Hardware mag 15

magazine

Hardware

Hardware février/mars 2005 numéro 15 5,90 4

LE MEILLEUR AMI DE VOTRE PC !

magazine

COMPARATIF OPTIMISATION

29

CARTES MÈRES

Athlon 64 Pentium4

pour et

• overclocking, • bundle, • conception, • bonnes affaires...

DISQUES DURS

Maitrisez votre stockage : RAID 1 : sécurité AAM : silence NCQ : performance

Special tweaking Toutes les astuces de la redac pour un PC ultra optimisé

COMPARATIF

GUIDES

LES VIDÉOPROJECTEURS à moins de

Ventirads LGA 775

1000 euros

Les élus de la rédaction

Cartes 3D

TRANSFORMEZ UN DIVX EN DVD Notre pas à pas pour une conversion top qualité

Toutes les marques se valent elles ?

WIFI Améliorez votre connexion

Alimentations 350 watts, ça suffit ?

3G LE COMPARATIF DES TÉLÉPHONES ET DES OFFRES

Bel/Lux : 6,50 3- CH 9,5 FS-Dom/Tom 6,50 3- CAN 9$ GR/PORT CONT : 6,40 3 - MAR : 65 DH

Et de 30 !

Et bien, ça fait déjà 30 vous prouvons que editos dis donc ! Et je même une boîte de n’ai toujours pas réussi à conserve peut constituer convaincre le red chef un élément déterminant février/mars 2005 numéro 15 5,90 4 adjoint de nous en de votre config, surtout pondre un ! Il faut dire si vous utilisez du WIFI, qu’au moment où les pour être précis.

LE MEILLEUR AMI DE VOTRE PC ! der niers PDF de cet Ce mois-ci, la mascotte COMPARATIF HM15 sortent encore OPTIMISATION de la rédaction (la boule péniblement du seul mac de poil sur le téléphone CARTES DISQUES DURS Maitrisez votre stockage : (asthmatique) de la 3G) a même eu droit à 1 : sécurité MÈRES RAID rédaction, il a déjà sauté AAM : silence son baptême de NCQ : performance pour Athlon 64 sur les premiers produits visiophonie avec les et Pentium4 TNT en vue d’un dossier nouveaux téléphones Special • overclocking, • bundle, du prochain PC Update.

3G. Vous le voyez, on ne tweaking • conception, Toutes les astuces de la redac • bonnes affaires...

Eh oui, la TNT, elle est là, s’ennuie jamais à la pour un PC ultra optimisé en test sur la tour Eiffel, rédac ;) Petit bémol sur COMPARATIF GUIDES LES VIDÉOPROJECTEURS et comme les produits ce sujet toutefois, ou Ventirads LGA 775 à moins de Les élus de PC existent depuis plutôt gros carton rouge 1000 euros la rédaction longtemps, autant en pour les opérateurs Cartes 3D Toutes les marques se TRANSFORMEZ UN DIVX EN DVD profiter ;) Et dès le mois français. Alors qu’au valent elles ?

Notre pas à pas pour une conversion top qualité WIFI prochain, c’est vous tous Japon, un forfait UMTS Améliorez votre connexion qui pourrez enfin vous (l’équivalent du moins) Alimentations 350 watts, ça suffit ? débarrasser des chaînes coûte une trentaine 3G hertziennes et de leur d’euros pour une LE COMPARATIF DES qualité exécrable ! consommation illimitée, TÉLÉPHONES ET DES OFFRES Ce qui est bien avec la il serait illusoire micro, c’est qu’il y a d’espérer faire de même toujours quelque chose en France. Faire mumuse de nouveau à se mettre sous la dent. Les avec des vidéos, oui, avoir du vrai internet haut nouvelles cartes 3D sont trop chères ? Pas de débit mobile, visiblement, les opérateurs problème, ATI nous refait le coup de la 9500 pro préfèrent vous le faire payer très cher. Soit, avec la X800 XL. Un plasma, c’est cher et vivement que le Wimax arrive, ça leur fera les moche ? Ca tombe bien, les vidéo projecteurs pieds ! ne valent plus rien. Ou alors une petite envie d’upgrade ? Jamais la qualité des cartes mères n’a été aussi bonne. Et si vraiment, vous n’avez pas un centime à dépenser ce mois ci, nous Christian Marbaix magazine

Hardware

Hardware magazine

29

Bel/Lux : 6,50 3- CH 9,5 FS-Dom/Tom 6,50 3- CAN 9$ GR/PORT CONT : 6,40 3 - MAR : 65 DH

38 rue garibaldi, 93100 Montreuil Email : redac@techage.fr Abonnements : PC Update - Service abonnements - BP 1121 - 31036 Toulouse Cedex 01 Pour tout renseignement sur les abos : 08 25 15 00 95 Editeur et Rédacteur en chef : Christian Marbaix Rédacteur en chef adjoint : Jeremy Panzetta Ont participé à ce numéro : Philippe Ramelet, Thomas Olivaux, David Guillaume, Fabien Husson, Tridam, Manuel Da Costa, Laurent Dilain Conception graphique : DB Maquettiste : Cyril Albo Président et directeur de la publication : Christian Marbaix Hardware Mag est édité par Tech.Age SAS au capital de 78300 ¤ Principaux actionnaires, Christian Marbaix et Jeremy Panzetta.

Siège : 38 rue Garibaldi 93100 Montreuil RCS Bobigny B 442 769 410 Siret : 442 769 410 14.

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L’envoi de tout texte, photo ou vidéo implique l’acceptation par l’auteur de leur libre publication dans le journal. Les documents ne sont pas retournés. La loi du 11 mars 1957 n’autorisant aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article 41 d’une part que « des copies ou reproductions strictement réservées à l’usage du copiste et non destinées à une utilisation collective» et d’autre part que les analyses et courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction, intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (alinea premier de l’article 40). Cette représentation ou reproduction, par quelques procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants de l’ancien code pénal.

Textes, photos : copyright 2002/5 Tech.Age SAS Impimeur : N.I.I.A.G Printed in Italy, imprimé en Italie : de commission paritaire : 0908 K 83994 N° Dépôt légal : dexuième trimestre 2004 Distribution : MLP

Sommaire Dossier

29

p44

CARTES MÈRES

Athlon 64 Pentium4

Le meilleur du hardware Cas pratiques

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p6

p12

Dossiers Astuces hardware . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p16

pour et

News

Si vous ne parvenez pas à démarrer sur une clé USB, si vous souhaitez optimiser la gestion des tâches sous Windows ou si vous désirez comprendre comment sont câblées les prises USB en façade, ne cherchez plus. Ce dossier renferme de nombreuses réponses aux petits soucis hardwares que l'on rencontre au quotidien.

• overclocking, • bundle, • conception, • bonnes affaires...

Exploitez à fond vos disques durs

............

p26

Dans le dernier numéro de PC Update nous avons vu comment booster les performances de sa machine grâce au RAID 0 et à la mémoire virtuelle.

Nous continuons à détailler les différents procédés pour bien exploiter vos unités de stockage, et nous allons cette fois parler de sécurité de données, de nuisances sonores et de la dernière technologie intégrée aux unités SATA, le NCQ. Vous allez voir qu’avec les bonnes infos, les bons logiciels et le bon matériel, il est facile de tirer le meilleur parti de vos disques durs.

Comparatif LES VIDÉOPROJECTEURS à moins de

1000 euros

Comparatif 29 cartes mères nouvelle génération . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p44 Que ce soit pour acheter un PC neuf ou mettre à niveau une ancienne machine, nous nous posons tous un jour la même question, quelle carte mère acheter ? Avec les nombreuses évolutions récentes, il était temps de faire le point. Voici un comparatif géant qui vous permettra de choisir en toute connaissance de cause !

Pratique

p108

Pratique

Transformez un divx en DVD

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p60

Les DivX, c’est pratique mais sur un lecteur portable ou chez quelqu’un qui n’a pas de platine DivX, ca ne sert à rien. Heureusement, rien n’est perdu, il suffit de convertir les fichiers MPEG-4 souhaités en DVD Vidéo, en profitant de la démocratisation des graveurs de DVD pour PC.

Boostez vos connexions WIFI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p68

TRANSFORMEZ UN DIVX EN DVD notre pas à pas pour une conversion top qualité

Le Wi-Fi, c’est la liberté de l’internaute et la fin des enchevêtrements de câbles Ethernet courant partout dans l’appartement. En théorie c’est effectivement l’idéal, mais dans les faits l’utilisateur se retrouve rapidement bridé comme accroché à une laisse face à la distance de fonctionnement d’un point d’accès. Il existe pourtant de nombreuses solutions pour pallier ce grand problème, que vous soyiez bricoleur ou pas.

Comprendre

p60 Offres d’abonnements Anciens numéros

p33 p34

CPU, GPU inside. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p76 Le CPU et le GPU sont les processeurs principaux de nos ordinateurs, ils prennent donc en charge, à eux deux, la majorité des calculs lourds.

Le CPU se charge de toutes les tâches courantes, il s'agit d'un processeur polyvalent au contraire du GPU qui est dédié à l'affichage et principalement au rendu tridimensionnel. Tous les deux sont des puces électroniques qui disposent d'un certain nombre d'unités de calcul, d'unités de contrôle et de mémoire. Qu'est-ce qui les différencie dans ce cas ? A la fois tout et rien.

Test Ventirads LGA 775 les élus de la rédaction

Cartes 3D toutes les marques se valent elles ?

Dossiers

p26

DISQUES DURS

maitrisez votre stockage : RAID 1 : sécurité AAM : silence NCQ : performance

WIFI améliorez votre connexion

Alimentations 350 watts, ça suffit ?

Guide d’achat Guide d’achat Alimentation : 350 watts suffisent ils ?. . . . . . . . . p88 Choisir une alimentation électrique est une entreprise délicate, tant on peut lire tout et son contraire sur les besoins en puissance de nos PC. Combien consomment réellement nos ordinateurs ? Comment choisir au mieux son alimentation ? C’est ce que nous allons voir dans ce guide.

Cartes 3D : toutes les marques se valent elles ? . . . . p94 Vous pensiez avoir fait le plus dur en choisissant le fondeur puis le modèle de la carte graphique de vos rêves grâce à notre précédent dossier de PC Update ? Il reste pourtant un dernier choix à faire qui n’est pas si évident que ça : le constructeur ou marque de votre future carte 3D. Quelles sont les différences d’un constructeur à l’autre ? Comment et pourquoi choisir un constructeur plutôt qu’un autre ? Voici donc quelques éclaircissements pour vous aider à terminer votre quête…

Comparatifs

Special tweaking

p16

toutes les astuces de la redac pour un PC ultra optimisé

Test

p134

3G LE COMPARATIF DES TÉLÉPHONES ET DES OFFRES

Ventirads LGA 775. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p102 Les fabricants de ventirads ont mis longtemps à commencer à proposer des produits compatibles avec le socket LGA 775. Les gammes commençant à être mises à jour, il était temps pour nous de réaliser un comparatif afin de vous permettre de choisir la meilleure solution de refroidissement pour votre P4 LGA 775.

Les videoprojecteurs à moins de 1000 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p108 Les prix des vidéoprojecteurs sont en chute libre, c'est le moment de s'équiper ! Mais au fait, que valent les modèles premier prix ? Qu'ontils en moins que les autres ? Nous avons testé pour vous les modèles les plus intéressants à moins de 1 000 .

Tests nVidia Purevideo . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p116 Il aura fallu attendre plus de huit mois pour que les fameuses optimisations et fonctions vidéo PureVidéo des chipsets GeForce6 de nVidia soient enfin gérées par les derniers drivers ForceWare. Le PureVidéo apporte-t-il de réelles améliorations ou s’agit-il surtout d’un effet d’annonce ?

ATI Radeon X800XL

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ATI Radeon X200

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p124

Les différentes versions de la gamme des Radeon X800, Pro, XT et X850 restaient jusqu’à présent hors de portée du portefeuille de bien trop de monde. ATI a donc fait un effort avec le X800XL, un chipset qui devrait allier performances de premier plan et un prix plus que raisonnable.

p128

La fin d’année 2004 a été marquée par les annonces successives des chipsets PCI Express pour Athlon 64. nForce4 de NVIDIA et K8T890 de VIA ont donc été depuis octobre 2004 sous le feu des projecteurs, mais un troisième larron fait aussi son entrée dans la danse : ATI. Les chipsets Radeon Xpress 200 et 200P se veulent compétitifs mais de quelles armes disposent-ils pour s’imposer ?

Les forfaits et téléphones 3G . . . . . . . . . . . . . p134 3G, un chiffre et une lettre qui vont changer notre manière de téléphoner et de nous connecter à Internet. Remplaçant l’actuel réseau GSM, le réseau 3G permet d’accéder facilement au net depuis un ordinateur portable, ou de voir son correspondant en temps réel sur son téléphone ! Une technologie époustouflante, disponible dès maintenant. Nous l’avons testée pour vous.

NEWS PLATINE DIVX VS PC

PC Update

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ergonomie, qualité, le match

PCUpdate 4janvier / fevrier 05 n°15

pour choisir, upgrader et booster son PC !

PRATIQUE P.28

Disque dur, mémoire, raid 0 :

Doublez votre vitesse à cout ZERO !

BOOSTEZ vos performances

OVER CLOCKING

AVANCÉ Pratique Gagnez les derniers MégaHertz !

Sans risques !

COMPARATIF P.114

Optimisation de Windows : la sélection des meilleures astuces pour accélérer XP TEST P.20

Cartes mère

MiniPC Toutes les nouveautés au banc d’essai Que vaut la nouvelle génération i915 ?

SLI

1 ou 2 cartes 3D pour vos jeux ?

Upgrade, puissance, installation, le SLI en pratique

Guide de l’occasion :

Comparatifs

Optimisation de Windows Tout le monde a ses « trucs et astuces » pour Windows XP, ses utilitaires fétiches et plus ou moins indispensables… Nous avons décidé de vous faire profiter des nôtres pour un Windows plus ergonomique et plus rapide.

La nouvelle generation de miniPC Les miniPC de nouvelle génération sont enfin disponibles, presque tous les plus grands constructeurs de barebones ont lancé leurs versions sur chipset Intel i915/i925. Raid, NCQ, PCI Express, alimentation 350 W, connectiques complètes, silence, ils peuvent se montrer aussi intéressants qu’une configuration classique de bureau sans compter leurs autres atouts tels qu’une taille réduite, une esthétique soignée et une excellente polyvalence. Les miniPC sont ils fait pour vous ?

Bien acheter/vendre son matériel micro La côte de l’occasion

Téléphonez gratuitement partout avec Skype

Guides d’achat :

cartes mère et cartes graphiques bel / lux : 6,5 ¤ CH 9,5 FS - CAN 9 $ - DOM/TOM 6,10 ¤ GR/PORT CONT : 6 40 ¤ MAR : 65 DH

Au sommaire de PC Update 15 Dossiers Cartes mère SLI Avec la technologie SLI de nVidia, il est désormais possible d’installer deux cartes graphiques dans un seul PC. Upgrade, performances, astuces d’installation, voici le guide complet pour avoir 2 cartes 3D dans son PC !

Booster vos performances !

Promis, en suivant ce dossier, vous ne reconnaîtrez plus votre PC. Notre objectif est de s’attaquer à son point faible, le disque dur et la mémoire. Y'a-t-il plus désagréable que de patienter durant le chargement d'un jeu, entre deux niveaux ou même d'attendre pendant que Windows s'initialise ? En combinant les performances de plusieurs disques durs et en réglant finement les paramètres de mémoire virtuelle sous Windows, vous allez gagner du temps, "pour de vrai" !

Overclocking avancé Toujours plus loin, toujours plus haut ! Tel pourrait être la devise de ce dossier. Fini l'overclocking facile, nous passons à l'étape supérieure ; les méthodes et les astuces qui permettent de tirer un maximum de MHz, sans risque grâce à nos conseils !

Le guide de l’occasion Bien acheter/vendre du matériel d’occasion Acheter d’occasion, pourquoi pas ? Le matériel informatique de seconde main a longtemps été inintéressant car les prix du neuf fluctuent trop rapidement. Toutefois, les temps changent et vous allez pouvoir vous rendre compte que l’on peut faire de bonnes affaires. Des conseils qui valent pour la vente également…

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Pratique

Téléphonez gratuitement avec Skype Téléphoner gratuitement depuis son PC, c’est possible et ça fonctionne ! Si les premiers logiciels n’étaient pas vraiment exploitables, on peut dire que la maturité a été atteinte avec Skype. Mais peut-il remplacer un véritable téléphone fixe ?

Récupération de données sur disques ou cartes crashés Qui n’a pas jamais eu envie de taper son PC lors d’une perte de données sur un disque dur, un CD ou une carte mémoire.

Plantage Windows, défaillance matérielle, virus, suppression accidentelle, partitionnement, erreur de formatage, les causes d’une perte de données sont nombreuses et malheureusement courantes. Mais ce n’est pourtant pas irréversible à condition de disposer des bons outils…

Guides d'achat Choisir sa carte mère Pour se distinguer dans les étalages des boutiques de matériel informatique, les fabricants de cartes mères rivalisent d’inventivité, mais aussi d’efforts marketing… Difficile au moment de l’achat de s’y retrouver dans les dénominations des différents systèmes censés vous apporter stabilité, performances et facilité d’utilisation. Voici de quoi acheter en connaissance de cause !

Cartes 3D : le point sur l’offre 2005 Rien à faire, le marché de la 3D, c’est le casse tête, ça change tout le temps ! Le temps pour nous de faire le point sur une offre plus que variée, qui s’apparente à un vrai casse-tête américain ou canadien – selon les goûts – lorsqu’il s’agit de mettre la main au porte-monnaie. Entrée, milieu ou haut de gamme, et PCI Express ou AGP, voici donc un guide récapitulatif des cartes graphiques que vous pourrez trouver chez votre revendeur préféré.

Hardware magazine février/mars 05

Platine DivX vs PC Kiss Technology commercialise depuis peu la DP-558, une platine DVD/DivX ayant la particularité d’intégrer un tuner TV et un disque dur. Réception TV, enregistrement direct en MPEG2, TimeShifting, en plus des fonctions TV et de ses capacités de lecture audio et vidéo, cette platine dispose également d’un contrôleur Ethernet. Un produit théoriquement très complet donc, dont le concept nous a amenés à le mettre en opposition avec un PC.

Tests Zalman 7700 vs Thermalright XP 120 le match des ventirads 120mm C’est un paradoxe : plus les processeurs chauffent, et plus nous exigeons des systèmes de refroidissement silencieux ! La solution la plus évidente à ce problème est d’augmenter la taille des ventilateurs de refroidissement, qui brasseront ainsi plus d’air à un même niveau sonore. Zalman et Thermalright ont choisi d’aller plus loin avec des radiateurs pour processeurs équipés de ventilateurs 120 mm. Enorme !

Graveurs DVD : SATA ou IDE ?

Jusque-là intégrée dans les disques durs, l’interface Serial-ATA débarque dans nos graveurs CD/DVD grâce à Plextor. Y a-t-il un réel avantage à choisir un modèle SATA par rapport à un IDE ? C’est ce que nous allons découvrir dans ce dossier avec le test des graveurs PX712SA et PX-712A. Les clés USB se valent elles toutes ?

Puisque les clefs de stockage USB se ressemblent toutes, pourquoi choisir une marque plutôt qu’une autre ? C’est la question que nous nous sommes posée, et nous avons cherché à en avoir le cœur net en comparant plusieurs produits. Avec des résultats surprenants…

Les Pentium 4 6xx approchent On continue à ronger son frein dans l’attente du deuxième trimestre 2005, où apparaîtront les premiers P4 de la série 6xx. Possédant les instructions EMT64 (64 bits), une mémoire cache L2 de 2 Mo, et supportant la technologie Speedstep, les P4 6xx ne devraient pas consommer plus que les P4 actuels de la série 5xx. Un premier test réalisé par le site chinois HKEPC indiquerait que le P4 660 offre des performances supérieures d’environ 5 % à celles du P4 560. A prendre avec des pincettes, en attendant l’arrivée officielle de ces processeurs sur le marché, mais l’absence d’augmentation de la dissipation thermique est au moins rassurante. Intel nous a en effet habitués à ce que ses nouveaux processeurs produisent des quantités de chaleur toujours plus élevées, ce qui peut rendre difficile leur refroidissement. Un problème qui risque bien de se reproduire avec le Smithfield, futur processeur dual core du fondeur californien. Les premiers chiffres qui circulent font état d’un TDP (Thermal Design Point) de 130 watts pour le Smithfield à 3 GHz ! Avec une telle consommation, ce nouveau processeur va nécessiter un refroidissement important et une alimentation à la hauteur. Prévoyez dès aujourd’hui une alimentation de puissance confortable si vous espérez upgrader sans avoir à tout changer.

Les nouveaux Athlon 64 sont là Les premiers Athlon 64 gravés en 0,09 micron sont enfin arrivés dans les boutiques ! Nommée E0, cette nouvelle révision du core bénéficie d’une meilleure finesse de gravure, et voit ainsi sa dissipation thermique diminuer d’environ un quart. Elle offre aussi le support des instructions SSE3.

Cette finesse de gravure concerne pour l’instant les Athlon 64 3 000+, 3 200+ et 3 500+ sur socket 939, mais devrait par la suite être étendue à d’autres processeurs de la gamme. A terme, la gravure en 0,09 micron devrait permettre à AMD de réduire les coûts et de monter en fréquence. Mais dans l’immédiat, elle n’apporte pas d’avantages assez significatifs pour justifier un changement de processeur si vous avez déjà un Athlon 64. Les tests semblent en effet indiquer que la gravure en 0,09 micron n’apporte pas de gains notables sur la température de fonctionnement. Si vous êtes déjà décidé à acheter un Athlon 64 en remplacement d’un

Hardware magazine février/mars 05

processeur plus ancien, tournezvous quand même de préférence vers cette nouvelle révision. AMD indique aussi que de légères améliorations ont été apportées au contrôleur mémoire dans le core E0, avec entre autres le support des barrettes DDR 400 double face, mais ces informations restent peu précises pour l’instant.

AMD ne se contente pas d’améliorer ses processeurs, mais travaille aussi à upgrader… l’hologramme qui se trouve sur l’emballage des processeurs de la société. Celui-ci permet d’assurer que le processeur que vous achetez a bien été fabriqué par AMD. Des problèmes de contrefaçon de plus en plus importants ont conduit le fondeur à utiliser des technologies de pointe pour réaliser ce logo, autour duquel apparaissent des lignes composées d’un, de deux, trois ou quatre points, en fonction de l’angle sous lequel on le regarde. Une jolie œuvre d’art miniature à admirer sur toutes les boîtes d’origine des Athlon 64, FX, Sempron et Opteron.

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NEWS Nouveautés Advance Advance est une marque dont nous avions déjà présenté quelques produits, entre autres lors d’un comparatif de boîtiers. La société, toujours orientée vers les produits économiques et attrayants, propose un nouveau boîtier ainsi que plusieurs souris et claviers. Le boîtier Advance XCool est conçu afin d’être facile à monter et démonter, grâce à de nombreux systèmes de fixation sans vis. Il reçoit un ventilateur 120 mm à l’arrière et un 80 mm devant les disques durs. Livré sans alimentation, il est annoncé à un tarif de 93 ¤ TTC. Un prix un peu élevé par rapport au reste de la gamme Advance.

Les souris, esthétiquement très inspirées des modèles de Logitech, se déclinent en plusieurs modèles. L’Advance Optical Deluxe est une souris optique PS/2 400 dpi au prix de 9,90 ¤. L’Advance Optical Performance est une souris optique USB cinq boutons, 800 dpi, au look plus travaillé, facturée 29,90 ¤ et qui se destine plutôt aux joueurs. L’advance Optical Wireless est une souris optique sans fil à cinq boutons, USB, 800 dpi, rechargeable par sa base et coûtant 39,90 ¤. Enfin l’Advance Desktop Optical Wireless propose la même souris, agrémentée d’un clavier sans fil, le tout coûtant 49,90 ¤.

VIA et le Pentium 4 La télécommande universelle de vos rêves Voilà celle qui est sûrement la plus belle des télécommandes que vous puissiez acheter pour votre installation home cinema. Certes, avec un prix de $249,95 aux Etats-Unis, elle n’est pas à la portée de toutes les bourses.

Mais quand on aime… L’Harmony 880 est une télécommande qui se recharge automatiquement sur sa base, et offre un confortable écran LCD couleur. La technologie Smart State permet de ne pas avoir à se soucier de la compatibilité avec les différents appareils que la télécommande peut piloter. Par l’intermédiaire de sa connexion USB, elle se connecte à une base de données sur Internet et va chercher le programme qui convient pour émuler la télécommande désirée ! Cet objet de luxe devrait arriver dans nos frontières en mai, ce qui vous laisse le temps de réfléchir un peu et d’éviter l’achat impulsif.

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Le premier trimestre 2005 sera rempli de nouveautés chez VIA, puisqu’il verra l’arrivée de trois nouveaux chipsets. Le PT880 Pro tout d’abord, chipset destiné aux P4 socket LGA 775, qui supporte l’AGP, le PCI Express, la DDR1 et la DDR2. Il devrait être lancé sous peu. Viennent ensuite les PT894 et PT894 Pro. Le PT894 supporte le PCI Express et le FSB 1066, utilisé par les nouvelles séries de processeurs Intel « Extrême Edition ». La version Pro devrait apporter le support de deux ports graphiques PCI Express. Enfin, VIA a fait durant le salon CES la démonstration de son K8T890, chipset PCI Express pour Athlon 64.

Le chipset, désormais attendu comme le Messie après de nombreux retards, serait actuellement sur les chaînes de production.

2005 verra aussi l’arrivée du K8T935. Ce dernier chipset intègre le northbridge et le southbridge en une seule puce, et se destine lui aussi à l’Athlon 64. Il dispose de 18 lignes PCI Express, configurables de façon plus souple qu’avec le K8T890, puisqu’on pourra par exemple avoir deux ports 8x et deux 1x. A cela s’ajoutent six canaux SATA-II avec support du RAID et un bus hypertransport 1 GHz.

Hardware magazine février/mars 05

Disques durs 400 Go disponibles

Pont PCI Express / AGP chez ATI en février

Les voilà, les disques durs Seagate 7200.8 de 400 Go. Constitués de trois plateaux de 133 Mo (un record), ils tournent à 7 200 tours/minute et disposent d’un cache de 8 ou 16 Mo selon les versions. Leur temps d’accès annoncé est de 8 ms, et ils existent en interface UDMA 100 ou SATA avec support du NCQ. Ils sont proposés à des tarifs proches de ceux du concurrent Hitachi, qui utilise des plateaux de 80 Go, soit environ 340 ¤. A noter que les disques durs Seagate 7200.8 sont garantis cinq ans.

Western Digital fait également évoluer sa gamme, mais dans le sens d’une réduction du bruit. Une bien bonne chose, car les disques WD sont généralement les plus bruyants des comparatifs. C’est donc la technologie WhisperDrive qui associée à la technologie SoftSeek va réduire les bruits de fonctionnement, en particulier lors des accès en lecture/écriture. Western Digital a aussi réduit la dissipation de chaleur de ses disques, afin d’améliorer leur fiabilité et de réduire leurs besoins en refroidissement. Dotés d’une mémoire cache de 8 Mo, les nouveaux disques WD ont des capacités allant jusqu’à 320 Mo, et existent en interface IDE ou SATA.

C’est ce qu’annonce ATI avec l’arrivée ce mois-ci du pont PCI-Express vers AGP nommé « Rialto ».

Celui-ci va permettre de réaliser des versions AGP des cartes haut de gamme d’ATI, les X700 et X800.

A l’heure actuelle, les joueurs aficionados d’ATI sont obligés de passer à la plate-forme PCI Express ou de se contenter d’une « simple » Radeon 9 800 Pro. L’introduction de cette puce va permettre à ATI de combler un retard par rapport à nVidia, qui propose déjà ses GeForce 6 600 et 6 800 en version AGP. En pratique, les premières cartes équipées de ce composant devraient être disponibles vers le mois de mars. Plus tard dans l’année, le fondeur devrait basculer sa production vers le 90 nm, une finesse de gravure qui permettra une réduction des coûts et de la consommation d’énergie.

Les prochains Shuttle pour Athlon 64 Shuttle a bien l’intention de produire des miniPC utilisant l’architecture nForce4. Le SN25P sera un Shuttle nForce4 Ultra destiné aux Athlon 64 sur socket 939. Il recevra un port PCI Express 16x et un 1x, et son système de refroidissement se veut particulièrement optimisé. Un flux d’air latéral devrait refroidir le processeur, la mémoire et la carte graphique. Ce refroidissement sera assuré par cinq ventilateurs tournant entre 800 et 4 000 tours/minute. Rappelons qu’un grand nombre de ventilateurs n’est pas obligatoirement synonyme de bruit supérieur : le fait de multiplier les ventilateurs permet d’en utiliser de moins puissants, et donc moins bruyants. C’est ainsi qu’un autre Shuttle, le SB81P, embarque cinq ventilateurs et s’avère plutôt discret. Pour en revenir au SN25P, celui-ci recevra une alimentation 350 W et devrait être disponible durant le premier trimestre 2005 à un tarif encore inconnu. C’est vers le mois de mars que Shuttle devrait faire l’annonce d’un produit qui va encore nous en mettre plein les yeux : un miniPC SLI ! Utilisant le chipset nForce4 SLI, il recevra donc deux cartes graphiques et sera équipé d’un système de refroidissement spécialement étudié.

Pioneer et DVD-R9 Après un premier graveur DVD double couche de qualité, Pioneer continue sur sa lancée en ce début d’année 2005 en annonçant le DVR-109. La grande nouveauté par rapport au reste du marché vient de l’introduction du format inscriptible double couche DVDR9, concurrent du DVD+R9, et qui en fait donc un modèle entièrement multiformat. Le DVR-109 sait en effet graver les DVD-R comme les DVD+R à la vitesse de 16x, et les DVD-R9 ou les DVD+R9 en 4x. L’écriture des médias DVD réinscriptibles est assurée en 6x sur DVD-RW et en 8x sur DVD+RW, et les vitesses montent à 40x sur CD-R et 24x sur CD-RW. Quant aux spécifications de lecture, le DVR-109 propose le DVD-Ram en 2x, le DVD-Rom en 16x et le CD-Rom en 40x. Avec 2 Mo de mémoire cache et les technologies adéquates pour éviter les erreurs de buffer, pour optimiser la qualité de gravure, ou pour améliorer le silence du lecteur, le DVR-109 a tous les arguments pour s’imposer d’autant plus qu’il est proposé au prix raisonnable de 99 ¤ en version OEM .

Reste maintenant à savoir quels seront les avantages de ce nouveau format double couche par rapport au DVD+R9 qui commence à être bien installé sur le marché.

On peut d’autre part se demander si Pioneer a fait le bon choix en sortant le DVD-R9 avec tant de retard car la passation de pouvoirs entre le format DVD et ses futurs successeurs que sont le HD-DVD et le Blu Ray devrait débuter fin 2005. Néanmoins, nous ne pourrons tirer de réelles conclusions qu’après avoir testé ce DVR-109, et la meilleure chose à espérer dans l’état actuel des choses est que le format DVD-R9 offre une compatibilité de relecture plus étendue que le DVD+R9 sur les platines DVD de salon ou les unités PC. Hardware magazine février/mars 05

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NEWS

Le BTX pointe son nez Pour la première fois, nous avons eu l'occasion de "jouer" avec une carte mère BTX, la Gigabyte GA-8I915G-YFD. Depuis plus d'un an maintenant, nous entendons parler du BTX (Balanced Technology eXtented), successeur du célèbre ATX (Advanced Technology eXtented). Rappelons qu'ATX est un standard permettant d'assembler les PC, qui définit notamment des formats de cartes mères, une façon d'arranger les composants sur ces dernières, la forme et le branchement des alimentations électriques. BTX est né du besoin d'améliorer le refroidissement des PC modernes, générant de plus en plus de chaleur. Cela vaut surtout pour les miniPC, dont le nombre des ventes a littéralement explosé depuis deux ans, pour lesquels la chaleur est un vrai problème.

BTX, standard établi et mis en avant par le géant Intel, réorganise complètement l'intérieur de nos PC. En jouant sur le positionnement des différents sous-systèmes d'une carte mère, la répartition des sources de chaleur est optimisée, en prenant en compte le flux d'air. Ainsi, le processeur passe à l'avant de la carte mère, avec un nouveau système de refroidissement venant directement aspirer de l'air frais à l'avant du PC. Les cartes d'extension, PCI Express et PCI, changent de côté et passent vers le haut de la carte mère, la carte graphique étant la plus basse, permettant l'emploi de gros systèmes de refroidissement. Les disques durs et les lecteurs optiques, ainsi que l'alimentation descendent tout en bas du PC. Il y aura trois tailles de cartes mères BTX, les BTX, microBTX et picoBTX, de plus en plus petites. Pour le moment, toutes les cartes mères que nous avons pu voir sur Internet,

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ainsi que la Gigabyte que nous avons eue entre les mains étaient au format microBTX, proche en taille du microATX.

Encore trop tôt Faute d'avoir pu obtenir un véritable boîtier BTX ainsi que les systèmes de refroidissement spécifiques au BTX, nous ne pouvons pas vraiment parler de test BTX, mais plutôt de "preview". En effet, la seule chose importante dans le test d'une carte BTX à ce jour aurait été de pouvoir comparer la dissipation thermique ! La carte mère Gigabyte est très proche du design de référence d'Intel, nous n'avons noté que trois modifications. En effet, le connecteur d'alimentation, 24 broches, est plus bas sur la GA-8I915G-YFD, près de la RAM. C'est une bonne chose puisque l'alimentation se trouve désormais en bas du boîtier. D'autre part, les prises Serial ATA ont subi une rotation de 90° par rapport à la carte Intel, ce qui ne change pas grand-chose au problème, puisqu'il n'y a pas plus de rotations de nappe à effectuer pour brancher les disques quel

que soit le sens des prises sur la carte. Enfin, le port PCI-E 1x a été déplacé tout en haut de la carte, alors qu'il se trouvait entre le port 16x et les ports PCI selon le design Intel. Bref, comme vous pouvez le constater, cette carte est tout de même très proche des recommandations du fondeur. En dehors de la disposition des composants liée à la disposition BTX, la GA-8I915G-YFD est une carte mère "classique", avec un chipset Intel 915G, quatre emplacements de mémoire DDR, un port PCI-E 16X, un port 1X ainsi que deux PCI d'ancienne génération. Vivement que nous puissions "réellement" essayer le BTX, bien que ce format ne soit pas du tout intéressant pour les plates-formes AMD en raison de différences de conception des cartes mères. Il est toutefois peu probable qu’il ne fasse vraiment parler de lui avant qu’un besoin de refroidissement supplémentaire ne se fasse ressentir, ce qui arrivera sans doute avec les processeurs dual core d’Intel prévus pour le milieu de l’année.

Cette série 8xx devrait en effet faire passer un Prescott pour un glaçon d’après les premières rumeurs…

Hardware magazine février/mars 05

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Cas pratiques

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Gagnez 1 Go de mémoire Corsair !

En nous envoyant une question technique par mail, vous pouvez gagner un kit mémoire Corsair 2*512 Mo TWINX512-3200XL avec une latence record de 2-2-2-5, de quoi sérieusement booster les performances de votre PC… La rédaction choisira la question la plus pertinente et son auteur recevra le Giga de mémoire !

Notez que nous ne pourrons sans doute pas répondre de manière individuelle à toutes les questions !

Par: Thomas "M. Scott" Olivaux Je possède une carte tuner TV (Leadtek WinFast TV2000 XP Expert) grâce à laquelle je peux enregistrer mes émissions favorites sur le disque dur.

Cette fonction de magnétoscope numérique m'intéresse beaucoup, mais quand je programme un enregistrement pour une heure donnée, je dois laisser mon PC allumé jusqu'à ce qu'il débute.

Pas très pratique quand on souhaite vaquer à d'autres occupations ou s'absenter quelques heures (ou quelques jours) ! Par conséquent, je voudrais savoir s'il existe un moyen de laisser l'ordinateur éteint et de le faire se rallumer automatiquement pour enregistrer un programme TV au moment choisi ?

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Malheureusement, il n'existe pas de solution permettant de démarrer un PC en fonction d'un enregistrement TV pour le moment.

Toutefois, il y a quand même quelques astuces qui pourront vous permettre de laisser votre PC éteint si vous vous absentez un long moment et de ne le

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démarrer que quelques minutes avant l'émission désirée.

Aujourd'hui, la grande majorité des cartes mères offrent une fonction de démarrage automatique, souvent programmable en fonction d'une date et d'une heure précises. Si tel est le cas en ce qui vous concerne, vous pouvez paramétrer le BIOS de votre machine pour qu'elle démarre environ 10 minutes avant l'enregistrement prévu. Il arrive fréquemment que vous ne puissiez régler que l'heure de démarrage et non le jour. Si vous partez plusieurs jours, le PC démarrera donc trop tôt, mais vous aurez au moins gagné quelques heures ! Il existe deux autres méthodes pour allumer votre PC à distance, il s'agit des fonctions "WOR" et "WOL", respectivement "Wake On Ring" et "Wake On Lan".

Pour utiliser Wake On Ring, vous devez posséder un modem externe classique, RTC et non ADSL donc, raccordé d'un côté à votre PC, de l'autre à la ligne téléphonique. En activant la fonction "Wake On Ring" dans le BIOS de votre carte mère, ou via un jumper spécial sur cette dernière, votre PC démarrera automatiquement si vous téléphonez chez vous !

Hélas, une fois de plus la machine risque de s'initialiser trop tôt puisque vous pouvez recevoir un

coup de fil d'une autre personne durant le laps de temps précédent l'enregistrement. C'est pourquoi, si vous possédez une connexion à Internet sur votre lieu de déplacement et si votre installation à domicile est compatible "Wake On Lan", il vaut mieux privilégier cette solution. Le principe de "WOL" consiste à envoyer un paquet spécial (appelé Magic Packet) sur le réseau, destiné à votre carte réseau, pour démarrer l'ordinateur. Pour que cela puisse fonctionner, vous devez impérativement avoir une carte mère ET une carte réseau compatibles WOL, lesquelles doivent être généralement raccordées par un petit cordon de trois fils, sans oublier que vous devez avoir relié votre PC à Internet via un réseau, donc un routeur, et non un simple modem ADSL sur port USB. Si toutes ces conditions sont remplies, il vous suffit de connaître la MAC adresse de votre carte réseau, ainsi que votre adresse IP publique si vous êtes à l'extérieur, puis d'utiliser un petit logiciel dédié au "WOL".

Vous trouverez plus d'informations à ce sujet sur le site www.depicus.com. Il faut par ailleurs, pour WOR comme pour WOL, les activer dans le BIOS. Enfin, quelle que soit la méthode que vous ayez choisie, vous

Hardware magazine février/mars 05

LA FONCTION WOL, TRÈS APPRÉCIÉE DES ADMINISTRATEURS RÉSEAU, GAGNE À ÊTRE CONNUE ET UTILISÉE DU GRAND PUBLIC.

devez faire en sorte que votre PC s'initialise correctement sans intervention de votre part. Ça signifie que Windows doit booter seul, qu'il ne doit pas y avoir de mot de passe à taper et que le programme d'enregistrement doit bien être en démarrage automatique. Si vous avez la bonne habitude d'utiliser un mot de passe pour sécuriser un minimum votre ordinateur, surtout depuis les accès réseau, sachez que vous pouvez automatiser sa

saisie au boot. Il vous suffit de lire les instructions données par Microsoft à ce sujet en vous rendant sur la page support.microsoft.com/ kb/315231.

Je possède un PC avec une carte mère Asus P4C800 Deluxe et un Pentium 4C à 3 GHz. J'avais à l'origine deux barrettes mémoire Corsair CMX256A-3200C2 de 256 Mo chacune, fonctionnant en dual channel avec un FSB de 200 MHz (synchrones avec le processeur donc). Pour avoir plus de mémoire, j'ai ajouté deux barrettes identiques dans les emplacements restants, souhaitant obtenir ainsi un Giga de RAM, toujours en dual channel. Seulement, tout ne se passe pas comme prévu. Différents utilitaires d'information sur

le matériel (CPU-Z, Aida, Sisoft…) m'indiquent pour la mémoire que j’ai deux barrettes (deux banques) de 512 Mo, fonctionnant à 133,33 MHz et non à 200 MHz. CPU-Z m'indique que j'utilise un coefficient 3/2 pour le FSB/DRAM. Où est l'intérêt d’ajouter de la mémoire si le FSB diminue de manière aussi significative ?

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Il n'est absolument pas normal que la fréquence de bus de votre mémoire ait chuté. Votre carte mère permet tout à fait l'utilisation de quatre barrettes simultanément, en mode dual channel si elles sont identiques par paires (dans votre cas, ce sont quatre fois les mêmes, c'est encore mieux) à 200 MHz. A notre avis, il suffit simplement de retourner dans le BIOS, d'aller dans le menu "Advanced", d'ouvrir le sous-menu "JumperFree" et de passer "AI Overclock Tuner" du mode "Standard" au mode "Manual". Ainsi, vous pourrez forcer l'utilisation des fréquences

que vous souhaitez. Il suffit alors d'entrer "200 MHz" pour le FSB ("CPU External Frequency") et de choisir "400 MHz" pour la mémoire ("DRAM Frequency").

Profitez-en pour bloquer "AGP/PCI Frequency" sur "66.66/33.33". Laissez les voltages par défaut, sauvegardez et quittez le BIOS. Normalement, tout devrait rentrer dans l'ordre et vous devriez pouvoir profiter de l'ajout de mémoire sans ralentissement particulier. Notez qu'il est normal que certains logiciels indiquent une configuration avec deux banques de mémoire, puisque les barrettes fonctionnent par paires et forment des banques.

Au passage, sachant que vos barrettes Corsair CMX256A3200C2 sont capables de tourner à 200 MHz avec les timings 2-33-6 sur les plates-formes Intel (2.5-3-3-6 sur AMD), tant que vous êtes dans le BIOS, rendezvous au sous-menu "Chipset" de la page "Advanced" et réglez manuellement vos temps de latence. Il faut pour cela désactiver la fonction "Configure DRAM Timing by SPD".

Je sais qu'il existe divers systèmes de refroidissement comme l' "air-cooling", le "watercooling", les "chillers" (frigo) et le LN2 (azote liquide), les deux derniers permettant généralement de battre des records. Mais pourquoi utiliser de tels systèmes de refroidissement, comme le LN2 qui permet de ne pas dépasser les -140° avec un Hardware magazine février/mars 05

PC fortement overclocké alors que lorsqu'on a un refroidissement à air conventionnel, un CPU ne devient instable et ne risque de "griller" qu'aux alentours de 60° et plus.

Pourquoi ne pas se contenter d'un bon watercooling ? Quelle est la raison d'avoir un PC à 100° alors que -10° serait une température déjà largement assez basse ?

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C'est bien simple. Au risque de faire hurler les plus éminents spécialistes en électronique, des pratiques extrêmes de l'overclocking ont démontré que les processeurs avaient une aptitude à fonctionner beaucoup plus vite à froid qu'à chaud. Certes, un CPU utilisé au voltage d'origine ne grillera pas avant 70° voire 80°, si ce n'est plus. Toutefois, toujours en laissant le voltage d'origine, il s'overclockera par exemple de 300 MHz avec un refroidissement d'origine, de 500 MHz avec un bon watercooling, de 600 MHz avec un chiller et peut-être de plus de 750 MHz avec une solution azote liquide.

Ajoutez-lui un maximum de voltage et il "brûlera" en air-cooling, passera à 700 MHz de gain avec le watercooling, 1 GHz sous le chiller et pourra atteindre peutêtre 1.5 GHz d'augmentation avec le LN2. Il ne s'agit bien que de chiffres purement indicatifs, mais ils montrent bien l'écart que l'on peut avoir d'une solution de refroidissement à l'autre. Si vous ne cherchez que la stabilité et la durée de vie du processeur, une bonne solution à air ou un refroidissement à eau est largement suffisant. Si vous désirez un maximum d'overclocking, le chiller vous concerne, le LN2 étant

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Cas pratique

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SI L'AZOTE LIQUIDE EST ÉPHÉMÈRE, LE REFROIDISSEMENT PAR CONGÉLATION PERMET D'UTILISER SON PC AU JOUR LE JOUR.

réservé aux personnes initiées en quête de records. Nous allons prochainement consacrer un dossier aux solutions de refroidissement extrêmes, dont les chillers et le LN2 feront partie.

Nous parlerons également des plaques TEC, à effet Peltier, que vous n'avez pas citées.

Il y a quelques années, j'avais mis un mot de passe pour accéder au BIOS sur une vieille machine mais je ne m'en rappelle plus du tout ! Il faut cependant que j’intervienne dans le BIOS de ce PC, comment faire ?

Haaaaa les mots de passe, nous en utilisons tellement dans nos PC que nous finissons tous par nous mélanger les pinceaux un jour ou l'autre. Dans le cas d'un mot de passe de BIOS, fort heureusement, il est très facile de s'en sortir. Et oui, pour supprimer tout mot de passe de BIOS, il suffit de réinitialiser les paramètres du BIOS. Pour y parvenir, vous devez ouvrir votre PC et déplacer un cavalier sur une position qui remet à zéro les réglages BIOS puis le remettre comme auparavant. Si votre carte mère n'a pas cette option, retirez alors quelques secondes la pile permettant de conserver en mémoire les paramètres du BIOS. Redémarrez votre machine, vous pourrez alors entrer dans le BIOS. N'oubliez pas que tout a été réinitialisé, vous aurez donc quelques réglages à faire avant de démarrer le système d'exploitation. Lorsque l'on connaît la facilité qu'il y a à remettre un mot de passe à zéro, les administrateurs système en entreprises auront intérêt à cadenasser les PC s'ils veulent vraiment interdire l'accès à leurs utilisateurs !

Je souhaite changer la configuration de mon PC. Je possède actuellement un Athlon 2 100+ XP et je souhaite changer le processeur.

Ma carte mère est une Gigabyte socket A, GA-

7DXE avec un chipset AMD 761. J'ai vu qu'il existait des processeurs Athlon XP 3 000+ en socket A. Puis-je en installer un ? Sinon, quel est le processeur le plus puissant qui soit compatible avec ma carte mère ?

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Hélas, votre carte mère ne peut accepter d'Athlon XP 3 000+. Son chipset AMD 761 ne sait exploiter que les fréquences de bus de 100 et 133 MHz, alors que les derniers

Athlon XP tournaient soit à 166 soit à 200 MHz. Le processeur le plus puissant que vous puissiez installer risque d'être un Athlon XP 2 600+, mais attention, vous devez acheter une version T-Bred à 133 MHz de bus, les premières, car les T-Bred à 166 MHz et les Barton à 166 MHz ne fonctionneront bien sûr pas ! A votre place, nous investirions un minimum dans la carte mère, par exemple une Asrock à 35 , comme celle que nous avons testée dans notre comparatif de cartes mères. Vous pourrez conserver vos barrettes de mémoire et installer l'Athlon XP de votre choix, jusqu'au 3 200+ inclus.

LE VIEUX CHIPSET AMD 761 NE PEUT EXPLOITER DES FRÉQUENCES DE BUS SUPÉRIEURES À 133 MHZ.

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stable à 13 x 200 MHz, soit 2.6 GHz, mais c'est assez peu probable. Si vous avez cette chance… pourquoi ne pas essayer encore plus haut ?

Les Athlon XP ont utilisé trois fréquences de bus. Les Palomino, de 1 500+ à 2 100+ fonctionnaient tous à 133 MHz. Les T-Bred, de 1 700+ à 2 800+, ont utilisé le bus 133 MHz jusqu'à 2 600+ et le bus 166 MHz au-delà, avec deux modèles de 2 600+. Enfin, les Barton, de 2 500+ à 3 200+ utilisent un bus à 266 MHz à l'exception de certains 3 000+ et des 3 200+ qui tournent à 200 MHz. En dehors de la vitesse de bus, le BIOS de la carte mère doit bien sûr reconnaître le processeur pour l'utiliser correctement.

Mon ordinateur ne démarre plus du tout.

Lorsque j'appuie sur le bouton "power", il fait une vérification des lecteurs CD et reste bloqué sur cette étape, l'écran restant en veille.

Les lecteurs CD restent en vérification avec un bruit étrange avec allumage des diodes sur les lecteurs. Peut-être cela vient-il de la mémoire, car une fois j'ai vu un message qui disait que le PC remettait les fréquences et les timings par défaut mais je ne suis pas intervenu. Je possède une carte mère MSI 865PE, deux barrettes de 512 Mo (chips Samsung) et une carte graphique MSI 5900XT VTD128.

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A moins que l'un de vos lecteurs CD ait subitement "cramé", il y a de fortes chances pour que ce soit effectivement un problème de paramètres mémoire ou même processeur. Vous pouvez de toute façon vous en assurer très facilement en débranchant la nappe IDE qui les relie à la carte mère, ainsi, si le PC bloque toujours, vous serez certain que vos lecteurs CD ne sont pas en cause. La seule chose à faire pour résoudre un problème de mémoire mal réglée consiste à remettre le BIOS à zéro. Suivez les instructions stipulées dans la notice de votre carte mère à ce sujet, il y a sûrement un "jumper" à déplacer. Une fois que c'est fait, redémarrez votre PC et entrez dans le BIOS pour recharger les paramètres optimisés par défaut ("Load Setup Default" ou "Load Optimized Default"). Si jamais le PC ne démarre toujours pas, débranchez les nappes IDE, retirez les cartes filles autres que la carte graphique. En cas de problème, il faudra envisager que l'un des composants restants soit défectueux.

Tous mes drivers et le BIOS sont à jour. Selon plusieurs amis, je possède un peu de puissance sous la pédale en ce qui concerne l'overclocking. Comme la manipe est très délicate, je vous sollicite pour avoir de précieux conseils et si possible la démarche à suivre.

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Vos amis ont raison ! Un Barton FSB333, une carte mère avec un bon chipset et des barrettes de RAM de qualité sont la recette idéale pour un overclocking relativement sérieux. C'est encore mieux si vous utilisez un bon refroidissement. Pour augmenter la fréquence de votre processeur, ainsi que les performances de votre PC par la même occasion, il faut ajouter des MHz au niveau de la fréquence de bus. Par défaut, votre processeur est configuré en 13 x 166 MHz. Le rêve serait d'arriver à une configuration

Jusqu'à 200 MHz de bus, vous savez que ni votre carte mère, ni votre mémoire vive ne poseront le moindre problème. C'est fort pratique. Rendez-vous dans le BIOS de votre carte et ouvrez la page "Advanced Chipset Features". Passez la commande "System Performance" sur "Manual" pour débloquer tous les paramétrages correspondant au processeur ainsi qu'à la mémoire.

Augmentez le "CPU FSB Clock" de 166 à 170 par exemple. Vous devez progresser par étapes pour vérifier si votre machine se comporte comme il faut à chaque fois. Laissez "CPU Interface" sur "Normal". En ce qui concerne "FSB/DRAM Ratio", optez pour 1:1, ainsi votre mémoire sera synchronisée au bus du processeur. Si vous réussissez à atteindre 200 MHz de bus avec votre Athlon XP, la mémoire sera elle aussi à 200 MHz, justement ses spécifications d'origine. Laissez les "Memory Timings" sur "By SPD" si vous ne savez pas trop quels réglages adopter. Enfin, désactivez les différents "Spead Spectrum". Sauvegardez et quittez le BIOS pour essayer la nouvelle fréquence. Si celle-ci se révèle stable sous Windows, en utilisant vos applications habituelles, vous pouvez essayer d'overclocker un peu plus.

Surveillez toutefois la température. Il vaut mieux éviter qu'elle ne dépasse les 60° en permanence.

Je possède un CPU Barton 3 000+ FSB333 avec une carte mère MSI K7N2 Delta ainsi que deux barrettes Kingston 512 HyperX PC3200 en dual channel et une carte graphique GeForceFX 5700LE, le tout sous Windows XP. Hardware magazine février/mars 05

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dossier astuces

Astuces hardwares Si vous ne parvenez pas à démarrer sur une clé USB, si vous souhaitez optimiser la gestion des tâches sous Windows ou si vous désirez comprendre comment sont câblées les prises USB en façade, ne cherchez plus. Ce dossier renferme de nombreuses réponses aux petits soucis hardwares que l'on rencontre au quotidien.

Par : Thomas Olivaux

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orsque nous installons un PC, que nous utilisons un micro-ordinateur, nous sommes sans cesse confrontés à de petits tracas d'ordre matériel. Personne n'y échappe. Même les plus éminents spécialistes en matière de hardware sont régulièrement embêtés par un périphérique qui ne veut pas fonctionner normalement. Par exemple, comment se fait-il que le nouveau clavier USB ne permette même pas d’entrer dans le BIOS ? Pourquoi n'y a-t-il pas de son qui sort des enceintes alors que tout semble fonctionner ? Ce genre d'anomalies, il en existe plein et, fort heureusement, il y a autant d'astuces qui permettent de s'en sortir.

Pour un bon nombre de sujets, il ne serait pas justifié de rédiger un article de plusieurs pages. C'est pourquoi nous avons décidé de créer, dans ce numéro, un dossier spécial "astuces hardwares" ; un recueil de solutions pour les petits problèmes matériels de tous les jours.

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Hardware Hardware magazine magazine février/mars février/mars05 05

Overclocking, optimisation Connaître les spécifications de ses barrettes de RAM (SPD) Pour s'assurer de la stabilité d'un PC ou améliorer les performances, il est très utile de connaître les spécifications d'origine des barrettes de mémoire que nous utilisons. Ce n'est pas bien difficile pour des produits haut de gamme tels que les barrettes de la gamme XMS de Corsair, car les timings et les fréquences sont indiqués dans les brochures techniques disponibles en ligne, mais c'est un peu moins évident pour des barrettes "normales", surtout en ce qui concerne les "no name" pour lesquelles, généralement, peu d'indications sont fournies.

Un moyen simple et rapide d'obtenir des réponses consiste à installer une version récente de l'excellent utilitaire CPU-Z, à télécharger sur www.cpuid.com. Ce programme conçu pour donner toutes les informations possibles et imaginables en

ce qui concerne le processeur est aujourd'hui capable d'analyser le contenu de la puce SPD (Serial Presence Detect), soudée sur toutes les barrettes de RAM. C'est ce composant qui embarque les caractéristiques des modules de RAM afin d'aider le BIOS à adopter les meilleurs réglages, ce de façon transparente pour l'utilisateur.

Par exemple, pour une barrette de PC3200 de base, vous pourriez avoir un SPD qui indique 2.5/3/3/7 à 200 MHz et 2/3/3/6 à 166 MHz. Autrement, vous pouvez également faire une recherche sur un moteur tel que Google (www.google.fr) pour obtenir des informations plus précises au sujet des puces de mémoire qui équipent vos barrettes. Ce n'est pas toujours possible toutefois, car certains constructeurs maquillent les composants.

SUR CETTE CAPTURE, NOUS POUVONS VOIR QUE LES CORSAIR 4400 SONT CERTIFIÉE 3-5-5-10 À LA VITESSE DE 277 MHZ.

Installer un radiateur/ventilateur hors norme Pour améliorer le refroidissement d'un composant, ou pour le dépanner si son système d'origine est défectueux, nous pouvons être amenés à souhaiter l'installation d'un radiateur et/ou d'un ventilateur différents. Par exemple, les overclockers n'hésitent pas à monter des ventirads de CPU sur leur carte graphique, tandis que les aficionados du silence remplacent volontiers les petits ventilateurs de cartes vidéo ou de chipsets par de gros radiateurs passifs.

Pour ces opérations, les serre-fils seront vos amis. Ils ne sont pas toujours très esthétiques, quoiqu'en noir ils se font oublier, mais ils représentent un moyen facile et efficace pour fixer des radiateurs qui ne possèdent pas d'attaches adaptées. Par exemple, vous pouvez glisser

des serre-fils dans les trous qui entourent un GPU ou un composant de chipset de carte mère. Sur la photo ci-contre, un waterbloc pour chipsets a été attaché au northbridge par deux serre-fils en utilisant les deux petites anses des cartes mères Intel. Il faut toujours s'assurer que le radiateur est bien positionné à plat sur le composant et parfois jouer d'astuce pour assurer une bonne tension des serrecâbles. Par exemple, d'autres serre-fils ou des élastiques peuvent venir appuyer sur les premiers pour les tendre un peu plus.

Au sujet des ventilateurs, s'il y a un ou des radiateurs en dessous, l'idéal reste d'employer de petites vis à bois qui viendront mordre entre les pales du radiateur. Si ce n'est pas possible, vous pouvez également utiliser des serre-câbles ou même Hardwaremagazine magazinefévrier/mars février/mars0505 Hardware

de la colle. Quoi qu'il en soit, il ne faut pas hésiter à bricoler un peu.

SI VOUS SOUHAITEZ FIXER UN RADIATEUR (OU UN WATERBLOC) EN UTILISANT SEULEMENT DEUX FIXATIONS OPPOSÉES, COMME SUR CETTE PHOTO, IL FAUT S'ASSURER DU BON CONTACT DU SYSTÈME DE REFROIDISSEMENT AVEC LE COMPOSANT.

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dossier astuces

Dans quel sens soufflent les ventilateurs ?

A quelques rares exceptions près, tous nos PC sont équipés de ventilateurs pour assurer le refroidissement des composants. Au cours du montage d'une nouvelle machine, il est pratique de connaître le sens de rotation des ventilateurs pour les installer correctement.

Il suffirait bien sûr de les brancher pour vérifier dans quel sens ils soufflent, mais ce n'est pas toujours possible puisque l'ordinateur est encore en cours d'assemblage.

Regardez sur la tranche des ventilateurs.

L'immense majorité d'entre eux possèdent deux petites flèches, l'une indiquant le sens de rotation des pales et la seconde celui du passage de l'air. Si jamais il n'y avait pas de

Mode DMA pour lecteurs DVD/graveurs Pour être certain d'obtenir les meilleures performances de votre lecteur DVD ou de votre graveur CD, assurez-vous qu'il fonctionne bien en mode Ultra DMA. Pour se faire, effectuez un clic droit sur le "Poste de travail", cliquez sur "Propriétés", rendezvous sur l'onglet "Matériel" et actionnez le bouton "Gestionnaire de périphériques".

Dans la fenêtre qui vient d'apparaître, développez les "Contrôleurs ATA/ATAPI IDE" et ouvrez les propriétés du ou des contrôleurs sur le(s)quel(s) il y a des lecteurs/graveurs.

Dans l'onglet "Paramètres avancés", vérifiez que vous êtes bien paramétré sur "DMA si disponible" et que votre lecteur/graveur est bien en mode Ultra DMA.

flèches, sachez que les ventilateurs pour PC aspirent généralement de l'air du côté où les pales sont visibles et soufflent donc

A PROPOS DU SENS DE ROTATION D'UN VENTILATEUR SUR LE CPU, IL N'Y A PAS DE RÈGLE. IL FAUT ESSAYER DANS UN SENS, PUIS DANS L'AUTRE, OBSERVER LES TEMPÉRATURES POUR TROUVER LA SOLUTION LA PLUS EFFICACE.

Carte mère Brancher un lecteur de cartes mémoire Pour brancher un lecteur de cartes mémoire interne, il faut généralement le relier à une prise USB, une prise USB interne. Sachez que toutes les cartes mères en possèdent depuis au moins trois ans ; ce sont ces prises que vous utilisez peut-être déjà pour un "bracket" qui ajoute deux prises USB à l'arrière de votre PC. Pour repérer le (ou les) connecteur USB interne de votre carte mère, vous pouvez vous aider du manuel d'utilisation ou tout simplement chercher une prise avec neuf broches, une ligne de quatre et une ligne de cinq.

Chacune de ces deux lignes correspond à un port USB, la cinquième pin d'une de ces lignes étant uniquement là pour repérer facilement le sens de branchement. Concernant votre lecteur de cartes mémoire, il doit avoir un connecteur plat (une ligne) à quatre fils.

Branchez-le en alignant le fil rouge à l'op-

10 – détrompeur 8 – Noir 6 – Vert 4 – Blanc 2 – Rouge

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vers la face où les pales sont "cachées", derrière trois ou quatre pattes retenant moteur et hélice.

9 7 5 3 1

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Noir Vert Blanc Rouge

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posé de la cinquième broche, quelle que soit la ligne que vous utilisiez. Voici un schéma de câblage des prises USB internes ; il pourra également vous être utile pour relier des prises USB en façade dont les huit fils seraient séparés.

APRÈS DE LONGUES ANNÉES, IL SEMBLE QUE LES CONSTRUCTEURS AIENT ENFIN RÉUSSI À ADOPTER UN STANDARD EN CE QUI CONCERNE LES CONNECTEURS USB DES CARTES MÈRES !

Masse Données + Données Alimentation

Les prises des boutons et diodes en façade Lorsque l'on assemble un PC, il n'y a sans doute rien de plus désagréable que de brancher les différents boutons et diodes situés à l'avant de l'ordinateur. Certains n'y arrivent d'ailleurs jamais, trop effrayés à l'idée de faire des faux contacts. Rassurez-vous néan-

moins. Pour commencer, sachez que si vous inversez le sens de branchement, vous ne risquez rien. Les boutons fonctionneront normalement et les diodes ne s'allumeront pas, voilà tout. Ensuite, pour bien repérer l'endroit où doivent se brancher ces fils, il faut généra-

SI L'ON PREND LE TEMPS DE LIRE LES INSTRUCTIONS MARQUÉES À MÊME LA CARTE MÈRE, IL EST RARE QUE L'ON AI BESOIN DE S'EMBÊTER D'UN MODE D'EMPLOI.

Pas de son ! ?

lement se reporter à la notice de votre carte mère, mais vous trouverez presque toujours des inscriptions à même la carte avec des indications, telles que "PS" ou "Power On" pour le bouton d'allumage, "PLED" ou "Power Led" pour la loupiote (verte ou bleue) qui signale le fait que le PC est allumé et "HDD Led" pour la diode du disque dur, généralement rouge. Pour le reste, cela va de soi, "Speaker" pour le petit haut-parleur interne et "Reset" pour le bouton de "Reset".

Brancher des périphériques UDMA66/100/ 133 sur une nappe UDMA33 et inversement Au cas où vous ne le sauriez pas, vous pouvez encore utiliser vos vieilles nappes UltraDMA33 dans un ordinateur moderne.

Rappelons que les nappes UltraDMA33 ne permettent pas d'aller bien au-delà des 33 Mo par seconde, un débit insuffisant pour les derniers disques durs, mais bien suffisant pour tous les lecteurs et graveurs de CD/DVD. En cas de doute, une nappe IDE UltraDMA 33 se reconnaît par le fait qu'il n'y a que 40 fils conducteurs, moitié moins qu'une nappe UltraDMA 66/100/133.

MALGRÉ LE FAIT QU'IL SOIT MÉCONNU, LE CONNECTEUR DES PRISES SON EN FAÇADE EST DÉSORMAIS STANDARD SUR UNE MAJORITÉ DE CARTES MÈRES.

Votre carte son est activée et bien configurée, l'icône du haut-parleur apparaît bien dans Windows et vous avez mis le volume au maximum et malgré tout, rien ne sort depuis vos enceintes. Jetez donc un oeil à votre carte mère, du côté de la prise pour les connectiques audio en façade. Si vous n'avez pas de prises son à l'avant de votre boîtier, alors ce connecteur devrait être nu mais il devrait également y avoir deux

cavaliers, un pour le haut-parleur de gauche et l'autre pour celui de droite. En effet, d'un côté, le signal arrive en provenance de la carte son pour aller vers la prise en façade optionnelle, de l'autre il doit revenir de cette prise en façade pour retourner aux enceintes branchées à l'arrière, si rien n'est branché devant. Si vous n'avez pas de prises en façade, vous devez utiliser des cavaliers pour simuler ce retour.

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dossier astuces

Bios Installer Windows sur un disque SATA Clavier et souris USB sous BIOS et DOS Sur certaines cartes mères, lorsque l'on branche un clavier et une souris sur des ports USB, ces derniers ne fonctionnent que sous Windows, il n'est même pas possible d'entrer dans le BIOS. Pour remédier au problème, il suffit d'allumer une première fois l'ordinateur avec un clavier PS/2 branché, d'aller dans le BIOS et d'activer les fonctions "USB Keyboard support" et "USB Mouse support", également appelées "USB device legacy support" ou quelque chose s'en rapprochant.

Ainsi, vous pourrez utiliser votre clavier et votre souris dans le BIOS, dans tous les utilitaires DOS (flashage, tests de disques durs) ou dans un environnement tel que Linux.

Toutes les personnes ayant désiré installer Windows sur un disque dur SATA s'en sont déjà mordu les doigts, lorsque le CD a terminé la procédure d'initialisation, au moment de créer les partitions, le disque dur n'est pas reconnu. En fait, cela vient tout simplement du fait que Windows XP est sorti avant l'arrivée de l'interface Serial ATA et qu'il n'est pas capable de l'exploiter en standard. Il y a toutefois deux moyens de s'en sortir.

Le premier, si vous possédez encore un lecteur de disquettes, consiste à installer un pilote SATA au tout début de l'installation de Windows. Vous devriez d'ailleurs avoir la disquette adéquate livrée avec votre carte mère, sans quoi il suffira de récupérer le pilote sur le site du fabriquant. Le pilote doit être décompressé à la racine de la disquette, il doit notamment y avoir un fichier baptisé "oemsetup.txt". Pour que Windows prenne en compte ce pilote, vous devez le lui indiquer. Il suffit d'appuyer sur la touche F6 au tout début de l'installation, lorsque vous êtes invité à le faire. Quelques dizaines de secondes plus tard, une fenêtre "nouvelle"

apparaît et vous propose de charger un pilote spécial. Appuyez sur "S" pour lire celui qui se trouve sur la disquette.

Malheureusement, il n'est pas possible de chercher sur un autre lecteur CD, ni même sur une clé USB ou une carte mémoire.

Selon votre chipset et la qualité de votre BIOS, vous pourrez peut-être installer Windows sur un disque SATA sans même avoir à jouer de la disquette. Pour ce faire, il va falloir faire croire à Windows que votre disque dur SATA est en fait un disque ATA classique. Certains BIOS permettent de modifier le mode de fonctionnement du contrôleur Serial ATA. Vous ne devez pas conserver le mode natif (ou "enhenced") mais vous contenter d'un mode ATA+SATA (ou "legacy"). Normalement, le nombre de périphériques que l'on peut raccorder à la carte mère diminue puisque le Serial ATA remplace alors l'un des canaux ATA. Malheureusement, cette technique pratique impose que l'on ne se serve pas des modes RAID et AHCI présents sur les cartes mères les plus récentes.

NOUS RECOMMANDONS DE TOUJOURS METTRE LE SUPPORT DES PÉRIPHÉRIQUES USB PAR LE BIOS PLUTÔT QUE PAR LE SYSTÈME D'EXPLOITATION.

Démarrer son PC avec le clavier ou la souris Si vous ne souhaitez plus vous baisser pour démarrer votre ordinateur, sachez que vous pouvez certainement le faire en appuyant simplement sur une touche du clavier ou sur un bouton de la souris. En effet, il suffit de vous rendre dans le BIOS de votre carte mère, dans l'onglet se rapportant à l'économie d'énergie et d'y chercher les options "Keyboard PowerOn" et "Mouse PowerOn" ou quelque chose s'y rapportant. Vous pou-

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vez alors décider de démarrer votre PC en appuyant par exemple sur la barre d'espace ou sur n'importe quelle touche. Si jamais votre clavier USB ne permet pas de démarrer l'ordinateur malgré votre paramétrage, il se peut que vous deviez ajuster un jumper sur la carte mère permettant de modifier l'alimentation électrique des prises USB lorsque la machine est éteinte, pour permettre un démarrage au clavier USB justement.

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Réseau Problèmes Wi-Fi avec le cryptage Le Wi-Fi, quand ça fonctionne, c'est formidable. Hélas, la configuration peut rapidement devenir une véritable galère, surtout lorsque l'on souhaite crypter les données pour plus de sécurité. Les problèmes viennent généralement du fait que les différents constructeurs n'adoptent pas forcément la même nomenclature et par conséquent, de nombreux termes varient un peu d'un produit à l'autre.

Généralement, faire fonctionner un réseau WiFi sans cryptage n'est pas très difficile. Il suffit d'utiliser le même nom de réseau (SSID) et de laisser le choix du canal en mode automatique ou de forcer le même n° de canal sur tous les périphériques Wi-Fi. En ce qui concerne l'activation du cryptage (WEP), il y a plusieurs choses à vérifier. Pour commencer, le niveau de cryptage doit être le même par-

tout. Que vous optiez pour le 64 bits, ou pour le 128 bits (recommandé), il faut que tous les périphériques Wi-Fi soient paramétrés de la même manière. De plus, la clé doit être entrée rigoureusement et de façon identique une fois de plus sur toutes les machines.

Assurez-vous tout d'abord que le numéro de la clé est le même partout, il peut être 1, 2, 3 ou 4. Ensuite, vérifiez que la clé est bien saisie de façon similaire sur tous les PC et autres points d'accès Wi-Fi. Vous pouvez choisir d'entrer une clé de façon alphanumérique ou de façon hexadécimale. Dans le premier cas, toutes les lettres et tous les chiffres sont utilisables, dans le second, seuls les chiffres et les lettres de "A" à "F" seront acceptés. Nous vous recommandons une clé hexadécimale, qui devra être de 26 caractères pour un cryp-

Je ne vois pas mon routeur Si vous venez d'acheter un routeur, vous allez devoir vous y connecter, certainement via une interface Web, pour le configurer. Vous devez commencer par consulter la notice pour connaître l'adresse IP par défaut du routeur. Si vous l'avez acheté d'occasion, effectuez une procédure de remise à zéro des paramètres à moins que le vendeur ne vous ait communiqué l'IP. Généralement, l'adresse par défaut est 192.168.0.1, 192.168.1.1, 192.168.0.254 ou 192.168.1.254. Pour "voir" le routeur, il faut également que votre ordinateur soit configuré avec une adresse IP de même classe. Par exemple, si l'adresse du routeur est 10.0.1.100 et que votre PC est en 192.168.1.1, vous ne pourrez pas entrer dans son panneau de configuration. Plus subtile, vous ne pourrez pas non plus entrer dans le routeur si son IP est 192.168.0.1 ! Pour y arriver, modifiez l'adresse de votre PC pour qu’elle soit du même type que celle de votre routeur, le plus simple étant de prendre la même adresse en incrémentant le dernier chiffre d'une unité, par exemple 192.168.1.10 pour le routeur donnera

192.168.1.11 pour le PC. Une fois dans votre interface d'administration, rien ne vous empêche de modifier l'IP du routeur. Nous conseillons de le régler sur 192.168.1.254, adresse standard pour une passerelle, et de paramétrer vos PC en 192.168.1.1 et ainsi de suite. Notez que si votre routeur et votre PC ont tous les deux la même IP, un conflit d'adresses intervient et vous ne pouvez pas non plus entrer dans votre routeur.

tage en 128 bits avec, si possible, un bon moyen mnémotechnique pour ne pas l'oublier ; par exemple, une suite alphabétique de lettres, répétées au maximum cinq fois, ce qui donne donc "aaaaabbbbbcccccddddde".

Vous pouvez par contre utiliser au choix la gestion Wi-Fi intégrée à Windows XP ou celle du logiciel de votre carte réseau, cela n'a pas d'incidence sur le bon fonctionnement d'un réseau sans fil.

Installer une imprimante réseau Partager une imprimante en réseau et l'installer sur un autre poste, c'est très facile.

Mais saviez-vous qu'il existait des imprimantes réseau fonctionnant de façon autonome, c'est-à-dire directement branchées sur le réseau et non à un ordinateur ? Issues du monde professionnel, il est assez facile d'installer une de ces imprimantes sur nos ordinateurs munis de Windows 2000 ou XP. Vous devez commencer par régler les paramètres réseau de l'imprimante. Sur certains modèles, vous pouvez le faire directement sur cette dernière, pour d'autres il faudra passer via une interface Web ou même propriétaire via le réseau. Comme pour le conseil concernant la façon de trouver un routeur, vérifiez l'IP par défaut de votre imprimante sur son mode d'emploi et configurez votre PC pour qu'il soit dans la même classe. Une

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dossier astuces

fois que les paramètres réseau sont bons, vous pouvez passer à l'installation de l'imprimante sur vos ordinateurs.

Ouvrez donc le menu démarrer et cliquez sur "Paramètres" puis "Imprimantes et télécopieurs". Dans la fenêtre qui vient d'apparaître, déroulez le menu "Fichier" et sélectionnez "Propriétés du serveur". Rendez-vous sur l'onglet "Ports" et ajoutez un port de type "Standard TCP/IP port". Il suffit ici d'entrer l'IP de l'imprimante et de valider. Ensuite, lancez une procédure standard d'ajout d'imprimante.

Attention, il s'agit d'une imprimante locale et non réseau ! Si si. Vous pouvez par ailleurs décocher l'option de détection Plug n'Play car il ne pourra pas trouver une imprimante via le réseau. Dans l'écran qui suit, choisissez votre imprimante (ou indiquez le chemin de votre pilote) et pour terminer, précisez sur quel port elle est reliée à l'ordinateur, c'est-à-dire le port TCP que vous venez de créer.

EN UTILISANT NOTRE MÉTHODE, VOTRE PC FONCTIONNE À LA MANIÈRE D'UN VÉRITABLE SERVEUR D'IMPRESSION

!

Les DNS, facile

barebones avec une carte son 5.1 embarquée, il n'y a pas de prise noire ou orange, seulement une verte, une bleue et une rose. La verte, nous avons déjà vu à quoi elle servait.

La bleue, c'est en principe une entrée ligne, destinée à brancher un appareil quelconque pour enregistrer du son sur votre ordinateur. La rose, c'est la prise micro. Sachez qu'il est possible, selon le chipset son justement, de transformer la prise bleue en prise noire pour les enceintes arrière et la rose en orange pour y relier la centrale et le caisson.

Si vous utilisez un routeur pour partager votre connexion à Internet, vous aurez besoin d'entrer les paramètres DNS de votre fournisseur d'accès pour afficher des pages Web. Si vous changez souvent votre ordinateur de place (maison, travail, amis…) et que vous ne voulez pas avoir à chercher systématiquement quels sont les serveurs de noms (DNS) du fournisseur de l'endroit où vous vous trouvez, sachez que vous pouvez généralement entrer comme DNS l'adresse IP du routeur, c'est-à-dire la même que celle qui est dans la passerelle.

Autrement, vous pouvez également configurer un serveur DHCP dans tous les endroits où vous utilisez votre ordinateur pour que les paramètres réseau soient automatiquement modifiés dès le démarrage de votre machine.

Son Brancher ses enceintes 5.1/6.1/7.1 Le son multicanal, c'est un véritable bonheur, mais ce n'est pas toujours très facile à configurer sur nos PC. Pour commencer, il faut distinguer deux types principaux de connexions.

Soit une connexion digitale SPDIF, via un cordon optique ou un cordon coaxial, soit une connexion analogique par l'intermédiaire de

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L'IDÉAL EST DE POSSÉDER UNE CARTE SON AVEC LES SORTIES SÉPARÉES, POUR NE PAS AVOIR À SE PRIVER DE MICRO OU D'ENTRÉE LIGNE DÈS QUE L'ON SOUHAITE REGARDER UN DVD VIDÉO.

plusieurs cordons stéréo minijack.

Dans le cadre d'une connexion via SPDIF, le branchement est très facile ; il n'y a qu'un seul fil à brancher. Si votre kit d'enceintes PC n'a pas d'entrée numérique, vous devrez alors utiliser les sorties analogiques de la carte son.

Elles sont au nombre de trois. La première, verte, alimente les deux enceintes principales.

La noire concerne les deux enceintes surrounds tandis que l’orange permet de transmettre le signal de la centrale et du caisson de graves. Sur bon nombre de cartes mères et de Hardware magazine février/mars 05

Une fois que les branchements sont correctement effectués, il vaut effectuer quelques réglages sous Windows. En principe, il suffit d'aller dans l'utilitaire de votre carte son et d'indiquer le type de kit dont vous êtes le propriétaire (5.1 par exemple). Souvent, cela suffit pour les jeux. Pour la lecture des DVD, il faut indiquer au logiciel (WinDVD, PowerDVD) que vous utilisez un kit 5.1 ou 6.1 ou encore de laisser en "SPDIF pass true" si vous possédez un décodeur Dolby Digital ou DTS externe.

Vous pouvez également vous rendre dans les propriétés "Sons et périphériques audio" du "Panneau de configuration", cliquez sur "Paramètres avancés" pour vérifier que le bon kit est sélectionné ici aussi. Si jamais en utilisant un logiciel ou un DVD de démo multicanal le son n'est pas comme il faut, vous pouvez envisager une erreur de câblage. Si jamais vous entendez seulement des basses lors du test de la centrale, il se peut que votre carte son inverse les signaux sur la prise orange (ou rose). Dans ce cas, il doit y avoir une option avancée qui permet de rétablir les choses.

Pas de son avec carte TV Lorsque vous installez une carte TV dans votre ordinateur, il ne faut pas oublier de relier la sortie son à une entrée de votre carte audio. Selon les cartes tuners, il peut y avoir une sortie externe ou interne et le petit câble adéquat doit être livré. Si vous branchez en externe, reliez la sortie son à l'entrée ligne de la carte son (prise bleue). Si vous reliez le son en interne, privilégiez une entrée TV ou Aux s'il y en a, sinon une entrée CD fonctionnera également. Notez qu'il y a toujours au moins une entrée interne y compris sur les cartes son intégrées aux cartes mères et aux barebones. Pour plus d'informations, comme toujours, nous vous invitons à consulter le mode d'emploi de votre carte mère.

SUR QUELQUES CARTES MÈRES ET CARTES SON, LES PRISES D'ENTRÉES NE SONT PAS ENTOURÉES DU CACHE PLASTIQUE. IL FAUT DONC CHERCHER QUATRE BROCHES CÔTES À CÔTES.

Pratique Pour démarrer sur une clé USB bootable Il arrive qu'en ayant créé une clé USB bootable, bien que cette dernière soit normalement reconnue dans le BIOS, l'on ne parvienne pas à démarrer dessus. Pas pratique pour mettre un BIOS à jour. En fait, il suffit généralement d'activer les mêmes paramètres qui permettent de faire fonctionner un clavier ou une souris USB en toutes circonstances, à savoir "USB device legacy support" ou un terme s'en rapprochant.

Flasher un BIOS sans lecteur de disquettes Beaucoup d'entre nous rechignent à flasher leur BIOS car ils n'ont plus envie d'avoir affaire aux vieilles disquettes 3.5". Pourtant, en ce début d'année 2005, il existe plusieurs méthodes pour ne plus avoir affaire aux dis-

quettes. Pour commencer, les constructeurs de cartes mères sont de plus en plus nombreux à proposer un outil de mise à jour du BIOS depuis Windows. C'est simple, rapide et pratique. Autrement, vous avez peut-être une chance si vous possédez une carte mère intégrant l'utilitaire de flashage de BIOS à même le BIOS actuel. Il suffit de taper sur une combinaison de touches au démarrage pour l'ouvrir. Guettez bien les messages au démarrage de la machine ou parcourez le mode d'emploi de celle-ci pour plus d'informations. Malheureusement, il faut généralement insérer ensuite le BIOS sur une disquette… Enfin, vous pouvez parfaitement opter pour la création d'une clé USB de boot et y copier les fichiers nécessaires au flash depuis Windows.

Priorité des tâches sous Windows 2000/XP Windows XP, ainsi que Windows 2000, permet de gérer la priorité des tâches relativement efficacement. Ainsi, si vous lancez par exemple un gros processus d'encodage vidéo, vous pourriez baisser sa priorité pour garder une bonne vivacité de votre PC. Il s'agira bien sûr d'une vélocité virtuelle puisque votre processeur sera occupé à 100 % pour l'encodage, mais au moins si vous cherchez à écrire une lettre sous Word ou à surfer sur Internet, vous n'aurez pas l'impression que votre machine rame. Bien sûr, le processus mis en priorité basse sera un peu plus long à s'accomplir, mais vous ne perdrez pas tellement de temps au final tant que vous vous contentez d'utiliser l'ordinateur avec des applications "légères". Si vous lancez un jeu vidéo ou un autre processus gourmand en CPU, alors votre encodage mis en arrière-plan sera fortement ralenti. Pour changer les priorités, ouvrez le "Gestionnaire des tâches" en tapant simultanément sur "Alt+Ctrl+Del". Dans l'onglet "Processus", vous pouvez effectuer un clic droit sur celui de votre choix et réduire ou augmenter sa priorité. Si vous ne savez pas quel processus sélectionner, revenez sur l'onglet "Applications", faites un clic droit sur le programme concerné et cliquez sur "Aller dans le processus".

FLASHER UN BIOS SOUS WINDOWS ? QUEL CONFORT ! C'EST MAINTENANT UNE RÉALITÉ.

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dossier astuces

Pas de vidéo sur sortie TV

Sauver une carte graphique après une mise à jour de BIOS ratée

Lorsque vous raccordez votre TV à votre PC via la sortie TV de la carte graphique, vous avez peut-être été déjà confronté au problème de l'écran noir dès que vous souhaitez lire une vidéo. C'est dommage, car la TV est justement appréciable pour savourer un film en grande taille. En fait, si la vidéo s'affiche bien sur votre moniteur, il n'y a rien de compliqué. Il suffit juste d'entrer dans les paramètres d'affichage, de cliquer sur la TV et de la définir en tant qu'écran principal. En effet, la vidéo ne peut être affichée que sur l'écran principal du PC. Autrement, vous pouvez laisser votre moniteur comme affichage principal et adopter une solution de zoom en plein écran sur le second affichage, en l'occurrence la TV.

Si votre carte graphique ne fonctionne plus après une mise à jour de BIOS, pas de panique. Il y a sans doute une chance de pouvoir la sauver en remettant l'ancien BIOS en place. Pour y parvenir, il faut que vous trouviez une ancienne carte graphique sur bus PCI. Retirez la carte AGP (ou PCI Express) et démarrez votre ordinateur. Entrez dans le BIOS et cherchez le paramètre de priorité de carte graphique.

Veuillez choisir PCI/AGP (et non AGP/PCI). Sauvegardez, redémarrez puis éteignez votre ordinateur. Réinstallez la carte graphique mais laissez l'écran branché sur la carte PCI. Allumez votre machine, faites à nouveau la mise à jour du BIOS et, si tout se passe bien, vous devriez à présent pouvoir retrouver l'usage de votre belle carte AGP ou PCI Express.

Electricité Je grille souvent du matériel Certaines personnes souffrent plus souvent de matériels "grillés" que d'autres. En partant du principe qu'il ne s'agit pas de mauvaises manipulations, il faut alors se tourner du côté de l'alimentation en électricité. Soit l'alimentation en elle-même du PC est défectueuse ou de très mauvaise qualité, soit vous ne recevez pas un excellent courant à domicile. Si vous êtes dans le second cas, vous avez fortement intérêt à investir dans un onduleur ou une prise parasurtension.

Pour quelques dizaines

NOUS NE SOMMES PAS NOMBREUX À INVESTIR DANS UNE PROTECTION ÉLECTRIQUE. POURTANT, LA TRENTAINE D'EUROS QUE COÛTE UNE PRISE COMME CELLE-CI POURRAIT VOUS EN FAIRE ÉCONOMISER DES CENTAINES !

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d'euros, vous réduirez très fortement votre taux de pannes hardwares, ainsi que le nombre de plantages.

Rendre une alimentation silencieuse Généralement, lorsque vous avez réglé le problème du bruit émanant du ventirad de votre processeur et du disque dur, si le PC continue de faire du bruit, alors il s'agit probablement de l'alimentation électrique.

Si vous n'avez pas les moyens, ni même envie, de changer d'alimentation, pourquoi ne pas faire une petite modification sur celle que vous utilisez actuellement ? Il suffit de l'ouvrir, vous verrez qu'elle renfer-

me probablement un ventilateur de 80 mm. Vous pouvez acheter un modèle très silencieux, ajustable ou non, pour 7 à 15 . Vissez-le en lieu et place de l'original, faites sortir son fil d'alimentation avec les autres fils de l'alimentation et branchez-le à même la carte mère. Si vous avez eu à couper des fils pour le ventilateur d'origine, pensez à les isoler !

Attention, manipulation très dangereuse !

Divers Dézonner un lecteur DVD (firmware) Comme nous l'avons déjà expliqué lors d'un précédent dossier, il est tout à fait possible de dézonner un lecteur de DVD Rom. Pour y parvenir, il faut trouver un firmware modifié pour ce dernier, qui doit être compatible RPC-1 (non zoné) au lieu du firmware RPC-2 d'origine. Vous en

trouverez certainement un pour votre modèle sur le site Internet www.rpc1.org.

Utilisez une disquette ou une clé USB de boot pour le mettre à jour, à moins qu'il existe un utilitaire fonctionnant directement depuis Windows. Une fois que votre lecteur de DVD est RPC-1, non zoné donc, vous

aurez toujours affaire aux zones sous Windows. En effet, si votre lecteur n'est pas zoné, c'est le logiciel qui sert à visualiser les DVD Vidéo qui prend le relais.

A ce moment-là, il faut utiliser un logiciel tel que DVD Génie pour achever le dézonnage de votre PC.

Erreurs de copie sur HDD 2.5" USB

RPC1.ORG EST UNE IMMENSE ARCHIVE DE FIRMWARE RPC1 POUR LES LECTEURS ET GRAVEURS DE DVD. VOUS Y TROUVEREZ DE NOMBREUSES INFORMATIONS SUR LE DÉZONNAGE.

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En utilisant un petit disque dur externe 2.5", il arrive que la copie se coupe et que le message "erreur de redondance cyclique" ou "erreur de copie" soit affiché par Windows. Votre disque dur pourrait être en panne, mais il y a de grandes chances pour que ce soit plutôt un défaut d'alimentation électrique. En effet, certaines cartes mères ne délivrent pas suffisamment d'énergie pour faire fonctionner correctement ces disques durs. C'est pourquoi tous les boîtiers externes sont livrés avec un second câble à brancher soit sur un USB soit un PS/2. Branchez les deux cordons et vous n'aurez plus de problème.

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disque dur Par : Jeremy PANZETTA

1.

L’Automatic Acoustic Management

2.

Le Native Command Queuing

3. Sécuriser ses données avec le RAID

Bien exploiter ses disques durs :

AAM, NCQ, <26>

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Dans le dernier numéro de PC Update nous avons vu comment booster les performances de sa machine grâce au RAID 0 et à la mémoire virtuelle des disques durs. Nous continuons aujourd’hui à détailler les différents procédés mis à votre disposition pour bien exploiter vos unités de stockage, et nous allons cette fois parler de sécurité de données, de nuisances sonores et de la dernière technologie intégrée aux unités SATA, le NCQ. Vous allez voir qu’avec les bonnes infos, les bons logiciels et le bon matériel, il est facile de tirer le meilleur parti de vos disques durs.

RAID 1 Hardware magazine février/mars 05

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disque dur

1.

L’Automatic Acoustic Management

Le silence des PC est devenu un critère de choix important pour les particuliers. S’il peut s’obtenir en achetant judicieusement ses composants, le disque dur reste souvent un élément qu’il est difficile de rendre plus discret. Il existe néanmoins un procédé nommé Automatic Acoustic Management permettant de diminuer fortement le bruit des unités et de manière très simple. Il n’offre pas que des avantages mais intéressera fortement les personnes soucieuses de limiter les nuisances sonores de leurs unités de stockage. Comment l’exploiter et quelles sont ses répercussions sur les performances, c’est ce que nous allons découvrir dans cette partie.

L’Automatic Acoustic Management Pour diminuer les nuisances des disques durs, les constructeurs intègrent à leurs unités quelques technologies efficaces dont vous avez déjà dû entendre parler comme le Fluid Dynamic Bearing par exemple. Maintenant généralisée sur tous les modèles de dernière génération, celle-ci permet d’atténuer le bruit provenant de la rotation des plateaux grâce à un moteur sur fluide plutôt qu’un moteur sur roulement à billes.

Mais si cette technologie agit au niveau du bruit que peut faire un disque dur au repos (idle), elle n’influence absolument pas une autre source de nuisances sonores aussi très importante, à savoir le déplacement des bras et têtes de lecture/écriture sur les plateaux. Ce bruit se caractérise par des grattements facilement perceptibles lorsque le périphérique cherche ses données. Il est provoqué par un déplacement brutal des têtes de lecture auxquelles des tensions de crête sont appliquées afin que leurs mouvements soient les plus rapides possibles. Car en effet plus les bras sont réactifs, plus les données sont trouvées rapidement et plus le disque est véloce.

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L’Automatic Acoustic Management permet de jouer sur ces tensions envoyées aux bras de lecture/écriture. En délivrant des tensions moins extrêmes, le procédé diminue l’accélération et la décélération du système de positionnement lors de l’alignement des têtes sur une donnée et atténue ainsi le bruit généré. Il peut en revanche avoir des répercussions néfastes sur les performances des disques durs comme nous le verrons plus loin dans les benchs. Mais il peut aussi avoir quelques avantages, notamment au niveau de la durée de vie de l’unité car le système de déplacement est sollicité moins brutalement, et au niveau de la consommation électrique du disque qui est en baisse.

L’AAM n’est pas une fonction supportée par tous les disques durs. La gamme 7200.7 de Seagate s’en dispense par exemple mais dans la grande majorité des cas elle est disponible sur les dernières générations des constructeurs.

Notez d’autre part qu’il nous est arrivé de recevoir deux disques durs identiques ayant un mode AAM défini différemment. Il pourrait donc être intéressant de vérifier sur quel mode sont fixés vos disques durs, peut-être que l’AAM y est déjà activé.

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En pratique comment faire ?

I : Créer la disquette de boot avec Hitachi Feature Tools

Activer ou désactiver l’AAM d’un disque dur est une tâche aisée. Un des logiciels les plus pratiques pour effectuer cette manipulation est Feature Tools (V1.96) d’Hitachi que vous pouvez télécharger gratuitement à cette adresse (version Windows) : www.hitachigst.com/hdd/support/download.htm . Ce programme supporte aussi bien les disques durs Parallèle ATA que Serial SATA et il a su détecter absolument toutes les unités de stockage testées dans ce dossier, même lorsqu’elles étaient placées sur un

LES TÊTES DE LECTURE D’UN DISQUE DUR SE TROUVENT À L’EXTRÉMITÉ DES BRAS MÉTALLIQUES PLACÉS AU-DESSUS ET ENTRE LES PLATEAUX.

contrôleur RAID. L’exécutable à télécharger sur le site d’Hitachi vous permet de créer une disquette de démarrage sur laquelle seront copiés les fichiers du programme Feature Tools. Il ne permet que de créer une disquette mais à partir de celle-ci vous pourrez ensuite reproduire un CD ou une clé USB de démarrage.

Pour rappel, avec Nero Burning Rom, choisissez un projet CD-Rom Amorce et veillez à ce que la disquette soit dans le lecteur. Dans l’explorateur de Nero, déplacez les fichiers de la disquette sur la fenêtre du projet du CD-R, puis avant de lancer l’écriture, sélectionnez le bon chemin de destination de la disquette dans le panneau de gravure au menu Boot/Source de données pour l’image bootable.

Après avoir défini l’ordre de démarrage correctement dans le BIOS de votre carte mère, bootez donc sur la disquette, le CD-R ou la clé USB qui vous emmènera dans le logiciel Feature Tools sous Dos.

caractéristiques de l’unité sélectionnée plus haut comme le statut du SMART, du mode UDMA, du cache, du power management et bien sûr celui de l’Automatic Acoustic Management. Les fonctions du logiciel sont disponibles dans le menu Features. Sélectionnez Feature/Change Acoustic level pour accéder aux paramètres de l’AAM. Trois options sont alors disponibles : AAM désactivé, AAM activé à une valeur prédéfinie, ou AAM activé manuellement. L’AAM possède des nuances pouvant être choisies entre des valeurs de 128 à 254 soit un total de 126.

Plus la valeur est faible plus le disque dur devrait être silencieux. Selon vos exigences, si vous voulez obtenir les meilleures performances de vos unités, désactivez donc l’AAM, et pour le rendre le plus discret possible activez-le en définissant sa valeur à 128. Validez ensuite votre choix, un message de confirmation vous indiquera si l’opération a pu être effectuée. Relancez votre machine sous Windows, voilà, le tour est joué !

II : Régler l’AAM Après une détection des périphériques IDE et SATA connectés à la machine, vous arriverez sur le menu principal de Feature Tools. La fenêtre Selected Drive liste les unités de stockage présentes sur votre PC et la fenêtre Selected Drive Settings affiche certaines Hardware magazine février/mars 05

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disque dur

L’AAM EST UNE FONCTION SIMPLE À ACTIVER OU À DÉSACTIVER, QUELQUES CLICS DE SOURIS SUFFISENT AVEC LE BON LOGICIEL.

Influence de l’AAM sur les performances Pour ces tests d’AAM, nous avons effectué plusieurs séries de benchs en désactivant complètement l’AAM ou en le positionnant à une valeur de 128.

PCMark, Winbench ont été utilisés pour évaluer les performances des unités dans une utilisation applicative, HDTach pour mesurer les débits bruts en lecture et en écriture. Winbench et HDTach nous ont également donné les temps d’accès moyens des unités. Les valeurs d’un même benchmark pouvant parfois varier, nous les avons effectués trois fois chacun et avons calculé une moyenne. Tous les disques durs utilisés étaient en interface Serial ATA. D’un point de vue général, nos résultats et ceux d’autres articles que nous avons parcourus sur le net démontrent que l’activation de l’AAM provoque une chute assez nette du temps d’accès des disques durs. Dans la grande majorité des cas, les scores observés sur les benchs applicatifs comme Winbench et PCMark 2004 par exemple sont également moins élevés lorsque l’AAM est activé. En revanche, les débits d’écriture et de lecture restent pratiquement inchangés. Il existe cela dit des exceptions et certains disques durs sont plus sensibles que d’autres à cette fonction. Comme on peut le voir sur les tableaux de performances, les Maxtor Diamond Max Plus 9 et 10 sont les modèles qui souffrent le plus de l’AAM. Au contraire, le Raptor 37 Go ne semble que peu affecté par ces changements. Parfois, l’AAM peut

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néanmoins améliorer les choses, c’est le cas sur les disques durs 7k250 et 7k400 pour les tests en Winbench.

D’après certains sites web, l’AAM fait chuter les débits sur la dernière gamme de Western digital que nous n’avons pas pu avoir en prêt à temps, les Caviar RE. Mais nous retrouvons ce phénomène dans nos tests sur les débits en écriture du Diamond Max Plus 10. Ces différences extrêmes entre deux gammes de disques durs en fonction de l’AAM sont-elles dues à la gestion même de l’AAM par les unités de stockage, à la diminution des résonances magnétiques qui permet aux têtes de lecture de se positionner plus rapidement dans le cas d’accès très courts, ou à des contrôles au niveau de la rotation des plateaux ? L’explication n’est pas facile à donner. Notez d’autre part que nous avons également fait des tests entre les modes désactivé et activé 254 de l’AAM mais nous n’avons pas constaté de différences qui valaient la peine d’être signalées.

Influence de l’AAM sur les nuisances sonores Nous arrivons maintenant à la caractéristique qui nous intéresse le plus une fois l’AAM activé à savoir les nuisances sonores. Dans l’ensemble, il est indéniable que cette fonction a une influence positive sur le bruit généré par le déplacement des têtes de lecture sur les plateaux du disque dur. La différence est aisément perceptible à l’oreille notamment sur les tests de temps d’accès de HDTach et Winbench. Mais

LES SEAGATE 7200.7 SONT LES SEULS DISQUES DURS À NE PAS SUPPORTER L’AAM PARMI LES MODÈLES RÉCENTS.

l’AAM n’est pas aussi efficace sur tous les modèles. Pour ce qui est des disques durs Maxtor Diamond Max plus 9 et 10, ce sont ceux dont les performances souffrent le plus de l’AAM mais ils réagissent très bien à l’AAM pour le silence. Alors qu’ils sont relativement bruyants en plein usage, ils deviennent très discrets voire les plus directs des disques utilisés dans ce dossier avec l’AAM activé à 128. Les 7k250 et 7k400 ne gagnent pas beaucoup en silence mais cela reste perceptible et leurs performances n’en subissent pas trop les conséquences. Le meilleur rapport silence/performances a été constaté sur le Raptor 37 Go dont les performances n’ont relativement pas changé et dont les grattements caractéristiques de l’accès disque se sont atténués. La vitesse de rotation de ce disque dur reste néanmoins la principale source de nuisances par la suite.

LE MOTEUR À BASE DE FLUIDE DES DERNIÈRES GÉNÉRATIONS DES DISQUES DURS A CONTRIBUÉ À DIMINUER LE BRUIT GÉNÉRÉ PAR LA VITESSE DE ROTATION DES PLATEAUX. L’AAM JOUE SUR LE BRUIT DE GRATTEMENT QUE VOUS POUVEZ ENTENDRE LORSQUE LES TÊTES DE LECTURE ACCÈDENT AUX DONNÉES.

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Conclusion L’AAM ayant une efficacité et un impact différents selon les disques durs, quelle que soit son influence sur les performances ou le gain en silence, c’est une fonction qui ne coûte rien d’essayer et avec laquelle vous pouvez avoir d’agréables surprises. Vous ne courez par exemple aucun risque à l’utiliser sur un disque dur de stockage pur servant à sauvegarder vos MP3 ou DivX par exemple, ces unités n’ont pas besoin d’être très rapides. Et même si l’AAM fait de toute façon chuter les performances de votre disque dur à un niveau ou à un autre, la différence n’est souvent pas perceptible dans un usage bureautique et ludique traditionnel. Prenez donc le temps de télécharger le logiciel d’Hitachi et de créer votre disquette de démarrage, le reste est très simple à faire.

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disque dur

2.

Le Native Command Queuing

Avec l’apparition de l’interface Serial ATA, nos disques durs se sont vus équipés d’une technologie baptisée Native Command Queuing, censée augmenter les performances des unités. Elle impose néanmoins certaines conditions matérielles et logicielles pour être exploitée efficacement.

Comment utiliser la technologie NCQ ? Avec quels composants ? Quel est son impact réel sur les performances ? Voici quelques questions auxquelles nous allons répondre dans les pages suivantes. longtemps, les construc> Depuis teurs de disques durs s’efforcent de diminuer la latence de rotation de leurs unités afin d’augmenter sensiblement les performances. Les têtes d’un disque dur passent en effet une grande partie de leur temps à attendre que les plateaux aient suffisamment tourné avant d’effectuer leur opération de lecture ou d’écriture. Cette latence de rotation ne peut être que de quelques millisecondes mais c’est l’une des caractéristiques illustrant bien la vélocité d’un disque. Pour atténuer ce phénomène, l’une des solutions employées sur les disques durs SCSI et le Raptor de Western digital a été d’augmenter la vitesse de rotation des plateaux. Avec des vitesses de 10 000 et 15 000 tours par minute, la latence arrive alors aux alentours de deux ou trois millisecondes. Mais c’est un moyen relativement brutal qui entraîne naturellement bien plus de soucis mécaniques, thermiques ou sonores.

Le Native Command Queuing représente une solution alternative pour diminuer cette latence, non pas en faisant tourner les plateaux plus vite, mais en minimisant l’impact de la latence mécanique en réorganisant intelligemment les différentes requêtes qui lui sont adressées. Grâce à l’interface Serial ATA, cette technologie ne sera

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plus exclusive aux unités SCSI et les particuliers vont pouvoir en bénéficier plus facilement et à moindre coût. Pour optimiser l’ordre de traitement des requêtes reçues par le disque dur, le NCQ prend en compte de nombreux facteurs parmi lesquels la position et la direction initiales de la tête de lecture, la piste et l’angle de la piste sur laquelle se trouve la donnée à atteindre, l’accélération de l’unité contrôlant la position de la tête de lecture, la latence de rotation, ou encore l’éventuelle présence de la donnée en cache. Tout ceci dans le souci de traiter les opérations de lecture et d’écriture dans un ordre permettant au disque dur de faire le moins d’accès possibles, alors qu’un disque dur non NCQ les traite dans l’ordre dans lequel il les a reçues.

Quels disques durs sont concernés ?

Puisqu’elle a été introduite par les spécifications de l’interface Serial ATA, la technologie NCQ n’est pas disponible sur les unités Parallèle ATA/IDE. Et même au sein de la famille SATA, tous les disques ne la supportent pas. Cela dépend si leur interface est native ou s’il s’agit uniquement d’un pont PATA/SATA modifiant juste le type de la connectique. Les premiers disques Hardware magazine février/mars 05

POUR SUPPORTER LE NCQ, UN DISQUE DUR DOIT POSSÉDER UNE INTERFACE SERIAL ATA NATIVE. LES MODÈLES COMME LE RAPTOR ICI EN PHOTO, LES DIAMOND MAX PLUS 9 ET MAXLINE 2, OU LES AUTRES DISQUES DURS SATA DE WESTERN DIGITAL OU SAMSUNG N’EN SONT PAS CAPABLES.

durs SATA tels que les Maxline II, les Diamond Max Plus 9 ou les Raptor n’intègrent qu’un pont PATA/SATA et ne peuvent donc pas exploiter le NCQ (le Raptor supporte cela dit le Tagged Command Queuing, une version moins sophistiquée mais similaire au NCQ).

C’est également le cas de certains modèles de la gamme 7200.7 de Seagate. Les premières versions ne supportent pas le NCQ, seules les plus récentes en sont capables. Celles-ci sont généralement estampillées 7200.7 NCQ dans les boutiques. Les dernières

gammes de Caviar RE de Western Digital se dispensent également de NCQ, tout comme les versions 7k250 et 7k400 d’Hitachi ou les disques durs Samsung.

Au final, les seuls disques durs ayant une interface Serial ATA native et supportant le NCQ sont les Diamond Max Plus 10 et les Maxline III de Maxtor, ainsi que les derniers 7200.7 NCQ. Les 7200.8 de Seagate annoncés mais encore indisponibles seront aussi NCQ.

NCQ devrait être plus efficace.

Enfin, bien qu’aucune indication particulière ne soit donnée sur les disques durs, une unité SATA supportant le NCQ n’activera pas sa fonction d’ellemême. C’est ce que nous allons voir avec un test effectué sur une carte mère Epox i915/ICH6R.

Comment profiter du NCQ ?

I : Configuration sous BIOS

Autres limitations matérielles En plus du disque dur, il est nécessaire de posséder un contrôleur sachant gérer le NCQ. Celui-ci peut se trouver sur une carte mère ou une carte contrôleur SATA PCI. En ce qui concerne les cartes mères, la fonction NCQ n’est disponible aujourd’hui que sur les modèles à base de chipset Intel i915/925 ou de nForce 4.

Sur les versions Intel, la carte mère doit également posséder un Southbridge ICH6R, à différencier du ICH6 qui ne supporte pas le RAID SATA. Quant aux cartes contrôleurs NCQ, il s’agit pour rappel de périphériques ayant pour fonction de fournir des connectiques SATA supplémentaires et qui intègrent dans de nombreux cas des modes RAID 0, 1 0+1 et 5.

Si un tel périphérique vous intéresse, vérifiez bien que la fonction NCQ soit disponible dans ses spécifications techniques.

Le NCQ doit par ailleurs être supporté de manière logicielle et donc par les systèmes d’exploitation. Si Windows est déjà prêt, la majorité des applications actuelles sont écrites pour utiliser les entrées/sorties synchrones et devront être optimisées pour des entrées/sorties asynchrones avec lesquelles la fonction

Pour bénéficier du Native Command Queuing, la première chose à faire est d’activer le SATA Advanced Host Controller Interface (AHCI) dans le BIOS de la carte mère avant même d’installer le système d’exploita-

tion. C’est obligatoire ! Donc si vous possédez déjà un disque dur SATA NCQ et que cette option du BIOS n’a pas été définie comme nous le détaillons par la suite, vous devrez réinstaller Windows. Comme vous pouvez le voir sur la photo, ce paramètre se trouve dans le sous-menu OnChip IDE du BIOS. Selon les cartes mères, les options proposées ne portent pas le même nom. Sur l’Epox utilisée pour ce test nous avions le choix entre IDE, AHCI et RAID. Le mode IDE n’active pas l’AHCI mais donne accès au RAID, le mode AHCI active l’AHCI mais sans le RAID, et le mode RAID active l’AHCI avec le support du RAID en plus. Sur d’autres cartes mères, les fonctions sont parfois plus explicites mais cela revient au même. En mode AHCI et RAID les options supplémentaires du BIOS qui leur sont associées sont automatiquement grisées, contrairement au mode IDE, ce qui simplifie les choses. Cela ne nous intéresse pas ici mais pour information, notez que si vous choisissez le mode IDE, entre les options OnChip Serial ATA proposées, l’Enhanced mode est le plus souple pour utiliser à la fois des disques durs IDE et SATA. Mais pour activer le NCQ, sélectionnez donc le Mode AHCI, ou le mode RAID si vous souhaitez également exploiter le contrôleur RAID.

LE NCQ EST CAPABLE D’OPTIMISER L’ORDRE DE RÉCEPTION DES REQUÊTES ENVOYÉES AU DISQUE DUR AFIN DE LES EXÉCUTER PLUS RAPIDEMENT. Hardware magazine février/mars 05

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disque dur L’étape suivante concerne l’installation de Windows. Au même titre que pour un contrôleur RAID, vous serez obligé de fournir les pilotes AHCI à Windows avant de commencer son installation afin qu’il puisse détecter l’unité de stockage connectée à votre machine.

L’opération se fait en appuyant sur F6 dès le premier écran bleu d’installation du système d’exploitation. Pour rappel, notez que vous aurez obligatoirement besoin d’avoir créé une disquette contenant ces drivers. Windows ne pourra pas exploiter une clé USB ou un CD-R, c’est une limitation relativement pénible pour ceux qui se dispensent de lecteur 1.4 MM depuis déjà un moment, mais il n’y a pas le choix si ce n’est la création d’un CD-Rom bootable personnalisé de Windows contenant déjà les drivers AHCI mais ce n’est pas simple à réaliser. Si vous avez appuyé sur F6 au bon moment, un nouveau menu apparaît peu après.

Appuyez alors sur la touche S de votre clavier pour aller chercher les drivers de la disquette. Selon le mode AHCI ou RAID choisi, sélectionnez le pilote adéquat affiché par Windows. La procédure d’installation traditionnelle de l’OS continue par la suite, il n’y a plus rien à faire à ce niveau. Notez qu’en choisissant dans le BIOS le mode IDE et non RAID ou AHCI, vous n’aurez pas besoin de pilotes même en utilisant des disques durs SATA, ils seront tous détectés automatiquement.

II : Configuration sous Windows

AU MÊME TITRE QU’AVEC UN CONTRÔLEUR RAID, VOUS DEVREZ DONNER LES PILOTES AHCI DÈS LES PREMIERS ÉCRANS D’INSTALLATION DE WINDOWS EN APPUYANT SUR LA TOUCHE F6.

Une fois sous Windows, vient le moment d’installer les différents pilotes de vos composants. La seule chose à respecter pour les cartes mères à base de chipset Intel i915/925 est de bien installer les drivers du chipset Intel en premier.

Ensuite, que vous ayez choisi le mode AHCI ou RAID dans le BIOS de la carte mère, vous devrez installer les pilotes Intel Application Accelerator.

Veillez à utiliser la dernière version en date sur le site d’Intel (www.intel.com), soit la 4.5 aussi baptisée Intel Raid Matrix Storage Technology. Une fois cette dernière installée, lancez IAA sous Windows

pour avoir accès aux informations de vos disques durs. En sélectionnant les unités, vous pouvez vérifier à la ligne Native Command Queuing Support si la fonction est activée ou non. N’oubliez pas qu’une fois l’installation de Windows terminée, vous ne pourrez pas changer de mode et optez pour le RAID ou l’IDE dans le BIOS. Nous avons bien sûr essayé, et même si le système a parfois démarré, il était très instable et inexploitable. Pour faire ce changement, il faudra donc passer par une réinstallation de Windows.

Influence sur les performances et conclusion Comme vous pouvez le constater dans les benchs, si le NCQ n’influence pas les débits de lecture/écriture ni les temps d’accès du disque dur, il peut avoir de bonnes comme de mauvaises répercussions sur les performances.

En revanche, ce qui ne se reflète pas dans les benchs affichés mais que nous avons confirmé par la suite avec le logiciel I/O Meter, ce sont les multiples opérations d’entrée sortie I/O que peut effectuer le disque. L’impact du NCQ dans ce domaine est net, ce qui souligne que cette technologie contribue à améliorer la vélocité d’un disque dur placé dans une utilisation

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multiutilisateur et donc en position de disque serveur. Le NCQ a peu de répercussions sur un usage bureautique ou ludique traditionnel, bien qu’il puisse favoriser alors les opérations simultanées dans un environnement multitâche. Il n’a donc pour le moment que peu d’intérêt pour monsieur tout le monde, sans compter que l’augmentation de performances n’est pas du tout garantie.

Au final, le NCQ est une technologie qui va dans le bon sens, et qui est sans aucun

doute un plus pour les disques durs serveurs, mais son implémentation dans les disques durs SATA a besoin de mûrir encore un peu afin d’être attractive pour les particuliers.

Mais entre les spécifications du Serial ATA II et l’optimisation logicielle qui est encore nécessaire, on peut espérer que cette technologie apporte plus d’avantages par la suite, ou du moins que les disques avec NCQ ne soient pas moins performants avec le NCQ que sans dans certains benchmarks.

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disque dur

3.

Sécuriser ses données avec le RAID

Il peut être pénible à la longue de devoir sauvegarder régulièrement ses données sensibles sur des médias optiques ou magnéto-optiques. Le disque dur pouvant avoir une capacité bien plus confortable et un usage plus pratique, il représente une alternative intéressante pour effectuer ses sauvegardes mais le risque de perdre ses données en raison d’une panne matérielle est un souci majeur. La technologie RAID est là pour pallier ce problème ou du moins pour limiter fortement cette probabilité. Nous allons voir comment l’exploiter, comment récupérer les fichiers en cas de problème matériel, et juger son impact sur les performances. système Raid est géré selon > Tout un mode précis définissant ses caractéristiques de fonctionnement. On compte aujourd’hui plus d’une dizaine de niveaux mais puisque tous ne sont pas intéressants pour les particuliers, nous nous contenterons de détailler les modes RAID 1, 0+1 et 5.

Pour rappel, contrairement au Raid 0 dont nous avons parlé dans de précédents articles, le Raid 1 n’est pas fait pour améliorer les performances des unités de stockage mais sert à sécuriser les données en dupliquant l’information sur un disque dur miroir, d’où son nom Mirroring. Ainsi, si l’un des deux disques tombe en panne l’autre sécurisera vos documents, sans pour autant vous en couper l’accès, en attendant

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que le lecteur défectueux soit remplacé.

Le Raid 1 ne s’utilise qu’avec deux disques durs, pas plus, pas moins. Mais il est bien sûr possible de monter plusieurs systèmes Raid 1 de deux unités dans une machine. Le Raid 1 sacrifie beaucoup d’espace disque puisque la capacité maximale de la partition est égale à celle du plus petit disque. Avec une unité de 40 Go et une de 60 Go par exemple, vous obtiendrez une partition d’une capacité maximale de 40 Go. 20 Go seront donc inexploitables, c’est pour cette raison qu’il est préférable d’utiliser des disques durs de même capacité pour créer ses grappes RAID. Mais le RAID 1 n’est pas le seul mode permettant de sécuriser ses données.

Nous n’en parlerons ici que de manière

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théorique mais le RAID 0+1 et le RAID 5 en sont aussi capables. Et leur avantage comparé au RAID 1 vient du fait qu’ils augmentent aussi les performances globales des unités de stockage.

Le Raid 0+1, dit stripping/mirroring, combine le principe du Raid 0 et du Raid 1. Les disques sont ici associés par bandes puis dupliqués. La capacité sacrifiée en RAID 0+1 est cela dit importante. Quatre disques durs sont au minimum requis (4, 6, 8..) pour une capacité égale à celle du plus petit disque multipliée par le nombre de disques et divisée par deux. Avec trois disques de 40 Go et un de 60 Go par exemple on obtiendrait 80 Go. Le Raid 5 combine aussi sécurité de données et augmentation de perfor-

mances en faisant intervenir la parité des informations sur les disques durs constituant la grappe. Il est très bien adapté aux serveurs de fichiers.

Chaque unité contient une partie des informations d’une autre. Si l’une d’entre elles tombe en panne, les données perdues sont reconstruites à partir des autres. Mais le Raid 5 ne tolère qu’une seule panne de disque. Il améliore les taux de transfert en écriture et en lecture car les opérations s’effectuent simultanément sur les disques. Trois lecteurs sont au minimum requis pour ce niveau, dont la partition aura une capacité maximale égale à celle du plus petit disque multipliée par le nombre de disques moins un. Avec deux unités de 40 Go et une de 60 Go on obtient 80 Go. Les performances sont globalement meilleures en RAID 0+1 qu’en Raid 5 et la tolérance de panne également puisque tous les disques d’une même bande peuvent tomber en panne.

Les contrôleurs RAID récents ont la capacité de créer des grappes RAID à partir de disques à la fois SATA et PATA. D’autre part, avec une carte mère supportant le NCQ, vous pouvez très bien activer le RAID tout en conservant la fonction NCQ. Mais pour ceux qui voudraient tester cette technologie sans pour autant investir dans un composant RAID, nos systèmes d’exploitation sont capables de le gérer de manière logicielle.

Malheureusement, seuls Windows 2000 Server, Windows 2000 Advanced Server, Windows 2000 Datacenter, et Windows 2003 Server intègrent un gestionnaire autorisant le Raid 0, 1, ou 5.

Windows 2000 Professionnel et Windows XP n’autorisent que le Raid 0 et pas le RAID 1.

En pratique 1 : Configurer la grappe RAID, installation de Windows

L’investissement requis pour effectuer du RAID est au final bien plus important que si vous deviez sauvegarder vos données sur des médias optiques de type CD/DVD, le rapport prix au mégaoctet étant plus intéressant. Mais rien ne vous empêche d’utiliser d’anciens petits disques durs qui prendraient la poussière, histoire d’avoir 40 ou 60 Go d’espace disque protégé contre les pertes de données.

Quels besoins matériels/ logiciels ?

Pour exploiter le RAID, vous devez posséder une carte mère disposant d’un contrôleur IDE ou SATA RAID, mais vous avez aussi la possibilité de passer par des cartes contrôleurs PCI. Hardware magazine février/mars 05

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disque dur

LE RAID S’EXPLOITE À PARTIR D’UNE CARTE MÈRE POSSÉDANT LE CONTRÔLEUR ADÉQUAT OU D’UNE CARTE CONTRÔLEUR PCI. TOUS SONT CAPABLES DE FAIRE DU RAID 0 ET 1 MAIS PAS FORCEMENT DU RAID 0+1 OU 5.

Avant toute chose, gardez bien en tête qu’à partir du moment où vous créez ou cassez une grappe RAID, les données stockées sur les disques durs seront perdues. Sauvegardez donc bien vos données avant d’effectuer les manipulations qui suivent.

Dans le cas d’un RAID matériel, si vous avez l’intention d’installer le système d’exploitation sur la grappe RAID 1, vous devrez obligatoirement créer la grappe dans les options BIOS du contrôleur, avant d’installer Windows.

Pour accéder aux options du contrôleur RAID matériel, il suffit d’appuyer sur les touches requises à l’affichage de la détection du contrôleur RAID au démarrage de la machine. Une fois dans le gestionnaire, utilisez l’option de création d’un volume RAID, sectionnez le mode RAID 1 Mirror, baptisez la grappe RAID, sélectionnez les deux disques durs à intégrer dans cette grappe puis validez le changement.

Ensuite, dans la grande majorité des cas, vous aurez besoin d’une disquette

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de drivers à fournir après avoir appuyé sur la touche F6 en début d’installation de Windows pour qu’il détecte les unités de stockage. Mais si vous souhaitez créer une grappe RAID sur des unités ne supportant pas le système d’exploitation, vous pourrez effectuer l’opération sous Windows, une fois l’OS installé.

2 : Exploitation de la grappe RAID

RAID 1 s’exploite de la même façon que n‘importe quel disque dur seul. Si vous ne pouvez pas formater et créer des partitions sous le BIOS du contrôleur RAID, Windows le supporte parfaitement. Pour cela, vous pouvez passer par le menu Gestion des disques, accessible à partir d’un clic droit sur le Poste de Travail (Gérer). Dans cette fenêtre, faites ensuite un autre clic droit sur le disque dur en question (qui comprend en fait les deux disques de la grappe RAID) puis choisissez Créer une nouvelle partition. Faites autant de partitions que vous le souhaitez, formatezles, et elles seront prêtes pour recevoir des données.

3 : Récupération de données perdues

Que ce soit à l’installation de Windows ou sous le système d’exploitation, l’espace disque disponible de la grappe Hardware magazine février/mars 05

Pour simuler une perte de données sur notre grappe RAID 1, nous avons tout simplement débranché un des deux disques durs, ce qui correspondrait à une panne totale de l’unité. Dès le

démarrage de la machine, un message d’avertissement est alors affiché au niveau de la détection du contrôleur RAID. Vous avez le choix de lancer la récupération sous DOS ou sous Windows. Sous DOS, il faudra entrer dans le BIOS du contrôleur RAID puis choisir le disque sur lequel devront être rétablies les données. Cela signifie qu’avant toute récupération vous devrez connecter un nouveau disque dur à la machine et donc remplacer le défectueux. Une fois le disque spare sélectionné, la reconstruction des datas ne se terminera complètement que sous le système d’exploitation. Une fois sous Windows, vous remarquerez que le logiciel RAID fourni avec votre carte mère et qui doit être installé sur la machine, détecte tout de suite le problème et commence la reconstruction des données.

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disque dur

APRÈS AVOIR CRÉÉ UNE GRAPPE RAID 1, IL EST POSSIBLE D’ASSIGNER UN DISQUE DUR SUPPLÉMENTAIRE EN TANT QUE DISQUE SPARE AFIN QU’IL SOIT UTILISÉ POUR LA RÉCUPÉRATION DE DONNÉES EN CAS DE PANNE MATÉRIELLE D’UN DES DEUX PREMIERS DISQUES.

Si vous souhaitez lancer la récupération à partir de Windows, l’opération s’effectuera avec ce gestionnaire RAID. Le principe est le même, il faudra juste choisir le disque spare. Notez que celui-ci peut être configuré à l’avance.

Après avoir créé votre grappe RAID 1, définissez alors l’unité supplémentaire en tant que disque dur spare via les options du BIOS du contrôleur RAID ou celles du logiciel RAID. Mais faites attention car un disque dur positionné de cette façon perd ses données et ne peut plus être exploité pour du stockage.

Notez que pendant le temps de récupération des fichiers, la partition RAID est toujours disponible et pleinement accessible. Vous pourrez toujours y lire vos données et en écrire d’autres.

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Gestion des disques de Windows.

Avant toute chose, quel que soit le mode RAID choisi, il est indispensable de convertir les disques durs en unités dynamiques. Pour se faire, faites un clic droit sur vos disques durs (Disque 1, Disque 2…) et choisissez Convertir en disque dynamique...

L’opération ne prend que quelques secondes. Toujours avec un clic droit, choisissez ensuite l’option Nouveau nom puis sélectionnez le mode RAID désiré ainsi que les disques concernés pour créer la grappe RAID. Créez vos partitions et formatez le tout.

Notez qu’il est impossible d’installer Windows sur une grappe RAID 1 logicielle. Le système doit être sur un disque dur seul, les grappes seront créées indépendamment.

Influence sur les performances

4 : RAID 1 logiciel

Le Raid 1 améliore les performances des unités en lecture car les deux disques contiennent les mêmes informations. Un des disques durs peut donc lire une partie des données pendant que le deuxième lit le reste. Ceci se reflète dans le benchmark PcMark2004 qui effectue de nombreuses opérations de lecture.

En revanche, d’autres benchs applicatifs comme Winbench Business et High End, démontrent que lorsque les tâches d’écriture sont plus présentes, les performances chutent par rapport au même disque dur placé seul. Et cela se retrouve sur le débit moyen en écriture de la grappe RAID 1 sous HDTach car chaque disque travaille seul pour dupliquer les données.

Dans l’ensemble toutes les informations fournies concernant le RAID matériel sont aussi valables pour le RAID logiciel. La seule chose distincte est la manière de créer les grappes.

Cette opération se fait dans le menu

Mais au final, puisque le RAID 1 se destine principalement à sécuriser des données, on ne lui demande pas d’être performant. Et même si vous souhaitez profiter du RAID 1 pour sécuriser absolument toutes vos donnés, y compris le système d’exploitation (dans le cas d’un RAID matériel), l’impact sur les performances reste équilibré et vous ne le sentirez sans doute pas à l’usage.

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Overclocking de cartes graphiques : gains faciles, coût 0

FSB 400, 533, 800 ?

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Redécouvrez votre PC : carte graphique, processeur, comment ça marche ?

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4Septembre - Octobre 2002 - n° 1

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numéro

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Processeurs : les bons choix pour votre ordinateur

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1 5,904

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Toutes nos astuces dans 4 PC tuning, les meilleurs produits

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8BLACK GOLD

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Octobre/novembre 2002

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PCUpdate Hardware PCUpdate Hardware PCUpdate Hardware PCUpdat Juin/Juillet 2003 numéro 5 5,90 4

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AMD/Intel : Les meilleurs processeurs de la rentrée

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dossier

29 CARTES SONT TESTÉES DANS CE COMPARATIF. IMPRESSIONNANT, NON ! ?

OK, IL Y A PLUS DE BOÎTES SUR CETTE PHOTO…

Par : Thomas Olivaux

Que ce soit pour acheter un PC neuf ou mettre à niveau une ancienne machine, nous nous posons tous un jour la même question, quelle carte mère acheter ? Avec les nombreuses évolutions de 2004, il était temps de faire le point. Voici un comparatif géant qui vous permettra de choisir en toute connaissance de cause !

Comparatif de

cartes

mères <44>

Hardware magazine février/mars 05

QUE VOUS LE VOULIEZ OU NON, LE LGA775 S'IMPOSE. INTEL RETIRE PEU À PEU LES MODÈLES S478 DES ÉTALAGES !

P

CI Express, HD audio, DDR-II, LGA775, SLI… l'an passé, l'actualité des cartes mères fut riche en nouvelles technologies. Hardware Magazine et PC Update n'ont pas manqué d'en parler à chaque occasion. Seulement, qui dit nouveautés dit également prix élevés et parfois même indisponibilité. C'est pourquoi, malgré le temps qui passe, nous sommes encore peu à avoir migré vers une nouvelle carte mère, une nouvelle plate-forme pour nos PC. En ce début d'année, les constructeurs de cartes mères ont tous renouvelé leurs gammes (nous avons manqué de peu les produits Chaintech, hélas), les produits sont disponibles dans le commerce et les prix se sont stabilisés ; c'est donc le moment idéal pour réaliser un comparatif de cartes mères.

Eternel problème S'il y a un choix plus difficile à faire encore que celui de la carte mère, c'est celui du processeur. En effet, que choisir entre AMD et Intel ?

Aujourd'hui, nous distinguons plusieurs solutions principales, que l'on différencie essentiellement par leur format physique. Chez AMD, il y a d'un côté les anciens processeurs sur socket A, c'est-à-dire l'Athlon XP et les Sempron – des Athlon XP relookés – de l'autre les processeurs modernes, basés sur l'architecture K8, les fameux Athlon 64 et le Sempron 3 100+. Pour ne pas simplifier les choses, les Athlon 64 existent en deux versions, sur socket 754 ou sur socket 939.

Concernant Intel, nous avons les gammes Pentium 4 et Celeron, comme d'habitude, mais nous avons des modèles en fin de vie, d'une part ceux qui utilisent le socket 478, de l'autre ceux qui représentent l'avenir de la marque, au format LGA775. Ce comparatif traite des cartes mères pour tous ces processeurs, mais il met la priorité sur les nouveaux formats, c'est-à-dire les s754 et s939 pour AMD, LGA775 pour Intel.

Au final, ce sont tout de même 29 cartes qui ont été retenues pour ce dossier. Si vous ne trouvez pas nos colonnes très critiques, sachez que nous avons effectué une sélection avant même de tester les produits et nous

avons donc choisi de ne tester que des cartes intéressantes. Quel intérêt y aurait-il à parler d'une carte mère dont nous vous dirions qu'elle ne vaut pas le coup ? Nous avons essayé ces cartes avec des processeurs qui ne sont pas comparables les uns avec les autres, mais nous avons toujours utilisé le même CPU à plate-forme égale. Pour les cartes s462, un Athlon XP 2 600+ T-Bred a été utilisé, ainsi qu'un Sempron 2 400+ pour valider la compatibilité de ces nouveaux processeurs. En ce qui concerne les cartes s754, nous avons utilisé un Athlon 64 3 000+ avec 1 Mo de mémoire cache ainsi qu'un Sempron 3 100+. Un Athlon 64 FX53 a permis de comparer les cartes s939, un Pentium 4 3.0C les cartes s478 et un Pentium 4 560 les cartes LGA775.

Toutes ces cartes ont été essayées avec de la mémoire PC3200, en mode dual channel lorsque c'était possible, avec deux marques de barrettes à chaque fois. Nous avions donc deux barrettes Corsair et deux barrettes OCZ, sauf pour la DDR2 où nous n'avions que de la Corsair à notre disposition. Nous avons systématiquement essayé d'installer les plus grosses cartes graphiques sur chacune des prétendantes, les plus grosses cartes d'un point de vue physique (une GeForce FX5950 Ultra en AGP, une GeForce 6 800 GT en PCI Express). Au sujet du refroidissement, nous avons également essayé de façon systématique la compatibilité avec un Zalman CNPS7700 et un Thermalright XP-120, les deux radiateurs les plus encombrants du marché. A ce sujet, nous avons noté que le Thermalright pose souvent problème, il vaut mieux consulter la liste de compatibilité des cartes mères sur le site du constructeur avant de l'acheter.

Express.

Au sujet de la RAM, nous préconisons la DDR puisque la DDR2 n'apporte pas de vitesse pour l'instant, alors qu'elle coûte sensiblement plus cher. Vous n'aurez pas le choix cependant en ce qui concerne les cartes mères à base de 925X et 925XE qui ne sont pas compatibles avec la première génération.

Pour les cartes graphiques, c'est un peu plus compliqué. Le PCI Express représente clairement l'avenir, mais les cartes graphiques AGP sont loin d'être mortes et renouveler une carte de joueur coûte relativement cher. Pour faire simple, il faut privilégier le PCI Express si vous n'avez pas encore de carte ou si vous privilégiez avant tout la pérennité de votre machine.

En revanche, si vous possédez déjà une carte graphique AGP dont les performances vous satisfont encore pleinement, il n'y a pas d'urgence. Toutefois, gardez en tête que si vous souhaitez changer de carte graphique d'ici un an, vous aurez peut-être besoin de remplacer la carte mère par la même occasion.

En ce qui concerne les connectiques et les équipements, toutes les cartes sont aujourd'hui très bien fournies. Il n'y en a pas une sans carte audio, compatible 5.1 au minimum s'il vous plaît, ni une sans carte réseau Ethernet. Elles ont toutes de l'USB 2.0 et du SATA, bref, pas d'inquiétude à avoir de ce côté-là. Vous ferez seulement attention à ce qu'il y ait les sorties son dont vous avez besoin ou des options comme le Firewire ou le réseau sans fil, toujours selon vos besoins.

Quelques points clés Lorsque l'on achète une nouvelle carte mère, il faut bien sûr savoir quel processeur l'on souhaite installer dessus, mais également s'intéresser à de nombreux autres points. Les deux plus importants du moment sont la mémoire, puisqu'il existe des cartes en DDR et d'autres en DDR2 ainsi que les cartes graphiques car nous sommes en pleine période de transition entre le bus AGP et le bus PCI

Hardware magazine février/mars 05

APPORTANT ESSENTIELLEMENT LE SUPPORT DE LA MÉMOIRE "DUAL CHANNEL", L'ATHLON EST TRÈS EN VOGUE.

64 S939

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dossier

Cartes pour processeurs

AMD K7 s462 (Duron, Sempron, Athlon XP)

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Abit AN7

Asrock K7VT4A+

Epox 8RDA6+ Pro

NFORCE2 ULTRA 400 / DDR / AGP

KT400A / DDR / AGP

NFORCE2 ULTRA 400 / DDR / AGP

La carte mère Abit AN7 est excellente, tant sur le plan de l’équipement que sur celui de l'overclocking, mais elle n'a vraiment d'intérêt que dans le cadre d'une mise à niveau d'un PC Athlon XP. En effet, dépenser une centaine d'euros dans une carte "d'ancienne génération" n'est plus très judicieux aujourd'hui si vous devez vous racheter un PC complet. Si vous possédez déjà un Athlon XP T-Bred ou Barton, vous pourriez réveiller le potentiel d'overclocking qui dort en lui tout en profitant du SATA et du Firewire avec les bonnes performances du chipset nForce2 Ultra 400.

Overclockers attention, le socket 462 est assez près de la bordure de la carte, ce qui signifie que l'utilisation de radiateurs monstrueux n'est pas toujours possible, car ils risquent de toucher l'alimentation électrique si elle se trouve à proximité. De toute façon, les plus volumineux tels les XP-120 de Thermalright ou CNPS-7700 de Zalman n'existent pas avec un système de fixation pour socket 462. La présence de la technologie µGuru apporte quelques nouveautés par rapport à sa célèbre ancêtre NF7, comme la possibilité de flasher le BIOS directement depuis Windows.

C'est la première fois que nous parlons d'une carte mère de marque Asrock dans nos colonnes et pourtant, les ventes de ce nouveau constructeur ont littéralement explosé depuis son apparition il y a environ deux ans maintenant. A première vue, cette K7VT4A+ n'a rien d'extraordinaire… si ce n'est qu'elle ne coûte pas plus de 35 ¤ ! Et oui, pour une somme aussi faible, environ le coût d'une barrette de 256 Mo de RAM, vous pouvez vous offrir une carte mère complète, incluant son 5.1 et réseau 100 Mbps. Les économies se font sentir sur le choix d'un chipset, un vieillissant VIA KT400A, sur le nombre de connecteurs, seulement deux slots de mémoire (un seul utilisable avec de la DDR400 !) ou seulement deux prises pour ventilateurs, mais surtout sur l'utilisation encore importante des cavaliers pour régler la fréquence de bus de son processeur. Du coup, autant le dire tout de suite, l'overclocking ne concerne pas cette carte sauf si votre processeur possède un très fort potentiel et peut encaisser de gros écarts de fréquences.

Pour un PC premier prix, n'hésitez pas une seconde à choisir cette carte mère. Il existe également une version avec carte vidéo embarquée pour environ cinq euros supplémentaires. Au fait, si vous doutez de la qualité de fabrication, sachez qu'Asrock est une sous-marque du célèbre Asus.

Si malgré les nouveautés vous souhaitez assembler une belle configuration à base d'Athlon XP, l'Epox 8RDA6+ Pro est la meilleure carte que vous puissiez acheter. Elle est la plus complète de toutes et fait partie des moins chères.

D'un point de vue performances et overclocking, elle fait jeu égal avec les meilleures cartes Abit et Asus. Elle se démarque de la concurrence par la présence d'un processeur audio 7.1, de six ports PCI mais surtout d'un contrôleur SATA additionnel portant le nombre maximum de disques de 2 à 6 et ajoutant les fonctionnalités RAID 0, 1, 0+1 et 5. Pour un prix de vente d'environ 80 ¤ aujourd'hui, il est rare que les cartes Epox soient bon marché, elle a vraiment tout pour plaire ! S'il fallait critiquer quelque chose, nous retiendrions la présence d'un petit ventilateur sur le "northbridge", qui fera beaucoup de bruit tôt ou tard, et le fait que le socket 462 soit assez près du bord, ce qui peut limiter l'usage de certains ventirads un peu volumineux. Les processeurs Sempron sont supportés.

Hardware magazine février/mars 05

Cartes pour processeurs

AMD K8 s754 (Sempron, Athlon 64)

L'Athlon 64 est un processeur assez particulier. Il se distingue de la concurrence en de nombreux points, notamment par le fait qu'il intègre des instructions 64 bits et qu'il gère lui-même la mémoire vive de l'ordinateur. Pour corser quelque peu le choix d'une carte mère, sachez qu'il existe deux formats physiques d'Athlon 64, les modèles sur socket 754 et ceux pour socket 939. La seule différence entre les deux modèles, en dehors des fréquences, est la gestion de la mémoire qui passe du mode simple canal, standard, pour les s754, au bicanal pour les s939. Si les A64 s939 sont techniquement plus intéressants, il ne faut pas non plus faire une fixation. Les A64 s754 sont un peu moins chers et offrent des performances quasiment identiques.

Abit KV8 Pro

Asus K8N-E Epox Deluxe 8KDA3+

K8T800 PRO / DDR / AGP

NFORCE3 250 GB / DDR / AGP

NFORCE3 250 GB / DDR / AGP

La carte Abit KV8 Pro est au socket 754 ce que l'AV8 est au socket 939.

Seulement, elle est un peu moins bien équipée. Elle doit se contenter de deux emplacements pour la mémoire et abandonner la connectique IEEE-1394 essentiellement. Toutefois, son prix est dans la moyenne et elle offre de bonnes prestations en matière d'overclocking, sans faire de bruit puisqu'il n'y a aucun ventilateur installé d'origine (contrairement à l'ancienne KV8MAX3 en K8T800, si bruyante).

Désormais standard sur de nombreuses cartes du constructeur, elle intègre un petit afficheur LCD capable de signaler un code d'erreur pour aider à identifier les pannes potentielles.

C'est une carte intéressante pour monter une solution K8 à petit prix, en la couplant à un Sempron 3 100+ ou un Athlon 64 2 800+ par exemple, sans pour autant faire une croix sur l'overclocking et les performances. Comme de nombreuses cartes, le support du processeur Sempron n'est possible qu'après une mise à jour du BIOS, chose qu'il faut prévoir au moment de l'achat, car nous n'avons pas tous un "vieil" Athlon 64 sous la main pour réaliser l'opération. Il faut au minimum le BIOS 1.6 (07/2004) en ce qui la concerne.

En matière de cartes socket 754, l'offre ne varie pas beaucoup. L'Asus K8N-E Deluxe a du mal à se distinguer des autres, elle n'est pas inintéressante pour autant. Elle offre un BIOS parfaitement adapté à l'overclocking et un socket bien aéré, capable de recevoir tous les ventirads du marché. Comme toujours chez Asus, le chipset se contente d'un radiateur passif ce qui signifie que la carte est parfaitement silencieuse. De toute façon, même en overclockant, ce dernier ne chauffera pas beaucoup plus qu'aux fréquences d'origine, contrairement aux cartes pour processeurs Intel qui doivent assumer une fréquence de bus très élevée pour l'overclocking. Côté stockage, la carte est légèrement au-dessus de la moyenne avec la possibilité de gérer jusqu'à 10 périphériques ATA + SATA, avec de bonnes fonctionnalités RAID. Asus nous a toujours habitués à des boîtes très complètes, cette fois-ci, il y a même une nappe ATA de trop ! Tant mieux. Comme d'autres cartes de la marque, la K8N-E Deluxe embarque Instant Music, une fonctionnalité multimédia qui permet d'écouter des CD audio sans allumer le PC. Il faut toutefois que vous utilisiez impérativement la carte son embarquée et un clavier PS/2 pour que cela fonctionne.

Epox est assez peu réputé en France, malgré leurs excellents produits. Du coup, les prix restent relativement élevés, ce qui ne va pas arranger les choses. Cette 8KDA3+ est, en dehors de son prix, la solution la plus performante et la plus complète pour Athlon 64 s754. En dehors du fait qu'il n'y a pas de Firewire, c'est la seule qui offre un décodage audio 7.1 avec des sorties analogiques séparées, il y a six ports PCI pour les férus de cartes d'extension et vous pourrez faire du RAID sur SATA ou ATA, au choix. Si vous optez pour le deuxième contrôleur SATA, un Silicon Image Sil3114, vous pourrez même créer des volumes RAID 5 (minimum trois disques), c'est très rare ! Les options d'overclocking sont nombreuses dans le BIOS, permettant de faire tout ce que l'on veut. Dans la boîte, vous trouverez un jeu de tout petits radiateurs à coller sur les "mofsets" qui chauffent près du support processeur. La question est : pourquoi ne sont-ils pas collés d'origine ? Sans doute pour que l'on remarque plus leur présence, que l'on considère ça comme un équipement rare et précieux…

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MSI K8N Gigabyte

Neo Platinum GA-K8NSNXP (MS-7030)

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NFORCE3 250 / DDR / AGP

NFORCE3 250GB / DDR / AGP

Encore une excellente carte d'un point de vue technique. Elle est complète et bien conçue. C'est en quelque sorte l'homologue de la GA-K8NS Ultra-939 en socket 754. Elle est même plus haut de gamme encore puisqu’elle intègre le fameux système de double alimentation électrique (DPS). Si nous ne comprenons pas que ces composants soient optionnels et non soudés à même la carte mère, il est indéniable que c'est un plus pour les gros overclockings car la tension délivrée au CPU est plus stable. Comme sa cousine s939, c'est l'une des rares cartes mères avec une carte son 5.1 équipée de toutes les sorties analogies séparées, en sus d'une entrée ligne et d'une entrée micro. Nous avons particulièrement apprécié la présence d'une petite équerre permettant de brancher un ou deux disques durs SATA à l'extérieur du PC. Pour les bidouilleurs que nous sommes, c'est un bon moyen de copier des données sans s'encombrer d'un rack de transport. Malheureusement, cette carte souffre d'un gros défaut, c'est son prix de vente. Environ 50 ¤ plus chère que ces concurrentes directes, elle risque de ne pas intéresser grand monde.

Dommage.

Une très bonne carte de plus pour le socket 754. Décidément, même s'il n'y a pas de dual channel, cette plateforme se révèle très intéressante tant les bonnes cartes mères ne coûtent pas très cher. En effet, les meilleures sont à peine à plus de 100 ¤, comme cette MSI. En digne représente de la série Platinum, elle arbore un magnifique PCB de couleur noire. Tous les équipements les plus classiques sont présents sur cette K8N Neo Platinum, IEEE-1394 inclus. Embarquant le très véloce nForce3 250Gb, non seulement vous aurez la solution la plus rapide pour A64 s754, mais également une bonne base pour overclocker. Au passage, les composants qui s'occupent de l'alimentation du CPU sont refroidis, c'est un gage de qualité. Signalons la présence d'un chipset son ALC850 qui offre le support du 7.1 si vous reliez votre PC à un ampli via une sortie audio numérique. Enfin, les fonctionnalités CoreCell étant présentes, c'est décidément une très bonne carte mère. Son rapport qualité prix fait partie des meilleurs.

Hardware magazine février/mars 05

Cartes pour processeurs

AMD K8 s939 (Athlon 64)

Asus A8V Deluxe édition

Abit AV8

Asus A8N SLI

K8T800 PRO / DDR / AGP

NFORCE4 SLI / DDR / PCI-E

K8T800 PRO / DDR / AGP

Seule carte mère K8T800 Pro s939 de ce comparatif, l'Abit AB8 s'en sort plutôt bien. Comme d'habitude, ce constructeur s'illustre pour ses compétences en matière d'overclocking. Le BIOS de cette carte permet d'ajuster une quantité impressionnante de fréquences, ratios et autres voltages.

Silencieuse d'origine, vous pouvez lui brancher jusqu'à cinq ventilateurs !

Toutefois, trois des cinq prises sont peu accessibles puisqu'elles se situent tout en bas à gauche de la carte, près du dernier port PCI. L'équipement de cette carte n'est pas ridicule du tout, il ne lui manque que le réseau sans fil. Si vous ne souhaitez pas passer au PCI Express pour le moment, cette carte est une option intéressante, elle fonctionne "vite et bien" mais elle coûte un peu trop cher ; vous pourrez trouver des cartes mieux équipées pour un prix sensiblement inférieur.

Non seulement Asus fut le premier à proposer une solution SLI, mais il s'agit en plus de produits accessibles sur le plan financier. Cette A8N-SLI, qui ne coûte que 150 ¤, intègre déjà un équipement très complet (réseau 1 Gb, son 7.1…) autour du fameux chipset nForce4 SLI. Ce dernier est très performant et permet enfin d'utiliser des cartes graphiques PCI Express avec les Athlon 64, rappelons-le. Contrairement à MSI et d'autres, Asus n'a pas suivi le design de référence nVidia pour sa série A8N SLI. Ainsi, les deux ports PCI Express 16x sont plus espacés pour permettre un meilleur refroidissement des cartes vidéo. D'autre part, une prise Molex présente sur la carte mère permet d'améliorer l'alimentation en électricité, rendant cette carte parfaitement compatible avec les alimentations ATX 20 broches, même lorsque l'on utilise deux grosses cartes graphiques. Pour une vingtaine d'euros supplémentaires, la version Deluxe ajoute une seconde carte réseau Gigabit et un contrôleur RAID SATA. Elle reste moins chère que la K8N Diamond, qui conserve le leadership en matière de cartes son.

Encore une excellente carte mère au sein de ce dossier. L'Asus A8V édition Wi-Fi offre l’un des meilleurs rapports qualité/prix. Non seulement elle permet d'accueillir et d'exploiter de façon performante les derniers processeurs AMD, mais c'est l'une des plus équipées en socket 939 sans pour autant figurer parmi les cartes onéreuses. Le Wi-Fi en 54 Mbps est livré, aux côtés d'une carte réseau Ethernet Gigabit. Pour une réception optimale, Asus a eu la bonne idée de remplacer l'antenne standard, cachée parmi les nombreux cordons à l'arrière du PC, par une antenne déportée, filaire.

N'oublions pas le "classique" chipset son ALC850 qui offre la bagatelle de huit canaux audio distincts, les nombreux branchements IDE/SATA et l'absence totale de ventilateurs. C'est l'une des rares cartes où le socket est suffisamment aéré pour accueillir n'importe quel ventirad, aussi imposant soit-il. Petit détail positif, l'A8V fait partie de ces rares cartes à posséder un connecteur pour les diodes et boutons de la façade qui soit coloré, afin de visualiser plus facilement l'ordre de branchement des différents fils. Rien ne vient entacher le tableau de chasse de l'Asus A8V, si ce n'est l'absence de PCI Express, bien que ce ne soit pas nécessaire pour beaucoup d'entre nous à ce jour. Sinon, il faudra impérativement vous orienter vers une carte à base de nForce4.

Wi-Fi

Hardware magazine février/mars 05

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dossier

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Leadtek/ Foxconn WinFast

Epox 9NDA3+

Gigabyte GA-K8NS Ultra-939

NFORCE3 ULTRA / DDR / AGP

NFORCE3 ULTRA / DDR / AGP

NFORCE4 / DDR / PCI-E

La carte mère Epox 9NDA3+, basée sur le nForce3 Ultra, offre les meilleures performances et le meilleur potentiel d'overclocking de notre comparatif. Ça tombe bien, car son prix de vente est également un peu plus élevé que ses concurrentes, s'approchant du prix des premières cartes SLI. Nous avons pu dépasser les 310 MHz de bus, alors que les bonnes cartes dépassent rarement les 300 MHz. Vive le nForce3 Ultra ! Le radiateur du chipset est assez conséquent, un poil bruyant et ressemble comme deux gouttes d'eau à certains ventirads de cartes Radeon 9x00. Elle ne souffre d'aucun défaut particulier, sa conception est réussie.

Le design de la carte est à la fois classique et bien pensé puisque aucun élément ne vient en gêner un autre, si ce n'est les plus gros radiateurs qui viendront empiéter sur les deux premiers emplacements de RAM. De plus, ces radiateurs imposants passeront tout de même au-dessus de la mémoire, ne limitant donc pas l'emploi des quatre "slots", mais rendant plus difficile l'accès à deux des quatre barrettes.

Avec la GA-K8NS Ultra-939, nous avons un bel exemple que le haut de gamme est accessible. Vendue aux alentours de 125 euros, cette carte est très complète et il ne lui manque que le PCI Express pour être au top de la technologie, en admettant que la DDR2 n'ait que peu d'importance. Elle peut donc accueillir n'importe quel processeur s939 sur le chipset le plus rapide, elle propose du son 7.1 avec toutes les sorties analogies et numériques nécessaires, quatre ports SATA tous en RAID (deux à deux) et du Firewire.

L'agencement est très propre, tous les composants sont rangés au garde à vous. Il y a de nombreuses options intéressantes pour l'overclocking dans le BIOS, comme le réglage de nombreux voltages. Le Dual BIOS est présent, ainsi que le dual channel pour la mémoire, le dual SATA, dual LAN… bref, tout est en double, même les ports série ! Dommage que le ventilateur du chipset ne soit pas totalement inaudible, cette carte aurait alors frôlé la perfection.

Cette carte mère baptisée WinFast CK804K8MA-KS a du mal à afficher sa provenance. Elle est fabriquée par Foxconn, le géant de la connectique, mais elle utilise une marque habituellement connue chez Leadtek, nous parlons bien sûr de WinFast. Quoi qu'il en soit, c'est la seule carte mère µATX de ce comparatif, l'une des toutes premières à intégrer un chipset nForce4 et du PCI Express pour ce format.

Modernisme oblige, seuls deux disques ATA peuvent prendre place sur cette carte mère, contre quatre à la norme Serial ATA. Nous ne regrettons que deux choses sur ce modèle, la présence d'un ventilateur sur le chipset, qui n'est pas remplaçable par un gros radiateur car cela condamnerait le port PCI-E 16x et un port PCI, ainsi que le manque d'options d'overclocking dans le BIOS, comme c'est si souvent le cas sur les produits µATX. Si vous optez pour cette carte mère et que vous souhaitez mettre le BIOS à jour, faites attention car il y a un cavalier qui protège le flashage.

Hardware magazine février/mars 05

CK804K8MA-KS

MSI K8N (MS-7025)

MSI K8N Diamond (MS-7100)

MSI K8T Neo2 (MS-6702E)

K8T800 PRO / DDR / AGP

NFORCE4 SLI / DDR / PCI-E

K8T800 PRO / DDR / AGP

La K8N Neo2 Platinum est une carte haut de gamme pour Athlon 64 s939 et cartes graphiques AGP. Tant que vous ne souhaitez pas de carte graphique PCI Express, il n'y a pas vraiment mieux. Cette carte se distingue positivement de ses concurrentes par la présence de deux cartes réseau Gigabit, mais nous trouvons cela fort peu utile. Malgré la présence d'une carte son 7.1, de quatre emplacements de mémoire et de tant d'autres beaux équipements, la K8N Neo2 Platinum n'est pas la meilleure puisque d'autres cartes aussi équipées et performantes valent moins cher.

Sachez toutefois que vous pourrez acheter la version équipée d'une carte réseau Wi-Fi 54 Mbps pour quelques euros de plus, améliorant ainsi son rapport qualité/prix. Le nForce3 Ultra est refroidi par un radiateur actif, mais ce dernier est silencieux. Le PCB de couleur noire est très élégant, comme toute la gamme Platinum du constructeur par ailleurs. Nous avons apprécié la présence d'un connecteur multicolore pour brancher les fils des boutons et diodes de la façade.

Parmi les cartes mères Athlon 64, la K8N Diamond de MSI est la plus haut de gamme que nous ayons retenue.

Elle est certes un peu chère, comparée à l'Asus A8N-SLI Deluxe notamment, mais elle est vraiment très complète et supporte notamment le réseau Wi-Fi 802.11g, ce que ne fait pas sa concurrente. En dehors du support de la technologie SLI, motivation principale d'achat de cette carte mère, signalons la présence d'une carte son au-dessus de la moyenne. Le contrôleur audio, de marque Creative, est une Sound Blaster Live ! 24 bits améliorée pour supporter le 7.1. En branchant un casque, la différence de souffle se fait immédiatement entendre, c'est très appréciable pour les aficionados de musique. Le connecteur ATX 24 broches n'est pas courant sur Athlon 64, mais il est recommandé de s'en servir si vous utilisez deux grosses cartes de type GeForce 6 800. Le chipset nForce4SLI est refroidi par un ventilateur, mais ce dernier est très discret. C'est une très bonne carte, dont le prix ne devrait pas tarder à baisser.

"Encore une carte mère MSI pour socket 939" diront les mauvaises langues. Oui, mais celle-ci offre un si bon rapport qualité/prix que nous ne voulions pas passer à côté. En effet, munie du rapide VIA K8T800 Pro, elle n'a rien à envier à toutes ses concurrentes et son équipement est des plus complet. Elle offre même des prestations d'overclocking très intéressantes, le tout pour seulement 110 ¤.

Pourquoi prendre autre chose ? Si vous n'êtes pas contre un chipset VIA, c'est un très bon modèle, mais qui concède la carte réseau Wi-Fi à l'Asus A8V à peine plus chère. Les quatre premiers disques ATA et les deux premiers disques SATA sont gérés par le "southbridge" VIA, tandis que deux disques ATA et deux disques SATA supplémentaires pourront prendre place via l'adoption d'un contrôleur RAID Promise PDC20579. Cette carte, comme toutes les MSI modernes, suit un code couleur précis qui facilite le montage ; par exemple, le jaune correspond aux disques SATA et aux ports USB 2.0, l’orange aux disques SATA, le rouge à l'AGP et ainsi de suite.

Neo2 Platinum

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dossier Cartes pour processeurs

Intel s478

(Celeron, Pentium 4, Pentium 4 EE)

Gigabyte P4 MSI 865PE

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Epox 4PDA5+

Titan GA-

Neo2-P Platinum

8IPE1000 Pro-G

(MS-6728)

865PE / DDR / AGP

865PE / DDR / AGP

865PE / DDR / AGP

L'offre des cartes pour P4 s478 finit par se ressembler étrangement. Sauf quelques cartes d'entrée de gamme, la majorité des cartes tournent autour des 90/100 ¤ avec des produits très proches les uns des autres. Celle-ci offre le son 7.1 pour tous, à condition d'avoir un kit d'enceintes adéquat mais elle n'a pas de Firewire. L'overclocking est très bon, c'est celle qui a atteint les meilleures fréquences parmi les trois cartes en concurrence. Côté stockage, Epox s'est contenté d'un vieux "southbridge" et a mis le paquet sur un contrôleur RAID SATA qui gère même le RAID 5. Pour refroidir les "mofsets", il y a huit petits radiateurs à coller. Le socket est aéré et peut accueillir tous les ventirads du marché. Une carte pareille est intéressante pour le home cinéma, en lui accolant un processeur de puissance moyenne. Elle n'a pas de ventilateurs et ne fait donc aucun bruit, elle intègre une carte son 7.1 avec des sorties analogies et numériques et dispose de suffisamment de ports PCI pour ajouter une carte TV, une carte satellite, j'en passe, et des meilleurs.

Bien que représentante de l'ancienne génération, la GA-8IPE1000 Pro-G reste encore d'actualité. Pour un montant correct d'une centaine d'euros, elle offre aux propriétaires d'anciens P4 sur socket 478 la gestion de la mémoire sur deux canaux, du Serial ATA, du son 5.1 et de bonnes prestations d'overclocking. Chère au constructeur, cette carte embarque la sécurité Dual BIOS qui permet de sauver la carte mère très facilement en cas de flashage raté du BIOS principal. Soulignons la présence de quatre ports DDR qui permettront de continuer à exploiter le mode "dual channel" tout en installant un maximum de mémoire. Pour une carte qui ne connaît pas encore le son HD Audio, le contrôleur Realtek ALC850 fait des prouesses. En sus de la gestion du son 5.1, il vous aide à brancher les enceintes en détectant automatiquement quels haut-parleurs sont raccordés ("Jack-Sensing"). Dommage qu'il n'y ait pas de sorties analogiques séparées pour les enceintes arrière, centrales et caisson toutefois. Si vous devez acheter un processeur également, elle accepte à la fois les Northwood et les Prescott.

Très proche de la carte Gigabyte, la MSI 865PE Neo2-P Platinum séduit. Elle concède la connectique Firewire à sa concurrente, mais elle est aussi légèrement moins chère. Son PCB de couleur noire et son faux côté série limitée (la carte est signée du designer) lui confèrent un look des plus sympathique. Elle est légèrement meilleure en matière d'overclocking, sans doute parce que le radiateur plus imposant du "northbridge" permet d'atteindre une fréquence de bus un peu plus élevée. Signalons également que les composants dédiés à l'alimentation électrique du processeur sont refroidis par de petits radiateurs, c'est un plus important pour l'utilisation du processeur Prescott, très exigeant. Toutes les fonctionnalités CoreCell de MSI sont présentes, permettant notamment d'éliminer du bruit de ventilation, d'overclocker de façon dynamique depuis Windows et d'économiser de l'énergie. L'excellent utilitaire LiveUpdate qui permet non seulement de mettre à jour le BIOS de la carte mais aussi ses drivers automatiquement est livré.

Hardware magazine février/mars 05

Cartes pour processeurs

Intel LGA775

(Celeron, Pentium 4, Pentium 4 EE)

Abit AG8

Abit AS8

Abit Fatal1ty AA8XE

915P / DDR / PCI-E

865PE / DDR / AGP

925XE / DDR2 / PCI-E

L'Abit AG8 est une carte permettant de passer au format LGA775 et au PCI Express à relativement faible coût. Pas de carte graphique embarquée, inutile si vous achetez une carte PCI-E en même temps, pas de DDR2 trop chère, même pas de carte son HD Audio, ça, c'est un peu plus décevant. C'est encore une carte très douée pour l'overclocking, il faut seulement déplorer l'absence de refroidissement des composants de l'alimentation du processeur, rudement mis à l'épreuve lorsque l'on utilise un processeur de génération Prescott. Vous devrez également franchir le pas du SATA prochainement, car cette carte ne gère que deux périphériques ATA classiques. Il y a des prises Firewire et une entrée audio numérique optique, chose courante chez Abit mais qui l'est moins au niveau de la concurrence. C'est une très bonne carte de milieu de gamme, un peu moins équipée que l'Albatron, mais vraiment plus efficace pour l'overclocker.

L'Abit AS8 est la carte la plus surprenante de ce dossier. En effet, c'est la seule carte de nouvelle génération, c'est-à-dire avec un support LGA775, à être équipée d'un chipset "ancien", le populaire 865PE. Elle ressemble fortement à l'excellente AI7 sur laquelle le socket 478 aurait laissé la place. Le chipset 865PE n'a rien à envier au 915P en matière de performances. La principale différence réside dans le fait qu'il n'y a pas de PCI Express sur cette carte, mais un bon vieil AGP 8x. C'est pratique pour les personnes qui ne sont pas prêtes à changer de carte graphique, ayant par exemple acheté l'une des premières GeForce 6 800 GT. C'est aussi un moyen de conserver de la mémoire DDR, bien que le 915P soit également compatible avec cette dernière. Le "southbridge" ICH5R ne contrôle que deux disques SATA, sans la gestion du NCQ, mais il permet déjà de créer une grappe RAID. Lorsque nous voyons un radiateur actif sur le "northbridge" et un radiateur passif sur le "southbridge", nous sommes juste un peu déçus de ne pas voir de radiateurs sur les "mofsets" qui alimentent le CPU en électricité.

Pourtant, le Prescott les fait facilement chauffer à plus de 100° en overclocking ! Au fait, tous les processeurs LGA775 sont supportés, même le récent 570 à 3.8 GHz. Dommage qu'elle soit un peu chère, car le chipset 865PE ne coûte plus grand-chose aujourd'hui.

Quel monstre ! Voilà ce que l'on se dit une première fois lorsque l'on découvre la boîte de la carte Abit Fatal1ty AA8XE puis une seconde fois en découvrant la carte elle-même. Ce modèle, qui emprunte son nom au plus célèbre joueur de tous les temps, est époustouflant d'un point de vue des spécifications et du prix. Plus de 250 ¤ pour s'offrir ce qui est peut-être la plus belle carte mère de tous les temps… qui se partage la vedette avec la non moins exceptionnelle Asus P5AD2-E Premium. Embarquant un chipset 925XE, conçu pour le bus à 1 066 MHz, c'est une excellente solution pour overclocker les processeurs à 800 MHz de bus. Le système de refroidissement OTES, présent sur les composants d'alimentation du processeur et sur la RAM, est encore relativement bruyant même si ce n'est plus comparable aux premières versions des IC7MAX3 et autres KV8-MAX3. Les overclockers pourront installer l'essentiel des ventirads malgré la présence du système OTES. Seul le Thermalright XP-120 n'est pas passé durant nos tests. Pratique, il y a un bouton "power" et un bouton "reset" à même la carte, ce qui facilite grandement la bidouille sur table. Les amateurs de look ravageur seront comblés, non seulement la carte offre un beau PCB rouge mais également six petites diodes rouges, en dessous, destinées à illuminer le fond du PC. Dommage que cette carte soit si chère, surtout que l'achat obligatoire de mémoire DDR2 n'arrange pas les choses.

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dossier

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Albatron Asus Mars P5AD2-E PX915G Pro Premium

Asus P5GDC-V Deluxe

915G / DDR / PCI-E

925XE / DDR2 / PCI-E

915G / DDR ET DDR2 / PCI-E

Albatron, toujours peu connu du public français, propose une offre toujours plus étoffée et désormais complète dans notre beau pays. Cette Mars PX915G Pro, à base d'un chipset i915G comme son nom le laisse comprendre, ne souffre pas de défauts particuliers si ce n'est son prix de vente par rapport à des modèles concurrents, parfois mieux équipés. Avec sa carte graphique embarquée, ses deux cartes réseau et la possibilité de brancher un maximum de 10 disques durs, elle fera une bonne carte pour des PC à usage professionnel. Elle pourrait aussi trouver sa place dans un PC home cinéma, car elle intègre une carte son HD Audio 7.1 avec sorties analogies séparées, une prise SPDIF pour brancher une équerre SPDIF (non fournie) et n'émet aucun son puisqu'elle n'utilise pas de ventilateurs. Bien qu'elle n'ait posé aucun problème de stabilité en utilisant des fréquences normales, elle s'est rapidement révélée instable en overclocking. Notez que l'utilisation du RAID matériel ne concerne que les quatre disques durs ATA branchés sur le contrôleur additionnel.

Asus peut se venter d'avoir produit la carte mère la mieux équipée de tous les temps et au bundle le plus complet. La P5AD2-E Premium, basée sur le haut de gamme 925XE, est une concurrente immédiate de la gamme AA8XE d'Abit.

Son "packaging" est moins impressionnant, mais pourtant, la carte est encore plus complète ! Pas moins de trois cartes réseau (2x 1Gb + 1x Wi-Fi 54 Mbps), huit disques SATA RAID, dont deux que l'on peut facilement brancher en externe via une interface similaire à celle de Gigabyte, du Firewire 400 et 800 Mbps… la liste est trop longue, mais il ne lui manque rien. Pour ne rien gâcher, elle n'embarque aucun ventilateur, contrairement aux cinq de l'Abit, bien que son potentiel d'overclocking soit à peu près aussi élevé. De toute façon, avec un bus certifié 1066, les P4 à 800 MHz peuvent déjà bien monter avant que le 925XE ne commence à chauffer. De plus, l'apparition de nouveaux ratios de RAM permet d'atteindre des fréquences de bus ahurissantes de 320 MHz et plus. Cerise sur le gâteau, ce bijou de technologie n'est pas tellement inabordable, il vous en coûtera 235 ¤ tout de même. A ce prix, un processeur, une carte graphique et de la mémoire suffisent pour que le PC soit complet.

L'Asus P5GDC-V Deluxe est chère pour une solution à base de 915, mais c'est aussi la plus complète du marché. A vrai dire, elle n'a rien à envier aux cartes 925 haut de gamme. Pour toute personne souhaitant construire un PC puissant, résolument orienté vers l'avenir, mais en douceur d'un point de vue "portefeuille", c'est la carte parfaite.

Elle intègre une carte graphique aux performances honorables, qui peut gérer un second écran et une sortie TV moyennant l'acquisition de la carte optionnelle Asus DVI-ADD2, mais surtout elle peut exploiter à la fois de la mémoire DDR et de la mémoire DDR2. Attention, vous ne pourrez pas utiliser simultanément les deux types de mémoire, mais ça permet de se contenter de barrettes DDR dont le prix de vente est plus clément, surtout si vous les possédez déjà, et d'évoluer plus tard avec de la DDR2 qui finira par devenir incontournable tôt ou tard. Dès que vos finances le permettront, vous pourrez alors installer une carte graphique sur le port PCI Express 16x. L'installation de disques durs ne vous posera bien sûr aucun problème (jusqu'à 10 disques au total). L'overclocking offert par cette carte est excellent, comme de coutume chez Asus. Déplorons juste le choix du constructeur en ce qui concerne le chipset audio CMI9880, légèrement moins bon que les modèles Realtek et Creative.

La différence est infinitésimale de toutes les façons, mais il fallait bien critiquer quelque chose !

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Gigabyte 8E MSI 915G GA-8GPNXP Neo2 Platinum Epox 5EPA+ Duo (MS-7028) 915P / DDR / PCI-E

915P / DDR ET DDR2 / PCI-E

915G / DDR2 / PCI-E

Décidément, les tarifs pratiqués par Epox ne sont pas compréhensibles.

Certaines cartes sont bien trop chères par rapport à la concurrence, tandis que d'autres, comme le modèle pour s462 et cette 5EPA+ pour LGA775 sont bien plus compétitives. Il s'agit d'une carte de nouvelle génération comme on les aime, c'est-à-dire puissante, complète mais se contentant de DDR de première génération. Comme toute la gamme actuelle, la carte est livrée avec le PowerPack qui comprend un tournevis multifonction, pas idéal pour monter un PC complet mais il peut dépanner, ainsi qu'un jeu de petits radiateurs destinés à refroidir les "mofsets" qui alimentent le CPU. Sur la 5EPA+, ils auraient pu les coller d'office, car nous savons tous que le Pentium 4 Prescott est très gourmand, sollicitant beaucoup les composants en charge de son alimentation. La carte est très classique, il ne manque que le Firewire par rapport à ses concurrentes les plus proches.

Une version un poil moins chère existe, la 5EPA, sans "+", qui n'intègre pas le contrôleur RAID ATA.

La GA-8GPNXP Duo est une carte capable d'accueillir, au choix, de la mémoire DDR ou DDR2. Ces cartes sont intéressantes en cette période de transition car nous avons déjà tous de la bonne vieille DDR PC2700 ou PC3200 en stock tandis que la DDR2 est encore très chère pour un gain de performances nul ou presque.

Toutefois, la DDR2 étant un produit d'avenir, il est intéressant de pouvoir utiliser les deux standards. En dehors de cette fonction particulière, cette carte Gigabyte est plutôt standard. Elle se distingue aussi grâce à son système de double alimentation électrique pour le processeur. En effet, une petite carte vient s'ajouter sur un connecteur spécifique pour améliorer l'alimentation du CPU, il en résulte un overclocking plus stable. La carte DPS est munie d'un système de refroidissement avec caléoducs, dont nous continuons de nous demander l'intérêt sachant que les composants d'alimentation à même la carte mère, eux, ne sont pas refroidis du tout. Le ventilateur du chipset est assez bruyant, c'est dommage. Un radiateur plus imposant, tel le Zalman, pourra avantageusement remplacer ce petit ventirad. Rien de bien grave, en somme. En fait, tout irait bien si cette carte n'était pas "hors de prix", tarif en partie compensé par la présence d'une carte Wi-Fi 54 Mbps en standard.

Avec un équipement complet, des ports PCI Express et de la mémoire DDR2, la 915G Neo2 Platinum est une carte haut de gamme. Il ne lui manque qu'un chipset de la famille 925, mais c'est tant mieux. En effet, l'adoption d'un 915G, avec carte graphique intégrée, permet de conserver un prix de vente correct, puisque la carte ne coûte en effet "que" 150 ¤. Si vous souhaitez acheter une carte graphique simultanément avec votre carte mère, vous pourrez même vous contenter de la 915P Neo Platinum (la même, sans carte vidéo), mais l'écart de prix est quasiment nul en pratique.

Une fois de plus, MSI confirme qu'il fait partie des meilleurs constructeurs et qu'il faut compter sur lui pour ce qui est de l'overclocking. Les composants sont bien refroidis malgré l'absence de ventilateurs (tant mieux pour le bruit) et les fonctionnalités d'overclocking du BIOS, statique ou dynamique, sont très complètes. En option, une carte PCI spéciale permet d'activer le réseau Wi-Fi. Toutefois, une carte Wi-Fi PCI ne coûte pas vraiment plus cher. Si vous n'avez pas besoin de supporter la mémoire DDR, cette carte est aussi complète et moins chère que l'excellente Asus P5GDC-V Deluxe. Cette carte est livrée avec un accessoire pour poser le CPU LGA775 sur son support. Quand l'on connaît la fragilité de ce dernier, c'est une très bonne initiative.

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dossier Fiches techniques

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Hardware magazine fĂŠvrier/mars 05

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QUI POURRAIT DIRE QU'ASUS ÉTAIT RADIN SUR LE "BUNDLE" ?

dossier

Le choix de la rédaction Comme vous vous en serez rendu compte, il n'y a aucune mauvaise carte mère dans ce comparatif. Certaines sont un peu moins intéressantes que d'autres, généralement en raison de leur prix, mais elles sont toutes techniquement d'un bon ou d'un excellent niveau. Nous ne pouvons en élire une seule, puisque chaque support processeur est défendu par ses propres candidates.

Les PC dont le maître mot est "économie" pourront s'appuyer sur la carte mère Asrock K7VT4A+ sans hésiter. Elle est visiblement moins "tech" que les autres, mais elle est de bonne facture et ne coûte vraiment pas cher. Pour construire une machine à base d'Athlon XP orientée vers la performance ou l'overclocking, l'Epox 8RDA6+ Pro est celle qu'il vous faut. Puissante et peu onéreuse. Le choix est moins évident pour les Athlon 64, tant en s754 qu'en s939. Si vous avez une préférence pour une marque précise, votre choix sera facilité.

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Les Asus K8N-E Deluxe et MSI K8N Neo Platinum, deux modèles quasi identiques, sont nos préférées. Notre choix se porte également sur des cartes mères Asus pour les Athlon 64 s939, tant en AGP avec l'A8V Deluxe édition Wi-Fi qu'en PCI Express SLI et la gamme A8N SLI. Tant que nous sommes dans les s939, la Leadtek nous a bien plus, c'est à ce jour la carte la plus "puissante" que nous ayons vue au format µATX, mais malheureusement, il n'y a toujours pas d'options intéressantes pour les overclockers.

En passant du côté du géant Intel, si vous êtes soucieux d'utiliser un processeur au format s478, vieillissant mais loin d'être dépassé (jusqu'à 3.4 GHz !), vous aurez compris que les trois modèles que nous avons testés se valent à peu près.

Nous aurions bien une petite préférence pour la carte Gigabyte, mais elle est un peu plus difficile à trouver qu'une MSI. En passant au format

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actuel, LGA775, tout dépend de l'usage que vous souhaitez faire de votre PC. Pour un prix raisonnable, sans carte graphique embarquée, l'Epox est à la fois la mieux équipée et la moins chère. Un petit coup de cœur pour la solution originale proposée par l'Abit AS8 qui permet de passer au LGA775 sans quitter l'AGP. Si vous désirez upgrader en douceur, en récupérant de la DDR et en vous passant temporairement de carte graphique, nous conseillons la MSI 915G Neo2 Platinum. Pour son prix de vente, elle est très bien équipée.

Enfin, les aficionados des dernières technologies et du haut de gamme auront le choix entre les deux fabuleuses Asus P5AD2-E Premium et l'Abit Fatal1ty AA8XE. Nous avons une petite préférence pour l'Asus, mieux équipée, totalement silencieuse et un poil moins chère. L'Abit offre un look un peu plus ravageur, mais son système de refroidissement actif ne devient utile qu'à très très haute fréquence de bus.

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maîtriser

Transformez vos DivX en DVD Vidéo Par : Thomas Olivaux

Les DivX, c’est pratique mais sur un lecteur portable ou chez quelqu’un qui n’a pas de platine DivX, ca ne sert à rien. Heureusement, rien n’est perdu, il suffit de convertir les fichiers MPEG-4 souhaités en DVD Vidéo, en profitant de la démocratisation des graveurs de DVD pour PC.

SI DE NOMBREUSES PLATINES DVD D'AUJOURD'HUI SONT COMPATIBLES AVEC LES FICHIERS MPEG-4 DE TYPE DIVX, ELLES SONT ENCORE LOIN D'ÊTRE AUSSI RÉPANDUES QUE LES PLATINES DVD "TOUT COURT".

1re partie

La conversion facile epuis plus de cinq ans désormais, bon nombre de PCistes passent du temps à convertir des DVD Vidéo en vidéos MPEG-4, le plus souvent du DivX. Le principal avantage résidait dans le fait de pouvoir visionner un film très facilement sur ordinateur, sans avoir à insérer le moindre disque, mais sans pour autant occuper trop de place sur nos disques durs. De véritables DivXtèques ont donc vu le jour, aux côtés des DVDtèques. Il faut ajouter à cela les films de vacances et autres souvenirs capturés à partir des caméscopes numériques, pour lesquels l'encodage en MPEG-4 s'est généralisé. Les formats DivX et dérivés se sont tellement imposés que nous avons même vu naître des platines de salon capables de lire à la fois des DVD et des fichiers MPEG-4, souvent bon marché. Mais si vous possédez une vieille platine DVD que vous souhaitez continuer à utiliser, dans votre chambre par exemple, si vous avez

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investi une importante somme d'argent dans une platine DVD haut de gamme et que vous préférez la conserver, vous n'êtes donc pas intéressé par ces platines d'un nouveau genre. De plus, si vous produisez des vidéos que vous souhaitez montrer à vos amis (films de mariage, sketchs…) mieux vaut éviter le DivX tant qu'il n'est pas dans tous les foyers.

Puisque nous savons transformer un DVD Vidéo en DivX, pourquoi ne pas faire l'inverse ? Et oui, c'est aussi simple que ça ! Grâce à nos puissants ordinateurs et quelques logiciels, il est très facile de convertir un fichier MPEG-4 en véritable DVD Vidéo. Dans le passé, une telle opération aurait été impensable, financièrement, tant les graveurs de DVD et les disques vierges coûtaient cher.

Aujourd'hui, nous pouvons nous offrir un graveur pour une soixantaine d'euros et acheter des DVD+/-R aux alentours d'un euro pièce, cela change la donne.

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Certes, vous ne pourrez pas transformer un DivX fortement compressé en un magnifique DVD Vidéo, vous êtes bien sûr tributaire de la qualité de votre vidéo initiale. Vous pourrez tout de même en faire un DVD Vidéo standard, lisible n'importe où. Vous pourrez également stocker plus de films. En effet, si la qualité d'origine n'est pas aussi bonne que celle d'un DVD Vidéo, autant ne pas gâcher d'espace à utiliser de trop gros débits. Si vous êtes patient, vous pourrez même améliorer la qualité d'image de vos DivX en jouant de quelques astuces d'encodage, ajouter des sous-titres et pourquoi pas créer un menu pour sélectionner chapitres et sous-titres.

Il existe plusieurs méthodes pour convertir une vidéo AVI de type MPEG-4 (DivX 3, 4, 5, XviD…) en DVD Vidéo. Entre celles qui permettent de réaliser l'opération entre trois clics de souris, sans vraiment se soucier du résultat, celles qui requiè-

rent un niveau d'études BAC +5 afin d'obtenir la meilleure image possible, nous avons opté pour ce qui nous semble être le meilleur compromis facilité/qualité. Nous avons toutefois scindé cet article pratique en deux parties principales, la première expliquant la procédure de conversion "de base", facile à réaliser, la seconde permettant d'obtenir une qualité d'image améliorée en prenant le temps d'optimiser l'encodeur.

Nous verrons pour finir différentes "options" telles que la prise en charge du son 5.1 ou des sous-titres. Notez que seuls des logiciels gratuits ou accessibles gratuitement en version d'évaluation sont requis.

1 IL EXISTE SUR INTERNET DE NOMBREUX SITES PROPOSANT DES GUIDES DE CONVERSION POUR TOUS LES FORMATS AUDIO ET VIDÉO. ALLFORMP3, DIGITAL DIGEST, DOOM9, VIDEOHELP…

Installer les bons outils

Pour transformer un DivX en DVD, il n'y a pas besoin de nombreux logiciels. Nous allons vous expliquer comment tirer profit de DVD2SVCD, un freeware téléchargeable

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maîtriser

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Pour les DivX en deux CD Si vous souhaitez encoder un DivX en deux CD, il vous faut d'abord réunir les deux fichiers ".avi" en un seul sur votre disque dur. Pour y parvenir, utilisez VirtuelDubMOD, ouvrez le premier fichier, cliquez sur "Copie de flux directe" dans le menu "Vidéo", cliquez ensuite sur "Ajouter un segment vidéo" dans le menu fichier pour ajouter votre second fichier et enregistrez le nouveau fichier en cliquant sur "Enregistrer sous" dans ce même menu.

TMPGEnc, choisissez celui-ci sur la première ligne. Au besoin, indiquez l'emplacement de l'exécutable "TMPGEnc.exe". Pour le moment, nous allons nous focaliser sur la simplicité d'encodage et non la qualité d'image maximale. Choisissez donc "Constant bitrate (CBR)" comme "Rate Control Mode" et "Motion estimate search (fast)" pour "Motion search precision".

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sur www.dvd2dvd.org. Nous avons utilisé la version 1.2.2 (build 3) pour cet article.

DVD2SVCD n'est en fait qu'une interface qui pilote plusieurs logiciels, intégrés ou externes. Il faut donc installer un encodeur MPEG-2, optons pour le plus célèbre et néanmoins gratuit, TMPGEnc. Vous pouvez vous procurer la dernière version, la 2.521 pour l'instant, sur le site www.tmpgenc.net.

Nous aurons peut-être besoin d'autres outils, notamment pour convertir des soustitres ou pour graver le DVD Vidéo, mais nous y reviendrons en temps voulu.

Pour installer ces deux programmes, rien d'exceptionnel. Lorsque vous êtes sollicité à propos du profil par défaut à adopter pour DVD2SVCD, choisissez bien sur "AVI to DVD".

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Paramétrer DVD2SVCD

Lancez DVD2SVCD et affichez l'onglet "Misc". Cliquez sur le bouton "Default output folder" pour choisir le répertoire de destination pour vos projets. Prévoyez suffisamment d'espace libre pour accueillir les fichiers de travail ainsi que l'image du DVD final ; comptez 10 Go environ pour être tranquille, le double si vous souhaitez créer du DVD double couche. Plus bas sur ce même écran, vérifiez que votre fichier d'entrée ("Input File Type") est bien de type "AVI" et que celui de sortie ("Output file type") est bien "DVD". Ensuite, passez sur l'onglet "Encoder" pour paramétrer l'encodeur MPEG-2. Puisque nous avons opté pour Hardware magazine février/mars 05

Sélectionner entrée et sortie

Poursuivez par l'écran "Conversion" qui permet de sélectionner la vidéo que l'on souhaite convertir. Choisissez donc votre fichier DivX ou Xvid, ".avi", ainsi que le ratio d'image d'origine. Par exemple, si vous ouvrez le film dans votre lecteur favori, en mode fenêtre, et que vous voyez deux bandes noires de part et d'autre de la vidéo, choisissez donc "16/9 (border added, encoded as 4:3). Dans l'onglet "DVD Image", il faut opter pour la méthode "DVD Author". Vous pouvez, selon votre préférence, laisser cocher la case "ISO Image". Si vous laissez tel quel, le fichier de destination sera une simple image destinée à être gravée. En décochant, vous obtiendrez alors un répertoire "VIDEO_TS" contenant les différents fichiers ".ifo" et".vob" qui seront présents sur le DVD Vidéo. Si vous désirez stocker plus d'une vidéo sur un seul DVD Vidéo, nous devrons par la suite utiliser des logiciels qui auront besoin d'accéder aux fichiers du DVD et ne pourront se contenter d'un ".iso". En ce qui concerne le paramètre "Fixed chapters" qui permet de segmenter votre film en plu-

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Graver le DVD Vidéo

Au bout de plusieurs heures, essentiellement passées sous TMPGEnc à compresser la vidéo en MPEG-2, votre DVD est enfin prêt.

Vous pouvez immédiatement l'essayer en ouvrant le répertoire VIDEO_TS avec WinDVD ou tout autre logiciel de lecture de DVD compatible. Si tout va bien, vous n'avez plus qu'à le graver. Beaucoup de logiciels de gravure sont aujourd'hui capables de créer des DVD Vidéo, le populaire Nero Burning Rom par exemple. Il n'y a qu'à choisir un nouveau projet de DVD Vidéo, à glisser tous les fichiers contenus dans le répertoire VIDEO_TS de votre disque dur vers celui du projet DVD et à lancer la gravure. Facile !

sieurs chapitres, nous conseillons d'augmenter légèrement le délai initial de 120 s.

En effet, un film de deux heures serait alors coupé en soixante chapitres !

4

Lancer l'encodage

Un rapide passage dans l'onglet "Bitrate" permet d'ajuster le bitrate souhaité pour l'encodage de la vidéo. Pour le moment, nous n'allons pas nous inquiéter du bitrate.

Sachant que nous souhaitons juste transformer un film DivX en DVD Vidéo, il suffit

de choisir la taille du fichier de destination et de laisser les autres paramètres de bitrate par défaut (pour le moment).

Sélectionnez donc DVD+R (ou DVD-R).

Notez que cet onglet ne concerne que le bitrate de la vidéo. Par défaut, l'audio n'est pas recompressée par DVD2SVCD. Vous pouvez toutefois la modifier si vous le désirez en vous rendant dans l'onglet "Audio".

A présent, vous n'avez plus qu'à lancer le processus de conversion. Pour y parvenir, retournez dans l'onglet "Conversion" et cliquez sur le bouton "Go !" suivi de "Start conversion".

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D. I. K. O. Comme nous l'avons dit, il existe plusieurs méthodes pour convertir des DivX en DVD Vidéo. Celle dont nous avons parlé, qui emploie DVD2SVCD, est l'une des plus simples et elle est très courante. Nous souhaitons tout de même parler, au sein de cet encadré, du programme D.I.K.O (DivX / DVD in, KDVD / KSVCD out). Disponible en libre téléchargement sur www.vmesquita.com, toujours en version de développement (actuellement 0.77), ce logiciel permet également de transformer des DivX en DVD Vidéo… ou plutôt en KDVD. En effet, détournant le MPEG-2 par un procédé plus complexe, plus efficace mais toujours compatible, vous pouvez donc envisager de stocker plus d'un film sur un seul DVD, en conservant une qualité fort acceptable. Après l'installation, pensez à aller dans le menu de configuration où vous pourrez trouver une traduction française (partielle).

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maîtriser

2e partie

Améliorer la qualité d'image Améliorer la qualité d'image en optimisant TMPGEnc MGEnc est un outil très puissant, mais il faut jouer sur de nombreux réglages pour en tirer le maximum.

En apprenant à maîtriser les différentes options de ce logiciel, vous pourrez améliorer fortement la qualité de vos encodages MPEG-2. Dans le cadre d'une conversion DivX vers DVD Vidéo, non seulement vous ne subirez aucune dégradation d'image en suivant ces conseils, mais vous pourrez même obtenir une légère amélioration !

Nous pourrions faire toute la conversion d'un DivX vers un DVD Vidéo avec TMGEnc, sans passer par DVD2SVCD par exemple, sauf que ce petit bijou ne sait générer que des fichiers ".mpg" et non une véritable arborescence de DVD Vidéo. Si vous souhaitez tout de même passer par lui pour l'encodage de la vidéo, vous devrez alors utiliser un logiciel d'édition après la compression pour transformer votre ".mpg" en fichiers ".ifo" et ".vob", compris par toutes les platines DVD. Ça sera d'ailleurs le moment de créer un menu et d'ajouter des sous-titres ou, pourquoi pas, des bonus. C'est ce que l'on appelle "authoring".

T

Si l'audio est déjà correctement compressée dans le DivX… Si l'audio est déjà compressée en MPEG niveau 1 ou 2 (et non pas 3 comme les MP3) dans votre fichier DivX ou Xvid, vous pouvez le savoir grâce à GSpot, il n'y a pas besoin de le recompresser. Utilisez alors le logiciel VirtualDubMOD (virtualdubmod.sf.net), ouvrez votre DivX, cliquez sur "Liste des flux" dans le menu "Flux" et choisissez "Demux" pour ne sauver que le son au format ".mp2". Dans TMPGEnc, choisissez un type de flux "FE

(vidéo)" pour n'encoder que l'image, générant alors un fichier ".m2v". De retour dans VirtualDubMOD, ouvrez votre fichier ".m2v", cliquez sur "Liste des flux" du menu "Flux" et ajoutez votre flux audio ".mp2". Ensuite, vérifiez que l'option "Copie de flux directe" est activée dans le menu "Vidéo" et sauvegardez votre vidéo. Vous aurez alors un fichier ".mpg" normal, lisible dans le lecteur Windows Media par exemple.

d'un DVD avec TMPGEnc, car il existe des logiciels spécialisés capables d'offrir une meilleure qualité, mais puisque vous partez déjà d'une source audio compressée, ça a moins d'importance.

ment baptisé "vidéo", permet d'ajuster différentes options concernant le fichier final que vous souhaitez produire. Commencez par choisir un flux de type "MPEG-2 Vidéo", puisque le standard DVD Vidéo s'appuie systématiquement sur la technologie de compression MPEG-2. Les dimensions de votre DVD dépendent de votre zone géographique. Si vous êtes en

Commencez donc par lancer TMPGEnc, en fermant l'assistant qui se lance automatiquement au démarrage. Vous pouvez vous rendre dans le menu "Option" puis dans "Préférences", mais il n'y a pas grandchose à modifier à cet endroit. Vérifiez seulement que les accélérations matérielles compatibles avec votre processeur sont bien activées pour encoder le plus rapidement possible. Spécifiez également vos répertoires de travail par défaut.

Il y a de l'option !

En bas à droite de la fenêtre principale, optez pour un type de flux "Système (vidéo+audio)". De cette façon, vous spécifiez à TMPGEnc que vous encodez à la fois la vidéo et l'audio, le tout dans un fichier "système", c'est-à-dire un fichier tout en un directement lisible, un ".mpg". En principe, il vaut mieux éviter d'encoder le son

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Poursuivez la personnalisation de votre projet d'encodage en cliquant sur le bouton "Options". Le premier onglet, simpleHardware magazine février/mars 05

LE CHOIX DU BITRATE EST TRÈS DÉLICAT LORSQUE L'ON TRAVAILLE UN DIVX, CAR LA QUALITÉ D'ORIGINE VARIE BEAUCOUP. LE MIEUX RESTE ENCORE DE FAIRE PLUSIEURS ESSAIS, AU MOINS SUR UN PETIT MORCEAU DE LA VIDÉO.

Europe, où le standard d'affichage PAL est en vigueur, la résolution à adopter est 720x576 pixels. Pour le Japon ou les EtatsUnis, qui utilisent le format NTSC, c'est alors 720x480. Si vous désirez produire sur DVD un film acquis via une entrée analogique, il existe des standards recadrés car certaines cartes d'acquisition ne sont pas capables de capturer la zone "overscan".

Si tel est le cas, vous n'avez qu'à consulter votre fichier source pour en être sûr, vous pouvez alors choisir 704x576 (ou 704x480).

Il faut ensuite régler le ratio d'aspect de votre vidéo, soit 4/3, soit 16/9, dépendant bien sûr de votre source. Si le DivX à recompresser a des bandes noires de part et d'autre de la vidéo, il faut choisir 4/3. Le nombre d'images par seconde dépend également du mode vidéo choisi, à savoir 25 images par seconde pour un DVD PAL et 29.97 pour un DVD NTSC.

LA STRUCTURE GOP, APRÈS RÉGLAGES, DOIT ÊTRE "IBPBPBPBPB"

VÉRIFIEZ QUE LES OPTIMISATIONS MULTIMÉDIAS DE VOTRE PROCESSEUR SONT ACTIVÉES SANS QUOI VOUS PERDREZ BEAUCOUP DE TEMPS LORS DE LA COMPRESSION.

GSPOT (WWW.HEADBANDS.COM/GSPOT) EST UN FORMIDABLE PROGRAMME POUR CONNAÎTRE LA COMPOSITION (AUDIO ET VIDÉO) D'UN FICHIER MULTIMÉDIA. IL PRÉCISE ÉGALEMENT SI VOTRE CONFIGURATION LOGICIELLE PERMET DE LIRE CE FICHIER OU NON. Hardware magazine février/mars 05

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maîtriser

Dans la partie qui suit, au sujet du "mode de contrôle du débit", il faut choisir "VBR 2-passes (VBR)" pour obtenir un rapport taille de fichier/qualité d'image optimale.

Au contraire du mode "CBR" qui utilise un débit vidéo constant, le "VBR" peut changer le débit en fonction des besoins, selon la complexité de la scène. C'est un moyen d'économiser de la place par endroits et de conserver une bonne qualité quoi qu'il arrive. En mode "2-passes", l'encodage se fera en deux temps, permettant d'améliorer encore la précision. Bien sûr, le mode "VBR 2-passes" est beaucoup plus long, mais il permet d'entrer un film beaucoup plus long qu'en "CBR" sans perte de qualité. Juste à côté, un bouton nommé "Config." permet d'ajuster les débits souhaités. Il faut d'abord savoir que plus le débit est élevé, meilleure est la qualité, mais plus la taille augmente. Le débit total d'un DVD, vidéo et son compris, ne peut pas dépasser 9.8 Mbits par seconde. D'une manière générale, si vous optez pour une valeur de 6 000 en débit moyen et de 8 000 pour le débit maximum, vous êtes certain d'obtenir un bon résultat. Vous serez alors en mesure de stocker un film d'environ une heure et demie avec du son compressé, ou d’une heure et quart avec du son non compressé sur un DVD de 4.7 Go. Bien sûr, si vous partez d'un DivX de piètre qualité, vous n'avez pas besoin de mettre de tels débits, 3 000 à 4 000 de débit moyen devrait être suffisant. Nous recommandons de mettre entre 3500 et 6000 comme débit moyen, de 6000 à 8000 en débit maximum et de 0 à 2 000 pour le débit minimum. Pour calculer le débit, il est recommandé de télécharger un "bitrate calculator" comme il en existe tant sur Internet. Les autres options de la fenêtre "VBR 2-passes (VBR)" doivent rester par défaut en vue d'un encodage de qualité. La durée de stockage possible dépend directement du débit choisi, en particulier le débit moyen.

De retour sur l'onglet des paramètres vidéo, laissez les options de taille du tampon VBV sur automatique et "Profile et Niveau" par défaut, à savoir MP@ML. En ce qui concerne le système TV, vous devez choisir en fonction de votre diffuseur. Même si toutes les TV sont aujourd'hui capables d'afficher du PAL et du NTSC, autant opter pour le PAL, standard en Europe. Pour l'option suivante, il est recommandé d'opter pour une

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vidéo progressive, désentrelacée. Le format YUV doit rester sur 4:2:0. Le mode YUV spécifie la façon dont la luminosité et la couleur sont gérées. Enfin, pour les deux derniers paramètres, optez pour 10 bits et "Qualité maximum (10 bits)". Le temps d'encodage s'en ressentira, mais l'image sera plus belle.

Pour les "experts" Nous passons au second panneau des options, les paramètres "d'Expert". Ces options concernent en fait la vidéo source que vous souhaitez encoder en MPEG-2.

Commencez par spécifier le type d'affichage de votre vidéo d'origine, c'est-à-dire si elle est entrelacée ou non. Si vous avez enregistré une émission de TV, cette dernière est certainement entrelacée. Mais si vous partez d'un film encodé en DivX, il est presque sûr qu'il sera progressif. L'option qui suit spécifie l'ordre des trames, ce qui ne concerne bien sûr que les vidéos entrelacées. Le mode "Trames paires en 1er" est à choisir pour les captures DV alors que le mode "Trames impaires en 1er" est utilisé pour les captures analogiques. En fait, si vous souffrez de scintillements importants, surtout lors des déplacements horizontaux rapides dans un film ou un événement sportif, c'est à cause d'un mauvais réglage à ce niveau.

Sélectionnez le ratio de votre vidéo source pour être sûr qu'il n'y aura pas de déformation. Nous conseillons de choisir le même format pour la vidéo source et celle de destination (Affichage 4/3 ou Affichage 16/9).

L'option positionnement juste en dessous est très intéressante. En effet, si votre DivX source est de résolution inférieure à celle du DVD que vous souhaitez produire, comme c'est généralement le cas, vous pourrez ici choisir de mettre la vidéo à l'échelle ou non. Nous vous conseillons pour la conversion de DivX d'opter pour "Plein écran (conserver les proportions)". Si vous partez d'une source déjà en 720x576, n'importe quel réglage peut être utilisé, ça ne changera rien. En bas de la fenêtre, vous pouvez opter pour quelques filtres destinés à améliorer la qualité de la vidéo source avant de la compresser en MPEG2. Si vous partez d'une source parfaitement propre, il n'y a rien à cocher. Pour un DivX un peu flou, vous pouvez adopter

Hardware magazine février/mars 05

"Accentuation des contours" et "Réduction de l'effet fantôme".

Nous passons à présent au troisième onglet de la fenêtre d'options, baptisé structure GOP, dont les réglages sont relativement compliqués. Nous n'allons pas détailler chaque réglage par manque de place, mais voici ce que nous recommandons. Il est préférable d'utiliser une image "I", quatre images "P", une image "B", un intervalle de "1" et un maximum de 15 frames par groupe d'images (GOP = Group Of Pictures). Il vaut mieux désactiver la marque de fin de GOP et le type manuel des images, mais activer la détection de changement de plan. Enfin, dans le dernier onglet des options, la "Matrice de quantisation", ne vous amusez pas à changer la matrice justement. Il est par contre conseillé d'activer l'encodage des données YUV de base. Désactivez la recherche de mouvements par demi-pixel et n'utilisez pas d'adoucissement de macroblocs. Vous pouvez également faire un saut sur l'onglet "Audio" si vous avez choisi d'encoder le son avec TMGEnc. Dans ce cas, vous avez le choix entre du son brut, non compressé (PCM, 1 536 Ko/s) ou une compression de type MPEG niveau II. Dans ce cas, une valeur de 192 Ko/s est généralement satisfaisante. Si vous aviez déjà une piste son compressée en MPEG avec un bitrate inférieur, il ne sert à rien d'augmenter ce dernier. La qualité n'augmentera pas et vous utiliserez plus de place sur votre DVD alors que la vidéo aurait pu en profiter. Sachez qu'un DVD Vidéo peut accepter des débits audio compris entre 32 et 1 536 Ko/s.

Et voilà, vous venez de créer un nouveau profil d'encodage TMPGEnc, optimisé pour une qualité d'image optimale. Vous pouvez le sauvegarder, non pas en faisant "Enregistrer le projet en cours" du menu "Fichier", mais en cliquant sur le bouton "Sauvegarder" à côté de celui des options.

Si vous êtes nombreux à vous intéresser aux options avancées de TMPGEnc, qui sont semblables à de nombreux autres encodeurs MPEG, nous pourrons refaire un dossier plus complet à l'avenir. Pour débuter l'encodage, il n'y a plus qu'à cliquer sur le bouton "Parcourir" de la ligne "Source vidéo" et spécifier un "Fichier en sortie".

Enfin, cliquez sur le bouton "Encoder", plus haut, pour lancer l'opération.

3e partie

Sous-titres, son 5.1 our profiter pleinement du format DVD Vidéo sur votre platine de salon, sachez que vous pouvez envisager l'ajout de sous-titres, le son multicanal et même plusieurs angles vidéo. Les sous-titres sont assez faciles à ajouter si l'on utilise DVD2SVCD. Vous pouvez également en ajouter via n'importe quel logiciel "d'authoring" si vous créez un nouveau DVD Vidéo à partir d'une vidéo ".mpg". Voyons comment procéder avec DVD2SVCD dont nous avons parlé au début de ce dossier.

P

La première chose à faire pour ajouter des sous-titres à un film consiste à posséder ces sous-titres ! En trouver en anglais n'est pas trop difficile, c'est un peu moins évident en français. Faites donc une recherche sur Google. Vous trouverez plusieurs adresses intéressantes, comme divxsubtitles.free.fr. Il existe plusieurs formats de sous-titres, le plus populaire étant SubRip (".srt"). DVD2SVCD prend en charge les fichiers SubRip et MicroDVD en standard. Si vous possédez un autre type de sous-titres, utilisez alors Subtitle Workshop (www.urusoft.net) pour les convertir. DVD2SVCD intègre un onglet "Subtitles". Dans celui-ci, il faut cocher les cases "Rip subtitles" et "DVD subtitles". Il faut également préciser quels sont les langages disponibles, dans l'ordre. Ensuite, dans l'onglet "Conversion", cliquez sur le bouton "Go !" et cliquez sur "Add external subtitle streams". Il n'y a plus qu'à choisir l'emplacement de votre fichier, son type et sa langue. Faites correspondre vos choix avec ceux qui ont été faits dans l'onglet "Subtitles" précédemment. Attention, si vous n'avez pas

VOICI À QUOI RESSEMBLE LE CONTENU D'UN FICHIER DE SOUS-TITRES !

LES DIALOGUES AVEC LEUR POSITION SUR L'IMAGE ET LEUR POSITION TEMPORELLE PAR RAPPORT AU FILM, VOILÀ TOUT.

Spécifications d'un DVD Vidéo PAL • Débit jusqu'à 9.8 Mbits par seconde en MPEG-2 ou jusqu'à 1.856 Mbits par seconde en MPEG-1. 25 images par seconde. Support du ratio d'aspect 16/9e anamorphique (seulement en 720x576).

• Résolutions acceptées : 720x576 MPEG-2 (Full-D1) 704x576 MPEG-1 352x576 MPEG-2 (Half-D1) 352x288 MPEG-2 352x288 MPEG-1 (comme du Vidéo CD) • L'audio est encodée en 48 kHz, avec des débits pouvant aller de 32 à 1 536 kbits par seconde. Un maximum de huit pistes audio est accepté, soit en Dolby Digital, soit en DTS, soit en PCM (son non compressé) soit en MPEG-1 niveau 2.

coché la case "Rip subtitles" de l'onglet "Subtitles", vous ne pourrez pas ajouter des sous-titres externes.

Si vous avez la chance d'avoir des DivX en 5.1 (AC3), ce qui est plutôt rare, sachez que vous pouvez conserver la piste audio AC3 sur votre DVD Vidéo. Pour y parvenir, il faut utiliser une méthode similaire à celle dont nous avons déjà parlé en encadré de la seconde partie, c'est-à-dire extraire l'audio du DivX source à l'aide de VirtualDubMOD et encoder la vidéo séparément (type de flux "FE (vidéo)"). A la fin, pour réunir les

fichiers ".m2v", c'est-à-dire la vidéo compressée en MPEG-2 et ".ac3" pour l'audio multicanal, vous pouvez repasser par VirtualDubMOD ou carrément par TMPGEnc DVD Author, le logiciel d'authoring (payant) conçu par les auteurs de TMPGEnc. N'oubliez pas deux choses importantes pour y parvenir. Il faut penser à installer au préalable le filtre AC3Filter (ac3filter.sourceforge.net) et penser à utiliser systématiquement le mode "Copie de flux directe (direct stream copy)" dans VirtualDubMOD afin de sauver rapidement les fichiers et non de tout réencoder.

LE FILTRE AC3FILTER EST INDISPENSABLE POUR LIRE VOS DIVX 5.1.

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maîtriser

Booster sa connexion Wi-Fi Par : Laurent Dilain

Le Wi-Fi, c’est la liberté de l’internaute et la fin des enchevêtrements de câbles Ethernet courant partout dans l’appartement. Quelle joie de pouvoir surfer à l’extérieur sur son PC portable ou son Pocket PC ! En théorie c’est effectivement l’idéal, mais dans les faits l’utilisateur se retrouve rapidement bridé comme accroché à une laisse face à la distance de fonctionnement d’un point d’accès. Il existe pourtant de nombreuses solutions pour pallier ce grand problème, que vous soyez bricoleur ou non.

epuis les dernières années, la grande nouveauté qui aura marqué les esprits en termes d’évolution réseau est sans nul doute la norme 802.11 plus communément appelée Wi-Fi (Wireless Fidelity). Malgré le bénéfice d’une connexion Ethernet sans fil à moindre coût, elle est néanmoins limitée par la caractéristique physique de son onde, qui se traduit par une perte de bande passante lorsque la transmission rencontre des obstacles gorgés d’eau ou par exemple des murs de grosse épaisseur.

Les constructeurs de matériels de connexion réseau, principaux acteurs de l’évolution de cette norme, s’organisent pour lutter contre ce problème, en proposant des dispositifs d’émission et de réception plus puissants. On peut trouver de nombreuses antennes beaucoup plus efficaces que celles fournies en standard avec les équipements afin de les remplacer, ou bien faire appel aux derniers chipsets gérant la norme 802.11g supposée atteindre les 54Mbps en théorie. Ces derniers permettent effectivement de doubler la vitesse de transmission en effectuant des évolutions mineures hardwares.

Pour comprendre comment la qualité de transmission

D

UN PA DÉMONTÉ POUR MONTRER L’EMPLACEMENT OÙ BRANCHER LE PIGTAIL

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du Wi-Fi est amenée à varier, il faut savoir comment fonctionne cette technologie. Les données sont transmises sous la forme d’un rayonnement électromagnétique qui est émis par une antenne. Ces données, sont converties en énergie sous la forme d’une onde caractérisée par un champ magnétique et électrique sur une fréquence d’oscillement d’environ 2,4 GHz. Celle-ci est majorée ou minorée par l’utilisation de canaux de fonctionnement dont la valeur va de 1 à 13, pour 2,412 GHz à 2,43 GHz. Ces champs sont émis et reçus par des équipements comportant des connecteurs, un câble, et une antenne. Ils sont bien sûr plus ou moins performants, la qualité de transmission du signal étant mesurée en dBi (décibels par rapport à une antenne isotrope). Ces équipements peuvent varier considérablement en performances en fonction de la qualité des matériaux utilisés pour le câble et les connecteurs, ainsi que de la forme de l’antenne. Tous les points d’accès et récepteurs Wi-Fi possèdent une valeur en dBi, il faut donc être vigilant par rapport à celle-ci lors de son achat : plus le gain est haut, plus forte sera la qualité de transmission.

Les ondes Wi-Fi sont soumises à plusieurs contraintes La première et la plus simple des opérations à faire pour augmenter le signal d’un point d’accès est sans nul doute de changer l’antenne d’origine. Les appareils sont de plus en plus munis d’une antenne détachable, et dans le cas contraire, il suffit souvent de démonter le boîtier pour s’apercevoir que l’antenne est facilement amovible. Attention dans ce cas, lorsque vous ouvrirez les entrailles de la bête, adieu la garantie ! Il existe plusieurs types d’antennes que l’on peut ranger dans deux catégories : les omnidirectionnelles et les directionnelles. Les premières permettent d’émettre de manière diffuse sous la forme d’une sphère, ce qui est idéal pour la plupart des besoins. Les directionnelles sont davantage destinées à relier des points distants, en concentrant les ondes vers une destination précise.

Cette solution est parfaite pour une communication entre des voisins séparés par plus de 20 mètres.

L’antenne la plus commune est la dipôle. Elle équipe la grande majorité des équipements Wi-Fi et ressemble à un stylo. Elle possède 0 dBi de gain car c’est la référence de la prise de cette valeur. Cette antenne est d’une performance plus que moyenne, mais elle bénéficie d’un coût de construction peu onéreux et d’un encombrement réduit. L’antenne tige, appelée aussi colinéaire est aussi omnidirectionnelle. Elle est surtout destinée à être utilisée en extérieur, montée sur un mât, mais peut très bien faire aussi son office en intérieur. Sa hauteur maximale peut atteindre 2 mètres, pour obtenir un gain de 7 à 15 dBi.

Changer l’antenne standard de son appareil améliore sensiblement la puissance du signal.

ATTENTION, IL FAUT SE MÉFIER DES VALEURS THÉORIQUES

ANTENNE TIGE

FOURNIES PAR LES CONSTRUCTEURS

Hardware magazine février/mars 05

En ce qui concerne les antennes directionnelles, l’antenne plate en est le fer de lance. Elle regroupe en quelque sorte sur une surface plane un couplage de nombreuses antennes dipôles. Elle tire son parti d’un excellent rapport gain/encombrement car pour un carré pouvant mesurer de 10x12 cm à 45x45 cm, elle procurera une augmentation de gain de 9dBi à 21 dBi. Quelle est l’antenne la plus marquante dans les esprits pour la réception des ondes électromagnétiques ? C’est sans nul doute la classique et néanmoins utile parabole, chère aux fanas de réception satellite. Equipée d’une tête adéquate fonctionnant à 2,4 GHz, elle pourra se révéler être une option économique. Bien entendu, plus le diamètre est grand, plus le gain obtenu augmente. Toutefois, il n’est pas conseillé de dépasser les 183 cm de diamètre, de toute façon de telles paraboles demanderont une autorisation spéciale pour être installées.

L’antenne à fente peut aussi être bricolée par les amateurs du dimanche : constituée d’un tube de PVC de 60 cm, du câble coaxial et de quelques fiches, cette antenne est destinée à être utilisée pour des distances à très longue portée. On peut ainsi obtenir des parcours de plusieurs kilomètres du moment que l’émetteur et le récepteur sont visibles sans obstacle !

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maîtriser ANTENNE PLATE

Toutes ces antennes sont disponibles chez la plupart des constructeurs, et il est préférable de les acheter plutôt que de les bricoler comme les deux dernières : elles bénéficient d’une finition et d’une qualité excellentes. Néanmoins, il faut savoir que les Wi-Fistes les plus férus peuvent fabriquer des antennes pour moins de 10 ¤ !

Norme

Déperdition pour une longueur d’un mètre

RG213 RG174 Aircom Aircell LMR-400

0,6 dB 2 dB 0,21 dB 0,38 dB 0,22 dB

vaut la chandelle car cette antenne fabriquée maison pourra permettre d’obtenir des distances de plus de 50 mètres en passant à travers les murs, ce qui est bien supérieur aux antennes standard.

Benco » ou de chips « Pringles » feront aussi l’affaire, le tout c’est de pouvoir manger ce qu’il y a dedans pour obtenir un cylindre métallique.

Directionnelle, cette antenne a l’avantage d’être à la disposition de toutes les bourses, et le bricolage est accessible au débutant. Hormis la boîte, il faudra se

En ce qui concerne les connecteurs, c'est-à-dire la partie branchement du matériel Wi-Fi, il existe deux catégories variant chacune suivant le diamètre utilisé. Le connecteur de type SMA est le plus répandu, mais certains produits comme les points d’accès Cisco proposent des connecteurs à la norme N, qui semblent plus robustes. Les diamètres pour ces deux types de connecteurs sont généralement dispo-

C’est le cas de l’antenne dite « Ricorée », car son élément premier se résume à une boîte vide de la célèbre marque de chicorée. Les tubes de chocolat «

SCHÉMA D’UNE ONDE ÉLECTROMAGNÉTIQUE

procurer du fil de cuivre, un connecteur correspondant au modèle du point d’accès ou de la carte réseau, et une perceuse accompagnée du foret correspondant au diamètre du connecteur. Le bricolage consiste à trouer la boîte de Ricorée pour en sortir une partie du fil de cuivre. C’est l’opération la plus délicate car la longueur doit être précise au millimètre près. Plusieurs sites (dont 02) permettent de calculer cette longueur en fonction de la fréquence de fonctionnement du matériel Wi-Fi et de la longueur de la boîte. En plus d’être amusant, le jeu en

ANTENNE PARABOLIQUE

Le bonheur du roi des bidouilleurs Diamètre de la parabole (en cm) Gain obtenu (en dBi)

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SCHÉMA INDIQUANT COMMENT PLACER LE FIL DE CUIVRE DANS LE TUBE CYLINDRIQUE

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DEUX ANTENNES TYPES

« RICORÉE » DE TOUTE BEAUTÉ !

nibles en 6 mm et 10 mm. Il faudra bien faire attention avant votre achat de vérifier cette valeur, en sachant que de nombreux sites sont disponibles pour avoir de telles informations. On peut aussi rencontrer un élément que l’on nomme pigtail : c’est un câble simple avec deux connecteurs à chaque bout, qui seront reliés à l’antenne et au matériel Wi-Fi. En parlant de câble, cet aspect n’est pas à négliger.

En effet, la longueur du câble reliant l’antenne au point d’accès et sa qualité sont responsables de la plus grande des pertes de l’équipement de transmission ou d’émission car le signal se dissipe en passant par lui. Il existe plusieurs types de câbles à différents prix, et si l’on veut placer une antenne reliée assez loin d’un PC ou d’un point d’accès, il est fortement déconseillé d’utiliser plus de cinq mètres. La solution la plus pratique pour avoir la meilleure performance est de jouer sur la longueur du câble Ethernet ne souffrant pas de déperdition qui reliera le point d’accès au modem ou à un hub, lorsque cette configuration est disponible.

Plus un câble de liaison est long, plus la perte de puissance augmente

En ce qui concerne l’achat de tout ce matériel, du connecteur à l’antenne plate en passant par le câble, il existe de nombreux magasins spécialisés en électronique sur Internet. Les meilleurs demeurant ceux consacrés aux radios amateurs.

Il existe aussi un autre système pour augmenter le signal d’un point d’accès nommé le répéteur.

Comme son nom l’indique, c’est une petite boîte qui se comporte de telle sorte qu’il ne fait que répéter et router les signaux d’une borne principale. La majorité des constructeurs proposent ce genre de système pour une somme plus modique qu’un deuxième point d’accès ou qu’une antenne de qualité. Le gros problème des répéteurs vient du fait qu’ils sont généralement liés à leur constructeur : par exemple, le répéteur Linksys WRE54G ne marchera qu’avec

les routeurs Linksys étiquetés de la norme 802.11g.

Par contre, n’importe quel adaptateur de n’importe quelle norme pourra se connecter dessus. Avec un gain de 15 dBi et pour moins de 100 euros, le WRE54G se comportera comme une antenne bidirectionnelle pour un gain plus que satisfaisant.

La gamme Netgear possède également son propre mode de répéteur : en flashant les points d’accès avec le dernier firmware disponible sur le forum français de Netgear (http://www.netgear.fr/forum/), on accédera au mode Bridge WDS, qui permet de faire fonctionner un point d’accès en répéteur suivant trois modes : point à point, multipoint, ou simple répéteur.

En ce qui concerne les performances des répéteurs

LE MODEM ROUTEUR FUL1_F5D7231-4 DE CHEZ BELKIN ET SON INTERFACE WEB DE CONFIGURATION

Hardware magazine février/mars 05

récents comme le Linksys WRE54G, les résultats sont là : Placée dans un endroit confiné où aucun signal n’avait pu être détecté, la boîte capte facilement le point d’accès et la rapidité de transmission est excellente.

UN CONNECTEUR

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maîtriser LE RÉPÉTEUR LINKSYS WRT54GX NE FONCTIONNE QU’AVEC LES PRODUITS 802.11G DE LA MARQUE

formance sont plus dues à des ruses des constructeurs. Avec le WRT54GX, Linksys rejoint les pointes de vitesse de ses concurrents en proposant un point d’accès doté de trois antennes permettant d’obtenir des distances de transmission de 50 mètres. Pour ce qui est du débit, il tire parti des réflexions naturelles des ondes et des angles morts pour optimiser leurs oscillations.

En ce qui concerne les périphériques de réception, le constructeur Belkin propose toute une gamme basée sur une vitesse de 128Mb. La carte PCI F5D7001 ressemble à une simple carte Wi-Fi. Accompagnée d’une antenne dipôle, elle est compatible avec toutes les normes 802.11, et fonctionne même sous Windows 98 à l’aide de pilotes et d’un utilitaire de configuration simple et convivial.

Les 3 types de fonctionnement du mode répéteur de Netgear

Un autre système pour augmenter le rayon d’effet : le répéteur

LE MODE POINT À POINT

LE MODE MULTIPOINT

NETGEAR PROPOSE UN CÂBLE DE TRÈS BONNE QUALITÉ

Ces derniers mois, on a vu fleurir chez les constructeurs des versions de points d’accès 802.11g boostées comme le routeur WGU624 de Netgear qui propose une vitesse de 108 Mbps (SuperG) ou le routeur Belkin F5D7231-4 qui annonce une vitesse accrue de 35 % face aux points d’accès 54mb standard.

On ne peut pas considérer ces améliorations comme de réelles évolutions, car ces augmentations de per-

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LE MODE RÉPÉTEUR SIMPLE Hardware magazine février/mars 05

Les améliorations du 802 .11g

Ces cartes ne seront vraiment utilisées à 100 % qu’avec le routeur de la même gamme, le F5D72314. Disposant de deux antennes dipôles comme la plupart des points d’accès actuels, il bénéficie d’une interface web de configuration ultrasimple : pour partager une connexion haut débit câble, il a suffi de brancher le modem pour que le réseau local soit opérationnel. Il faudra bien évidemment configurer ensuite les différents paramètres du réseau Wi-Fi comme le cryptage WEP, et régler le pare-feu optionnel mais recommandé.

En termes de performances, c’est ce qui nous intéresse le plus, on constate que les équipements améliorés de la gamme Belkin dépassent sensiblement les meilleurs bornes et récepteurs de la norme standard 802.11g. Pour les configurations hétérogènes, comme un point d’accès Belkin 128 et trois récepteurs de normes différentes (802.11b, 802.11g et carte PCI Belkin), la compatibilité est parfaite, en sachant que ce mode de communication mixte 802.11b et 802.11g provoquera de toute façon des dégradations des performances pour tous les points d’accès présents sur le marché, liées à des contraintes techniques de la norme 802.11.

Pour comparer les vitesses obtenues, nous avons pris l’exemple d’un transfert de fichier de 15 Mo sur un site FTP relié directement en Ethernet à un point d’accès. Les produits Netgear 802.11g s’avèrent procurer de très bonnes performances et sont considérés comme les meilleurs du marché. En

UN CONNECTEUR

SMA

Comparatif Vitesse de connexion A côté

A 10 mètres

A 20 mètres

Emetteur : Netgear WGR614 Récepteur : Netgear USB WG121

2 600 Ko/s

648 Ko/s

320 Ko/s

Emetteur : Belkin F5D7231-4 Récepteur : Netgear USB WG121

2 640 Ko/s

643 Ko/s

312 Ko/s

Emetteur : Belkin F5D7231-4 Récepteur : Belkin F5D7001

3 120 Ko/s

677 Ko/s

322 Ko/s

mesurant la vitesse à différentes distances et dans plusieurs configurations décrites dans le tableau, on s’aperçoit que le point d’accès Belkin obtient d’excellentes performances, même en utilisant un récepteur 802.11g au format USB. C’est la combinaison des produits Belkin F5D7231-4 et F5D7001

qui procure le maximum de vitesse. On constate effectivement une augmentation proche de 30 % par rapport à la norme classique 802.11g. Par contre, la déperdition de la puissance du point d’accès est soumise au même problème que les autres produits.

LA CARTE PCI BELKIN FUL1_F5D7001 ET SON UTILITAIRE DE CONFIGURATION

Hardware magazine février/mars 05

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maîtriser

Le futur, un monde totalement sans fil ?

UNE ANTENNE

« RICORÉE » SANS CÂBLE

En conclusion de ces tests, les produits Belkin s’avèrent être de très bons achats.

Pour un prix sensiblement identique aux autres produits du marché, la gamme bénéficie d’une finition de qualité par rapport aux interfaces de configuration, ce qui n’était pas souvent le cas pour la marque dans le passé. On ne peut pas attendre de miracle de cette nouvelle technologie qui n’en est pas vraiment une, mais ce type de produits se place sur les plus

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hautes marches du podium en termes de vitesse, surtout quand les émetteurs et répéteurs sont proches.

La transmission des données sans fil ne s’arrêtera pas avec le 802.11g bien heureusement. Deux grandes normes vont apparaître dans les prochains mois, et risquent encore de démocratiser considérablement l’emploi de la technologie Wireless.

Le WiMAX (Worldwide Interoperability for Microwave Access) est un protocole basé sur la norme IEEE 802.16. Il permettra d’obtenir une portée impressionnante de 20 kilomètres, voire même 40 kilomètres dans les prochaines années ! La bande passante sera aussi au rendez-vous car chaque point d’accès proposera un débit théorique maximum de

Hardware magazine février/mars 05

70 Mbps. Imaginez l’impact qu’aura cette technologie pour le développement de l’Internet dans nos zones non desservies par l’ADSL ! Cette norme est supportée par un grand consortium d’une cinquantaine de membres dont les célèbres Intel, Nokia et Fujitsu. Ce protocole est en concurrence avec son homologue européen nommé Hyperman. Disposant de caractéristiques équivalentes, les deux normes auront sans doute du mal à se départager en France, bien que l’on parle plus de WiMAX que d’Hyperman dans les médias spécialisés.

En ce qui concerne le Wi-Fi pur et dur, c'est-à-dire la norme 802.11, la fin de l’année 2005 devrait nous faire apparaître le 802.11n, prochaine amélioration de la transmission sur la fréquence 2,4GHz. Le débit théorique sera de 100 Mbps, ce qui s’avère peu par rapport aux derniers points d’accès 802.11g améliorés. La grande nouveauté, et elle est conséquente, est la mise en place d’une certification de la norme pour les produits des constructeurs. Ceux-ci devront passer un protocole de test avant d’être commercialisés, afin de mieux gérer l’interopérabilité entre les différentes marques présentes sur le marché, ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui comme on peut le voir avec les répéteurs.

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maîtriser La principale caractéristique d'un processeur polyvalent est de n'exceller dans aucun domaine."

D Kirk, NVIDIA

Par : Tridam

Mieux comprendre

les CPU et les GPU Le CPU et le GPU sont les processeurs principaux de nos ordinateurs, ils prennent donc en charge, à eux deux, la majorité des calculs lourds. Le CPU se charge de toutes les tâches courantes, il s'agit d'un processeur polyvalent au contraire du GPU qui est dédié à l'affichage et principalement au rendu tridimensionnel. Tous les deux sont des puces électroniques qui disposent d'un certain nombre d'unités de calcul, d'unités de contrôle et de mémoire. Qu'est-ce qui les différencie dans ce cas ? A la fois tout et rien. <76>

Hardware magazine février/mars05

GeForce 6 800 Ultra = Pentium 4 25 GHz ?

Il y a un peu plus d'un an, une équipe de recherche de l'université de Stanford a publié les prémices d'un langage de programmation qui permet de répartir "facilement" certaines tâches entre le CPU et le GPU. Ici, il n'est plus question de rendu 3D mais d'utiliser le GPU pour d'autres calculs.

La puissance de calcul des GPU devenant de plus en plus importante, il est logique de se demander si elle ne pourrait pas servir à autre chose qu'aux jeux vidéo. Avec ce langage de programmation, le GPU agit comme une sorte de coprocesseur ou plus précisément comme une unité vectorielle (SSE 2) supplémentaire. Il entre donc en concurrence avec le CPU. Directement après l'annonce de la concrétisation de ce langage, les gros titres ont fusé : "Votre GPU va remplacer votre CPU !", "Une GeForce FX vaut un Pentium 4 10 GHz !"… (selon le même calcul un GeForce 6 800 Ultra actuel serait équivalent à un Pentium 4 à 25 GHz !) Tout ceci était bien entendu loin d'être correct et était principalement un effet d'annonce autour de ce projet de recherche… qui était sponsorisé par NVIDIA. Autant être clair : un GPU ne peut pas remplacer un CPU car il ne peut faire qu'un nombre très limité de tâches alors qu'un CPU est polyvalent. Tout ce que le GPU peut faire c'est seconder le CPU en prenant en charge une partie du code qui peut profiter d'un traitement vectoriel ou tout du moins qui s'exécute sur un grand nombre de données. Evidemment, il est tentant de vouloir comparer la puissance théorique de l'unité SSE2 d'un Pentium 4 à celle délivrée par le GPU (ou plutôt par les pipelines du GPU). En effet, celle-ci permet de travailler sur des données vectorisées, soit sur 4 don-

UN GPU POUR REMPLACER LE CPU ?

CE N'EST RIEN D'AUTRE QUE DE LA SCIENCE FICTION POUR L'INSTANT. DANS QUELQUES ANNÉES, ILS POURRAIENT CEPENDANT DEVENIR CONCURRENTS DANS CERTAINS DOMAINES.

nées différentes qui sont au même format (FP32) que chaque élément de couleur dans les GPU récents de NVIDIA. Vous noterez au passage que nous ne parlons pas des GPU ATI actuels. Ceux-ci ne supportent pas une précision de calcul suffisante pour être comparés à des CPU. - Pentium 4 3.2 GHz : 6.4 GFlops - GeForce FX 5 950 Ultra : 22.8 GFlops - GeForce 6 800 Ultra : 51.2 GFlops Bien que ces chiffres laissent rêveur, ils ne représentent rien d'autre qu'une puissance maximale théorique. Si nous prenons un calcul élémentaire identique sur les 3, les puissances des GPU sont réduites étant donné que ceux-ci voient leur puissance boostée grâce à leurs multiples unités de calcul.

Celles-ci étant placées en série, elles ne peuvent être toutes utilisées que lorsque les instructions arrivent dans un ordre très précis, ce qui est rarement le cas.

Un autre élément entre ensuite en compte : l'accès aux données. Il devra normalement se faire via la lecture d'une texture pour les GPU. C'est d'ailleurs l'occasion de rappeler qu'une texture n'est rien d'autre qu'un tableau de données ! Ces données peuvent être des couleurs mais aussi bien d'autres choses. L'accès à ces données ne pouvant être distinct pour les 4 éléments de chaque pipeline d'un GPU, il faudra souvent ne traiter qu'un élément à la fois. En 3D cela reviendrait à ne pas pouvoir calculer toutes les couleurs en même temps. En termes de puissance, cela revient à la diviser par 4.

Enfin, un CPU classique dispose de 8 registres pour stocker des données temporaires. Les GPU de NVIDIA sont limités à ce niveau à 2 registres pour les GeForce FX et à 4 registres pour les GeForce 6x00. Quand plus de registres sont utilisés, la puissance de calcul baisse dans des proportions similaires. Ce qui nous donne en fin de compte : - Pentium 4 3.2 GHz : 6.4 GFlops - GeForce FX 5 950 Ultra : 0.475 GFlops - GeForce 6 800 Ultra : 3.2 GFlops Du coup, le Pentium 4 a beaucoup moins à rougir face aux GPU. Et nous ne parlons pas des branchements non supportés sur les GeForce FX et extrêmement lents sur les GeForce 6x00, ni des accès à des données trop éparpillées qui saccagent les performances sur tous les GPU et encore moins des cas complexes que le GPU n'est pas encore capable de gérer. Cette approche basique permet de relativiser pas mal de choses. La GeForce FX 5 950 Ultra qui selon Hardware magazine février/mars05

Avant de commencer Quelques définitions : Branchement : Il intervient quand un CPU/GPU doit traiter une condition. Par exemple "si x > y alors… sinon…".

GFlops : nombre d'opérations par seconde effectuées sur des nombres flottants.

IA-32 : Jeu d'instructions des CPU PC 32 bits.

Nombre flottant : format de stockage des nombres qui est composé d'une valeur et d'une échelle. Cela permet de prendre en compte des nombres plus grands, mais avec une précision inversement proportionnelle à l'échelle. Les nombres décimaux sont gérés eux aussi.

Registre : zone mémoire qui contient une donnée accessible directement par l'unité de calcul. x86 : Architecture des CPU PC. x87 : FPU des CPU PC. Elle travaille sur 80 bits de précision et gère donc le 64 bits et le 32 bits en flottant.

le message était aussi puissante qu'un hypothétique Pentium 4 cadencé à 10 GHz est en réalité plus proche d'un Pentium 4 à 200 MHz. Néanmoins, les choses ont fortement évolué en une année. La situation s'est fortement améliorée avec la nouvelle génération de GPU NVIDIA. Bien entendu, même dans un cas idyllique ils restent moins performants mais ils pourraient déjà décharger le CPU de certaines tâches et montrent surtout que d'ici quelques générations de GPU, ceux-ci pourront réellement concurrencer le CPU dans certains cas bien précis.

Cela veut-il dire que les GPU vont évoluer de manière à devenir proches d'un CPU ?

C'est une possibilité. Néanmoins, si ça devait être le cas ils évolueraient vers des CPU totalement différents des CPU d'aujourd'hui, c'est-à-dire vers des CPU massivement multithreads. Nous reviendrons sur ce type de CPU plus tard. Dans l'immédiat comme le rappelle volontiers David Kirk, le Chief Scientist de NVIDIA, qui se défend de vouloir transformer le GPU en CPU, "la principale caractéristique d'un processeur polyvalent est de n'exceller dans aucun domaine." Les GPU, pour rester aussi efficaces en matière de traitement du rendu en 3D ne peuvent donc pas acquérir toute la souplesse d'un CPU.

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Pipeline 3D GPU Pour rappel, chaque GPU utilise un pipeline global très long. Celui-ci contient les différents blocs qui s'occupent des tâches successives de la création d'un pixel espacés par des buffers qui sont de type FIFO (premier rentré, premier sorti) et donc qui sont eux-mêmes des pipelines.

Chaque bloc est également un pipeline. GPU rime donc avec pipeline ! Le pipeline global est unique dans les GPU actuels, mais chaque bloc peut être parallélisé et donc être constitué de plusieurs sous-pipelines. Nous pouvons distinguer 4 blocs principaux.

Le traitement géométrique s'occupe des calculs sur les coordonnées des triangles. Il s'agit d'un pipeline de taille moyenne qui peut faire une boucle sur lui-même. Cela signifie que si un calcul (qui s'appelle ici vertex shader) ne se fait pas en un passage, les données vont boucler autour de ce bloc le temps nécessaire.

La découpe des triangles en pixels. Pas de boucle ici. L'opération est pipelinée et se fait en un passage. Elle ne peut bloquer le reste du pipeline global que dans de très rares cas, étant donné que ce bloc est prévu pour être suffisamment puissant pour ne jamais être le facteur limitant.

CPU – GPU : Quelle différence ?

La principale différence consiste en ce pour quoi ils sont optimisés. Un GPU doit calculer des images, ce qui revient à transformer un amas de triangles en une image haute résolution. En d'autres termes, il entre dans un GPU des coordonnées de points dans l'espace et il en sort des pixels. Tous ces éléments sont indépendants, un triangle n'a pas d'influence sur un autre triangle, tout comme un pixel ne peut pas en avoir sur un autre pixel. Tous ces éléments peuvent ainsi être calculés en parallèle et/ou en pipeline. C'est une combinaison des 2 qu'emploient les GPU actuels, combinaison d'ailleurs poussée à l'extrême avec les pixels pipelines qui sont d'immenses pipelines présents en nombre : 16 pour les GPU haut de gamme.

Autre conséquence de cet état de fait, la vitesse de calcul n'est pas privilégiée sur un GPU. Ceux-ci ne dépassent que légèrement les 500 MHz et la latence de calcul est énorme. Il faut compter dans les cas simples un millier de cycles ! Qu'est-ce qui compte alors si ce n'est pas la vitesse ? Le débit !

Les GPU ont un débit de calcul de pixels énorme. Pour augmenter les performances il faut augmenter ce débit, ce qui peut bien

entendu se faire en augmentant la vitesse de calcul, mais la vitesse est ici un moyen et non un but. Les derniers GPU de NVIDIA ont d'ailleurs une vitesse de calcul réduite mais un débit de 2 à 5 fois supérieur !

Le CPU, lui, doit traiter des tâches composées de suites d'instructions. Ces suites d'instructions agissent sur des données qui peuvent représenter tout et n'importe quoi. Il n'y a pas d'aspect concret de ces données. Seul le programme sait ce qu’elles représentent. Au contraire d'un GPU, ce ne sont donc pas des données concrètes qui avancent dans un CPU, mais un flux d'instructions opérant sur des données diverses et variées. Il n'y a donc pas d'optimisation générale possible pour maximiser le traitement de ces données.

C'est ici que nous ferons intervenir une dif-

Le calcul des pixels est le bloc le plus important.

Quand on parle du nombre de pipelines d'un GPU ou d'une carte graphique, c'est de ce bloc que l'on parle. Ce bloc est composé de plusieurs pipelines en parallèle (16 pour les GPU haut de gamme). La longueur de celle-ci est très importante : 256 cycles/étages pour les GPU NVIDIA de type GeForce FX ou GeForce Série 6. Cette longueur est utilisée pour masquer la latence de l'accès aux textures. D'après la taille de celui-ci, les données vont boucler autour de ce bloc un certain nombre de fois. Un jeu comme Far Cry peut exiger plus de 50 boucles autour de ce bloc pour certains pixels. Ceux-ci peuvent alors y séjourner plus de 10 000 cycles !

Le dernier bloc s'occupe de l'enregistrement des données en mémoire. Etant donné qu'il doit accéder à la mémoire, il doit souvent patienter le temps que celle-ci soit accessible. Il est donc constitué d'un buffer important de type FIFO pour ne pas freiner le reste du pipeline.

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LE BUT PRINCIPAL D'UN GPU EST BIEN DÉFINI : CRÉER CE GENRE D'IMAGES.

LE BUT D'UN CPU N'EST PAS AUSSI CLAIR. IL S'AGIT SIMPLEMENT DE POUVOIR TRAITER LE PLUS RAPIDEMENT POSSIBLE TOUT MORCEAU DE CODE.

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férence subtile et artificielle, mais qui est malgré tout une bonne simplification de la différence entre le GPU et le CPU : dans le GPU, ce sont des données concrètes qui avancent alors que dans le CPU c'est une suite d'instructions qui avance.

Le CPU est ainsi optimisé pour traiter le plus rapidement possible un amas d'instructions. Ces instructions peuvent être dépendantes l'une de l'autre (cela inclut les conditions de branchement), ce qui empêche qu'elles soient calculées en parallèle et d'une manière complètement pipelinée. Autrement dit, bien que le débit de calcul soit également important pour un CPU, la vitesse conserve un aspect primordial. Si 2 instructions sont dépendantes, il faut que la première soit calculée le plus

Le compilateur et le programmeur ont autant d'influence sur les performances que la puce en elle-même. rapidement possible, étant donné que pendant ce temps-là le CPU est en quelque sorte en attente avant de pouvoir commencer le traitement de la seconde instruction.

Evidemment, rien n'est tout blanc ni tout noir : privilégier la vitesse au détriment de tout le reste serait une grossière erreur. Le but reste de maximiser le débit, la vitesse étant un élément important pour y parvenir.

En s'appuyant sur cette manière de décrire

A GAUCHE, LE RÊVE D'UN FABRICANT DE CPU : DES PIPELINES PRESQUE TOUT LE TEMPS REMPLIS. A DROITE, LA RÉALITÉ : LE CPU PASSE LA MAJORITÉ DE SON TEMPS À NE RIEN FAIRE.

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la différence, nous remarquons que dans le cas du CPU, les données ne sont pas là d'une manière triviale. Les instructions sont la base et indiquent au CPU quelles sont les données à aller chercher. Pour un GPU, les données de base sont là, il ne doit pas aller les récupérer en mémoire, ce que doit être capable de faire rapidement un CPU. La mémoire centrale, bien que très rapide est encore beaucoup trop lente pour cela.

C'est ici qu'intervient la mémoire cache ou plutôt les mémoires caches. Elles contiennent des données temporaires qui ont déjà été utilisées voire des données qu'un système de prédiction à précharger en prévoyant que le processeur en aurait probablement besoin. Globalement, plus une mémoire cache est grosse, plus elle est lente. Pour cette raison, les fabricants de GPU utilisent plusieurs mémoires caches.

Une petite mais très rapide (L1), une seconde un peu moins rapide (L2) et parfois une troisième encore moins rapide (L3). Intel utilise un cache L1 très petit mais très rapide et un gros cache L2. AMD utilise plutôt un plus gros cache L1 un peu plus lent et un plus petit cache L2.

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Conception qu'elle fabrique et la largeur des interconnexions.

C'est de celle-ci dont on parle en général lorsque l'on indique qu'un CPU ou GPU est fabriqué en 0.13µ par exemple. Notez que cette taille correspond uniquement aux interconnexions des premières couches. Les couches supérieures utilisent des interconnexions plus larges.

CHAQUE PUCE SUR LA GALETTE DE SILICIUM DOIT ÊTRE VÉRIFIÉE SCRUPULEUSEMENT.

Les GPU et les CPU sont conçus de la même manière. La première étape consiste en la définition de leur architecture. Des ingénieurs architectes (qui ne manipulent bien entendu pas la pierre) vont concevoir des algorithmes de calcul et d'optimisation. Le management de la société va à un moment donné leur demander de mettre au point un produit fini. Ils peuvent soit faire de petits ajouts à une architecture existante, soit en concevoir une nouvelle, soit garder certains morceaux et en remplacer d'autres etc. Etant donné qu'il n'y a pas de solution miracle, mais uniquement des compromis, ils vont faire plusieurs propositions au management. Celui-ci prendra alors les décisions d'après plusieurs critères : performances, consommation, aspect marketing etc.

Une fois que les décisions ont été prises, les ingénieurs vont écrire leurs algorithmes dans un langage de programmation spécifique qui sera ensuite automatiquement transposé en plan de fabrication du CPU ou du GPU. Des optimisations manuelles peuvent être apportées, mais elles sont très complexes et très longues. Intel et AMD y font a priori appel, tout du moins pour certains points du CPU, mais il est fort probable qu’ATI et NVIDIA, par exemple ne le fassent pas : ce serait trop long et trop coûteux mais surtout, les cores des GPU sont bien plus gros que ceux des CPU (225 millions de transistors pour un GeForce 6 800 contre 30 pour un Athlon 64).

Une fois ceci terminé, la galette de silicium est découpée et les puces sont assemblées dans leur support. Des imperfections sont créées lors de la fabrication. Chaque puce doit donc être testée. Si elle est fonctionnelle, sa vitesse maximum de fonctionnement sans erreur est également testée (une puce peut avoir un défaut qui ne pose problème qu'à partir d'une certaine fréquence) et la puce est marquée comme fonctionnelle à la fréquence X. Une différence importante intervient ici entre les fabricants de CPU et de GPU. Les premiers disposent de leurs propres fabriques de CPU alors que les derniers doivent sous-traiter la production de leurs GPU (à TSMC, UMC ou IBM). AMD et Intel peuvent plus facilement optimiser leur design pour leur process de fabrication et vice versa alors que NVIDIA et ATI n'ont aucun contrôle sur le process de fabrication de leurs GPU. A gauche, le premier processeur grand public d'Intel, le 8086, à droite le dernier Pentium 4, le Prescott. Sur le premier (1978), les circuits sont facilement observables contrairement au second (2004). Et pour cause, alors que le 8086 est composé de 29.000 transistors gravés en 3 µm, le Prescott en contient pas moins de 125 (dont la moitié est du cache) millions gravés en 0.09 µm ! Dès lors, il est aisé de comprendre que ce CPU ne peut être conçu sans l'aide d'un ordinateur et donc d'un autre CPU !

Une puce électronique est principalement composée de 2 éléments indissociables : les transistors et les interconnexions. Les transistors sont fabriqués sur la fameuse galette de silicium.

Ensuite ils sont reliés entre eux par un réseau d'interconnexions placées en plusieurs couches.

Une technologie de fabrication de puces est donc caractérisée par la taille des transistors

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LE 386DX A ÉTÉ LE PREMIER CPU INTEL À INTÉGRER UNE FPU X87 EN 1985.

CELLE-CI N'A PAS ÉVOLUÉ DEPUIS !

Pipeline pour tout le monde Au final, nous avons donc un GPU disposant d'un pipeline global très long (1 000 cycles voire plus), dont certaines parties sont fortement parallélisées, et un CPU avec un pipeline global court (de moins de 10 à un peu plus de 30 cycles). Le pipeline est ce qui permet au GPU d'être extrêmement efficace dans le calcul des pixels, alors que pour le CPU il est un handicap rendu nécessaire par l'augmentation de la vitesse de calcul. Le signal électrique qui parcourt une unité de calcul ne peut parcourir qu'une distance limitée et ne traverser qu'un nombre limité de transistors par cycle. Autrement dit, plus la fréquence augmente, plus ce que peut traverser le courant par cycle se réduit. Le pipeline permet de décomposer sur plusieurs cycles la tâche que doit effectuer le CPU, tout en ne réduisant pas son débit.

Pourquoi le pipeline est-il, sous certains angles, un handicap pour un CPU ? Tout simplement parce que celui-ci ne peut pas être complet tout le temps. Par exemple, si 2 instructions sont dépendantes l'une de l'autre, la deuxième va "caler" une partie du pipeline pendant plusieurs cycles, créant ainsi des trous ou bulles dans celuici qui n'aura plus un débit maximal. Ces bulles sont généralement le premier facteur qui limite les performances d'un CPU. Elles peuvent également être causées par la latence d'un accès mémoire, par l'attente du résultat d'un branchement ou par une erreur de prédiction de branchement, par une unité de calcul non pipelinée, etc.

Pour augmenter les performances d'un GPU, il "suffit" de rajouter plusieurs pipelines en parallèle, étant donné que son tra-

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64 bits pour tous vail répétitif lui permet d'être proche de l'efficacité maximale. Pour un CPU, c'est différent étant donné que celui-ci est très loin de l'efficacité maximale. Pour en augmenter les performances, il faut donc éviter un maximum de créations de bulles dans le pipeline. La majorité des améliorations apportées aux CPU s'y consacrent.

C'est pour cette raison que les CPU ont généralement une haute fréquence, des caches importants, des technologies complexes de prédiction de branchement de modification de l'ordre des instructions…

Un core de CPU comme celui de l'Athlon 64 représente 30 millions de transistors, le reste (70 millions) c'est du cache qui, au passage, ne consomme et ne chauffe presque pas. Un GPU comme le GeForce 6 800 GT n'a pas de cache distinct (mais bien de petits caches ou buffers FIFO localisés). Le core du GeForce 6 800 GT représente ainsi la totalité des transistors : 225 millions !

Développeur et compilateur Les composants électroniques ne sont pas les seuls à travailler ! Pour qu'un programme fonctionne, il faut que des développeurs le conçoivent et pour qu'il soit performant, il faut qu'il ait été conçu correctement. C'est souvent

2005 verra enfin arriver Windows en version x86-64 qui supporte le 64 bits introduit par AMD avec l'Athlon 64. Intel supporte également cette technologie mais attend la sortie de la version adéquate de Windows pour réellement sortir ses processeurs qui ont été annoncés en douce il y a déjà quelque temps. Pour le grand public, il faudra attendre les Pentium 4 6x0 qui en plus du 64 bits embarqueront un cache L2 agrandi à 2 Mo. Leur lancement pourrait d'ailleurs coïncider avec la sortie de Windows 64 bits, ce qui serait un pied de nez de Microsoft à AMD, étant donné que ce dernier attend cette sortie depuis de nombreux mois.

Mais à quoi ça sert le 64 bits ? A 2 choses : augmenter les performances et adresser plus de mémoire de manière souple. Le 32 bits permet de générer un peu plus de 4 milliards de nombres différents et donc d'adresses mémoire différentes, ce qui correspond à 4 Go. Le 64 bits permet d'adresser plus de 4 Go de mémoire, ce qui sera bientôt utile. Notez cependant que les CPU 32 bits actuels peuvent déjà adresser plus de 4 Go de mémoire mais via quelques astuces qui ont des limitations importantes.

Le 64 bits doit être vu comme un nouveau jeu d'instructions multimédias : il permet de faire certaines choses plus rapidement.

Si un processeur 32 bits doit déplacer 128 bits de données, il lui faut 4 instructions.

Un processeur 64 bits se contente de 2.

Mais en réalité tous les gains de performances de ce nouveau jeu d'instructions ne viennent pas des 64 bits.

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Il y a d'autres éléments au moins tout aussi importants qui permettent d'améliorer les performances.

Le premier est le nombre de registres généraux. Ceux-ci sont utilisés par les ALU du CPU. Les CPU x86 disposent de 8 de ces registres généraux alors que les CPU x86-64 en disposent de 16. Nous devrions préciser qu'il s'agit de registres auxquels le développeur et le compilateur ont accès.

Les CPU en interne en disposent de bien plus qu'ils passent leur temps à renommer pour simuler la présence de seulement 8 ou 16 registres. Dans ce cas à quoi cela sert-il de rendre directement accessibles plus de registres ? Tout simplement à mieux optimiser les programmes. Ici, le CPU 64 bits ne fait rien de plus mais facilite le travail du développeur et du compilateur.

Le second concerne l'abandon du support des vieux CPU x86. Un code x86 doit tourner sur tous les CPU x86 (sauf utilisation spéciale du compilateur celui-ci sortira toujours un code x86 compatible avec votre vieux 386 !), or des nouveautés sont apparues entre-temps, de nouvelles instructions. Certaines d'entre elles n'ont pas été utilisées ou très peu pour conserver ces compatibilités du code. Le passage au x86-64 permet d'oublier tout le reste. Il s'agit d'un nouveau standard. Le code peut ainsi mieux profiter des nouveaux CPU. Mais pour tout cela, le programme doit être réécrit et/ou recompilé. L'intérêt du 64 bits évoluera donc avec le temps. Aujourd'hui, il est très réduit.

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Branchements dans les GPU Le GeForce 6 800 est le premier GPU à supporter les branchements dans les pixels shaders. Selon le service marketing de NVIDIA, cette fonction permettra d'avoir des shaders optimisés et plus rapides sur les GeForce 6x00, étant donné que le branchement permet de faire sauter au GPU certains calculs inutiles.

Effectivement, on peut imaginer, par exemple, un pixel shader qui au début commencerait par vérifier si le pixel est dans l'ombre ou pas avant de calculer des effets de lumière complexes. Cela permettrait d'éviter des calculs inutiles.

Sauf que ce n'est pas aussi simple. Ce serait vrai dans un CPU mais pas dans un GPU actuel. Les GPU actuels travaillent sur des paquets de données et chaque paquet de données se voit appliquer les mêmes opérations. Dans le cas d'un branchement, le GPU commence par calculer le résultat du branchement sur tout un paquet de pixels. Si tous les pixels prennent la même branche alors une branche peut être sautée. Si un seul des pixels du paquet prend une autre branche, les 2 doivent être calculées mais seuls les bons résultats sont inscrits. Selon notre observation, ces paquets sont de plus de 4 000 pixels ! Peu probable qu'une branche puisse être sautée couramment donc.

Avec l'Hyper Threading, le système est plus confortable, plus réactif

une composante que l'on a tendance à oublier et pourtant, la manière dont a été écrit un programme définit en grande partie ses performances. Après entre en compte le compilateur. C'est lui qui traduit le programme en une suite d'instructions qui seront traitées par le CPU/GPU. Le compilateur et le programmeur ont autant d'influence sur les performances que la puce en elle-même.

Les CPU actuels Sur le marché, sont disponibles de nombreux CPU différents, mais très peu d'architectures réellement différentes, tout du moins sur le segment grand public. Sont courantes : l'Athlon K7, l'Athlon K8, le Pentium 4 et le Pentium M. Ces 4 architectures sont très différentes l'une de l'autre.

L'Athlon K7 est la plus ancienne architecture et la plus limitée à l'heure actuelle, ce qui est logique. Elle utilise un noyau d'unités de calcul très efficace avec des pipelines relativement courts. Cette architecture fonctionne avec un nombre raisonnable de bulles dans le pipeline. Le CPU est donc efficace mais il y a moyen de faire mieux.

C'est ce qu'a fait AMD avec l'Athlon 64 (K8). Les unités d'exécution restent similaires (3 unités de calcul sur les entiers, 3 unités de calcul sur les flottants) mais le reste a changé de manière à réduire le nombre de bulles dans le pipeline et à augmenter la fréquence. Le second point s'oppose au premier puisqu'il a obligé AMD à allonger légèrement le pipeline. Autrement dit avant de réduire le nombre de bulles, il faut compenser les bulles supplémentaires introduites par l'allongement du pipeline.

EN SSE2 VECTORIEL, CHAQUE INSTRUCTION (EN NOIR) EST APPLIQUÉE À PLUSIEURS DONNÉES (EN BLANC). INTEL À GAUCHE PEUT TRAITER LES INSTRUCTIONS VECTORIELLES COMPLÈTES EN 1 CYCLE ALORS QU'IL EN FAUT 2 À AMD. LE DÉBIT DES CPU INTEL EN SS2 VECTORIEL EST AINSI DOUBLÉ.

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AMD y est parvenu grâce, principalement, à 2 choses : l'amélioration du système de prédiction de branchement et l'intégration du contrôleur mémoire au sein du CPU. Pour rappel, au lieu d'attendre que le résultat d'un branchement soit connu, un CPU décide en général de commencer à calculer une des 2 branches. Une fois le résultat Hardware magazine février/mars05

du branchement connu, si celui-ci correspond à ce que le CPU a anticipé, tout va bien et un temps précieux a été gagné.

Dans le cas contraire, il faut vider le pipeline ou une partie de celui-ci. Opération qui est très coûteuse. La prédiction de branchement permet d'éviter au maximum cette erreur. Le second point est lui aussi très important. Il permet aux données d'arriver plus rapidement dans les caches et dans les unités de calcul du CPU. Cela veut dire que le pipeline est moins souvent bloqué à cause de l'attente de données.

Intel de son côté a visé les hautes fréquences avec le Pentium 4. Un choix aussi valable qu'un autre, excepté que depuis quelque temps, Intel échoue dans sa montée en fréquence. Aurait-on atteint une limite ? Probablement ! Pas une limite fixe et nette bien entendu. Mais nous sommes arrivés à un point où la montée en fréquence pose problème. Les choix d'Intel semblent donc ne pas avoir été les bons.

L'Athlon 64 prend assez facilement les devants en termes de performances surtout dans les jeux vidéo.

Mais Intel n'a pas mis tous ses œufs dans le même panier. Sachant que ses choix pour le Pentium 4 entraîneraient une forte consommation, le premier fabricant de processeurs a développé en parallèle une autre architecture, optimisée pour offrir de bonnes performances à plus basse fréquence, en consommant moins et réservée aux ordinateurs portables. Il s'agit du Pentium M utilisé en général dans le bundle technologique Centrino. Ce Pentium M est encore plus efficace que l'Athlon 64 tout en consommant moins. A un tel point qu'on peut se demander pourquoi Intel n'abandonne pas le Pentium 4 pour décliner le Pentium M en dehors du marché mobile. Choix stratégique probablement.

Le seul point fort du Pentium 4 au niveau de la puissance de calcul est son support du SSE2 (le SSE3 des Prescott n'apporte que peu de nouveautés). AMD est également passé au support du SSE2. C'est un

Intel et AMD ne sont pas seuls

IBM fabrique principalement les PowerPC utilisés dans les Mac mais dispose d'expérience et de capacités de développement et de production de CPU. Il pourrait à terme venir concurrencer Intel et AMD sur le marché du PC, et plus facilement sur le marché du serveur. IBM semble avoir de l'ambition dans ce domaine mais avancer très prudemment. Le processeur Cell qui équipera la Playstation 2 sera développé et fabriqué par IBM. Il sera tellement polyvalent qu'on peut se demander si IBM n'a pas l'intention d'en coller un dans tout appareil électronique !

En autre acteur fait parler de lui actuellement : Sun. Sun a mis au point un processeur massivement optimisé pour le multithread, le Niagara qui sera

disponible en 2006. Il n’intègre pas moins de 8 cores chacun disposant d'une technologie semblable à l'Hyperthreading mais capables de jongler avec 4 threads. Ce sont donc 32 threads qui peuvent être gérés en même temps ! Pour pouvoir réussir ce tour de force, Sun a utilisé des cores très simples. Cela signifie en contrepartie que le Niagara est très peu performant sur les applications single-threads : pas de prédiction de branchement, caches relativement petits etc. En situation multithread ce n'est pas un problème.

Pourquoi ? Prenons les 2 exemples précédents.

Sans prédiction de branchement, un CPU classique fait trop d'erreurs d'anticipation ce qui cause de gros ralentissements et ajoute des trous dans le pipeline. Un CPU massivement multithread peut ne pas anticiper et se concentrer sur un autre thread, le temps que le résultat de la branche soit connu. Du coup plus de problème. Dans le cas d'un accès mémoire, les gros caches L1 et L2 permettent de recevoir en moyenne les données plus rapidement. Ici encore, un CPU massivement multithread peut ne pas s'en tracasser : il passe à un autre thread le temps que les données du premier arrivent.

Au milieu un cas classique d'utilisation du CPU. En bleu les calculs, en jaune le temps d'accès à la mémoire pour récupérer les données nécessaires aux calculs. En haut, la solution classique pour améliorer les performances : augmenter la fréquence du CPU et de la mémoire. Des gains de

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performances de 15-20% sont possibles. En bas la solution du multi-threading avancé. Il permet de quadrupler les performances en passant au calcul d'un autre thread pendant l'accès à la mémoire.

Comme quoi quelque chose qui semble obligatoire aujourd'hui pourra s'avérer inutile demain. Les CPU multicores AMD et Intel ne pourront pas aller aussi loin avant un petit bout de temps. La raison est simplement que les applications courantes ne sont pas prévues pour tirer parti d'une architecture similaire à celle du Niagara. Celle-ci fera des merveilles sur un serveur web mais sera complètement perdue dans un jeu par exemple.

Autre technologie qui pourrait avoir une importance capitale : la communication de proximité, elle aussi développée par Sun. Le principe est de permettre la communication très rapide entre 2 puces accolées. Etant donné qu'elles sont directement en contact, il n'y a pas de bus externe et donc relativement lent par rapport aux puces à gérer.

Cela permet des transferts de données entre puces à des vitesses similaires aux mémoires caches L2.

L'intérêt est à terme de pouvoir concevoir un processeur puissant constitué d'un assemblage de processeurs plus petits. Par exemple, NVIDIA pourrait ne concevoir que le GeForce 6 200 et accoler 4 puces pour créer le GeForce 6 800. Tout ceci est bien entendu à l'état de prototype mais pourrait créer des changements très importants dans quelques années !

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maîtriser

Le futur des CPU sera le multi-core utilisé à la place de la FPU. Il s'agit là d'une optimisation que les développeurs font de plus en plus. AMD n'a cependant pas modifié ses unités de calcul de manière optimale pour le SSE2. En effet celui-ci travaille sur des registres de 128 bits soit 4x FP32. Le SSE2 permet donc de faire 4 calculs identiques en même temps, à condition que les unités de calcul en soient capables. Mais ce n'est pas le cas de l'Athlon 64. Il utilise les unités de calcul x87 telles quelles c'est-à-dire limitées à 80 bits.

Il faut donc 2 cycles pour traiter une instruction SSE2 sur 128 bits. Mais quand le SSE2 est utilisé en "simple" remplacement de la FPU x87, ce sont des instructions scalaires (1 élément) qui sont utilisées et non des instructions vectorielles. Ce handicap ne pose donc pas toujours problème.

Le multithreading LE DUAL-CORE CHEZ AMD SERA AVANT TOUT DESTINÉ AUX SERVEURS.

CELUI-CI, QUE NOUS AVONS PU OBSERVER EN FONCTIONNEMENT IL Y A QUELQUES MOIS, TOURNE AVEC

4 OPTERON DUALLE TOUT EST

CORE.

CEPENDANT ENCORE À L'ÉTAT DE PROTOTYPE.

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passage très important bien qu'il passe par l'ajout classique d'un jeu d'instructions multimédias comme on en voit avec chaque nouveau GPU. Un des points faibles des CPU x86 se nomme FPU ou unité de calcul sur les nombres flottants.

Celle-ci est archaïque et toujours basée sur le x87 défini par Intel en… 1980. Elle n'a que très peu évolué depuis. Son gros problème est qu'elle gère ses registres sous forme d'une pseudo-pile. Grossièrement cela signifie qu’une des 2 opérandes de l'opération doit obligatoirement être le premier registre et le résultat écrase systématiquement une des 2 opérandes. Cela rend la tâche des compilateurs et des développeurs plus qu'ardue, bien que depuis le temps qu'ils utilisent la FPU x87 ils doivent s'y être habitués. Quoi qu'il en soit, il est temps de se défaire des limitations du x87, ce qui n'est pas facile en raison des compatibilités. C'est là qu'intervient le SSE2 qui permet de contourner le problème. Le SSE2 est un jeu d'instructions vectorielles qui accepte le format FP32. Quand cette précision est suffisante, il peut donc être Hardware magazine février/mars05

Votre ordinateur jongle constamment avec plusieurs tâches ou threads. Chaque application et chaque service du système d'exploitation représentent au minimum un thread. Le système d'exploitation donne à chacun de ces threads un certain temps CPU, puis passe à un suivant et ainsi de suite jusqu'à revenir au premier. Ce temps est bien entendu très faible et on a l'impression que tout fonctionne en même temps. Mais ce n'est pas le cas. Un CPU ne peut gérer qu'une seule tâche à la fois, ou plutôt ne pouvait gérer qu'une seule tâche à la fois.

Avec l'Hyperthreading, Intel a permis à ses CPU de pouvoir traiter 2 tâches en même temps. L'un des buts principaux était de réduire le nombre de bulles dans le pipeline du Pentium 4 en mélangeant des instructions de 2 tâches différentes.

Malheureusement pour Intel, les applications en elles-mêmes sont très rarement multithreads. Autrement dit lorsque l'on teste les performances d'un CPU sur telle ou telle application, les gains de l'Hyperthreading sont plus que réduits. Et pourtant, ils sont bien là et plus que significatifs. Il suffit de lancer un jeu pendant un encodage de vidéo par exemple pour le

constater.

Sur un CPU sans Hyperthreading, ce sera souvent impossible alors que sur les derniers Pentium 4 le jeu restera jouable. Autre avantage, le système est plus confortable, plus réactif.

Avec l’Hyperthreading, l'arrivée d'un e-mail ou d'un message MSN ne provoque plus les quelques saccades qui font généralement manquer un headshot bien préparé !

L'Hyperthreading est également un moyen pour Intel de préparer les développeurs à optimiser leurs programmes pour les CPU multicores. Les optimisations sont identiques. Le CPU multicore aura juste l'avantage d'être plus efficace que l'Hyperthreading. En attendant que les développeurs le fassent, l'Hyperthreading ne procure pas réellement de gains de performances. Par contre, la différence en termes de confort d'utilisation est assez nette.

Quel est le meilleur CPU ?

Au final, que faut-il privilégier ? Le confort supplémentaire apporté par l'Hyper threading est probablement tout ce qui permet au Pentium 4 de garder un intérêt, étant donné que l'Athlon 64 est plus performant dans la majorité des domaines et chauffe moins. Le Pentium M offre des caractéris-

tiques similaires mais n'est pas disponible en version PC de bureau. Quelques cartes mères destinées à cet effet commencent à apparaître mais tout ceci reste difficilement trouvable. Les fouineurs courageux seront probablement intéressés par cette solution.

Les autres devront choisir entre le Pentium 4 et l'Athlon 64, ou leurs dérivés d’entrée de gamme Celeron et Sempron. Vous avez ainsi le choix entre plus de confort et des performances supérieures, surtout dans les jeux.

Les GPU actuels Les derniers GPU d'ATI et NVIDIA sont relativement différents. Les GPU ATI utilisent une architecture plus simple, plus éprouvée et très efficace alors que NVIDIA utilise une architecture plus avancée qui embarque plus d'unités de calcul et qui offre plus de possibilités mais une efficacité variable.

Les GPU ATI haut de gamme sont fabriqués en 0.13µ chez le Taïwanais TSMC sur un process de fabrication haute performance qui utilise une technologie low-k. Ceci permet à fréquence identique de réduire le voltage ou à voltage égal de monter plus haut en fréquence. Grâce à cela et à son architecture plus simple, ATI peut cadencer son Radeon X850 XT PE à 560 MHz alors que NVIDIA doit se contenter de 400 MHz pour Hardware magazine février/mars05

son GeForce 6 800 Ultra qui lui utilise du 0.13µ standard chez IBM. Les GPU d'entrée de gamme et de milieu de gamme récents d'ATI et NVIDIA utilisent, eux, un process de fabrication en 0.11µ économique. Il utilise la même technologie des transistors que le 0.13µ, mais des interconnexions plus étroites dans le but de pouvoir mieux optimiser le design et donc de réduire la taille du GPU. Ce process 0.11µ ne dispose pas de la technologie low-k. Il est donc plus limité en fréquence malgré ce que l'on pourrait croire au premier abord !

L'architecture de NVIDIA offre plus de possibilités aux GPU. Mais ces possibilités sont-elles réellement utilisables ?

Malheureusement, nous devons répondre à cette question par la négative. NVIDIA a l'habitude de mettre fortement en avant certaines nouvelles technologies comme des points essentiels pour l'utilisateur, alors qu'en réalité à leur introduction, elles ne sont généralement pas assez performantes que pour être utilisées en situation réelle. Il s'agit souvent plus de "jouets pour développeurs". Attention cependant, ne vous méprenez pas, la présence de ces technologies n'est pas une mauvaise chose ! Au contraire. Elle facilite grandement l'évolution de la qualité graphique puisque les développeurs créent leurs jeux sur la base des cartes actuelles. En clair : c'est une

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maîtriser DIA, ATI n'étant pas coutumier de ce fait) sont du vent jusqu'à preuve du contraire.

Ne vous fiez donc pas à ce qui marchera peut-être ou à ce qui améliorera peut-être les performances mais bien à ce qui fonctionne au moment de votre achat.

Le futur Le futur relativement proche des CPU est assez clair et déjà bien défini : ce sera le multicore et plus précisément le dual-core au départ. AMD et Intel vont y passer en 2005. Est-ce que ce sera intéressant dès le départ ? Faut-il aujourd'hui attendre le dual-core ? Tout dépend des utilisations.

La majorité des applications courantes n'en profiteront pas car elles ne sont pas multithreads. Certes le dual-core permettra au pire de faire ce que l'Hyperthreading fait, mais est-ce suffisant pour justifier l'achat d'un tel CPU qui sera au départ cher et chauffera énormément ?

Il faudra en juger sur pièces lors des premiers tests, mais la réponse sera probablement négative.

DFI EST LE PREMIER À RÉELLEMENT CROIRE À L'UTILISATION DU PENTIUM M DANS UN PC DE BUREAU. BIEN QUE SA CARTE SOIT AU FORMAT MICRO-ATX ELLE POURRA INTÉRESSER CERTAINS AVENTURIERS.

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bonne chose que ces technologies soient intégrées mais il ne faut pas se baser làdessus lors d'un achat.

En plus du problème de performances, certaines nouveautés sont parfois nonfonctionnelles. Par accélérer la mise sur le marché de produits, elles sortent avant que la partie logicielle qui leur correspond ne soit terminée. Or le fonctionnement exact de certaines technologies ne peut pas être déterminé avant que le logiciel ne permette de les tester. Par exemple, dans le GeForce 6800, NVIDIA a intégré des unités de calcul destinées à accélérer le décodage et l'encodage vidéo. Cette possibilité a été vantée lors du lancement du produit. Malheureusement, un problème empêche ces unités de calcul de fonctionner correctement. Une partie tout du moins de ce problème a été corrigée sur les GeForce 6 600 et 6 200 (mais bien entendu celui qui a acheté une GeForce 6 800 pour ou en partie pour ses fonctions d'accélération vidéo s'est fait avoir et a acheté quelque chose de non fonctionnel). Par contre, aucune accélération d'encodage vidéo n'est supportée à ce jour sur aucun des GPU. Peut-être faudrat-il attendre quelques mois, peut-être ne verra-t-on jamais cette possibilité. Vous l'aurez donc compris : les promesses faites au lancement d'un GPU par les fabricants (surtout lorsqu'il s'appelle NVIHardware magazine février/mars05

Placer 2 cores côte à côte revient presque à doubler la consommation et le dégagement thermique. Les derniers Pentium 4 chauffent déjà d'une manière effrayante.

Imaginez le double ! Pour les premiers Pentium 4 dual-core (nom de code Smithfield), Intel conservera le core du Prescott et le process de fabrication 0.09µ. Les fréquences maximums seront revues à la baisse par rapport aux Pentium 4 actuels : 3.2 GHz maximums cette année. La consommation énorme obligera Intel à ne pas décliner ce processeur en Xeon, un comble quand on sait que ce sont les applications de type serveur qui profitent le plus du multicore. Les choix technologiques autour de ce Smithfield sont très étranges. Pourquoi Intel n'a pas utilisé un autre core ? Ou un process de fabrication plus avancé ?

Ceci est d'autant plus étrange que dans le cas du Pentium M dual-core (Yonah), Intel utilisera un core actuel avec un process de fabrication en 0.065µ. Un des 2 cores pourra être mis en veille de manière à réduire la consommation, ce qui fait qu'en mode "batterie", le Yonah ne devrait pas consommer plus qu'un Pentium M actuel.

Du côté d'AMD, le dual-core devrait dans un premier temps être réservé aux serveurs. Ces CPU utiliseront la même enveloppe thermique que les Opteron / Athlon

64 classiques, ce qui laisse à penser que leur fréquence sera réduite. D'où vient ce problème de fréquence ? D'une partie de la consommation, mais également de la méthode de fabrication. Sur une galette de silicium, chaque CPU a une fréquence maximum de fonctionnement différente.

Seulement une petite partie des CPU fonctionnent à la fréquence maximale de la gamme. Dans ces conditions, il faut de la chance pour que 2 cores côte à côte puissent fonctionner à cette fréquence maximum !

Pour les GPU, le futur est moins clair, principalement parce que ATI et NVIDIA gardent mieux leurs secrets mais aussi parce qu'un troisième acteur a son mot à dire : Microsoft. En définissant l'API principale, DirectX, Microsoft détient en quelque sorte les rennes et ATI tout comme NVIDIA se doivent de prendre en compte minutieusement les choix qui sont faits. Si Microsoft décide de ne pas sortir de nouvelle version de DirectX avant le prochain Windows (2006), pourquoi ATI et NVIDIA investiraient-ils pour ajouter de nouvelles capacités à leurs GPU ? Il serait en effet plus intéressant d'améliorer le support des capacités actuelles. C'est probablement ce que fera NVIDIA cette année : attendez-vous donc à plus de performances, surtout autour des nouveautés introduites par les GeForce 6x00 qui

deviendront enfin complètement utilisables.

Chez ATI, c'est plus compliqué.

L'architecture des Radeon commence à dater et doit être revue mais à quel point ?

La réponse dans quelques mois, mais nous pouvons raisonnablement penser qu'il n'y aura pas énormément de nouvelles capacités pour le rendu 3D. Par contre, ATI s'occupe également du développement du GPU de la XBox 2. Celui-ci devrait être bien plus révolutionnaire, notamment avec la fusion de la partie géométrique et de la partie calcul des pixels ! Point important pour certains, détails d'implémentation pour d'autres.

Nous optons plus volontiers pour la seconde possibilité. Le fait de fusionner les pipelines qui s'occupent des vertex et des pixels permettra d'équilibrer dynamiquement l'allocation des ressources. Par exemple si un tel GPU dispose de 24 pipelines mixtes et que les calculs géométriques sont simples, en moyenne 23 pourront être attribués au calcul des pixels et 1 seulement au calcul de la géométrie. Sur un GPU classique équipé de 16 pixels pipelines et de 8 vertex pipelines distincts, 7 de ces pipelines se tourneraient les pouces dans la même situation.

le coût supplémentaire nécessaire à la gestion de ces pipelines mixtes n'est-il pas plus élevé que le coût de l'ajout direct de 8 pixels pipelines ? Dans ce cas, pourquoi ne pas intégrer simplement 8 vertex pipelines et 24 pixels pipelines ? Vous entendrez probablement parler des avantages et inconvénients de tout ceci dans quelques mois voire l'année prochaine, étant donné que la prochaine génération de GPU ATI pour PC ne devrait pas faire appel aux pipelines mixtes.

A plus long terme, les GPU devraient se paralléliser encore plus, disposer d'un accès mémoire plus évolué et être capable de prendre en compte des branchements d'une manière efficace. Tout ceci ne les ferait-il pas ressembler à un Niagara de Sun encore plus parallélisé ?

Nous vous indiquions au début de cet article qu'il se produirait probablement une convergence du GPU vers le CPU, en précisant qu'il s'agirait cependant d'un CPU différent de celui d'aujourd'hui. C'est bien entendu d'un CPU de type Niagara poussé encore plus vers le multithread dont nous voulions parler. La réponse dans 10 ans !

NVIDIA qui ne semble pas intéressé par la voie de la fusion modère ceci avec raison : Hardware magazine février/mars05

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maîtriser

Consommation des PC modernes,

bien choisir son alimentation Par : David Guillaume

GOURMAND LE SLI !

AVEC DEUX CARTES GRAPHIQUES D’EXCEPTION, LA CONSOMMATION GRIMPE EN FLÈCHE. MIEUX VAUT AVOIR UNE ALIMENTATION QUI SUIVE DERRIÈRE…

Choisir un processeur, une carte graphique, un disque dur… voilà qui devrait être facile pour les lecteurs de Hardware Magazine, qui se tiennent régulièrement informés des dernières innovations. Mais choisir une alimentation électrique est une entreprise beaucoup plus délicate, tant on peut lire tout et son contraire sur les besoins en puissance de nos PC. Combien consomment réellement nos ordinateurs ? Comment choisir au mieux son alimentation ? C’est ce que nous allons voir dans ce guide. ommençons par le début : qu’est-ce qu’une alimentation électrique ? Il s’agit simplement d’un convertisseur de courant, qui va transformer le courant alternatif 220 V provenant d’une prise murale en courant continu, de différentes tensions, exploitable par les composants de l’ordinateur. Finalement, une alimentation pour PC ne diffère pas tellement dans son fonctionnement d’un chargeur de téléphone portable, qui transforme le courant alternatif 220 V en courant continu de faible tension (généralement proche de 5 V). Mais à la différence d’un

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téléphone portable, un PC intègre des composants qui ne sont pas tous alimentés avec les mêmes tensions, une alimentation pour PC devra donc en fournir plusieurs, les principales étant les +3,3 V, +5 V et +12 V.

Ça va chauffer !

Restons dans notre analogie avec un chargeur de téléphone portable. Avezvous remarqué que les chargeurs chauffent au bout de quelques minutes d’utilisation ? A quoi cela est-il dû ? En fait, convertir du courant alternatif en couHardware magazine février/mars 05

rant continu est un procédé que l’on ne peut pas faire parfaitement, si ce n’est dans des conditions de laboratoire !

Cette imperfection se manifeste par des pertes d’énergie. Mais comme l’a dit Lavoisier, « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme », cette énergie n’est donc pas à proprement parler perdue ! Elle va se transformer en chaleur, que ce soit dans un chargeur de portable ou dans une alimentation pour PC. Le rapport entre la puissance absorbée par l’alimentation et la puissance restituée, exploitable par les composants du PC, est appelé « rendement ». Meilleur il

Alimentation sous-dimensionnée, quelles conséquences ?

UN VENTILATEUR DE GRANDE DIMENSION OFFRE UN MEILLEUR RAPPORT BRUIT/REFROIDISSEMENT. LES FABRICANTS CHERCHENT À EXPLOITER CE PRINCIPE EN UTILISANT DES VENTILATEURS TOUJOURS PLUS GRANDS : ICI UN VENTILATEUR 14 CM DANS UNE ALIMENTATION SUPER FLOWER.

est, plus vous faites des économies d’énergie, et moins l’alimentation va chauffer. S’il est mauvais, votre PC consommera plus et votre alimentation chauffera beaucoup. Le rendement est une information qui n’est pas toujours fournie par les fabricants d’alimentations, d’abord parce que le grand public s’y intéresse peu (à tort !), mais aussi parce qu’il varie avec la charge.

Lorsque la charge est très faible (alimentation sous-exploitée), le rendement sera médiocre. La plupart des alimentations donnent le meilleur d’elles-mêmes lorsqu’elles sont au moins à 50 % de leur charge. Faut-il pour autant choisir une alimentation de faible puissance afin d’optimiser le rendement ? Ce serait pousser le raisonnement un peu loin : la différence de rendement entre une alimentation chargée à 40 % et une même alimentation chargée à 80 % sera généralement de quelques points. Il est donc plus judicieux de choisir une alimentation de forte puissance afin de pouvoir upgrader confortablement son PC, plutôt que de prendre tout juste ce dont on a besoin pour réduire sa facture électrique de quelques centimes par an. Mais dans le

choix d’un modèle d’alimentation, il nous semble important de se renseigner sur le rendement du produit, car il a un impact sur plusieurs facteurs. La facture électrique bien sûr, mais aussi la température interne du PC, et le niveau de bruit ! Car une alimentation qui chauffe peu a besoin de moins de ventilation, et fera donc moins de bruit. Pour citer quelques modèles, les alimentations Enermax Noisetaker, les alimentations les

En choisissant une alimentation, on a toujours un peu le sentiment de travailler en aveugle. Suffira, suffira pas ? Et surtout, si l’alimentation n’est pas suffisamment puissante, que va-t-il se passer ? Tout dépend de l’électronique de l’alimentation, et plus précisément de la présence ou non d’un système de détection des surpuissances. Prenons le cas d’une alimentation qui n’a pas un tel système de sécurité.

Nous avons vu que les alimentations n’avaient pas un rendement parfait, et qu’une certaine quantité d’énergie était dissipée sous forme de chaleur.

Malheureusement, le rendement baisse lorsque la température interne de l’alimentation augmente, ce qui peut entraîner une réaction en chaîne.

L’alimentation surchauffe, son rendement devient plus faible, elle chauffe donc d’autant plus, jusqu’à ce qu’elle ne parvienne plus à produire de tensions respectant les spécifications. Le matériel qui se trouve derrière a alors de bonnes chances de griller, et l’alimentation de partir en fumée.

Mais en pratique, la plupart des alimentations modernes ont des circuits électroniques de sécurité qui détectent les surpuissances. Et si ce n’est pas le cas, restent d’autres circuits qui détectent les variations trop importantes des tensions, et devraient couper l’alimentation avant que les composants ne soient endommagés. On ne le dira jamais assez : tenez-vous à l’écart des alimentations noname, à l’électronique peu fiable et dont on ne sait pas comment elles réagiront dans un pareil cas !

L’ÉTIQUETTE D’UNE ALIMENTATION DONNE LE DÉTAIL DE LA PUISSANCE DISPONIBLE SUR CHACUNE DES LIGNES. Hardware magazine février/mars 05

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maîtriser

plus récentes de la marque Seasonic, la plupart des alimentations fanless (sans ventilateur, qui sont donc optimisées pour chauffer peu), ont un rendement proche de 80 %.

D’autres alimentations de bonne renommée, comme les Tagan ou Zalman, offrent un rendement supérieur à 70 %. Dans les alimentations noname, on trouve des rendements particulièrement bas, (parfois 60 % !), ce qui conduit à un niveau sonore élevé et à une fiabilité inférieure à la moyenne. Il faut aussi juger de la qualité du système de refroidissement. Les alimentations modernes sont toutes dotées d’un système de thermorégulation de leur(s) ventilateur(s). Sur les modèles optimisés pour réduire les nuisances sonores, ce régulateur va laisser le(s) ventilateur(s) tourner à une faible vitesse sur une large plage d’utilisation. Ce n’est que lorsque la tem-

pérature deviendra vraiment très élevée qu’une accélération se produira. Un tel mécanisme, associé à un bon rendement et/ou à des radiateurs surdimensionnés dans l’alimentation, peut donner des miracles en termes de réduction du bruit.

C’est le cas des alimentations Enermax Noisetaker ou des Tagan, dont les ventilateurs tournent à faible vitesse sur une large plage de puissance. Et si vous cherchez au contraire à optimiser le refroidissement de votre PC, tournez-vous plutôt vers une alimentation dotée d’une molette de réglage.

Celle-ci influencera le comportement du contrôleur de ventilateurs, et vous permettra d’obtenir une vitesse élevée en toutes circonstances. Pratique pour gagner quelques degrés sur un boîtier mal ventilé.

Estimer la puissance de votre configuration

UNE MOLETTE DE RÉGLAGE PERMET D’INFLUENCER LE COMPORTEMENT DU CIRCUIT DE RÉGULATION DES VENTILATEURS : ILS SERONT AINSI PLUS OU MOINS RAPIDES SELON VOS BESOINS EN SILENCE OU EN REFROIDISSEMENT !

Comment choisir la puissance de son alimentation ? Il est difficile de répondre à cette question, qui est beaucoup plus complexe qu’il n’y paraît au premier abord.

En effet, les composants informatiques ont tous des besoins en courant différents, et qui peuvent varier en fonction du temps. Il n’est pas rare par exemple qu’un disque dur consomme moins de 10 watts au repos, alors qu’il dépasse les 20 watts pen-

LES CARTES MÈRES RÉCENTES SONT ALIMENTÉES PAR UN PORT 24 BROCHES. SI ELLES PEUVENT FONCTIONNER AVEC UN ANCIEN CONNECTEUR 20 BROCHES, MIEUX VAUT QUE VOTRE ALIMENTATION SOIT DOTÉE D’UN CONNECTEUR 24 BROCHES POUR ASSURER UNE BONNE STABILITÉ.

dant quelques secondes au démarrage. De même, une carte graphique et un processeur n’auront pas la même consommation selon les marques et les modèles, mais aussi selon qu’on fait tourner un traitement de texte ou un jeu vidéo ! Pour tenter d’établir un diagnostic, on peut utiliser une application d’estimation de la consommation comme celle que l’on trouve à l’adresse http://takaman.jp/D/index.html?english.

Pratique pour se faire une idée, mais on regrettera que la liste des composants ne soit pas très à jour. Un autre site offre des informations moins détaillées mais avec une liste de matériels plus récents : http://www.jscustompcs.com/power_supply/.

Les résultats fournis sont dans les deux cas surestimés par rapport à ce que nous avons pu mesurer dans notre labo, et doivent donc être considérés comme une limite haute. L’intérêt des informations

LES ALIMENTATIONS SONT ÉQUIPÉES DE CIRCUITS DE RÉGULATION DES VENTILATEURS QUI AJUSTENT LEUR VITESSE EN FONCTION DE LA TEMPÉRATURE INTERNE (ET NON DE LA CHARGE COMME LES FABRICANTS L’AFFICHENT UN PEU TROP SOUVENT DANS LEURS DOCUMENTATIONS…).

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fournies par le premier site est surtout de présenter un aspect bien souvent ignoré du choix d’une alimentation : la puissance disponible sur les différentes sorties. En effet, si vous regardez l’étiquette d’une alimentation ATX, vous constaterez que chaque ligne (+3,3 V, +5 V, +12 V…) est limitée en intensité. Il suffit de multiplier la tension par cette intensité pour connaître la puissance disponible sur cette ligne.

C’est un critère important, car il est parfaitement possible d’avoir une configuration extrêmement gourmande en +12 V, qui va faire flancher une alimentation alors même que sa puissance maximale n’est pas atteinte ! Les processeurs modernes sont en effet tous alimentés en +12 V, tandis que disques durs, ventilateurs et cartes graphiques utilisent aussi cette tension.

Pour être plus précis, les cartes graphiques modernes utilisent le +12 V et le +5 V par l’intermédiaire du connecteur Molex qu’on doit brancher pour pouvoir les utiliser. Mais le +12 V est généralement très sollicité par les configurations actuelles, et ses limites doivent donc être surveillées. Récemment, Intel a modifié les spécifications des alimentations ATX (définies dans la norme ATX12V, actuellement en version 2.01, que l’on peut consulter sur http://www.formfactors.org), en séparant le +12 V en deux sorties indépendantes. Avec deux sorties +12 V, nommées +12 V1 et +12 V2, les alimentations ATX12V 2.0 et 2.01 offrent un +12 V plus stable. Dans une configuration équipée de nombreux disques durs, le fait d’avoir de nombreux accès aux disques simultanés ne fera pas fluctuer le +12 V fourni au processeur, puisque celui-ci est fourni par une ligne indépendante. Les alimentations répondant à cette norme sont donc à privilégier pour les configurations chargées.

Un PC équipé d’une alimentation 450 watts va-t-il consommer plus qu’un même PC équipé d’une alimentation 350 watts ?

Assurément non ! La puissance indiquée sur les alimentations correspond à la puissance maximale qu’elles peuvent fournir, rien de plus ! Si une configuration consomme 80 watts – ce qui est parfaitement possible avec un PC orienté bureautique -– l’alimentation fournira 80 watts de courant continu, et consommera environ 110 watts de courant alternatif (le chiffre exact dépendra de son rendement), et ce quelle

que soit la puissance maximale de l’alimentation. Comme expliqué plus haut, le rendement peut baisser lorsque l’alimentation n’est pas assez chargée, il peut donc arriver que l’alimentation 450 watts consomme quelques watts de plus dans cette situation, mais cela ne se vérifie que rarement.

On peut donc dire que qui peut le plus peut le moins, et que choisir une alimentation surdimensionnée devrait vous permettre d’envisager sans crainte de futures upgrades.

En pratique En pratique, combien consomment nos PC ? Pour nous faire une idée, nous avons mesuré la consommation de différentes

L’ENERMAX NOISETAKER A UN EXCELLENT RENDEMENT, CE QUI PERMET DE FAIRE DES ÉCONOMIES SUR SA FACTURE D’ÉLECTRICITÉ, MAIS AUSSI DE RÉDUIRE SES BESOINS EN REFROIDISSEMENT.

LES ALIMENTATIONS TAGAN SONT RÉPUTÉES POUR LEUR SILENCE, OBTENU GRÂCE À DES RADIATEURS INTERNES SURDIMENSIONNÉS ET À DES VENTILATEURS À FAIBLE DÉBIT. Hardware magazine février/mars 05

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maîtriser

Nos mesures Afin d’estimer la consommation des PC modernes, nous avons assemblé quatre configurations différentes et les avons malmenées pendant plusieurs heures de benchmarks. La puissance mesurée correspond à la plus haute valeur mesurée durant ces tests. Comment interpréter ces résultats ? Tout d’abord, on constate que des configurations plutôt haut de gamme ne parviennent pas à dépasser les 423 watts en courant alternatif, ce qui correspond à environ 296 watts si l’on considère un rendement de 70 % pour l’alimentation (une Tagan TG480-U01). De toute évidence, une alimentation 300 watts n’aurait pas tenu le choc, la répartition de la consommation n’étant pas parfaitement équitable sur les différentes lignes. On ne sera donc qu’à moitié surpris d’apprendre qu’une configuration fortement overclockée ou utilisant du SLI nécessite une alimentation 400 watts pour tourner confortablement !

Et mieux vaut même être prudent et choisir une valeur supérieure. On notera aussi l’importante différence de consommation entre une même configuration overclockée et

non overclokée. Le principal facteur d’augmentation de la consommation est l’augmentation du vcore, la puissance consommée par le CPU étant proportionnelle au carré de celui-ci. Attention donc, lorsque vous augmentez fortement le vcore, à prendre ce facteur en compte dans le choix d’une alimentation et d’un système de refroidissement pour votre processeur. Il faut dire que le P4E a une consommation assez élevée, sensiblement supérieure à celle du P4C (Northwood). Le Shuttle tire plutôt bien son épingle du jeu, avec une consommation raisonnable malgré le relatif luxe de la configuration. On peut penser que son alimentation a un bon rendement, et que la consommation des composants intégrés est optimisée afin de limiter les pertes d’énergie, qui ont un impact direct sur la température interne. Quant à la configuration SLI, sa consommation n’est pas si effarante que cela quand on considère les performances qu’elle obtient à 3DMark !

Mieux vaudrait tout de même éviter de la faire fonctionner avec une alimentation 300 watts (nous n’avons pas essayé…).

Configuration P4

Configuration P4 overclockée

Carte mère : Asus P5GDC Deluxe Processeur : P4 530 (P4E 3,0 GHz) Carte graphique : nVidia GeForce FX 5 950 Mémoire : 2x512Mo Corsair PC4400 XMS Disque dur : Seagate Barracuda 7200.7 160 Go Consommation max : 295 watts

Carte mère : Asus P5GDC Deluxe Processeur : P4 530 (P4E 3,0 GHz), tournant à 4,12 Ghz, vcore à 1,5125 V au lieu de 1,28 V Carte graphique : nVidia GeForce FX 5 950 à 545/1 030 au lieu de 475/950 Mémoire : 2x512Mo Corsair PC4400 XMS Disque dur : Seagate Barracuda 7200.7 160 Go Consommation max : 423 watts

Configuration A64 SLI Carte mère : Asus A8N-SLI Processeur : Athlon FX-53 Carte graphique : deux GeForce 6 800 Ultra Mémoire : 2x512Mo Corsair PC3200 TwinX XL Disque dur : Seagate Barracuda 7200.7 160 Go Consommation max : 420 watts

configurations à l’aide d’un wattmètre, qui mesure le courant consommé à la prise. Il faut donc bien garder à l’esprit qu’il s’agit du courant alternatif consommé par l’en-

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Configuration Shuttle Shuttle : SB95P Processeur : P4 560 (P4E 3,6 GHz) Carte graphique : GeForce 6 800 Ultra Mémoire : 2x512Mo Corsair PC4200 XMS2 TwinX (DDR2) Disque dur : Samsung Spinpoint 160 Go Consommation max : 298 watts

semble, pertes de l’alimentation incluses, et non du courant continu fourni par l’alimentation. Pour prendre un exemple, on pourrait imaginer une configuration Hardware magazine février/mars 05

consommant 300 watts de courant continu, et fonctionnant avec une alimentation 350 watts. L’alimentation serait à même d’alimenter cette configuration, puisque sa puissance est suffisante (en supposant bien sûr que la répartition des différentes tensions respecte les spécifications de l’alimentation). Mais en imaginant que cette alimentation ait un rendement de 65 %, notre configuration consommerait 462 watts à la prise ! Cela ne signifie pas que les spécifications de l’alimentation sont dépassées, mais simplement que les pertes se montent à 162 watts. Un chiffre assez impressionnant, puisqu’il s’agit de l’équivalent de deux ampoules électriques _, ou de deux processeurs modernes ! On voit ici tout l’intérêt d’une alimentation ayant un bon rendement, et un bon refroidissement ! On peut donc estimer que la consommation en courant continu de nos configurations de test se monte à environ 70 % des valeurs mesurées. Et les chiffres parlent d’eux-mêmes : elle n’est pas si élevée que ce à quoi on pourrait s’attendre !

De fait, il nous est arrivé de faire fonctionner des configurations particulièrement musclées avec des alimentations de puissance modérée. Pourquoi certains fabricants de matériels recommandent-ils des alimentations de très forte puissance pour faire fonctionner leurs produits ? Surtout par prudence, parce qu’ils ne peuvent pas savoir si le reste de la configuration est particulièrement chargé, et parce que toutes les alimentations ne sont pas capables de respecter leurs spécifications.

Tant que l’on s’en tient à des alimentations de marque réputée, dans des ordinateurs pas trop atypiques, les alimentations de 350 watts restent donc dans la course.

Bien sûr, l’utilisation d’un matériel particulier comme une cellule Peletier ou un PC biprocesseur nécessite une alimentation de plus forte puissance, et les 450 watts ne seront pas de trop ici !

La puissance ne fait pas tout Comme le dit le slogan d’un célèbre constructeur de pneumatiques : « sans maîtrise, la puissance n’est rien ». On pourrait transposer cette phrase au monde des alimentations, tant il est vrai que la puissance en elle-même ne fait pas tout !

Nous avons vu que le rendement est un

L’ALIMENTATION ANTEC NEOPOWER VOUS LAISSE SÉLECTIONNER LES CÂBLES DONT VOUS AVEZ BESOIN, ET RETIRER LES AUTRES !

point à prendre en compte lorsque le fabriquant daigne le mentionner dans les caractéristiques techniques, et que le détail des intensités maximales fournies sur les différentes lignes ne doit pas être négligé. Mais d’autres critères ont leur importance. Ainsi la stabilité des tensions est un gage de stabilité de l’ordinateur lors des overclockings poussés. Pas de secret ici, c’est dans les meilleures marques que l’on trouve les tensions les plus stables, avec une mention spéciale aux alimentations Truepower d’Antec. Celles-ci offrent des tensions qui ne varient pratiquement jamais, même en cas de forte sollicitation.

Profitons-en pour fustiger les capteurs de tension des cartes mères, qui donnent des résultats souvent éloignés de la réalité. Il nous est arrivé de relever des variations de tension importantes avec MBM5 et une alimentation Truepower, alors même qu’une mesure au voltmètre indiquait des variations presque inexistantes ! Autre critère : le nombre de connecteurs bien sûr, il va sans dire que plus il y en a et mieux on se porte. Sauf lorsqu’ils viennent encombrer le boîtier, réduisant le flux

d’air à l’intérieur et l’accessibilité aux composants ! La solution, c’est l’Antec Neopower, avec son système de gestion des câbles.

Ceux-ci peuvent être retirés et remontés en fonction de vos besoins en connecteurs, améliorant ainsi la circulation de l’air. Enfin, on s’intéressera au mode de ventilation de l’ali-

mentation. La mode est aux ventilateurs de plus en plus larges (12 cm, et même parfois 14 cm !), placés en dessous de l’alimentation.

Ces ventilateurs produisent un flux d’air plus important pour un niveau sonore plus faible, ce qui est une bonne chose. Mais pour privilégier le silence, il est généralement plus intéressant de se tourner vers une alimentation n’ayant pas de ventilateurs en dessous. En effet, ces ventilateurs aspirent directement l’air chaud produit par le processeur ! Cela réduit sa température (une bonne chose pour l’overclocking), mais l’alimentation chauffe plus. Les alimentations Tagan sont pour cela particulièrement bien pensées, avec leurs ventilateurs placés chacun d’un côté de l’alimentation, qui n’aspirent pas l’air chaud produit par le processeur et laissent au ventilateur de boîtier la tâche de l’évacuer. Pour en revenir à la puissance des alimentations, nous avons pu voir que les alimentations 350 watts restent aujourd’hui un choix valable, à condition bien sûr d’être exigeant sur la qualité et de les réserver à des configurations de puissance modeste. Pour l’overclocking, ou bien simplement pour s’assurer une certaine marge de manœuvre lors des upgrades, 400 watts seront plus confortables. Plusieurs marques (Enermax, Tagan, Antec, Termaltake…) proposent aujourd’hui des alimentations 480 watts que l’on peut trouver pour moins de 100 sur Internet. Celles-ci seront largement dimensionnées pour toutes les configurations modernes, et sont à choisir en priorité si vous réalisez de gros overclockings ou utilisez le SLI. Au-delà de 550 watts, on entre dans le domaine des applications spécifiques (biprocesseur), et du marketing !

NOUS AVONS MESURÉ LA CONSOMMATION DE PLUSIEURS CONFIGURATIONS À L’AIDE D’UN WATTMÈTRE, UN APPAREIL QUI SE BRANCHE ENTRE L’ORDINATEUR ET LA PRISE DE COURANT. Hardware magazine février/mars 05

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comparer Manuel Da Costa

CARTES GRAPHIQUES : TOUTES LES MARQUES SE VALENT ELLES?

Vous pensiez avoir fait le plus dur e en choisissant le fondeur puis le modèle de la carte graphique de vos rêves grâce à notre précédent dossier dans le numéro en cours de PC Update ? Il reste pourtant un dernier choix à faire qui n’est pas si évident que ça : le constructeur ou marque de votre future carte 3D. Quelles sont les différences d’un constructeur à l’autre ?

Comment et pourquoi choisir un constructeur plutôt qu’un autre ? Voici donc quelques éclaircissements pour vous aider à terminer votre quête…

A

vec un cahier des charges très strict de la part du fondeur canadien ATI et son éternel concurrent américain NVIDIA, la tâche de chaque constructeur est devenue bien difficile pour se différencier de la concurrence si bien que certains ont jeté l’éponge, comme Hercules pour ne citer qu’eux. Les différences de performances entre un même modèle de carte graphique mais chez des constructeurs différents sont devenues quasiment nulles, si bien qu’aujourd’hui ce n’est plus un argument de choix pour nous, utilisateurs. Mais malgré ces restrictions, certains irréductibles constructeurs rivalisent d’imagination en plus de leur savoir-faire pour se différencier dans la confection d’une carte en choisissant précautionneusement chaque composant, cela constituant un gage de qualité non négligeable.

ASUS est par exemple

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le seul à offrir une version de la GeForce 6800GT dotée de 128 Mo de mémoire DDR-I et proposée à un tarif très proche des 6800, tout cela pour un gain de performances, qui même s’il n’est pas transcendant reste tout de même assez intéressant pour se laisser tenter. Ou encore une 6 800 reprenant les fréquences ainsi que les 256 Mo de mémoire DDR-III de la GeForce 6 800 GT mais pour un prix malheureusement trop élevé pour présenter un quelconque intérêt. Tout le monde le sait, les GPU nVidia chauffent beaucoup si bien que son talon d’Achille, que ce soit en milieu et haut de gamme, est le bruit engendré par le système de refroidissement bien plus élevé que son concurrent ATI. Et cet avantage, ATI semble malheureusement l’avoir délaissé avec ses nouveaux RADEON X850.

Mais de cette faiblesse, Gigabyte en tire une force et innove en offrant des modèles milieu et haut de gamme totalement silencieux à l’aide de dissipateurs passifs, jusqu’alors réservés à

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l’entrée de gamme, sans pour autant limiter les performances. Il n’est alors plus nécessaire d’opter pour un dissipateur tiers bien plus silencieux ayant pour seul désavantage d’annuler toute garantie sur la carte 3D. Bien que ce ne soit pas révolutionnaire en soi, cela répond aux exigences de beaucoup et reste très appréciable en cette période où le silence est très recherché dans nos chers PC. Il ne faut cependant pas espérer overclocker de telles cartes.

Bien plus originale, la 3D1 offre deux 6 600 GT ainsi que 2 x 128 Mo de mémoire sur la même carte. Reste à connaître son prix et ses performances face à deux 6600GT, à condition de disposer d’une plate-forme SLI. Bref, les constructeurs rivalisent d’astuces plus ou moins diverses pour se différencier de la concurrence, mais il reste cependant deux points qui ne sont (trop souvent) pas mis en avant et qui constituent cependant un argument de choix supplémentaire : les utilitaires développés par les constructeurs euxmêmes et les fonctions « plus ».

Voyons donc si ces fonctions et/ou utilitaires peuvent faire une réelle différence.

Autrefois réservé à l’élite passionnée, l’overclocking a pris une certaine ampleur grâce notamment à des utilitaires gratuits, mais non moins performants, de la classe d’ATItool, PowerStrip ou encore Riva Tuner entre autres. Par le biais de ces logiciels, l’overclocking est devenu accessible très simplement et à tous les néophytes.

Nul besoin de modifier la base de registre pour afficher des fonctions cachées d’overclocking comme Coolbits ou encore de pratiques plus compliquées et hasardeuses d’édition/flashage de bios pour éviter certaines protections limitant l’overclocking sur certaines cartes ou tout simplement pour agir sur les fréquences du GPU, de la mémoire et sur les tensions délivrées.

Conscient de cet engouement, certains constructeurs ont donc entrepris de développer leur propre utilitaire ajoutant par la même occasion un argument marketing de plus.

L’overclocking pour les nuls…

Redline, issu du constructeur Sapphire spécialisé dans la gamme ATI, se présente sous la forme d’une fenêtre regroupant bon nombre de fonctionnalités sous la forme d’onglets dans la partie supérieure.

Dans la partie centrale, vous pourrez voir toutes les options annexes disponibles pour chaque onglet à commencer par Direct 3D et Open GL qui vous permettront de paramétrer vos préférences concernant le filtrage anisotropique et/ou anticrénelage ainsi que tout ce qui a trait à la qualité des textures, Z-Buffer, Trueform et autres.

L’onglet suivant permet d’interagir avec les options déjà offertes par les pilotes ATI tout en se montrant bien moins complet.

En effet, il ne sera pas possible, par exemple, d’activer ou de désactiver la fonction AI spécifique aux cartes ATI, ou encore de choisir entre le 720p ou le 1080i pour le tant attendu HDTV, ni même de choisir la résolution. Et ce ne sont pas les combinaisons de touches clavier permettant d’agir directement sur le gamma, la luminosité ou le contraste présents dans l’onglet ‘Hotkeys’ qui enlèveront toute l’utilité du Catalyst Control Center qui est bien mieux pourvu dans ce domaine, sans oublier un plus grand nombre d’options disponibles.

La force et le seul intérêt de Redline reposent sur la possibilité non seulement d’overclocker mais également de tester la stabilité qui n’est pas sans rappeler le logiciel

gnant sur la température GPU et permettant d’intervenir sur la vitesse de rotation du ventilateur et ce même s’il est vrai qu’à ce jour les cartes ATI ne sont pas réputées bruyantes. Reste donc à espérer que Sapphire mette à jour Redline pour pallier ce manque mais aussi pour s’adapter aux futures X850 bien plus bruyantes.

L’OVERCLOCKING POUR CARTES GRAPHIQUES N’AURA JAMAIS ÉTÉ AUSSI SIMPLE ET RAPIDE.

ATI tool d’ailleurs. Et tout comme celui-ci, Redline permet de trouver la fréquence limite pour le GPU ainsi que pour la mémoire. Déjà proposée dans les pilotes nVidia ou ATI, la possibilité de créer des profils personnalisés pour chacun de vos jeux préférés est présente.

Cependant vous n’aurez nul besoin de l’activer manuellement via le panneau d’affichage, ni même par une combinaison de touches définie par vos soins car Redline se charge de détecter le jeu inséré et d’appliquer le profil en conséquence de manière totalement autonome.

Redline aurait pu être un logiciel complet si une fonction monitoring et contrôle avait été implémentée, rensei-

Côté Gigabyte, c’est l’utilitaire VTuner II qui vous simplifiera la vie. Point de fioritures avec cet utilitaire qui ne reprend que le strict minimum pour réaliser un overclocking et éviter aux débutants de faire une quelconque erreur fatale pouvant, dans le pire des cas, endommager définitivement la carte 3D. Sa simplicité ravira d’ailleurs les néophytes et avec une présentation un peu futuriste, vous pourrez intervenir sur la fréquence GPU et mémoire à l’aide d’un simple bouton de manière grossière ou bien de façon plus fine, à l’aide des boutons LOW et HIGH permettant de varier la fréquence par pas de 1 MHz. Une fois votre préréglage terminé, un simple clic sur le bouton GO permettra de tester la stabilité de votre overclocking, en vous

UNE FOIS LA FRÉQUENCE MAXIMALE GPU ET MÉMOIRE DÉTECTÉE, IL EST RARE DE POUVOIR UTILISER CES VALEURS SIMULTANÉMENT POUR OVERCLOCKER.

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comparer avertissant au passage des dangers liés à l’overclocking, avant de l’appliquer voire de sauvegarder ces réglages dans le but de les appliquer à chaque démarrage de

votre PC de manière autonome. Si vous désirez cependant en faire le moins possible en pensant que vous n’êtes pas doué ou par paresse, le mode Smart Tune appli-

SI VOTRE JEU N’EST PAS LISTÉ, IL EST POSSIBLE DE CRÉER ET OPTIMISER VOUS-MÊME VOTRE PROFIL EN QUELQUES CLICS. TRÈS APPRÉCIABLE POUR LE JOUEUR.

Petite précision de taille, le monitoring de la température du GPU et du ventilateur n’est fonctionnel que sur les cartes graphiques dont la référence se termine par la lettre H, cette lettre informant tout simplement de la présence d’une sonde de température.

Côté MSI, c’est avec 3D Turbo Experience que vous pourrez appliquer votre overclocking logiciellement mais nous n’en parlerons pas d’avantage, celui-ci devant être très prochainement définitivement abandonné par MSI au profit de la fonction D.O.T. (Dynamic Overclocking Technology) déjà présente sur les cartes mères du même constructeur. Le logiciel est cependant encore utilisable par les derniers possesseurs de cartes graphiques de la famille GeForce 6 800 mais les récentes 6 600 ne sont pas supportées.

Et lorsque l’on regarde la fonction D.O.T. de plus près, on comprend aisément une telle décision, cette fonction étant directement intégrée aux pilotes nVidia et accessible via le panneau d’affichage. L’avantage premier est donc de n’avoir à installer aucun logiciel tiers et de le laisser tourner en tâche de fond, mais il sera cependant nécessaire d’utiliser les pilotes fournis sur le CD ou bien encore la dernière mise à jour sur le site constructeur, du moins lors de la première installation. Cette fonction D.O.T. étant directement inscrite dans la base de registre, vous pourrez librement installer la version de pilote nVidia de votre choix sans avoir à attendre la mise à jour sur le site de MSI, qui est toutefois très rapide, et sans perdre le bénéfice de cette fonction d’overclocking.

Très souvent mis en avant (marketing oblige), à l’aide du benchmark 3D Mark 03, sur les boîtes commerciales renfermant les cartes graphiques ou même sur certains sites constructeurs, les gains apportés par la fonction d’overclocking dynamique sont bien réels et peuvent paraître impressionnants à première vue. Nous avons donc voulu vérifier par nous-mêmes ce qu’il en était en réalité à l’aide du très gourmand 3D Mark 05 et de la fonction D.O.T. de MSI offrant 6 profils d’overclocking. Comme vous pouvez le constater, l’augmentation de performances est bien là, mais même avec 254 points de plus dans le meilleur des cas, on ne gagne qu’en moyenne 1 FPS de plus sur les 3 scènes.

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quera un overclocking dynamique en fonction de la tension électrique du GPU (Vcore GPU) qui augmente en cas de sollicitation plus importante de la carte. VTuner II ne s’arrête pas là car en sus de ses possibilités d’overclocking que nous venons d’évoquer, celui-ci vous permet de monitorer la température GPU ainsi que la tension d’alimentation, mais également le ventilateur en agissant sur sa vitesse de rotation.

Pour cela, vous aurez le choix entre trois modes : Energy, Turbo ou Normal Il est cependant regrettable de ne pas pouvoir agir sur la vitesse de rotation à sa guise.

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AVEC @VGA, VOUS POURREZ METTRE AISÉMENT À JOUR LE BIOS DE VOTRE CARTE GRAPHIQUE À PARTIR D’UN FICHIER LOCAL OU D’INTERNET EN QUELQUES CLICS.

SMARTDOCTOR PERMET ÉGALEMENT DE RÉGULER LA VITESSE DE ROTATION DU VENTILATEUR GPU TRÈS SIMPLEMENT.

Autre grand acteur, ASUS nous livre l’utilitaire Smart Doctor qui, tout comme VTuner II, est d’une simplicité totale et propose les mêmes fonctionnalités… ou presque celles-ci étant un peu plus évoluées. Côté overclocking, rien de bien différent par rapport aux concurrents si

ce n’est la fonction HyperDrive permettant d’appliquer un overclocking dynamique qu’il est possible de paramétrer suivant 3 modes distincts : 3D Game mode, CPU Usage mode et Température mode. Le premier mode appliquera un overclocking maximum et automatiqueHardware magazine février/mars 05

ment lors du lancement d’un jeu faisant gagner certes, quelques images par seconde mais rien de bien extraordinaire au final (mais le gain de performances existe et c’est toujours bon à prendre ;) ). Le second mode surveille en temps réel l’utilisation processeur et agira en conséquence sur les fréquences GPU et mémoire soit en les augmentant, soit en les baissant. Le dernier mode, quant à lui, réagira en fonction de la température du GPU et baissera si besoin les fréquences en cas de surchauffe. Mais si d’emblée vous décidez d’équiper votre carte graphique d’un système de refroidissement de type ATI ou NV Silencer, l’intérêt s’en retrouve amoindri voire complètement anéanti.

Accessible via le panneau de configuration de SmartDoctor dans l’onglet Fan Control, la fonction SmartCooling vous permet de réguler la vitesse de rotation du ventilateur GPU en fonction de la température GPU. L’originalité réside dans le fait qu’il est possible d’assigner soi-même une vitesse de rotation précise en fonction d’une valeur de température GPU. De ce fait, il vous est par exemple possible de paramétrer votre ventilateur GPU afin qu’il ne tourne à son maximum que lorsque la température de 60 °C aura été atteinte. Bien qu’intéressante, cette fonction ne permettra pas de rendre totalement inaudible une 6 800 Ultra mais permettra tout de même d’atteindre un seuil sonore bien plus agréable à l’oreille.

Vous aurez en outre la possibilité de monitorer les tensions d’alimentation de votre carte graphique, la température de votre GPU et de votre mémoire ainsi que les tours minute de votre ventilateur GPU. En plus, vous pourrez paramétrer un seuil limite pour chacun des composants à surveiller sur votre carte 3D afin de déclencher un signal d’alarme et de prévenir tout problème ou toute instabilité. A noter que pour pouvoir utiliser SmartDoctor, vous devrez impérativement installer l’ASUS Enhanced Driver.

Nous ne les avons pas oubliés mais faute de cartes GAINWARD ou ABIT entre nos mains, nous n’avons pas pu tester ExpertTool ou UGuru.

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comparer

Les petits plus sympathiques… mais pas indispensables.

Outre les utilitaires de monitoring/overclocking que nous venons d’évoquer, Asus, Msi et Gigabyte nous gratifient de quelques outils et logiciels maison supplémentaires.

Tout comme les cartes mères, les cartes graphiques bénéficient de mises à jour du bios pour régler certaines incompatibilités ou instabilités matérielles et elles s’effectuent également sous DOS mais sont loin d’être aussi fréquentes que sur

MÊME SI LES GAINS OBTENUS NE SONT PAS EXTRAORDINAIRES, SMARTDOCTOR OFFRE UNE BONNE ENTRÉE EN MATIÈRE D’OVERCLOCKING POUR LES NON-INITIÉS.

les cartes mères. Cette tâche, qui n’est pas sans risque et qui peut en effrayer plus d’un, a été simplifiée au point qu’il est désormais possible et aisé de la

SMARTDOCTOR VOUS PERMET DE SURVEILLER ET DE VOUS AVERTIR EN CAS DE PROBLÈME SUR VOTRE CARTE 3D À L’AIDE DE SIGNAUX D’ALARME, UN PEU À LA MANIÈRE DE MOTHERBOARDMONITOR.

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réaliser automatiquement dans l’environnement Windows et présente quelques avantages. Il n’est plus nécessaire de rechercher la mise à jour correspondante ainsi que l’utilitaire DOS nécessaire au flashage, si bien que le risque d’erreur dans le choix du bios adéquat est désormais inexistant. Pour rappel, en cas de flashage de bios avec une version inadaptée à votre carte, celle-ci serait dans l’incapacité d’afficher quoi que ce soit et pourrait au pire, être sérieusement endommagée rendant alors un passage par le SAV inévitable à moins de disposer d’une carte 3D au format PCI ou de connaître chaque étape de flashage bios sous DOS sur le bout des doigts.

Connu sous le nom de @bios pour les cartes mères Gigabyte, l’utilitaire se chargeant de cette tâche pour les cartes 3D se nomme @vga. Un clic droit sur le logo Gigabyte, situé dans la barre des tâches, affichera une fenêtre déroulante contenant les raccourcis pour VTuner II, @vga, ainsi que les raccourcis pour le panneau d’affichage, le réglage à la volée de la résolution ou encore des paramètres système. Bien plus complet, MSI LiveUpdate3 ne se contente pas simplement de récolter les informations indispensables pour flasher le bios de

utilitaires GoodMem, SecureDoc, LockBox et WMI info viendront compléter l’offre d’utilitaires maison. Le premier s’affichera sous forme d’icône dans la barre des tâches et aura pour seule fonction d’optimiser la mémoire vive de votre PC en libérant fréquemment de la mémoire ; SecureDoc vous offrira la possibilité de crypter vos fichiers ; LockBox verrouillera tout votre système en le protégeant par un mot de passe, empêchant quiconque de pouvoir utiliser votre PC à votre insu ; et enfin WMI info vous délivrera des informations quant à votre système d’exploitation, la version des pilotes et des matériels de votre PC de manière bien plus austère et bien moins complète que AIDA, pour le matériel ancien, ou encore Everest Home édition pour le matériel plus récent.

LE SYSTÈME OSD PERMET TRÈS SIMPLEMENT D’AJUSTER CERTAINS PARAMÈTRES LIÉS AU MONITEUR SANS AVOIR À QUITTER VOTRE PARTIE EN COURS.

Ces derniers logiciels font plus figure de gadgets que d’utilitaires vraiment utiles et indispensables.

BIEN QUE NE FAISANT PAS PARTIE DU BUNDLE DES CARTES GRAPHIQUES ASUS MILIEU DE GAMME, IL EST TOUT À FAIT POSSIBLE D’UTILISER UNE AUTRE WEBCAM POUR PROFITER DE GAMEFACE ET VIDEOSECURITY.

votre carte graphique mais propose également de vérifier la disponibilité des derniers pilotes graphiques et d’en effectuer la mise à jour automatiquement pour vous. ASUS est cependant abonné absent pour cette fonction simplifiée, pourtant disponible avec sa gamme de cartes mères grâce au logiciel Asus Update. Proposés par MSI, les

VIDEOSECURITY SURVEILLERA VOTRE PC VOIRE VOTRE HABITATION POUR VOUS PENDANT VOTRE ABSENCE… TEL UN BON CHIEN DE GARDE OU PRESQUE.

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comparer et d’une webcam. Vous aurez la possibilité d’agir sur la transparence de la fenêtre pour ne pas trop nuire à la surface de l’image affichée. Autre particularité, la possibilité d’incruster une chaîne de télévision grâce au tuner intégré, pour peu que vous disposiez bien sûr d’une carte TV. Vous pourrez donc jouer en toute quiétude, sans pour autant manquer votre émission préférée à moins que cela ne soit un match de foot.

ASUS INNOVE AVEC GAME FACE EN PROPOSANT UN NOUVEL ASPECT DE PRISE DE PLAISIR DURANT UN JEU, ET ÇA MARCHE PLUTÔT BIEN.

ASUS en avait surpris plus d’un en proposant une webcam avec sa série de cartes graphiques haut de gamme, périphérique qu’il est bien sûr possible d’utiliser avec MSN ou ICQ pour une plus grande convivialité. Mais pourquoi un tel choix ? Tout simplement pour offrir aux nombreux joueurs que nous sommes, un utilitaire permettant de jouer sur réseau ou Internet tout en visualisant et discutant avec pas moins de huit compagnons ou adversaires dans une petite image incrustée dans une partie de votre choix sur l’écran. Et il faut bien avouer qu’Asus a réussi un bien joli coup en fournissant un logiciel un peu hors du commun car quel bonheur et quelles parties de fous rires entre amis lors de parties effrénées sur le réseau. Quelle ambiance et quelle joie de voir les grimaces de vos adversaires qui au passage vous voient aussi :-D …à condition qu’eux-mêmes soient équipés d’une carte graphique Asus

Egalement utile pour le joueur, Asus OSD permet d’interagir sur les paramètres de contraste, gamma, luminosité sans avoir à repasser par le panneau de configuration de l’affichage ou même sans avoir à quitter une partie en cours de votre jeu préféré, tout simplement à l’aide d’une combinaison de touches.

Dernière originalité pour le moins sympathique, VideoSecurity exploitera tout aussi bien votre webcam mais pour d’autres raisons. Véritable logiciel de vidéo surveillance, celui-ci est capable de détecter le moindre mouvement d’une personne désireuse de pianoter sur votre PC sacré et d’en enregistrer les moindres faits et gestes. Suivant l’emplacement, vous pourrez bien évidemment vous constituer un petit système d’alarme utile en cas d’effraction/intrusion à votre domicile avec la possibilité d’envoyer automatiquement un message d’alerte via e-mail que ce soit sur un autre PC voire même sur un téléphone portable.

Utile ou futile ?

Certains diront que les logiciels que nous venons de découvrir sont tout simplement inutiles et ne constituent aucunement un argument décisif dans le choix de tel ou tel constructeur. Et c’est vrai pour les passionnés que nous sommes, qui préféreront très certainement se tourner vers des pratiques plus ou moins compliquées suivant l’objectif recherché avec des utilitaires comme RivaTuner, par exemple, permettant d’activer des pipelines bloqués logiciellement sur une carte milieu de gamme de type 6600GT ou encore 6 800. Ou encore d’effectuer des transformations physiques sur le matériel en changeant tout simplement le système de refroidissement, en adaptant un système watercooling ou en éditant/modifiant un bios sachant que la garantie est alors purement et simplement annulée.

Mais pour les simples utilisateurs, qui sont très nombreux, ces logiciels apportent un réel confort en mettant à portée de n’importe qui les pratiques d’overclocking ou monitoring souvent décrites d’une façon très obscure et le tout est d’une simplicité évangélique. Une fois vos premiers pas accomplis dans le monde de l’overclocking, rien ne vous empêche par la suite de passer au palier supérieur en recourant à des logiciels alternatifs plus complets et performants.

Côté overclocking/monitoring c’est donc vers Asus et Gigabyte que la balance penche avec un petit avantage tout de même à Asus proposant des options un peu plus poussées et un bundle au final bien plus attrayant et convivial mais pour un prix en conséquence.

Détail de taille, les fonctionnalités des logiciels d’overclocking/monitoring que nous venons d’évoquer ne sont proposées en totalité que sur les cartes haut de gamme de type RADEON X800 ou GeForce 6 800.

Pour les cartes plus accessibles en termes de prix et représentant le milieu de gamme, seules les options d’overclocking seront fonctionnelles.

A l’aide de ce dossier ainsi que de notre précédent guide récapitulatif des cartes graphiques, vous serez désormais en mesure de faire le bon choix…

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comparer David Guillaume

LES VENTIRADS POUR SOCKET LGA 775

Les fabricants de ventirads ont mis longtemps à commencer à proposer des produits compatibles avec le socket LGA 775. Les gammes commençant à être mises à jour, il était temps pour nous de réaliser un comparatif afin de vous permettre de choisir la meilleure solution de refroidissement pour votre P4 LGA 775.

L

e socket LGA 775 apporte deux innovations importantes. Tout d’abord, la fixation du processeur est différente de tout ce que l’on a pu voir auparavant.

Le processeur ne porte désormais plus de « pins », ces petites tiges métalliques se trouvant dorénavant sur la carte mère. Le processeur est aussi maintenu serré par un système qui vient recouvrir ses bords, et qui s’avère réellement pratique lorsque l’on est amené à changer de système de refroidissement. En effet, il n’était pas rare jusqu’à présent qu’un processeur reste collé au radiateur lorsqu’on le retirait, du fait d’une pâte thermique trop gluante. Cela conduit parfois à des pins tordus, ce qui peut signifier la mort du processeur ! Pas de problèmes de ce type avec le LGA 775, puisque le CPU est fermement maintenu contre la carte et ne se détachera qu’une fois qu’on a débloqué le levier. La deuxième grande différence entre le LGA 775 et les sockets précédents a trait au mécanisme de fixation du radiateur. Il n’y a désormais plus de système de rétention en plastique autour du

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LE NOUVEAU MÉCANISME DE FIXATION DU RADIATEUR INTEL D’ORIGINE REND L’INSTALLATION FACILE, MAIS LE RETIRER N’EST PAS TOUJOURS ÉVIDENT.

processeur, mais simplement quatre trous percés dans la carte mère. Il est à noter que l’écartement de ces trous est différent de celui du socket 478, on ne pourra

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donc pas réutiliser d’anciens radiateurs, dommage.

Habituellement, une fixation par des trous dans la carte mère est synonyme d’installation complexe,

Températures Origine Intel Titan Vanessa S-Type moyen Titan Vanessa S-Type maxi Zalman CNPS7700 AlCu Zalman CNPS7700 Cu Gigabyte 3D Rocket moyen Gigabyte 3D Rocket maxi Thermalright XP-90 Thermalright XP-120 30

avec démontage de la carte. Rien de cela ici, car Intel a développé pour le ventirad fourni d’origine avec le processeur un système de fixation relativement simple à utiliser. On clipse simplement quatre attaches dans les trous, et l’installation est terminée en quelques secondes. Les choses se compliquent un peu lorsqu’on veut le retirer : on fait alors tourner les attaches d’un quart de tour afin de débloquer le mécanisme, mais il faut souvent forcer un peu pour retirer le radiateur. Reste que cela évite d’avoir à retirer la carte mère du boîtier pour changer de radiateur !

Malheureusement, aucun des ventirads « alternatifs » pour socket LGA 775 n’exploite un mécanisme similaire. Ils utilisent une plaque à placer derrière la carte, ou bien exploitent des adaptateurs LGA 775 -> Socket 478.

Les adaptateurs Plusieurs fabricants ont adopté cette méthode, qui consiste à installer dans les trous de fixation du socket LGA 775 un adaptateur en plastique. Celui-ci va présenter un profil similaire à celui du support que l’on trouve sur les cartes

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mères socket 478, ce qui va permettre de réutiliser les anciennes gammes de ventirads. On trouve ainsi chez Thermalright un adaptateur pour XP-120 et XP-90, qui est vendu entre cinq et dix euros dans les boutiques en ligne. Bien que Thermalright spécifie qu’il n’est conçu que pour ces deux ventirads, on pourra l’utiliser avec d’autres radiateurs socket 478 qui utilisent le système de fixation standard. Un accessoire similaire existe chez Gigabyte, mais il est difficile de le trouver en vente au détail. Il est par contre fourni avec le ventirad 3D Rocket Pro. Chez Zalman, l’adaptateur ZM-CS1 permet l’installation du CNPS7000 sur socket 775, mais il est destiné spécifiquement à ce radiateur et ne pourra pas être utilisé avec un autre.

Il est donc envisageable en utilisant l’adaptateur de Thermalright de récupérer le système de refroidissement de son P4 socket 478 et de l’installer sur un nouveau processeur en LGA 775, mais attention : la dissipation thermique des derniers Prescott étant élevée, cela n’est valable que si vous avez un ventirad assez performant. De plus, nous avons trouvé un défaut à cet adaptateur. Les vis de fixation sont courtes, il faut donc

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que la carte mère fasse tout juste l’épaisseur standard pour pouvoir l’installer. Dans le cas des cartes mères Asus récentes, équipées de la plaque « Stack Cool » en dessous du processeur, le produit est très difficile à installer. Mieux vaut donc éviter d’utiliser un XP-120 ou XP-90 avec ces cartes. C’est d’autant plus regrettable que l’idée d’une plaque de refroidissement additionnelle sous la carte mère pourrait un jour être reprise par d’autres fabricants qu’Asus, et même se généraliser.

Les radiateurs au banc d’essai Pour comparer ces radiateurs, nous les avons installés sur P4 560 (3,6GHz), monté sur une carte mère Gigabyte GA8GPNXP Duo. Les températures ont été relevées alors que le processeur était fortement sollicité grâce à deux instances de l’outil BurnP6.exe, faisant partie de CPUBurn. En lisant les résultats, il importe de garder à l’esprit que les radiateurs XP-120 et XP-90 de Thermalright sont fournis sans ventilateurs. Les températures sont donc influencées par notre choix de ventila-

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comparer

LE VANESSA S-TYPE DE TITAN A LE MÉCANISME DE FIXATION LE PLUS SIMPLE À UTILISER.

teurs ! Pour le XP-120, nous avons choisi un ventilateur extrêmement discret, tandis que le XP-90 portait un ventilateur un peu plus bruyant, proche de celui du Titan Vanessa S-Type.

Le radiateur de Titan sort clairement du

lot en termes de performances, mais c’est au prix d’un encombrement qui ne permettra pas de l’installer dans toutes les tours. En restant raisonnable sur les dimensions, ce sont surtout les radiateurs de Thermalright qui tirent leur épin-

gle du jeu. Le XP-120 est excellent, et le XP-90 s’en sort aussi très bien, tout en étant plus économique. Si Gigabyte parvient à obtenir de meilleures performances, c’est au prix d’un niveau sonore plus élevé.

THERMALRIGHT XP-120 Caractéristiques Compatibilité : tous les Athlon 64 et Sockets 478 (+LGA 775 grâce à un adaptateur) Vitesse ventilateur : N/A Prix : 65 ¤

Avis Déjà présenté dans nos colonnes, le XP-120 est le dernier-né de Thermalright. Il est constitué d’une base en cuivre nickelé, reliée à des ailettes en aluminium par cinq caloducs.

Surmontant l’ensemble, un ventilateur 120 mm – du choix de l’utilisateur – souffle vers le radiateur pour le refroidir. Cette conception, principalement en aluminium, permet de conserver un poids raisonnable malgré des dimensions importantes. Il importe de vérifier sur le site de Thermalright si votre carte mère est compatible,

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car le monstre occupe beaucoup de place et a refusé de passer sur de nombreuses cartes mères que nous avons testées. Pour notre test, nous avons utilisé un ventilateur Antec 120 mm dont le faible débit d’air assure un niveau sonore très faible, et nous verrons que les performances sont restées extrêmement satisfaisantes.

Utiliser le XP-120 avec un processeur LGA 775 requiert le kit de conversion Thermalright pour ce socket. L’installation est ensuite classique (comme sur socket 478), mais les vastes ailettes qui recouvrent le radiateur rendent l’accès difficile au système de fixation, et ceux qui ont des mains de bûcheron vont avoir du mal à l’attacher ! Le kit de conversion en lui-même se compose d’une plaque à placer à l’arrière de la carte, et de deux éléments à placer à l’avant. Quatre vis passent en travers de la carte, et l’installation ne nous a pas posé de problèmes hormis comme expliqué plus haut sur les cartes Asus équipées du système Stack Cool.

THERMALRIGHT XP-90 Caractéristiques Compatibilité : tous les Athlon 64 et Sockets 478 (+LGA 775 grâce à un adaptateur) Vitesse ventilateur : N/A Prix : 50 ¤

Avis Peu de temps après le XP-120, Thermalright annonçait la sortie de son petit frère, le XP-90. Celui-ci a une forme similaire à son prédécesseur, mais reçoit un ventilateur de plus petites dimensions : 92 mm. Un ventilateur 92 mm constitue déjà un assez bon compromis bruit/performances, et l’intérêt est ici surtout de limiter la taille du radiateur, augmentant ainsi la compatibilité.

L’installation du XP-90 est beaucoup plus simple que celle du XP-120. On utilise là aussi le kit de conversion LGA 775, mais l’accès au mécanisme de fixation est facile, du fait des dimensions inférieures du radiateur. Les caloducs sont aussi beaucoup moins gênants, et le XP-90 est donc compatible avec plus de cartes mères. Il est à noter que le XP-90 peut aussi recevoir un ventilateur 80 mm. Ces derniers sont plus faciles à trouver dans le commerce, mais si vous en avez la possibilité, choisissez plutôt un 92 mm (les ventilateurs plus grands offrant de meilleures performances à un niveau de bruit équivalent).

Pour notre test, nous avons utilisé un ventilateur Titan de 92 mm tournant à 2 200 tours/minute.

Son niveau sonore est moyen, et il nous a permis d’obtenir d’excellentes performances de refroidissement au regard du bruit émis. Le XP-90 est donc un produit particulièrement séduisant, d’autant que son prix est raisonnable.

GIGABYTE 3D ROCKET PRO COOLER Caractéristiques Compatibilité : tous les sockets actuels Vitesse ventilateur : 4 000 rpm Prix : 59,90 ¤

Avis Le 3D Rocket ne cesse d’être décliné par Gigabyte, ici en version compatible avec le socket LGA 775. Pour ce faire, un adaptateur est fourni que l’on installe sur la carte mère et qui la rend compatible avec les fixations socket 478. Cet adaptateur est simple à monter, et une fois qu’il est installé, le 3D Rocket se fixe très facilement. Le ventirad est composé d’une base en cuivre, reliée à des ailettes en aluminium par quatre caloducs. Ce système de refroidissement se distingue de la concurrence par l’utilisation d’un ventilateur qui souffle de l’intérieur vers l’extérieur, et par la présence d’un néon bleu. Le

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désavantage d’un ventilateur soufflant vers les côtés (et non en direction de la carte mère comme c’est généralement le cas) est qu’il ne participera pas au refroidissement des composants de la carte mère, comme par exemple le nortbridge. Gigabyte y a pensé et a ajouté à son radiateur une petite jupe en plastique, non par coquetterie mais pour diriger une partie du flux d’air vers le bas. Un variateur s’installant dans un emplacement 3"1/2 ou bien dans une équerre à l’arrière du PC est fourni avec le 3D Rocket, qui va permettre de faire varier sa vitesse de rotation. Au maximum, il est plutôt bruyant. En réduisant sa vitesse à 3 500 rpm, on obtient un niveau sonore plus acceptable, mais les performances baissent. Nous avons tenté de réduire la vitesse à son minimum, mais le processeur passait alors en mode « thermal throttling », réduisant ses performances pour éviter une surchauffe. On ne peut donc pas parler de silence avec le 3D Rocket, mais le refroidissement est efficace et son look donne envie de lui pardonner ses excès de bruit.

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comparer

ZALMAN CNPS7700 CU ET ALCU Caractéristiques Compatibilité : tous les sockets actuels Vitesse ventilateur : 2 000 rpm Prix : 49,50 ¤ (AlCu) et 59,50 ¤ (Cu)

Avis Le CNPS7700 est le dernier-né de Zalman, et il est prévu pour assurer le refroidissement des processeurs les plus modernes. Il reprend le concept du CNPS7000, avec sa forme de tulipe, mais reçoit un ventilateur 120 mm en lieu et place du 92 mm de son ancêtre. Deux versions existent : Cu (tout cuivre) ou AlCu (cuivre et aluminium). Lors de nos tests, les deux versions ont obtenu des performances équivalentes, ce qui nous fait préférer la version AlCu, moins coûteuse et plus légère. Cela n’a rien de particulièrement étonnant dans la mesure où cette préférence était déjà présente avec le CNPS7000, dont les performances étaient pratiquement les mêmes que l’on choisisse la version Cu ou AlCu.

En termes de fixation, la boîte contient tout ce qui est nécessaire pour rendre le CNPS7700 compatible avec le socket LGA 775. Il est d’ailleurs à noter que le kit peut aussi être acheté séparément, et permet d’adapter l’ancêtre CNPS7000 sur socket 775, ce que nous vous déconseillons toutefois de faire : mieux vaut refroidir un processeur de dernière génération avec un radiateur de dernière génération.

Comme toujours chez Zalman, le kit d’adaptation respire la qualité, et son installation est assez simple. Une fois les deux parties placées d’un côté et de l’autre de la carte mère, on les relie grâce à quatre vis, et on fixe le radiateur dessus avec deux autres vis. Malheureusement, nous avons été assez déçus par les performances obtenues par le CNPS7700 sur socket LGA 775.

Peut-être est-ce dû à un système de fixation déficient, ou bien peut-être le radiateur a-t-il du mal à supporter les processeurs les plus puissants, mais les performances sont légèrement en dessous de ce que l’on pourrait espérer pour le prix.

Nous n’avons d’ailleurs pas pu réduire la vitesse du ventilateur sans obtenir de surchauffe, le niveau sonore était donc moyen, pas exceptionnel.

TITAN VANESSA S-TYPE Caractéristiques Compatibilité : tous les sockets actuels Vitesse ventilateur : 2 400 rpm Prix : 55 ¤

Avis Thermaltake le premier avait conçu un radiateur en forme de tour, utilisant des caloducs pour obtenir d’excellentes performances. Titan a suivi, et propose le Vanessa S-Type, un radiateur haut de 14,4 cm, qui risque de ne pas entrer dans toutes les tours ! Malgré sa taille, le S-Type est assez léger, et ne devrait pas trop peser sur votre carte mère. Sa base en cuivre est surmontée de trois caloducs qui s’insèrent dans des ailettes en aluminium.

Nous avons été séduits par son mécanisme de

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fixation, extrêmement simple et pratique. Une plaque munie de quatre tiges filetées doit être placée à l’arrière de la carte, on pose ensuite le radiateur et une deuxième plaque sur la carte, puis on fixe le tout à l’aide de quatre écrous moletés qui se vissent à la main. Aucun outil n’est nécessaire, et l’installation ne prendra que quelques secondes ! Avec le radiateur, on trouve un variateur de vitesse à installer dans un emplacement 3"1/2, que l’on pourra aussi placer dans une équerre à l’arrière du PC. Du fait des excellentes performances de refroidissement du Vaness S-Type, il ne faut pas hésiter à s’en servir ! Le ventilateur 92 mm tourne par défaut à une vitesse de 2 400 tours/minute, émettant un bruit acceptable sans plus. En le passant à une vitesse intermédiaire, les performances chutent fortement mais le niveau sonore devient très faible.

Nous n’avons pas pu le faire fonctionner au minimum sans constater de surchauffe du processeur (thermal throttling). Dans l’ensemble, le Vanessa S-Type s’avère séduisant, par ses performances comme par son look original.

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comparer Thomas Olivaux

COMPARATIF DE VIDÉOPROJECTEURS : LES MEILLEURES AFFAIRES

Les prix des vidéoprojecteurs sont en chute libre, c'est le moment de s'équiper !

Mais au fait, que valent les modèles à bas prix ? Qu'ont-ils en moins que les autres ?

Nous avons testé pour vous les modèles les plus intéressants à moins de 1 500 ¤.

C

'est inouï ! Les prix baissent régulièrement en informatique, c'est bien connu, mais la chute des prix que connaissent les vidéoprojecteurs ces dernières années bat tous les records. En ce début d'année 2005, vous pouvez tout à fait envisager de vous acheter un vidéoprojecteur de marque et de bonne facture pour un montant d'environ 1 000 ¤ ; tentant, non ? Pour vous aider à choisir, nous avons sélectionné et testé neuf vidéoprojecteurs parmi les meilleurs, dont huit d'entre deux ne coûtent pas 1 500 ¤.

Ces modèles sont catalogués "entrée de gamme" d'office, en raison de leur prix, mais tâchons de cerner ce qui les différencie vraiment de vidéoprojecteurs plus onéreux. La principale différence se situe au niveau de la résolution native. De 800x600 pour tous ces modèles premier prix, nous passons à 1024x768 pour les gammes supérieures. Les aficionados de la haute définition seront déçus, car il n'y a aucun produit les concernant à bas prix… à l'exception toutefois du Sanyo Z3, vidéoprojecteur 1280x720 (et compatible 720p donc) le moins cher du

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marché, que nous avons également intégré à ce comparatif. Si vous ne comptez regarder que la télévision (hertzienne ou satellite), des DivX et des DVD Vidéo, alors une résolution SVGA (800x600) vous suffira amplement. Sachant que le DVD Vidéo est encodé en 720x576, vous profiterez donc de toute sa définition. Pour ce qui est des jeux vidéo sur PC, le 800x600 peut suffire, à condition d'utiliser des filtres modernes (antialiasing particulièrement) mais pourra poser problème pour les jeux dont l'interface occupe une bonne surface

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de l'écran. Enfin, pour travailler sur PC à proprement parler, surfer sur Internet ou pire, profiter de vidéos en haute définition, 800x600 est vraiment limité. Voilà donc pour la principale différence qui caractérise un projecteur d'entrée de gamme par rapport aux autres.

DLP pour tout le monde Comme vous le savez sans doute, il existe plusieurs technologies d'affichage et donc plusieurs types de

vidéoprojecteurs. Les plus célèbres sont les tritubes, les LCD, les DLP et les DiLa. Alors que les tritubes sont tout simplement dépassés (là, je prends sur moi, car j'adore les tritubes et j'en utilise un chez moi), les magnifiques et fort désirables DiLa sont beaucoup trop chers. Bref, pour "monsieur tout le monde", il reste donc les vidéoprojecteurs LCD et DLP. Technologiquement parlant, le DLP est supérieur au LCD, mais il est aussi plus cher. Enfin plus cher, c'était encore vrai il y a quelques mois, car plus de la moitié des produits d'entrée de gamme que nous avons eus entre les mains étaient de conception DLP ! C'est une bonne chose.

Si ces deux technologies ne vous "parlent" pas plus que ça, résumons en disant que le DLP offre une meilleure colorimétrie que le LCD, avec des noirs plus profonds, ainsi qu'une matrice moins visible. Nous appelons matrice le quadrillage (ou les points) que l'on parvient à distinguer, particulièrement en projetant des images claires. Avec le LCD, la matrice est très visible, surtout avec de petites résolutions (car l'espace entre chaque point est plus grand), tandis qu'en DLP, c'est un peu moins gênant.

Lorsque l'on choisit un vidéoprojecteur, vous l'aurez compris, on privilégie avant tout la résolution. Dans notre cas, il n'y en a pas cinquante, seulement deux (mis à part le Sanyo Z3). Selon que vous optez pour un projecteur typé "data" (informatique) ou "home cinéma", le ratio d'aspect et donc la résolution ont des chances de varier. Les projecteurs "datas" utilisent des résolutions classiques, 4/3, tous ceux que nous avons testés étant en SVGA, soit 800x600. En revanche, les modèles orientés "home cinéma" privilégient le format 16/9e. Ils sont donc en WVGA, c'est-à-dire 848x480, un mode étendu du VGA 640x480. Encore une fois, si vous ne regardez que des films, ces deux résolutions sont intéressantes (encore que le 848x480 correspond aux DVD NTSC 720x480), mais si vous désirez exploiter un minimum votre PC, mieux vaut privilégier la plus importante, c'est-à-dire 800x600.

ASTUCIEUX, LE PROJECTEUR EPSON EMP-TW10H INTÈGRE UN LOGEMENT POUR RANGER LA TÉLÉCOMMANDE.

SUR CERTAINS MODÈLES, LA TÉLÉCOMMANDE EST RÉTROÉCLAIRÉE, PRATIQUE LORS DES PROJECTIONS NOCTURNES (TÉLÉCOMMANDE DU SCREENPLAY

Le silence est d'or Les autres critères intervenant dans la décision du vidéoprojecteur à acheter sont les connectiques proposées, car il faut que vous puissiez brancher votre ordinateur comme il faut (Sub-D15 (VGA)

MIEUX VAUX PRIVILÉGIER LES MODÈLES AVEC UNE ENTRÉE DVI

PLUTÔT QUE

SUB-D15 (VGA).

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4 805).

ou DVI), le coût d'une lampe de remplacement ainsi que sa durée de vie approximative et le bruit généré lors du fonctionnement. En effet, les lampes chauffant beaucoup, tous les vidéoprojecteurs intègrent des ventilateurs.

Durant des années, le bruit a été le fléau de la vidéoprojection.

Aujourd'hui, les choses ont beaucoup évolué et les modèles que nous vous proposons sont tous assez discrets, certains se faisant carrément oublier. Vous pouvez également comparer les accessoires, car s'ils sont tous livrés avec une télécommande sans fil, certains ont une sacoche de transport et d'autres non. Il peut paraître mesquin de s'en soucier, mais c'est

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comparer pratique pour ranger l'appareil s'il ne sort que pour les films ou pour le balader.

N'oublions pas l'importance de l'encombrement, tant la taille que le poids. Il n'y a aucun monstre dans cette sélection, mais les tailles varient tout de même sensiblement et selon votre configuration domestique, cer-

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our tester les vidéoprojecteurs, il y a plusieurs étapes. La première d'entre elles consiste à analyser l'objet, apprécier les connectiques et les accessoires fournis. Ensuite, il faut l'installer, le démarrer et juger de la qualité des menus. Enfin, il est temps de démarrer le PC pour apprécier la qualité

tains pourraient peut-être mieux convenir que d'autres. En parlant de configuration et d'installation, faites donc attention au rapport de distance d'un vidéoprojecteur. En effet, selon la lentille utilisée, vous aurez besoin de plus ou moins de recul. Nous avons intégré ce rapport dans nos fiches techniques. Par exemple, un rapport

de 1,3:1 signifie que pour un écran large de 2 mètres, vous devrez placer l'avant du projecteur à 2,6 mètres (1,3 x 2). Certains modèles avec un grandangle peuvent être utilisés dans de petites pièces, un studio par exemple, alors que les vidéoprojecteurs traditionnels ne permettraient pas d'avoir une grande image.

d'image. A ce sujet, nous effectuons systématiquement deux types de tests.

Le premier consiste à passer rapidement quelques mires pour détecter une éventuelle lacune du projecteur et corriger les défauts, quand c'est possible. Le second test n'est autre que le visionnage de plusieurs extraits de films récents,

en DVD (Star Wars II, Gladiateur, Harry Potter 3…). Nous avions également quelques vidéos HD sous le coude pour le Sanyo Z3. Dans les blocs qui suivent, nous ne parlerons pas toujours des subtilités de chaque projecteur, nous nous attacherons plutôt à faire ressortir l'essentiel, du bon comme du mauvais.

BENQ PB-5120 DLP / WVGA Caractéristiques Marque : BenQ Modèle : PB-5120 Type : DLP Résolution native : 854x480 (WVGA 16/9e) Résolution max. : 1280x1024 (SXGA) Luminosité max. : 1 100 lumens Taux de contraste : 2000:1 Rapport de distance (distance de projection:largeur écran) : 1,2:1 Entrée(s) : DVI x1, composantes analogiques x1, S-Vidéo x1, Vidéo x1 Sortie(s) : Niveau sonore : 32 dB (26 dB en éco) Type de lampe : 200 W Durée de vie lampe : 2 000 H (3 000 en éco) Dimensions : 26,2 x 21,6 x 9,9 cm Poids : 2,9 kg Accessoires : Câble RVB Sub-D15<->DVI x1, câble S-Vidéo x1, câble Vidéo x1, câble USB x1, câble d'alimentation x1, télécommande x1, sacoche de transport x1 Prix (euros) : 1000, lampe de remplacement à 600

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Avis Sorti il y a moins de deux mois, le PB-5120 est un très bon vidéoprojecteur home cinéma. Il est très facile d'utilisation, les menus sont bien conçus. Il offre un excellent taux de contraste et une luminosité tout à fait correcte. Sa roue chromatique à cinq segments, tournant en 2X, confère une belle image dans les films comme dans les jeux, même s'il est un peu trop clair dans les vidéos sombres.

Comme nous l'avons évoqué en introduction, sa résolution 854x480 le réserve à un usage purement vidéo, car dès que vous souhaitez travailler sous Windows ou jouer, c'est assez limité. Sachant que très peu de jeux savent exploiter du 854x480, vous serez en plus contraint de fonctionner en 640x480. Parmi les points forts de ce modèle, le silence et surtout la focale grand-angle, qui réduit considérablement le besoin de profondeur de la pièce de projection.

Pour seulement 1 000 , c'est un produit qui tient ses promesses.

Déplorons simplement le prix de la lampe, 600 pour l'instant !

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EPSON EMP-TW10H LCD / WVGA Caractéristiques Marque : Epson Modèle : EMP-TW10H Type : LCD Résolution native : 854x480 (WVGA 16/9e) Résolution max. : 1024x768 (XGA) Luminosité max. : 1 200 lumens Taux de contraste : 2000:1 Rapport de distance (distance de projection:largeur écran) : 1,1:1 à 1,76:1 Entrée(s) : Sub-D15 (VGA) x1, composantes analogiques x1, S-Vidéo x1, Vidéo x1, RCA audio stéréo x1, RS232 x1 Sortie(s) : Niveau sonore : 29 dB en éco Type de lampe : ELPLP29 130 W Durée de vie lampe : 1 900 H (2 900 en éco) Dimensions : 40,2 x 29,4 x 11,4 cm Poids : 3,4 kg Accessoires : adaptateur Péritel<->composantes analogiques x1, câble d'alimentation x1, télécommande x1 Prix (euros) : 950, lampe de remplacement à 300

Avis Comme c'est toujours le cas dès que nous essayons un vidéoprojecteur LCD, nous partions avec un petit "a priori" concernant la qualité d'image, mais nous avons complètement changé d'avis en ce qui concerne le TW10H ; ce petit projecteur LCD nous a fortement surpris. Ce modèle adopte la même résolution que le BenQ, il souffre donc des mêmes critiques à ce sujet pour un usage orienté informatique. Avec 1 200 lumens au maximum, il est utilisable même dans une pièce éclairée, son taux de contraste de 800:1 permet d'obtenir une assez bonne colorimétrie dans les films. 800:1 est une excellente valeur pour un projecteur LCD, surtout à ce niveau de prix (moins de 1 000 !). Ce vidéoprojecteur propose de passer en mode "Noir Théâtre", si vous visionnez dans une pièce obscure.

Il réduit alors la luminosité ce qui a pour effet d'améliorer la qualité d'image, tout en augmentant la durée de vie de la lampe et en réduisant le bruit. Pour un modèle sorti il y a déjà plusieurs mois, le TW10H est très discret. Notons le rangement astucieux de la télécommande à l'intérieur du projecteur. Cette dernière est toutefois de petite taille et peu pratique à manipuler.

IIYAMA LPS130 LCD / SVGA Caractéristiques Marque : Iiyama Modèle : LPS130 Type : LCD Résolution native : 800x600 (SVGA) Résolution max. : 1280x1024 (SXGA) Luminosité max. : 1 300 lumens Taux de contraste : 350:1 Rapport de distance (distance de projection:largeur écran) : 1,23:1 Entrée(s) : Sub D-15 (VGA) x1, composantes analogiques x1, S-Vidéo x1, Vidéo x1, mini-Jack audio Stéréo x1, USB x1 Sortie(s) : Niveau sonore : 35 dB Type de lampe : 150 W Durée de vie lampe : 2 000 H Dimensions : 29,7 x 23,4 x 9,4 cm Poids : 3,1 kg Accessoires : Câble RVB Sub-D15<->Sub-D15 x1, câble composantes analogiques x1, câble S-Vidéo x1, câble Vidéo x1, Câble audio x1, câble USB x1, câble d'alimentation x1, télécommande x1 Prix (euros) : 1050

Avis Le vidéoprojecteur Iiyama LPS130 n'arrive pas à la cheville des deux premiers modèles. Son faible taux de contraste (350:1) ne doit pas y être pour rien. Il offre pourtant une bonne luminosité, qui permet de s'en servir confortablement pour travailler sous Windows (pour peu que l'on y arrive en 800x600) mais les films sont franchement moins agréables. Soit vous décidez d'avoir un noir qui ne soit pas gris clair, mais les films sont alors très sombres, soit vous optez pour un réglage par défaut, ce qui n'arrange pas vraiment les choses. Un bon réglage de l'overlay de votre carte graphique permet d'améliorer l'image, mais vous ne pourrez pas arriver au niveau de la concurrence. Notons que ce produit est avant tout destiné aux présentations professionnelles, la télécommande avec pointeur laser en atteste, et il remplit parfaitement ce rôle. Les modèles DLP du constructeur que nous avions testés précédemment nous avaient laissé un bien meilleur souvenir, mais ils sont trop chers par rapport aux modèles actuels des différents constructeurs.

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comparer INFOCUS X2 DLP / SVGA Caractéristiques Marque : Infocus Modèle : X2 Type : DLP Résolution native : 800x600 (SVGA) Résolution max. : 1024x768 (XGA) Luminosité max. : 1 600 lumens (1 100 en éco) Taux de contraste : 2000:1 Rapport de distance (distance de projection:largeur écran) : 1,51:1 à 1,82:1 Entrée(s) : DVI x1, S-Vidéo x1, Vidéo x1, RCA audio stéréo x1 Sortie(s) : Sub-D15 (VGA) x1, mini-Jack audio stéréo x1 Niveau sonore : 39 dB (37 en éco) Type de lampe : SL-LAMP-018 200 W Durée de vie lampe : ??

Dimensions : 32,7 x 24,9 x 10,6 cm Poids : 3,1 kg Accessoires : Câble DVI x1, câble audio vidéo x1, câble d'alimentation x1, adaptateur péritel x1, télécommande x1 Prix (euros) : 900, lampe de remplacement à 400

Avis Depuis sa sortie il y a quelques mois, le X2 d'Infocus est un "best-seller". C'est donc tout naturellement qu'il a trouvé sa place dans notre comparatif. Il s'agit d'un modèle DLP (roue chromatique quatre segments, vitesse 2X) SVGA destiné initialement au marché professionnel. Ne vous attendez donc pas à trouver de processeur de traitement vidéo efficace sur ce modèle, d'où son prix plancher. Toutefois, vu que nous utilisons nos vidéoprojecteurs exclusivement avec des PC, nous n'avons que faire de ces traitements d'image, puisqu'ils sont parfaitement reproductibles à l'aide des pilotes de cartes graphiques et de différents filtres tel le populaire ffdshow. L'image de ce modèle est très bonne, même avec peu de réglages, bien qu'un peu claire en vidéo. Vous pouvez facilement le passer en mode basse consommation, ce qui améliorera les choses. Le seul vrai défaut du X2 est le bruit qu'il génère, surtout lorsque la lampe est en mode normal. 39 dB n'est pas une valeur insupportable, mais lorsque l'on a goûté au quasi-silence d'autres produits, la différence se fait sentir (et mon vieux tritube alors, il est silencieux peut-être ?).

INFOCUS SCREENPLAY 4 805 DLP / WVGA Caractéristiques Marque : Infocus Modèle : ScreenPlay 4 805 Type : DLP Résolution native : 854x480 (WVGA 16/9e) Résolution max. : 1280x1024 (SXGA) Luminosité max. : 750 lumens Taux de contraste : 2000:1 Rapport de distance (distance de projection:largeur écran) : 1,77:1 à 2,13:1 Entrée(s) : DVI x1, composantes analogiques x1, S-Vidéo x1, Vidéo x1, RCA audio stéréo x1, mini-Jack commande écran électrique x1 Sortie(s) : mini-Jack audio stéréo x1 Niveau sonore : 37 dB (30 en éco) Type de lampe : 200 W (160 en éco) Durée de vie lampe : 3 000 H (4 000 en éco) Dimensions : 32,7 x 24,9 x 10,6 cm Poids : 3,5 kg Accessoires : Câble DVI x1, câble S-Vidéo x1, câble audio vidéo x1, câble d'alimentation x1, télécommande x1 Prix (euros) : 1400, lampe de remplacement à 300

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Avis Grand frère du X2 pour les passionnés, le ScreenPlay 4 805 est un modèle conçu avec le home cinéma en tête. Tout d'abord, sa puce DLP de seconde génération utilise une matrice 16/9e, mais il intègre surtout la célèbre puce de traitement vidéo DCDi de Faroudja. Grâce à elle, fini les effets d'escalier ou de flou. Toutefois, il convient de mesurer le réel intérêt d'une puce de ce type, sachant qu'elle n'est vraiment utile que pour les sources vidéo (composantes, S-Vidéo…). Nos PC sortant directement la bonne résolution et disposant eux-mêmes de traitements d'image, c'est déjà moins intéressant. Bonne nouvelle, comme le BenQ, le SP 4 805 permet un branchement du PC en DVI, garantissant donc du tout numérique. Avec une roue six segments tournant en 4X, non seulement l'image est très belle, mais les personnes sensibles aux effets "d'arc-en-ciel" générés de temps à autre par les projecteurs DLP seront épargnées. En mode économique, parfaitement adapté à un usage dans une pièce obscure, la lampe peut durer jusqu'à 4 000 H, un bon point ! L'image du SP 4 805 est vraiment très belle, un cran audessus de tous les autres modèles, ce qui justifie donc son écart de prix. Finalement, il est dommage quelque part qu'il soit en 16/9e.

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NEC VT47 LCD / SVGA Caractéristiques Marque : Nec Modèle : VT47 Type : LCD Résolution native : 800x600 (SVGA) Résolution max. : 1280x1024 (SXGA) Luminosité max. : 1 500 lumens Taux de contraste : 400:1 Rapport de distance (distance de projection:largeur écran) : 1,17:1 Entrée(s) : Sub-D15 (VGA) x1, S-Vidéo x1, Vidéo x1, mini-Jack audio stéréo x1, RS232 x1 Sortie(s) : Sub-D15 (VGA) x1 Niveau sonore : 28 dB (sûrement en éco…)

Type de lampe : 130 W (110 W en éco) Durée de vie lampe : 3 000 H (sûrement en éco…)

Dimensions : 29,4 x 26 x 9,3 cm Poids : 2,9 kg Accessoires : Câble RVB Sub-D15<->Sub-D15 x1, câble d'alimentation x1, télécommande x1, sacoche de transport x1 Prix (euros) : 900, lampe de remplacement à 450

Avis Le Nec VT47 est mignon, dans sa coque de plastique blanc. Il fait partie des moins chers, puisqu'on peut le trouver sous la barre des 900 , mais il n'offre pas une qualité d'image satisfaisante pour un usage home cinéma. Sa résolution SVGA et ses 1 500 lumens en font un bon projecteur de bureautique, mais le taux de contraste trop faible associé à une luminosité trop importante produit un résultat qui n'est pas très agréable dans les films. De plus, la matrice est assez visible. Il a tout de même quelques points forts, comme son poids et sa focale grand-angle qui permettent un transport facile et une intégration plus aisée. Si vous cherchez un projecteur lumineux pour jouer entre amis à la console, c'est une solution intéressante. Notons également qu'il y a une sacoche de transport livrée en standard. Enfin, le Nec VT47 est très silencieux, c'est agréable. Pour voir des films, passez votre chemin et regardez plutôt du côté du X2 d'Infocus, vendu au même prix.

OPTOMA EP738 LCD / SVGA Caractéristiques Marque : Optoma Modèle : EP738 Type : DLP Résolution native : 800x600 (SVGA) Résolution max. : 1280x1024 (SXGA) Luminosité max. : 1 800 lumens Taux de contraste : 2000:1 Rapport de distance (distance de projection:largeur écran) : 2:1 à 2,4:1 Entrée(s) : Sub-D15 (VGA) x1, composantes analogiques via adaptateur x1, S-Vidéo x1, Vidéo x1, mini-Jack audio stéréo x1, RS232 x1 Sortie(s) : Sub-D15 (VGA) x1 Niveau sonore : 32 dB (27 dB en éco) Type de lampe : 200 W Durée de vie lampe : 2 000 H (3 000 en éco) Dimensions : 26,5 x 23,6 x 10,4 cm Poids : 2,4 kg Accessoires : Câble RVB Sub-D15<->Sub-D15 x1, câble S-Vidéo x1, Câble Vidéo x1, câble d'alimentation x1, télécommande x1, sacoche de transport x1 Prix (euros) : 1000, lampe de remplacement à 300

Avis Optoma, société peu connue en France, fait pourtant partie des leaders mondiaux en matière de vidéoprojection. Pour la première fois, nous testons l'un de leurs modèles, le EP738. Autant le dire tout de suite, il s'agit d'une très bonne surprise. Ce produit offre des caractéristiques étonnantes pour un si petit prix, le résultat est là. Il rivalise sans problème avec les X2 et EP5120, se permettant même de narguer le SP4805. Tout est bon pour lui, à l'exception de deux petites choses. Vu "l'engin", nous aurions aimé qu'une prise DVI remplace la prise VGA classique, afin d'éviter une conversion numérique-analogique-numérique inutile. Autrement, la focale choisie requiert que le projecteur soit relativement loin de l'écran, rien de dramatique en soi, mais les autres modèles de ce comparatif nous ont habitués à mieux.

En plus d'afficher superbement, l'EP738 est très compact, ne pèse que 2,4 kg et se fait presque oublier dès que l'on adopte le mode économique. C'est un vidéoprojecteur polyvalent, aussi à l'aise en home cinéma qu'en informatique pure, là où les lumens parlent.

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comparer SANYO PLV-Z3 LCD / 720P Caractéristiques Marque : Sanyo Modèle : PLV-Z3 Type : LCD Résolution native : 1280x720 (HDTV) Résolution max. : 1280x720 (HDTV) Luminosité max. : 800 lumens Taux de contraste : 2000:1 Rapport de distance (distance de projection:largeur écran) : 1,4:1 à 1,8:1 Entrée(s) : HDMi x1, Sub-D15 (VGA) x1, composantes analogiques x2, S-Vidéo x1, Vidéo x1, RS232 x1 Sortie(s) : Niveau sonore : 26 dB (24 en éco) Type de lampe : 135 W Durée de vie lampe : 2 000 H (3 000 en éco) Dimensions : 35,9 x 27,3 x 11,6 cm Poids : 4,1 kg Accessoires : Câble Vidéo x1, câble d'alimentation x1, télécommande illuminée x1 Prix (euros) : 1 900

Avis Le Sanyo PLV-Z3 est un modèle à part dans ce comparatif. C'est le plus cher que nous ayons sélectionné, puisqu'il se négocie aux alen-

tours de 1900 ¤, mais c'est pourtant un produit qui offre un excellent rapport qualité/prix. En effet, pour la première fois, un vidéoprojecteur haute définition descend sous la barre des 2 000 ¤. La première ? Pas vraiment. En fait, nous avions déjà testé il y a peu le Sanyo PLVZ2, lui aussi compatible HD et déjà successeur du Z1. Basée sur une technologie LCD, la résolution native du Z3 est 1280x720. Un mode 16/9e orienté a priori home cinéma donc. Le Z3 apporte un bon nombre d'innovations par rapport au Z2, l'image a fortement progressé. A vrai dire, tout comme ce fut le cas avec l'Epson, nous avons été vraiment bluffés par les prouesses du Z3. Il n'est pas très lumineux, ce qui peut gêner en usage purement informatique, en revanche il offre un taux de contraste excellent pour un LCD, qui lui confère une très bonne colorimétrie même si les noirs sont moins bons qu'en DLP. La matrice n'est pas tant visible, puisque la résolution est assez élevée.

Les films en DVD passent très bien, la carte graphique du PC faisant du bon travail de mise à l'échelle. Si vous souhaitez utiliser une autre source qu'un PC, la puce de traitement intégrée est également de bonne facture. En plus d'être bon, le Z3 est silencieux. Du bonheur qu'on vous dit ! Ça ne vaut pas un projecteur DLP HD2+ à 5 000 ¤, mais franchement, l'écart de prix n'est plus du tout justifié. Seul petit défaut, la présence d'un port HDMI qui oblige l'achat d'un cordon HDMI-DVI ou de se contenter de la prise Sub-D15.

TOSHIBA TDP-S20 DLP / SVGA Caractéristiques Marque : Toshiba Modèle : TDP S20 Type : DLP Résolution native : 800x600 (SVGA) Résolution max. : 1600x1200 (UXGA) Luminosité max. : 1 400 lumens Taux de contraste : 1000:1 Rapport de distance (distance de projection:largeur écran) : 1,3:1 Entrée(s) : Sub-D15 (VGA) x2, S-Vidéo x1, Vidéo x1, RCA audio stéréo x1, mini-Jack audio stéréo x1, RS232 x1 Sortie(s) : Sub-D15 (VGA) x1, mini-Jack audio stéréo x1 Niveau sonore : 36 dB (32 dB en éco) Type de lampe : TLP LV4 165 W (135 W en éco) Durée de vie lampe : 3 000 H (4 000 en éco…)

Dimensions : 28,5 x 22,5 x 9,7 cm Poids : 3 kg Accessoires : Câble RVB Sub-D15<->Sub-D15 x1, câble d'alimentation x1, télécommande x1, sacoche de transport x1 Prix (euros) : 950, lampe de remplacement à 300

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Avis Le dernier projecteur du comparatif est aussi l'un des moins chers, il s'agit du Toshiba TDP-S20. Encore un modèle qui prouve que le DLP ne vaut plus si cher que cela. Assez esthétique, ce vidéoprojecteur n'offre pas une qualité d'image aussi bonne en vidéo que ses concurrents directs. S'il s'en sort très bien en informatique pure, les jeux et les films souffrent du manque de contraste. Ce n'est pas catastrophique, loin de là, mais il y a mieux pour le même prix. Il n'est pas dépourvu de qualités puisqu'il dispose par exemple d'une lampe dont l'espérance de vie est au-dessus de la moyenne sans que son prix soit très élevé. Il n'est pas très lourd et se déplace donc assez facilement. Comme tous les autres, il est très facile à installer et à paramétrer. Les novices s'en sortiront haut la main !

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CHOIX DE LA RÉDACTION Ce comparatif nous a montré plusieurs choses. Les projecteurs coûtent de moins en moins cher, mais la qualité n'est pas sacrifiée pour autant. Pour certains d'entre eux, ils proposent à 1 000 ¤ ce que l'on trouvait encore difficilement à 2000 ¤ il y a seulement un an ! Nous ne parlons même pas des vieux projecteurs LCD 800x600 qui coûtaient encore 4 500 ¤ il y a quatre à cinq ans. Le poids et les dimensions des projecteurs ont également évolué dans le bon sens.

Les modèles en présence reprennent les caractéristiques de dimension et de poids des hauts de gamme d'avant.

Comme toujours, nous ne pouvons pas donner une seule "palme". Selon l'usage que vous ferez de votre vidéoprojecteur, les meilleurs modèles changent. Mettons tout de suite de côté le Sanyo PLV-Z3, seul modèle haute définition du dossier.

Les progrès par rapport au Z2 sont flagrants, vous pourrez réellement vous faire plaisir en 720p et 1080i, et ce pour une somme tout à fait correcte. Si vous cherchez la meilleure image possible, c'est l'Infocus ScreenPlay 4 805 qu'il vous faut, surtout si vous désirez ajouter d'autres sources que le PC. Ce modèle est idéal

dans une installation typiquement home cinéma. Cerise sur le gâteau, il dispose d'une prise de commande 12v destinée à déclencher le déroulement ou l'enroulement d'un écran électrique à l'allumage ainsi qu'à l'arrêt de l'appareil.

A bas prix, la réputation de l'Infocus X2 n'est pas usurpée, loin de là. Toutefois, il est talonné de près par les BenQ 5 120 et Optoma EP738, peut-être même dépassé par ce dernier. Le BenQ est

peut-être moins intéressant pour nous, informaticiens, puisqu'il est en 16/9e. Il offre toutefois une prise DVI. Enfin, nous avons eu un petit coup de cœur pour l'Epson TW10H qui, comme le Sanyo Z3, montre clairement que le LCD n'est pas mort. Nous continuons de préférer la technologie DLP et nous ne placerions pas l'image du TW10H devant celle des trois modèles cités précédemment, mais c'est tout de même un projecteur que vous pouvez considérer car il est très économique (projecteur et lampe) et silencieux.

S'il ne fallait en retenir qu'un seul, alors il s'agirait de l'Optoma 738P (Sanyo Z3 mis à part), car son seul défaut réside dans sa focale un peu longue. Il offre une image très belle, une luminosité élevée, une lampe à longue durée de vie, un prix serré et ne fait pas trop de bruit.

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Tests

NVIDIA PUREVIDÉO Jeremy Panzetta ors de l’introduction du NV40 en mars 2004, nVidia vantait les mérites de son processeur vidéo intégré programmable, capable d’accélérer à la fois l’encodage et le décodage de vidéos aux formats Mpeg1/2/4 même en haute définition, et introduisant des optimisations de traitement vidéo jouant sur la qualité d’image.

Beaucoup de choses positives en théorie donc dans cette technologie PureVidéo mais qu’en est-il réelle-

L

Il aura fallu attendre plus de huit mois pour que les fameuses optimisations et fonctions vidéo PureVidéo (DVD, WMV9) des chipsets GeForce6 de nVidia soient enfin gérées par les derniers drivers ForceWare. Le PureVidéo apporte-t-il de réelles améliorations ou s’agit-il surtout d’un effet d’annonce ?

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ment ? Et bien, il faut savoir tout d’abord que les modèles de la gamme GeForce6 ne profitent pas tous de ces améliorations. Comme vous pourrez le voir dans le tableau récapitulatif, bon nombre de modèles ne supportent pas l’accélération matérielle WMV9, ou le 3 :2 pulldown sur lequel nous allons revenir, ou se limitent à de la décompression HD en 720p. Les 6800ultra et GT ne prennent pas en charge l’accélération WMV9 par exemple, ce qui est bien

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dommage pour des cartes de ce prix.

Afin de profiter du PureVidéo, il faudra donc vérifier ce que votre carte nVidia GeForce6 peut faire ou non pour ne pas avoir de surprise.

Le PureVidéo en théorie I : Le Spatial-Temporal De-Interlacing L’une des optimisations principales du PureVidéo affecte les capacités de désentrelacement des GeForce6.

En raison des limitations de bande passante de nos équipements de projection et de leur puissance de calcul, les sources vidéo n’ont jamais pu être diffusées à leur cadence d’image brute.

La solution adoptée depuis toujours afin de corriger ce problème a été de diviser chaque image en deux trames paire et impaire et de les afficher par séquence. C’est ce qu’on appelle l’entrelacement. Si cette séquence est envoyée assez rapidement, à la vitesse de 50 trames par seconde par exemple, ce que peuvent faire nos télévisions PAL, l’oeil humain ne voit pas la différence. Mais les sources vidéo entrelacées faites pour des télévisions que sont nos DVD-Vidéo ou les réceptions Câble/Satellite ont tendance à avoir des images déformées à de nombreux niveaux lorsqu’elles sont affichées sur des écrans de haute résolution comme les télévisions progressives scan ou et les PC. Le désentrelacement est le procédé qui

est donc utilisé pour limiter la formation de ce genre d’artefacts. Deux principales méthodes appelées Bob et Weave sont utilisées pour désentrelacer une image, mais aucune n’étant idéale à utiliser individuellement, la puissance de calcul de nos machines a permis de développer des algorithmes plus sophistiqués afin de pouvoir basculer de manière dynamique d’un mode à l’autre. Ce basculement est appelé adaptive per pixel de-interlacing. Le PureVidéo va théoriquement encore plus loin que ce procédé en apportant ses propres optimisations et un mode de désentrelacement baptisé Spatial-Temporal-de-interlacing. La principale différence vient du fait qu’il peut utiliser des trames provenant de plusieurs images pour reconstruire le signal désentrelacé au lieu d’une seule.

II : Le 3 :2 pulldown et Bad Edit 3 :2 Correction Pour bien comprendre le procédé 3 :2 pulldown, nous allons nous éloigner un moment de l’univers informatique.

Les films conventionnels sur 35 mm et 70 mm sont enregistrés à une cadence de 24 images/s. Or le film a besoin d’être converti à une cadence d’image Hardware magazine février/mars 05

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Tests définit comme vous pouvez le voir sur la photo ci-contre. Ce schéma s’applique aux sources vidéo NTSC de type Laserdisc, VHS ou Broadcast pour lesquelles le film en 24 fps a donc été transformé en une vidéo NTSC de 30 fps (29.97).

En ce qui concerne le DVD et le MPEG-2, les choses ne sont pas tout à fait pareilles.

L’inconvénient est que si les données redondantes du 3 :2 pulldown doivent être placées sur le média, l’espace de stockage pour la vidéo en pâtit. Mais grâce aux propriétés du codec MPEG2, la solution a été d’intégrer le film brut en 24 fps sur les DVD-Vidéo en y ajoutant de multiples flags permettant au lecteur DVD de salon de savoir quelle image répéter, et donc d’utiliser son propre procédé 3 :2 pulldown pour reconstruire la vidéo NTSC en 30 fps.

Mais ces flags ne sont pas toujours

fiables et peuvent induire le lecteur DVD en erreur dans de nombreuses situations, ce qui entraîne des défauts dans l’image et une qualité moyenne au final.

Comme vous pouvez le voir sur les photos : des cercles noirs sur fond blanc, voilà l’erreur typique que peut engendrer le 3 :2 pulldown. Pour ne pas se baser que sur ces flags, des algorithmes ont été développés afin de permettre au décodeur DVD des lecteurs de salon de détecter le type de vidéos auxquelles ils ont affaire.

Nos PC fonctionnent exactement de la même manière que les décodeurs DVD intégrés dans les platines de salon.

Mais c’est ici le chipset vidéo de la carte graphique et le décodeur MPEG-2 utilisé qui vont se charger de corriger toutes les erreurs rencontrées à la lec-

6 600 GT AVEC POWERDVD 5 CONTRE 6 600 GT AVEC PUREVIDÉO

de 29.97 fps pour respecter les spécifications des télévisions NTSC. Convertir une par une les images du film 24 fps en une vidéo de 29.97 fps impliquerait que le film soit joué à une vitesse supérieure de 25 %. La solution adoptée a été de répéter chaque image périodi-

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quement et de manière mathématique.

C’est ce que l’on nomme le 3 :2 pulldown car il affiche quatre images successives (A, B, C, D) de cette manière : A, A, A, B, B, C, C, C, D, D. Et en ajoutant à cela les deux trames qui composent une image, le procédé 3 :2 pulldown se

X700 AVEC WINDVD6 CONTRE DE 6 600 GT AVEC WINDVD6 - LES PHOTOS ONT ÉTÉ ZOOMÉES .

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Mais qu’en est-il alors des sources PAL que nous exploitons en Europe ? Et bien, il est nécessaire là aussi de convertir le film de 24 fps à 25 fps pour qu’il soit correctement affiché sur nos télévisions PAL. Le procédé utilisé ici est alors appelé le 2 :2 pulldown. La conversion est beaucoup plus simple puisqu’il suffit de répéter une image deux fois pour atteindre la bonne cadence d’image (A, A, B, B, C, C, D, D).

Ce sont là encore les flags intégrés au DVD-Vidéo qui informent la platine DVD d’effectuer cette opération 2 :2 pulldown. Si la conversion reste simple, elle n’est en revanche pas totalement exacte puisqu’il manque quelques images (2x24=48 fps pour 50 fps). La vidéo est au final accélérée d’environ 4 % par rapport au film original. C’est pour cela qu’un DVD PAL se lit un peu plus rapidement que le même DVD en NTSC et que sa bande-son tire plus vers les aigus. Mais la différence ne se sent pas à l’image ni à l’écoute. Le PureVidéo gère bien sûr le 2 :2 pulldown mais il ne présente pas de nouvelles optimisations particulières à ce niveau, si ce n’est que son Spatial-Temporal De-Interlacing sait aussi bien détecter des flags 3 :2 pulldown que 2 :2 pulldown pour travailler efficacement.

III : Accélération matérielle HD MPEG 1/2/4 et WM9

ture du DVD-Vidéo. Le 3 :2 pulldown et le Bad Edit correction du PureVidéo regroupent donc une série d’optimisations fonctionnant avec le décodeur DVD nVidia et limitant la création d’un maximum d’artefacts lors de la transformation d’un film 24 fps en 30 fps. Ils

affectent également d’autres erreurs pouvant apparaître lorsque la vidéo NTSC est affichée sur un écran progressif PC ou HD. Car n’oubliez pas que nos PC fonctionnent avec un signal non entrelacé. Cela signifie qu’avant d’effectuer une opération 3 :2 pulldown sur

un film 24 fps, ils reconstituent l’image brute à partir du signal entrelacé.

L’avantage d’un 3 :2 pulldown opéré sur une source progressive est de générer moins d’erreurs que sur une source entrelacée mais il en génère d’autres qu’il faut corriger.

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La dernière fonction majeure du PureVidéo vient de ses capacités de décodage vidéo matériel. L’avantage d’un décodage hardware est qu’il soulage fortement la charge processeur de la machine puisque la carte graphique s’occupe en grande partie de la décompression. Cela permet donc de pouvoir regarder confortablement des vidéos normalement exigeantes en puissance de calcul sur des PC de configuration modeste.

Le PureVidéo supporte l’accélération matérielle du Mpeg 1/2/4 et du WMV9, et il les prend en charge dans des résolutions haute définition telles que le 720p ou le 1080i. Car si l’accélération MPEG 2 ne change pas grand-chose le MPEG-2 des DVDVidéo en raison de PC suffisamment puissants aujourd’hui, le MPEG-2 Transport Stream et le WMV-HD sont déjà plus gourmands. C’est donc à ce niveau que le PureVidéo va avoir un intérêt. Dans ses spécifications techniques, il est aussi précisé qu’il est

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Tests

capable d’accélérer la décompression de vidéos à base de codecs MPEG-4 comme le H.264. Le DivX et le XviD ne sont en revanche pas cités, mais nous allons vérifier par la suite s’il les prend en charge.

IV : Autres fonctions Le PureVidéo supporte également plusieurs autres optimisations dont le Color Space Conversion qui agit sur la précision de conversion YCbCr en RGB et en particulier pour un contenu HDTV, le Gamma Correction qui optimise le gamma en fonction de la source et de l’affichage utilisé, le High-quality VMR scaling qui agit au niveau de l’upscaling et du downscaling des vidéos pour un affichage sur des écrans LCD, CRT ou sur des télévisions, et enfin le Noise Reduction qui s’applique à des vidéos comme les cassettes VHS. Il n’y a néanmoins pas grand-chose à en dire par rapport aux procédés déjà présents dans les anciennes générations de cartes graphiques, si ce n’est qu’ils ont encore pu être améliorés.

L’une des capacités très alléchantes que le PureVidéo est aussi censé supporter vient de l’accélération matérielle à l’encodage de vidéos MPEG 1/2/4 et WMV9. Lors de capture de vidéos de ce type, il sera donc capable d’optimiser à la fois le temps et la qualité de l’enregistrement.

Malheureusement, cette fonction n’est

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pas encore disponible sur les GeForce6, il faudra encore attendre de futures mises à jour pour en profiter.

Comment activer le PureVidéo en pratique ?

Pour activer les optimisations PureVidéo sur les cartes graphiques GeForce6, vous allez avoir besoin de télécharger les drivers ForceWare activant ces fonctions (www.nzone.com), soit la version 67.03 toujours en version bêta au moment où ont été écrites ces lignes, le décodeur DVD nVidia, DirectX9.c et Windows Media Player

6 600 GT AVEC POWERDVD 5 CONTRE 6 600 GT AVEC WINDVD 6.

10. Vous trouverez les liens utiles sur www.nzone.com/object/nzone_purevideo_requirements.html. Le constructeur fait en revanche payer cette technologie car le décodeur DVD n’est pas gratuit. Une version d’évaluation de 30 jours est disponible mais à l’achat il vous en coûtera de19,95 $ à 49,95 $ suivant la version Bronze, Gold ou Platinium choisie. La différence se situe au niveau des formats audio supportés tels que le Dolby Digital 5.1, le Dolby Prologic II, le Dolby Headphone ou le DTS. Il est question cela dit que le décodeur

soit prochainement intégré dans les bundles de cartes graphiques ou de cartes mères.

WMP10 n’est pas obligatoire suivant le type de vidéo à lire. En effet, le décodeur DVD nVidia, et donc le PureVidéo, peut s’exploiter à partir d’autres logiciels de lecture vidéo tels que ZoomPlayer par exemple. Il est en revanche obligatoire pour utiliser l’accélération matérielle du WMV9. Mais vous ne pourrez de toute façon pas en profiter tout de suite car il est nécessaire que WMP10 subisse une petite mise à jour qui n’est pas encore disponible. nVidia nous l’avait fournie pour ces tests. Notez enfin que selon le logiciel de lecture vidéo utilisé, les options du codec DVD nVidia ne seront disponibles et ne s’afficheront dans la barre des tâches de Windows que lorsque vous serez en train de regarder une vidéo MPEG.

Et chez ATI ?

La grande majorité des optimisations vidéo présentes dans la dernière gamme de cartes graphiques ATI telles que les X700 ou X800 sont déjà actives. Et il n’y a pas de manipulations spécifiques à faire pour en Hardware magazine février/mars 05

6 600 GT AVEC WINDVD 6 CONTRE 6 600 GT AVEC PUREVIDÉO

Tests et conclusion 1 : DVD et Mpeg-2

profiter, si ce n’est l’installation du Multimedia Center 9.03. En revanche, l’accélération matérielle du WMV9 n’est pas encore supportée. Pour l’exploiter, il faudra attendre une mise

à jour de Windows Player 10 et/ou de nouveaux drivers Catalyst. Il a en revanche été possible de l’activer en changeant une valeur du registre de Windows.

Pour les tests de qualité DVD, nous avons utilisé une 6 600 GT et une X700 avec le logiciel ZoomPlayer qui nous a permis de choisir le décodeur MPEG-2 souhaité pour chaque test.

Car si la carte graphique possède ses propres accélérations et optimisations, le décodeur DVD entre réellement en jeu dans les performances et la qualité d‘affichage. Nous avons donc utilisé ceux de PowerDVD5, de WinDVD 6 et de nVidia. La machine de test se basait sur une carte mère i915 équipée d’un P4 LGA 2.8 GHz et de 1 Go de mémoire DDR. Commençons par comparer la qualité des DVD-Vidéo sur les Geforce6 avec et sans PureVidéo. En espérant que l’impression ne dégrade pas trop les captures présentes dans ce dossier, vous pouvez constater qu’entre un décodage MPEG-2 fait avec un « vieux » décodeur MPEG-2 comme PowerDVD 5 et le PureVidéo, les améliorations sont conséquentes et l’image se montre plus nette et plus précise. En revanche la différence constatée sur la 6 600 GT entre le PureVidéo (avec le décodeur nVidia) et WinDVD 6 est déjà beaucoup moins flagrante. Elle reste cela dit perceptible, et le PureVidéo donne là encore une image plus précise.

En ce qui concerne l’occupation processeur de la lecture MPEG2, il n’y a pas de grandes différences sur la lecture d’un DVD vu la puissance de nos machines actuelles. Mais l’accélération matérielle travaille beaucoup plus sur des vidéos à base de MPEG2 Transport Stream. Notez que les optimisations PureVidéo se retrouvent sur le MPEG-2 TS mais vu la

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bonne qualité originale de ces vidéos, les optimisations ne sont pas aussi efficaces voire invisibles.

En comparant ATI et nVidia, nous avons ensuite constaté une image de meilleure qualité sur la 6 600 GT en PureVidéo par rapport à la X700 avec le codec WinDVD6. De même pour une 6 600 GT avec WinDVD 6 contre la X700 en WinDVD 6 également. En revanche, lorsque le décodeur nVidia est utilisé avec les deux cartes graphiques, la différence s’estompe fortement. Elle reste perceptible mais vous le constaterez surtout sur des appareils pouvant afficher de hautes résolutions comme nos PC et les écrans HDTV. Au final, pour ce qui est de la qualité de décompression des vidéos MPEG-2 DVD, si ATI avait une petite avance, le PureVidéo de nVidia renverse aujourd’hui la balance.

2 : WMV9 Le décodage WMV9 ne prend pas en compte le décodeur DVD nVidia puisqu’il ne s’agit pas de MPEG-2, et nous avons pu remarquer que la qualité d’affichage du WM9 est sensiblement équivalente chez ATI comme chez nVidia.

En ce qui concerne l’accélération matérielle, les tests montrent que son activation entraîne une belle chute de l’occupation processeur qui passe sur la 6 600 GT et le trailer WMV de Terminator 2 de 39 % à 27 % (de 35 % à 25 % sur la vidéo de présentation PureVidéo.wmv de nVidia). Et si l’on compare la charge entre la 6 600 GT et la X700, la décompression hardware du PureVidéo semble un peu plus efficace.

Pour ce qui des tests en DivX HD, le résultat est en revanche décevant et l’occupation processeur ne change presque pas dans les deux cas. De futures mises à jour viendront peut-être améliorer les choses.

<121>

>

Tests

Cartes PCI Express

MPEG-2

WMV9

Post Processing

6 800 Ultra

Standard définition/ Haute définition : accélération de décodage matérielle + traitement d’affichage SD/HD accélération de décodage matérielle + traitement d’affichage SD/HD : accélération de décodage matérielle + traitement d’affichage SD/HD : accélération de décodage matérielle + traitement d’affichage SD/HD : accélération de décodage matérielle + traitement d’affichage SD/HD : accélération de décodage matérielle + traitement d’affichage SD : accélération de décodage matérielle HD : accélération de décodage matérielle jusqu’en 720p SD : accélération de décodage matérielle HD : accélération de décodage matérielle jusqu’en 720p SD : accélération de décodage matérielle HD : traitement d’affichage

SD/HD : traitement d’affichage incluant le Gamma Correction et le Color Space Conversion

Spatial-Temporal De-Interlacing NTSC 3 :2 Pulldown NTSC 3:2 Bad Edit Correction

SD/HD : traitement d’affichage incluant le Gamma Correction et le Color Space Conversion SD/HD accélération de décodage matérielle + traitement d’affichage SD/HD accélération de décodage matérielle + traitement d’affichage SD/HD accélération de décodage matérielle + traitement d’affichage SD/HD accélération de décodage matérielle + traitement d’affichage SD : accélération de décodage matérielle HD : accélération de décodage matérielle jusqu’en 720p SD : accélération de décodage matérielle HD : accélération de décodage matérielle jusqu’en 720p SD : accélération de décodage matérielle HD : traitement d’affichage

Spatial-Temporal De-Interlacing NTSC 3 :2 Pulldown NTSC 3:2 Bad Edit Correction Spatial-Temporal De-Interlacing NTSC 3 :2 Pulldown NTSC 3:2 Bad Edit Correction Spatial-Temporal De-Interlacing NTSC 3 :2 Pulldown NTSC 3:2 Bad Edit Correction Spatial-Temporal De-Interlacing NTSC 3 :2 Pulldown NTSC 3:2 Bad Edit Correction Spatial-Temporal De-Interlacing NTSC 3 :2 Pulldown NTSC 3:2 Bad Edit Correction Spatial-Temporal De-Interlacing

Cartes AGP

MPEG-2

WMV9

Post Processing

6 800 Ultra

SD/HD accélération de décodage matérielle + traitement d’affichage SD/HD accélération de décodage matérielle + traitement d’affichage SD/HD accélération de décodage matérielle + traitement d’affichage SD/HD accélération de décodage matérielle + traitement d’affichage SD/HD accélération de décodage matérielle + traitement d’affichage SD/HD accélération de décodage matérielle + traitement d’affichage

SD/HD : traitement d’affichage incluant le Gamma Correction et le Color Space Conversion SD/HD : traitement d’affichage incluant le Gamma Correction et le Color Space Conversion SD/HD : traitement d’affichage incluant le Gamma Correction et le Color Space Conversion SD/HD : traitement d’affichage incluant le Gamma Correction et le Color Space Conversion SD/HD accélération de décodage matérielle + traitement d’affichage SD/HD accélération de décodage matérielle + traitement d’affichage

Spatial-Temporal De-Interlacing NTSC 3 :2 Pulldown NTSC 3:2 Bad Edit Correction Spatial-Temporal De-Interlacing NTSC 3 :2 Pulldown NTSC 3:2 Bad Edit Correction Spatial-Temporal De-Interlacing NTSC 3 :2 Pulldown NTSC 3:2 Bad Edit Correction Spatial-Temporal De-Interlacing NTSC 3 :2 Pulldown NTSC 3:2 Bad Edit Correction Spatial-Temporal De-Interlacing NTSC 3 :2 Pulldown NTSC 3:2 Bad Edit Correction Spatial-Temporal De-Interlacing NTSC 3 :2 Pulldown NTSC 3:2 Bad Edit Correction

6 800 GT

6 800

6 800 LE

6 600 GT

6 600

6 200 256MB (64MB TurboCache)

6 200 128MB (32MB TurboCache)

6 200 128MB (16MB TurboCache)

6 800 GT

6 800

6 800 LE

6 600 GT

6 600

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Hardware magazine février/mars 05

Spatial-Temporal De-Interlacing

Spatial-Temporal De-Interlacing

tests

ATI RADEON X800 XL

Philippe Ramelet

Crate Graphique

Les différentes versions de la gamme des Radeon X800, Pro, XT et X850 restaient jusqu’à présent hors de portée du portefeuille de l’utilisateur moyen. ATI a donc fait un effort avec le X800XL, un chipset qui devrait allier performances de premier plan et un prix plus que raisonnable. <124>

e X800XL, comme le X800, est basé sur la puce R430 gravée en 0,11 micron. Elle diffère de la R480 qui équipe la série des X850, gravée en 0,13 micron mais avec la technologie Low-k qui permet à ATI de faire monter ces cartes en fréquence. En tant que chipset plus économique, le X800 XL arbore donc des fréquences raisonnables avec respectivement 400 MHz et 500 MHz pour le core et la mémoire. On notera que toute la gamme des X800 d’ATI utilise un bus mémoire 256 bits, il n’y a donc aucun piège à ce niveau du côté de la X800 XL. L’avantage du X800 XL par rapport au X850 Pro, que l’on trouvera encore à une centaine d’euros plus cher, tient à son architecture dotée de 16 pixels pipelines, et donc d’une puissance de rendu sensiblement supérieure. La contrepartie liée aux fréquences du core et de la RAM donne un avantage en puissance brute et

L

géométrique mais ce n’est pas forcément ce qui donne l’avantage en termes de performances dans les jeux. Chez ATI, on a donc du côté du très haut de gamme le X850XT et le X800 XT (le dernier étant censé être remplacé par le premier), deux cartes que l’on trouve aux alentours de 500 euros. Soit un prix peu abordable pour le commun des mortels.

L’étage inférieur de cette élite est occupé par le X850 Pro qui vient remplacer le X800 Pro avec des cartes qui coûtent environ 400 euros.

Pour fermer le banc des cartes dotées de 12 ou 16 pixels pipelines, ATI propose aujourd’hui un X800 XL pour à peine plus de 300 euros qui sur le papier n’a pas forcément grand-chose à envier à ses grandes sœurs. On notera que, toujours chez ATI, la première carte milieu de gamme, soit le X700 XT, est proposée actuellement aux alentours de 200 euros. Le X800 XL vient donc se glis-

Hardware magazine février/mars 05

ser pile entre les deux gammes mais devrait représenter un bond significatif par rapport à ce dernier.

Un design simple La carte X800 XL de référence que nous avons eue ressemble aux autres cartes de la gamme X800 mais avec une différence notable. En effet, le X800 XL n’a pas besoin d’un connecteur d’alimentation supplémentaire pour fonctionner. Avec des cadences inférieures aux X800 Pro et X800 XT, le chipset se permet donc de fonctionner uniquement grâce à l’alimentation du port PCI Express 16X, ce qui n’est pas un mal. Ceux qui sont un peu justes au niveau de leur alimentation mais qui désirent profiter d’une carte haut de gamme seront donc particulièrement concernés par le X800 XL. Avoir à changer son alimentation pour cause de

DOOM 3 - 1024x768 FSAA 4X ANISO 8X Ge Force FX 5900 XT

Ge Force 6800 GT

…qui offre des performances de premier plan

Ge Force 6600 GT

Radeon 9800 Pro

Radeon X700 XT

Radeon X800 Pro

Radeon 800XL 0

20

40

60

80

100

120

FPS SOUS

DOOM 3, LES CARTES NVIDIA ONT L’AVANTAGE MAIS LE X800 XL EST TRÈS PROCHE DU X800 PRO.

1280x1024 1024x768 FSAA 4X ANISO 8X

HALF LIFE²

Ge Force FX 5900 XT

Ge Force 6800 GT

Ge Force 6600 GT

Radeon 800XL

0

20

40

60

80

100

120

140

gamme sont à base de Ge Force 6 800 GT 256 Mo et coûtent environ 400 euros, un prix pour le moins élitiste.

Chez NVIDIA, c’est donc le Ge Force 6 600 GT qui représente le meilleur compromis performances prix du moment. Ce dernier offre en effet des performances générales un cran audessus du X700 XT et a le mérite d’être proposé à moins de 200 euros.

ATI présentait donc un flanc dégarni sur le haut du panier du milieu de gamme et le X800 XL devrait pouvoir combler cette faiblesse.

FPS

Dans les tests pratiques, le X800 XL ne nous a pas déçus et affiche les performances auxquelles on pouvait s’attendre au vu de ses caractéristiques. Sous Far Cry par exemple, il affiche un framerate sensiblement supérieur au X800 Pro et au Ge Force 6 800 GT de NVIDIA. La légère différence entre le X800 Pro et le X800 XL s’explique par la présence des 16 pixels pipelines, une architecture complète qui permet d’obtenir un traitement des données plus véloce et qui fait plus que compenser les fréquences un peu plus modestes du X800 XL. Voilà qui est plus que satisfaisant pour un chipset que l’on devrait trouver à cent euros de moins que ses « concurrents ». Le gain par rapport au milieu de gamme représenté par le Ge Force 6 600 GT et le Radeon X700 XT est logiquement largement en faveur du X800 XL. Sous Doom 3, l’avantage est clairement donné au Ge Force 6 800 GT, ce qui n’est pas étonnant étant donné les optimisations de ce jeu pour les cartes NVI-

LE X800 XL SE PLACE PARFAITEMENT BIEN ET OFFRE UN BOND EN AVANT PAR RAPPORT À L’ANCIENNE GÉNÉRATION DE CARTES 3D.

changement de carte 3D n’est pas encore un réflexe, et c’est tant mieux ! La mémoire utilisée par la carte est de la GDDR-3. Sur le X800 XL, on retrouve 8 puces de 32 Mo certifiées pour un fonctionnement à 500 MHz, soit 256 Mo que l’on devrait pouvoir pousser un petit plus en overclocking. Le niveau sonore observé sur cette carte était assez faible mais il faudra ce que cela donne sur les différentes des constructeurs. Etant donné le côté assez silencieux des X800 Pro et

X800 XT que l’on trouve sur le marché, on peut gager que le X800 XL ne posera de problèmes de ce côté-là.

Un chipset économique…

Mais c’est aussi par rapport à la concurrence des chipsets NVIDIA que le X800 XL peut représenter une alternative intéressante. De ce côté-là, le constat vis-à-vis du haut de gamme est le même que chez ATI, les premières cartes vraiment haut de Hardware magazine février/mars 05

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>

tests

dente que vous possédez peut-être déjà. En effet, aussi intéressants peuvent être le 6 600 GT et le X700 XT, ils n’offrent pas un gain suffisamment significatif par rapport à un Radeon 9 800 Pro pour justifier forcément une mise à jour du côté de la 3D. Jugezen par vous-même, passer d’une quarantaine de FPS sous Doom 3 avec le Radeon 9 800 Pro ou le Ge Force 5 900 XT à un peu plus d’une cinquantaine avec les chipsets milieu de gamme de dernière génération n’est pas exceptionnel. En résumé, pour qu’une mise à jour soit clairement envisageable, il faut que la nouvelle carte permette de monter d’un cran en matière de résolution ou de FSAA sans perte de performances. Ce qui n’est pas le cas si l’on passe d’une Radeon 9 800 Pro à une Ge Force 6 600 GT. Et cela ne garantit pas une longévité beaucoup plus accrue avec les jeux à venir.

DIA. On note également que sous ce jeu assez gourmand en ressources 3D, le X800 Pro possède un très léger avantage sur le X800 XL.

Un intérêt certain par rapport au milieu de gamme Les performances par rapport aux cartes de milieu de gamme que sont le Ge Force 6 600 GT et le X700 XT sont logiquement très intéressantes et en faveur du X800 XL. On ne saute pas un pas gigantesque étant donné que ces solutions, et en particulier le 6 600 GT, sont très compétitives et représentent un rapport qualité/prix évident. C’est donc au regard des cartes plus anciennes que l’on peut juger de l’intérêt du X800 XL. La question la plus importante étant de savoir si ce nouveau chipset vaut la peine d’un changement par rapport aux cartes de la génération précé-

Alors qu’avec le X800 XL, on s’approche non seulement des 70 images par seconde mais on bénéficie en sus d’une architecture plus musclée qui va nous permettre de voir l’avenir sous un jour meilleur et de jouer aussi confortablement avec des paramètres visuels accrus. C’est là tout l’intérêt du X800 XL. Il propose à la fois des performances et un prix qui nous

1280x1024 1024x768 FSAA 4X ANISO 8X

HALF LIFE²

Ge Force FX 5900 XT

Ge Force 6800 GT

Ge Force 6600 GT

Radeon 800XL

0

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FPS

CÔTE À CÔTE AVEC LE 6 800 GT ET LE X800 PRO, LE X800 XL PROPOSE DES PERFORMANCES EXCELLENTES.

Pixels Pipelines Vertex engines Fréquence Core Fréquence DDR Bande passante

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semblent être à même de justifier une mise à jour à partir de cartes comme le 5 900 XT ou le Radeon 9 800 Pro. Ces dernières permettent certes de jouer aux jeux les plus récents sans problème mais ne proposent pas forcément les performances que les joueurs exigeants peuvent attendre. D’autant plus que les derniers titres comme Half Life_ ou Doom 3 sont largement capables de tirer pleinement parti des chipsets haut de gamme.

Conclusion Le X800 XL est donc un chipset très intéressant dans la mesure où il nous permet de faire un bond en avant significatif par rapport à la génération précédente sans pour autant avoir à casser sa tirelire. Les performances sont en effet largement au rendezvous puisqu’on atteint le niveau d’un Ge Force 6 800 GT ou d’un Radeon X800 Pro. Le prix des cartes devrait légèrement dépasser les 300 euros, ce qui laisse à penser que ce chipset sera vendu avec très peu de marge pour les fabricants de cartes 3D. Cela nous rappelle en partie le fameux Radeon 9 500 Pro qui présentait peu ou prou les mêmes avantages. Dans le cas d’un upgrade, il s’agit donc d’un chipset très envisageable même si l’on possède déjà une carte qui n’est pas encore obsolète comme le Radeon 9 800 Pro ou le Ge Force 5 900. Cela permettra de profiter de tout le potentiel des jeux actuels en termes de confort visuel sans se ruiner.

X800 XL

X800 Pro

X850 Pro

X800 XT

X850 XT

16 6 400 MHz 500 MHz 32 Go/s

12 6 475 MHz 450 MHz 28.8 Go/s

12 6 520 MHz 540 MHz 34.6 Go/s

16 6 500 500 32 Go/s

16 6 520 MHz 540 MHz 34.6 Go/s

Hardware magazine février/mars 05

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tests

LES CARTES BASÉES SUR LE RADEON XPRESS 200 DISPOSERONT SOIT D’UN SOCKET 754, SOIT D’UN SOCKET 939.

RADEON XPRESS 200

Fabien Husson

Chipset

La fin d’année 2004 a été marquée par les annonces successives des chipsets PCI Express pour Athlon 64. nForce4 de NVIDIA et K8T890 de VIA ont donc été depuis octobre 2004 sous le feu des projecteurs, mais un troisième larron fait aussi son entrée dans la danse : ATI. Les chipsets Radeon Xpress 200 et 200P se veulent être des concurrents des forces déjà en présence, mais dans un marché que se disputent férocement VIA et NVIDIA, de quelles armes disposent-ils pour s’imposer ? <128>

ans les éléments relatifs aux performances d’un PC, le chipset de la carte mère est en général celui qui est le moins susceptible d’évoluer fondamentalement au fil des mois. C’est pour cette raison que le lancement d’un nouveau chipset chez un constructeur est un évènement plutôt important, en cela qu’il pérennise la crédibilité que pourra avoir par la suite ledit constructeur aux yeux des utilisateurs. NVIDIA l’a prouvé, son chipset nForce2 lui a apporté de manière très nette la confiance d’un grand nombre de personnes, à juste titre. Il faut dire que les arguments déployés par le constructeur avaient de quoi séduire, avec une gamme de produits variée et pour tout budget.

D

Plus jeune dans la conception de chipsets pour cartes mères, ATI n’a pas eu le même succès que son concurrent direct. Son Radeon 9 100 IGP lancé au cours de l’année 2003 n’a pas vraiment su séduire la clientèle. Il faut dire que le marché visé n’était pas particulièrement aisé à conquérir, puisqu’ATI s’attaquait au monde des chipsets pour Pentium 4

avec solution graphique intégrée.

Inutile de dire que les acheteurs potentiels de ce type de plate-forme n’étaient pas très nombreux parmi les particuliers. Sorti au cours de l’année 2004, le Radeon 9 100 Pro IGP n’a pas plus défrayé la chronique que son aîné, en faisant une apparition très discrète sur le marché.

Pourtant, ce dernier s’avère plus intéressant, puisqu’il intègre une solution graphique de type DirectX 8.1 (basée sur le Radeon 9 000), contre DirectX 7 (Radeon 7 000) pour son prédécesseur. Reste que malgré tout le potentiel dont peuvent disposer les chipsets ATI pour Pentium 4, concurrencer Intel dans son domaine est une tâche ardue, ne serait-ce que parce que les chipsets Intel ont une réputation de qualité difficile à combattre. Conscient de ce problème, ATI a donc choisi de diversifier son offre en s’attaquant cette fois à ce qui était jusqu’alors la chasse gardée de VIA et de NVIDIA, à savoir les platesformes AMD. Evidemment, ce sont aux possesseurs d’Athlon 64 auxquels s’adresse ici le constructeur canadien, ces derniers étant clairement les processeurs les plus perfor-

Hardware magazine février/mars 05

mants du moment… et le marché étant surtout un peu plus ouvert.

Voyons donc sans plus attendre ce que nous réservent les chipsets Xpress 200.

Deux versions pour un chipset Le nouveau chipset que nous propose ici ATI se décline en deux versions se différenciant peu l’une de l’autre.

On trouve ainsi une version nommée Radeon Xpress 200P, dépourvue de solution graphique intégrée, et une seconde version qui permet à ATI de rester fidèle à sa volonté de proposer une solution graphique relativement performante – pour de l’intégré : le Radeon Xpress 200. Cette carte intégrée est basée sur le récent chip graphique Radeon X300. Fonctionnant à une fréquence de 333 MHz, cette puce est capable de gérer les effets de l’API DirectX 9 en offrant un support des Vertex et Pixels Shaders 2.0.

Il peut soit être couplé à de la mémoire dédiée (donc intégrée à la carte mère directement), soit utiliser la mémoire installée sur la carte pour fonctionner. C’est probablement avec

LE RADEON XPRESS 200 EST LE PREMIER CHIPSET ATI POUR ATHLON 64.

de la mémoire dédiée qu’il pourra donner le meilleur de lui-même, comme c’est généralement le cas sur les solutions intégrées, même si ATI a inclus une technologie permettant de tirer partie de la mémoire vive du système assez efficacement. Les performances ne devraient pas être exceptionnellement élevées, compte tenu de la faible puissance du X300, mais le Radeon Xpress 200 ne devrait pas avoir de concurrence immédiate dans ce domaine : aucun autre concurrent n’a en effet présenté de chipset doté d’une solution graphique aussi évoluée, pas même NVIDIA. Celui-ci n’a pas jugé bon pour le moment d’adjoindre une telle solution sur son nForce4, l’orientation de ce dernier étant plutôt milieu et haut de gamme. Son adversaire devrait de la sorte plutôt se trouver du côté du Radeon Xpress 200P.

mémoire dédiée dans le cas particulier de l’utilisation du Dual Channel.

Radeon Xpress 200 : la partie graphique Dans sa déclinaison équipée d’une solution graphique, le chipset ATI pourra permettre à tous d’accéder à un certain nombre de fonctionnalités habituellement réservées aux possesseurs d’une carte graphique dédiée. Comme nous l’avons précisé, elle peut disposer de mémoire dédiée au sein de la carte mère, mais suivant les constructeurs la quantité de mémoire pourra varier. Dans le cas où elle est insuffisante, le chipset se montre relativement flexible puisqu’il permet d’allouer plus ou moins de mémoire au chipset graphique, en rognant de fait sur la mémoire vive du système. A noter que cette mémoire vive sera susceptible d’offrir plus de bande passante que la

L’AVANTAGE DU NFORCE4 PAR RAPPORT À LA CONCURRENCE RÉSIDE EN SON GRAND NOMBRE DE FONCTIONNALITÉS.

être que sceptique sur les capacités du Radeon Xpress 200.

Reste que ce chipset a d’autres atouts, et notamment celui de pouvoir être équipé d’une puce Silicon

Encodage DivX (temps en secondes)

VIA K8T890

ATI Xpress 200

nForce4 Ultra

nForce3 250 Ultra

VIA K8T800 Pro

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126

129

127

129

UN TEST D’ENCODAGE DIVX DONNE L’ATI XPRESS 200 VAINQUEUR. CEPENDANT, L’ÉCART OBSERVÉ AVEC LES AUTRES CHIPSETS EST LOIN D’ÊTRE FLAGRANT PUISQU’IL ATTEINT 2 SECONDES…

Néanmoins, cet usage devrait être assez limité, car en général un chipset avec une solution graphique intégrée est rarement dédié aux processeurs haut de gamme. Or, dans un certain nombre de cas le processeur – Sempron ou Athlon 64 – installé sur ce type de plate-forme ne gère la mémoire que sur un seul canal, puisque les chipsets ATI sont prévus à la fois pour les processeurs socket 754 et 939. Précisons en outre que bien que la puce soit basée sur un Radeon X300, il devrait être relativement difficile de jouer dans une résolution raisonnable du fait même de la faible vitesse de la mémoire. Une carte graphique équipée d’un X300 et de mémoire 64 bits offrant déjà elle-même des performances assez peu glorieuses dans la majorité des jeux un tant soit peu récents, on ne peut

Hardware magazine février/mars 05

Image 1 662. Celle-ci apporte au Xpress 200 la possibilité de fonctionner en biécran, avec toutefois quelques limitations. En effet, elle ne gère qu’une sortie de type DVI, et cette sortie ne peut pas recevoir un autre type d’écran qu’un écran DVI numérique. Même avec un adaptateur, la connexion d’un écran analogique sera donc tout bonnement impossible. En ce qui concerne la seconde sortie, elle est de type VGA et s’accommode donc des écrans CRT ou LCD, pour peu qu’ils aient une entrée de type analogique. ATI octroie également la possibilité aux constructeurs de cartes mères qui le souhaitent d’ajouter une sortie TV. Il y a malheureusement fort à parier que peu d’entre eux profiteront de cette opportunité, d’autant que cette sortie TV ne peut pas fonctionner simultanément avec la sortie VGA. Il faudrait

<129>

>

tests

C’EST LE NFORCE4 QUI DEVRAIT POSER LE PLUS DE PROBLÈMES AU CHIPSET ATI.

Doom3 (nombre d'images par seconde)

VIA K8T890

83,6

ATI Xpress 200

83,9

nForce4 Ultra

86,3

nForce3 250 Ultra

86,1

VIA K8T800 Pro

84,3

C’EST DANS UN MOUCHOIR DE POCHE QUE SE SITUENT LES DIFFÉRENTS CHIPSETS TESTÉS SOUS

DOOM 3.

L’AVÈNEMENT DU PCI EXPRESS POUR LES ATHLON 64 MARQUE L’ARRIVÉE D’ATI DANS LES CHIPSETS DESTINÉS À CES PROCESSEURS.

donc utiliser la sortie DVI avec le moniteur ad hoc pour profiter du mode Théâtre cher à ATI. Par contre, ce qui peut s’avérer intéressant pour les passionnés de la surface d’affichage, c’est la fonctionnalité nommée Surroundview. Lors de l’installation d’une carte graphique PCI Express sur la carte mère, il est en effet possible de cumuler les deux sorties de la carte graphique et les deux du chipset – avec les réserves évoquées quant au type d’écran – pour gérer ainsi jusqu’à quatre écrans simultanément. Cela dit, il faudra alors que la carte graphique PCI Express soit de marque ATI pour arriver à ce résultat, ce qui n’est pas réellement surprenant.

Les fonctionnalités du chipset Si l’on excepte la solution graphique, les deux chipsets Xpress 200 et 200P sont strictement identiques et embarquent les mêmes fonctionnalités.

Premier point qu’il faut signaler, c’est qu’à l’instar de ce que propose VIA avec ses chipsets PCI Express actuels, le chipset d’ATI se décompose en fait en un Northbridge et un Southbridge.

NVIDIA reste donc le seul représentant du chipset unique avec son nForce4.

Du côté du Northbridge on retrouve, en sus de la partie graphique pour le Xpress 200, la présence de 20 lignes

LA GESTION DE LA MÉMOIRE EST TOTALEMENT MODULABLE SELON LES BESOINS ET LA MÉMOIRE QUE SOUHAITE METTRE LE FABRICANT SUR LA CARTE MÈRE.

<130>

et il faudra compter sur les constructeurs de cartes mères pour rajouter un contrôleur dédié au besoin.

PCI Express qui permettent d’offrir un port PCI Express x16 ainsi que quatre ports PCI Express x1 supplémentaires.

Rappelons que la mémoire (en simple ou double canal selon que la plate-forme est de type socket 754 ou 939) est gérée par le processeur.

La carte mère Xpress 200 MSI

Le Southbridge offre pour sa part des fonctionnalités tout à fait basiques, puisqu’il est capable de gérer 8 ports USB 2.0, 5 ports PCI, deux ports ATA pour les périphériques IDE ainsi que 4 ports Serial ATA pouvant permettre de monter un RAID 0 ou 1. Précisons toutefois que pour cette gestion du SATA, ATI s’en est remis aux compétences de Silicon Image auquel il a acheté la technologie. Ainsi, ce sont en fait deux contrôleurs issus du Silicon Image 3 112 qui permettent la connexion des périphériques SATA, et non un contrôleur unique. Ceci implique de fait une impossibilité de monter un RAID 0+1 via quatre disques durs. Sur ce point, la solution ATI marque donc le pas sur la concurrence, les NVIDIA nForce4 et VIA K8T890 permettant l’un comme l’autre d’accéder aux combinaisons de RAID de type 0, 1 et 0+1. En ce qui concerne la gestion sonore, le Xpress 200 dispose d’une interface audio de type AC’97 2.3. En revanche, pas de solution réseau : ATI laisse le choix sur ce point aux fabricants de cartes mères qui intègreront librement les puces selon le tarif de la carte. Si cela est une économie en termes de coûts de développement pour ATI, là encore les chipsets sont en retrait de ce que propose NVIDIA ou VIA. En ce qui concerne le Firewire, l’absence est en revanche constatée chez tous les concurrents. Il semblerait que ce format tombe quelque peu en désuétude,

Pour évaluer les performances du Radeon Xpress 200, nous avons pu nous procurer une des premières cartes disponibles sur le marché équipées de ce chipset. De marque MSI et de référence RS480M2-IL, celle-ci est une carte mère au format micro ATX et est destinée aux processeurs Athlon 64 socket 939. C’est la version Xpress 200 qui est ici présente, c'est-à-dire le modèle équipé d’une solution graphique intégrée. De fait, cette carte mère dispose de plusieurs sorties vidéo : une sortie VGA classique, mais également – et cela est suffisamment rare sur une carte mère pour être signalé – une sortie vidéo de type S-Video ainsi qu’une composite.

Toujours au chapitre des connexions, on retrouve au dos de la carte un port parallèle, deux ports PS/2, 4 ports USB 2.0, un port Firewire et un port réseau 10/100. Côté audio, ce sont trois sorties analogiques ainsi qu’une sortie numérique.

Du fait du format micro ATX, le nombre de connecteurs au sein de la carte même se montre quelque peu limité, puisqu’il faut se contenter de trois ports PCI classiques en sus d’un port graphique PCI Express. Pas de port PCI Express x1 donc, mais on ne peut pas considérer ce manquement comme extrêmement grave compte tenu de la quasi-absence actuelle de cartes d’extension utilisant ce type de connexion.

Outre les deux ports IDE classiques ainsi que le port floppy, cette carte mère

Hardware magazine février/mars 05

dispose également de 4 ports Serial ATA, qui offrent la possibilité de monter un RAID 0 ou un RAID 1, mais pas de RAID 0+1 comme nous l’avons déjà précisé. Bien évidemment, il est possible de mettre jusqu’à 4 barrettes de DDR sur la carte, comme sur la majorité des cartes mères socket 939. On notera également la présence de radiateurs de bonne taille sur les mosfets correspondant à l’alimentation du processeur, ce qui pourrait signifier une bonne propension à l’overclocking… si le BIOS était mieux fourni pour ce genre d’exercice, car en l’état (et comme le laisse supposer la destination d’une carte micro ATX) les fréquences de fonctionnement du processeur ne sont pas modifiables.

Il faudra donc attendre une carte destinée à un marché plus grand public, c'est-à-dire plutôt basée sur un Radeon Xpress 200P, pour pouvoir juger des qualités d’overclocking du chipset ATI. Avant d’aborder les performances face à la concurrence, nous conclurons sur la carte MSI avec un mot sur le bundle.

Celui-ci est relativement modeste comparé à ce que nous réserve habituellement le constructeur, mais il y a fort à parier que ce point est à corréler avec un prix de vente plutôt modeste.

Ainsi, il faudra se contenter ici d’un câble SATA et de l’adaptateur d’alimentation correspondant, d’un braquet équipé de deux ports USB 2.0 et des habituelles diodes de diagnostic MSI, ainsi qu’une nappe floppy et une nappe IDE. A ceci s’ajoutera un CD de drivers, contenant également la suite logicielle MSI (Live Update, Fuzzy Logic, PC Alert et MSI Corecell).

Compression Winrar (temps en secondes)

VIA K8T890

113

ATI Xpress 200

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nForce4 Ultra

111

nForce3 250 Ultra

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VIA K8T800 Pro

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A L’INSTAR DE L’ENCODAGE DIVX, UNE COMPRESSION SOUS WINRAR NE PERMET PAS DE DIFFÉRENCIER LES CHIPSETS DE PLUS D’UNE POIGNÉE DE SECONDES : NÉGLIGEABLE EN USAGE QUOTIDIEN.

intégrée, sa gestion du RAID 0, 1, 0+1 et ses possibilités de configuration via le nTune, ATI doit puiser ailleurs ses arguments pour soutenir la comparaison. Et d’après ATI, cet argument devrait être le prix. Dans un sens, nous sommes tentés de dire que c’est le minimum que le constructeur puisse faire, car si les cartes mères basées sur le Xpress 200 étaient affichées au même prix que leurs homologues nForce4 elles n’auraient pas grand-chose à faire valoir.

Reste que dans l’immédiat, et bien que le chipset ait été annoncé par ATI depuis début novembre, les constructeurs de cartes mères ne semblent pas vraiment pressés d’intégrer le Radeon Xpress

Les performances Nous avons donc utilisé la carte mère MSI pour tester les performances de ces nouveaux chipsets ATI face à leurs rivaux, les nForce4 de NVIDIA et K8T890 de VIA, sans oublier les références que sont les nForce3 250 Gb et K8T800 Pro. Le fait est que ce que nous avions déjà pu constater lors de nos tests du nForce4 se vérifie ici : quel que soit le test considéré, les différentes platesformes sont extrêmement proches en termes de performances. Certes, un chipset peut prendre légèrement l’avantage dans un test précis, mais les écarts existants sous les différents tests sont très faibles, voire insignifiants, et aucun chipset ne domine tous les autres. Nous l’avons déjà dit, ceci est un phénomène assez peu surprenant pour la bonne et simple raison que les performances des plates-formes pour Athlon 64 sont

LE RADEON XPRESS 200 SE COMPOSE D’UN NORTHBRIDGE ET D’UN SOUTHBRIDGE ASSEZ PEU POURVU EN FONCTIONNALITÉS.

SUR LE RADEON XPRESS 200, LA PARTIE GRAPHIQUE EST BASÉE SUR UNE PUCE RADEON X300.

essentiellement dépendantes du contrôleur mémoire… intégré au processeur.

La carte mère (et donc le chipset) n’intervient donc que peu sur ce point, et cela nivelle d’autant les résultats des tests.

En clair, un chipset pour processeurs AMD ne se choisit plus pour ses performances, mais pour ses fonctionnalités et/ou son prix. Or, sur le chapitre des fonctionnalités, on ne peut pas dire que le Radeon Xpress 200/200P est bien placé si l’on excepte la solution graphique intégrée de la version 200. Face à un nForce4 et son Firewall matériel (l’Active Armor) pour sa solution Gigabit

Hardware magazine février/mars 05

200 dans leur gamme grand public, preuve en est avec cette version micro ATX de MSI qui nous a servi pour ce test. Espérons pour ATI – mais aussi pour les consommateurs pour lesquels la concurrence ne peut être qu’un plus d’un point de vue tarifs – que la situation évolue rapidement, car les Radeon Xpress 200 et 200P ne sont pas de mauvais chipsets dès lors que l’on se contente de fonctionnalités de base. Ils n’en seront pas moins bons que leurs concurrents dans n’importe quelle application d’un point de vue des performances, ce qui reste le souhait de bon nombre d’utilisateurs.

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>

acheter

3DMark 2005 & PC Mark 2004 4993 VIA K8T890 4925

5057 ATI Xpress 200 4917

5106 nForce4 Ultra 4932

3DMark 2005 (score global) PCMark 2004 (score test CPU)

4982 nForce3 250 Ultra 4926

5040 VIA K8T800 Pro 4924

C’EST SANS SURPRISE QUE LE SCORE CPU DE PC MARK 2004 SE MONTRE EXTRÊMEMENT PROCHE, ET LE RÉSULTAT SOUS 3DMARK 2005 NE MONTRE LÀ ENCORE QUE PEU DE DISPARITÉS.

IL EST POSSIBLE DE MODULER L’AFFICHAGE DE MANIÈRE À AVOIR JUSQU’À 4 ÉCRANS SIMULTANÉMENT VIA L’AJOUT D’UNE CARTE GRAPHIQUE ATI.

LE CHIPSET VIA K8T890 EST LA SECONDE FORCE EN PRÉSENCE SUR LE MARCHÉ DES CHIPSETS A64 PCI EXPRESS.

En ce qui concerne les performances de la solution graphique intégrée, elles restent comme on pouvait s’en douter relativement mesurées. Nous ne disposions pas d’une Radeon X300 pour une comparaison à armes égales, mais pour information une simple Radeon X600 obtient sans aucune difficulté des performances 3 à 4 fois supérieures dans tous les jeux. Ce n’est donc aucunement un chipset fait pour jouer malgré ses possibilités de support de DirectX 9, et au mieux il sera envisageable de faire tourner les jeux les plus anciens (de la génération de Quake 3) dans une résolution réduite. Ne comptez donc pas sur du 1280x1024, pas plus que du 1024x768 : le 800x600 sera le maximum utilisable si vous n’êtes pas gourmand sur les détails. Toutefois, il faut relativiser, car il est bien évident qu’on n’achète pas ce genre de carte mère pour jouer. Or, d’un point de vue bureautique elle est tout à fait correcte. En outre, le format micro ATX de la carte MSI permet d’envisager une très bonne station DVD/DivX sans

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devoir investir dans une carte graphique supplémentaire : les sorties TV présentes sont un argument de poids en la faveur d’un tel usage. Certains réglages dans le BIOS sont en outre spécifiques à cela, puisqu’il est possible de forcer l’affichage directement sur les sorties TV. Si on ajoute à ceci que le processeur utilisé sera nécessairement très performant (le plus petit sera un Athlon 64 3000+ s939), que la carte mère n’est équipée d’aucun ventilateur et qu’en outre MSI a adopté d’office une régulation du système de ventilation pour le ventirad du processeur, nous avons là toutes les armes nécessaires pour une machine performante et discrète à un prix réduit. Et comme un bonheur n’arrive jamais seul, les drivers vidéo sont similaires à ce que l’on trouve pour les cartes graphiques de marque ATI. En clair, nous sommes à dix lieues de ce que propose un constructeur tel que VIA avec ses cartes à base de C3 en mini ITX, malgré un encombrement légèrement supérieur.

Conclusion Cette première rencontre avec les chipsets Xpress 200 nous laisse un sentiment mitigé. D’un point de vue performances, il n’y a rien à redire, et pour cause : elles sont relativement similaires à ce qu’offre la concurrence, aidées en cela par ce fameux contrôleur mémoire embarqué au sein du processeur dans la gamme Athlon 64. D’un point de vue fonctionnalités en revanche, nous sommes quelque peu déçus des caractéristiques du Radeon Xpress 200. Certes, la version disposant d’une solution graphique intégrée peut se targuer de n’avoir pas de concurrence, mais d’un autre côté il semble difficile de pouvoir véritablement envisager de jouer dans des conditions raisonnables avec une telle configuration.

Heureusement, un usage en station DVD/DivX donne tout son intérêt à cette solution graphique, tout au moins sur la carte MSI que nous avons testée. Espérons que les autres constructeurs suivront le mouvement en proposant les sorties TV qui sont un plus évident. Mais de manière générale, nous sommes tout de même bien loin d’atteindre le niveau

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d’un nForce4 qui est pourtant le concurrent désigné du chipset ATI, le chipset NVIDIA se montrant des plus complet si l’on excepte l’absence d’une déclinaison avec solution graphique intégrée. ATI compte néanmoins sur le facteur prix pour faire pencher la balance en sa faveur. Mais cela suffira-t-il ? Difficile de se prononcer sur ce point, tant que les cartes mères équipées de ce chipset ne seront pas réellement diffusées.

Mais si la politique de prix d’ATI est respectée, ce chipset Xpress 200 pourrait faire le bonheur des utilisateurs à budget réduit.

LES CARTES MÈRES K8T890 DEVIENDRONT PLUS INTÉRESSANTES AVEC L’ÉVOLUTION DU SOUTHBRIDGE PROMIS PAR VIA.

tests

LES TÉLÉPHONES 3G SE DISTINGUENT PAR DES ÉCRANS ASSEZ GRANDS.

TÉLÉPHONES ET FORFAITS 3G Téléphonie mobile

3G, un chiffre et une lettre qui vont changer votre manière de téléphoner et de vous connecter à Internet. Remplaçant l’actuel réseau GSM, le réseau 3G permet d’accéder facilement au net depuis un ordinateur portable, ou de voir son correspondant en temps réel sur son téléphone !

Une technologie époustouflante, disponible dès maintenant.

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’est dans la deuxième moitié des années 90 que les téléphones portables se sont rapidement démocratisés. Tout le monde se souvient de cette époque où les précurseurs jouaient de la voix dans les lieux publics, sous les regards agacés des passants encore hostiles : « Allô, tu m’entends ?

Devine d’où je t’appelle ! Je suis dans le bus ! Génial non ? ». Les choses ont bien changé depuis, avec quarante millions d’abonnés sur l’ensemble du territoire ! On en viendrait presque à se méfier du dangereux antisocial qui n’a pas encore de téléphone portable. Cette révolution a été rendue possible grâce au réseau GSM, comme « Global System for Mobile communication », aussi appelé 2G comme « deuxième génération ».

C

L’arrivée du réseau 3G, comme « troisième génération », chez Orange et SFR va constituer une peti-

te révolution en termes de débits et de services disponibles. Avec la bande passante d’une petite ligne ADSL, il devient possible de regarder la télé ou de surfer sur Internet avec son mobile, faire de la visiophonie, ou accéder à Internet en haut débit depuis un ordinateur portable.

La folle histoire de la téléphonie mobile Dans les années 80, les téléphones mobiles étaient réservés à une élite fortunée.

LE LG U8150 DISPOSE D’UNE CAMÉRA QUE L’ON PEUT FAIRE TOURNER. ON PEUT AINSI SE FILMER SOIMÊME, OU FILMER DEVANT SOI !

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AVEC UN TÉLÉPHONE 3G, REGARDEZ LA TÉLÉVISION EN STREAMING !

Encombrants, ils ressemblaient plus à des talkies-walkies de l’armée qu’aux téléphones portables modernes ! Ils fonctionnaient sur le même principe que les radios FM, ils ne permettaient donc pas de garantir la confidentialité des communications, et la couverture du territoire était très limitée. Ces téléphones de première génération (1G) étaient donc loin d’avoir les qualités requises pour conquérir le grand public !

Adoptée en Europe au début des années 90, la norme GSM (autrement appelée 2G) allait rendre les téléphones portables accessibles à tous.

L’un des avantages de cette technologie est le nombre d’appels qui peuvent être passés en simultané sur

une même antenne. Vous avez certainement déjà entendu parler de la bande des 900 MHz, qui est exploitée par les téléphones mobiles. En réalité, il s’agit d’une bande allant de 890 à 915 MHz, divisée en 125 canaux de 200 kHz de large. Plusieurs personnes se trouvant dans une même zone, et se connectant donc à la même antenne, vont donc pouvoir téléphoner en même temps. Mais que se passe-t-il lorsque dans la zone de couverture d’une antenne, plus de 125 personnes essaient de téléphoner ? Vous avez sûrement déjà vu ce phénomène se produire lors des fêtes, en particulier au nouvel an, et dans les manifestations ou autres grands rassemblements : le réseau est saturé, et on ne peut plus passer d’appel. Pour minimiser les risques de saturation, les opérateurs placent peu d’antennes dans les zones rurales, mais utilisent un maillage beaucoup plus serré dans les zones les plus peuplées. Ce n’est pas toujours suffisant, et le réseau 2G tend depuis quelques années à atteindre ses limites. D’où la nécessité de lui trouver un remplaçant…

GPRS (General Packet Radio Service) est une solution de transmission de données pour téléphones mobiles, qui permet entre autres de se connecter à Internet. Parfois nommé « 2,5G », GPRS offre un débit théorique de 40 kbps. C’est proche de ce que l’on fait avec un modem RTC, ce qui n’est déjà pas si mal pour une technologie mobile ! Le service Imode de Bouygues Telecom, qui permet de se connecter à Internet depuis son mobile, utilise actuellement la technologie GPRS pour le transfert de données.

EDGE est l’acronyme de « Enhanced Datarate for GSM Evolution ». On s’y Hardware magazine février/mars 05

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tests

IL SUFFIT D’UNE PC CARD 3G POUR CONNECTER SON ORDINATEUR PORTABLE À INTERNET, SANS FIL !

nécessite pas de modifications majeures de l’infrastructure actuelle pour être mis en place. L’opérateur Bouygues Telecom, seul des trois grands opérateurs français à ne pas proposer de forfait 3G aujourd’hui, prévoit de faire passer son service I-mode sous EDGE en 2005.

UMTS (Universal Mobile Telecommunications Systems) est le véritable nom du réseau 3G. Offrant 384 kbps de bande passante théorique, il est armé pour l’accès à Internet. Son infrastructure est incompatible avec le matériel existant, car son fonctionnement est trop différent (il n’utilise même pas les mêmes fréquences que le GSM). L’avantage pour les opérateurs de franchir le pas vers l’UMTS est que ce protocole est capable de prendre en charge trois fois plus de communications simultanées, ce qui devrait retirer une sacrée épine du pied des opérateurs qui ont choisi d’y passer (Orange et SFR).

C’est bien sûr de ce réseau dont nous allons parler principalement.

FRIPOUILLE, LA MASCOTTE DE LA RÉDACTION, A ACCEPTÉ D’ARRÊTER DE S’AGITER QUELQUES SECONDES AFIN QUE NOUS PUISSIONS LA FILMER AVEC LE SANYO S750 !

réfère aussi sous le nom de réseau 2,75G. Avec un débit théorique de 384 kbps, tournant dans les 200 kbps

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en pratique, EDGE offre un confort notable pour le surf sur Internet. Le gros intérêt d’EDGE est qu’il ne

3G et la téléphonie Que peut-on faire avec un téléphone et un forfait 3G ? Tous les téléphones 3G offrent la possibilité de lire et d’enregistrer des vidéos, ce qui va permettre d’exploiter le débit de la

Hardware magazine février/mars 05

ligne de différentes façons. Pour tester ces fonctionnalités, l’opérateur Orange nous a fourni deux téléphones portables avec leur forfait 3G : un Sanyo s750 et un LG U8150.

Commençons par un sujet alléchant : la télévision en streaming sur votre mobile ! Assez pratique si vous ne voulez absolument pas rater une émission, mais n’espérez pas y trouver un confort exceptionnel. La définition est faible, l’image fortement compressée, saccadée, et le son est affecté de petites coupures. Aucun problème pour suivre le journal ou un match de foot, mais les conditions ne sont pas idéales pour regarder un film. Et ce d’autant plus que le son est de la qualité de celui d’un téléphone portable, même avec un casque. Outre la télévision en temps réel, il est aussi possible de regarder des vidéos mises à disposition par l’opérateur : bandes-annonces de films, reportages, journal télévisé…

Tous ces services qui sont d’habitude disponibles à partir d’un ordinateur connecté à Internet deviennent accessibles lorsque vous êtes en déplacement. Puisqu’il est possible de réaliser de petites vidéos avec les téléphones 3G, vous serez certainement tenté de les partager avec vos proches. Qu’il s’agisse des premiers pas du petit dernier ou d’une vue de la plage où vous passez vos vacances, les téléphones 3G peuvent s’échanger des vidéos par MMS. Et ce n’est pas tout, vous pouvez aussi les envoyer par e-mail ! Car l’autre attrait des téléphones 3G, c’est la possibilité de se connecter à Internet.

Grâce à des écrans un peu plus grands que dans les précédentes générations

connexion continue à fonctionner, même dans le train, où quelques déconnexions vous empêcheront d’utiliser un logiciel comme MSN, mais ne gêneront pas trop pour le surf. Nous avons poussé l’aventure jusqu’à Mantes-la-Jolie et constaté que la connexion 3G continuait à fonctionner. En réalité, la liste des villes couvertes (disponible sur le site de SFR, http://www.sfr.fr/3G/, cliquez sur « la couverture 3G ») est un peu éloignée de la réalité : nous avons obtenu une connexion tout à fait correcte dans des villes qui ne faisaient pas partie de cette liste, mais étaient proches d’une des villes listées.

3G et la visiophonie

LE RÉSEAU 3G D’ORANGE COUVRE UNE GRANDE PARTIE DE LA POPULATION, MAIS PAS TOUT LE TERRITOIRE : IL EST PRÉSENT UNIQUEMENT DANS ET AUTOUR DES GRANDES AGGLOMÉRATIONS.

de téléphones portables, il devient envisageable de visualiser des sites qui n’ont pas été optimisés pour la consultation sur un téléphone. Dans la plupart des cas cependant, la mémoire du téléphone sera insuffisante pour un tel usage. Mais pour consulter des sites optimisés pour l’affichage sur petit écran, les téléphones 3G sont vraiment imbattables ! Les débits sont bons, la navigation assez aisée, il n’y a rien à redire. Pour un confort optimum, il faudra plutôt envisager d’utiliser un ordinateur portable avec une PC Card 3G.

3G et l’Internet mobile Cette fois-ci, c’est l’opérateur SFR qui nous a donné l’occasion de tester ses services. Grâce à une PC Card

3G/GPRS Vodaphone Mobile Connect, nous avons pu connecter un ordinateur portable Asus à Internet par l’intermédiaire du réseau 3G. Le fonctionnement d’une telle PC Card est simple. Equipée d’une carte SIM, elle est reconnue par le réseau comme un téléphone portable. Vous disposez d’un forfait sous forme de nombre d’heures de connexion mensuelle, qui permet aussi l’envoi de textos (facturés hors forfait).

L’installation est à la portée de tous : on insère la carte, on installe les drivers fournis sur un CD, et il ne reste plus qu’à cliquer sur « connecter » ! Tous les services que nous avons testés fonctionnaient : navigation sur Internet, et dialogue en direct avec MSN et ICQ. SFR indique toutefois que les logiciels de Peer-to-peer, voix sur IP et streaming ne fonctionneront pas. Les

débits sont conformes à ce que l’on peut attendre d’une connexion 384 kpbs, avec des pointes à 40 Ko/s lors des téléchargements.

Qu’en est-il de la fiabilité de la connexion ? Pour la tester, nous avons baladé notre portable en région parisienne, à pied, en bus et en train. Dans Paris intra-muros, et tant que l’on reste en surface, la connexion est bonne. Vous pouvez vous installer à une terrasse d’un café et siroter une menthe à l’eau (ou quelque chose de plus fort, si vous ne conduisez pas bien sûr) tout en discutant avec vos amis sur MSN. Dans le RER et dans le métro, c’est une autre affaire : nous n’avons jamais réussi à obtenir une connexion. En s’éloignant vers la banlieue, la

Hardware magazine février/mars 05

C’est l’application phare dans les offres 3G des deux opérateurs Orange et SFR : la visiophonie. Il s’agit de la possibilité de communiquer en voyant son interlocuteur grâce à la caméra intégrée au téléphone. Les téléphones 3G ont deux touches permettant d’initier une communication : l’une correspond à une conversation classique, l’autre lance la conversation en visiophonie.

Si la personne appelée n’est pas joignable par ce mode (elle n’est pas en zone de couverture 3G par exemple), le téléphone vous proposera de lancer une communication audio. Sinon, vous verrez son visage s’afficher à l’écran au bout de quelques secondes. Et ça marche ! Mais pour tout dire, on est encore bien loin de la qualité que l’on voit dans les films de science-fiction ! L’image est pixelisée, saccadée, et surtout le son luimême est saccadé ! C’est cet aspect qui rend la visiophonie vraiment « gadget », car si le fait d’avoir des ralentissements dans la vidéo n’est pas très problématique, le fait d’avoir des coupures dans le son rend les conversations difficiles à suivre. Du coup, l’intérêt de la visiophonie est surtout ludique – comprenez par là que vous pouvez faire des grimaces à votre correspondant ou le narguer en lui montrant votre lieu de vacances pendant qu’il s’ennuie au bureau.

Mais pour des conversations sérieuses, mieux vaut passer par une communication audio.

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acheter

Téléphonie 3G SFR 3h 46¤ TTC 4h 54¤ TTC 5h 62¤ TTC 6h 70¤ TTC 8h 86¤ TTC 10h 102¤ TTC 15h 142¤ TTC

Téléphonie 3G Orange 3h 55¤ TTC 5h 75¤ TTC 10h 125¤ TTC 20h 195¤ TTC

Forfait PC SFR pour le kit de 349¤ HT connexion

2h 4h 8h 12h 16h

20¤ HT 25¤ HT 40¤ HT 55¤ HT 70¤ HT

Forfait PC Orange pour le kit de 199¤ TTC connexion

3h

24¤ TTC

end, vers les numéros SFR ou fixes.

Chez Orange, le temps de communication au-delà de la troisième minute vers les téléphones Orange et fixes est offert, et 25 MMS ou 100 SMS ou 25 Mo de téléchargements sur Orange World (au choix) sont inclus dans le forfait.

En ce qui concerne les connexions Datas, les tarifs sont assez salés.

Compter de 4 à 10 ¤ de l’heure en fonction des opérateurs et des forfaits. Voilà qui nous ramène aux premières heures d’Internet ! Espérons que l’accès au net sur un ordinateur portable va se démocratiser, entraînant une baisse des tarifs, car pour l’instant rares sont les chanceux qui peuvent s’offrir quelques heures d’Internet sans fil mensuelles.

Et après ?

Que va-t-il se passer une fois que nous serons habitués à surfer à 384 kbps sur nos téléphones mobiles ? Une chose est sûre, les opérateurs ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin ! Tout d’abord,

l’UMTS (3G) va évoluer. Sa prochaine version, prévue pour 2006 et nommée HSDPA ou 3,5G, offrira un débit pratique de 2 Mbps ! Une bande passante qui enterre celle de certaines lignes ADSL. Par la suite apparaîtront les réseaux 4G, avec des débits théoriques allant jusqu’à 30 Mbps. Un chiffre impressionnant, puisque 30 Mbps permettraient de streamer de la télévision haute définition ! De la TVHD sur un téléphone portable ?

Voilà qui n’a pas grand intérêt aujourd’hui, mais le 4G n’arrivant pas avant 2009, peut-être nos mobiles aurontils des écrans 1280x720 d’ici là…

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Combien ça coûte ?

Pour la téléphonie 3G, SFR et Orange ont choisi deux modes de facturation différents pour l’instant. Chez SFR, les appels en visiophonie comptent double, c'est-à-dire que 3 min de visiophonie retireront 6 min de votre forfait. Chez Orange, les forfaits coûtent un peu plus cher mais la minute de visiophonie est facturée comme une minute de communication normale. Du moins dans un premier temps, car cette offre ne durera pas éternellement, et Orange passera par la suite à une facturation identique à celle de SFR (les minutes de visiophonie comptent double). En outre, SFR offre 50 % de temps de communication en plus (audio ou visio) en semaine de 22 h à midi et le week-

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Nouvelles technologies, nouveaux comportements Lorsque apparaît une nouvelle technologie de communication, comme ce fut le cas avec les téléphones portables dans les années 90, toutes nos habitudes sont bousculées. Tout d’abord, quelques enthousiastes font le premier pas tandis que les réfractaires la montrent du doigt.

Quelques mois ou quelques années plus tard, la technologie est adoptée par le plus grand nombre et crée de nouveaux comportements. Cela sera-t-il le cas avec la visiophonie sur téléphone mobile ? Sûrement ! Nous allons de plus en plus souvent voir des gens marcher dans la rue, tenant leur téléphone portable face à eux, totalement inattentifs à l’environnement qui les entoure. Mais la visiophonie peut aussi produire des situations cocasses, comme nous avons pu nous en rendre compte durant nos tests. Un exemple ? Imaginez qu’un ami vous appelle alors qu’il marche dans la rue, tandis que vous êtes confortablement installé chez vous, dans votre canapé. Vous discutez avec lui, son visage s’affichant à l’écran, tandis que défile derrière lui un trottoir bondé. Dans le calme de votre appartement, vous aurez vite fait d’oublier que tout ce que vous dites à votre ami va être entendu à plusieurs mètres à la ronde grâce au haut-parleur de son mobile. Attention donc aux commentaires que vous pourriez faire sur les passants qui défilent ! « Eh ! Regarde la bombe qui est derrière toi ! » pourrait valoir une baffe à votre interlocuteur, à moins que cela ne soit l’occasion d’une nouvelle rencontre… Quant à l’accès Internet à 384 kpbs sur un ordinateur portable, il pourrait bien lui aussi changer nos habitudes. Imaginez un journaliste mal rasé de Hardware Magazine dans un train de banlieue, affalé dans son siège, les yeux bleuis par le manque de sommeil et les heures passées à jouer à HL2. Les hommes d’affaires en costume commencent à jeter des regards condescendants sur ce jeune dégénéré, lorsque soudain il exhibe un ordinateur portable dernier cri et se connecte à Internet pour consulter les cours de la bourse ! Changement d’ambiance…

Imaginez tous les services auxquels on peut accéder où que l’on soit (à condition toutefois d’être dans la zone de couverture 3G) : Mappy pour trouver son chemin, les pages blanches pour retrouver une adresse, Allociné pour trouver un film et une salle où aller le regarder… les possibilités offertes sont infinies, et pourraient bien influencer notre mode de vie !

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