20 € le clavier français Azerty au lieu du Qwerty, attention à ne pas se faire piéger. PC Update 121


HP Elitebook 2560p

• Processeur : Core i7-2620M • Mémoire : 4 Go DDR3-1333 • Stockage : 320 Go 7 200 tpm • Batterie : 6 cellules 62 Wh • Autonomie (maxi/video/mini) : 5h50 / 4h50 / 1h20 • Ecran : 13,3’’ 1 366 x 768 TN • Connectique : lecteur/graveur DVD, 1x USB 3.0, 2x USB 2.0, DisplayPort, VGA, prise combo micro/casque, Ethernet Gigabit et RJ11, lecteur Express Card et lecteur de cartes mémoires • Poids : 1,75 kg • Prix : 1 250 € Finition Equipement (lecteur optique) Rapport performances/prix

Heureusement, la mémoire est très facilement accessible. Trois vis et le cache est ôté, quatre clips et les deux barrettes de mémoire sont retirées. Si les grandes entreprises qui achètent une flotte de X220 pour leurs collaborateurs ne vont pas s’amuser à changer la mémoire, vous pouvez le faire sans crainte pour la garantie, il suffira de replacer la mémoire d’origine avant de renvoyer votre laptop en cas de problème. Quoi qu’il en soit, l’upgrade de 2 à 4 Go coûte 35 € sur le configurateur Lenovo. Acheter une barrette 4 Go de DDR3-1333 SODIMM PC10600 (pour un total de 6 Go) ne coûte que 25 € ! Mieux encore, les 8 Go coûtent 50 € là où l’upgrade Lenovo est facturée près de 110 € ! De même pour le disque dur. Il n’y a qu’une simple vis à retirer pour accéder au tiroir de l’unité 2,5’’. Le passage à un modèle 7 200 tpm plus volumineux ou un SSD est donc tout à fait transparent, il suffira d’utiliser Acronis True Image pour cloner l’OS. Ainsi, un Crucial M4 128 Go à 200 € sera non seulement plus performant mais aussi 100 € moins cher que le SSD proposé par Lenovo en option ! Car si Lenovo annonçait des SSD Intel 80 et 160 Go (que l’on pouvait légitimement supposer être des 320 Series, au pire des X25-M G2), il n’en est rien, et on se retrouve en réalité avec un Samsung RBX, autrement dit un SSD excellent en 2008 lors des débuts du SSD pour le grand public, mais qui n’atteint même pas les 100 Mo/s et qui fait pâle figure de nos jours !

HP Elitebook 2560p L’Elitebook 2560p prend place dans la gamme des portables professionnels chez HP, aux côtés des Probook. Ce modèle particulier est, selon HP, le seul ordinateur 12,5’’ intégrant un lecteur optique et il n’en existe, en effet, pas d’autres à notre connaissance. Toutefois, cet argument est assez peu valable lorsque

ULV ou pas ? Il y a 2 ans, les Core 2 ULV étaient nécessaires pour qui voulait tenir plus de 4 heures sur batterie. Avec les Arrandale mais surtout avec les Sandy Bridge, ce n’est plus aussi utile, les processeurs au TDP classique de 35 W (au lieu de 17 W) peuvent tenir très longtemps eux aussi. Les économies d’énergie ont fait d’énormes progrès. La preuve, au repos, un Core i7-2600K (le plus gros Sandy Bridge desktop) consomme à peine plus que le Pentium G620T (le plus petit Sandy Bridge desktop), compte tenu de la puissance qui est multipliée par 3 ! Les plateformes mobiles se comportent de la même façon, de sorte qu’un i7-2677M ne consommera pas vraiment moins qu’un i7-2620M. Tous deux des CPU dual core mais le premier tourne à 1,8 GHz, avec des pointes à 2,9 GHz en Turbo Mode, alors que le second tourne à 2,7 GHz avec un maximum à 3,4 GHz. Ceci vaut donc pour les tâches ultralégères et dans une moindre mesure pour la navigation Web (qui contient quelques petites animations que le CPU doit générer). En revanche, en charge, c’est bien évidemment totalement différent et c’est là que les ULV font leur effet. Même avec une batterie énorme, le X220 avec son i7-2620M ne tient que deux petites heures, là où un vrai ultraportable devrait tenir 4 ou 5 heures au minimum. Il faut toutefois reconnaître que la puissance des CPU augmentant considérablement de génération en génération, ils tournent rarement à fond très longtemps, sauf si vous décidez de lancer l’encodage de votre Blu-Ray dans le train.

122 PC Update

l’on considère la différence de taille entre un 12,5’’ et un 13,3’’. 305 x 209 mm au lieu de 316 x 227 si l’on prend le Toshiba R830, notre référence, lui aussi équipé d’un lecteur optique. 1 cm de moins en longueur, 2 de moins en largeur. Pourquoi pas, mais le poids reste en faveur du Toshiba, 1,5 kg contre 1,8 kg. Balle au centre. Côté finition, le HP est impeccable, série Pro oblige. Matériaux nobles (alliage d’aluminium et de magnésium) et assemblage au top. Le clavier est bon, sans plus, ni en bien ni en mal. En revanche, les flèches directionnelles optent pour une configuration dans laquelle les touches haut et bas sont deux fois plus petites que d’habitude, ça en devient dur à utiliser ! Le touchpad est très doux et équipé de boutons en haut et en bas, libre à chacun de l’utiliser à sa guise. C’est en tout cas plutôt pratique. En plus, on retrouve un trackball, vestige du passé qui n’a plus vraiment d’utilité en 2011. Portable pro oblige, on a droit à un modem et un lecteur ExpressCard mais aussi SmartCard. Il y a même une petite liseuse près de la webcam afin d’éclairer le clavier dans la nuit, faute de rétroéclairage. Quant à l’écran, c’est un simple TN 1 366 x 768 mais de relativement bonne qualité, évitant de se tordre le cou pour trouver le bon angle et les couleurs justes. Le hardware embarqué est bon, mais il n’a rien d’exceptionnel. La version que nous avons essayée à base de Core i7-2620M est presque celle que nous vous conseillons, tellement les prix HP sont bizarres. Il est possible d’opter pour un i5-2410M mais il faut alors configurer le laptop soi-même sur le site du constructeur et la personnalisation implique sans doute un surcoût puisqu’au final, la machine est


test portables

aussi chère que les modèles qu’on trouve dans le commerce avec des plus gros CPU. Niveau RAM et stockage, on a droit à 4 Go et un Z7K320 (320 Go 7 200 tpm Hitachi) soit une base saine, et les upgrades ne sont pas hors de prix (40 € pour passer de 2 à 4 Go, 200 € pour passer d’un HDD 320 Go à un SSD 128 Go). Enfin, la batterie de base est une 6 cellules qui emmène cet Elitebook assez loin, presque 5 heures en vidéo. Mais ce n’est pas vraiment inhabituel et on ne pourra, hélas, pas choisir une batterie plus grosse. Seules une 3 cellules inutile et une 6 cellules dite longue durée de vie (plus de cycles de recharge) sont disponibles, pour la 9 cellules de 100 Wh, il faudra compter 160 €. Une sorte de X220 (même CPU, même autonomie, même volume) plus lourd, plus cher et sans dalle IPS.

Acer TimelineX 3830T Successeur du 3820T, le 3830T ne cache pas sa parenté sur la fiche technique. Core i3 classique et non basse consommation, beaucoup de plastique pour ne pas alourdir la machine inutilement, batterie conséquente, connectique moderne et disque dur volumineux mais pas rapide. Une sorte d’hybride entre laptop d’entrée de gamme et ultraportable qui peut s’avérer intéressant. En revanche, Acer a retravaillé le châssis. Exit le clavier tout mou, on revient enfin au clavier des Travelmate, les séries semi-professionnelles d’il y a 2 ans. Moins funky, plus austère, mais aussi plus agréable et moins sujet à l’encrassement.

Le reste évolue peu. En digne successeur, les avantages et inconvénients restent donc les mêmes. Commençons par le point le plus agréable, le prix, seulement 600 €. A ce tarif, il n’y a guère de concurrents dans la catégorie 13,3’’ de moins de 2 kg. La batterie est aussi bien proportionnée, permettant de tenir 7 grosses heures en lecture vidéo et sans embarquer un processeur de fillette. Certes, il ne s’agit pas d’un Core i5 qui peut monter à 3 GHz en Turbo Mode, mais les performances sont similaires en multitâche puisque la puce compte toujours deux cores et quatre threads à 2,1 GHz. Dommage cependant que le disque dur embarqué soit un 5 400 tpm. Un modèle 7 200 tpm, même de moins grande capacité, aurait été préférable. Fort heureusement, Acer n’a pas condamné ou compliqué l’accès au disque dur et vous pourrez le changer très facilement. L’upgrade au SSD (on trouve des 120 Go autour de 150 €) sera bénéfique si vous en avez les moyens. Mais le poids est toujours un peu trop élevé. 1,8 kg, ça commence à être lourd, surtout dans un sac à dos. C’est toutefois préférable à un 15’’ de 2,5 kg. Ce n’est donc pas le choix ultime pour les amateurs de mobilité, toutefois nous n’avons rien testé de mieux pour ce tarif. Le 3830T sera aussi disponible sous peu dans une nouvelle version, extérieurement inchangée. Mais ses entrailles sont profondément modifiées. Core i5-2410M (2,3 à 2,9 GHz), carte graphique dédiée nVidia GT540M (soit la même carte graphique que le M11x R3 qui suit !) et SSD 128 Go ! Si la carte graphique n’apporte rien pour qui ne souhaite pas jouer, l’upgrade CPU + SSD justifie déjà amplement les 200 € supplémentaires, sans que le poids n’augmente. Quant à l’autonomie, elle restera inchangée grâce à la technologie nVidia Optimus permettant de totalement éteindre le GPU. Le Sony Vaio S (Hardware Magazine n° 53) est similaire avec un lecteur optique en sus mais sans le SSD. En outre, si la gamme Arrandale comptait dans ses rangs un 1830T (11,6’’, 1,4 kg, Core i3 ULV et grosse autonomie), la gamme Sandy Bridge ne semble pas vouloir accueillir un tel petit frère. Dommage, cela aurait fait un excellent concurrent au X121e de Lenovo !

Acer TimelineX 3830T

• Processeur : Core i3-2310M • Mémoire : 4 Go DDR3-1066 • Stockage : HDD 500 Go 5 400 tpm • Batterie : 6 cellules 6 000 mAh • Autonomie (maxi/video/mini) : 9h / 7h15 / 1h40 • Ecran : 13,3’’ 1 366 x 768 TN • Connectique : 1 x USB 3.0, 2 x USB 2.0, HDMI, VGA, prises casque, micro, lecteur de cartes SD, Ethernet Gigabit • Poids : 1,85 kg • Prix : 600 € Prix Autonomie Poids

PC Update 123


« Avec Sandy Bridge, les CPU basse consommation ne sont plus les seuls à pouvoir prétendre à plus de 6h d’autonomie »

Alienware M11x R3 La troisième révision du M11x, le laptop Alienware 11,6’’ pour gamers mobiles, est enfin là ! Elle apporte notamment des CPU bien plus rapides et une nouvelle carte graphique. Fini la GT335M, place à la GT540M. La GT335M utilise une architecture qui remontait à l’été 2009. Elle est, en effet, sortie début 2010 et se plaçait à mi-chemin entre la GT330M (GT240M renommée) et la GT350M (GT250M renommée) avec 76 unités de calcul au lieu de 48 et 96 respectivement. La GT540M est, en revanche, bien plus récente puisqu’elle a été

Mesure d’autonomie

Il faut savoir que les constructeurs ne se gênent pas pour mesurer l’autonomie dans des conditions bien loin de la réalité. Tout ce qui peut l’être est désactivé, y compris le Wi-Fi, la luminosité de l’écran est réduite au minimum, de sorte que l’on n’y voit plus rien et le test consiste à laisser le bureau affiché sans jamais rien faire ! De notre côté, nous laissons toujours le Wi-Fi activé et exécutons trois tests : un défilement de texte basique simulant de la bureautique légère, une lecture de vidéo SD en boucle et un stress test du CPU et de la partie graphique en simultané. La luminosité de l’écran est de 20, 50 et 80 % respectivement lors de ces tests. Le premier correspond donc plus ou moins au maximum que vous pourrez tirer sans sacrifier trop de confort si vous devez taper un rapport, le deuxième est explicite et le troisième sert à avoir une idée de l’autonomie minimale à espérer, étant établi qu’on n’utilisera presque jamais un ordinateur de la sorte en mode nomade. Performances 3D (FPS ‐ 720p) 51,1

GT540M (i7 2617M) 28,6

HD6470M (i5 2410M) 20,4

GT415M (i3 380M) 14

HD3000 (i7 2620M) HD3000 (i3 2310M)

12,9

HD3000 (i7 2617M)

12,8 5,4

GMA4500 (i3 380M) 0

483

199

Core i5 2410M

56,4

542

233

Core i3 2310M

28,8

700

Core i7 2617M

24,3

Core i5 520UM

430

C2D SU7300

445

20

40

SF4 ‐ High

60

80

645

392

24,9

11,8

621

372

Core i5 430M

26

Mafia II ‐ Medium

124 PC Update

Performances CPU (sec) Core i7 2620M

67,4

260

0

200

400

Mediashow

1073 1185 600

800

Winrar

1000

1200

1400

lancée en début d’année, mais c’est en réalité une GT435M renommée et à peine overclockée (672/1 800 au lieu de 650/1 600). Elle repose donc sur un GF108, 96 unités de calcul, 16 unités de texturing et un bus mémoire de 128 bits, ce qui procure, au final, des performances presque doublées. C’est bien, mais il était temps ! Niveau CPU, le M11x a connu les SU7300 (Core 2 Duo à 1,3 GHz), puis les Core i5-520UM et i7-640UM (Arrandale à 1,06 et 1,2 GHz, 1,86 et 2,26 en Turbo Mode). Il embarque désormais des Sandy Bridge Core i3, i5 et i7. L’i3-2357M à 1,3 GHz est un peu juste selon nous, à cause de l’absence de Turbo Mode qui permet de gagner quelques précieux FPS dans certains jeux. L’i52537M dont la fréquence varie entre 1,4 et 2,3 GHz représente le choix idéal même si l’upgrade coûte 120 €. Par contre, l’i7-2617M (1,5 à 2,6 GHz) n’a pas d’intérêt sauf à vous vanter d’avoir le plus gros CPU parmi les trois. Par rapport aux anciennes versions, la puissance CPU progresse donc fortement, l’i3-2357M se montrant déjà aussi rapide que le gros i7-640UM, l’i7-2617M dépasse de 50 % son prédécesseur. On trouve donc un équilibre relativement convaincant puisque si le premier M11x était bridé par son CPU, le second était équipé d’une carte graphique indigne d’un gamer. Désormais, la puissance embarquée n’est pas effarante, mais elle suffit à alimenter l’écran et sa résolution de


test portables

Alienware M11x R3

En revanche, le châssis et la finition du M11x impressionnent. On appréciera la connectique ultracomplète dont les deux ports USB 3.0 et la prise DisplayPort. Le clavier est excellent pour un laptop, les touches plates sont larges et très confortables. Le rétroéclairage est de la partie et comble du luxe, on peut choisir parmi une vingtaine de couleurs paramétrables pour chacune des cinq zones illuminées. Le touchpad est relativement large pour un 11,6’’ et il répond bien, mais il gère assez moyennement le multipoint. Les matériaux sont de très bonne

P

qualité, mélange de soft touch et de plastique tendre. Attention tout de même, le capot peut très vite être rayé. Un témoin pour la charge restante de la batterie est disponible au dos du M11x, de même qu’une plaque rivetée en métal que vous pouvez personnaliser. En revanche, l’écran déçoit. Il est brillant et qu’on aime ou pas, c’est gênant pour une machine vouée à la mobilité puisque les reflets sont très marqués. En revanche, dans le noir, elle procure des noirs un peu plus profonds. Mais sa résolution n’augmente toujours pas, sans doute pour ne pas engorger la GT540M et on reste donc cantonné au (trop) classique 1 366 x 768. En outre, le taux de contraste et les angles ultrafermés sont vraiment gênants. C

Look, finition, connectique Poids, Prix, autonomie en jeu, écran brillant et dalle TN peu convaincante

UPDAT E

1 366 x 768, même avec des jeux récents. Coté autonomie c’est très bon quand la carte graphique est désactivée, on tient facilement 7h30 en bureautique simple et presque 3h en charge. Mais avec la carte graphique activée, ce qui sera le cas dès que vous lancerez un jeu, on peut à peine espérer tenir 1h45. Le bon côté des choses, c’est que vous pourrez narguer tous les ados dans le train qui vous verront jouer ! Mais n’oubliez pas de sauvegarder. Le M11x peut être équipé de la quantité de mémoire que vous désirez, de 2 à 16 Go. Nous vous conseillons 3 ou 4 Go, éventuellement 6. Au-delà, on frise le ridicule. Mais il faudra considérer que le passage de 2 à 4 Go de RAM est facturé 60 €, alors que ça ne coûte que 20 € dans le commerce. Vu la simplicité de l’opération, nous ne saurions que vous recommander de changer la mémoire par vous-même. Alienware a toutefois opté pour de la SODIMM DDR3-1333 au lieu de la DDR31066 que l’on retrouve en général. Saluons au moins cet effort. On ne s’arrête pas là, Alienware aime vider le portefeuille de ses clients. Le M11x est équipé d’un 250 Go 7 200 tpm par défaut, c’est-à-dire un choix tout à fait sensé. Mais passer à 320 Go vous coûtera 60 €, toujours pour un disque dur 7 200 tpm. Là encore, l’upgrade est ultrasimple et un 500 Go tout aussi rapide coûte justement 60 €. Mieux encore, l’upgrade SSD 256 Go coûte 555 €. Certes, il s’agit d’un modèle connu et relativement performant, le Samsung PM810 (PC Update n° 50), mais un Crucial M4 256 Go, plus rapide, ne coûte que 360 €. Payer 195 € ou enlever dix vis, ce qui n’affecte pas votre garantie, le choix est vite fait !

• Processeur : Core i5-2537M • Mémoire : 4 Go DDR3-1333 • Stockage : HDD 250 Go 7 200 tpm • Batterie : 8 cellules 63 Wh • Autonomie (maxi/video/mini) : 7h30 / 5h55 / 1h45 • Ecran : 11,6’’ 1 366 x 768 • Carte graphique : nVidia GT540M • Connectique : 2 x USB 3.0, 1 x USB 2.0, miniFireWire, DisplayPort, HDMI, prises casque, micro, lecteur de cartes SD, Ethernet Gigabit • Poids : 2 kg • Prix : 1 080 €

Le Toshiba R830 détrôné ?

Dans Hardware Magazine n° 53, nous étions comblé par le Toshiba R830. 13,3’’ de 1,5 kg, équipé d’un i5-2410M, d’un lecteur optique, d’une très bonne autonomie (plus de 7h) et d’un SSD de 128 Go, le tout pour 1 000 €. On n’a presque rien à lui reprocher, si ce n’est son écran qui se limite au 1 366 x 768, comme l’immense majorité des laptops 13,3’’, et un look un peu fade, il reste donc notre meilleur choix à l’heure actuelle. Commençons par celui qui nous a le plus déçu : le HP 2560p. Pas mauvais en soi, il est plutôt destiné aux professionnels, HP s’autorise donc à le vendre beaucoup plus cher que de raison. Plus lourd, sans SSD mais pourtant 250 € plus cher que notre référence. Le Lenovo X220 a, en revanche, quelques atouts à faire valoir. Très robuste, combinant légèreté, autonomie et puissance, il s’avère très séduisant pour peu que l’on choisisse les bonnes options. Il coûte cependant assez cher : il faudra compter 1 500 € pour la version optimale qui n’est pas la plus puissante pour autant. Heureusement, le site officiel propose parfois des ristournes généreuses de 200 €, c’est peut-être encore le cas à l’heure actuelle. C’est donc un choix très pertinent pour ceux qui cherchent une mobilité extrême. Pour les petits budgets, le 3830T d’Acer est aussi convaincant. Un peu lourd (1,8 kg), il rassemble toutefois un hardware honnête dans un bon châssis et pour un prix plancher de 600 €. Il n’y a rien qui fasse rêver, mais à ce prix-là, impossible de trouver mieux ! Une version équipée d’un Core i5, d’un SSD de 128 Go et d’une GT540M va bientôt débarquer autour de 800 €, c’est une aubaine pour ceux qui veulent pouvoir lancer quelques jeux. Celle-ci vient donc directement concurrencer l’Alienware M11x R3. Ce dernier est, en effet, vendu 300 € de plus avec un CPU moins puissant (car ULV), un disque dur au lieu d’un SSD et pèse un peu plus lourd. Il garde pour lui la compacité d’un 11,6’’ et la qualité de fabrication Alienware mais ne se justifie guère sauf pour les amoureux de belles choses. PC Update 125


ASRock, Asus, Gigabyte : PCI-E 3.0, SSD intégré, les cartes Z68 se lâchent ! Une ASRock PCI-Express 3.0, une autre spéciale home cinéma en mini-ITX avec télécommande Media Center, une Asus ROG en microATX bon marché et une Gigabyte avec un SSD SLC en bundle, les cartes mères Z68 en test ce mois-ci ont le mérite d’aiguiser notre curiosité !

N

ous avons testé les principales cartes mères Z68 à leur sortie, juste avant l’été, dans Hardware Magazine n° 53. Depuis, les constructeurs ont achevé leur renouvellement de gammes et, sans porter de l’intérêt aux nombreuses copies conformes de cartes P67 en Z68, voici quatre nouveautés qui sortent du lot. ASRock est doublement présent grâce à son modèle « sport » Fatal1ty Z68 Professional et son support du PCI-Express 3.0 et la minuscule Z68M-ITX/HT qui, comme son nom l’indique, est une carte mini-ITX idéale pour un PC home cinéma (HT pour Home Theater en anglais). Viennent ensuite l’Asus Maximus IV Gene-Z, première ROG microATX pour processeurs de génération Sandy Bridge, et la Gigabyte Z68XP-UD3-iSSD qui offre d’exploiter à fond la technologie Intel SRT (Smart Response Technology, le SSD Caching) grâce à son SSD Intel 311 au format mSATA intégré.

ASRock passe au PCI-E 3.0

ASRock Fatal1ty Z68 Professional Gen3 • • • • • • • • • • • • • • • • • • •

Marque : Asrock Modèle : Fatal1ty Z68 Professional Chipset : Intel Z68 PCI-Express 2.0 : 3* 16X (8/8/4) + 2* 1X PCI : 2 SATA 6 Gb/s : 6 SATA 3 Gb/s : 4 eSATA : 1 (6 Gb/s, partagé avec un SATA) Réseau : 2* Gigabit Ethernet avec Teaming Carte son : HD Audio 7.1 (Realtek ALC892) Sortie(S) audio numérique(S) : Optique USB 3.0 : 6 (dont 2 via prise interne) USB 2.0 : 8 (dont 4 via prises internes) Firewire : 2 (dont 1 via prise interne) Prise(S) pour ventilo(S) : 6 (dont 2 PWM) SLI / CF : Oui (2way) / Oui Sorties vidéo : VGA, 2* HDMI (+ adaptateur HDMI vers DVI) Divers : Boutons power/reset/clear CMOS, rack 3,5’’ avec 2 prises USB 3.0 Prix : 250 € Compatible PCI-E 3.0 Look Rack avec prises USB 3.0 en façade Puce PLX pour optimiser le câblage Prix Les logiciels ASRock manquent de personnalité

126 PC Update

Depuis quelques mois, ASRock utilise une licence Fatal1ty pour concevoir des cartes mères au design plus attirant que les autres et embarquant un peu plus d’équipements. Après la Fatal1ty P67 Professional testée dans PC Update n° 53 et en attendant de recevoir sa petite soeur bon marché, Fatal1ty P67 Performance, qui pourrait offrir un look au top, pour à peine plus de 100 €, nous essayons les deux nouveautés de la gamme ce mois-ci : la Fatal1ty 990FX Professional dans le comparatif de cartes pour AMD FX et enfin, la Fatal1ty Z68 Professional Gen3 à présent. Comme son nom l’indique, en plus d’appartenir à la gamme Fatal1ty, cette carte mère socket 1155 est également issue de la nouvelle série « Gen3 » (déjà cinq produits annoncés en P67 et Z68), qui se distingue du reste de la gamme par son support précoce du bus PCI-Express 3.0. MSI propose également un tel support depuis peu sur ses nouvelles Z68A-GD65 G3 et Z68A-GD80 G3 déjà en vente aux tarifs respectifs de 175 et 220 €, soit 5 € de plus que les versions B3 précédentes. Mais comment ces deux marques peuvent-elles bien annoncer du PCI-Express 3.0, alors que le contrôleur principal, qui est dans le processeur, n’est que PCI-Express 2.0 ? En fait, les cartes ne sont pas PCI-E 3.0, mais compatibles PCI-E 3.0, une nuance importante. Ça signifie que les switchs placés entre les ports 16x qui réattribuent les lignes selon l’usage (ce qui a remplacé les ponts SLI des illustres cartes de 2004) et que tous les composants qui peuvent changer pour le support du PCI-E 3.0 sont compatibles et certifiés par Intel pour le changement de norme. Autrement dit, lorsque vous installerez l’un des futurs processeurs Ivy Bridge à sortir d’ici quelques mois, vous serez bel et bien en PCI-E 3.0. Est-

17 x 17 cm pour cette carte mère pensée pour les PC home cinéma. Sa particularité est içi invisible, une télécommande.

ce important ? Pas tant que ça. Sur le papier, PCI-E 3.0 promet une bande passante double par rapport au PCI-E 2.0, lui-même ayant déjà doublé les débits permis en PCI-E 1.1. Autrement dit, un port câblé en 16x atteindra jusqu’à 16 Go/s au lieu de 8 actuellement. Les cartes graphiques parviennent à peine à saturer le PCI-E 2.0 pour les modèles biGPU et pour les cartes monoGPU, puisque nous ne notons déjà quasiment pas de différence entre un port 16x et le même câblé en 8x ! En revanche, pour un contrôleur de stockage branché en 1x sur les cartes mères, le passage de 500 Mo/s à 1 Go/s sera salvateur pour les utilisateurs de SSD en RAID ou même pour les prochaines générations, vu que les modèles actuels dépassent déjà les 400 Mo/s, à condition d’utiliser de nouveaux contrôleurs PCI-E 3.0. Oui, mais seuls les ports pilotés par le contrôleur du processeur sont concernés, c’est-à-dire les 16 lignes qui sont réparties sur les ports prévus pour les cartes graphiques (16/0 ou 8/8). Mais les autres lignes, celles utilisées pour les contrôleurs de stockage, réseau ou ports 1x sont en fait câblées sur le chipset série 6 (H61, H67, P67, Z68) qui intègre également un contrôleur PCI-E, qui restera 2.0 même avec un CPU Ivy Bridge ! Bref, c’est sans grand intérêt, quant à ceux qui annoncent mesurer des écarts de performances même avec du matériel PCI-E 2.0, c’est tout simplement faux. Nos nombreuses mesures, que ce soit de performances graphiques ou de stockage, n’ont absolument rien révélé et c’est logique.

Fatal1ty, un look avant tout Outre cette particularité, la carte mère Fatal1ty Z68 Professional Gen3 est une carte haut de gamme relativement classique, bénéficiant d’un bon équipement (jusqu’à dix périphériques SATA, deux cartes réseau avec fonction


test cartes meres Z68

Teaming) et d’un look noir/rouge rehaussé par les condensateurs dorés chers à la marque qui fait son effet. En revanche, 250 €, cela semble un peu cher par rapport à sa petite soeur Extreme4 qui ne vaut que 165 € avec un équipement quasi similaire. Certes, ce modèle va plus loin, embarquant notamment un pont PLX qui permet de mieux assigner les lignes PCI-E 1x selon les besoins, mais une carte comme l’Asus P8Z68 Deluxe à 205 € le propose aussi, sans oublier le Bluetooth. Comme nous l’avons dit, les cartes Fatal1ty d’ASRock manquent de personnalité, les logiciels proposés ne sont pour l’instant pas différents des autres cartes à part le look, comme le BIOS. La seule spécificité est le Fatal1ty Mouse Port, un port USB 2.0 standard qui, à l’aide d’un programme fourni, permet d’ajuster le taux de rafraîchissement de votre souris de 125 à 1 000 Hz, comme c’est déjà le cas sur les grosses souris pour gamers. Surtout, ne dépassez pas 500 Hz. Non seulement certaines souris n’en sont pas capables, mais c’est totalement inutile à part pour consommer plus de ressources CPU. Rappelons que ce taux de rafraîchissement est le nombre de fois par seconde où la souris indique au PC sa position. En passant de 125 à 500 Hz, la précision est donc quatre fois supérieure, le temps de réaction un peu réduit. Mais à moins d’être digne des meilleurs joueurs mondiaux, dur dur de faire la différence.

Une carte spéciale pour PCHC La seconde carte qui illustre ces tests groupés est l’ASRock Z68M-ITX/HT. La marque commercialise ce modèle en tant que carte idéale pour un PC home cinéma (HT pour Home Theater), est-ce juste ? Son format riquiqui, mini-ITX, est effectivement adapté aux plus petits boîtiers, du genre de ceux que l’on aime adopter dans le salon, gage de discrétion. Elle offre une connectique appropriée avec une sortie vidéo HDMI 1.4a pour brancher sur une TV ou un projecteur HD, sans oublier les plus classiques VGA et DVI pour les modèles plus âgés. Précisons que le DVI est Single Link, vous ne pourrez donc pas faire du 2 560 avec l’IGP sur cette carte mère, mais l’installation d’une carte graphique sur le port PCI-E 16x peut résoudre ce problème. La carte son est une Realtek ALC892, ce qui se fait de mieux en chip son embarqué à ce jour, même si la conversion numérique vers analogique ne profite pas d’une aussi bonne implémentation sur ce modèle que sur les cartes mères haut de gamme. Concrètement, les sorties analogiques sont un peu moins bonnes, le son est

Les switchs PCI-E 3.0

un peu plus sourd, c’est audible sur une bonne installation hi-fi. Si vous favorisez le numérique, comme la majorité des gens, sans posséder d’ampli HDMI, la Z68M-ITX/HT prévoit une sortie S/PDIF optique. Le reste est relativement classique pour une carte mère mini-ITX moderne, à savoir quatre ports SATA (deux en SATA 6 Gb/s, deux en SATA 3 Gb/s), deux slots pour de la mémoire DDR3 et deux ports USB 3.0 via le contrôleur ASMedia ASM1042. Comme toujours, le socket est très près du slot PCI-E, ce qui exclut l’utilisation de tout ventirad de grosse dimension sans le condamner. Malgré sa taille, la carte embarque le même BIOS UEFI que ses aînées et ne renonce pas à l’overclocking. Son étage d’alimentation a beau être léger (quatre grosses phases), vous n’aurez aucun mal à cadencer un Core débridé (série K) entre 4 et 5 GHz, mais ne comptez pas sur elle pour aller au-delà des 5 GHz. Elle supporte également la DDR3-2133 (ratio overclocking accessible dans le BIOS). Parmi les fonctions avancées, deux peuvent s’avérer intéressantes pour un PC home cinéma. La première, On/Off Technologie, permet d’écouter sur les haut-parleurs (kit PC ou chaîne hi-fi) branchés en analogique sur le PC n’importe quelle source branchée sur l’entrée ligne, même PC éteint ; un cordon miniJack 3,5 mm des deux côtés est fourni. Si vous êtes relié en HDMI, en revanche, ça ne fonctionne pas. La seconde, Good Night LED, accessible dans le BIOS, permet de supprimer toutes les LED de la carte lorsque celle-ci est allumée, notamment les diodes de la carte réseau qui clignotent. Pratique pour regarder des films de nuit. Mais c’est finalement dans le bundle que l’on trouve la plus grosse spécificité de cette carte mère, elle est livrée avec une

Sur ses cartes Gen3, ASRock utilise des puces NXP L04083B, alors que MSI favorise des Pericom PI3PCIE3412. Le choix de la marque importe peu pourvu qu’elles soient certifiées PCI-E 3.0 (il existe aussi quelques références chez ASMedia). Récemment, Gigabyte a annoncé que toutes ses cartes Sandy Bridge seraient compatibles

Cette Fatal1ty inaugure la nouvelle série de cartes mères Asrock compatible PCI-Express 3.0... à condition d’installer un futur CPU Ivy Bridge.

ASRock Z68M-ITX/HT • • • • • • • • • •

Marque : Asrock Modèle : Z68M-ITX/HT Chipset : Intel Z68 PCI-Express 2.0 : 1* 16X PCI : 0 SATA 6 Gb/s : 2 SATA 3 Gb/s : 2 eSATA : 1 (3 Gb/s) Réseau : Gigabit Ethernet Carte son : HD Audio 7.1 (Realtek ALC892) Sortie(S) audio numérique(S) : Optique • USB 3.0 : 2 • USB 2.0 : 8 (dont 4 via prises internes) • Firewire : 0 • Prise(S) pour ventilo(S) : 2 (dont 1 PWM) • SLI / CF : Non / Non • Sorties vidéo : VGA, DVI, HDMI • Divers : Télécommande compatible Media Center avec récepteur USB • Prix : 115 € Connectique adaptée au home cinéma Télécommande compatible Media Center Les logiciels ASRock manquent de personnalité

PCI-E 3.0 via une simple mise à jour de BIOS : il y a de quoi douter de la véracité de ces propos, la Z68XP-UD3-iSSD que nous essayons ce mois-ci utilisant par exemple des Pericom PI3PCIE2415 (comme les anciennes MSI Z68A-GD65 et GD80 B3), clairement indiquées PCI-E 2.0 par le fabricant. PC Update 127


P

UPDAT E

C

Moins chère que la P8P67 Deluxe qui détenait l’Award gold, cette GENE-Z combine tout l’équipement indispensable, des performances au top et un look terrible. Que demander de plus ?

Asus va au bout des choses en choisissant uniquement des connecteurs aux couleurs assorties. En gros plan, le ‘‘nouveau’’ header USB 3.0.

Le BIOS UEFI est le même que les autres Asus pour Sandy Bridge, relooké aux couleurs Republic of Gamers.

Asus Maximus IV Gene-Z

• Marque : Asus • Modèle : Maximus IV GENE-Z • Chipset : Intel Z68 • PCI-Express 2.0 : 2* 16X (8/8) + 1* 4X • PCI : 0 • SATA 6 Gb/s : 2 • SATA 3 Gb/s : 4 • eSATA : 2 (3 Gb/s) • Réseau : Gigabit Ethernet • Carte son : HD Audio 7.1 (Supreme X-Fi sur base Realtek ALC889) • Sortie(S) audio numérique(S) : Optique • USB 3.0 : 4 (dont 2 via prise interne) • USB 2.0 : 12 (dont 4 via prises internes) • Firewire : 0 • Prise(S) pour ventilo(S) : 5 (dont 2 PWM) • SLI / CF : Oui (2way) / Oui • Sorties vidéo : HDMI • Divers : Boutons power/reset/clear CMOS • Prix : 170 € Look Performances Prix Un peu capricieuse avec la mémoire

128 PC Update

télécommande compatible Windows Media Center ! Cette dernière assez compacte est plutôt bien fichue, mais dommage qu’elle soit en infrarouge. Un dongle USB pas très discret est fourni, à placer en façade du boîtier pour que ça fonctionne. A l’arrière, ne rêvez pas, à moins d’avoir un mur bien blanc qui réfléchisse le signal. Sans que ça soit aussi bon qu’une bonne télécommande de TV ou d’ampli, reconnaissons que le signal porte mieux que les télécommandes fournies avec les boîtiers Antec Fusion, pour lesquelles il faut particulièrement bien viser. A 115 € environ, elle se révèle plutôt bien placée compte tenu de son format, son chipset et sa télécommande.

Enfin une ROG microATX pour Sandy Bridge Le passage à la troisième carte mère Z68 du mois fait plaisir puisqu’il s’agit d’une Asus ROG (Republic of Gamers), la garantie d’avoir entre les mains un produit de grande qualité au look travaillé. Répondant au petit nom de Maximus IV Gene-Z, c’est en fait la première carte ROG microATX (les ROG Gene) qui sort depuis l’arrivée sur le marché des Core de seconde génération en janvier dernier, les seules ROG proposées à ce jour étant la Maximus IV Extreme et Extreme-Z, une P67 en ATX. Assez surprenant au déballage, cette carte Z68 ne propose aucune sortie vidéo, alors que la particularité du chipset est de concilier les hautes performances d’un P67 avec la possibilité d’exploitation de l’IGP intégré à tous les processeurs Intel actuels. A y regarder de plus près, une bonne partie des cartes Z68 d’Asus, tous les modèles haut de gamme, n’a pas de sorties vidéo et c’est plus intelligent comme

ça. Pourquoi perdre de la place pour des prises inutiles (qui, étant capable de dépenser 200 € dans une carte mère, va se contenter d’un IGP ?), alors qu’il est plus utile de multiplier les prises USB ? Toutefois, contrairement aux Maximus IV Extreme-Z et P8Z68 Deluxe, cette Maximus IV Gene-Z bénéficie tout de même d’une sortie audio/vidéo HDMI, surplombée d’une sortie audio S/PDIF optique des fois que vous la choisissiez pour un beau PC home cinéma. L’équipement n’est pas incroyable, mais le peu de place laissée sur le PCB d’une carte de ce gabarit et le tarif contenu pratiqué par Asus (170 €) expliquent ceci. Il y a malgré tout quatre ports USB 3.0 (deux à l’arrière, deux par un connecteur interne) et deux eSATA, en plus de l’équipement de base. La carte son, comme sur les dernières ROG, est un chip Realtek ALC889 qui bénéficie de la licence Creative X-Fi, avec le support d’EAX (non accéléré) jusqu’à HD 5.0. Elle dispose également de la licence THX TruStudio Pro comme les deux ASRock précédentes, mais ça ne sert strictement à rien. Le chip réseau utilisé est un Intel plutôt qu’un Realtek, nos tests ont prouvé de légers gains de bande passante, environ 5 Mo/s sur un test théorique, un peu moins en pratique. Le design de la carte est parfait, juste une petite critique sur la mémoire puisque les ports baptisés A1 et B1 ne sont pas à utiliser en premier, comme on pourrait le penser, il faut d’abord peupler A2 et B2. Mention spéciale au DVD qui accompagne cette carte mère car, pour une fois, il n’y a que des programmes utiles ! Outre les classiques et nombreux outils Asus tels que AI Suite II, ROG GameFirst Utility ou la version relookée ROG de CPU-Z, les programmes livrés en bundle sont le très bon antivirus Kaspersky avec une licence valable 1 an et Deamon Tools Pro Standard, le meilleur logiciel pour créer et monter des images de CD/DVD/BD.

Un SSD en bundle ! Pour terminer, voici la Gigabyte Z68XP-UD3iSSD. A première vue, c’est une carte mère Z68 plutôt fade, rien d’illogique vu son suffixe UD3, elle fait partie de ces quelques cartes que la marque a choisi de laisser en PCB bleu pour


test cartes meres Z68

bien marquer la différence avec les modèles supérieurs. Pourtant, ce modèle est vendu entre 230 et 240 €, un tarif clairement haut de gamme ! L’explication réside dans la présence d’un SSD Intel 310, le modèle de 20 Go SLC très rapide spécialement sorti pour exploiter la fonction SSD Caching Intel SRT, comme nous l’avions essayé, au détail près du format, il est ici en mSATA. Intel ayant annoncé ce modèle 100 €, nous retrouvons donc logiquement une carte mère UD3 dans les 130 €, son tarif logique. Estce une option séduisante ? Non, pas vraiment. D’une part, nos tests ont montré que 20 Go étaient un peu limites pour exploiter toute la quintessence du Caching pour les personnes qui installent de nombreux programmes, mais surtout le tarif pratiqué ne procure aucune réduction, quel intérêt ? La Z68XP-UD3 identique sauf le SSD (même le port mSATA est présent) coûte autour de 140 €. Les essais de Caching avec cette carte se sont révélés tout à fait concluants, comparables à ceux que nous avions obtenus à la sortie du Z68. Gigabyte a développé le logiciel EZ Smart Response qui automatise le passage du contrôleur en mode RAID et l’installation des pilotes Rapide Storage, tout en le configurant. Pratique pour les novices. En utilisant le SSD, le port SATA2_5 (la dernière prise) est condamné. Le reste de l’équipement est correct, il y a quatre ports USB 3.0, deux à l’arrière et deux via une prise libre en interne. Contrairement à la version P67 qui se contente d’un seul vrai port 16x, celle-ci est compatible CrossFire et SLI avec un câblage qui peut changer entre 16/0 et 8/8. Gigabyte a soudé un contrôleur de stockage supplémentaire, un Marvell 88SE9172 qui gère deux ports SATA 6 Gb/s, en plus des six prises classiques du chipset. Finalement, à part son look maussade et l’absence d’un véritable BIOS EFI (Gigabyte se contente d’une application Windows compatible avec les rares écrans tactiles), la Z68XP-UD3 est correctement placée, moins chère que l’ASRock Extreme4 avec un équipement comparable. Mais cette variante

Le SSD installé sur cette carte mère est un très rapide Intel 310 avec 20 Go en puces SLC. Mais à 100 € le morceau, autant acheter un Crucial M4 64 Go !

Malgré son diminutif presque entrée de gamme (UD3), cette carte bénéficie d’un bon équipement global (contrôleur de stockage additionnel, Firewire, eSATA...).

iSSD ne saurait justifier son tarif. La technologie SRT justifie difficilement 90 à 100 € de surcoût. D’autant que quiconque a les moyens de payer pour ça préféra investir encore un peu plus pour profiter d’une carte mère plus haut de gamme et surtout d’un SSD de grande capacité pour se passer du Caching.

Laquelle choisir ? Des quatre cartes testées ce mois-ci, seule l’Asus ROG retient fortement notre attention. L’ASRock Fatal1ty est une très bonne carte, mais elle ne mérite pas d’être vendue plus de 200 €. Le modèle mini-ITX a le mérite de sortir du lot et se révèle bon marché, mais le dongle de la télécommande peu séduisant et l’absence de réseau sans fil nuisent un peu à son usage premier, le home cinéma. Enfin, la Gigabyte est correctement équipée pour 140 €, mais la version avec SSD intégré coûte beaucoup trop cher pour offrir un quelconque intérêt, ses ventes devraient rester confidentielles. Finalement, l’Asus Maximus IV Gene-Z qui est la moins originale de ces quelques pages est la plus séduisante, bénéficiant d’un rapport look/performances/prix au top. En espérant que ses connecteurs restent bien rouges dans le temps, contrairement aux autres ROG qui deviennent de plus en plus roses avec les jours qui passent !

Thomas Olivaux

Gigabyte Z68XP-UD3-iSSD • • • • • • • • • • • • • • • • • • •

Marque : Gigabyte Modèle : Z68XP-UD3-iSSD Chipset : Intel Z68 PCI-Express 2.0 : 2* 16X (8/8) + 3* 1X PCI : 2 SATA 6 Gb/s :4 (1 port partagé avec le socket mSATA du SSD) SATA 3 Gb/s :4 eSATA : 0 Réseau : Gigabit Ethernet Carte son : HD Audio 7.1 (Realtek ALC892) Sortie(S) audio numérique(S) : Optique USB 3.0 : 4 (dont 2 via prise interne) USB 2.0 : 14 (dont 6 via prises internes) Firewire : 2 (dont 1 via prise interne) Prise(S) pour ventilo(S) : 4 (dont 2 PWM) SLI / CF : Oui (2way) / Oui Sorties vidéo : HDMI Divers : SSD Intel 310 20 Go intégré Prix : 240 € SSD intégré Intérêt du SSD Caching dans l’absolu Prix Look basique PC Update 129


Sparkle Calibre X560 Ti DF Grand retour de Sparkle avec une GTX560 Ti survitaminée à 950 MHz ! La Calibre X560 Ti DF parviendra-telle à sortir son épingle du jeu par rapport aux autres GTX560 Ti que nous avons testées, notamment les Point of View Beast et MSI Hawk ? Overclocking et silence réconciliés ? Un look réussi mais trompeur

A Sparkle a choisi des bobines légèrement différentes mais le PCB reste très similaire à celui des GTX560 Ti de référence.

Le radiateur employé par Sparkle ne suffit pas à calmer les ardeurs du GF114 overclocké, obligeant les deux ventilateurs à s’égosiller à près de 2 500 tpm.

fiche technique

• Prix : 270 € • Fréquences (GPU/RAM) : 950/1 150 MHz • Overclocking (GPU/RAM) : 1 000/1 250 MHz • Sorties vidéo : 2 DVI, microHDMI • Bundle : câble microHDMI vers HDMI, adaptateur DVI vers VGA, 2 adaptateurs Molex vers PCI-E 6 pins look overclocking bruit prix

130 PC Update

près Asus, Club3D, MSI, Point of View et Zotac, Sparkle modifie la GTX560 Ti. Depuis toujours, la série Calibre associe cartes haut de gamme et overclocking dément. La dernière à être passée dans notre labo remonte déjà à 4 ans et demi, en la personne de la Calibre P880+, une 8800GTX overclockée et équipée d’une plaque Peltier. Après quelques années de discrétion, Sparkle revient sur le devant de la scène avec quelques modèles très intéressants, notamment cette X560 Ti et la X580 Captain dont nous vous parlons en page 119. Sparkle n’en est donc pas à son coup d’essai et ça se sent. Le GF114 de la GTX560 Ti fonctionne normalement à 823 MHz, épaulé par de la mémoire à 1 002 MHz. Sur cette Calibre, on passe à 950 et 1 150 MHz ! Ce n’est pas le plus rapide des GF114 que nous ayons testés puisque celui de la Point of View Beast mouline à 954 MHz et celui des MSI Hawk et Zotac AMP à 950 MHz. En revanche, c’est la première GTX560 Ti dont la mémoire est aussi bien overclockée. 1 056 MHz pour la Beast, 1 100 MHz pour la Zotac AMP, mais cette fois, Sparkle overclocke la mémoire comme le GPU de 15 %. Et les résultats s’en ressentent puisque la Calibre X560 Ti DF rattrape la GTX570 de référence, voire la dépasse sur du 1080p lorsqu’un nombre raisonnable de filtres est activé. Nous avons même atteint le gigahertz sur le GPU et 1 250 MHz sur la mémoire. Comme sur le PCB de référence, la Calibre embarque un régulateur adressable sous Windows, de sorte que la tension du GPU est elle aussi modifiable. Sinon, Sparkle a préféré utiliser des bobines différentes et quelques condensateurs de meilleure qualité par endroits, mais tout le reste est conservé, à la manière de la carte Zotac.

Alors que certaines Calibre optent pour un Accelero Twin Turbo Pro très silencieux mais triple slot, celle-ci se contente d’un radiateur maison qui court sur toute la longueur du PCB, refroidi par deux ventilateurs, le tout recouvert d’un très joli carter en métal noir. Hélas, les ailettes très denses, les deux caloducs de 8 mm et une simple base en aluminium ne distillent pas des résultats flatteurs. Au contraire, c’est la plus bruyante des GTX560 Ti que nous ayons essayées, plus bruyante encore que le modèle de référence, alors que le GPU atteint presque 80 °C ! Et au repos, le BIOS n’autorise pas le ventilateur à descendre en dessous de 40 %, soit 1 450 tpm, soit un bruit encore un peu trop envahissant. Une plaque métallique noire et épaisse du plus bel effet recouvre le dos du PCB. Hélas, celle-ci ne participe pas au refroidissement de la carte, puisqu’il n’y a aucun contact avec le PCB. En outre, l’étage d’alimentation est dépourvu de dissipateurs. Il a beau se trouver dans le flux d’air direct d’un des deux ventilateurs, c’est un peu léger pour une carte de ce… calibre.

Rapide et… Certes rapide, la Calibre X560 Ti DF arrive à égaler la GTX570 et même à la dépasser, pour quelques euros de moins, au prix d’un bruit insupportable. Même les cartes de référence, certes non overclockées, se font plus discrètes, pour des températures similaires. La MSI GTX560 Ti Hawk aussi rapide coûte 35 € de moins et se montre plus discrète. Sa petite soeur, la Twin Frozr 2, n’est pas overclockée d’usine, mais peut presque prétendre aux mêmes fréquences, le silence en plus. Du coup, à part son look et le prestige d’une Calibre haut de gamme, il vaudra mieux passer son chemin.

Benjamin Bouix



Alpenföhn Peter, Arctic Accelero Xtreme Plus II et Accelero Twin Turbo II Plus de performances et plus de silence à la fois, voilà ce que nous visons. Encore des innovations ce mois-ci avec trois nouveaux radiateurs pour cartes graphiques. Le Peter d’Alpenföhn vient défier le MK-13 sur son propre terrain de jeu, alors que les Accelero Xtreme Plus II et Twin Turbo II introduisent la nouvelle gamme du constructeur suisse Arctic. Du changement dans nos références !

A

méliorer le refroidissement d’une carte graphique n’est guère compliqué tellement les radiateurs AMD et nVidia sont peu convaincants. Mais réduire en même temps les nuisances sonores est un exercice plus hasardeux. C’est une équation subtile d’autant que le prix rentre en ligne de compte. Ajoutez à cela que nous avons déjà de solides références et il devient très dur de proposer de meilleurs produits. Mais nous continuons d’en tester un maximum, à la recherche de la bonne surprise. Trois radiateurs entre 35 et 60 €. Deux d’entre eux sont chers, lourds, massifs et visent le haut de gamme. Le troisième cible le milieu de gamme plus disputé et des cartes modestes mais répandues. La surprise ne vient pas de là où on l’attendait, mais elle est quand même au rendez-vous !

Le MK-13, en mieux

Alpenföhn Peter

• Prix : 60 € • Compatibilité : tout GPU • Encombrement : 5 slots au maximum Finition Ventilation autorisée (jusqu’à 4 x 120 mm) performances montage/encombrement performances relatives face au MK-13

132 PC Update

Honneur à la nouvelle marque et au plus cher de nos trois radiateurs. Fraîchement débarqué d’outre-Rhin, le Peter n’est pas encore disponible par chez nous. Toutefois, un radiateur de la même marque (le Matterhorn, que vous pouvez retrouver en test dans ce même numéro) est référencé, prouvant que la marque tente de s’établir. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle démarre fort. Jusque-là, le MK-13 de Prolimatech était le radiateur le plus impressionnant que nous avions eu l’occasion de voir, mais il est battu. Bien qu’ils semblent avoir un lien de parenté très étroit, le MK-13 ressemble au petit frère de la famille. Il compte 66 ailettes contre 84 pour le Peter. Elles ont le même écartement,

ce qui présage du même comportement selon le flux d’air, et elles semblent aussi avoir la même épaisseur et la même superficie. Le Peter bénéficie donc de 10 % de surface d’échange supplémentaire. En outre, il utilise aussi 6 caloducs de 6 mm, mais ceuxci sortent de part et d’autre de la base pour acheminer les calories plus rapidement aux deux groupes d’ailettes. Les deux radiateurs bénéficient d’une qualité de fabrication exemplaire et sont entièrement nickelés (base et caloducs). Ils emploient des systèmes de fixation très similaires. Deux petites pièces métalliques viennent se fixer de part et d’autre de la base, ce qui permet notamment d’upgrader à peu de frais son radiateur en cas de nouveau GPU. Toutefois, le Peter garde le privilège d’une fixation vraiment universelle, puisqu’il est compatible avec les entraxes de 43 mm (HD6700/5700/4700/2600). Le système de fixation des ventilateurs est aussi très similaire, les deux marques faisant sans doute appel à un fournisseur commun. Il s’agit d’une cornière en métal qui se fixe sur une équerre PCI et qui peut supporter jusqu’à quatre ventilateurs 120 mm. Toutefois, la cornière du MK-13 étant assez courte, cela impliquait qu’ils n’étaient pas extrêmement bien fixés. Le Peter améliore ce système en optant pour une cornière plus longue (environ 27 cm au lieu de 20).

Arctic renouvelle sa gamme Chez Arctic, on a l’art de trouver des noms simples. Heureusement, la hiérarchie est facile à distinguer : l’Accelero Xtreme Plus II fait suite à l’Accelero Xtreme Plus, lui-même une légère amélioration de l’Accelero Xtreme


test ventirads gpu

(disponible en version 5870 ou GTX). Et quand on dit « légère amélioration », on pèse ses mots. En effet, Arctic avait d’abord lancé des radiateurs distincts pour GeForce et Radeon, la seule différence portait sur la position de la base à cause d’un GPU placé plus à l’avant sur le PCB des AMD que des nVidia. On conserve les trois ventilateurs 92 mm pouvant varier entre 900 et 2 000 tpm via la connectique PWM. Celle-ci, présente sur une majeure partie des ventirads GPU Arctic, permet de les brancher sur la prise ventilateur des cartes graphiques et ainsi de gérer la vitesse de rotation des ventilateurs depuis Windows, au lieu de devoir l’ajuster avec un potentiomètre placé au dos du boîtier. Mieux encore, il est alors possible de modifier le profil de ventilation pour le meilleur compromis performances/ silence, au lieu de laisser trop chauffer le GPU ou de ventiler trop fort au repos. Attention, deux connecteurs sont présents pour rendre la gestion PWM compatible avec un maximum de cartes graphiques. Toutefois, il ne faut pas brancher le connecteur libre sur l’adaptateur Molex 7 ou 12 V pour forcer la régulation, au risque de griller l’alimentation PWM du ventilateur de la carte graphique. En effet, au lieu d’intégrer une diode pour filtrer le sens de passage du courant, le câblage Arctic est très rustique et la notice n’en fait pas mention. L’Accelero Xtreme Plus II utilise 83 ailettes et 5 caloducs répartissant la chaleur vers deux groupes d’ailettes de part et d’autre de la base. La qualité est un net cran en dessous des ténors du marché, mais il n’y a rien de bancal ou de mal ajusté, les matériaux sont simplement un peu moins prestigieux. Caloducs en cuivre sans plaquage nickel et ailettes plus fines permettent ainsi de rogner les coûts et de proposer un gros ventirad avec sa ventilation à moins de 60 €. Du reste, cela ne signifie pas que les performances seront en baisse, puisque le plaquage des caloducs n’est qu’une question esthétique, alors que des ailettes fines dissipent presque aussi bien que des épaisses, seuls le contact et la surface d’échange importent vraiment. Particularité de cette version « II », il faut préparer soi-même la colle des petits radiateurs refroidissant les composants du PCB comme les mosfets. Deux pâtes sont livrées, qu’il faut mélanger et remuer pendant 5 minutes. Il faut ensuite en appliquer abondamment et maintenir les petits

radiateurs pendant une dizaine de secondes. L’étape de séchage prend, en revanche, plusieurs heures ! En plus d’être long et fastidieux, on se demande s’il est possible de conserver ces pâtes avant le mélange pour un usage futur, alors que l’emballage est déjà ouvert. On imagine que la mixture a de meilleures propriétés adhésives que la colle habituelle et conduit mieux la chaleur, mais c’est quand même se donner beaucoup de mal pour pas grand-chose. La fixation au GPU n’est, de prime abord, pas très compliquée, mais la pratique se révèle beaucoup moins aisée. En effet, il faut visser les vis à travers le PCB de la carte, au dos du GPU, et viser les filetages dans la base. Cela signifie qu’il faut bien viser et ne pas trop faire bouger le radiateur, pour ne pas étaler la pâte thermique ailleurs que sur le GPU. On y arrive en prenant son temps et en posant le radiateur sur une table, puis en amenant le PCB de la carte graphique dessus. Sur notre HD6950, le radiateur gênait le branchement des connecteurs d’alimentation PCI-Express. En effet, il est trop bas et trop large, l’ergot du premier connecteur venait donc légèrement forcer et faire plier le PCB. Vous n’aurez pas à vous inquiéter de la pâte thermique puisqu’elle est préappliquée sur la base, il s’agit de la MX-4, une des meilleures pâtes du marché. En revanche, si vous devez démonter le radiateur, il faudra l’enlever et vous procurer un tube de pâte pour le nouveau montage.

Artic Accelero Xtreme Plus II • Prix : 60 € (estimation) • Compatibilité : tout GPU • Encombrement : 3 slots

Connectique PWM Performances Silence installation des dissipateurs Branchement des connecteurs PCI-E Rapport perf/prix par rapport au Xtreme Plus

Compatibilité et entraxes

Si vous choisissez un radiateur pour remplacer celui de votre carte graphique, il faut vérifier plusieurs points. D’abord, les constructeurs annoncent des compatibilités par GPU en se basant sur les cartes de référence. Si vous êtes équipé d’une carte modifiée, il se peut qu’elle ne soit pas compatible, en général à cause de composants un peu trop hauts ou trop près du GPU. Ce dernier peut aussi être positionné différemment et gêner l’installation : trop près de l’équerre PCI ou du port PCI-Express par exemple. Ensuite, se pose le problème de l’entraxe du GPU. La distance séparant les trous de fixation autour du GPU détermine bien souvent la compatibilité des ventirads. On distingue plusieurs standards : • 43,2 x 43,2 mm : les petits GPU comme les HD6700/5700/4700/2600 mais aussi les anciens, comme les 6600 chez nVidia ; • 53,2 x 53,2 mm : entraxe le plus répandu pour bon nombre de GPU haut de gamme chez AMD : HD6900/6800/5800/4800/3800 mais aussi chez nVidia avec les GTS450/250 ou tous les GPU à base de G92 (9800GTX/8800GTX ou 8800GT) ; • 58,4 x 58,4 mm : entraxe des gros GPU nVidia : GTX500/400 (à l’exception de certaines), GTX200 et 8800GTX ; • 51 x 61 mm : relativement récent, cet entraxe rectangulaire caractérise les GTX560 (Ti ou non), GTX550 et GTX460 (1 Go, 768 Mo ou SE). PC Update 133


Twin Turbo II : le rapport qualité/prix par excellence

Température GPU HD6950 (°C) 25

MK‐13 2x P12 12V

37

27

MK‐13 2x P12 7V Peter 2x P12 12v

28

Peter 2x P12 7V

28

43 43 47

27

Xtreme Plus II 12V Xtreme Plus II 7V

28

Xtreme Plus 12V

28

43 48 45

28

Xtreme Plus 7V

49

27

Twin Turbo II 12V Twin Turbo II 7V

28

Twin Turbo Pro 12V

29

Twin Turbo Pro 7V

29 0

20

Repos

47 53 63 70 40

60

80

Charge

Température VRM HD6950 (°C) 27,5

MK‐13 2x P12 12V MK‐13 2x P12 7V

28

Peter 2x P12 12v

27

51 57 48

27,5

Peter 2x P12 7V

53,5

25,5

Xtreme Plus II 12V Xtreme Plus II 7V

26

Xtreme Plus 12V

26

Xtreme Plus 7V

26,5

Twin Turbo II 12V

26,5

46,5 52 47 52,5 50

27

Twin Turbo II 7V

57

27,5

Twin Turbo Pro 12V

62

28

Twin Turbo Pro 7V 0

20

Repos

69 40

60

80

Charge

Arctic Accelero Twin Turbo II

C

UPDAT

• Prix : 35 € (estimation) • Compatibilité : tout GPU sauf HD6970 et GTX580/570 • Encombrement : 3 slots Connectique PWM Rapport prix/performances/silence installation des dissipateurs

134 PC Update

E

P

Les mesures on été effectuées sur une Radeon HD6950, le plus gros dénominateur commun à tous nos ventirads. Notez que cette carte avec son refroidissement d’origine culmine à 80 °C sur le GPU et l’étage d’alimentation alors que les nuisances sonores atteignent 46 dB en charge.

Alors que l’Xtreme Plus II ne change pas vraiment par rapport à ses ancêtres, le Twin Turbo II évolue nettement. Sur la fiche technique, Arctic se vante de pouvoir dissiper 160 W. Bien que la marque ait tendance à être très optimiste à ce sujet, c’est toutefois 30 % mieux que les 120 W du Twin Turbo Pro. Pour y arriver, le nombre d’ailettes n’a pas changé, pas plus que leur superficie, la surface de dissipation ne change donc pas. Les ventilateurs ne changent pas non plus, ce sont les mêmes 92 mm à 54 CFM que l’Accelero Xtreme Plus II, mais on n’en compte plus que deux, utilisant toujours la connectique PWM. En revanche, il y a un caloduc supplémentaire. Nous doutons que cela permette d’améliorer les performances de 30 %, mais elles devraient en tout cas être légèrement supérieures, ce qui est toujours bienvenu. Concernant la qualité de fabrication et d’assemblage, la marque reste fidèle à elle-même en privilégiant les composants peu chers mais éprouvés et en ne dépensant pas dans des améliorations esthétiques. La priorité est donnée au rapport qualité/prix. La fixation est aussi similaire à celle du Xtreme Plus II, elle demandera un peu de méthode et d’application mais aussi de la maçonnerie pour fixer les dissipateurs sur l’étage d’alimentation. En revanche, radiateur milieu de gamme oblige, les trous pour les HD6700/5700/4700/2600 font leur apparition, alors que ceux pour les grosses GTX (470/480/570/580) disparaissent. En outre, dans sa fiche de compatibilité, Arctic indique que le Twin Turbo II convient aux HD6950 mais pas aux HD6970. Les PCB des deux cartes étant strictement identiques, il est probable que les performances soient assez moyennes et que la marque ne veuille pas courir de risque.

Les performances Le Peter, malgré toutes les améliorations qu’il apporte par rapport au MK-13, ne fait pas aussi bien. En effet, l’ancêtre de Prolimatech lui tient la dragée haute en faisant 4 à 6 °C de mieux avec une ventilation identique. Mais l’étage d’alimentation est moins bien aéré, sans doute à cause d’une forme d’ailettes différente qui modifie le flux d’air. En outre, le MK-13 se contente de petits radiateurs à coller sur l’étage d’alimentation, là où le Peter propose un radiateur longitudinal fixé par vis, du moins pour les HD6900. Chez Arctic, nous avons comparé l’Accelero Xtreme Plus II au Xtreme 5870. Celui-ci n’est guère différent des autres Xtreme, il a simplement été taillé sur mesure pour la HD5870, mais il s’avère compatible avec d’autres cartes. Les résultats ne sont pas vraiment améliorés, 1 ou

2 °C sur le GPU, presque rien sur l’étage d’alimentation et des nuisances sonores inchangées. En revanche, le Twin Turbo II est plus surprenant. Il parvient à améliorer d’une quinzaine de degrés tous les relevés du Twin Turbo Pro. A priori, les améliorations sont ici bien réelles ! Même l’étage d’alimentation en profite puisqu’on gagne 12 °C en charge comme au repos ! Les nuisances sonores sont en très légère augmentation en 7 V, mais cela reste très discret. En 12 V, elles augmentent de plus de 3 dB, c’est énorme mais de toute façon, 46 ou 49 dB, le constat reste le même : c’est trop bruyant, on se contentera donc des modes plus discrets.

Un nouveau roi ! Le Peter et l’Accelero Xtreme Plus II déçoivent. Ils ne sont pas mauvais, loin de là, ils tiennent même le haut du panier. Le premier aurait dû faire mieux que le MK-13 grâce à de nombreuses améliorations, mais ce n’est hélas pas le cas. Sa rareté en France réglera définitivement la question de l’achat mais si vous hésitez, préférez le MK-13 qui reste meilleur et au même prix, voire moins cher. Quant au second, on se demande ce qui change par rapport à son prédécesseur, les résultats étant strictement identiques. Toujours bonne à prendre, la compatibilité étendue par rapport au test du Xtreme 5870 nous permet d’apprécier ce produit à sa juste valeur. Mais à 60 €, c’est un peu cher par rapport à un MK-13 ou un Shaman qui feront nettement mieux. Mais la grosse surprise vient du Twin Turbo II dans le milieu de gamme. Nous supposions qu’il ne s’agissait que d’une simple amélioration du Twin Turbo Pro, mais il arrive en fait à abaisser les températures en charge de 12 à 15 °C, tout en sachant rester très discret. Il se négocie en moyenne 5 € de plus que son aïeul, il ne faut surtout pas hésiter !

Nuisances sonores (dB) Twin Turbo Pro 7V

38

MK‐13 2x P12 7V

38,3

Peter 2x P12 7V

38,3

Xtreme Plus II 7V

38,7

Xtreme Plus 7V

38,7

Twin Turbo II 7V

39

Twin Turbo Pro 12V

46,4

MK‐13 2x P12 12V

47

Peter 2x P12 12v

47

Xtreme Plus II 12V

48

Xtreme Plus 12V

48

Twin Turbo II 12V

49,9 0

10

20

30

40

50

60

Benjamin Bouix



Samsung T27A950 : un 27’’ full HD hybride ultrapolyvalent Bien plus qu’un moniteur LCD 27’’, le Samsung T27A950 propose un tuner TNT, une connectivité Internet, la lecture multimédia ou encore une compatibilité avec la 3D relief. Difficile de faire plus complet, reste à voir si ses performances sont au même niveau et s’il vaut son pesant d’or.

L L’écran est livré avec une télécommande rétroéclairée et une paire de lunettes actives (non rechargeables).

fiche technique

• Nom : T27A950 • Constructeur : Samsung • Dalle : 27’’ TN 3 ms (1 920 x 1 080) • Entrées vidéo : 2 x HDMI, Péritel, Component • Tuner TV : TNT/Câble • Prix : 680 € Un vrai téléviseur (OSD, TNT/Câble HD, PVR, lecture multimédia, DLNA, Smart Hub) Connectiques Compatible S3D Colorimétrie après réglage Qualité de fabrication/finition Télécommande Pas de 1080p 120 Hz en 2D Un seul pivot Crosstalk en S3D Banding Surface sensible aux reflets Prix

136 PC Update

e Samsung T27A950 étonne à plus d’un titre. A commencer par son design qui ne laisse pas indifférent. Coque en plastique à l’aspect aluminium brossé, dalle et bordures ultrafines, pied asymétrique stylé, le moniteur affiche des lignes pour le moins originales et modernes. Son socle se montre assez encombrant, mais pour de bonnes raisons puisque toutes les connectiques y sont déportées. On trouve deux entrées HDMI 1.4a, une Péritel, une Component (avec entrée audio stéréo RCA), deux entrées audio miniJack, une sortie audio optique, deux ports USB 2.0 et un port Ethernet RJ-45. Est présente également une entrée antenne pour la réception TV TNT ou Câble, associée à une Common Interface afin d’insérer un CAM et une carte à puce d’abonnement pour recevoir les chaînes payantes. L’ergonomie de l’écran est, en revanche, limitée puisqu’un seul pivot d’inclinaison avant/arrière est disponible et peu pratique à manipuler. Le T27A950 est construit autour d’une dalle TN à 3 ms d’une résolution de 1 920 par 1 080, à éclairage LED. Il est compatible avec la 3D stéréoscopique, intègre des haut-parleurs stéréo de 7 W et possède une surface de dalle brillante particulièrement sensible aux reflets. Livré avec une paire de lunettes actives et une télécommande, il est vendu à un prix moyen de 680 €. Cela fait très cher pour un 27’’ full HD 3D, mais à ce tarif, vous accédez à bien d’autres fonctionnalités dignes d’un véritable téléviseur.

Des capacités multimédias et Internet au point Le moniteur embarque donc un tuner TNT/Câble HD et offre des fonctions TV parfaitement au

point. Le zapping des chaînes est rapide, la qualité du désentrelacement est bonne, l’interface TV et son guide des programmes sont esthétiques et simples à prendre en main. De plus, grâce aux ports USB, l’ajout d’une unité de stockage externe apporte la fonction de magnétoscope numérique. Vous pouvez alors mettre une émission en pause, lancer son enregistrement ou le programmer, des capacités qui, là encore, n’ont montré aucune faiblesse. Il est même possible de lancer une de ces opérations, puis de basculer sur une autre des entrées vidéo, pour utiliser son PC ou jouer sur sa PS3. Dommage, par contre, que les captures TV ne puissent être lues sur un PC ou un autre téléviseur. Ensuite, grâce au Picture In Picture qui fonctionne entre le tuner TV et une des entrées vidéo, vous pouvez visualiser une chaîne TV dans une petite fenêtre, dont la taille et la position sont ajustables, en ayant le bureau de Windows en plein écran, par exemple. Le moniteur dispose ensuite d’une interface Ethernet pour être connecté à votre réseau et à Internet afin d’exploiter les fonctions Smart Hub de Samsung. Il s’agit d’une interface autonome, qui s’utilise donc sans PC ou périphériques, donnant accès aux différents services du moniteur et aux applications Samsung téléchargeables et installables sur le moniteur. Twitter, Facebook, Dailymotion, Picasa, YouTube, Google Talk, VOD TF1 Vision, petits jeux, le catalogue n’est pas énorme et bon nombre d’applications sont en anglais, mais certaines restent intéressantes. Cette interface Smart Hub permet aussi d’atteindre les capacités de lecture multimédia du moniteur. Il sait lire des fichiers audio, vidéo et photo placés sur une unité de stockage USB (FAT32 et NTFS supportés), à partir d’un PC si l’application maison Allshare y a été installée, ou via le protocole DLNA 1.5. La comptabilité audio/ vidéo est correcte mais on reste loin de celle d’un lecteur comme le PopCorn Hour A210 ou les HDI Dune, par exemple. Les formats M2TS, M2T, VOB, AVCHD, FLAC, OGG, WMA Pro, DTS-HD et Dolby TrueHD ne sont pas pris en charge et seuls les sous-titres externes sont reconnus. Nous avons aussi eu des saccades de lecture sur des fichiers HD en h.264 à haut débit. En bref, vous finirez par vous sentir limité, d’autant plus que les jaquettes vidéo ne sont pas supportées et qu’elles fonctionnent mal pour la musique, mais cela suffit pour lire un MP4, un AVI ou un MKV.


test Samsung T27a950

Toutes les connectiques sont déportées sur le socle. Le tuner TNT/Câble est associé à une Common Interface pour insérer un CAM et une carte à puce d’abonnement.

Avec le protocole DLNA, en revanche, la compatibilité est encore plus restreinte, avec, entre autres, l’impossibilité de lire des MKV.

La 3D relief

Le socle est imposant mais la dalle ne fait que 1,3 cm d’épaisseur pour des bords de 1 cm.

Grâce à sa dalle 120 Hz et ses lunettes actives (à piles non rechargeables), le T27A950 est donc compatible avec la 3D relief. Vous pouvez donc y connecter un PC, une PS3 ou une platine de salon pour jouer en relief ou visualiser des films et photos. L’écran supporte le format frame sequential, ainsi que le Syde by Syde et le top/bottom. Mais puisque le moniteur se dispense de connectiques DVI Dual Link et de DisplayPort qui sont les seules à autoriser la S3D à une résolution de 1080p@60 Hz, vous serez ici limité au 1080p@24 Hz ou au 720p@50-60 Hz sur les entrées HDMI. Pour le jeu sur PC, Samsung livre le logiciel de conversion 3D de TriDef qui sera à utiliser avec des GPU AMD ou Intel, il n’est pas nécessaire avec un GPU nVidia. Le rendu 3D est bon mais il est entaché d’un léger crosstalk, pas plus cela dit que sur le HN274H d’Acer. L’écran propose aussi la conversion 2D/3D sur n’importe quelle source, une fonction amusante mais un peu gadget qui est loin de délivrer la même sensation de profondeur qu’avec de vraies sources 3D. Notez, par ailleurs, que si la dalle du T27A950 peut monter à 120 Hz, il est impossible de l’utiliser en 2D sous Windows, car seules les entrées vidéo DVI Dual Link et DisplayPort en sont capables. On notera, par ailleurs, la présence de l’efficace fonction Motion Plus 100 Hz des téléviseurs Samsung, utile pour améliorer la fluidité des sources vidéo 2D et supprimer les effets de flou, mais qui introduit un effet « sitcom » que certains n’aimeront pas.

Des performances d’affichage mitigées D’usine, la colorimétrie du T27A950 manque de précision, puisque le delta mesuré à la sonde était de 5.7, avec des gris qui tendent légèrement vers le bleu. Le taux de contraste de 100:1 est égale-

La connectivité Internet du moniteur s’exploite à travers l’interface Smart Hub de Samsung.

ment très faible. Mais en ajustant l’option Gamma de l’OSD et celle du niveau de noir, l’écran n’a plus besoin d’être calibré. Le delta tombe alors à une valeur de 2.1, pour un contraste d’environ 750:1. Les couleurs deviennent bien plus justes et les noirs reprennent de la consistance et ne sont plus délavés, même s’ils manquent toujours de profondeur. Le niveau de détails dans les zones sombres est correct, il l’est un peu moins dans les teintes les plus claires, où les blancs ont tendance à être surexposés. Rien de critique cela dit et le plus gros défaut du moniteur se remarque sur les dégradés de couleurs, où du banding apparaît. Comme tout écran à dalle TN, le T27A950 est donc à éviter pour les photographes avertis, mais il s’en tire très bien en vidéo avec un fourmillement plutôt bien contenu. Les angles de vision sont typiques d’une dalle TN, avec des couleurs qui noircissent vite vers le bas et qui se délavent sur les côtés. L’écran dispose néanmoins de la fonction Magic Angle de Samsung, un procédé efficace pour améliorer les angles de vision selon sa position face au moniteur. La dalle n’est pas aussi réactive que les meilleurs modèles TN en 2 ms ou celles en 120 Hz, mais elle est suffisamment réactive pour ne pas constater d’images fantômes ou de flou lors des mouvements rapides. Elle conviendra donc aux joueurs. L’éclairage de la dalle ne souffre pas de fuites marquées de luminosité, mais son homogénéité est critiquable, avec une variation maximum de 33 %. Il reste, cela dit, difficile de le remarquer, à part peut-être dans une pièce noire et sur des couleurs sombres. Quant à la consommation, nous avons relevé 53 W à la sortie du carton.

Des déclinaisons moins chères Si les capacités multimédias et Internet du T27A950 sont convaincantes, nous attendions des performances d’affichage mieux équilibrées pour un moniteur à ce prix. De meilleurs contraste et rendu des dégradés de couleurs auraient pu en faire un excellent produit dans tous les domaines. Reste que ces défauts ne sont pas rédhibitoires pour des usages bureautiques, le jeu ou la vidéo. Si ses 680 € sont trop élevés, Samsung propose d’autres déclinaisons. Notamment le T27A550, sans S3D, PVR, ni Smart Hub, avec un design plus classique et une dalle de 5 ms, mais toujours avec le tuner TV et la lecture multimédia USB (pas réseau), pour un prix d’environ 430 €. On trouve également le T24A350, un 24’’ full HD là encore en 5 ms, avec les mêmes fonctions que le précédent et pour 270 €. Si vous cherchez à investir dans un écran qui fera office à la fois de TV et d’écran PC, ces modèles Samsung sont certainement les plus intéressants aujourd’hui.

Jérémy Panzetta PC Update 137


Corsair Vengeance LP White Exceleram Black & White Series

La RAM blanche ne court pas les rues, à vrai dire, nous testons ici les deux seuls kits vendus dans le commerce. Vous avez aimé les PC blancs de Hardware Magazine n° 54 et cherchez de la mémoire pour aller avec ou vous souhaitez simplement en savoir plus sur les nouveaux kits de chez Corsair et Exceleram ? Que valent-ils si on excepte leur look ?

Vengeance LP White

• Vitesse : DDR3-1600 (800 MHz, PC3-12800) • Timings : 9-9-9-24 • Tension : 1,35 V • Référence : CML8GX3M2A1600C9W • Capacité : 2 x 4 Go • Prix : 80 €

Exceleram Black & White Series • Vitesse : DDR3-1600 (800 MHz, PC3-12800) • Timings : 9-9-9-24 • Tension : 1,5 V • Référence : EBW301A • Capacité : 2 x 4 Go • Prix : 65 € (estimation)

138 PC Update

L

a DDR3 ne coûte absolument plus rien, c’est officiel ! De 300 € le kit 2 Go début 2008, on est passé à 50 € le kit 8 Go en cherchant un peu, soit un prix au gigaoctet divisé par… 24 ! Du coup, cela autorise les constructeurs à quelques fantaisies pour se distinguer, notamment côté look. Fini les kits Value avec un PCB vert et point de radiateur. Tous les constructeurs soignent un minimum l’apparence de leurs modules milieu de gamme. Sinon, c’est une guerre des prix assurée avec des produits sans saveur.

Vengeance LP White Après les Vengeance (PC Update n° 54), Corsair lance les Vengeance LP (pour Low Profile). Mais contrairement à la vraie mémoire low profile (18 mm de haut), pensée pour les PC très compacts, la Vengeance LP mesure 26 mm de haut, soit la hauteur normale d’un module de DDR3. L’acronyme LP se réfère donc à la Vengeance sortie en début d’année dont le dissipateur assez imposant de 54 mm pose problème avec certains ventirads CPU. Ces kits dual channel 1600 C9 se divisent en 4, 8 ou 16 Go pour la version bleue, 4 et 8 Go pour la version noire et 8 Go uniquement pour la version blanche testée ici se distinguant par sa tension de 1,35 V au lieu de 1,5 V pour les autres kits. La consommation et la dissipation de chaleur sont à peine améliorées, mais le potentiel d’overclocking semble plus élevé. En effet, contrairement aux kits Sniper de G.Skill (dont certains sont certifiés 1,25 V), notre kit de Vengeance LP se comporte très bien avec plus de tension. Ça en fait même un très bon kit 8

Go en passant à 1,65 V, puisqu’on atteint 890 MHz. Mais le prix est en conséquence : 80 €, alors qu’actuellement, notre référence en kit 8 Go 1600 C9, les G.Skill RipJawsX, se négocie autour des 50 euros. Notez que les kits Vengeance LP noirs et bleus coûtent moins cher, ils sont sans doute très similaires pour ne pas dire identiques aux kits Vengeance classiques en termes de compatibilité ou de performances.

Black & White Series Notre deuxième kit provient de l’allemand Exceleram, à l’équipe partiellement issue de Mushkin. Le premier kit (Rippler Series, PC Update n° 51) était même livré dans le même genre de petite valise métallique. Cette fois, le kit plus modeste se contente d’un blister en plastique. Le radiateur est bien plus simple que celui des Vengeance LP : pas de gaufrage, pas de découpes compliquées, il s’agit de deux plaques de métal peintes en blanc, ornées du logo de la marque et collées sur les puces. C’est basique et simple mais beau, bien des membres de la rédaction préférant ce look pur à celui des Vengeance LP. Question performances, c’est un peu moins bon, au niveau de la plupart des autres kits 8 Go 1600 C9 que nous ayons essayés, soit entre 850 et 880 MHz en 9-9-9-24 et 1,65 V. Exceleram mise donc sur le look de ce kit, pour le moins réussi, afin de se démarquer de la concurrence. On ne le trouve pour l’instant qu’outre-Rhin entre 50 et 60 €.

Pour le plaisir des yeux Satisfaisants, ces deux kits sont à considérer principalement pour leur look. En effet, hormis leur belle robe blanche, ce sont deux kits 8 Go 1600 C9 sans originalité. Bon potentiel d’overclocking et basse tension chez Corsair un peu plus cher que la moyenne. Prix plancher chez Exceleram, à condition de trouver une boutique qui le vende. Si le look importe peu, les G.Skill RipJawsX et Sniper ou les Corsair Vengeance restent nos kits favoris.

Benjamin Bouix


FR 210x287HM- 2.pdf

1

18/08/2011

09:12:22

Nouvelles plateformes à technologies avancées pour 2011

D SS

ue té iq aci om ap on e C Ec ibl Fa

*

D D H

é ue cit iq pa om Ca on de Ec an r G

C

I nt

M

el ®

S

rt ma

Re

sp

s on

h ec eT

n

g olo

4X+ rapide qu’uun Disque Dur seul sous PC Mark Vantage(Score Disque Dur)

y

* Réactivité similaire aux SSD Surpasse les performances d’un Disque dur Seul (4X plus rapide)

Cache SSD + DD DD

PC Mark Vantage (HDD Score)

Technologie Intel ® Smart Response

J

Disque Dur Seul

CM

3X+ Faster

MJ

CJ

Conversion of Video File

CMJ

N

Z68 vs. P67 Intel® HD Graphics

Intel® Smart Response

Lucid Virtu Switchable Graphics

Intel® Quick Sync

*

Supports Intel® K SKU Processor

3X+ Faster

IGP

d cke Unlo rmance o Perf

Conversion of Video File

Z68 P67 Super Speed

Super Sound

2

4

3

5

TM

Super Safe

9

12

LU

11

EX C

ne A r Engi we Po

TE

TM

T SFE MO

A

ver Dri

T SFE MO

10

BY

8

VE

Super Saving

7

IG

6

Power Engine B

G

Super Smart

Disc

SI

1

TM

Patent Pending

www.gigabyte.fr // Forum.gigabyte.fr


La véritable carte mère Z68 Plus intelligente, plus rapide et plus efficace

Technologie DIP 2 avec DIGI+ VRM Avec la technologie à double processeur intelligent (DIP), ASUS a pour la première fois utilisé deux puces processeurs intégrées sur une même carte mère ; EPU (Energy Processing Unit) et TPU (TurboV Processing Unit). La nouvelle version de cette technologie y ajoute désormais DIGI + VRM, un régulateur d’alimentation numérique, pour une alimentation plus précise.

UEFI, un BIOS convivial et contrôlable à la souris Le BIOS EFI d’ASUS supporte un disque dur de 2,2 To en natif et propose l’EZ mode permettant de modifier l’ordre de démarrage d’un simple glisser-déposer.

Solution graphique intelligente Le logiciel de virtualisation LucidLogix® Virtu assigne intelligemment les tâches graphiques à la puce intégrée du processeur ou à la carte graphique dédiée, NVIDIA® ou AMD.

Conversion vidéo 3 fois plus rapide Toutes les cartes mères ASUS P8Z68 offrent un taux de conversion vidéo 3 fois plus rapide grâce la technologie Intel® Quick Sync Video et la solution graphique intelligente.

« ASUS a réussi à intégrer efficacement le tout nouveau chipset d’Intel et nous livre ici une carte sérieuse et efficace »

Comptoir-Hardware.com

ASUS, la marque de cartes mères la plus plus vendue et la plus récompensée


Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.