TADEU ASEVEDO PORTO MAIA
portugais langue maternelle français avancé (B2) anglais courant (C2) allemand élémentaire (A2)
PARCOURS PROFESSIONNEL
août 2021 - août 2024 Sensum Arquitetura oct. 2022 - août 2024 Architecte Coordonnateur
En plus des fonctions d’architecte, également chargé de coordonner et de superviser l’équipe dans le développement de projets exécutifs, en tenant compte du respect des délais et de la qualité de la production, ainsi que d’anticiper et de résoudre les problèmes d’exécution en collaboration avec l’équipe de conception et de construction du bureau.
mars 2022 - sept. 2022 Architecte
Principal responsable du développement des projets d’architecture résidentielle, toujours assisté par les architectes en chef du bureau. Acteur principal dans la mise en œuvre des concepts discutés collectivement, ainsi que dans l’attention portée aux règles de construction et au processus de mise en compatibilité des projets complémentaires d’ingénierie structurelle et d’installations.
août 2021 - févr. 2022 Stagiaire d’architecture
Période de stage avec développement de connaissances en conception et exécution de projets d’architecture et d’architecture d’intérieur. Participation à la conception de projets de l’étude préliminaire au projet exécutif, incluant la responsabilité du développement de matériel graphique tel que des illustrations et des moodboards.
sept. 2019 - déc. 2020 NOP Arquitetura
Stagiaire d’architecture
Première période de stage en architecture d’intérieur, avec une expérience variée impliquant levés sur site, conception et développement de projets, gestion budgétaire, suivi de chantier, et création de supports graphiques pour les présentations.
sept. 2018 - déc. 2019 Expositions «Sérgio Bernardes 100 anos» et «SB100»
Chercheur et collaborateur
Collaboration avec les curatrices et l’équipe de Bernardes Arquitetura pour les expositions commémorant le centenaire de l’architecte Sérgio Bernardes, organisées au Musée des BeauxArts et au Centre Carioca de Design. Participation active à toutes les étapes, de la recherche sur la collection à la conceptualisation du projet curatorial, du développement de l’exposition à la création des éléments graphiques associés.
PARCOURS ACADÉMIQUE
mars 2020 - févr. 2022 «Devant des Images Urbaines»
Chercheur en Initiation Scientifique
Projet de recherche supervisé par la professeure Adriana Caúla, portant sur les thèmes des visualités et des discours imagés dans la ville de Rio de Janeiro, en se basant principalement sur sa catégorisation en tant que «ville-paysage» et les conflits que cela implique.
publication :
«La couverture qui camoufle le coronavirus : une lecture en métaphores.» Revista Latinoamericana de Estudiantes de Geografía ISSN : 0718-770X - n° 8 - déc. 2021 - pp. 64-76.
2018 Revista Rodapé
Membre fondateur, comité éditorial, et conception graphique
Participation à la création de la revue académique de l’École d’Architecture et d’Urbanisme de l’Université Fédérale Fluminense, avec une responsabilité principale dans la conception graphique et la sélection des œuvres contribuant au développement de la narration éditoriale.
Paris, 75011, France
tadeu.asevedopm @gmail.com
+33 7 68 39 32 55
FORMATION
sept. 2024 - sept. 2026
master Diplôme d’État d’Architecte
ENSA Paris-Malaquais; Paris, France.
janv. 2015 - mars 2022
Diplôme d’Architecte
Urbaniste
Universidade Federal Fluminense (UFF); Niterói, Brésil.
févr. 2021 - avr. 2021 cours de courte durée “L’Architecture comme Technologie Sexuelle”
Escola da Cidade; São Paulo, Brésil.
janv. 2018 - juill. 2018 Échange Universitaire
Université Libre de Bruxelles (ULB); Bruxelles, Belgique.
janv. 2014 - juill. 2014 Échange Linguistique
EF Bristol
Bristol, Anglaterre.
déc. 2013
Diplôme de fin d’Études Secondaires
PENSI Niterói, Brésil.
SOFTWARES
domaine
Archicad, Autocad, SketchUp, Photoshop; essentiels
V-ray, Indesign, Excel; notions Illustrator, Revit;
THÉORIQUE / pensée architecturale
HÉTÉROTOPIES QUEER
THÉORIQUE / PRATIQUE
utopie urbaine
IMMERSION SAUVAGE
THÉORIQUE / PRATIQUE
utopie architecturale
[ENTRE] CENTRES
Afin de montrer l’ensemble de mon parcours dans l’étude et la pratique de l’architecture et de l’urbanisme sans pour autant faire un dossier trop lourd, j’ai choisi d’organiser et de sélectionner les travaux de ce portfolio, non pas selon un ordre chronologique, mais de manière à illustrer mon processus d’appréhension du domaine et mes déplacements entre les différentes échelles possibles. Je débute ainsi par mon mémoire de fin d’études, qui m’a permis d’approfondir les questions théoriques qui m’intéressent particulièrement et de développer de manière authentique ma conception de la pratique de l’architecture et de l’urbanisme, qui traverse l’ensemble de mon travail. Ensuite, je passe aux projets utopiques, de recherche et curatoriaux, qui ont également contribué à renforcer et à élargir ma compréhension théorique, en parallèle à l’aspect pratique. Enfin, je conclus avec les projets architecturaux et d’architecture d’intérieur au sens traditionnel et pratique du terme, élaborés au cours de mon expérience professionnelle en tant qu’architecte au sein d’agences brésiliennes.
travaux lauréats
RECHERCHE/ PRATIQUE
projet d’exposition
SERGIO BERNARDES 100 ANOS
PRATIQUE
projet d’architecture
01 RÉSIDENCE CAMPINAS
02 RÉSIDENCE PENDOTIBA
PRATIQUE architecture d’intérieur
01 APT. ICARAÍ
02 TERRASSE INGÁ
HÉTÉROTOPIES QUEER
«Je parie aujourd’hui sur et pour les petits espoirs. C’està-dire sur et pour ces «manières très différentes» de penser, de savoir, d’être, de ressentir, de faire et de vivre qui sont possibles et qui existent en dépit du système, en le défiant, en le transgressant, en le faisant craquer.» (WALSH, 2020, P.162)
Le travail proposé est un exercice réflexif et visuel basé sur ces manières de penser l’autre dont parle Catherine Walsh, afin qu’ensemble elles permettent de voir ce qui est suggéré comme une Hétérotopie Queer.
L’idée d’hétérotopie a été développée par Michel Foucault dans les années 1960, et renvoie aux «utopies qui ont un lieu précis et réel, un lieu que l’on peut situer sur la carte» (FOUCAULT, 2013). L’hétérotopie queer concerne donc l’utopie d’une «ville queer».
Le concept d’une telle ville est cependant en soi contradictoire, puisque la Queer Theory, qui sera présentée plus loin, est fondamentalement opposée à la fixité et à l’établissement de réponses et de vérités absolues. La «ville queer» ne peut donc pas être construite ou idéalisée, elle ne peut être comprise que comme une utopie, une ville mobile qui, tout en se construisant, est déjà remise en question et niée, un espace de critique et de déstabilisation.
Toujours dans les années 1960, Foucault a également réfléchi sur le «corps utopique», le corps qui a la capacité de créer et de nier des espaces, qu’ils soient réels ou utopiques (FOUCAULT, 2013). En ce sens, la «ville queer» sera explorée à partir de ces espaces construits par l’expérience du corps. Une utopie qui a lieu dans la réalité, donc une hétérotopie, qui naît lorsqu’un corps refuse de se conformer aux normes d’un espace, qu’elles soient liées à l’usage (programme), au comportement et à la discipline, ou liées au sujet lui-même et à son existence non normative.
Le refus et la subversion des normes produisent d’autres corpographies (JACQUES, 2008), d’autres villes perçues qui s’inscrivent et survivent dans les corps qui en font l’expérience. Selon Henry Pierre Jeudy (2005), nos corps ne cessent de construire des villes dans la ville.
À Rio de Janeiro, le carnaval de rue se présente comme un terrain fertile pour la production de ces corpographies subversives, car il stimule une circulation non réglementée des corps dans la ville et suspend, dans une certaine mesure, certains codes de comportement dans l’espace public et certaines moralités sur le corps, le genre et la sexualité.
Bien que ces espaces soient le résultat d’une expérience individuelle, la présence et le comportement de ces corps dans
APERCEVOIR LES FISSURES DANS LES BLOCS DE RIO DE JANEIRO
l’espace public urbain produisent également d’autres visions de la ville construite, modifiant ainsi l’espace qui les entoure.
«La prolifération des images de la ville reste inépuisable parce qu’elle n’est jamais soumise à un ordre sémantique qui lui serait imposé par un sens préalable. [...] Le rapport esthétique que nous entretenons avec le monde, ou que le monde lui-même provoque, ce rapport affairé, toujours incertain, trouve son origine dans l’expérience quotidienne de la ville. Et notre corps s’inscrit tantôt dans l’espace public, tantôt joue d’une certaine distance avec cette pluralité de points de vue. Car c’est précisément notre corps qui ne cesse de construire des anamorphoses dans la ville en acceptant de subir des perturbations dans ses habitudes de représentation.» (JEUDY, 2005, P.84)
Les photographies du Carnaval de rue sont alors explorées comme des instantanés de ces Hétérotopies Queer produites par les corps, qui apparaissent comme des fissures rompant avec le plan de la normativité, bien que superficiellement et parfois involontairement, mais nous permettant d’imaginer et de réfléchir à d’autres manières d’être, d’être et de construire des espaces.
Le regroupement, la manipulation et la superposition de ces images n’ont pas pour but de représenter l’hétérotopie queer, puisqu’elle ne peut être fixée, mais plutôt d’être un processus qui déclenche la réflexion et la déstabilisation. Une esthétique de l’immanence, comme le dit Didi-Huberman (2003), qui «désire le geste et non la représentation [...], le processus et non l’aspect, le contact et non la distance».
Enfin, Queer Heterotopia ne se veut pas un projet idéal, mais plutôt un ensemble de théories et d’images qui nous font voir les fissures, les «espaces inhabitables» (BUTLER, 2020) des structures normatives qui, ensemble et chacune à leur manière, déstabilisent une pensée universaliste et totalitaire.
«Les fissures donnent de la lumière aux petits espoirs. Les fissures auxquelles je pense révèlent l’irruption, le commencement, l’émergence, la possibilité et aussi l’existence du «tout autre» qui prend vie malgré - et en fissurant - les conditions mêmes de sa négation.» (WALSH, 2020, P.163)
Travail sélectionné parmi les 25 meilleurs projets de fin d’études d’architecture et d’urbanisme en 2022 par le site ArchDaily.
*travail de fin d’études directrice de thèse: Adriana Caúla





HÉTÉROTOPIES QUEER
de fin

IMMERSION SAUVAGE
Un «vide» au milieu du développement urbain vorace de Rio de Janeiro attire l’attention. Les yeux des milliardaires de Rio, les nouveaux seigneurs des plantations, se tournent vers le Centre Métropolitain, à Jacarepaguá, près de Barra da Tijuca, dans la Zone Ouest de la ville de Rio de Janeiro. Son tracé orthogonal est une invitation à jouer une partie d’échecs qui fait appel aux instincts exploratoires les plus archaïques. Ils imposent une identité globale qui éloigne la culture du territoire. Ils empiètent sur les zones protégées, détruisant leurs biomes au nom de l’urbanisation. Des absurdités qui vont de soi.
À partir des années 1960, avec le processus de spéculation immobilière, la région a commencé à attirer l’attention du marché. En 1969, après que d’autres architectes et urbanistes de renom eurent élaboré leurs propositions d’urbanisation pour la région, Lucio Costa a été invité à élaborer le plan de la Baixada de Jacarepaguá. Outre la fonction principale d’occupation résidentielle, le projet prévoyait trois grands centres urbains, dont le centre métropolitain, avec des possibilités de transport vers d’autres quartiers et, surtout, vers le centre-ville.
La beauté naturelle de la région est un vestige d’un passé beaucoup plus exubérant. Baptisée «O Sertão Carioca» par l’écrivain Armando Magalhães Corrêa, la région englobée par les massifs de Pedra Branca et de Tijuca, qui comprend aujourd’hui des quartiers distincts tels que Barra da Tijuca, Jacarepaguá, Curicica, Cidade de Deus, Guaratiba et Recreio dos Bandeirantes, était un endroit paisible. Il était le résultat de l’interrelation entre les montagnes et la mer, peu habité par la vie humaine, mais avec une grande variété d’écosystèmes et d’activités économiques qui coexistaient avec la nature, telles que la pêche et les activités agricoles et extractives.
La complexité de ses écosystèmes, qui font partie du biome de la forêt atlantique, a été réduite à un élément attrayant sur l’affiche du nouveau condominium de la région. Pour sa construction, la faune et la flore ont été compactées. Les copropriétés occupent une grande partie du territoire. Fermées au nom de la sécurité, elles sont constamment le théâtre des scandales politiques du pays. Du «Sertão Carioca» au «Miami brésilien».
La «vie moderne» s’effondre. La dystopie semble être le seul avenir possible. Nous récoltons les conséquences de ces absurdités millénaires. La montée du niveau des mers est déjà devenue incontrôlable par l’action de l’homme et, dans les décennies à venir, elle progressera sur les plaines côtières du monde entier. Des villes entières commencent déjà à être touchées par ce phénomène et ressentent le besoin de reculer face à l’avancée des eaux.
LE CENTRE MÉTROPOLITAIN
EN SUSPENSION
Tout au long de l’histoire, l’idée que l’espèce humaine est dissociée du reste de la nature s’est construite et généralisée. L’homme et la terre. Cette dualité nous détruit. L’homme est aussi une matière organique, comme la pomme de terre. Toute autre forme d’organisation, tout autre savoir qui échappe à la logique de la vie moderne, est considéré comme sauvage. Et s’ils sont considérés comme sauvages, ils deviennent susceptibles d’être exploités et dominés.
Les recherches sur la montée des marées indiquent que Rio de Janeiro verra une grande partie de son territoire inondé. L’une des zones les plus touchées sera le centre métropolitain et ses environs, la plaine côtière, nouveau territoire (dans les temps géologiques), qui se trouve en grande partie à l’altitude 0. L’arrière-pays se transformera en mer. Le volume de terre nécessaire pour remplir la zone est égal au volume du Pain de Sucre. Une autre logique d’urbanisation s’impose d’urgence. Une plongée capable d’examiner de manière critique les vieilles absurdités modernes et de proposer une nouvelle sauvagerie contemporaine.
L’eau joue un rôle fondamental pour les populations, en particulier les populations riveraines. Les rivières créent une dynamique plus intime entre la société et son territoire, devenant responsables de l’approvisionnement économique, culturel et symbolique des habitants. Malgré de graves problèmes d’assainissement, les villes riveraines, généralement construites sur pilotis, se sont adaptées à la dynamique de l’eau au fil du temps.
A l’opposé du marché immobilier, notre proposition se construit, comme les villes fluviales, dans le temps de la nature. Un projet progressif avec des échantillons en 3 étapes qui accompagne la montée du niveau de la mer et crée ses solutions à partir de la nature. Mettant en suspens les vieux idéaux, nous avons conçu une ville dynamique suspendue qui dissout les dualités des temps passés. L’humanité et la nature en fusion.
«CONTRAIREMENT À UNE APPRÉCIATION MORALE ENTRE LE CIVILISÉ ET LE SAUVAGE, J’AI OBSERVÉ LE SAUVAGE COMME UNE VIE. L’EXPRESSION DE LA VIE EST SAUVAGE.» (KRENAK, 2020)
cours: Futur de l’habitat équipe: + Pedro Medina, Carolina Pullig









[ENTRE] CENTRES

Pendant la pandémie, domicile et travail ont dû partager leurs espaces, dans une virtualisation croissante des relations. Les marchés de quartier sont devenus une priorité. La maison est devenue le centre et plus les services sont proches, mieux c’est.
Les grands centres urbains, symboles du système qui fait passer la production avant toute expression d’humanité, se sont vidés.Un système puissant et bien établi qui, cette année, a vu de nombreuses failles révélées par la pandémie.
En prenant comme tendance cette décentralisation observée lors de la pandémie, nous avons cherché à réfléchir à l’avenir des grands centres.Étant donné qu’environ la moitié des bâtiments commerciaux étaient vacants en 2020, nous avons choisi d’implanter le projet dans le centre de Rio de Janeiro. Plus précisément sur l’avenue Presidente Vargas, un point clé pour la mobilité de la ville. L’avenue qui remplit le centre de gens tous les matins et qui les emporte le soir.
Lieu des principales manifestations politiques brésiliennes, la route a une histoire marquée par les conflits. Symbole de progrès économique et modèle à suivre, elle a traversé des
[ENTRE] CENTRES

centaines de maisons et d’espaces culturels emblématiques de Rio. Le potentiel économique prévu n’a jamais été réalisé et, cette année, avec la pandémie, l’avenue Presidente Vargas est devenue le symbole non seulement de la décadence de ce modèle urbain monofonctionnel, mais aussi d’une architecture qui dicte des formes et des règles.
Il est urgent de retrouver une vie urbaine centrale, en profitant de l’infrastructure consolidée pour établir des logements et créer une nouvelle dynamique de quartier plus durable, résiliente, inclusive et économiquement viable pour tous.
Nous avons essayé d’apprendre la relation entre la communauté et l’espace à partir de la dynamique d’autres êtres. Inspirés par les termites qui créent leurs habitations, leurs réseaux de travail et de communication en soustrayant une masse déjà construite, nous avons créé des ouvertures dans les bâtiments pour une meilleure appropriation des espaces et de leurs interactions avec les bâtiments voisins.
Nous avons brisé l’hypercompartimentation des immeubles commerciaux pour faire place aux différentes formes d’habitat, et
concours étudiant équipe: + Pedro Medina, Luiza Brasil
Projet lauréat du concours étudiant «Ir e Vir» organisé par la Faculté d’Architecture et d’Urbanisme de l’Université Fédérale de Rio de Janeiro (FAU-UFRJ).
Parmi les membres du jury figuraient les architectes Carla Juaçaba et Carlos Alberto Maciel.

donc aux organisations familiales les plus diverses. Les bâtiments publics deviennent des logements sociaux ; les bâtiments commerciaux partagent l’espace avec des appartements, réduisant la distance entre le travail et le domicile ; de nouvelles relations de travail deviennent possibles.
Les espaces publics pénètrent dans ces grands bâtiments, remodelant la zone d’une manière plus humaine et moins verticale. Des rampes stratégiquement situées permettent d’accéder aux étages supérieurs. Des places traversent les bâtiments et des couloirs les relient. La transition entre l’avenue et la maison devient graduelle. Les frontières deviennent floues.
De nouvelles interactions et appropriations sont encouragées afin de consolider de nouvelles communautés au centre. Cellesci se croisent et s’intègrent, créant des réseaux de soutien. Des brèches sont créées pour subvertir les règles originales et explorer de nouvelles possibilités.
Les bâtiments, qui ne sont plus isolés de la ville, sont devenus un espace de rencontre, de conflit et d’exercice de la tolérance.




Les ouvertures dans les bâtiments créent de nouvelles façades qui permettent aux voisins de se rapprocher à travers leurs fenêtres et leurs balcons.
Les rampes font la transition entre les toits de l’Avenida Presidente Vargas et les places créées par les ouvertures des bâtiments, toutes deux publiques. Cette espèce de voie piétonne est la plus petite échelle d’espace public du projet. En contact direct avec les habitations, elles deviennent l’arrière-cour du quartier. Ouvertes et pleinement intégrées au paysage urbain, ces espaces accueillent toutes sortes d’activités.
C’est le centre qui prend alors un nouveau sens.
SÉRGIO BERNARDES
100 ANOS
EXPOSITION AU MUSÉE NATIONAL DES BEAUX-ARTS
L’exposition, qui a occupé les salles du Musée des beauxarts de Rio de Janeiro en 2019, a été inaugurée dans le cadre des célébrations de l’UIA RIO 2021 (27e Congrès mondial des architectes), proposant une immersion dans les projets et documents originaux de l’architecte moderniste de Rio de Janeiro Sergio Bernardes, qui aurait fêté son 100e anniversaire.
Le processus de recherche curatoriale pour l’exposition a commencé par une recherche dans la collection de Sergio Bernardes, située à l’Université Fédérale de Rio de Janeiro (UFRJ), où nous sommes entrés en contact direct avec les dessins, lettres, planches et autres documents originaux de l’architecte. En développant une chronologie, nous avons pu comprendre pleinement les œuvres et établir

des relations qui nous ont plongés dans son univers créatif.
Ensuite, sous la coordination des curatrices Adriana Caúla et Kykah Bernardes (veuve de l’architecte), nous avons pu développer les idées du projet d’exposition en collaboration avec le bureau Bernardes Arquitetura, qui était responsable de la signature du projet. Pour le projet d’exposition, nous avons également développé les panneaux principaux, une sorte de collage immersif de l’œuvre de l’architecte, où l’on pouvait voir les relations qui résultaient de la recherche dans la collection.
Avec l’architecte Pedro Medina, j’ai également développé l’ensemble de l’identité visuelle, en produisant tout le matériel graphique promotionnel, comme les affiches et le catalogue.







RÉSIDENCE
CA MPINA S

Le souhait des clients pour cette résidence était que la maison soit construite principalement sur un seul étage. Compte tenu de l’exiguïté du terrain et du programme souhaité, le défi était de trouver un plan optimisé et densifié, sans que la maison ne se referme sur elle-même.
La proposition consistait à créer un couloir social au milieu de la maison, qui pouvait être ouvert complètement, intégrant le salon, l’espace barbecue et l’espace piscine, reliant la façade
entre l’intérieur et l’extérieur s’estompent et la maison peut s’ouvrir sur l’extérieur, à l’aide d’un toit en bois qui flotte audessus de l’espace barbecue dont les plafonds sont plus hauts.
À gauche de ce couloir se trouve le bloc de service, sur la façade la plus exposée à la chaleur solaire, qui convient mieux au lavage et au séchage du linge, par exemple. En revanche, la façade droite, celle qui offre le meilleur confort environnemental, est libre pour la salle de télévision et les chambres à coucher,

RÉSIDENCE
PENDOTIBA

Sur un terrain en pente avec 13 mètres de dénivelé, l’objectif principal était d’intégrer la maison de manière harmonieuse à l’environnement tout en conservant sa légèreté. Nous avons choisi d’enterrer la construction en créant des niveaux intermédiaires, ce qui a adouci la verticalité de l’édifice et éliminé le besoin de grandes escaliers.
Les niveaux et terrasses ont été définis en fonction des contraintes d’accès et des règlements municipaux concernant les terrassements. Des espaces enherbés ont été aménagés sur les côtés de la maison, tandis qu’une couverture verte alignée

avec le terrain d’origine renforce la connexion entre l’architecture et l’environnement naturel, tout en facilitant l’accès à la partie la plus haute du terrain.
Le choix des matériaux a joué un rôle clé : la pierre naturelle structure les coupes du terrain, tandis qu’un bloc blanc abrite les espaces sociaux (salon, salle à manger, cuisine). Le bois définit la zone intime des chambres, et l’extérieur comprend une pelouse, une piscine et un espace barbecue, assurant une continuité fluide avec le paysage environnant.




RÉSIDENCE PENDOTIBA
projet professionnel poste: architect chef de projet agence: Sensum Arquitetura

A PPA RTEMENT ICA RA Í

Le principal défi de la rénovation de cet appartement pour un couple attendant un enfant était de créer une suite dans un espace initialement doté d’une salle de bains pour les invités et d’une petite salle de bains de service. L’étude du plan d’étage s’est concentrée sur le déplacement et l’agrandissement des salles de bains, minimisant l’impact sur les canalisations d’eaux usées, une tâche complexe dans la rénovation d’appartements multifamiliaux.
APPARTEMENT ICARAÍ
Le résultat final est un aménagement comprenant deux chambres, un grand salon exploitant la fenêtre allongée du bâtiment, et un espace dédié au travail avec l’utilisation de cobogós, un élément traditionnel brésilien. La cuisine intégrée au salon, un souhait des résidents, est dotée d’une porte creuse à l’arrière, offrant une vue sur le jardin situé derrière la laverie et s’ouvrant également sur la salle de bains privée. Cette stratégie a été adoptée pour minimiser l’impact du nouvel agencement
projet professionnel
poste: architect
agence: Sensum Arquitetura



FAZER DUAS TAMPAS COM DUAS PEÇAS DE REVESTIMENTO SOLTAS;
CAIXA 4x2 COM 3 MÓDULOS DE TOMADA;
NOVOS PONTOS SERÃO EM RACK MOLDADO IN detalhe 01);
RACK 01
APPARTEMENT ICARAÍ
PREVER DUAS CAVAS ALINHADAS COM PAGINAÇÃO DO REVESTIMENTO;
PREVER RECORTE PARA PASSA-FIO NO TOPO DO RACK;
PREVER TUBULAÇÃO DE PASSA-FIO ENTRE AS DUAS CAVAS;
projet professionnel poste: architect agence: Sensum Arquitetura


TERRASSE INGÁ

CAIXA EM CHAPAS DE SERRALHERIA COM ACABAMENTO PRETO PARA ESCONDER COIFA PIRAMIDAL CFC 100 3ª
1,00(l)x0,60(p)x0,50(a)m
no encontro entre a caixa e a coifa, para impedir o retorno da fumaça;
ARMÁRIO COM PORTAS DE GIRO E GAVETAS EM MDF ULTRA LOURO FREIJÓ DA ARAUCO, COM ABERTURA FECHO-TOQUE DUAS PORTAS RIPADAS VAZADAS PARA CIRCULAÇÃO DO AR DA CHURRASQUEIRA; COM RIPAS DE 3cm ESPAÇADAS EM 1cm;
PREVER CAIXA DO ARMÁRIO SEM TAMPO INFERIOR, PARA PERMITIR O ACESSO AO RALO EXISTENTE NO PISO; (ver corte a)
PREVER RECORTE PARA CHURRASQUEIRA COOKTOP A CARVÃO CONSTRUFLAMA CH-80; atenção! antes da execução, confirmar com os clientes qual equipamento foi de fato adquirido, para prever o nicho adequado de acordo com o manual do produto;
atenção! de acordo com o manual da churrasqueira, manter distância de no mínimo 10cm entre o armário e a churrasqueira
atenção! portas da área da churrasqueira devem ter o ripado vazado para circulação de ar;
atenção! manter armário abaixo da churrasqueira sem tampo inferior, para permitir o acesso ao ralo existente no piso;
DUAS PRATELEIRAS EM MDF DUAL BLACK DA GUARARAPES, ESTRUTURADAS POR PERFIS DE SERRALHERIA COM BITOLA 20x20mm, COM ACABAMENTO PRETO;
no local;
ESTRUTURAÇÃO PARA PRATELEIRAS EM PERFIS DE SERRALHERIA COM BITOLA 20x20mm, COM ACABAMENTO PRETO;
PREVER NICHO PARA FORNO DE EMBUTIR EXISTENTE; atenção! antes da execução, verificar com os clientes a especificação do equipamento para definir o nicho com as dimensões adequadas de acordo com o manual; obs: prever abertura entre frente do armário e soco para circulação de ar do forno; (ver corte b) obs: prever parte ripada vazada acima do forno para respiro do equipamento de cooktop; (ver corte b) DUAS PRATELEIRAS EM MDF DUAL BLACK DA GUARARAPES;
PROJEÇÃO DE ILHARGAS LATERAIS; E DE PREVISÃO DE SUPORTES TUBULARES PARA ENGASTE; PREVER RECORTE PARA COOKTOP TRAMONTINA NEW DOMINÓ (94748022); atenção! antes da execução, confirmar com os clientes qual equipamento foi de fato adquirido, para prever o nicho adequado de acordo com o manual do produto;
BANCADA EM GRANITO PRETO ABSOLUTO, SEM FRONT. E SEM SAIA, COM ACABAMENTO SLIM; atenção! prever pingadeira na extremidade da bancada;(ver detalhe a)
ARMÁRIO COM PORTAS DE GIRO E GAVETAS EM MDF ULTRA LOURO FREIJÓ DA ARAUCO; COM RIPAS DE 3cm ESPAÇADAS EM 1cm; COM ABERTURA FECHO-TOQUE
obs: prever abertura entre frente do armário e soco para circulação de ar do forno; (ver corte b) ESC.:1/25 PLANTA BAIXA
CHURRASQUEIRA COOKTOP A CARVÃO CONSTRUFLAMA CH-80; churrasqueira ilharga bancada
atenção! manter armário recuado em relação à bancada (ver detalhe a)
PROJ. COOKTOP
ESC.:1/25 CORTE A 03 .63 nicho para forno
.03 .05 .03 .11
.02 obs: prever parte ripada vazada acima do forno para respiro do equipamento de cooktop;
obs: prever abertura entre frente do armário e soco para circulação de ar do forno; .05 .53 .05 PREVER NICHO PARA FORNO DE EMBUTIR EXISTENTE; atenção! antes da execução, verificar com os clientes a especificação do equipamento para definir o nicho com as dimensões adequadas de acordo com o manual;
ESC.:1/25 CORTE B 05



