Hardware Mag 56

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5,90 €

Décembre/janvier 2012

n°56

configs

gamers best of composants BattleField 3 Skyrim

les machines idéales pour les derniers hits

p.102

CPU

à moins de 80€

Modern Warefare 3 Need for speed - The Run

3 5

cubes exceptionnels tours de 45 à 170 €

p.24

Que peut on vraiment faire avec les derniers Celeron, Atom, Llano A4 et A6 ? p.124

11 alims de 350 à 1 000 W, de 40 à 280 €

100% modulaire à 80 € 80plus Platinum ou 100% passive

+ 8es

cartes mèr st en te

p.94

Core i7-3000 et X79

oubliez le 2600K !

L 19293 - 56 - F: 5,90 € - RD

p.68

Crise des disques durs : que faire ?

BEL/LUX : 6,5 € - CH : 11,80 FS - CAN : 10,25 $ DOM: 6,10 € NCL/S : 710 CFP - NCL/A : 1500 CFP - POL/S : 750 CFP


C

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HARDWARE MAGAZINE

56

Productivité DOWN La rédaction tient à rendre un hommage à son maquettiste (mais faudrait pas qu’il y prenne goût) qui a réussi l’exploit de brosser vos 140 pages de bonheur mensuel en un laps de temps record. Il est à présent parti en cure de désintox pour parvenir à lâcher la perfusion de boisson énergisante, merci pour lui. Hardware Magazine en kiosque à la bonne date, ce n’était pas gagné d’avance ! Outre l’excuse des produits qui arrivent trop tard, avec laquelle on baratine le patron depuis des années, il faut bien admettre que l’actualité avait de quoi titiller les passions de chacun ! Prenez Benji par exemple, le soit disant non gamer, celui qui n’a jamais compris les heures passées à jouer des autres. Et bien le jeune impertinent a trouvé le moyen de jouer 50 heures à Skyrim la semaine du bouclage. Oui oui, vous avez bien compté, ça fait 8 heures par jour. En tenant compte des heures de boulot, c’est son lit qui s’est senti seul. Pierre et Thomas aussi sont sur les nerfs ; par quel jeu commencer entre BF3, MW3, Skyrim, NFS The Run ou Anno 2070 Courrier des lecteurs : Email : lecteurs@techage.fr Abonnements : Axiome Abonnement Presse Hardware Magazine L’Engarvin 06390 COARAZE Pour tout renseignement sur les abos : 06 26 64 23 29 abo@axiomegroup.biz

? Même le plus sérieux d’entre nous, monsieur stockage, a changé son PC et en est fier. On croyait l’avoir perdu à la naissance de son héritier, le voilà qui revient fringuant et fier de son second nouveauné, son triple écran en Core i7 ! Quant au boss, qui joue plus qu’il n’ose le dire, il a aussi passé des heures à perfectionner sa technique photo grâce à l’appareil moyen format au prix d’une berline, prêté pour quelques jours par un gracieux lecteur, puis des jours à pleurer depuis, en comptant ses économies. Autant de tentations qui n’ont pas spécialement aidé la productivité du magazine, quand bien même celui-ci fait la part belle aux jeux ce mois-ci ! Mais il n’y a pas qu’à la rédaction que l’effet des blockbusters de fin d’année doit se faire sentir. Votre PC est-il prêt pour profiter des derniers titres ? Rendez-vous page 24 pour découvrir les meilleurs configs et périphériques de joueur. Et même si vous n’avez que faire des jeux vidéo, comment ne pas rêver devant l’ultra puissant Core i7 extrême ou tous ces beaux boitiers ? Joyeux Noël et pensez à nos colis cadeaux pour le nouvel an ! C’est que le temps de finir le mag ET tous ces jeux, ca va être très difficile de songer au ravitaillement !

Administrateur délégué et Directeur de la publication : Christian Marbaix RDC délégué : Thomas Olivaux Chef de rubrique : Benjamin Bouix Rédacteurs : Tridam ; Pierre Caillault

Imprimeur : M Arts Graphiques, imprimé en Italie sur papier 100% recyclé Conception graphique : David Benamou Maquettiste : Cyril Albo

Agence de presse MPM Editions RDC : Jérémy Panzetta Rédacteur : Manuel Da Costa

Publicité : Régie COM’CONSULT Stéphanie Chauvin techage@comconsult.fr

N° de commission paritaire : 0913 U 83994 - Dépôt légal : premier trimestre 2012

Hardware Magazine est édité par Tech.Age SA au capital de 78300 € 53, route d’Arlon, L-1140 Luxembourg L’envoi de tout texte, photo ou vidéo implique l’acceptation par l’auteur de leur libre publication dans le journal. Les documents ne sont pas retournés. La loi du 11 mars 1957 n’autorisant aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article 41 d’une part que « des copies ou reproductions strictement réservées à l’usage du copiste et non destinées à une utilisation collective» et d’autre part que les analyses et courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction, intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (alinea premier de l’article 40). Cette représentation ou reproduction, par quelques procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants de l’ancien code pénal.

Textes, photos : copyright 2012 Tech.Age SAS


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HARDWARE MAGAZINE 56 Décembre/Janvier 2012

SOMMAIRE News 6 14 22

Le meilleur du hardware

68 77

Cas pratiques

11 mois après le lancement de Sandy Bridge, une déclinaison très haut de gamme débarque enfin. Les Core i7-3000, accompagnés de la plateforme composée du chispet X79 et du socket 2011 sauront-ils trouver leur place parmi les i7-2000 très performants et les plus âgé i7-900 hexacores ? Quel prix pour ces super performances ?

Crise des disques durs : que faire ?

Dossiers 24

Quel PC pour jouer Les perfs de CoD MW3, BF3, Skyrim, The Run, etc Nos configs, les PC de marque pour joueurs, best of composants gaming Attendus depuis des mois, BF3, MW3, Skyrim ou The Run sont tous sorti pour Noël. Les Core 2 et les Radeon HD4000 prennent la direction du placard. Avec toute son expérience du hardware et des jeux vidéo, Hardware Magazine vous aide à upgrader ou monter un nouveau PC de jeu 100 % parfait, du budget mini à la config de brute !

4 Hardware Magazine

Core i7-3000 ett X79 8 cartes mère X79 Sandy Bridge 6 cores et socket LGA2011 Fini le 2600K !?

84 88

Les softs du mois Geekitude

Comparatifs & tests 94

be quiet!, Enermax, FSP, OCZ, Seasonic, Silver Power, SilverStone 11 alims de 40 à 280 €, de 350 à 1 000 W De la modeste be quiet! Pure Power

L7 350 W jusqu’à la Seasonic Platinum 1 000 W, l’actualité des alimentations est très riche ces jours-ci ! Entre câbles modulaires et rendements qui s’approchent de la perfection, 11 nouveaux blocs ont été décortiqués et benchés.

102 Lian Li PC-Q25 et PC-TU200, Silverstone TJ08-E : trois cubes sexy Bitfenix Shinobi Window, Corsair Carbide 500R, NZXT Source 210, Silverstone SST-PS06, Thermaltake Chaser MK-1 : cinq moyennes tours de 45 à 170 € Mini cubes pour maxi stockage ou LAN parties, tours ultra ventilées, design élégant ou tape à l’œil, les huit boitiers que nous avons regroupés ont tous des arguments intéressants. Après avoir passé au crible leurs performances, équipements, capacités d’assemblage et finitions, quatre d’entre eux, rien que ça, ont reçu un award.


122 Asus Zenbook UX31

L’ultraportable parfait à moins de 1000 € ?

Les ultraportables ont de quoi faire rêver sauf pour leur prix. Le concept de l’ultrabook tente de les démocratiser, à la façon d’un CULV haut de gamme, et ça marche. Le premier disponible, l’Asus UX31, nous a emballé !

123 Logitech Z906

Un lifting pour le meilleur des kits 5.1

Venant remplacer le Z5500 Digital, référence des kits 5.1 puissants, le Z906 à fort à faire. Ses 500 W RMS, son décodeur Dolby Digital et DTS intégré et sa télécommande en font plus un kit pour home cinéma que pour PC. L’élève a-t-il dépassé le maître ?

56 NUMERO

AU TOP

124 Atom, Celeron, Llano A4 et A6

Des CPU de 30 à 80 €

Pour la bureautique ou les HTPC, pas besoin d’un gros processeur, un Core i3 2100 est déjà un luxe presque trop onéreux. Ainsi, après les Pentium, Intel lance les Celeron pour la plateforme 1155. En réponse aux Pentium, AMD décline les Llano du socket FM1 en triple et dual core, les A4 et A6. Enfin, pour le low cost, l’Atom évolue légèrement. Que valent tous ces CPU et qu’en est-il du cout de chaque plateforme ?

130 Adata XM13 30 Go, MX-Tech MSF 60 Go,

18

Core i7-3000

82

OCZ ZT series

OCZ Nocti 120 Go Les SSD mSATA pour ultrabooks

Après Intel, Adata, MX-Tech et OCZ lancent à leur tour des SSD mSATA. Visant directement les 310 Series, les XM13, MSF et Nocti offrent plus de capacité pour le même prix et se permettent d’être aussi rapides, à quelques détails près.

132 Roccat Isku, Ozone Strike, clavier

mécanique ou macros ?

Alors que l’Ozone Strike met l’accent sur sa technologie mécanique, le Roccat Isku propose de riches fonctions et des macros. Ces deux claviers qui n’ont pas grand-chose en commun sont surtout destinés aux joueurs mais ils s’adaptent très bien à d’autres activités.

La moins chère des alims 100 % modulaire.

102 Lian Li PC-Q25

Un cube miniITX élégant, bien refroidi, et qui peut loger jusqu’à 8 disques durs.

122 Asus UX31

134 Gigabyte G1.Sniper2, Z68 de luxe

136 Nos configs de référence

100 € de plus qu’une Maximus IV Extreme-Z, Gigabyte n’a pas froid aux yeux. Les cartes son et réseau haut de gamme, ainsi que le look original suffiront-ils à vendre la belle G1.Sniper2 ? Test de la carte Z68 ultime.

Le Core i7-2600K battu !

1,3 Kg, 13,3’’ 1600x900, SSD 128 Go, 1 000 € : le premier ultrabook détonne !

132 Roccat Isku

Un clavier à plus de 200 raccourcis programmables !

Hardware Magazine 5


Le meilleur du hardware

hm56

Une super GTX560 Ti pour Noël

nVidia propose pour cette fin d’année une seconde version de la GeForce GTX560 Ti. Pour rappel, la version originale de cette dernière est équipée d’un GPU GF114 milieu de gamme avec 384 unités de calcul, 64 unités de texturing et un bus mémoire de 256 bits. La seconde version de la GTX560 Ti est en réalité une GTX570 castrée : elle en reprend les mêmes spécifications, si ce n’est qu’un bloc d’unités de calcul et de texturing est désactivé. Basées sur un GPU haut de gamme GF110, celles-ci disposent d’un bus mémoire plus large et donc d’une bande passante plus élevée, ainsi que de 1 280 Mo de mémoire, là où la GTX560 Ti originale ne peut être accompagnée que de 1 Go ou 2 Go de mémoire. Il s’agira du détail le plus simple à observer pour distinguer les deux révisions. La GeForce GTX560 Ti v2 profite de l’architecture du GF110. Grossièrement, elle consiste à arranger les unités de calcul en plus petits groupes, ce qui est plus complexe à gérer mais plus efficace. Cela lui permet de profiter d’un avantage pratique au niveau de la puissance de calcul qui peut être plus importante que ce que n’indiquent les spécifications, mais surtout de disposer d’un fillrate largement plus élevé (important pour jouer en très haute résolution) et de plus de puissance pour la tessellation. En revanche, le GF114 de la GTX560 Ti originale a été optimisé pour offrir un bon rendement en jeu et dispose pour cela d’une puissance de texturing plus élevée, mais également d’une consommation en charge plus faible, 170 W contre 210 W. Globalement, la seconde GeForce GTX560 Ti devrait être de 10 à 15 % plus performante que la première, talonnant de très près la GeForce GTX570. Une bonne affaire en principe qui ne sera cependant disponible que brièvement et uniquement chez certains partenaires. Ce sera le cas en France, chez MSI notamment. Notez que si nous réservons un petit doute sur le fait qu’il s’agisse ou pas d’une bonne affaire, c’est parce qu’il n’y a pas de tarif officiel pour ce modèle, nVidia n’ayant pas proposé de modèle de référence. Il reviendra à chaque partenaire de fixer un prix suivant les choix faits pour son modèle. A l’heure où nous

La seconde version de la GeForce GTX560 Ti est une GeForce GTX570 légèrement castrée.

écrivons ces lignes, c’est le chiffre de 240 € qui semble être le plus probable. Une tarification logique mais qui ne vient pas attaquer le rapport performances/prix des GeForce GTX560 Ti qui débutent sous la barre des 200 €. Bien entendu, il est regrettable que nVidia n’ait pas dénommé autrement ce modèle, puisqu’il aurait été plus logique qu’il s’appelle GTX565 ou GTX570 SE/LE. Pour nVidia, les faibles volumes ne justifiaient pas l’introduction d’une nouvelle entrée dans sa gamme. Une opération qui est probablement destinée à écouler les stocks de GPU GF110 partiellement défectueux, avant l’arrivée en 2012 de son successeur. Etant donné que les deux modèles risquent d’être confondus par de nombreuses personnes, nVidia en profite probablement, au passage, pour tenter de générer de l’enthousiasme autour de la GTX560 Ti afin de relancer ses ventes pour Noël. Un dernier petit détail : attention à ne pas confondre cette nouvelle GeForce GTX560 Ti avec la GeForce GTX560 Ti OEM destinée aux fabricants de PC, elle aussi basée sur le GPU GF110, mais avec des spécifications nettement revues à la baisse.

GTX570

GTX560 Ti v2

GTX560 Ti

GTX560 Ti OEM

Puce

GF110

GF110

GF104

GF110

Technologie

40 nm

40 nm

40 nm

40 nm

Fréquence GPU (MHz)

732

732

823

732

Fréquence du shader core (MHz)

1 464

1 464

1 646

1 464

Processeurs

480

448

384

352

Unités de texturing

60

56

64

44

ROP

40

40

32

40

Mémoire (Mo)

1 280

1 280

1 024

1 280

Bus mémoire (bits)

320

320

256

320

Fréquence DDR (MHz)

1 900

1 900

2 004

1 900

Puissance de calcul (Gflops)

1 405

1 312

1 264

1 031

Puissance de texturing (Gtexel/s)

44

41

53

32

Fillrate (Gpixel/s)

22

21

13

16

BP mémoire (Gio/s)

142

142

119

142

Direct3D

11

11

11

11

Prix

300 €

240 € ?

200 €

-

6 Hardware Magazine


NEWS

« AMD, compte-t-il sacrifier à terme le développement de GPU haut de gamme ? » Quel avenir pour AMD ?

Après plus de 8 mois de vacances, le poste de CEO d’AMD a échu à Rory Read, un ancien d’IBM et de Lenovo. Une de ses premières décisions a été de créer une nouvelle division chargée des produits professionnels, des supercalculateurs aux composants embarqués, confiée à un nouveau venu en provenance de Comcast. Alors que Rick Bergmann, u Un ancien d’ATI qui dirigeait jusque là le Product Group a quitté AMD cet automne. Les groupes chargés de l’ingénierie ainsi que du R&D ont fusionné sous la houlette d’un autre élément externe à AMD : Mark Papermaster, un ancien d’Apple et de Cisco. Un poste global qui n’a jamais existé après la fusion d’AMD et d’ATI, chaque entité CPU/GPU préservant le sien… tout du moins brièvement puisque ces directeurs n’ont en général pas fait long feux, notamment pour rejoindre Apple pour deux d’entre eux, vus comme des éléments très importants dans le développement des GPU. Mais la nouvelle que redoutait beaucoup de monde chez AMD est bien entendu le licenciement massif. Le couperet vient de tomber : 1400 employés vont devoir quitter la société, soit 12% des 12000 employés. Les départements de communication et de marketing seraient les plus touchés, mais pas uniquement puisque de nombreux ingénieurs se sont faits remercier. Comme Carrell Killebrew, responsable de la roadmap GPU d’AMD, à qui l’on doit la technologie Eyefinity et dont la roadmap à horizon 2016 faisait état d’une évolution constante des performances graphiques de manière à donner vie à l’Holodeck, un écran hémisphérique de 180° à la définition élevée. Ces licenciements seraient un mal nécessaire à la réorientation des efforts d’AMD vers des marchés à forte croissance, entendez par là les marchés émergents et les SoC. Il est dès lors légitime de se demander si AMD a toujours l’intention, après la commercialisation des produits finalisés ou dont l’avancement est déjà important, de continuer la course à l’évolution des CPU et des GPU avec Intel et Nvidia. Du côté des performances CPU, les résultats décevants de Bulldozer laissent peu d’espoirs dans la capacité d’AMD à concurrencer Intel. Cela se passe pourtant assez bien pour AMD du côté des GPU par rapport à Nvidia, à l’exception du monde professionnel. Les Radeon HD 7000, qui devraient être là bien vite, vont ainsi disposer de plusieurs mois d’avance sur la future génération de Nvidia : Kepler. AMD sacrifierait il à terme la course à la puissance GPU pour se consacrer aux technologies nécessaires aux APU ainsi qu’aux SoC, se recentrant sur l’entrée de gamme ? Avec en triste perspective d’ici 3 à 5 ans une domination de Nvidia sur le GPU similaire à celle d’Intel dans le monde du CPU, ce qui serait une bien mauvaise nouvelle pour le consommateur.

Knights Corner, un énorme CPU massivement parallèle, destiné à faire office d’accélérateur.

Knights Corner d’Intel : plus de 50 cores

La guerre est officiellement déclarée entre les GPU, qui sont finalement parvenus à se faire ouvrir les portes des supercalculateurs, et Intel qui compte bien les leur refermer aussi vite que possible avec sa stratégie MIC, Many Integrated Core. Issue du défunt projet Larrabee, elle consiste en l’intégration sur une même puce de très nombreux cores x86, actuellement dérivés du Pentium P54C, associés à une très large unité vectorielle de 512 bits, contre 256 bits pour l’AVX et 128 bits pour le SSE. Knights Corner en est le premier projet commercial et il a complètement oublié l’idée de concurrencer les GPU sur le rendu 3D en temps réel. Il s’agit probablement d’une puce de 64 cores dont certains seront désactivés pour faciliter sa production, raison pour laquelle Intel se contente de parler de plus de 50 cores. Lors d’une récente démonstration, un prototype de Knights Corner a atteint une puissance de calcul de 1 teraflops en double précision. Un chiffre qu’atteindront sans mal les futurs GPU, qu’Intel entend cependant écraser avec un rendement pratique par flops plus élevé et surtout, avec un argument « compatibilité x86 » pour séduire les développeurs. nVidia n’entend pas se laisser faire. En attendant la concrétisation de son projet Denver, probablement fin 2013 et qui consistera à intégrer des cores ARM très performants à un GPU, une plateforme de développement à base de Tegra 2/3 et de cartes Tesla sera proposée aux développeurs, de quoi démontrer qu’il est possible d’extraire complètement le x86 des supercalculateurs. Le Supercomputing Center de Barcelone a d’ailleurs annoncé la mise en place d’un système basé sur ce modèle proposé par nVidia. Si l’utilisateur lambda est bien loin de la problématique des supercalculateurs, elle est pourtant similaire au monde PC sur un point important : la consommation. Il s’agit dorénavant de parvenir à augmenter la puissance des systèmes sans augmenter leur consommation, voire en la réduisant, ce qui semble inévitablement devoir passer par des architectures hétérogènes, qui vont faire appel à différents types de cores, dont certains optimisés pour le traitement de tâches massivement parallèles. Tout comme l’architecture Denver vise également le monde PC, l’architecture MIC devrait ainsi à terme intégrer les processeurs grand public.

Le kit de développement proposé par nVidia et qui entend convaincre les développeurs qu’ils n’ont plus besoin du x86.


CPU 16 cores chez AMD !

Futuremark proposera en 2012 un 3DMark pour Windows 8 qui sera compatible x86 et ARM, de quoi pouvoir comparer entre eux de nombreux nouveaux périphériques. Le socket FM1 dédié aux APU Série A (Llano) aura une durée de vie plutôt cour te puisqu’il sera remplacé par le FM2, incompatible, avec l’APU Trinity attendue pour début 2012. Selon les dernières trouvailles des drivers de stockage Intel RST 11.5 alpha, le TRIM serait suppor té en RAID 0 sur les SSD avec la plateforme Maho Bay, c’est-à-dire les processeurs Ivy Bridge associés aux chipsets Z77, Z75 et H77. Rendez-vous dans quelques mois pour en savoir plus. LSI vient de racheter SandForce. Cette acquisition permettra aux deux firmes de se développer et d’améliorer encore la cohabitation entre SSD et HDD puisque LSI ouvrira la porte des constructeurs de disques durs à SandForce. On espère aussi que les standards de qualité de SandForce seront revus à la hausse pour éviter les problèmes de BSOD qui ont entaché les SF-2000 depuis leur sortie. La plateforme Brazos (APU low-cost d’AMD) devrait être mise à jour tout début 2012, sans doute pour répondre à l’Atom d’Intel. Le nouveau chipset A68M apporterait du SATA 6 Gb/s et de l’USB 3.0 mais il n’y a pas de nouveautés à attendre au niveau des APU qui seront simplement renommées.

8 Hardware Magazine

AMD a récemment inauguré ses processeurs Interlagos. Comme nous vous l’expliquions le mois dernier, il s’agit de la déclinaison serveur de l’architecture Bulldozer, c’est-à-dire la même que celle des FX. Mais là où les FX vont jusqu’à 8 cores à 3,3 GHz, les Opteron 6200 montent à 16 cores à 2,6 GHz ! Oui, 16 cores, rien que ça, mais aussi 16 Mo de cache et un tarif salé : 1 000 € ! Le tout viendra donc concurrencer les plus petits Xeon X5600 (6 cores, 12 threads, 12 Mo de cache) pour un budget un peu inférieur. Mais ils auront fort à faire avec les Sandy Bridge EP, alias Xeon E5. Il s’agit des ver- sions pour serveurs des Sandy Bridge-E que nous testons plus loin. 20 Mo de cache, 8 cores, 16 threads et jusqu’à 3,1 GHz. Sans conteste plus rapides que les Opteron 6200, ces CPU seront aussi plus chers. Mais ils ne débarqueront qu’en 2012, vraisemblablement au printemps, ce qui laissera le temps à AMD d’essayer de se refaire. La firme texane accuse, en effet, un retard colossal sur Intel en parts de marché sur ce secteur pourtant extrêmement lucratif. Intel domine, en effet, avec 94,5 % des ventes, ne laissant que quelques miettes aux Opteron. Toujours pour les plateformes biCPU et alors que nous attendons encore les cartes X79 d’EVGA, la marque a déjà annoncé sa SR3. Descendante directe de la SR2, elle pourra cette fois accueillir jusqu’à deux Xeon E5 pour un total de 32 threads, mais aussi 80 lignes PCI-Express qui iront alimenter les sept ports.

Vers des SSD équipés de NAND TLC 30 % moins chère

La mémoire MLC majoritairement employée dans les SSD grand public permet de stocker 2 bits par cellule. La SLC est plus fiable mais plus chère car elle ne peut stocker que 1 bit par cellule. En revanche, la TLC en stocke 3 et devrait donc coûter moins cher à capacité équivalente : il serait question de mémoire Flash 30 % moins chère. Hélas, l’endurance des puces est mise à mal. En effet, il y a 2 ans, cette mémoire supportait 10 fois moins de cycles d’écriture que la MLC. Pour rappel, la MLC actuelle en 25 nm supporte 3 000 à 5 000 cycles et cela inquiète déjà les paranoïaques de la sécurité. Quoi qu’il en soit, OCZ a bien l’intention d’équiper ses futurs SSD avec cette NAND. D’une part, la TLC a dû nettement s’améliorer et d’autre part, des algorithmes de correction d’erreur et la technologie nDurance 2 permettent de doubler la durée de vie des puces. En revanche, rien à signaler sur les performances même si elles ne devraient pas être exceptionnelles, dans un premier temps du moins.

Finis les barracuda

Sans relation avec la crise des HDD actuelle, Seagate a décidé d’arrêter ses Barracuda Green et XT. Seuls les Barracuda « classiques » (7 200 tpm) subsisteront, avec des capacités variant de 250 à 3 000 Go. Les Barracuda XT qui sont, en général, un peu plus performants seront abandonnés et c’est compréhensible. En effet, le surcoût est, en général, trop important pour justifier le très faible écart de performances avec les Barracuda. En revanche, l’arrêt des Barracuda Green étonne puisqu’il s’agit des disques 5 900 tpm qui sont destinés à stocker les données. En parallèle, Seagate présente sa nouvelle gamme de Barracuda équipés de plateaux de 1 To (au lieu de plateaux de 750 Go). Les débits dépassent 150 Mo/s en lecture en pointe, c’est vraiment bluffant pour un disque dur. Toutefois, le prix normal est relativement élevé par rapport aux anciens disques, et avec la crise HDD, il sera carrément surréaliste.


NEWS

Performance Pro, V200 et RevoDrive 3 MaxIOPS

Le monde des SSD continue de bouger malgré l’absence de nouveaux contrôleurs sur le marché. Tout d’abord, OCZ est en train de livrer ses Octane aux partenaires, ils seront donc bientôt en vente et nous ne devrions pas tarder à les tester. Toujours chez OCZ, le RevoDrive 3 va avoir droit à sa version MaxIOPS. Pour rappel, il s’agit d’utiliser de la mémoire Toshiba Togle 32 nm au lieu de la mémoire Intel/Micron synchrone 25 nm. Les IOPS progressent légèrement, comme nous l’avons montré dans notre test (PC Update n° 56), même si ça n’apporte quasiment rien pour un usage normal. Cependant, les utilisateurs très exigeants auxquels s’adressent les RevoDrive 3 seront contents d’apprendre que les IOPS passent de 120k à 135K, même si les débits séquentiels n’évoluent guère. Chez Corsair, c’est le Performance Pro qui vient seconder l’actuel Performance 3, tous deux étant équipés d’un contrôleur Marvell (dont on ne connaît cependant pas la révision). Selon Corsair, le nouveau venu s’adresse particulièrement aux professionnels et aux configurations en RAID. Les spécifications progressent nettement, jusqu’à dépasser celles de l’Intel 520 Series qui utilise

le même contrôleur : 515 Mo/s en lecture et 440 Mo/s en écriture séquentielles. Pas d’informations concernant la gestion de petits fichiers mais si le constructeur a autant privilégié les débits, il est à craindre qu’elle ne soit guère enthousiasmante. En revanche, le TRIM a été soigné puisqu’il semblerait que le RAID soit géré de façon interne (le contrôleur doit sans doute interroger le chipset au lieu d’attendre que celui-ci envoie les informations) et permet donc d’associer plusieurs unités dans une grappe RAID sans perte de performances sur le long terme. Espérons toutefois que les tarifs n’explosent pas trop suite à ces diverses optimisations. Chez Kingston, c’est le V200 qui remplace le V100. SSD d’entrée de gamme équipé du nouveau contrôleur JMicron compatible SATA 6 Gb/s, il peine toutefois à convaincre sur le papier. En effet, les débits sont à peine meilleurs qu’en SATA 2 puisque la version 64 Go affiche 260/100 Mo/s en lecture et écriture séquentielles. En face, les Agility 3 60 Go et Crucial M4 64 Go affichent plus de 400 Mo/s en lecture mais aussi en écriture en ce qui concerne l’Agility 3 (ou tout autre SSD équipé du contrôleur SandForce SF-2281). Ils sont, en outre, moins chers, sous la barre des 100 €, alors que Kingston parle de 131 $ (soit environ 120 €) pour le V200 64 Go. Espérons que la marque ajuste rapidement ses prix pour proposer un meilleur rapport qualité/prix, les SSD d’entrée de gamme ne sont pas légion et manquent cruellement.

Overclocking : 8,6 GHz pour le FX, la DDR3 à plus de 3 GHz Peu après la sortie des FX d’AMD, des overclockers s’amusaient déjà avec et atteignaient 8,4 GHz, évinçant au passage les Celeron et Pentium 4 qui détenaient tous les records de fréquence depuis plus de 4 ans. Bulldozer n’a visiblement pas encore fini de faire parler la poudre puisqu’il a atteint cette fois 8 584 MHz ! Le plus impressionnant concerne le refroidissement. Les premiers résultats étaient réalisés par des overclockers sponsorisés par AMD bénéficiant donc de très bonnes puces, qu’ils ont ensuite passées sous hydrogène liquide (-252,87 °C). Cette fois, du « simple » azote liquide aura suffi (-195,79 °C) pour flirter avec les 8,6 GHz. Le tout a été réalisé par l’overclocker officiel d’Asus, sur une Crosshair V Formula une fois encore, et en utilisant une tension de 2,076 V ! La mémoire n’est pas en reste puisque cette même plateforme a atteint 3 311 MHz, fréquence aussitôt déclarée comme étant le record du monde de fréquence DDR3. Dur de dire si c’est effectivement le plus rapide puisqu’il n’existe aucun organisme qui recense tous les records, mais c’est tout de même impressionnant.

Hardware Magazine 9


Toshiba AT100 Un peu tard… Avec des mois de retard sur les autres tablettes Android, Toshiba dévoile enfin sa propre vision des choses. Android 3 et Tegra 2 étant en fin de vie, Toshiba vise donc l’entrée de gamme. Bonne idée ou pis-aller ?

S

i vous n’avez pas encore craqué pour une tablette Android, il faut savoir que la nouvelle génération débarque bientôt. En l’occurrence, Android 4 alias Ice Cream Sandwich et les Tegra 3 quad core, sans parler d’éventuels écrans avec des résolutions encore plus importantes. Si les améliorations d’Android 4 sont indéniables (voir pages Geek), rien ne dit qu’une mise à jour ne sera pas proposée par la suite pour celles en Android 3. Mieux vaut ne pas y compter vu le peu de soin qu’apportent les constructeurs au suivi de leurs produits, mais sait-on jamais. En outre, le Tegra 3 apporte le quad core aux produits mobiles. C’est très impressionnant sur le papier, mais ça n’est pas utile à tout le monde. A vrai dire, ça sera plutôt inutile selon nous. La puce n’est, pour autant, pas dénuée d’intérêt puisqu’elle devrait se montrer encore plus économe en énergie et que la partie graphique évolue si vous êtes adepte des jeux sur un mini-écran.

Wi-Fi et 16 Go uniquement

fiche technique

• Nom : Toshiba AT100 • Processeur : nVidia Tegra 2 (dual core 1 GHz) • Mémoire : 1 Go DDR2 • Stockage interne : 16 Go • Ecran : 10,1’’ 1 280 x 800 IPS • Poids : 771 g • Connectique : USB host, mini-USB, HDMI, lecteur SDHC, prise casque/micro • Prix : 380 € Connectique Ecran Look Prix encore un peu trop élevé

10 Hardware Magazine

Annoncée avant la fin de l’été pour le courant de l’été, puis continuellement repoussée, l’AT100 arrive au moment où tout le monde va renouveler ses gammes. Du coup, Toshiba vise l’entrée de gamme et ne vendra sa tablette qu’en version Wi-Fi et 16 Go. Si on peut regretter l’absence de 3G, la capacité interne de 16 Go est plus que suffisante, surtout que notre carte SDHC 64 Go fonctionne à merveille. La tablette est épaisse et d’apparence très grossière. Ce n’est pas la faute de l’assemblage qui est de très bonne qualité mais plutôt du design un peu daté, du cadre très épais autour de l’écran (273 x 177 x 16 mm) et de la verrue chromée qui entoure les caméras dorsale et frontale. Toutefois, le dos est recou-

vert d’une matière rugueuse et pour une fois, on n’a pas peur de chahuter un peu le produit puisque l’épaisseur aide considérablement la prise en main. La course au tout fin n’a pas toujours que du bon. Les 4 boutons sont regroupés dans un coin : power, volume haut et bas et enfin, celui qui permet de verrouiller la rotation ou non. Un raccourci pour cette dernière fonction peut être placé sur le bureau mais un bouton physique est bien plus pratique pour ne pas avoir à quitter son reader ou son navigateur et à basculer en mode portrait permanent par exemple. La prise micro/casque est accolée à celle pour l’alimentation, et on retrouve juste à côté, dissimulés sous un petit clapet, les ports HDMI, mini-USB et USB. Ce dernier reconnaît très bien une clé USB de 32 Go et un lecteur de cartes mémoire équipé d’une carte CompactFlash de 64 Go ou un clavier USB. Le port HDMI plein format servira à partager facilement des vidéos en se branchant sur la télé de vos amis.


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32 Go de RAM pour Word !

Enfin, la batterie est plutôt bonne, même si on espérait plus d’une tablette figurant parmi les poids lourds de la catégorie : environ 6 h 30 en surf et luminosité à 70 %. En l’utilisant de façon raisonnable, le soir dans le lit, nous arrivons à ne la recharger que deux fois par semaine.

Une IPS digne d’une TN L’AT100 a beau exhiber fièrement une dalle IPS dans sa fiche technique, la réalité est beaucoup moins évidente. Nous ne remettrons pas en doute la technologie de la dalle, mais celle-ci est sans doute la pire dalle IPS que nous ayons testée. Les angles de vision sont certes meilleurs qu’une dalle TN, mais pas au niveau de ceux qu’on attend d’une IPS. La matrice est trop visible à l’écran et les couleurs sont plates. Et très étrangement, on a une impression de fade, de délavé, de flou, qui n’est pas censée arriver sur une dalle 10,1’’ 1 280 x 800. Etrange.

Tout ça pour ça Nous avons attendu des mois cette tablette pensant que sa connectique en ferait la tablette ultime et parce que nous plaçons les qualités intrinsèques du produit avant son look ou son épaisseur. Hélas, l’AT100 est équipée d’un écran très moyen et n’est même pas la moins chère du marché. Ça n’en fait pas une mauvaise tablette, mais il y a de meilleures alternatives. On la trouve autour de 380 €, mais l’Acer Iconia Tab A500 coûte 60 € de moins avec les mêmes prestations (écran TN de qualité similaire). Et si le poids et le volume ne sont pas un critère primordial, la Transformer d’Asus est équipée d’une très bonne dalle IPS et avec son dock/clavier, à 430 €, elle est parfaite pour qui ne peut attendre Android 4.

B

on, autant le dire clairement, 32 Go de RAM, ça ne sert à rien ! Mais quand même, ça fait toujours rêver. Surtout qu’un membre de la rédac a récemment craqué pour 16 Go de RAM à 70 € : à ce prix, la tentation est forte. Quoi qu’il en soit, c’est d’une addition autrement plus salée dont il est question avec les premiers modules de 16 Go. C’est une conséquence plutôt logique du marché actuel : une immense majorité des machines sont livrées avec 4 Go de RAM, les puces de 256 Mo ne valent plus rien. C’est d’ailleurs pour cela que les kits de 2 x 4 Go sont bradés. L’industrie passe donc à l’étape suivante : les puces de 512 Mo. Celles-ci coûtent cher, mais commencent à apparaître à des prix presque raisonnables. Huit puces de chaque côté de la barrette, deux barrettes dans un kit, on a donc un total de 16 384 Mo, ou 16 Go. Premier à dégainer, Adata présentait un kit DDR3-1333 C9 certifié pour 1,35 V lors du Computex, officialisé quelques semaines plus tard et désormais disponible en vente. 350 € pour les premières boutiques outre-Rhin, plutôt 400 € en France. Corsair a aussi lancé des modules de 8 Go, disponibles à l’unité ou en kit de 16 Go. Le premier est certifié DDR3-1600 C10, fonctionne à 1,5 V et rejoint la famille Vengeance pour un prix sensiblement similaire, voire à peine supérieur : 200 € le module, 400 € le kit 16 Go. Le second est un kit Value (c’est-à-dire sans radiateur) : DDR3-1333 C9 1,5 V, 150 € le module, 300 € le kit. Mais il y a encore moins cher : les kits dits « Value » chez Kingston ou Crucial. Ils fonctionnent moins vite et/ou avec plus de tension, mais ils coûtent deux fois moins cher, autour de 170 € le kit 16 Go. Il y a aussi encore plus cher. Corsair veut garder le leadership sur tous les fronts et a donc lancé un kit quad channel de 32 Go (soit 4 x 8 Go). Mais cette fois, c’est un kit Dominator GT DDR3-1866 C9 et 1,5 V. Le prix de l’engin : 999 $. Vous nous en mettrez deux s’il vous plaît…

Revenons un instant sur terre. Nous avons pu essayer le kit Adata (référence AXDU1333GW8G92G) et même s’il s’overclocke un peu (DDR3-1400 à 1,35 V, DDR3-1480 à 1,5 V), ça ne suffit pas à justifier le surcoût par rapport aux kits Value. Et ce n’est pas la petite différence de tension qui changera la donne puisqu’elle n’a aucune influence quantifiable sur la consommation. Alors tant qu’à fonctionner en DDR3-1333, autant le faire à un prix réduit. La plateforme 1155 supporte jusqu’à 32 Go de mémoire, les modules de 8 Go sont donc tout juste adaptés (remplir les 4 slots permet d’atteindre la capacité maximale). Il en va de même pour les cartes X79 qui acceptent jusqu’à 64 Go de DDR3 sur huit slots. Les plateformes FM1 et AM3+ ont encore de la marge puisqu’elles acceptent jusqu’à 64 Go mais avec quatre ports, il faudrait des modules de 16 Go, ce n’est pas pour tout de suite. Les autres plateformes plus anciennes supportent toutes moins de 32 Go : 24 Go en triple channel pour la 1366, soit des modules mémoire de 4 Go au mieux ; 16 Go au mieux pour toutes les autres. Si vous voulez quand même tenter l’expérience de ces modules 8 Go, il nous paraît inapproprié d’opter pour ce kit. Sauf à vouloir carrément 32 Go, auquel cas il est incontournable, opter pour quatre modules de 4 Go coûtera deux à quatre fois moins cher (70 € les deux kits de 2 x 4 Go G.Skill RipjawsX 1333 C9, 115 € le kit de 4 x 4 Go Corsair Vengeance 1600 C9). Mais contrairement à ce qu’on pourrait penser, ces modules ne devraient pas vraiment se démocratiser. En effet, la toute récente plateforme 2011 qui est en théorie la plus apte à recevoir et utiliser des grosses quantités de mémoire n’en aura guère besoin, les 8 slots mémoire autorisant 8 modules de 4 Go soit 32 Go ! Cela n’empêchera sans doute pas les constructeurs de sortir leurs kits mais il faudra sans doute attendre quelques temps avant qu’ils ne deviennent financièrement intéressants.

Hardware Magazine 13


Cas pratiques

En nous envoyant une question technique par mail (lecteurs@techage.fr), vous pouvez gagner un SSD Force 60, un kit mémoire Corsair Vengeance (au choix 3*2 Go ou 2*4 Go), une alimentation HX750W ou encore un boîtier Graphite 600T noir ou blanc ! La rédaction choisira la question la plus pertinente et son auteur recevra son lot. Notez que nous ne pourrons sans doute pas répondre de manière individuelle à toutes les questions !

Gagnez un ssd 60 Go ou 6 Go de RAM ou une alim 750w Ou un boitier Graphite !

Comme Quake III en son temps, ou Crysis plus récemment, Battlefield 3 est un titre phare aussi joli qu’éprouvant pour le hardware.

Upgrade pour Battlefield 3 Voilà, je suis fan de la série des Battlefield. Donc, comme tout bon fan, j’ai vraiment envie de pouvoir jouer au 3. Cependant, j’ai une configuration vieillissante qui ne le supportera pas si je ne l’améliore pas. Alors voici ma configuration actuelle : un processeur Intel Core 2 Duo E6550 2,33 GHz monté sur une carte mère MSI P12 Neo, avec 2 x 1 Go de DDR2. La carte graphique est une Gainward nVidia GeForce 8800 Ultra 768 Mo. Côté disques durs, je dispose d’un Caviar Green 500 Go et d’un Hitachi 250 Go. Mon écran est un Acer 19’’. Ma question est la suivante : est-il préférable de changer que ma carte graphique pour un modèle tel que la GTX570 ou est-il préférable de changer l’ensemble CPU/CM/RAM pour un i5-2500K + CM + RAM ? Sachant que je ne joue qu’en 1 280 x 1 024 ! Battlefield 3 est une claque visuelle, mais utilisant un moteur Frostbite 2 développé en DX11 natif, il impose un matériel récent pour pouvoir profiter de la qualité de ses graphiques. Nous avions consacré quelques colonnes à ce sujet dans le précédent numéro de votre revue préférée. Nous vous invitons donc à consulter la page 70 de PC Update n° 56 pour tout savoir 14 Hardware Magazine

sur la configuration exigée par la bêta multiplayer de BF3. Et nous vous invitons à tourner quelques pages pour tout savoir sur la version solo du jeu, examinée dans le détail dans ce même numéro. Néanmoins, plusieurs questions se rapportant à ce sujet, nous profitons de l’occasion pour mettre les points sur les i. Et commençons par les mauvaises nouvelles : votre configuration est


cas pratiques

«La différence de performances dans BF3 entre 2 et 4 coeurs est colossale en mode multijoueur»

BF3 en mode solo peut se jouer sur un dual core rapide. Mais pour le multi, un quad core n’est vraiment pas un luxe !

trop ancienne pour pouvoir espérer faire tourner Battlefield 3 dans des conditions optimales. En fait, votre PC correspond exactement à la configuration minimale décrite par EA pour pouvoir jouer à BF3. La configuration optimale étant bien plus ambitieuse que la vôtre : quad core et GTX560. Plus ambitieuse, mais sans pour autant nécessiter de laisser sa chemise chez l’assembleur : ce matériel récent et performant n’est pas hors de prix. Votre PC vous permettra donc de jouer… mais en faisant beaucoup de sacrifices sur la qualité. Néanmoins, la très faible définition de votre moniteur vous sauvera et vous pourrez envisager de faire tourner le jeu en « high ». Mais attention, le moindre changement de moniteur, ou le raccor-

dement du PC à la TV plombera le résultat. Ceci est surtout vrai pour le mode solo qui s’accommode d’un dual core rapide ; le multi, par contre, requiert un quad core pour être à l’aise… Or le charme de BF3, c’est justement le multi. Un petit tour sur les forums de joueurs indique rapidement que les possesseurs d’un matériel similaire au vôtre mais branché sur un 22’’ en 1 680 x 1 050 plafonnent entre 10 et 25 FPS, selon le niveau de détails choisi et l’intensité de la scène. Dans votre cas, il est préférable de changer le duo CPU + GPU (et de facto, la carte mère). Battlefield adore les processeurs quad core au moins. La différence de performances entre 2 et 4 coeurs est colossale, surtout en mode multijoueur. Un Pentium G840 déjà plus rapide que votre E6550 (2 coeurs/2 threads/2,8 GHz) est à 31 FPS sous BF3. A configuration et réglages identiques, passer sur un Core 2 Quad Q9550 (4 coeurs/4 threads/2,8 GHz aussi) fait bondir le framerate de 31 à 75 FPS. La différence est colossale. Et si on passe sur un i5-2500K, le framerate dans les mêmes conditions passe à 115 FPS. Un bon quad core récent et performant est donc une excellente idée. Quid des X6 d’AMD ? Ils sont bons, mais

pas non plus à la fête. Leurs 2 coeurs supplémentaires ne leur permettent pas de prendre l’avantage et un Phenom II X6 1090T se situe au même niveau de performances qu’un Core i7-860 par exemple. En ce qui concerne la carte graphique, les tests que nous avons faits dans le précédent numéro montrent que les cartes biGPU sont les plus véloces. Mais qu’une carte plus modeste en performances et en prix tient la route. Une GTX560 Ti tiendra les 40 FPS en high et en 1 920 x 1 080. Mais passer en ultra plombe le framerate qui passe sous les 30 FPS. C’est trop limite pour jouer de manière sûre. Pour tenir la charge, il faudra dégainer la GTX580 qui permettra de passer au-dessus des 40 FPS en ultra. Si la sortie de ce titre est une bonne motivation pour passer sur du matériel récent, tant mieux. Car au-delà de meilleures performances en jeu, le passage à un quad core avec une carte graphique récente vous sera d’une grande utilité au quotidien, avec toutes vos autres applications. Vous encodez quelques films ? 4 coeurs et l’aide d’un GPGPU vous feront gagner du temps. Pour encoder de la musique, des applications comme Xrecode utilisent un thread par chanson à encoder… un i7-2600 saura donc encoder les albums par lots de 8 pistes au lieu de 2 pour un Core 2 Duo. Quant aux jeux, ils sont et seront de plus en plus multithreadés. Il y a encore quelques mois, la plupart des moteurs se contentaient de 2 coeurs. Aujourd’hui, 4 coeurs sont facilement exploités. Si BF3 est la raison qui vous fera changer de matériel… le jeu est souvent source de progrès ; tant mieux !


nouvelle config

Payer plus pour le Turbo… une bonne idée ? J’aurais voulu connaître vos conseils concernant les éléments suivants. Je compte partir sur un Core i7-2600K refroidi par un Thermaltake Silver Arrow. J’hésite encore sur le boîtier (peut-être un Corsair Obsidian 650D), sur la carte graphique (peut-être une MSI GTX570 Frozr III) et sur la carte mère (ASRock Z68 Extreme 4, Asus P8Z68-V Pro, Gigabyte Z68X-UD3H-B3, MSI Z68A-GD65 B3). Mon profil : Mes PC me permettent de travailler vite et bien (Adobe Master Collection CS5, Office 2010…). Je déteste la perte de temps avec des produits de mauvaise qualité (bugs, conflits drivers, instabilités, pannes…). J’apprécie jouer (Battlefield 3, StarCraft 2, Stalker…) mais je déteste réduire les détails et la résolution. Ça doit être fluide et beau. Le bruit est important mais les performances doivent malgré tout être au rendez-vous (ex : ventilo Thermaltake plutôt que Noctua). Je suis certain d’overclocker ce PC (+/- 4,5 GHz/4,7 GHz). Pour l’OC, je m’oriente vers un ratio raisonnable efficacité/tps nécessaire de config. 1. Je n’arrive pas à me décider sur le boîtier. J’aimerais un montage propre de mon PC, passe-câble, filtre à poussière… sans payer 200 €. 2. Je suis particulièrement sceptique concernant la carte mère. J’en aimerais une qui supporte le PCI-Express 3.0 (dans le doute où…). L’ASRock avait l’air pas mal mais il semble que les chipsets soient moins performants que sur l’Asus par exemple. 3. Il semble que la MSI GTX570 en version Frozr III soit particulièrement bien. Qu’en pensez-vous ? Grosse différence vs GTX275 ? 4. Conserver encore 6 mois la GTX275 sur cette machine, cela vous paraît-il réaliste ? 16 Hardware Magazine

S’équiper quand on a des prérogatives comme les vôtres est assez simple. Une fois n’est pas coutume, nous commencerons à répondre à vos interrogations sans respecter l’ordre de vos questions. En effet, vous faites mention de vos inquiétudes concernant les cartes mères ASRock. Vous n’êtes pas le seul et plusieurs lecteurs font état du même a priori dans leurs courriers. Un petit point s’impose. ASRock a été créé par Asus en 2002. Mais avant d’en déduire qu’ASRock appartient à Asus, il faut être clair : ASRock est un « spin-off »… et est une société indépendante. Dès l’origine, les équipes concevant, et vendant les cartes mères ASRock étaient différentes. C’est toujours le cas aujourd’hui. A l’époque, la marque souhaitait lancer des cartes mères à bas prix pour concurrencer Foxconn, ECS, voire MSI sur les entrées de gamme. Le tout sans créer un segment à trop bas prix sous marque Asus. ASRock est donc né pour « casser » du prix. Et au départ, la société a cumulé les modèles exotiques « combos », comme la P4 Combo associant les sockets 478 et 775, ou la K8 Combo-Z sur laquelle cohabitaient les sockets 754 et 939. L’un des modèles les plus originaux ayant sans doute été la K8 Upgrade NF3 : lancée en socket 754 pour Athlon 64, elle disposait d’un branchement propriétaire sur lequel l’utilisateur pouvait brancher une carte fille. Sur cette dernière, un socket 939 sur lequel on pourrait brancher les CPU AMD en socket 939 pas encore sortis à l’époque. Et plus récemment, la carte P67 Transformer associant chipset P67 et socket 1156 des anciens Core i5/i7 Lynnfield. Des modèles originaux permettant souvent de passer d’une génération technologique à l’autre sans tout changer (cartes mères utilisant slots DIMM pour DDR et pour DDR2, mélange de slots AGP 8x et PCI-Express, etc.), utilisation de chipsets rares comme les ULI… ASRock a creusé son sillon et a établi sa personnalité de cette manière. Et la mayonnaise a pris. A tel point qu’ASRock est devenu le 3e vendeur de cartes mères au monde, derrière Asus et Gigabyte. Plus important pour nous : en 2007, la compagnie décide de changer de stratégie en ne se focalisant plus uniquement sur les modèles d’entrée de gamme. La montée en gamme est permise. Aujourd’hui,

«Le Z68 n’apporte rien à quelqu’un voulant utiliser une vraie carte graphique» ASRock propose des modèles haut de gamme qui n’ont rien à envier à leurs concurrentes. Pour couper court à toute polémique, il est nécessaire de rappeler que les constructeurs de cartes mères ne font qu’assembler des puces, des condensateurs et des transistors sur un PCB qu’ils fabriquent (ou achètent). Ils ne construisent pas les puces. Un chipset Intel utilisé par Gigabyte, MSI ou ASRock est identique. De même qu’ils utilisent les mêmes puces USB 3.0 : parfois du NEC, de l’ASMedia ou de l’Etron Tech. Il n’y aura donc pas de différence de performances entre une carte mère ASRock et une autre marque à configuration identique. Les différences seront à aller chercher dans les « plus » du produit, dans le BIOS et les possibilités offertes, dans le soin apporté à la conception de l’étage d’alimentation, etc. Et à ce petit jeu-là, ASRock autrefois à la traîne a largement rattrapé son retard. Ses cartes sont bonnes et à la hauteur de la concurrence. C’est la raison pour laquelle nous les essayons, recommandons… et utilisons aussi dans nos PC personnels.

ASRock Z68 Extreme 4 La Z68 Extreme 4 qui vous fait de l’oeil est un modèle solide. Ce qui vous fait dire que ce modèle est un peu moins sexy que les autres est qu’ASRock utilise des contrôleurs USB 3 Etron Tech soi-disant moins performants que les NEC ou ASMedia. Il est bon de rappeler que les autres marques aussi font parfois appel à des puces

Une GTX570 est à peu près deux fois plus performante que votre GTX275 actuelle. Grosse différence, oui !


cas pratiques

Etron Tech. Tout dépend des modèles. Et en pratique, les contrôleurs USB 3 Etron Tech ne sont guère ridicules. Nous vous renvoyons à la lecture du dossier que nous avons consacré à l’USB 3.0, publié dans le n° 56 de PC Update, dans lequel nous avons comparé les performances de tous les contrôleurs USB 3.0 disponibles. Si les NEC sont un peu plus rapides, c’est de très peu. Etron Tech et ASMedia font jeu égal. Mais dans l’ensemble, les différences ne sont pas flagrantes : ASMedia offre des débits séquentiels de 192 Mo/s en écriture et de 225 Mo/s en lecture. Etron Tech est, quant à lui, à 210 Mo/s et 224 Mo/s en lecture et écriture respectivement. NEC est à 202 Mo/s et 268 Mo/s pour les mêmes débits. Notez que si vous voulez absolument du PCIExpress 3.0, vous trouverez également la P67 Extreme 4 Gen 3 chez ASRock qui vous fera économiser une trentaine d’euros à performances équivalentes. Côté overclocking, pas de soucis, ASRock monte aussi bien que les autres, un i7-2600K y monte à 4,7 GHz sans sourciller. P67, oui. Car le Z68 n’apporte rien à quelqu’un voulant utiliser une vraie carte graphique.

GTX570 vs GTX275 Sur votre configuration, il serait dommage de conserver la GTX275… sauf à en faire une carte PhysX. Enfin, vous pouvez attendre quelques mois comme vous le suggérez. A part pour BF3 et quelques autres gros hits sortant en cette fin d’année (voir notre dossier dans ce numéro), vous pourrez vous en sortir et attendre la sortie des nouvelles générations de GPU. Pour en revenir à votre interrogation, la différence de performances entre les deux générations de GPU est énorme. Une GTX275 plafonne à 32 FPS sous Far Cry 2 en 2 560 x 1 600 avec AA 4x, contre presque 80 FPS pour la GTX570, à la même résolution et avec un AA 4x. Plus globalement, un 3DMark Vantage confirme la tendance : en 1 920 x 1 200, la GTX275 est affublée d’un score de 6 500 points, contre 12 000 pour la GTX570. Même si votre GTX275 actuelle vous semble bonne, il faudra bien vous rendre à l’évidence : les générations actuelles n’ont plus rien à voir ! Il serait dommage de conserver une carte graphique vieillotte dans un PC rutilant, surtout si on a pour ambition de jouer à des titres récents sans transiger sur la qualité. Le « tout à fond » est une philosophie qui nécessite un matériel performant. Quant à la MSI N570GTX Twin Frozr III que vous mentionnez, la carte est un choix à l’esthétique incontestable et aux performances intéressantes : assez proche d’une GTX580 tant que les filtrages ne sont pas trop gourmands. Plus on pousse les filtrages, plus l’écart s’accroît. Mais le gain de performances par rapport à une GTX570 classique est appréciable, d’autant que le surcoût tarifaire n’est pas énorme : la 570 classique se trouve autour de 300 €, alors que la version Frozr III overclockée est à 320 - 330 €. Le choix est intéressant.

Boîtier Pour en finir avec votre configuration, vous n’aurez guère de mal à trouver un boîtier qui vous satisfasse. Vous pourrez vous reporter au dossier dédié aux configurations gaming publié ce mois-ci. Vous y trouverez une sélection de boîtiers très intéressants, dont les incontournables Cooler Master HAF-932 Advanced et Corsair Obsidian 650D (que vous avez déjà repéré), tous deux superbes en refroidissement, en qualité de construction et en capacités d’assemblage… et nettement sous les 200 €.

Les cartes mères ASRock suscitent quelques questions quant à leur qualité… elles n’ont rien à envier aux marques plus « réputées »

Passer à un A8-3800 ? J’ai une configuration home cinéma mise à jour l’an passé (septembre 2010) à base d’Intel Clarkdale : boîtier Antec Fusion Remote Black avec alimentation Antec EarthWatts EA430W, Gigabyte GA-H55M-UD2H, Intel i3-540, 8 GB RAM Geil DDR3 1333, Scythe Ninja Mini en passif (sans ventilo), SSD Intel Postville 80 GB pour le système, HDD Samsung Spinpoint F1 500 GB pour le stockage, lecteur Blu-Ray/graveur DVD LG, 2 Noctua S12B-FLX, Hauppauge PVR-1700 (PCI-Express) pour la TNT, TMT 3 pour les Blu-Ray, Windows Media Center pour les DVD, Windows 7 Home Premium x64 (Media Center). Ma télévision est connectée en HDMI, tandis que la carte son est reliée à un ampli Yamaha 5.1 de 2004 via la sortie optique. Mes besoins multimédias sont les suivants : TNT, DivX, DVD et Blu-Ray. J’ai lu avec attention le PC Update n° 54 concernant les différences entre GPU pour une utilisation home cinéma. Cela faisait quelque temps que je me demandais pourquoi je voyais pas mal de ghosting avec des DVD ou la TNT et non avec mes DivX ou Blu-Ray. Je me rends compte que mon i3-540 n’est donc pas le plus adapté à cet usage mais je voudrais savoir si passer à un A8-3800 comme vous le conseillez serait judicieux et si je verrais une nette différence dans la lecture de mes fichiers vidéo. D’autre part, je préférerais rester dans un refroidissement passif, est-ce possible avec ce processeur AMD, AMD ayant la réputation de chauffer et de consommer plus ? Aussi, au niveau jeu, bien que limité, y a-t-il une grosse différence entre ces deux IGP ? D’autre part, dans vos configurations de référence, vous conseillez également une carte mère ASRock. ASRock bénéficiait encore il y a quelque temps de problèmes de fiabilité et de qualité des composants, justifiant un prix moindre que la concurrence. Est-ce que cela a tellement changé ? Enfin, j’utilise un SSD Intel X25-M Postville comme disque système. Depuis quelques mois maintenant, les SSD à base de contrôleurs SandForce (première ou deuxième génération) sont plébiscités. Je me demandais si une mise à jour vers un SSD SandForce se justifiait en termes de vitesse et de réactivité par rapport à mon SSD Intel actuel qui a aussi été longtemps une référence dans ce domaine. ASRock et sa réputation sont des sujets récurrents dans les questions de nos lecteurs ce mois-ci. Nous vous renvoyons donc à la réponse précédente dans laquelle nous nous attardons sur ASRock et sur ses cartes

mères qui n’ont aujourd’hui plus grand-chose à envier à celles des autres marques, même en haut de gamme. Vous mettez l’accent sur un manque de fiabilité supposé d’ASRock. A notre connaissance, il n’en est rien. Les taux Hardware Magazine 17


« Le démarrage de Windows, le lancement d’applications, le chargement de jeux… tout ceci se fait dans le même chrono sur Postville ou Vertex 3 »

Si vous voulez les meilleurs IGP pour le home cinéma, il faudra se tourner vers les APU A8-38xx qui tiennent le haut du pavé dans un HTPC.

de retour d’ASRock se situent autour des 2,2 %, contre 1,9 % chez Gigabyte. Un peu plus, oui. Mais rien d’alarmant. A ses débuts, la société utilisait des puces plus exotiques que le gros du marché et a notamment beaucoup utilisé de chipsets ULI et VIA, alors que les autres étaient majoritairement en Intel ou AMD. Mais plus exotique et moins cher, cela pouvait parfois signifier moins performant et moins riche en fonctionnalités. Pas obligatoirement moins fiable. Pour briser le mythe, il est bon de rappeler que ce sont les nForce pour Intel de nVidia qui ont raflé haut la main la palme des chipsets les moins fiables avec des cartes mères frappées de taux de retour

hallucinants (25 % et plus, alors que le taux de retour normal pour une carte mère bien conçue se situe souvent sous les 1 %). Plus récemment, c’est Intel qui a dû rappeler toute sa production de chipsets P67, avant de corriger une erreur de fabrication, avant de ressortir les P67 en rev. B3. ASRock n’a jamais figuré parmi les parias… Il peut lui arriver d’avoir une série moins bonne, mais ni plus ni moins que les autres marques. Si les revendeurs et les grossistes avaient constaté des retours trop importants et récurrents sur une marque, ils auraient tout bonnement cessé de la commercialiser. La persistance d’une marque en magasins est parfois aussi un bon indicateur de satisfaction. Donc pour répondre à votre question sur ASRock : non, ASRock n’est pas moins fiable qu’Asus, Gigabyte, MSI et compagnie.

Pourquoi tout changer ?

Une simple Radeon 6570 low profile peut résoudre votre problème pour moins de 70 €.

18 Hardware Magazine

Dans votre cas, il semble que vous preniez le problème très au sérieux. Mais envisager de revoir toute votre configuration pour un simple problème de ghosting semble une solution un peu excessive. Vous pourriez contourner la difficulté pour 70 €, en vous offrant une carte graphique de type Radeon HD6570. Pas chère et performante en lecture vidéo, cette carte existe aussi en version low profile qui rentrera sans problème dans votre Fusion Remote Black. Citons parmi les modèles existants,


cas pratiques

l’EAH6570/DI/1GD3 (LP) d’Asus livrée avec un bracket low profile, ou la MSI R6570-MD1GD3. La solution est simple, bon marché et efficace.

A8-3800 Si toutefois vous voulez absolument passer à un APU A8-3800, vous ne serez pas déçu. Il s’agit, en effet, du meilleur IGP qui soit pour le home cinéma et il est bien plus performant en 3D que les solutions Intel. Une configuration à base d’A8-3800 est un peu plus énergivore qu’une configuration comparable sous Intel Core i3-2100. Comptez 75 W en pointe pour la

Avec ou sans Turbo ?

machine en i3 (sans carte graphique) et 90 W pour celle en A8-3800 (tournant également sur son IGP). L’APU AMD sera peut-être un peu trop énergivore pour être refroidi en passif. Mais un Samuel 17 de Prolimatech avec un ventilateur de 120 mm ralenti ne fera presque pas de bruit et sera très efficace dans un boîtier comme le vôtre.

SandForce Enfin, devez-vous changer de SSD ? Pas certain. Les SSD récents sont bien plus rapides que les Postville que vous avez. Mais ils le sont dans les travaux de lecture/écriture. Or

dans un HTPC, l’important est principalement le temps de boot, la réactivité au lancement d’applications… et c’est tout. Or pour de tels usages, vous ne sentiriez aucune différence entre un Vertex 3 et un Postville. Oui, le Vertex est plus rapide que votre Postville (comptez 2,5 fois plus rapide en écriture et 2 fois plus rapide en lecture). Mais non à moins de le tester ou de faire régulièrement des copies de gros fichiers… ce gain est imperceptible dans la réalité. Le démarrage de Windows, le lancement d’applications, le chargement de jeux… tout ceci se fait dans le même chrono sur Postville ou Vertex 3. Changer, dans votre cas, n’est donc pas nécessaire.

gagnant corsair

Concerne Hardware Magazine n° 55/dossier CPU J’ai bien apprécié la lecture du Hardware Magazine oct-nov. 2011 et en particulier ce salutaire rappel sur les architectures et le glossaire CPU. Je cherche à me monter un HTPC – PC de salon au format ATX en gardant la possibilité de l’utiliser pour des jeux légers. J’envisage donc de m’équiper d’un CPU type i3-2100. Pour des jeux « légers », recommanderiez-vous d’utiliser l’IGP intégré au processeur ou de passer à une carte graphique milieu de gamme ? Dans ce cas, quel modèle de carte graphique milieu de gamme ne consommerait pas trop ? J’envisage de laisser le HTPC allumé ou en veille prolongée la plupart du temps, je crois que certaines cartes mères en chipset Z68 permettent de commuter du mode IGP intégré au mode carte graphique en fonction de la sollicitation graphique. Confirmez-vous (quels sont les critères techniques utilisés pour commuter automatiquement d’un mode à l’autre et peut-on le paramétrer manuellement) ? Vers quels modèles de CM m’orienteriez-vous ? Par ailleurs, à la lecture du Hardware Magazine n° 55, j’avoue une certaine confusion à la compréhension du sujet qui m’intéresse : Page 23, on peut lire : « Le Core i5-2390T est en quelque sorte un Core i3-2130T auquel on aurait ajouté un Turbo mode. […] Le Core i3-2120T sans Turbo mode coûte 40 € de moins, il vaudra mieux opter pour celui-ci. […] [Il ne faut pas faire un impératif] du Turbo mode, car le gain atteint à peine 10 % … » Si on regarde côté AMD, vous écrivez page 46 : « 2 processeurs sont disponibles : l’A8-3850 et l’A8-3800. […] Nous préférons l’A8-3800 pour le silence de fonctionnement » et page 23 « Les A8-3800 ont le Turbo Core absent des A8-3850 pourtant au même prix… Les A8-3850 [cadencés à 2,9 au lieu de 2,4 GHz] seront aussi rapides que les A8-3800 en monocore mais plus rapides en multicore », cela me conduit à penser qu’il faudrait donc plutôt choisir un A8-3850 plus performant si le HTPC est correctement ventilé (cas d’un boîtier ATX a priori). J’y perds mon latin. Qu’en conclure en définitive ? Effectivement, vos raccourcis soulignent une petite confusion. Commençons par rappeler à quoi sert le mode Turbo sur un CPU. A l’origine, ce concept a été introduit par Intel sur les processeurs Intel Core i7 de première génération. Il s’agissait alors d’augmenter le coefficient multiplicateur d’un ou plusieurs coeurs en fonction de leurs besoins et dans la limite de l’enveloppe thermique imposée au CPU, de la fréquence maximale des coeurs actifs et de leur nombre. Un savant mélange qui permet une certaine souplesse dans le déclenchement du Turbo (et aussi une certaine opacité). Sur les architectures Nehalem,

« Chez AMD aussi, on dispose d’un Turbo Core qui a été introduit sur les cores Thuban, les Phenom II X6 » l’accroissement se faisait par des incréments de 133 MHz. Sur les Sandy Bridge, il se fait via des paliers de 100 MHz. Ainsi, un i7-2600 et 2600K a une fréquence standard de 3,4 GHz et pourra monter à 3,8 GHz au maximum. Un i7-2600S varie de

2,8 GHz à 3,8 GHz et un i5-2500K de 3,3 GHz à 3,7 GHz. Le Core i5-2390T que vous mentionnez oscille entre 2,7 et 3,5 GHz pour un TDP maximal de 35 W. Les Core i3 sont dépourvus de mode Turbo et un i3-2100T par exemple restera collé à sa fréquence nomi-

Hardware Magazine 19


Le Turbo Mode apporte un gain de performances non négligeable, mais au prix des petits processeurs, le coût de l’option n’est pas toujours justifié.

Chez AMD, les 3850 et 3800 ont la même fréquence monocore. Le 3800 a l’avantage d’avoir un plus petit TDP. Il perd, en effet, 500 MHz en multi, mais coûte le même prix… un bon compromis pour un HTPC.

20 Hardware Magazine

temps, la tension appliquée au CPU est augmentée… et les 3 coeurs actifs sont overclockés automatiquement, gagnant jusqu’à 500 MHz selon les puces. Si un quatrième coeur entre en action, le mode Turbo s’efface et le CPU retourne à sa fréquence nominale. C’est plus simple que le Turbo Intel, moins raffiné aussi… mais ça fonctionne. Le mode de fonctionnement du Turbo Core est identique sur les APU Llano et dans certains cas, le delta entre fréquence nominale et fréquence maximale est énorme. Prenez un A8-3500 : fréquence de base de 1,5 GHz… et 2,4 GHz en Turbo. Mais là encore, tout se fait sans vraie finesse: quand la moitié des cores est inactive, l’autre moitié est clockée au taquet. Dans tous les cas, que faut-il retenir des modes Turbo ? Qu’ils sont un coup de fouet appréciable et bienvenu. Qu’ils permettent de faire la différence avec des CPU de même architecture et de même architecture mais à fréquence fixe. Soit, c’est incontestable. Mais il n’est pas non plus nécessaire de dépenser trop uniquement pour avoir le Turbo. nale de 2,5 GHz, même si l’OS lui demande une charge maximale. Chez AMD aussi, on jouit d’un dispositif similaire. Il s’appelle Turbo Core et a été introduit sur les cores Thuban, les Phenom II X6. Sur ces processeurs, le Turbo se déclenche lorsque 3 des 6 coeurs sont inactifs. Lorsqu’il entre en action, la fréquence des coeurs inactifs est réduite à 800 MHz ; dans le même

Dans votre cas, si vous partez sur un HTPC, les APU Llano vous donneront pleine et entière satisfaction. Si vous partez de zéro, monter une plateforme en A8 en guise de HTPC est une excellente idée, qui vous dispensera d’acheter une carte graphique dédiée. Tout d’abord parce que ces APU embarquent les meilleurs IGP actuels pour le home cinéma. Celui plus rapide intégré aux 38xx s’en sortant un peu mieux dans les tests HQV. Ensuite car les A8 sont quad core, contrairement aux i3-21xx. Ensuite, l’IGP des Llano est bien plus performant que celui des i3… et si vous voulez jouer un peu, c’est permis. Et en la matière, un APU 18 sera plus intéressant précisément à cause de ses 4 coeurs qui sont de plus en plus exploités par les jeux… et par les autres applications moins ludiques. Enfin, la consommation des Llano n’a pas grand-chose à envier à celle d’une plateforme Intel en i3. A configuration équivalente (sans carte graphique dédiée), les deux systèmes sont à 145 W en pleine charge, avec une différence de quelques watts en faveur d’Intel. Par contre, au repos, la tendance s’inverse et AMD est presque deux fois moins glouton. Pas mal pour une machine de salon ! Enfin, pour en revenir à nos modes Turbo… dans le cas des Llano, le choix est délicat. L’A8-3850 dépourvu de Turbo est cadencé plus haut, moins cher et un tout petit peu plus performant en général que l’A8-3800. Mais le 3850 est doté d’un TDP de 100 W, alors que le 3800 d’un TDP de seulement 65 W. Dans un HTPC, l’A8-3800 sera normalement plus facile à refroidir. Ne coûtant qu’une vingtaine d’euros en plus en magasins, nous pensons son positionnement justifié pour une utilisation dans un HTPC.


Publi-rédactionnel

Prenez le contrôle avec les cartes mères P9X79 d’ASUS

Vous avez prévu de mettre à jour votre PC ?

Commencez par votre carte mère et optez pour les nouvelles cartes mères P9X79 d’ASUS ! Sur une carte mère, l’une des caractéristiques les plus appréciables, mais surtout importantes, est la possibilité de contrôler ses performances, et les amateurs de montage recherchent d’ailleurs toujours les cartes qui leur laisseront prendre au mieux les rênes de leur machine. Ils savent qu’un contrôle plus étendu est synonyme de réglages plus précis, qui amènent un overclocking plus important. Les nouvelles cartes mères P9X79 sont conçues pour donner plus de liberté aux utilisateurs. Elles disposent pour cela de fonctionnalités innovantes, telles des solutions d’overclocking dédiées au processeur et à la mémoire, un BIOS UEFI plus intuitif et la technologie SSD Caching qui améliore la réactivité du système.

Des niveaux de réglages plus avancés Les cartes mères P9X79 vous laissent prendre le contrôle total de votre machine en vous proposant des fonctionnalités aussi diverses que variées, mais également grâce au design le plus abouti de toutes les cartes mères en X79. Voici quelques points clés qui vous aideront à vous faire votre propre opinion :

Trois contrôleurs numériques : ASUS a équipé ses cartes mères X79 de la technologie DIGI+ Power Control qui disposent de trois contrôleurs numériques intégrés, un pour le processeur et les deux autres pour la mémoire. Vous pourrez les utiliser pour ajuster les tensions et les fréquences et lancer différents scénarios d’overclocking. Il vous sera possible de modifier le Load Line Calibration (pour obtenir une plage de tension plus large) et la tolérance de charge de la tension VCCSA, ainsi que de disposer d’une capacité de mémoire boostée de 30% et de profiter au maximum de la vitesse de la mémoire DDR3. Avec tout cela, l’overclocking de la mémoire sera simplifié et pourra atteindre de meilleures performances. Et pour encore plus de facilité, ces fonctionnalités seront accessibles depuis le BIOS UEFI. Enfin, la stabilité sera assurée par une alimentation numérique extrêmement précise et des capacités de détection et de réponse extrêmement efficaces.

Un BIOS plus intuitif :

ASUS a mis son BIOS à jour en lui ajoutant de nouvelles fonctionnalités. La touche F12 vous permettra désormais de prendre une capture d’écran et la touche F3 vous laissera accéder aux informations système, afin de connaître à tout moment l’état de votre machine et y apporter les modifications nécessaires si besoin est. Les fonctionnalités d’informations mémoire, de détection de barrettes défectueuses et de résolution de problèmes de démarrage vous apportent tous les outils pour un montage PC sans problèmes. USB BIOS Flashback vous aidera pour la mise à jour du BIOS, en le lançant directement depuis un périphérique USB et en quelques secondes, sans que la carte mère n’ait besoin d’être allumée ou même que les composants critiques, tels que le processeur ou la mémoire, ne soient installés. Ainsi, et quoi qu’il arrive, les mises à jour seront d’une simplicité enfantine !

Une question de vitesse :

Chaque carte mère X79 dispose de 8 emplacements mémoire pouvant supporter jusqu’à 64 Go de mémoire quad-channel, afin de profiter pleinement des applications 64-bits. Cette nouvelle fonctionnalité est idéale pour le traitement intensif de données, d’images et de vidéos et permettra d’éviter tout ralentissement. Cette conception vous offre également la possibilité d’installer de larges RAMDisks et d’accélérer par la même occasion l’accès aux logiciels les plus utilisés, mais aussi de réduire le temps d’accès aux données tout en améliorant votre expérience utilisateur. La technologie hybride SSD Caching offre vitesse et stockage en exploitant à la fois la rapidité du SSD et la capacité de stockage du disque dur mécanique. Elle se lance en un clic et sans avoir à redémarrer la machine, et les tests prouvent que les temps d’accès sont 3 fois plus rapides que celles des disques durs mécaniques. Niveau connectivité, les cartes P9X79 disposent de BT GO 3.0!, un gestionnaire de périphériques sans fil offrant plusieurs fonctionnalités telles que la synchronisation des données, l’utilisation de périphériques Bluetooth en tant que télécommandes, etc. Avec BT GO 3.0!, vous pourrez connecter d’autres périphériques sans avoir à utiliser d’adaptateur supplémentaire. Autre fonctionnalité, USB 3.0 Boost, qui supporte le protocole UASP, vous impressionnera avec sa vitesse de transmission boostée de 170%.

En route vers la nouvelle génération de cartes mères

Pour finir, il est important de souligner qu’ASUS apporte, avec ses cartes mères P9X79, de nombreuses solutions que nous attendions depuis des années : une mémoire DDR3 quad-channel sur des cartes mères grand public, le standard PCI Express 3.0, un support multi-GPU digne de ce nom et bien plus encore. Il est maintenant grand temps de vous laisser tenter !


La crise

des HDD Nous vous l’annoncions le mois dernier, les inondations qui ont touché la Thaïlande début octobre ont de lourdes conséquences sur le marché des disques durs. La Thaïlande est, en effet, le deuxième producteur mondial de disques durs, juste après la Chine. Alors que Western Digital annonçait la fermeture de ses usines, rapidement suivi par Seagate, le problème s’est amplifié. Un exemple expliquant l’ampleur du phénomène : l’usine de Western Digital de Bang Pa fournissait habituellement à elle seule 25 % de la production mondiale de sliders, une pièce vitale puisque, montée en bout de bras de lecture, elle accueille les têtes de lecture. Plus de sliders… plus de têtes… plus de disques. Mais l’usine de Bang Pa n’est qu’une des 14 000 usines transformées en aquariums tropicaux… et au total, c’est 60 % de la production de disques durs de Western Digital qui est partie à l’eau. Car en dehors des usines des fabricants de disques durs, ce sont aussi les sous-traitants qui ont été impactés et ont dû, eux aussi, ralentir ou stopper leur production. Ces sous-traitants s’occupent de quelques petites pièces comme des bras de lecture, des moteurs, des contrôleurs de stockage, des coques de disques durs ou tout autant de pièces qui, si elles ne sont pas disponibles, bloquent totalement la chaîne de production. On pourrait aussi citer Nidec, responsable de 75 % de la production mondiale de moteurs de disques durs, dont huit des dix usines thaïlandaises ont été inondées. La production a été stoppée net, et bien que les chaînes redémarrent petit à petit, les estimations de production ont chuté de 30 %, passant de 140 à 100 millions de moteurs par trimestre. C’est pourquoi toutes les marques sont touchées, y compris Samsung dont les usines ne sont pourtant pas situées en Thaïlande. Nous nous attendions à une hausse des prix, bien entendu, mais elle a eu lieu plus rapidement que prévu et bien plus intensément. En effet, il semblerait qu’à l’heure où vous lisiez ces lignes, il n’y ait plus le moindre disque dur en stock chez les fabricants, ceux-ci travaillant actuellement à flux tendus, c’est-à-dire que la production est inférieure à la demande. Les estimations les plus pessimistes allant même jusqu’à avancer que si l’eau ne baissait pas rapidement en Thaïlande, Taïwan se retrouverait à court de disques durs pour les ventes de Noël. Une situation particulièrement problématique pour des marques qui privilégient encore aujourd’hui les PC portables à

22 Hardware Magazine

bas prix équipés justement de HDD au lieu de SSD. On pense à Acer dans un premier temps, mais les deux géants Quanta et Compal sont aussi touchés… or c’est des chaînes de ces deux géants que sort le gros des PC portables vendus chez HP, Toshiba, Sony, Dell, etc. On voit vite que derrière la Thaïlande et le seul secteur du disque dur, c’est en fait une réaction en chaîne qui prend forme et qui risque d’avoir des répercussions énormes. Les dégâts sont déjà conséquents et l’eau ne semble toujours pas vouloir partir… pour l’heure, un retour à la normale n’est pas envisagé avant début 2012. Et les conséquences sont logiques. D’abord, les assembleurs de PC (HP, Acer, Asus, Dell, etc.) prennent peur et annoncent qu’ils ne sont pas sûrs de pouvoir honorer les commandes de fin d’année, ce qui ne va pas aider à rassurer les différents acteurs et clients du secteur. Ensuite, s’il n’y a plus de stocks, comment assurer le SAV ? Impossible, ce qui implique que si votre disque dur tombe en panne, vous devrez sans doute être patient avant d’en recevoir un neuf. Enfin, tout le monde se bat pour disposer des derniers disques durs et remplir un peu son stock : c’est notamment le cas des e-tailers et ceci explique la hausse des prix très rapide. Et c’est bien évidemment sans compter sur la spéculation puisque le même disque dur peut coûter 100 € plus cher dans certaines boutiques qui semblent anticiper une hausse future. Du côté des prix, c’est déjà la folie. Les disques durs 2 To 5 400 tpm (F4 Eco Green ou Caviar Green par exemple) qui ne coûtaient que 60 à 70 € le mois dernier coûtent désormais 120 € dans le meilleur des cas. Du côté des disques durs 7 200 tpm, les Caviar Black et Hitachi 7K3000 2 To coûtent plus de 200 € (140 € et 110 € auparavant). La palme revient au 7K3000 3 To qui coûte désormais plus de 300 € et qui a atteint 420 € dans certaines boutiques comme LDLC, soit une hausse de 250 %. Fichtre ! Hélas, nos malheurs ne sont pas finis. Alors qu’il était question que la production reparte au bout de quelques jours, il semblerait que le retour à la normale intervienne dans le pire des cas entre avril et juin. Dans ces conditions, que faire ? Il faudra vous résigner à payer vos disques durs un prix astronomique, les prix ayant au minimum doublé. Inutile d’attendre une baisse, celle-ci n’interviendra pas de sitôt, bien que ce soit dur à avaler, les prix actuels sont sans doute encore inférieurs à ce qu’on


NEWS

verra dans quelques mois, au coeur de la pénurie. En outre, c’est le moment de recycler vos disques durs. Fini la retraite pour le vieux 7K1000 1 To qui traînait au fond d’un tiroir, il vaut de l’or ! Si vous comptiez acheter des disques 5 400 tpm pour augmenter votre capacité de stockage, il faudra bien refréner vos ardeurs. Ça n’est pas un coup d’Hadopi, mais ça y ressemble fort (:D). Là aussi, en attendant des jours plus cléments, recyclez. En revanche, les SSD ne sont pas du tout impactés par cette hausse, leurs prix ne cessent de baisser. C’est donc peut-être le moment d’y passer. Actuellement, un SSD 128 Go coûte plus ou moins le même prix qu’un disque dur 7 200 tpm 1 To. On y perd, certes, 872 Go (!) mais ça suffit à placer un OS, quelques suites volumineuses (Adobe Creative Suite, Microsoft Office) et cinq à huit jeux. Les données pourront être stockées sur un disque dur recyclé, ainsi que quelques autres applications moins utilisées mais gourmandes en place. Et si vous n’en avez pas du tout, vous pouvez tout de même essayer de vous contenter du SSD pendant quelques mois, vous achèterez un disque dur lorsque les prix seront revenus à la normale. Pour les plus petits budgets, un SSD 64 Go coûte moins de 100 €, soit le prix d’un disque dur 7 200 tpm 500 Go. Cette fois-ci, ce sera un peu juste

pour installer tous vos programmes. Deux ou trois jeux au maximum, moins si vous comptez installer d’autres applications demandant de la place. Dans ce cas, il vaudra sans doute mieux opter pour un disque dur. En ce qui concerne nos configurations, nous avons indiqué les prix constatés avant la crise et durant le bouclage de ce numéro. Connaissant les prix que nous considérons comme normaux, vous pourrez juger par vous-même s’il est raisonnable ou non d’acheter un disque dur maintenant ou si vous préférez attendre six mois que ceux-ci baissent et patienter avec d’anciens HDD. Et ceux qui penseraient que l’industrie informatique est maudite peuvent se consoler en se disant que l’herbe n’est pas plus verte ailleurs. Les Japonais, déjà fortement ébranlés par le tremblement de terre du 11 mars qui a touché la région où se concentrent les usines des géants électroniques du pays, puis par le tsunami et enfin, par la catastrophe de Fukushima, venaient à peine de rétablir la production. Manque de chance, l’industrie nipponne a, elle aussi, délocalisé en masse en Thaïlande. Le monde de la photo en est pour ses frais : Sony

vient de retarder la commercialisation de nouveaux modèles (Nex 7 et Alpha 77), Nikon dont les modèles semi-professionnels viennent d’être interdits de vente au Japon à cause d’une obscure nouvelle norme électrique, produisait justement ses entrées de gamme en Thaïlande, laissant la marque sans rien au catalogue pour Noël, ou presque. Canon n’est pas épargné non plus avec deux usines sous l’eau, l’une d’elles produisant les imprimantes à jet d’encre de la marque.

En kiosque jusque fin décembre Hardware Magazine 23


Quel PC

pour jouer ? LEs Configs de la redac Les meilleurs PC gamer de marque Le best OF composants BattleField 3 Skyrim Modern Warefare 3 Need for speed - The Run

24 Hardware Magazine

la machine idĂŠale pour les derniers hits


Dossier gaming

Attendus depuis des mois, BF3, MW3, Skyrim et The Run sont tous sortis juste avant Noël. Les Core 2 et les Radeon HD4000 prennent la direction du placard. Avec toute son expérience du hardware et des jeux vidéo, Hardware Magazine vous aide à upgrader ou à monter un nouveau PC de jeu 100 % parfait, du budget mini à la configuration de brute !

485 €, p32 jouer pas cher

1 415 €, P46 AMD MALGRé TOUT

750 €, p58 mini itx

740 €, p36 jeux 1920x1080

1 665 €, p50 jeux 2560x1600

980 €, P42 1920x1080 AA8X

1 085 €, p54 micro atx

Thomas Olivaux et Benjamin Bouix

D

essouder toute l’escouade ennemie, armé d’un A-91 russe, mener l’enquête dans le Los Angeles des années 40, incarner le Dovahkiin (fils de Dragons) ou traverser les USA d’ouest en est dans une course sauvage façon Gumball 3000, seul un bon PC peut faire vivre ces folles expériences sans finir mort ou en prison. Et n’en déplaise aux adeptes de consoles, ces boîtes équipées d’un hardware de 6 ans d’âge (l’électronique n’évolue pas comme le bon vin), c’est avec un CPU et une carte graphique moderne que l’on en prend plein les yeux : du 1 920 x 1 080 natif (et non du 720 extrapolé) voire 2 560 x 1 440, avec un antialiasing et des effets DirectX 11 à couper le souffle. Sans oublier l’ergonomie imbattable d’un bon couple clavier + souris de gamer pour certains styles de jeux, avec des touches programmables, histoire de changer de sort ou d’arme plus rapidement et de gagner ! Le passage à 2012 s’accompagne d’une flopée de bons jeux attendus depuis des mois, ils sont tous analysés dans ce dossier afin de connaître les besoins matériels pour en profiter dignement. Car d’un L.A. Noire à Battlefield 3, en passant par un Skyrim, ils n’ont pas du tout les mêmes besoins ! Tantôt il faut au moins un processeur quad core, tantôt une carte graphique haut de gamme, nos conseils vous permettront de trouver le bon équilibre à tous les coups. Mais globalement, ces jeux dernier cri sont exigeants. Pour les bons vieux Core 2 et les illustres GeForce 8/9/GT200 ou Radeon 3000/4000, point de salut : l’heure de la retraite a sonné ! Ce dossier est là pour vous aider à choisir votre nouveau PC de jeu, composant par composant au travers de sept configurations assemblées par la rédaction, ou pourquoi pas tout fait avec l’essai de sept machines de marque et d’e-tailers. En photos, les astuces de montage pour une machine à la fois sexy et toute puissante, parée pour fraguer. Et puisque les FPS ne sont pas le seul critère de la victoire, les best ofs claviers/souris de gamer, écrans et son sont là pour compléter la panoplie du gagnant.

p62 les PC de marque

Hardware Magazine 25


The Elder Scrolls V : Skyrim

Editeur : Bethesda Softworks • Développeur : Bethesda Softworks • Moteur : Creation Engine • Prix : 40 €

Toujours aussi jouissif Tout le monde n’aime pas les RPG. Surtout ceux qui ne se jouent pas online. Pourtant, comme les autres TES (The Elder Scrolls pour les intimes), Skyrim est un joyau. On y perd certains raffinements par rapport à Oblivion, mais on en gagne d’autres. Plus d’usure de l’équipement ni de création de sorts, mais on peut désormais forger ses armes

Skyrim - Influence GPU (FPS) HD6950

76

GTX560 Ti

74

HD6870

88

69,5

HD6850

80

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GTX460

67,5

53

HD6770

42

HD6750

38,5

GTS450

35

HD6670

24

GT440

18 0

Un moteur DirectX 9

83,5

65

GTX560

et armures, les améliorer et se balader avec des équipiers… en revanche, l’énergie vitale remonte toute seule, on se croirait dans Call of Duty. Encore la faute des consoles ! Le jeu a justement été développé pour elles tout d’abord, puis porté sur PC. On ne se plaindra pas trop car cette fois, il y a un vrai mieux sur nos bécanes que sur les PS3 ou Xbox 360. Le visage des NPC est enfin regardable, la lumière est admirablement gérée ainsi que la météo, le champ de vision a été amélioré et on a moins l’impression que le jeu charge 4 hectares de terrain quand on pose le pied sur une nouvelle zone. Toutefois, l’eau n’est pas encore vraiment belle et le jeu souffre de clipping (des collisions d’objets, par exemple la cheville du personnage qui 98 rentre dans le sol lorsqu’il descend une colline) comme tous 95,5 ceux qui se déroulent sur des étendues aussi larges.

54,5 49

45,5

31,5

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100

120

Le Creation Engine utilisé dans Skyrim est inédit, Bethesda a enfin abandonné Gamebryo, le moteur qui animait presque tous les jeux du studio depuis Oblivion en 2006, et notamment Fallout New Vegas l’an dernier. Hélas, ce moteur se borne à DirectX 9. Hélas, parce que même si le jeu est plaisant à regarder, en détail, il n’est même pas au niveau d’un Crysis premier du nom. La contrepartie est toutefois plus positive : le jeu est jouable en qualité maximale avec tout un

tas de cartes graphiques, pas uniquement les plus grosses. Une GTX460 à 130 € suffit à afficher le jeu en full HD avec tous les détails au maximum. La moyenne tourne autour de 40 FPS mais le framerate baisse entre 30 et 35 dès qu’on lance quelques boules de feu ou qu’un dragon de sang débarque. D’un côté, ça permettra à une majorité de joueurs de profiter de ce jeu culte, mais ça frustrerapeut aussi les possesseurs de HD6970 par exemple, qui auraient bien aimé pouvoir bénéficier de quelques options graphiques supplémentaires. Comme si ce n’était pas assez léger et fluide, il y a un fossé entre le mode Ultra et toutes les options à fond (dont l’AA8X) et le mode High en passant à l’AA4X. Avec ces réglages, même une HD6670 fait tourner le jeu de façon fluide.

Petit CPU Attention toutefois, comme souvent sur des jeux aussi gigantesques, le processeur a tendance à participer activement aux performances. En l’occurrence, la distance d’affichage des paysages, objets et autres détails pourra débloquer la limitation CPU. En effet, tout au maximum, le Core i3-2100 est le minimum à envisager. Il permet tout juste d’atteindre les 40 FPS. Et Skyrim préfère un CPU dual core rapide à un quad core plus lent. Il montre, comme tous les jeux contemporains, une amélioration certaine en passant de 2 à 4 cores, mais l’architecture ou l’overclocking importeront plus. Ainsi, un Pentium G overclocké à 4 GHz (nous avons utilisé un 2500K privé de deux cores) sera plus rapide qu’un Phenom II X6 ! Ne vous focalisez toutefois pas trop sur le CPU, nous n’avons pas réussi à dépasser 65 FPS même avec un gros i7-3960X. Qu’importe, tant que c’est fluide. Vous noterez aussi que l’HyperThreading est plus qu’apprécié ici, pas la peine de le désactiver (mais inutile d’acheter un i7-2600K au lieu d’un i5-2500K, ce dernier sera plus que suffisant).


Dossier gaming

Call of Duty : Modern Warfare 3

Editeur : Activision • Développeur : Infinity Ward/Sledgehammer Games • Moteur : MW3 (alias IW 5.0) • Prix : 50 €

Recyclage Call of Duty : Modern Warfare 3 a beau être un jeu très agréable et qui a dépassé les 9 millions de ventes les premières 24 heures, on a comme un goût de pigeon au fond de la gorge. D’une part parce que la campagne solo dure à peine quelques heures (ce n’est pas spécifique à ce titre du reste). Il est évident que la plupart des acheteurs attendent plus de la partie multijoueur que de la campagne solo, toutefois il faudrait au moins essayer de justifier les 50 € par an que fait payer Activision aux joueurs. D’autre part, la qualité graphique de la licence stagne depuis environ 4 ans. En effet, depuis le premier Modern Warfare en 2007 qui utilisait l’IW 3.0 (Infinity Ward 3.0), le moteur a été sans cesse légèrement corrigé et amélioré mais n’a jamais vraiment changé. En 2008, World at War réutilisait ce moteur en y apportant quelques améliorations. En 2009, Modern Warfare 2 emploie l’IW 4.0 qui n’est qu’un IW 3.0 déguisé. En 2010, Black Ops est carrément reparti de l’IW 3.0 pour le perfectionner. Et cette année, c’est encore et toujours l’IW qui officie, en version 5.0 a priori, et renommé pour l’occasion en MW3.

Du grand n’importe quoi mais corroboré par la configuration recommandée affichant une pauvre 8800GT ou une X1950 qui remonte à l’année 2006 ! Heureusement, Modern Warfare 3 n’est pas aussi moche qu’un jeu de 2007 peut l’être. Les développeurs ne se sont quand même pas tourné les pouces et l’ont perfectionné de sorte qu’il est désormais très bien optimisé, la qualité d’affichage étant d’un bon niveau pour un titre aussi peu gourmand. Mais quand même, on a l’impression de jouer à un mod de CoD 4 plutôt qu’à CoD 8.

Configurations 2006 bienvenues Bien peu de choses à dire côté performances. En fait, une 8800GTX s’en sort très bien. Cette dernière n’est toutefois pas très répandue et une 8800GT (performances un peu supérieures à celles de la HD6670) peut s’en sor tir. En 1 920 x 1 080 tous les détails au maximum et antialiasing 4X, une HD6750 atteint presque les 40 FPS de moyenne sur notre scène de bench. Lors des grosses fusillades et explosions, le framerate passe occasionnellement sous les 30 FPS et c’est un petit peu dérangeant mais un petit overclocking ou un petit compromis sur

la qualité d’affichage permettra de jouer fluide. Les autres cartes crachent des images sans vraiment savoir pourquoi. En fait, même une simple HD6850 dépasse les 40 FPS de moyenne en 2 560 x 1 440 avec les mêmes réglages. Au moins, ceux qui ne peuvent pas changer de configuration avant Noël vont se réjouir. Côté CPU, ce n’est guère plus compliqué : n’importe quel dual core, y compris notre petit Pentium G620 à 2,6 GHz, parvient à faire tourner le jeu au-delà des 60 FPS. Pas de craintes à avoir concernant la limite CPU.

Modern Warfare 3 - Influence GPU (FPS) HD6950

98

76

GTX560 Ti

95,5

74

HD6870

88

69,5

HD6850

83,5

65

GTX560

80

61

GTX460

67,5

53

HD6770

42

HD6750

38,5

GTS450

35

HD6670

24

GT440

18 0

20

54,5 49

45,5

31,5

23 40

1920x1080 Medium

60

80

100

1920x1080 High

Hardware Magazine 27

120


Battlefield 3

Editeur : Electronic Arts • Développeur : Dice • Moteur : Frostbite Engine 2.0 • Prix : 55 € plus gourmands en ressources CPU mais jamais à ce point. En effet, en multijoueur, l’HyperThreading semble mal supporté et les CPU dual core sont en net retrait par rapport aux modèles quad core. Toutefois, la différence est moins marquée que sur nos tests du mois dernier, cela est sans doute dû à quelques améliorations entre-temps de la part de Dice. En mode solo, il n’y a pas trop de problèmes, un dual core s’en tire très bien et même si on note parfois une légère amélioration en passant à 3 cores, ce n’est pas vital, la carte graphique étant l’élément limitant du système en règle générale. En revanche, la puissance graphique requise n’évolue pas, elle est toujours aussi conséquente. Il faudra, en effet, viser les GTX560 Ti et HD6950 pour jouer en haute qualité en 1 920 x 1 080. Si vous souhaitez jouer en ultra, il faudra carrément passer au palier supérieur, à savoir les GTX570 et HD6970 ! Et encore, le framerate ne dépassera presque jamais 50 FPS avec une moyenne entre 35 et 40 FPS la plupart du temps (parfaitement jouable donc). Le mois dernier, nous avions testé la partie multijoueur de Battlefield 3 en nous basant sur la bêta disponible quelques semaines avant le lancement. Cette fois, nous avons utilisé la version finale et des drivers adéquats (les Catalyst 11.11 chez AMD et les ForceWare 285.79 bêta chez nVidia). Pas de doute, la version multijoueur est plus exigeante, notamment à cause de tous les autres joueurs à placer. En général, les jeux sont un peu

Battlefield 3 - Influence GPU HD6990

65

GTX580

HD6950

40,5

30,5

GTX560 Ti

38,5

29

HD6870

27

GTX560

25,5

GTX460

22

28

HD6850

20,5 0

20

34,5 33,15

27 40

1920x1080 High

28 Hardware Magazine

Pour les détracteurs des jeux gourmands qui rétorqueraient que Battelfield 3 est beau mais gourmand, nous avons un peu baissé la qualité graphique en désactivant surtout la qualité des ombres ou de la lumière (mais en conservant des textures de bonne qualité, ce qui équivaut à un mélange entre les modes High et Medium) afin de retrouver une qualité d’affichage similaire à celle de Modern Warfare 3 toutes options au maximum. Force est de constater que Battlefield 3 s’en sort à peu près aussi bien, permettant donc de jouer avec des GPU relativement modestes. Et en prime, le jour ou vous upgraderez la carte graphique, vous bénéficierez de graphismes améliorés. Alors à moins d’etre un fan de Call of Duty (il y en a un bon paquet), les deux licences se valent globalement avec un avantage graphique au petit de chez EA.

Core i7-2600K (4C/8T, 3.4GHz) Core i5-2500K (4C/4T, 3.3GHz) Phenom II X6 1100T (6C/6T, 3.3GHz) Phenom II X4 965 (4C/4T, 3.4 GHz) Athlon II X4 640 (4C/4T, 3GHz) Core i3-2100 (2C/4T, 3.1 GHz) Pentium G620 (2C/2T, 2.6GHz) Athlon II X2 250 (2C/2T, 3GHz)

49

36,5

Plus lourd que MW3 ?

Battlefield 3 - Influence CPU (FPS)

49,5

37

HD6970

Avec les nouveaux drivers, le support du multiGPU a un peu évolué et on atteint déjà des niveaux très satisfaisants. En l’occurrence, les Catalyst 11.11 permettent à la HD6990 d’atteindre un rendement de 85 %, on obtient rarement mieux avec un système multiGPU. Chez nVidia, nous n’avons hélas pas pu tester avec deux GTX580, mais deux GTX560 Ti en SLI (FPS) s’en sortent très bien et sur83 passent de loin la GTX580

56,5

42

GTX570

Drivers améliorés ?

(pour un coût similaire). Nous préférons quand même la solution monoGPU pour la quantité de mémoire plus importante et afin de ne pas être dépendant de mises à jour de drivers, mais à peine quelques jours après la sortie du jeu, le multiGPU était tout à fait opérationnel.

60

1920x1080 Ultra

80

100

83 83 83 83 82 83 83 75 0

20

40

60

80

100


Dossier gaming

Need For Speed : The Run Editeur : Electronic Arts • Développeur : EA Black Box • Moteur : Frostbite Engine 2.0 • Prix : 50 €

« Mario Kart amélioré » Certains membres de la rédac’ attendaient NFS : The Run avec impatience tellement ils avaient aimé Shift et Shift 2. Mais ce nouvel opus n’est en fait qu’une version améliorée de Mario Kart. Amusant mais rapidement lassant, NFS : The Run pardonne beaucoup : les passages en courbe se font sans jamais lever le pied, ou presque. Mais après tout, c’est connu, Need For Speed navigue entre arcade et simulation, il faut tenter de contenter le casual gamer qui, il faut bien l’admettre, sera sans doute ravi de ce jeu.

Frostbite 2.0 lui aussi Sortant tout droit de chez Electronic Arts, ce NFS reprend le moteur développé pour Batt-

lefield 3 : Frostbite Engine 2.0. Comme on l’a déjà vu, celui-ci est en effet très qualitatif, performant et permet de pousser le réalisme encore plus loin. On s’en lèche les babines. Sauf que le studio a eu la très bonne idée de désactiver l’antialiasing dans le jeu. Nous n’arrivons même pas à le forcer en passant par les drivers, à croire que c’est fait exprès juste pour frustrer les amateurs de PC et ne pas rendre trop jaloux ceux qui préfèrent les consoles ! Passons donc sur les bandes blanches de la route ou sur les fils électriques qui longent les routes, même si cela vient un peu gâcher les efforts sur la qualité graphique. Mais pire encore, le moteur est bridé à 30 FPS. Si ce genre de bride est relativement commun et que ça nous fait forcément râler puisque ça complique nos tests de performances, ce n’est pas vraiment gênant pour le joueur. Sauf qu’il faut croire que le chef de projet de The Run sortait tout juste de sa formation puisque brider un jeu de voiture par définition ultrarapide a le don de frustrer un bon nombre d’utilisateurs qui tiennent à leurs 50 FPS. Du coup, sans qu’il y ait le moindre ralentissement, on a parfois l’impression que le jeu saccade. Ceci mis à part, nous avons donc benché nos CPU et cartes graphiques en relevant le framerate minimum, pour voir à partir de quel matériel on passe sous les 30 FPS du jeu. Il s’avère que les jolis graphismes de NFS ont un coût : il faudra viser une HD6870 pour ne jamais passer sous les 30 FPS en 1 920 x 1 080, les options au maximum. Côté CPU, c’est relativement tranquille, un dual core moderne se débrouillera très bien mais les plus petits, comme les Pentium ou Athlon II, semblent avoir un peu de mal (on note des minimums à 28 et 29 FPS).

Anno 2070 Editeur : Ubisoft • Développeur : Related Designs Moteur : InitEngine • Prix : 50 €

Attention à notre planète Un nouvel opus d’Anno rime avec longs dimanches d’hiver où on ne se lève que pour jouer. Ou alors avec le chef qui râle parce que les articles sont en retard. Et c’est encore plus vrai cette fois puisqu’en passant dans un univers futuriste postréchauffement climatique (c’est dépaysant, mais on s’y fait bien vite), Anno est libéré et se complexifie encore. Une énorme qualité pour un jeu de gestion dont le nombre de ressources à collecter semble presque infini. Si vous êtes hésitant, une démo est disponible bien qu’elle ne donne pas spécialement envie d’y jouer si on n’est pas déjà fan de la série.

Hardware Magazine 29


L.A. Noire

Editeur : Rockstar • Développeur : Rockstar Leeds Moteur : RAGE • Prix : 50 € individus sont animés très précisément, car ils reflètent des émotions afin de guider l’inspecteur dans son enquête.

Le moteur a été amélioré et est même compatible avec DirectX 11, toutefois l’API Microsoft n’apporte pas grand-chose pour Anno et le jeu tourne donc en DirectX 9 par défaut.

Un portage digne de Rockstar Sorti sur consoles en mai, L.A. Noire arrive tout juste sur PC. Le temps de portage est plus court que GTA IV et au moins, on en a eu un (ce n’est pas le cas de Red Dead Redemption par exemple). Néanmoins, il est à la hauteur de la réputation du studio en la matière : calamiteux. Que ce soit avec des cartes nVidia ou AMD, des grosses ou des petites, le symptôme est le même : des ralentissements incongrus un peu n’importe quand. Ça gâche tout le plaisir du jeu ! Accessoirement, il semble lui aussi être limité à 30 FPS. Si c’est moins embêtant que dans NFS, ça gêne quand même un peu, on n’a jamais l’impression d’une fluidité maxi qu’on devrait avoir en temps normal. Une GTX460 suffit là encore à afficher 30 FPS constants avec tous les détails au maximum, mais le CPU est plus problématique. Avec un dual core, c’est complètement injouable, tout juste 20 FPS. L’HyperThreading n’apporte pas grand-chose, mais passer à 3 cores permet d’atteindre les 30 FPS fatidiques. CPU dual core proscrits donc !

CPU quad core requis Cette fois, les développeurs annoncent clairement avoir travaillé pour améliorer le support de l’HyperThreading des CPU Intel et les performances sont, en effet, à la hauteur. Au lieu de gagner quelques pourcents, l’écart se creuse et atteint 15 à 25 % entre un CPU avec ou sans HyperThreading. Cela dit, ça ne concernera pas grand monde. En effet, les CPU quad core sans HyperThreading sont suffisants, pas la peine d’acheter un i7-2600K juste pour ce jeu. Mais le quad core sera aussi le minimum à acheter puisqu’il y a un fossé en passant de 2 à 4 cores, un peu à la façon du dernier Anno, même un i3-2100 sera un peu limite. Ceci est valable en 1 920 x 1 080, si votre résolution est inférieure, la puissance CPU nécessaire baissera en proportion puisqu’elle dépend surtout du nombre d’éléments affichés à l’écran. Les joueurs en 1 280 x 1 024 n’auront donc aucun problème avec un i3-2100. La carte graphique s’en sort bien, une HD6850 permettant de jouer en haute qualité en 1 920 x 1 080. Si ça n’est pas assez fluide chez vous, commencez par baisser ou supprimer l’antialiasing, le moteur est globalement satisfaisant quand on s’en passe et les performances progressent sensiblement.

Être gentil n’est pas forcément drôle L.A. Noire propose d’incarner un gentil flic des années 40 à Los Angeles, qui gravit petit à petit les échelons. Fouiller la scène de crime, interroger les suspects en posant les bonnes questions, trouver des L.A. Noire preuves, courir après les Core i7-2600K (4C/8T, coupables… Pour une 3.4GHz) fois, le concept est inédit Core i5-2500K (4C/4T, puisqu’on est du côté des 3.3GHz) gentils. Et les gentils sont Phenom II X6 1100T parfois ennuyeux puisque (6C/6T, 3.3GHz) le rythme du jeu est très Phenom II X4 965 lent, sans compter que la (4C/4T, 3.4 GHz) conduite des voitures est Athlon II X4 640 très molle et typée arcade (4C/4T, 3GHz) et qu’il ne faut pas trop Core i3-2100 (2C/4T, chahuter puisqu’on est un 3.1 GHz) représentant des forces Pentium G620 (2C/2T, de l’ordre. Toutefois, le 2.6GHz) jeu est un GTA like, ce qui Athlon II X2 250 (2C/2T, 3GHz) promet de demander une grosse puissance CPU, et 0 les visages de tous les

30 Hardware Magazine

- Influence CPU (FPS) 30 30 30 30 30 23,1 20,4 18,7 10

20

30

40



Jouer et budget rikiki 485 € (575 € CRISE HDD)

HDD : Western Digital Caviar Black 1 To 7 200 tpm 80 €

(170 €, crise HDD)

Pour le système et les nombreux jeux, il faut un disque dur de 1 To assez rapide, en 7 200 tpm donc. Hitachi et Samsung ne proposent que d’anciennes références dans cette capacité, alors que le Barracuda 7200.12 de Seagate est moins rapide que le Caviar Black de Western Digital, pas besoin d’hésiter longtemps.

Refroidissement CPU : Cooler Master Hyper TX3 EVO 20 € Remplaçant le TX3 lancé mi-2009, le TX3 EVO n’apporte pas grand-chose, seul le look du ventilateur change. Même s’il devrait rapidement remplacer son prédécesseur sur les étals, n’hésitez pas si vous trouvez une promotion du TX3, les performances sont en tout point identiques.

Boîtier : Xigmatek Asgard III 40 €

Jouer en 1 280 x 1 024 ou en 1 440 x 900 sans encombre, c’est possible à moins de 500 €. La configuration n’est peut-être pas aussi clinquante que les autres, mais parvenir à afficher 30 FPS sur la plupart des jeux, dans de bonnes conditions, et pour un si petit budget, c’est déjà très séduisant.

CPU : AMD Athlon II X4 631

RAM : 2 x 2 Go DDR3-1333 C9

75 €

30 € Plus performant que les Pentium G, moins cher que le Core i3-2100, l’Athlon II X4 631 est un APU Llano sans IGP, soit un équivalent d’un Athlon II X4 630 mais sur socket FM1. Il permet, en outre, de bénéficier de cartes mères moins chères.

Carte mère : MSI A75MA-G55 80 €

La DDR3 ne coûte plus rien, mais ce n’est pas une raison pour gaspiller son argent. 4 Go seront amplement suffisants pour les jeux et on pourra toujours upgrader à 8 Go par la suite. Exigez toutefois de la DDR3-1333 au minimum.

Carte graphique : Radeon HD6770 1 Go 100 €

Nous avons retenu l’A75MA-G55 de MSI qui rassemble tout l’équipement nécessaire à un petit prix, tant pis si c’est une carte microATX. Les amateurs de plein format pourront se tourner vers la F1A55 d’Asus qui emploie un chipset A55 très similaire et qui coute le même prix.

32 Hardware Magazine

Bien que la HD6670 permette, en général, de jouer en 1 280 x 1 024, nous préférons opter pour une HD6770. Pour seulement 20 € de p l u s , elle offre un surplus de puissance non négligeable, autant en profiter. Surveillez toutefois les promos sur les HD5770, plus anciennes mais strictement identiques.

En entrée de gamme, les bons boîtiers sont rares. L’Asgard III a le mérite de proposer un semblant de cable management et de coûter moins de 40 €. En outre, les équerres PCI ne sont pas soudées, ce qui permet de les réutiliser si vous modifiez l’agencement des cartes filles.

Alimentation : Corsair CX430 V2 40 € Reine incontestée de l’entrée de gamme, la CX430 V2 est très homogène. Elle permettra quelques upgrades puisqu’elle est capable d’alimenter un CPU plus puissant et une carte graphique milieu de gamme. Il ne lui manque qu’une version modulaire mais à ce prix, il ne faut pas trop pinailler.

Lecteur optique : graveur DVD SATA 20 € Rustique, le lecteur DVD n’en est pas moins indispensable pour installer vos jeux si vous n’êtes pas encore passé au dématérialisé ou si vous aimez collectionner les boîtes. Prenez garde de bien choisir un modèle SATA.


Dossier gaming

Du choix des composants, montage Configuration recommandée Hardware Magazine

Processeur

Intel Pentium G 620 (60 €)

Carte mère

MSI H61M-E33 (60 €)

Mémoire vive

Intel Core i3-2100 (105 €)

MSI A75MA-G55 (80 €)

MSI H61M-E33 (60 €)

2x2 Go DDR3-1333 C9 (30 €)

Carte graphique

Radeon HD6770 (100 €)

SSD HDD

AMD Athlon II X4 631 (75 €)

Non Western Digital Caviar Blue 1 To (60 € / 160 €)

Refroidissement CPU

Western Digital Caviar Black 1 To (80 € / 170 €) Cooler Master Hyper TX3 EVO (20 €)

Boîtier

Xigmatek Asgard III (40 €)

Alimentation

Corsair CX430 V2 (40 €)

Divers Total

graveur CD/DVD SATA (20 €) 430 € (530 € crise HDD)

Athlon II X4 ou Core i3 Choisir entre un Athlon II X4 631 et un Core i3-2100 paraît bien problématique. Comme vous pouvez le voir dans notre tableau, les deux plateformes coûtent sensiblement le même prix, à peine 15 € de plus pour l’option H61 et Core i3. Alors pourquoi retenir l’Athlon II X4 ? Dans les jeux tirant plus parti de l’architecture du CPU que du nombre de cores, le Core i3-2100 est préférable. Cependant, ces jeux

485 € (575 € crise HDD)

sont en général assez légers et la puissance CPU n’est presque jamais un facteur limitant. En revanche, de nombreux jeux n’apprécient guère l’HyperThreading. Pas une majorité, mais néanmoins, nous retrouvons souvent ce cas de figure dans nos tests de jeux. En outre, une majeure partie des jeux tire profite des CPU quad core, si bien que l’Athlon II X4 compense alors sa relative lenteur grâce à ses deux coeurs supplémentaires. En outre, c’est par-

495 € (585 € crise HDD)

fois absolument nécessaire comme avec Battlefield 3 où les CPU dual core chutent dans le bas du classement. Vous pourrez aussi choisir selon vos usages annexes, l’Athlon II X4 étant bien plus rapide pour de l’encodage audio ou vidéo par exemple, alors que le Core i3 s’en sort mieux pour des tâches plus simples et légères comme la compression de fichiers. Les plus petits budgets pourront toutefois opter pour un Pentium G 620, plus lent que le Core i3 mais il sera encore capable d’alimenter la HD6770 en FPS. Côté carte mère, pour maintenir un prix assez bas, nous avons opté pour la MSI H61M-E33 en 1155. Pas de quoi faire lever les foules, mais le minimum syndical est assuré. Comptez quelques euros de plus pour de l’USB 3.0 et un chipset plus performant que l’ALC887, vous pourrez notamment vous orienter vers la Gigabyte H61M-USB3. En FM1, l’offre est légèrement plus sexy puisque le chipset A75 inclut de l’USB 3.0 et du SATA 6 Gb/s nativement. Toujours chez MSI, l’A75MA-G55 à 75 € est un très bon choix. Cela dit, si l’USB 3.0 ne vous intéresse pas, au même titre que le SATA 6 Gb/s (un disque dur fonctionnera aussi bien en SATA 2), vous pourrez opter pour les cartes équipées du A55. Ce chipset se passe d’USB 3.0 et de SATA 6 Gb/s et coûte quelques euros de moins. L’Asus F1A55 conserve pourtant l’USB 3.0 via un contrôleur additionnel et son format ATX offre 7 slots d’extension au lieu de 4.

Pas de SSD

Un CPU quad core, 4 Go de DDR3, SATA 6 Gb/s et USB 3.0, un ventirad silencieux, cette plateforme à 200 € n’a pas à rougir !

Bien que nous ayons tendance à placer un SSD dans chaque machine, celle-ci devra s’en passer. En effet, à ce niveau de prix, un vrai gamer privilégiera la puissance de la carte graphique à la rapidité du stockage et ça se comprend. Le gain atteint presque 40 % en 1 280 x 1 024 en passant d’une HD6670 à une HD6770, 20 à 30 € plus chère. En revanche, passer d’un

Hardware Magazine 33


qui est livré tourne à 1 800 tpm et se montre vraiment trop bruyant. Après avoir rajouté le ventilateur en façade et avant de fixer la carte mère, installez le disque dur. Celui-ci se glisse d’arrière en avant dans les baies 3,5’’ et il suffit ensuite de verrouiller les petits loquets orange. Attention, ils sont très fragiles et casseront si vous forcez un peu. Vous pouvez ensuite poser la carte mère et tout brancher. Attention toutefois, si vous rencontrez le moindre problème d’instabilité, vérifiez que vous avez bien enfiché les barrettes mémoire dans les bons slots (2 et 4 sur notre carte mère, soit les 2 ports noirs).

FM1 : overclocking irrégulier

Installez le disque dur avant la carte mère et la carte graphique. Favorisez les emplacements du bas pour cacher les câbles plus facilement, mais évitez le dernier pour maximiser le flux d’air.

SSD + HDD à un HDD simple ne ralentira que 2 ou 3 jeux. Ce sont certes les plus utilisés, mais ce ne sera toutefois pas un problème. L’utilisation de la machine au quotidien sera, en revanche, un peu plus pénible, mais il faut bien faire un choix.

Cable management même à 40 € Nouvelle réédition de l’Asgard, la 3e mouture offre un aspect extérieur retravaillé mais l’intérieur ne change pas. Si les anciennes versions vous plaisent plus, n’hésitez donc pas, tout se montera de la même façon. Notez aussi qu’il existe en deux versions, l’une étant vitrée alors que la seconde permet de monter deux ventilateurs 120 mm sur le panneau latéral. A 40 €, il ne faut pas espérer trop de choses d’un boîtier, néanmoins l’Asgard III s’en sort plutôt bien. Le cable management est presque inexistant comparé à notre Corsair 650D. Toutefois, il y a quand même quelques clips pour coincer les fils derrière le panier de la carte mère et une petite ouverture est ménagée pour faire passer quelques câbles. Trop étroite, elle a au moins le mérite d’améliorer un peu le montage. Contrairement à bon nombre de boîtiers modernes, l’alimentation se monte en haut. L’impact est moindre sur les températures : l’alimentation aspirant un peu d’air chaud du processeur sera peut-être un peu plus audible, mais notre Corsair CX430 V2 s’en sort très bien. En revanche, cela complique le montage, il faudra absolument placer l’alimentation en premier. Sinon, le radiateur CPU empêchera de passer le bloc et de le fixer. Autant que faire se peut, commencez à dissimuler un maximum de câbles, c’est plus facile tant que la carte mère n’est pas posée.

34 Hardware Magazine

Rajouter un ventilateur Bien que notre configuration fonctionne parfaitement en utilisant la ventilation d’origine du boîtier, c’est-à-dire un simple 120 mm en extraction, en rajouter un en aspiration entre la façade et les disques durs ne fera pas de mal. A vrai dire, si vous ne voulez pas acheter de deuxième ventilateur, nous vous conseillons même de fixer le ventilateur livré en façade, les ventilateurs du processeur et de l’alimentation suffisent à aérer cette zone du boîtier. En revanche, il faudra le ralentir, le XSF-F1252

FM1 oblige, l’overclocking est différent de ce qui se faisait du temps des Athlon II au socket AM3. Certaines fréquences étant liées, il se peut que la montée en HTT (100 MHz de base) soit très vite stoppée. Néanmoins, on constate régulièrement des « sweet spots » autour de 133 MHz. Avant de baisser les bras, testez donc cette fréquence. Cela représenterait un gain de 33 % soit un passage de 2,8 à 3,7 GHz, le CPU peut l’encaisser avec un peu de chance. Concernant la carte graphique, peu de modèles supportent l’augmentation de la tension et la marge d’overclocking n’est guère importante. De 850 MHz, vous pouvez espérer atteindre 950 MHz avec un bon refroidissement mais ça s’arrête là. En revanche, en modifiant un peu la tension, Juniper, le GPU de la HD6770 pourra atteindre 1,1 GHz de façon stable !

Best of boîtiers : de 30 à 50 €

Cooler Master Elite 430 45 €

Antec One Hundred 50 €

Un peu plus cher que l’Asgard III, l’Elite 430 de Cooler Master propose plus ou moins les mêmes prestations, on se demande qui a copié l’autre. Un peu plus cher mais plus facile à trouver et équipé d’un ventilateur un peu plus silencieux.

Petit frère du Two Hundred V2, le boîtier One Hundred utilise en fait le même châssis. La façade a été retravaillée et l’intérieur est désormais peint en noir, mais le prix ne change pas. L’aménagement global est toutefois d’une autre époque, nous préférons en général le Z9 de Zalman.



Jeux 1 920 x 1 080 740 € (830 € crise hdd)

dessus qu’avec les applications du quotidien. Toutefois, si vous ne faites que jouer et que votre budget est serré, vous pouvez vous contenter d’un HDD.

HDD : Western Digital Caviar Black 1 To 7 200 tpm 80

(170 € crise HDD)

Encore un Caviar Black 1 To pour cette configuration, mais il se contentera cette fois d’héberger les jeux qui ne peuvent tenir sur le SSD. Vous pourrez éventuellement opter pour un Caviar Blue, plus lent mais moins cher.

Refroidissement CPU : Prolimatech Panther 40 € Remplaçant avantageusement le Scythe Yasya peu disponible en France, le Prolimatech Panther n’aura aucun mal à refroidir le Core i3-2100.

Boîtier : Fractal Design Core 3000 60 €

Full HD sans se ruiner, le bon compromis. Ceux qui acceptent quelques concessions sur la qualité graphique de temps en temps peuvent réduire le budget alloué à leur machine, puisque cette configuration à 745 € fera tourner tous les jeux au maximum, quelques rares titres mis à part.

CPU : Intel Core i3-2100

RAM : 2 x 2 Go DDR3-1333 C9

105 €

30 € Pour ne pas limiter une carte graphique plus rapide, nous optons pour un Core i3-2100. Il n’a certes que 2 cores mais compense avec l’HyperThreading et une architecture redoutablement efficace.

Carte mère : MSI P67A-C45 90 € Longtemps concurrencée par l’ASRock P67 Pro 3, la P67A-C45 a vu son prix baisser bien en dessous des 100 € pour s’imposer comme la référence en entrée de gamme P67. A ce prix, pas de 2e port PCI-Express 16x, mais une upgrade de carte graphique serait de toute façon préférable à un SLI/CF.

36 Hardware Magazine

Pas de changement pour la mémoire, sauf éventuellement à choisir de la mémoire plus rapide, de la DDR31600 C9 par exemple, à peine plus chère.

Carte graphique : Radeon HD6870 1 Go 160 € 50 % plus rapide que la HD6770 que nous recommandions plus tôt, la HD6870 bénéficie d’un excellent rapport qualité/prix, d’autant qu’on trouve souvent des modèles soldés autour de 140 € !

SSD : Crucial M4 64 Go 95 € Passer du HDD au SSD, ça change la vie. Pas tant dans les rares jeux qui pourront être stockés

Autour de 60 €, dur de trouver un boîtier avec un look agréable et un intérieur noir. Outre le Fractal Design Core 3000, on pourra envisager le Z9 de Zalman ou le Midgard de Xigmatek.

Alimentation : Antec HCG 520 W 60 € Pour une HD6870 et un Core i3-2100, cette alimentation paraît presque démesurée (la configuration consomme à peine 350 W en charge) mais elle permettra d’envisager sereinement une upgrade future (quad core et carte graphique plus costaude par exemple).

Lecteur optique : graveur DVD SATA 20 € Rustique, le lecteur DVD n’en est pas moins indispensable pour installer vos jeux si vous n’êtes pas encore passé au dématérialisé ou si vous aimez collectionner les boîtes. Prenez garde de bien choisir un modèle SATA.


Dossier gaming

Du choix des composants, montage Configuration recommandée Hardware Magazine Processeur

Intel Core i3 2300 (160 €)

Intel Core i3 2100 (105 €)

Intel Core i3-2100 (105 €)

Intel Core i3 2300 (160 €)

Carte mère

MSI H61M-E33 (60 €)

MSI H61M-E33 (60 €)

MSI P67A-C45 (90 €)

ASRock P67 Fatal1ty Performance (120 €)

Mémoire vive

2x2 Go DDR3-1333 C9 (30 €)

Carte graphique

GeForce GTX560 Ti (210 €)

SSD

Non

Crucial M4 64 Go (95 €)

HDD

Western Digital Caviar Black 1 To (80 € / 170 €)

Refroidissement CPU

Cooler Master Hyper 212 Evo (30 €)

Boîtier

Prolimatech Panther (40 €) Fractal Design Core 3000 (60 €)

Alimentation

Antec HCG 520W (60 €)

Divers Total

Radeon HD6870 ou GeForce GTX560 (160 €)

OCZ ZT 550W (80 €)

graveur CD/DVD SATA (20 €) 710 € (800 € crise HDD)

La cour des grands Cette fois, le Core i3-2100 est acquis et on pourra même envisager l’upgrade par un i5-2300. Celui-ci culmine à 3,1 GHz en Turbo Mode, soit la même fréquence que le Core i3-2100. En revanche, il compte 2 cores de plus qui se montreront fort utiles dans certains jeux ou lorsque vous voudrez lancer un encodage ou n’importe quelle application un peu gourmande. La MSI P67A-C45 se mariera à merveille avec le CPU, elle dispose de tout l’équipement nécessaire : USB 3.0 sur le panneau arrière et header, ports SATA courbés pour mieux ranger les câbles, format ATX, 5 prises pour ventilateurs. Pour certains, ça reste frêle, mais à côté des cartes mères de la configuration précédente, l’apparence est beaucoup plus flatteuse. Nous aurions tout à fait pu opter pour une carte H67 offrant les mêmes prestations, mais celles-ci sont rarement moins chères et disposent d’un layout souvent moins bon.

660 € (750 € crise HDD)

740 € (830 € crise HDD)

En outre, ce chipset permet d’utiliser de la mémoire plus rapide que de la simple DDR31333 (elle fonctionnera sur H67 et H61, mais pas à sa vitesse maximale). Et dans le cas d’un Core i5-2300, il sera possible d’overclocker le CPU de quelques centaines de mégahertz par son coefficient.

Privilégier la carte graphique Si vous jouez à des jeux particulièrement exigeants pour la carte graphique ou que vous souhaitez voir plus large pour ne pas changer trop souvent, la GTX560 Ti peut venir remplacer la HD6870. Le gain atteint 15 %, il permettra d’activer quelques options supplémentaires. Pour cela, il faudra toutefois faire quelques concessions en optant pour une carte mère moins chère. Passer à la H61M-E33 permet d’économiser 30 € qui combleront presque la différence de prix entre les deux cartes graphiques. Cette solution montrera ses limites dans des jeux où il y a de nombreux éléments à gérer, d’ennemis à afficher ou lorsque le champ de vision est très large. Il faudra donc envisager une upgrade CPU à moyen terme. Le SSD aussi peut être une source d’économie. En effet, un disque dur 1 To pourra suffire pour héberger tous les jeux, les économies réalisées en se passant de SSD pouvant servir à acheter un Core i5-2300 justement ! Même avec cette configuration, notre alimentation 520 W tiendra sans problème, mais pour éviter qu’elle ne soit trop bruyante, il faudra bien soigner le refroidissement du boîtier.

Ça passe… à 1 mm près Avant de fixer la carte mère, faites passer les câbles des ventilateurs et le câble d’alimentation CPU 12V entre le panier et le PCB de la carte mère, cela compensera l’absence de passage pour ces câbles dans le boitier.

845 € (935 € crise HDD)

Le Core 3000 de Fractal Design est un bon boîtier, mais à 65 €, il y a des compromis. Le plus gênant d’entre eux concerne la hauteur du ventirad CPU. Si notre Panther avec ses 161 mm passe, c’est de justesse. Au-delà de

Le Core 3000 intègre deux potentiomètres sur une équerre PCI permettant de contrôler jusqu’à 3 ventilateurs. Hélas le passage des fils est fastidieux mais on arrive à un résultat très propre en les faisant passer par la micro ouverture entre la carte mère et l’alimentation.

162 mm de hauteur, vous ne pourrez plus fermer la porte latérale. Fort heureusement, c’est le cas de peu de radiateurs, seuls les plus gros sont concernés comme les Dark Rock Pro et Advanced, l’Archon ou le Silver Arrow. Mais des ténors comme le NH-D14, le Megahalems ou l’Hyper 212 EVO passent sans problème. Ensuite, le cable management n’est pas du tout aussi élaboré que sur les autres boîtiers Fractal. Il est certes sans commune mesure avec ce qui se fait sur le boîtier précédent, mais il manque notamment une ouverture pour passer le câble CPU 12 V. Hors de question de le faire passer le long de la carte mère, c’est trop moche. Toutefois, on peut faire passer ce câble derrière le panier de la carte mère, le passer dans l’ouverture aménagée pour accéder aux fixations du ventirad CPU et le brancher sur la carte mère. Les plus méfiants pourront placer de l’adhésif isolant sur le câble, à l’endroit

Hardware Magazine 37


Pas d’overclocking pour le CPU

Le Panther est assez fin pour permettre l’installation de toutes les barrettes mémoire, même les plus hautes.

où il touche la carte mère, pour éviter qu’un fil un peu dénudé par les pins au dos de la carte ne puisse faire un court-circuit. Tout ceci nécessite donc de placer l’alimentation avant la carte mère.

Une ventilation très satisfaisante

Plateforme 1155 oblige, le BCLK ne s’overclocke pratiquement pas. Et le Core i3-2100 n’étant pas équipé du Turbo Mode, il tournera toujours à sa fréquence d’origine. Toutefois, rien n’empêche d’essayer, certains CPU encaissent 108 voire 110 MHz de BCLK. Ce n’est pas grand-chose, mais on ne crache pas sur 10 % de fréquence supplémentaire. Pour ce faire, l’idéal est de baisser un peu les coefficients CPU et mémoire afin de s’assurer que le BCLK sera le seul responsable du plantage. Toutefois, la mémoire comme le CPU devraient encaisser 10 % d’overclocking, vous pouvez donc vous contenter d’augmenter le BCLK petit à petit (dans le BIOS ou sous Windows) jusqu’à stabiliser votre overclocking. Si vous avez opté pour le Core i5-2300, celui-ci peut être overclocké à 3,1 GHz avec un Turbo Mode culminant à 3,4 GHz, en modifiant son coefficient multiplicateur.

notre MSI (mais il faudra aussi se passer des ports SATA coudés).

Pour la carte graphique, l’overclocking est presque impossible aussi. Partant de 900 MHz, le GPU a bien du mal à atteindre 950 MHz, même sur nos meilleurs modèles. Modifier la tension permet de grappiller encore quelques mégahertz mais ce n’est guère concluant. Ne vous acharnez donc pas trop.

Best of boîtiers : de 50 à 70 €

Pour une fois, il n’y a rien à redire concernant la ventilation d’origine. Elle est efficace et relativement discrète, seuls les plus difficiles pourront la réduire via les potentiomètres fournis. Le ventilateur en façade est placé en face de la cage HDD supérieure et de la carte graphique. Placez donc le disque dur en face (peu importe où se trouve le SSD). Cela gênera un peu la ventilation pour la carte graphique, mais celleci n’en a guère besoin ; en revanche, le disque dur profitera du flux d’air. Le reste du montage est très simple, même s’il faudra s’armer de patience : branchez tous les câbles à la carte mère en prenant garde de relier le SSD à un port SATA blanc.

Souci esthétique Ceux qui s’inquiètent du look de leur PC auront noté la cohabitation de 3 couleurs dans ce PC : le bleu, le blanc et le rouge (cocorico ?). Il faudra tenter d’éliminer le rouge en changeant le ventilateur du radiateur CPU, acheter une HD6870 aux couleurs différentes (une Twin Frozr II chez MSI par exemple) et ôter le sticker de l’alimentation. Ou alors, il faudra éradiquer le bleu en optant pour de la DDR3 rouge et en optant éventuellement pour une P67 Fatal1ty Performance vendue environ 120 € mais disposant d’un look carrément plus accrocheur que

38 Hardware Magazine

Zalman Z9/Z9 Plus 50/55 €

Xigmatek Midgard 65 €

Pouvant accueillir 7 ventilateurs dont 2 fournis et arborant un look plus original que les autres boîtiers, le Z9 est une très bonne alternative. Le cable management, l’isolation des disques durs et la place disponible ne souffrent d’aucune critique particulière. La version Plus se différencie par l’ajout d’un afficheur digital de température en façade et par deux petits ajours de plexiglas sur le panneau latéral, le reste ne change pas.

Dans la même veine que l’Asgard III, le Midgard combine petit prix et prestations correctes. Le système de fixation des disques durs est modifié et des ouvertures sont ménagées dans le panier de la carte mère pour faciliter le passage des câbles.


Cadeau énoooorme!

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Dossier gaming

Best of souris et claviers pour gamers Claviers, prix d’ami (moins de 60 €)

Roccat Isku, 75 €

Microsoft Sidewinder X4, 45 € Pour 45 €, le Sidewinder X4 offre un look noir et rouge qui s’accorde bien avec la majorité des boîtiers pour gamers, un antighosting efficace et 6 touches de macro (x 3 banques). Le logiciel ne prévoit pas de gestion des profils en revanche. Microsoft Sidewinder X6, 50 € Un peu plus haut de gamme, le Sidewinder X6 se distingue par un look un peu plus travaillé et surtout un pavé numérique original qui peut se déboîter et s’installer à gauche du clavier principal, une configuration plus pratique pour les joueurs. Roccat Arvo, 50 €

Gros besoins de macros ? En plus des cinq touches dédiées sur la gauche et des trois sous le pouce, l’Isku autorise la programmation libre de 20 touches (autour de la zone « ZQSD ») et, si ça ne suffisait pas, 8 d’entre elles peuvent avoir une double fonction en utilisant EasyShift [+] (caps lock) ! Il peut également communiquer avec la souris Kone[+] de la marque pour maximiser les combinaisons. Logitech G510, 95 € Le standard parmi les standards, il aurait pu s’appeler G15 « v3 ». Ressemblant fortement au G110, il reprend l’afficheur LCD qui a fait le succès des premières générations (largement supporté par les éditeurs de jeux et la communauté) et la configuration 18 touches de macro (x 3 banques) du premier G15.

Claviers mécaniques Razer BlackWidow (Ultimate), 75 et 120 €

un petit stick au pouce et une mémoire pour embarquer des profils, vous ne toucherez même plus votre clavier principal !

Souris, les références Logitech G300, 35/40 € Encore moins chère que la G500, il ne lui manque que des boutons sous le pouce. Son look gamer est personnalisable (choix de la couleur d’éclairage), elle a une mémoire de 3 profils et, c’est assez rare pour être signalé, elle est ambidextre et devient, par conséquent, une supersouris gamer abordable pour gauchers. Roccat Kone[+], 65/70 € Une excellente prise en main, des couleurs personnalisables aux quatre coins, ultraréactive (jusqu’à 6 000 dpi ! et rafraîchissement 1 000 Hz), la Kone[+] bénéficie également d’un excellent logiciel (fonction Easy-Shift[+] pour doubler le rôle de chacun des boutons). La Kone[+] a une mémoire interne pour 5 profils.

Souris, sans fil Ultrasobre et compact, le Roccat Arvo est le seul clavier à proposer trois touches de macro qui tombent sous le pouce (en dessous de la barre d’espace). Elles sont complétées par deux touches programmables à côté du curseur (qui s’illumine), c’est suffisant pour les FPS.

Claviers, les références (plus de 61 €) Logitech G110, 70 €

Logitech G700, 75 €

Un toucher franc et viril unique grâce au mécanisme Cherry Blue qui cliquette ! Les joueurs apprécieront le ressort des touches qui remontent plus rapidement que sur les claviers à membrane. La version Ultimate se distingue par le rétroéclairage, absent du modèle de base.

Clavier, miniclavier/extension pour portables Logitech G13, 75 €

Le haut de gamme Logitech s’est nettement démocratisé en un an. Alliant le meilleur des deux mondes, c’est une souris sans fil (1 000 Hz même sans fil !) qui devient une véritable souris filaire lorsqu’elle est branchée en USB. Sa molette décrantable et ses 4 boutons sous le pouce font partie de ses points forts.

Souris spéciale MMORPG Razer Naga, 65 €

Le moins cher des Logitech, qui a remplacé le G11, offre déjà un éclairage des touches personnalisable en couleur et intègre une carte son bien pratique pour y brancher son micro casque (ainsi qu’une prise USB, si le casque n’est pas en analogique). Sur le côté gauche, 12 touches de macro dont les fonctions peuvent être multipliées par trois en changeant de banque (M1, M2 ou M3).

Complément de clavier idéal pour MMORPG, complément joueur pour garder un clavier design, complément joueur pour notebooks, le G13 est un produit original et tellement pratique ! 25 touches entièrement programmables,

Véritable mutante, la Naga se caractérise par 12 boutons programmables sous le pouce ! Pas évidente à dompter, c’est l’arme ultime pour tout mage qui se respecte, afin d’avoir un accès rapide à tous ses sorts principaux.

Hardware Magazine 41


Jeux 1 920 x 1 080, détails à fond 980 € (1 070 € crise hdd)

HDD : Western Digital Caviar Black 1 To 7 200 tpm 80 € (170 € crise HDD) Bien qu’il soit possible d’opter pour un HDD 2 To, nous conseillons 1 To, ce sera suffisant pour tous les jeux. Si vous avez besoin de stockage, il vaudra mieux opter pour une version 2 To 5 400 tpm avec l’argent économisé.

Refroidissement CPU : Prolimatech Panther 40 € Ici aussi, nous optons pour le Panther de Prolimatech, cette nouvelle tour à 40 € surpassant toutes les autres en termes de rapport qualité/prix. Son ventilateur rouge se mariera parfaitement avec le boîtier.

Boîtier : CM Storm Enforcer 90 €

ont guère besoin. Choisissez cependant de la mémoire de qualité comme les Corsair Vengeance 1600 C8.

Intérieur noir, bonne ventilation, pas trop encombrant et très bien aménagé, l’Enforcer est le boîtier gamer milieu de gamme par excellence. Dur de trouver mieux à ce prix, mais il existe des styles différents : Cooler Master HAF 912 Plus, Lancool PC-K59 ou BitFenix Survivor Core.

Carte graphique : GeForce GTX560 Ti

Alimentation : OCZ ZT 550 W

210 €

80 €

Les Radeon HD6950 1 Go ne sont pas plus performantes mais généralement un peu plus chères, nous préférons donc les GTX560 Ti dont le prix moyen flirte avec les 200 €. La MSI GTX560 Ti Twin Frozr II se montrera parfaitement silencieuse pour quelques euros de plus.

80 Plus Bronze « seulement » mais la ZT d’OCZ est 100 % modulaire et parmi les moins chères de sa catégorie. Si l’aspect modulaire ne vous intéresse pas, économisez une vingtaine d’euros et rabattez-vous sur une Antec HCG.

SSD : Crucial M4 64 Go

20 €

Pour jouer en 1 920 x 1 080 en poussant les détails au maximum, à part quelques rares titres, tous les jeux se contentent d’une carte graphique milieu de gamme. Le reste de la configuration suit en conséquence, preuve qu’un bon PC de gamer en 2012 ne coûte pas forcément plus de 1 000 €.

CPU : Intel Core i5-2500K 190 € Le Core i5-2500K convient pour tous les jeux, il est souvent le plus rapide. Cadencé de base à 3,3 GHz, vous pourrez sans souci l’emmener à plus de 4 GHz et peut-être même viser 4,8 GHz lorsque le besoin s’en fera sentir.

Carte mère : ASRock P67 Extreme 4 140 € Récompensée dans Hardware Magazine n° 51, la P67 Extreme 4 a tout d’une grande. Le seul grief éventuel concerne son look, un peu moins soigné que celui de sa concurrente directe, la MSI P67A-GD65 ou que la P67 Extreme 4 Gen 3, plus jolie mais plus chère (155 €).

RAM : 2 x 2 Go DDR3-1600 C8 35 € Alors que cette configuration atteint déjà près de 1 000 €, pas la peine de dépenser plus en optant pour 8 Go de RAM, les jeux n’en

42 Hardware Magazine

Lecteur optique : graveur DVD SATA

95 € Offrez-vous le luxe d’un SSD ! Même s’il sera limité à l’hébergement du système et de quelques jeux, l’utilisation de la machine sera globalement plus fluide. Les jeux moins souvent sollicités pourront être installés sur le disque dur, mais si vous en avez les moyens, achetez un SSD 128 Go pour stocker plus de jeux !

Rustique, le lecteur DVD n’en est pas moins indispensable pour installer vos jeux si vous n’êtes pas encore passé au dématérialisé ou si vous aimez collectionner les boîtes. Prenez garde de bien choisir un modèle SATA.


Dossier gaming

Du choix des composants, montage Configuration recommandée Hardware Magazine

Processeur

Intel Core i5-2300 (160 €)

Intel Core i5-2500K (190 €)

Carte mère

ASRock P67 Extreme4 ou MSI P67A-GD65 (140 €)

Mémoire vive

2x2 Go DDR3-1600 C8 (35 €)

Carte graphique SSD

Crucial M4 64 Go (95 €)

HDD

Alimentation

Prolimatech Panther (40 €) Cooler Master HAF-912 Plus (80€)

CM Storm Enforcer (90 €)

Antec HCG 520W (60 €)

OCZ ZT 550W (80 €)

Divers Total

Crucial M4 128 Go (180 €)

Western Digital Caviar Black 1 To (80 € / 170 €)

Refroidissement CPU Boîtier

2x4 Go DDR3-1600 C9 (50 €)

GeForce GTX560 Ti (210 €)

graveur CD/DVD SATA (20 €) 920 € (1 010 € crise HDD)

Le look ou l’équipement Pour cette machine, les Core i5 s’imposent. 2300 pour les budgets un peu serrés, 2500K pour les autres, notamment ceux qui aiment l’overclocking. Pour aller avec, le chipset P67 est tout désigné, et nos deux références à 140 € sont très séduisantes : 8 ports SATA, 2 ports PCI-Express 16x autorisant une future upgrade SLI ou CrossFire, USB 3.0 à l’arrière et en header, il y a même des boutons Power et Reset pour les séances d’overclocking hors boîtier. L’une ou l’autre conviendra parfaitement, choisissez selon vos affinités avec les marques. En revanche, le look est un peu trop classique, vu des dizaines de fois. C’est d’autant plus vrai pour l’ASRock qui mêle assez maladroitement le bleu, le blanc, le noir et le gris des radiateurs de la génération 2009/2010.

980 € (1 070 € crise HDD)

Boîtier bien fini, intérieur noir, alimentation modulaire, ventirad CPU performant, cette tour a de quoi impressionner, il serait dommage de gâcher l’apparence avec une carte mère au look moyennement plaisant. La P67 Extreme 4 Gen 3 avec son look noir avec quelques touches de doré aura au moins le mérite d’être plus séduisante et moins lassante, mais elle coûte un peu plus cher. En revanche, la Z68 Extreme 3 Gen 3 toujours chez ASRock combine un look similaire (incluant les radiateurs génération 2011) et un prix tout doux, à peine 140 €. Le meilleur des deux mondes donc ? Presque, nous lui reprochons uniquement l’absence de header USB 3.0 qui posera problème avec nos boîtiers. Ne vous intéressez pas au suffixe Gen 3, celui-ci concerne les ports PCI-Express 16x qui seront compatibles à la norme 3.0, lorsque les processeurs Ivy Bridge (sortis au printemps 2012) seront utilisés sur ces cartes mères. Mais la bande passante a beau être doublée en théorie, ça ne devrait pas apporter grandchose pour des cartes graphiques milieu de gamme, d’autant que les roadmaps AMD ou nVidia ne parlent pas de cartes utilisant cette nouvelle norme. Toujours chez ASRock, la Fatal1ty P67 Performance est aussi un très bon choix pour ceux qui aiment le rouge. Elle coûte moins cher mais on y perd le header USB 3.0 (nécessaire pour brancher l’USB 3.0 de façade) et le 2e port PCI-Express 16x.

SSD Caching

Les disques durs se fixent à l’aide de simples rails qu’il suffit de présenter, les encoches tombant dans les trous de fixations de disques. Malgré les apparences, le système est très fiable.

Si vous optez pour la Z68 Extreme 3 Gen 3, vous pourrez profiter d’un des rares avantages du Z68 : le SSD Caching. Celui-ci permet de combiner le disque dur et le SSD en un seul disque virtuel. Le chipset s’occupe alors de répartir les données : celles qui sont souvent utilisées et qui servent pour le lancement d’applications vont sur le SSD, alors que les fichiers de stockage vont sur le disque dur. Ça

1 065 € (1 155 € crise HDD)

L’alimentation entièrement modulaire est extrêmement séduisante. Notez toutefois que sa longueur est juste limite (17.5 cm) pour ne pas être obligé de retirer la cage accueillant les disques 2.5’’.

ne combine pas le meilleur des deux mondes, mais au lieu de cantonner l’effet SSD à 2 ou 3 jeux, beaucoup plus pourront en profiter sans que vous ayez à vous inquiéter de quoi que ce soit. Pour ce faire, il faudra fixer le contrôleur de stockage en mode RAID dans le BIOS. Une fois l’OS installé sur le disque dur, installez les drivers de stockage Intel (RST 10.6), puis connectez votre SSD (de préférence sur les ports SATA 6 Gb/s). Un bouton « Accélérer » apparaîtra dans le pilote permettant de spécifier au chipset d’utiliser le SSD en tant que cache, fin de la manipulation.

Deux boîtiers, une seule base Bien que nous recommandions un Enforcer, nous avons utilisé un HAF 912 Plus pour notre montage. Et pour cause, ces deux boîtiers partagent le même châssis, seul l’habillage varie. En outre, l’Enforcer embarque de l’USB 3.0 via header, alors que le HAF 912 Plus se contente d’USB 2.0. Les différences s’arrêtent là, tout le reste des conseils est valable pour les deux boîtiers.

Hardware Magazine 43


La ventilation livrée de base est bruyante mais en la sous-voltant, elle devient tout à fait supportable. Toutefois, dans ces conditions, le boîtier n’est pas très bien ventilé. C’est la raison pour laquelle nous optons pour une carte graphique modifiée que nous connaissons et apprécions. Le radiateur Twin Frozr II est silencieux et performant. Il rejette l’air chaud dans le boîtier, mais nous préférons cette solution qui se montre silencieuse face à une carte graphique qui rejetterait l’air à l’extérieur mais serait trop bruyante. Pour l’aider à respirer, il est conseillé de retirer la cage HDD principale, réduisant donc la capacité d’accueil à 2 baies de stockage. Ça tombe bien, ça suffit pour le disque dur et le SSD. Ce dernier pourra se fixer dans les tiroirs, des adaptateurs 3,5’’ vers 2,5’’ sont fournis avec le boîtier.

L’USB 3.0 en façade utilise le nouveau header qui commence à se répandre. 200 Mo/s accessibles à l’avant du boitier !

Le reste du montage se fait très facilement. L’espace est suffisant mais il n’y a quand même pas énormément de place autour de la carte mère, il faudra essayer de bien ranger les câbles en utilisant les ergots du panier de la carte mère, les trous pour passer les câbles et les colliers de serrage livrés. L’ordre de montage des composants importe peu, aucun ne vient gêner l’installation.

Si vous voulez peaufiner le look de votre PC, pensez toutefois à retirer l’autocollant jaune fluo de l’alimentation. Celle-ci est la moins chère des alimentations 100 % modulaires : ça n’est pas exceptionnel en soi, mais elle est aussi parmi les moins chères des modulaires 80 Plus Bronze. Les 80 Plus Silver sont intouchables, la seule alternative consiste donc à économiser quelques euros pour une alimentation non modulaire 80 Plus Bronze, comme les Corsair CX V2 ou Antec HCG.

Overclocker carte graphique et processeur Plutôt que de dépenser plus dans des composants plus onéreux, profitez du Core i5-2500K et de la GTX560 Ti qui offrent un excellent potentiel d’overclocking. Le premier peut être overclocké en une dizaine de minutes autour de 4 GHz en se contentant d’augmenter le coefficient multiplicateur et la tension du processeur (entre 1,25 et 1,3 V devrait suffire). Pour aller plus loin, il faudra augmenter la tension, tant qu’elle ne dépasse pas 1,4 V. Attention toutefois, inutile de faire chauffer la configuration pour rien, un i5-2500K à 4 GHz est déjà rudement véloce. Quant à la GTX560 Ti, nous avons presque atteint le gigahertz (au lieu de 822 MHz de base) sans même augmenter la tension, c’est un excellent résultat. Le gain varie entre 12 et 20 % selon les jeux et il est encore possible d’augmenter la tension pour aller plus loin.

Best of boîtiers : de 70 à 100 €

BitFenix Survivor Core 80 €

Lancool First Knight K59 80 €

Cooler Master HAF-912 Plus 80 €

Look arrondi, poignée escamotable et revêtement soft touch sur tout l’extérieur du boîtier, le Survivor Core fera impression. Vendu 20 € de plus, le Survivor (tout court) embarque un 200 mm supplémentaire en façade, 2 ports USB 3.0 et un système pour sécuriser vos périphériques lors des LAN parties.

Design contestable mais prestations excellentes. La ventilation est discrète et relativement efficace, le boîtier est très bien pensé, on regrette simplement que l’intérieur ne soit pas peint en noir (c’est le cas du K63 mais il coûte 30 € de plus).

Look typique de la gamme HAF, le 912 Plus partage le même châssis que l’Enforcer, au demeurant excellent, mais propose un look différent et se passe d’USB 3.0 pour 10 € de moins.

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Dossier gaming

Best of écrans Quelle dalle ? De nombreuses technologies de dalles sont présentes sur le marché, regroupées dans trois familles principales. Le TN cumule le meilleur temps de réponse et le meilleur tarif, c’est donc l’idéal pour les joueurs. Notre best of cite les meilleures références, mais il existe de nombreux écrans TN à peine plus chers et aux prestations globalement comparables, à condition d’opter pour la dernière génération en 2 ms. Le principal défaut des dalles TN est les angles de vision restreints, notamment l’angle bas qui obscurcit l’image. Les écrans PVA, plus coûteux, offrent le meilleur taux de contraste et des angles de vision homogènes. Ils sont un peu plus lents mais restent jouables, leur seul défaut notable

Les TN 2 ms

est la présence visible d’un fourmillement dans les vidéos. Enfin, les écrans IPS reviennent en force en haut de gamme grâce à leurs progrès concernant les noirs (le taux de contraste n’est pas encore au niveau du PVA, mais désormais meilleur qu’en TN) et leur taux de rafraîchissement amélioré. Ils restent les écrans les plus lents, ce qui semble mauvais pour les joueurs, mais les tests prouvent que les dernières générations sont satisfaisantes. La rémanence reste visible, mais seuls les plus sensibles pourront être gênés, le léger effet de flou qu’elle occasionne ne perturbera pas le plus grand monde. En contrepartie, les écrans IPS offrent les meilleurs angles de vision qui soient.

24’’ Acer H243X, 230 €

24’’ Asus LS246H, 400 €

22’’ Iiyama E2210HDS, 150 € Pour les petits bureaux, le dernier Iiyama E2210HDS est idéal. Offrant une résolution Full HD (1 920 x 1 080), il est très rapide (difficile de constater la rémanence à l’oeil) et ne coûte pas cher. Son pied n’autorise qu’une légère inclinaison.

Plus très facile à trouver, cet Acer bénéficie de l’excellente réactivité des dalles TN 2 ms, percevoir de la rémanance est quasiment impossible. Le réglage des couleurs d’usine est très bon, il faudra toutefois réduire la luminosité qui est bien trop forte par défaut. Le microphone intégré est un gadget de mauvaise qualité, ne comptez pas dessus.

Super design, ce 24’’ est également très réactif, c’est idéal pour les joueurs. Il est toutefois muni d’une dalle glossy particulièrement brillante, c’est injouable si la pièce dans laquelle vous vous trouvez est en plein soleil. 24’’ Iiyama E2407HDS, 175 € A peine plus chère, la version 24’’ est le choix logique sans contrainte de place. Seulement, l’E2410HDS n’est quasiment pas vendu, c’est son aîné E2407HDS qui est encore un peu partout dans le commerce. Un poil moins bon en rémanence malgré sa dalle 2 ms, l’E2407HDS offre un rapport qualité/taille/prix difficilement battable. 24’’ Samsung P2470H(D), 260 €

Fractal Design Arc Midi 85 €

Corsair Carbide 400R 90 €

L’Arc Midi est sobre, mais sa ventilation est très convaincante sans pour autant se montrer bruyante. L’intérieur du boîtier est très bien pensé mais à moins d’être un fan absolu de la marque suédoise, le 400R nous plaît plus grâce à une qualité de fabrication un cran au-dessus.

La qualité des châssis des 600T et 650D à moins de 100 € ! Le 400R ne souffre d’aucune critique, si ce n’est son look un peu fade et passe-partout.

Plus cher que le Iiyama, le Samsung P2470H(D) est un peu plus réactif (bien que les deux soient en TN 2 ms, celui-ci est un des plus rapides qui soit en 60 Hz) et propose des couleurs par défaut très fidèles. Il consomme également un peu moins et son esthétique est un peu plus travaillée. Existe en 23’’ vers 240 €. Retrouvez la suite du best-of écrans après la prochaine configuration !

Hardware Magazine 45


AMD malgré tout 1 415 €

(1 525 € crise hdd) Disque dur : Hitachi 7K3000 2 To 7 200 tours 110 € (220 € prix crise) Les jeux modernes occupant généralement une dizaine de gigaoctets, un SSD ne suffit pas dans une machine de joueur. Un bon disque dur 7 200 tours est indispensable, comme l’Hitachi 7K3000 2 To.

Refroidissement : Prolimatech Panther 40 € Le nouveau Panther de Prolimatech bénéficie d’un rapport qualité/prix imbattable. Capable de refroidir le FX aussi bien que des modèles à 50 ou 60 €, il n’est pourtant pas bruyant et bénéficie d’une excellente qualité de finition.

Boîtier : Cooler Master HAF-932 Advanced 135 €

Intel, le meilleur choix pour jouer ? Et alors ! Le FX suffit à faire tourner n’importe quel jeu moderne à fond, sans oublier les Radeon HD6900 qui sont parmi les meilleures cartes 3D au monde. Et parce qu’AMD n’est pas forcément synonyme d’entrée de gamme, voici un PC ultrarapide pour les fans !

CPU : AMD FX 8150 245 € Le FX 8150 est le meilleur CPU AMD jamais produit. Bien qu’il souffre de la concurrence avec Intel dans les jeux, il permet tout de même de profiter des derniers titres avec tous les détails à fond. Et si ce PC ne sert pas qu’à jouer, vous apprécierez sa toute puissance : 8 cores pour jouer des coudes avec les Core i7-2600K !

Carte mère : Asus Crosshair V Formula 210 € La meilleure carte mère AMD à plusieurs titres. Très bien équipée, elle est au top pour l’overclocking puisqu’elle reprend la qualité de construction, le BIOS UEFI et tous les gadgets de la famille Republic of Gamers. En prime, son look rouge et noir s’accorde à merveille avec l’esprit ATi, la branche graphique d’AMD.

Mémoire vive : 8 Go DDR3-1333 C9 40 € La RAM est bradée, profitez-en ! 8 Go, ce n’est pas encore très utile, mais à 40 € le kit, faut-

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il risquer d’attendre une envolée des tarifs ? Pour encore plus de performances, n’hésitez pas à opter pour un kit en DDR3-1600 C8, environ 10 € plus cher.

Carte graphique : Asus EAH HD6970 Direct CU II 340 €

Le HAF-932 avait un coup de vieux, Cooler Master l’a modernisé (version Advanced) avec un nouvel intérieur noir digne des dernières productions. Et puisque ses ventilateurs éclairent en rouge, c’est le complément idéal pour une machine lookée et très bien aérée.

Alimentation : FSP Aurum 600 W

Dans sa coque d’origine rouge et noir, la Radeon HD6970 se marie parfaitement avec la carte mère Asus. Mais le choix d’une version Asus également lookée rouge et noir améliore les choses, tant sur l’aspect esthétique que sur le silence ! En photo, un modèle de référence pour comparer avec l’Asus.

95 €

SSD : Crucial M4 128 Go

20 €

Associer prix raisonnable et haut rendement ? C’est possible grâce à l’alimentation Aurum de FSP. Certes, elle n’est pas modulaire, mais avec un boîtier aussi volumineux et pratique, ça n’est absolument pas un problème.

Divers : graveur CD/DVD SATA

180 € Qu’elle soit basée sur AMD ou Intel, une machine moderne n’est ultraperformante qu’avec un SSD. Ultrarapide, le Crucial M4 en 128 Go pourra accueillir l’OS ainsi que vos jeux les plus importants. Les budgets modestes pourront toutefois se contenter du 64 Go à 90 €.

Parce que tous les jeux ne sont pas encore vendus par le biais d’Internet, un simple lecteur/ graveur de CD/DVD est indispensable pour installer certains titres et rend bien des services.


Dossier gaming

Du choix des composants, montage Configuration recommandée Hardware Magazine

Processeur

AMD FX-4100 (110 €)

Carte mère Mémoire vive Carte graphique

AMD FX-8150 (245 €) Asus Crosshair V Formula (210 €)

Asus EAH HD6970 Direct CU II (340 €) Crucial M4 128 Go (180 €)

Non

Hitachi 7K3000 2 To 7 200 tours (110 € / 220 €) Prolimatech Panther (40 €)

Cooler Master HAF-912 Plus (80 €)

Alimentation

Cooler Master HAF-932 Advanced (135 €) FSP Aurum 600 W (95 €)

Divers Total

8 Go DDR3-1333 C9 (40 €)

Asus EAH HD6950 Direct CU II (250 €)

Refroidissement CPU Boîtier

Asrock P67 Fatal1ty Professional (200 €)

4 Go DDR3-1333 C9 (30 €)

SSD HDD

Intel Core i5-2500K (190 €)

graveur CD/DVD SATA (20 €) 1 015 € (1 125 € crise HDD)

Un FX pour jouer, vraiment ? Nos essais du numéro précédent (PC Update n° 56) ne sont pas très flatteurs quant aux performances ludiques du FX. Mais s’il ne tient pas la comparaison vis-à-vis d’Intel du même prix (et même moins chers), il est tout de même assez costaud pour assumer n’importe quel jeu et même en profitant des détails à fond ! Et si vous envisagez ce PC également pour des usages fortement multithreadés comme de l’encodage vidéo, ses 8

1 415 € (1 525 € crise HDD)

cores seront très utiles (du niveau d’un Core i7-2600K !). Pour réaliser des économies, il est possible de se contenter du bien plus modeste FX-4100. Il n’a que quatre cores, c’est suffisant pour jouer, mais il conserve la fréquence élevée du 8150, c’est plus pertinent pour les jeux qu’un 6100 ou un 8120 sans overclocking. De même, l’abandon de la HD6970 pour la HD6950 représente une économie de 90 € pour des performances qui restent top niveau, d’autant que les bricoleurs pourront la transformer en HD6970 (plus de détails page suivante). Pour les personnes qui se fichent d’AMD mais qui sont intéressées par l’esthétique rouge et noir de ce PC, la troisième alternative à base de Core i5-2500K crée un juste milieu entre les PC 1 920 x 1 080 détails à fond et 2 560 x 1 440.

Les grandes tours, facile

Ce groupement de câbles n’est pas très heureux, mais c’est pire en les faisant passer par plusieurs trous différents.

Un beau montage avec des câbles bien groupés. Idée : gainer les fils serait encore plus beau.

1 350 € (1 460 € crise HDD)

Travailler une grande tour comme le HAF-932 Advanced est un vrai bonheur, tant il y a de la place pour cacher les fils et espacer les composants et, ainsi, bénéficier d’un montage aéré. Si vous vous demandez pourquoi nous conseillons le modèle Advanced et non la version AMD Edition, sachez que ce dernier est introuvable, cher et surtout basé sur la première version du HAF-932, c’est-à-dire intérieur brut gris, sans USB 3 en façade et sans adaptateur 2,5’’ pour les SSD. Sachant que la fixation Prolimatech n’utilise pas le support plastique d’origine, débutez l’installation par la fixation du ventirad Panther. Le boîtier bénéficie bien d’une trappe de visite permettant son installation a posteriori, mais c’est se compliquer la vie (vous pouvez retirer le plastique anti coupures de cette ouverture, car elle dépasse au dessus de la carte mère montée et c’est plastique blanc qui n’est pas très beau). Vous pouvez vissez le ventirad car il y a beaucoup d’espace et autour du socket et brancher l’ATX 12 V n’est

absolument pas compliqué. Positionnez les fils des prises et diodes en façade sous la carte et faites ressortir les prises à proximité des connecteurs de la carte. L’utilisation de ruban adhésif ou de serre câbles est nécessaire pour qu’ils ne bougent pas et restent groupés. Une fois la carte mère en place, branchez tous ces fils, puis installez le SSD et le disque dur et passez les nappes par l’arrière. Faites de même pour le lecteur optique, en le plaçant tout en bas pour qu’il puisse profiter du même cordon d’alimentation que les SSD/HDD.

De l’air Branchez les trois ventilateurs de boîtier (avant, arrière et dessus) et pensez à réserver une prise aisément accessible pour le ventilateur latéral comme CHA_FAN1, juste à côté de CHA_FAN2 idéale pour le ventilateur avant ; n’oubliez pas de réguler les ventilateurs dans le BIOS, sans quoi ce PC sera assourdissant. Installez à présent l’alimentation tout en bas et branchez en premier le connecteur 8 pins, le

Hardware Magazine 47


légèrement la fréquence HTT au-delà de 200 MHz. Surveillez la température car, si vous possédez un PC très bien ventilé, un FX 8 cores à plus de 1,45 V devient un véritable four ! Du côté de la carte graphique, si vous avez opté pour une HD6950, le choix d’un modèle de référence pour son esthétique rouge et noir facilite également la transformation en HD6970. Il s’agit simplement de flasher le BIOS (d’un modèle de référence HD6970). Ne craignez rien, car si le nombre d’unités augmente (de 1 440 à 1 536) ainsi que la fréquence (de 800 à 880 MHz), la fréquence 2D reste la même, si bien qu’en cas de plantage dans les jeux, il est toujours possible de réduire sous Windows à l’aide de RivaTuner.

cordon de l’Aurum est assez long pour ne pas utiliser la rallonge fournie par Cooler Master en passant par le trou bien placé du HAF-932 (afin de ne pas souffrir d’un câble qui viendrait gâcher le montage en passant en plein milieu). Branchez également le 24 pins de la prise principale. Branchez un câble SATA et reliez-y SSD/ HDD/ODD. Puis insérez la carte graphique dans son slot (le premier, tout en haut). Cette dernière doit également être alimentée, il suffit de passer les cordons PCI-Express par l’arrière et de les faire ressortir à mi-hauteur au même endroit que le câble ATX principal, pour qu’ils soient moins visibles. Pour finir, installez le rack USB 3.0 de façade et branchez la prise interne sur le header juste à côté du connecteur ATX 24 pins (rouge sur la carte mère Asus, noir sur le connecteur Cooler Master, bien que la norme soit bleue !).

augmentant légèrement cette dernière (1,45 ou 1,5 V, maximum que nous conseillons en usage quotidien), vous pourrez tabler sur 22 ou 23 (4,4 ou 4,6 GHz). Lorsque vous ne parvenez plus à accroître d’un ratio, vous pouvez grappiller les derniers mégahertz en augmentant d’un demi-ratio ou en modifiant

Voilà une belle plateforme aux couleurs d’ATi !

Best of boîtiers : de 100 à 140 €

Overclocking Le PC 100 % AMD a beau être très puissant de base, il serait dommage de ne pas aller encore plus loin, tant le potentiel d’overclocking est grand ! Une fois votre PC monté et installé (il serait dommage de planter durant l’installation de Windows à cause d’un overclocking trop optimiste), entrez dans le BIOS et rendez-vous sur la page des paramètres CPU. Ici, rien de bien compliqué. Désactivez Spread Spectrum et la technologie Turbo Core pour plus de stabilité à hautes fréquences et assurez-vous que la fréquence mémoire est bien conforme à vos barrettes. Sachant que tous les FX sont des processeurs débridés, il suffit d’augmenter le ratio (18 par défaut). Débutez à 20 ou 21 (4 ou 4,2 GHz), le maximum qu’un FX tient généralement à sa tension d’origine. En

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Cooler Master HAF-922 100/105 €

Corsair Carbide 500R 110 €

Vieillissant à l’intérieur (tôle non peinte, pas d’emplacement pour SSD), le HAF-922 offre néanmoins le même look gamer que les 912 Plus et 932 Advanced, inclus l’éclairage rouge du ventilateur 200 mm de façade. Relativement compact, il peut accueillir un radiateur watercooling de 240 mm.

Variante à peine améliorée du 400R, le 500R se distingue par l’ajout de cages HDD amovibles (bien qu’inutiles), de 2 ventilateurs 120 mm sur ces cages, d’un ventilateur de 200 mm sur le panneau latéral et d’une version avec des parties externes blanches.


Dossier gaming

Best of écrans, SUITE Jeu multi-écran et affichage 3D stéréoscopique : des contraintes importantes Les contraintes sont importantes, mais vous êtes nombreux à souhaiter tenter l’expérience de l’affichage « surround » (sur 3 écrans) et/ou en 3D stéréoscopique (nVidia 3D Vision). Sur le papier, c’est plutôt tentant, mais en pratique, il faut posséder une configuration titanesque, un bureau géant et, dans le cas des lunettes, ne pas avoir la nausée. Pour ne rien arranger, il faut être prêt à se retrouver avec un bureau Windows unique pour les 3 écrans (la barre des tâches va d’un bout à l’autre, l’agrandissement couvre les 3 écrans), toujours partant ? ATi et nVidia permettent de jouer en surround. ATi est un peu plus souple car une seule carte graphique suffit, toutes les 5000 et 6000 de milieu et haut de gamme ont trois sorties. Mais outre le fait qu’il faut posséder des écrans DisplayPort (ou utiliser un adaptateur DisplayPort vers DVI actif à 30 €), la puissance d’un seul GPU est un peu juste pour réellement profiter d’une résolution aussi virile que 5 760 x 1 080. Les benchs le prouvent, le framerate sur 3 écrans est environ divisé par deux

Grimper en 2 560

vis-à-vis du jeu sur un écran classique. Chez nVidia, le SLI est obligatoire, mais ce n’est pas plus mal d’un point de vue puissance. Mais la quantité de mémoire vidéo entre également dans l’équation ! Jouer sur une pareille résolution (6,2 mégapixels contre 3,6 mégapixels en 2 560 x 1 440) ne se satisfait que difficilement de 1 Go de RAM, la majorité des jeux récents avec les détails élevés parviennent presque à saturer 1,5 Go. Du coup, deux cartes 1,5 ou 2 Go de RAM sont conseillées. Quant à l’affichage en relief, seule la solution nVidia 3D Vision est commercialisée et viable (avec de nombreux jeux compatibles). Hélas, il faut calculer une image pour chaque oeil, c’est donc ici aussi deux fois plus exigeant que le jeu classique. Et si vous désirez cumuler surround et relief (nVidia le permet), courrez acheter une paire de GTX580… vous ne pourrez même pas mettre les détails à fond dans les titres éprouvants ! Ceci sans négliger le coût de l’écran 120 Hz requis, environ 400 € pièce, alors multiplié par trois…

27’’ Dell U2711, 800 €

27’’ Fujitsu P27T-6, 700/750 € Quasiment aussi bon que le Dell U2711, il est un peu moins cher et sa robe blanche change un peu. Il souffre de reverse ghosting, mais c’est hélas le cas de tous les moniteurs 2 560, ça n’empêche pas de jouer.

Le bon compromis 23’’ LG IPS231P, 185 €

Ayant baissé à 800 € hors promotions (fréquentes chez Dell), l’U2711 est la référence des moniteurs 27’’ en 2 560. Ses noirs sont meilleurs que le Fujitsu, c’est un très bon compagnon pour la retouche d’image, mais sa résolution en fait aussi un candidat pour le jeu haut de gamme.

Si vous ne passez pas votre vie à jouer, l’IPS offre un compromis fidélité des couleurs, contraste et rémanence intéressant, ce ne sont pas les utilisateurs de 27’’ qui vous diront l’inverse. Pour les budgets plus modestes, le 23’’ LG IPS231P permet de jouer sans sacrifier la qualité des images et films.

120 Hz et 3D stéréoscopique 24’’ Acer GD245HQ, 360 € C’est la référence des écrans 120 Hz, dits « 3D », depuis deux ans. Compatible nVidia 3D Vision, c’est également un écran ultraréactif pour les allergiques de la rémanence, meilleur que les TN 2 ms 60 Hz. Il souffre d’un léger clouding, mais rien d’alarmant. 24’’ Asus VG236H, 400 €

NZXT Phantom 140 €

BitFenix Colossus 140 €

Vaste, grosse capacité de ventilation (sept ventilateurs dont trois 200 mm), rhéobus 5 canaux intégré, différentes déclinaisons de couleurs et un look très plaisant : le Phantom est un bon boîtier qui ne pèche que par une qualité de fabrication un peu en retrait par rapport à ce qu’on attend d’un boîtier de cette trempe.

Le Colossus arbore une silhouette classique mais joliment agrémentée de vagues de couleur rétroéclairées en rouge, bleu ou vert. L’intérieur est plus classique, bien que vaste. Attention, seuls deux ventilateurs 230 mm sont livrés et même s’ils sont discrets, ils ne sont pas très efficaces.

Plus récent, le VG236H d’Asus assure la relève du modèle Acer qui s’efface peu à peu du commerce. Une meilleure ergonomie, aucun effet de clouding, le seul critère à prendre en compte est sa dalle brillante. De nombreux e-tailers l’affichent à 440 € avec le kit nVidia 3D Vision.

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Jeux 2 560 x 1 600 1 665 € (1 775 € crise hdd)

même s’avérer utile pour certains jeux un peu gourmands en mémoire vive comme RAGE.

Carte graphique : GeForce GTX580 430 € Pour jouer s u r d e s écrans 30’’, pas le choix, il faudra une GTX580. Les amateurs de triécran se tourneront plutôt vers une HD6970, moins puissante mais plus adaptée grâce à ses 2 Go de mémoire et à sa gestion native de 3 écrans.

Jouer en 2 560 x 1 600 sur un 30’’ implique une GTX580. C’est d’ailleurs son seul usage, la résolution inférieure se contente de moins puissant. Une configuration au top qui vous permettra de cocher toutes les options, avec tous les jeux et ce, quel que soit votre écran.

CPU : Intel Core i7-2600K 270 €

SSD : Crucial M4 128 Go 180 € Plus performant que les SSD SandForce équipés de puces asynchrones (Agility 3, Force 3, Pyro, DS-Fuzion, S510, etc.), le M4 est aussi moins victime de bugs de firmwares et plus régulier dans le temps.

HDD : Hitachi 7K3000 2 To 7 200 tpm 110 € (220 € crise HDD)

Le Core i7-2600K est un peu plus rapide que le Core i7-2500K dans quelques jeux et surtout dans des applications multithreadées. Mais si les jeux sont votre seul intérêt, passez votre chemin, les 80 € de surcoût ne sont guère justifiés.

Pour seconder le SSD pour l’installation des jeux les moins utilisés, un disque dur 7 200 tpm s’impose. Optez pour un modèle 2 To, il vous permettra de stocker toutes vos données sans avoir à opter en plus pour un second HDD 5 400 tpm.

Carte mère : Asus Sabertooth P67 160 €

Pas la peine d’aller chercher les cartes mères à plus de 200 €, la Sabertooth a tout ce qu’il faut où il faut et en plus son look a le mérite d’être un peu original, c’est rare par les temps qui courent.

RAM : 2 x 4 Go DDR3-1600 C8 60 € Offrons-nous 8 Go, vu les prix de la DDR3, autant en profiter. Cela peut

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Refroidissement CPU : Noctua NH-U12P 60 € Référence absolue, le Noctua NHU12P est livré avec deux ventilateurs NF-P12. Si le look de ceuxci ne vous plaît pas, vous pourrez les remplacer, mais ils sont en tout cas très équilibrés. Pour 15 € de plus, l’Archon de Thermalright offre le topdu top en tour simple.

Refroidissement GPU : Thermalright Shaman 75 € Le Shaman est notre référence pour les cartes graphiques puissantes, à égalité avec le MK-13 de Prolimatech. Ce dernier est toutefois plus compliqué à installer et il est livré sans ventilateurs.

Boîtier : Corsair Obsidian 650D 175 € Bien que très sobre, le 650D en impose. Vitre latérale, très bonne ventilation, excellente finition, il n’aura pas à rougir si vous allez en LAN avec. En plus, il est vaste et permet de monter proprement n’importe quelle configuration.

Alimentation : be quiet! Straight Power E9 CM 580 W 115 € 580 W peuvent paraître justes pour une telle configuration mais elle atteint à peine 500 W en consommation réelle, même overclockée. Notre alimentation existe en version 680 W si vous comptez upgrader par la suite (plus de HDD, cartes filles).

Lecteur optique : graveur DVD SATA 20 € Rustique, le lecteur DVD n’en est pas moins indispensable pour installer vos jeux si vous n’êtes pas encore passé au dématérialisé ou si vous aimez collectionner les boîtes. Prenez garde de bien choisir un modèle SATA.

Divers : Adaptateur header USB 3.0 Akasa CBUB09-15BK 10 € Cet adaptateur est parfait pour transformer un header USB 3.0 en deux connecteurs de type A et ainsi relier les ports USB 3.0 de façade en interne.


Dossier gaming

Du choix des composants, montage Configuration recommandée Hardware Magazine Processeur

Intel Core i5-2500K (190 €)

Carte mère Mémoire vive Carte graphique

Intel Core i7-2600K (270 €) Asus Sabertooth P67 (160 €) 2x4 Go DDR3-1600 C8 (60 €)

Radeon HD6970 (330 €)

GeForce GTX580 (430 €)

SSD

Crucial M4 128 Go (180 €)

HDD

Hitachi 7K3000 2 To (110 € / 220 €)

Refroidissement CPU Refroidissement GPU

Noctua NH-U12P (60 €) Non

Thermalright Shaman (75 €)

Boîtier Alimentation

Thermalright Archon (75 €)

Corsair Obsidian 650D (175 €) beQuiet Straight Power E9 CM 580W (115 €)

Divers

graveur CD/DVD SATA (20 €)

Total

1 400 € (1510 € crise HDD)

2 560 x 1 600 ou 5 760 x 1 080 Ce PC est avant tout destiné aux joueurs très exigeants qui utilisent des grands écrans 30’’ de 2 560 x 1 600 pixels. Pour ceux-là, la GTX580 est tout indiquée. En revanche, pour

Seasonic X-Series 560W (130 €) graveur CD/DVD SATA (20 €), Akasa CBUB09-15BK (10 €) 1 665 € (1 775 € crise HDD)

jouer en surround avec 3 écrans, il faudra utiliser deux GeForce. Deux GTX560 Ti feront l’affaire, mais leur mémoire limitée à 1 Go bride souvent les jeux un peu gourmands en filtrages. Le SLI de GTX570 coûte déjà 50 %

1 695 € (1 805 € crise HDD)

plus cher et on dépasse les 600 € rien que pour les cartes graphiques. Dans ce cas, la HD6970 est une bonne alternative. Son GPU est moins puissant que la GTX580, il équivaut à celui de la GTX570. Mais la carte peut gérer jusqu’à 4 écrans (à condition que deux d’entre eux soient branchés en DisplayPort, voir le best of d’écrans de la configuration précédente). En outre, même si vous ne souhaitez pas jouer en triécran, la Radeon pourra piloter les 4 écrans afin d’augmenter la surface de votre bureau Windows, c’est toujours bon à prendre.

2600K : vraiment utile ? Opter pour un 2600K est-il vraiment utile ? Il offre certes un surplus de puissance non négligeable grâce à l’HyperThreading, mais c’est assez cher payé. D’autant que le 2500K s’en sort admirablement bien dans presque tous les cas et que certains titres ont du mal à tirer profit des 8 threads, grevant les performances. Selon nous, si votre PC ne se destine qu’à cracher des FPS, un Core i5-2500K suffira amplement, surtout s’il est overclocké. Mais

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En installant le Shaman sur la carte graphique, il ne faut pas oublier de coller les petits dissipateurs. Si la mémoire peut aisément s’en passer, d’autant qu’elle bénéficie du flux d’air direct du ventilateur, ce n’est pas le cas de l’étage d’alimentation !

le 2600K permettra de toucher à tout et d’envisager des travaux de montage vidéo, d’encodage ou de la retouche photo. Dans ces usages, le Core i7 se montre 20 à 25 % plus rapide à fréquence égale.

Refroidissement optimisé Malgré la puissance de cette configuration, nous avons voulu qu’elle soit très silencieuse. Nous avons donc opté pour un radiateur GPU qui permettra de se passer des élans de joie du ventirad nVidia. En outre, les températures passent de plus de 80 °C à moins de 50 °C sur le GPU. Balèze le Shaman. Celui-ci est compatible avec la HD6970 (ainsi qu’avec la majorité des cartes monoGPU), mais il ne figure pas dans notre tableau par simple souci d’économie, le ventirad de la HD6970 étant moins atroce que celui de la GTX580 (mais il n’est

pas silencieux pour autant, méfiez-vous). Pour le CPU, un NH-U12P fera l’affaire, mais les plus exigeants se dirigeront vers un Archon de Thermalright. Celui-ci aura le mérite de parfaitement s’accorder avec le look du Shaman. Il existe depuis peu une nouvelle révision de ce radiateur, l’Archon rev.A. Pas d’inquiétude à avoir, il s’agit simplement d’une version incluant un ventilateur de 150 mm au lieu de 140 mm, mais ça ne change strictement rien à l’usage, le nouveau ventilateur sait se faire très discret. En revanche, il faudra sous-volter tous les ventilateurs du boîtier en 7 V afin de les faire taire, particulièrement les deux 200 mm (en façade et en haut). Si vous le souhaitez, vous pourrez même remplacer celui du haut par un ou deux TY-140 (ventilateurs Thermalright) et démonter celui qui est en façade, en 7 V il n’influe que de 2 à 4 °C sur les températures du CPU ou du GPU.

Vous pouvez choisir de conserver les ventilateurs Noctua sur le radiateur ou les remplacer par un autre TY-140 afin de parfaire le look. Ces derniers peuvent, en effet, fonctionner en 12 V, tout en étant silencieux. Dans le cas contraire, il faudra aussi sous-volter les NF-P12 avec les adaptateurs LNA fournis : le noir pour le 7 V, le bleu pour le 9 V. Attention toutefois, la carte mère ne compte que 4 prises pour ventilateurs (3 pins), il faudra donc sans doute recourir à des adaptateurs Molex pour brancher les ventilateurs en surplus directement sur l’alimentation. Enfin, « l’armure » de la carte mère pourra être ôtée selon vos envies, elle n’apporte de toute façon pas grand-chose au refroidissement. Il suffit pour cela d’ôter les vis au dos de la carte pour voir apparaître tous les ports et composants.

Le 650D, roi de l’intégration Avec des boîtiers aussi bien pensés que le 650D, dur de préciser quoi que ce soit, tout se monte très facilement. Usez et abusez des passe-câbles en caoutchouc, ils permettent de bien dissimuler les câbles de l’alimentation. Ils sont si bien placés qu’il y en aura toujours un qui tombera au bon endroit et ce, même si vous optez pour une carte mère un peu plus large que la moyenne (comme une Maximus IV Extreme par exemple). L’espace est assez généreux, tant pour les composants (ce qui permet de tout intégrer sans trop réfléchir) que pour dissimuler les

Best of boîtiers : plus de 140 €

Antec LanBoy Air 145 €

Corsair Graphite 600T 150 €

CM Storm Trooper 150 €

Le boîtier troué de chez Antec a le mérite d’être assez intriguant. Il n’y a pas la moindre partie pleine, la configuration respire et si ça ne suffisait pas, on peut y installer 14 ventilateurs. Néanmoins, à part les disques durs montés sur élastiques, le reste du montage est très rustique et le cable management est aux abonnés absents.

Partageant la même architecture interne que le 650D, le 600T propose un look différent, moins classe mais plus marqué. Il existe en version blanche et se démarque alors largement de tous les autres boîtiers du marché.

CM Storm s’émancipe et propose l’excellent Trooper, une grande tour au look résolument gamer, spacieuse et bénéficiant d’une bonne ventilation (200 mm en haut plus de nombreux 120 et 140 mm). Pour les plus forts, il est muni d’une solide poignée de transport (le boîtier nu pèse déjà 13,7 kg !).

52 Hardware Magazine


Dossier gaming

Libre à vous de conserver ou de démonter la « Thermal Armor » de la Sabertooth P67. A la rédac, les avis sont partagés.

câbles (tous rentrent entre le panier de la carte mère et la paroi latérale droite). La mémoire que nous avons choisie est un peu plus haute que la normale, mais elle passe quand même sous le radiateur CPU. Cela permet d’orienter ce dernier à votre guise. En général, le flux d’air le traverse en circulant de l’avant à l’arrière du boîtier. Mais en l’absence de ventilateur en façade, vous pourriez le fixer à l’horizontale en créant un flux d’air vertical. Concernant le montage du Shaman sur la carte graphique, prenez garde de bien coller les petits radiateurs sur l’étage d’alimentation ou les puces mémoire (et plus généralement,

toutes les parties du PCB qui étaient en contact avec le ventirad d’origine). Fixez ensuite le ventilateur de 140 mm dont le souffle devra être orienté vers le GPU.

Cages HDD Le 650D est équipé de deux cages contenant chacune 3 baies HDD. S’il est tentant d’en enlever une qui s’avère inutile afin de faciliter le passage de l’air, ce n’est ici guère recommandé. D’une part parce que le ventilateur en façade a été supprimé, mais d’autre part parce que les câbles des unités de stockage seront mieux dissimulés dans la cage supérieure.

En outre, pas la peine de prévoir un adaptateur 3,5’’ vers 2,5’’ pour le SSD, les tiroirs du boîtier intègrent par défaut les trous adéquats et les vis sont bien sûr livrées avec. Pensez toutefois à brancher le SSD sur les ports marron (SATA 6 Gb/s du chipset, plus rapides) et non sur les ports blancs (SATA 6 Gb/s du contrôleur additionnel) ou noirs (SATA 2).

Utiliser le header USB 3.0 La Sabertooth, comme la majorité des cartes mères 1155 de ce tarif, est équipée d’un header USB 3.0. Celui-ci permet de brancher les ports en façade du boîtier, à condition que celui-ci soit équipé en conséquence. Hélas, comme beaucoup de boîtiers sortis avant l’été, le 650D utilise des connecteurs de type A pour l’USB 3.0 en façade, c’est-à-dire les mêmes que ceux des clés USB. Il faut donc faire courir les 2 câbles dans tout le boîtier, ressortir par les trous de watercooling par exemple, puis les brancher à l’arrière de la carte mère. Au lieu de ça, nous avons préféré opter pour un petit adaptateur Akasa qui coûte une dizaine d’euros et qui permet de brancher ces deux câbles sur le header. On peut ainsi profiter de 4 prises USB 3.0 au total.

L’overclocking, c’est pour les lents !

SilverStone Raven RV02 150 €

Cooler Master HAF-X 170 €

Le Raven propose un intérieur chamboulé, renversé à 90° vers la gauche. Les connectiques à l’arrière de la carte mère se retrouvent donc en haut du boîtier et la chaleur est censée mieux circuler. En pratique, les meilleures performances de refroidissement sont surtout dues aux 3 ventilateurs de 180 mm.

Le roi de la ventilation est là ! Trois 200 mm et un 230 mm, rien de moins que ça. En outre, cette grande tour accueillera à peu près n’importe quel hardware, des cartes mères XL-ATX (jusqu’à 9 slots PCI) ou E-ATX, les plus longues cartes graphiques qui soient, et même un radiateur watercooling de 360 mm en haut du boîtier.

Avec une telle machine de guerre, pas la peine d’overclocker. Les performances sont là et la plupart des jeux tournent bien. Le CPU pourra être overclocké à peu près aussi haut que l’i52500K, soit plus de 4 GHz de façon certaine, jusqu’à 4,8 GHz pour les plus chanceux. Toutefois, désactiver l’HyperThreading sera plus utile dans certains jeux qui le gèrent très mal. Concernant la carte graphique, la surconsommation ne fera pas peur à notre alimentation, loin de là, mais le GF110 n’est guère économe. De 300 W aux fréquences d’origine, on atteint bien vite 350 W et jusqu’à 400 W (mesure à la prise) pour un overclocking costaud avec un bon refroidissement. A vous de voir si la consommation, la chauffe et le bruit en valent le coup.

Hardware Magazine 53


PC compact et puissant (microatx ) 1 085 € (1 195 € crise hdd)

Mémoire vive : 8 Go DDR3-1333 C9 Prix : 40 €

Refroidissement : Cooler Master Hyper 212 EVO Prix : 30 €

Ce n’est pas parce qu’on réduit les dimensions que l’on doit impacter les performances ! A seulement 40 € le kit de 8 Go (deux barrettes de 4 Go), il n’y a pas de raison de se priver.

Carte graphique : Asus Radeon EAH6950 Direct CU II Prix : 250 €

Pas besoin d’un monstre pour refroidir le 2500K, le ventirad 120 mm Hyper 212 EVO est déjà bien plus efficace que le modèle Intel de base, tant en températures qu’en silence. Il ne permettra pas d’overclocker à fond, mais dans un boîtier si compact, il ne vaut mieux pas dépasser trop les 4 GHz.

Boîtier : NZXT Vulcan Prix : 70 €

Moins de 40 cm de haut, peu profond, ce PC basé sur une carte mère microATX trouve sa place sous les bureaux les plus exigus. Mais ce régime n’affecte en rien les performances : c’est une machine à l’aise en 1 920 x 1 080, détails à fond.

CPU : Intel Core i5-2500K 190 € Un rapport performances/prix au top, à l’aise dans les jeux mais également dans toute autre application, le Core i5-2500K est également débridé pour l’overclocking. Il ne chauffe pas, c’est idéal pour un PC compact.

Carte mère : Asus Maximus IV GENE-Z

Pas franchement plus chère qu’une HD6950 de référence, la Direct CU II d’Asus est mieux refroidie et plus silencieuse. Pour ne rien gâcher, elle s’accorde parfaitement à l’esthétique ROG de la carte mère !

SSD : Crucial M4 64 Go

Alimentation : be quiet! Straight Power E9 modulaire 580 W

Prix : 95 €

Prix : 115 €

Le SSD, même en 64 Go, accélère considérablement la machine. Le temps de démarrage de Windows et de tous les petits utilitaires du quotidien est ultrarapide.

Le Vulcan est un boîtier noir avec un liseré orange sur les bords de la façade avant. En plus de fournir un courant d’excellente qualité et en silence, la be quiet! Straight Power E9 est une alimentation noire avec un liseré orange sur le ventilateur, parfait !

Prix : 165 €

Disque dur : Hitachi 7K3000 2 To 7 200 tours

Une vraie ROG à ce prix ? Ce n’est pas un rêve, la Maximus IV GENE-Z est lookée et performante. Malgré sa taille, l’équipement est complet. Une supercar te, même pour les grands boîtiers.

Prix : 110 € (220 € crise HDD)

54 Hardware Magazine

Discret par sa taille, le Vulcan ne l’est pas par son look ! Ce boîtier NZXT microATX affiche fièrement ses prétentions de gaming, jusqu’à la poignée que l’on peut visser sur le panneau supérieur pour le transporter.

Divers : graveur CD/DVD SATA Prix : 20 €

Un SSD 64 Go n’est pas assez volumineux pour stocker les jeux, il faut donc le compléter par un disque dur 7 200 tours. S’il ne s’agit que de jouer, 512 Go ou 1 To suffiront, mais les 2 To sont un peu plus rapides.

Comme sur les autres machines de joueur, le lecteur optique permet non seulement d’installer les jeux « boîte » mais peut également rendre bien des services. A 30 €, voire 25 chez de nombreux revendeurs, il n’y a même pas lieu d’hésiter.


Dossier gaming

Du choix des composants, montage Configuration recommandée Hardware Magazine

Processeur

Intel Core i5-2300 (160 €)

Intel Core i5-2500K (190 €)

Carte mère

Asus Maximus IV GENE-Z (165 €)

Mémoire vive

4 Go DDR3-1333 C9 (30 €)

Carte graphique SSD HDD

8 Go DDR3-1333 C9 (40 €) Asus Radeon EAH6950 Direct CU II (250 €)

Non

Crucial M4 64 Go (95 €)

Western Digital Caviar Black 1 To (80 € / 170 €)

Refroidissement CPU

Cooler Master Hyper 212 EVO (30 €)

Boîtier Alimentation

Prolimatech Panther (40 €)

NZXT Vulcan (70 €) OCZ ZT 550 W (80 €)

Divers Total

Crucial M4 128 Go (180 €)

Hitachi 7K3000 2 To 7200 tours (110 € / 220 €)

BeQuiet! Straight Power E9 modulaire 580 W (115 €) graveur CD/DVD SATA (20 €)

885 € (975 €)

980 € (1 070 € crise HDD)

1 085 € (1 195 € crise HDD)

Micro-ATX, un format idéal qui ne s’impose pas A une époque où de plus en plus de monde souhaite acheter un portable, des PC fixes plus discrets, il est étonnant de constater que le standard microATX ne se développe pas plus. Il existe de nombreuses cartes mères, y compris de bons modèles comme l’Asus ROG de ce PC, mais le choix des boîtiers reste assez pauvre, en particulier pour un joueur. A part le bon vieil Antec P180 Mini, aussi haut qu’une minitour, et quelques SilverStone que vous trouverez dans le best of de la page suivante, le seul boîtier microATX au look résolument gamer est le Vulcan de NZXT. Superventilé, il reprend l’esthétique tapageuse de modèles plus célèbres comme les Cooler Master HAF qui n’existent qu’en ATX plein format. Néanmoins, si vous souhaitez de l’élégance et n’appréciez pas l’aspect brut du Vulcan, songez à la tour FT-03 de SilverStone, en aluminium. Concernant l’électronique, tous les choix sont possibles. La configuration proposée est volontairement puissante, tant pour jouer en 1 920 x 1 080 sans restrictions, avec les détails à fond

Bien qu’il soit compact, le Vulcan permet de loger deux cartes graphiques ultra longues.

1 180 € (1 290 € crise HDD)

la carte mère pour les cacher au maximum. Installez à présent la carte mère, sans oublier de commencer par la plaque métallique des prises arrière.

Favoriser les emplacements 3,5’’ du bas

La fixation des disques durs se fait sur rails clipsés, il n’y a en revanche pas d’emplacement 2,5’’ pour le SSD.

et antialiasing 8x, que pour illustrer la possibilité d’un boîtier de taille réduite sans problème de température. Pour autant, seuls deux ventilateurs sont livrés d’origine dans le boîtier et le choix de la carte graphique Asus aidant, sans oublier l’excellente alimentation be quiet!, cette configuration reste assez silencieuse, même si le « top silence » n’existe pas vraiment pour les joueurs.

Petit mais pratique Bien qu’il soit plus serré que les autres, le montage de ce PC microATX n’a rien d’un calvaire. Le Vulcan est un boîtier relativement grand pour son format, il peut recevoir notamment des cartes graphiques de plus de 35 cm de long, les cartes les plus imposantes du marché tiennent sans jouer des coudes. Toutefois, l’achat d’une alimentation modulaire est important pour un finish propre, car la place manque pour cacher les câbles. Commencez par installer la fixation du ventirad Cooler Master sur la carte mère. Positionnez ensuite les fils des boutons et diodes de la façade sur le fond de panier en les faisant arriver par l’énorme trappe derrière la carte mère ; fixez-les avec des morceaux de ruban adhésif qu’ils ne bougent pas et positionnez les têtes à l’endroit qui correspond sur

Installez vos lecteurs. Il existe un double emplacement 3,5’’ utilisable en haut, il est pratique car ça permet d’utiliser un seul connecteur d’alimentation SATA pour le SSD, le disque dur et le graveur. Néanmoins, il est tout de même conseillé d’utiliser le double emplacement 3,5’’ du bas pour que le disque dur profite de la ventilation (placez le SSD tout en bas, le disque dur juste au-dessus) et pour cacher un peu plus les connectiques qui se retrouvent vers le panneau arrière, sachant que l’emplacement du bas est à la transversale. Pour le SSD, il faut utiliser le convertisseur 2,5’’ vers 3,5’’ livré avec le Crucial M4, d’où l’importance de l’acheter en boîte et non en OEM. Après avoir branché les nappes SATA des trois appareils, il est temps de placer l’alimentation. Elle est collée à la carte mère, mais puisque les fils des prises en façade, qui ont été passés sous la carte mère, arrivent à l’avant de celle-ci, ce n’est pas un problème. Seul le cordon de la fiche audio en façade est à l’arrière de la carte mère, il faudra un peu forcer pour entrer l’alimentation, rien d’impossible. Passez bien tous les câbles nécessaires de l’alimentation par l’arrière, il y a largement assez de place grâce au bosselage du panneau pour loger l’excédent de fils.

Dissimuler le câble ATX 12 V Hélas, format compact oblige, il n’y a pas de trou au-dessus de la carte mère pour faire ressortir le câble ATX 12 V qui se trouve à côté du socket, tout en haut et à l’arrière de la carte mère. Branchez-le donc par l’avant, nous allons travailler à l’intégrer du mieux possible sur la

Hardware Magazine 55


Il faut démonter la façade, en attaquant par le bas, pour retirer les caches 5,25’’ et insérer le graveur DVD.

fin. Installez à présent le ventirad et, compte tenu de l’extraction sur le panneau supérieur du boîtier, positionnez-le parallèle à la carte mère, à 90° des montages classiques. Si vous avez opté pour des barrettes mémoire un peu trop hautes, seul le premier port est condamné, il reste donc possible d’installer en dual channel. Les ailettes qui dépassent côté arrière permettront de maintenir plaqué le câble ATX 12 V tout contre la carte

Dommage que l’alimentation soit placée ventilateur vers le bas, la touche de orange de cette BeQuiet! s’accorde parfaitement avec l’éclairage orange de la diode Power du boîtier.

mère, juste après sa prise. Placez à présent la carte graphique dans le slot PCI-Express 16x du haut, en prenant soin de loger le câble ATX 12 V tout contre la carte mère devant le slot, il y a juste la place pour qu’il passe une fois la carte graphique en place ! Il n’y a plus qu’à récupérer par le côté droit (entièrement ouvert) deux câbles d’alimentation PCI-Express pour relier à la carte graphique. Ils sont un peu gros pour passer

par là et appuieront sur le panneau arrière, mais suffisamment peu pour ne rien déformer. La ventilation d’origine (200 mm à l’avant, 120 mm sur le haut) se révèle suffisante pour cette configuration sans gros overclockings, mais il est toujours possible d’ajouter des ventilateurs pour forcer plus d’air à pénétrer dans le boîtier (un emplacement 120 mm libre en haut, un 92 mm à l’arrière et un 200 mm sur la porte).

Best of boîtiers : microATX

Antec P180 Mini 110 €

SilverStone Fortress FT03 145 €

SilverStone TJ08-E 90 €

De conception assez ancienne, le P180 Mini permet tout de même d’accueillir n’importe quelle configuration de joueur en microATX, y compris un SLI de cartes longues en retirant une baie pour disques durs. Existe en noir et en blanc, ce dernier étant hélas gris et blanc (intérieur gris).

Ce n’est pas vraiment du gaming, mais quelle gueule ! Et si le Fortress FT03 n’est pas pratique à transporter, il est en revanche très bien ventilé et peut recevoir n’importe quelle configuration sans restriction de taille pour les cartes graphiques.

Trop « m’as-tu-vu » notre NZXT Vulcan ? Le TJ08-E de SilverStone, c’est l’élégance d’un boîtier noir façade alu que l’on pourrait confondre avec un Lian Li, mais en microATX et contre 90 € seulement.

56 Hardware Magazine


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PC gamer à emporter (mini-ITX) 750 € (840 € crise hdd)

Disque dur : Western Digital Caviar Black 1 To 7 200 tours Prix : 80 € (170 €) Les disques 2 To 7 200 tours sont suffisamment rapides pour ne pas payer encore plus cher un Caviar Black aux performances améliorées. Mais en 1 To, ce qui est bien suffisant pour un PC nomade, mieux vaut s’offrir le meilleur Western Digital 3,5’’ pour compenser.

Refroidissement : stock Intel modifié Prix : N/A

Pour jouer en réseau les week-ends avec les potes, pas question de déménager une grande tour. Mais plutôt que de souffrir le martyr sur un ordinateur portable lent et bruyant, pourquoi pas un petit cube mini-ITX qui rentre dans un bon sac à dos ?

CPU : Intel Core i3-2100 105 € Ce n’est qu’un dual core, mais complété par l’HyperThreading, il offre déjà d’excellents résultats en jeu, étant supérieur à de nombreux quad core concurrents ou plus âgés.

Carte mère : Gigabyte H61N-USB3 Prix : 80 € L’offre mini-ITX est nettement moins riche que dans les autres formats. Pour un prix très compétitif, cette petite Gigabyte offre tout de même l’USB 3.0. Le H61 limite l’overclocking , mais puisque l’i3-2100 est bridé, ce n’est pas un défaut.

Mémoire vive : 4 Go DDR3-1333 C9 Prix : 30 € Pour un PC transportable de complément, pas besoin d’une usine à gaz.

58 Hardware Magazine

4 Go suffisent à faire tourner Windows, une plateforme de jeu façon Steam, un logiciel de communication type TeamSpeak et n’importe quel jeu récent.

Carte graphique : GeForce GTX460 1 Go Prix :

140 €

Pour limiter la chauffe et donc le bruit, ne pas souffrir d’instabilités, tout en maintenant le budget à un niveau raisonnable pour un PC de complément, la bonne vieille GeForce GTX460 1 Go est idéale. A 130 €, la Radeon HD6850 est une alternative séduisante.

SSD : Crucial M4 64 Go

L’i3-2100 ne chauffe pas du tout et la présence d’un 180 mm performant et très directif juste au-dessus (livré avec le boîtier) permet de se contenter du ventirad de base Intel, auquel vous aurez même retiré ses pales !

Boîtier : SilverStone Sugo SG07 Prix : 200 € La Rolls des boîtiers miniITX pour joueurs, le plus aéré mais également le mieux alimenté. Capable de recevoir des cartes graphiques jusqu’à 31 cm, tout rentre.

Alimentation : 600 W intégrée au boîtier Prix : N/A Le format du boîtier interdit les alimentations ATX classiques. Ce n’est pas un problème grâce à la 600 W 80 Plus Bronze intégrée ! Elle n’est pas aussi silencieuse que les références du marché, mais ne fait pas plus de bruit qu’une Corsair CX, c’est raisonnable.

Prix : 95 €

Divers : graveur CD/DVD SATA externe USB

Difficile de résister à l’appel du SSD fin 2011, surtout lorsque l’on y a déjà goûté dans son PC principal. Le M4 est la référence absolue du moment. C’est toutefois une économie potentielle de 90 € si ce PC ne sert pas très souvent.

Prix : 30 € La carte mère n’ayant que deux prises SATA, l’achat d’un lecteur optique passe par un modèle externe en USB 2.0. C’est de toute façon du dépannage, si 100 % de vos jeux sont en ISO ou achetés sur Internet, ce n’est même pas nécessaire.


Dossier gaming

Du choix des composants, montage Configuration recommandée Hardware Magazine

Processeur

Intel Core i3-2100 (105 €)

Intel Core i5-2300 (160 €)

Carte mère

Gigabyte H61N-USB3 (80 €)

Asus P8H67-I (100 €)

Mémoire vive Carte graphique SSD

4 Go DDR3-1333 C9 (30 €) GeForce GTX460 1 Go (140 €) Non

Crucial M4 64 Go (95 €)

HDD

Western Digital Caviar Black 1 To (80 € / 170 €)

Refroidissement CPU Boîtier

GeForce GTX560 Ti (210 €)

Non (stock Intel modifié) Silverstone Sugo SG05 450W (110 €)

Silverstone Sugo SG07 (190 €)

Alimentation

Non (intégrée au boîtier)

Divers

graveur CD/DVD SATA slim (35 €)

graveur CD/DVD externe USB (30 €)

graveur CD/DVD SATA slim (35 €)

Total

580 € (670 € crise HDD)

750 € (840 € crise HDD)

900 € (990 € crise HDD)

SilverStone, seul au monde Quand il s’agit de marier le tout petit format mini-ITX (cartes mères 17 x 17 cm) et gaming, seul SilverStone propose des boîtiers crédibles. Les Sugo SG05 et SG06 étaient les premiers à pouvoir accueillir une carte graphique double slot, mais ils ne sont quasiment plus vendus (et la longueur limite l’installation aux cartes d’entrée et de milieu de gamme). Les premiers modèles étaient également limités par une alimentation de 300 W, mais ils sont désormais produits avec une 450 W, faites bien attention à l’achat si vous partez sur l’un de ces modèles. Le SG07 est le plus intéressant. Plus profond, il accueille n’importe quelle carte graphique (jusqu’à 310 mm) et son alimentation a été portée à 600 W. De plus, la ventilation est sensiblement améliorée. Ce n’est pas la plus silencieuse qui soit, mais c’est acceptable pour un PC de voyage. Néanmoins, si vous désirez l’utiliser comme PC principal, peutêtre voudrez-vous la remplacer pour ne plus du tout l’entendre. Le format SFF de cette alimentation est très peu répandu, mais n’est pas propriétaire de SilverStone. La seule assez puissante pour jouer et silencieuse que nous connaissions est la Scythe Gouriki 3 en version courte, mais ce modèle n’est qu’un import du Japon très difficile à trouver en Europe. Ce PC est sensiblement moins puissant que le précédent, car il semble plus intéressant de ne pas investir une fortune s’il s’agit d’un PC secondaire et surtout d’éviter une machine toute puissante et trop bruyante. SilverStone insiste sur son site pour dire qu’une GTX480 entre dans le SG07, ce qui est vrai, mais au prix de trop de sacrifices selon nous (bruit, impossible d’overclocker, alimentation à fond…). Mieux vaut se limiter à une carte de milieu à haut de gamme comme la GTX560 Ti ou la HD6950 et éviter les

Avec le ventirad Scythe Kozuti, la première barrette de RAM est en appui, mais ça ne force pas.

Impossible d’être ‘’propre’’ dans un si petit boîtier, mais le fait de regrouper les fils améliore l’esthétique et la circulation d’air.

extrêmes dans un si petit format. Le même conseil s’applique au processeur, même s’il est tout à fait possible d’opter pour un Sandy Bridge quad core plutôt que l’i3-2100.

Pas pour les gros doigts Assembler un PC miniITX est toujours plus compliqué qu’une tour standard. Les gros doigts ne sont pas adaptés et, même avec de la patience, difficile de faire un montage propre sans aucun fil visible puisqu’il n’existe pas d’endroits pour les dissimuler. Pour celui-ci, il faut commencer par sortir tous les fils du boîtier afin d’y voir clair et retirer le ventilateur 180 mm du haut qui est placé dans un rack à glissière (retirer le régulateur de vitesse avec un tour-

Le Panther est assez fin pour permettre l’installation de toutes les barrettes mémoire, même les plus hautes.

Hardware Magazine 59


chauffe pas, c’est une bonne solution. Pour les sceptiques, il reste possible d’acheter un petit ventirad, mais un 120 mm ne passe pas (condamnant le port PCI-Express). Sur nos photos, nous avons installé le nouveau Scythe Kozuti (35 €), un ventirad qui passe au millimètre ! Son ventilateur permettra d’overclocker, mais vous pouvez également le retirer car le 180 mm du Sugo suffit. Si vous optez pour ce modèle, pensez à installer les barrettes de RAM avant, c’est plus facile (et n’achetez pas de modèles plus haut que les Vengeance LP !).

Des fils, partout des fils

L’utilisation d’une carte graphique courte permet de ranger l’excédent des câbles d’alimentation à sa suite.

Branchez à présent les nappes SATA du SSD et du disque dur puis, dans la foulée, replacez la baie inutilisée du lecteur optique slim. Branchez l’alimentation sur la carte mère, puis les disques durs. Enfin, installez la carte graphique et branchez-la, sa longueur modeste (généralement moins de 21 cm) ne génère aucune difficulté pour passer les câbles. Replacez le ventilateur au-dessus du CPU (le 180 mm SilverStone) et branchez-le. Enfin, essayez tant que possible de regrouper tous les fils dans le même coin et de les maintenir serrés ensemble à l’aide de serre-câbles, mais n’espérez pas un perfect, c’est impossible dans un boîtier si petit. Si rien ne s’allume au premier démarrage, pensez à brancher l’écran sur une sortie graphique de la carte mère et rendez-vous dans le BIOS pour forcer la carte externe par défaut (PCI-E en priorité sur IGP dans la page Advanced Settings).

nevis de précision). Retirez également la baie du lecteur optique et celle des disques/ ssd. Installez la plaque arrière, puis la carte mère, maintenue seulement par quatre vis. Installez également le disque dur et le lecteur optique dans leurs baies respectives, accessibles tant que le lecteur optique n’est pas là. Branchez toutes les prises des boutons et LED de façade, en tâchant de regrouper tout l’excédent de câbles au même endroit et de les maintenir ensemble à l’aide d’un serrecâble. Pas de header USB 3.0 sur la carte mère ? Tant pis, de toute façon, le Sugo SG07 n’a que deux prises USB 2.0 en façade.

puis reclipsez l’ensemble plastique autour du radiateur. Pourquoi s’embêter avec ? Tout simplement parce que la fixation de l’ensemble à la carte mère est solidaire des cadres en plastique. L’utilisation du radiateur de base permet de se simplifier la vie, car si l’emploi d’un grand ventirad à plat est exclu (le port PCI-Express serait condamné car le socket CPU est très proche de celuici), la hauteur limitée à 117 mm ne permet pas non plus d’utiliser une tour 120 mm. Vu l’excellent ventilateur qui force l’entrée d’air par le haut et puisque le Core i3 ne

Ventirad Intel modifié

Best of boîtiers : de 50 à 70 €

Placez à présent le CPU dans son socket et occupez-vous du ventirad. Démontez la partie plastique (maintenue au radiateur par les quatre griffes) et retirez les pales du ventilateur, simplement clipsé. Attention à bien tenir les trois supports en plastique en place lorsque vous tirez sur les pales, ils sont assez fragiles et peuvent casser. N’essayez pas de retirer le moteur, c’est trop pénible, contentez-vous de couper les fils à ras,

Le SG-07 cumule un emplacement 3,5’’, deux 2,5’’ et une baie pour lecteur optique slim.

60 Hardware Magazine

Lian Li TU200 180 €

SilverStone SG05/SG06 450 W 110 €

Pour une véritable machine à jouer partout, le TU200 de Lian Li est une valise avec des coins renforcés et une poignée de transport. Très compact, léger (3,15 kg !), il peut tout de même accueillir une carte graphique double slot jusqu’à 300 mm de longueur (exemple, une 560 Ti), ainsi qu’une véritable alimentation ATX.

Les SG05 et SG06 sont plus anciens, mais ils restent dans le coup grâce à leur alimentation 450 W et la possibilité d’installer une carte graphique double slot jusqu’à 230 mm de longueur. Seule l’esthétique change entre ces deux modèles.


Dossier gaming

Best of son Cartes son L’achat d’une carte son pour le joueur n’a plus grand sens de nos jours. Les effets de positionnement spatiaux EAX, qui ont longtemps fait l’apanage des cartes Sound Blaster, sont bien émulés par les cartes son intégrées aux cartes mères, l’occupation CPU requise pour y parvenir étant aujourd’hui dérisoire par rapport à la toute puissance des processeurs actuels. Et de toute façon, ces effets sont de moins en moins utilisés car, outre le nombre de joueurs qui se contentent volontiers de jouer en stéréo, de plus en plus de jeux reposent sur la librairie open source OpenAL ou, carrément, sont en Dolby Digital 5.1. Toutefois, si vous désirez prendre une carte de meilleure qualité et qui bénéficie du meilleur d’EAX, vous pouvez vous offrir la Creative Sound

Enceintes 2.1 entrée de gamme Logitech Z-523, 60 € Un kit surprenant pour son prix qui, malgré des aigus en retrait et des basses qui ne vont pas très bas, reste relativement équilibré. Pas idéal pour écouter de la musique, il s’en sort bien pour les jeux. Existe, à peine plus cher, en 5.1 (Z-506).

2.1 milieu de gamme Logitech Z-623, 140 € Un peu moins clair et puissant qu e l es kits de la gamme suivante, il est néanmoins beaucoup plus costaud que tout ce qui se fait sous les 150 €, la plage de fréquence est presque complète et plus linéaire. Même remarque que pour le Z-523 : les aigus sont un peu étouffés, c’est dommage pour la musique, mais pas pour jouer.

2.1 haut de gamme Corsair SP2500, 200 € Un son surpuissant capable de sonoriser un salon tout entier, sans pour autant sacrifier la qualité, voilà les deux grandes qualités du SP2500 qui est aussi à l’aise en écoute musicale que dans les films et jeux grâce à son caisson très dynamique. Son prix est imbattable, seule son esthétique est discutable.

Blaster X-Fi Fatal1ty Pro, une carte lookée gamer en PCI-Express qui remplit parfaitement le rôle, pour 110 € (les produits Recon 3D de Creative, qui remplacent les X-Fi, ne sont pas encore commercialisés pour PC fixes). Chez Asus ou Auzentech, les cartes son sont généralement excellentes, mais n’ont pas un intérêt particulier pour le joueur et s’adressent plutôt aux fans de home cinéma ou aux amateurs d’écoute audiophile au casque. Alternative moderne très pratique, le passage du son via la prise HDMI de la carte graphique ! Pour ceux qui utilisent un ampli home cinéma, c’est idéal puisque tous les formats peuvent y transiter, mêmes les formats home cinéma HD. En revanche, il n’existe aucun kit son PC équipé d’une entrée HDMI, c’est bien dommage.

Creative ZiiSound T6, 350 € Pour les fans de design, le ZiiSound T6 apporte une esthétique nettement plus raffinée des satellites que le kit Corsair, sans tomber dans l’extrême tarif du kit Focal XS à 500 € et en conservant un caisson de basses qui offre le punch nécessaire aux meilleures expériences vidéoludiques.

4.0/5.1 Logitech Z-906, 300 € Le multicanal sur PC est en perte de vitesse, brancher les hautparleurs arrière n’est jamais évident autour d’un bureau et de plus en plus de joueurs favorisent l’installation 5.1 du salon pour cela. Dans le genre, le kit Logitech Z-906 est absolument excellent, très puissant, musical et dynamique. Rare kit PC équipé d’entrées numériques, il possède même un décodeur Dolby Digital. Son seul concurrent ? Le kit Z5500 qu’il a remplacé et qui fait aussi bien pour un peu moins cher.

Micros-casques Entrée de gamme Plantronics GameCon 777, 50 € Un bon gros casque confortable et « 5.1 » aux résultats étonnants pour son prix. Il est assez sourd et ne produit pourtant pas d’infrabasses, tant pis pour la musique, mais pour les communications vocales entre joueurs, aucun souci. SteelSeries 3H USB, 50 € Un casque compact et pliable, idéal pour les déplacements. USB, il satisfera également les personnes dont le kit son occupe déjà les sorties analogiques de la carte son.

60 à 100 € Razer Carcharias, 75 € Un excellent rapport qualité/ prix signé Razer, très confortable. Pour une fois, les basses ne sont pas omniprésentes (ce qui ne signifie pas absentes) et il bénéficie, en outre, d’un design très abouti. Il existe en USB, c’est le Razer Megalodon, mais il coûte beaucoup plus cher et n’apporte rien d’intéressant. Sennheiser PC 330 G4me, 95 € La qualité Sennheiser se ressent dès la première écoute, il y a une vraie différence par rapport au reste de la production. Le PC 330 est vraiment conçu pour les gamers, il est compact, il isole bien des bruits extérieurs (serre assez fort la tête) et offre un sacré punch. Pour la musique, s’il s’en sort très bien, les PC 350/360 sont sensiblement plus détaillés.

Plus de 100 € Logitech G930, 150 € Un casque au look résolument gamer… et sans fil ! Le G930 n’offre pas la qualité musicale de Sennheiser (beaucoup de basses et d’aigus, mais il sonne plus creux), mais s’affranchir du fil est un plus incontestable. L’autonomie permet de jouer des heures d’affilée (et il fonctionne malgré tout en charge) et la portée est de près de 10 m ! Sennheiser PC 350 G4me, 150 € Nettement plus confortable que les précédents (attention aux petites têtes, il est vraiment imposant), c’est le casque idéal pour concilier jeu et écoute musicale. Le PC 360 G4me est le même en matériaux composites pour gagner du poids, à n’acheter que si le prix est à peine supérieur. Les casques Sennheiser n’existent qu’en analogique.

Hardware Magazine 61


Les PC de marque et d’e-tailers De 600 à 3000 €

Le jeu sur PC, il n’y a rien de mieux. Mais il est parfois difficile de trouver le temps ou même le courage d’assembler sa propre machine, et que dire si c’est pour offrir un nouveau PC à son petit neveu plutôt que de l’inciter à rejoindre le côté obscur des consoles. Alors, que valent les configurations pour gamers des grandes marques et des e-tailers ? Peut-on leur confier nos deniers pour penser à autre chose que choisir des composants et tout monter ? La dernière fois que nous avons abordé ce sujet, l’été dernier, le constat était affligeant concernant les PC des grandes marques, tant hors de prix qu’en net retrait niveau puissance ; pour tout dire, il n’y avait quasiment aucun PC en Sandy Bridge, pourtant en vente depuis le début de l’année ! Mais depuis, Acer a complètement renouvelé ses gammes, Alienware a commencé à le faire, Asus se lance dans le gaming fixe avec son premier PC label ROG (Republic of Gamers) vendu overclocké et HP vient de lancer une gamme pour gamers inédite. De leur côté, les e-tailers (c’est-àdire les grandes enseignes de la vente en ligne comme LDLC ou Materiel.net) étaient généralement trop chers mais proposaient des machines bien plus attirantes, plus proches des PC assemblés maison. Materiel.net, en particulier, s’approchait furieusement de nos configurations de référence. Tous ont donc été soumis à l’épreuve, avec

62 Hardware Magazine

des machines de différents niveaux de prix mais dont le choix n’a jamais été fait pour casser les PC prêts à l’emploi : seuls des PC représentant un bon rapport qualité/ prix ont été demandés et testés. Précisons que Surcouf ne fait plus de machines pour joueurs, ce qui explique son absence.

Nous n’avons pas obtenu de PC Grosbill, mais l’analyse de la gamme Grosbill Gamer montre que si la part belle est faite à la puissance (bons processeurs et car tes graphiques), les autres composants sont en dessous de la moyenne (boîtier, alimentation, stockage, etc.).


Dossier gaming

Acer G3, G5 et G7

Alienware Aurora R3

UC avec Windows 7 Home Premium, de 600 à 2 200 €

UC avec Windows 7 Home Premium, à partir de 1 050 € look robuste finition prix

Acer était en plein renouvellement de ses gammes pour joueurs au moment de rédiger ce dossier. Parmi les trois familles de PC concernées, les G3, G5 et G7, nous avons disséqué un G7 logé dans un modeste châssis de G3, pas franchement représentatif. Le constructeur nous a toutefois communiqué la composition de ses nouvelles machines qui représenteront le gros des ventes, de quoi se livrer à une analyse. Les G3 sont des moyennes tours dont le look noir rehaussé de deux liserés orange sonne effectivement gamer. Vendus de 600 à 1 000 €, unité centrale + clavier/souris + Windows 7 Home Premium, ils sont globalement équilibrés mais souffrent tous du même problème : la carte graphique est sous-dimensionnée. Dès 600 €, il y a un puissant Core i7-2600, mais la Radeon HD6570 ne vous mènera pas bien loin. Pire, la machine à 1 000 € (de quoi s’assembler une sacrée configuration maison) se contente encore d’une Radeon HD6850. Cette dernière suffit à jouer à de nombreux titres en 1 920 x 1 080, mais pas les derniers blockbusters et de toute façon, à ce tarif, non merci. Plus chers, de 800 à 1 000 €, les G5 renforcent le look gamer avec un design particulier pour les lecteurs optiques (comme si deux griffes sortaient de la machine à l’ouverture) et une trappe qui dissimule deux baies 3,5’’ bien pratiques pour échanger le contenu de disques durs. Si le modèle à 800 € est encore léger en puissance 3D (GeForce GT550 Ti), le G5910-181 à 1 000 € n’est pas mal (contrairement au G5910-133 de même tarif, attention !). Il a enfin une carte sérieuse pour son prix, une GeForce GTX560 Ti, toujours le Core i7-2600, 8 Go de RAM, tout irait pour le mieux si Acer ne se contentait pas d’un disque dur de 5 400 tours en guise d’unique moyen de stockage. Beaucoup plus haut de gamme, les G7 profitent d’un boîtier très travaillé et bien fini, façon Alienware. La configuration est hors norme elle aussi, tant mieux puisque les tarifs vont de 1 700 à 2 200 € ! Entre nous, même si le look est très attirant, payer 1 700 € pour une GTX560 Ti ou même 2 000 € pour une GTX580, c’est difficile à avaler. Mais au moins, les performances sont là, inclus : le stockage avec un SSD de 64 Go dans les deux cas (2 x 64 Go dans celui à 2 200 €).

Wi-Fi + Bluetooth bruit

Le gros Area-51 étant retiré du commerce le temps d’un lifting avec la sortie des processeurs Sandy Bridge-E, le seul Alienware desktop en vente reste le plus ‘’modeste’’ Aurora R3. Les prix débutent tout de même au-delà de 1 000 € et la configuration de notre essai, très musclée, atteint les 3 000 €. Il faut dire qu’avec un 2600K, une GTX 590 bi GPU, 8 Go de RAM, un SSD 256 Go épaulé par un disque dur 7200 tours de 2 To, il y a de quoi voir venir ! Un Alienware, c’est une tour au design travaillé, mais également un clavier et une souris pour joueurs et quelques éléments personnalisables comme la couleur des éclairages. Mais s’il est indéniable que le boîtier regorge de bonnes idées, comme l’éclairage de porte qui est relié au châssis par des contacteurs et non des fils ou encore la carte graphique accrochée à l’arrière, d’autres points négligés comme la carte mère Intel au PCB vert de base viennent gâcher l’effet global. Et même si le design est réfléchi et plutôt réussi, la finition n’est pas là. Exemple avec le panneau de porte, qui bénéficie d’un beau panneau de plexi texturé pour l’éclairage et d’une tôle robuste (non peinte) côté intérieur mais le plastique extérieur laisse à franchement à désirer. Et c’est un peu partout comme ça. Un beau cache plastique au look Alienware masque les fixations des baies 5.25’’ sur le flanc, mais les clips qui tiennent les lecteurs en place sont très laids et le cache… ne les dissimule pas. Concrètement, c’est le prix d’un Macintosh d’Apple, mais sans la finition. Au premier démarrage, le bruit est assourdissant. Il faut dire que le CPU est refroidi par eau (un tout-en-un encore avec un cache pompe affublé de la tête d’alien), mais la 590 est d’origine et il y a des petits ventilateurs un peu partout, sur l’étage d’alim CPU, devant la RAM, entre les durs… bref, même régulé sous Windows, c’est bruyant. Il est possible d’ajuster la vitesse des ventilateurs dans l’interface Alienware, mais sans parvenir à trouver le silence. Quant au BIOS, il est digne d’une carte mère Intel, c’est-à-dire incomplet et globalement décevant. Les souris et clavier (une Logitech G9 relookée), sans oublier le tapis, sont en revanche de bonne facture.

Hardware Magazine 63


Asus ROG CG8565

HP Phoenix

UC avec Windows 7 Home Premium

UC avec Windows 7 Home Premium, de 1 000 à 1 700 €

look prix

qualité des composants

overclocking d’usine

Le boîtier Asus, comme l’Alienware, arbore une robe définitivement gamer. Grise foncée pour une fois. Ce PC ROG CG8565 est commercialisé en quatre variantes, allant de 1700 à 3000 euros, il s’agit donc de matériel haut de gamme. Pourtant, la plus petite mouture, malgré son Core i7-2600K et son contrôleur WiFi, ressemble quand même fortement à notre configuration ‘’1920x1080, détails à fond’’ qui ne coûte que 970 € ! Même stockage, même carte graphique, ça fait cher les 100 MHz et le méga de cache du Core i7. Les modèles du dessus ont tous un i7-2600K, mais tantôt un SLI de 560ti, tantôt une 590 bi GPU, la capacité de RAM (8 à 16 Go)à et du SSD varie également (60 ou 80 Go) un peu. Le modèle le plus intéressant semble être le second, à 2000 €. Avec ses deux GTX 560ti en SLI (qui battent une GTX 580), il offre un meilleur rapport qualité/prix que les versions haut de gamme. Tous sont également livrés avec un ensemble clavier et souris gamers, du Logitech relooké Asus de bonne facture. A l’intérieur, ça a beau être Asus, n’espérez pas trouver une carte mère ROG. Toutefois, la présence d’une vraie Asus P8Z68-V PRO plutôt qu’uen carte mère Intel sans saveur est déjà un gage de qualité. Le PC est vendu avec un overclocking préréglé, en fait une fonction TPU que l’on retrouve sur presques toutes les cartes mères de la marque, accélèrant le Core i7 à 4,2 GHz et au lieu de 3,8 en mode Turbo d’origine. La machine est également équipée d’une carte son Xonar maison et d’un bon équipement global qui comprend un graveur Bluray sur les deux plus chers et un contrôleur WiFi N sur toutes les versions. Assez bien monté, le PC Asus n’est pas non plus très silencieux, à croire que l’apanage du PC puissant et silencieux à la fois reste un luxe réservé à l’assemblage. Qui a dit ‘’tant mieux’’ ?

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Equilibre des configurations Intégration des prises et lecteur de cartes en façade Bruit Montage et finitions intérieures Prix

Wi-Fi N

HP, qui envisageait de céder complètement la production de PC fixes il y a peu, a finalement décidé de s’y réinvestir. Pour preuve : la nouvelle gamme de PC pour joueurs Phoenix, une première pour la marque. Bien que les configurations soient sensiblement plus chères que celles de nos PC assemblés, comme chez tous les grands constructeurs, force est de reconnaître qu’elles sont bien équilibrées. Des quatre variantes proposées, toutes reposent sur le Core i7-2600. Et si la moins chère (1 000 €) se contente d’une Radeon HD6850, les trois autres (1 300, 1 500 et 1 700 €) sont munies d’une toute puissante GTX580, la différence de tarif se faisant sur la quantité de RAM (4 à 8 Go) et le stockage (1 To 7 200 tours, puis 2 To 7 200 tours et enfin, SSD 120 Go + 2 To 7 200 tours). C’est franchement pas mal, les performances sont au rendez-vous. Au déballage, il y a de quoi être surpris par la compacité du boîtier. Celui-ci est plutôt réussi esthétiquement, mais ce n’est qu’une façade. A l’intérieur, de la bonne vieille tôle grise et surtout, un montage qui fait mal aux yeux. La carte mère est fabriquée par Asus, mais c’est un modèle au PCB vert spécifique pour HP avec un BIOS complètement bridé. Et, histoire de bien oublier toute envie d’overclocking, le chipset utilisé est un H67. Le ventirad est un stock Intel, la GTX580 un modèle standard également et l’alimentation une 600 W qui représente le minimum pour une machine de ce calibre. Et comme nous aurions pu le parier : le Phoenix est bruyant. La régulation le rend raisonnable au repos (mais pas inaudible pour autant), quant aux périodes de jeu, mieux vaut jouer avec un casque. Le réseau Gigabit est en standard, heureusement, mais aussi le Wi-Fi N, ce qui est moins courant sur une machine fixe. Une des trappes de façade dissimule un pratique lecteur de cartes mémoire, les prises en façade sont très bien intégrées et incluent de l’USB 3.0. Windows 7 Home Premium est installé… ainsi que toute une ribambelle d’utilitaires, voire de logiciels sous forme de publicités dont on se passerait bien.


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LDLC eSport Elite

LDLC Forcer

UC sans OS, 640 €

UC sans OS, 900 €

Qualité des composants (sauf alim) Equilibre de la configuration Alimentation de piètre qualité Prix Boîtier gris à l’intérieur ?

L’ordre alphabétique fait bien les choses, après quatre machines de grandes marques, nous passons à quatre configurations d’e-tailers (grandes enseignes en ligne). A commencer par LDLC, nous avons demandé une machine modeste qui puisse prendre place en face de notre configuration la plus abordable. Le PC eSport Elite est vendu 590 € auxquels il faut ajouter un peu moins de 50 € pour le montage, soit 640 €. Certes, vous pourriez l’assembler vous-même, mais dans ce cas, autant suivre nos conseils de bout en bout ! Le choix des composants effectué par LDLC est cohérent, bien que la carte graphique soit un peu juste. La Radeon HD6770 (une 5770 renommée) de notre machine est un peu plus puissante que la GTS450 du PC LDLC. Pourtant, l’écart tarifaire est très faible, si ce n’est nul et peut être aisément comblé en laissant tomber la carte mère Asus, au profit d’une Gigabyte ou MSI moins coûteuse. Le choix du chipset H67 est cohérent, le Core i3-2100 ne s’overclocke pas puisque son coefficient n’est pas débloqué. Le boîtier Cooler Master Elite 335 est de la même trempe que notre Xigmatek Asgard III, deux modèles bénéficiant d’un excellent rapport qualité/prix. Toutefois, les pointilleux du détail regretteront l’intérieur gris tôle du 335. C’est d’autant plus dommage que le 430 du même fabricant est peint en noir à l’intérieur, pour un surcoût négligeable (5 à 10 € tout au plus). L’alimentation « 460 W » est d’une marque chinoise tout à fait inconnue, sans comparaison aucune avec notre Corsair CX 430 W V2 qui fait mieux sur tous les plans (silence, rendement et puissance) ! Le montage LDLC est correct, rien d’extraordinaire mais il faut avouer que le PC ne s’y prête pas beaucoup. A ce prix, pas de fioritures, pas de gaines pour masquer les fils, etc. Toujours est-il qu’au final, payer une centaine d’euros de plus pour une machine un peu moins performante et un peu moins lookée, c’est difficile à justifier, même en pleine crise du disque dur dont nos tarifs n’ont pas répercuté la hausse.

Qualité des composants Prix

Equilibre de la configuration

Poursuivons chez LDLC avec une machine trois fois plus chère, mais également nettement plus sexy ! 900 € montée (sans supplément cette fois-ci), c’est un peu moins que le tarif de notre PC « 1 920 x 1 080, détails à fond », montage en prime. Un grand nom de la vente en ligne peut-il faire mieux que la rédaction ? A commencer par le processeur, c’est identique, les deux machines utilisent le rapport qualité/prix ultime des joueurs représenté par le Core i5-2500K. En revanche, pour le refroidissement, LDLC se contente du ventirad de base Intel, tandis que nous proposons l’excellent Prolimatech Panther qui permettra d’overclocker plus loin et en silence. Comme pour la machine précédente, le choix de la carte mère privilégie la réputation et donc Asus, le n° 1 mondial. La P8P67 LE proposée repose sur le chipset P67 et permet donc d’overclocker le 2500K. Toutefois, l’ASRock P67 Extreme 4 de notre machine bénéficie d’un équipement supérieur, au prix d’une finition un peu moins aboutie. Arrivé à la carte graphique, l’écart se creuse. Tandis que LDLC vend une GTX560, c’est-à-dire une 460 1 Go overclockée, la machine de la rédaction offre une GTX560 Ti sensiblement plus puissante (10 à 15 % d’écart). Côté stockage, le tarif de la configuration PC Update est un peu faussé en raison de l’augmentation subite du prix des disques durs, toujours est-il qu’un SSD de 64 Go accompagné d’un disque dur 1 To de 7 200 tours explose le 2 To 5 400 tours du PC LDLC, c’est sensible dès le premier boot de Windows ! Concernant le boîtier, rien à dire, ce sont les mêmes (CM Storm Enforcer) ! L’alimentation est une 750 W « maison » (labellisée LDLC) dont il n’y a rien à redire. C’est une production 80 Plus Bronze de Seasonic. Elle n’est pas modulaire contrairement à la ZT 550 W que nous conseillons, mais sa puissance accrue laisse plus de liberté d’expansion. Le montage du PC n’est pas sensationnel, tout est bien branché et fonctionnel mais les fils gagneraient à être un peu plus masqués, d’autant que le boîtier le permet. Au final, ce PC Forcer est convaincant, mais essayez de troquer une 560 Ti en le montant vous-même ! Une fois de plus, le constat s’impose : il est possible d’assembler un peu plus puissant pour le même prix, bien qu’il ne soit pas toujours possible de le faire en achetant 100 % des composants au même endroit. Le tarif est toutefois nettement moins exagéré que chez les grands constructeurs ou même que la première machine LDLC.

Hardware Magazine 65


MagicPC « La config du mois »

Materiel.net Millenium

UC sans OS, 805 €

UC sans OS, 1 000 €

Prix Economies réalisées intelligemment Montage

Le second e-tailer testé est MagicPC. Plutôt que les configurations « fixes » de la boutique, cet essai porte sur la configuration du mois, dont les prix sont un peu plus agressifs mais elle n’aura pas beaucoup évolué au moment où vous lirez cette colonne. Pour le prix, le moins que l’on puisse dire est que la configuration est alléchante ! Plutôt qu’un i5-2500K, c’est un i7-2600. Certes, il ne s’overclocke pas dans les mêmes proportions, mais pour ceux dont ce n’est pas le sport favori, il est plus puissant de base et au top pour jouer. La RAM double de capacité, de 4 à 8 Go. La carte mère est une Asus, avec un modeste chipset H61, mais au moins MagicPC fait des économies là où ça fait le moins mal : pas d’overclocking ? Sans processeur K, ça ne manque pas. Pas de contrôleur SATA 6 Gb/s ? Pour brancher un disque dur, quel problème ? Et même pour un SSD, les quelque 270 Mo/s d’un bon SATA 3 Gb/s ne sont que peu limitants encore. Enfin, la carte graphique est la même GTX560 que le LDLC Forcer. C’est un cran en dessous de la GTX560 Ti de notre machine, mais à 805 €, rien à dire, bien au contraire. Mais alors, où est l’arnaque ? Impossible d’en trouver une ! Le boîtier, certes, d’entrée de gamme reste beau et 100 % noir (le Cooler Master 430 Black). L’alimentation dans la même veine, une Corsair CV 500 W V2. Seul le disque dur fait un peu tache, pas tant par sa petite capacité de 500 Go (mieux vaut un bon 7 200 tours 500 Go qu’un 1 To 5 400 tours pour un PC de joueur) que par le fait qu’il s’agisse d’un Seagate, un 7200 tours pas très performant. Côté montage, rien ne vaut le fait maison. Ici, tout semble avoir été jeté dedans et branché à la va-vite, toujours est-il que ça fonctionne. Et au moins, on sent que nous avons reçu la même machine que tout le monde, c’est honnête. Vous pourrez toujours prendre une heure pour bien repasser les fils par l’arrière et les regrouper un peu mieux, mais pour 805 €, rien à dire, c’est une bonne machine et un bon prix.

66 Hardware Magazine

Prix

Equilibre de la configuration

Réglages BIOS

Chez Materiel.net, nous avons retenu le PC Millenium à 1 000 €. Pour 30 € de plus que notre machine « 1 920 x 1 080, détails à fond », apporte-t-il quelque chose de plus qu’un montage ? On s’en serait douté, le processeur est un Core i5-2500K. Et pour une fois, un e-tailer ne se contente pas d’un ventirad Intel de base, c’est la référence milieu de gamme Cooler Master Hyper 212 Plus qui est installée ! La carte mère est une intéressante MSI P67A-GD55, un modèle au bon rapport qualité/prix et qui permettra d’overclocker le CPU à plus de 4 GHz aisément. Il y a le double de mémoire que sur notre PC, pourtant de la DDR3-1600 ici aussi, mais CAS 9 au lieu de CAS 8 pour les pointilleux (8 Go au lieu de 4). La carte graphique est… la même que notre recommandation, à savoir une GeForce GTX560 Ti ! Côté stockage, c’est le premier PC à 1 000 € muni d’un SSD, en l’occurrence un OCZ Agility 3 de 60 Go complété par un Seagate 1 To 7 200 tours. OK, notre PC a un SSD plus gros de 4 Go et un disque dur 1 To un peu plus rapide, mais dans ce contexte de crise des prix, la configuration Materiel.net s’en sort plus qu’honorablement. Le boîtier est un Cooler Master HAF 912 Plus, noir intégral, duquel est dérivé le CM Storm Enforcer que nous proposons. Seule l’alimentation est un chouïa moins bonne, mais pas mauvaise, c’est une Antec HCG 520 W qui n’est pas modulaire. Eh bien, quelle bonne surprise ! Une machine qui respecte nos recommandations presque à la lettre, un montage correct et un prix… presque meilleur ! En effet, 30 € de plus comprenant le montage, c’est cohérent. Encore mieux, il existe avec Windows 7 Home Premium préinstallé… pour 50 € de plus seulement ! Même le BIOS a été réglé, avec la ventilation régulée et la mémoire ajustée à ses paramètres optimums ! Et pour ne rien gâcher, il est déjà en stock assemblé et n’attend plus qu’un clic de commande, contrairement aux autres qui sont assemblés sur commande et réclament plusieurs jours de délai.



Core i7-3000 et X79

Sandy Bridge 6 cores et socket LGA2011 OUbliez le 2600k

68 Hardware Magazine


Dossier processeurs

11 mois après le lancement de Sandy Bridge, une déclinaison très haut de gamme débarque enfin. Les Core i7-3000, accompagnés de la plateforme composée du chipset X79 et du socket 2011, saurontils trouver leur place parmi les i7-2000 très performants et les plus âgés i7-900 hexacores ? Quel prix pour ces superperformances ?

ASRock X79 Extreme 4-M

Asus Rampage IV Extreme

Asus P9X79 Pro

Asus Sabertooth X79

Gigabyte X79-UD5

Intel DX79SI

MSI X79A-GD45

MSI X79A-GD65 (8D)

MSI X79MA-GD45

Thomas Olivaux

I

ntel pouvait-il faire encore mieux ? Vendre les processeurs les plus rapides du monde pour joueurs (Core i7-2600K, récemment remplacé par l’i7-2700K) et pour stations de travail (Core i7-990X à 6 cores, quand le 2600K n’est pas devant) n’était-ce pas suffisant ? Son leadership récemment renforcé par les piètres performances du nouvel AMD FX, l’inventeur du microprocesseur se la coule douce en prenant de longs mois pour sortir sa nouvelle plateforme haut de gamme, avec un chipset et des CPU pourtant loin du potentiel maximal, comme vous pourrez le constater. Intel sort donc aujourd’hui son nouveau processeur connu jusqu’ici sous le nom de code Sandy Bridge-E, l’évolution très haut de gamme de Sandy Bridge, c’est-à-dire les Core i7-3000 sur cartes mères X79 avec socket 2011. Principale nouveauté : le passage de quatre à six cores de génération Sandy Bridge, ça promet ! De quoi sont capables ces nouveaux CPU ? Se retenir d’acheter un Core i7-2000, pourtant plébiscité par PC Update et Hardware Magazine, était-ce une bonne stratégie ? Que représente le surcoût de cette nouvelle plateforme, vaut-elle la dépense et quid de sa pérennité ? Qu’apporte le X79 ? C’est ce que nous allons voir avec l’analyse des nouveautés, l’essai du nouveau porte-étendard Core i7-3960X (6 cores, jusqu’à 3,9 GHz et pas moins de 15 Mo de cache L3 SVP !), l’estimation du modèle le plus accessible (3820), un pratique overclocking et l’essai de pas moins de neuf cartes mères socket 2011. ASRock, Asus, Gigabyte, Intel et MSI sont déjà présents au lancement.

Rappels et contexte Si le géant décline ses processeurs en gammes depuis des années (depuis l’arrivée du Celeron en complément du Pentium II en 1998), la plateforme utilisée, c’est-à-dire la carte mère et son socket, était historiquement la même, quel que soit le niveau de gamme du CPU. Les choses ont changé fin 2008 avec la sortie du Core i7-900, scénario inédit où la frange la plus haut de gamme se détache du reste avec une plateforme spécifique, en l’occurrence le chipset X58 et le socket 1366. Lorsqu’en 2009, Intel a remplacé le reste de la gamme CPU, évinçant définitivement le bon vieux socket 775, les Pentium G, Core i3-500, Core i5-600 et 700 et Core i7-800 n’ont pas pris place sur le socket 1366, mais sur une nouvelle plateforme composée des chipsets dérivés du P55 et utilisant le socket 1156. Début 2011, moins d’un an et demi après la sortie de ces puces d’entrée et milieu de gamme pourtant performantes, Intel remet le couvert en sortant une nouvelle génération de CPU d’entrée et milieu de gamme (déjà !), nom de code Sandy Bridge. Les Celeron G400 et 500, les Pentium G600 et 800, les Core i3, i5 et i7-2000 abandonnent déjà le socket 1156 au profit du quasi identique 1155, avec la mise à niveau des chipsets P55 vers P67 et consorts. Ce segment dit « mainstream » a beaucoup bougé ; pour le pire (une plateforme obsolète après 1 an de vente seulement, c’est scandaleux, sans oublier le bug des premières séries de chipsets P67) et le meilleur (les performances des CPU Sandy Bridge sont au top, que ça soit par leur puissance ou leur faible consommation). Mais concernant le haut de gamme, ou plus exactement le très haut de

gamme, la plateforme 1366 de 2008 reste en vigueur, malgré la mise à niveau avec les CPU hexacores Gulftown l’an passé. En cette fin 2011, Intel sort Sandy Bridge-E, la version très haut de gamme de Sandy Bridge, qui vient remplacer les bons vieux Core i7-900, le chipset X58 et le socket 1366 : ce sont les Core i7-3000, ils utilisent le chipset X79 et s’installent dans un socket 2011.

Sandy Bridge-E, quoi de neuf ? Un processeur Sandy Bridge-E, c’est un monstre qui embarque un total de 8 cores de type Sandy Bridge, avec un total de 20 Mo de cache L3, un nouveau contrôleur de mémoire quad channel, des lignes PCI-Express supplémentaires et la suppression du contrôleur graphique, le tout dans un seul die. Du coup, le processeur est énorme, au sens propre. Le die passe de 216 à 435 mm², soit de 995 millions de transistors à 2,27 milliards ! Mais ne vous emballez pas trop vite. Même si les nouveaux Core i7-3000 ne sont pas décevants, le plus puissant d’entre eux (i7-3960X) se contente de 6 cores et de 15 Mo de cache, le plein potentiel n’étant réservé qu’aux futurs Xeon E5. Intel favorisant la fréquence plutôt que le nombre de cores pour le grand public, ça doit mieux se vendre ainsi. Pour le reste, les nouveautés initiées par Sandy Bridge sont présentes, notamment la prise en charge des instructions AVX. En revanche, le nouveau Core i7-3000 abandonne le bus QPI des i7-900 pour la communication avec le chipset, bien que ce dernier soit très performant. Puisque le chipset n’a plus un rôle critique concernant les performances (contrôleurs

Hardware Magazine 69


Socket

775

1156

1366

1155

2011

AM3+

Marché(s) concerné(s)

Tous

Entrée, milieu et haut de gamme

Haut et très haut de gamme

Entrée, milieu et haut de gamme

Haut et très haut de gamme

Haut de gamme

Processeur(s)

Pentium E, Core 2 Duo et Core 2 Quad

Pentium G, Core i3-500, Core i5-600 et 700, Core i7-800

Core i7-900

Pentium G, Core i3, i5 et i7-2000

Core i7-3000

FX

Nombre de cores

1, 2 ou 4

1, 2 ou 4

4 ou 6

1, 2 ou 4

4 ou 6

4, 6 ou 8 via CMT

Chipset(s) principal(aux)

P45 et X48

P55

X58

P67

X79

990FX

Sortie

10-2007

09-2009

11-2008

01-2011

11-2011

10-2011

X79, socket 2011 et nouvelle fixation pour ventirads

Sur ce schéma, il est aisé d’imaginer l’emplacement des deux cores qui manquent. Notez la place massive occupée par le cache L3.

mémoire et PCI-E dans le CPU, il n’a plus qu’un rôle de southbridge), Intel joue la simplicité en réutilisant le lien DMI 2.0 des Sandy Bridge déjà existants, c’est-à-dire un tunnel d’échange de données basé sur 4 lignes PCI-Express assurant jusqu’à 20 Gb/s de bande passante. Comme le Sandy Bridge, le Core i7-3000 utilise une fréquence de base de 100 MHz et non plus les 133 MHz des Core i7-900. Ça n’a aucune influence sur les performances, uniquement sur le calcul des autres fréquences qui en découlent. Vu le nombre de transistors, énorme essentiellement en raison de l’imposant cache L3, impossible d’imaginer un i7-3000 aussi économique qu’un 2000. Ils reprennent le TDP de 130 W (même si le nouveau Turbo Mode va un peu audelà) des Core i7-900, contre 95 W pour le plus puissant CPU 1155. Vu la taille imposante de ces nouvelles puces, un nouveau socket est de mise, le LGA2011, qui s’accompagne donc de nouvelles cartes mères. La gamme Sandy Bridge-E se décline en trois références au rapport qualité/ prix très variable. En partant du haut, Intel sort le 3960X (6 cores, 15 Mo, 3,3 à 3,9 GHz, débloqué) à 1 000 €, le 3930K (6 cores, 12 Mo, 3,2 à 3,8 GHz, débloqué) à 500 € et la transition depuis les i7-2000 est assurée par le 3820 (4 cores, 10 Mo, 3,6 à 3,9 GHz, partiellement débloqué, au moins 4 coefficients) qui devrait être en vente sous les 300 €. Modèle

i7-3960X

i7-3930K

i7-3820

Cores/threads

6/12

6/12

4/8

Cache L3

15 Mo

12 Mo

10 Mo

Fréquence de base

3,3 GHz

3,2 GHz

3,6 GHz

Fréquence Turbo max

3,9 GHz

3,8 GHz

3,9 GHz

Sortie

10-2007

09-2009

11-2008

70 Hardware Magazine

Si l’aventure du très haut de gamme Intel vous tente, comptez vos économies ! Car outre la dépense du processeur en lui-même, il ne faut pas oublier celle de la carte mère, dont les prix devraient débuter entre 150 et 200 €, positionnement oblige, ainsi que celle du ventirad (ou au moins une fixation LGA2011 pour mettre votre actuel modèle à niveau). Enfin, pour bien faire, il faut posséder quatre barrettes de RAM identiques afin de bénéficier du fonctionnement en quad channel, une des nouveautés. S’il y a de quoi être déçu de l’absence d’un Core i7 octocore (alors que le die est conçu pour), il y a de quoi l’être pour les prestations du chipset X79. Pas d’USB 3.0 natif et d’autres nouveautés du genre, Intel propose le pire scénario, un simple frère jumeau du P67. Même le contrôleur de stockage qui devait évoluer, prenant en charge plus de ports SATA 6 Gb/s, du SAS et du RAID 5 sur l’ensemble des ports (limité actuellement à 0/1/10), n’a pas été retenu. Du coup, les cartes mères X79 ressemblent beaucoup à celles des Sandy Bridge actuels, seuls l’énorme socket 2011 et, sur certaines, la présence de 8 slots mémoire (4 de chaque côté du socket) permettent de les différencier du 1er coup d’oeil. Nous constatons, en revanche, avec frayeur, que la majorité des constructeurs a choisi d’installer un petit ventilateur sur le radiateur du chipset, quel retour en arrière ! Mais après enquête, ce dernier était prévu dans l’hypothèse où le

Pas la moindre différence entre un P67 et un X79 finalement.

X79 (nom de code Patsburg) n’aurait pas été bridé du tout. Autrement dit, vous pouvez le débrancher sans risque. Le socket étant physiquement plus imposant, les trous pour visser un ventirad CPU sont modifiés, imposant à nouveau de changer ou d’adapter à l’aide d’une nouvelle fixation (nous ferons le point sur les premiers radiateurs compatibles un peu plus loin dans ce dossier).

Contrôleur mémoire quad channel ! A sa sortie, le contrôleur mémoire du Core i7-900 était impressionnant puisqu’il était le premier en triple channel, c’est-à-dire à pouvoir cumuler la bande passante de barrettes trois par trois, afin de simuler un bus mémoire de 192 bits, plutôt que de se contenter des 64 bits d’une banque. Le Sandy Bridge-E pousse le concept encore plus loin en utilisant le premier contrôleur de mémoire quad channel ! Et comme vous le constatez sur les graphs ci-contre, le gain de bande passante est réel et conséquent, bien que peu d’applications en profitent réellement (la compression 7-Zip progresse d’une dizaine de % en passant du dual à quad channel en 1600 !). Le quad channel n’est pas obligatoire, vous pouvez très bien utiliser un Core i7-3000 avec une, deux ou trois barrettes de mémoire ; pour des performances optimales, il faut en installer quatre en respectant les consignes du constructeur de la carte mère (généralement, une barrette sur deux sur les modèles à huit slots, les quatre slots pleins sur les autres). Comme vous pouvez vous en douter, les fabricants de barrettes mémoire se frottent déjà les mains et annoncent de nombreux kits « spéciaux » à quatre barrettes bien assorties, de 8 à 32 Go (4 x 2 Go à 4 x 8 Go), à savoir que le Core i7-3000 pilote jusqu’à 64 Go de mémoire. La DDR3 est toujours de rigueur,


Dossier processeurs Socket

775

1156

1366

1155

2011

AM3+

Processeur(s)

Pentium E, Core 2 Duo et Core 2 Quad

Pentium G, Core i3-500, Core i5-600 et 700, Core i7-800

Core i7-900

Pentium G, Core i3, i5 et i7-2000

Core i7-3000

FX

Type de mémoire

DDR3

DDR3

DDR3

DDR3

DDR3

DDR3

Nombre de canaux max

2

2

3

2

4

2

Fréquence officielle max

1 333 MHz

1 333 MHz

1 333 MHz

1 333 MHz

1 600 MHz

1 866 MHz

Avec l’introduction du quad channel, les constructeurs comme Corsair vendent désormais des kits 4 barrettes comme ce Vengeance LP de 16 Go.

avec un maximum officiel à 1600 (800 MHz). Pour autant, toutes les cartes mères proposent les ratios supérieurs qui permettent d’exploiter de la DDR3-1866, 2000 ou 2133 en restant avec la fréquence de base à 100 MHz. Intel oblige, XMP est toujours de la partie. Pour rappel, c’est une extension du SPD qui favorise la configuration automatique des barrettes de mémoire hautes performances, en ajustant les ratios, timings et tensions comme il faut dans le BIOS. Pratique pour les débutants, il vaut mieux tout régler à la main pour savoir ce qui est modifié.

Turbo Mode 2.0 amélioré Le Core i7-900 a introduit la notion de Turbo Mode, c’est-à-dire un ajustement automatique de la fréquence maximale en fonction de la consommation du processeur (ou plutôt de sa production de chaleur puisque le Turbo Mode est conçu pour rester au sein de l’enveloppe TDP prévue). Partant du principe qu’un CPU multicore ne les utilise pas tous tout le temps, Intel s’est dit que si le CPU produisait autant d’énergie calorifique avec 4 cores à la fréquence X GHz, il pourrait tenir sans chauffer

plus avec 1 ou 2 cores à la fréquence X GHz + Y MHz. C’est une méthode intelligente pour maximiser les performances, tout en optimisant la consommation. Si le Turbo Mode des premiers Core i7 était frileux (+ 1 coefficient, soit 133 MHz, avec 4 ou 3 cores utilisés, + 2 coefficients, soit 266 MHz en monocore), les choses ont nettement progressé depuis, notamment sur les Sandy Bridge. Le Turbo Mode 2.0 introduit sur ces derniers offre plus d’amplitude (de + 1 à + 4 coefficients, soit de + 100 à + 400 MHz suivant le nombre de cores utilisés), avec comme nouveauté la possibilité de ponctuellement dépasser le TDP max, sachant que le processeur ne chaufferait pas trop durant un laps de temps si court. Sandy Bridge-E reprend ce Turbo Mode 2.0 et l’améliore en autorisant jusqu’à 600 MHz de gain total et un dépassement de la limite de TDP un peu plus long puisque le TDP est plus haut.

PCI-Express, pour quelques lignes de plus Parmi les différences entre SnB et SnB-E (outre les cores et le cache), il y a le contrôleur de mémoire, le format physique… et l’amélioration du contrôleur PCI-Express (qui n’était pas encore dans le CPU sur le Core i7-900 remplacé). Des 32 lignes d’un Core i7-900, le nouveau venu pilote 40 lignes. Difficile d’y trouver un quelconque intérêt, car la configuration précédente était déjà performante jusqu’à trois cartes graphiques (16/8/8) et seuls les utilisateurs de CrossFireX à quatre cartes bénéficieront de la nouvelle option (16/8/8/8). Toutefois, même en 16/16 ou 16/8/8, les 8 lignes restantes pourront alimenter deux ports 4x supplémentaires. Intel n’a pas d’emblée certifié la plateforme PCI-Express 3.0, mais elle le sera par mise à jour de BIOS lorsque les processeurs du type Ivy Bridge sortiront en 2012.

Influence du quad‐channel (Go/s) Lecture multi

Ecriture multi

10,1

Ecriture 10,4 0

10

Quad

39,4

29,2

20,6

10,3

Lecture

16,1 16,1 15,5

15,1 15,1 15,1 20

Triple

Dual

30

40

Mono

50

Influence du triple‐channel (Go/s) 17,9

Lecture multi

14,4 7 18,7

Ecriture multi

17,1 9,8 14,8 14,8

Lecture 11,5

14,7 14,3

Ecriture 10,4 0

5

Triple

10

Dual

Mono

15

20

Influence du quad‐channel (Go/s) Lecture multi

Processeur

i7-975

i7-990X

i7-2600K

i7-3820

i7-3960X

FX-8150*

Ecriture multi

Fréquence nominale

3,33 GHz

3,46 GHz

3,4 GHz

3,6 GHz

3,3 GHz

3,6 GHz

Lecture

Fréquence max, 1 core utilisé

3,6 GHz

3,73 GHz

3,8 GHz

3,9 GHz

3,9 GHz

4,2 GHz

Fréquence max, 2 cores utilisés

3,46 GHz

3,73 GHz

3,7 GHz

3,9 GHz

3,9 GHz

4,2 GHz

Fréquence max, 3 cores utilisés

3,46 GHz

3,6 GHz

3,6 GHz

??

3,7 GHz

4,2 GHz

Fréquence max, 4 cores utilisés

3,46 GHz

3,6 GHz

3,5 GHz

??

3,7 GHz

4,2 GHz

Fréquence max, 5 cores utilisés

N/A

3,6 GHz

N/A

N/A

3,6 GHz

3,9 GHz

Fréquence max, 6 cores utilisés

N/A

3,6 GHz

N/A

N/A

3,6 GHz

3,9 GHz

Fréquence max, 7 cores utilisés

N/A

N/A

N/A

N/A

N/A

3,9 GHz

Fréquence max, 8 cores utilisés

N/A

N/A

N/A

N/A

N/A

3,9 GHz

* le Turbo Core 2.0 du FX autorise de monter à 4,2 GHz non pas en fonction du nombre de cores utilisés, mais du nombre de modules CMT (maximum 2 sur 4 pour atteindre 4,2 GHz).

9,1

37,2

28,1

18,5

18,2 18,4 18,9

9,4

16,4

18,8 19,6

10,3

18,6 18,6 18,6

10,4 16,7 16,5 16,4

Ecriture 10,2 0

5

"Quad"

10

"Triple"

15

Dual

Mono

20

25

Alors que le 3ème canal mémoire des Core i7-900 n’apportait qu’un léger surplus de bande passante de 20 à 25%, les 3ème et 4ème canaux du Core i7-3960X sont aussi performant que les deux premiers. Ainsi, la bande passante quadruple en passant de 1 à 4 canaux. En outre, le contrôleur est presque aussi performant que celui des Core i7 2600 si on compare les performances en dual channel, on imagine qu’Intel a du faire quelques concessions pour intégrer les 4 canaux. (Les mesures en « triple » et « quad » channel sur P67 concernent l’utilisation de 3 ou 4 barettes, le contrôleur ne supporte évidemment pas le quad channel)

Hardware Magazine 71


Performance Pour évaluer les performances des nouveaux Core i7, Intel nous a livré un 3960X que nous avons comparé à ses prédécesseurs (Core i7-900 sur socket 1366), au milieu de gamme actuel (Core i5 et i7 1155) mais aussi aux FX et Phenom II X6 d’AMD. Nous avons, en outre, émulé un Core i7-3820 en supprimant 2 cores et 4 threads du 3960X. Ainsi castré, nous disposions des 4 cores et 8 threads du futur 3820, mais de 15 Mo de cache L3 au lieu de 10. En outre, ne connaissant pas précisément le fonctionnement du mode Turbo sur ce processeur, notre modèle tournait à 3,7 GHz en 4 cores, 3,8 GHz en 3 cores et 3,9 GHz en 1 ou 2 cores. Il en va de même pour le FX-6100 dont la fréquence varie peut-être un peu différemment du modèle que nous avons émulé. En ce qui concerne l’overclocking, nous avons essayé d’utiliser des valeurs réalistes en aircooling et sans trop forcer sur les tensions. Tous nos processeurs peuvent monter plus, mais nous considérons qu’il s’agit des limites hautes atteignables par tout un chacun. Dans tous les graphs, le meilleur résultat est en haut, le moins bon est en bas, quelle que soit la mesure.

Compression (sec) Core i7‐3960X @4.7 GHz

285

57

Core i7‐3960X

Traitement Photo (sec) 312

66

Core i7‐2600K @4.8 GHz

67

Core i7‐990X @4.4 GHz

70

Core i7‐3820 (émulé)

73

Core i7‐990X

Core i7‐3960X

299

Core i7‐990X @4.4 GHz

83

Core i7‐2600K

84

Core i7‐975

89

FX‐8150 FX‐6100 (émulé)

Core i7‐3820 (émulé)

316

Core i7‐2600K

Core i7‐920

105

Core i5‐2500K

105

100

7‐Zip 9.22

82,8

Core i7‐990X

74,7 69,8

330

Core i7‐975

81,6

AMD FX‐8150 @4.7 GHz

82,5

66,1

99,8

500

113,1

107,2 110,9

FX‐6100 (émulé)

410 400

92

95,2 92,7

Phenom II X6 1100T Core i7‐920

WinRar 4.1

102,3

88,6 82,7

FX‐8150

WinRAR et 7-Zip utilisent tous les deux un à deux threads et exploitent très facilement la bande passante mémoire. Il n’y a donc aucune surprise à voir tous les CPU Intel truster les premières places. Le 3960X domine tous les autres processeurs, même overclockés, alors que le 3820 se montre plus rapide que les 990X ou 2600K !

72 Hardware Magazine

78,9

71,2

334

370

300

69

73,4

382

200

61,3 56,7

Core i5‐2500K

124 0

70,8

59,5 56,6

336

363

98

Phenom II X6 1100T

316

354

93

56,8

Core i7‐2600K @4.8 GHz

301

81

AMD FX‐8150 @4.7 GHz

49,6 46,8

Core i7‐3960X @4.7 GHz

0

20

Zerene Stacker

40

60

80

100

120

Photoshop 5.1

Photoshop sollicite le CPU à 100 % pendant presque tout le long du test et favorise donc les CPU multicoeurs. Le test Zerene Stacker oscille entre un et plusieurs cores occupés, il privilégie donc l’architecture à condition d’avoir assez de threads. Une fois encore, le 3960X domine tout le monde, seul le 2600K overclocké fait parfois un petit peu mieux que le 3960X à sa fréquence d’origine. Le 3820 est toujours devant le 2600K.


Dossier processeurs

Cinebench (indice)

Encodage (sec) Core i7‐3960X @4.7 GHz

152

37

Core i7‐990X @4.4 GHz

44

Core i7‐3960X

43

Core i7‐990X

Core i7‐3960X @4.7 GHz

173 181 204

52

AMD FX‐8150 @4.7 GHz Core i7‐2600K @4.8 GHz

62

Core i7‐2600K

63

256

FX‐8150

81

Core i7‐975

77

Phenom II X6 1100T

268 273 302

Core i5‐2500K

367

107 0

100

200

MediaShow Espresso 6

300

Core i7‐3820 (émulé)

1,56

Core i7‐2600K

1,49

Core i7‐3960X

125

Core i7‐990X @4.4 GHz

125

Core i7‐2600K @4.8 GHz

200

Core i7‐990X

110

Core i7‐3820 (émulé)

110

Core i7‐2600K Core i7‐975

101

Core i5‐2500K

102

FX‐6100 (émulé)

0,95

0

50

Civ5

4,79 4,45

0

5

10

15

Mono

Cinebench a beau être un logiciel de rendu 3D, il sert aussi d’indice. En effet, il est très neutre et donne une bonne idée de la puissance mono et multithread de chaque CPU. A ses fréquences d’origine, le 3960X cumule les meilleurs résultats en monothread (car son unique core culmine alors à 3,9 GHz, contre 3,8 GHz pour le 2600K) et en multithread (grâce à ses 12 threads).

198

149

Core i7‐990X

197

149

Core i7‐2600K @4.8 GHz

197

148

Core i7‐3820 (émulé)

120

Core i7‐975

201 189

117

Core i5‐2500K

121

Phenom II X6 1100T

103

FX‐8150

102 91

FX‐6100 (émulé) 150

200

250

Anno 1404

Civilization V et Anno 1404 aiment les cores et les threads, plus il y en a, mieux c’est. Le gain est présent en passant de 4 à 6 cores et on note encore une augmentation en overclockant les CPU les plus rapides. Une fois encore, le 3820 est devant le 2600K et il n’est pas si loin du 990X (plus de cores mais une architecture plus ancienne et moins efficace).

238 232

167 177

AMD FX‐8150 @4.7 GHz

82

270

189 186

Core i7‐920

85

273

226 230 202 193

94

100

236

Core i7‐990X @4.4 GHz

134

303

242

151

99

83

69

5,4

1,37

Core i7‐3960X

108

79

FX‐6100 (émulé)

5,81

Core i7‐2600K

106

70

5,98

Core i7‐3960X @4.7 GHz

172

128

Phenom II X6 1100T

5,99

Multi

141

70

6,78

Jeux (FPS)

Core i7‐3960X @4.7 GHz

FX‐8150

7,16

1,1

Jeux (FPS)

Core i7‐920

7,71

1,21

0,96

xRecode2

Pour l’encodage audio ou vidéo, le nombre de threads est primordial. Les hexacores Intel sont en tête, suivis des CPU quad avec HyperThreading et du FX-8150 d’AMD. Ce dernier s’en sort mieux en encodage vidéo que le 2600K, mais moins bien en encodage audio, sans doute à cause du grand nombre de sources à traiter.

AMD FX‐8150 @4.7 GHz

8,03

1,03

Core i7‐920

400

9,1

1,15

Core i5‐2500K 340

92

10,47

1,94

Phenom II X6 1100T

313

11,16

1,25

Core i7‐975

99

Core i7‐920

1,57

FX‐8150

85

FX‐6100 (émulé)

Core i7‐3960X

AMD FX‐8150 @4.7 GHz

243

Core i7‐3820 (émulé)

1,52

Core i7‐2600K @4.8 GHz

231

56

Core i7‐990X @4.4 GHz

Core i7‐990X

216

66

13,65

1,89

0

180 158 166 155

100

Farcry 2

200

300

400

Crysis 2

Crysis 2 et Far Cry 2 représentent la majorité des jeux en 2011. Ils nécessitent un quad core avant tout, et préfèrent une architecture moderne qu’un grand nombre de threads : le 2500K domine facilement le 920. Mais là encore, le 3960X fait des merveilles, même s’il n’est pas du tout nécessaire.

Hardware Magazine 73


Les Sandy Bridge socket 1155 sont toujours les plus économes, que ce soit au repos ou en charge. Toutefois, le 3960X est clairement du même niveau, même si ses 6 cores et sa fréquence le pénalisent un peu. En revanche, une fois overclocké, la consommation dépasse les 300 W et il est plus gourmand au repos qu’un 2600K en pleine charge !

Consommation (W) 75

Core i5‐2500K

75

Core i7‐2600K

95

132

98,5

144

100

Core i7‐2600K @4.8 GHz

144

115

Phenom II X6 1100T

185

148

196

133,5 158

Core i7‐920 87

Core i7‐3960X

132,5 103

FX‐8150

211 211,5

135

217

132,5 159,5

Core i7‐990X

135

Core i7‐975

171

150

Core i7‐990X @4.4 GHz

143

Core i7‐3960X @4.7 GHz 103

FX‐8150 @4.7 GHz 0

Repos

100

228 240

182

301

201

327

146

Monocore

356 200

Charge

300

400

Overclocking Après les processeurs 1155 dont le BCLK s’overclocke très peu, nous attendons de savoir si ce problème sera toujours d’actualité sur socket 2011. C’est toujours le cas, mais Intel a eu la bonne idée d’intégrer un petit trucage permettant quand même d’overclocker sans toucher au coefficient, notamment pour le 3820. 4,5 GHz pour tous, c’est parti !

DMICLK et BCLK

Comme sur la plateforme 1155, le DMI Clock est le bus sur lequel sont basés tous les composants (CPU, stockage, lignes PCI-E, chipset, etc.). La fréquence de base du CPU ou BCLK est indexée sur ce bus et fonctionne par défaut de façon synchronisée. Nous avons réussi à atteindre 106 MHz, c’est-à-dire le même genre de limite que sur les processeurs 1155. Là encore, la fréquence maximale semble varier selon le CPU et elle variera entre 0 et quelques mégahertz. Pas très amusant donc. Mais cette fois, Intel a eu la bonne idée d’intégrer un coefficient pour désynchroniser le BCLK et le DMICLK. Tous les composants sont donc reliés par le DMI mais la fréquence de base du CPU peut être augmentée. Deux ratios sont implémentés, le 1,25x et le 1,67x. Une fois ces ratios utilisés, il est encore possible d’overclocker le DMICLK et donc le BCLK. Par exemple, en reprenant les 106 MHz maximums que nous avons atteints, il s’agit de 132,5 et 177 MHz.

74 Hardware Magazine

Mais si le premier ratio passe sans encombre et sans rien faire, ce n’est pas le cas du second que nous n’avons jamais réussi à accrocher. Nous en restons donc à un petit 30 % d’overclocking sur le BCLK, ce n’est pas énorme mais ce sera suffisant pour le 3820 (son coefficient 36 permettant alors d’approcher les 4,8 GHz). Et comme sur la plateforme 1155, il n’y a aucun réglage capable d’améliorer cette fréquence maximale. Montez et arrêtez-vous quand ça plante, fin de l’overclocking.

Différence entre K et X Si les CPU Extreme Edition (récemment badgés X mais EE auparavant) sont présents depuis longtemps, les K sont apparus il y a peu sur le segment milieu de gamme. D’abord inaugurés avec l’E6500K (775), puis avec les i7-875K et i5-655K (1156) et plus récemment avec les i7-2600K et i5-2500K, les K comptent un nouveau membre, le 3930K. C’est la

première fois que K et X cohabitent, a fortiori lorsqu’il s’agit de deux CPU aussi proches : deux hexacores avec HyperThreading et qui sont seulement différenciés par un cache moindre sur le K (12 Mo au lieu de 15). La fréquence de base est aussi inférieure mais ce n’est qu’un faux problème, un rapide passage dans le BIOS permettra de l’augmenter. Du coup, c’est officiel, le X n’a strictement aucun intérêt, les 3 Mo de cache L3 en moins ne devraient pas vraiment manquer, et même si la différence était visible, elle ne justifierait pas


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Bande passante RAM Core i7‐3960X (Go/s) Lecture multi 40,1 39,4

47,6 46,4

59,2 57,9 54,4 52,6

charge (configuration totale) et ceux qui préfèrent opter pour 47,6 un overclocking raisonné pour48 46,3 ront espérer atteindre 4,4 GHz Ecriture 47,2 avec 1,35 V. Mieux encore, la 44,1 multi 43,9 tension de base varie autour de 37,8 1,2 V. Mais à cette tension, le 37,2 processeur a pu fonctionner à 20,1 3,8 GHz avec le Turbo Mode acti19,5 19,6 vé et culminant donc à 4,4 GHz 18,7 Lecture et une consommation à peine 18,5 17,6 supérieure à celle d’origine. 16,9 A propos du Turbo Mode juste16,1 ment, il est très séduisant de 15,1 le garder activé. Mais il procure 15,1 15,1 un gain de 600 MHz avec 1 et 15,1 Ecriture 2 cores d’utilisés, compliquant 15,1 15,1 donc grandement la stabilité. 15,1 Pour vous assurer que tout fonc15,1 tionne bien, nous vous recom0 10 20 30 40 50 60 70 mandons de fixer la fréquence DDR3‐2133 C7 DDR3‐2133 C9 DDR3‐1866 C7 DDR3‐1866 C9 (sans Turbo Mode) en 6 cores et DDR3‐1600 C7 DDR3‐1600 C9 DDR3‐1333 C7 DDR3‐1333 C9 de valider l’overclocking par 30 Le contrôleur mémoire du Core i7-3960X est du même acabit que celui du 2600K, à 60 minutes de Linx. Ensuite, l’overclocking de la mémoire permet de gagner progressivement en bande passante. réactivez le Turbo Mode et relanToutefois, le gain pratique est relativement limité, inutile donc d’acheter de la mémoire hors de prix, mais vous aurez quand même intérêt à essayer d’en tirer le maximum. cez Linx mais en affinant cette fois sur 4 threads (Settings > de doubler le tarif du CPU. Côté overclocking, Number of threads). Si plantage il y a, augon imagine que ce sera tout à fait similaire, mentez la tension via des paliers de 0,01 V voire un peu meilleur pour le 3930K qui dis- jusqu’à stabiliser complètement la machine. pose d’un peu moins de cache (et chauffe donc Vous pourrez ensuite l’utiliser sans crainte de un peu moins). planter, quel que soit l’usage.

i7-3820 le castré

DDR3-2133 C7 : facile ?

Dans quelques mois, sortira l’i7-3820, un quad core avec HyperThreading équipé de 10 Mo de cache, d’un Turbo Mode moins haut et privé du coefficient multiplicateur débloqué. A un peu moins de 300 €, ce sera le digne successeur de l’i7-920, un excellent rapport qualité/prix pour une plateforme haut de gamme. Quid de l’overclocking avec celui-ci ? Bien que nous ne l’ayons pas eu afin de tout vérifier, s’il supporte l’augmentation de fréquence comme notre 3960X, on pourra sans problème espérer 4,5 GHz en passant le BCLK à 125 MHz, et même jusqu’à 5 GHz en overclockant encore le BCLK et en utilisant le Turbo Mode.

Le contrôleur mémoire du Core i7-900 avait du mal à dépasser DDR3-2133, celui des Core i7-2600 y arrive sans broncher. Le nouveau contrôleur quad channel y parvient aussi, mais il faut un peu fouiller pour y arriver. En

effet, si la montée en fréquence est ultrafacile jusqu’à DDR3-1866, il faut augmenter la tension (notée VCC IO en général) autour de 1,3 V pour atteindre DDR3-2133. Bien qu’il soit impossible de juger de l’impact de cette tension sur la durée de vie du CPU et que les constructeurs semblent très conservateurs à ce sujet, nous pensons qu’il n’y a pas de danger jusqu’à 1,3 V. Là encore, on imagine facilement que le passage au quad channel a imposé quelques modifications, ce qui explique la montée en fréquence plus compliquée. Toutefois, on arrive à atteindre des fréquences de l’ordre de DDR32400 en poussant, ce qui montre bien que le contrôleur n’est pas au bout. Acheter une plateforme haut de gamme gérant le quad channel et n’utiliser que deux barrettes, cela serait bien dommage. Néanmoins, si vous avez déjà 2 x 4 Go et que vous vous en contentez, il n’y a aucune objection à procéder ainsi. Le gain en bande passante conféré par le triple ou le quad channel n’est pas primordial.

4,5 GHz pour tout le monde A la façon des Sandy Bridge au socket 1155, les nouveaux Core i7-3000 n’ont aucun mal à franchir les 4 GHz et bon nombre d’entre eux pourront fonctionner à 4,5 GHz. En effet, les 3930K et 3960X possèdent un coefficient multiplicateur débloqué et le 3820 ne devrait pas avoir de mal à atteindre cette fréquence en augmentant le BCLK. Il faudra bien sûr augmenter un peu la tension. A titre d’exemple, avec un bon refroidissement (le kit de watercooling Intel équivalant plus ou moins à un très bon radiateur simple tour comme un Thermalright Archon), nous avons validé 4,7 GHz pour 1,43 V. La consommation est alors très importante, autour de 320 W en

76 Hardware Magazine

Pour augmenter le BCLK, il faut utiliser les ratios 1.25x ou 1.67x pour le désynchroniser de la fréquence DMI CLK. Utiliser le ratio 1.67x semble toutefois impossible car les processeurs ne supportent pas un tel BCLK (167 MHz).


Dossier processeurs

Le point sur les ventirads pour socket 2011

ASRock X79 Extreme 4-M

MicroATX, 4 DIMM, SLI, 220 € Intel a enfin compris qu’il n’était pas très utile de vendre un ventirad de piètre qualité avec un CPU exceptionnel ! En partenariat avec Asetek, il vend ce watercooling tout-en-un, mais bien trop cher (plus de 80 €) et bruyant.

Le socket 2011 s’accompagne, encore, d’une nouvelle fixation pour ventirads qui oblige à tout racheter. Pourtant, à y regarder de plus près, le perçage entre socket 1366 (Core i7-900) et socket 2011 (Core i7-3000) est identique ! Mais sur la nouvelle plateforme, Intel a choisi d’utiliser une backplate différente qui débouche sur quatre pas de vis qui permettent, en toutes circonstances, de visser un ventirad sans avoir à sortir la carte mère. Ça ressemble grandement au système des Xeon de ces dernières années. Que peut-on faire pour éviter de racheter un système de refroidissement ? - Asus vend avec sa Rampage IV Extreme une backplate sans les quatre pas de vis, qui autorise donc d’utiliser n’importe quel ventirad socket 1366 sans bricolage. Il y a fort à parier qu’une ou deux marques finiront par vendre ce genre de backplate, identique à l’Asus. Il pourrait être tentant de récupérer une backplate 1366 derrière une vieille carte mère, mais les trous du socket lui-même ne sont pas identiques et de nouveaux composants soudés à l’arrière imposent des évidements dans la plaque en elle-même. - De nombreuses marques de ventirads ont développé une nouvelle fixation, socket 2011, compatible avec leurs anciens produits. Dans certains cas, elle sera distribuée gratuitement sur demande (Enermax, Noctua) ou vendue à un petit prix, de l’ordre d’une dizaine d’euros (Cooler Master, Prolimatech, Thermalright). Si vous devez de toute façon racheter un ventirad, de nombreux modèles ont été mis à niveau pour être compatibles. Chez Cooler Master par exemple, les Hyper 212 et 412 sont déjà compatibles, les 612, V6, V8 et V10, sans oublier la série GeminII, le seront prochainement. L’ETS-T40 d’Enermax est lui aussi vendu avec une fixation socket 2011. Chez Noctua, le D14 vient d’être annoncé en version spéciale, le NH-D14 SE2011. Thermaltake a sorti les FrioOCK et BigWater 760 Plus. Même Intel s’y est mis, se rendant enfin compte que quasiment personne n’utilisait un ventirad d’usine, surtout sur des processeurs aussi haut de gamme. Du coup, les Core i7-3000 sont vendus en boîte sans radiateur, Intel propose à la vente un ventirad assez basique (20 €) ainsi qu’un plus original watercooling tout-en-un façon Antec H20 ou Corsair Hydro, également fabriqué par Asetek, mais plus bruyant et trop cher (80 à 100 €).

rapport qualité/prix

ASRock dévoile une gamme de cinq cartes X79, dont seules les variantes les plus accessibles sont disponibles pour l’instant. Celle que nous testons est la plus originale car elle est au format microATX, il s’agit de la X79 Extreme 4-M. Ce format en soi n’a rien de spécialement rare et on a vu des cartes Core i7-900, mais celle-ci impressionne tant le socket 2011 est massif. Reprenant l’esthétique réussie des dernières productions de la marque, il s’agit donc d’une ASRock sur PCB noir avec 100 % des connecteurs noirs et non plus bleus et blancs (slot de mémoire, ports PCI-E, prises ATX ou ventilateurs, etc.), les deux seules choses qui ressortent sont les couvercles gris des radiateurs de chipset/mosfets et les condensateurs dorés. Malgré sa petite taille, la carte peut recevoir jusqu’à 32 Go de RAM et trois cartes graphiques haut de gamme, bien que la configuration rapprochée des slots limite à deux cartes double slot. Il y a même un bon vieux port PCI. Les six prises SATA du contrôleur Intel sont coudées, les 6 Gb/s se reconnaissent du premier coup d’oeil à leur couleur gris foncé et non pas noire. En prime, ASRock a soudé un contrôleur de stockage ASMedia ASM1061 qui apporte un port SATA 6 Gb/s de plus en interne, prise non coudée, tout juste utilisable avec une carte graphique en place. Le second port géré par ce contrôleur est la prise eSATA, en 6 Gb/s également. Les ports USB 3.0 sont également confiés à deux puces ASMedia ASM1042, une pour deux ports arrière, une pour un header. La X79 Extreme 4-M fait, en revanche, partie de ces trop nombreuses cartes X79 munies d’un ventilateur de chipset. Rappelons que ce dernier n’a guère d’utilité puisque le X79 n’apporte aucune fonction de plus qu’un P67 qui s’en passe aisément. Il a peut-être un peu plus de transistors en raison de fonctions prévues et inactives, mais nos tests ont démontré que la carte tient en débranchant le ventilateur, déjà nettement audible alors qu’il était neuf. Le BIOS reprend la même interface UEFI que les cartes Sandy Bridge, c’est clair et complet. Déplorons toutefois l’absence du réglage pour ajuster le ratio BCLK/DMI qui permettrait de monter un peu plus haut indépendamment du réglage de coefficient CPU. Il y a fort à parier qu’une prochaine mise à jour de BIOS corrige cette lacune.

Hardware Magazine 77


P

UPDAT E

C

Asus Rampage IV Extreme

ATX, 8 DIMM, 4-Way SLI, 385 € 4-Way SLI OC Key boutons bien placés overclocking extrême thermomètre -200° C prix trop de réglages dans le BIOS ?

Que celui qui a dit à Asus : « Les Core i7-3000, c’est ultra haut de gamme » se dénonce ! Le géant taïwanais l’a bien compris, si bien que la gamme de sept cartes X79 proposée à ce jour débute à 250 € pour culminer, avec la Rampage IV Extreme que nous testons à présent, à 385 € ! Et il faut bien avouer que cette Rampage IV, c’est du lourd. Globalement, toutes les cartes ROG (Republic of Gamers) sont des réussites, les modèles Extreme ont toujours des fonctionnalités de performances et d’overclocking extrêmes et celle-ci, loin de déroger à la règle, innove ! Dans le bundle, un dongle énorme d’environ 10 cm de long baptisé OC Key, se branche en DVI entre la carte graphique et l’écran. Il faut également relier un câble entre la carte mère et le dongle, via un passage dans la plaque métal des prises arrière. OC Key affiche alors en surimpression à l’écran (overlay) toutes sortes d’informations sur l’état de votre système et donne accès à l’overclocking. Ça rend le même service que ROG Connect, sans avoir besoin d’un second PC à côté. Il faut d’ailleurs appuyer 3 secondes sur le bouton ROG Connect pour activer ou désactiver cet affichage overlay. Ensuite, une simple pression sur ce bouton permet de passer le clavier du mode normal au mode overlay. C’est amusant quelques minutes, mais pas franchement utilisé par les overclockers. Autre point fort, la carte intègre désormais un thermomètre de qualité professionnelle (jusqu’à -200 °C) sur lequel vous pourrez brancher jusqu’à deux sondes K (non fournies, comptez 10 €), thermomètre qui prend en compte les températures négatives en cas de refroidissement à l’azote liquide. Signalons, enfin, la présence d’une backplate alternative pour le socket, qui permet d’utiliser les ventirads et autres godets socket 1366 ! Que dire du BIOS ? Aux couleurs ROG, il offre une quantité infinie de réglages pour les overclockers. En plus des très nombreux réglages « courants » (c’est-à-dire fréquences, tensions, timings, fonctions automatiques) que l’on trouve sur la majorité des cartes modernes, cette version Extreme regroupe dans des pages spéciales (appelées CPU tweaker’s paradise, pour « le paradis des bidouilleurs CPU » et ainsi de suite pour les autres composants) des réglages si pointus qu’ils n’intéressent quasiment plus personne, même parmi les overclockers extrêmes. Vivement que la Rampage IV Formula passe entre nos mains pour juger de la version « gamer » et moins « bencheur », beaucoup moins chère et tout aussi belle.

78 Hardware Magazine

Asus P9X79 Pro

ATX, 8 DIMM, 3-Way SLI, 280 € Bluetooth SSD caching Asus ? 4 USB 3.0 sur le panneau arrière

Redescendons les pieds sur terre avec une seconde carte Asus, nettement moins chère. Vendue 280 € (quand même !), la P9X79 Pro est presque la plus petite carte socket 2011 du constructeur, seulement battue par la P9X79 « tout court » à 250 €. Ça fait quand même une sacrée augmentation vis-à-vis des cartes 1155 qui coûtent de 100 à 350 € avec d’excellents modèles milieu de gamme entre 140 et 180 €. Elle reprend l’esthétique des cartes Asus en vente depuis un peu plus de 2 ans, c’est-à-dire des composants blancs et bleus sur un PCB noir. Asus a choisi de souder huit slots de mémoire sur toute sa gamme, un choix discutable car la majorité des personnes ne dépassera pas quatre barrettes, ça aurait été une économie appréciable sur les modèles les plus accessibles. Ce petit bémol mis à part, c’est une carte d’excellente facture qui profite déjà d’un équipement complet (eSATA 6 Gb/s alimenté, Bluetooth, 6 USB 3.0…) et d’une qualité de construction qui ne souffre d’aucune critique. Les composants sont tous bien placés et il n’y a pas de ventilateur sur le chipset de ce modèle. A signaler sur ce modèle, pour les fans de SSD Caching déçus que la fonction du Z68 ne soit même pas proposée dans le X79, Asus propose du caching simple à mettre en oeuvre, sans restriction matérielle, reposant sur un contrôleur Marvell 9128 ; nous sommes déjà dubitatif quant à l’intérêt du caching en général, surtout avec les prix des SSD de bonne capacité en baisse, c’est encore pire avec la solution Marvell dont les performances sont très moyennes. Le BIOS Asus est toujours aussi beau, fonctionnel quand on rentre dans le mode avancé (l’utilisation au clavier est toujours plus rapide que la souris) et tous les réglages essentiels pour overclocker sont là, seuls manquent des tweaks avancés plus ou moins incompréhensibles, présents exclusivement sur les grosses ROG. Nos premiers essais ont mis en évidence un problème de comportement du Turbo Mode, mais cette anomalie a rapidement été corrigée (BIOS 0802). La P9X79 Pro est un très bon modèle, particulièrement bien équilibré. Elle ne rate une récompense en or qu’en raison de son tarif, trop élevé. Dommage qu’Asus ne livre pas ici la backplate spéciale pour réutiliser son ventirad 1366.


Asus Sabertooth X79

ATX, 8 DIMM, SLI, 300 € garantie 5 ans prix

SSD caching Asus ?

Une ROG, une « normale », il fallait bien terminer avec Asus par l’essai d’une Sabertooth ! Cette carte, issue de la gamme TUF (The Ultimate Force) un peu à part, se vante d’être plus solide. Utilisant des composants de qualité accrue, la carte s’accompagne d’une garantie de 5 ans. Mais celui qui achète une Sabertooth le fait souvent pour son look qui sort des sentiers battus ! Coloris militaire, radiateurs au look spécifique, c’est une carte qui ne ressemble pas trop au reste de la production, tant mieux. La Sabertooth X79 abandonne l’armure plastique qui couvrait presque l’intégralité du modèle P67. Elle innove toutefois en habillant les prises arrière d’un cache plastique dissimulant un radiateur, lui-même relié par un caloduc à l’étage d’alimentation du CPU. Un ventilateur optionnel peut même y etre vissé. Il y a également un ventilateur sur le radiateur du X79, stop ! C’est peut-être la carte X79 la mieux refroidie de toute la production, mais nos oreilles n’en peuvent plus. Comme pour les précédentes, débranchez les petits ventilateurs, ils ne servent à rien sauf dans de très rares cas d’overclocking ou bien si vous passez le CPU en watercooling. L’équipement est relativement similaire avec le modèle précédent. Signalons l’absence de Bluetooth, partiellement compensée par la présence d’une prise FireWire. Les mêmes contrôleurs de stockage additionnels sont utilisés, un ASMedia 1061 pour les ports eSATA (1 alimenté) et Marvell 9128 pour les deux ports SATA 6 Gb/s qui peuvent fonctionner en mode SSD caching (les performance en caching de cette puce sont peu attrayantes, sensiblement inférieures au Z68), pour le peu d’utilité que ça a. Etonnamment, bien que ça ne manquera pas à grand monde, ce modèle se contente d’une compatibilité SLI/CrossFire avec deux cartes seulement, même si le 3 e port est bel et bien câblé sur les huit lignes restantes. Pour 20 € de moins, la P9X79 Pro le fait ! Le BIOS est identique à la carte précédente, c’est-à-dire beau et complet, sans accord des couleurs avec ceux de la gamme TUF, contrairement à celui des ROG qui est dans les tons rouges. C’est une nouvelle fois une très belle carte, mais malgré le positionnement haut de gamme du processeur qu’elle accueille, 300 €, c’est trop.

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UPDAT E

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Dossier processeurs

Gigabyte X79-UD5

ATX, 8 DIMM, 3-Way SLI, 275 € Wi-Fi + Bluetooth

bouton Power bien placé

Pour une fois, la gamme Gigabyte est relativement simple. Le constructeur sort quatre modèles en X79 et socket 2011, les X79UD3, UD5 et UD7, ainsi que la monstrueuse G1.Assassin 2 en XL-ATX. Comme ce fut le cas avec l’Asus P9X79 Pro, nous essayons la X79UD5 qui semble offrir le meilleur rapport qualité/prix, pour 275 €. Elles sont toutes aisément reconnaissables, l’UD3 a un radiateur tout gris, l’UD5 gris/bleu, l’UD7 gris/orange, quant à l’Assassin, elle est au format XL-ATX et utilise une couleur verte bien à elle. Toutes sont assemblées sur le PCB noir mat très sexy qui existe depuis bientôt un an chez Gigabyte. La X79-UD5 est vraiment très bien agencée. Les ports PCI-Express 16x sont tous trois séparés d’un PCI-Express 1x, il y a carrément dix prises SATA internes, toutes coudées et six en SATA 6 Gb/s ! Contrairement à l’Asus, le Bluetooth ne remplace pas le FireWire : ici, les deux sont présents. Le bundle va même un peu plus loin en proposant une carte fille Wi-Fi N (300 Mbps à deux antennes) et Bluetooth 4.0, la nouvelle norme basse consommation, alors qu’Asus reste fidèle au Bluetooth 2.1 + EDR. Seule petite déception, il n’y a que deux prises USB 3.0 sur le panneau arrière, ainsi qu’un header, c’est un peu juste aujourd’hui, surtout à ce niveau de prix. Fidèle à ses habitudes, Gigabyte propose toujours la fonction dual BIOS (toutes les cartes de ce dossier sont munies d’un second BIOS de sécurité, ce n’est pas une exclusivité Gigabyte), mais pour une fois, le passage de l’un à l’autre est facile (un switch à l’arrière qui n’impose pas d’ouvrir le PC) et surtout, une double diode bleue/verte permet en un rapide coup d’oeil de savoir sur lequel on se trouve. A l’intérieur, le bouton Power est à la fois bien placé (côté RAM comme sur la Rampage, jamais gêné par une grosse carte graphique) et bien gros/visible, c’est d’autant plus pratique. Les huit slots de mémoire ne serviront pas à grand monde, mais c’est toutefois une façon de recycler des barrettes de 2 Go ou, pourquoi pas, se faire un plaisir « inutile donc indispensable » avec un total de 32 Go, sachant que les kits de 16 Go en quatre barrettes sont très abordables, dès 100 €. Enfin, c’est une grosse nouveauté, Gigabyte dispose d’un BIOS UEFI ! Le 3D BIOS, c’est son nom, propose un mode standard avec une vue en 3D de la carte mère et une utilisation totale à la souris, le mode avancé ressemble d’avantage à un BIOS classique et favorise le clavier, comme chez ASRock ou Asus.

Hardware Magazine 79


intel DX79SI

ATX, 8 DIMM, 3-Way SLI, 260 € Wi-Fi + Bluetooth difficile à trouver

BIOS moins complet que les autres marques

Comme à chaque nouvelle plateforme Intel, le constructeur sort quelques cartes mères de son cru, en l’occurrence deux en X79. La meilleure, issue de la série Extreme, est baptisée DX79SI. A 260 €, elle figure parmi les cartes mères les moins chères en Sandy Bridge-E, est-elle au niveau de la concurrence ? Majoritairement noire mais rehaussée de connecteurs et radiateurs bleu foncé, la DX79SI rappelle ses aînées. L’équipement global est d’un bon niveau, sans excès. Il y a huit slots de RAM, trois slots PCI-E 16x (16/8/8) compatibles PCI-E 3.0, de l’USB 3.0, du FireWire et même une carte Bluetooth + Wi-Fi comme chez Gigabyte. Côté stockage, c’est assez pauvre et strictement limité aux capacités du chipset, soit deux ports SATA 6 Gb/s et quatre SATA 3 Gb/s, des ports coudés qui ne seront pas gênés par l’utilisation de cartes graphiques longues. Il y a bien deux cartes réseau Intel Gigabit, que l’on peut associer, mais il n’y a que deux ports USB 3.0 à l’arrière (ainsi qu’un header) et aucun eSATA. La configuration des ports PCI-E la rend compatible 3-way SLI et, belle suprise, Intel livre le pont 3-way rigide en bundle, en plus du pont SLI de base et de celui pour CrossFireX. Le BIOS, au look sombre (fond noir) façon Extreme, autorise des réglages avancés et notamment d’overclocking, c’est suffisant pour amener un i7-3000 à 4,5 GHz au quotidien, mais il n’y a pas de quoi battre des records. Basé sur UEFI, il conserve une apparence classique et s’utilise au clavier. La DX79SI ne fait pas autant rêver que les autres, mais elle « fait le job », tout en étant parmi les moins chères pour la nouvelle plateforme. Pour qui n’overclocke pas beaucoup et se fiche des gadgets de bidouille ou d’optimisation que peuvent fournir Asus, Gigabyte et MSI, elle n’a pas à être évitée. Malheureusement, les cartes Intel sont peu représentées en boutiques, il sera beaucoup plus facile de trouver une P9X79 ou une X79-UD3 au même genre de prix et d’équipement.

80 Hardware Magazine

MSI X79MA-GD45

MicroATX, 4 DIMM, SLI, 210 à 220 € (est.) rapport qualité/prix

Pour terminer, nous essayons la MSI X79MA-GD45, qui se distingue de la carte testée précédemment par la simple lettre M qui traduit un format réduit, microATX. Comme ce fut le cas avec l’ASRock de la même taille, il est assez impressionnant de constater un socket CPU si gros sur une carte aussi serrée, un peu comme si l’on installait un gros V8 dans une petite voiture. L’essai de la X79A-GD45 étant plutôt concluant, cette version raccourcie est-elle comparable ? En soudant uniquement deux ports PCI-Express 16x (compatibles 3.0 ici aussi, c’est devenu standard), MSI enlève les doutes concernant le 3-Way SLI des autres versions. L’équipement global est très similaire à celui de la X79A-GD45 dont elle partage le patronyme, il ne manque que les boutons Power et d’overclocking. Sinon, tout est là, même les points de mesure de tension au voltmètre, ce n’est pas courant sur une carte de si petit calibre. Comme les autres MSI, elle se passe parfaitement d’un ventilateur sur son radiateur, preuve que ça n’a rien de nécessaire et c’est tant mieux. Sur cette version, le radiateur du X79 est même tout petit et pourtant, nous n’avons pas expérimenté le moindre plantage bien qu’il se révèle très chaud. A propos de refroidissement, notons que ces trois MSI ont un port PCI-E si près du socket CPU qu’il est impossible d’utiliser les ventirads tours de 140 mm les plus larges, comme l’Armageddon (Prolimatech) ou l’Archon (Thermalright), sauf à ne pas installer de carte graphique dans ce slot ou placer le ventirad en perpendiculaire, quitte à condamner quelques ports de RAM si vos barrettes ont de hauts radiateurs. Le BIOS est identique aux deux précédentes cartes et bénéficie de l’interface UEFI Click BIOS II. Les réglages sont au même niveau que les deux autres, le format microATX n’est absolument plus une bride pour overclocker de nos jours. Le prix officiel de cette dernière n’est pas encore communiqué, mais nous pouvons raisonnablement l’estimer entre 210 et 220 €, comme l’ASRock du même calibre.


Dossier processeurs

MSI X79A-GD45

ATX, 4 DIMM, 3-Way SLI, 230 € rapport qualité/prix boutons bien placés pas de pont 3-way SLI livré

Des quatre cartes MSI X79 déjà sorties, nous en testons trois, à commencer par un modèle qui devrait bien se vendre, la X79A-GD45. A 230 €, elle est parmi les moins chères de ce nouveau marché qui a tendance à tirer un peu trop les prix vers le haut. Vous allez constater que pour une belle configuration haut de gamme, une carte comme celle-ci est amplement suffisante. Après tout, outre le Core i7-3000, elle permet déjà de recevoir jusqu’à 32 Go de RAM et d’activer un 3-Way SLI ! La X79A-GD45 a beau représenter l’entrée de gamme du socket 2011, ce n’est pas le vilain petit canard : une carte sur laquelle ont été réalisées des économies de bouts de chandelles. Par exemple, le PCB est toujours noir (quoiqu’il tire un peu sur le marron, sur toutes les MSI exposées à la lumière) et non un brun ou un vert bas de gamme. Le look est d’ailleurs abouti, tout est noir ou bleu roi, les seuls points blancs étant les prises pour ventilateurs ou les deux prises SATA 6 Gb/s pour les identifier rapidement. L’agencement des composants est globalement bien pensé, les ports SATA sont coudés pour que les nappes ne percutent pas les cartes graphiques, nous aurions juste préféré que le 1er slot PCI-E 16x soit inversé avec le 1er 1x afin que l’espace entre les trois cartes graphiques potentielles soit régulier (impossible d’utiliser un pont SLI 3-Way standard et le seul pont fourni est pour deux cartes seulement) et pour libérer plus d’espace autour du socket CPU. Au moins, dans une configuration SLI à deux cartes, l’espace plus important sera gage d’un meilleur refroidissement. L’équipement standard est présent, il est même surprenant de trouver un bouton Power, un afficheur de diagnostic de boot et surtout, des boutons d’overclocking. Il y a OC Genie pour l’accélération automatique, mais également de plus rares + et – qui sont là pour ajuster le BCLK à la volée. Dommage que ça soit complètement inutile sur les plateformes Sandy Bridge et Sandy Bridge-E, le réglage du coefficient CPU aurait été bien plus logique. Il n’y a pas de contrôleur de stockage en plus des six ports SATA gérés par le X79, ça signifie qu’il n’y a pas d’eSATA sur le panneau arrière. Le BIOS est presque parfait, il reprend la belle interface Click BIOS II vendue depuis quelques mois. Et pour que vous ne perdiez pas la main, MSI propose de retrouver exactement la même interface depuis Windows tant pour surveiller les températures ou la vitesse de rotation des ventilateurs que pour effectuer de réels réglages.

MSI X79A-GD65 (8D)

ATX, 8 DIMM, 3-Way SLI, 290 € peu d’intérêt par rapport à la GD45 pas de pont 3-way SLI livré et seulement 3 ports 16X «utiles»

Dans la gamme X79 MSI, au-dessus de la X79A-GD45, il y a la X79AGD65. Nous sautons ce modèle, vendu autour de 260 €, pour tester directement la X79A-GD65 (8D) qui est sa soeur jumelle avec quatre slots de RAM en plus. L’essai de l’une vaut donc pour les deux. Pour chapoter la gamme, point de GD80, mais une future Big Bang X-Power II que nous essaierons prochainement. Pas besoin de s’étendre longuement sur l’esthétique de cette carte, strictement dans la même veine que la précédente et les autres MSI du moment. La qualité de construction est toujours d’un bon niveau, mais un coup de gueule s’impose à propos des ports PCI-Express. Bien que MSI ait soudé cinq ports PCI-Express 16x, il n’est même pas possible de faire du 3-Way SLI ! En effet, seuls trois des cinq sont branchés sur le CPU (16/16/8), les deux autres sont des ports « factices », c’est-à-dire des ports 1x câblés sur le X79. Pourquoi ? Des ports 1x comme sur la GD45 auraient suffi ! Et concernant les trois ports principaux, qui sont tout de même compatibles PCI-E 3.0, l’espacement trop important entre le premier et le second rend contraignant l’usage du 3-Way SLI (pont fixe impossible, il faut utiliser trois petits ponts souples, le constructeur n’en livre qu’un). Certes, la clientèle 3-Way est très restreinte (d’autant que ça n’empêche pas d’utiliser trois cartes ATi en CrossFireX), mais à ce tarif, les Asus et Gigabyte sont compatibles et le pont est même livré. Alors, qu’apporte la coûteuse X79A-GD65 (8D) vis-à-vis de la X79A-GD45 ? Il y a huit ports mémoire. Ce n’est pas très utile et, puisque ça occupe plus de place sur le PCB, les boutons Power et d’overclocking sont relégués tout en bas à un endroit moins accessible (et même totalement inaccessible si une carte graphique double slot est installée dans le dernier port PCI-E). Il y a un contrôleur de stockage complémentaire, un ASMedia 1601 qui apporte deux prises SATA 6 Gb/s complémentaires, mais toujours point d’eSATA. En fait, le panneau arrière n’évolue quasiment pas, il y a quelques prises USB 2.0 en plus et c’est tout. Nous aurions aimé voir au moins deux prises USB 3.0 supplémentaires (il n’y en a que deux, ainsi qu’un header). Le BIOS permet de terminer sur une note positive puisque MSI offre une interface UEFI bien travaillée et des réglages complets. Habituellement, le suffixe GD65 est synonyme de milieu de gamme idéal, mais cette série X79 n’est pas d’un niveau suffisant. Vous vous contenterez de la GD45, bien plus abordable, ou privilégierez la concurrence. Vivement la X-Power II !

Hardware Magazine 81


Choix de la rédaction Lorsque l’arrivée de la nouvelle plateforme Intel s’est précisée, l’excitation de tester le processeur le plus puissant du monde était grande, mais à presque 1 000 € le morceau le verdict était connu d’avance : trop cher pour être conseillé. Toutefois, les performances se sont révélées encore meilleures que prévu. Du coup, le petit 3820 qui bat le Core i7-2600K dans la totalité des tests, alors qu’il ne coûte pas vraiment plus cher change la donne ! Quant au 3930K avec ses 6 cores, il est presque au niveau du modèle extrême et tout autant débridé. 500 €, ce n’est pas donné, mais c’est encore envisageable pour une véritable fusée ! Du coup, de processeurs que nous pensions laisser de côté, nous passons à des modèles attrayants pour les joueurs exigeants ou les utilisateurs d’applications multithreadées intensives. Le contrôleur mémoire quad channel donne lui

aussi envie de s’équiper, et au prix de la RAM aujourd’hui (100 € les 16 Go), il n’y a pas une seconde à hésiter dès lors qu’on a l’usage et les moyens de cette plateforme haut de gamme. En fait, ce sont les cartes mères qui sont un peu décevantes. Globalement d’un bon niveau, les constructeurs ont compris qu’il s’agissait d’une plateforme très haut de gamme et le font payer ! Sans que n’ait filtré le tarif de la puce X79 elle-même, impossible de dire à quel point Intel est responsable, mais 220 € pour des modèles relativement basiques que l’on trouve en socket 1155 pour 140 €, c’est exagéré. Les cartes les plus sérieuses frôlent ou dépassent les 300 €, ça rappelle le socket 1366 à sa sortie. Parmi les 9 premières cartes testées, il n’y en a aucune de très mauvaise, mais aucune d’absolument convaincante !

Pour les budgets serrés, en attendant de tester d’autres ASRock, ce sont les cartes microATX qui se révèlent les plus intéressantes. Malgré leur format, elles ne renoncent pas à certains équipements et permettent d’économiser 10 à 30 €. L’ASRock et la MSI ont vraiment un niveau similaire, prenez la première que vous trouvez ou celle qui vous séduit le plus esthétiquement, ou la version ATX GD45. En milieu de gamme (comprendre 250 à 300 €), les MSI ne trouvent pas leur place, mais l’hésitation entre Gigabyte et Asus est grande ! Un petit mieux pour la Gigabyte UD5 qui est un peu moins chère avec un équipement légèrement supérieur à l’Asus Pro. En très haut de gamme, pour l’instant sans concurrence et probablement difficilement rattrapable, la Rampage IV Extreme est absolument excellente, à tous les points de vue, sauf quand il s’agit de régler les 385 € demandés !

Asrock

Asus

Asus

Asus

Gigabyte

Intel

MSI

MSI

MSI

X79 Extreme4-M

Rampage IV Extreme

P9X79 Pro

Sabertooth X79

X79-UD5

DX79SI

X79A-GD45

X79A-GD65 8D

X79MA-GD45

micro ATX

ATX

ATX

ATX

ATX

ATX

ATX

ATX

micro ATX

2011 / Intel X79

2011 / Intel X79

2011 / Intel X79

2011 / Intel X79

2011 / Intel X79

2011 / Intel X79

2011 / Intel X79

2011 / Intel X79

2011 / Intel X79

DDR3 *4

DDR3 *8

DDR3 *8

DDR3 *8

DDR3 *8

DDR3 *8

DDR3 *4

DDR3 *8

DDR3 *4

3* 16X (16/8/8)

5* 16X (8/8/8/8/8) + 1* 1X

4* 16X (16/8/8/8) + 2* 1X

3* 16X (16/16/8) + 2* 1X

3* 16X (16/16/8) + 2* 1X

3* 16X (16/16/8) + 2* 1X

3* 16X (16/16/8) + 4* 1X

5* 16X (16/16/8/1/1) + 1* 1X

2* 16X (16/16) + 2* 1X

1

0

0

1

1

1

0

0

0

3 (dont deux RAID Intel)

4 (dont RAID 2 par 2)

4 (dont RAID 2 par 2)

5 (dont RAID 2 par 2)

6 (dont RAID 2 par 2)

2 (RAID Intel)

2 (RAID Intel)

4 (dont RAID 2 par 2)

2 (RAID Intel)

4 (RAID Intel)

4 (RAID Intel)

4 (RAID Intel)

4 (RAID Intel)

4 (RAID Intel)

4 (RAID Intel)

4 (RAID Intel)

4 (RAID Intel)

4 (RAID Intel)

1 (6 Gb/s)

2 (6 Gb/s)

2 (6 Gb/s), alimentés

1 (6 Gb/s)

2 (6 Gb/s), dont 1 alimenté

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

1* Gigabit Ethernet

1* Gigabit Ethernet

1* Gigabit Ethernet

1* Gigabit Ethernet

1* Gigabit Ethernet

2* Gigabit Ethernet

1* Gigabit Ethernet

1* Gigabit Ethernet

1* Gigabit Ethernet

HD Audio 7.1 (Realtek ALC898), THX TruStudio

HD Audio 7.1 (Realtek ALC898)

HD Audio 7.1 (Realtek ALC898)

HD Audio 7.1 (Realtek ALC898)

HD Audio 7.1 (Realtek ALC898), Dolby Home Theater

HD Audio 7.1

HD Audio 7.1 (Realtek ALC892), Dolby Home Theater

HD Audio 7.1 (Realtek ALC892), Dolby Home Theater

HD Audio 7.1 (Realtek ALC892), Dolby Home Theater

Optique et coaxiale

Optique

Optique

Optique

Optique

Optique

Optique et coaxiale

Optique et coaxiale

Optique et coaxiale

4* (dont 2* via prise interne)

8* (dont 4* via prises internes)

6* (dont 2* via prise interne)

6* (dont 2* via prise interne)

4* (dont 2* via prise interne)

4* (dont 2* via prise interne)

4* (dont 2* via prise interne)

4* (dont 2* via prise interne)

4* (dont 2* via prise interne)

10* (dont 4* via prises internes)

12* (dont 4* via prises internes)

12* (dont 6* via prises internes)

12* (dont 8* via prises internes)

14* (dont 6* via prises internes)

14* (dont 8* via prises internes)

10* (dont 4* via prises internes)

12* (dont 4* via prises internes)

10* (dont 4* via prises internes)

2* (dont 1* via prise interne)

0*

0*

1*

2* (dont 1 via prise interne)

2* (dont 1 via prise interne)

2* (dont 1 via prise interne)

2* (dont 1 via prise interne)

0*

4* (dont 1* déjà utilisée)

8*

6*

7* (dont 1* déjà utilisée)

*5

*3

*5

*5

3*

boutons power/ reset/clear CMOS, afficheur diag de boot

Bluetooth 2.1 + EDR, OC Key, thermomètre basses températures, boutons power/ reset/clear CMOS/ overclocking

Bluetooth 2.1 + EDR, boutons power/reset/ clear CMOS/ overclocking

2nd ventilateur optionnel

Wi-Fi N 300 Mbps + Bluetooth 4.0, boutons power/ reset/clear CMOS

Wi-Fi N 300 Mbps + Bluetooth 4.0, boutons power/reset/ clear CMOS

Boutons power/reset/ overclocking

Boutons power/ reset/overclocking

N/A

220 €

385 €

280 €

300 €

275 €

260 €

230 €

290 €

210 à 220 € (estimation)

82 Hardware Magazine



Sélection Software Manuel da Costa

Réparer Windows Au fil du temps, il arrive que des applications, certaines manipulations ou des infections de malwares puissent poser problème. Cela fut notamment notre cas lorsque nous avons tenté de mettre à jour la dernière tablette tactile d’Apple, l’iPad 2. La mise à jour ne s’est pas correctement terminée, entraînant au passage une corruption d’iTunes et une erreur Microsoft. vc80.CRT qui a annihilé toutes nos tentatives de réparation/réinstallation d’iTunes. De nombreux cas similaires imposent presque toujours un nettoyage approfondi, passant généralement par la suppression manuelle des fichiers d’installation de l’application défectueuse, ou encore des clés et valeurs dword corrompues dans la base des registres Windows. En cas d’échec, il reste alors la solution des points de restauration système pour remettre en état Windows. Cette solution ne permet toutefois pas de résoudre tous les problèmes et il arrive même que certains points de restauration Windows soient corrompus et donc inutilisables. Le premier réflexe est alors de réinstaller complètement Windows, mais ce n’est heureusement pas la seule solution puisqu’il reste possible de vérifier l’intégrité des fichiers système protégés de Windows et de les réparer. Sous Windows Vista/7, il suffit pour cela d’ouvrir une invite de commandes avec les droits administrateur (Menu Démarrer/Programmes/

1

2

3 Accessoires/Invite de commandes, clic droit, puis Exécuter avec les droits administrateur), avant de saisir la commande SFC /SCANNOW pour lancer une vérification/réparation immédiate (2). Pour compléter, notez que la commande SFC /SCANONCE permet de programmer la vérification/réparation des fichiers système lors du prochain démarrage, alors que la commande SFC /SCANBOOT l’effectuera lors de chaque démarrage système. Si Windows est incapable de s’exécuter, démarrez à l’aide du DVD d’installation,

cliquez sur le bouton Suivant dans la première boîte de dialogue, puis choisissez le lien Réparer. Sélectionnez alors la partition hébergeant votre système, puis l’option Invite de commandes pour saisir une des commandes que nous venons de décrire. Pour compliquer un peu les choses, une grande majorité de PC por tables vendus avec Windows 7 ne sont pas livrés avec le DVD d’installation Windows. Ce qui est bien dommage puisque comme nous venons de le voir, le DVD d’installation intègre un environnement de récupération aussi appelé WinRE (Windows Recover y Environment). Un environnement qu’il est heureusement possible de créer à par tir de la rubrique Sauvegarder et Restaurer située dans la catégorie Système et Sécurité du panneau de configuration Windows. Il suffit alors de cliquer sur le lien Créer un disque de réparation système, d’insérer un CD/DVD vierge et d’indiquer le graveur à utiliser pour créer le disque amorçable (3).

Un outil bien pratique S’il reste réser vé aux utilisateurs expérimentés, Windows Repair (www.tweaking. com) est un outil indispensable puisqu’il intègre un outil de vérification disque, de réparation des fichiers système protégés de Windows et permet notamment

84 Hardware Magazine


sélection software

de réinitialiser le démarrage des services Windows, les entrées de la base des registres, de réparer le Windows Management Instr umentation (WMI) qui est un système de gestion et de contrôle des ressources système, le volume shadow copy ser vice indispensable pour créer des points de restauration, le parefeu Windows, Windows Update, ou encore d’ajouter des droits utilisateur aux fichiers verrouillés. Très simple à utiliser, Windows Repair existe en version portable et installable, et permet de créer automatiquement un point de restauration, avant toute tentative de réparation.

Le point de restauration Windows à portée de clic Mais nous ne sommes jamais rassasié en termes de trucs et astuces sous Windows. Surtout pour améliorer l’ergonomie du système, car la création d’un point de restauration n’est, par exemple, pas un modèle de simplicité, alors que cette fonction est par ticulièrement utile avant l’installation d’un pilote ou d’une application, pour se prémunir d’éventuels problèmes. Puisqu’il faut, en effet, ouvrir les propriétés du Poste de travail à l’aide d’un clic droit, suivre le lien Paramètres système avancés, ouvrir l’onglet Protection du système, pour enfin cliquer sur le bouton Créer. Une fois installé, le logiciel gratuit Restore Point Maker (www.thewindowsclub.com) s’intègre au menu contextuel de Windows (clic droit sur le bureau) et permet d’un simple clic, de créer instantanément un point de restauration.

A vos benchs ! L’outil gratuit de test des performances PhysX de nos composants FluidMark (www.geeks3d. com) vient de passer à la version 1.4.0. Le logiciel s’appuie dorénavant sur la version 2.8.4.6 du moteur PhysX nVidia, qui apporte deux nouveaux profils de test : le Full HD et le 720p.

Supprimer le mot de passe administrateur Windows BackTrack (www.backtrack-linux.org) est un système Linux amorçable qu’on ne présente plus et qui embarque une pléthore d’outils permettant notamment d’analyser les réseaux filaires et sans fil, d’en éprouver la sécurité, de récupérer des fichiers supprimés, de détecter des backdoors et des rootkits, mais aussi de modifier ou supprimer le mot de passe d’un compte Windows, toutes les versions confondues. BackTrack offre, pour cela, plusieurs méthodes. Vous pourrez, par exemple, ouvrir un terminal root et saisir la commande apt-get install chntpw. Une fois l’installation de l’outil terminée, saisissez ensuite la commande chntpw -i /media/66A0C125A0C0FD15/Windows/System32/config/SAM qui permet d’accéder au fichier SAM (Security Access Manager) contenant les informations liées aux comptes d’utilisateurs et mots de passe, avant de sélectionner l’option Edit user data and password qui dressera la liste des utilisateurs Windows. Notez toutefois que la variable 66A0C125A0C0FD15 utilisée dans notre exemple correspond à notre configuration. Vous devrez, par conséquent, saisir dans le terminal la commande cd /media && dir pour trouver la variable correspondant à votre PC. Vous pourrez alors saisir, en respectant la casse, le nom de l’utilisateur, avant de choisir l’option Clear (blank) user password, qui aura pour effet de supprimer le mot de passe de l’utilisateur Windows. Pour ceux qui sont, en revanche, effrayés ou réfractaires aux lignes de commandes sous Linux, PC Login Now (http://www.pcloginnow.com) vous simplifiera grandement la tâche. Il vous suffira, en effet, de démarrer votre PC à l’aide du live-USB que vous aurez créé à l’aide d’UNetbootin (http://unetbootin. sourceforge.net) ou de LinuxLive USB Creator (www.linuxliveusb.com), pour ensuite sélectionner le système Windows détecté, ainsi que l’utilisateur local pour lequel vous souhaitez supprimer le mot de passe, en cochant tout simplement la case Password is empty, avant de valider votre choix. Et le tour est joué !

Hardware Magazine 85


pour gagner en confor t et en rapidité. Une lacune que reSizer (http://sites.google. com/site/zestant2/resizer) ne propose pas seulement de corriger, puisque cette alternative légère et gratuite au logiciel WinSplit Revolution (http://winsplit-revolution.com) permet d’étendre les possibilités de réorganisation de vos fenêtres (redimensionnement et positionnement des fenêtres pixel par pixel ou via un système de grilles), de paramétrer à la volée la transparence des fenêtres, de modifier les paramètres d’affichage des fenêtres, en plus de supporter le multi-affichage, ce qui n’est pas le cas d’AeroSnap. Que demander de plus ?

Speed Install

FluidMark appor te quelques améliorations mineures, comme un meilleur support des processeurs multicoeurs et permet maintenant de soumettre son plus gros score de manière anonyme, en ajoutant un pseudo ou à l’aide des identifiants de votre compte oZone3D.

Maintenance et optimisation des SSD Intel Avec le Solid State Drive Toolbox 3.0.1, Intel offre une nouvelle version de son outil permettant la mise à jour du firmware sous Windows (attention de bien sauvegarder vos données avant), la collecte d’informations système, l’évaluation de l’état de santé et de la durée de vie de votre SSD, la suppression permanente de vos données, sans oublier l’optimisation du disque.

Une réorganisation des fenêtres facile AeroSnap est une fonctionnalité sous Windows 7 qui permet, à l’aide de gestes simples de la souris, de réordonner et redi-

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mensionner les fenêtres à l’aide des bordures de l’écran. Très pratique, il est néanmoins dommage qu’une telle fonction ne puisse pas supporter les raccourcis clavier

Ce qu’il y a de bien lorsqu’on lit PC Update et Hardware Magazine, c’est qu’on apprend des tas de trucs, on sait assembler un PC, installer, maintenir et optimiser Windows et parfois même, dépanner des PC. Si bien que nous devenons la coqueluche de notre entourage, enfin surtout quand il a des problèmes de micro ! Trop sollicité, notamment pour réinstaller Windows et sa panoplie d’applications ? Pour vous éviter de nombreux va-et-vient sur les sites Web des éditeurs, Speed Install (www.speedinstall.com) récupère et installe pour vous les dernières versions des applications 32/64 bits que vous souhaitez installer. Et si le catalogue proposé ne couvre pas la totalité des logiciels, il a au moins le mérite de proposer des applications incontournables, en plus de s’enrichir régulièrement pour satisfaire tout le monde. Et dire que Speed Install fonctionne aussi sous Android. Dans le même esprit, Patch My PC (www. patchmypc.net) est un logiciel por table qui va vous permettre de mettre à jour les programmes déjà présents dans Windows, même si la liste des applications n’est pas encore très longue.


sélection software

tème d’installation amorçable. C’est peut-être totalement absurde et nous vous conseillons plutôt une machine virtuelle pour tester les OS en général. Mais après tout, si on aime Apple, on peut bien vouloir transformer un PC portable Sandy Bridge en pleine forme en MacBook lent et limité non ?

Contrôler son PC via Android

Hackintosh

Apple. Ce nom à lui seul suffit pour susciter passion et haine, et pourtant, nombreux sont les utilisateurs séduits par Mac OS X. Pas au point de vendre leurs meubles pour s’offrir un MacBook Pro, mais peut-être pour se risquer aux bidouillages compliqués d’un hackintosh de PC propulsé par un Mac OS X pas complètement fonctionnel. Ceci grâce au logiciel UniBeast (http://tonymacx86.blogspot.com) qui simplifie très nettement le hackintosh. Vous aurez néanmoins besoin de vous inscrire sur le forum pour pouvoir télécharger UniBeast, d’une clé USB d’au moins 8 Go, d’une licence Mac OS X Lion et… d’un Mac pour créer le sys-

S’il existe de nombreuses applications Android capables de contrôler un PC à distance, Unified Remote (www.unifiedremote.com) est sans aucun doute celle offrant la plus jolie interface, en plus de proposer des fonctionnalités complètes. Toutefois, et contrairement à la plupart des applications de contrôle de PC à distance, Unified Remote n’affiche pas le bureau Windows, mais une sorte de télécommande capable de gérer le contenu de votre PC : exploration de votre disque dur, affichage des applications en cours d’utilisation avec possibilité de basculer d’une à l’autre, contrôle clavier/souris en mode multitouch ou single touch, contrôle des navigateurs Web, PowerPoint, visualiseur d’images, réveil du PC à distance, contrôle de Windows Media Center, des lecteurs multimédias populaires (Spotify,

VLC, Boxee, XBMC, Winamp, Windows Media Player, etc.), possibilité d’ajouter des fonctionnalités à condition de maîtriser les langages C#/VB, etc. Pour pouvoir l’utiliser, vous devrez préalablement installer .NET Framework 4, la version serveur d’Unified Remote sur le PC que vous souhaitez contrôler, puis l’application Unified Remote en version complète et payante (2,75 €) sur votre Android.


Par Manuel DA COSTA

Geekitude Une tablette Tegra 3 chez Asus Asus sort la Transformer Prime, la nouvelle version de sa tablette Android transformable en pseudo netbook grâce à la base optionnelle. Le Zenbook UX31, testé page 122, vous a attiré l’œil ? La Prime adopte ce même finish en alu brossé en argent ou noir, 8,3 mm d’épaisseur et 586 grammes (sans dock). Le dock de la Transformer 1ère du nom est incompatible, dommage. Mais c’est surtout à l’intérieur qu’Asus frappe fort puisque c’est la première tablette à embarquer le nouveau SoC nVidia Tegra 3 quad core, avec Android 4 bien entendu ! Epaulé par 1 Go de RAM, et 32 ou 64 Go de stockage, il affole tous les benchs… à condition de trouver un jeu qui en tire profit. Malgré des performances à l’avenant, l’autonomie est annoncée pour 12 heures, avec un bonus de 6h sur son dock clavier. L’écran est toujours un 10,1’’ en 1280 x 800, mais la nouvelle dalle IPS+ et son revetement anti trace de doigts espèrent enterrer Apple et Samsung. L’appareil photo a progressé lui aussi, de 5 à 8 MP, et la vidéo s’enregistre désormais en 1080p. Des caractéristiques de rêve qui sont monnayées au prix fort : 500 ou 600 dollars suivant stockage, auxquels vous ajouterez 150 dollars pour le dock. C’est le prix de la version 11’’du Zenbook, un vrai PC capable d’infiniment plus de choses, tactile mis à part !

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Devenez plus sociable ?

Google Analytics…

Hormis le curieux animal aux poils longs et teeshirt rose vivant à la rédaction, nous autres, nous ne comprenons pas grand-chose à Facebook. Enfin, pas tout à fait, puisqu’il est question de mise en relation avec des personnes que nous connaissons et d’autres que nous ne connaissons pas mais qui connaissent celles que nous connaissons et qui veulent nous connaître pour partager nos errements et nos passions. Et partout dans le monde. Incroyable ! Que vous souhaitiez partager des informations, organiser des événements, former des groupes ou promouvoir votre petite entreprise, Facebook pour les nuls (www.editionsfirst.fr) est le livre qu’il vous faut, car il est très bien illustré, bien écrit (il n’est pas nécessaire de tout lire) et permet de découvrir toutes les fonctionnalités de ce réseau social, de mieux contrôler la sécurité et la confidentialité, de gérer ses groupes comme un pro ou encore d’organiser sa vie sociale. Mais c’est en plus facilement compréhensible pour les vieux comme nous qui allons bientôt pouvoir rivaliser avec l’animal aux poils longs.

est l’outil gratuit ultime pour analyser la fréquentation de votre site Web/ blog. Google ne manque d’ailleurs pas de souligner « des fonctionnalités performantes, flexibles et faciles… ». Enfin, pas si faciles que ça puisque le tutoriel vidéo Apprendre Google Analytics (www.elephorm.com) nous permet à travers plus de quatre heures de formation, de réellement comprendre et exploiter l’outil d’analyse Web de Google, en vulgarisant son intégration au sein de votre site à l’aide de marqueurs Javascript, mais aussi les fonctions les plus avancées, telles que les segments, le système d’alertes, les annotations, les entonnoirs multicanaux ou les rapports personnalisés, qui, bien utilisées, permettent d’extraire des tas d’informations précieuses pour booster la fréquentation de votre site.


GEEKITUDE

Ultimate Photoshop

Avec des auteurs tels que Scott Kelby, David Nightingale ou encore Bryan Peterson, l’éditeur Pearson s’est forgé une solide réputation dans le domaine de la photo, en offrant des ouvrages didactiques à la fois complets, techniques et accessibles à tous. Pour le plus grand plaisir des photographes amateurs, Pearson a cette fois choisi avec Ultimate Photoshop : calques et filtres (www.pearson. fr) d’adopter une formule qui, bien qu’elle ne soit pas révolutionnaire, se montre terriblement efficace : un ouvrage didactique rédigé avec tout le savoir-faire habituel de l’éditeur sous la plume de Matt Kloskowski, livré avec près de 8 heures de formation vidéo en ligne pour aller encore plus loin. De quoi appréhender tous les fondamentaux des calques de réglage et de fusion, mais aussi éveiller votre créativité pour retoucher et améliorer vos photos à l’aide de nombreux filtres et effets.

Un grimoire consacré à Zelda ! Pour accompagner la sortie du nouvel épisode de Zelda : Skyward Sword sur Wii, l’équipe de Console Syndrome a eu l’excellente idée de proposer un hommage à travers le livre Zelda, Chronique d’une saga légendaire (www.consolesyndrome. com). Quatre mois de travail intense pour rédiger une sorte de mémoire démystifiant chaque épisode de la saga mais pas seulement, puisque les auteurs Nicolas Courcier et Mehdi El Kanafi nous livrent également une analyse personnelle et poussée s’appuyant notamment sur les légendes et contes traditionnels, pour décrypter par exemple la princesse Zelda qui étrangement reste le personnage le plus méconnu. Un livre passionnant que tout fan se doit de posséder et qui prend la forme d’un vieux grimoire de 203 pages de rêve… sans illustrations.

Namco et Tekken en animation Sorti en 1994 sur les bornes d’arcade, puis un an plus tard sur la PlayStation, Tekken est sans doute le jeu de baston le plus populaire de la planète. Ce qui n’est pas le cas de l’adaptation cinématographique pathétique réalisée en 2009. C’est donc avec beaucoup de méfiance que nous avons regardé en avant-première le DVD (où est passée la version Blu-Ray ?) du film d’animation Tekken Blood Vengeance (www.kaze-anime.fr). Le générique est, pour commencer, assez rassurant avec le créateur de la saga Katsushiro Harada aux commandes, épaulé par le studio d’animation Digital Frontier (Appleseed, Summer Wars) et le scénariste Dai Soto (Cowboy Bebop). Des valeurs sûres ou presque car le film ne met en scène que neuf personnages (Jin Kazama, Mishima Kazuya, Heihachi Mishima, Nina et Anna Williams, le Panda, Shin Kamiya, Ling Xiaoyu, Alisa) du jeu qui en compte une quarantaine. Le scénario sur fond d’espionnage pharmaceutique est ensuite assez pauvre, pour ne laisser qu’une excellente animation, des effets visuels magnifiques et des combats épiques permettant de passer, malgré tout, un bon moment devant l’écran avec l’envie de découvrir le prochain Tekken 7 sur consoles.

Hardware Magazine 89


Bon anniversaire CPU La Chine développe son propre CPU 16 cores !

Alors qu’AMD lance enfin ses Opteron 6200 équipés de 16 cores, les chercheurs du Chinese Institute Computer n’ont attendu personne pour annoncer leur nouveau CPU. Designé et fabriqué en Chine (à Shangai précisemment), le ShenWei SW1600 regroupe 16 cores de type RISC cadencés entre 975 et 1200 MHz. Une fréquence aussi basse permet de limiter la consommation puisque 8704 puces ont déjà pris place dans le supercalculateur Sunway BLueLight MPP, dépassant déjà les 1000 kW. Un total de 139 264 cores, rien que ça, accompagnés de 150 To de stockage et 136 To de DDR3 … Ce n’est pas fini ! Le supercalculateur dispose d’une puissance dépassant légèrement le Petaflops en pointe, soit l’équivalent de presque 9000 Core i7 3960X travaillant de concert ! En outre, 2000 To sont alloués au stockage des données pour les calculs et aux résultats, et pour finir le tout est watercoolé. Ainsi, la Chine devrait placer un nouveau Supercalculateur parmi le top 20 mondial, et même s’il est loin d’atteindre les 11 PFlops du numéro 1 japonais, il a au moins le mérite d’employer des processeurs inédits !

Charger ses batteries 10 fois plus vite… et l’USBCell en attendant Les batteries Li-ion… ce n’est pas très geek. Sauf quand un chercheur et son équipe arrivent à révolutionner la façon dont on les charge. Jusqu’à présent, les évolutions technologiques en matière de charge étaient assez minimes. Et charger une batterie demandait beaucoup de temps. Le professeur Kung de la Northwestern University a eu la bonne idée de percer de minuscules trous dans les couches de graphène constituant l’intérieur d’une batterie. Le but étant d’augmenter la vitesse à laquelle les ions de lithium passent d’une couche à l’autre et d’accélérer la charge de l’accumulateur. Résultat, une batterie se chargeant normalement en 2 h 30 l’est en un petit quart d’heure. Le meilleur dans l’histoire est qu’en ajoutant des couches de silicone entre les couches de graphène, l’équipe a réussi à stocker plus d’ions entre les couches de graphène et à considérablement en augmenter la capacité. Elle aurait ainsi pu produire une batterie de smartphone tenant une semaine de charge. Le seul talon d’Achille de la technique : une durée de vie limitée à 150 cycles de charge. Mais ramenés à nos batteries actuelles, ces 150 cycles sont 1 500 cycles. Et au-delà des 150 cycles, la batterie n’est pas morte, mais ne se charge plus « que » 5 fois plus vite qu’une batterie normale. En attendant ces batteries miracles (on parle de 3 à 5 ans), si vous en avez marre d’emporter un imposant chargeur de piles, vous pourrez vous rabattre sur ces piles rechargeables… en USB. Ces modèles vendus par USBCell sont des piles NiMH 1,2 V 1 300 mAh de type AA. NiMH… il faudra donc veiller à bien les vider avant de les recharger. Mais le constructeur les donne pour 500 cycles de charge et un temps de charge de 90 % en 5 heures. Les piles sont vendues par lots de 2 pour moins de 20 US$ en ligne.

90 Hardware Magazine

Il y a 40 ans pile poil, deux ingénieurs de chez Intel fabriquaient le premier microprocesseur commercialisé. Le 4004 contenant 2 300 transistors calculait des données sur 4 bits avec 16 registres de 4 bits. Performance pour l’époque, la puce de 10 mm² renfermait la puissance jusqu’alors contenue dans un volume similaire à celui d’une boîte à chaussures. A l’époque déjà, la planète geek se déchirait sur les choix d’Intel : les 16 broches retenues pour le 4004 et le bus 4 bits limitaient les performances de la puce qui, pour traiter des instructions 16 bits, nécessitait 4 cycles de traitement. Trois ans plus tard, en 1974, le 8080 sur 40 broches avec un bus 16 bits sortait. Quatre décennies plus tard, les Sandy Bridge sont presque 400 000 fois plus puissants que les 4040 et les transistors modernes consomment 5 000 fois moins de courant. Ce qui permet de passer des 2 300 transistors du 4004 aux 2,27 milliards de transistors amassés sur les processeurs LGA 2011.


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Ça bouge encore et toujours dans la galaxie Google : Google Music, HTC Zeta et montre Android Google, encore Google, toujours… Android. Il ne se passe pas une semaine sans qu’Android ne stimule un peu nos nerfs de geek. Et si l’OS mobile de Google fait autant parler de lui, c’est qu’il est de très loin le plus répandu au monde. A en croire les adorateurs de la Pomme, iOS serait le roi. Que nenni, les chiffres publiés mi-novembre montrent que plus de 52 % des smartphones vendus dans le monde tournent sous Android. Le numéro 2 étant toujours Symbian et iOS n’arrivant qu’en 3e avec 15 % de parts de marché sur le globe.

HTC Zeta, la rumeur qui décoiffe ! Et si la popularité d’Android est aussi forte, c’est sans doute aussi grâce à la vigueur du hardware. La dernière rumeur en vogue est celle de l’arrivée du HTC Zeta pour début 2012. Attention les yeux, la fiche technique anticipée ferait baver un geek endurci : un SoC quad core Qualcomm cadencé à 2,5 GHz épaulé par 1 Go de RAM et tournant sur un écran HD (1 280 x 720) 4,5’’ avec 32 Go de stockage interne. Séduisant, tout comme le design de l’engin, sobre et travaillé rompant résolument avec les designs actuels de la marque taïwanaise. Et bien entendu, prévu pour janvier, il serait commercialisé sous Ice Cream Sandwich directement. Espérons que la rumeur se concrétise rapidement. En tout cas, voilà typiquement le genre d’appareil à faire rapidement oublier un iPhone 4, même en version S.

I’m Watch : montre tactile Android pour 249 € Toujours prévue pour début 2012, mais cette fois-ci à classer dans la catégorie des annonces plutôt que dans celle des fuites, c’est une montre Android que nous devrions voir débarquer chez les revendeurs. Mais pas n’importe quelle montre. La « I’m Watch », un joujou d’origine italienne. Cette montre est équipée d’un écran tactile capacitif de 1,54’’ d’une résolution de 240 x 240 pixels (pour 220 dpi, pas mal). Elle tourne sous une version modifiée d’Android 1.6 et intègre un processeur Freescale iMX233 cadencé à 464 MHz, 64 Mo de RAM, 4 Go de stockage, du Bluetooth, un micro et des hautparleurs ainsi qu’une prise Jack pour un casque audio. En Bluetooth, on pourra se connecter à d’autres terminaux (smartphones multimarques, par exemple) pour échanger quelques données. Mais le plus fort est le côté série US des années 80 puisqu’on pourra répondre à ses appels, sans décrocher son smartphone : la montre est équipée de haut-parleurs et d’un micro… télé-

92 Hardware Magazine

phoner en parlant à sa montre… combien de geeks n’en ont pas rêvé la nuit ? La présentation de la bête est prévue pour le CES de Las Vegas et la commercialisation juste après. Et pour une fois, le prix ne sera pas un obstacle puisque la « I’m Watch » est annoncée à partir de 249 €. Plusieurs couleurs sont d’ores et déjà disponibles en précommande (www. imshop.it) : noir, argenté, bleu, vert, jaune, rouge et rose.

Google Music En parallèle, Google continue de tâtonner et de lancer de nouveaux services pour enrichir sa galaxie. Dernier en date, Google Music qui permettait déjà aux internautes américains de stocker leurs chansons en ligne et de se les faire streamer par Google sur un terminal Android ou sur son PC. Depuis le 17 novembre, ces mêmes heureux Américains ont accès à Google Music, où ils peuvent à présent acheter de la musique en ligne… comme sur iTunes. Les morceaux sont encodés en 320 kbps et seront vendus entre 0,69 $ et 1,29 $. Des tarifs comparables à ceux pratiqués par Apple. Pour l’heure, trois des quatre grands labels ont rejoint la plateforme : Sony, EMI et Universal sont représentés. Seul Warner est resté en dehors… pour le moment. La plateforme est également ouverte aux artistes indépendants, hors labels. Ils pourront directement vendre leur musique en ligne via le « Artist hub » où chaque indépendant pourra créer sa page, y uploader ses titres et les vendre. Pas mal. Reste à savoir quand le service sera accessible aux Européens…

Mais toutes ces excitantes nouveautés ne doivent pas nous faire oublier que Google est loin d’avoir la science infuse. La société crée et encourage tout type d’innovations. Et souvent, se plante en beauté. Le dernier échec cuisant en date étant à mettre au crédit des Chromebooks. Le netbook Google n’a jamais séduit, tout comme Chrome OS. On ne peut pas toujours tout réussir.


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De la modeste be quiet! Pure Power L7 350 W jusqu’à la Seasonic Platinum 1 000 W, l’actualité des alimentations est très riche ces jours-ci ! Entre câbles modulaires et rendements qui s’approchent de la perfection, 11 nouveaux blocs ont été décortiqués et benchés.

Comparatif… ou pas ! La rédaction a pour habitude de vous faire un point sur l’actualité de nombreux produits tous les deux ou trois mois lorsque suffisamment de nouveautés sont disponibles. Il y a beau avoir 11 alimentations sur 8 pages, ce qui laisse généralement présager d’un comparatif, ce sont bel et bien des tests regroupés. Dans le cas d’un véritable comparatif, il aurait fallu réunir exclusivement des alimentations du même ordre de puissance (ou de même gamme de prix). Ces comparatifs, nous les faisons une à deux fois par an, sur de très nombreuses pages et ils se muent parfois en best ofs tant les références sont nombreuses. Ce rappel pour insister sur le fait qu’une alimentation qui n’a pas reçu d’award n’est pas forcément bonne pour la poubelle. Surtout, elle ne doit pas être comparée aux autres modèles de cet article qui pourraient en avoir (sauf dans le cas où les critères correspondent, par exemple la be quiet! Pure Power L8 650 W et l’OCZ ZT 650 W) ! Ça signifie simplement qu’elle n’a pas été assez bonne pour être chaudement recommandée (cas de l’award Silver/Argent) voire pour remplacer la référence absolue de sa catégorie (award Gold/Or).

94 Hardware Magazine

be quiet!, Enermax, FSP, OCZ, Seasonic, Silver Power, SilverStone

11 alims De 40 à 275 € de 350 à 1000 w

100% modulaire, Platinum, passive

N

ombreuses sont les nouveautés séduisantes ce mois-ci ! be quiet! qui envahit l’entrée de gamme (Pure Power L7 et Pure Power L8 CM) compte également se placer en concurrence des Silent Pro Gold de Cooler Master avec sa Straight Power E9. Enermax et Seasonic font très mal, tant aux portefeuilles qu’aux yeux avec les deux nouveaux monstres certifiés 80 Plus Platinum (le meilleur label, au-dessus de Gold !). FSP rend l’Aurum, la Gold la moins chère du monde, modulaire.

OCZ renouvelle son coeur de cible en remplaçant les StealthXStream 2 et ModXStream. Le retour également de Silver Power, la marque abordable du distributeur européen, des alimentations « made by » Seasonic pour moins cher. Sont-elles toujours à la hauteur ? Enfin SilverStone bouscule les standards établis en sortant sa nouvelle alimentation fanless, la Nightjar avec une puissance relativement élevée de 500 W (les X Series fanless sont de 400 et 460 W). Bref, pas de quoi s’embêter et quelques nouveaux modèles de choix se cachent sûrement parmi ces 11 nouveautés !


Test : alims

be quiet! Pure Power L7 350 W 80 Plus, 40/45 €

Faibles puissances proposées Rendement Câbles ATX trop courts

Câblage non gainé

Les Pure Power L7 de be quiet! ne sont pas des nouveautés, mais la sortie des nouvelles Pure Power L8 a fait légèrement baisser leur prix et la marque ne prévoit pas d’en arrêter la production, elles deviennent alors des modèles attractifs. La Pure Power L7 est une alimentation de couleur noire, certifiée 80 Plus et qui n’est pas modulaire. Elle est déclinée en 300/350/430/530/630/730 W, nous essayons la version 350 W. C’est la présence de variantes peu puissantes (notamment 300 et 350 W) qui est intéressante car il n’en existe presque plus. C’est pourtant amplement suffisant pour de petits PC bureautiques et pour rappel, une alimentation électrique voit son rendement chuter aux puissances extrêmes (très faibles ou très élevées). La norme 80 Plus prévoit des mesures entre 20 et 100 %, les valeurs sont donc bonnes dans cette plage mais c’est tout ! Une plateforme moderne dual core avec IGP ne dépasse pas 90 W en charge, même pas 60 W au repos ; pour une alimentation de 500 W, qui semble modeste, c’est 18 % en charge et moins de 12 % en usage léger ! Avec une modeste 300 W, nous sommes autour de 30 et 20 %, c’est mieux ! Hélas, cette belle théorie ne suffit pas à faire des Pure Power L7 de nouvelles références en premier prix. L’électronique assez modeste et âgée n’offre pas de bons rendements, si bien que le bénéfice qu’il aurait été possible d’en tirer pour un PC bureautique est gommé, une Corsair CX 430 W exploitée sous les 20 % consomme quasiment la même quantité d’énergie. Et s’il s’agit d’un PC plus solide, la CX offre une puissance nettement supérieure pour le même prix, c’est-à-dire 430 W au lieu de 350 pour 40 € environ. La Pure Power L7 est toutefois déclinée en 430 W, mais à 50 €, elle est moins bonne que les ténors du genre que sont les Cougar A 400 W et sa jumelle Adata BN 400 W. En l’occurrence, elle est un chouïa plus bruyante (mais pas plus que la Corsair CX) et moins bien finie (câblage moins riche et non gainé). Les tensions électriques sont moyennement stables (jusqu’à 5 % de variation sur le 12 V), mais à ce prix, ça n’a rien de choquant.

be quiet! Pure Power L8 CM 630 W 80 Plus Bronze, modulaire, 90 €

Qualité de construction Bon rendement pour une Bronze Silence Câbles ATX un peu courts

Se plaçant une gamme au-dessus, les toutes nouvelles Pure Power L8 CM paraissent plus séduisantes. Noires également, elles reprennent l’esthétique originale initiée par la Straight Power E8, à savoir le joint de ventilateur orange et la grille remplacée par de petites tiges parallèles. Le câblage, gainé de noir cette fois-ci, est modulaire. La série est certifiée 80 Plus Bronze et se décline pour l’instant en 430, 530, 630 et 730 W. C’est la version 630 W que nous avons en test. Elle s’appelle toujours Pure Power, mais elle n’a pourtant rien à voir. A l’intérieur, la fabrication change complètement et pour cause, ce n’est plus FSP qui fabrique pour be quiet! mais HEC/Compucase, c’est-à-dire le même fabricant que Cougar. Il n’y a pas autant d’astuces de fabrication et donc de composants que dans une Gold ou Platinum, mais la qualité est au rendez-vous, notamment les soudures qui sont exemplaires. Le ventilateur est également en progrès par rapport à la L7, nous passons d’un 120 mm plutôt basique à un 135 mm de la marque, un Silent Wings avec les ailettes texturées spécifique à ce modèle. Capable d’atteindre 2 000 tours, il est toutefois très silencieux et l’alimentation ne devient audible (sans être pénible) qu’au-delà de 500 W, ce n’est pas tous les jours. Logiquement, les prestations électriques sont en hausse. Le 12 V par exemple ne connaît plus que 3 % de variation au maximum aux deux extrêmes de charge au lieu de 5. En résumé, c’est un net progrès vis-à-vis de la Pure Power L7, car le rendement est nettement meilleur aussi (parmi les meilleures Bronze), sans oublier le silence de fonctionnement qui est généralement une qualité appréciée chez be quiet!. Le seul hic, c’est son prix. Si elle se paye le luxe de faire mieux que notre ancienne référence « Bronze de haut niveau » qui était incarnée par la Cougar CMX 550 W de même tarif, le marché actuel lui est assez difficilement favorable et sans être mauvaise, elle se place entre deux alternatives séduisantes. D’un côté, la nouvelle OCZ ZT 650 W qui, pour le même prix, offre un poil plus de puissance, des câbles carte mère plus longs, plus de SATA et Molex (la Pure Power L8 CM a toutefois quatre PCI-E pour recevoir une configuration SLI ou CrossFire) et 2 ans de garantie supplémentaires. De l’autre, la Straight Power E8 CM 580 W, 80 Plus Silver cette fois-ci, ne coûte que 5 à 10 € de plus.

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UPDAT E

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be quiet! Straight Power E9 CM 580 W 80 Plus Gold, modulaire, 115 € Qualité de construction, finition soignée Garantie 5 ans Rendement

Silence

Encore une be quiet! avec le test de la nouvelle version des Straight Power, l’E9 CM qui passe désormais la certification 80 Plus Gold et se décline en 480/580/680 W, avec un essai du modèle intermédiaire. Puisque be quiet! n’est pas connu de tous, sa gamme est actuellement composée des Pure Power L7 en premier prix/entrée de gamme (concurrence : Corsair CX, Antec BasiQ), des Pure Power L8 en entrée/milieu de gamme (concurrence : Antec HCG, OCZ StealthXStream 2 et nouvelle ZS), des Straight Power E9 en haut de gamme (concurrence : Cooler Master Silent Pro Gold, NZXT Hale 90) et enfin, des Dark Power Pro P9 en très haut de gamme (concurrence : Corsair AX, Seasonic X-Series). La Straight Power E8, encore partiellement produite, nous avait séduit l’an passé, un modèle à la finition excellente, très silencieux et tout juste battu en rendement par quelques nouvelles références dont le best-seller Cooler Master Silent Pro Gold. be quiet! a revu sa copie et la Straight Power bénéficie désormais d’un rendement amélioré, suffisant pour passer de 80 Plus Silver à Gold, un label qui change tout d’un point de vue marketing ! Esthétiquement, rien n’a changé et c’est tant mieux ! Toujours ce superbe Silent Wings 135 mm derrière une fausse grille constituée de longues et fines barres de métal noir, ventilateur rehaussé par un joint qui forme un petit liseré orange qui s’accorde avec la couleur du logo (be en blanc, quiet! en orange). En termes de silence, la Pure Power L8 fait aussi bien (et pour cause, c’est le même ventilateur) mais la finition de la Straight Power est encore meilleure et bien sûr, les prestations électriques sont en hausse avec des tensions très stables et des puissances annoncées qui ne sont pas exagérées (à ce propos, le 12 V de l’E9 passe à quatre rails de 18/18/22/22 A, au lieu de 4 x 18 A sur son aînée). Sûr de la qualité de son produit, be quiet! augmente la garantie de 3 à 5 ans. Une puissance, un rendement et une garantie similaires, une finition et un silence supérieurs, la nouvelle Straight Power E9 CM vient ravir la place de meilleure alimentation pour un PC haut de gamme, tenue par la Silent Pro Gold 600 W depuis un an ! Du côté des bonnes affaires, tant que l’on trouve des Straight Power E8 CM 580 W (l’ancien modèle, 80 Plus Silver) à moins de 100 €, c’est une excellente alternative !

96 Hardware Magazine

enermax Platimax 850 W

80 Plus Platinum, modulaire, 245 € Rendement à mi-charge 6 connecteurs PCI-Express Puissance Qualité de construction, finition soignée Rendement à faible charge Prix

Attention poids lourd ! Si la Straight Power E9 CM est déjà une superalimentation, nous passons là dans l’ultrahaut de gamme avec la nouvelle Enermax Platimax. Le célèbre fabricant d’alimentations est parmi les premiers à proposer un modèle 80 Plus Platinum, c’est la 2e ex aequo que nous ayons reçue avec la Seasonic, après l’essai de la Super Flower dans Hardware Magazine n° 54. Et à parler de poids lourd, il n’y a pas que le rendement de cette alimentation qui a de quoi impressionner, mais la qualité de finition générale est top niveau et surtout, fidèles à leurs habitudes, les grosses Enermax sont largement surdimensionnées par rapport à l’étiquette qu’elles revêtent et sont capables de délivrer bien plus de courant. Les Platimax sont déclinées en 750/850/1 050/1 200 W, en attendant des versions plus abordables et adaptées aux PC « normaux » en 550 et 650 W. Pour nos mesures, la 750 W n’était pas disponible, ça sera donc la 850 W. Attention, car malgré un nom commun, les Platimax de 550 à 850 W ne partagent pas la même base que les 1 050 et 1 200 W. Les premières sont des Modu 87+ améliorées, les autres encore bien plus costaudes sont des Max Revo améliorées, ce qui explique notamment que la coque change légèrement et surtout que celle que nous testons soit partiellement modulaire, tandis que les deux plus puissantes sont 100 % modulaires. Les prestations électriques sont top niveau, le 12 V ne varie même pas de 2 % dans le pire des scénarios. Sa puissance (qui dépasse aisément les 850 W) et ses six connecteurs PCI-Express ont pu alimenter notre PC « monstre » (biXeon X5680 + 2 x GTX480 SLI + GTX280 PhysX) qui consomme pourtant un bon 1 000 W à fond, et même là, l’alimentation n’a pas dépassé 45 °C et une ventilation raisonnable. Seul bémol constaté, en dehors de son tarif élevé, le rendement qui n’est pas très bon à faible charge (indigne de Platinum à 20 % et chute en dessous). Verdict : un bijou qui frôle la récompense « Black » (excellente technique, sans tenir compte du prix), mais les gros overclockers en recherche d’un maximum de puissance pourront s’offrir l’Enermax Max Revo 1 020 W ou même l’Antec HCP 1 200 W pour le même prix quant aux fans du meilleur rendement, la Seasonic P Series offre un peu mieux.


Test : alims

FSP Aurum CM 650 W

80 Plus Gold, modulaire, 120 € Rendement Prix

Silence (par rapport à l’Aurum)

Dit vulgairement, l’Aurum de FSP, « c’est la Gold du pauvre ». C’était en tout cas le cas des premiers modèles sortis en 400/500/600/700 W début 2011. Aujourd’hui, FSP améliore son produit en proposant l’Aurum CM, pour Cable Management (gestion des câbles alias câblage modulaire), et en profite pour ajouter 50 W à chacune. Parmi les 550/650/750 W proposées, c’est la 650 W que nous testons. L’Aurum n’a pas beaucoup changé. La plastique est la même, c’est-à-dire un mélange de robe noire et une grille plastique dorée pour le ventilateur de 120 mm. Ce dernier n’a pas changé en apparence, pourtant cette CM 650 W s’est montrée un peu plus silencieuse que les premières versions testées il y a près d’un an. Rappelons que, sans être exécrables, les Aurum n’étaient quand même pas les alimentations les plus silencieuses qui soient, avec un petit bruit de souffle audible en permanence, même sans charge. A l’intérieur, c’est la même électronique, si ce n’est le petit PCB qui distribue le courant vers les prises des câbles amovibles. Les composants sont globalement d’une qualité inférieure aux autres Gold, ça se sent par exemple sur le +12 V qui connaît presque 4 % de variation aux deux extrêmes de charge et même en changement d’état (repos/charge), mais le rendement est néanmoins digne de sa certification. Les Aurum étaient un peu plus bruyantes, une esthétique en retrait (à cause de la grille de ventilateur) et surtout n’étaient pas modulaires, mais leur prix en faisait un modèle de choix pour quiconque favorise le rendement avant tout. La 500 W à 70/75 € en est le meilleur exemple, la 600 W à 95/100 € s’en sort bien aussi. Mais cette 650 modulaire est affichée 120 € ! Et à ce prix, il y a nettement plus sympathique comme la nouvelle be quiet! Straight Power E9 580 W ou la Cooler Master SPG 600 W. C’est encore pire pour la CM 750 W qui est commercialisée à 150 €. A ce tarif, il y a la superbe Corsair AX 750 W ! Même la CM 550 W à 100 € est trop chère vis-à-vis de la concurrence. FSP est devenu trop gourmand, dommage.

OCZ ZS 550 W

80 Plus Bronze, 55/60 € Stabilité des tensions Bruyante

Après avoir renouvelé le haut de gamme (OCZ ZX en Gold), OCZ s’attaque à l’entrée et au milieu de gamme. Chez ce constructeur, spécialiste des composants hautes performances, il n’y a pas d’alimentations du type « premier prix ». La nouvelle ZS qui représente l’offre attractive de la marque débute en 550 W à 55/60 €. Ce nouveau bloc, qui vient remplacer la StealthXStream 2, est certifié 80 Plus Bronze, n’est pas modulaire et se décline en 550/650/750 W. Nous essayons le modèle le moins puissant des trois. La coque noire est d’une qualité satisfaisante, digne d’une Corsair CX ou d’une Antec VP, sans pour autant laisser une grosse impression. Par rapport au modèle remplacé, le ventilateur grimpe de 120 à 135 mm. Hélas, le silence n’était déjà pas le point fort de la StealthXStream 2, mais la ZS reste encore et toujours audible en fonctionnement, même sans une charge importante. Les prestations électriques sont, en revanche, en progrès. Le rendement passe de 80 Plus standard à Bronze et ça se vérifie au wattmètre. Les tensions sont également plus stables, la ZS est totalement insensible aux changements d’état violents (idle/charge 100 %), ce qui est très rare à ce niveau de prix. Elle n’est pas modulaire, mais ça n’est pas choquant, en revanche, sous les 60 €. Les câbles sont gainés, suffisamment longs et bien plus riches que sur le modèle précédent. Par exemple, le nombre de prises SATA grimpe de 4 à 8. Il n’y avait qu’un seul connecteur PCI-E 6 pins sur la version 500 W, la ZS 550 W a un 6 et un 6/8 pins. Le nouveau modèle remplace donc avantageusement l’ancien. Elle est concurrencée d’un côté par l’Antec HCG 520 W un poil plus silencieuse, mais à 60 €. Mais c’est surtout la Corsair CX V2 500 W qui se place en outsider. Cette dernière vaut tout juste 55 € et se révèle plus silencieuse. En revanche, son rendement n’égale pas celui de la ZS. En bref, si vous assemblez une machine de joueur avec une belle carte graphique et que le bruit n’est pas un critère important pour vous (la ZS n’est pas non plus une soufflerie Airbus) mais que vous préférez un rendement meilleur que les alimentations de premier prix, l’OCZ ZS est pour vous !

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OCZ ZT 650 W

80 Plus Bronze, modulaire 100 %, 90 € Stabilité des tensions 100 % modulaire 5 ans de garantie Bronze?

Câblage complet

Toujours chez OCZ, la ZT se place un cran au-dessus. Toujours 80 Plus Bronze, nous pourrions penser d’elle qu’il s’agit d’une déclinaison modulaire de la ZS, mais que nenni. Remplaçant la vieille ModXStream, elle est déclinée en 550/650/750 elle aussi, voici le test de la version 650 W. Livrée dans une boîte relativement standard, la ZT est emballée dans une petite feutrine de protection noire, une délicate attention que l’on trouve généralement sur des alimentations à 150 € et plus (même l’Enermax Platimax est livrée sans). La coque est noire plutôt basique, mais il est très surprenant de constater qu’elle est carrément 100 % modulaire ! A ce jour, les 100 % modulaires n’étaient pas très nombreuses, les Corsair AX, OCZ ZX, Seasonic X-Series et SilverStone Strider Plus/Gold, toutes des blocs haut de gamme 80 Plus Gold onéreux. Pourtant, cette ZT se contente d’un label 80 Plus Bronze et, surtout, elle est vendue 90 € les 650 W et non 150. Alors, est-ce une top affaire ? Electriquement parlant, la bonne impression laissée par la ZS est confirmée. Les deux n’ont pas du tout la même d’ailleurs, mais nous retrouvons les mêmes qualités de stabilité des tensions et d’insensibilité aux brusques changements de charge, qui peuvent générer des plantages sur les CPU un peu trop overclockés. Côté bruit, c’est également bien meilleur, car sans être absolument inaudible, elle est à classer dans la catégorie silencieuse. C’est un modèle qui se classe à cheval entre le milieu et le haut de gamme finalement, en se contentant d’un rendement Bronze. Certains pourront trouver un peu mesquin à l’heure du Gold à foison et des premières alimentations Platinum, mais entre nous, ça ne change pas non plus la vie. Ce modèle est une bonne alimentation et permet de gagner entre 20 et 30 € pour un équivalent Gold, une valeur qu’il faudra plusieurs années pour rentabiliser sur sa facture électrique. Confiant dans la qualité de la ZT, OCZ lui a adjoint une garantie de 5 ans, digne des meilleures. Plus intéressante que la Cougar CMX, mais aussi que la récente be quiet! Pure Power L8 testée précédemment, c’est un modèle de choix à ce tarif, seulement gêné par la Straight Power E8 CM 580 W en fin de vie qui propose du Silver pour 5 à 10 € de plus.

98 Hardware Magazine

C

UPDAT E

P

UPDAT E

C

Seasonic P-Series 1 000 W

80 Plus Platinum, modulaire 100 %, 275 € Rendement Qualité de fabrication/finition Silence 100 % modulaire 7 ans de garantie ! Prix ?

Quand on s’appelle Seasonic et que l’on vend depuis plus de 2 ans la meilleure alimentation au monde (la X-Series), il vaut mieux éviter de se précipiter.. Le nouveau « flagship » s’appelle tout bêtement Platinum Series, modèle qui avait déjà été présenté au Computex plus tôt dans l’année, mais la marque a pris son temps pour tout peaufiner. Le premier modèle disponible inaugure la plus grosse puissance jamais proposée chez Seasonic : 1 000 W. Au moment où vous lisez ces lignes, une déclinaison 860 W est également en vente. Précisons enfin que la gamme X-Series n’est pas abandonnée, au contraire, elle s’enrichit vers le haut de nouvelles versions 1 050 et 1 250 W ! 3 cm plus profonde que les X-Series déjà en vente, l’esthétique évolue légèrement avec une coque en deux parties, gris et noir. Le bouton on/off est énorme et côté câblage (100 % modulaire), un petit interrupteur est apparu pour choisir le mode de ventilation. Le mode Hybride signifie fanless jusqu’à 30 % de charge, silencieuse de 30 à 50 %, puis la ventilation augmente graduellement de 50 à 100 %. Dans l’autre position, le ventilateur tourne toujours, le mode silence étant étendu de 0 à 50 % de charge. Le premier mode de fonctionnement nous aurait largement suffi, mais le SAV du constructeur a enregistré trop de mises en garantie de X-Series pour ventilation défectueuse… alors que tout allait bien ! Le ventilateur utilisé est le même Sanyo Denki, bruyant en 12 V, mais ça n’arrive jamais en pratique si bien que dans l’immense majorité des utilisations, l’alimentation est parfaitement inaudible ; il faut dépasser 750 W de charge (un bon 800 W au wattmètre) pour commencer à l’entendre, tout va bien. A l’intérieur (démontage qui implique de dévisser pas loin de 20 vis contre moins de 10 sur la majorité des alimentations), nous reconnaissons aisément la topologie, l’agencement des composants qui a fait le succès des X-Series. Par exemple les régulateurs de tension utilisés pour générer les courants mineurs (DC-to-DC) sont intégrés au PCB des câbles modulaires pour éviter des pertes de courant. Qu’est-ce qui a changé ? Pas grand-chose à première vue, mais quelques petites optimisations par-ci par-là et l’utilisation de nouveaux composants encore meilleurs font d’elle l’alimentation au meilleur rendement du moment. La qualité d’assemblage et surtout la propreté du PCB et des soudures sont sans comparaison avec tout le reste de la production. Contrairement aux Super Flower et Enermax qui n’ont pas totalement respecté la norme Platinum durant nos tests à 20 % de charge, la P-1000 y arrive haut la main et de 20 à 100 %, c’est 91 % et plus d’efficacité ! A 250 €, les 1 000 W, c’est un peu cher… mais nous sommes contraint de dire que c’est mérité ! Le modèle 860 W est attendu à 210 €, le tarif de l’actuelle X-860.


Test : alims

Silver Power SP-B 700 W 80 €

Compacte Stabilité des tensions Pas de certification 80 Plus Difficile à trouver dans le commerce Un peu bruyante

Silver Power est de retour ! Pour rappel, cette marque est née de la volonté d’un grossiste allemand d’avoir ses propres alimentations, qui se sont révélées être de très bons rapports qualité/prix par le passé. Les deux nouveaux blocs de la marque sont très différents l’un de l’autre, si bien que nous les testons séparément. Le premier, baptisé SP-B700, est assez compact et délivre 700 W. Ce n’est pas une alimentation modulaire et, par souci d’économie, elle n’est pas certifiée 80 Plus, bien que le constructeur affirme qu’elle est du niveau d’une Bronze. Hélas, ce modèle n’est pas l’affaire que l’on pourrait supposer. La disparition du SS au profit d’un B dans la référence traduit l’abandon de Seasonic pour la production, ce bloc est produit par Billion. Snif. La coque est toujours noire, mais c’est une peinture relativement basique comme sur l’OCZ ZS et non le noir texturé et solide de Seasonic. Les câbles, non modulaires, sont tous gainés et de longueur suffisante. A l’intérieur, ce n’est pas la fin du monde, mais il y a une nette baisse de qualité, nous passons d’une alimentation de milieu de gamme à l’entrée de gamme. Electriquement parlant, la différence est notable (surtout juste après l’essai de la P-1000) ! La tension varie beaucoup avec des pointes à 5 % sur le 12 V en changement de charge. Rien qui n’empêche d’utiliser un PC toutefois, mais l’overclocking ne sera pas son sport favori. Le rendement passerait sans conteste la norme Bronze, mais pas plus. Côté bruit, elle se révèle plus audible que la moyenne, sans tomber dans l’excès. Ce n’est clairement pas l’alimentation de l’année, mais Silver Power mise sur son prix. C’est vrai que 80 € pour une 700 W, cela semble correct au premier abord, mais la Corsair GS 700 W ou la nouvelle OCZ ZS 750 W font aussi bien pour le même prix, en étant bien plus faciles à trouver dans le commerce et avec 3 ans de garantie contre 2 ! De plus, la ZS 750 offre quatre connecteurs PCI-Express pour alimenter deux cartes graphiques performantes, une possibilité avec plus de 700 W.

Silver Power SP-SS 850 W 130 €

Qualité de fabrication Silence Pas modulaire Difficile à trouver dans le commerce Prix

Alors que la Silver Power SP-B 700 W nous a globalement déçu, la SP-SS 850 W s’annonce bien meilleure. Comme son nom l’indique, ce modèle est construit par Seasonic, c’est un gage indéniable de qualité. Non modulaire et sans certification 80 Plus, il faut creuser pour se rendre compte qu’elle n’existe pas chez Seasonic. La Silver Power SP-SS 850 W est en fait une variante non modulaire dérivée de la Seasonic M12II Bronze 850 W, ou plus exactement une S12II Bronze en 850 W (alors que Seasonic s’arrête à 620 W). Robuste, la coque dissimule donc une électronique de qualité. Ce n’est peut-être pas fabriqué pour un usage maison, mais Seasonic ne change en rien ses procédés, la SP-SS 850 W bénéficie donc d’une construction top niveau. Le rendement, même si Silver Power ne paie pas pour le label, vaut une certification Bronze. C’est un peu juste de nos jours, mais c’est néanmoins respectable et après tout, elle est moins chère que les 850 W Gold. Comme tout bon constructeur, la puissance n’est pas exagérée, ce bloc pourra donc délivrer 850 W en continu, avec des pics à plus de 1 000 W, c’est très bon. La stabilité des tensions ne se compare pas à l’excellente Platinum Series, mais avec un maximum de 3 % sur l’ensemble des rails, c’est d’un bon niveau, supérieur aux alimentations d’entrée de gamme qui flanchent toujours sur un test au moins. Et, concernant le bruit, rien à dire, ce n’est qu’au-delà de 700 W qu’elle devient audible et encore. Il s’agit vraiment d’une bonne alimentation de milieu de gamme, puissante. Le problème ? C’est le prix. Silver Power annonce 130 € pour ce modèle et, s’il va sans dire qu’il baissera sans doute jusqu’à 120 €, c’est encore trop cher ! C’est vrai qu’il n’existe pas beaucoup de 850 W sous les 130 €, la majorité étant des modèles bien plus haut de gamme (modulaires et 80 Plus Gold) à 150 € et plus. Mais il existe tout de même la Corsair TX V2, aussi bonne, à 110 €, et la SilverStone Strider Plus 100 % modulaire et 80 Plus Silver à 130 €. Pour ne rien arranger, les alimentations Silver Power ne sont pas vendues partout.

Hardware Magazine 99


Le choix de SilverStone Nightjar 500 W

80 Plus Bronze, fanless, 160 € Tenue en température Ripple Rendement

Robuste Prix

La 11 e et dernière alimentation de cet article se distingue radicalement des autres : issue de la famille Nightjar de SilverStone, c’est un bloc fanless. Et tandis que ceux-ci, plutôt rares, proposent généralement 300 à 400 W, SilverStone le sort en 500 W, « carrément ». Bien qu’elle partage son nom de gamme avec les autres fanless de la marque, elle n’a rien de comparable. Contrairement à la Seasonic X-Series Fanless qui mise tout sur le rendement pour réduire la production de chaleur et se contente d’un boîtier « vide » et très aéré, SilverStone a choisi une option un peu moins délicate : souder des composants capables de sortir 1 000 W de puissance en les utilisant modestement afin qu’ils ne chauffent pas trop. D’autre part, plutôt que de maximiser la circulation d’air, SilverStone fait appel à de très massifs radiateurs en alu sur les composants principaux, radiateurs en contact direct avec le couvercle massif de l’alimentation qui fait office de radiateur (à placer idéalement vers le haut ou à proximité du flux d’air d’un ventilateur de boîtier). Résultat, 3,5 kg sur la balance et un look gris argent qui sort du lot. Modèle fabriqué par Seventeam (ce qui n’est pas spécialement positif), le choix des composants ne donne pas de très bons résultats en termes d’alimentation. Les tensions sont à peu près stables, mais il y a beaucoup de microvariations (ripple) et le rendement est à peine du niveau d’une alimentation Bronze. Quand on vend 160 € les 500 W, c’est un peu limite. En revanche, l’alimentation a bien tenu ses promesses, tant de silence (pas de ventilateur bien sûr, mais également aucun grésillement audible) et ne s’est jamais mise en sécurité, même en tirant 500 W dans un boîtier fermé où la température ambiante était entre 40 et 45 °C. Faut-il l’acheter ? C’est attirant pour un PC de jeu silencieux, ou pourquoi pas une machine home cinéma, mais quand l’on voit au même prix la Seasonic X-Series (certifiée Gold) en 460 W et qui dégage beaucoup moins de chaleur, le choix est vite vu.

100 Hardware Magazine

Ces séries de tests ont révélé quelques surprises, majoritairement bonnes ! En premier prix (moins de 50 €), rien de nouveau, seule la be quiet! Pure Power L7 est concernée mais elle n’est pas aussi intéressante qu’une Corsair CX. L’entrée de gamme (50 à 75 €) évolue quelque peu en revanche. La ZS s’impose, mais ce n’est pas très franc : elle est concurrencée par les très intéressantes Corsair CX et Antec HCG. Le milieu de gamme (75 à 100 €) bouge beaucoup. La Pure Power L8 n’est pas mal, mais elle ne peut pas lutter (sauf pour son look) face à l’OCZ ZT qui est une vraie réussite. Cette dernière remplace aisément la Cougar CMX 550 W que nous recommandions, dans la catégorie des Bronze modulaires. A 80 €, la Silver Power 700 W est à oublier en revanche. Le haut de gamme (100 à 150 €) est également bouleversé par la nouvelle be quiet! Straight Power E9 qui réussit à remettre en question la suprématie de la Cooler Master Silent Pro Gold ! En attendant la nouvelle alimentation Cooler Master prévue pour le prochain numéro, l’E9 propose du Gold de qualité à 115 € les 580 W, c’est parfait pour tout PC monoGPU puissant. L’Aurum de FSP a, en revanche, perdu son plus gros atout : le rapport qualité/prix, la Gold la moins chère du marché. Certes, il n’existe toujours pas de Gold modulaires 700 W à 120 €, mais la qualité de cette alimentation est un cran sensible en dessous d’une E9 ou d’une SPG. La Silver Power 850 W qui est également dans cette catégorie n’est pas un mauvais produit, mais la référence du genre reste sans hésitation la Corsair TV V2, 20 € moins chère. Enfin, en très haut de gamme, les Platimax et Platinum Series impressionnent. Enermax propose un modèle qui dégouline de connectiques avec de la puissance à revendre, tandis que Seasonic parvient, une nouvelle fois, à la perfection. Cette dernière, quoique très chère, offre un meilleur rapport qualité/prix que la série d’Enermax. Mais tant que ce genre d’alimentations sera vendu à 250 € ou plus, il y aura toujours de la place autour de 150/180 € pour les anciens modèles haut de gamme Gold (Seasonic X-Series ou Corsair AX). Concernant le cas particulier des alimentations fanless, la SilverStone Nightjar 500 W n’arrive vraiment pas à la cheville de la Seasonic X-Series 460 W, au même prix. Marque

Bequiet!

Bequiet!

Bequiet!

E

Modèle

Pure Power L7

Pure Power L8 CM

Straight Power E9 CM

P

Déclinaisons

300/350/430/ 530/630/730 W

430/430/ 630/730 W

480/580/680 W

7 1

Version testée

350 W

650 W

580 W

8

Certification 80plus

Oui (standard)

Oui, Bronze

Oui, Gold

O

Modulaire

Non

Oui (partiel)

Oui (partiel)

O e 1

Rails 12 V

2 (18 + 18 A)

2 (30 + 30 A)

4 (18 + 18 + 22 + 22 A)

4 +

ATX 20/24 pins

24 pins (40 cm)

24 pins (45 cm)

24 pins (55 cm)

2

ATX 12V

4 pins (40 cm)

4/4 pins (45 cm)

4/4 pins (55 cm) + 4 pins (55 cm)

8 +

PCI-Express

1* 6+2 pins

2* 6+2 pins + 2* 6 pins

4* 6+2 pins

6

SATA

4

5

9

1

Molex

3

4

6

8

Ventilateur

120 mm

120 mm

135 mm

1

Garantie

2 ans

3 ans

5 ans

5

Prix

40 €

90 €

115 €

2


Test : alims

Bruit (dB)

la rédaction

0 0 0

Nightjar 500 P-Series 1000

41

0 0

X-Series 650 SPG 600

11,86

PP L8 630

11,85

12,08

11,84

X-Series 650 PP L7 350

11,89 11,78

12,02

SP-SS 850

11,77

Aurum CM 650

11,78 11,58

SP-B 700

11,4

11,6

charge

ZT 650

42 41

PP L8 630

40

SP-B 700

44

0

CX 430 12,12

41

11,8

12

0

ZS 550

12,04

42 0

12,2

10

20

650 W

idle

Les alimentations sont classées en fonction de l’écart de tension mesuré au passage du mode repos en pleine charge sur le 12 V. Plus l’écart est faible, mieux c’est. Nous constatons les excellents résultats des Seasonic, mais aussi des PurePower, c’est plus étonnant à petit prix.

300 W

30

46

43

41

12,09

45

43

0

PP L7 350

45

42

41

12,09

11,59 11,2

43

42 41

12,07

11,76

11

43

Aurum CM 650

12,08

11,72

ZS 550

41 40

11,93

Nightjar 500 ZT 650

CMX 550

12,06

11,81

Platimax 850

41 40

43

12,1

11,8

SPG 600

SP E9 580

12,13

11,84

SP E9 580

41 40

11,99

CMX 550 CX 430 V2

Platimax 850

12,07

11,75

42 41 40

SP-SS 850

12,08

44

40 40

Stabilité 12 V P-Series 1000

43

40

0

44

45

40

50

150 W

Les années passent et les alimentations bruyantes tendent à disparaitre. Le classement correspond au bruit à 300 W, car elles sont toutes silencieuses à 150 W et certaines ne sont pas capables de tenir 650 W. Seules les ZS 550 W et SP-B 700 W sont réellement audibles en charge.

Enermax

FSP

OCZ

OCZ

Seasonic

Silverpower

Silverpower

Silverstone

Platimax

Aurum CM

ZS

ZT

Platinum Series

SP-B

SP-SS

Nightjar

750/850/ 1050/1200 W

550/650/ 750 W

550/650/ 750 W

550/650/ 750 W

860/1000 W

N/A

N/A

N/A

850 W

650 W

550 W

650 W

1000 W

700 W

850 W

500 W

Oui, Platinum

Oui, Gold

Oui, Bronze

Oui, Bronze

Oui, Platinum

Non (équivalent Bronze)

Non (équivalent Bronze)

Oui, Bronze

Oui (partiel sur 750 et 850 W, total sur 1050 et 1200 W)

Oui (partiel)

Non

Oui (total)

Oui (total)

Non

Non

Non

4 (30 + 30 + 30 + 30 A)

4 (18 + 18 + 18 + 18 A)

1 (38 A)

1 (54 A)

1 (83 A)

2 (26 + 26 A)

1 (70 A)

1 (38 A)

24 pins (55 cm)

24 pins (55 cm)

24 pins (50 cm)

24 pins (55 cm)

24 pins (60 cm)

24 pins (55 cm)

24 pins (60 cm)

24 pins (55 cm)

8 pins (60 cm) + 4/4 pins (60 cm)

4/4 pins (55 cm)

4/4 pins (65 cm)

4/4 pins (60 cm)

8 pins (65 cm) + 4/4 pins (65 cm)

4/4 pins (60 cm)

4/4 pins (65 cm)

4/4 pins (55 cm)

6* 6+2 pins

4* 6+2 pins

1* 6+2 pins + 1* 6 pins

2* 6+2 pins

6* 6+2 pins

1* 6+2 pins + 1* 6 pins

2* 6+2 pins + 2* 6 pins

1* 6+2 pins + 1* 6 pins

12

8

8

9

11

6

11

6

8

5

4

6

8

6

3

6

140 mm

120 mm

135 mm

140 mm

140 mm

140 mm

120 mm

N/A

5 ans

5 ans

3 ans

5 ans

7 ans

2 ans

2 ans

3 ans

245 €

120 €

55/60 €

90 €

275 €

80 €

130 €

160 €

Hardware Magazine 101


Jérémy Panzetta

Lian Li PC-Q25 et PC-TU200, Silverstone TJ08-E :

trois cubes sexy Bitfenix Shinobi Window, Corsair Carbide 500R, NZXT Source 210, Silverstone SST-PS06, Thermaltake Chaser MK-1 :

cinq moyennes tours de 45 à 170 € Minicubes pour maxistockage ou LAN parties, tours ultraventilées, design élégant ou tape-à-l’oeil, les huit boîtiers que nous avons regroupés ont tous des arguments intéressants. Après avoir passé au crible leurs performances, équipements, capacités d’assemblage et finitions, quatre d’entre eux, rien que ça, ont reçu un award.

102 Hardware Magazine


comparatif boitiers

D

ans un marché si riche en références, il n’est pas évident pour les nouveaux arrivants de se faire une place. Pourtant, aucun des huit boîtiers testés dans ce comparatif n’est à évincer. Lian Li nous propose, en effet, deux cubes mini-ITX aussi beaux que polyvalents, SilverStone nous montre une fois de plus son savoir-faire avec une petite tour microATX de sa gamme Temjin taillée pour les configurations très puissantes, et Corsair élargit sa série Carbide d’un modèle toujours aussi bien pensé et aux lignes plus discrètes. Bitfenix et NZXT proposent, quant à eux, des moyennes tours à des prix attractifs, et Thermaltake ne fait pas dans la demi-mesure avec son très voyant Chaser MK-1. Les systèmes de montage sans outils se généralisent, tout comme les astuces permettant de câbler proprement et facilement la configuration, les filtres à poussière et les éléments antivibration sont presque devenus des standards, la ventilation est souvent régulée, certains constructeurs se démarquent en proposant des architectures originales, des petits détails ou des équipements (dock HDD, connectiques déportées, nombre de ventilateurs) qui peuvent faire la différence, et l’élégante couleur blanche se répand de plus en plus. Autant dire que nous avons pris plaisir à tester ces modèles qui ont tous des atouts à faire valoir.

Hardware Magazine 103


Bitfenix Shinobi Window La première chose qui attire le regard au déballage du Bitfenix Shinobi Window est le revêtement gomme au toucher peau de pêche de son capot et de sa façade. Leur couleur noire est un peu plus claire que les panneaux latéraux en acier, mais cela ne dénote pas. Cette moyenne tour compatible miniITX, microATX et ATX affiche une robe rectiligne discrète et possède un panneau latéral vitré et fumé. La façade ne laisse apparaître que le logo gris de la marque et deux fentes horizontales en métal mesh qui courent jusque sur le capot. Celui-ci présente une partie arrière grillagée et un panneau de contrôle équipé de quatre USB 2.0, des prises casque/micro, des boutons de démarrage et de Reset, ainsi que deux diodes, une bleue et une rouge, pour l’allumage et l’activité des disques durs. Le Shinobi fait donc l’impasse sur l’USB 3.0, dommage aussi que les quatre pieds de caoutchouc doivent être collés sous la tour.

Le même châssis que le Source 210

Après avoir délogé les portes à l’aide des vis manuelles, on découvre un châssis noir en tout point identique à celui du Source 210 de NZXT présenté plus loin. On trouve huit baies 3,5’’ placées entre deux montants à l’avant, qui sont ici associées à des fixations rapides mais qui

Fiche technique

Le Shinobi Window possède le même châssis que le Source 210 de NZXT.

• • • •

Nom : Shinobi Window Constructeur : Bitfenix Type : moyenne tour Compatibilité carte mère : ATX, microATX, mini-ITX • Emplacements 5,25’’: 3 • Emplacements 3,5/2,5’’: 7/1 (2,5’’ avec adaptateur 5,25’’) • Slots d’extension : 7 • Ventilateurs : 120 mm à l’arrière (ou 92 mm optionnel), 120 mm à l’avant, 120 mm optionnel à l’avant, 120 mm optionnel en bas, 2 x 120/140 mm optionnels en haut, 120 mm optionnel sur la porte • Connectique : 4 x USB 2.0, casque et micro • Dimensions : 490 x 460 x 205 mm • Poids : 8 kg • Prix : 65 € • Concurrents : LanCool DragonLord PC-K58, Fractal Design Core 3000 Ventilation silencieuse Capacité de ventilation Huit 3,5’’ Prix Texture gomme ? Pas d’éléments antivibration pour les disques durs Les GPU de plus de 23 cm condamnent deux 3,5’’ Pas d’USB 3.0 Pieds Passe-câbles non cachés/protégés

104 Hardware Magazine

laissent du jeu sur l’unité et ne sont pas équipées d’éléments antivibration. Le grattement des disques durs raisonne donc un peu dans la tour. Les unités sont placées dans la longueur du boîtier, les connectiques orientées vers l’intérieur. Le logement 2,5’’ n’est par contre pas placé en bas mais dans un adaptateur 5,25’’ qui est aussi compatible 3,5’’. Les trois baies 5,25’’ profitent de clips du côté gauche, les cartes filles s’installent quant à elles à partir de vis à main, et l’on trouve quatre supports de caoutchouc au niveau de

Seuls deux passages pour tuyaux à l’arrière ont été prévus pour un watercooling.

Bien qu’une ouverture soit prévue en haut, un câble 8 pins séparable en deux 4 pins est obligatoire.


comparatif boitiers

Les quatre pieds caoutchoutés sont à coller sous la tour.

l’alimentation. 16 cm de hauteur sont prévus pour loger le ventirad, un Noctua NH-U12P passe mais les heat pipes d’un Thermalright HR-02 butent contre la porte. Si aucun disque dur n’est aligné sur le slot PCI-Express de la carte mère, vous disposez de 33 cm de longueur pour la carte graphique. Autrement, il faut se contenter de 23 cm, soit des modèles au design standard, tels que les Radeon 6670/6750/6770/6850/6870 ou les GeForce GTS450/GTX460/GTX550 Ti. Des nappes SATA coudées pourront vous faire gagner un peu de place, notamment pour les GPU dont les prises d’alimentation sont placées à l’arrière du PCB. L’assemblage du système ne pose pas de problèmes particuliers et se montre rapide. Les diverses ouvertures sur le plateau de la carte mère permettent de bien organiser les câbles, mais ce sera plus brouillon au niveau des disques durs si vous installez de nombreuses unités. Il faudra aussi bien plaquer les fils derrière le plateau à l’aide des ergots et colliers livrés, pour ne pas avoir à forcer sur la porte. Précisons aussi qu’un câble 8 pins séparable en deux 4 pins est obligatoire, si vous souhaitez le passer par l’arrière dans le trou prévu en haut.

Des ventilateurs inaudibles Le Shinobi Window est livré avec deux 120 mm inaudibles à connecteur 3 pins, un à l’avant et un à l’arrière. Ils se sont montrés suffisants pour refroidir notre configuration exigeante. Le Core i7-920 est monté à 90 °C mais ne s’est donc pas mis en sécurité, la Radeon HD5670 a, elle, atteint 98 °C. La température du disque dur 7 200 tours a été bien contenue avec 34 °C après une heure d’activité. De quoi refroidir presque n’importe quel système, d’autant plus que vous pouvez ajouter cinq autres ventilateurs : un 120 mm à l’avant, un 120 mm sur la porte, un 120 mm en bas et deux

L’alimentation profite de tampons de caoutchouc mais pas les disques durs qui raisonnent dans le boîtier.

120/140 mm sous le capot. Et pour limiter la poussière, deux filtres sont fixés sous la tour, ainsi qu’un dernier en façade.

Une grosse concurrence à ce tarif En dehors de l’absence d’éléments pour limiter la vibration des disques durs et d’un léger manque de finition au niveau des entretoises de la carte mère très dures à installer à la main (un pas de vis faisait aussi pencher l’une d’entre elles), pour environ 65 €, le Shinobi, qui est au passge proposé avec une robe blanche, se montre satisfaisant. Notez qu’il est décliné en une version à 45 € qui se dispense de porte vitrée, avec un seul 120 mm à l’arrière et sans système de montage rapide. Mais à ce tarif, la concurrence est rude. Nous lui préférons un LanCool DragonLord PC-K58 qui commence à dater mais toujours d’actualité, que l’on trouve au même prix et qui profite des bons systèmes de montage Lian Li, ou un Fractal Design Core 3000 (65 €) offrant une ventilation régulée silencieuse et qui est moins limité en termes d’intégration.

Refroidissement 5 4 Prix

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Bruit

Montage

Les deux 120 mm du boîtier sont inaudibles et se sont montrés suffisants pour refroidir notre configuration passive.

Le capot et la façade du Shinobi Window possèdent une texture gomme au toucher peau de pêche.

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Corsair Carbide 500R Seconde déclinaison de sa série Carbide, le 500R de Corsair est un boîtier aux lignes plus rectilignes que le précédent 400R. Disponible en blanc ou en noir, il est aussi plus élégant, présente une façade en grande partie grillagée, comme son capot et sa porte gauche, et des panneaux bombés qui élancent un peu plus ses lignes brutes. Constitué d’acier et affichant un poids d’environ 9 kg, il est assez haut pour une moyenne tour et repose sur quatre patins de caoutchouc. L’avant du capot se démarque par une petite aire de rangement, le haut de la façade supporte quant à lui le panneau de contrôle. Ce dernier est équipé de deux ports USB 3.0 (header), d’un FireWire et des prises casque/micro, on trouve aussi le bouton d’allumage qui s’éclaire en blanc, celui de Reset, une diode blanche d’activité des disques durs, un bouton activant les LED des ventilateurs avant et latéral, ainsi qu’un dispositif de régulation.

Toujours aussi facile à monter

Fiche technique • • • • • • • •

Nom : Carbide 500R Constructeur : Corsair Type : moyenne tour Compatibilité carte mère : ATX, microATX Emplacements 5,25’’: 4 Emplacements 3,5/2,5’’: 6/6 (communs) Slots d’extension : 8 Ventilateurs : 200 mm à LED blanches sur la porte (ou 2 x 120 mm optionnels), 2 x 120 mm à LED blanches à l’avant (ou 2 x 140 mm optionnels), 120 mm à l’arrière (ou 140 mm optionnel), 2 x 120 mm sur le capot, 120/140 mm optionnel en bas, 2 x 120 mm optionnels sur les cages HDD • Connectique : 2 x USB 3.0 (header), casque et micro • Dimensions : 521 x 508 x 206 mm • Poids : 9 kg • Prix : 120 € • Concurrents : Fractal Design Define R3 et Arc Midi, Cooler Master 690 Advanced II et HAF 922, LanCool PC-K63, Corsair Carbide 400R Jusqu’à 10 ventilateurs Ventilation silencieuse Emplacement pour un watercooling 240 mm Bonne organisation des câbles Qualité de fabrication/finition Version blanche ? Pas de filtre à poussière sur la porte Régulation presque inutile

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L’ouverture du boîtier, qui s’effectue grâce à deux vis manuelles sur chaque porte, dévoile un intérieur peint en noir, à l’espace très confortable et compatible avec les cartes mères ATX et microATX. L’architecture du châssis est à peu de chose près la même que dans le 400R. On retrouve les six baies 3,5’’ compatibles 2,5’’, qui sont cette fois réparties dans deux cages amovibles. Les disques durs s’y fixent à l’aide de tiroirs équipés de picots métalliques et de rondelles de silicone. Les quatre baies 5,25’’ au-dessus utilisent, quant à elles, un système pratique à base de clips d’un seul côté du boîtier. Il s’agit de vis à main pour les cartes filles, on notera au passage la présence de huit slots d’extension. Le 500R accepte n’importe quel GPU récent puisque vous disposez de 31,5 cm de longueur. Il en est de même des ventirads et des alimentations qui reposeront sur quatre tampons de caoutchouc. Le 500R est également capable de loger la plupart des radiateurs de watercooling de 240 mm, 1,5 cm d’espace est prévu entre le plateau de la carte mère et les pas de vis du bloc à eau. Quatre passages pour tuyaux sont aussi percés à l’arrière de la tour. Afin d’organiser le câblage, le plateau, qui possède une large ouverture au niveau du socket

Compatible ATX et microATX, l’espace interne confortable permet de loger n’importe quel composant. On compte, par ailleurs, huit slots d’extension.

L’alimentation repose sur quatre tampons de caoutchouc, vous pouvez loger un long modèle mais il condamnera l’emplacement adjacent du ventilateur.

processeur, possède quatre grands passages protégés. On trouve un accès supplémentaire au-dessus de l’alimentation pour les connecteurs USB et HD Audio et un dernier en haut pour diriger le câble 8 pins. Vous pouvez d’ailleurs, par une pression sur sa partie arrière, retirer la plaque grillagée du capot pour faciliter l’accès. Il y a, de base, peu d’espace entre le panier de la carte mère et la porte gauche, mais le moulage de cette

Entre les ouvertures bien placées du plateau de la carte mère et la porte bombée, le câblage est propre et facile.


comparatif boitiers

Les deux cages de stockage comprenant chacune trois emplacements 3,5’’ compatibles 2,5’’ sont extractibles. Elles utilisent des tiroirs équipés de picots métalliques et de rondelles de silicone.

La plaque grillagée du capot se retire par une simple pression à l’arrière. Vous pouvez loger ici deux 120 mm, à associer éventuellement avec un radiateur de watercooling de 240 mm.

dernière permet d’y loger aisément et proprement tous les câbles. Au final, l’assemblage du système est aussi rapide que plaisant, la tour est très bien agencée.

du constructeur. Avec un GPU et un ventirad ventilés, ou des 120/140 mm supplémentaires, ce sera naturellement mieux, mais le 500R déçoit donc un peu en termes de dissipation thermique. D’un autre côté, vous ne l’entendrez presque pas sous un bureau. Notez, par ailleurs, que vous ne pourrez pas réguler les ventilateurs additionnels avec le rhéobus, car il ne possède pas de connecteurs 3 pins standard.

Une grosse capacité de ventilation Le 500R est livré avec quatre ventilateurs. On trouve un 200 mm à LED blanches sur la porte, deux 120 mm à LED blanches à l’avant et un dernier 120 mm à l’arrière. En dehors de ce dernier, ils sont régulés simultanément sous trois niveaux de rotation. Tous profitent aussi d’éléments antivibration. Vous pouvez ajouter six autres ventilateurs au total : deux 120 mm sur le capot, un 120/140 mm à côté de l’alimentation si elle n’est pas trop longue, deux 120 mm sur les cages de stockage et le 200 mm peut être remplacé par deux 120 mm. Les deux 120 mm avant sont, eux, également échangeables pour des 140 mm, il en est de même du 120 mm arrière. Afin de limiter la poussière, les baies 5,25’’ sont recouvertes de mousse, la partie inférieure de la façade dispose d’un filtre en plastique détachable et un dernier long filtre en plastique coulissant est placé sous la tour. Dommage que Corsair n’ait pas aussi équipé la porte et son 200 mm. Si la ventilation est silencieuse au minimum de la rotation et toujours discrète à fond, elle n’est en revanche pas très efficace. Notre système passif était viable mais la Radeon HD5670 est montée à 99 °C en charge, 83 °C pour le Core i7-920 et 39 °C pour le disque dur 7 200 tours/min. De plus, la régulation ne sert presque à rien puisque les températures ne chutent que de quelques degrés en augmentant la vitesse. Un constat que nous avions déjà fait sur le Graphite 600T

La porte gauche est équipée d’un 200 mm à LED blanches. Il est possible de le remplacer pour deux 120 mm.

Encore une réussite Silencieux, sans aucune limitation au niveau de l’assemblage, avec une très bonne organisation des câbles et une excellente finition, on ne peut reprocher au 500R que sa régulation inefficace. Face au 400R (90 €), pour 40 € de plus, on a droit à un ventilateur 200 mm additionnel, des cages HDD amovibles et le rhéobus. Certains trouveront que la différence de prix n’est pas justifiée, mais son design plus agréable et sa robe blanche qui plaira sûrement à madame sont de bons arguments. Le Carbide 500R n’en reste pas moins un excellent boîtier qui mérite sans conteste sa médaille. Déjà commercialisé à moins de 110 € dans certaines boutiques, il se place bien sur le marché. Dans cette gamme de tarifs, voire pour un peu moins cher, ses meilleurs concurrents sont le Fractal Design Define R3 (95 €), lui aussi orienté silence, l’Arc Midi du même fabricant qui dispose d’une ventilation régulée plus performante et d’un logement pour un radiateur de watercooling (90 €), les Cooler Master HAF 922 et 690 II Advanced qui est très bien équipé (100 €, disponible en blanc), ou encore le PC-K63 de LanCool qui dispose des excellents systèmes de montage de Lian Li (110 €). A choisir selon vos goûts en termes de look, de volume, de ventilation ou de prestations.

Refroidissement 5 4 Prix

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Montage

Malgré ses quatre ventilateurs, le 500R peine à dissiper notre configuration passive même si cela reste viable.

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Lian Li PC-Q25 Lian Li aime les formats Cube et vient de sortir deux nouveaux modèles que nous testons dans ce dossier, dont ce PC-Q25 qui semble très alléchant. Fabriqué en aluminium, il est compatible avec les formats de cartes mères mini-ITX et miniDTX et affiche donc des dimensions contenues avec ses 20 cm de largeur pour 25 cm de hauteur. Il est aussi léger (3,1 kg) et fait dans la sobriété comme souvent chez le constructeur taïwanais. La façade, le capot et l’arrière du boîtier sont formés par un seul panneau d’aluminium brossé arrondi sur les angles. La robe ne dévoile que le bouton d’allumage illuminé de bleu et le logo Lian Li en bas de la façade, ainsi que quelques aérations placées sur les portes et le capot. Pas de bouton de Reset donc, ni de témoin d’activité des disques durs ou de connectiques déportées, le PC-Q25 fait aussi l’impasse sur les baies 5,25’’. Le design est pur, classe et sans artifices, et la qualité de fabrication est excellente.

Moins de vis et jusqu’à 7 disques durs 3,5’’

Fiche technique • • • • • • • • • • • • •

Nom : PC-Q25 Constructeur : Lian Li Type : minitour Compatibilité carte mère : mini-ITX, miniDTX Emplacements 5,25’’: 0 Emplacements 3,5/2,5’’: 7/3 (2x 2,5’’ communs avec 3,5’’) Slots d’extension : 2 Ventilateurs : 140 mm à l’avant, 120 mm au-dessus Connectique : USB 3.0, 2 x USB 2.0, casque et micro Dimensions : 366 x 280 x 199 mm Poids : 3,1 kg Prix : 130 € Concurrents : Lian Li PC-Q08 et TU200 Compact Full aluminium/léger Jusqu’à 8 disques durs 5 baies hot-swap Bon refroidissement Fixation des portes Prix 8 cm de hauteur max pour le ventirad Pas de bouton Reset ni de connectiques déportées Pas de baie 5,25’’ ?

108 Hardware Magazine

Lian Li a visiblement tenu compte des critiques émisses sur un de ses autres cubes, le PC-Q08, à qui l’on reprochait d’avoir trop de vis pour le montage (21 au total). Le PC-Q25 se dispense notamment de celles qui étaient nécessaires pour les portes. Elles s’enfichent sur le châssis à l’aide de plusieurs picots aussi pratiques qu’efficaces qui limitent bien la vibration des panneaux. Contrairement au PC-Q08 ou au PC-Q11, la carte mère ne se fixe pas sur la porte mais sur un plateau placé à côté de la cage de stockage. Cette dernière oriente les unités dans la largeur du boîtier et peut loger cinq disques durs 3,5’’ à glisser dans leur baie après les avoir équipés de rails en plastique fixés par de larges vis à main. Une tige

Avec l’alimentation positionnée juste au-dessus du ventirad, ce dernier ne peut pas dépasser les 8 cm de hauteur.

Une longueur de 32 cm est disponible pour les cartes filles. Mais si vous utilisez les deux emplacements 3,5’’ en bas du boîtier, le second slot d’extension est condamné.

horizontale vient ensuite fermer les glissières pour bien maintenir l’ensemble. Ces cinq baies sont associées à des connectiques hot-swap, dont le PCB est alimenté par trois prises Molex. Le boîtier ajoute ensuite trois emplacements supplémentaires en bas via une plaque d’aluminium amovible pouvant accueillir trois 2,5’’, ou deux 3,5’’ et un 2,5’’. Ces unités sont fixées là encore par des vis à main sous lesquelles doivent être placées des rondelles de caoutchouc. Par contre, si vous logez des unités 3,5’’ à cet endroit et surtout à l’emplacement le plus en arrière du boîtier, vous condamnez son deuxième slot d’extension. Selon la taille de la carte fille, il reste possible de fixer le 3,5’’ à l’avant. La place disponible pour les cartes filles est confortable et mesurée à 32 cm, ce qui permet d’insérer l’énorme majorité des cartes graphiques. Elle doit également avoir un design standard à cause de l’alimentation positionnée juste au-dessus, exit donc les modèles dont le radiateur dépasserait en haut de son PCB. Une alimentation de 14 cm de longueur au maximum est obligatoire, sous peine de ne pas pouvoir la rentrer car ses connectiques butteront contre la cage de stockage. La hauteur du ventirad est, quant à elle, limitée à 8 cm en raison, là encore, de l’emplacement du bloc secteur. Bien que l’espace interne soit réduit, l’assemblage du système n’est pas compliqué, il faut


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La plaque amovible placée en bas du cube peut accueillir trois 2,5’’, ou deux 3,5’’ et un 2,5’’.

Les cinq baies 3,5’’ de la cage de stockage sont hot-swap. Trois prises Molex sont nécessaires pour alimenter le PCB.

juste bien s’y prendre. Après avoir placé la carte mère et les cartes filles (tenues par des vis classiques) et avoir connecté les câbles des disques durs, il faut visser l’alimentation sur la plaque qui lui est dédiée et commencer à câbler sans l’insérer pour accéder plus facilement à l’intérieur du cube. Dans le cas d’une alimentation avec un 120 mm, son ventilateur est orienté vers l’espace interne. Ce n’est pas indispensable, mais un modèle modulaire sera préférable pour mieux assister le montage. Le PC-Q25 ne propose rien de spécial pour organiser les câbles, mais ce n’est pas nécessaire, on s’en sort facilement, les connectiques hot-swap facilitent aussi les choses et permettent, au passage, de remplacer les disques durs aisément.

Une ventilation adaptée Le PC-Q25 est refroidi par deux ventilateurs à connectique 3 pins ou Molex équipés de rondelles de caoutchouc. On trouve un 140 mm à l’avant et un 120 mm en extraction sur le capot. Ils ne sont pas bruyants mais produisent un souffle sourd qui s’entend facilement. Ils ont parfaitement refroidi notre configuration et nos trois disques durs. Les deux 7 200 tours/min affichaient des températures de 30 et 29 °C au repos, 33 et 35 °C après deux heures de charge. Le troisième 5 400 tours/min a, lui, plafonné à 32 °C (28 °C au repos). Le Clarkdale i5-670 n’a pas dépassé les 54 °C en charge, 62 °C pour la HD5450 passive. La ventilation est donc efficace et sera parfaitement adaptée à un système dégageant plus de chaleur et/ou rempli de disques durs. Vous pourrez même réguler les deux

ventilateurs pour soulager un peu vos oreilles. Lian Li n’a ensuite pas oublié les filtres à poussière puisqu’on en trouve un sur chaque ventilateur et un dernier sous le boîtier. Tous sont en plastique, amovibles et lavables.

Mieux que le PC-Q08 Lian Li fait presque un sans-faute sur ce PC-Q25. Très polyvalent, il fera un excellent boîtier serveur, mais pourra aussi accueillir une configuration bureautique simple ou un système taillé pour le jeu. De plus, même si l’alimentation est limitée à 14 cm, ces modèles peuvent monter jusqu’à 600 W, ce qui laisse de la marge pour alimenter un CPU et un GPU puissants. Son seul défaut est d’être un peu cher (130 €). Ce boîtier n’a pas vraiment de concurrence sur le marché, si ce n’est les autres modèles du constructeur. Du moins dans cette catégorie de cubes acceptant autant d’unités de stockage. Plus compact, bien plus facile à monter et avec une ventilation moins bruyante, nous préférons le PC-Q25 au PC-Q08, ce qui le place comme un incontournable. Le PC-Q08 reste néanmoins intéressant si vous avez besoin d’une baie 5,25’’, de 3 cm de plus pour le ventirad ou des connectiques frontales. Rappelons, cela dit, que ce cube doit sacrifier deux de ses six baies 3,5’’ pour loger de longues cartes graphiques.

Le PC-Q25 est refroidi par un 140 mm à l’avant et un 120 mm sur le capot, tous les deux équipés de rondelles de caoutchouc. Refroidissement 5 4 Prix

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Même avec un espace interne réduit et aucun système d’organisation des câbles, l’assemblage de la configuration n’est pas compliqué.

Les portes ne possèdent aucune vis, elles s’enfichent très facilement dans le châssis.

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Lian Li PC-TU200

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Second cube venant d’être commercialisé par Lian Li, le PC-TU200 offre une compatibilité avec les cartes mères mini-ITX et miniDTX. Sa poignée de transport et ses angles carénés qui pourraient faire penser à une mallette de cinéaste (encore plus dans sa version grise) font clairement de l’effet. Entièrement en aluminium en dehors de la poignée plastique, il pèse le même poids que le précédent PC-Q25 mais se montre un peu plus volumineux, avec 1 cm supplémentaire en largeur et 2 en hauteur. Sa façade est moins épurée en raison de sa baie 5,25’’ équipée d’un cache battant, de ses connectiques déportées (2 x USB 3.0 header, eSATA, casque/micro) et d’une partie grillagée laissant deviner le support gris en aluminium du ventilateur frontal. On trouve également le logo et le sigle Lian Li, ainsi que les boutons d’allumage et de Reset rétroéclairés respectivement de bleu et de rouge. Ses quatre pieds sont aussi différents, ils sont en aluminium et arrondis, contre des supports de type hi-fi caoutchoutés pour le PC-Q25. Même si ce n’est pas toujours intéressant, Lian Li a le don de proposer des boîtiers originaux et il le prouve une fois de plus avec ce TU200 qui possède aussi de bonnes capacités d’intégration.

Fiche technique • • • • • • • • • • • • •

Nom : PC-TU200 Constructeur : Lian Li Type : cube Compatibilité carte mère : mini-ITX, miniDTX Emplacements 5,25’’: 1 Emplacements 3,5/2,5’’: 4/2 (1 x 2,5’’ commun avec 3,5’’) Slots d’extension : 2 Ventilateurs : 140 mm à l’avant Connectique : 2 x USB 3.0 (header), casque et micro Dimensions : 360 x 320 x 210 mm Poids : 3,15 kg Prix : 200 € Concurrents : Lian Li PC-Q08 et PC-Q25, SilverStone SG05/06/07

5 disques durs et GPU de 30 cm

L’architecture du PC-TU200 ressemble beaucoup à celle du PC-Q25. On retrouve tout d’abord l’excellent système de fixation des portes à base de picots à enficher dans le châssis et qui est encore amélioré ici à l’aide de deux gâchettes placées à l’arrière du boîtier basculant le haut des panneaux. La carte mère possède toujours un plateau dédié, la cage de stockage est située au même endroit, mais le ventilateur frontal est placé plus bas, ce qui réduit la taille maximum des cartes filles à 30 cm, bien que cela reste confortable pour loger la plupart des GPU double slot actuels, même puissants. Là encore, l’alimentation doit obligatoirement faire 14 cm de longueur au maximum, sinon ses câbles butteront contre la cage de

Compact Poignée de transport Full aluminium/léger Jusqu’à 5 disques durs 4 baies hot-swap Fixation des portes Prix 8 cm de hauteur max pour le ventirad Le TU200 dispose de deux slots d’extension et n’accepte que les alimentations de 14 cm au maximum.

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Le TU200 accepte les GPU de 30 cm de long et des ventirads de 8 cm de hauteur.

stockage, et en raison de sa position au-dessus de la carte mère, le ventirad ne doit pas dépasser les 8 cm de hauteur. Ce qui ne laisse pas beaucoup de choix en dehors d’un ventirad stock, car, sur les cartes mères mini-ITX, des modèles tels que le Big Shuriken ou le Samuel 17 condamnent la plupart du temps leur port PCI/PCI-Express. Des ventirads stocks comme ceux d’Intel sont néanmoins corrects, aussi bien en performances qu’en nuisances sonores, et pourront très bien convenir. Une alternative moins volumineuse est le Scythe Kozuti qui ne bloquera pas le port PCI-Express, mais qui oblige toujours l’usage de barrettes de RAM d’une hauteur standard. Toujours à cause de l’alimentation, les cartes graphiques doivent aussi avoir un radiateur classique, ou du moins qui ne dépasse pas en haut de son PCB, sous peine de ne pas pouvoir l’insérer. Autre petit détail, une tige horizontale, à visser dans le support inférieur soutenant la cage de stockage, et sur laquelle un tampon de caoutchouc vient s’accrocher, permet de soutenir les longues cartes graphiques. C’est intéressant pour limiter les vibrations, mais selon la position des connecteurs PCI-Express du GPU, cette tige n’est pas forcément exploitable. On


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Les quatre emplacements 3,5’’ sont hot-swap. Ils sont alimentés par deux prises Molex.

Un emplacement 2,5’’ est placé en bas du boîtier.

trouve ensuite quatre baies hot-swap SATA 2 dans la cage amovible tenue par six vis à main. Leur PCB est alimenté par deux prises Molex. L’une d’entre elles est compatible avec les unités 2,5’’, et un dernier emplacement 2,5’’ est présent dans le bas du boîtier. Les unités des baies hot-swap doivent être équipées de rails en plastique fixés par de larges vis à main, celle du bas est associée à des rondelles de caoutchouc. Quant aux cartes filles et au lecteur optique, ils se vissent classiquement sur le châssis. Un peu plus compliqué que dans le PC-Q25 en raison de la baie 5,25’’ et de quelques autres éléments qui réduisent l’espace interne, le montage de la configuration dans le TU200 n’est pas pour autant fastidieux. Il faut simplement s’y prendre dans le bon ordre, en fixant notamment les cartes filles avant de replacer la cage de stockage et en câblant la configuration avant d’insérer complètement l’alimentation. Pour l’organisation des fils justement, rien de particulier n’est prévu, mais quelques accès dans le châssis permettent de s’en sortir sans trop d’efforts.

ler le 140 mm qui se montre un peu plus discret que celui du PC-Q25 mais qui reste audible.

Une ventilation suffisante Le PC-TU200 ne dispose que d’un ventilateur 140 mm à connectique 3 pins ou Molex placé à l’avant. Il est équipé de rondelles antivibration et d’un filtre à poussière lavable. Un second filtre en plastique est aussi présent sous le boîtier. Soutenue par le ventilateur 120 mm de notre alimentation qui est orientée au-dessus de la carte mère, la dissipation thermique n’est pas aussi bonne que sur le PC-Q25, mais elle est suffisante. Nos deux disques durs 7 200 tours/min n’ont pas dépassé les 34 °C en charge, 32 °C pour le 5 400 tours/min. Le Core i7-620 a, lui, plafonné à 61 °C et la Radeon HD5450 passive à 74 °C. Le boîtier acceptera donc sans problème des systèmes puissants et dégageant plus de chaleur, vous aurez aussi la possibilité de régu-

Pratique pour les LAN parties La présence de la poignée de transport préconise le PC-TU200 pour les LAN parties mais il s’adapte très bien à n’importe quel système, que ce soit pour une minimachine bureautique, un serveur ou le jeu. Au même titre que le PC-Q25, la qualité de fabrication et de finition est irréprochable, et il est difficile d’émettre des critiques sur ce boîtier. Tout le monde ne sera néanmoins pas prêt à mettre un billet de 200 €, un prix que nous trouvons quelque peu exagéré. Mais ce cube n’a pas vraiment de concurrence sur le marché, si ce n’est les autres modèles de Lian Li. On peut tout de même citer les SilverStone SG05 et SG06 (95 et 105 €) qui sont livrés avec une alimentation de 300 W (le SG06 existe aussi avec une 450 W), mais qui se contentent de deux emplacements de stockage (3,5’’ et 2,5’’), d’un 5,25’’ au format slim et d’une longueur de carte graphique maximum de 24 cm. Pour aller un peu plus loin, le SG07 (190 €) intégrant une alimentation de 600 W permettra de loger des GPU de 31 cm et des ventirads de 11,7 cm (8,2 cm pour les SG05/06).

Les unités de la cage de stockage sont associées à des rails en plastique et des vis à main, celle au fond du cube a des rondelles de caoutchouc et des vis à main. Refroidissement 5 4 Prix

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Montage

Le montage et le câblage du TU200 sont un peu plus compliqués que dans le PCQ25, mais en s’y prenant dans le bon ordre, on s’en sort assez facilement.

Les portes ne possèdent aucune vis. Elles s’enfichent dans le châssis grâce à plusieurs picots et se basculent facilement à l’aide de deux gâchettes à l’arrière du boîtier.

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NZXT source 210 Modèle d’entrée de gamme de chez NZXT, le Source 210 ne fait pas pour autant de sacrifices en termes de design et de qualité de fabrication/finition. Disponible avec une robe noire ou blanche élégante, cette petite moyenne tour affiche des lignes franches, simples mais passe-partout, ainsi qu’une belle peinture sur ses parois et son capot en acier. L’association avec les couleurs noires de ses trois baies 5,25’’ et du carénage de la façade fait mouche, et la plaque plastique à l’avant présente un effet aluminium brossé appréciable. Le bouton d’allumage est entouré d’une lumière blanche, on trouve aussi une petite diode de cette couleur dans celui du Reset, et les connectiques déportées comprennent deux USB 2.0 et les classiques prises casque/micro. Le capot et la porte gauche disposent, par ailleurs, d’aérations pour les ventilateurs prévus à ces endroits.

Que de vis ! Le Source 210 propose un espace interne intégralement blanc lui aussi, et NZXT a fait l’effort de livrer une visserie noire bien assortie, tout comme les équerres PCI et les pales du ventilateur arrière. On remarque tout de suite la simplicité du châssis. S’il adopte une architecture moderne avec l’alimentation placée en bas, un accès au socket processeur dans le plateau de la carte mère et plusieurs ouvertures pour organiser le câblage, on ne trouve en revanche aucun système de montage rapide. Tous les composants s’intègrent avec des vis classiques, seules les portes bénéficient de vis manuelles. Huit emplacements 3,5’’ sont disponibles, les unités se glissent au sein de deux montants métalliques les orientant dans la Il n’existe aucun boîtier intégralement blanc à ce prix, un argument de taille pour cette moyenne tour.

Fiche technique • • • • • • • •

Nom : Source 210 Constructeur : NZXT Type : moyenne tour Compatibilité carte mère : ATX, microATX Emplacements 5,25’’: 3 Emplacements 3,5/2,5’’: 8/1 Slots d’extension : 7 Ventilateurs : 120 mm à l’arrière, 2x 120/1400 mm optionnels en haut, 120 mm optionnel en bas, 2x 120mm optionnels à l’avant • Connectique : 2 x USB 2.0, casque et micro • Dimensions : 496 x 440 x 195 mm • Poids : 6.5 kg • Prix : 45 € • Concurrents : Antec Two Hundred V2, Cooler Master RC-430, Fractal Design Core 1000, Xigmatek Asgard III, Zalman Z9 Prix Capacité de ventilation Version blanche Huit 3.5’’ Qualité de fabrication/finition Pas d’élements antivibration Pas de filtres à poussière Aucun système de montage rapide Les GPU de plus de 23 cm condamnent deux 3.5»» Passe-câbles non cachés/protégés Pas d’USB 3.0

112 Hardware Magazine

Equerres PCI noires, visserie noire, pales du ventilateur blanches, les couleurs du Source 210 sont parfaitement assorties.

longueur du boîtier, les connectiques dirigées vers l’intérieur. Ces emplacements ne sont pas compatibles 2,5’’ et ne disposent pas d’éléments antivibration, les grattements des têtes de lecture des disques durs s’entendent donc facilement. On trouve, par contre, un 2,5’’ dans le fond de la tour. L’alimentation et les trois baies 5,25’’ font aussi l’impasse sur des tampons de caoutchouc ou de silicone. Le Source 210 présente quelques limitations au niveau de la taille des composants. Le ventirad ne doit pas dépasser les 16 cm de hauteur, exit donc les modèles au format tour très imposants comme notre Thermalright HR-02, le bout de ses caloducs empêchait de fermer correctement la porte. Mais ces 16 cm restent tout de même confortables puisqu’un Noctua NH-U12P passe sans problème. Au niveau des cartes graphiques, si aucun disque dur n’est aligné sur le port PCI-Express, 33 cm de longueur sont disponibles, ce qui permet de loger des GPU tels que les Radeon 6670/6750/6770/6850/6870, ou des GTS450/GTX460/GTX550 Ti du côté de chez nVidia. Nous parlons ici de modèles de référence, cela pourrait être différent avec des versions modifiées. Vous pouvez, par contre, loger de longues alimentations si vous ne comptez pas fixer de ventilateur sur l’emplacement adjacent. Le montage du système ne présente aucune difficulté particulière, mais le câblage est un peu plus pénible. Il aurait fallu prévoir une plus grande largeur entre le plateau de la carte mère et la porte gauche, ce qui


comparatif boitiers

HD5670 et 42 °C pour le disque dur 7 200 tours/min. Le boîtier se permet donc de faire mieux qu’un 500R sur le processeur, et avec des composants ventilés, les températures seront naturellement bien plus basses. Un ou deux ventilateurs supplémentaires ne seront néanmoins pas un luxe pour mieux refroidir le système et notamment les unités de stockage. Le Source 210 peut en loger cinq de plus, un 120 mm en bas, deux 120 mm à l’avant et deux 120/140 mm sous le capot.

Un bon prix Grâce aux ouvertures dans le plateau de la carte mère, le câblage de la configuration est correct mais perfectible.

oblige de bien plaquer les fils à l’aide des ergots du panier et des colliers livrés. Impossible d’autre part de passer le câble 8 pins en haut, un connecteur séparable en 4 pins est obligatoire. De l’espace reste disponible derrière les baies 3,5’’ pour y loger les fils, mais ce sera un peu brouillon, surtout avec de nombreux disques durs.

Un seul ventilateur mais six emplacements Bien que livré avec un seul 120 mm à connectique 3 pins et au souffle audible, et grâce à ses nombreuses aérations, notre système passif était viable dans le Source 210. Alors que d’autres boîtiers ne possédant d’un seul ventilateur, comme l’Antec Solo II, n’étaient pas assez performants et plaçaient le CPU en sécurité. Comme précisé précédemment, notre ventirad HR-02 était trop haut. Nous avons quand même pu fermer la porte qui était un peu bombée et avons préféré conserver cette configuration pour établir des comparaisons avec les autres tours de ce dossier. Notre Core i7-920 est monté à 78 °C en charge, 108 °C pour la Radeon

Le Source 210 se passe de quelques prestations utiles comme les éléments antivibration ou les filtres à poussière, mais il assure l’essentiel, et à 45 €, il ne faut pas trop en demander. Il est donc recommandable, surtout si vous appréciez sa robe blanche car il n’existe pas de tours de cette couleur à ce prix en dehors du Silentium d’Arctic mal distribué chez nous et du Bitfenix Shinobi. Pour 5-10 € de plus, NZXT propose le Source 210 Elite qui possède exactement le même châssis et un port USB 3.0 supplémentaire. Si vous êtes prêt à mettre 15 € supplémentaires, vous avez aussi accès au Source 220, de couleur noire, à la façade en métal mesh et qui ajoute des fixations rapides pour les disques durs et lecteurs optiques, un 140 mm en haut, ainsi qu’un USB 3.0. Dans cette gamme de prix, les meilleures alternatives sont représentées par l’Antec Twelve Hundred V2 qui dispose d’un dock SATA 2,5’’ et de deux ventilateurs régulés (55 €), le Zalman Z9 qui offre des prestations correctes (50€), le Cooler Master Elite 430 au bon rapport qualité/prix (45 €), ou encore le Xigmatek Asgard III qui a l’avantage d’être encore moins cher (35 €).

Le Source 210 peut loger au total six ventilateurs.

Refroidissement 5 4 Prix

3 2

Espace

1 0

Finition

Bruit

Montage

Un GPU de plus de 23 cm condamne les deux 3,5’’ qui lui sont alignés.

En dehors de portes fixées par des vis manuelles, tous les composants s’installent avec des vis classiques.

Hardware Magazine 113


C

UPDAT

E

P

SilverStone TJ08-E Les bons et spacieux boîtiers microATX ne sont pas nombreux, et l’arrivée du TJ08-E de SilverStone va, espérons-le, étendre un peu plus le choix. Il adopte un format minitour et un châssis noir en acier, seule sa façade étant recouverte d’une fine couche d’aluminium brossé. Le look est classique mais pas vilain et ses dimensions restent réduites. La robe est relativement sobre puisque les panneaux latéraux sont pleins et sans détails esthétiques, le capot ne supporte quant à lui qu’une ouverture grillagée. La façade présente une large partie en métal mesh, deux baies 5,25’’, une 3,5’’ tout en bas, deux petites diodes d’activité, les boutons d’allumage et de Reset, ainsi que les connectiques déportées (deux USB 3.0 en header, casque/micro). Le boîtier repose d’autre part sur quatre pieds arrondis en caoutchouc.

Presque aucun composant ne lui résiste Après avoir retiré les portes à l’aide de vis à main, on découvre l’architecture originale du TJ08-E. Sur ses RV02 et FT02/FT03, SilverStone avait déjà placé les cartes filles dirigées vers le haut, il récidive ici mais en tournant cette fois la carte mère de 180° qui a donc la tête en bas. Et contrairement à l’énorme majorité des modèles, c’est à partir du panneau latéral gauche que l’on accède à l’espace interne. L’alimentation se positionne quant à elle dans la partie supérieure, le ventilateur orienté vers le haut. Pour les unités de stockage, une première cage amovible dispose de quatre logements 3,5’’.

Le plateau de la carte mère profite de plusieurs passages bien placés pour organiser le câblage et d’une large ouverture pour accéder au socket processeur.

Fiche technique • • • • • • • • • • • • •

Nom : TJ08-E Constructeur : SilverStone Type : minitour Compatibilité carte mère : microATX, mini-ITX, miniDTX Emplacements 5,25’’: 2 Emplacements 3,5/2,5’’: 5/1 Slots d’extension : 4 Ventilateurs : 180 mm à l’avant (compatible 140 mm), 120 mm optionnel à l’arrière Connectique : 2 x USB 3.0 (header), casque et micro Dimensions : 385 x 374 x 160 mm Poids : 5,3 kg Prix : 90 € Concurrents : Antec P180, SilverStone FT03/SG04-FH/SG03-F, NZXT Vulcan, Fractal Design Arc Mini et Define Mini Capacité d’intégration (biGPU, ventirad, HDD) Bonne organisation des câbles Très bon refroidissement Architecture originale Prix 180 mm bruyant à fond Vibration des disques durs Trop de vis

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Le TJ08-E n’est livré qu’avec un 180 mm en façade qui refroidit déjà très bien le système, mais un 120 mm peut être ajouté à l’arrière.

Elle vient se glisser sur un second élément pouvant contenir un 3,5’’ supplémentaire et un 2,5’’ à visser sous la tour. Ces deux cages ont des parois internes couvertes d’une mousse épaisse et orientent les connectiques à l’intérieur du boîtier, sauf pour le 2,5’’ qui est placé dans la largeur. Afin de faciliter le montage, le plateau de la carte mère est extractible. Le boîtier accepte sans broncher n’importe quel GPU puisque 33,5 cm sont libres en longueur, ainsi que les ventirads volumineux dont la hauteur peut aller jusqu’à 16,5 cm. Il faudra par contre faire attention à son orientation car le radiateur ou le ventilateur pourrait buter contre les connectiques des disques durs. Des nappes SATA coudées seront d’ailleurs préférables. En raison de la position des unités de stockage, des barrettes de RAM de hauteur standard sont d’autre part obligatoires. La plus grande limitation concerne le couple lecteur optique/alimentation car ils sont alignés et relativement proches. Le TJ08-E accepte les alimentations de 18,5 cm mais il est déjà impossible d’associer un lecteur standard de 18 cm avec un bloc secteur de 18 cm également, leurs connectiques vont se gêner. La bonne combinaison est une alimentation de 16 cm avec un lecteur plus court de 17 cm, ou un lecteur de 18,5 cm avec une alimentation de 14 cm. Il reste possible de cumuler un lecteur de 17 cm et une alimentation de 18 cm, mais elle devra être modulaire et avec des câbles souples.


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Le plateau de la carte mère est extractible et oriente la carte mère la tête en bas par rapport à des boîtiers traditionnels.

L’assemblage du TJ08-E prend du temps mais il n’est pas difficile. De plus, le châssis dispose d’ouvertures bien placées et d’espaces libres pour organiser et ranger les câbles. On regrette, par contre, la présence de trop de vis. Extraction du plateau de la carte mère, cages de stockage et disques durs, lecteur optique, alimentation, cartes filles, capot, cela fait beaucoup et sans aller jusqu’à des systèmes de montage à base de rails et autres clips, des vis à main auraient déjà pu faciliter les choses.

C’est frais ! Le TJ08-E offre un seul ventilateur placé en façade, à connectique 3 pins et au câble gainé, mais il s’agit de l’Air Penetrator AP181 de 180 mm de SilverStone qui a déjà fait ses preuves. Il peut se placer sous deux vitesses de rotation à l’aide d’un bouton situé sur la tranche de la façade, où l’on trouve également un filtre à poussière extractible et lavable. Un second filtre tenu par des aimants est placé sur le capot, au-dessus de l’alimentation. A fond, le 180 mm est bruyant mais offre un excellent refroidissement. En témoignent les températures relevées sur notre configuration entièrement passive. Le Core i5-670 n’a pas dépassé les 45 °C en charge, 57 °C pour la Radeon HD5450 et 28 °C pour le disque dur 7 200 tours/ min. Au minimum, le AP181 s’entend toujours mais est bien plus supportable et c’est suffisant pour refroidir efficacement les composants. Le processeur ne prend que 5 °C, 8 pour le GPU et 1 pour le disque dur. Avec un 120 mm supplémentaire à l’arrière, autant dire qu’un système biGPU et très puissant n’aura aucun mal à être refroidi. Et même avec une cage remplie de disques durs, le 180 mm débordant sur un des côtés et au-dessus, la carte mère comme les cartes filles profiteront toujours

Un seul emplacement 2,5’’ est présent en bas du boîtier, l’unité doit se visser par-dessous. Le support dépliable en plastique juste à côté permet de soutenir le ventirad.

Bien que les parois internes des cages de stockage soient recouvertes de mousse, elles ne réduisent pas beaucoup les vibrations des disques durs. On remarque, d’autre part, une petite plaque de plastique sur le dessus de la grande cage, vous pourrez y coller un tampon de caoutchouc sur lequel l’arrière de la carte graphique viendra se reposer.

d’un flux d’air direct. Notons, par contre, que malgré la mousse des cages de stockage, le bruit des disques durs n’est pas assez bien étouffé, les grattements des têtes de lecture font un peu vibrer la tour.

Pas irréprochable mais une référence Si d’un point de vue intégration et montage, il n’y a pas grand-chose à dire, en dehors de la présence de bien trop de vis, on peut néanmoins reprocher la finesse du châssis en acier qui a tendance à se tordre lorsqu’on force un peu. Une des vis de la cage de stockage principale ne tenait pas dans son pas également, mais c’est le seul manque de finition que nous avons relevé. Le TJ08-E est, au final, une très bonne minitour, à l’excellent refroidissement et qui s’adapte à n’importe quel type de configurations. Il devient donc une référence. Les meilleures alternatives se trouvent chez Lian Li avec la tour PC-A04 (100 €) qui pèche par son organisation des câbles, livrée avec trois ventilateurs, entièrement en aluminium et qui accepte les plus longs GPU. SilverStone propose, quant à lui, le SG04-FH (130 €), une minitour plus compacte disposant d’une poignée de transport, mais limitée à 26 cm pour la carte graphique et à des ventirads low profile. N’oublions pas l’excellent FT03 du constructeur également, plus cher (145 €), mais constitué d’aluminium, avec les cartes filles dirigées vers le haut, supportant les hauts ventirads, ainsi que deux GPU de grande longueur et au refroidissement performant. Le Mini P180 que l’on trouve à 100 € est aussi intéressant. Ce n’est pas le plus moderne car il se dispense d’USB 3.0 ou d’emplacements 2,5’’, mais il dispose d’une excellente finition et d’une ventilation régulée. Si vous cherchez un modèle silencieux, le Define Mini de Fractal Design (90 €) assure l’essentiel, mais la qualité de ses matières plastiques n’est pas irréprochable. Afin de limiter l’investissement, le NZXT Vulcan que l’on trouve à 60 € est lui aussi très plastique et ne propose que deux emplacements 3,5’’, mais il offre une poignée de transport et un gros potentiel de ventilation avec rhéobus. C’est à peu près tout ce que vous trouverez d’intéressant dans cette catégorie, autrement, il faudra passer aux formats microATX (cube ou desktop).

Afin que leurs connecteurs ne se gênent pas, la meilleure solution est d’associer un lecteur optique court de 17 cm et une alimentation de 16 cm. Si vous optez pour une alimentation de 18 cm, elle devra de préférence être modulaire et avec des câbles souples.

Refroidissement 5 4 Prix

3 2

Espace

1 0

Finition

Bruit

Montage

Les hauts ventirads et les longs GPU ne posent aucun problème.

Hardware Magazine 115


SilverStone SST-PS06 Le SST-PS06 testé ici présente une robe noire et quelques éléments de couleur grise mais il est disponible en noir/bleu ciel, ces deux versions étant aussi déclinées avec une porte vitrée. Cette moyenne tour possède un châssis et des portes en acier, l’habillage est fait de plastiques solides. Les lignes sont travaillées, avec une façade en « V » présentant de nombreux moulages rectilignes et une partie inférieure en métal mesh. On y trouve les deux boutons d’allumage et de Reset, chacun associé à une diode blanche, ainsi qu’une baie externe hot-swap SATA compatible 3,5 et 2,5’’. Le capot est grillagé sur sa partie arrière et possède une aire de rangement sur laquelle sont placés deux ports USB 3.0 au format header et les prises casque/micro. Il présente aussi une fente en largeur permettant de loger les câbles USB.

Des prestations en demi-teinte Pratiques à manipuler, les portes sont fixées par deux vis manuelles, enfichées dans une goulotte à l’avant et se basculent par l’arrière. L’architecture

Le PS06 offre cinq baies 5,25’’ mais seulement quatre vrais emplacements pour disques durs.

interne a tout d’un boîtier moderne compatible microATX et ATX (27 cm de largeur maximum). Les cinq baies 5,25’’ profitent d’accroches sans outil à base de clips, les disques durs se logent dans des tiroirs équipés de picots en plastique et de rondelles de silicone, et le plateau de la carte mère dispose d’un accès au socket processeur, ainsi que de cinq passe-câbles bien répartis. Dommage, par contre, qu’ils ne soient pas cachés et protégés. Les cartes filles sont, quant à elles, tenues par des vis à main. L’espace interne permet de loger n’importe quel GPU récent et puissant puisque 31,5 cm de longueur sont dis-

Fiche technique • • • • • • • • • • • • •

Nom : SST-PS06 Constructeur : SilverStone Type : moyenne tour Compatibilité carte mère : ATX, microATX Emplacements 5,25’’: 5 Emplacements 3,5/2,5’’: 4/4 (communs) Slots d’extension : 8 Ventilateurs : 180 mm sur le capot, 120 mm à l’avant, 120 mm optionnel à l’arrière, 120 mm optionnel en bas Connectique : 2 x USB 3.0 (header), casque et micro Dimensions : 525 x 520 x 210 mm Poids : 9 kg Prix : 115 € Concurrents : Fractal Design Define R3 et Arc Midi, Cooler Master 690 Advanced II et HAF-922, LanCool PC-K63, Corsair Carbide 400R/500R Dock HDD/SSD Refroidissement Pas d’éléments antivibration pour l’alimentation Ventilation bruyante Passe-câbles non cachés/protégés

116 Hardware Magazine

En dehors de deux passages pour tuyaux non protégés, le PS06 ne prévoit rien pour le watercooling.

L’alimentation ne profite pas d’éléments antivibration.


comparatif boitiers

Les passe-câbles sont bien placés mais un espace plus large entre le plateau de la carte mère et la porte droite aurait été préférable.

ponibles. L’énorme majorité des ventirads rentrera sans accroc grâce aux 17,9 cm de hauteur. Il n’y a aucune limite également pour l’alimentation, si ce n’est qu’un long modèle pourra condamner l’emplacement du ventilateur adjacent. Rien n’a par contre été prévu pour un radiateur de watercooling 240 mm, on trouve juste deux passages pour tuyaux non protégés à l’arrière du boîtier. Si le câblage ne pose pas de problème, on trouve d’ailleurs une ouverture pour le 8 pins en haut du plateau, plus d’espace entre ce dernier et la porte droite aurait pu éviter de perdre du temps à bien placer et regrouper les fils. Mais pour les plus pressés, il reste toujours possible de forcer un peu sur la porte pour la fermer. SilverStone aurait également pu mieux installer les fils du dock SATA en plein milieu de la tour et ceux des connectiques déportées en les accrochant le long du châssis.

Au frais mais bruyant Deux ventilateurs sont fournis avec le PS06 : le fameux 180 mm AP181 placé sur le capot et un 120 mm à l’avant. SilverStone reprend son principe de pression positive présent dans plusieurs de ses boîtiers et oriente donc le souffle du 180 mm vers l’intérieur. Les deux ventilateurs sont à connectique 3 pins, l’AP181 est gainé et peut se réguler sous deux vitesses de rotation. Le boîtier accepte deux ventilateurs de plus, un

Un dock SATA hot-swap compatible 3,5 et 2,5’’ est placé en façade. Un filtre à poussière est aussi intégré dans sa tranche.

120 mm en bas à côté de l’alimentation et un second 120 mm à l’arrière. Au minimum, le boîtier dérange les oreilles. Notre Core i7-920 est alors assez bien refroidi et ne dépasse pas les 70 °C, le disque dur 7 200 tours/min plafonne à 35 °C après une heure d’activité intensive, mais la Radeon HD5670 ne profite pas d’un bon flux d’air et atteint 98 °C. A fond de la rotation du 180 mm, le PS06 devient bruyant. Le processeur gagne alors 10 °C, 16 °C pour le GPU. Le rapport refroidissement/bruit est donc moyen. SilverStone n’a ensuite pas oublié de protéger le PS06 contre la poussière. Un premier grand filtre en plastique et coulissant est placé sous l’alimentation, un second dans la tranche de la façade et un dernier sur la partie arrière et amovible du capot.

Pas au niveau de la concurrence A 115 €, le PS06 n’en propose pas assez. Sa ventilation produit trop de nuisances au maximum de sa rotation, même si elle est performante, il lui manque des éléments antivibration sur l’alimentation et des protections sur les ouvertures du plateau de la carte mère, et son organisation des câbles est perfectible. Même si son prix baisse à 90 € par exemple, il reste difficile de lui trouver un intérêt car il existe de bien meilleures affaires sur le marché et parce qu’il fait partie de la même catégorie qu’un Corsair 500R. Il a donc les mêmes concurrents, à savoir les Carbide de Corsair, le silencieux Define R3 de Fractal Design (95 €) ou son Arc Midi bien équipé, (90 €), le Cooler Master CM-690 II Advanced qui offre lui aussi de bonnes prestations (100 €, disponible en blanc), son HAF-922 orienté vers les gamers ou encore le PC-K63 de LanCool qui profite de tout le raffinement Lian Li (110 €).

Le PS06 adopte le principe de pression positive, c’est-à-dire que ses deux ventilateurs soufflent dans le boîtier.

Refroidissement 5 4 Prix

3 2

Espace

1 0

Finition

Bruit

Montage

Le rapport refroidissement/bruit du PS06 est médiocre.

Une aire de rangement et une fente pour loger les câbles USB sont présentes sur le capot. L’arrière grillagé sous lequel on trouve le 1 890 mm est amovible.

Hardware Magazine 117


Thermaltake Chaser MK-1 Wow ! Voilà la première chose qui vient à l’esprit au déballage du Chaser MK-1 de Thermaltake, et pas forcément dans le bon sens du terme. Entre ses matières plastiques dominantes et sa robe riche de détails en tout genre, le design de cette tour est loin d’avoir fait l’unanimité à la rédaction. Mais certains apprécient ces allures très tape-à-l’œil, nous ne ferons donc pas plus de commentaires. Le Chaser MK-1 est donné pour une grande tour, mais ce sont surtout ses pieds de 3,5 cm qui relèvent le boîtier, sa hauteur restant équivalente à celle du 500R ou du PS06 par exemple. Ses pieds bien visibles se pivotent à 90° et sont teintés en bleu ciel, comme les cache-baies 5,25’’. Sa robe est en grande partie grillagée en façade et sur le capot, et de nombreuses découpes et moulages esthétiques lui donnent des lignes très agressives. On peut, d’autre part, remarquer un loquet rabattable pratique sur la porte gauche en partie vitrée, il permet d’y poser un casque. Le panneau de contrôle du capot est très bien équipé puisqu’on trouve deux USB 3.0 au format header, deux USB 2.0 supplémentaires, les prises casque/micro, un eSATA, ainsi qu’un dock HDD compatible 3,5 et 2,5’’. Plusieurs boutons sont présents pour la régulation, les modes d’éclairage des ventilateurs, le Reset et l’allumage qui est entouré d’une découpe illuminée de bleu. Le boîtier ne fait donc pas dans la demi-mesure niveau look, mais il a le mérite de pousser à fond son style gamer.

Fiche technique • • • • • • • •

• • • • •

Nom : Chaser MK-1 Constructeur : Thermaltake Type : moyenne tour Compatibilité carte mère : ATX, microATX Emplacements 5,25’’: 4 Emplacements 3,5/2,5’’: 6/6 (communs) Slots d’extension : 8 Ventilateurs : 200 mm à LED multicolores à l’avant (ou 2 x 120 mm optionnels), 200 mm à LED multicolores sur le capot (ou 2 x 120/140 mm optionnels), 140 mm à l’arrière (ou 120 mm optionnel), 120 mm optionnel en bas, 200 mm optionnel sur la porte Connectique : 2 x USB 3.0 (header), 2 x USB 2.0, eSATA, casque et micro Dimensions : 568 x 582 x 237 mm Poids : 12,3 kg Prix : 170 € Concurrents : Antec LanBoy Air, Corsair Graphite 600T et Obsidian 650D, SilverStone Raven Connectiques déportées Bonne organisation des câbles Bon refroidissement Emplacement pour un watercooling 240 mm Dock HDD/SSD Manque des éléments antivibration Finitions perfectibles Efficacité de la régulation Prix Design ?

118 Hardware Magazine

Longs GPU et alimentations, ventirads volumineux, le Chaser ne présente aucune limite pour les composants.

Un montage sans accroc

Maintenues par des vis manuelles, les portes du Chaser se délogent aisément en les pivotant par l’arrière. L’espace interne peint en noir est confortable et on retrouve des couleurs bleu ciel sur les six tiroirs de stockage et les clips de fixation rapide des quatre baies 5,25’’. Les caches de ces dernières se retirent par devant en pressant leurs deux excroissances bleues. Les tiroirs sont compatibles 2,5’’ et sont équipés de rondelles de silicone. Le tournevis reste tout de même nécessaire pour la carte mère, les cartes filles et l’alimentation qui se dispense, au passage, d’éléments antivibration. Le boîtier accepte n’importe quel composant (33 cm pour les GPU) et prévoit un emplacement pour un radiateur de watercooling 240 mm sous le capot. Trois larges passages pour tuyaux sont aussi présents à l’arrière de la tour. Le Chaser propose ensuite une bonne organisation des câbles. Quatre ouvertures protégées et bien agencées sont réparties autour de la carte mère qui profite d’un accès au socket processeur. Un cinquième passage est,

Grâce à ses différentes ouvertures dans le plateau de la carte mère, l’organisation des câbles s’effectue proprement. On apprécie aussi le passage dédié au format microATX.

par ailleurs, présent pour les formats microATX, une bonne initiative que l’on aimerait voir plus souvent chez la concurrence. Un espace est enfin prévu en haut du plateau pour les fils des ventilateurs et le câble 8 pins. Vous aurez du mal à passer ce dernier

L’alimentation profite d’un filtre à poussière mais pas d’éléments antivibration.


comparatif boitiers

Les unités de stockage 3,5/2,5’’ se logent dans des tiroirs équipés de rondelles de silicone.

Un dock SATA 3,5/2,5’’ est présent sur le capot. On y trouve aussi les boutons de la régulation et de l’éclairage des ventilateurs, ainsi que quatre USB, dont deux 3.0 en header et un eSATA.

Le capot est équipé d’un 200 mm et peut recevoir un radiateur watercooling de 240 mm.

s’il ne se sépare pas en deux éléments de 4 pins mais une rallonge de ce type est fournie. Il n’y a pas grandchose de plus à dire, le montage est simple, rapide et ne pose aucun problème, d’autant plus que la façade et le capot amovibles facilitent encore les choses.

très bien refroidi notre configuration passive, avec une Radeon HD5670 qui a plafonné à 80 °C en charge, 66 °C pour le Core i7-920 et 33 °C pour le disque dur 7 200 tours/min. A fond de la rotation, le boîtier est presque bruyant et les températures n’en profitent pas vraiment puisqu’on ne gagne que 2 °C sur le processeur, 4 sur la carte graphique et 1 sur le disque dur. Notons que le 140 mm émettait un bruit de « clac clac » qui a fini par disparaître, heureusement car il était insupportable. Le boîtier est d’autre part équipé de filtres à poussière en plastique extractibles et lavables : un à l’avant, un grand coulissant sous le boîtier et un sur la porte, les baies 5,25’’ sont, quant à elles, recouvertes de mousse.

Deux 200 mm efficaces Trois ventilateurs sont présents. Un premier 200 mm est placé à l’avant, un second sur le capot, et un dernier 140 mm à l’arrière. Ils sont en connectique 3 pins et gainés. Les deux 200 mm possèdent des LED multicolores (rouges, vertes, bleues). Avec le bouton du capot, vous pouvez modifier le type de l’éclairage en les faisant clignoter, mixer la couleur ou les éteindre. Ils sont également régulés simultanément avec deux niveaux de rotation. Il est possible d’ajouter un 200 mm sur la porte et un 120 mm à côté de l’alimentation. Le 200 mm frontal peut être remplacé par deux 120 mm, celui du haut par deux 120 ou 140 mm, vous pouvez aussi fixer un 120 mm à l’arrière. Si les deux 200 mm se montrent relativement discrets au minimum, le 140 mm s’entend bien plus. Ils ont

Le capot et la façade sont amovibles, mais se retirent un peu trop facilement.

Refroidissement 5

Pas mal, mais un peu cher Si les derniers boîtiers Thermaltake testés à la rédac furent décevants, ce Chaser MK-1 s’en sort plutôt bien et offre une bonne qualité de fabrication. Il refroidit bien également, son organisation des câbles est impeccable et il propose une grande capacité d’intégration. On apprécie aussi son dock HDD et ses connectiques déportées bien fournies. Mais à 170 €, c’est un peu juste. Et même si on le trouve sous les 160 €, ce n’est toujours pas suffisant pour devenir une référence. Si l’on met de côté son design alambiqué, on aurait aimé de meilleures finitions (alignement des portes, alimentation pas bien à l’horizontale, façade et capot qui se détachent trop facilement), des fixations rapides pour les cartes filles et des matières plastiques plus flatteuses, même si elles sont solides. Il manque également des éléments antivibration pour l’alimentation et les pieds. Dans cette gamme de prix, vous avez accès à un Corsair Graphite 600T (160 €) et un Obsidian 650D (175 €) bien plus classes, ou encore à un Antec LanBoy Air (155 €) ou un SilverStone Raven 2 (150 €) si vous aimez les boîtiers originaux. Vous pouvez même opter pour une grande tour (CM Storm Trooper, NZXT Phantom, Cooler Master HAF-X et ATCS 840, Antec Twelve Hundred V3, Fractal Design Define XL).

4 Prix

3 2

Espace

1 0

Finition

Bruit

Montage

Le Chaser a bien refroidi notre système passif, mais sa régulation n’est pas très efficace.

Hardware Magazine 119


8 boîtiers, 4 médailles Sur ces huit boîtiers, quatre méritent un award. A commencer par les deux cubes de Lian Li qui nous ont particulièrement plu et qui n’ont pas beaucoup de concurrence dans cette catégorie mini-ITX. Certes, à 200 €, le PC-TU200 de Lian Li n’est pas pour toutes les bourses, mais si vous avez le budget et que vous cherchez un boîtier pratique à transporter, il est idéal. Il est magnifique avec son look de mallette de cinéaste, il peut loger des GPU puissants et cinq disques durs dont quatre 3,5’’ en hot-swap, son seul défaut vient de la hauteur limitée pour le ventirad processeur. Le PC-Q25 est très beau lui aussi, c’est le meilleur cube pour serveurs que nous ayons eu l’occasion de tester. Plus abordable (130 €), il accueillera jusqu’à huit disques durs dont cinq en hotswap qui resteront au frais. Vous pourrez aussi en faire une machine bureautique ou de jeu, car il peut loger de longs GPU, mais il présente la même limitation sur le ventirad CPU et se dispense de baies 5,25’’, ainsi que de connectiques déportées. Le TJ08-E de SilverStone destiné aux cartes mères microATX est, quant à lui, une réussite grâce à de grandes capacités d’intégration, une ventilation performante, une architecture originale et un prix contenu (90 €). Il est, par contre, bruyant et méritera d’être régulé. Si le Carbide 500R de Corsair manque d’efficacité en termes de refroidissement et que sa régulation est inutile, il a l’avantage d’être silencieux et plaisant à monter, d’accepter jusqu’à dix ventilateurs, d’être proposé avec une robe blanche et d’avoir une excellente qualité de fabrication/finition. Là encore, c’est une des meilleures moyennes tours du marché même si la concurrence est sévère dans cette tranche de prix (120 €).

Configuration de test : Pour les Q25 et TU200 : carte mère Zotac H55 Mini-ITX, Core i5-670 avec un ventirad stock Intel, Radeon HD5450 passive, Hitachi 1 To 7K1000.C, Samsung SpinPoint F3 1To, Samsung Ecogreen F4 2 To, alimentation Corsair CX430 V2. Pour le TJ08-E : carte mère MSI H57M-ED65, Core i5-670 avec un ventirad Thermalright HR-02, Radeon HD5450 passive, Hitachi 1 To 7K1000.C, alimentation Silverstone 450 W passive. Pour le reste : carte mère X58, Core i7-920 avec un ventirad Thermalright HR-02, Radeon HD5670 passive, Seagate 1 To 7200.11, alimentation SilverStone 450 W passive. Nous avons, d’autre part, utilisé une GTX470 Gainward pour les photos des montages.

Températures °C

29 27

TJ08‐E (min)

66

44

50

24 28 26

TJ08‐E (max)

57

40

45

22 34 32

Shinobi Window

98

42

90

42 42 40

Source 210

48

78

38 35 33

SST‐PS06 (min)

98

40

70

35 35 33

SST‐PS06 (max)

82

38

60

34 34 32

PC‐TU200

74

45

61

30 29

PC‐Q25

33 62

44

55

28 35 33

Chaser MK‐1 (min)

80

38

66

35 34 32

Chaser MK‐1 (max)

76

37

64

34 39

35

Carbide 500R (min)

99

44

83

41 34

Carbide 500R (max)

38 95

43

81

40 0

HDD charge

120 Hardware Magazine

10

HDD repos

20

30

40

GPU charge

50

60

GPU repos

70

80

CPU charge

90

100

CPU repos



C

UPDAT E

P

Asus Zenbook UX31 L’ultraportable parfait à moins de 1 000 € ?

Les ultraportables ont de quoi faire rêver sauf pour leur prix. Le concept de l’ultrabook tente de les démocratiser, à la façon d’un CULV haut de gamme et ça marche. Le premier disponible, l’Asus UX31, nous a emballé !

Benjamin Bouix

fiche technique

• Nom : Asus UX31 • Processeur : Core i5-2557M (1,7 GHz, Turbo 2,5 GHz) • Mémoire : 2 x 2 Go DDR3-1333 • SSD : Adata XM11 128 Go (SF-2281) • Ecran : 13,3’’ 1 600 x 900 TN • Connectique : USB 3.0 et 2.0, Ethernet (via adaptateur USB), microHDMI, VGA (via adaptateur), lecteur SDHC, prises micro/casque • Poids : 1,3 kg • Batterie : 50 Wh • Autonomie (charge/vidéo/bureautique) 2h05/4h30/7h05 • Prix : 1 000 € • Concurrents : autres ultrabooks (Acer Aspire S3 et Toshiba Portege Z830), Toshiba Portege R830 Poids, autonomie SSD 128 Go Finition Rapport qualité/prix Clavier décevant

122 Hardware Magazine

L

e concept de l’ultrabook, initié par Intel lors du CeBIT 2011 et concrétisé au Computex en juin, repose sur une définition claire : fin (moins de 20 mm d’épaisseur), léger (moins de 1,4 kg), grosse autonomie (5 heures au minimum), prix contenu (autour de 1 000 €), utilisant du stockage basé sur de la mémoire Flash et les processeurs Intel low voltage. Le seul critère qui laisse un peu à désirer concerne le stockage. Intel parle surtout de démarrage rapide et n’impose pas vraiment le SSD. Raison pour laquelle certaines marques optent pour des disques hybrides comme le Momentus XT (320, 500 ou 640 Go de stockage associés à 4 Go de Flash ultrarapide) ou un SSD Caching. Dans les deux cas, les résultats devraient être plus que corrects mais nous préférons le vrai SSD, certes plus cher, mais avec des performances au top. Asus a ainsi opté pour les Adata XM11, des SSD mSATA utilisant un contrôleur SF-2281 avec des performances similaires aux S510 en version desktop (soit près de 500 Mo/s en lecture). Le Core i5-2557M monte jusqu’à 2,5 GHz en Turbo Mode, les performances étant globalement similaires à celles d’un Pentium G620 de bureau (que ce soit en monocore où les deux processeurs sont quasi identiques ou en multithread où le Core i5 Mobile compense sa fréquence par la présence de l’HyperThreading). L’autonomie de l’ensemble est très bonne, autour de 4 h 30 en vidéo et plus de 7 heures en bureautique, le tout dans un silence presque absolu (chose rare sur des châssis aussi compacts).

Des matériaux nobles… sauf le clavier Bâti presque entièrement en aluminium, l’UX31 respire la qualité de finition. On aime l’aspect alu brossé ou pas, le toucher très froid et lisse mais exempt de traces de doigts et assez résistant aux rayures. Le cadre de l’écran et le support du clavier sont légèrement aubergine, c’est plaisant à l’oeil et on ne remarque même pas qu’il s’agit de plastique. Le touchpad est très large et agréable, et le multitouch est très bien géré. En revanche, le clavier est très décevant, à des années-lumière de ce qu’on est en droit d’espérer d’une machine à 1 000 €. Sans course, molles, un peu ballantes, les touches sont, en outre, relativement étroites. De plus, Asus a opté pour le nouveau design de clavier avec des touches plus serrées. On l’aurait préféré plus large, quitte à empiéter un peu sur le touchpad. Ce n’est presque jamais le cas sur des machines à 1 000 €, mais un rétroéclairage aurait

été bien utile, en prime des diodes greffées sous certaines touches (power, raccourci sans fil, F2). L’UX31 compense par une très bonne connectique pour une machine aussi légère, puisqu’on retrouve de l’USB 3.0 mais aussi du RJ-45 via un adaptateur USB fourni (limitant cependant les débits autour de 30 Mo/s) et un lecteur de cartes SDHC. En outre, le son confié à Bang & Olufsen est objectivement de qualité moyenne, mais néanmoins meilleur que la moyenne des laptops au son aigu, creux et saturé.

Le seul ultrabook en 1 600 x 900 ? !

Autre atout indéniable de cet UX31 : sa dalle 1 600 x 900, là où les concurrents (Acer Aspire S3, Lenovo IdeaPad U300S, Toshiba Portégé Z830) se contentent une fois encore du 1 366 x 768. En revanche, rien à espérer sur la qualité intrinsèque de la dalle, c’est du TN classique. Pas réellement mauvaise mais loin des bonnes dalles IPS qu’utilisent parfois Lenovo et Sony. Fidèle à ses (mauvaises) habitudes, Asus a opté pour une dalle brillante, mais elle semble l’être un peu moins que de coutume. A moins de 1 000 €, on se contentera du surplus de pixels permettant de travailler beaucoup plus confortablement mais la dalle TN peut être rédhibitoire pour les habitués de l’IPS.

Et l’UX21 dans tout ça ? En plus de l’UX31 (13,3’’ 1 600 x 900), l’UX21 reprend le même châssis miniaturisé en 11,6’’ et équipé d’une dalle 1 366 x 768. Le poids est légèrement en baisse avec 1,1 kg et un ticket d’entrée à 800 € avec SSD 64 Go et un CPU à peine moins rapide, un Core i5-2467M (dual core 1,6 GHz avec HyperThreading, Turbo à 2,3 GHz). On peut raisonnablement penser que le verdict sera similaire (résolution de l’écran mise à part).

La nouvelle référence à moins de 1 000 € Si la dalle brillante ne vous gêne pas trop et que vous pouvez vous accommoder d’un clavier très moyen (on s’y fait à la longue), l’UX31 est sans conteste le meilleur laptop que nous ayons testé ces derniers temps. Le Toshiba R830 passe en second choix, sauf si vous avez besoin d’un lecteur CD ou de plus de puissance CPU, mais ce sera aux dépens du poids et de la résolution de l’écran. En attendant une éventuelle copie revue de la part d’Asus, cet UX31 est donc un excellent cadeau de Noël !


Test : kit d’enceintes

Logitech Z906

Un lifting pour le meilleur des kits 5.1

S

orti pour Noël 2004, le kit Logitech Z5500 s’est imposé comme la référence absolue des kits PC haut de gamme en 5.1. Surpuissant et de bonne qualité, il se distinguait notamment par la présence d’entrées audio numériques S/PDIF et d’un décodeur Dolby Digital et DTS intégré. Le monde de l’audio n’évolue pas au rythme de la micro, le Z906 arrive seulement en 2011, reste à voir ce que ces années ont pu offrir comme innovations.

optiques. Et si ce sont des caractéristiques plutôt alléchantes pour un kit issu du monde PC, quelle déception de ne pas y voir une entrée et même une sortie HDMI ! Ça complique le câblage et n’apporte pas la compatibilité avec les nouveaux formats audio HD ; ce dernier point est néanmoins à relativiser, un kit de ce calibre n’offre pas la qualité suffisante pour apprécier l’écart entre une piste DTS et une DTS HD Master Audio.

Le carton, massif, enferme un caisson de basses imposant (quoique plus compact que son aîné) et cinq satellites tous identiques, si ce n’est que celui à placer en tant qu’enceinte centrale est prévu pour être à l’horizontale. Un module de commande plutôt sexy et une télécommande sans fil basique le contrôlent. De type bass-reflex, le caisson a perdu de sa superbe. Il a beau intégrer un hautparleur de 18 cm alimenté par 165 W, nous ne pouvons que regretter l’ancien 28 cm du Z5500. L’écoute sera seule juge, mais il semble peu probable que le nouveau venu descende aussi bas. Les satellites, chacun alimenté par un maximum de 67 W, sont équipés d’un seul haut-parleur large bande, se dispensant de tweeter ou wafer, comme c’était le cas chez son aîné et sur la plupart des kits PC. Plus possible d’enlever les grilles en tissu, le HP est désormais protégé par un grillage fixe. La robe argentée des anciens satellites est oubliée au profit d’un noir devenu la norme mais plus discret. Le module de commande est lui aussi plus élégant, pensé pour un usage plus salon que PC, sûrement WAF compatible. Fini l’afficheur LCD au rétroéclairage bleu difficile à lire de loin. Le nouveau modèle est tout plat, avec des diodes orange qui n’éclairent pas trop fort (ne gênent pas la nuit). Comme c’était déjà le cas, il est possible de fixer les satellites au mur pour les bricoleurs. Toute la connectique est centrée sur le caisson de basses. Les sorties pour les cinq satellites, mais aussi les entrées, nombreuses : analogique miniJack 5.1 (vert/noir/orange), analogique RCA stéréo (blanc et rouge), numérique coaxiale et deux numériques

A l’écoute, c’est toujours un plaisir. Les satellites du Z906 délivrent un son presque identique à ceux du Z5500, c’est impressionnant de part leur relative simplicité et ça rappelle les très bonnes prestations du kit Corsair SP2500 dans le même genre. Seuls les aigus sont en léger retrait, bien meilleurs que tous les 2.1 sous les 200 €, mais en deçà du Corsair ou du Focal, plus musicaux tous deux. Plus punchy, le Z906 fait surtout dans la sensation, malgré son caisson en léger retrait. Un peu moins dynamique, il descend aussi moins dans les infrabasses. Ce n’est pas vraiment audible pour l’écoute musicale qui reste d’un excellent niveau, mais les pistes son de certains films à sensation perdent un peu d’effets : il s’agit plus d’une absence de vibrations que d’un réel son, les voisins apprécieront. Il est également très puissant, n’ayant pas peur de sonoriser une pièce de 20 à 30 m².

Un son toujours au top

Il s’agit réellement d’un kit haut de gamme qui mérite son prix, il ne connaît vraiment aucune concurrence en 5.1. Pour les mélomanes, qui peuvent se contenter de 2.1, ce Z906 est du même calibre qu’un Corsair SP2500 ou qu’un Creative T6, un léger cran en dessous du très cher Focal XS, c’est-à-dire un son un peu moins détaillé notamment dans les aigus. Les 5500 ne sont plus produits, mais encore aisément trouvables dans le commerce. Lorsque le Z906 a été annoncé à 350 €, c’était honteux vis-à-vis du Z5500 que l’on trouve à moins de 300 €. Il est désormais facilement trouvable à 300 €, c’est donc un tout aussi bon plan que feu le Z5500.

Venant remplacer le Z5500 Digital, référence des kits 5.1 puissants, le Z906 a fort à faire. Ses 500 W RMS, son décodeur Dolby Digital et DTS intégré et sa télécommande en font plus un kit pour home cinéma que pour PC. L’élève a-t-il dépassé le maître ? Thomas Olivaux

fiche technique

• Nom : Logitech • Modèle : Z906 • Type : kit d’enceintes 5.1 avec décodeur Dolby Digital et DTS • Satellites : haut-parleur large bande de 7 cm, 56 W • Caisson de basses : bois, bass-reflex, haut-parleur de 18 cm, 165 W • Entrées : ligne miniJack 3,5 mm 5.1, ligne RCA stéréo, S/PDIF coaxiale et 2 S/PDIF optiques, derrière le caisson • Divers : sortie casque miniJack 3,5 mm • Prix : 300 € • Concurrents : aucun ! Qualité audio Puissance Télécommande Décodeur DD et DTS intégré Pas de HDMI Pas de sortie casque Pas d’entrée facilement accessible pour un baladeur

Hardware Magazine 123


Atom, Celeron, Llano A4 et A6

Des CPU de 30 à 80 €

Pour la bureautique ou les HTPC, pas besoin d’un gros processeur, un Core i3-2100 est déjà un luxe presque trop onéreux. Ainsi, après les Pentium, Intel lance les Celeron pour la plateforme 1155. En réponse aux Pentium, AMD décline les Llano du socket FM1 en triple et dual core, les A4 et A6. Enfin, pour le low-cost, l’Atom évolue légèrement. Que valent tous ces CPU et qu’en est-il du coût Benjamin Bouix de chaque plateforme ?

124 Hardware Magazine


comparatif Petits cpu A 60 € la carte mère, le H61 est une affaire si vous le couplez à un Celeron dual core.

L

e moins cher des Pentium Sandy Bridge, le G620, coûte 60 €. Bien que ce soit un tarif bien placé, Intel a encore réduit le budget et propose désormais des Celeron entre 30 et 55 €. Si ça n’intéresse pas du tout les joueurs, tous les petits PC, de bureautique au HTPC en passant par le serveur, sont concernés. Chez AMD, les Athlon II au socket AM3 devaient être remplacés par les Llano au socket FM1. Jusqu’à présent, seuls les CPU quad core étaient présents, au-delà de 100 €. Les modèles dual et triple core arrivent enfin, à partir de 60 €. Des concurrents du Pentium G620 donc. Ils sont, en outre, accompagnés d’un A8 privé d’IGP renommé en Athlon II et soldé qui ravira les utilisateurs de cartes graphiques dédiées. Et pour ne rien gâcher, le marché du low-cost n’est pas oublié puisqu’Intel présente Cedar Trail, la nouvelle plateforme Atom, les D2000 suivis sous peu par Cedarview (version mobile) N2000. Comment s’en sort cette génération par rapport à l’ancienne et aux APU Brazos qui ont jusque-là notre préférence ?

Des Pentium déguisés en Celeron La plateforme 1155 propose des Pentium G en entrée de gamme, des processeurs dual core équipés de 2 Mo de cache. Les Core i3 passent à 3 Mo de cache et sont dotés d’HyperThreading pour un total de 4 cores logiques. Ils rajoutent aussi diverses instructions, comme AES, AVX ou l’Intel Quick Sync Video, qui ne gêneront pas, outre mesure, car elles ne sont pas capitales même si elles contribuent à améliorer les performances du processeur. Mais il n’y a rien à moins de 60 €, et bien que le prix du petit Pentium G620 soit très bien placé, c’est parfois encore un peu trop. Les nouveaux Celeron sont donc plus que bienvenus. Etrangement, ceux-ci ne semblent guère différents des Pentium, si ce n’est leur fréquence. Nous avions déjà fait cette réflexion lors de notre test du Pentium dans Hardware Magazine n° 53. En effet, les Pentium G600 et G800 cohabitent alors qu’ils auraient pu (dû ?) tous reprendre la même nomenclature. C’est

aussi le cas des Celeron G500 qui sont encore des CPU dual core dotés de 2 Mo de cache, seule leur fréquence change. Ainsi, entre 2 et 3 GHz, Intel dispose de 10 processeurs (dont 3 puces dites basse consommation) tous identiques. La partie graphique change à peine, le HD Graphics des Celeron étant cadencé au maximum à 1 GHz au lieu de 1,1 GHz pour les Pentium. Du coup, avec 200 MHz de moins (-8 %) et presque 20 € de moins (-30 %), le Celeron G530 remplace aisément le Pentium G620 dans tous les cas de figure. Les autres puces dual core entre le Core i3 2100 et le Celeron G530 ne sont pas intéressantes, elles ont toutes un moins bon rapport qualité/prix. En revanche, un petit nouveau fait son apparition : le Pentium G440. Il s’agit d’un CPU monocore équipé fort logiquement de moitié moins de cache, soit 1 Mo. Hélas, il est cadencé à 1,6 GHz contre 2,4 GHz pour le moins cher des CPU dual core, le G530. Dur de rivaliser avec 50 % de cores et un tiers de fréquence en moins. A vrai dire, c’est même impossible, même dans un HTPC. Mais ce sera un processeur parfait pour ceux qui comptent se monter un serveur avec une carte mère H61 par exemple, puisque sa consommation est ridicule et qu’il coûte à peine plus de 30 €. Bien sûr, pour cet usage, à peu près n’importe quel CPU fera l’affaire, y compris du recyclage d’anciens Core 2 Duo par exemple, mais si vous devez dépenser de l’argent, autant partir sur une plateforme récente.

HD Graphics et HD Graphics 2000 Les Celeron reprennent le même IGP que les Pentium, à savoir un HD Graphics. Celui-ci est aussi puissant (pour les rares jeux qu’il peut afficher) mais quelques fonctions ont été désactivées, notamment le Clear Video HD. Le désentrelacement des flux HD est du même niveau, mais il manque quelques filtres facultatifs. Rien de bien

Modèle

Fréquence

Cores/ Threads

Cache

TDP

Prix

IGP

Celeron G440

1,6 GHz

1C/1T

1 Mo

35W

33 €

HD Graphics

1 GHz

Celeron G530T

2 GHz

2C/2T

2 Mo

35W

N.C.

HD Graphics

1 GHz

Celeron G530

2,4 GHz

2C/2T

2 Mo

65W

42 €

HD Graphics

1 GHz

Celeron G540

2,5 GHz

2C/2T

2 Mo

65W

52 €

HD Graphics

1 GHz

Pentium G620T

2,2 GHz

2C/2T

2 Mo

35W

65 €

HD Graphics

1,1 GHz

Pentium G620

2,6 GHz

2C/2T

2 Mo

65W

60 €

HD Graphics

1,1 GHz

grave en soi, cela suffira dans la plupart des cas, sauf si vous êtes ultraexigeant sur la qualité de l’image, auquel cas il faudra opter pour un GPU dédié ou un AMD Llano.

H61, H67 ou Z68 Tous ces CPU prennent place sur un socket 1155 et pour exploiter l’IGP, il faudra choisir entre le H61, le H67 et le Z68. Le Z68 permet d’utiliser le SSD Caching, une fonction intéressante pour accélérer la partie stockage, mais acheter un SSD ou en recycler un à cette fin n’est pas forcément cohérent avec le choix d’un Celeron et Pentium (alors qu’un SSD système dans un PC bureautique peut l’être). Quant à l’overclocking, il n’est pas différent du P67, comptez donc qu’il sera inexistant. Pour couronner le tout, la moins chère des cartes Z68 coûte au moins 85 €, c’est trop. Le H67 est, en revanche, une bonne alternative puisque la MSI H67MA-E35, parmi l’une des moins chères, coûte 75 €. Mais à ce compte, autant opter pour du H61 en se passant de SATA 6 Gb/s (là encore, à moins d’acheter un SSD dernière génération, c’est inutile), de 2 ports USB 2.0 (il en reste 12 !) et de deux slots DDR3 (qui ne seront sans doute jamais utilisés). Certaines cartes proposent même l’USB 3.0, si vous y tenez. Et cette fois, on tombe à 60 €, soit un couple CPU et carte mère à 100 € à peine.

Fréquence max IGP

Pentium G630T

2,3 GHz

2C/2T

2 Mo

35W

70 €

HD Graphics

1,1 GHz

Pentium G630

2,7 GHz

2C/2T

2 Mo

65W

70 €

HD Graphics

1,1 GHz

Pentium G840

2,8 GHz

2C/2T

2 Mo

65W

75 €

HD Graphics

1,1 GHz

Pentium G850

2,9 GHz

2C/2T

2 Mo

65W

80 €

HD Graphics

1,1 GHz

Pentium G860

3,0 GHz

2C/2T

2 Mo

65W

80 €

HD Graphics

1,1 GHz

Core i3-2100

3,1 GHz

2C/4T

3 Mo

65W

105 €

HD Graphics

1,1 GHz

Le Celeron reprend du service, mais il n’y a plus qu’une seule puce monocore contre trois dual core.

Hardware Magazine 125


AMD décline ses Llano Apparus fin juillet, les Llano A8-3800 et A8-3850 se sont imposés comme la meilleure plateforme pour un HTPC… et c’est à peu près tout. En effet, ce ne sont pas de mauvais processeurs, loin de là puisqu’il s’agit d’Athlon II X4 légèrement modernisés. Mais ils intègrent en prime un IGP performant, qui engendre un surcoût important. En outre, il a beau être plus puissant que tout ce qui se faisait jusque-là (60 % plus rapide en jeu qu’un HD Graphics 3000 d’Intel), ce n’est pas encore assez pour se dispenser d’une carte graphique si l’on souhaite jouer dans de bonnes conditions, c’est-à-dire mieux qu’en 720p en qualité moyenne. Les A6-3600 et A6-3650 disposent de la même partie CPU à 300 MHz près, mais avec un IGP castré passant de 400 unités cadencées à 600 MHz à 320 unités de calcul tournant à 443 MHz, le tout pour 20 € de moins. L’IGP est alors au même niveau qu’un HD Graphics 3000 mais l’A6 est là encore préférable pour son IGP plus performant pour le traitement vidéo. Le Core i3-2100 garde cependant notre préférence en termes d’équilibre et de rapport qualité/prix. Mais dans les deux cas, à moins d’avoir besoin de puissance CPU, pourquoi mettre autant d’argent

dans la puce qui équipe votre HTPC si ce n’est pas pour opter pour le top du top, l’A8 qui est à peine plus cher ? Désormais, il faut compter avec les A6-3500, A4-3400 et A4-3300. Le premier est un A6-3600 privé d’un core et vendu 20 € moins cher. Trois cores au total, 3 Mo de cache, 2,1 GHz de base et jusqu’à 2,4 GHz en Turbo Core, mais une partie graphique qui reste aussi peu intéressante vis-à-vis des A8. Toutefois, si vous n’avez pas besoin du quatrième core, c’est un excellent choix, d’autant qu’il peut être débloqué. Les deux autres puces sont des modèles dual core équipés de seulement 1 Mo de cache et privés de Turbo Core. Ils sont toutefois cadencés à 2,5 et 2,7 GHz. L’IGP change encore : il perd la moitié de ses unités de calcul, soit 160 en tout. Celles-ci sont cadencées à 443 MHz sur l’A4-3300 et 600 MHz sur l’A4-3400. Dès lors, la partie graphique n’a plus d’intérêt, d’autant qu’elle perd des fonctions et se montre tout aussi peu efficace que le HD Graphics des Pentium. Ceux-ci sont, en revanche, bien plus véloces à fréquence similaire et ils sont vendus au même prix. Nous aurions, en revanche, apprécié un dual core à un petit prix doté d’une HD6550D, la partie graphique des A8, qui est plus qu’appréciable. Un tel CPU aurait alors été un excellent concurrent au Core i3-2105 (un Core i3-2100 équipé d’un HD Graphics 3000).

Les APU AMD ont beau offrir une partie graphique performante (selon les puces), la partie CPU n’est pas vraiment au niveau malgré un petit lifting.

lon II X4 640, qui sera un tout petit peu plus rapide. Mais les cartes mères AM3+ coûtent, en général, plus cher que les A55 et A75 qui débutent dès 50 € et qui sont très bien équipées dès 75 €. 150 € la plateforme quad core, c’est remarquable. En outre, d’autres processeurs du même genre, c’est-à-dire des Llano privés d’IGP, devraient sortir bientôt. Non content d’intégrer six ports SATA 6 Gb/s comme ses grands frères en AM3+, l’A75 est le seul intégrant de l’USB 3.0 nativement, vous n’aurez pas à vous soucier de sa présence ou non en optant pour une carte équipée de ce chipset. L’A55 en est privé, ainsi que du SATA 6 Gb/s, ce qui en fait un chipset très similaire au H61.

Athlon II X4 631, la bonne affaire

Le prix un peu élevé des Llano est justifié par leur partie graphique qui occupe beaucoup de place (en haut sur cette photo).

Nous le recommandons dans notre première configuration de jeu et ce n’est pas sans raison. AMD a lancé un Athlon II X4 631 qui s’avère être un A8-3850 sans IGP et avec 100 MHz de moins mais vendu… 50 € de moins ! Par rapport aux Athlon II X4 AM3, les performances sont légèrement meilleures grâce à un contrôleur mémoire amélioré et un cache doublé. Pour ne rien gâcher, l’overclocking est toujours de la partie si vous le souhaitez, même si c’est un peu plus délicat (voir Hardware Magazine n° 55). Pour à peine plus cher (80 €), on trouve notamment l’Ath-

Bien que d’apparence similaire au socket AM3, le FM1 qui accueille les Llano est différent, tout comme les chipsets qui vont avec, les A55 et A75.

Modèle

Fréquence

Fréquence Turbo

Cores/Threads

Cache

TDP

Prix

IGP

Fréquence IGP

Unités de calcul

A4-3300

2,5 GHz

Non

2C/2T

1Mo

65W

60 €

HD6410D

443 MHz

160 SP

A4-3400

2,7 GHz

Non

2C/2T

1 Mo

65W

65 €

HD6410D

600 MHz

160 SP

A6-3500

2,1 GHz

2,4 GHz

3C/3T

3 Mo

65W

85 €

HD6530D

443 MHz

320 SP

A6-3600

2,1 GHz

2,4 GHz

4C/4T

4 Mo

65W

105 €

HD6530D

443 MHz

320 SP

A6-3650

2,6 GHz

Non

4C/4T

4 Mo

100W

105 €

HD6530D

443 MHz

320 SP

A8-3800

2,4 GHz

2,7 GHz

4C/4T

4 Mo

65W

125 €

HD6550D

600 MHz

400 SP

A8-3850

2,9 GHz

Non

4C/4T

4 Mo

100W

125 €

HD6550D

600 MHz

400 SP

Athlon II X4 631

2,8 GHz

Non

4C/4T

4 Mo

100W

75 €

Aucun

126 Hardware Magazine


comparatif Petits cpu

Nouvel Atom… ou pas L’Atom a déjà connu un refresh avec Pine Trail mi-2010. Il s’agissait simplement du premier Atom dont la fréquence avait été un peu améliorée et qui intégrait, au passage, le contrôleur mémoire, réduisant un peu la consommation de la plateforme complète. Lancé en septembre 2008, l’Atom affichait toujours le même niveau de performances. Et il va falloir continuer à faire avec puisque ça n’évolue pas beaucoup avec Cedar Trail, la nouvelle plateforme intégrant les Atom D2500 et D2700. La partie CPU n’évolue pas, il s’agit d’un die dual core avec 512 ko de cache L2 par core et l’implémentation de l’HyperThreading (pour le D2700 uniquement). Le nouvel Atom profite toutefois d’une gravure en 32 nm (45 nm pour les précédents), permettant de porter la fréquence à 2,13 GHz pour le D2700, contre 1,86 GHz pour le D525. Ces 15 % de fréquence supplémentaire sont les bienvenus, mais ça ne va pas changer la donne, l’Atom sera toujours cantonné à des usages basiques. Attention toutefois à ne pas faire l’amalgame avec un Atom monocore, comme la plupart de ceux que l’on retrouve dans les netbooks. En effet, nos mesures de performances ne peuvent traduire cet écart, mais il existe un gouffre entre les deux puces en pratique. L’Atom monocore est un vrai calvaire à utiliser, alors que la version dual core s’en tire mieux en environnement multitâche, comme par exemple alterner entre un navigateur Web (contenant plusieurs onglets), un media center, de la lecture de musique ou encore un client de messagerie instantanée.

mais elle permet, en revanche, de décoder les flux HD. Une révolution pour l’Atom qui comble ainsi sa principale lacune face au Fusion d’AMD. On va enfin pouvoir se passer de la puce nVidia Ion qui alourdissait la facture et la consommation, et bridait parfois la connectique disponible. Le SGX545 fonctionne à 640 MHz sur l’Atom D2700, contre 400 MHz sur l’Atom D2500. Nul doute qu’on verra apparaître des offres mettant en avant le jeu sur le D2700, même si les performances restent bien inférieures à celles d’une carte graphique dédiée. Pas d’évolution concernant le support de DirectX. Malgré les premières rumeurs, l’IGP n’est compatible que DirectX 9, une volonté d’Intel de ne pas induire en erreur ses clients qui tenteraient de faire fonctionner des applications DirectX 10 sur un IGP le supportant techniquement mais n’ayant guère la puissance nécessaire pour animer quoi que ce soit. Quelle que soit la raison, ça n’a de toute façon que peu d’importance, DirectX 9 suffit pour l’usage de l’Atom. Enfin, on pourra relier deux écrans grâce aux interfaces HDMI, DisplayPort 1.1, VGA et LVDS (liaison pour écrans de portables supportant jusqu’à 1 440 x 900 pixels).

Les limitations de l’Atom Puisqu’il ne change quasiment pas, l’Atom D2000 conserve le même chipset, le NM10.

PowerVR SGX545 La grosse nouveauté de ce nouvel Atom concerne son IGP. Adieu la partie asthmatique Intel, bonjour madame PowerVR SGX545. Cette partie graphique n’animera que quelques jeux très légers,

Le chipset accompagnant l’Atom ne change pas, il s’agit toujours du NM10, très limité.

La partie processeur ne change pas à part une fréquence en hausse, le gros des améliorations porte sur la consommation et la partie graphique enfin capable de décoder des flux HD.

Celui-ci gère un contrôleur Ethernet 100 Mbps, quatre lignes PCI-Express 1.1, deux ports SATA et huit ports USB 2.0. Telles sont ses limitations. Rajouter un contrôleur Gigabit, USB 3.0, SATA, du Wi-Fi, une meilleure carte son ou une carte graphique demande au moins une ligne PCI-Express à chaque fois, ce qui complique l’intégration. Les constructeurs peuvent toutefois recourir à des puces interfacées en PCI pour les connexions les plus lentes (comme le Wi-Fi par exemple, qui n’excédera pas les 133 Mo/s théoriques offerts par le PCI, ou une carte son).

Et les versions mobiles ? L’Atom arrivera un peu plus tard avec des versions mobiles très similaires. La consommation est optimisée puisqu’on passe d’un TDP de 10 W à respectivement 6,5 et 3,5 W pour les N2800 et N2600. Les fréquences sont de 1,86 et 1,6 GHz pour des puces dual core et gérant l’HyperThreading, alors que la partie graphique ne change pas par rapport aux puces desktop. A titre de comparaison, l’ancien haut de gamme Atom, le N570 lancé en début d’année, culminait à 1,66 GHz et affichait un TDP de 8,5 W, alors qu’il fallait se contenter de monocores (N475/470) pour afficher un TDP de 6,5 W. Un beau progrès donc et on salue aussi l’éradication des puces monocores dans la nouvelle gamme.

Modèle

Fréquence

Cores/Threads

Cache

TDP

Prix

IGP

Fréquence IGP

Atom D410

1,66 GHz

1C/2T

512 ko

10 W

43 $

Intel GMA3150

400 MHz

Atom D425

1,8 GHz

1C/2T

512 ko

10 W

42 $

Intel GMA3150

400 MHz

Atom D510

1,66 GHz

2C/2T

1 Mo

13 W

63 $

Intel GMA3150

400 MHz

Atom D525

1,8 GHz

2C/2T

1 Mo

13 W

63 $

Intel GMA3150

400 MHz

Atom D2500

1,86 GHz

2C/2T

1 Mo

10 W

42 $

Intel GMA3600

400 MHz

Atom D2700

2,13 GHz

2C/4T

1 Mo

10 W

52 $

Intel GMA3650

640 MHz

Atom N450

1,66 GHz

1C/2T

512 ko

5,5 W

N.C.

Intel GMA3150

200 MHz

Atom N455

1,66 GHz

1C/2T

512 ko

6,5 W

N.C.

Intel GMA3150

200 MHz

Atom N470

1,83 GHz

1C/2T

512 ko

6,5 W

N.C.

Intel GMA3150

200 MHz

Atom N475

1,83 GHz

1C/2T

512 ko

6,5 W

N.C.

Intel GMA3150

200 MHz

Atom N550

1,5 GHz

2C/4T

1 Mo

8,5 W

N.C.

Intel GMA3150

200 MHz

Atom N570

1,66 GHz

2C/4T

1 Mo

8,5 W

N.C.

Intel GMA3150

200 MHz

Atom N2600

1,6 GHz

2C/4T

1 Mo

3,5 W

42$

Intel GMA3600

400 MHz

Atom N2800

1,86 GHz

2C/4T

1 Mo

6,5 W

47$

Intel GMA3650

640 MHz

Les nouveaux Atom gagnent quelques mégahertz et une partie graphique plus moderne et performante.

Hardware Magazine 127


Conclusion Celeron G530, le nouvel élu Globalement, le Celeron G530 est celui qui nous a le plus séduit. Ne vous laissez pas tromper par son nom qui respire le CPU poussif, il n’est guère différent d’un Pentium G620. A 40 €, impossible de trouver mieux, surtout si on ajoute les cartes mères H61 qui bénéficient elles aussi d’un très bon rapport qualité/prix. Ceux qui cherchent le prix avant tout, pour faire tourner un serveur de fichiers par exemple, pourront s’orienter vers le Celeron G440, même si l’écart tarifaire assez faible nous pousse à conserver le G530, tout inutile que serait sa puissance supplémentaire. Pour des usages plus costauds, inutile de pinailler en prenant un Pentium G plus rapide. Il faudra directement passer au Core i3-2100, un dual core rapide, ou à l’Athlon II X4 631 (ou un autre Athlon II X4 au socket AM3/AM+), un quad core moyennement rapide. Le premier est très approprié pour la bureautique un peu lourde grâce à son architecture moderne, alors que le second tire son épingle du jeu lors des usages profitant des quatre cores (encodages, certains jeux, calcul intensif). Enfin, le nouvel Atom convainc même s’il ne révolutionne pas le genre. Consommation en baisse, performances en hausse et décodage HD natif, c’est tout bon. Cependant, si vous avez déjà un Atom (sans GeForce Ion), inutile de changer sauf si vous souhaitez lire des vidéos 1080p. Le gain de performances est trop faible pour justifier la moindre dépense supplémentaire.

phiques, ils ne sont pas destinés au même marché. Cela permet toutefois de juger du fossé qui sépare le CPU 1155 le plus lent d’Intel (le Celeron G440) à son Atom le plus rapide à ce jour (le D2700).

Compression (sec) Core i3-2100

420

140

Pentium G620

169

Celeron G530

175

492 508 596

A8-3850

193

Athlon II X4 631

199

A6-3650

202

Athlon II X4 640

205

A6-3500

610 621 625 668

240

A4-3300

705

282

Celeron G440 Fusion E350

Performances

129

A8-3850

135

Athlon II X4 631

141

A6-3650

149

Core i3-2100

139

0

238

Celeron G530

241

483

0,86

Athlon II X4 631

0,83

572

xRecode

2628 2000

2500

3000

Mediashow

En encodage audio ou vidéo, le nombre de cores prévaut sur l’architecture. Les quad cores AMD trustent les premières places de classement alors que le Celeron G440 se retrouve une nouvelle fois à la traine.

128 Hardware Magazine

0,19

Atom D525

2430

1500

0,32

Fusion E350

2392

1000

0,22

Atom D2700

2195

724 500

3,08 2,96 2,02 1,93

0,74

A4-3300

1131

3,38

0,95

Celeron G530

888

Celeron G440

1600

3,43

0,66

A6-3500

829

653

1400

3,45

1,04

Pentium G620

812

Atom D525

1200

1,23

Core i3-2100

637

1000

0,78

A6-3650

Fusion E350

800

WinRar

Surprise, le E-350 d’AMD s’avère plus rapide que le Celeron G440 sous 7-Zip. Les autres CPU desktops Intel dominent alors que les Atom ferment la marche.

A8-3850

Atom D2700

0

600

7-Zip

0,9

312

A4-3300

400

Athlon II X4 640

533

A6-3500

200

475

526

220

1374

535

Cinebench R11.5 (indice)

497

Pentium G620

1249

478

Atom D525

Encodage (sec) Athlon II X4 640

1014

412

Atom D2700

Nous avons comparé les Celeron face aux Pentium en rajoutant le Core i3-2100 en référence et tous les Llano dont nous disposions pour se faire une idée de l’entrée de gamme actuelle. Nous avons aussi mesuré les performances d’Athlon II X4 et X2 au socket AM3 pour quantifier les écarts avec ces CPU qui sont sans doute présents dans de nombreuses machines. Quant aux Atom, même s’ils sont présents dans les mêmes gra-

1032

380

1,84 1,42

0,7 0,63 0,62 0,61 0,61

Celeron G440 0

1

Mono

2

3

4

Multi

Cinebench nous sert d’indice global puisqu’il est relativement neutre. Le Core i3-2100 est le plus rapide en monocore et les Celeron et Pentium dual core Sandy Bridge s’en sortent très bien. On retrouve ensuite les CPU AMD, moins rapides, le Celeron monocore et les plateformes low-cost (Atom et E-350).


comparatif Petits cpu

Consommation (Watts)

Jeux (FPS) Core i3-2100

142,7

62,7

Athlon II X4 640

62,7

Athlon II X4 631

62,1

A6-3650

128,7

0,0

20,0

43,5 44

80,5

57

A6-3650

Crysis 2

100,0

120,0

140,0

160,0

78 75

40

Athlon II X4 631

80,0

71

62

Civilization V

20

40

Repos

115

83 59

0

104,5 83

40

Athlon II X4 640 60,0

67

38

A8-3850

40,0

64,5

59

36

A6-3500

63

55

41

Core i3-2100 96,7

56

35

A4-3300

26,6 17,9

Celeron G440

44 47 47

Celeron G530

59,7

34,2

25 29

99,9

49,8

A4-3300

19

Pentium G620

121,9

54,5

Celeron G530

23 25 28

Celeron G440

124,9

44,3

Pentium G620

Atom D525 Fusion E350

63,5

A6-3500

23,5 24,5 26

130,4

64,0

A8-3850

Atom D2700

60

87 80

Monocore

116 133 100

120

140

Charge

Preuve qu’un monocore est une aberration en 2011, le Celeron G440 affiche 2 à 3 fois moins de FPS Sans grande surprise, les triple et quad cores AMD sont ceux qui consomment le plus en charge, les que les plus petits dual core ! Ensuite, meme si augmenter la fréquence et le nombre de cores permet CPU Sandy Bridge étant intouchables sur ce point. En revanche, en ce qui concerne l’Atom D2700, il d’améliorer les résultats, ce n’est pas forcément nécessaire puisque le CPU n’est déjà plus une bride. est dur de remarquer une variation de la consommation du système tellement les valeurs sont petites.

Jeux 1920x1080 (FPS)

Jeux 1280x720 (FPS) 111

HD6770 98

HD6670 HD6550D (A8-3850) HD6530D (A6-3500) HD Graphics 3000 (Core i3-2105) HD Graphics 2000 (Core i3-2100) HD Graphics (Pentium G620) HD Graphics (Celeron G530) HD6410D (A4-3300) 890GX (Athlon II X4 640)

60 49 49

HD6550D (A8-3850) HD6530D (A6-3500) HD Graphics 3000 (Core i3-2105) HD Graphics 2000 (Core i3-2100) HD Graphics (Celeron G530) HD Graphics (Pentium G620) 890GX (Athlon II X4 640) HD6410D (A4-3300)

75,2

61,1 58,7

24 29,5 24 29,4 23 28,5 23 27,2 50

77

HD6670

121,7

24 29,9

0

92

HD6770

148,4

100

150

200

Le HD Graphics 3000 est la seule puce graphique Intel autorisant le jeu en 720p alors que les APU 2 L’IGP Street A6 et A8 d’AMD s’en sortent aussi HAWX bien ou mieux. trop Fighter castré du IV A4-3300 lui permet à peine de dépasser celui du 890GX.

41

96,9

83,2

46,4

35 35,8 33 34,5 18 18,7 18 18,3 18 18,3 17 17,8 16 17,4 0

20

40

60

80

100

120

En 1920x1080, seuls l’A8 permet encore de jouer de façon fluide. Pourtant, face à des cartes HAWX 2 enStreet IVmoitié des FPS ! graphiques à 80 et 100 €, il fait bien pâle figure affichantFighter à peine la

Hardware Magazine 129


Adata XM13 30 Go, MX-Tech MSF 60 Go, OCZ Nocti 120 Go

Après Intel, Adata, MX-Tech et OCZ lancent à leur tour des SSD mSATA. Visant directement les 310 Series, les XM13, MSF et Nocti offrent plus de capacité pour le même prix et se permettent d’être aussi rapides, à quelques détails près. Benjamin Bouix

P

our les tablettes comme l’Asus Slate ou certains ultraportables Lenovo ou Dell, impossible d’opter pour les formats classiques SATA (2,5’’ ou 1,8’’). Il faut en passer par le mSATA (prononcez miniSATA), présenté début 2010. Les performances de l’interface sont au rendez-vous puisqu’on atteint 270 Mo/s avec nos trois SSD. Mais un si petit form factor impose un nombre de puces réduit, ce qui grève les performances et limite la capacité.

MX-Tech MSF : SF-1222 Le MSF est une version miniature des SSD 2010 en SF-1222 tels que les DS de la même marque ou les Vertex 2, Force, Phoenix, Inferno ou S599. Il est équipé de quatre puces provenant de chez Toshiba, elles atteignent 16 Go sur notre MSF 60 Go, au lieu des puces Intel de 4 Go utilisées sur les DS 60 Go (la version classique 2,5’’ équipée du même contrôleur). Si les débits séquentiels sont conservés (270/235 Mo/s), les performances sont en nette baisse sur les lectures aléatoires. Ceci implique en théorie une moins grande réactivité du système lorsqu’on lance des applications, mais en pratique, nous ne sentons aucune différence, que ce soit au boot ou au lancement de Photoshop CS5. Seul notre test d’extraction Blu-Ray se montre vraiment plus lent sur le MSF, mais ce n’est pas du tout représentatif d’une machine mobile. Les débits en écriture baissent aussi, mais bien que les performances soient nettement en deçà de celles du DS, elles sont quand même supérieures à celles de l’Intel 310 Series.

Adata XM13 et OCZ Nocti : SF-2141 Un SSD mSATA sur un SSD clasique 2.5’’.

130 Hardware Magazine

Le SF-2141/2181 est la version économique du SF-2281 qui équipe toute la

C

UPDAT E

P

Les SSD mSATA pour tablettes

dernière génération de SSD (pour n’en citer que quelques-uns : Vertex 3, S511, DS-Turbo, HyperX, Pyro SE, Force GT etc.). La différence principale porte sur l’interface SATA 2, limitant donc le SSD à des débits de l’ordre de 270 Mo/s. Le SF-2141 supporte jusqu’à 64 Go de flash alors que le SF-2181 peut en piloter 256, les deux contrôleurs peuvent donc équiper les SSD, selon la capacité choisie. Cette fois encore, les débits baissent fortement en lecture aléatoire (mais sont supérieurs à ceux du MSF et de l’Intel), mais il fallait s’y attendre puisque les données du constructeur font état de 30k IOPS au lieu de 60 sur les SSD en 2,5’’. Et de la même façon qu’avec le MSF, ce n’est pas vraiment pénalisant puisque les performances sont encore une fois supérieures à l’Intel 310. Globalement, le SF-2141 se montre un peu plus rapide que le SF-1222 du MSF, a fortiori en version 120 Go puisque celle-ci utilise des puces de densité supérieure (elles cumulent deux dies de 16 Go dans le même package).

Intel enterré Techniquement moins homogènes que le 310 Series, nos trois SSD se comportent aussi bien, voire mieux en usage pratique. En 60 Go, seule capacité commune, le MSF coûte environ 100 € contre 110 € pour le Nocti et 150 € pour le XM13. L’Intel 310 coûte, lui aussi, 100 € mais concède 20 Go, tout en étant moins rapide, il faut l’oublier. Le MSF est largement suffisant, bien que moins rapide que l’OCZ, les différences ne seront pas marquées. Mais il est très rare pour ne pas dire introuvable, tout comme le XM13, ce qui fait que nous leur préférons l’OCZ dont le tarif est très attrayant.



Roccat Isku Ozone Strike Mécanique ou macros ? Alors que l’Ozone Strike met l’accent sur sa technologie mécanique, le Roccat Isku propose de riches fonctions et des macros. Ces deux claviers qui n’ont pas grand-chose en commun sont surtout destinés aux joueurs mais ils s’adaptent très bien à d’autres activités.

Placé sur sa tranche arrière, le Strike intègre deux ports USB 2.0 et deux miniJack pour le casque et le micro.

fiche technique

• Nom : Strike • Constructeur : Ozone • Technologie : mécanique (Cherry noir) • Interfaces : 2 x USB 2.0, 2 x miniJack • Dimensions : 443 x 206 x 34 mm • Prix : 90 € Confort de frappe 2 x USB 2.0, prises casque et micro Touches mécaniques « discrètes » Robustesse Pas de touches de macro Pas de rétroéclairage Pas de retour sonore ni tactile ?

132 Hardware Magazine

L

I : Ozone Strike

es claviers mécaniques reviennent à la mode, poussés par des constructeurs de périphériques pour joueurs comme Razer, SteelSeries, Thermaltake et maintenant Ozone. Le Strike est le premier modèle de ce dernier. Lourd (1,4 kg), épais et à première vue solide, sa forme et son layout restent classiques, mais sa robe noire décorée d’éclaboussures sanguines ne passe pas inaperçue. Le Strike ne propose aucune macro ni touche multimédia dédiée. Le raccourci Windows à gauche a, par contre, été remplacé par une touche Ozone servant à activer les commandes multimédias placées sur les touches F1-F12. Ozone a choisi un lettrage particulier, mélangeant les caractères majuscules et minuscules, qui reste sobre. Le clavier est équipé d’un reposepoignets amovible, de pattes de surélévation, de patins de caoutchouc antidérapants et de plusieurs connectiques sur sa tranche arrière. On y trouve deux USB 2.0, une prise casque et une prise micro. Le Strike se connecte donc au PC via deux connecteurs USB et deux miniJack, les câbles étant regroupés dans une épaisse gaine d’une longueur de 1,6 m. Ozone livre également un key puller et un set de quatre touches WASD au lettrage rouge, espérons qu’il s’agisse d’une préserie et que les produits en boutiques disposent de touches QZSD pour ce clavier azerty. Le Strike propose enfin une fréquence d’échantillonnage de 1 000 Hz, des connectiques plaquées or et reconnaît jusqu’à six pressions simultanées (plus une pour la touche Shift ou Control). Si vous avez besoin d’aller plus loin, un adaptateur PS/2 est livré.

Cherry noirs ou bleus ? Ce clavier possède des switchs noirs de chez Cherry. Ils sont linéaires, c’est-à-dire que la touche descend sans retour tactile dans les doigts. Il n’y a également aucun clic métallique et il n’est pas nécessaire d’aller jusqu’en bout de course pour valider la frappe. Contrairement aux switchs Cherry bleus utilisés par

les Razer BlackWidow ou le SteelSeries 6Gv2 qui possèdent un retour tactile et sonore, les points d’actionnement et de relâchement sont à la même position. Les switchs noirs sont aussi les plus durs de la gamme Cherry (60 g contre 50 g pour les bleus), cela se sent tout de suite à l’usage mais apporte un excellent rebond des touches. On peut, d’autre part, sentir un frottement à la pression, un effet qui nous a un peu dérangé, mais il s’atténue avec le temps et du rodage. L’absence de clic rend, d’autre part, la frappe moins bruyante. Après quelques jours de comparaison avec le BlackWidow, les switchs linéaires du Strike se montrent mieux adaptés pour le jeu et plus nerveux, notamment lorsqu’on a besoin de presser la même touche rapidement. Mais les switchs bleus sont plus agréables pour taper du texte, ils apportent aussi une meilleure précision et rapidité d’exécution. En ce qui concerne la position de frappe, le clavier présente une certaine inclinaison une fois les pattes relevées, il faudra de préférence utiliser le repose-poignets pour caler les paumes des mains. C’est alors confortable, aucune fatigue ne se fait sentir. Le Strike est, au final, très agréable à utiliser, mais l’absence de rétroéclairage, de macros, ou de simples possibilités de programmation le dessert. A 90 €, le prix est donc un peu élevé. Le BlackWidow de Razer que l’on trouve à 70 € et qui dispose de cinq touches de macro propose une meilleure balance entre le jeu et la saisie de texte. Le toucher d’un clavier, particulièrement mécanique, reste néanmoins une affaire de gout, sachant qu’il faut plusieurs semaines pour s’y adapter après des années de clavier à bulle. Mais les fans ne s’en sépareraient pour rien au monde.

II : Roccat Isku Troisième modèle du constructeur allemand, l’Isku annonce tout de suite la couleur. De par son look typé gamer tout d’abord, avec un mélange de matières plastiques laquées et granuleuses pour les contours et le reposepoignets solidarisé au clavier, ainsi que des


Test : claviers

lignes angulaires et une taille relativement imposante. Il propose ensuite de vastes capacités de programmation et de nombreuses touches de macro. Cinq pavés programmables sont, en effet, disponibles. Cinq touches M1-M5 sont de véritables macros à gauche du clavier, trois de plus sont placées en dessous de la barre Espace (T1-T3). Roccat ajoute aussi vingt touches configurables autour des QZSD (1 à 5, A à T, Q à G, W à V), les huit raccourcis multimédias en haut du clavier ainsi que les touches F1-F12. Le layout reste standard, il n’y a rien à reprocher à la qualité de fabrication, tout est bien aligné, mais le lettrage en transparence ne se distingue presque pas sans le rétroéclairage. Ce dernier est bleu, puissant et possède cinq niveaux de luminosité, mais il aurait pu être mieux centré car le haut des touches est mal éclairé lorsqu’on se place en retrait. Le clavier ne possède pas de connectiques déportées ou de câble gainé (2 m). Cinq diodes bleues sont aussi placées en haut à droite, elles servent à identifier le profil sélectionné et on trouve une dernière touche REC pour l’enregistrement de macros à la volée. Le clavier dispose enfin de pieds de surélévation, de plusieurs patins de caoutchouc assurant une bonne accroche sur le bureau, d’un taux de polling USB de 1 000 Hz et d’un antighosting efficace.

Plus de 200 raccourcis ! L’Isku adopte des switchs à membrane à la descente souple, mais au déclenchement relativement dur qui leur confère un bon rebond. La course est à mi-chemin entre un clavier de portable et de bureau classique. La position de frappe n’est pas très inclinée mais se montre confortable grâce au large repose-poignets, la main et le poignet étant presque à plat. Les touches de macro de gauche sont assez proches pour être atteintes sans trop d’effort et les trois du bas sont idéalement placées sur le pouce. La frappe est, quant à elle, sourde mais assez bruyante, moins cela dit qu’un modèle mécanique comme le Strike. En plus des cinq pavés de touches programmables, au même titre que certaines souris du constructeur, l’Isku propose l’EasyShift. Il s’agit d’une fonction attribuée par défaut au Caps Lock, et qui, en association avec une des touches de macro M ou T, double leurs actions. Elle peut être affectée à une des touches M ou T en cas de nécessité. Si l’on compte les cinq profils enregistrables dans le pilote, les touches F1-F12 et celles du pavé multimédia, cela fait donc plus de 200 raccourcis configurables au total ! Le pilote de configuration peut déboussoler au début, surtout si vous n’êtes pas initié à ce type d’outils, mais après un peu de pratique, c’est finalement assez simple, les options étant claires et bien organisées. Les possibilités sont énormes et le manageur de macros se montre lui aussi complet, avec notamment la prise en charge des délais et des cycles de frappe. Les

profils peuvent être lancés directement au chargement d’un ou trois programmes distincts. Les pilotes proposent ensuite un grand nombre de macros préprogrammées pour une vingtaine de jeux récents et quelques applications comme TeamSpeak, des navigateurs Internet ou Skype. Divers raccourcis bureautiques et multimédias sont aussi disponibles. Amusante et pas si gadget, les pilotes proposent d’autre part une fonction Timer associée à un avertissement vocal annonçant le départ du chronomètre, les 10 secondes restantes et le décompte des cinq dernières. Des notifications de cette voix masculine sont aussi présentes au changement de profil et vous guident lors de l’enregistrement des macros à la volée. Roccat a enfin innové avec le Roccat Talk qui permet d’associer sa souris Kone+ au clavier pour décupler les possibilités. Vous pouvez, par exemple, dédier une touche de clavier au changement de dpi ou affecter les actions EasyShift et EasyAim où vous le souhaitez. Roccat signe une fois de plus un très bon produit. L’Isku est parfait pour les joueurs en mal de macros et sera une arme supplémentaire pour les MMORPG, RTS ou FPS un peu complexes. Et puisqu’il ne fait pas l’impasse sur les raccourcis bureautiques, il sera pratique en toute situation. En dehors des lettres presque invisibles sans éclairage, les seuls points négatifs pourraient être sa taille imposante, les marques de doigts que laissent ses plastiques et le bruit de frappe. A 80 €, l’Isku est à peu près au même tarif que l’excellent Logitech G510 (85 €) qui a l’avantage d’avoir un petit écran LCD, des entrées miniJack et un rétroéclairage multicolore. Mais l’Isku va un peu plus loin techniquement et offre des touches de macro plus accessibles. Il se place donc comme une sérieuse alternative. Un autre clavier efficace mais cher (100 €) est le Razer Anansi, que nous avions apprécié et qui dispose aussi de touches de macro au niveau du pouce. Pour faire moins cher, le G110 est une très bonne affaire (70 €) et le Microsoft SideWinder X6 remplit son office avec ses 24 touches de macro (50 €).

Jérémy Panzetta

Le pilote de l’Isku fait peur au début, mais il est ultra complet et finalement très bien fait.

fiche technique

• Nom : Isku • Constructeur : Roccat • Technologie : membrane • Interfaces : USB 2.0 • Dimensions : 520 x 247 x 46 mm • Prix : 80 €

Fonctionnalités du pilote 5 pavés de touches programmables et plus de 200 raccourcis 3 touches macro au niveau du pouce Couplage avec la Kone+ Rétroéclairage Bruit de frappe Visibilité du lettrage sans rétro éclairage

Le rétroéclairage bleu de l’Isku se désactive et possède cinq niveaux de luminosité.

Hardware Magazine 133


Gigabyte G1.Sniper2

Z68 de luxe pour joueurs intransigeants 100 € de plus qu’une Maximus IV Extreme-Z, Gigabyte n’a pas froid aux yeux. Les cartes son et réseau haut de gamme, ainsi que le look original suffiront-ils à vendre la belle G1.Sniper2 ? Test de la carte Z68 ultime.

Thomas Olivaux

Fiche technique

• Nom : Gigabyte • Modèle : G1.Sniper2 • Format : ATX • Socket : 1155 • PCI-Express : 2 x 16x (8/8) + 2 x 1x • PCI : 2 • SATA 6 Gb/s : 4 (RAID 2 par 2) • SATA 3 Gb/s : 3 • eSATA : 1 (3 Gb/s), alimenté • Réseau : Bigfoot Networks Killer E2100 • Audio : Creative X-Fi avec Dolby Digital Live et DTS Connect • Sortie(s) audio numérique(s) : optique • USB 3.0 : x 4 (dont 2 via une prise interne) • USB 2.0 : x 14 (dont 6 via des prises internes) • FireWire : N/A • Divers : sortie vidéo HDMI, rack en façade avec 2 ports USB 3.0 et 1 prise eSATA • Prix : 420 € • Prix : Asus Maximus IV Extreme-Z Carte son Carte réseau Look Finition Equipement global Prix délirant

C

hez Gigabyte, les cartes mères standard s’appellent toutes du nom de chipset suivi d’un suffixe UD, comme X79-UD5. Mais le très haut de gamme se distingue avec la dénomination G1. Si l’imposante G1.Assassin au format XL-ATX est réservée aux plateformes les plus extrêmes (anciennement 1366, sous peu en 2011), Gigabyte vient de décliner sa première G1 pour le socket 1155, la G1.Sniper2. Mais est-il possible de justifier 420 € pour une carte mère ? Qui plus est pour une plateforme qui n’est même pas la plus haut de gamme ? Au format ATX standard, la Sniper ne concède à l’Assassin que le nombre de ports PCI-Express 16x, celle-ci se contente de SLI ou CrossFire standard au mieux, quand l’autre pousse à quatre cartes. Certes, les processeurs Sandy Bridge ne pilotent que 16 lignes PCI-Express, deux ports câblés en 8x sont donc un maximum. Mais à ce prix, nous aurions pu imaginer une solution plus élaborée à base de nF200, comme ce fut déjà le cas sur plusieurs cartes haut de gamme. Bon, outre quelques bencheurs farfelus, qui fait du 3-Way SLI au quotidien ?

3-en-1 Si la carte ne se distingue pas sur sa configuration PCI-Express, pourquoi est-elle si chère ? Le look noir et vert unique à cette série a beau être très attrayant, ce n’est pas suffisant ! Comme son aînée, cette G1 est caractérisée par deux originalités, une carte son haut de gamme et une carte réseau de joueur très performante. Dans le premier cas, il s’agit d’une véritable Creative Sound Blaster X-Fi soudée à même la carte mère, avec un convertisseur numérique vers analogique (DAC) bien meilleur

que la moyenne et mieux isolé des perturbations. La différence est audible avec un bon casque et en silence : quasiment plus de petites interférences, le souffle est réduit également. En prime, les effets EAX des jeux concernés sont traités par le processeur audio, ne chargeant pas du tout le CPU. De plus, elle est compatible Dolby Digital Live et DTS Connect pour encoder à la volée en multicanal la bande-son des jeux non prévus, afin d’en profiter via un ampli de salon. De son côté, la carte réseau est basée sur la puce Killer E2100 de Bigfoot Networks, un modèle performant qui évite là aussi toute charge CPU, et surtout, elle est livrée avec une suite logicielle performante qui permet de gérer la priorité du trafic efficacement, histoire de conserver un ping au top dans les jeux, même si des downloads sont programmés en arrière-plan. En sus de ces deux composants clés, la G1.Sniper2 n’a pas un équipement incroyable. Le contrôleur de stockage du chipset est complété de deux prises SATA 6 Gb/s (Marvell 88SE9172), mais c’est tout ! La prise eSATA est l’un des quatre ports 3 Gb/s du Z68, seulement quatre USB 3.0 en tout (dont deux via un header interne), pas de Wi-Fi ou de Bluetooth, bref, c’est plutôt décevant vu la bête. Elle n’a même pas le BIOS UEFI des nouvelles X79. A signaler tout de même un rack en façade avec deux prises USB 3.0 et une seconde prise eSATA. Le prix semble délirant. Il est délirant. Mais pour qui souhaiterait s’offrir une belle carte son et une belle carte réseau, celles soudées sur la G1.Sniper2 valent près de 100 € pièce, ce qui rapporte le tarif de la carte mère à 220 €, c’est bien plus réaliste. Encore faut-il avoir envie de dépenser autant d’argent pour ces contrôleurs, certes haut de gamme, mais dont le gain pratique est mesuré. A quand des cartes telles que les ROG Formula, c’est-à-dire des G1 avec ce look noir/vert terrible mais sans ce luxe et à un prix raisonnable ?



Nos Configurations de référence Le PC le moins cher possible

• Processeur : Intel Celeron G530 (2 cores, 2.4 GHz, 40 €) • Carte mère : MSI H61M-E33 (60 €) • Mémoire vive : 2 Go DDR3-1333 «Value» (15 €) • HDD : WD Caviar Blue 500 Go 7 200 tours (40 €, 120 € crise HDD) • Carte graphique : Intel HD Graphics intégré au CPU • Refroidissement CPU : radiateur d’origine Intel • Boîtier : entrée de gamme (35 €) • Alimentation : entrée de gamme 350 W (30 €) • Divers : N/A

Dépenser plus

• Mémoire vive : 2 x 2 Go DDR31333 «Value» (25 €)

dépenser moins

• Boîtier/Alimentation : 1er prix (35 € l’ensemble)

Total : 220 € Bureautique et Internet

• Processeur : Intel Pentium G620 (2 cores, 2.6 GHz, 60 €) • Carte mère : MSI H61MU-E35 (65 €) • Mémoire vive : 2 x 2 Go DDR3-1333 «Value» (25 €) • SSD : Crucial M4 64 Go (95 €) • HDD : WD Caviar Blue 500 Go 7 200 tours (40 €, 120 € crise HDD) • Carte graphique : Intel HD Graphics intégré au CPU • Refroidissement CPU : Cooler Master Hyper TX3 EVO (20 €) • Boîtier : entrée de gamme (35 €) • Alimentation : entrée de gamme 350 W (30 €) • Divers : N/A

Dépenser plus

• CPU : Core i3-2100 (2 cores, 3.1 GHz, 105 €) • Carte mère : Asus P8H67-M Pro (95 €)

dépenser moins • SSD : pas de SSD (économie de 95 €)

Total : 370 € Bureautique et multimédia tout confort • Processeur : Intel Core i3-2100 (2 cores, 3.1 GHz, 105 €) • Carte mère : MSI H67MA-E35 (75 €) • Mémoire vive : Corsair XMS3 2 x 2 Go DDR3-1333 (30 €) • SSD : Crucial M4 64 Go (95 €) • HDD : WD Caviar Blue 1 To 7 200 tours (65 €, 165 €) • Optique : graveur CD/DVD SATA (20 €) • Carte graphique : Intel HD Graphics 2000 intégré au CPU • Refroidissement CPU : Arctic F13 Pro (35 €) • Boîtier : milieu de gamme (70 €) • Alimentation : OCZ ZT 550 W (80 €) • Divers : lecteur de cartes mémoire (15 €)

Dépenser plus

• SSD : Crucial M4 128 Go (180 €) • Mémoire vive : G.Skill RipjawsX 2 x 4 Go DDR3-1333 C9 (40 €)

dépenser moins

• Boitier + alim : entrée de gamme (80 €)

Total : 590 € Un PC de boulot ultrarapide

• Processeur : Intel Core i7-2500K (4 cores, 3.3 GHz, 190 €) • Carte mère : ASRock Z68 Extreme4 (155 €) • Mémoire vive : G.Skill RipjawsX 2 x 4 Go DDR3-1333 C9 (40 €) • SSD : Crucial M4 128 Go (180 €) • HDD : Samsung F4 Ecogreen 2 To 5 400 tours (70 €, 170 € crise) • Optique : graveur CD/DVD SATA (20 €) • Carte graphique : Intel HD Graphics 3000 intégré au CPU • Refroidissement processeur : Prolimatech Panther (40 €) • Boîtier : haut de gamme (120 €) • Alimentation : Seasonic X-Series Fanless 400 W (145 €) • Divers : lecteur de cartes mémoire (15 €)

Total : 975 €

136 Hardware Magazine

Dépenser plus

• Boîtier : boîtier très haut de gamme (150 à 500 €) • Mémoire vive : G.Skill RipjawsX 2 x 4 Go DDR3-1600 C8 (60 €)

dépenser moins

• Processeur : Intel Core i5-2320 (170 €) • SSD : OCZ Agility 3 90 Go (125 €)


Profiter des derniers jeux, sans se ruiner • Processeur : AMD Athlon II X4 631 (4 cores, 2.8 GHz, 75 €) • Carte mère : MSI A75MA-G55 (80 €) • Mémoire vive : Corsair XMS3 2 x 2 Go DDR3-1333 (30 €) • HDD : WD Caviar Black 1 To 7 200 tours (80 €, 170 € crise HDD) • Optique : graveur CD/DVD SATA (20 €) • Carte graphique : Radeon HD6770 1 Go (100 €) • Refroidissement CPU : Cooler Master Hyper TX3 EVO (20 €) • Boîtier : entrée de gamme (35 €) • Alimentation : Corsair CX430 V2 (40 €) • Divers : N/A

Les PC de la redac

Dépenser plus

• Processeur : plateforme Intel 1155 avec Core i3 2100 (105 € + carte mère à 100 €) • SSD : Crucial M4 64 Go (95 €)

dépenser moins

• HDD : WD Caviar Blue 500 Go 7200 tours (40 €, 120 € crise HDD)

Total : 480 € Jouer en 1920 x 1080

• Processeur : Intel Core i3-2100 (2 cores, 3.1 GHz, 105 €) • Carte mère : MSI P67A-C45 (90 €) • Mémoire vive : Corsair XMS3 2 x 2 Go DDR3-1333 (30 €) • SSD : Crucial M4 64 Go (95 €) • HDD : WD Caviar Black 1 To 7 200 tours (80 €, 170 € crise HDD) • Optique : graveur CD/DVD SATA (30 €) • Carte graphique : Radeon HD6870 1 Go (160 €) • Refroidissement CPU : Prolimatech Panther (40 €) • Boîtier : milieu de gamme (70 €) • Alimentation : OCZ HCG 520 W (60 €) • Divers : lecteur de cartes mémoire (15 €)

Dépenser plus

• SSD : Crucial M4 128 Go (180 €) • Processeur : Intel Core i5-2500K (190 €) • Mémoire vive : G.Skill RipjawsX 2 x 4 Go DDR3-1333 C9 (40 €)

dépenser moins

• SSD : pas de SSD (économie de 95 €) • Carte graphique : Radeon HD6850 1 Go (130 €)

Total : 775 € Jouer en 1920 x 1080, les détails à fond

• Processeur : Intel Core i5-2500K (4 cores, 3.3 GHz, 190 €) • Carte mère : ASRock P67 Extreme4 (140 €) • Mémoire vive : Corsair Vengeance 2 x 2 Go DDR3-1600 C8 (35 €) • SSD : Crucial M4 64 Go (95 €) • HDD : WD Caviar Black 1 To 7 200 tours (80 €, 170 € crise HDD) • Optique : graveur CD/DVD SATA (20 €) • Carte graphique : GeForce GTX560 Ti (210 €) • Refroidissement CPU : Prolimatech Panther (40 €) • Boîtier : milieu de gamme (70 €) • Alimentation : beQuiet! Straight Power E9 CM 580W (115 €) • Divers : lecteur de cartes mémoire (15 €)

Dépenser plus

• Carte graphique : GeForce GTX570 (315 €) • SSD : Crucial M4 128 Go (180 €) • Mémoire vive : G.Skill RipjawsX 2 x 4 Go DDR3-1600 C8 (60 €)

dépenser moins

• Alimentation : OCZ ZT 550 W 100% modulaire (80 €)

Total : 1 010 € Jouer en 2560 x 1600

• Processeur : Intel Core i7-2600K (4 cores, 3,4 GHz, 270 €) • Refroidissement processeur : Noctua NH-U12 SE2 (60 €) • Carte mère : Asus Sabertooth P67 (160 €) • Mémoire vive : G.Skill RipjawsX 2 x 4 Go DDR3-1600 C8 (60 €) • SSD : Crucial M4 128 Go (180 €) • HDD : Hitachi 7K3000 2 To 7 200 tours (110 €, 220 € crise HDD) • Optique : graveur CD/DVD SATA (20 €) • Carte graphique : GeForce GTX580 (430 €) • Boîtier : haut de gamme (120 €) • Alimentation : beQuiet! Straight Power E9 CM 580 W (115 €) • Divers : lecteur de cartes mémoire (15 €)

Total : 1 540 €

Dépenser plus

• Refroidissement CPU + GPU : Thermalright Archon (75 €) + Shaman (75 €)

dépenser moins

• SSD : Crucial M4 64 Go (95 €) • Carte graphique : GeForce GTX570 (315 €)

Alternative

Cette machine est assez puissante pour jouer en 3d stéréoscopique en Full HD. • Ecran 120 Hz + lunettes : Acer GD245HQ (320 €) et kit nVidia 3D Vision 2 (130 €)

Hardware Magazine 137


AMD malgré tout

• Processeur : AMD FX-8150 (8 cores, 3,6 GHz, 245 €) • Carte mère : Asus Crosshair V Formula (210 €) • Mémoire vive : G.Skill RipjawsX 2 x 4 Go DDR3-1333 C9 (40 €) • SSD : Crucial M4 128 Go (180 €) • HDD : Hitachi 7K3000 2 To 7 200 tours (110 €, 220 € crise HDD) • Optique : graveur CD/DVD SATA (20 €) • Carte graphique : Radeon HD6970 2 Go (330 €) • Refroidissement processeur : Prolimatech Panther (40 €) • Boîtier : haut de gamme (120 €) • Alimentation : FSP Aurum 600 W (95 €) • Divers : lecteur de cartes mémoire (15 €)

Dépenser plus

• Mémoire vive : G.Skill RipjawsX 2 x 4 Go DDR3-1600 C8 (60 €)

dépenser moins

• Carte mère : Asrock 970 Extreme4 (90 €) • SSD : Crucial M4 64 Go (95 €) • Carte graphique : Radeon HD6950 2 Go (240 €)

Total : 1 405 € Encodage, montage/trucage et rendu 3D

• Processeur : AMD FX-8150 (8 cores, 3,6 GHz, 245 €) ou Intel Core i7-2600K (4 cores, 3,4 GHz, 270 €) • Carte mère : Gigabyte 990FXA-UD3 (130 €) ou Gigabyte Z68XP-UD3 (130 €) • Mémoire vive : Corsair Vengeance 4 x 4 Go DDR3-1600 C9 (90 €) • SSD : Crucial M4 128 Go (180 €) • HDD 1 : Hitachi 7K3000 2 To 7200 tours (110 €, 220 € crise HDD) • HDD 2 : Hitachi 7K3000 2 To 7200 tours (110 €, 220 € crise HDD) • Optique : graveur Blu-Ray (60 €) • Carte graphique : Radeon HD6570 2 Go (70 €) • Refroidissement processeur : Thermalright Archon (75 €) • Boîtier : haut de gamme (120 €) • Alimentation : FSP (Fortron) Aurum 500 W (75 €) • Divers : lecteur de cartes mémoire (15 €)

Dépenser plus

• Plateforme 2011 : Core i7-3930K + Gigabyte X79-UD5 (810 €)

dépenser moins

• HDD : 2x Samsung F4 Ecogreen 2 To 5400 tpm (140 €, 390 € crise HDD) • SSD : Crucial M4 64 Go (90 €)

Alternative

Total : AMD 1250 € - Intel 1 275 €

Carte graphique hautes performances à choisir en fonction de l’application d’encodage, de montage/trucage ou de rendu 3D utilisée.

PC home cinéma

Dépenser plus

• Processeur : Intel AMD A8-3800/3850 (4 cores, 2,4/2,9 GHz, 120 €) • Refroidissement processeur : Scythe Big Shuriken (30 €) • Carte mère : ASRock A75M (80 €) • Mémoire vive : Corsair XMS3 2 x 2 Go DDR3-1333 C9 (30 €) • SSD : Crucial M4 64 Go (95 €) • Optique : graveur Blu-Ray (60 €) • Carte graphique : Radeon HD6550D intégré au CPU • Boîtier : Silverstone Grandia GD-06 (120 €) • Alimentation : Seasonic M12 II 520W (90 €) • Divers : lecteur de cartes mémoire (15 €)

• HDD : Samsung F4 Ecogreen 2 To (70 €, 170 € crise HDD) • Boitier : Antec Fusion Remote Black (150 €)

dépenser moins

• Processeur : AMD A6-3500 (85 €) • Boîtier : Silverstone Grandia GD-04 (85 €)

Total : 640 € Choisir RAM, carte graphique, disque dur et boîtier

Mémoire vive (RAM) : Hors scénario d’overclocking maximal, le choix de la mémoire est assez libre. Tant que vous prenez le bon type et la bonne fréquence de mémoire, tel que nous l’indiquons dans les configurations, et une marque reconnue pour éviter les incompatibilités, vous pouvez choisir les moins chères proposées par votre revendeur ou celles qui s’accordent le mieux en look à votre carte mère (Adata, Corsair, Crucial, G.Skill, Kingston, Patriot). Carte graphique : Comme pour la RAM, la marque de la carte graphique n’a que peu d’importance. Partant du constat que la majorité des cartes sont identique (ce sont des reference boards avec un sticker modifié), autant prendre la moins chère ou celle accompagnée du jeu qui vous plait. En revanche, il est toujours intéressant d’analyser le marché car les constructeurs proposent également des cartes améliorées (overclockées, meilleur refroidissement, parfois les deux). Il ne faut pas trop dépenser pour ces modèles boostés, sinon, autant le faire soit même ou investir dans la gamme supérieure. Disque dur : 138 Hardware Magazine

- Disques économiques (5400/5900 tours) : Samsung Ecrogreen F4, WD Caviar Green, Seagate Barracuda LP - Disques performants (7200 tours) : WD Caviar Black, Hitachi 7K3000, Samsung Spinpoint F3 Boitier: - entrée de gamme (moins de 50 €) : Cooler Master Elite 430 Black, Antec Two Hundred V2, Xigmatech série Asgard - milieu de gamme (51 à 90 €) : Cooler Master HAF 912 Plus, Lancool Dragonlord PC-K58, Fractal Design Core 3000 et Arc Midi, Silvserstone TJ08-E - milieu de gamme +++ (91 à 130 €) : Cooler Master HAF 932 Advanced et 690 II Advanced , Fractal Design Define R3, Lancool PC-K62, Corsair Carbide 400R/500R, Lian Li PC-Q25 - haut de gamme (131 à 200 €) : Cooler Master HAF-X et Trooper, Fractal Define XL, Corsair 650D, NZXT Phantom, Silverstone Fotress FT-03, Lian Li PC-TU200 - très haut de gamme (+ de 200 €) : Corsair Obsidian 800D, Lian Li PC-X900 - spécial home cinéma : Antec Fusion Remote et Fusion Remote Max, SilverStone Grandia GD-04/05/06, SilverStone Sugo SG-06, Zalman HD501


Nouvelle innovation 3-Way Digital Power

Cartes mères GIGABYTE X79 Ultra Durable™

LGA 2011

Brevet en instance

*

Moteur 3-Way Digital Digital CPU Power Digital Memory Power x2

Brevet en instance

*

BIOS Dual EFI

G1.ASSASSIN 2

X79-UD7

*Utilitaires 3D BIOS et 3D Power disponibles sur le site officiel de GIGABYTE.

Card Included Card Included

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www.gigabyte.fr | forum.gigabyte.fr **Le support de la technologie PCIe Gen. 3 peut varier selon le processeur et la carte graphique embarqués.

Overclocking may cause system instability.

Innovations pouvant varier selon carte mère.

Disponibilité des cartes mères selon lieu de résidence


Antec présente son nouveau

P280 SÉRIE PERFORMANCE ONE. ANTEC, CRÉATEUR DE TENDANCES POUR LES BOITIERS DEPUIS 2004.

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